L ABORDE RAMEAU TRIO DAUPHINE MAÏLYS DE VILLOUTREYS Extrait de la Première Suite en ré mineur pour Extraits des Trois Recueils de Chansons avec clavecin seul de Jean-Baptiste Forqueray accompagnement de harpe, de violon et de clavessin PROGRAMME (1699-1782). de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). An extract from the Première Suite in D minor Extracts from Trois Recueils de Chansons avec Extraits des Trois Recueils de Chansons avec 8 - "Ne vous étonnez pas Julie" for solo harpsichord by Jean-Baptiste Forqueray accompagnement de harpe, de violon et de clavessin accompagnement de harpe, de violon et de clavessin 9 - "Quoi que pour vous" (1699-1782). de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). 10 - "Plus on ressent d’amour" Extracts from Trois Recueils de Chansons avec 18 - La Laborde 19 - "Lugubre Nuit" accompagnement de harpe, de violon et de clavessin Deuxième Concert de Jean-Philippe Rameau 20 - "Regrets de Pétrarque" by Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). (1683-1764) - Arrangement Trio Dauphine. 21 - "Non, je n’aimerai jamais !" Deuxième Concert by Jean-Philippe Rameau 1 - "Non, non, tous les coeurs" (1683-1764) - Arrangement Trio Dauphine. 2 - "Chanson Villageoise" 3 - "Iris" 11 - La Laborde 4 - "Dors, dors" 12 - La Boucon 13 - L’Agaçante Sonate III pour harpe seule, op.XVI, dédiée à 14 - Premier et Deuxième Menuet Mlle de Laborde de Francesco Petrini (1744-1819). Extraits des Trois Recueils de Chansons avec Sonate III for solo harp, op. XVI, dedicated to accompagnement de harpe, de violon et de clavessin Mlle de Laborde de Francesco Petrini de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). (1744-1819). Extracts from Trois Recueils de Chansons avec accompagnement de harpe, de violon et de clavessin 5 - Allegro ma non troppo by Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). 6 - Adagio poco andante 7 - Allegro 15 - "Un amant doit-il redouter" 16 - "L’aurore" Extraits des Trois Recueils de Chansons avec 17 - "Que l’Amour a d’appas" accompagnement de harpe, de violon et de clavessin de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). Extracts from Trois Recueils de Chansons avec accompagnement de harpe, de violon et de clavessin de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). Extrait de la Première Suite en ré mineur pour Extraits des Trois Recueils de Chansons avec clavecin seul de Jean-Baptiste Forqueray accompagnement de harpe, de violon et de clavessin (1699-1782). de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). An extract from the Première Suite in D minor Extracts from Trois Recueils de Chansons avec Extraits des Trois Recueils de Chansons avec 8 - "Ne vous étonnez pas Julie" for solo harpsichord by Jean-Baptiste Forqueray accompagnement de harpe, de violon et de clavessin accompagnement de harpe, de violon et de clavessin 9 - "Quoi que pour vous" (1699-1782). de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). 10 - "Plus on ressent d’amour" Extracts from Trois Recueils de Chansons avec 18 - La Laborde 19 - "Lugubre Nuit" accompagnement de harpe, de violon et de clavessin Deuxième Concert de Jean-Philippe Rameau 20 - "Regrets de Pétrarque" by Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). (1683-1764) - Arrangement Trio Dauphine. 21 - "Non, je n’aimerai jamais !" Deuxième Concert by Jean-Philippe Rameau 1 - "Non, non, tous les coeurs" (1683-1764) - Arrangement Trio Dauphine. 2 - "Chanson Villageoise" 3 - "Iris" 11 - La Laborde 4 - "Dors, dors" 12 - La Boucon 13 - L’Agaçante TRIO DAUPHINE ET Sonate III pour harpe seule, op.XVI, dédiée à 14 - Premier et Deuxième Menuet Mlle de Laborde de Francesco Petrini (1744-1819). Extraits des Trois Recueils de Chansons avec MAÏLYS DE VILLOUTREYS Sonate III for solo harp, op. XVI, dedicated to accompagnement de harpe, de violon et de clavessin Mlle de Laborde de Francesco Petrini de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). CLARA IZAMBERT, harpe historique dite simple mouvement attribuée à Georges Blaicher (ca. 1820). (1744-1819). Extracts from Trois Recueils de Chansons avec restauration réalisée en 2014 par Beat Wolf. accompagnement de harpe, de violon et de clavessin 5 - Allegro ma non troppo by Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). MARIE VAN RHIJN, copie d’un clavecin de Blanchet (sur des modèles de 1730 et 1746), réalisé par Bruce 6 - Adagio poco andante Kennedy en 2014. 7 - Allegro 15 - "Un amant doit-il redouter" MAUD GIGUET, violon baroque, anonyme (fn XVIIIème siècle), prêt de Pierre-Eric Nimylowycz, archets 16 - "L’aurore" baroque et classique (copie de Léonard Tourte vers 1785-1790) de Jean-Yves Tanguy Extraits des Trois Recueils de Chansons avec 17 - "Que l’Amour a d’appas" accompagnement de harpe, de violon et de clavessin MAÏLYS DE VILLOUTREYS, soprano de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). Diapason 415 Extracts from Trois Recueils de Chansons avec accompagnement de harpe, de violon et de clavessin de Jean-Benjamin de Laborde (1734 -1794). situé dans l'actuelle rue Laftte, et y faisait Pensées et Maximes. Par ses goûts et ses aspirations, entendre « de très bonne musique exécutée par les Jean-Benjamin de Laborde est résolument un meilleurs artistes de Paris ». Cet hôtel, qui abritait homme de son temps. Devenu Fermier Général une immense bibliothèque de 25 000 ouvrages sous le règne de Louis XVI, il est surpris par la (livres et partitions), brûla à la Révolution. Révolution qui réprouve cette charge associée à de Celle-ci témoignait de sa soif de savoir et d'une trop nombreux privilèges. La guillotine tranche la vie riche de toutes sortes de projets : entreprise de vie de celui qui se qualifait lui-même « d'un des JEAN-BENJAMIN porcelaine, éditions de récits de voyages ou de ses plus heureux homme qui ait existé ». DE "BORDE

Jean-Benjamin de Laborde (1734 - 1794) naît à C'est également en cette année 1763 que "Les Français l'emportent sur tous les peuples de (1766), dans lequel on trouve une autre version Paris dans une famille bourgeoise. Son père, commencent à paraître avec succès ses Trois l'Europe, pour le sel et la grâce de leurs chansons des Regrets de Pétrarque. Le Mercure de France, banquier respecté, lui ofre une solide éducation, Recueils de Chansons avec accompagnement de ; ils se sont toujours plu à cet amusement, et y ont revue d'information, où sont toujours publiés et sa mère, mélomane avertie, s'assure qu'il harpe, de violon et de clavessin. Le genre est à la toujours excellé” (L'Encyclopédie). Chansons quelques poèmes, historiettes et chansons, reçoive une formation sérieuse. Il a ainsi Antoine mode, que ce soit dans les salons ou dans les populaires, chansons spirituelles, chansons constitue un autre témoignage de l'attrait des Dauvergne pour professeur de violon, et cabarets, comme le relate le Mercure de France. bachiques, chansons à danser, chansons satiriques Français pour ces courtes pièces en vers. En Jean-Philippe Rameau lui-même comme maître On compose alors sur des poèmes en vogue, on : le genre est très développé au XVIIIe, et apprécié parallèle de ces traces écrites, la tradition orale de composition. brode sur des airs d'opéra, on s'inspire des grands par toutes les couches de la société. Pendant que reste évidemment très présente, et l'on estime à thèmes du moment : la nature, la liberté, le peuple écoute les chansonniers au Téâtre de la 300 le nombre de mélodies connues par le peuple. En 1762, grâce à la réputation de son père et à la l'amour... Tantôt grave ou mélancolique, tantôt Foire, quelques intellectuels amateurs de bonne La chanson représentera d'ailleurs un redoutable protection de sa lointaine cousine la Marquise de frivole voire grivoise, la chanson permet de chère se réunissent pour célébrer la chanson et la outil politique pendant la Révolution. Pompadour, il obtient la charge de Premier Valet peindre en quelques instants de charmants boisson lors des dîners de la Société du Caveau, Un certain nombre des textes choisis par Laborde de la Chambre du Roy, position de tout premier tableaux. Un habile moyen de plaire pour un célèbre guinguette parisienne. Parmi les convives sont anonymes, ou peut-être de sa plume. Les vers plan qui le place dans l'intimité de Louis XV. Le courtisan! de ces soirées arrosées, un certain Jean-Philippe dont on a retrouvé les auteurs sont de l'Abbé de jeune Jean-Benjamin n'en renonce pas moins à Rameau... Chaulieu (1639-1720), poète libertin, Alexandre ses ambitions car c'est par ses compositions qu'il La publication en 1780 de son célèbre Essai sur la De nombreux recueils de chansons sont publiés Lainé (1650-1710), et Charles-François Panard entend briller à la cour. Il y parvient le 16 juin Musique montre l'importance que la musique dès le XVIIe, parfois avec le texte seul (l'air sur (1689-1769), poète autant que dramaturge, 1763 à Choisy. Après une première représenta- tiendra toujours dans sa vie, même si le succès de lequel il faut chanter est alors indiqué), parfois membre de la Société du Caveau, et très estimé tion le 13 juin, il a le privilège de présenter sa ses compositions s'est éteint. Comme l'atteste la avec texte et musique, comme le Recueil de par Laborde. Dans son Essai sur la musique première tragédie lyrique Ismène et Isménias marquise de la Tour du Pin dans ses Mémoires, Romances historiques, tendres et burlesques, tant ancienne et moderne, ce dernier consacre un devant la famille royale. Jean-Benjamin recevait en son hôtel particulier Anciennes que Modernes de Charles de Lusse paragraphe à chacun de ces trois auteurs, mais

écrit sur Panard qu'il était "le plus gai, le plus l'écriture de la partie de violon, loquace, (1683-1764) s’ouvrent en efet sur une même partie de toute éducation artistique soignée au simple et le meilleur des hommes". Laborde met foisonnante, traitée à l'égal de la partie vocale, dédicace musicale : La Laborde. S’agit-il de XVIIIe siècle, et si la viole de gambe subit un net en musique l'amour souvent déçu, les émois de parfois en dialogue, parfois parfaitement Jean-Benjamin de Laborde ? Flattons-nous plutôt déclin, le clavecin reste bien présent au sein des Colin, Annette, Iris et Silvandre, personnages indépendante. L'utilisation du double continuo Jean-Baptiste Laborde, rédacteur de l’ouvrage sur salons et des cercles d’amateurs éclairés. simples et naïfs, placés dans un décor bucolique et clavecin/harpe à pédales est enfn tout sauf le clavecin électrique, ou un certain Jean-Joseph stylisé, prétexte à illustration musicale. Seul le ordinaire, d'autant que, si la basse du clavecin est de Laborde dont certaines sources erronées Si Jean-Philippe Rameau précise dans la préface texte des Regrets de Pétrarque, librement inspiré du chifrée, la partie de harpe est, elle, entièrement mentionnent un lien de parenté avec le musicien de ses Concerts que ceux-ci peuvent se jouer sur le Canzoniere, se distingue des autres par son explicite réalisée. Jean Benjamin, en raison de leur fonction clavecin seul, il en propose aussi une deuxième référence littéraire. Certaines des mélodies, faciles à On ne connaît à ce jour de dédicataire au recueil, commune de fermier général ? Le mystère version avec une partie de violon et de viole, puis mémoriser, semblent être directement empruntées mais l'exemplaire présent à la BmFL de la demeure, ainsi que la juste place de ces pièces une troisième version avec un second violon à au répertoire des chansons à danser (Air villageois, Fondation Royaumont porte les armes de dans l’atmosphère d’un salon de musique. défaut de la viole, ou encore un traverso à défaut Un amant doit-il redouter, au contenu particulière- Madame Sophie, sixième flle de Louis XV. Les du violon. Un manuscrit propose également un ment misogyne...) chansons de Laborde semblent avoir eu un certain Fils du célèbre violiste Antoine Forqueray arrangement en sextuor. succès à la cour, car selon le biographe de Laborde (1672-1745), Jean-Baptiste Forqueray (1699 – Mélodies populaires donc, mais il faut noter que Jacques Devismes, "il n'y eut pas une femme 1782) s’afrme lui aussi comme musicien prodige Cette œuvre de musique de chambre, unique au ce recueil s'adresse à un public averti, muni d'une alors, qui ne voulût connaître ces petits poèmes à Paris, ce qui lui vaut d’être victime de la jalousie catalogue de Jean-Philippe Rameau, se prêtait solide culture musicale. En efet si l'organisation rustiques, et les tablettes du temps racontent que de son père, qui tente de l’éloigner. En 1747, il donc parfaitement à un nouvel arrangement pour de la prosodie est parfois plus qu'approximative, Marie-Antoinette les apprécia tellement qu'elle publie une sélection des œuvres de son père Pièces le clavecin, la harpe et le violon, instruments le compositeur apporte un soin extrême à les chantait dans les jardins de Trianon." de viole avec la basse continuë composées par Mr emblématiques de la musique de salon auquel ils Forqueray le père, dans une version pour la viole, apportent une couleur originale. Se substituant à mais aussi dans une adaptation pour le clavecin. la viole, les basses de la harpe enrobent le clavecin Dans les deux volumes publiés, il est l’auteur des et le violon dans leurs résonances, contrastant lignes de basse, des chifrages et du choix des avec une partie soliste cristalline comme dans le harmonies. Cet arrangement a peut-être été second menuet. réalisé par sa seconde épouse Marie Rose Dubois, excellente claveciniste. La plupart de ces pièces sont des portraits de collègues, telle l’allemande [1] La Borde, Jean Benjamin de, Recueil de intitulée la Laborde. Le volume destiné au Pensées et de Maximes, Paris, Didot l’Aîné, 1791, clavecin est dédicacé à une de ses élèves, la citation n°50. « Pourquoi rougir d’avouer qu’on s’est trompé ? qui existe depuis l’époque sur l’identité du princesse Henriette-Anne, flle de Louis XV. N’est-ce pas déclarer qu’on est plus sage qu’on ne personnage dont il est fait le portrait dans les deux Cette transcription pour le clavecin peut l’étoit hier ? »[1] déclare Jean-Benjamin de oeuvres choisies. La première suite de Jean-Bap- s’expliquer par le goût de l’époque pour l’arrange- Laborde dans ses Pensées et Maximes! Faire tiste et d’Antoine Forqueray ainsi que le ment, ou bien par souci commercial et de preuve ici de sagesse, c’est admettre la confusion Deuxième Concert de Jean Philippe Rameau difusion. L’enseignement du clavecin fait en efet situé dans l'actuelle rue Laftte, et y faisait Pensées et Maximes. Par ses goûts et ses aspirations, entendre « de très bonne musique exécutée par les Jean-Benjamin de Laborde est résolument un meilleurs artistes de Paris ». Cet hôtel, qui abritait homme de son temps. Devenu Fermier Général une immense bibliothèque de 25 000 ouvrages sous le règne de Louis XVI, il est surpris par la (livres et partitions), brûla à la Révolution. Révolution qui réprouve cette charge associée à de Celle-ci témoignait de sa soif de savoir et d'une trop nombreux privilèges. La guillotine tranche la vie riche de toutes sortes de projets : entreprise de vie de celui qui se qualifait lui-même « d'un des porcelaine, éditions de récits de voyages ou de ses plus heureux homme qui ait existé ». L’UNIVERS DE " CHANSON

Jean-Benjamin de Laborde (1734 - 1794) naît à C'est également en cette année 1763 que "Les Français l'emportent sur tous les peuples de (1766), dans lequel on trouve une autre version Paris dans une famille bourgeoise. Son père, commencent à paraître avec succès ses Trois l'Europe, pour le sel et la grâce de leurs chansons des Regrets de Pétrarque. Le Mercure de France, banquier respecté, lui ofre une solide éducation, Recueils de Chansons avec accompagnement de ; ils se sont toujours plu à cet amusement, et y ont revue d'information, où sont toujours publiés et sa mère, mélomane avertie, s'assure qu'il harpe, de violon et de clavessin. Le genre est à la toujours excellé” (L'Encyclopédie). Chansons quelques poèmes, historiettes et chansons, reçoive une formation sérieuse. Il a ainsi Antoine mode, que ce soit dans les salons ou dans les populaires, chansons spirituelles, chansons constitue un autre témoignage de l'attrait des Dauvergne pour professeur de violon, et cabarets, comme le relate le Mercure de France. bachiques, chansons à danser, chansons satiriques Français pour ces courtes pièces en vers. En Jean-Philippe Rameau lui-même comme maître On compose alors sur des poèmes en vogue, on : le genre est très développé au XVIIIe, et apprécié parallèle de ces traces écrites, la tradition orale de composition. brode sur des airs d'opéra, on s'inspire des grands par toutes les couches de la société. Pendant que reste évidemment très présente, et l'on estime à thèmes du moment : la nature, la liberté, le peuple écoute les chansonniers au Téâtre de la 300 le nombre de mélodies connues par le peuple. En 1762, grâce à la réputation de son père et à la l'amour... Tantôt grave ou mélancolique, tantôt Foire, quelques intellectuels amateurs de bonne La chanson représentera d'ailleurs un redoutable protection de sa lointaine cousine la Marquise de frivole voire grivoise, la chanson permet de chère se réunissent pour célébrer la chanson et la outil politique pendant la Révolution. Pompadour, il obtient la charge de Premier Valet peindre en quelques instants de charmants boisson lors des dîners de la Société du Caveau, Un certain nombre des textes choisis par Laborde de la Chambre du Roy, position de tout premier tableaux. Un habile moyen de plaire pour un célèbre guinguette parisienne. Parmi les convives sont anonymes, ou peut-être de sa plume. Les vers plan qui le place dans l'intimité de Louis XV. Le courtisan! de ces soirées arrosées, un certain Jean-Philippe dont on a retrouvé les auteurs sont de l'Abbé de jeune Jean-Benjamin n'en renonce pas moins à Rameau... Chaulieu (1639-1720), poète libertin, Alexandre ses ambitions car c'est par ses compositions qu'il La publication en 1780 de son célèbre Essai sur la De nombreux recueils de chansons sont publiés Lainé (1650-1710), et Charles-François Panard entend briller à la cour. Il y parvient le 16 juin Musique montre l'importance que la musique dès le XVIIe, parfois avec le texte seul (l'air sur (1689-1769), poète autant que dramaturge, 1763 à Choisy. Après une première représenta- tiendra toujours dans sa vie, même si le succès de lequel il faut chanter est alors indiqué), parfois membre de la Société du Caveau, et très estimé tion le 13 juin, il a le privilège de présenter sa ses compositions s'est éteint. Comme l'atteste la avec texte et musique, comme le Recueil de par Laborde. Dans son Essai sur la musique première tragédie lyrique Ismène et Isménias marquise de la Tour du Pin dans ses Mémoires, Romances historiques, tendres et burlesques, tant ancienne et moderne, ce dernier consacre un devant la famille royale. Jean-Benjamin recevait en son hôtel particulier Anciennes que Modernes de Charles de Lusse paragraphe à chacun de ces trois auteurs, mais

écrit sur Panard qu'il était "le plus gai, le plus l'écriture de la partie de violon, loquace, (1683-1764) s’ouvrent en efet sur une même partie de toute éducation artistique soignée au simple et le meilleur des hommes". Laborde met foisonnante, traitée à l'égal de la partie vocale, dédicace musicale : La Laborde. S’agit-il de XVIIIe siècle, et si la viole de gambe subit un net en musique l'amour souvent déçu, les émois de parfois en dialogue, parfois parfaitement Jean-Benjamin de Laborde ? Flattons-nous plutôt déclin, le clavecin reste bien présent au sein des Colin, Annette, Iris et Silvandre, personnages indépendante. L'utilisation du double continuo Jean-Baptiste Laborde, rédacteur de l’ouvrage sur salons et des cercles d’amateurs éclairés. simples et naïfs, placés dans un décor bucolique et clavecin/harpe à pédales est enfn tout sauf le clavecin électrique, ou un certain Jean-Joseph stylisé, prétexte à illustration musicale. Seul le ordinaire, d'autant que, si la basse du clavecin est de Laborde dont certaines sources erronées Si Jean-Philippe Rameau précise dans la préface texte des Regrets de Pétrarque, librement inspiré du chifrée, la partie de harpe est, elle, entièrement mentionnent un lien de parenté avec le musicien de ses Concerts que ceux-ci peuvent se jouer sur le Canzoniere, se distingue des autres par son explicite réalisée. Jean Benjamin, en raison de leur fonction clavecin seul, il en propose aussi une deuxième référence littéraire. Certaines des mélodies, faciles à On ne connaît à ce jour de dédicataire au recueil, commune de fermier général ? Le mystère version avec une partie de violon et de viole, puis mémoriser, semblent être directement empruntées mais l'exemplaire présent à la BmFL de la demeure, ainsi que la juste place de ces pièces une troisième version avec un second violon à au répertoire des chansons à danser (Air villageois, Fondation Royaumont porte les armes de dans l’atmosphère d’un salon de musique. défaut de la viole, ou encore un traverso à défaut Un amant doit-il redouter, au contenu particulière- Madame Sophie, sixième flle de Louis XV. Les du violon. Un manuscrit propose également un ment misogyne...) chansons de Laborde semblent avoir eu un certain Fils du célèbre violiste Antoine Forqueray arrangement en sextuor. succès à la cour, car selon le biographe de Laborde (1672-1745), Jean-Baptiste Forqueray (1699 – Mélodies populaires donc, mais il faut noter que Jacques Devismes, "il n'y eut pas une femme 1782) s’afrme lui aussi comme musicien prodige Cette œuvre de musique de chambre, unique au ce recueil s'adresse à un public averti, muni d'une alors, qui ne voulût connaître ces petits poèmes à Paris, ce qui lui vaut d’être victime de la jalousie catalogue de Jean-Philippe Rameau, se prêtait solide culture musicale. En efet si l'organisation rustiques, et les tablettes du temps racontent que de son père, qui tente de l’éloigner. En 1747, il donc parfaitement à un nouvel arrangement pour de la prosodie est parfois plus qu'approximative, Marie-Antoinette les apprécia tellement qu'elle publie une sélection des œuvres de son père Pièces le clavecin, la harpe et le violon, instruments le compositeur apporte un soin extrême à les chantait dans les jardins de Trianon." de viole avec la basse continuë composées par Mr emblématiques de la musique de salon auquel ils Forqueray le père, dans une version pour la viole, apportent une couleur originale. Se substituant à mais aussi dans une adaptation pour le clavecin. la viole, les basses de la harpe enrobent le clavecin Dans les deux volumes publiés, il est l’auteur des et le violon dans leurs résonances, contrastant lignes de basse, des chifrages et du choix des avec une partie soliste cristalline comme dans le harmonies. Cet arrangement a peut-être été second menuet. réalisé par sa seconde épouse Marie Rose Dubois, excellente claveciniste. La plupart de ces pièces sont des portraits de collègues, telle l’allemande [1] La Borde, Jean Benjamin de, Recueil de intitulée la Laborde. Le volume destiné au Pensées et de Maximes, Paris, Didot l’Aîné, 1791, clavecin est dédicacé à une de ses élèves, la citation n°50. « Pourquoi rougir d’avouer qu’on s’est trompé ? qui existe depuis l’époque sur l’identité du princesse Henriette-Anne, flle de Louis XV. N’est-ce pas déclarer qu’on est plus sage qu’on ne personnage dont il est fait le portrait dans les deux Cette transcription pour le clavecin peut l’étoit hier ? »[1] déclare Jean-Benjamin de oeuvres choisies. La première suite de Jean-Bap- s’expliquer par le goût de l’époque pour l’arrange- Laborde dans ses Pensées et Maximes! Faire tiste et d’Antoine Forqueray ainsi que le ment, ou bien par souci commercial et de preuve ici de sagesse, c’est admettre la confusion Deuxième Concert de Jean Philippe Rameau difusion. L’enseignement du clavecin fait en efet situé dans l'actuelle rue Laftte, et y faisait Pensées et Maximes. Par ses goûts et ses aspirations, entendre « de très bonne musique exécutée par les Jean-Benjamin de Laborde est résolument un meilleurs artistes de Paris ». Cet hôtel, qui abritait homme de son temps. Devenu Fermier Général une immense bibliothèque de 25 000 ouvrages sous le règne de Louis XVI, il est surpris par la (livres et partitions), brûla à la Révolution. Révolution qui réprouve cette charge associée à de Celle-ci témoignait de sa soif de savoir et d'une trop nombreux privilèges. La guillotine tranche la vie riche de toutes sortes de projets : entreprise de vie de celui qui se qualifait lui-même « d'un des porcelaine, éditions de récits de voyages ou de ses plus heureux homme qui ait existé ».

