Archives De L'art Français (1851). 1851-1866
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Archives de l'art français (1851) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Société de l'histoire de l'art français (France). Archives de l'art français (1851). 1851-1866. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected]. ARCHIVES DE L'ART FRANÇAIS X IMFRIMEME DE PILLKT FILS AINE, RUE DES GRANDS-AUGUSTINS, 5. ABECEDARIO SB P. J. MARIETTE ET AUTRESNOTESINÉDITESDE CETAMATEUR LES ARTS ET LES ARTISTES OUVRAGE PUBLIÉ MANUSCRITS AUTOGRAPHES CONSERVÉS AU CABINET DES ESTAMPES DE LA BIBLIOTHÊOUE IMPÉRIALE, ET ANNOTÉ PAR MU. j >H. DE GHENNEVIÈRESET A. DE MONTAIGLON TOME CINQUIÈME ROBUSTI—VAN OYE. PARIS J. B. DUMOULIN, QUAI DES AUGUST1NS, 13 1858-1859 ABSGlillâJUO DE P. J. MARIETTE ET AUTRES NOTES INÉDITES SUR 1ES TIRÉES DE SES PAPIERS Conservésà la BibliolbfcqueImpériale. ROBUSTI(JACOPO).MesserJacopo Tentoretlo era un di quei piapevoli ch'anno gusto di beffare altrui. Vestiva egli da gen- tilhuomo veneziano. Un giorno piovoso cbe le strade erano piene di fango, usci fuori veslito di gentilhuomo veneziano, e la moglie, conoscendolo poco curioso di suoi habiti : « Tirate su, » gli disse, « la veste per la strada, cbe la spor-' — carete tutta. » « Lo far6, » rispose il Tentorelto, « e, per assicurarvene, mettetevi alla finestra di ca=ache riguarda il ponte vicino, mi vedrete caminar pulilo. » Quando vi giunse il marito, e cbe s'accorse ch'era osservalo, alzo la veste da dietro, lasciandola strascinare nel -fango dalla parle di da- vanti. « Cbe fate, misero », grido la moglie ; « tirate in presto la veste da davanti; l'è gia, mi pare, sporca assai. » — « Benissime, » il rispose, e, per continuar la burla, nel scen- dere dal ponte, lascio cadere la veste da dietro, alzandola dall' altra parte, di sorte che fu sporcala da ogni banda. T. v. a A quelli che venivânô per impiegàfio, diceva : « Di che penelli voleté che mi servi? N'ho ad ogoi prezzo, » e, secondo chô veniva pagato, o terminâva, o strapassava le sue opefê. Per questo si vedono tante cose deboli del Tintoretto, dipirite pure nel tempo délia sua piu gran bravura. — Le génie impétueux du Tintoret ne lui a presque jamais permis de faire des desseins de sestableaux. Il se contentoit de modeler de petites figures qu'il disposoit sur un théâtre ; il les éclairoit ensuite, et, lorsqu'il s'étoit assuré de l'effet des lumières et qu'il étoit coûtent de la disposition de ses groupes, il se mettoit sur-le-cbamp à peindre. Cette pra- tique lui étoit devenue si familière que, dans la concurrence qu'il y eut entre lui et les principaux peintres de Yenise pour les ouvrages de l'École de S1Roch, le Tintoret, au lieu d'un dessein, fit un tableau, et l'apporta le jour même que les autres peintres produisirent leurs desseins. 11est donc étonnant qu'il y ait dans la collection de M. Crozat un si gràn dnombre de desseins de ce maître. (Catalogue Crozat.) — Son Veau d'or (jCatal. Tallard, n° 99, achetépar Joul- lain 1602 liv.) m'a fait un grand plaisir ; la touche en est ex- cellente. C'est en petit la même composition que le Tintoret a peint en grand à Sauta Maria dell' Orto, à Venise. -~ Jésus chassant les marchands hors du temple, gravé à — l'eau forte par Séb. Vouilletnont. L'épreuve qui estoit icy étoit sans lettres, mais le graveur y avoit écrit luy-mesme son nom et celuy du Tintoret, de sorte que je ne doutte pas que l'on n'en trouve des