La Vie Prodigieuse De Gauguin

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La Vie Prodigieuse De Gauguin LA VIE PRODIGIEUSE DE GAUGUIN Paul Gauguin, Autoportrait à Charles Morice, 1891, toile. DU MÊME AUTEUR (Chez d'autres Éditeurs) LES PRIMITIFS NIÇOIS, 129 Reproductions. LA PEINTURE AU PALAIS DE MONACO, sous le Patronage de D.A.S. le PRINCE LOUIS II. INGRES. CLAUDE MONET, avec la collaboration de Blanche Monet. VINCENT VAN GOGH. GAUGUIN, les Documents d'Art, Monaco. MAURICE HENSEL, Tahiti et Montmartre, 12 aquarelles. GAUGUIN, LE PEINTRE ET SON ŒUVRE, avant-propos de Pola Gauguin, Presses de la Cité, édition anglaise James Replay. CLOÎTRES ET ABBAYES DE FRANCE, éditions du Louvre. LETTRES DE GAUGUIN A SA FEMME ET A SES AMIS, Bernard Grasset. Traductions : anglaise, américaine, suédoise, allemande, italienne et japonaise. MATISSE. DESSINS, avec la collaboration de l'artiste. GAUGUIN, Génies et Réalités, Hachette, 1961. (Chapitre IV, L'Homme qui a réinventé la Peinture); réédition, Chêne- Hachette, 1986. AUX ÉDITIONS BUCHET/CHASTEL Dans la Collection « Grandes Biographies » MALCOLM LOWRY, Douglas Day. HENRY MILLER, Jay Martin. CÉLINE, Erika Ostrovsky. MALRAUX, Robert Payne. HITLER, Robert Payne. COCTEAU, Francis Steegmuller. HENRY MILLER, Norman Mailer. Hors collection PICASSO, Joseph Chiari CRÉSUS, Claude Kevers-Pascalis LE DUC DE LAUZUN, Clément Velay D.H. LAWRENCE, Henry Miller MAURICE MALINGUE LA VIE PRODIGIEUSE DE GAUGUIN ÉDITIONS BUCHET/CHASTEL 18, rue de Condé - 75006 PARIS Si cet ouvrage vous a intéressé, il vous suffira d'adresser votre carte de visite aux ÉDITIONS BUCHET/CHASTEL, 18, rue de Condé, 75006 PARIS, pour rece- voir gratuitement nos bulletins illustrés par lesquels vous serez informé de nos dernières publications. © 1987 ÉDITIONS BUCHET/CHASTEL, Paris. Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés pour tous pays, l'U.R.S.S. y compris. Flora Tristan, vers 1839. Dessin de Prassin, d'après un médaillon de Al. Baron. Aline Gauguin, par Jules Laure, 1848, toile. Aline Gauguin par Paul Sérusier, 1895, d'après le portrait de Paul Gauguin; La mère de l'artiste, toile. Paul Gauguin, par Jules Laure, 1848, toile. La Case Tabou, Iles Marquises, par Achille Arosa, 1845, dessin. Gustave Arosa et sa famille; de g. à dr. : Gustave, sa femme Zoé, Marguerite (dite Margot, agenouillée), Marie-Victorine et son mari Calzado. Photo Nadar. Mette Gad photographiée en 1891. Mette Gad, 1873, dessin au crayon de Gauguin. Marie Heegaard, 1873, dessin de Gauguin. Marie Heegaard photographiée à la même époque. Photo Penabert. Paul Gauguin et Mette Gad, le jour de leur mariage en 1873. Photo Carjat. Mette Gauguin et ses enfants en 1887 ; de g. à dr. : Jean, Clovis, Mette, Pola, Aline et Émil. Photo J. Petersen, Copenhague. Aline Gauguin, la fille de l'artiste, au Dane- Justine et Émil. Photo Fillage. Ils posèrent pour mark. une Etude de Nu que peignit Gauguin en 1880. Gauguin dans son atelier, le vendredi 13 février 1891, avant son premier départ pour Tahiti. La crémerie de Madame Charlotte, rue de la Grande Chau- mière. Les amis de Gauguin dans son atelier, rue Vercingétorix, en 1895; de g. à dr. : homme au chapeau nonLacombe identifié, et Larruel. Paul Sérusier, Photo Valle. Anna la Javanaise, Fritz Schneklud tenant son violoncelle, Georges Fritz Schneklud et Émile Schuffenecker (à dr.). Paco Durrio dans son atelier du « maquis » à Montmartre. Photo. Ambroise Vollard dans son cabinet de travail. Vahiné à Tahiti. Fiche d'hospitalisation de Gauguin « indi- gent », à Papeete, 1890. La tombe de Gauguin à Atuona, Hiva-Oa, Iles Marquises. L'Homme destiné à la grandeur doit être sourd, aveugle, insensible La vérité est dans l'au-delà des apparences Nous créons nous-même notre destin 1 LE DESCENDANT DES INCAS Ce n'est pas la vie qui explique l'Œuvre c'est l'Œuvre qui explique la vie. E jeudi 6 juin 1848, Pierre, Guillaume, Clovis Gauguin, rédacteur au journal, le National, déclarait à la mairie du L IX arrondissement rue Drouot, la naissance de son deuxième enfant, Eugène, Henri, Paul, venu au monde la veille à son domicile, 52, rue Notre-Dame de Lorette. Après de longues recherches, Pierre Gauguin, un petit-fils du peintre, put retracer la généalogie de sa famille originaire de Gauguin, un hameau situé à quelques kilomètres de Courtenay dans le Loiret. Dès 1700 on trouve la trace d'une famille Gauguin dans cette région où un Guillaume Gauguin, marié à Marie Voreuse; exerce la profession de jardinier. Après lui plusieurs Gauguin, Etienne, Pierre, Adolphe, seront également jardiniers; jusqu'à Henri, Edouard Gauguin, devenu pépiniériste, dont la descendance existe toujours dans les environs d'Orléans. Avec Pierre Gauguin né en 1724, marié à Françoise Proust, apparaît la branche à laquelle appartient Paul Gauguin. Les des- cendants seront aussi jardiniers : Guillaume Gauguin, marié en 1771 avec sa cousine Marie-Madeleine, un autre Guillaume