Jean-Benjamin de Laborde (1734 - 1794) naît à C'est également en cette année 1763 que "Les Français l'emportent sur tous les peuples de (1766), dans lequel on trouve une autre version Paris dans une famille bourgeoise. Son père, commencent à paraître avec succès ses Trois l'Europe, pour le sel et la grâce de leurs chansons des Regrets de Pétrarque. Le Mercure de France, banquier respecté, lui ofre une solide éducation, Recueils de Chansons avec accompagnement de ; ils se sont toujours plu à cet amusement, et y ont revue d'information, où sont toujours publiés et sa mère, mélomane avertie, s'assure qu'il harpe, de violon et de clavessin. Le genre est à la toujours excellé” (L'Encyclopédie). Chansons quelques poèmes, historiettes et chansons, reçoive une formation sérieuse. Il a ainsi Antoine mode, que ce soit dans les salons ou dans les populaires, chansons spirituelles, chansons constitue un autre témoignage de l'attrait des Dauvergne pour professeur de violon, et cabarets, comme le relate le Mercure de France. bachiques, chansons à danser, chansons satiriques Français pour ces courtes pièces en vers. En Jean-Philippe Rameau lui-même comme maître On compose alors sur des poèmes en vogue, on : le genre est très développé au XVIIIe, et apprécié parallèle de ces traces écrites, la tradition orale de composition. brode sur des airs d'opéra, on s'inspire des grands par toutes les couches de la société. Pendant que reste évidemment très présente, et l'on estime à thèmes du moment : la nature, la liberté, le peuple écoute les chansonniers au Téâtre de la 300 le nombre de mélodies connues par le peuple. En 1762, grâce à la réputation de son père et à la l'amour... Tantôt grave ou mélancolique, tantôt Foire, quelques intellectuels amateurs de bonne La chanson représentera d'ailleurs un redoutable protection de sa lointaine cousine la Marquise de frivole voire grivoise, la chanson permet de chère se réunissent pour célébrer la chanson et la outil politique pendant la Révolution. Pompadour, il obtient la charge de Premier Valet peindre en quelques instants de charmants boisson lors des dîners de la Société du Caveau, Un certain nombre des textes choisis par Laborde de la Chambre du Roy, position de tout premier tableaux. Un habile moyen de plaire pour un célèbre guinguette parisienne. Parmi les convives sont anonymes, ou peut-être de sa plume. Les vers plan qui le place dans l'intimité de Louis XV. Le courtisan! de ces soirées arrosées, un certain Jean-Philippe dont on a retrouvé les auteurs sont de l'Abbé de jeune Jean-Benjamin n'en renonce pas moins à Rameau... Chaulieu (1639-1720), poète libertin, Alexandre ses ambitions car c'est par ses compositions qu'il La publication en 1780 de son célèbre Essai sur la De nombreux recueils de chansons sont publiés Lainé (1650-1710), et Charles-François Panard entend briller à la cour. Il y parvient le 16 juin Musique montre l'importance que la musique dès le XVIIe, parfois avec le texte seul (l'air sur (1689-1769), poète autant que dramaturge, 1763 à Choisy. Après une première représenta- tiendra toujours dans sa vie, même si le succès de lequel il faut chanter est alors indiqué), parfois membre de la Société du Caveau, et très estimé tion le 13 juin, il a le privilège de présenter sa ses compositions s'est éteint. Comme l'atteste la avec texte et musique, comme le Recueil de par Laborde. Dans son Essai sur la musique première tragédie lyrique Ismène et Isménias marquise de la Tour du Pin dans ses Mémoires, Romances historiques, tendres et burlesques, tant ancienne et moderne, ce dernier consacre un devant la famille royale. Jean-Benjamin recevait en son hôtel particulier Anciennes que Modernes de Charles de Lusse paragraphe à chacun de ces trois auteurs, mais

écrit sur Panard qu'il était "le plus gai, le plus l'écriture de la partie de violon, loquace, (1683-1764) s’ouvrent en efet sur une même partie de toute éducation artistique soignée au simple et le meilleur des hommes". Laborde met foisonnante, traitée à l'égal de la partie vocale, dédicace musicale : La Laborde. S’agit-il de XVIIIe siècle, et si la viole de gambe subit un net en musique l'amour souvent déçu, les émois de parfois en dialogue, parfois parfaitement Jean-Benjamin de Laborde ? Flattons-nous plutôt déclin, le clavecin reste bien présent au sein des Colin, Annette, Iris et Silvandre, personnages indépendante. L'utilisation du double continuo Jean-Baptiste Laborde, rédacteur de l’ouvrage sur salons et des cercles d’amateurs éclairés. simples et naïfs, placés dans un décor bucolique et clavecin/harpe à pédales est enfn tout sauf le clavecin électrique, ou un certain Jean-Joseph stylisé, prétexte à illustration musicale. Seul le ordinaire, d'autant que, si la basse du clavecin est de Laborde dont certaines sources erronées Si Jean-Philippe Rameau précise dans la préface texte des Regrets de Pétrarque, librement inspiré du chifrée, la partie de harpe est, elle, entièrement mentionnent un lien de parenté avec le musicien de ses Concerts que ceux-ci peuvent se jouer sur le Canzoniere, se distingue des autres par son explicite réalisée. Jean Benjamin, en raison de leur fonction clavecin seul, il en propose aussi une deuxième référence littéraire. Certaines des mélodies, faciles à On ne connaît à ce jour de dédicataire au recueil, commune de fermier général ? Le mystère version avec une partie de violon et de viole, puis mémoriser, semblent être directement empruntées mais l'exemplaire présent à la BmFL de la demeure, ainsi que la juste place de ces pièces une troisième version avec un second violon à au répertoire des chansons à danser (Air villageois, Fondation Royaumont porte les armes de dans l’atmosphère d’un salon de musique. défaut de la viole, ou encore un traverso à défaut Un amant doit-il redouter, au contenu particulière- Madame Sophie, sixième flle de Louis XV. Les du violon. Un manuscrit propose également un ment misogyne...) chansons de Laborde semblent avoir eu un certain Fils du célèbre violiste Antoine Forqueray arrangement en sextuor. succès à la cour, car selon le biographe de Laborde (1672-1745), Jean-Baptiste Forqueray (1699 – Mélodies populaires donc, mais il faut noter que Jacques Devismes, "il n'y eut pas une femme 1782) s’afrme lui aussi comme musicien prodige Cette œuvre de musique de chambre, unique au ce recueil s'adresse à un public averti, muni d'une alors, qui ne voulût connaître ces petits poèmes à Paris, ce qui lui vaut d’être victime de la jalousie catalogue de Jean-Philippe Rameau, se prêtait solide culture musicale. En efet si l'organisation rustiques, et les tablettes du temps racontent que de son père, qui tente de l’éloigner. En 1747, il donc parfaitement à un nouvel arrangement pour de la prosodie est parfois plus qu'approximative, Marie-Antoinette les apprécia tellement qu'elle publie une sélection des œuvres de son père Pièces le clavecin, la harpe et le violon, instruments le compositeur apporte un soin extrême à les chantait dans les jardins de Trianon." de viole avec la basse continuë composées par Mr emblématiques de la musique de salon auquel ils Forqueray le père, dans une version pour la viole, apportent une couleur originale. Se substituant à mais aussi dans une adaptation pour le clavecin. la viole, les basses de la harpe enrobent le clavecin Dans les deux volumes publiés, il est l’auteur des et le violon dans leurs résonances, contrastant lignes de basse, des chifrages et du choix des avec une partie soliste cristalline comme dans le " "BORDE : harmonies. Cet arrangement a peut-être été second menuet. réalisé par sa seconde épouse Marie Rose Dubois, PORTRAITS EN MUSIQUE DE JEAN-BAPTISTE excellente claveciniste. La plupart de ces pièces sont des portraits de collègues, telle l’allemande [1] La Borde, Jean Benjamin de, Recueil de FORQUERAY ET JEAN-PHILIPPE RAMEAU intitulée la Laborde. Le volume destiné au Pensées et de Maximes, Paris, Didot l’Aîné, 1791, clavecin est dédicacé à une de ses élèves, la citation n°50. « Pourquoi rougir d’avouer qu’on s’est trompé ? qui existe depuis l’époque sur l’identité du princesse Henriette-Anne, flle de Louis XV. N’est-ce pas déclarer qu’on est plus sage qu’on ne personnage dont il est fait le portrait dans les deux Cette transcription pour le clavecin peut l’étoit hier ? »[1] déclare Jean-Benjamin de oeuvres choisies. La première suite de Jean-Bap- s’expliquer par le goût de l’époque pour l’arrange- Laborde dans ses Pensées et Maximes! Faire tiste et d’Antoine Forqueray ainsi que le ment, ou bien par souci commercial et de preuve ici de sagesse, c’est admettre la confusion Deuxième Concert de Jean Philippe Rameau difusion. L’enseignement du clavecin fait en efet situé dans l'actuelle rue Laftte, et y faisait Pensées et Maximes. Par ses goûts et ses aspirations, entendre « de très bonne musique exécutée par les Jean-Benjamin de Laborde est résolument un meilleurs artistes de Paris ». Cet hôtel, qui abritait homme de son temps. Devenu Fermier Général une immense bibliothèque de 25 000 ouvrages sous le règne de Louis XVI, il est surpris par la (livres et partitions), brûla à la Révolution. Révolution qui réprouve cette charge associée à de Celle-ci témoignait de sa soif de savoir et d'une trop nombreux privilèges. La guillotine tranche la vie riche de toutes sortes de projets : entreprise de vie de celui qui se qualifait lui-même « d'un des porcelaine, éditions de récits de voyages ou de ses plus heureux homme qui ait existé ».

Jean-Benjamin de Laborde (1734 - 1794) naît à C'est également en cette année 1763 que "Les Français l'emportent sur tous les peuples de (1766), dans lequel on trouve une autre version Paris dans une famille bourgeoise. Son père, commencent à paraître avec succès ses Trois l'Europe, pour le sel et la grâce de leurs chansons des Regrets de Pétrarque. Le Mercure de France, banquier respecté, lui ofre une solide éducation, Recueils de Chansons avec accompagnement de ; ils se sont toujours plu à cet amusement, et y ont revue d'information, où sont toujours publiés et sa mère, mélomane avertie, s'assure qu'il harpe, de violon et de clavessin. Le genre est à la toujours excellé” (L'Encyclopédie). Chansons quelques poèmes, historiettes et chansons, reçoive une formation sérieuse. Il a ainsi Antoine mode, que ce soit dans les salons ou dans les populaires, chansons spirituelles, chansons constitue un autre témoignage de l'attrait des Dauvergne pour professeur de violon, et cabarets, comme le relate le Mercure de France. bachiques, chansons à danser, chansons satiriques Français pour ces courtes pièces en vers. En Jean-Philippe Rameau lui-même comme maître On compose alors sur des poèmes en vogue, on : le genre est très développé au XVIIIe, et apprécié parallèle de ces traces écrites, la tradition orale de composition. brode sur des airs d'opéra, on s'inspire des grands par toutes les couches de la société. Pendant que reste évidemment très présente, et l'on estime à thèmes du moment : la nature, la liberté, le peuple écoute les chansonniers au Téâtre de la 300 le nombre de mélodies connues par le peuple. En 1762, grâce à la réputation de son père et à la l'amour... Tantôt grave ou mélancolique, tantôt Foire, quelques intellectuels amateurs de bonne La chanson représentera d'ailleurs un redoutable protection de sa lointaine cousine la Marquise de frivole voire grivoise, la chanson permet de chère se réunissent pour célébrer la chanson et la outil politique pendant la Révolution. Pompadour, il obtient la charge de Premier Valet peindre en quelques instants de charmants boisson lors des dîners de la Société du Caveau, Un certain nombre des textes choisis par Laborde de la Chambre du Roy, position de tout premier tableaux. Un habile moyen de plaire pour un célèbre guinguette parisienne. Parmi les convives sont anonymes, ou peut-être de sa plume. Les vers plan qui le place dans l'intimité de Louis XV. Le courtisan! de ces soirées arrosées, un certain Jean-Philippe dont on a retrouvé les auteurs sont de l'Abbé de jeune Jean-Benjamin n'en renonce pas moins à Rameau... Chaulieu (1639-1720), poète libertin, Alexandre ses ambitions car c'est par ses compositions qu'il La publication en 1780 de son célèbre Essai sur la De nombreux recueils de chansons sont publiés Lainé (1650-1710), et Charles-François Panard entend briller à la cour. Il y parvient le 16 juin Musique montre l'importance que la musique dès le XVIIe, parfois avec le texte seul (l'air sur (1689-1769), poète autant que dramaturge, 1763 à Choisy. Après une première représenta- tiendra toujours dans sa vie, même si le succès de lequel il faut chanter est alors indiqué), parfois membre de la Société du Caveau, et très estimé tion le 13 juin, il a le privilège de présenter sa ses compositions s'est éteint. Comme l'atteste la avec texte et musique, comme le Recueil de par Laborde. Dans son Essai sur la musique première tragédie lyrique Ismène et Isménias marquise de la Tour du Pin dans ses Mémoires, Romances historiques, tendres et burlesques, tant ancienne et moderne, ce dernier consacre un devant la famille royale. Jean-Benjamin recevait en son hôtel particulier Anciennes que Modernes de Charles de Lusse paragraphe à chacun de ces trois auteurs, mais

écrit sur Panard qu'il était "le plus gai, le plus l'écriture de la partie de violon, loquace, (1683-1764) s’ouvrent en efet sur une même partie de toute éducation artistique soignée au simple et le meilleur des hommes". Laborde met foisonnante, traitée à l'égal de la partie vocale, dédicace musicale : La Laborde. S’agit-il de XVIIIe siècle, et si la viole de gambe subit un net en musique l'amour souvent déçu, les émois de parfois en dialogue, parfois parfaitement Jean-Benjamin de Laborde ? Flattons-nous plutôt déclin, le clavecin reste bien présent au sein des Colin, Annette, Iris et Silvandre, personnages indépendante. L'utilisation du double continuo Jean-Baptiste Laborde, rédacteur de l’ouvrage sur salons et des cercles d’amateurs éclairés. simples et naïfs, placés dans un décor bucolique et clavecin/harpe à pédales est enfn tout sauf le clavecin électrique, ou un certain Jean-Joseph stylisé, prétexte à illustration musicale. Seul le ordinaire, d'autant que, si la basse du clavecin est de Laborde dont certaines sources erronées Si Jean-Philippe Rameau précise dans la préface texte des Regrets de Pétrarque, librement inspiré du chifrée, la partie de harpe est, elle, entièrement mentionnent un lien de parenté avec le musicien de ses Concerts que ceux-ci peuvent se jouer sur le Canzoniere, se distingue des autres par son explicite réalisée. Jean Benjamin, en raison de leur fonction clavecin seul, il en propose aussi une deuxième référence littéraire. Certaines des mélodies, faciles à On ne connaît à ce jour de dédicataire au recueil, commune de fermier général ? Le mystère version avec une partie de violon et de viole, puis mémoriser, semblent être directement empruntées mais l'exemplaire présent à la BmFL de la demeure, ainsi que la juste place de ces pièces une troisième version avec un second violon à au répertoire des chansons à danser (Air villageois, Fondation Royaumont porte les armes de dans l’atmosphère d’un salon de musique. défaut de la viole, ou encore un traverso à défaut Un amant doit-il redouter, au contenu particulière- Madame Sophie, sixième flle de Louis XV. Les du violon. Un manuscrit propose également un ment misogyne...) chansons de Laborde semblent avoir eu un certain Fils du célèbre violiste Antoine Forqueray arrangement en sextuor. succès à la cour, car selon le biographe de Laborde (1672-1745), Jean-Baptiste Forqueray (1699 – Mélodies populaires donc, mais il faut noter que Jacques Devismes, "il n'y eut pas une femme 1782) s’afrme lui aussi comme musicien prodige Cette œuvre de musique de chambre, unique au ce recueil s'adresse à un public averti, muni d'une alors, qui ne voulût connaître ces petits poèmes à Paris, ce qui lui vaut d’être victime de la jalousie catalogue de Jean-Philippe Rameau, se prêtait solide culture musicale. En efet si l'organisation rustiques, et les tablettes du temps racontent que de son père, qui tente de l’éloigner. En 1747, il donc parfaitement à un nouvel arrangement pour de la prosodie est parfois plus qu'approximative, Marie-Antoinette les apprécia tellement qu'elle publie une sélection des œuvres de son père Pièces le clavecin, la harpe et le violon, instruments le compositeur apporte un soin extrême à les chantait dans les jardins de Trianon." de viole avec la basse continuë composées par Mr emblématiques de la musique de salon auquel ils Forqueray le père, dans une version pour la viole, apportent une couleur originale. Se substituant à mais aussi dans une adaptation pour le clavecin. la viole, les basses de la harpe enrobent le clavecin Dans les deux volumes publiés, il est l’auteur des et le violon dans leurs résonances, contrastant lignes de basse, des chifrages et du choix des avec une partie soliste cristalline comme dans le harmonies. Cet arrangement a peut-être été second menuet. réalisé par sa seconde épouse Marie Rose Dubois, excellente claveciniste. La plupart de ces pièces sont des portraits de collègues, telle l’allemande [1] La Borde, Jean Benjamin de, Recueil de intitulée la Laborde. Le volume destiné au Pensées et de Maximes, Paris, Didot l’Aîné, 1791, clavecin est dédicacé à une de ses élèves, la citation n°50. « Pourquoi rougir d’avouer qu’on s’est trompé ? qui existe depuis l’époque sur l’identité du princesse Henriette-Anne, flle de Louis XV. N’est-ce pas déclarer qu’on est plus sage qu’on ne personnage dont il est fait le portrait dans les deux Cette transcription pour le clavecin peut l’étoit hier ? »[1] déclare Jean-Benjamin de oeuvres choisies. La première suite de Jean-Bap- s’expliquer par le goût de l’époque pour l’arrange- Laborde dans ses Pensées et Maximes! Faire tiste et d’Antoine Forqueray ainsi que le ment, ou bien par souci commercial et de preuve ici de sagesse, c’est admettre la confusion Deuxième Concert de Jean Philippe Rameau difusion. L’enseignement du clavecin fait en efet cinq concertos pour harpe et de nombreuses comparable à un premier mouvement de sonates solo ou avec violon ad libitum. La sonate concerto, alternant des périodes où l’on imagine III est extraite d’un des Recueils de pièces et d'airs l’orchestre accompagner la harpe et des passages choisis avec accompagnement de harpe. Il s’agit de très solistes. l’opus XVI (Richelieu - Musique : VM9- 4394 - musique imprimée), édité à Paris chez l’auteur en L’emploi de la main droite (monnayages, gruppet- 1779. La dédicataire de cette sonate n’est autre ti, traits de doubles et triples croches) est au service qu’une certaine Melle de Laborde, homonyme du du son cristallin si spécifque aux aigus de la harpe FRANCESCO PETRINI compositeur des recueils de chansons. Est-elle historique. Le second mouvement, représentatif l’enfant tardivement reconnue de Jean-Benjamin des sonates classiques de l’époque, est un adagio de Laborde et de la célèbre danseuse La Guimard? mélodramatique aux teintes romantiques. La " HARPE HISTORIQUE Rien n’est certain mais cette dédicace est main gauche efectue des basses d’Alberti, alors parfaitement bienvenue car elle permet d’intégrer très courantes dans le répertoire pour harpe. Le Le tout premier répertoire édité à Paris pour la A cette époque, Marie-Antoinette, mécène des à cet enregistrement une pièce solo de harpe troisième mouvement reste fdèle à la forme rondo harpe à pédales, appelée aujourd’hui harpe « Arts et harpiste, a déjà imposé sa mode : le extrêmement représentative du répertoire de et montre toute la palette de dynamiques que peut simple mouvement », apparaît un an seulement nombre de harpistes ne cesse d’augmenter et l’époque, jamais enregistrée à ce jour. L’allegro est ofrir l’instrument. avant l’édition des Recueils de Chansons (1763) triplera entre 1775 et 1789. Parallèlement, les de Jean-Benjamin de Laborde. Un recensement familles de facteurs parisiens tels que Cousineau, du répertoire entre 1762 et 1770 permet de Erard et Nadermann, par les améliorations constater que la harpe est envisagée dès ses débuts considérables qu’elles apportent aux mécanismes comme l’accompagnant idéal de la voix, rôle qui de la harpe, mais aussi par leur immense travail persistera tout au long des XVIIIe et XIXe siècles. d’édition musicale, œuvrent grandement à l’essor Son répertoire est mis en commun avec celui du de l’instrument. Francesco Petrini trouve alors le clavecin et l’instrument est intrinsèquement lié au lieu parfait pour épanouir ses talents ! répertoire de la musique de chambre. Jean-Benja- Fils de harpiste, il est un de ses nombreux min de Laborde illustre brillamment ces interprètes de l’époque également théoricien diférents aspects avec ses recueils de chansons, (traités d’harmonie), professeur (Abrégé de la oeuvres chambristes où le continuo de harpe est méthode de harpe avec la manière de l’accorder) et mêlé à celui du clavecin, et où la voix réalise de compositeur. véritables duos avec la harpe. Considéré comme l’un des compositeurs les plus Né à Berlin, d’origine italienne, Francesco Petrini prolifques pour la harpe, Francesco Petrini ne (1744-1819) arrive à Paris en 1769 et la majeure compte dans son oeuvre pas moins de partie de sa carrière se déroulera dans la capitale. cinquante-et-un numéros d'opus, parmi lesquels cinq concertos pour harpe et de nombreuses comparable à un premier mouvement de sonates solo ou avec violon ad libitum. La sonate concerto, alternant des périodes où l’on imagine III est extraite d’un des Recueils de pièces et d'airs l’orchestre accompagner la harpe et des passages choisis avec accompagnement de harpe. Il s’agit de très solistes. l’opus XVI (Richelieu - Musique : VM9- 4394 - musique imprimée), édité à Paris chez l’auteur en L’emploi de la main droite (monnayages, gruppet- 1779. La dédicataire de cette sonate n’est autre ti, traits de doubles et triples croches) est au service qu’une certaine Melle de Laborde, homonyme du du son cristallin si spécifque aux aigus de la harpe compositeur des recueils de chansons. Est-elle historique. Le second mouvement, représentatif l’enfant tardivement reconnue de Jean-Benjamin des sonates classiques de l’époque, est un adagio de Laborde et de la célèbre danseuse La Guimard? mélodramatique aux teintes romantiques. La Rien n’est certain mais cette dédicace est main gauche efectue des basses d’Alberti, alors parfaitement bienvenue car elle permet d’intégrer très courantes dans le répertoire pour harpe. Le Le tout premier répertoire édité à Paris pour la A cette époque, Marie-Antoinette, mécène des à cet enregistrement une pièce solo de harpe troisième mouvement reste fdèle à la forme rondo harpe à pédales, appelée aujourd’hui harpe « Arts et harpiste, a déjà imposé sa mode : le extrêmement représentative du répertoire de et montre toute la palette de dynamiques que peut simple mouvement », apparaît un an seulement nombre de harpistes ne cesse d’augmenter et l’époque, jamais enregistrée à ce jour. L’allegro est ofrir l’instrument. avant l’édition des Recueils de Chansons (1763) triplera entre 1775 et 1789. Parallèlement, les de Jean-Benjamin de Laborde. Un recensement familles de facteurs parisiens tels que Cousineau, du répertoire entre 1762 et 1770 permet de Erard et Nadermann, par les améliorations constater que la harpe est envisagée dès ses débuts considérables qu’elles apportent aux mécanismes comme l’accompagnant idéal de la voix, rôle qui de la harpe, mais aussi par leur immense travail persistera tout au long des XVIIIe et XIXe siècles. d’édition musicale, œuvrent grandement à l’essor Son répertoire est mis en commun avec celui du de l’instrument. Francesco Petrini trouve alors le clavecin et l’instrument est intrinsèquement lié au lieu parfait pour épanouir ses talents ! répertoire de la musique de chambre. Jean-Benja- Fils de harpiste, il est un de ses nombreux min de Laborde illustre brillamment ces interprètes de l’époque également théoricien diférents aspects avec ses recueils de chansons, (traités d’harmonie), professeur (Abrégé de la oeuvres chambristes où le continuo de harpe est méthode de harpe avec la manière de l’accorder) et mêlé à celui du clavecin, et où la voix réalise de compositeur. véritables duos avec la harpe. Considéré comme l’un des compositeurs les plus Né à Berlin, d’origine italienne, Francesco Petrini prolifques pour la harpe, Francesco Petrini ne (1744-1819) arrive à Paris en 1769 et la majeure compte dans son oeuvre pas moins de partie de sa carrière se déroulera dans la capitale. cinquante-et-un numéros d'opus, parmi lesquels Les textes sont retranscrits tels qu’ils apparaissent Et jouer à cent petits jeux, dans les recueils. Aujourd’hui je vois ma mère M’ordonner d’un ton Sévère NON, NON, TOUS LES CŒURS - ANDANTI- De fuir avec soin ces lieux NO RECUEIL I Et je suis toujours sous ses yeux Colin sans doute en est Cause Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Dès qu’il me dit quelque chose N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un On me défend de m’arréter un Seul instant Sort charmant. Ah ! quel Destin ! Que je devrois hair Colin ! Hélas ! qu’à mon âge, on soufre d’un tel esclavage ! Le Rossignol chante en aimant mais la Tourterelle Pour un autre usage Soupire Colin dit que j’ai des attraits. Un jour il vint me surprendre, Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Il me peignit d’un air tendre N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un L’Amour, l’efet de ses traits, et le sort des Amans Sort charmant. parfaits. Ma mère frappa ma vuë, Hélas ! pardone moi, Je m’échappai toute émuë. Mon Cœur a toujours fui le Sort du Rossignol et de Depuis ce jour la Tourterelle Je ne songe plus qu’à l’Amour. Je ne chante pas comme lui Ah ! quel destin ! Je craindrois de gémir comme elle. Falloit-il écouter Colin !

