COMMUNAUTE URBAINE D’

COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX

PLAN LOCAL D’URBANISME

RAPPORT DE PRESENTATION 1

Approuvé par délibération du Conseil Communautaire du : 17 novembre 2006

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE- 2 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

SOMMAIRE

INTRODUCTION 4

Présentation de la commune 5

1 - DIAGNOSTIC PROSPECTIF ET BESOINS REPERTORIES 8

1.01 - Le Schéma Directeur de l’Arrageois 9 1.02 - Démographie 12 1.03 - Habitat 20 1.04 - Activités Economiques 30 1.05 - Besoins en surfaces urbanisables 43 1.06 - Circulation et déplacements 44 1.07 - Equipements et services 49 1.08 - Protection de l’environnement 53

2- ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT 56

2.01 - Le site et le milieu naturel 57 2.02 - Les paysages et l’environnement 61 2.03 - Les éléments d’histoire locale et le patrimoine 65 2.04 - La structure du bâti 70 2.05 - Les risques 73 2.06 - Données environnementales 76

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3 – JUSTIFICATION DES DISPOSITIONS DU P.L.U. 80

3.01 - Les objectifs de l’élaboration du P.L.U. de Monchy-le-Preux 81 3.02 - Le zonage du P.L.U. et la vocation des zones 84 3.03 - La réglementation du P.L.U. 90 3.04 - La réponse aux objectifs de développement Durable 104 3.05 - Les documents d’urbanisme supracommunaux 109 3.06 - Cohérence avec les documents d’urbanisme des communes contiguës 111

4 - LES INCIDENCES DU P.L.U. SUR L’ENVIRONNEMENT ET PRISE 112 EN COMPTE DU SOUCI DE PRESERVATION ET DE MISE EN VALEUR

4.01 - Les incidences des orientations du P.L.U. sur l’environnement 113 4.02 - Prise en compte des risques et prévention des nuisances 116 4.03 - Protection du patrimoine. Archéologie 118 4.04 - Protection des espaces naturels et des paysages 119 4.05 - Gestion des espaces urbains le long des axes à grande circulation 120

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INTRODUCTION

Monchy-Le-Preux ne possède pas de Plan d’Occupation des Sols. L’établissement de Modalités d’Application du Règlement National d’Urbanisme (M.A.R.N.U) a été prescrit le 17 janvier 1992 mais n’a jamais fait l’objet d’une approbation.

Les projets envisagés sur la commune nécessitent que cette dernière se dote d’un plan local d’urbanisme, outil principal de planification indispensable pour organiser le développement communal et encadrer le droit des sols.

Par délibération en date du 21 décembre 2001, le Conseil de la Communauté Urbaine d’Arras a prescrit l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme pour la commune de Monchy-le-Preux.

Par courrier en date du 28 avril 2003, le préfet du département du Pas-de-Calais a transmis au Président de la Communauté Urbaine d’Arras le dossier « Porter-à- connaissance ».

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PRESENTATION DE LA COMMUNE

MONCHY -LE -PREUX , UNE COMMUNE RURALE PERIURBAINE EN MARGE DE L ’URBANISATION DENSE DE L ’AGGLOMERATION D ’A RRAS

La commune de Monchy-le-Preux (code INSEE 62582) est située en région Nord- Pas-de-Calais, dans le département du Pas-de-Calais dont la ville d’Arras est la préfecture. La commune est située à 9 km à l’Est d’Arras, à 54 km de Lille (chef-lieu de région) et appartient au canton de Vitry-en-Artois et à l’arrondissement d’Arras.

Monchy-le-Preux appartient également à la Communauté Urbaine d’Arras.

La commune comptait 521 habitants au dernier recensement INSEE de 1999 (population sans double compte), pour une superficie de 9.26 km 2, soit une densité de 56 habitants au km².

La commune de Monchy-le-Preux est desservie et traversée par les voies de communication suivantes : l’autoroute A1 Paris-Lille du Nord au Sud, la RD939 qui relie Arras à Cambrai du Sud-Ouest au Sud-Est, et les RD33 et RD33 E qui relient à , du Nord au Sud.

La commune est située à 4 km de l’échangeur de l’autoroute A1 Paris-Lille-Anvers- Amsterdam (sortie n°15) et à environ 8 km de l’échangeur A26 Calais-Reims. Monchy-le-Preux est distante d’environ 154 km de Bruxelles et de quelques 175 km de Paris.

La commune ne bénéficie pas d’une desserte ferroviaire bien qu’elle soit traversée par la ligne à grande vitesse Gonesse-Frontière Belge, les gares les plus proches étant situées à Roeux et Arras. Depuis la gare S.N.C.F. d’Arras à 9km, le T.G.V. Nord (Paris-Lille) place la commune à 50 minutes de Paris. Les T.E.R. (Trains Express Régionaux) des lignes Arras-Saint-Pol-sur-Ternoise, Paris-Lens et Paris- Douai/Lille, complètent le réseau ferroviaire local.

Les communes limitrophes de Monchy-le-Preux, toutes situées dans le Pas-de- Calais, sont : - et , qui appartiennent au canton d’Arras Sud ; - Pelves, Boiry-Notre-Dame et Vis-en-Artois, qui appartiennent au canton de Vitry- en-Artois ; - Guémappe et Wancourt qui appartiennent au canton de Croisilles. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 6 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION N

SITUATION Echelle : 1/200000 ème

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VUE AERIENNE IGN 1999 – Ech 1/10000 ème

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1 – DIAGNOSTIC PROSPECTIF ET BESOINS REPERTORIES

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1.01 - LE SCHEMA DIRECTEUR DE L’ARRAGEOIS

Le Plan Local d’Urbanisme de Monchy-le-Preux doit être compatible ave le Schéma Directeur de l’Arrageois, approuvé le 13 juin 2000, conformément à l’article 94 de la loi N° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Il prendra en compte ses prescriptions, ses recommandations et ses propositions.

Les orientations assignées au Schéma Directeur de l’Arrageois ont cinq objectifs pour organiser l’équilibre, la diversité et la qualité du territoire : - Gérer les limites urbaines pour faciliter une lecture claire et harmonieuse du territoire ; - Favoriser et organiser la mixité des occupations ; - Articuler le développement et la préservation de l’espace agricole et naturel ; - Gérer les transitions entre l’espace urbain et l’espace agricole naturel ; - Faciliter la mobilité des déplacements.

La plupart des communes rurales de la Communauté Urbaine d’Arras se caractérisent par un développement autour d’un centre au sein de l’espace agricole et naturel. Cette forme de développement est considérée par le SCOT comme un atout à valoriser.

Aussi, pour préserver leur identité de village, les communes rurales devront avant tout rechercher un développement articulé à leur centre de vie et porter une attention toute particulière à leurs espaces nouveaux de développement (habitat et activités). Il s’agira donc de limiter les extensions linéaires le long des axes, faciles à réaliser mais destructurantes pour la trame villageoise mais également de rechercher l’intégration des extensions nouvelles.

Afin de maintenir des espaces de qualité et de préserver ou favoriser leur liaison à l’occasion de chaque nouvel aménagement, Il s’agira pour ces communes d’être capable d’une attention quotidienne pour qu’une véritable « trame verte » composée d’espaces diversifiés « maille » progressivement le territoire en constituant de véritables corridors biologiques.

Concernant le développement économique, compte tenu de la réussite de la zone d’activités Artoipole, une extension de 50 hectares sur la commune de Wancourt est dores et déjà prévue et figure au Schéma Directeur de l’Arrageois parmi les axes prioritaires d’intervention. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 10 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

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1.02 - DEMOGRAPHIE

ENTITES URBAINES DE REFERENCE PERMETTANT UNE COMPARAISON AVEC LES DONNEES COMMUNALES : - Commune : Monchy-le-Preux (62 582) - Département : Pas-de-Calais (62)

RAPPEL : Monchy-le-Preux se situe dans l’Est Arrageois , secteur périurbain caractérisé par une faible armature urbaine. Sur les 15 communes qui composent ce secteur, seulement un tiers des communes excède le seuil de 1000 habitants en 1999, tandis qu’un autre dispose de moins de 500 habitants. Le Recensement Général de la population réalisé par l’INSEE en 1999 recense pour l’ensemble de ce territoire 11 364 habitants (soit 9% de la population arrageoise et 28% de la population vivant dans les secteurs périurbains). La légère croissance démographique enregistrée entre 1990 et 1999 (+0.3%), la deuxième du secteur après la ville-centre, poursuit la dynamique enregistrée lors du précédent recensement, mais à un rythme sensiblement plus modeste (1982- 1990 : +1.6%). Ce ralentissement démographique tient à l’apparition d’un solde migratoire légèrement négatif (-49 habitants entre 1990 et 1999), largement compensé par le solde naturel (+352 habitants entre 1990 et 1999). Notons d’ailleurs que ce phénomène de perte de la population est extrêmement limité puisque seulement 3 communes sur 15 ont été concernées par des résultats négatifs (Athies, Feuchy et Pelves). Analyse des marchés locaux du logement – ORHA Nord-Pas-de-Calais

L’EVOLUTION DE LA POPULATION

UNE EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE POSITIVE MAIS INEGALE SELON LES PERIODES DE RECENSEMENT

Tableau 1 – Evolution de la population entre 1962 et 1999 :

1962 1968 1975 1982 1990 1999 Commune 437 465 423 455 487 521 Dép artement 1 366 613 1 394 392 1 404 665 1 412 243 1 433 536 1 441 422 Source : Recensement de la population – Données Définitives INSEE 1999 et recensement général INSEE 1975-1982-1990

Graphique 1 - Evolution de la population entre 1962 et 1999 en % 600 521 487 500 465 455 437 423 400 300 Nombre d'habitants vivant à 200 Monchy-le-Preux 100 0 1962 1972 1982 1992 Années

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Tableau 2 – Variation absolue de la population communale entre 1962 et 1999 :

Population communale Var. Var. Var. Var. Var. 1962 1968 1975 1982 1990 1999 62-68 68-75 75-82 82-90 90-99 437 +28 465 -42 423 +32 455 +32 487 +34 521

Lors du dernier recensement de la population réalisé par l’INSEE en 1999, Monchy- le-Preux comptait 521 habitants (population sans double compte), soit une densité de 56 habitants au km 2.

L’analyse de l’évolution de la population entre 1962 et 1999 fait apparaître un gain de 84 habitants en 37 ans. C’est entre 1990 et 1999 que la croissance de la population a été la plus forte (+34 habitants) exprimant ainsi l’attrait de la commune.

Quant au département, il enregistre une croissance constante de sa population depuis 1962, sa population étant passée de 1 366 613 habitants à 1 441 422, soit un gain de 74 809 habitants entre 1962 et 1999.

Tableau 3 – Taux de variation annuel de la population de la commune en % (1962- 1999) :

1962 -1968 1968 -1975 1975 -1982 1982 -1990 1990 -1999 Taux de variation annuel +1.04% -1.35% +1.04% +0.85% +0.75% Dû au solde naturel +0.67% +0.32% +0.33% +0.51% +0.20% Dû au solde migratoire +0.37% -1.67% +0.72% +0.35% +0.55% Source : Recensement de la population – Données Définitives INSEE 1999 et recensement général INSEE 1975-1982-1990

L’analyse de l’évolution de la population communale conduit au constat suivant : la croissance annuelle de la population est inégale selon les périodes de recensements.

Après une décroissance de la population entre 1968 et 1975 de 1.35% par an, la croissance de la population a repris positivement à partir de 1975 pour atteindre le même taux de croissance que celui enregistré entre 1962 et 1968 (+1.04%). La croissance s’est ensuite ralentie entre 1982 et 1990 (+0.85%) pour finalement atteindre un taux de 0.75% entre 1990 et 1999.

Si le solde naturel (naissances, décès) est demeuré constamment positif sur toutes les périodes intercensitaires, avec une alternance de hausses et de baisses, comprises entre + 0.20% et + 0.67% par an, le solde migratoire (arrivées et départs) a atteint entre 1968 et 1975 un taux négatif important (-1.67%), influençant ainsi à la baisse les rythmes de croissance.

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Tableau 4 – Taux de variation annuel de la population en % (1962 et 1999) :

1962 -1968 1968 -1975 1975 -1982 19 82 -1990 1990 -1999 Commune +1.04% -1.35% +1.04% +0.85% +0.75% Département +0.40% +0.10% + 0.10 % + 0.18% + 0. 06% Source : Recensement de la population – Données Définitives INSEE 1999 et recensement général INSEE 1975-1982-1990

L’accroissement démographique qu’a connu la commune durant la période 1962- 1999 est nettement supérieur à celui observé durant la même période dans le département, excepté pour la période 1968-1975. Cependant, malgré des taux faibles, voire inexistants, le département n’a jamais connu de déprise démographique entre 1962-1999 à la différence de la commune.

L’attractivité de l’Est de l’Arrageois, et notamment de Monchy-le-Preux, est due d’une part à une situation géographique enviable (notamment une excellente desserte à proximité de l’autoroute A1) et d’autre par à la zone d’activité communautaire Artoipole lui conférant une attractivité certaine auprès des entreprises et vis à vis des ménages. Les prix bons marchés pour l’accession à la propriété renforcent d’autant plus l’attrait de ce secteur périurbain.

LA STRUCTURE PAR AGE

MALGRE SON VIEILLISSEMENT , LA POPULATION COMMUNALE RESTE JEUNE

Tableau 5 – Composition de la population de la commune par âge en % et évolution (1982-1999) :

1982 1990 1999 nombre % nombre % nombre % 0 à 19 ans 139 30.6% 138 28.4% 153 29.3% 20 à 39 ans 129 28.3% 135 27.8% 122 23.3% 40 à 59 ans 106 23.3% 131 26.9% 160 30.6% 60 à 74 ans 49 10.8% 50 10.3% 66 12.6% 75 ans et + 32 7% 32 6.6% 22 4.2% TOTAL 455 100% 486 100% 523 100% Source : Recensement de la population - exploitation principale INSEE 1999

Graphique 2 - Evolution de la population par tranche d'âge entre 1982 et 1999 en %

100,00% Monchy-le-Preux 1982 Monchy-le-Preux 50,00% 1990 Monchy-le-Preux 1999 0,00% 0-19ans 20-39ans 40-59ans 60-74ans 75ans+

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L’analyse de la composition de la population communale amène au constat suivant. En dépit d’une diminution progressive des personnes les plus jeunes au sein de la commune depuis 1982 - le segment des 0-39 ans qui représentait près de 58.9% de la population totale en 1982 n’en représente plus que 52.6% en 1999 - la population de Monchy-le-Preux est encore marquée en 1999 par le poids de la jeunesse, cette dernière demeurant toujours la catégorie la plus représentée dans la commune lors de la dernière période intercensitaire.