épreuves où ces deux noms soient gravés; ce qui est de vray, c'est que la manière du Tintoret y estbien déguisée. — Lès disciples de Jésus-Christ transportant son corps mort dans le sépulcre, gravé au burin par J. Matham, en 1594. — C'est un très beau tableau qui a été envoyé d'Espagne à S. A. R. Merle duc d'Orléans, régent. — Ce tableau étoit au- trefois dans l'église de S. François de la Vigne, à Venise, d'où il fut volé. Voyez ce qu'en dit Boschini, et le Ridolti, dans la Vie du Tintoret, p. 32,2é partie. — Diane, ou plustost la Lune assise dans son char et accompagnée de trois des Heures, dont il y en a une qui luy met une couronne sur la teste, gravé à l'eau forte par un — anonyme que l'on croit estre Marc Boschini. Cela n'est — point douteux. Cette estampé est gravée d'après ce qui est peint par le Tintoret dans le Fondaco de' Tedeschi. On hê trouve à cette pièce ny nom de peintre, ny nom de graveur; pour le premier de ces artistes, il n'y a point à en douter, elle est d'après le Tintoret. A l'égard du 2% je ne doute pas non plus que ce ne soit le Boschini qui soit le graveur, cette pièce étant du mesme qui a gravé les figures de son Navegar Pitorico et de sesRiche minière; reste à sçauoir si cesdernières sont gravéesde luy, car il n'y a pas mis son nom ; on pourra s'en assurer en voyant une estampe de S. François Xavier que Boschini dit avoir gravée d'après un tableau du cavalier Liberi ; dans son livre Riche minière, à l'article de l'église des Jésuites. — L'Aurore embrassant Titon avant que de le quitter. — Boschini, dans son livre Riche minière, etc., explique ainsy ce sujet, et l'inscription qui est au bas y est conforme ; mais que veut dire 'ce paon qui est mis dans celte composition? N'est-cepas plustost Jupiter qui ranimeson amourpoûr Junon qui s'est parée de la ceinture de Vénus? Il y a grande appa- rence; mais je ne sçay pas pourquoy le peintre auroit mis un dard entre les mains de celte déesse; cela ne luy convient nullement, non plus qu'à l'Aurore. —Les Vénitiens enlevant d'Alexandrie le corps de S. Marc, gravé à l'eau forle par André Zucchi, d'après le tableau que l'on voit à Venise, dans la grande salle de l'École de S. Marc. — De la suitte des tableaux de Venise; celuy-cy gravé sur un 4 dessein de Fil. Manaigo. M. Zanetti, bibliothécaire de S. Marc, a fait observer dans la nouvelle Description des peintures qui se trouvent à Venise dans les lieux publics, p. 540, que cette pièce n'avoit pas été gravée sur le dessein de Manaigo, mais sur celui d'un Zanoni qui a excellé dans les copies qu'il a faites des tableaux du Tinloret. ROBUSTI (DOMENICO),fils de Jacopo. Dominique Tintoret, , suivant l'inscription qu'il a mise sur un de ses tableaux qui se voyentdans l'École de S. Jean TEvangéliste, à Venise, étoit âgé de 66 ans en 1628, et à ce compte, il devoit estre âgé de 75 ans lorsqu'il mourut en 1637. — Voyez le livre Délia pittura veneziana, p. 258. ROETTIERS (LES). — « Les trois frères Roetliers sont nez « à Anvers. « Ils ont etez attirez en Engleterre par le roy Charles 2e en o leurs donnant à tous les trois le brevet de graueurs gênerai « des monnoyes et le privilège du balancier des médailles et «jettons. « L'ené des 3 Roettiers sa nomoit Philippe. « Le second se nomoit Joseph et fut alliré en France par « M. Colbert, et nomé graveur général des monnoyes de « France (1). « Le troizième nommé Jean, fut rapelé au Paiy Bas, pour « la place de graveur gênerai des monoyes.