Le Cas Du Sahel Occidental: Cercle De Yélimané
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L’agriculture et l’alimentation en marge des villes au Maliennes : le cas du Sahel Occidental : cercle de Yélimané Mahamadou Niakate To cite this version: Mahamadou Niakate. L’agriculture et l’alimentation en marge des villes au Maliennes : le cas du Sahel Occidental : cercle de Yélimané. Histoire. Université de Lyon, 2020. Français. NNT : 2020LYSE2025. tel-02944632 HAL Id: tel-02944632 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02944632 Submitted on 21 Sep 2020 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. N° d’ordre NNT : 2020LYSE2025 THESE de DOCTORAT DE L’UNIVERSITÉ DE LYON Opérée au sein de L’UNIVERSITÉ LUMIÈRE LYON 2 École Doctorale : ED 483 Sciences sociales Discipline : Sciences de Géographie, Aménagement, Urbanisme Soutenue publiquement le 13 janvier 2020, par : Mahamadou NIAKATE L’agriculture et l’alimentation en marge de villes maliennes, le cas du Sahel occidental : Cercle de Yélimané. Devant le jury composé de : Pierre CORNU, Professeur des universités, Université Lumière Lyon 2, Président Samba DIALLO, Professeur, Université de Bamako, Rapporteur Christine MARGETIC, Professeure des universités, Université de Nantes, Examinatrice Claire CERDAN, Chercheuse, CIRAD-La recherche agronomique pour le développement, Examinatrice Claire DELFOSSE, Professeure des universités, Université Lumière Lyon 2, Directrice de thèse Contrat de diffusion Ce document est diffusé sous le contrat Creative Commons « Paternité – pas d’utilisation commerciale - pas de modification » : vous êtes libre de le reproduire, de le distribuer et de le communiquer au public à condition d’en mentionner le nom de l’auteur et de ne pas le modifier, le transformer, l’adapter ni l’utiliser à des fins commerciales. Remerciements Mener pendant six années une recherche d’une telle ampleur dépasse souvent le cadre de la simple épreuve individuelle, au profit d’une confrontation collective « directe » à travers les manifestations scientifiques au sein du Laboratoire d’Etudes Rurales (LER) et dans le monde universitaire, d’une part, et « indirecte » avec des rencontres de personnalités en dehors du monde universitaire tels que les membres associatifs et les élus municipaux, d’autre part. Je bénéficie de cette confrontation collective par des expériences de vie, d’arguments et de théories de toutes sortes. Donc, je suis reconnaissant pour remercier très chaleureusement, et au fond du cœur toutes les personnes ayant participé à ce travail de près ou de loin, d’une manière ou d’une autre notamment. Tout d’abord, je suis reconnaissant de ma directrice de thèse, Madame Claire DELFOSSE qui m’a ouvert les portes de recherches depuis mon arrivée en France, du master 1 jusqu’à ma thèse. Elle a conduit toutes mes recherches universitaires avec rigueur, bienveillance et intelligence bien que tous mes travaux réalisés concernent le Mali. Elle m’a fait grandir dans le monde scientifique à travers ses conseils, aides et orientations dans le monde rural. Grâce à elle, je suis fier d’être « ruraliste ». Je remercie le LER qui a pris en charge la totalité des billets pour mes deux allers-retours en avion, nécessaires pour mes enquêtes de terrain de 2015 et 2018. Et aussi, je remercie les membres du jury qui ont pris le temps de lire pour évaluer ce travail : Monsieur Samba DIALLO, Université de Bamako, Monsieur Jean-Philippe TONNEAU, Cirad Montpellier, Madame Christine MARGETIC, Université de Nantes, Claire CERDAN, Cirad Montpellier et Monsieur Pierre CORNU, Université Lyon2. Je remercie également Patrick GONIN, Professeur à l’Université de Poitiers qui m’a accordé malgré ses multiples préoccupations, une semaine de travail à Poitiers avant mon premier départ pour les enquêtes de terrain en 2015. Ce travail m’a beaucoup aidé pour bien appréhender mon terrain et il m’a mis en contact avec certains responsables associatifs dans la région de Kayes. Je suis reconnaissant à mes deux professeurs, Lydia COUDROY DE LILLE (Professeur de géographie à l’Université Lumière Lyon2) et Pierre CORNU (Professeur d’histoire à l’Université Lumière Lyon2) qui ont été membres de mon comité de suivi individuel (CSI) des deux dernières années de ma thèse pour donner leur avis sur mon travail en vue de me réinscrire. Je remercie mes collègues du Laboratoire : Manon Gallien, Sénia Fédoul, Hélène Chauveau, Pierre Le Gall, Odile Maeght-Bournay, Lionel Pabion, à Christian 1 Fougerouse au LER (économiste ruraliste), il est le premier sollicité à lire mes premiers manuscrits. Malgré nos deux formations différentes, il a beaucoup contribué à ma thèse. Je dis un : Grand Merci » à toi Christian et à toi Nathalie Rivier (notre gestionnaire) étant tous le temps disponible pour mes services administratifs sans faille, ainsi que Louis Genthon. Je souhaite remercier également les acteurs du