Le second segment de population le plus représenté en 1999 est constitué des 40- 59 ans dont le pourcentage atteint 30.6 % de la population. Leur proportion est en augmentation depuis 1982, tout comme la part des 60-74 ans, passée de 10.8% de la population totale en 1982 à 12.6% en 1999. Cette tendance révèle une modification de la structure par âge de la commune et le vieillissement croissant de sa population.

A contrario, les personnes âgées de plus de 75 ans diminuent progressivement depuis 1982. Cette baisse reflète pour partie le retour de cette catégorie de personnes à Arras.

Tableau 6 – Composition de la population par age en % en 1999 et variation ( ÷ ÿ) 1982-1999 :

0-19 ans 20 -39 ans 40 -59 ans 60 -74 ans 75 ans et + 1999 82 -99 1999 82 -99 1999 82 -99 1999 82 -99 1999 82 -99 Commune 29.3% ÿ 23.3% ÿ 30.6% ÷ 12.6% ÷ 4.2% ÿ Département 27.8 % ÿ 27.5% ÿ 24.7% ÿ 13.3% ÿ 6.7% ÷ Source : Recensement de la population - exploitation principale INSEE 1999

La comparaison de la composition de la population communale avec celle du département confirme l’analyse faite précédemment. Malgré une population vieillissante, la population de Monchy-le-Preux est jeune. Elle possède en effet une proportion plus importante de 0-19 ans et une proportion moins importante de 60 ans et plus que dans le département. En revanche, la commune possède une part plus importante de 40-59 ans.

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LA STRUCTURE DES MENAGES

DES MENAGES DE DEUX PERSONNES EN AUGMENTATION ET QUI DOMINENT , DES MENAGES PLUS NOMBREUX EN BAISSE

Tableau 7 – Composition des ménages de la commune selon leur taille et évolution (1982-1999) :

1982 1990 1999 Nombre % Nombre % Nombre % 1 personne 29 18.7% 28 16.7% 27 14.7% 2 personnes 37 23.9% 53 31.5% 64 34.8% 3 personnes 36 23.2% 34 20.2% 36 19.6% 4 personnes 30 19.3% 31 18.5% 34 18.5% 5 personnes 19 12.3% 17 10.1% 18 9.8% 6 personnes et + 4 2.6% 5 3% 5 2.7% Nbre de ménages 155 100% 168 100% 184 100% Source : Recensement de la population - exploitation principale INSEE 1999

Graphique 3 - Evolution de la taille des ménages à Monchy-le-Preux entre 1982 et 1999 en % 100,00%

Monchy-le- Preux 1982 50,00% Monchy-le- Preux 1990 Monchy-le- Preux 1999 0,00% Ménage 1pMénage 2pMénage 3pMénage 4pMénage 5p Ménage 6p+

Depuis 1982, le nombre de ménages à Monchy-le-Preux a augmenté d’environ 19 %, passant de 155 à 184 ménages en 1999. Les ménages les plus représentés dans la commune sont les ménages composés de 2 personnes qui constituent 34.8 % des ménages. Leur proportion a gagné 10.9 points depuis 1982.

La proportion des ménages d’une, trois, quatre, cinq personnes est en baisse.

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Tableau 8 – Composition des ménages selon leur taille en % en 1999 et variation ( ÷ ÿ) 1982-1999 :

1 pers. 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. + 6 pers. 82 - 82 - 82 - 82 - 82 - 82 - 1999 1999 1999 1999 1999 1999 99 99 99 99 99 99 Commune 14.7% ÿ 34.8% ÷ 19.6% ÿ 18. 5% ÿ 9.8% ÿ 2.7% ÿ Département 24.8% ÷ 30.2% ÷ 17.7% ÿ 14.9% ÿ 8.3% ÿ 4.1% ÿ Source : Recensement de la population - exploitation principale INSEE 1999

Les ménages de deux personnes dominent aussi bien à Monchy-le-Preux que dans le Pas-de-Calais. En revanche, les ménages composés d’une personne sont nettement moins représentés à l’échelle de la commune, qui accueille davantage de ménages de plus de trois personnes, à l’exception toutefois des familles de six personnes et plus. Ceci résulte en partie du caractère rural du village qui ne demeure pas attractif pour les personnes âgées à la recherche de services.

En dehors des ménages composés d’une seule personne, l’évolution des ménages est identique à Monchy-le-Preux et dans le Pas-de-Calais. Les ménages de petite taille augmentent au détriment des familles de plus de trois personnes, en baisse.

Tableau 9 : Evolution de la taille moyenne des ménages dans la commune (1982- 1999) :

1982 1990 1999 Nombre de ménages 155 168 184 Population des ménages 455 478 523 Taille des ménages 2.93 2.84 2.84 Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Comme pour l’ensemble de la société française, la taille des ménages de la commune de Monchy-le-Preux diminue régulièrement, passant de 2.93 personnes par ménage en 1982 à 2.84 personnes en 1999.

Tableau 10 – Taille moyenne des ménages et évolution 1982-1999 :

1982 1990 1999 Commune 2.93 2.84 2.84 Département 2.96 2.84 2.66 Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

En diminution au cours des périodes intercensitaires 1982-1999, la taille moyenne des ménages de Monchy-le-Preux (2,84 personnes par foyer en 1999) est restée supérieure à celle du département (2.66 par foyer en 1999), dont la taille moyenne des ménages a connu une diminution plus importante et plus rapide (-0,3 personnes entre 1982 et 1999) qu’au niveau de la commune (-0,09 personnes entre 1982 et 1999).

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SYNTHESE :

- Une évolution démographique positive mais inégale selon les périodes de recensement ; - Un solde naturel constamment positif depuis 1962 ; - Une croissance démographique assurée par des soldes naturels et migratoires positifs lors de la dernière période censitaire ; - Une population communale jeune malgré son vieillissement progressif ; - Des ménages de deux personnes en augmentation et qui dominent, des ménages plus nombreux en baisse.

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BILAN

PERSPECTIVES D’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUES :

Sur la base des données qui viennent d’être rappelées, plusieurs hypothèses d’évolution démographique futures peuvent être envisagées à l’échéance du PLU vers 2010 : - HYPOTHESE 1 : une poursuite du taux de variation au rythme de celui enregistré durant la dernière période inter-censitaire, de +0.75% ; - HYPOTHESE 2 : une poursuite du taux de variation au rythme de celui enregistré sur une période plus longue (1975-1999), de +0.96%.

Ces deux hypothèses conduisent aux perspectives d’évolution démographique suivantes : - Avec une croissance de 0.75 % par an, la commune compterait 564 habitants en 2010, soit une augmentation de 43 habitants environ en 11 ans, - Avec une croissance de 0.96% par an, la commune compterait 576 habitants en 2010, soit une augmentation de 55 habitants environ en 11 ans.

TAUX DE VARIATION DU NOMBRE NOMBRE VARIATION NOMBRE D’HABITANTS EN D’HABITANTS EN ANNUEL MOYEN D’HABITANTS 1999 2010 1999-2010 1999-2010 HYPOTHESE 1 521 +0.75% 43 564 HYPOTHESE 2 521 +0.96% 55 576

Perspectives démographiques 900 Population prévue 850 avec un taux de 800 variation annuel moyen 750 de la population de 700 +0,75 % 650 600 Population prévue 550 avec un taux de 500 450 variation annuel moyen 400 de la population de Nombre d'habitants 350 +0,96 % 300 1962 1972 1982 1992 2002 Années

Ces tendances peuvent constituer les hypothèses hautes et basses en terme de croissance démographique, étant entendu que, par mesure de prudence, le zonage du PLU tiendra compte de l’hypothèse la plus haute, à savoir 576 habitants en 2010.

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1.03 - HABITAT

RAPPEL : L’un des facteurs d’attractivité de l’ Est Arrageois , auquel appartient Monchy-le-Preux, provient de son parc de logements, dont les prix de vente étaient encore bon marché jusqu’en 1999. Ce dernier se compose essentiellement d’un habitat pavillonnaire (93% d’individuels en 1990 contre une moyenne arrageoise de 70%), occupé par une majorité de propriétaires (85% en 1990 contre une moyenne de 62%). Ce parc de logements tend à se diversifier sur l’ensemble du secteur, plusieurs logements sociaux individuels ayant vu le jour depuis ces 15 dernières années (95% du parc total). Analyse des marchés locaux du logement – ORHA Nord-Pas-de-Calais

LE PARC DE LOGEMENTS ET SON EVOLUTION

UNE CROISSANCE DU PARC DE LOGEMENTS SOUTENUE PAR LA RECONQUETE DU PARC DE LOGEMENTS EXISTANTS

Tableau 1 – Composition du parc de logements de la commune selon le mode d’occupation et évolution (1975-1990) :

Ensemble des logements Résidences Résidences Logements Total principales secondaires vacants nombre % nombre % nombre % 1999 196 184 93.9% 0 0% 12 6.1% 1990 188 168 89.4% 0 0% 20 10.6% Commune 1982 167 155 92.8% 3 1.8% 9 5.4% 1975 144 137 95.1% 5 3.5% 2 1.4% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Grapique 1 - Evolution du parc de logements entre 1975 et 1999 en % 100,00%

Monchy-le-Preux 1975 Monchy-le-Preux 50,00% 1982 Monchy-le-Preux 1990 Monchy-le-Preux 1999 0,00% Résidences Résidences Logements principales secondaires vacants

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En 1999, lors du dernier recensement réalisé par l’INSEE, la commune de Monchy- le-Preux comptait 196 logements dont 93.9% étaient constitués de résidences principales et 0% de résidences secondaires. 6.1% des logements étaient vacants.

La croissance démographique enregistrée dans la commune s’est traduite naturellement par une hausse du parc de logements total et notamment une hausse notable des résidences principales (47 logements de plus en 24 ans, ce qui correspond à une croissance annuelle de 2 logements/an environ).

Sur cette même période, la croissance des résidences principales s’est accompagnée d’une baisse importante des résidences secondaires et d’une augmentation importante de la vacance. Notons toutefois, que la dernière période intercensitaire se caractérise par une résorption importante de la vacance (-4.5% entre 1990 et 1999), cette dernière provenant notamment de l’effort de réhabilitation des propriétaires et de l’attractivité de la commune.

Tableau 2 – Composition du parc de logements selon le mode d’occupation en 1999 :

Ensemble des logements Résidences Résidences Logements

Total principales secondaires vacants nombre % nombre % nombre % Commune 196 184 93.9% 0 0% 12 6.5% Département 606 134 534 305 88.2% 44 209 7.3% 27 620 4.6% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Comme cela est souvent observé dans les communes métropolitaines, les résidences principales sont le mode d’occupation le plus représenté sur l’ensemble des logements que ce soit dans la commune ou le département. On constate néanmoins que ces dernières sont plus faiblement représentées dans le Pas-de- Calais (88.2%) qu’à Monchy-le-Preux (93.9%). La commune se démarque également avec une absence totale de résidences secondaires parmi son parc de logements, la vocation du territoire communal ne se prêtant guère aux villégiatures touristiques.

Malgré une baisse enregistrée, la proportion de logements vacants dans la commune reste supérieure en 1999 à celle enregistrée dans le département et l’Est Arrageois mais équivalente à la moyenne nationale (6.9%)

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LE PARC DE LOGEMENTS SELON LE TYPE DE LOGEMENT

UN PARC DE LOGEMENTS MONOLITHIQUE

Tableau 3 – Composition du parc de logements de la commune selon le type de logement et évolution 1990-1999 :

Résidenc es principales Maisons individuelles Logements collectifs Autres Total nombre % nombre % nombre % 1999 184 181 98.4% 2 1.1% 1 0.5% 1990 168 163 97% 5 3% 0 0% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Le patrimoine bâti de la commune est dominé en 1999 par la maison individuelle, qui représente 98.4 % du parc des résidences principales. Entre 1990 et 1999, le parc des résidences principales a connu une augmentation de 18 logements en moins de 10 ans, soit un rythme de croissance équivalent à 2 logements environ par an. Les logements collectifs sont quant à eux inexistants, ne représentant seulement que 1.1% des résidences principales.

Monchy-le-Preux se caractérise par ailleurs par une absence de logements sociaux sur son territoire communal.

Tableau 4 – Composition du parc de logements selon le type de logements en 1999 :

Résidences principales Maisons Logements Autres Total individuelles collectifs nombre % nombre % nombre % Commune 184 181 98.4% 2 1.1% 1 0.5% Département 534 305 428 279 80.2 % 91 592 17.1 % 14 434 2.7 % Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

L’habitat pavillonnaire domine sur Monchy-le-Preux, tout comme dans le département. En revanche, les maisons individuelles sont en nombre plus important dans la commune. La faible présence de logements collectifs dans la commune se démarque des tendances observées au niveau du département où les logements collectifs représentent 17.1% des résidences principales.

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LE PARC DE LOGEMENT SELON LE STATUT D’OCCUPATION

UN HABITAT PAVILLONNAIRE OCCUPE PAR UNE MAJORITE DE PROPRIETAIRES

Tableau 5 – Composition du parc de logements de la commune selon le statut d’occupation et évolution 1990-1999 :

Résidences princip ales Locataires ou sous Propriétaires Logés gratuitement Total locataires nombre % nombre % nombre % 1999 184 170 92.4% 7 3.8% 7 3.8% 1990 168 149 88.7% 11 6.5% 8 4.8% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Graphique 3 - Evolution du statut d'occupation des résidences principales entre 1990 et 1999 en % 100,00%

Monchy-le-Preux 50,00% 1990

Monchy-le-Preux 1999 0,00% Propriétaires Locataires Logés gratuitement

Les propriétaires représentent la grande majorité des habitants de Monchy-le-Preux, puisqu’ils occupent 92.4 % du parc de logements en 1999. Leur effectif est en hausse et leur proportion augmente depuis 1990. Ainsi le nombre et la proportion de locataires diminuent, atteignant seulement 3.8 % des résidences principales au lieu de 6.5% en 1990.

Tableau 6 – Composition du parc de logements selon le statut d’occupation en 1999 :

Résidences principales Loca taires ou sous Logés Propriétaires Total locataires gratuitement nombre % nombre % nombre % Commune 184 170 92.4% 7 3.8% 7 3.8% Département 534 305 296 893 55.5% 200 654 37.6% 36 758 6.9% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Il existe davantage de propriétaires que de locataires à Monchy-le-Preux. Cette proportion se retrouve également à l’échelle du Pas-de-Calais. Notons cependant qu’il existe dix fois plus de locataires dans le département que dans la commune.