Je cherche sans cèsse CHANSON VIL#GEOISE - ALLEGRO - A m’èchapper avec adrèsse : RECUEIL II L’Amour qui me prèsse M’inspire des détours heureux. Quand j’étois jeunétte Colin qui toujours me guètte J’allois seule Sous la Coudrétte Sait m’approcher en cachètte : Cueillir la noizétte J’écoute et je sens ses feux,

Je voudrais combler tout ses vœux Ma chère Annette. Tout est doux tout sait nous fatter, UN AMANT DOIT-IL REDOUTER - Il dit cent foïs qu’il m’adore Se plaindre du poids de ses chaînes ALLEGRETTO - RECUEIL II Je me le dis plus encore : C’est être las de les porter. Mais quoi toujours NE VOUS ÉTONNEZ PAS JULIE - ANDANTINO Mineur Un Amant doit-il redouter Ces tendres instants sont trop courts ! RECUEIL II Depuis que j’aime Iris, même dans son absence Les rigueurs qu’oppose une belle ? Ah ! quel destin ! Pour moi tout est félicité Plus elle semble résister Et que je plains mon cher Colin. Ne vous étonnés pas Julie Pour mon cœur tout est jouissance Plus il a droit d’exiger d’elle. Si près de vous l’esprit s’oublie. Quoique l’éspoir me soit oté. L’Amour assure le pardon D’une ofense toujours légère IRIS - AIR TENDRE - RECUEIL II Tous les écarts sont de saison Couplet 4 On a bien l’air de la colère Où règnent les jeux et les graces Majeur Mais ce n’est jamais tout de bon. Iris ne croyés pas qu’une famme nouvelle Trop d’amours volent sur vos traces Les prés, les champs, les bois, me peignent son image Me fasse ailleurs porter mon choix Pour y rencontrer la raison. L’êclat des feurs, ses traits brillants Colin vouloit qu’un doux baiser On peut en vous voyant devenir infdélle Et des oiseaux le doux ramage Payât ses soins et sa tendrèsse Mais C’est pour la dernière fois. Quoique pour vous - Allegretto - Recueil II Imite presque ses accents. Climène voulut refuser : Mineur Son Amant se plaint et la prèsse Quoique pour vous tous les jours je Soupire Si je vois serpenter Il lit dans un regard fripon DORS, DORS - #RGO - RECUEIL I Vous m’accusés de regretter mes Soins Une onde vive et pure Qu’un doux larcin Je la compare à mon Iris Obteindra grace Dors, dors, dors, dors, Est il un cœur sous L’amoureux Empire Toutes les deux à la nature Le reproche suivit l’audace Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Qui Soufre plus et qui se plaigne moins Doivent leurs charmes infnis. Mais ce ne fut pas tout de bon. Dors, dors, dors, dors, Sommeille en paix, Sommeille en paix Cessés, Iris, votre rigueur extrême Couplet 5 Quand l’Amour amène l’instant Ma chère Annette. Ainsi que moi Laissés vous enfamer Majeur Qu’il a promis à la constance Si je vois un berger et sa jeune bergère Une belle aux vœux d’un amant Hélas ! c’est pour moi Seul que sont faits tous les Si vous m’aimiés autant que je vous aime Tour à tour exprimer leurs feux, Fait une vaine résistance maux Vous m’aimeriés autant qu’on peut aimer. Je dis au ciel : Ah ! Fais moi plaire ! Et je serai plus Soit par faiblèsse ou par raison Ma triste musette sans cesse répette tendre qu’eux. Son cœur au désir s’abandonne Des airs douloureux Mineur Elle craint, s’irrite (et) pardonne Langage ennuyeux des malheureux. PLUS ON RESSENT D’AMOUR - ROMANCE Me fattant quelquefois Et pour le coup c’est tout de bon. RECUEIL III Je pense que peut-être Iris écoutera mes vœux Dors, dors, dors, dors, Et de songer que je peux l’être Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Couplet 1 Est assez pour me rendre heureux. Dors, dors, dors, dors, Majeur Sommeille en paix, Sommeille en paix Plus on ressent d’amour moins on ressent de peines

L’AURORE - ADAGIO - RECUEIL I De vos oiseaux les chants funèbres Je remplis de mes cris ces voûtes ténébreuses Non, non, je n’aimerai jamais - Allegretto - Recueil I Peuvent seuls consoler un malheureux amour Et prêt à voir fnir les horreurs de mon sort L'aurore à peine ouvroit les Cieux Leurs voix plaintives, toujours craintives Pour la pleurer encor je retarde ma mort Non, non, je n’aimerai jamais Qu'à la faveur d'un Songe ofcieux Taisent leurs feux Et quitte en soupirant des demeures afreuses. J’en ai fait le Serment J'ai cru vous voir Jusqu’au moment où l’ombre Et je te le répette Moins inhumaine. Avec son voile sombre Il est temps de cêder à mon cruel tourment Puisque l’on ne peut vivre en Paix Vient couvrir l’immensité des cieux Laure, ma chère Laure, à la fn je succombe Sous l’empire d’une Coquette. Quels plaisirs, quels ardents transports Alors par leurs cris, mes maux sont adoucis. Pour la dernière fois je vais ouvrir ta tombe, Que je Serois heureux Climène Et dans ton noir sépulcrre enfermer ton amant Puis que la plupart des Objets Si je veillois Comme je dors. A leurs accents j’unis ma voix tremblante Au fond du monument mon corps que je dépose Sont vains, capricieux, et fers de leurs attraits Cette triste horreur appaise la douleur Trouvera près du tien un remède à ses maux Non non, je n’aimerai jamais d’autre que toi ma Qui dans mon cœur à chaque instant est Et s’il peut être encore pour moi quelque repos chère Annette QUE L’AMOUR A D’APPAS - ALLEGRETTO renaissante Ce n’est que dans les lieux où ma Laure repose. Non je n’aimerai jamais que toi. RECUEIL II Répétter aux Echos tous mes maux Fait à mon triste cœur goûter quelque repos. Que l’Amour a d’appas pour un cœur qui soupire Vainement la raison veut éteindre ses feux Lugubre nuit… Par les plus tendres soins un Berger amoureux La force de céder au trouble qu’il inspire. REGRETS DE PÉTRARQUE - RÉCIT / Je sens que je dois fuir Silvandre #RGETTO - RECUEIL III Mais toujours le fripon sait l’art de m’engager. Quand le penchant prèsse un cœur de se rendre Récit A L’ombre du bonheur il cache le danger Séparé pour jamais de tout ce qu’il aimait Après mille serments, Pétrarque inconsolable Dans ces tendres moments Aux échos des rochers On convient sans efort Sans cesse répettoit Que la raison a tort. Ce discours lamentable.

Largetto LUGUBRE NUIT - #RGO - RECUEIL II Mais bientôt accablé du poids de ma douleur Je couvre de baisers sa bouche inanimée Lugubre nuit, par vos ténèbres Dans son livide corps mon âme renfermée Venés chasser l’éclat du jour Veut en vain l’échaufer par sa brûlante ardeur TEXTES DES CHANSONS

Les textes sont retranscrits tels qu’ils apparaissent Et jouer à cent petits jeux, dans les recueils. Aujourd’hui je vois ma mère M’ordonner d’un ton Sévère NON, NON, TOUS LES CŒURS - ANDANTI- De fuir avec soin ces lieux NO RECUEIL I Et je suis toujours sous ses yeux Colin sans doute en est Cause Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Dès qu’il me dit quelque chose N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un On me défend de m’arréter un Seul instant Sort charmant. Ah ! quel Destin ! Que je devrois hair Colin ! Hélas ! qu’à mon âge, on soufre d’un tel esclavage ! Le Rossignol chante en aimant mais la Tourterelle Pour un autre usage Soupire Colin dit que j’ai des attraits. Un jour il vint me surprendre, Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Il me peignit d’un air tendre N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un L’Amour, l’efet de ses traits, et le sort des Amans Sort charmant. parfaits. Ma mère frappa ma vuë, Hélas ! pardone moi, Je m’échappai toute émuë. Mon Cœur a toujours fui le Sort du Rossignol et de Depuis ce jour la Tourterelle Je ne songe plus qu’à l’Amour. Je ne chante pas comme lui Ah ! quel destin ! Je craindrois de gémir comme elle. Falloit-il écouter Colin !

Je cherche sans cèsse CHANSON VIL#GEOISE - ALLEGRO - A m’èchapper avec adrèsse : RECUEIL II L’Amour qui me prèsse M’inspire des détours heureux. Quand j’étois jeunétte Colin qui toujours me guètte J’allois seule Sous la Coudrétte Sait m’approcher en cachètte : Cueillir la noizétte J’écoute et je sens ses feux,

Je voudrais combler tout ses vœux Ma chère Annette. Tout est doux tout sait nous fatter, UN AMANT DOIT-IL REDOUTER - Il dit cent foïs qu’il m’adore Se plaindre du poids de ses chaînes ALLEGRETTO - RECUEIL II Je me le dis plus encore : C’est être las de les porter. Mais quoi toujours NE VOUS ÉTONNEZ PAS JULIE - ANDANTINO Mineur Un Amant doit-il redouter Ces tendres instants sont trop courts ! RECUEIL II Depuis que j’aime Iris, même dans son absence Les rigueurs qu’oppose une belle ? Ah ! quel destin ! Pour moi tout est félicité Plus elle semble résister Et que je plains mon cher Colin. Ne vous étonnés pas Julie Pour mon cœur tout est jouissance Plus il a droit d’exiger d’elle. Si près de vous l’esprit s’oublie. Quoique l’éspoir me soit oté. L’Amour assure le pardon D’une ofense toujours légère IRIS - AIR TENDRE - RECUEIL II Tous les écarts sont de saison Couplet 4 On a bien l’air de la colère Où règnent les jeux et les graces Majeur Mais ce n’est jamais tout de bon. Iris ne croyés pas qu’une famme nouvelle Trop d’amours volent sur vos traces Les prés, les champs, les bois, me peignent son image Me fasse ailleurs porter mon choix Pour y rencontrer la raison. L’êclat des feurs, ses traits brillants Colin vouloit qu’un doux baiser On peut en vous voyant devenir infdélle Et des oiseaux le doux ramage Payât ses soins et sa tendrèsse Mais C’est pour la dernière fois. Quoique pour vous - Allegretto - Recueil II Imite presque ses accents. Climène voulut refuser : Mineur Son Amant se plaint et la prèsse Quoique pour vous tous les jours je Soupire Si je vois serpenter Il lit dans un regard fripon DORS, DORS - #RGO - RECUEIL I Vous m’accusés de regretter mes Soins Une onde vive et pure Qu’un doux larcin Je la compare à mon Iris Obteindra grace Dors, dors, dors, dors, Est il un cœur sous L’amoureux Empire Toutes les deux à la nature Le reproche suivit l’audace Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Qui Soufre plus et qui se plaigne moins Doivent leurs charmes infnis. Mais ce ne fut pas tout de bon. Dors, dors, dors, dors, Sommeille en paix, Sommeille en paix Cessés, Iris, votre rigueur extrême Couplet 5 Quand l’Amour amène l’instant Ma chère Annette. Ainsi que moi Laissés vous enfamer Majeur Qu’il a promis à la constance Si je vois un berger et sa jeune bergère Une belle aux vœux d’un amant Hélas ! c’est pour moi Seul que sont faits tous les Si vous m’aimiés autant que je vous aime Tour à tour exprimer leurs feux, Fait une vaine résistance maux Vous m’aimeriés autant qu’on peut aimer. Je dis au ciel : Ah ! Fais moi plaire ! Et je serai plus Soit par faiblèsse ou par raison Ma triste musette sans cesse répette tendre qu’eux. Son cœur au désir s’abandonne Des airs douloureux Mineur Elle craint, s’irrite (et) pardonne Langage ennuyeux des malheureux. PLUS ON RESSENT D’AMOUR - ROMANCE Me fattant quelquefois Et pour le coup c’est tout de bon. RECUEIL III Je pense que peut-être Iris écoutera mes vœux Dors, dors, dors, dors, Et de songer que je peux l’être Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Couplet 1 Est assez pour me rendre heureux. Dors, dors, dors, dors, Majeur Sommeille en paix, Sommeille en paix Plus on ressent d’amour moins on ressent de peines

L’AURORE - ADAGIO - RECUEIL I De vos oiseaux les chants funèbres Je remplis de mes cris ces voûtes ténébreuses Non, non, je n’aimerai jamais - Allegretto - Recueil I Peuvent seuls consoler un malheureux amour Et prêt à voir fnir les horreurs de mon sort L'aurore à peine ouvroit les Cieux Leurs voix plaintives, toujours craintives Pour la pleurer encor je retarde ma mort Non, non, je n’aimerai jamais Qu'à la faveur d'un Songe ofcieux Taisent leurs feux Et quitte en soupirant des demeures afreuses. J’en ai fait le Serment J'ai cru vous voir Jusqu’au moment où l’ombre Et je te le répette Moins inhumaine. Avec son voile sombre Il est temps de cêder à mon cruel tourment Puisque l’on ne peut vivre en Paix Vient couvrir l’immensité des cieux Laure, ma chère Laure, à la fn je succombe Sous l’empire d’une Coquette. Quels plaisirs, quels ardents transports Alors par leurs cris, mes maux sont adoucis. Pour la dernière fois je vais ouvrir ta tombe, Que je Serois heureux Climène Et dans ton noir sépulcrre enfermer ton amant Puis que la plupart des Objets Si je veillois Comme je dors. A leurs accents j’unis ma voix tremblante Au fond du monument mon corps que je dépose Sont vains, capricieux, et fers de leurs attraits Cette triste horreur appaise la douleur Trouvera près du tien un remède à ses maux Non non, je n’aimerai jamais d’autre que toi ma Qui dans mon cœur à chaque instant est Et s’il peut être encore pour moi quelque repos chère Annette QUE L’AMOUR A D’APPAS - ALLEGRETTO renaissante Ce n’est que dans les lieux où ma Laure repose. Non je n’aimerai jamais que toi. RECUEIL II Répétter aux Echos tous mes maux Fait à mon triste cœur goûter quelque repos. Que l’Amour a d’appas pour un cœur qui soupire Vainement la raison veut éteindre ses feux Lugubre nuit… Par les plus tendres soins un Berger amoureux La force de céder au trouble qu’il inspire. REGRETS DE PÉTRARQUE - RÉCIT / Je sens que je dois fuir Silvandre #RGETTO - RECUEIL III Mais toujours le fripon sait l’art de m’engager. Quand le penchant prèsse un cœur de se rendre Récit A L’ombre du bonheur il cache le danger Séparé pour jamais de tout ce qu’il aimait Après mille serments, Pétrarque inconsolable Dans ces tendres moments Aux échos des rochers On convient sans efort Sans cesse répettoit Que la raison a tort. Ce discours lamentable.

Largetto LUGUBRE NUIT - #RGO - RECUEIL II Mais bientôt accablé du poids de ma douleur Je couvre de baisers sa bouche inanimée Lugubre nuit, par vos ténèbres Dans son livide corps mon âme renfermée Venés chasser l’éclat du jour Veut en vain l’échaufer par sa brûlante ardeur Les textes sont retranscrits tels qu’ils apparaissent Et jouer à cent petits jeux, dans les recueils. Aujourd’hui je vois ma mère M’ordonner d’un ton Sévère NON, NON, TOUS LES CŒURS - ANDANTI- De fuir avec soin ces lieux NO RECUEIL I Et je suis toujours sous ses yeux Colin sans doute en est Cause Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Dès qu’il me dit quelque chose N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un On me défend de m’arréter un Seul instant Sort charmant. Ah ! quel Destin ! Que je devrois hair Colin ! Hélas ! qu’à mon âge, on soufre d’un tel esclavage ! Le Rossignol chante en aimant mais la Tourterelle Pour un autre usage Soupire Colin dit que j’ai des attraits. Un jour il vint me surprendre, Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Il me peignit d’un air tendre N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un L’Amour, l’efet de ses traits, et le sort des Amans Sort charmant. parfaits. Ma mère frappa ma vuë, Hélas ! pardone moi, Je m’échappai toute émuë. Mon Cœur a toujours fui le Sort du Rossignol et de Depuis ce jour la Tourterelle Je ne songe plus qu’à l’Amour. Je ne chante pas comme lui Ah ! quel destin ! Je craindrois de gémir comme elle. Falloit-il écouter Colin !