territoire du cercle de Yélimané, qui, sans leur aide, leur temps, leur patience et leur confiance, cette étude n’aurait pu être faite : les chefs et leurs conseillers des villages enquêtés, les autorités coutumières, communales, les secrétaires généraux de douze communes du cercle de Yélimané, ainsi que les ménages des quatre provinces. Sans oublier des acteurs sans leurs aides, l’accès dans les territoires auraient été compromises, ce sont les guides : M. Silakona Traoré du village Krémis, MM. Tama Zéidy Doucouré, Samba Maninka Doucouré du village de Gory, et particulièrement Monsieur Sissoko Cheickné, Président du Programme de Développement Durable du cercle de Yélimané (PADDY), avec son aide dans la mise en réseau avec les acteurs du territoire. Sur le terrain, le problème de mobilité était récurrent. Je remercie sincèrement M. Bah Amadou du village Bougoudara, malheureusement décédé durant ma thèse en 2016. Et enfin, mes remerciements vont également à l’endroit de mes amis et camarades. La liste est longue, je ne peux pas conclure cette page sans parler de certaines personnes qui ont été proches de moi tout au long de cette thèse : Fousseyni Niakaté à Cergy, Mina Mama Sissako à Bondy, Moussa Traoré à Bagnolet, ainsi que mes anciens enseignants Maliens, Messieurs Diallo Mamadou et Diagouraga Makan du Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Diéma. Et ce travail est dédié à mes parents, mes frères et sœurs de France et du Mali pour leur soutien, leur temps, et leur aide financière et morale : toute la famille Niakaté à St-Priest, à Villiers-le-Bel, à Limay, à Bamako et à Lambidou. La famille Mahamadou Simaga à Villeurbanne m’a accueilli comme leur fils aîné et la famille Camara à Oullins. UN GRAND MERCI A TOUS ! 2 Résumé Le Sahel occidental malien, à l’instar des autres régions du pays connait depuis un demi-siècle (1970) une chute de la production agricole. Cette chute a des conséquences directes auprès des ménages : le déficit alimentaire et la migration. La thèse vise à montrer le rôle des productions locales dans l’autoconsommation des ménages de différents villages du cercle de Yélimané dans le Sahel occidental Malien. Elle vise également de ce fait à considérer les pratiques alimentaires et d’approvisionnement des ménages agricoles dans ce Cercle. Elle repose sur des enquêtes de terrain approfondies auprès de ménages, de maires, de chefs de village… Une analyse sur un temps relativement long a permis aussi de retracer la trajectoire des ménages enquêtés. Ces enquêtes ont permis de considérer finement comment des ménages agricoles de la région sahélienne vivent l’insécurité alimentaire et quelles stratégies ils adoptent face à l’insuffisance alimentaire. La migration constituant souvent une solution dans le Cercle de Yélimané. Mais elle-même contribue à dévaloriser l’agriculture et à la diminution de la production agricole. La situation agricole du cercle dépend de plusieurs éléments comme la bonne pluviométrie, qui joue un rôle primordial. Situé dans une zone sahélienne où il pleut peu, les ménages du Cercle de Yélimané ont adapté des cultures de cycle court dans leur exploitation. Le déficit alimentaire est observé dans tous les ménages du cercle. Toutefois, nos enquêtes ont montré que la situation agricole et alimentaire varie en fonction du statut social et du type de ménage enquêté. Grâce à leur organisation sociale certaines catégories sont moins touchées par rapport aux autres. La situation varie également en fonction de la localisation des villages au sein du Cercle, certains sont dans des situations beaucoup plus critiques que d’autres en lien notamment avec les difficultés de circulation. Mots-clés : Agriculture, Autoconsommation, Ménage, Sahel occidental, Yélimané. 3 Abstract The western Sahel of Mali, like other parts of the country, has been experiencing a fall in agricultural production for half a century (1970). This fall has direct consequences for households: food deficit and migration. The thesis aims to show the role of local productions in the self-consumption of households from different villages of the Yélimané circle in the western Malian Sahel. It also aims to consider the dietary and supply practices of agricultural households in this circle. It relies on in-depth field surveys of households, mayors and village chiefs. A relatively long-term analysis also made it possible to trace the trajectory of the households surveyed. These surveys made it possible to consider in detail how farm households in the Sahel region are experiencing food insecurity and what strategies they adopt in the face of food insufficiency. Migration is often a solution in the Yélimané circle. But it itself contributes to the devaluation of agriculture and the reduction of agricultural production. The agricultural situation of the circle depends on several elements such as good rainfall, which plays a key role.