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LE PARC DE LOGEMENTS SELON LA TAILLE DES LOGEMENTS

UNE ABSENCE DE PETITS LOGEMENTS DANS LA COMMUNE

Tableau 7 – Nombre de résidences principales selon le nombre de pièces en 1999 :

1990 1999 Nombre de pièces par logements Nbre % Nbre % 1 pièce 1 0.6% 0 0% 2 piè ces 8 4.8% 7 3.8% 3 pièces 20 11.9% 14 7.6% 4 pièces 48 28.6% 42 22.8% 5 pièces ou plus 91 54.1% 121 65.8% TOTAL 168 100% 184 100% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Les logements les mieux représentés à Monchy-le-Preux sont ceux possédant 5 pièces ou plus, qui constituent 61.7% des résidences principales en 1999. Sur le long terme, la tendance est à l’augmentation des logements de plus de 5 pièces. Cette évolution s’est faite au détriment des logements de 1 à 4 pièces, en baisse.

LE PARC DE LOGEMENT SELON SON ANCIENNETE

UN PARC DE LOGEMENTS ANCIEN

Tableau 8 – Composition du parc de logements de la commune en 1999 selon l’époque d’achèvement des logements :

Epoque d’achèvement des logements En nombre En % Avant 1949 115 58.7% Entre 1949 et 1974 13 6.6% Entre 1975 et 1981 22 11.2% Entre 1982 et 1989 28 14.3% Depuis 1990 18 9.2% TOTAL 196 100% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Le parc de logements de la commune est ancien, puisque 58.7% du patrimoine date d’avant 1949, période faste des constructions et du développement de l’habitat de la commune. Depuis 1949, le rythme de construction s’est nettement ralenti, pour attendre un rythme de 2 logements par an depuis 1990.

Le manque de disponibilités foncières ne semble pas être la seule raison de cette situation. Le faible dynamisme de la construction neuve semble également être corrélé au coût élevé du foncier, l’Est Arrageois se plaçant en tête des secteurs périurbains en ce qui concerne la moyenne de transaction.

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Tableau 9 – Composition du parc de logements en % en 1999 selon l’époque d’achèvement des logements :

Epoque d’achèvement des logements Total Avant 49 1949-1974 1975-1981 1982-1989 Après 90 Com mune 196 58.7% 6.6% 11.2% 14.3% 9.2% Département 606 134 38.7% 29.6% 13% 11% 7.7% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Les logements anciens dominent aussi bien à l’échelle de la commune qu’à celle du département. En revanche, la commune se démarque avec un rythme de construction plus important à partir de 1982, reflétant ainsi son attractivité.

LE MARCHE DU LOGEMENT DE L’EST ARRAGEOIS : Analyse des marchés locaux du logement

D’après l’étude des journaux gratuits d’annonces immobilières, l’Est Arrageois figure, au même titre que le secteur Sud, comme l’une des zones meilleur marché, car il possède le plus d’annonces pour des biens inférieurs à 76 000 euros.

Cette caractéristique est confirmée quand on se penche sur les types de prestations offertes pour ce prix. Les prix les plus bas concernent les biens à rénover, tandis que dans la première couronne, ce niveau de prix est atteint pour des maisons dépourvues de jardins et/ou garage. D’après les professionnels de l’immobilier, il faut donc compter au minimum 90 000 euros pour un pavillon des années 70-80 et une moyenne de 68 000-76000 euros pour des maisons plus anciennes.

A l’heure actuelle, le stock du parc de logements à reconquérir apparaît extrêmement restreint. En 1999, le taux de vacance était nettement inférieur à la moyenne arrageoise et semblait avoir atteint « son niveau plancher » (3.7%). Selon les professionnels de l’immobilier, les seuls logements vacants restant sont ceux qui ont des défauts majeurs (proches d’une autoroute ou d’une nationale très passante) ou faisant l’objet d’une rétention de la part des propriétaires.

La hausse de la demande pour le secteur de l’Est Arrageois s’est soldée par une hausse des prix pour l’accession (+10%). Celle-ci aurait commencé par toucher les communes les mieux desservies et celles équipées en commerces, équipements et services, avant de se propager sur l’ensemble du secteur. La demande est telle, qu’aujourd’hui, un manque commence à se faire sentir pour les pavillons vendus entre 85 000 et 97 000 euros.

Le mouvement à la hausse concerne également les locations et notamment les pavillons. Cette évolution inflationniste est largement tributaire de l’intervention d’entreprises du Bassin Minier pour loger leurs cadres. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 26 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Jusqu’à présent, le développement du secteur s’est appuyé sur le parc d’occasion. Le taux de construction, quoi que non négligeable, reste en effet modeste par rapport aux autres secteurs (taux de construction annuel entre 1990 et 1998 : 0.99% contre une moyenne de 1.19%). Au total, 346 logements ont été commencés dans l’Est Arrageois entre 1990 et 1998 soit 38 logements par an.

SYNTHESE :

- Un habitat constitué majoritairement de résidences principales, elles-mêmes constituées à 100% de logements individuels ; - Un habitat pavillonnaire occupé par une majorité de propriétaires et des locataires faiblement représentés ; - Une absence de logements de petite taille ; - Un parc de logements ancien. - Une absence de logements dits aidés

S’agissant de la thématique habitat, le plan local d’urbanisme prend en compte le programme local de l’habitat de l’arrageois et les orientations du schéma départemental d’accueil des gens du voyage.

LE PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT DE L’ARRAGEOIS

Le Programme Local de l’Habitat de l’arrageois, document servant aux élus locaux pour définir leur stratégie en matière de logement et d’accueil de populations, a été élaboré en 1996 à l’échelle du SESDRA 1. Fondé sur des données statistiques datant de 1990, il est en cours de révision.

Un nouveau diagnostic a été réalisé à partir des données du Recensement Général de la Population de l’INSEE 1999, des bailleurs, de l’observatoire de l’équipement, de la CUA et du Conseil Général.

L’offre d’emploi et le cadre de vie de l’Arrageois demeurant très attractifs, les conséquences sur le marché immobilier sont fortes, entraînant une hausse sensible des prix fonciers sur la dernière période intercensitaire.

Celle-ci provoque un éloignement des actifs cherchant à se loger à des prix accessibles ou à accéder à la propriété dans l’espace rural (recherche de terrain et logement doté d’une superficie importante, de calme et d’isolement). Cette tendance risque de générer une déqualification des espaces ruraux et périurbains et provoque

1 Syndicat d’Etudes du Schéma Directeur de la Région d’Arras réunissant la Communauté Urbaine d’Arras, la Communauté de Communes de l’Artois et Communauté de Communes du Val de Gy. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 27 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

déjà une difficulté croissante à réaliser des opérations destinées à des personnes aux ressources modestes.

D’où le retard constaté sur les 10 dernières années dans la production de logement dans l’arrageois, particulièrement en matière de logement locatif aidé mais également en accession, seul le locatif privé a largement dépassé les objectifs fixés dans le précédent PLH.

Le diagnostic réalisé a ainsi mis en évidence un déséquilibre marqué entre l’espace rural et urbain en terme d’offre de logements : l’espace rural proposant quasi exclusivement des logements en accession rendant difficile l’accès à un logement aux personnes en début de parcours résidentiel. D’autant que le parc de logements de l’espace rural se caractérise par une offre dominée par les grands types (4, 5…).

Aussi, les constructions conduisent à une surconsommation croissante d’espace liée à la production de logements individuels y compris dans les secteurs périurbains.

Par ailleurs, ce déséquilibre entre l’offre des espaces ruraux et celle des urbains se traduit par un manque de produits adaptés aux actifs issus d’autres zones urbaines régionales comme la Métropole lilloise qui viennent travailler mais ne résident pas dans l’espace urbain arrageois.

Le futur Programme Local de l’Habitat préconise des orientations pour corriger les dysfonctionnements actuels constatés sur le marché du logement. Elles sont au nombre de six :

• Harmoniser géographiquement les offres locatives sociales sur le territoire et de développer l’accueil locatif social en site rural pour mettre un coup d’arrêt à la concentration arrageoise • Développer quantitativement la production de logement à l’horizon 2010 pour rattraper le retard pris et répondre à l’attractivité de l’arrageois • Développer une offre innovante en accession individuelle qui économise l’espace par la réalisation d’une offre en petits collectifs sur les secteurs urbains et périurbains en individuels plus resserrés sur les secteurs ruraux • Favoriser le renouvellement de la population des villages par l’accueil de populations jeunes grâce au développement d’une offre locative de petits tailles • Proposer une offre intermédiaire de qualité (grands types) permettant l’accueil de famille d’actifs en secteur urbain • Organiser et se donner les moyens de mettre en œuvre une politique de réserves foncières anticipant la réalisation des zones à urbaniser et essentielle à la réussite du programme par la maîtrise de la production tant quantitativement que qualitativement (mixité sociale, diversité des typologies, qualité urbaine).

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S’agissant de la commune de Monchy-le-Preux, l’objectif du Programme Local de l’Habitat est tout d’abord de permettre un développement de la commune tout en préservant son caractère rural. Il s’agit ainsi de prévoir des zones de développement pour l’habitat permettant un rythme de production de l’ordre de 2 logements par an.

Cette production vise à permettre un renouvellement de la commune qui tend à vieillir et à diversifier la population nouvellement accueillie sur la commune afin de maintenir le profil actuel des habitants de la commune. Ainsi, l’objectif inscrit au Programme Local de l’Habitat est-il de produire une offre de logements comprenant une part de logements locatifs (92.4% des résidents actuels de Monchy sont des propriétaires), notamment du locatif aidé actuellement inexistant sur le territoire communal. Le rattrapage est estimé à 9 logements d’ici 2010.

Par ailleurs, il importe de veiller à proposer une offre comprenant des petits types (moins de 70 mètres carrés) quasi inexistants sur la commune (absence de logements de type 1 et 11.5% de type 2 et 3).

LE SCHEMA DEPARTEMENTAL D’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

La loi du 5 juillet 2000 relative à « l’accueil et à l’habitat des gens du voyage » a deux objectifs : - Permettre aux nomades d’aller et venir librement et de s’installer dans des conditions décentes, - Eviter les campements illicites.

Conformément au schéma communautaire d’accueil des gens du voyage approuvé par délibération en date du 21 décembre 2001, au schéma départemental d’accueil des gens du voyage approuvé le 16 avril 2002 par arrêté conjoint du Préfet et du Conseil général du Pas-de-Calais et aux délibérations communautaires relatives aux terrains de grands passage en date du 9 avril 2004, les sites appartenant à la Communauté Urbaine d’Arras de Terres en fête à Tilloy les Mofflaines et de « l’ancienne briqueterie » à Monchy le Preux doivent recevoir alternativement les aires de grands passages.

Les aires de grands passages sont destinées à recevoir les grands groupes de caravanes voyageant ensemble. Ces aires ne sont pas ouvertes ou gérées en permanence mais elles doivent être rendues accessibles en cas de besoin. Elles nécessitent la mise en place d’un dispositif permettant d’assurer l’alimentation en eau, la collecte du contenu des WC chimiques des caravanes et des eaux usées et le ramassage des ordures. Les arrêts sur ces aires sont de courtes durées de quelques jours à quelques semaines et sont dans la mesure du possible programmés avec la collectivité.

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BILAN

EVALUATION DES BESOINS EN LOGEMENTS :

D’après les perspectives démographiques mises en évidence dans le chapitre précédent, il est vraisemblable que la population communale atteigne selon l’hypothèse la plus haute l’effectif de 576 habitants en 2010, soit une hausse de 55 habitants environ d’ici 11 ans.

Les besoins en logements nouveaux qui en découlent ont été évalués à 21 logements d’ici la même échéance, ce qui chiffrerait le parc total de logements de Monchy-le-Preux à 217 logements.

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1.04 – ACTIVITES ECONOMIQUES

L’EMPLOI

L’ EMPLOI EN PERTE DE VITESSE

Tableau 1 – Caractéristiques de l’emploi dans la commune et évolution 1982-1999 :

1982 1990 1999 Nombre % Nombre % Nombre % Population active 200 44% 216 44.3% 242 46.4 % Population active 191 95.5% 204 94.4% 224 92.6% ayant un emploi Chômage 9 4.5% 12 5.6% 18 7.4% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Graphique 1 - Evolution de l'emploi de Monchy-le-Preux entre 1982 et 1999

100,00%

Population active 50,00% Chômeurs

0,00% 1982 1990 1999

Au moment du dernier recensement de 1999, parmi les 521 habitants de la commune, 242 personnes étaient actives soit 46.4% des habitants de Monchy-le- Preux : 92.6% de ces actifs (242 personnes dont 136 hommes et 106 femmes) travaillaient et 7.4% (18 personnes) recherchaient un emploi. Depuis 1982, les caractéristiques de l’emploi dans la commune ont évolué. Alors que la population active est en hausse croissante, le taux d’activité fléchit progressivement depuis 17 ans.

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Tableau 2 – Caractéristiques de l’emploi en 1999 :

Pop ulation Population Population active ayant un Chômage travaillant dans active emploi la commune Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Commune 242 46.4% 224 92.6% 18 7.4% 45 20.1% Département 587 302 40.7% 482 149 82.1% 105 153 17.9% 154 407 26.3% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Les tendances communales concernant les caractéristiques de l’emploi montrent que la population active est plus importante à Monchy-le-Preux qu’à l’échelle du département. Les tendances communales sont par ailleurs plus favorables : le taux d’activité y est supérieur et le taux de chômage nettement inférieur. En revanche, la proportion d’habitants travaillant dans commune est moins importante que dans le département, ce qui laisse sous-entendre des migrations domicile-travail très répandues, notamment au sein du département.

LES CATEGORIES SOCIOPROFESSSIONNELLES

DES PROFESSIONS INTERMEDIAIRES ET DES OUVRIERS BIEN REPRESENTES DANS LA COMMUNE

Tableau 4 – Composition de la population active ayant un emploi selon les catégories socioprofessionnelles et évolution (1990-1999)

1990 1999

Nombre % Nombre % Agriculteurs et exploitants 24 11.5% 12 5.4% Artisans commerçants et 24 11.5% 16 7.3% chefs d’entreprises Cadres et professions 12 5.8% 24 10.9% intellect. supérieures Professions intermédiaires 56 26.9% 64 29.1% Employés 44 21.1% 44 20% Ouvriers 48 23.2% 60 27.3% Total des actifs 208 100% 220 100% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

L’augmentation de 12 actifs enregistrée entre 1990 et 1999 ne s’est pas répercutée sur toutes les catégories socioprofessionnelles équitablement. L’arrivée d’une nouvelle population travaillant essentiellement dans le secteur tertiaire est très marquée. Les cadres, les professions intermédiaires et les employés sont les seuls a avoir connu une augmentation lors de la dernière période inter-censitaire. Les catégories des professions intermédiaires et des ouvriers sont les plus représentées dans la commune puisqu’elles occupent à elles deux 56.4% des emplois en 1999. Leurs proportions sont en baisse depuis 1990. Elles représentaient en effet 50.1% des emplois en 1990.