Je cherche sans cèsse CHANSON VIL#GEOISE - ALLEGRO - A m’èchapper avec adrèsse : RECUEIL II L’Amour qui me prèsse M’inspire des détours heureux. Quand j’étois jeunétte Colin qui toujours me guètte J’allois seule Sous la Coudrétte Sait m’approcher en cachètte : Cueillir la noizétte J’écoute et je sens ses feux,

Je voudrais combler tout ses vœux Ma chère Annette. Tout est doux tout sait nous fatter, UN AMANT DOIT-IL REDOUTER - Il dit cent foïs qu’il m’adore Se plaindre du poids de ses chaînes ALLEGRETTO - RECUEIL II Je me le dis plus encore : C’est être las de les porter. Mais quoi toujours NE VOUS ÉTONNEZ PAS JULIE - ANDANTINO Mineur Un Amant doit-il redouter Ces tendres instants sont trop courts ! RECUEIL II Depuis que j’aime Iris, même dans son absence Les rigueurs qu’oppose une belle ? Ah ! quel destin ! Pour moi tout est félicité Plus elle semble résister Et que je plains mon cher Colin. Ne vous étonnés pas Julie Pour mon cœur tout est jouissance Plus il a droit d’exiger d’elle. Si près de vous l’esprit s’oublie. Quoique l’éspoir me soit oté. L’Amour assure le pardon D’une ofense toujours légère IRIS - AIR TENDRE - RECUEIL II Tous les écarts sont de saison Couplet 4 On a bien l’air de la colère Où règnent les jeux et les graces Majeur Mais ce n’est jamais tout de bon. Iris ne croyés pas qu’une famme nouvelle Trop d’amours volent sur vos traces Les prés, les champs, les bois, me peignent son image Me fasse ailleurs porter mon choix Pour y rencontrer la raison. L’êclat des feurs, ses traits brillants Colin vouloit qu’un doux baiser On peut en vous voyant devenir infdélle Et des oiseaux le doux ramage Payât ses soins et sa tendrèsse Mais C’est pour la dernière fois. Quoique pour vous - Allegretto - Recueil II Imite presque ses accents. Climène voulut refuser : Mineur Son Amant se plaint et la prèsse Quoique pour vous tous les jours je Soupire Si je vois serpenter Il lit dans un regard fripon DORS, DORS - #RGO - RECUEIL I Vous m’accusés de regretter mes Soins Une onde vive et pure Qu’un doux larcin Je la compare à mon Iris Obteindra grace Dors, dors, dors, dors, Est il un cœur sous L’amoureux Empire Toutes les deux à la nature Le reproche suivit l’audace Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Qui Soufre plus et qui se plaigne moins Doivent leurs charmes infnis. Mais ce ne fut pas tout de bon. Dors, dors, dors, dors, Sommeille en paix, Sommeille en paix Cessés, Iris, votre rigueur extrême Couplet 5 Quand l’Amour amène l’instant Ma chère Annette. Ainsi que moi Laissés vous enfamer Majeur Qu’il a promis à la constance Si je vois un berger et sa jeune bergère Une belle aux vœux d’un amant Hélas ! c’est pour moi Seul que sont faits tous les Si vous m’aimiés autant que je vous aime Tour à tour exprimer leurs feux, Fait une vaine résistance maux Vous m’aimeriés autant qu’on peut aimer. Je dis au ciel : Ah ! Fais moi plaire ! Et je serai plus Soit par faiblèsse ou par raison Ma triste musette sans cesse répette tendre qu’eux. Son cœur au désir s’abandonne Des airs douloureux Mineur Elle craint, s’irrite (et) pardonne Langage ennuyeux des malheureux. PLUS ON RESSENT D’AMOUR - ROMANCE Me fattant quelquefois Et pour le coup c’est tout de bon. RECUEIL III Je pense que peut-être Iris écoutera mes vœux Dors, dors, dors, dors, Et de songer que je peux l’être Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Couplet 1 Est assez pour me rendre heureux. Dors, dors, dors, dors, Majeur Sommeille en paix, Sommeille en paix Plus on ressent d’amour moins on ressent de peines

L’AURORE - ADAGIO - RECUEIL I De vos oiseaux les chants funèbres Je remplis de mes cris ces voûtes ténébreuses Non, non, je n’aimerai jamais - Allegretto - Recueil I Peuvent seuls consoler un malheureux amour Et prêt à voir fnir les horreurs de mon sort L'aurore à peine ouvroit les Cieux Leurs voix plaintives, toujours craintives Pour la pleurer encor je retarde ma mort Non, non, je n’aimerai jamais Qu'à la faveur d'un Songe ofcieux Taisent leurs feux Et quitte en soupirant des demeures afreuses. J’en ai fait le Serment J'ai cru vous voir Jusqu’au moment où l’ombre Et je te le répette Moins inhumaine. Avec son voile sombre Il est temps de cêder à mon cruel tourment Puisque l’on ne peut vivre en Paix Vient couvrir l’immensité des cieux Laure, ma chère Laure, à la fn je succombe Sous l’empire d’une Coquette. Quels plaisirs, quels ardents transports Alors par leurs cris, mes maux sont adoucis. Pour la dernière fois je vais ouvrir ta tombe, Que je Serois heureux Climène Et dans ton noir sépulcrre enfermer ton amant Puis que la plupart des Objets Si je veillois Comme je dors. A leurs accents j’unis ma voix tremblante Au fond du monument mon corps que je dépose Sont vains, capricieux, et fers de leurs attraits Cette triste horreur appaise la douleur Trouvera près du tien un remède à ses maux Non non, je n’aimerai jamais d’autre que toi ma Qui dans mon cœur à chaque instant est Et s’il peut être encore pour moi quelque repos chère Annette QUE L’AMOUR A D’APPAS - ALLEGRETTO renaissante Ce n’est que dans les lieux où ma Laure repose. Non je n’aimerai jamais que toi. RECUEIL II Répétter aux Echos tous mes maux Fait à mon triste cœur goûter quelque repos. Que l’Amour a d’appas pour un cœur qui soupire Vainement la raison veut éteindre ses feux Lugubre nuit… Par les plus tendres soins un Berger amoureux La force de céder au trouble qu’il inspire. REGRETS DE PÉTRARQUE - RÉCIT / Je sens que je dois fuir Silvandre #RGETTO - RECUEIL III Mais toujours le fripon sait l’art de m’engager. Quand le penchant prèsse un cœur de se rendre Récit A L’ombre du bonheur il cache le danger Séparé pour jamais de tout ce qu’il aimait Après mille serments, Pétrarque inconsolable Dans ces tendres moments Aux échos des rochers On convient sans efort Sans cesse répettoit Que la raison a tort. Ce discours lamentable.

Largetto LUGUBRE NUIT - #RGO - RECUEIL II Mais bientôt accablé du poids de ma douleur Je couvre de baisers sa bouche inanimée Lugubre nuit, par vos ténèbres Dans son livide corps mon âme renfermée Venés chasser l’éclat du jour Veut en vain l’échaufer par sa brûlante ardeur Les textes sont retranscrits tels qu’ils apparaissent Et jouer à cent petits jeux, dans les recueils. Aujourd’hui je vois ma mère M’ordonner d’un ton Sévère NON, NON, TOUS LES CŒURS - ANDANTI- De fuir avec soin ces lieux NO RECUEIL I Et je suis toujours sous ses yeux Colin sans doute en est Cause Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Dès qu’il me dit quelque chose N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un On me défend de m’arréter un Seul instant Sort charmant. Ah ! quel Destin ! Que je devrois hair Colin ! Hélas ! qu’à mon âge, on soufre d’un tel esclavage ! Le Rossignol chante en aimant mais la Tourterelle Pour un autre usage Soupire Colin dit que j’ai des attraits. Un jour il vint me surprendre, Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Il me peignit d’un air tendre N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un L’Amour, l’efet de ses traits, et le sort des Amans Sort charmant. parfaits. Ma mère frappa ma vuë, Hélas ! pardone moi, Je m’échappai toute émuë. Mon Cœur a toujours fui le Sort du Rossignol et de Depuis ce jour la Tourterelle Je ne songe plus qu’à l’Amour. Je ne chante pas comme lui Ah ! quel destin ! Je craindrois de gémir comme elle. Falloit-il écouter Colin !

Je cherche sans cèsse CHANSON VIL#GEOISE - ALLEGRO - A m’èchapper avec adrèsse : RECUEIL II L’Amour qui me prèsse M’inspire des détours heureux. Quand j’étois jeunétte Colin qui toujours me guètte J’allois seule Sous la Coudrétte Sait m’approcher en cachètte : Cueillir la noizétte J’écoute et je sens ses feux,

Je voudrais combler tout ses vœux Ma chère Annette. Tout est doux tout sait nous fatter, UN AMANT DOIT-IL REDOUTER - Il dit cent foïs qu’il m’adore Se plaindre du poids de ses chaînes ALLEGRETTO - RECUEIL II Je me le dis plus encore : C’est être las de les porter. Mais quoi toujours NE VOUS ÉTONNEZ PAS JULIE - ANDANTINO Mineur Un Amant doit-il redouter Ces tendres instants sont trop courts ! RECUEIL II Depuis que j’aime Iris, même dans son absence Les rigueurs qu’oppose une belle ? Ah ! quel destin ! Pour moi tout est félicité Plus elle semble résister Et que je plains mon cher Colin. Ne vous étonnés pas Julie Pour mon cœur tout est jouissance Plus il a droit d’exiger d’elle. Si près de vous l’esprit s’oublie. Quoique l’éspoir me soit oté. L’Amour assure le pardon D’une ofense toujours légère IRIS - AIR TENDRE - RECUEIL II Tous les écarts sont de saison Couplet 4 On a bien l’air de la colère Où règnent les jeux et les graces Majeur Mais ce n’est jamais tout de bon. Iris ne croyés pas qu’une famme nouvelle Trop d’amours volent sur vos traces Les prés, les champs, les bois, me peignent son image Me fasse ailleurs porter mon choix Pour y rencontrer la raison. L’êclat des feurs, ses traits brillants Colin vouloit qu’un doux baiser On peut en vous voyant devenir infdélle Et des oiseaux le doux ramage Payât ses soins et sa tendrèsse Mais C’est pour la dernière fois. Quoique pour vous - Allegretto - Recueil II Imite presque ses accents. Climène voulut refuser : Mineur Son Amant se plaint et la prèsse Quoique pour vous tous les jours je Soupire Si je vois serpenter Il lit dans un regard fripon DORS, DORS - #RGO - RECUEIL I Vous m’accusés de regretter mes Soins Une onde vive et pure Qu’un doux larcin Je la compare à mon Iris Obteindra grace Dors, dors, dors, dors, Est il un cœur sous L’amoureux Empire Toutes les deux à la nature Le reproche suivit l’audace Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Qui Soufre plus et qui se plaigne moins Doivent leurs charmes infnis. Mais ce ne fut pas tout de bon. Dors, dors, dors, dors, Sommeille en paix, Sommeille en paix Cessés, Iris, votre rigueur extrême Couplet 5 Quand l’Amour amène l’instant Ma chère Annette. Ainsi que moi Laissés vous enfamer Majeur Qu’il a promis à la constance Si je vois un berger et sa jeune bergère Une belle aux vœux d’un amant Hélas ! c’est pour moi Seul que sont faits tous les Si vous m’aimiés autant que je vous aime Tour à tour exprimer leurs feux, Fait une vaine résistance maux Vous m’aimeriés autant qu’on peut aimer. Je dis au ciel : Ah ! Fais moi plaire ! Et je serai plus Soit par faiblèsse ou par raison Ma triste musette sans cesse répette tendre qu’eux. Son cœur au désir s’abandonne Des airs douloureux Mineur Elle craint, s’irrite (et) pardonne Langage ennuyeux des malheureux. PLUS ON RESSENT D’AMOUR - ROMANCE Me fattant quelquefois Et pour le coup c’est tout de bon. RECUEIL III Je pense que peut-être Iris écoutera mes vœux Dors, dors, dors, dors, Et de songer que je peux l’être Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Couplet 1 Est assez pour me rendre heureux. Dors, dors, dors, dors, Majeur Sommeille en paix, Sommeille en paix Plus on ressent d’amour moins on ressent de peines

L’AURORE - ADAGIO - RECUEIL I De vos oiseaux les chants funèbres Je remplis de mes cris ces voûtes ténébreuses Non, non, je n’aimerai jamais - Allegretto - Recueil I Peuvent seuls consoler un malheureux amour Et prêt à voir fnir les horreurs de mon sort L'aurore à peine ouvroit les Cieux Leurs voix plaintives, toujours craintives Pour la pleurer encor je retarde ma mort Non, non, je n’aimerai jamais Qu'à la faveur d'un Songe ofcieux Taisent leurs feux Et quitte en soupirant des demeures afreuses. J’en ai fait le Serment J'ai cru vous voir Jusqu’au moment où l’ombre Et je te le répette Moins inhumaine. Avec son voile sombre Il est temps de cêder à mon cruel tourment Puisque l’on ne peut vivre en Paix Vient couvrir l’immensité des cieux Laure, ma chère Laure, à la fn je succombe Sous l’empire d’une Coquette. Quels plaisirs, quels ardents transports Alors par leurs cris, mes maux sont adoucis. Pour la dernière fois je vais ouvrir ta tombe, Que je Serois heureux Climène Et dans ton noir sépulcrre enfermer ton amant Puis que la plupart des Objets Si je veillois Comme je dors. A leurs accents j’unis ma voix tremblante Au fond du monument mon corps que je dépose Sont vains, capricieux, et fers de leurs attraits Cette triste horreur appaise la douleur Trouvera près du tien un remède à ses maux Non non, je n’aimerai jamais d’autre que toi ma Qui dans mon cœur à chaque instant est Et s’il peut être encore pour moi quelque repos chère Annette QUE L’AMOUR A D’APPAS - ALLEGRETTO renaissante Ce n’est que dans les lieux où ma Laure repose. Non je n’aimerai jamais que toi. RECUEIL II Répétter aux Echos tous mes maux Fait à mon triste cœur goûter quelque repos. Que l’Amour a d’appas pour un cœur qui soupire Vainement la raison veut éteindre ses feux Lugubre nuit… Par les plus tendres soins un Berger amoureux La force de céder au trouble qu’il inspire. REGRETS DE PÉTRARQUE - RÉCIT / Je sens que je dois fuir Silvandre #RGETTO - RECUEIL III Mais toujours le fripon sait l’art de m’engager. Quand le penchant prèsse un cœur de se rendre Récit A L’ombre du bonheur il cache le danger Séparé pour jamais de tout ce qu’il aimait Après mille serments, Pétrarque inconsolable Dans ces tendres moments Aux échos des rochers On convient sans efort Sans cesse répettoit Que la raison a tort. Ce discours lamentable.

Largetto LUGUBRE NUIT - #RGO - RECUEIL II Mais bientôt accablé du poids de ma douleur Je couvre de baisers sa bouche inanimée Lugubre nuit, par vos ténèbres Dans son livide corps mon âme renfermée Venés chasser l’éclat du jour Veut en vain l’échaufer par sa brûlante ardeur Les textes sont retranscrits tels qu’ils apparaissent Et jouer à cent petits jeux, dans les recueils. Aujourd’hui je vois ma mère M’ordonner d’un ton Sévère NON, NON, TOUS LES CŒURS - ANDANTI- De fuir avec soin ces lieux NO RECUEIL I Et je suis toujours sous ses yeux Colin sans doute en est Cause Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Dès qu’il me dit quelque chose N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un On me défend de m’arréter un Seul instant Sort charmant. Ah ! quel Destin ! Que je devrois hair Colin ! Hélas ! qu’à mon âge, on soufre d’un tel esclavage ! Le Rossignol chante en aimant mais la Tourterelle Pour un autre usage Soupire Colin dit que j’ai des attraits. Un jour il vint me surprendre, Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Il me peignit d’un air tendre N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un L’Amour, l’efet de ses traits, et le sort des Amans Sort charmant. parfaits. Ma mère frappa ma vuë, Hélas ! pardone moi, Je m’échappai toute émuë. Mon Cœur a toujours fui le Sort du Rossignol et de Depuis ce jour la Tourterelle Je ne songe plus qu’à l’Amour. Je ne chante pas comme lui Ah ! quel destin ! Je craindrois de gémir comme elle. Falloit-il écouter Colin !

Je cherche sans cèsse CHANSON VIL#GEOISE - ALLEGRO - A m’èchapper avec adrèsse : RECUEIL II L’Amour qui me prèsse M’inspire des détours heureux. Quand j’étois jeunétte Colin qui toujours me guètte J’allois seule Sous la Coudrétte Sait m’approcher en cachètte : Cueillir la noizétte J’écoute et je sens ses feux,

Je voudrais combler tout ses vœux Ma chère Annette. Tout est doux tout sait nous fatter, UN AMANT DOIT-IL REDOUTER - Il dit cent foïs qu’il m’adore Se plaindre du poids de ses chaînes ALLEGRETTO - RECUEIL II Je me le dis plus encore : C’est être las de les porter. Mais quoi toujours NE VOUS ÉTONNEZ PAS JULIE - ANDANTINO Mineur Un Amant doit-il redouter Ces tendres instants sont trop courts ! RECUEIL II Depuis que j’aime Iris, même dans son absence Les rigueurs qu’oppose une belle ? Ah ! quel destin ! Pour moi tout est félicité Plus elle semble résister Et que je plains mon cher Colin. Ne vous étonnés pas Julie Pour mon cœur tout est jouissance Plus il a droit d’exiger d’elle. Si près de vous l’esprit s’oublie. Quoique l’éspoir me soit oté. L’Amour assure le pardon D’une ofense toujours légère IRIS - AIR TENDRE - RECUEIL II Tous les écarts sont de saison Couplet 4 On a bien l’air de la colère Où règnent les jeux et les graces Majeur Mais ce n’est jamais tout de bon. Iris ne croyés pas qu’une famme nouvelle Trop d’amours volent sur vos traces Les prés, les champs, les bois, me peignent son image Me fasse ailleurs porter mon choix Pour y rencontrer la raison. L’êclat des feurs, ses traits brillants Colin vouloit qu’un doux baiser On peut en vous voyant devenir infdélle Et des oiseaux le doux ramage Payât ses soins et sa tendrèsse Mais C’est pour la dernière fois. Quoique pour vous - Allegretto - Recueil II Imite presque ses accents. Climène voulut refuser : Mineur Son Amant se plaint et la prèsse Quoique pour vous tous les jours je Soupire Si je vois serpenter Il lit dans un regard fripon DORS, DORS - #RGO - RECUEIL I Vous m’accusés de regretter mes Soins Une onde vive et pure Qu’un doux larcin Je la compare à mon Iris Obteindra grace Dors, dors, dors, dors, Est il un cœur sous L’amoureux Empire Toutes les deux à la nature Le reproche suivit l’audace Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Qui Soufre plus et qui se plaigne moins Doivent leurs charmes infnis. Mais ce ne fut pas tout de bon. Dors, dors, dors, dors, Sommeille en paix, Sommeille en paix Cessés, Iris, votre rigueur extrême Couplet 5 Quand l’Amour amène l’instant Ma chère Annette. Ainsi que moi Laissés vous enfamer Majeur Qu’il a promis à la constance Si je vois un berger et sa jeune bergère Une belle aux vœux d’un amant Hélas ! c’est pour moi Seul que sont faits tous les Si vous m’aimiés autant que je vous aime Tour à tour exprimer leurs feux, Fait une vaine résistance maux Vous m’aimeriés autant qu’on peut aimer. Je dis au ciel : Ah ! Fais moi plaire ! Et je serai plus Soit par faiblèsse ou par raison Ma triste musette sans cesse répette tendre qu’eux. Son cœur au désir s’abandonne Des airs douloureux Mineur Elle craint, s’irrite (et) pardonne Langage ennuyeux des malheureux. PLUS ON RESSENT D’AMOUR - ROMANCE Me fattant quelquefois Et pour le coup c’est tout de bon. RECUEIL III Je pense que peut-être Iris écoutera mes vœux Dors, dors, dors, dors, Et de songer que je peux l’être Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Couplet 1 Est assez pour me rendre heureux. Dors, dors, dors, dors, Majeur Sommeille en paix, Sommeille en paix Plus on ressent d’amour moins on ressent de peines

L’AURORE - ADAGIO - RECUEIL I De vos oiseaux les chants funèbres Je remplis de mes cris ces voûtes ténébreuses Non, non, je n’aimerai jamais - Allegretto - Recueil I Peuvent seuls consoler un malheureux amour Et prêt à voir fnir les horreurs de mon sort L'aurore à peine ouvroit les Cieux Leurs voix plaintives, toujours craintives Pour la pleurer encor je retarde ma mort Non, non, je n’aimerai jamais Qu'à la faveur d'un Songe ofcieux Taisent leurs feux Et quitte en soupirant des demeures afreuses. J’en ai fait le Serment J'ai cru vous voir Jusqu’au moment où l’ombre Et je te le répette Moins inhumaine. Avec son voile sombre Il est temps de cêder à mon cruel tourment Puisque l’on ne peut vivre en Paix Vient couvrir l’immensité des cieux Laure, ma chère Laure, à la fn je succombe Sous l’empire d’une Coquette. Quels plaisirs, quels ardents transports Alors par leurs cris, mes maux sont adoucis. Pour la dernière fois je vais ouvrir ta tombe, Que je Serois heureux Climène Et dans ton noir sépulcrre enfermer ton amant Puis que la plupart des Objets Si je veillois Comme je dors. A leurs accents j’unis ma voix tremblante Au fond du monument mon corps que je dépose Sont vains, capricieux, et fers de leurs attraits Cette triste horreur appaise la douleur Trouvera près du tien un remède à ses maux Non non, je n’aimerai jamais d’autre que toi ma Qui dans mon cœur à chaque instant est Et s’il peut être encore pour moi quelque repos chère Annette QUE L’AMOUR A D’APPAS - ALLEGRETTO renaissante Ce n’est que dans les lieux où ma Laure repose. Non je n’aimerai jamais que toi. RECUEIL II Répétter aux Echos tous mes maux Fait à mon triste cœur goûter quelque repos. Que l’Amour a d’appas pour un cœur qui soupire Vainement la raison veut éteindre ses feux Lugubre nuit… Par les plus tendres soins un Berger amoureux La force de céder au trouble qu’il inspire. REGRETS DE PÉTRARQUE - RÉCIT / Je sens que je dois fuir Silvandre #RGETTO - RECUEIL III Mais toujours le fripon sait l’art de m’engager. Quand le penchant prèsse un cœur de se rendre Récit A L’ombre du bonheur il cache le danger Séparé pour jamais de tout ce qu’il aimait Après mille serments, Pétrarque inconsolable Dans ces tendres moments Aux échos des rochers On convient sans efort Sans cesse répettoit Que la raison a tort. Ce discours lamentable.

Largetto LUGUBRE NUIT - #RGO - RECUEIL II Mais bientôt accablé du poids de ma douleur Je couvre de baisers sa bouche inanimée Lugubre nuit, par vos ténèbres Dans son livide corps mon âme renfermée Venés chasser l’éclat du jour Veut en vain l’échaufer par sa brûlante ardeur Les textes sont retranscrits tels qu’ils apparaissent Et jouer à cent petits jeux, dans les recueils. Aujourd’hui je vois ma mère M’ordonner d’un ton Sévère NON, NON, TOUS LES CŒURS - ANDANTI- De fuir avec soin ces lieux NO RECUEIL I Et je suis toujours sous ses yeux Colin sans doute en est Cause Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Dès qu’il me dit quelque chose N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un On me défend de m’arréter un Seul instant Sort charmant. Ah ! quel Destin ! Que je devrois hair Colin ! Hélas ! qu’à mon âge, on soufre d’un tel esclavage ! Le Rossignol chante en aimant mais la Tourterelle Pour un autre usage Soupire Colin dit que j’ai des attraits. Un jour il vint me surprendre, Non, non, tous les Cœurs Soumis à ton empire Il me peignit d’un air tendre N’éprouvent point, amour, n’éprouvent point un L’Amour, l’efet de ses traits, et le sort des Amans Sort charmant. parfaits. Ma mère frappa ma vuë, Hélas ! pardone moi, Je m’échappai toute émuë. Mon Cœur a toujours fui le Sort du Rossignol et de Depuis ce jour la Tourterelle Je ne songe plus qu’à l’Amour. Je ne chante pas comme lui Ah ! quel destin ! Je craindrois de gémir comme elle. Falloit-il écouter Colin !