qui épousa sa cousine Marie-Anne Proust, puis se remaria à Monique Bonnet et nous arrivons à Guillaume Gauguin né en 1784, à Orléans, marié à Marie-Élisabeth Juranville, établi épicier dans le faubourg Saint-Marceau à Orléans. Si Isidore Gauguin « L'Oncle Zizi », le plus jeune fils de Guil- laume qui devait faire une petite fortune dans l'épicerie, resta auprès de son père, l'aîné Guillaume-Clovis, né le 18 avril 1814, avait préféré mener à Paris une carrière journalistique plus conforme à ses goûts. A Paris, entré au National, fondé par Adolphe Thiers et Armand Marrat, qui fut membre du gouvernement provisoire de 1848, maire de Paris et président de l'Assemblée constituante, le marquis de la République comme l'appelait le socialiste Louis-Adolphe Blanqui, Clovis s'était rapidement lié à des confrères républicains. C'est par l'intermédiaire de l'un d'eux qu'il rencontra et épousa le 15 juin 1846 une jeune fille jolie et timide, âgée de vingt et un ans, dont la mère Flora Tristan, après de multiples mésaventures, avait été victime d'un drame reten- tissant. Flora Tristan s'était mariée à André-François Chazal le 3 février 1821. Quelques mois auparavant, celui-ci l'avait engagée comme ouvrière coloriste dans son atelier de lithographies. Désireuse d'échapper à la misère qu'elle connaissait depuis son enfance auprès d'une mère sans ressources, demeurant dans un grenier rue du Fouare, près de la place Maubert, Flora, d'un caractère ardent et fantasque, était devenue à dix-huit ans la maîtresse du jeune graveur. Pendant leur liaison elle lui écrivit des lettres suggestives, éveillant chez cet être fruste une grande' passion : « Toute la nuit je n'ai fait que penser à toi, j'étais toujours avec toi, enfin je n'ai vu que toi dans la nature. Adieu ami de mon cœur où le matin comme je l'appelais, ce cœur, je te cherchais des yeux, ma bouche cherchait la tienne, mes bras cherchaient à te saisir sur mon sein, sur ce sein qui n'a connu le plaisir que par toi. » Son type de beauté espagnole attirait tous les regards. Son corps svelte, son visage au teint mat, entouré de longues boucles brunes, ses grands yeux, exerçaient sur son entourage une attraction irré- sistible. Frère d'Antoine Chazal, l'illustrateur des Leçons de Tapisseries pour servir aux Dames qui se livrent à cette occupation, spécialiste de la peinture de fleurs et d'animaux et professeur d'iconographie au Muséum du Jardin des Plantes, André Chazal, bien qu'excellent dessinateur lui-même, mais davantage artisan qu'artiste, était d'une intelligence moyenne, incapable de comprendre une nature fémi- nine tourmentée. Le mariage n'étant pas l'ambition première de Flora, son époux la vit peu à peu se détacher de lui et le mépriser pour son inaptitude à développer l'atelier de lithographie. Dans son livre Avant et Après, Paul Gauguin évoqua sa grand- mère, Flora, Célestine, Thérèse, Henriette Tristan Morcoso, née drôleà Paris de le femme. 7 avril Elle1803. se Ilnommait écrivit : Flora« ... Ma Tristan. grand-mère Prud'hon était disait une qu'elle avait du génie. N'en sachant rien, je me fie à Prud'hon. Elle inventa un tas d'histoires socialistes, entre autres l'Union ouvrière. Les ouvriers reconnaissants lui firent dans le cimetière de Bordeaux un monument. Il est probable qu'elle ne sut pas faire la cuisine, un bas bleu socialiste. On lui attribue, d'accord avec Père Enfantin, le compagnonnage, la formation d'une nou- dieuvelle Mareligion, et elle la la religiondéesse Pa.du » Mapa, dont Enfantin aurait été le C'est que Flora Tristan n'était pas femme qu'on pouvait oublier. Elle était la fille de Don Mariano y Morcoso, colonel au service du roi d'Espagne et d'une Française émigrée sous la révolution, Thérèse Laisnay, avec qui il s'était marié religieusement à Bilbao, sans solliciter l'autorisation du roi. Quittant l'armée, Don Mariano était venu s'installer avec sa femme dans une belle propriété à Vaugirard, alors un faubourg de Paris. C'est au Petit-Château que Don Mariano, descendant d'une ancienne famille noble espa- gnole venue au Pérou avec Pizarre, le Conquistadore, et ayant femmefait souche et sa dans fille lesans pays, ressources. devait mourir en juin 1807, laissant sa Les Morcoso étaient métissés de sang indien. On racontait au Pérou, à Arequipa, le domaine de Don Pio, que dans les veines du richissime frère cadet de Mariano, coulait le sang de Monte- zuma, le dernier roi aztèque. Malgré les velléités de Flora de « devenir une femme parfaite », la descendante de Montezuma, mère de deux garçons, abandonna son mari après quatre ans de mariage. Une fille Aline-Marie devait naître quelques mois plus tard, le 16 octobre 1825. Flora usa de tous les moyens possibles pour garder ses enfants : disparitions, procès, plainte contre Chazal pour inceste envers Aline, ce qui valut au malheureux lithographe quelques mois d'emprisonnementlieu.
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