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L’ACTIVITE

DES SECTEURS PRIMAIRES ET SECONDAIRES EN PERTE DE VITESSE , UN SECTEUR TERTIAIRE EN PROGRESSION CONSTANTE

Tableau 5 – Répartition de l’emploi sur la commune selon les secteurs d’activité et évolution annuelle (1982-1999)

1982 1990 1999 Evolution nbre % nbre % nbre % 82-99 % Secteur primaire : 56 23.7% 24 11.5% 16 7.3% -74.4% agriculture Secteu r secondaire : 28.98 84 35.6% 60 68 30.9% -19% industrie et construction % Secteur tertiaire : 96 40.7% 124 59.6% 136 61.8% +41.7% commerces et services Total des actifs 236 100% 208 100% 220 100% -6.8% Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Depuis 1982, la structure des secteurs d’activité à Monchy-le-Preux a changé. Le secteur primaire (agriculture) a perdu 40 emplois en moins de 20 ans. Sa proportion est passée de 23.7% des emplois en 1982 à 7.3% des emplois en 1999. En revanche, le secteur tertiaire (commerces et services) est en forte progression puisqu’il enregistre une hausse de 21.1 points entre 1982 et 1999. Sa proportion est passée de 40.7% des emplois en 1982 à 61.8% des emplois en 1999. Le secteur secondaire n’a pas rencontré, quant à lui, de modifications majeures.

LES MIGRATIONS PROFESSIONNELLES

DES MIGRATIONS ALTERNANTES EN HAUSSE

Tableau 6 – Les emplois dans la commune (1982-1999) :

1982 1990 1999 Nombre % Nombre % Nombre % Population travaillan t 66 34.5% 50 24.5% 45 20.1% dans la commune Source : Recensement de la population – Exploitation Principale – INSEE 1999

Depuis 1982, la population travaillant dans la commune est en baisse constante.

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L’AGRICULTURE (source : Recensement Général Agricole 2000)

L’analyse de l’activité agricole repose sur l’exploitation des données issues du dernier recensement agricole de 2000 – Agreste – et de la fiche comparative des données de 1979,1988 et 2000 (voir tableaux ci-après).

En 2000, sur les 926 hectares que compte le territoire communal, 654ha sont consacrés à l’agriculture, soit 70.6% de la superficie totale de Monchy, et les exploitations ayant leur siège sur la commune possèdent 369ha de terres agricoles. Les sièges des grandes exploitations agricoles du plateau, au nombre de 8, sont tous situés au sein même du village.

Le nombre important de résultats non disponibles (c) dans certains des tableaux ci- après rend difficile l’exploitation des données du Recensement Général Agricole de 2000.

Tableau 7 – Taille moyenne des exploitations :

Nombre d’exploitations 1979 1988 2000 Exploitations professionnelles 1 23 16 8 Autres exploitations 3 8 0 Nombre total d’exploitation 26 24 8 Dont exploitations individuelles 26 23 5 Dont exploitations de plus de 80 ha 0 0 c 1 Exploitations dont le nombre d’unité de travail annuel est supérieur ou égal à 0.75 et la marge brute standard est supérieure ou égale à 12 hectares équivalent blé. c* : résultat confidentiel non publié, par application de la loi sur le secret des statistiques .

En 2000, Monchy-le-Preux totalisait 8 exploitations sur son territoire. Depuis 1979, leur nombre est en baisse constante puisqu’il a été divisé par trois, passant de 26 exploitations en 1979 à 8 en 2000.

Tableau 8 – Superficie agricole utilisée moyenne 2 (ha) par exploitation professionnelle agricole et évolution 1979-2000 :

Superficie agricole utilisée moyenne (ha) 2 1979 1988 2000 Exploitations 26 24 46 2 Les superficies renseignées ici sont celles des exploitations ayant leur siège sur la commune quelle que soit la localisation des parcelles. Elles ne peuvent être comparées à la superficie totale de cette commune.

Entre 1979 et 2000, si le nombre total d’exploitation a fortement diminué, la surface agricole utilisée moyenne des exploitations est en hausse. En effet, la SAU moyenne a presque doublé en 20 ans, passant de 26ha par exploitation en 1979 à 46ha en 2000.

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Ces évolutions traduisent les mutations profondes des méthodes d’exploitations qui se sont hautement modernisées et mécanisées. Les exploitations agricoles sont désormais entrées dans un système économique à part entière, de type industriel et intensif, qui demande de hauts rendements et nécessite donc un outillage très performant sur des surfaces agricoles aussi étendues. L’agriculture tend donc de plus en plus vers le gigantisme : de moins en moins d’agriculteurs cultivent de plus en plus de terres agricoles.

Tableau 9 – Superficies agricoles utilisées par les exploitations communales et évolution 1979-2000 :

Superficie agricole utilisée par les exploitations (ha) 2 1979 1988 2000 Exploitations 672 572 369 2 Les superficies renseignées ici sont celles des exploitations ayant leur siège sur la commune quelle que soit la localisation des parcelles. Elles ne peuvent être comparées à la superficie totale de cette commune.

La superficie agricole utilisée par les exploitations agricoles ayant leur siège à Monchy-le-Preux est également en baisse constante depuis 1979.

Tableau 10 – Cheptel et production céréalière :

Nombre Superficie agricole utilisée d’exploitations par les exploitations (ha) 3 1979 1988 2000 1979 1988 2000 Superficie agricole utilisée 26 24 7 672 572 369 Terres labourables 25 22 7 591 512 326 Dont céréales 25 22 7 394 346 196 Superficie fourragère + 22 20 5 114 92 67 superficie en herbe 20 17 5 80 59 43 Blé tendre 25 22 7 186 179 148 Orge et escourgeon 25 21 5 205 166 43 Betteraves industrielles 22 19 7 131 102 79 Pomme de terre c 0 0 c c c Légumes frais 3 4 0 25 15 0 3 Les superficies renseignées ici sont celles des exploitations ayant leur siège sur la commune quelle que soit la localisation des parcelles. Elles ne peuvent être comparées à la superficie totale de cette commune.

Le nombre d’exploitations céréalières est en baisse constante depuis 1979, en revanche la superficie agricole utilisée pour la culture de céréales semble se maintenir.

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Nombre d’exploitations Effectifs 1979 1988 2000 1979 1988 2000 Total bovins 20 12 4 424 250 209 Total volailles 14 6 c 181 97 c Vaches laitières 11 3 c 95 53 c Total ovins 7 c 0 410 c 0 Total porcins 10 c c 1377 c c Lapines mères 6 3 0 52 18 0 Poulets de chair et coqs c c c c c c c* : résultat confidentiel non publié, par application de la loi sur le secret des statistiques .

Le nombre important de résultats non disponibles (c) pour l’année 2000 rend difficile l’exploitation des données de ce tableau.

Tableau 11 – Moyens de production :

Exploitations 1979 1988 2000 Superficie en fermage 23 20 7 Tracteurs 23 20 7 Moissonneuse batteuse 11 11 6 Superficie irriguée 0 0 0 Superficie drainée par drains enterrés 0 c c

Le taux de mécanisation de la commune est élevé : 7 des 8 exploitations recensées dans la commune possèdent un tracteur en 2000 et 6 des 8 exploitations possèdent une moissonneuse batteuse.

Tableau 12– Ages des chefs d’exploitation et des coexploitants :

Effectifs 1979 1988 2000 Moins de 40 ans 3 4 c 40 à moins de 55 ans 16 7 c 55 ans et plus 7 14 5 Total 26 25 10 c* : résultat confidentiel non publié, par application de la loi sur le secret des statistiques . COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 36 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Tableau 13 – Population – Main d’œuvre :

Effectifs ou UTA 3 1979 1988 2000 Chefs et coexploitants à temps complet 22 15 7 Population familiale active sur les expl. 4 49 38 13 Salariés permanents c c c 3UTA : une unité de travail annuel est la quantité de travail d’une personne à temps complet pendant une année. 4 La population familiale active comprend toutes les personnes, membre de la famille du chef d’exploitation ou des coexploitants (y compris ceux-ci) travaillant sur l’exploitation.

Les exploitations de Monchy-le-Preux occupent 7 chefs d’exploitation ou coexploitants à temps complet ainsi que 13 personnes, membres de la famille du chef d’exploitation ou coexploitants. Il est à noter que la proportion de population familiale active est en constante baisse depuis 20 ans. Les progrès techniques sont principalement à l’origine de cette diminution, le travail agricole hautement mécanisé nécessitant de moins de moins de main d’œuvre.

COMMERCES - SERVICES

La commune ne possède aucun commerce, les plus proches étant situés à Wancourt, Fampoux et Tilloy les Mofflaines. L’absence de commerces locaux est par ailleurs compensée par la proximité d’Arras qui possède tous les commerces et équipements nécessaires et par les commerces ambulants.

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S’agissant de l’activité commerciale, les orientations du schéma d’urbanisme commercial et artisanal de l’arrageois ont été prises en compte.

SCHEMA D’URBANISME COMMERCIAL ET ARTISANAL DE L’ARRAGEOIS (SUCA)

Le schéma a été approuvé le 12 avril 2002.

LES OBJECTIFS DU SUCA SONT LES SUIVANTS : - Adopter en concertation les modalités du développement économique artisanal et commercial ; - Mettre fin aux autorisations d’implantations irréfléchies au sens du Territoire ; - Définir une vision à terme de l’armature commerciale souhaitable au sens des besoins des consommateurs et de la préservation de l’environnement ; - Etablir un projet de développement ciblé sur le meilleur du potentiel Arrageois.

LA STRATEGIE DU SUCA SE FONDE SUR LES ELEMENTS SUIVANTS : - améliorer résolument la qualité des sites et le maillage des polarités commerciales ; - modérer et contrôler le développement quantitatif du commerce périphérique : - provoquer un renouveau du commerce de centre ville capable d’affirmer le rôle de la capitale arrageoise dans son environnement le plus large ; - se doter d’outils efficaces pour garantir les mises en œuvres souhaitées et l’adaptabilité du schéma développé.

Concernant les centres ruraux, le Schéma donne la priorité au renforcement et au maintien de l’existant : Ainsi, il pourra être procédé à des opérations de renforcement, voire de sauvetage de l’activité commerciale rurale, là ou elle existe. Des interventions d’inspiration intercommunale seront privilégiées, pour éviter les incohérences territoriales et favoriser les échanges entre villages proches.

Monchy-le-Preux ne figure pas parmi les différents pôles distingués dans le SDUC (pôles majeurs, pôles de proximité, pôles de quartiers, les commerces ruraux, les pôles thématiques) puisque la commune ne possède aucun commerce. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 38 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

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Le schéma exprime toutefois sa volonté de favoriser le développement local par le commerce , en autorisant l’implantation de surfaces commerciales dans les villages qui en sont dépourvus.

Ces créations, nécessairement précédées d’une étude de marché, ne pourront avoir pour vocation, même partielle, de fragiliser le fonctionnement des commerces ruraux environnants à raison d’une baisse significative de leur fréquentation. Lorsque le commerce rural environnant n’est pas jugé compétitif, la faiblesse de sa fréquentation viendra attester ici de la possibilité d’en implanter un nouveau.

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L’INDUSTRIE

UNE ZONE D ’ACTIVITE EN PLEIN ESSOR

Conjointement avec la commune de Feuchy, Monchy-le-Preux accueille sur la partie Ouest de son territoire communal, de l’autre coté de l’autoroute A1 le long de l’échangeur, l’une des douze zones d’activités recensées sur le territoire de la Communauté Urbaine d’Arras.

En prise directe avec le réseau routier régional et international, ARTOIPOLE accueille à ce jour environ une trentaine entreprise sur une superficie de 120 hectares soit approximativement 1260 employés. Les activités dominantes sont : l’agroalimentaire, le transport-logistique, les biens d’équipement, ainsi que les services informatiques.

Agroalimentaire : 1 SA Demazières (pommes de terre) ; 2 Soup’idéal (fabrication de soupes fraîches) ; 3 Perkins-Fraisnord (fabrication de pâtes fraîches) ; 4 Daniel Dessaint Traiteur (crêpes) ; 5 Croustifrance (fabrication de pain précuit surgelé) ; 6 Nord (tabac) ; 7 Pomme Alliance

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Transport-logistique : 8 Mazet logistique Artois; 9 Samat Nord SA; 10 S.A Guidez ; 11 Extand ; 12 Artois poids lourds 13 Lebas Laridant ;

Biens d’équipement : 14 Dobbelaere (chaudronnerie inox) ; 15 La Mécanique moderne (fabrication de matériel pour l’industrie agro- alimentaire) ; 16 Caterpillar Transmission France SARL (transmissions) ; 17 Arras Maxei (machines spéciales) ; 18 Akebono (plaquettes de frein) : 19 Delepine SARL(mécanique générale) ; 20 Plastam Europe (injonction plastique) ; 21 ABI/Finemetal

Divers : 22 IDSA (fabrication de couches pour incontinents). 23 Chronopost 24 Level 3 com 25 Dentressangle 26 SCI Europe (6 locataires dont Aserti, Scasicomp et Spéos) ; 27 SA Bernard et Dupire 28 Ontex Health Care France 29 Medecine du travail 30 Fort et Vert SARL 31 Allo secrétariat services

Le Schéma Directeur de l’Arrageois prévoit une extension de 50 hectares, au-delà de la RD939, sur la commune de Wancourt.

Compte tenu de succès de cette zone d’activité, Artoipole 2 est déjà créée. Les lots sont dores et déjà en cours de commercialisation.

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BILAN

S’agissant de l’économie, plusieurs constats peuvent être faits :

- L’emploi est en perte de vitesse et le chômage progresse

- Les secteurs primaires et secondaires en recul, l’arrivée d’une population nouvelle travaillant dans le tertiaire

- Des migrations alternantes importantes

- Une baisse du nombre d’exploitations agricole en activités

- L’absence de commerce

- L’attractivité renforcée grâce à la présence d’une zone d’activités dynamique.

BESOINS EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

- Maintenir les activités dans le village en permettant leur évolution tout en préservant la compatibilité avec les secteurs agricoles.

- Garantir la mixité sociale

- Préserver les sièges d’exploitation

- Permettre l’implantation d’activités tertiaires non nuisantes dans un souci de mixité des fonctions et de développement économique.

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1.05 – BESOINS EN SURFACES URBANISABLES

UNE MAITRISE DE LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE ET DE L ’URBANISATION QUI EN DECOULE

Compte tenu de la forte demande foncière à laquelle la commune a à faire face depuis quelques années, le souhait principal de cette dernière concernant l’aménagement de son territoire est de réussir à conserver son caractère rural et villageois. Aussi, face à ce choix, les perspectives d’aménagement et de développement de son tissu urbain sont relativement restreintes.