Je cherche sans cèsse CHANSON VIL#GEOISE - ALLEGRO - A m’èchapper avec adrèsse : RECUEIL II L’Amour qui me prèsse M’inspire des détours heureux. Quand j’étois jeunétte Colin qui toujours me guètte J’allois seule Sous la Coudrétte Sait m’approcher en cachètte : Cueillir la noizétte J’écoute et je sens ses feux,

Je voudrais combler tout ses vœux Ma chère Annette. Tout est doux tout sait nous fatter, UN AMANT DOIT-IL REDOUTER - Il dit cent foïs qu’il m’adore Se plaindre du poids de ses chaînes ALLEGRETTO - RECUEIL II Je me le dis plus encore : C’est être las de les porter. Mais quoi toujours NE VOUS ÉTONNEZ PAS JULIE - ANDANTINO Mineur Un Amant doit-il redouter Ces tendres instants sont trop courts ! RECUEIL II Depuis que j’aime Iris, même dans son absence Les rigueurs qu’oppose une belle ? Ah ! quel destin ! Pour moi tout est félicité Plus elle semble résister Et que je plains mon cher Colin. Ne vous étonnés pas Julie Pour mon cœur tout est jouissance Plus il a droit d’exiger d’elle. Si près de vous l’esprit s’oublie. Quoique l’éspoir me soit oté. L’Amour assure le pardon D’une ofense toujours légère IRIS - AIR TENDRE - RECUEIL II Tous les écarts sont de saison Couplet 4 On a bien l’air de la colère Où règnent les jeux et les graces Majeur Mais ce n’est jamais tout de bon. Iris ne croyés pas qu’une famme nouvelle Trop d’amours volent sur vos traces Les prés, les champs, les bois, me peignent son image Me fasse ailleurs porter mon choix Pour y rencontrer la raison. L’êclat des feurs, ses traits brillants Colin vouloit qu’un doux baiser On peut en vous voyant devenir infdélle Et des oiseaux le doux ramage Payât ses soins et sa tendrèsse Mais C’est pour la dernière fois. Quoique pour vous - Allegretto - Recueil II Imite presque ses accents. Climène voulut refuser : Mineur Son Amant se plaint et la prèsse Quoique pour vous tous les jours je Soupire Si je vois serpenter Il lit dans un regard fripon DORS, DORS - #RGO - RECUEIL I Vous m’accusés de regretter mes Soins Une onde vive et pure Qu’un doux larcin Je la compare à mon Iris Obteindra grace Dors, dors, dors, dors, Est il un cœur sous L’amoureux Empire Toutes les deux à la nature Le reproche suivit l’audace Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Qui Soufre plus et qui se plaigne moins Doivent leurs charmes infnis. Mais ce ne fut pas tout de bon. Dors, dors, dors, dors, Sommeille en paix, Sommeille en paix Cessés, Iris, votre rigueur extrême Couplet 5 Quand l’Amour amène l’instant Ma chère Annette. Ainsi que moi Laissés vous enfamer Majeur Qu’il a promis à la constance Si je vois un berger et sa jeune bergère Une belle aux vœux d’un amant Hélas ! c’est pour moi Seul que sont faits tous les Si vous m’aimiés autant que je vous aime Tour à tour exprimer leurs feux, Fait une vaine résistance maux Vous m’aimeriés autant qu’on peut aimer. Je dis au ciel : Ah ! Fais moi plaire ! Et je serai plus Soit par faiblèsse ou par raison Ma triste musette sans cesse répette tendre qu’eux. Son cœur au désir s’abandonne Des airs douloureux Mineur Elle craint, s’irrite (et) pardonne Langage ennuyeux des malheureux. PLUS ON RESSENT D’AMOUR - ROMANCE Me fattant quelquefois Et pour le coup c’est tout de bon. RECUEIL III Je pense que peut-être Iris écoutera mes vœux Dors, dors, dors, dors, Et de songer que je peux l’être Goutte les douceurs, les douceurs du repos, Couplet 1 Est assez pour me rendre heureux. Dors, dors, dors, dors, Majeur Sommeille en paix, Sommeille en paix Plus on ressent d’amour moins on ressent de peines

L’AURORE - ADAGIO - RECUEIL I De vos oiseaux les chants funèbres Je remplis de mes cris ces voûtes ténébreuses Non, non, je n’aimerai jamais - Allegretto - Recueil I Peuvent seuls consoler un malheureux amour Et prêt à voir fnir les horreurs de mon sort L'aurore à peine ouvroit les Cieux Leurs voix plaintives, toujours craintives Pour la pleurer encor je retarde ma mort Non, non, je n’aimerai jamais Qu'à la faveur d'un Songe ofcieux Taisent leurs feux Et quitte en soupirant des demeures afreuses. J’en ai fait le Serment J'ai cru vous voir Jusqu’au moment où l’ombre Et je te le répette Moins inhumaine. Avec son voile sombre Il est temps de cêder à mon cruel tourment Puisque l’on ne peut vivre en Paix Vient couvrir l’immensité des cieux Laure, ma chère Laure, à la fn je succombe Sous l’empire d’une Coquette. Quels plaisirs, quels ardents transports Alors par leurs cris, mes maux sont adoucis. Pour la dernière fois je vais ouvrir ta tombe, Que je Serois heureux Climène Et dans ton noir sépulcrre enfermer ton amant Puis que la plupart des Objets Si je veillois Comme je dors. A leurs accents j’unis ma voix tremblante Au fond du monument mon corps que je dépose Sont vains, capricieux, et fers de leurs attraits Cette triste horreur appaise la douleur Trouvera près du tien un remède à ses maux Non non, je n’aimerai jamais d’autre que toi ma Qui dans mon cœur à chaque instant est Et s’il peut être encore pour moi quelque repos chère Annette QUE L’AMOUR A D’APPAS - ALLEGRETTO renaissante Ce n’est que dans les lieux où ma Laure repose. Non je n’aimerai jamais que toi. RECUEIL II Répétter aux Echos tous mes maux Fait à mon triste cœur goûter quelque repos. Que l’Amour a d’appas pour un cœur qui soupire Vainement la raison veut éteindre ses feux Lugubre nuit… Par les plus tendres soins un Berger amoureux La force de céder au trouble qu’il inspire. REGRETS DE PÉTRARQUE - RÉCIT / Je sens que je dois fuir Silvandre #RGETTO - RECUEIL III Mais toujours le fripon sait l’art de m’engager. Quand le penchant prèsse un cœur de se rendre Récit A L’ombre du bonheur il cache le danger Séparé pour jamais de tout ce qu’il aimait Après mille serments, Pétrarque inconsolable Dans ces tendres moments Aux échos des rochers On convient sans efort Sans cesse répettoit Que la raison a tort. Ce discours lamentable.

Largetto LUGUBRE NUIT - #RGO - RECUEIL II Mais bientôt accablé du poids de ma douleur Je couvre de baisers sa bouche inanimée Lugubre nuit, par vos ténèbres Dans son livide corps mon âme renfermée Venés chasser l’éclat du jour Veut en vain l’échaufer par sa brûlante ardeur plus récemment Melia dans Apollon et Hyacinthe, à enseigne au Conservatoire d’Amiens et est soutenue la Cité de la Musique à Paris. A l'Opéra Royal de par le Mécénat Société Générale (2011), lauréate de TRIO DAUPHINE Versailles, elle chante Amour (Orphée et Eurydice, la Fondation de France et obtient le Grand Prix Gluck) dirigée par G. Grazioli, et Clarine (Platée, Tissier-Grandpierre de l’Institut de France (2013). Formation originale réunissant la harpe simple critique enthousiaste dans « Early Music Revue / Rameau) sous la baguette de J-C Malgoire.Passion- mouvement, le clavecin et le violon baroque, le 149 ». née par la musique de chambre, elle chante le lied et MARIE VAN RHIJN Trio Dauphine s’attache depuis 2009 à l’interpré- En 2012, le Trio Dauphine a remporté le prix « 5 la mélodie avec le pianiste Ivan Couëfé, et forme tation de la musique française de la deuxième à 7 d'Arradon » au concours de musique avec la harpiste Delphine Benhamou le duo Marie van Rhijn découvre le clavecin à Calais à l’âge moitié du XVIIIe siècle. Son nom évoque la d'ensemble de Paris. Le Trio Dauphine est Asturiana. Son goût prononcé pour le répertoire de 7 ans. Titulaire de plusieurs Masters, (clavecin et célèbre pièce de Rameau, mais également la soutenu par la Fondation Marcelle et Robert musique de salon et naturellement Marie-Antoi- Delacour, la Sacem et Paris Jeunes Talents. baroque l'amène à se produire avec de nombreux basse continue au CNSMDP, musicologie à la nette, harpiste et claveciniste. ensembles : on peut ainsi l’entendre régulièrement Sorbonne) et du Certifcat d’Aptitude, elle transmet C'est pour partager leur passion pour cette part MAÏLYS DE VILLOUTREYS avec les Folies Françoises, mais aussi avec Amarillis, sa passion pour la musique ancienne en enseignant oubliée du riche patrimoine musical français Pygmalion, le Ricercar Consort, les Musiciens du le clavecin et la basse continue au CRR de Cergy découvert à la Bibliothèque Nationale de France Après quelques années de violon, Maïlys de Paradis, l’ensemble Desmarest, la Simphonie du Pontoise, et est chef de chant au Centre de Musique ou encore à l’Abbaye de Royaumont, que Clara Villoutreys intègre à 9 ans la Maîtrise de Bretagne, Marais… Baroque de Versailles. Soutenue par les fondations Izambert, Marie van Rhijn et Maud Giguet se sont et découvre ainsi le chant avec Jean-Michel Noël, En 2012, elle enregistre la cantate Clytemnestre de SYLFF, Adami, Société Générale, Meyer et Tarrazi, réunies. Musiciennes de leur temps, les membres participant à de nombreux concerts, enregistre- Cherubini avec la Kölner Akademie (dir. Michael elle est également lauréate de plusieurs concours du trio souhaitent également initier de nouvelles ments et tournées. Willens) sous le label CPO. internationaux. La Handel House à Londres l’a œuvres pour leur formation, comme Eglog Tout en poursuivant des études d'Italien à sélectionnée pour faire partie de leurs six jeunes d’Aurélien Dumont (2011). Elles créeront l'Université, elle est l'élève de Martine Surais au C#RA IZAMBERT solistes de l’année 2014-2015. prochainement une œuvre du compositeur italien Conservatoire de Rennes, puis se perfectionne Stefano Gervasoni, et du compositeur anglais avec Isabelle Guillaud et Alain Buet au Conserva- Clara Izambert obtient ses prix de harpe, de MAUD GIGUET Graham Lynch. toire National Supérieur de Musique et de Danse musique de chambre ainsi que son diplôme Le Trio Dauphine s'est produit à l'Hôtel de de Paris, où elle obtient brillamment son Master d’enseignement (CA) au CNSM de Paris tout en se Riche de sa double formation moderne et baroque Soubise, au Téâtre de l'Épée de Bois, à l’Abbaye en 2011. Maïlys de Villoutreys découvre la scène perfectionnant aux côtés de Marielle Nordmann. au CNSMDP de Paris, Maud Giguet se produit de Royaumont, aux Châteaux de la Motte Tilly et dès son plus jeune âge en interprétant des rôles Suite à l’obtention d’un prix d’orgue auprès d’Eric avec de nombreux orchestres reconnus, notamment de Valençay, ainsi que dans de nombreux festivals d'enfants à l'Opéra de Rennes (Sophie dans Let's Lebrun et à sa rencontre avec Nanja Breejik elle le Concert d'Astrée d'Emmanuelle Haïm. Membre : Sinfonia en Périgord, Les Flâneries de Reims, Les make an opera de Britten, Yniold dans Pelléas et s’intéresse à la musique ancienne. fondateur du Trio Dauphine, elle y explore par la Solistes de Demain, Frisson Baroque, le Festival Mélisande de Debussy). Plus tard, elle est Miss Elle se produit avec des formations aussi diverses recherche et la création, un répertoire et une International de Musique de Dinard, la Chabotte- Ellen dans Lakmé à l'Opéra de Rouen, Aspasia que les quatuor Ébène, Girard, le Trio Dauphine, formation inédits. Parallèlement elle contribue rie, le Fringe Concert du MA Festival de Bruges et dans La Pietra del Paragone (Rossini) au Teatro l'Orchestre National de Bordeaux et de Lorraine, régulièrement à la découverte des oeuvres au Festival Oude Musiek d’Utrecht. Regio de Parma, et incarne plusieurs rôles Les Siècles, ou encore l’orchestre de l’Opéra de d'Aurélien Dumont, et toujours soucieuse de se Son premier disque, paru chez Arion en 2012, a mozartiens : Barberina, puis Pamina au Paris. Depuis 2009, elle est harpiste solo de diversifer, suit une formation en chant et en reçu trois étoiles de la revue Classica et une CNSMDP, la Reine de la Nuit (dir. N. Krüger), et l’ensemble sonorisé Le Balcon. Clara Izambert théâtre. plus récemment Melia dans Apollon et Hyacinthe, à enseigne au Conservatoire d’Amiens et est soutenue la Cité de la Musique à Paris. A l'Opéra Royal de par le Mécénat Société Générale (2011), lauréate de Versailles, elle chante Amour (Orphée et Eurydice, la Fondation de France et obtient le Grand Prix Gluck) dirigée par G. Grazioli, et Clarine (Platée, Tissier-Grandpierre de l’Institut de France (2013). Formation originale réunissant la harpe simple critique enthousiaste dans « Early Music Revue / Rameau) sous la baguette de J-C Malgoire.Passion- mouvement, le clavecin et le violon baroque, le 149 ». née par la musique de chambre, elle chante le lied et MARIE VAN RHIJN Trio Dauphine s’attache depuis 2009 à l’interpré- En 2012, le Trio Dauphine a remporté le prix « 5 la mélodie avec le pianiste Ivan Couëfé, et forme tation de la musique française de la deuxième à 7 d'Arradon » au concours de musique avec la harpiste Delphine Benhamou le duo Marie van Rhijn découvre le clavecin à Calais à l’âge moitié du XVIIIe siècle. Son nom évoque la d'ensemble de Paris. Le Trio Dauphine est Asturiana. Son goût prononcé pour le répertoire de 7 ans. Titulaire de plusieurs Masters, (clavecin et célèbre pièce de Rameau, mais également la soutenu par la Fondation Marcelle et Robert musique de salon et naturellement Marie-Antoi- Delacour, la Sacem et Paris Jeunes Talents. baroque l'amène à se produire avec de nombreux basse continue au CNSMDP, musicologie à la nette, harpiste et claveciniste. ensembles : on peut ainsi l’entendre régulièrement Sorbonne) et du Certifcat d’Aptitude, elle transmet C'est pour partager leur passion pour cette part MAÏLYS DE VILLOUTREYS avec les Folies Françoises, mais aussi avec Amarillis, sa passion pour la musique ancienne en enseignant oubliée du riche patrimoine musical français Pygmalion, le Ricercar Consort, les Musiciens du le clavecin et la basse continue au CRR de Cergy découvert à la Bibliothèque Nationale de France Après quelques années de violon, Maïlys de Paradis, l’ensemble Desmarest, la Simphonie du Pontoise, et est chef de chant au Centre de Musique ou encore à l’Abbaye de Royaumont, que Clara Villoutreys intègre à 9 ans la Maîtrise de Bretagne, Marais… Baroque de Versailles. Soutenue par les fondations Izambert, Marie van Rhijn et Maud Giguet se sont et découvre ainsi le chant avec Jean-Michel Noël, En 2012, elle enregistre la cantate Clytemnestre de SYLFF, Adami, Société Générale, Meyer et Tarrazi, réunies. Musiciennes de leur temps, les membres participant à de nombreux concerts, enregistre- Cherubini avec la Kölner Akademie (dir. Michael elle est également lauréate de plusieurs concours du trio souhaitent également initier de nouvelles ments et tournées. Willens) sous le label CPO. internationaux. La Handel House à Londres l’a œuvres pour leur formation, comme Eglog Tout en poursuivant des études d'Italien à sélectionnée pour faire partie de leurs six jeunes d’Aurélien Dumont (2011). Elles créeront l'Université, elle est l'élève de Martine Surais au C#RA IZAMBERT solistes de l’année 2014-2015. prochainement une œuvre du compositeur italien Conservatoire de Rennes, puis se perfectionne Stefano Gervasoni, et du compositeur anglais avec Isabelle Guillaud et Alain Buet au Conserva- Clara Izambert obtient ses prix de harpe, de MAUD GIGUET Graham Lynch. toire National Supérieur de Musique et de Danse musique de chambre ainsi que son diplôme Le Trio Dauphine s'est produit à l'Hôtel de de Paris, où elle obtient brillamment son Master d’enseignement (CA) au CNSM de Paris tout en se Riche de sa double formation moderne et baroque Soubise, au Téâtre de l'Épée de Bois, à l’Abbaye en 2011. Maïlys de Villoutreys découvre la scène perfectionnant aux côtés de Marielle Nordmann. au CNSMDP de Paris, Maud Giguet se produit de Royaumont, aux Châteaux de la Motte Tilly et dès son plus jeune âge en interprétant des rôles Suite à l’obtention d’un prix d’orgue auprès d’Eric avec de nombreux orchestres reconnus, notamment de Valençay, ainsi que dans de nombreux festivals d'enfants à l'Opéra de Rennes (Sophie dans Let's Lebrun et à sa rencontre avec Nanja Breejik elle le Concert d'Astrée d'Emmanuelle Haïm. Membre : Sinfonia en Périgord, Les Flâneries de Reims, Les make an opera de Britten, Yniold dans Pelléas et s’intéresse à la musique ancienne. fondateur du Trio Dauphine, elle y explore par la Solistes de Demain, Frisson Baroque, le Festival Mélisande de Debussy). Plus tard, elle est Miss Elle se produit avec des formations aussi diverses recherche et la création, un répertoire et une International de Musique de Dinard, la Chabotte- Ellen dans Lakmé à l'Opéra de Rouen, Aspasia que les quatuor Ébène, Girard, le Trio Dauphine, formation inédits. Parallèlement elle contribue rie, le Fringe Concert du MA Festival de Bruges et dans La Pietra del Paragone (Rossini) au Teatro l'Orchestre National de Bordeaux et de Lorraine, régulièrement à la découverte des oeuvres au Festival Oude Musiek d’Utrecht. Regio de Parma, et incarne plusieurs rôles Les Siècles, ou encore l’orchestre de l’Opéra de d'Aurélien Dumont, et toujours soucieuse de se Son premier disque, paru chez Arion en 2012, a mozartiens : Barberina, puis Pamina au Paris. Depuis 2009, elle est harpiste solo de diversifer, suit une formation en chant et en reçu trois étoiles de la revue Classica et une CNSMDP, la Reine de la Nuit (dir. N. Krüger), et l’ensemble sonorisé Le Balcon. Clara Izambert théâtre. situated in the current rue Laftte, and had aspirations, Jean-Benjamin de Laborde was a man performed “very good music executed by the best resolutely of his time. Honoured with the title of artists in Paris”. Tis residence, which housed an Fermier Général under the reign of Louis XVI, he immense library of 25,000 works (books and was stunned by the revolution, which condemned music scores), was burnt down in the revolution. this standing that was associated with too many It testifes to his thirst for knowledge and a rich privileges. Te guillotine severs the life of a man life of all sorts of projects: the undertaking of who thought himself to be “one of the happiest porcelain, travelogues or his Pensées et Maximes men to have lived”. JEAN-BENJAMIN (Toughts and Maxims). By his tastes and DE "BORDE

Jean-Benjamin de Laborde (1734 – 1794) was also in that same year 1763 the Trois Recueils de born in Paris to bourgeois parentage. His father, a Chansons avec accompagnement de harpe, de violon “Te French outweigh the rest of Europe for the tender and burlesques, old and modern) by respectable banker, provided him with a solid et de clavessin (Tree collections of songs with favour and grace of their chansons; they have Charles de Lusse (1766) which contains another education and his mother, a well-informed music harp, violin and harpsichord accompaniment) always taken pleasure in this amusement and have versions of the Regrets de Pétrarque (Te Regrets of lover, made sure he received proper training appeared. Tis genre was fashionable, both in the always excelled” (L’Encyclopédie). Popular Petrarch). Le Mercure de France, a review of which included Antoine Dauvergne as his violin salons and in the cabaret, such as the chronicles le chansons, spiritual chansons, bacchanalian information, which always contained a few teacher and Jean-Philippe Rameau himself as “Mercure de France”. Music was composed to chansons, dance chansons, satirical chansons; the poems, tales and chansons, testifes to the French composition master. poems in vogue, opera arias were embroidered genre was greatly developed in the 18th-century, preference for these short pieces in verse. In 1762, thanks to the reputation of his father and inspiration was taken from the great themes and appreciated by all levels of society. While the Separately to these written pieces, oral tradition and under the protection of his distant cousin, of the time: mature, liberty, love… Sometimes public listened to singers at the Téâtre de la evidently remained most present and we can the Marquise de Pompadour, he obtained the serious or melancholic, other times frivolous and Foire, intellectuals and amateurs of good food estimate around 300 melodies known by the post of Premier Valet de la Chambre du Roy even bawdy, song allowed to paint, in a few met to celebrate chanson around the dining table people. Chanson also represented a powerful tool (First Valet at the King’s Chamber), a prime moments, charming images. A clever way of at the Société du Caveau, a well-known Parisian during the revolution. position that placed him in the intimacy of King pleasing the court! tavern. Among the guests at these merry soirées Louis XV. Te young Jean-Benjamin strived in was a certain Jean-Philippe Rameau… A certain number of texts chosen by Laborde his ambitions and as a result his compositions Te publication in 1780 of his famous Essai sur la Numerous collections of chansons were were anonymous, or perhaps written by his own excelled in court. On the 16th June 1763 he was Musique (Essay on music) illustrates the published from the 17th-century, either with the hand. Tose writers that are identifed feature at court in Choisy. Following a début importance that music had always held in his life, text alone (with the music to the air indicated), or l’Abbé de Chaulieu (1639-1720) a libertine poet, performance 13th June he had the privilege of even if the success of his compositions faded. As with the text and the music, like in the collection Alexandre Lainé (1650-1710), and Charles-Fran- presenting his frst “tragédie lyrique” Ismène et the Marquise de la Tour du Pin testifed in her of Romances historiques, tendres et burlesques, tant çois Panard (1689-1769) poet as well as Isménias in the presence of the royal family. It was Memoirs, Jean-Benjamin hosted at his residence, Anciennes que Modernes (Historical romances, playwright, member of the Société du Caveau,

