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Ciné-Bulles

Le Nèg’ (bis) Délivrez-nous du mal d’ Nicolas Gendron

Volume 28, Number 4, Fall 2010

URI: https://id.erudit.org/iderudit/61035ac

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Publisher(s) Association des cinémas parallèles du Québec

ISSN 0820-8921 (print) 1923-3221 (digital)

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Cite this review Gendron, N. (2010). Review of [Le Nèg’ (bis) / Délivrez-nous du mal d’Ole Bornedal]. Ciné-Bulles, 28(4), 53–53.

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aussi sur son silence pour valider leur soif soif leur aussi silencevalider sur son pour maiss’appuient delamétéo, mérites les luiattribuent deDieu, à lacause dévoués Ilssemblent que réfléchis. plus spontanés ambigus, sont délicieusement ambivalents, ils car personnages, aux Mais revenons, (déroutante), Mêmelogique ici. sens. l’on finitpars’interroger propres surses tendre sauter, undisque ons’illusionne et en magnifiantl’irréel Àforce ambiant. d’en- côtés del’écran, deux des trospection, tout d’in-ce enfaireunmécanisme piègepour ildétourne personnages, tion très finedes Parunmontage habile uneexposi- ces. et s’il àtoutes employait sau- les les nerveux seconde — n’êtrequi pourraient qu’un tic tion quinesemblent durer qu’un de quart ellipses — dans letemps sauts l’ac-des et réalisateur l’histoire parsème demicro- l’irrationnel le plus, De àtout moment. dans prêt àbasculer tomatique, désincarné, defan- unje-ne-sais-quoi personnages des quidonnent au aveuglantes, mières regard encore Ou pardeslu- blanc. filtrées noir et àlalimite parfois du sont délavées, leurs cou- Les grandement àbrouiller cartes. les filmd’auteur Bet série nordique, contribue Il faut dire quel’esthétique entre soignée, platonique. sorcières aux minelle ouà lachasse simple,pur et àl’intrigue cri- bêtement vous habite longtemps. vous habite longtemps. du mal.Un qui conte brillant, moderne titre dufilm denousdélivrer: impossible ainsidire du denouset pour elle moque se frondeur,ment avecunsourire àlacaméra Ens’adressant divine. intervention directe- defatalité qu’à et notionsdedestin aux une ratrice omnisciente, quirenvoie davantage l’épilogue s’ajoute laprésence decette nar- Aud’Oussama Laden. à prologueet ben enquestionnant lesourireJohannes, de naïvement enfants que soulignent les fondamental saupoudrécipe decynisme, définitivement manquéd’amour. Un prin- sansvergogneche quia mêmeàce Lars ons’atta-foncièrement nimauvais; nibons renforcentteurs, cette qu’il idée n’existe inconnus laplupart ouama- pour acteurs, unhommequiattend pas Les unenfant. mais portant, àbout policiers teur oudes tuer undoc- Onpeut élastique. vite vient oflove. inneed onlypeople people, »), de- par leleitmotivdufilm(« evil There are no Blood mêmeàlafoise exaltée de l’emportecle tant safurie onpen- surtout; d’un soir, provenir d’un pourrait autre siè- drier, d’Ingvar, lepersonnage prédicateur de justice. Danscette ambiance horscalen- Villadsen R Danemark /200993min Navojec, Pedersen Mogens D Lene Nystrom Rasted, JensAndersen,Bojan M ÉAL US . . Stefan Nilsson etJohanLiljedalM Stefan Nilsson ET

. La morale,très judéo-chrétienne . La

SCÉN P ROD . Michael Obel . Michael Ole Bornedal

Volume 28 numéro 4 IST I MAGE I . Evokative Films NT There Be Will . LasseRimmer, DanLaustsen ONT . Anders 53

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