L’analyse de l’évolution démographique de la commune a montré que le rythme de croissance de la population tendait à rester stable depuis plusieurs années. Aussi semblerait-il que les tendances démographiques demeurent à l’avenir relativement proches de celles observées à l’heure actuelle. Si cette tendance démographique se prolonge, il est vraisemblable que la population communale atteigne en 2010, selon l’objectif affiché par la commune, c’est-à-dire avec un rythme de croissance annuel moyen de 0.96% , l’effectif de 576 habitants soit une hausse de 55 habitants environ d’ici 11 ans.

Les besoins en logements nouveaux ont été évalués à 21 logements d’ici la même échéance, ce qui chiffrerait le parc de logements à 217 logements.

Sur la base d’une densité moyenne de 10 logements environ à l’hectare, tous besoins confondus y compris en équipements d’accompagnement, les besoins en surface urbanisable pour l’accueil de ces logements supplémentaires sont évalués à 2 hectares. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 44 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

1.06 - CIRCULATION ET DEPLACEMENTS

MONCHY -LE -PREUX , UNE COMMUNE QUI BENEFICIE DE FACILITES D ’ACCES PAR LA ROUTE

LES INFRASTRUCTURES ROUTIERES : La commune de Monchy-le-Preux est desservie et traversée par les voies de communication suivantes : l’autoroute A1 Paris-Lille du Nord au Sud, la RD939 qui relie Arras à Cambrai, du Sud-Ouest au Sud-Est, et les RD33 et RD33 E qui relient Pelves à Wancourt, du Nord au Sud.

La commune est située à 4 km de l’échangeur de l’autoroute A1 Paris-Lille-Anvers- Amsterdam (sortie n°15) et à 8 km de la A26 Calais-Reims. Monchy-le-Preux est distant d’environ 154 km de Bruxelles, et à quelques 175 km de Paris.

LES INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES : La commune ne bénéficie pas d’une desserte ferroviaire bien qu’elle soit traversée par la ligne à grande vitesse Gonesse-Frontière Belge, les gares les plus proches étant situées à Roeux et Arras. Depuis la gare SNCF d’Arras à 9km, le TGV Nord (Paris-Lille) place la commune à 50 minutes de Paris. Les TER (Trains Express Régionaux) des lignes Arras-Saint-Pol-sur-Ternoise, Paris-Lens et Paris-Douai/Lille, complètent le réseau ferroviaire local.

LES TRANSPORTS EN COMMUN : Monchy-le-Preux est une commune de la 2 ème couronne desservie par les transports partenaires affrétés (ligne départementale). Quatre arrêts de bus sont répartis sur l’ensemble du territoire communal : - Rue des Vis ; - Ecole/Mairie ; - Calvaire ; - Rue de Wancourt.

LES LIAISONS DOUCES : Compte tenu du caractère villageois du tissu urbain et de la forme urbaine spécifique de Monchy (agglomérée et circulaire), il n’existe pas à proprement parler de liaison douce. En revanche, de nombreux chemins ruraux maillent le territoire communal.

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LES ITINERAIRES DE PROMENADE ET RANDONNEE : La commune est traversée au Nord par le sentier pédestre GR121, itinéraire de Grande Randonnée, auquel s’ajoutent le circuit de ballade et randonnée « Le Chemin du Caribou », ouvert en mai 2002 par la Communauté urbaine d’Arras, en même temps que douze autres itinéraires, et l’itinéraire cyclotouristique de 38 km au départ de Sailly-en-Ostrevent « Entre et Sensée ».

S’agissant de la thématique des déplacements, les orientations du plan des déplacements urbains ont été prises en compte.

LE PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS DE LA COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS

La commune de Monchy-le-Preux, qui appartient à la zone rurale peu dense d’Arras, est concernée par le PDU de la Communauté Urbaine d’Arras. Les enjeux et objectifs du PDU pour la commune sont les suivants :

BILAN DES DEPLACEMENTS DANS LA COMMUNAUTE URBAINE D ’A RRAS :

- 300 000 déplacements motorisés/jour ; - environ 95% (250 000 ) en voitures particulières (VP) ; - des axes routiers très chargés aux heures de pointes (surtout au Nord) ; - un trafic poids lourds important ; - une desserte transports collectifs très faible, hors de la zone urbaine dense ; - des aménagements cyclables très modestes et uniquement sur Arras.

BILAN DES DEPLACEMENTS DANS LA ZONE URBAINE DENSE :

- la zone urbaine dense concentre l’essentiel des emplois (90%), des habitants (90%) donc des déplacements (250 000 déplacements VP par jour) ; - l’absence d’un élément de rocade est ; - une offre TC faible, des conditions de circulation ponctuelles difficiles ; - une intercommunalité TC/TC, TC/VP non organisée et non structurée ; - une dégradation des conditions environnementales (espaces publics occupés par des voitures, pollutions atmosphériques et sonores, etc.).

BILAN DES DEPLACEMENTS AU CŒUR DE L ’AGGLOMERATION :

- une réelle pression (et présence) de l’automobile tant en circulation qu’en stationnement ; - une offre de stationnement importante.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 46 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

LES OBJECTIFS DU PDU : AU NIVEAU DE L ’AGGLOMERATION :

1. Renforcer le rôle des TC (routiers et ferroviaires) périurbains et interurbains ; 2. Favoriser les transferts modaux par une intermodalité cohérente et organisée ; 3. Maintenir une accessibilité de qualité pour le VP « utiles », ce qui suppose la mise en œuvre d’itinéraires de transit lisibles et sécurisés, évitant la zone urbaine dense et permettant une bonne desserte des zones d’emplois ; 4. Améliorer la sécurité routière dans les centres bourgs ;

LES OBJECTIFS DU PDU : AU NIVEAU DE LA ZONE URBAINE DENSE :

5. Développement de l’urbanisation visant à une densification de l’existant, en lien avec une desserte TC adaptée ; 6. Hiérarchisation du réseau viaire, avec maîtrise du trafic sur les axes principaux, pénétrantes et boulevards, report du trafic de transit sur la rocade, partage de la voirie avec les TC et les deux roues ; 7. Affirmation du transport public urbain comme outil de développement et de cohésion sociale ; 8. Politique de stationnement, assortie d’un contrôle favorisant les usagers « utiles » et offrant une alternative aux autres usagers ; 9. Renforcement du rôle des modes doux en améliorant leurs conditions de déplacements entre les principaux pôles générateurs et avec le réseau « loisirs ». 10. Organisation volontariste des livraisons au centre ville d’Arras ; 11. Diminution des nuisances liées au trafic routier dans les quartiers d’habitation et les « centres de vie » ; 12. Reconquête des espaces publics pour le citadin et le visiteur/touriste.

LES ENJEUX DU PDU AU NIVEAU REGIONAL :

Sont concernés : - 80 000 (à 100 000) veh/j en échange avec la zone urbaine dense (20000 pendulaires, scolaires, étudiants, clients des commerces et des services) ; - 40 000 à 50 000 veh/j en transit

LES ACTIONS : Sept actions ont été identifiées, qui portent sur le trafic de transit, la desserte des principales zones d’activités depuis le Nord, et le trafic pendulaire depuis le Nord de la région : 1. Réaliser la rocade Est ; 2. Augmenter la capacité de la rocade Nord actuelle ; 3. Augmenter l’offre et la fréquence des réseaux interurbains (bus et SNCF) ; 4. Créer de nouvelles haltes SNCF (ZI Est, Actiparc, -) ; 5. Créer un véritable pole multimodal à la gare SNCF ; 6. Mettre en place une politique de stationnement adaptée (parc-relais/limitation des pendulaires au centre ville) ; 7. Réaliser des plans de mobilité d’entreprise. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 47 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

LES ENJEUX DU PDU AU NIVEAU DE LA ZONE URBAINE DENSE :

- un trafic interne élevé : plus de 150 000 déplacements VP/j - 4500 étudiants – nombreux scolaires ; - des distances faibles : 2 à 4 kms entre le point le plus éloigné et le centre de la zone urbaine ; - une offre de stationnement suffisante.

LES ACTIONS :

1. Amélioration forte du réseau TC (offre, fréquence, performance) ; 2. Création d’un réseau d’itinéraires cyclables ; 3. Organisation des circulations incitant à l’usage de la rocade ; 4. Politique de stationnement favorisant les courtes et moyennes durées et les résidents ; 5. Un plan de circulation du centre de l’agglomération.

LES ENJEUX DU PDU AU NIVEAU DE LA ZONE COMMUNAUTAIRE :

Sont concernés : - 3 000 pendulaires ; - de nombreux scolaires ; - la génération de trafic modeste (12% du trafic global).

LES ACTIONS :

Pour les pendulaires et les scolaires : 1 – transport collectif adapté au milieu rural ; 2 – réalisation de la rocade Est ; 3 – une politique de stationnement adaptée (parc relais, limitation des pendulaires au centre ville). Pour le cadre de vie des habitants : 4 – aménagements de sécurité sur le réseau primaire (, Thélus,Tilloy les Mofflaines).

LES PROPOSITIONS DU PDU :

- Une hiérarchisation du réseau routier ; - une pré-stratégie de régulation ; - une évolution des transports collectifs pour toute la CUA ; - un réseau de transports collectifs pour la zone urbaine dense ; - Des TC adaptés à leurs différentes clientèles, - une mise en place de zones 30 ; - une mise en place d’un réseau cyclable dans la zone dense urbaine. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 48 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

BILAN

Les besoins répertoriés en circulation et déplacements peuvent être résumés ainsi :

- Compléter les liaisons douces manquantes, notamment en direction de Wancourt, comme le suggère l’étude Trame Verte réalisée par la Communauté Urbaine d’Arras, afin de réaliser un véritable maillage de promenades reliées par une boucle de randonnées ;

- Favoriser une meilleure desserte en transport en commun de Monchy-le-Preux, située en dehors de la zone urbaine dense et dont la desserte en bus est diagnostiquée comme faible par le Plan de Déplacement Urbain ; afin d’assurer un « droit de transport à tous » et ainsi répondre à une demande exprimée de la population dans les perspectives d’améliorer l’accessibilité des différents lieux de l’agglomération Arrageoise.

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1.07 - EQUIPEMENTS

MONCHY -LE -PREUX , UNE COMMUNE EQUIPEE PROPORTIONNELLEMENT A SA TAILLE

EQUIPEMENTS DE SUPERSTRUCTURE :

EQUIPEMENTS SCOLAIRES : - Une école élémentaire composée de deux classes primaires (CM1 et CM2) et d’une classe maternelle.

Sur l’effectif de 65 enfants que compte cette école, 15 enfants viennent des communes avoisinantes, ce qui souligne le manque d’effectif local pour maintenir l’école ouverte. Le collège le plus proche se situe à Biache-St-Vaast. Pour le lycée, c’est Arras qui concentre la majorité des enseignements secondaires.

Le principal enjeux pour la commune est de pouvoir faire face au vieillissement de sa population et à la réduction du nombre d’effectif programmé de jeunes enfants à scolariser, qui posera le problème de la rentabilisation future de ses structures scolaires et sportives notamment. L’un des objectifs du PLU est de permettre la création de zones à urbaniser. Les nouvelles opportunités foncières ainsi créées visent à l’apport d’une nouvelle population et devraient donc permettre le maintien des effectifs scolaires.

EQUIPEMENTS SPORTIFS ET SOCIO-CULTURELS : - Une salle des fêtes - Un terrain de sport.

EQUIPEMENTS SANITAIRES ET SOCIAUX : Un centre d’hébergement de nuit pour handicapés (I.M.P.).

EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS : Une Mairie

EQUIPEMENTS CULTUELS : - La chapelle Saint-Jean ; - La chapelle de Violet-Le-Duc - L’église de Monchy-le-Preux ; - Un cimetière ; - 3 cimetières militaires. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 50 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

EQUIPEMENTS D'INFRASTRUCTURE ET BESOINS REPERTORIES :

RESEAU COLLECTIF D'ADDUCTION D'EAU :

La commune de Monchy-le-Preux est alimentée dans le cadre de la Communauté Urbaine d’Arras. L’affermage du réseau a été confié au groupe Général des Eaux (Groupe Vivendi).

Origine de l’eau : A Monchy-le-Preux, l’alimentation en eau est assurée par un captage (X=639200 et Y=285840) situé au lieu-dit « Au Calvaire ». Cette installation pompe 240 m 3 d’eau/jour. Elle est complétée par un réservoir d’une capacité de 60 m 3. La procédure de protection du captage n’est pas engagée à ce jour.

Evolution des volumes : Evolution Installation de production 1998 1999 2000 2001 2002 A/A-1 Monchy-le-Preux 28 713 28882 29979 28366 31 899 +12.46% Volume produit total 5980473 6221479 6174136 6250966 6216737 -0.55% sur la CUA

Qualité de l’eau : Depuis la mise en service d’une unité provisoire de dénitratation sur le site des forages de Méaulens en septembre 2002, l’eau distribuée aux usagers de la Communauté Urbaine d’Arras est conforme à la réglementation pour tous les paramètres mesurés.

Cependant, l’abandon de ces forages au profit d’une nouvelle ressource est la seule solution pérenne au problème de qualité de l’eau et de protection de la ressource. Cette question est à l’étude et explique l’absence de procédure de protection du captage.

Compte tenu de l’état très moyen de la station de pompage, il serait intéressant de procéder à l’abandon de ce site et de réalimenter la commune de Monchy-le-Preux à partir des ressources principales de la Communauté Urbaine d’Arras.

La Communauté Urbaine d’Arras envisage donc d’alimenter la commune par le biais de la Vallée du Trinquise. Les études sont actuellement en cours.

RESEAU D'ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES :

Les principales installations recensées à Monchy-le-Preux concernant l’assainissement sont deux lagunages : rue de Vis (300 eqH) et rue de Roeux (200eqH). COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 51 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

DEFENSE INCENDIE :

Lors de l’analyse de l’état de la Défense contre l’incendie de Monchy-le-Preux (novembre 2000), le Service d’incendie et secours du Pas-de-Calais a mentionné dans son rapport une très nette insuffisance de la défense contre l’incendie dans la commune.

Ce constat signifie qu’à l’heure actuelle la défense contre l’incendie de la commune n’est assurée que par des points d’eau dont la capacité ou la performance ne permet pas d’assurer convenablement et réglementairement la couverture du risque moyen.

Le Schéma Directeur de la Défense Incendie sur Monchy-le-Preux prévoit la réalisation des citernes suivantes : - une citerne de 120 m 3 (parcelle AC85) réalisée - Entre 2005 et 2006 : une citerne de 120 m 3 ( parcelle AD7).

Un poteau incendie d’un débit minimum de 60 m 3/h devrait également être posé.