and greatly esteemed by Laborde. In his Essai sur audience, armed with a solid musical culture. Concert by Jean-Philippe Rameau (1683-1764) distribution. Teaching harpsichord was in fact la musique ancienne et moderne (Essay on early Indeed if the organisation of the prosody is at open with the same musicale dedication: La part of any artistic education 18th-century, and if and modern music), Laborde devotes a paragraph times more than approximate, the composer pays Laborde. Does this refer to Jean-Benjamin the gamba sufered a sharp decline, harpsichord to each of these three authors, but writes that great attention to the musical writing for the Laborde? Or perhaps Jean-Baptiste Laborde, remained present within the salons and enlighte- Panard was “the most gayest, simplest and best of violin, loquacious, abundant, treated in equality editor of the book on the electric harpsichord, or ned amateur circles. If Jean-Philippe Rameau all men” Laborde wrote music about love, often with the vocal line, sometimes in dialogue, a Jean-Joseph de Laborde which some erroneous specifes in the preface to his Concerts that they disillusioned love, emotions of Colin, Annette, sometimes perfectly independent. Te use of the reports indicate a relationship with musician John can be played on solo harpsichord, he proposes Iris and Silvandre, simple and naïve characters, double continuo (harpsichord and pedal harp) is Benjamin, because of their common function of too a second version with violin and viol, and a placed in a bucolic, stylish setting, pretext for anything but ordinary, insomuch as, the bass line Fermier général? Te mystery remains, as does the third version with a second violin, without viol, musical illustration. Te Regrets de Pétrarque is fgured and the harp is completely realised. just position of these pieces in the ambiance of a or even a fute instead of the violin. One alone, liberally inspired from the Canzoniere, We do not know if this collection is dedicated to “salon de musique”. manuscript proposes too a sextet arrangement. distinguish themselves from the others by their anyone, but the copy at the BmFL at the explicit literary reference. Certain melodies, easy Fondation Royaumont has the arms of Madame Son of the famous violinist Antoine Forqueray Te work of chamber music, unique to Jean-Phi- to memorise, seem to be directly borrowed from Sophie, sixth daughter of Louis XV. Te chansons (1672-1745), Jean-Baptiste Forqueray (1699- lippe Rameau’s catalogue, worked perfectly for a the chanson à danser (dance songs) repertory (Air by Laborde seem to have had a certain success at 1782) also afrmed himself as a musical prodigy new arrangement for harpsichord, harp and villageois, Un amant doit-il redouter, au contenu court, as according to the biography of Laborde, in Paris, which lead him to fall victim of his father violin, emblematic instruments of “musique de particulièrement misogyne – A villager’s air, Jacques Devismes writes “there was not a woman jealousy, who attempted to keep him at a salon” and brought an original colour. Replacing should a lover fear especially with misogynist who did not want to know these little rustic distance. In 1747 he published a selection of the viol for the bass strings of the harp enrobes the content). poems” and the historical sources recount how works by his father Pièces de viole avec la basse harpsichord and the violin in their resonances, in Popular melodies therefore, but one must notice Marie-Antoinette appreciated them so much that continue composées par Mr Forqueray le père (Pieces contrast to a solo glassy part like in the second that this collection is addressed to an informed she sang them in the gardens of the Trianon. for viol with bass continuo composed by Mr minuet. Forqueray senior), in a version for viol but also in an adaption for harpsichord. In the two volumes published, he wrote the bass lines, the fgures and choice of harmonies. Te arrangement was perhaps realised by his second wife Marie Rose Dubois, an excellent harpsichordist. Te majority of these pieces are portraits of colleagues, such as the allemande entitled La Laborde. Te volume for harpsichord is dedicated to one of his “Why be embarrassed when one is mistaken? admit the confusion that exists since the identity students, Princess Henriette-Anne, daughter of Shouldn’t one declare oneself to be wiser than of the character whose portrait is made in the two Louis XV. Tis transcription for harpsichord can yesterday?” declared Jean-Benjamin de Laborde selected works. Te frst suite by Jean-Baptiste be explained by the taste of the time for the in his Pensées et Maxims! To display wisdom is to and Antoine Forqueray as well as the Deuxième arrangement, or by business interests and situated in the current rue Laftte, and had aspirations, Jean-Benjamin de Laborde was a man performed “very good music executed by the best resolutely of his time. Honoured with the title of artists in Paris”. Tis residence, which housed an Fermier Général under the reign of Louis XVI, he immense library of 25,000 works (books and was stunned by the revolution, which condemned music scores), was burnt down in the revolution. this standing that was associated with too many It testifes to his thirst for knowledge and a rich privileges. Te guillotine severs the life of a man life of all sorts of projects: the undertaking of who thought himself to be “one of the happiest porcelain, travelogues or his Pensées et Maximes men to have lived”. (Toughts and Maxims). By his tastes and THE WORLD OF CHANSON Jean-Benjamin de Laborde (1734 – 1794) was also in that same year 1763 the Trois Recueils de born in Paris to bourgeois parentage. His father, a Chansons avec accompagnement de harpe, de violon “Te French outweigh the rest of Europe for the tender and burlesques, old and modern) by respectable banker, provided him with a solid et de clavessin (Tree collections of songs with favour and grace of their chansons; they have Charles de Lusse (1766) which contains another education and his mother, a well-informed music harp, violin and harpsichord accompaniment) always taken pleasure in this amusement and have versions of the Regrets de Pétrarque (Te Regrets of lover, made sure he received proper training appeared. Tis genre was fashionable, both in the always excelled” (L’Encyclopédie). Popular Petrarch). Le Mercure de France, a review of which included Antoine Dauvergne as his violin salons and in the cabaret, such as the chronicles le chansons, spiritual chansons, bacchanalian information, which always contained a few teacher and Jean-Philippe Rameau himself as “Mercure de France”. Music was composed to chansons, dance chansons, satirical chansons; the poems, tales and chansons, testifes to the French composition master. poems in vogue, opera arias were embroidered genre was greatly developed in the 18th-century, preference for these short pieces in verse. In 1762, thanks to the reputation of his father and inspiration was taken from the great themes and appreciated by all levels of society. While the Separately to these written pieces, oral tradition and under the protection of his distant cousin, of the time: mature, liberty, love… Sometimes public listened to singers at the Téâtre de la evidently remained most present and we can the Marquise de Pompadour, he obtained the serious or melancholic, other times frivolous and Foire, intellectuals and amateurs of good food estimate around 300 melodies known by the post of Premier Valet de la Chambre du Roy even bawdy, song allowed to paint, in a few met to celebrate chanson around the dining table people. Chanson also represented a powerful tool (First Valet at the King’s Chamber), a prime moments, charming images. A clever way of at the Société du Caveau, a well-known Parisian during the revolution. position that placed him in the intimacy of King pleasing the court! tavern. Among the guests at these merry soirées Louis XV. Te young Jean-Benjamin strived in was a certain Jean-Philippe Rameau… A certain number of texts chosen by Laborde his ambitions and as a result his compositions Te publication in 1780 of his famous Essai sur la Numerous collections of chansons were were anonymous, or perhaps written by his own excelled in court. On the 16th June 1763 he was Musique (Essay on music) illustrates the published from the 17th-century, either with the hand. Tose writers that are identifed feature at court in Choisy. Following a début importance that music had always held in his life, text alone (with the music to the air indicated), or l’Abbé de Chaulieu (1639-1720) a libertine poet, performance 13th June he had the privilege of even if the success of his compositions faded. As with the text and the music, like in the collection Alexandre Lainé (1650-1710), and Charles-Fran- presenting his frst “tragédie lyrique” Ismène et the Marquise de la Tour du Pin testifed in her of Romances historiques, tendres et burlesques, tant çois Panard (1689-1769) poet as well as Isménias in the presence of the royal family. It was Memoirs, Jean-Benjamin hosted at his residence, Anciennes que Modernes (Historical romances, playwright, member of the Société du Caveau,

and greatly esteemed by Laborde. In his Essai sur audience, armed with a solid musical culture. Concert by Jean-Philippe Rameau (1683-1764) distribution. Teaching harpsichord was in fact la musique ancienne et moderne (Essay on early Indeed if the organisation of the prosody is at open with the same musicale dedication: La part of any artistic education 18th-century, and if and modern music), Laborde devotes a paragraph times more than approximate, the composer pays Laborde. Does this refer to Jean-Benjamin the gamba sufered a sharp decline, harpsichord to each of these three authors, but writes that great attention to the musical writing for the Laborde? Or perhaps Jean-Baptiste Laborde, remained present within the salons and enlighte- Panard was “the most gayest, simplest and best of violin, loquacious, abundant, treated in equality editor of the book on the electric harpsichord, or ned amateur circles. If Jean-Philippe Rameau all men” Laborde wrote music about love, often with the vocal line, sometimes in dialogue, a Jean-Joseph de Laborde which some erroneous specifes in the preface to his Concerts that they disillusioned love, emotions of Colin, Annette, sometimes perfectly independent. Te use of the reports indicate a relationship with musician John can be played on solo harpsichord, he proposes Iris and Silvandre, simple and naïve characters, double continuo (harpsichord and pedal harp) is Benjamin, because of their common function of too a second version with violin and viol, and a placed in a bucolic, stylish setting, pretext for anything but ordinary, insomuch as, the bass line Fermier général? Te mystery remains, as does the third version with a second violin, without viol, musical illustration. Te Regrets de Pétrarque is fgured and the harp is completely realised. just position of these pieces in the ambiance of a or even a fute instead of the violin. One alone, liberally inspired from the Canzoniere, We do not know if this collection is dedicated to “salon de musique”. manuscript proposes too a sextet arrangement. distinguish themselves from the others by their anyone, but the copy at the BmFL at the explicit literary reference. Certain melodies, easy Fondation Royaumont has the arms of Madame Son of the famous violinist Antoine Forqueray Te work of chamber music, unique to Jean-Phi- to memorise, seem to be directly borrowed from Sophie, sixth daughter of Louis XV. Te chansons (1672-1745), Jean-Baptiste Forqueray (1699- lippe Rameau’s catalogue, worked perfectly for a the chanson à danser (dance songs) repertory (Air by Laborde seem to have had a certain success at 1782) also afrmed himself as a musical prodigy new arrangement for harpsichord, harp and villageois, Un amant doit-il redouter, au contenu court, as according to the biography of Laborde, in Paris, which lead him to fall victim of his father violin, emblematic instruments of “musique de particulièrement misogyne – A villager’s air, Jacques Devismes writes “there was not a woman jealousy, who attempted to keep him at a salon” and brought an original colour. Replacing should a lover fear especially with misogynist who did not want to know these little rustic distance. In 1747 he published a selection of the viol for the bass strings of the harp enrobes the content). poems” and the historical sources recount how works by his father Pièces de viole avec la basse harpsichord and the violin in their resonances, in Popular melodies therefore, but one must notice Marie-Antoinette appreciated them so much that continue composées par Mr Forqueray le père (Pieces contrast to a solo glassy part like in the second that this collection is addressed to an informed she sang them in the gardens of the Trianon. for viol with bass continuo composed by Mr minuet. Forqueray senior), in a version for viol but also in an adaption for harpsichord. In the two volumes published, he wrote the bass lines, the fgures and choice of harmonies. Te arrangement was perhaps realised by his second wife Marie Rose Dubois, an excellent harpsichordist. Te majority of these pieces are portraits of colleagues, such as the allemande entitled La Laborde. Te volume for harpsichord is dedicated to one of his “Why be embarrassed when one is mistaken? admit the confusion that exists since the identity students, Princess Henriette-Anne, daughter of Shouldn’t one declare oneself to be wiser than of the character whose portrait is made in the two Louis XV. Tis transcription for harpsichord can yesterday?” declared Jean-Benjamin de Laborde selected works. Te frst suite by Jean-Baptiste be explained by the taste of the time for the in his Pensées et Maxims! To display wisdom is to and Antoine Forqueray as well as the Deuxième arrangement, or by business interests and situated in the current rue Laftte, and had aspirations, Jean-Benjamin de Laborde was a man performed “very good music executed by the best resolutely of his time. Honoured with the title of artists in Paris”. Tis residence, which housed an Fermier Général under the reign of Louis XVI, he immense library of 25,000 works (books and was stunned by the revolution, which condemned music scores), was burnt down in the revolution. this standing that was associated with too many It testifes to his thirst for knowledge and a rich privileges. Te guillotine severs the life of a man life of all sorts of projects: the undertaking of who thought himself to be “one of the happiest porcelain, travelogues or his Pensées et Maximes men to have lived”. (Toughts and Maxims). By his tastes and

Jean-Benjamin de Laborde (1734 – 1794) was also in that same year 1763 the Trois Recueils de born in Paris to bourgeois parentage. His father, a Chansons avec accompagnement de harpe, de violon “Te French outweigh the rest of Europe for the tender and burlesques, old and modern) by respectable banker, provided him with a solid et de clavessin (Tree collections of songs with favour and grace of their chansons; they have Charles de Lusse (1766) which contains another education and his mother, a well-informed music harp, violin and harpsichord accompaniment) always taken pleasure in this amusement and have versions of the Regrets de Pétrarque (Te Regrets of lover, made sure he received proper training appeared. Tis genre was fashionable, both in the always excelled” (L’Encyclopédie). Popular Petrarch). Le Mercure de France, a review of which included Antoine Dauvergne as his violin salons and in the cabaret, such as the chronicles le chansons, spiritual chansons, bacchanalian information, which always contained a few teacher and Jean-Philippe Rameau himself as “Mercure de France”. Music was composed to chansons, dance chansons, satirical chansons; the poems, tales and chansons, testifes to the French composition master. poems in vogue, opera arias were embroidered genre was greatly developed in the 18th-century, preference for these short pieces in verse. In 1762, thanks to the reputation of his father and inspiration was taken from the great themes and appreciated by all levels of society. While the Separately to these written pieces, oral tradition and under the protection of his distant cousin, of the time: mature, liberty, love… Sometimes public listened to singers at the Téâtre de la evidently remained most present and we can the Marquise de Pompadour, he obtained the serious or melancholic, other times frivolous and Foire, intellectuals and amateurs of good food estimate around 300 melodies known by the post of Premier Valet de la Chambre du Roy even bawdy, song allowed to paint, in a few met to celebrate chanson around the dining table people. Chanson also represented a powerful tool (First Valet at the King’s Chamber), a prime moments, charming images. A clever way of at the Société du Caveau, a well-known Parisian during the revolution. position that placed him in the intimacy of King pleasing the court! tavern. Among the guests at these merry soirées Louis XV. Te young Jean-Benjamin strived in was a certain Jean-Philippe Rameau… A certain number of texts chosen by Laborde his ambitions and as a result his compositions Te publication in 1780 of his famous Essai sur la Numerous collections of chansons were were anonymous, or perhaps written by his own excelled in court. On the 16th June 1763 he was Musique (Essay on music) illustrates the published from the 17th-century, either with the hand. Tose writers that are identifed feature at court in Choisy. Following a début importance that music had always held in his life, text alone (with the music to the air indicated), or l’Abbé de Chaulieu (1639-1720) a libertine poet, performance 13th June he had the privilege of even if the success of his compositions faded. As with the text and the music, like in the collection Alexandre Lainé (1650-1710), and Charles-Fran- presenting his frst “tragédie lyrique” Ismène et the Marquise de la Tour du Pin testifed in her of Romances historiques, tendres et burlesques, tant çois Panard (1689-1769) poet as well as Isménias in the presence of the royal family. It was Memoirs, Jean-Benjamin hosted at his residence, Anciennes que Modernes (Historical romances, playwright, member of the Société du Caveau,

and greatly esteemed by Laborde. In his Essai sur audience, armed with a solid musical culture. Concert by Jean-Philippe Rameau (1683-1764) distribution. Teaching harpsichord was in fact la musique ancienne et moderne (Essay on early Indeed if the organisation of the prosody is at open with the same musicale dedication: La part of any artistic education 18th-century, and if and modern music), Laborde devotes a paragraph times more than approximate, the composer pays Laborde. Does this refer to Jean-Benjamin the gamba sufered a sharp decline, harpsichord to each of these three authors, but writes that great attention to the musical writing for the Laborde? Or perhaps Jean-Baptiste Laborde, remained present within the salons and enlighte- Panard was “the most gayest, simplest and best of violin, loquacious, abundant, treated in equality editor of the book on the electric harpsichord, or ned amateur circles. If Jean-Philippe Rameau all men” Laborde wrote music about love, often with the vocal line, sometimes in dialogue, a Jean-Joseph de Laborde which some erroneous specifes in the preface to his Concerts that they disillusioned love, emotions of Colin, Annette, sometimes perfectly independent. Te use of the reports indicate a relationship with musician John can be played on solo harpsichord, he proposes Iris and Silvandre, simple and naïve characters, double continuo (harpsichord and pedal harp) is Benjamin, because of their common function of too a second version with violin and viol, and a placed in a bucolic, stylish setting, pretext for anything but ordinary, insomuch as, the bass line Fermier général? Te mystery remains, as does the third version with a second violin, without viol, musical illustration. Te Regrets de Pétrarque is fgured and the harp is completely realised. just position of these pieces in the ambiance of a or even a fute instead of the violin. One alone, liberally inspired from the Canzoniere, We do not know if this collection is dedicated to “salon de musique”. manuscript proposes too a sextet arrangement. distinguish themselves from the others by their anyone, but the copy at the BmFL at the explicit literary reference. Certain melodies, easy Fondation Royaumont has the arms of Madame Son of the famous violinist Antoine Forqueray Te work of chamber music, unique to Jean-Phi- to memorise, seem to be directly borrowed from Sophie, sixth daughter of Louis XV. Te chansons (1672-1745), Jean-Baptiste Forqueray (1699- lippe Rameau’s catalogue, worked perfectly for a the chanson à danser (dance songs) repertory (Air by Laborde seem to have had a certain success at 1782) also afrmed himself as a musical prodigy new arrangement for harpsichord, harp and villageois, Un amant doit-il redouter, au contenu court, as according to the biography of Laborde, in Paris, which lead him to fall victim of his father violin, emblematic instruments of “musique de particulièrement misogyne – A villager’s air, Jacques Devismes writes “there was not a woman jealousy, who attempted to keep him at a salon” and brought an original colour. Replacing should a lover fear especially with misogynist who did not want to know these little rustic distance. In 1747 he published a selection of the viol for the bass strings of the harp enrobes the content). poems” and the historical sources recount how works by his father Pièces de viole avec la basse harpsichord and the violin in their resonances, in Popular melodies therefore, but one must notice Marie-Antoinette appreciated them so much that continue composées par Mr Forqueray le père (Pieces contrast to a solo glassy part like in the second that this collection is addressed to an informed she sang them in the gardens of the Trianon. for viol with bass continuo composed by Mr minuet. Forqueray senior), in a version for viol but also in an adaption for harpsichord. In the two volumes published, he wrote the bass lines, the fgures and " "BORDE: choice of harmonies. Te arrangement was perhaps realised by his second wife Marie Rose MUSICAL PORTRAITS BY JEAN-BAPTISTE Dubois, an excellent harpsichordist. Te majority of these pieces are portraits of colleagues, such as FORQUERAY AND JEAN-PHILIPPE RAMEAU the allemande entitled La Laborde. Te volume for harpsichord is dedicated to one of his “Why be embarrassed when one is mistaken? admit the confusion that exists since the identity students, Princess Henriette-Anne, daughter of Shouldn’t one declare oneself to be wiser than of the character whose portrait is made in the two Louis XV. Tis transcription for harpsichord can yesterday?” declared Jean-Benjamin de Laborde selected works. Te frst suite by Jean-Baptiste be explained by the taste of the time for the in his Pensées et Maxims! To display wisdom is to and Antoine Forqueray as well as the Deuxième arrangement, or by business interests and situated in the current rue Laftte, and had aspirations, Jean-Benjamin de Laborde was a man performed “very good music executed by the best resolutely of his time. Honoured with the title of artists in Paris”. Tis residence, which housed an Fermier Général under the reign of Louis XVI, he immense library of 25,000 works (books and was stunned by the revolution, which condemned music scores), was burnt down in the revolution. this standing that was associated with too many It testifes to his thirst for knowledge and a rich privileges. Te guillotine severs the life of a man life of all sorts of projects: the undertaking of who thought himself to be “one of the happiest porcelain, travelogues or his Pensées et Maximes men to have lived”. (Toughts and Maxims). By his tastes and

Jean-Benjamin de Laborde (1734 – 1794) was also in that same year 1763 the Trois Recueils de born in Paris to bourgeois parentage. His father, a Chansons avec accompagnement de harpe, de violon “Te French outweigh the rest of Europe for the tender and burlesques, old and modern) by respectable banker, provided him with a solid et de clavessin (Tree collections of songs with favour and grace of their chansons; they have Charles de Lusse (1766) which contains another education and his mother, a well-informed music harp, violin and harpsichord accompaniment) always taken pleasure in this amusement and have versions of the Regrets de Pétrarque (Te Regrets of lover, made sure he received proper training appeared. Tis genre was fashionable, both in the always excelled” (L’Encyclopédie). Popular Petrarch). Le Mercure de France, a review of which included Antoine Dauvergne as his violin salons and in the cabaret, such as the chronicles le chansons, spiritual chansons, bacchanalian information, which always contained a few teacher and Jean-Philippe Rameau himself as “Mercure de France”. Music was composed to chansons, dance chansons, satirical chansons; the poems, tales and chansons, testifes to the French composition master. poems in vogue, opera arias were embroidered genre was greatly developed in the 18th-century, preference for these short pieces in verse. In 1762, thanks to the reputation of his father and inspiration was taken from the great themes and appreciated by all levels of society. While the Separately to these written pieces, oral tradition and under the protection of his distant cousin, of the time: mature, liberty, love… Sometimes public listened to singers at the Téâtre de la evidently remained most present and we can the Marquise de Pompadour, he obtained the serious or melancholic, other times frivolous and Foire, intellectuals and amateurs of good food estimate around 300 melodies known by the post of Premier Valet de la Chambre du Roy even bawdy, song allowed to paint, in a few met to celebrate chanson around the dining table people. Chanson also represented a powerful tool (First Valet at the King’s Chamber), a prime moments, charming images. A clever way of at the Société du Caveau, a well-known Parisian during the revolution. position that placed him in the intimacy of King pleasing the court! tavern. Among the guests at these merry soirées Louis XV. Te young Jean-Benjamin strived in was a certain Jean-Philippe Rameau… A certain number of texts chosen by Laborde his ambitions and as a result his compositions Te publication in 1780 of his famous Essai sur la Numerous collections of chansons were were anonymous, or perhaps written by his own excelled in court. On the 16th June 1763 he was Musique (Essay on music) illustrates the published from the 17th-century, either with the hand. Tose writers that are identifed feature at court in Choisy. Following a début importance that music had always held in his life, text alone (with the music to the air indicated), or l’Abbé de Chaulieu (1639-1720) a libertine poet, performance 13th June he had the privilege of even if the success of his compositions faded. As with the text and the music, like in the collection Alexandre Lainé (1650-1710), and Charles-Fran- presenting his frst “tragédie lyrique” Ismène et the Marquise de la Tour du Pin testifed in her of Romances historiques, tendres et burlesques, tant çois Panard (1689-1769) poet as well as Isménias in the presence of the royal family. It was Memoirs, Jean-Benjamin hosted at his residence, Anciennes que Modernes (Historical romances, playwright, member of the Société du Caveau,