RESEAU ELECTRIQUE :

Monchy-le-Preux est traversée par les canalisations électriques suivantes : - Ligne 225KV -Pertain (RTE/EDF) ; - Ligne 400 KV Chevalet – Gavrelle (RTE/EDF).

RESEAU DE GAZ :

La commune est traversée par une canalisation de distribution et de transport de gaz, exploitées par Gaz de France :

Canalisation Gournay – Arleux (diamètre 800) (DUP 20/06/1995).

RESEAU DE TELECOMMUNICATION :

Bien qu’abandonnés, Monchy-le-Preux est toujours traversée par les câbles téléphoniques suivants : - Câble régional n°77 ; - Câble TNR392/2.

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BILAN

Les besoins répertoriés en matière d’équipements peuvent être résumés ainsi :

- Assurer un développement minimum du village en terme de logements afin d’assurer le maintien de l’école ; - Compléter les équipements de loisirs ; - Augmenter les capacités d’accueil du cimetière, actuellement limitées, - Poursuivre les études pour une amélioration des conditions de captage de l’eau potable. - Assurer une défense incendie correcte pour l’ensemble des constructions.

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1.08 – ENVIRONNEMENT

UN ENVIRONNEMENT FRAGILE A PROTEGER

PRESERVATION DU PAYSAGE :

Le patrimoine naturel et paysager de Monchy-le-Preux constitue un des éléments majeurs d’identification de la commune. Sa diversité et sa qualité imposent qu’il soit préservé, protégé et mis en valeur le mieux possible. Une limitation de l’urbanisation linéaire et la valorisation des entrées du village contribueront notamment à sa préservation.

PROTECTION DE LA RESSOURCE EN EAU :

La qualité de l’eau souterraine, au regard des normes de potabilité reste une exigence de plus en plus difficile à satisfaire.

La Communauté Urbaine d’Arras mène depuis peu une politique d’économie d’eau potable. Cette politique consiste en : - La mise en place d’une politique d’économie d’eau potable du réseau dans les bâtiments et les usages des services communaux et communautaires ; - La mise en place de matériel économe en eau ; - La mise en place de collecte et stockage d’eau de pluie provenant des toitures ; - La mise en place d’un dispositif de captage d’eau de surface (rivière, bassin) ; - La mise en place d’un forage pour utilisation de l’eau de nappe ; - Mise en place d’un dispositif de stockage d’eau issue d’une station d’épuration des eaux usées .

Les communes sont invitées à mettre en place ces dispositifs lors de la réalisation d’équipements publics.

LIMITATION DES DECHETS :

La politique active de gestion des déchets et de tri à la source orchestrée par la Communauté Urbaine d’Arras, devra aider les communes, comme Monchy-le-Preux, à aller encore plus loin dans leur démarche concernant la réduction, le tri à la source et le traitement des résidus. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 54 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

PRESERVATION DE LA QUALITE DE L’AIR :

Dans le cadre de la prise en compte de la Loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie qui stipule « le droit reconnu à chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé », il s’agira pour la Communauté Urbaine d’Arras et la commune de prévenir, surveiller ou supprimer les pollutions atmosphériques, de préserver la qualité de l’air, et à ces fins, d’économiser et utiliser rationnellement l’énergie.

Des mesures incitatives devront être mises en place pour l’amélioration de la qualité de l’air. Un plan d’action pourra être mis en place conjointement, et ce, à leurs différentes échelles.

PREVENTION DES NUISANCES SONORES :

La commune est concernée à la fois par : - L’arrêté préfectoral du 23 août 1999 concernant le classement des autoroutes et des voies ferrées du département Pas-de-Calais à l’égard du bruit, - L’arrêté préfectoral du 14 novembre 2001 concernant le classement des routes nationales à l’égard du bruit ; - L’arrêté préfectoral du 23 août 2002 concernant le classement des routes départementales à l’égard du bruit .

L’arrêté préfectoral du 23 août 1999 a classé : - l’autoroute A1 en catégorie 1. Une bande sonore de 300 m est affectée de part et d’autre de cette infrastructure ; - la ligne à grande vitesse Gonesse-Frontière Belge, de Croisilles à , en catégorie 1. Une bande sonore de 300 m est affectée de part et d’autre de cette infrastructure ;

L’arrêté préfectoral du 14 novembre 2001 a classé la RD939 ex RN39 en catégorie 3. Une bande sonore de 100 m est affectée de part et d’autre de cette infrastructure.

L’arrêté préfectoral du 23 août 2002 a classé la RD939 en catégorie 3. Une bande sonore de 100 m est affectée de part et d’autre de cette infrastructure.

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BILAN

Les besoins répertoriés pour une protection de l’environnement optimale peuvent être résumés ainsi :

- Un patrimoine naturel et paysager à préserver, à protéger et à mettre en valeur ; - Une politique d’économie d’eau mise en place par la Communauté Urbaine à engager ; - Des projets communautaires qui visent à traiter et à réduire les pollutions de l’air à conforter ; - Des normes acoustiques à appliquer dans les bandes sonores identifiées le long des infrastructures routières et ferroviaires.

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2 - ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT

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2.01 - LE SITE ET LE MILIEU NATUREL

UNE COMMUNE AU PATRIMOINE NATUREL PRESERVE

TOPOGRAPHIE : Physiquement, l’Arrageois est au seuil de deux grands bassins : le Bassin Parisien au Sud et le Bassin Anglo-Belge au Nord. Bien que modeste, ce relèvement de terrain, limité au Nord-Est par un escarpement de faille (celle de Marqueffles) présente des paysages diversifiés grâce notamment aux vallées qui le traversent : la Haute Scarpe et ses affluents le Gy et le Crinchon.

La commune de Monchy-le-Preux s’étend sur un vaste plateau fertile largement exploité par la grande culture céréalière, où les altitudes varient entre 80 m NGF et 110 m NGF.

Encadré au Nord par la vallée de la Scarpe canalisée et au Sud par la vallée de Cojeul, le village de Monchy-le-Preux se distingue par son implantation au sommet d’une butte culminant à 110 m NGF.

GEOLOGIE : La structure géologique de Monchy-le-Preux est essentiellement composée de craie, déposée pendant des millénaires à l’ère Secondaire, lorsque la mer recouvrait l’Artois.

HYDROGRAPHIE : La commune ne possède pas de réseau hydrographique sur son territoire.

HYDROGEOLOGIE : Grâce à la craie, principale composante géologique du Nord-Pas-de-Calais, l’eau souterraine est présente en quantité relativement importante dans la région et assure la presque totalité de la ressource en eau potable pour les besoins domestiques de la Communauté Urbaine d’Arras.

Il existe un captage d’alimentation en eau potable implanté à l’Ouest de la commune de Monchy-le-Preux au lieu-dit « Au Calvaire » (X : 639.20, Y : 285.84). L’ouvrage, d’une profondeur totale de 58.10 m, a été réalisé en 1925. Il a été creusé dans la craie séno-turonnienne, recouverte d’une faible épaisseur de limon ou d’argile de Louvil. Cette nappe s’écoule du Sud-Ouest vers le Nord-Est, a une profondeur de 45 mètres à l’aplomb de l’ouvrage.

Monchy-le-Preux est également concerné par le captage SI Val d’Artois, situé au lieu-dit « Le Moulin » à Pelves (X : 640 000, Y : 287 570) dont le périmètre de protection éloignée empiète largement sur la commune. (Arrêté Préfectoral du 11 septembre 2006). COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 58 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

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ZNIEFF n°12 : Pour compléter la thématique environnementale, il est intéressant de signaler la présence de la ZNIEFF n°12 à proximité immédiate de la commune (voir plan). En effet même si Monchy n’est pas inclus dans le périmètre, la présence de ce complexe de qualité a nécessairement des impacts sur la faune et la flore de la commune.

La vallée de la Sensée forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations : Ostrevant au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est. Le cours de la rivière a été façonné par l’homme au fil des siècles ; les étangs nés de l’exploitation de la tourbe dès le Xème siècle sont essentiellement alimentés par la nappe.

Complexe de plus de 3 000 ha de zones humides, marais et étangs à cheval sur deux départements (24 communes), la vallée offre un paysage des plus verdoyants contrastant avec la monotonie des zones agricoles environnantes particulièrement dénudées. L’influence ancienne de l’homme associée à la dynamique naturelle de la végétation s’est traduite par une grande diversité biologique conférant à ce complexe une valeur paysagère et une richesse biologique composée d’une vingtaine de communautés végétales, d’une trentaine d’espèces végétales dont 12 protégées et d’une avifaune dont une partie d’espèces remarquables, rares et menacées à l’échelle de la France.

Cette ZNIEFF est menacée par le phénomène de mitage crée par des constructions diverses et par l’aménagement de campings, par des rejets d’eaux usées, par des décharges sauvages, par des drainages et assèchements, des pollutions croissantes, par l’eutrophisation des végétations aquatiques et par la chasse au gibier d’eau excessive. Toutes ces menaces font l’objet de mesures précises de protection sur le périmètre de la ZNIEFF.

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2.02 - LES PAYSAGES ET L’ENVIRONNEMENT

UN PAYSAGE A DOMINANTE AGRICOLE

Tout comme dans l’Arrageois, l’agriculture marque fortement le paysage de Monchy- le-Preux. Les pâtures et les herbages sont deux paysages prédominants du territoire communal. Ces vastes terres agricoles cernent le centre aggloméré du village dans sa totalité. Au cœur des îlots, les nombreux jardins bien imbriqués au sein du tissu villageois, forment une trame végétale très présente et homogène au sein de la commune.

L’espace agricole est composé de terres de labours sur lesquelles est pratiquée une polyculture de type traditionnel, en l’espèce un assolement triennal (betteraves, blé, orge d’hiver ou escourgeon).

La présence de plusieurs espaces boisés, essentiellement au sein de propriétés privées (notamment le bois du Château et Bois du Vert pour ne citer uniquement que ceux qui ont un nom) contribue par ailleurs largement à la qualité paysagère du site communal.

La qualité des paysages offerts aussi bien par le territoire communal que par le Pays de l’Artois a favorisé la mise en place d’un certain nombre de circuits de randonnée.

La commune est traversée au Nord par le sentier pédestre GR121, itinéraire de Grande Randonnée, auquel s’ajoutent le circuit de ballade et randonnée « Le Chemin du Caribou », ouvert en mai 2002 par la Communauté Urbaine d’Arras, en même temps que douze autres itinéraires, et l’itinéraire cyclotouristique de 38 km au départ de Sailly-en-Ostrevent « Entre Scarpe et Sensée ».

Les quelques passages associés aux nombreux chemins agricoles renforcent la ruralité du site.

L’arrivée à Monchy-le-Preux, par les RD33 et RD33bis en provenance de Pelves se fait à travers les terres agricoles. Au loin, se distingue l’église et son clocher. L’imposante masse boisée et verdoyante du bois du château, qui annonce l’entrée du village, rompt avec le paysage homogène des champs.

En abordant la commune par la RD33 en venant d’Arras par la RD393, les paysages offerts aux automobilistes se composent également d’espaces agricoles ainsi que de quelques constructions récentes. On distingue toujours au loin, le clocher de l’église qui émerge parmi les maisons et les arbres. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 62 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Les quelques passages associés aux nombreux chemins agricoles renforcent la ruralité du site.

A l’ouest du territoire, la commune est concernée par une partie de la ZAC Artoipole pour laquelle une attention particulière a été portée sur : les espaces verts qui sont présents en trois catégories (espaces verts communs, espaces verts dans les parcelles commercialisées, espaces verts liés aux voiries), la qualité des aménagements (différenciation des voiries, qualité des équipements d’accueils), la prise en compte de l’homme (découpage de la zone par fuseaux verts qui délimitent des espaces à taille humaine) et l’insertion du projet dans l’environnement (importance de l’ossature végétale).

SYNTHESE :

- Situé aux portes de l’agglomération Arrageoise, Monchy-le-Preux est un village rural périurbain résidentiel qui conjugue facilité d’accès et qualité de l’espace ;

- C’est un site géographique marqué à la fois par une topographie marquée et un patrimoine naturel intéressant dont la qualité paysagère en fait un cadre de vie recherché. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 63 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

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2.03 - ELEMENTS D'HISTOIRE LOCALE ET PATRIMOINE D’après Patrick Wintrebert, Conservateur des antiquités et objets d’art

UN PATRIMOINE HISTORIQUE ET ARCHITECTURAL DE QUALITE

HISTOIRE LOCALE :

Monchy-le-Preux – Mont-en-Preu, Mons Petreus, Monciacum Petrosum (titres anciens). Les auteurs qui ont parlé de ce village, ont varié sur l’étymologie du nom de Le Preux qu’il porte. Les uns se basant sur la nature du sol rempli de grès et sur un ancien nom Monchiacum Petrosum, Mont-ici-Pierreux , ont déduit de là son origine ; d’autres ont voulu voir dans son nom un dérivatif de Monchy près Roeux , village situé en effet non loin de Monchy ; enfin il en est qui veulent dire Monchy-les- Preux , à cause d’une léproserie établie autrefois dans ce lieu. Il existe en effet un champ dit de l’Aumône, où l’on prétend qu’était bâti cet établissement qui accueillait les malades d’Arras et des villages voisins. Quoiqu’il en soit, l’origine de cette localité est très ancienne . On montre encore de nos jours l’emplacement où furent bâtis de splendides châteaux occupés par des Templiers et des chevaliers de Malte, dont il subsiste d’ailleurs encore aujourd’hui les vestiges du Château de Monchy . C’est de là, selon divers auteurs, que provient le glorieux titre de Preux, que l’on a toujours donné à Monchy.

Le Château de Monchy-le-Preux

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Ce village était tenu en partie par l’Abbaye d’Hasnon et pour l’autre partie, reconnaissait la juridiction de l’évêque d’Arras. L’autel avait été accordé à Godescalque en 1152, par le Pape Eugène III. Les Dominicains possédaient, quant à eux, la Ferme de la Tour.

A la fin du XIV ème siècle et au commencement du XV ème siècle , vivait à Monchy-le- Preux un saint personnage du nom de Jean, dont la profession était de garder les moutons. Son austérité, ses vertus miraculeuses ont laissé de profonds souvenirs dans toute la contrée. Un pèlerinage célèbre se pratique chaque année à Monchy-le- Preux dans le but d’honorer ce bienfaiteur de l’humanité sous le nom de Saint-Jean le Berger.