and greatly esteemed by Laborde. In his Essai sur audience, armed with a solid musical culture. Concert by Jean-Philippe Rameau (1683-1764) distribution. Teaching harpsichord was in fact la musique ancienne et moderne (Essay on early Indeed if the organisation of the prosody is at open with the same musicale dedication: La part of any artistic education 18th-century, and if and modern music), Laborde devotes a paragraph times more than approximate, the composer pays Laborde. Does this refer to Jean-Benjamin the gamba sufered a sharp decline, harpsichord to each of these three authors, but writes that great attention to the musical writing for the Laborde? Or perhaps Jean-Baptiste Laborde, remained present within the salons and enlighte- Panard was “the most gayest, simplest and best of violin, loquacious, abundant, treated in equality editor of the book on the electric harpsichord, or ned amateur circles. If Jean-Philippe Rameau all men” Laborde wrote music about love, often with the vocal line, sometimes in dialogue, a Jean-Joseph de Laborde which some erroneous specifes in the preface to his Concerts that they disillusioned love, emotions of Colin, Annette, sometimes perfectly independent. Te use of the reports indicate a relationship with musician John can be played on solo harpsichord, he proposes Iris and Silvandre, simple and naïve characters, double continuo (harpsichord and pedal harp) is Benjamin, because of their common function of too a second version with violin and viol, and a placed in a bucolic, stylish setting, pretext for anything but ordinary, insomuch as, the bass line Fermier général? Te mystery remains, as does the third version with a second violin, without viol, musical illustration. Te Regrets de Pétrarque is fgured and the harp is completely realised. just position of these pieces in the ambiance of a or even a fute instead of the violin. One alone, liberally inspired from the Canzoniere, We do not know if this collection is dedicated to “salon de musique”. manuscript proposes too a sextet arrangement. distinguish themselves from the others by their anyone, but the copy at the BmFL at the explicit literary reference. Certain melodies, easy Fondation Royaumont has the arms of Madame Son of the famous violinist Antoine Forqueray Te work of chamber music, unique to Jean-Phi- to memorise, seem to be directly borrowed from Sophie, sixth daughter of Louis XV. Te chansons (1672-1745), Jean-Baptiste Forqueray (1699- lippe Rameau’s catalogue, worked perfectly for a the chanson à danser (dance songs) repertory (Air by Laborde seem to have had a certain success at 1782) also afrmed himself as a musical prodigy new arrangement for harpsichord, harp and villageois, Un amant doit-il redouter, au contenu court, as according to the biography of Laborde, in Paris, which lead him to fall victim of his father violin, emblematic instruments of “musique de particulièrement misogyne – A villager’s air, Jacques Devismes writes “there was not a woman jealousy, who attempted to keep him at a salon” and brought an original colour. Replacing should a lover fear especially with misogynist who did not want to know these little rustic distance. In 1747 he published a selection of the viol for the bass strings of the harp enrobes the content). poems” and the historical sources recount how works by his father Pièces de viole avec la basse harpsichord and the violin in their resonances, in Popular melodies therefore, but one must notice Marie-Antoinette appreciated them so much that continue composées par Mr Forqueray le père (Pieces contrast to a solo glassy part like in the second that this collection is addressed to an informed she sang them in the gardens of the Trianon. for viol with bass continuo composed by Mr minuet. Forqueray senior), in a version for viol but also in an adaption for harpsichord. In the two volumes published, he wrote the bass lines, the fgures and choice of harmonies. Te arrangement was perhaps realised by his second wife Marie Rose Dubois, an excellent harpsichordist. Te majority of these pieces are portraits of colleagues, such as the allemande entitled La Laborde. Te volume for harpsichord is dedicated to one of his “Why be embarrassed when one is mistaken? admit the confusion that exists since the identity students, Princess Henriette-Anne, daughter of Shouldn’t one declare oneself to be wiser than of the character whose portrait is made in the two Louis XV. Tis transcription for harpsichord can yesterday?” declared Jean-Benjamin de Laborde selected works. Te f rst suite by Jean-Baptiste be explained by the taste of the time for the in his Pensées et Maxims! To display wisdom is to and Antoine Forqueray as well as the Deuxième arrangement, or by business interests and time, to be integrated into this recording; a piece especially in the high notes of the historical harp. which has never been recorded before. Te allegro Te second movement, representative of classic FRANCESCO PETRINI is comparable to a frst movement of a concerto, sonatas of the era, is a melodramatic adagio with a alternating periods where we might imagine the touch of romanticism. Te left hand performs an orchestra accompanying the harp’s very solo-like Alberti bass, very common in the harp repertory. THE HISTORIC HARP passages. Te use of the right hand (spreading of Te third movement remains faithful to the rondo breaking chords, gruppetti, semi-quavers and form and demonstrates the full range of dynamics Te very frst repertory edited in Paris for the succeeded greatly in the development of the demi semi quavers) serves the clear sound, that the instrument ofers. pedal harp, known today as “single action harp”, instrument. Francesco Petrini consequently appeared only one year before the Recueil de found the perfect place to develop his talents! Chansons (1763) by Jean-Benjamin de Laborde. Son of a harpist, he was one of the numerous A census of the repertory between 1762 and 1770 performers of the era who was also a theorist shows that the harp is considered from its (treatises on harmony), professor (qualifed in the beginnings as the ideal accompanying voice, a method of the harp and how to tune it) and role that continued throughout the eighteenth composer. and nineteenth-centuries. Te repertory lies with that of the harpsichord and the instrument is Considered as one of the most prolifc composers intrinsically allied to chamber music repertory. for the harp, Francesco Petrini had an output of Jean-Benjamin de Laborde brilliantly illustrates no less than 51 opus numbers including fve these diferent aspects with his collections of concertos for harp and numerous harp solos with songs, chamber music works where the continuo optional violin. Te Sonata III is an extract for harp is fused with that of the harpsichord, and one of this Recueils de pieces et d’airs choisis avec where the voice sings in true duet with the harp. accompagnement de harpe (Collection of pieces Born in Berlin, of Italian origin, Francesco Petrini and chosen songs with harp accompaniment), (1744-1819) arrived in Paris in 1769 and spent Opus number XVI (Richelieu – Musique: VM9- the most part of his career in the capital. At this 4394 – printed scores), edited in Paris by the epoch, Marie-Antoinette, sponsor of the arts and composer in 1779. Te dedicatee of this sonata is harpist, had already imposed a trend: the number a certain Mlle de Laborde, homonym of the of harpists did not cease to increase and tripled composer of the collection of chanson. Is she the between 1775 and 1789. Meanwhile, the families child later recognised by Jean-Benjamin de of Parisian factors such as Cousineau, Erard and Laborde and the famous dancer of La Guimard? Nadermann by the signifcant improvements Nothing is certain but this inscription is perfectly they brought to the mechanisms of the harp but welcome as it allows this solo harp piece, which is also by their immense musical editing work, extremely representative of the repertory of the time, to be integrated into this recording; a piece especially in the high notes of the historical harp. which has never been recorded before. Te allegro Te second movement, representative of classic is comparable to a frst movement of a concerto, sonatas of the era, is a melodramatic adagio with a alternating periods where we might imagine the touch of romanticism. Te left hand performs an orchestra accompanying the harp’s very solo-like Alberti bass, very common in the harp repertory. passages. Te use of the right hand (spreading of Te third movement remains faithful to the rondo breaking chords, gruppetti, semi-quavers and form and demonstrates the full range of dynamics Te very frst repertory edited in Paris for the succeeded greatly in the development of the demi semi quavers) serves the clear sound, that the instrument ofers. pedal harp, known today as “single action harp”, instrument. Francesco Petrini consequently appeared only one year before the Recueil de found the perfect place to develop his talents! Chansons (1763) by Jean-Benjamin de Laborde. Son of a harpist, he was one of the numerous A census of the repertory between 1762 and 1770 performers of the era who was also a theorist shows that the harp is considered from its (treatises on harmony), professor (qualifed in the beginnings as the ideal accompanying voice, a method of the harp and how to tune it) and role that continued throughout the eighteenth composer. and nineteenth-centuries. Te repertory lies with that of the harpsichord and the instrument is Considered as one of the most prolifc composers intrinsically allied to chamber music repertory. for the harp, Francesco Petrini had an output of Jean-Benjamin de Laborde brilliantly illustrates no less than 51 opus numbers including fve these diferent aspects with his collections of concertos for harp and numerous harp solos with songs, chamber music works where the continuo optional violin. Te Sonata III is an extract for harp is fused with that of the harpsichord, and one of this Recueils de pieces et d’airs choisis avec where the voice sings in true duet with the harp. accompagnement de harpe (Collection of pieces Born in Berlin, of Italian origin, Francesco Petrini and chosen songs with harp accompaniment), (1744-1819) arrived in Paris in 1769 and spent Opus number XVI (Richelieu – Musique: VM9- the most part of his career in the capital. At this 4394 – printed scores), edited in Paris by the epoch, Marie-Antoinette, sponsor of the arts and composer in 1779. Te dedicatee of this sonata is harpist, had already imposed a trend: the number a certain Mlle de Laborde, homonym of the of harpists did not cease to increase and tripled composer of the collection of chanson. Is she the between 1775 and 1789. Meanwhile, the families child later recognised by Jean-Benjamin de of Parisian factors such as Cousineau, Erard and Laborde and the famous dancer of La Guimard? Nadermann by the signifcant improvements Nothing is certain but this inscription is perfectly they brought to the mechanisms of the harp but welcome as it allows this solo harp piece, which is also by their immense musical editing work, extremely representative of the repertory of the IRIS - AIR TENDRE THOUGH FOR YOU (ALLEGRETTO)

TEXTS AND SONGS Iris did not believe that a new fame Tough for you, everyday I do sigh Make me have what I desire You accused me the regret of my care NO, NO, ALL HEARTS (ANDANTINO) He forbids me to move, even for a moment To see in you become infdel Is there a heart in this amorous empire Ah! Fate! I should despise Colin. But this, for the last time Tat sufers more and complains less No no, all the submissive hearts of your empire do Alas! At my age, one does sufer as a slave not endear, love, do not endear their charming lot, For another employment Cease, Iris, your ferce rigour and I their charming lot Colin pronounces I have allure DORS, DORS - #RGO Let yourself be infamed One day he came to surprise me Te nightingale sings in love, but the turtledove He painted me with a tender air Sleep, sleep, sleep, sleep, If you love me as I do love you sighs, but the turtledove sighs. Love, the efect of its allure, And the lot of the Taste the sweetness, the sweetness of repose, You will love me as any one can love perfect lovers. Sleep, sleep, sleep, sleep, No no, all the submissive hearts of your empire do My mother struck my view Peaceful sleep, peaceful sleep, not endear, love, do not endear their charming lot, I escaped, overcome. My dear Annette. THE MORE LOVE IS FELT (ROMANCE) their charming lot Since that day Alas! It is for me alone that these evils are done I can only think of love My wistful musette does repeat Major Alas! Grant me pardon my heart Ah! Fate! Arduous tunes Te more love is felt, the less we are pained has forever fed from the lot of the nightingale, and How one should pay heed to Colin! Te dull tones of the despondent. All is sweet all does fatter us of the turtledove I search constantly To complain of the weight of the chains I do not sing like the nightingale To escape with address: Is to be weary of wearing them I fear to groan like the turtledove Love which does hasten me DO NOT BE SURPRISED JULIE (ANDANTINO) Inspires me with happy distraction. Minor Colin ever watching me Do not be surprised Julie From the moment I loved Iris, even in her absence CHANSON VIL#GEOISE (VIL#GE SONG) Knows how to secretly approach me: If close to you the mind forgets For me, all is felicity (ALLEGRO) I listen and feel his passion All disparity depends on the season For my heart all is pleasure I want to fulfl his every wish Where the graces and games to reign Tough hope is taken from me When I was young, I went to the grove He declares one hundred fold that he adores me Too much love does fy where you tread To gather hazelnuts and play at a hundred games I wonder more still: To meet there with reason Major Today I see my mother who orders me sternly But what again Te meadows, the felds, the woods do paint for me To fee this place with care Tese tender moments so all too short her image And I am always in her sight Ah! Fate! Te light of the fowers, their shining features Colin is surely involved And that I pity my dear Colin. And the birds with their sweet song As soon as he does speak to me Do imitate her sweet tones

Minor With the glance of a rogue When afection leads a heart to give in To the echos of the rocks If I see weave, A soft larceny To the shadow of contentment hides the danger Which repeated, never-ending A wave, sharp and pure Obtains grace After a thousand oaths Tis lamentable discourse. I compare it to my Iris Te accused followed the audacious In these tender moments But soon to be aficted by the weight of my pain Both to nature But this was not all good We should see quite efortlessly I cover with kisses her lifeless lips Owe their infnite charm When love leads yet Tat reason is awry. In her livid body my enclosed soul desires in vain to With the promise of constancy waken by its burning ardour Major A fair maiden at the wish of a lover I fll my cries these dark vaults If I see a shepherd and his young shepherdess Resists in vain DISMAL NIGHT (#RGO) And ever ready to see an end to the horrors of my Each in turn, expressing their passion Be it by weakness or by reason fate I declare to the skies, Ah! May I be pleased! And I Her heart surrenders to desire Dismal night, by your obscurity To grieve for her, to delay my death will by more tender than they She fears, annoys and forgives Come and chase the light of day And leave, sighing, the dreadful dwellings And for once it is all good By your birds the dirges It is time to give in to my cruel torment Minor Can alone console a woeful love Laura, my dear Laura, at the end I succumb Flattered at times Teir plaintive voices forever fearful For the last time I will open the tomb I think that perchance Iris will hear my wish AURORA (ADAGIO) Silence their passion And in thy dark sepulchre lock your lover And to wonder that which I may be Until the moment when the shadow At the depth of the monument this body of mine Is enough to render me content Aurora had just opened the skies With its sombre veil Will fnd itself near to yours a remedy to these For the favour of an illicit dream Does come to cover the vastness of the skies afictions I thought I saw you So by their shrieks my afictions are relieved And if there is for me some repose A LOVER, MUST HE FEAR (ALLEGRETTO) Less inhumane Tis only in the place where Laura there does rest What pleasure, what ardent transport At their tones I unite my trembling voice A lover must he fear How content I would be Climène Tis dismal horror appeases the pain Te rigour of a fair maiden? If I woke as I sleep, if I woke as I sleep Tat flls my heart at each instant is reborn NO, NO, I WILL NEVER LOVE (ALLEGRETTO) Te more she seems to resist Repeat to the echos all my afictions Te more he has the right to expect it Tat my saddened heart may taste some repose No, no, I will never love Love assures forgiveness LOVE THAT CHARMS A LONGING HEART I have vowed Of an ofense that is always mild Dismal night... since one cannot live in peace Tere is an air of anger Love that charms a longing heart in the empire of seducer But this is never all good In vain, reason would have its fame extinguished and that many objects are vain and proud of their Colin desired a sweet kiss By the most tender care the amorous shepherd THE REGRETS OF PETRARCH capricious charm With care and tenderness Te strength to yield the disarray he inspires No, no, I will never love Climène did refuse him I feel that I must fee Silvandre Separated forever from all that he loved Any other than my dear Annette Her lover complains and hastens her But still the rogue knows the art of engaging Petrarch inconsolable No, I will only ever love thee. IRIS - AIR TENDRE THOUGH FOR YOU (ALLEGRETTO)

Iris did not believe that a new fame Tough for you, everyday I do sigh Make me have what I desire You accused me the regret of my care NO, NO, ALL HEARTS (ANDANTINO) He forbids me to move, even for a moment To see in you become infdel Is there a heart in this amorous empire Ah! Fate! I should despise Colin. But this, for the last time Tat sufers more and complains less No no, all the submissive hearts of your empire do Alas! At my age, one does sufer as a slave not endear, love, do not endear their charming lot, For another employment Cease, Iris, your ferce rigour and I their charming lot Colin pronounces I have allure DORS, DORS - #RGO Let yourself be infamed One day he came to surprise me Te nightingale sings in love, but the turtledove He painted me with a tender air Sleep, sleep, sleep, sleep, If you love me as I do love you sighs, but the turtledove sighs. Love, the efect of its allure, And the lot of the Taste the sweetness, the sweetness of repose, You will love me as any one can love perfect lovers. Sleep, sleep, sleep, sleep, No no, all the submissive hearts of your empire do My mother struck my view Peaceful sleep, peaceful sleep, not endear, love, do not endear their charming lot, I escaped, overcome. My dear Annette. THE MORE LOVE IS FELT (ROMANCE) their charming lot Since that day Alas! It is for me alone that these evils are done I can only think of love My wistful musette does repeat Major Alas! Grant me pardon my heart Ah! Fate! Arduous tunes Te more love is felt, the less we are pained has forever fed from the lot of the nightingale, and How one should pay heed to Colin! Te dull tones of the despondent. All is sweet all does fatter us of the turtledove I search constantly To complain of the weight of the chains I do not sing like the nightingale To escape with address: Is to be weary of wearing them I fear to groan like the turtledove Love which does hasten me DO NOT BE SURPRISED JULIE (ANDANTINO) Inspires me with happy distraction. Minor Colin ever watching me Do not be surprised Julie From the moment I loved Iris, even in her absence CHANSON VIL#GEOISE (VIL#GE SONG) Knows how to secretly approach me: If close to you the mind forgets For me, all is felicity (ALLEGRO) I listen and feel his passion All disparity depends on the season For my heart all is pleasure I want to fulfl his every wish Where the graces and games to reign Tough hope is taken from me When I was young, I went to the grove He declares one hundred fold that he adores me Too much love does fy where you tread To gather hazelnuts and play at a hundred games I wonder more still: To meet there with reason Major Today I see my mother who orders me sternly But what again Te meadows, the felds, the woods do paint for me To fee this place with care Tese tender moments so all too short her image And I am always in her sight Ah! Fate! Te light of the fowers, their shining features Colin is surely involved And that I pity my dear Colin. And the birds with their sweet song As soon as he does speak to me Do imitate her sweet tones

Minor With the glance of a rogue When afection leads a heart to give in To the echos of the rocks If I see weave, A soft larceny To the shadow of contentment hides the danger Which repeated, never-ending A wave, sharp and pure Obtains grace After a thousand oaths Tis lamentable discourse. I compare it to my Iris Te accused followed the audacious In these tender moments But soon to be aficted by the weight of my pain Both to nature But this was not all good We should see quite efortlessly I cover with kisses her lifeless lips Owe their infnite charm When love leads yet Tat reason is awry. In her livid body my enclosed soul desires in vain to With the promise of constancy waken by its burning ardour Major A fair maiden at the wish of a lover I fll my cries these dark vaults If I see a shepherd and his young shepherdess Resists in vain DISMAL NIGHT (#RGO) And ever ready to see an end to the horrors of my Each in turn, expressing their passion Be it by weakness or by reason fate I declare to the skies, Ah! May I be pleased! And I Her heart surrenders to desire Dismal night, by your obscurity To grieve for her, to delay my death will by more tender than they She fears, annoys and forgives Come and chase the light of day And leave, sighing, the dreadful dwellings And for once it is all good By your birds the dirges It is time to give in to my cruel torment Minor Can alone console a woeful love Laura, my dear Laura, at the end I succumb Flattered at times Teir plaintive voices forever fearful For the last time I will open the tomb I think that perchance Iris will hear my wish AURORA (ADAGIO) Silence their passion And in thy dark sepulchre lock your lover And to wonder that which I may be Until the moment when the shadow At the depth of the monument this body of mine Is enough to render me content Aurora had just opened the skies With its sombre veil Will fnd itself near to yours a remedy to these For the favour of an illicit dream Does come to cover the vastness of the skies afictions I thought I saw you So by their shrieks my afictions are relieved And if there is for me some repose A LOVER, MUST HE FEAR (ALLEGRETTO) Less inhumane Tis only in the place where Laura there does rest What pleasure, what ardent transport At their tones I unite my trembling voice A lover must he fear How content I would be Climène Tis dismal horror appeases the pain Te rigour of a fair maiden? If I woke as I sleep, if I woke as I sleep Tat flls my heart at each instant is reborn NO, NO, I WILL NEVER LOVE (ALLEGRETTO) Te more she seems to resist Repeat to the echos all my afictions Te more he has the right to expect it Tat my saddened heart may taste some repose No, no, I will never love Love assures forgiveness LOVE THAT CHARMS A LONGING HEART I have vowed Of an ofense that is always mild Dismal night... since one cannot live in peace Tere is an air of anger Love that charms a longing heart in the empire of seducer But this is never all good In vain, reason would have its fame extinguished and that many objects are vain and proud of their Colin desired a sweet kiss By the most tender care the amorous shepherd THE REGRETS OF PETRARCH capricious charm With care and tenderness Te strength to yield the disarray he inspires No, no, I will never love Climène did refuse him I feel that I must fee Silvandre Separated forever from all that he loved Any other than my dear Annette Her lover complains and hastens her But still the rogue knows the art of engaging Petrarch inconsolable No, I will only ever love thee. IRIS - AIR TENDRE THOUGH FOR YOU (ALLEGRETTO)

Iris did not believe that a new fame Tough for you, everyday I do sigh Make me have what I desire You accused me the regret of my care NO, NO, ALL HEARTS (ANDANTINO) He forbids me to move, even for a moment To see in you become infdel Is there a heart in this amorous empire Ah! Fate! I should despise Colin. But this, for the last time Tat sufers more and complains less No no, all the submissive hearts of your empire do Alas! At my age, one does sufer as a slave not endear, love, do not endear their charming lot, For another employment Cease, Iris, your ferce rigour and I their charming lot Colin pronounces I have allure DORS, DORS - #RGO Let yourself be infamed One day he came to surprise me Te nightingale sings in love, but the turtledove He painted me with a tender air Sleep, sleep, sleep, sleep, If you love me as I do love you sighs, but the turtledove sighs. Love, the efect of its allure, And the lot of the Taste the sweetness, the sweetness of repose, You will love me as any one can love perfect lovers. Sleep, sleep, sleep, sleep, No no, all the submissive hearts of your empire do My mother struck my view Peaceful sleep, peaceful sleep, not endear, love, do not endear their charming lot, I escaped, overcome. My dear Annette. THE MORE LOVE IS FELT (ROMANCE) their charming lot Since that day Alas! It is for me alone that these evils are done I can only think of love My wistful musette does repeat Major Alas! Grant me pardon my heart Ah! Fate! Arduous tunes Te more love is felt, the less we are pained has forever fed from the lot of the nightingale, and How one should pay heed to Colin! Te dull tones of the despondent. All is sweet all does fatter us of the turtledove I search constantly To complain of the weight of the chains I do not sing like the nightingale To escape with address: Is to be weary of wearing them I fear to groan like the turtledove Love which does hasten me DO NOT BE SURPRISED JULIE (ANDANTINO) Inspires me with happy distraction. Minor Colin ever watching me Do not be surprised Julie From the moment I loved Iris, even in her absence CHANSON VIL#GEOISE (VIL#GE SONG) Knows how to secretly approach me: If close to you the mind forgets For me, all is felicity (ALLEGRO) I listen and feel his passion All disparity depends on the season For my heart all is pleasure I want to fulfl his every wish Where the graces and games to reign Tough hope is taken from me When I was young, I went to the grove He declares one hundred fold that he adores me Too much love does fy where you tread To gather hazelnuts and play at a hundred games I wonder more still: To meet there with reason Major Today I see my mother who orders me sternly But what again Te meadows, the felds, the woods do paint for me To fee this place with care Tese tender moments so all too short her image And I am always in her sight Ah! Fate! Te light of the fowers, their shining features Colin is surely involved And that I pity my dear Colin. And the birds with their sweet song As soon as he does speak to me Do imitate her sweet tones

Minor With the glance of a rogue When afection leads a heart to give in To the echos of the rocks If I see weave, A soft larceny To the shadow of contentment hides the danger Which repeated, never-ending A wave, sharp and pure Obtains grace After a thousand oaths Tis lamentable discourse. I compare it to my Iris Te accused followed the audacious In these tender moments But soon to be aficted by the weight of my pain Both to nature But this was not all good We should see quite efortlessly I cover with kisses her lifeless lips Owe their infnite charm When love leads yet Tat reason is awry. In her livid body my enclosed soul desires in vain to With the promise of constancy waken by its burning ardour Major A fair maiden at the wish of a lover I fll my cries these dark vaults If I see a shepherd and his young shepherdess Resists in vain DISMAL NIGHT (#RGO) And ever ready to see an end to the horrors of my Each in turn, expressing their passion Be it by weakness or by reason fate I declare to the skies, Ah! May I be pleased! And I Her heart surrenders to desire Dismal night, by your obscurity To grieve for her, to delay my death will by more tender than they She fears, annoys and forgives Come and chase the light of day And leave, sighing, the dreadful dwellings And for once it is all good By your birds the dirges It is time to give in to my cruel torment Minor Can alone console a woeful love Laura, my dear Laura, at the end I succumb Flattered at times Teir plaintive voices forever fearful For the last time I will open the tomb I think that perchance Iris will hear my wish AURORA (ADAGIO) Silence their passion And in thy dark sepulchre lock your lover And to wonder that which I may be Until the moment when the shadow At the depth of the monument this body of mine Is enough to render me content Aurora had just opened the skies With its sombre veil Will fnd itself near to yours a remedy to these For the favour of an illicit dream Does come to cover the vastness of the skies afictions I thought I saw you So by their shrieks my afictions are relieved And if there is for me some repose A LOVER, MUST HE FEAR (ALLEGRETTO) Less inhumane Tis only in the place where Laura there does rest What pleasure, what ardent transport At their tones I unite my trembling voice A lover must he fear How content I would be Climène Tis dismal horror appeases the pain Te rigour of a fair maiden? If I woke as I sleep, if I woke as I sleep Tat flls my heart at each instant is reborn NO, NO, I WILL NEVER LOVE (ALLEGRETTO) Te more she seems to resist Repeat to the echos all my afictions Te more he has the right to expect it Tat my saddened heart may taste some repose No, no, I will never love Love assures forgiveness LOVE THAT CHARMS A LONGING HEART I have vowed Of an ofense that is always mild Dismal night... since one cannot live in peace Tere is an air of anger Love that charms a longing heart in the empire of seducer But this is never all good In vain, reason would have its fame extinguished and that many objects are vain and proud of their Colin desired a sweet kiss By the most tender care the amorous shepherd THE REGRETS OF PETRARCH capricious charm With care and tenderness Te strength to yield the disarray he inspires No, no, I will never love Climène did refuse him I feel that I must fee Silvandre Separated forever from all that he loved Any other than my dear Annette Her lover complains and hastens her But still the rogue knows the art of engaging Petrarch inconsolable No, I will only ever love thee. IRIS - AIR TENDRE THOUGH FOR YOU (ALLEGRETTO)

Iris did not believe that a new fame Tough for you, everyday I do sigh Make me have what I desire You accused me the regret of my care NO, NO, ALL HEARTS (ANDANTINO) He forbids me to move, even for a moment To see in you become infdel Is there a heart in this amorous empire Ah! Fate! I should despise Colin. But this, for the last time Tat sufers more and complains less No no, all the submissive hearts of your empire do Alas! At my age, one does sufer as a slave not endear, love, do not endear their charming lot, For another employment Cease, Iris, your ferce rigour and I their charming lot Colin pronounces I have allure DORS, DORS - #RGO Let yourself be infamed One day he came to surprise me Te nightingale sings in love, but the turtledove He painted me with a tender air Sleep, sleep, sleep, sleep, If you love me as I do love you sighs, but the turtledove sighs. Love, the efect of its allure, And the lot of the Taste the sweetness, the sweetness of repose, You will love me as any one can love perfect lovers. Sleep, sleep, sleep, sleep, No no, all the submissive hearts of your empire do My mother struck my view Peaceful sleep, peaceful sleep, not endear, love, do not endear their charming lot, I escaped, overcome. My dear Annette. THE MORE LOVE IS FELT (ROMANCE) their charming lot Since that day Alas! It is for me alone that these evils are done I can only think of love My wistful musette does repeat Major Alas! Grant me pardon my heart Ah! Fate! Arduous tunes Te more love is felt, the less we are pained has forever fed from the lot of the nightingale, and How one should pay heed to Colin! Te dull tones of the despondent. All is sweet all does fatter us of the turtledove I search constantly To complain of the weight of the chains I do not sing like the nightingale To escape with address: Is to be weary of wearing them I fear to groan like the turtledove Love which does hasten me DO NOT BE SURPRISED JULIE (ANDANTINO) Inspires me with happy distraction. Minor Colin ever watching me Do not be surprised Julie From the moment I loved Iris, even in her absence CHANSON VIL#GEOISE (VIL#GE SONG) Knows how to secretly approach me: If close to you the mind forgets For me, all is felicity (ALLEGRO) I listen and feel his passion All disparity depends on the season For my heart all is pleasure I want to fulfl his every wish Where the graces and games to reign Tough hope is taken from me When I was young, I went to the grove He declares one hundred fold that he adores me Too much love does fy where you tread To gather hazelnuts and play at a hundred games I wonder more still: To meet there with reason Major Today I see my mother who orders me sternly But what again Te meadows, the felds, the woods do paint for me To fee this place with care Tese tender moments so all too short her image And I am always in her sight Ah! Fate! Te light of the fowers, their shining features Colin is surely involved And that I pity my dear Colin. And the birds with their sweet song As soon as he does speak to me Do imitate her sweet tones

Minor With the glance of a rogue When afection leads a heart to give in To the echos of the rocks If I see weave, A soft larceny To the shadow of contentment hides the danger Which repeated, never-ending A wave, sharp and pure Obtains grace After a thousand oaths Tis lamentable discourse. I compare it to my Iris Te accused followed the audacious In these tender moments But soon to be aficted by the weight of my pain Both to nature But this was not all good We should see quite efortlessly I cover with kisses her lifeless lips Owe their infnite charm When love leads yet Tat reason is awry. In her livid body my enclosed soul desires in vain to With the promise of constancy waken by its burning ardour Major A fair maiden at the wish of a lover I fll my cries these dark vaults If I see a shepherd and his young shepherdess Resists in vain DISMAL NIGHT (#RGO) And ever ready to see an end to the horrors of my Each in turn, expressing their passion Be it by weakness or by reason fate I declare to the skies, Ah! May I be pleased! And I Her heart surrenders to desire Dismal night, by your obscurity To grieve for her, to delay my death will by more tender than they She fears, annoys and forgives Come and chase the light of day And leave, sighing, the dreadful dwellings And for once it is all good By your birds the dirges It is time to give in to my cruel torment Minor Can alone console a woeful love Laura, my dear Laura, at the end I succumb Flattered at times Teir plaintive voices forever fearful For the last time I will open the tomb I think that perchance Iris will hear my wish AURORA (ADAGIO) Silence their passion And in thy dark sepulchre lock your lover And to wonder that which I may be Until the moment when the shadow At the depth of the monument this body of mine Is enough to render me content Aurora had just opened the skies With its sombre veil Will fnd itself near to yours a remedy to these For the favour of an illicit dream Does come to cover the vastness of the skies afictions I thought I saw you So by their shrieks my afictions are relieved And if there is for me some repose A LOVER, MUST HE FEAR (ALLEGRETTO) Less inhumane Tis only in the place where Laura there does rest What pleasure, what ardent transport At their tones I unite my trembling voice A lover must he fear How content I would be Climène Tis dismal horror appeases the pain Te rigour of a fair maiden? If I woke as I sleep, if I woke as I sleep Tat flls my heart at each instant is reborn NO, NO, I WILL NEVER LOVE (ALLEGRETTO) Te more she seems to resist Repeat to the echos all my afictions Te more he has the right to expect it Tat my saddened heart may taste some repose No, no, I will never love Love assures forgiveness LOVE THAT CHARMS A LONGING HEART I have vowed Of an ofense that is always mild Dismal night... since one cannot live in peace Tere is an air of anger Love that charms a longing heart in the empire of seducer But this is never all good In vain, reason would have its fame extinguished and that many objects are vain and proud of their Colin desired a sweet kiss By the most tender care the amorous shepherd THE REGRETS OF PETRARCH capricious charm With care and tenderness Te strength to yield the disarray he inspires No, no, I will never love Climène did refuse him I feel that I must fee Silvandre Separated forever from all that he loved Any other than my dear Annette Her lover complains and hastens her But still the rogue knows the art of engaging Petrarch inconsolable No, I will only ever love thee. Opera, she sang Amour (Orpheus and Eurydice, MARIE VAN RHIJN Gluck) directed by G. Grazioli and Clarine TRIO DAUPHINE (Plataea, Rameau) with JC Malgoire. Passionate Marie van Rhijn discovered the harpsichord at the about chamber music, she has sung lied and age of 7 years old in Calais. She has obtained A unique ensemble uniting a single action pedal Dauphine win the “5 à 7 d’Arradon” prize in the mélodie with pianist Ivan Couëfé, and together several Masters (harpsichord and bass continuo at harp, harpsichord and violin, the Trio Dauphine ensemble music competition in Paris. Trio with harpist Delphine Benhamou has formed the the Paris Conservatoire, musicology at the has been working together since 2009 interpreting Dauphine are sponsored by the Fondation Asturiana duo. Her great interest in baroque Sorbonne) and the “Certifcat d’Aptitude”, she French baroque music from the second half of the Marcelle et Robert Delacour, la Sacem et Paris repertory has led her to perform with many shares her passion for early music as harpsichord 18th-century. Its title evokes the well-known piece Jeunes Talents. ensembles and performs regularly with the Folies and bass continuo teacher at the CRR conserva- by Rameau but also the “musique de salon” and Françoises and also with Amaryllis, Pygmalion, the toire in Cergy Pontoise, and is as singing advisor at naturally, Marie-Antoinette. It is to share their MAÏLYS DE VILLOUTREYS Ricercar Consort, Les Musiciens du Paradis, the the Centre de Musique Baroque in Versailles. Her passion for the rich, forgotten French musical Desmarest ensemble the Simphonie du Marais ... work is supported by the foundations: SYLFF, heritage found in the French National Library and After a few years of studying violin, at the age of 9 In 2012, she recorded the cantata Clytemnestra by Adami, Société Génerale, and Meyer Tarrazi and at the Abbaye de Royaumont that Clara Izambert, years old Maïlys de Villoutreys joined the Maitrise Cherubini with the Kölner Akademie (dir. Michael she has won several international competitions. She Marie van Rhijn and Maud Giguet united. de Bretagne choir where she discovered singing Willens) under the CPO label. has been selected to be part of the six young soloists Musicians of their time, the members of the trio with Jean-Michel Noël, participating in numerous at the Te Handel House in London 2014-2015. also want to introduce new works to their output, concerts, recordings and tours. While pursuing C#RA IZAMBERT such as Eglog by Aurélien Dumont (2011). Tey Italian studies at University, she studied at music MAUD GIGUET will soon create a work by the Italian composer conservatoire in Rennes with Martine Surais, and Clara Izambart obtained the harp and chamber Stefano Gervasoni, and the English composer then with Isabelle Guillaud and Alain Buet music prizes a well as her teaching diploma at the Tanks to her two trainings, both as a baroque and Graham Lynch. Guillaud at the Paris conservatoire, where she Paris conservatoire studying with Marielle modern violinist, at Conservatoire National Trio Dauphine have performed at the Hotel de obtained her Masters in 2011. Maïlys Villoutreys Nordmann. It was after she won an organ prize Superieur of music of Paris, Maud Giguet performs Soubise, the Téâtre de l'Epee de Bois, at the made her stage début at a young age interpreting with Eric Lebrun and her meeting with Nanja regularly with numerous renown orchestras, Abbaye de Royaumont, the Chateaux de la Motte child roles at the Opera de Rennes (Sophie in Let's Breejik that she became interested in early music. especially with Emmanuel Haïm's Concert Tilly and Valenfay, and in many festivals: Sinfonia Make An Opera by Britten, Yniold in Pelléas et She has performed with diverse groups such as the d'Astrée. Enjoying chamber music as well, she en Périgord , Les Flâneries in Reims, Les Solistes Mélisande). Ébène and Girard quartets, Trio Dauphine, the performs with "Solistes du concert d'Astrée" and de Demain, Frisson Baroque, the Festival Later, she performed Miss Ellen in Lakmé at the Bordeaux and Lorraine national orchestras, Les with Trio Dauphine, and she explores with this trio International de Musique de Dinard, La Opéra de Rouen, Aspasia in La Pietra del Sièces and even Paris Opera orchestra. She is solo diferent felds, among them research and creation Chabotterie, the Fringe Concert du MA Festival Paragone (Rossini) at the Teatro Regio of Parma, harpist of Le Balcon ensemble since 2009. Clara for this new formation. Meanwhile she often de Bruges and at the Festival Oude Musiek in and interpreted several roles in the Mozart operas: Izambert teaches at the conservatoire in Amiens premieres new pieces by composer Aurélien Utrecht. Teir f rst CD, released by Aurion in Barberina and Pamina at the Paris Conservatoire, and is supported by Société Générale (2011), Dumont. Her interest in diversity has lead her to 2012 received three stars in the Classica music the Queen of the Night (ed. N. Krüger), and more winner of the Fondation de France and won the enroll in singing and acting lessons. magazine reviews and an enthusiastic review in recently in Melia Apollo and Hyacinth, at the Cité “Grand Prix Tissier-Grandpierre” at the Institut de “Early Music Revue/149”. In 2012, the Trio de la Musique in Paris. At the Versailles Royal France (2013). Opera, she sang Amour (Orpheus and Eurydice, MARIE VAN RHIJN Gluck) directed by G. Grazioli and Clarine (Plataea, Rameau) with JC Malgoire. Passionate Marie van Rhijn discovered the harpsichord at the about chamber music, she has sung lied and age of 7 years old in Calais. She has obtained A unique ensemble uniting a single action pedal Dauphine win the “5 à 7 d’Arradon” prize in the mélodie with pianist Ivan Couëfé, and together several Masters (harpsichord and bass continuo at harp, harpsichord and violin, the Trio Dauphine ensemble music competition in Paris. Trio with harpist Delphine Benhamou has formed the the Paris Conservatoire, musicology at the has been working together since 2009 interpreting Dauphine are sponsored by the Fondation Asturiana duo. Her great interest in baroque Sorbonne) and the “Certifcat d’Aptitude”, she French baroque music from the second half of the Marcelle et Robert Delacour, la Sacem et Paris repertory has led her to perform with many shares her passion for early music as harpsichord 18th-century. Its title evokes the well-known piece Jeunes Talents. ensembles and performs regularly with the Folies and bass continuo teacher at the CRR conserva- by Rameau but also the “musique de salon” and Françoises and also with Amaryllis, Pygmalion, the toire in Cergy Pontoise, and is as singing advisor at naturally, Marie-Antoinette. It is to share their MAÏLYS DE VILLOUTREYS Ricercar Consort, Les Musiciens du Paradis, the the Centre de Musique Baroque in Versailles. Her passion for the rich, forgotten French musical Desmarest ensemble the Simphonie du Marais ... work is supported by the foundations: SYLFF, heritage found in the French National Library and After a few years of studying violin, at the age of 9 In 2012, she recorded the cantata Clytemnestra by Adami, Société Génerale, and Meyer Tarrazi and at the Abbaye de Royaumont that Clara Izambert, years old Maïlys de Villoutreys joined the Maitrise Cherubini with the Kölner Akademie (dir. Michael she has won several international competitions. She Marie van Rhijn and Maud Giguet united. de Bretagne choir where she discovered singing Willens) under the CPO label. has been selected to be part of the six young soloists Musicians of their time, the members of the trio with Jean-Michel Noël, participating in numerous at the Te Handel House in London 2014-2015. also want to introduce new works to their output, concerts, recordings and tours. While pursuing C#RA IZAMBERT such as Eglog by Aurélien Dumont (2011). Tey Italian studies at University, she studied at music MAUD GIGUET will soon create a work by the Italian composer conservatoire in Rennes with Martine Surais, and Clara Izambart obtained the harp and chamber Stefano Gervasoni, and the English composer then with Isabelle Guillaud and Alain Buet music prizes a well as her teaching diploma at the Tanks to her two trainings, both as a baroque and Graham Lynch. Guillaud at the Paris conservatoire, where she Paris conservatoire studying with Marielle modern violinist, at Conservatoire National Trio Dauphine have performed at the Hotel de obtained her Masters in 2011. Maïlys Villoutreys Nordmann. It was after she won an organ prize Superieur of music of Paris, Maud Giguet performs Soubise, the Téâtre de l'Epee de Bois, at the made her stage début at a young age interpreting with Eric Lebrun and her meeting with Nanja regularly with numerous renown orchestras, Abbaye de Royaumont, the Chateaux de la Motte child roles at the Opera de Rennes (Sophie in Let's Breejik that she became interested in early music. especially with Emmanuel Haïm's Concert Tilly and Valenfay, and in many festivals: Sinfonia Make An Opera by Britten, Yniold in Pelléas et She has performed with diverse groups such as the d'Astrée. Enjoying chamber music as well, she en Périgord , Les Flâneries in Reims, Les Solistes Mélisande). Ébène and Girard quartets, Trio Dauphine, the performs with "Solistes du concert d'Astrée" and de Demain, Frisson Baroque, the Festival Later, she performed Miss Ellen in Lakmé at the Bordeaux and Lorraine national orchestras, Les with Trio Dauphine, and she explores with this trio International de Musique de Dinard, La Opéra de Rouen, Aspasia in La Pietra del Sièces and even Paris Opera orchestra. She is solo diferent felds, among them research and creation Chabotterie, the Fringe Concert du MA Festival Paragone (Rossini) at the Teatro Regio of Parma, harpist of Le Balcon ensemble since 2009. Clara for this new formation. Meanwhile she often de Bruges and at the Festival Oude Musiek in and interpreted several roles in the Mozart operas: Izambert teaches at the conservatoire in Amiens premieres new pieces by composer Aurélien Utrecht. Teir frst CD, released by Aurion in Barberina and Pamina at the Paris Conservatoire, and is supported by Société Générale (2011), Dumont. Her interest in diversity has lead her to 2012 received three stars in the Classica music the Queen of the Night (ed. N. Krüger), and more winner of the Fondation de France and won the enroll in singing and acting lessons. magazine reviews and an enthusiastic review in recently in Melia Apollo and Hyacinth, at the Cité “Grand Prix Tissier-Grandpierre” at the Institut de “Early Music Revue/149”. In 2012, the Trio de la Musique in Paris. At the Versailles Royal France (2013). REMERCIEMENTS

Le Trio Dauphine souhaite remercier L’Associa- çoise Espagnet, Claire Fleury, Béatrice Fraisse, tion Trio Dauphine et tout particulièrement son Pierre Girod, Paul Grassart, Patrick Homeyer, président Michel Lainé, Jean-Loup Graton et Xavier et Armelle Jarry, Benjamin Katz, Nadine François Leproux de la Bibliothèque Nationale de Kremer, Sylvain Launay, Dominique Leroux, France, Aide Paris Jeunes Talents, Pierre Favrez, Pascale Lauzero, François et Maryvonne notre ingénieur-son et directeur artistique, Lombard, Josette Salanon-Mazerot, Misato Gaétan Jarry et François Nicolet, pour leur écoute Mochizuki, Jean-Pierre Némirowsky, Léonore attentive durant l’enregistrement, Jean Saint-Ar- Pellerin, Germaine et Libero Trevaini, Ghislaine roman, pour son éternelle gentillesse et ses Petit-volta, Domnique et Laurence Quélen, relectures, Pierre-Eric Nimylowycz, pour le prêt Nicolas Robert, Claude Rondoni, Jean Saint-Ar- de son violon, Simon Allatt et Daniel Burki, pour roman, Marie-Josée Saladin de Nuglar, Pascal leur disponibilité. Tournois, Robert Valbon… et tous ceux qui ont souhaité garder l’anonymat ! Nos généreux donateurs Ulule : Enfn, nous remercions chaleureusement nos Un immense Merci à M.et Mme Artus, Patrice familles respectives qui oeuvrent chaque jour à Baudin, Elena Bayeul, Jean-Michel Boron, nos côtés. François Bruel, Michèle Camous, Luc et Fanny Chanterelle, Jean-Bernard Clouet, Edouard Delale, Elise et Matthieu Dubray, Caroline Dufour-Barillot, Aurélien Dumont, Marie-Fran-

Cet enregistrement a été réalisé du 1er au 5 septembre 2014 avec le concours des équipes techniques des auditoriums de la BnF - Direction de la difusion culturelle : Tierry Grillet - Direction des auditoriums : Jean-Loup Graton. La Bibliothèque nationale de France, avec son cycle de concerts, Les inédits de la BnF, invite le public à venir découvrir des oeuvres méconnues ou rares issues de ses collections, notamment au sein du département de la musique. Ses partitions sont souvent le fruit des recherches que conduisent ensemble musicologues et instrumentistes. Elles donnent lieu à des réalisations qui permettent à ce corpus musical de renaître avec une mise en perspective historique. ACKNOWLEDGMENTS

Te Trio Dauphine would like to thank Te Trio Claire Fleury, Béatrice Fraisse, Pierre Girod, Paul Dauphine association in particular the president Grassart, Patrick Homeyer, Xavier et Armelle Michel Lainé, Jean-Loup Graton and François Jarry, Benjamin Katz, Nadine Kremer, Sylvain Leproux at the Bibliothèque Nationale de France Launay, Dominique Leroux, François et (French National Library), Aide Paris Jeunes Maryvonne Lombard, Pascale Lauzero, Josette Talents, Pierre Favrez, our sound engineerer and Salanon-Mazerot, Misato Mochizuki, Jean-Pierre artistic director, Gaétan Jarry and François Némirowsky, Léonore Pellerin, Germaine et Nicolet, for their attenitive listening during the Libero Trevaini, Ghislaine Petit-volta, Domnique recording, Jean Saint-Arroman, for his eternal et Laurence Quélen, Nicolas Robert, Claude kindness and rereadings, Pierre-Eric Nimylowycz, Rondoni, Jean Saint-Arroman, Marie-Josée for the load of his violin, Simon Allatt and Daniel Saladin de Nuglar, Pascal Tournois, Robert Burki for their availibility. Valbon… And all those who wish to remain anonymous! Our generous donors: Tank you to M.et Mme Artus, Patrice Baudin, Finally, we would like to warmly thank our Elena Bayeul, Jean-Michel Boron, François Bruel, families who have been with us and supported us Michèle Camous, Luc et Fanny Chanterelle, each day. Jean-Bernard Clouet, Edouard Delale, Elise et Matthieu Dubray, Caroline Dufour-Barillot, Aurélien Dumont, Marie-Françoise Espagnet,

Tis recording was done from the the 1st to the 5th September 2014 with the assistance of the technical teams of the BNF auditoriums - Director of cultural difusion : Tierry Grillet - Director of the auditoriums : Jean-Loup Graton. Te BNF with its concert series “Les inédits de la BnF”, invites the public to discover unknown or rare works from its collections, particularly in the department of music. Its scores are often the result of research carried out by lead musicologists and musicians. Tis research allows this musical corpus to be reborn with a historical perspective. Cet enregistrement a été réalisé du 1er au 5 septembre 2014 avec le concours des équipes techniques des auditoriums de la BnF Direction de la difusion culturelle : Tierry Grillet - Direction des auditoriums : Jean-Loup Graton Cet enregistrement a bénéfcié du soutien de Aide Paris Jeunes Talents. Prise de son, direction artistique et mixage : Pierre Favrez - Accord Clavecin : Daniel Burki Traduction anglaise : Simon Allatt - Crédit Photo : Anthony Dubois

Ⓟ Association Trio Dauphine © 2014. Evidence Classics/Little Tribeca www.evidenceclassics.com www.triodauphine.com