Dans les premiers jours d’août 1640 , l’armée espagnole, forte de 30 000 hommes, campa entre Monchy et Roeux. Cette démonstration n’empêcha pas Louis XIII de se rendre maître d’Arras le 9 du même mois. Turenne occupa aussi cette position en aout 1654, lorsque les Espagnols tentèrent de reprendre cette ville (D’Héricourt, Sièges d’Arras) . Monchy fut à nouveau occupée pendant la guerre de succession d’Espagne par les armées qui vinrent tout à tour assiéger Douai en 1710 et 1712 et par celles qui venaient à son secours. Quant l’une se retirait l’autre venait prendre sa place.

En 1787 , une terrible maladie connue sous le nom de la fièvre putride exerça d’effrayants ravages dans la commune. En moins de quatre mois, 44 personnes furent enlevées par ce fléau.

La commune connut d’importants dégâts entre 1917-1918, lors de la première Guerre Mondiale . Le mémorial du Caribou (The Newfoundland Memorial) est d’ailleurs dédié à une poignée de valeureux Terre-Neuviens qui repoussèrent en avril 1917 les contre-attaques massives de l’ennemi.

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LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL: En 1782, l’Eglise de Monchy qui existait et qui contenait le tombeau du bienheureux Saint-Jean, devint insuffisante. Afin de lui donner plus d’étendue, on résolut de la construire parallèlement à la rue et d’élever au-dessus du portail un nouveau clocher. Ces constructions furent terminées en 1783, mais ne subsistèrent qu’environ 10 ans.

En 1793 l’église fut détruite de fond en comble et le clocher, qui resta seul, servit plus tard aux ingénieurs du gouvernement pour prendre des points géographiques et tracer le méridien.

Dès 1807, une nouvelle église fut rebâtie ou plutôt une espèce de hangar qu’on ajouta tant bien que mal au magnifique clocher qui servit de chœur, de manière que les sonneurs étaient obligés de venir se placer au pied du tabernacle pour mettre la cloche en branle.

Très rapidement, l’église bâtie avec de faibles moyens redevint trop petite. L’annuaire du Diocèse d’Arras de 1866 précise que l’agrandissement s’est effectué en deux étapes, le chœur en 1848 et la nef entre 1854 et 1855. Après travaux, elle devint une œuvre originale où l’on semble finalement s’être bien joué des difficultés d’architecture. Ce qui frappe à son aspect, c’est une alliance heureuse de simplicité religieuse et de la majesté monumentale sous ces dômes élégants, sous ces arceaux qui semblent tordus avec effort. Les fenêtres de l’église sont ornées de magnifiques vitraux.

Endommagée pendant la première guerre mondiale, elle fut reconstruite après 1918.

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Nous mentionnerons aussi une chapelle dédiée à Notre-Dame des Grâces , bâtie dans un style néo-médiéval (XIII ème siècle) d’après les dessins de Viollet-Le-Duc. Ce monument, détruit au cours de la Première Guerre mondiale puis reconstruit, constitue un témoignage précieux en raison de la production très limitée de Viollet- Le-Duc dans le domaine des constructions religieuses. C’est de plus, il semblerait, l’unique réalisation du grand architecte dans le département du Pas-de-Calais.

La chapelle de Viollet-Le-Duc

Les sources documentaires concernant l’édifice, quoique relativement modestes, permettent de reconstituer la genèse de l’œuvre. Les fondateurs sont un couple de propriétaires riches et cultivés. Louis Florent fut le Maire de Monchy-le-Preux de 1860 à sa mort. Son épouse, Madeleine Lefebvre était une catholique habitée par une foi hors du commun. C’est elle qui eut l’initiative du projet de construction de la chapelle. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 68 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

La primeur de l’entreprise fut offerte d’abord au bâtisseur local le plus réputé, l’Arrageois Alexandre Grigny. Celui-ci ayant décliné la proposition, Louis Florent se tourna vers Viollet-Le-Duc dont il admirait l’œuvre et avec lequel il entretenait, semble-t-il, des relations amicales.

LES SITES ARCHEOLOGIQUES :

Il existe à Monchy-le-Preux plusieurs zones archéologiquement sensibles. Certaines correspondent notamment à la Villa Romaine et à la Voie romaine. Des secteurs archéologiques sensibles ont été identifiés aux lieux-dit suivants :

- « la voie du Bois » ;

- « Sous le bois Duverds » ;

- « Chemin Rémy » ;

- le long de la RD939 ;

- à proximité de « Les vingt » ;

- à proximité de la voie ferrée ;

- sur le centre bourg autour de l’église. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 69 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

2.04 - LA STRUCTURE DU BATI

MONCHY -LE -PREUX , UNE COMMUNE RESIDENTIELLE PAVILLONNAIRE « VERTE » AU CADRE DE VIE AGREABLE .

Le village de Monchy-le-Preux s’est implanté sur la partie la plus élevée de la commune au centre de vastes terres agricoles, qui occupent la plus grande partie du territoire communal. Surélevé, il domine ainsi tout le paysage.

Monchy-le-Preux est un village typique de l’Artois, à l’architecture particulièrement soignée et préservée.

Le centre ancien, organisé de manière radioconcentrique autour de l’église, présente une homogénéité d’ensemble par les volumes et les matériaux utilisés. Les constructions anciennes ont, en effet, presque toutes été réalisées en briques rouges. Ce sont, pour la plupart, d’anciennes fermes restaurées, organisées autour d’une cour centrale et entourées ou jouxtées d’un jardin. Les bâtiments ruraux anciens sont généralement implantés à l’alignement des voies.

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Quelques belles demeures, à l’architecture remarquable, subsistent au sein du village Rue du Tilleul).

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L’habitat pavillonnaire plus récent et beaucoup moins dense, situé essentiellement le long de la RD33 et aux extrémités de la rue des Vis et du Tilleuil a su respecter les spécificités locales, ce qui confère au village un aspect homogène et un cadre de qualité.

Aucun lotissement n’a été réalisé au sein du territoire communal.

SYNTHESE :

- Monchy-le-Preux est un petit village rural et résidentiel qui se caractérise par un passé historique ancien et des ensembles bâtis de grande qualité architecturale, et ce malgré les destructions générées par la première guerre mondiale ;

- C’est une localité qui a réussi à garder son caractère et sa trame villageoise, en dépit de la pression foncière grandissante à laquelle elle est confrontée depuis déjà quelques années. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 72 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

2.05 – LES RISQUES

LE RISQUE D’INONDATION : La commune de Monchy-le-Preux fait l’objet d’un Plan de Prévention des Risques d’Inondations et Coulées de boue et Inondations par remontée de la nappe phréatique sur la vallée du Cojeul, prescrit le 07 février 2003 par arrêté préfectoral. Après approbation, ce PPRI vaudra servitude d'utilité publique.

LE RISQUE D’EXPOSITION AU PLOMB : L’ensemble du département du Pas-de-Calais a été classé zone à risque d’exposition au plomb par arrêté préfectoral du 15 février 2002.

LE RISQUE LIE A LA PRESENCE DE CAVITES SOUTERRAINES : En 1999, en partenariat avec la Direction Départementale de l’Equipement Nord- Pas-de-Calais, le Conseil Général du Pas-de-Calais, et la Communauté Urbaine d’Arras, le BRGM (service géologique régional Nord-Pas-de-Calais) a réalisé l’inventaire des cavités souterraines du Pas-de-Calais. Ainsi, 790 sites répartis sur 320 communes ont été recensés dans le département, dont Arras et 17 communes de la Communauté Urbaine. Au total, 96 cavités souterraines ont été répertoriées sur la CUA, classées en 18 sites, dont Monchy-le-Preux.

Les premières exploitations de la craie en carrière souterraine dans le Pas-de-Calais datent de l’époque romaine. A ce réseau dense de carrières souterraines se superposent les abris et les sapes de guerre, d’origine historique. C’est notamment le cas à Monchy-le-Preux où l’on suppose la présence de cavités souterraines (voir carte).

Ces sites peuvent constituer des zones d’instabilité et être à l‘origine de mouvements de terrains (affaissements).

RISQUE LIE AU TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES : Il existe un risque lié au transport de matières dangereuses effectué sur la voie ferrée qui traverse la commune. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 73 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

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LES RISQUES INDUSTRIELS OU AGRICOLES : La commune est concernée à la fois par la présence d’installations classées agricoles et d’installations classées industrielles :

Les installations Classées agricoles : 1) DECOBERT Bertin, élevage (déclaration à la préfecture); 2) WARAMBOURG, 5 rue des Vis, vaches laitières (déclaration DSV); 3) LEMETTE Nicolas, 100 rue des Vis, porcelets, porcs charcutiers, truies et verrats (autorisation DSV); 4) LEROUX Pascal, bovins (déclaration préfecture); 5) MENDI Pierre, élevage canin (déclaration préfecture); 6) SANTERNE Frères, porcs (déclaration préfecture);

Les installations Classées industrielles : 1) AKEBONO, fabrication de plaquettes de freins ; 2) CROUSTI France, boulangerie industrielle ; 3) MAZET (entrepôt de polyamide) ; 4) Nord France Tabac (exploitation de dépôt de tabac) ; 5) Plastam Europe (transformation de matières plastiques) ; 6) SA Incontinence Diffusion (protections d’hygiène pour incontinence adultes). COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 75 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

2.06 – DONNEES ENVIRONNEMENTALES

LA RESSOURCE EN EAU :

L’eau souterraine est présente en quantité relativement importante dans la région Nord-Pas-de-Calais et ceci, grâce à une géologie avantageuse, dont la craie est le principal acteur. Elle assure la presque totalité de la ressource en eau potable pour les besoins domestiques de la région. Sa protection représente donc un enjeu majeur et social. La qualité de l’eau souterraine, au regard des normes de potabilité reste une exigence de plus en plus difficile à satisfaire. Les teneurs en nitrate de certains secteurs de nappe rendent impossible l’implantation de nouveaux captages.

L’Artois est une zone de ressource moyennement vulnérable sur les plateaux et fortement vulnérable en fond de vallée, autosuffisante et fortement exploitée. Le Schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux – Contribution Nord- Pas-de-Calais (1999 ) fait état d’une nappe de qualité moyenne à l’exception de la partie Nord (bassin minier), où elle est fortement dégradée.

La commune de Monchy-le-Preux est alimentée en eau potable par un captage, situé au lieu-dit « Au Calvaire » sur le territoire communal.

L’AIR ET L’EFFET DE SERRE :

L’agglomération d’Arras compte 2 stations de surveillance de la qualité de l’air, situées à Arras. La première est installée sur le site de la caserne des pompiers, à proximité de Saint-Nicolas-lez-Arras, la seconde dans le centre-ville. La première station est donc considérée comme une station de proximité automobile, la seconde est une station de fond. Les mesures sont effectuées par l’Aremartois, instance de surveillance de l’air dans la région Nord-Pas-de-Calais. Celle-ci mesure notamment les teneurs en dioxyde de souffre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2) et les poussières en suspension.

Les résultats des analyses sont les suivants : - Le dioxyde de souffre (issu de la combustion des énergies fossiles : fuel domestique, charbon, carburant, etc., à l’origine des « pluies acides ») : faible mais constante. - Le dioxyde d’azote (issu de la circulation automobile, des transports, des installations de combustion) : teneur élevée et en augmentation. - Les poussières en suspension : teneur élevée mais en légère baisse.

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- L’Aremartois considère donc que la pollution dans l’agglomération d’Arrageoise est assez importante, et fortement corrélée à la circulation automobile, notamment au Nord-Ouest.

Aux termes de la loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie, la Communauté Urbaine d’Arras s’est dotée d’un Plan de Déplacement Urbain afin de réduire la pollution générée par le trafic automobile sur l’ensemble de l’agglomération d’Arras.

D’autres types de pollutions sont également recensés : les pollutions olfactives. La réalisation de la nouvelle usine de traitement des déchets de Saint-Laurent Blangy a pour objectif de limiter les odeurs et les pollutions atmosphériques liées au stockage et au traitement des ordures ménagères urbaines et industrielles, notamment au travers du procédé de traitement par thermolyse.

Ce procédé qui permet de ne pas brûler les déchets, mais de les chauffer à moyenne température (environ 500°C) dans un four hermétique, a pour avantage : - de piéger le chlore contenu dans les déchets en décomposition, source de dioxines, - de brûler les gaz de thermolyse à haute température (1 400°C) afin de limiter la formation de dioxines, - de limiter le volume des fumées rejetées et de les traiter avant dispersion dans l’air, - de ne pas générer de mâchefers, ni métaux lourds, ni cendres, ni suies dans les fumées.

LES DECHETS :

La Communauté Urbaine d’Arras prend en charge :

- La collecte des ordures ménagères et des objets encombrants ; - Le ramassage des emballages commerciaux ; - La collecte des déchets industriels banaux.

Le traitement et la valorisation sont assurés par le Syndicat Mixte Artois Valorisation et son établissement public industriel et commercial Tri Artois Service. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 77 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Les ordures ménagères et les emballages ménagers :

La collecte des ordures ménagères sur Monchy-le-preux est assurée à raison d’une fois par semaine. Les déchets sont séparés par les particuliers, dans deux conteneurs dont l’un concerne les produits recyclables et l’autre ceux qui ne le sont pas. La collecte des déchets recyclables est assurée toutes les deux semaines. Les ordures ménagères seront ensuite dirigées vers l’usine de traitement Arthélyse à Saint-Laurent-Blangy, qui utilise un procédé novateur de traitement des déchets par thermolyse.

Les déchets verts :

La Communauté Urbaine d’Arras a affirmé la volonté d’inciter au compostage des déchets verts, notamment par les aides de compostages à domicile.

La collecte des encombrants :

Les objets encombrants doivent être déposés soit en déchetterie soit au « Cercle des Objets » qui revalorisent ce type de déchets.

Les déchetteries :

La Communauté Urbaine d’Arras compte trois déchetteries fixes à St Laurent Blangy, Dainville et Achicourt. En supplément de ce réseau fixe, des déchetteries mobiles passent dans toutes les communes de la Communauté Urbaine d’Arras. Une déchetterie mobile se déplace à Monchy-le-Preux à raison de deux fois par mois. La déchetterie fixe la plus proche de la commune se situe à Arras.

Les emballages commerciaux et les déchets industriels banaux :

Un service de collecte spécifique pour le carton d’emballage est assuré le mercredi soir et le vendredi soir en centre-ville d’Arras. La Communauté Urbaine d’Arras assure également la collecte des déchets industriels banaux auprès des commerçants et des petites entreprises de son territoire.

Avec l’objectif de trouver une solution de rechange à l’ancien incinérateur qui ne pourra plus respecter la réglementation future et dont la mise aux normes aurait été financièrement et techniquement difficile, le Syndicat Mixte Artois Valorisation a mis en place le projet Arthelyse, utilisant le procédé thermolyse dont le rôle sera de traiter et valoriser 50 000 tonnes de déchets par an (ordures ménagères, déchets de l’artisanat et du petit commerce, boues de la station d’épuration). Ce procédé consiste non pas à brûler mais à chauffer les déchets préalablement broyés, à une température comprise entre 450°C et 650°C.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 78 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Décomposés, les déchets se transforment alors soit en gaz combustibles soit en solides carbonés, recyclables sous forme de matière ou d’énergie. L’usine, implantée sur la Zone Industrielle de Saint Laurent Blangy, est opérationnelle.

Le choix de ce procédé répond au mieux aux impératifs que s’est fixée la Communauté Urbaine d’Arras : une solution la plus respectueuse possible de l’environnement, et une solution bien adaptée à la nature et au volume des déchets à traiter.

La thermolyse, qui génère peu de rejets et qui est donc beaucoup moins nuisante que l’incinération classique, complète le dispositif très complet de collecte sélective et de tri déjà mis en place par la Communauté Urbaine d’Arras. Par rapport à l’incinération, le procédé de thermolyse présente plusieurs avantages importants :

- il limite les rejets de fumées ;

- il piège le chlore contenu dans les déchets et limite ainsi la formation de dioxines ;

- il ne génère ni mâchefers, ni cendres, ni suies dans les fumées ;

- par contre il fournit des sous-produits réutilisables, comme par exemple du Carbor (assimilable à un charbon maigre utilisé comme combustible par des centaines d’industries), des matériaux non ferreux recyclables en métallurgie, des inertes ; contenant du verre, du sable, etc, qui peuvent être valorisés dans les travaux publics ;

- il utilise une partie de l’énergie tirée des déchets pour son propre fonctionnement et offre la possibilité de valoriser l’excédent ;

- il génère moins de résidus ultimes.

La Communauté Urbaine d’Arras a par ailleurs prévu :

- la construction près du site Arthélyse d’un nouveau centre de tri des emballages - la transformation de la plate forme de compostage de Tilloy-les-Mofflaines.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 79 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

LE BRUIT

Conformément à l’article L571-10 du code de l’Environnement, un recensement et un classement des infrastructures de transports terrestres bruyants ont été réalisés en fonction de leurs caractéristiques sonores et du trafic.

A ce titre, la commune de Monchy-le-Preux est traversée par :

- l’autoroute A1, classée en catégorie 1 ; - la ligne à Grande Vitesse Gonesse-Frontière Belge – classée en catégorie1 ; - la RD939 –classée en catégorie 3 sur une largeur de 100 mètres (Arrêté préfectoral du 23 août 2002) ; - la RD939 ex RN 39 - en catégorie 3 sur une largeur de 100 mètres (Arrêté préfectoral du 14 novembre 2001).

Dans une bande de 100 mètres de part et d’autre des tronçons de catégorie 3, dans une bande de 300 mètres de part et d’autre des tronçons de catégorie 1, les constructions sont soumises à des normes acoustiques.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 80 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

3 – JUSTIFICATION DES DISPOSITIONS DU P.L.U.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 81 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

3.01 - LES OBJECTIFS DE L’ELABORATION DU P.L.U. DE MONCHY-LE- PREUX

Par délibération du Conseil Communautaire en date du 21 décembre 2001, la Communauté Urbaine d’Arras a prescrit l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme sur l’ensemble du territoire de la commune de Monchy-le-Preux. Les principales motivations présidant cette décision sont la définition de l’affectation des sols et l’organisation de l’espace communal.

LES OBJECTIFS REGLEMENTAIRES ET LEGISLATIFS SUPRA-COMMUNAUX :

L’élaboration du P.L.U. de Monchy-le-Preux intervient notamment pour des raisons de conformité avec des directives et orientations réglementaires et législatives dont la Loi sur la Solidarité et le Renouvellement Urbains (Loi S.R.U.) du 13 décembre 2000 qui a remplacé les Plans d’Occupation des Sols (P.O.S.) par les Plans Locaux d’Urbanisme (P.L.U.).

La loi S.R.U. a modifié la structure et le contenu du dossier du P.L.U. (Rapport de présentation avec Diagnostic prospectif et évaluation des besoins, Projet d’Aménagement et de Développement Durable, etc.) ainsi que la terminologie du zonage et la forme des pièces réglementaires.

La loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003 a par ailleurs apporté des modifications concernant les prescriptions générales du code de l’urbanisme. L’article L.123-1 clarifie la fonction du Projet d’Aménagement et de Développement Durable en le scindant en deux documents : un P.A.D.D. obligatoire qui définit les orientations générales d’aménagement retenues par la commune et un schéma d’aménagement facultatif qui peut définir en cohérence avec le P.A.D.D. obligatoire des « orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager ».

En outre, de nouveaux documents supra-communaux, avec de nouvelles directives et orientations, sont venus modifier le contexte territorial :

P Le Schéma Directeur de l’Arrageois approuvé le 13 juin 2000, P Le Plan de Déplacement Urbain, P Le Programme Local de l’Habitat adopté le 24 avril 1997 et dont la révision est en cours ; P Le Schéma d’Urbanisme Commercial et Artisanal approuvé le 12 avril 2002 par le conseil syndical.

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LES OBJECTIFS DE L’ETAT ET DE LA COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS :

Les objectifs et les enjeux de l'Etat concernant le P.L.U. de Monchy-le-Preux sont la prise en compte dans le P.L.U. de l’article L.110 du Code de l’Urbanisme qui définit les principes de développement durable en fixant les principes d’une gestion économe des sols, d’une protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publique, d’un équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de la rationalisation des déplacements.

Par ailleurs, le P.L.U. doit déterminer les conditions permettant de respecter les principes et objectifs fondamentaux de développement durable, tel qu’ils sont énoncés à l’article L 121.1 du Code de l’Urbanisme , et qui sont : - Le principe d’équilibre entre développement urbain et développement rural, d’une part, préservation des espaces agricoles et protection des espaces naturels et des paysages, d’autre part, - Le principe de diversité des fonctions urbaines et mixité sociale, permettant d’assurer l’équilibre entre emploi et habitat, d’éviter la constitution de zones mono-fonctionnelles, et permettre la diversité de l’offre de logements au sein de l’espace, - Le principe de respect de l’environnement, par une utilisation économe de l’espace, la sauvegarde du patrimoine naturel et bâti, la maîtrise de l’expansion urbaine et la prise en compte des risques de toute nature.

LES OBJECTIFS DU PROJET COMMUNAL D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE :

L’élaboration du P.L.U. de Monchy-le-Preux résulte de la volonté de mettre en œuvre un véritable projet communal pour les quinze années à venir.

Les objectifs retenus par la Communauté Urbaine d’Arras et la commune de Monchy-le-Preux dans le cadre de son Projet d’Aménagement et de Développement Durable sont ceux d’un développement équilibré et maîtrisé sur l’ensemble de son territoire assurant à la fois le principe de mixité sociale et la préservation de l’environnement et du cadre de vie, et répondant aux besoins économiques et sociaux de ses habitants.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 83 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Partant de ce constat, les principales orientations retenues par le P.L.U. de Monchy- le-Preux et développées par le projet d’aménagement communal sont les suivantes :

1 - MAINTENIR SON CARACTERE DE VILLAGE RURAL afin d’éviter qu’une urbanisation excessive et mal maîtrisée détériore ce qui fait aujourd’hui le charme de ce village. Cette orientation n’exclut pas l’accueil de nouvelles populations.

2 - PERENNISER L ’ACTIVITE AGRICOLE , l’un des éléments majeurs de la vie économique locale, et les sièges d’exploitation bénéficiant d’un terroir à fort potentiel agronomique.

3 - PROTEGER SON ENVIRONNEMENT ET SON CADRE DE VIE . La préservation de la qualité environnementale du site communal, visant à garantir aux habitants un cadre de vie agréable, nécessite pour cela de conjuguer la sauvegarde des spécificités du patrimoine naturel et paysager, la protection des ressources naturelles et la lutte contre les pollutions et les nuisances.

4 - COMPLETER OU AMELIORER LES EQUIPEMENTS EXISTANTS , afin de pouvoir répondre au mieux aux besoins des habitants de Monchy-le-Preux.

5 - REORGANISER ET SECURISER LE RESEAU DE CIRCULATION au sein du village afin que Monchy-le-Preux puisse disposer d’un réseau plus sûr et mieux adapté aux différents modes de déplacements (piétons, cyclistes) qu’elle souhaite voir se développer.

Les orientations d’aménagements

- La zone à urbaniser de la rue de Vis Le secteur a été défini dans le cadre d’un développement radioconcentrique du village dans la continuité de l’urbanisation existante qui se développait au coup par coup. Aussi l’urbanisation ne doit plus uniquement se faire de façon linéaire le long de la rue de Vis mais par le biais de nouveaux accès à créer. La rue de Vis sera donc reliée à la rue sous le château de sorte à intégrer la zone 1AU au maillage du village. Au sud de la zone, le chemin de promenade doit être préservé dans le cadre de chemin de tour de village conformément à la trame verte et bleue de l’arrageois. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 84 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

- La zone à urbaniser de la place du Calvaire Le secteur a, lui-aussi, été défini dans le cadre d’un développement radioconcentrique du village dans la continuité de l’urbanisation existante qui se développait au coup par coup. Il s’agit de combler les espaces libres tout en proposant des aménagements cohérents et durables. Il est proposé de créer une voirie adaptée et de permettre le retournement des véhicules compte tenu de l’aménagement de la voie en impasse. Cette solution a été retenue du fait de la taille modeste de la zone à urbaniser considérée et pour éviter la sortie de véhicules sur la place du Calvaire dans un souci de sécurité le long de l’aire de jeux.

- La zone à urbaniser du chemin des carbonniers Il s’agit une nouvelle fois d’urbaniser de façon radioconcentrique et de profiter d’espaces libres à proximité du centre bourg. Le chemin des carbonniers sera la desserte principale de cette zone à urbaniser et sera réaménagé dans ce sens. Par ailleurs les réseaux devront également être réalisés.

3.02 - LE ZONAGE DU P.L.U. ET LA VOCATION DES ZONES

Le territoire couvert par le présent P.L.U. est divisé, conformément aux articles R.123-4 à R.123-8 du Code de l’Urbanisme, en zones urbaines (U), en zones à urbaniser (AU), en zones agricoles (A) et en zones naturelles ou non équipées (N).

Les zones prévues pour le P.L.U. de Monchy-le-Preux sont les suivantes :

LES ZONES URBAINES :

La zone UA est une zone urbaine mixte de moyenne densité qui couvre la partie agglomérée du village ancien. Elle est affectée essentiellement à l’habitat, aux activités, artisanales et de services qui en sont le complément habituel. C’est dans cette zone que se trouve la majeure partie des équipements publics de la commune. Leur capacité est suffisante pour desservir les constructions à implanter.

La réglementation applicable autorise le renforcement de l’habitat et le développement des commerces, services et activités compatibles, dans le respect des structures bâties existantes.

Dans cette zone, le bâti ancien est prédominant, définissant un cadre urbain de qualité qui mérite d’être préservé. Les constructions, par leur mode de regroupement, définissent un tissu riche de diversité dont l’intérêt architectural mérite une mise en valeur.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 85 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

La zone UB est une zone urbaine mixte de faible densité essentiellement affectée à l’habitat, aux activités commerciales, artisanales et de services qui en sont le complément habituel

Il s’agit des extensions plus récentes du village généralement situées le long des axes d’entrée de village (rue de Wancourt, notamment)

La réglementation applicable autorise le renforcement de l’habitat et le développement des commerces, services et activités compatibles, conformément au principe de mixité du tissu urbain. Les constructions existantes sont implantées de façon beaucoup plus aérée, laissant ainsi des visions sur les espaces agricoles voisins. Un sous-secteur UBa a été déterminé et correspond à une petite zone artisanale de fait.

La zone comporte des secteurs soumis au bruit des infrastructures de transports terrestres.

La zone UE est affectée essentiellement aux activités commerciales et artisanales ainsi qu’aux bureaux et services qui en sont le complément naturel. Elle correspond à la zone d’activité Artoipole.

Cette zone comporte des secteurs soumis aux nuisances de bruit des infrastructures de transports terrestres.

LES ZONES A URBANISER :

La zone 1AU à caractère naturel, non équipée ou insuffisamment équipée, est une zone à vocation mixte destinée à être ouverte à l’urbanisation à court terme.

C’est dans ces secteurs que la commune souhaite se développer mais les réseaux sont dans l’état insuffisants pour permettre une urbanisation « au coup par coup ». Les constructions sont donc autorisées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations d’aménagement et le règlement.

Cette zone comporte des secteurs de cavités souterraines présumées. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 86 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

La zone 2AU à caractère naturel, non équipée ou insuffisamment équipée, est une zone à vocation mixte destinée à être ouverte à l’urbanisation à long terme. Cette zone est repérée comme site de développement mais compte tenu des zones 1AU déjà déterminées, la zone 2AU permet de phaser l’arrivée des nouvelles constructions.

Dans l’immédiat, la zone 2AU est pour cette raison protégée de toute implantation susceptible de nuire à cet aménagement futur. Son ouverture à l’urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du Plan Local d’Urbanisme.

LES ZONES AGRICOLES :

La zone A correspond aux parties du territoire affectées à l’activité agricole. Afin de protéger la pérennité de cette richesse agronomique, biologique ou agronomique, la réglementation interdit les constructions ou activités de nature à porter atteinte à l’équilibre indispensable aux exploitations.

Des secteurs soumis aux nuisances de bruit des infrastructures de transports terrestres ainsi qu’un secteur de cavités souterraines présumées ont été répertoriés au sein de cette zone.

LES ZONES NATURELLES ET FORESTIERES :

La zone N est une zone équipée ou non, constituant un espace qu’il convient de protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, de l’existence d’une exploitation forestière, ou de son caractère d’espace naturel. Cette zone inclut notamment des boisements et massifs forestiers.

La zone comporte : - Un secteur Ns destiné à des installations sportives de plein air et aux constructions à caractère d’équipement qui en sont le complément normal (vestiaire, sanitaires, gymnase,…).

Cette zone comporte des secteurs soumis aux nuisances de bruit des infrastructures de transports terrestres. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 87 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

TABLEAU DES SUPERFICIES DU P.L.U. :

ZONE SURFACE TOTALE UA 25. 40 ha

UB 19.65 ha

UE 92.80 ha

1AU 7.50 ha

2AU 1.80 ha

A 743.61 ha

N 35.95 ha

Superficie totale de la commune 926.0 ha COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 88 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

LES EMPLACEMENTS RESERVES :

On trouvera, ci-après, la liste des emplacements réservés aux voies, ouvrages publics ou espaces verts figurant au P.L.U., avec indication de leur destination, de la collectivité bénéficiaire, et de la superficie du terrain concerné.

N° DE LA DESIGNATION BENEFICIAIRE SURFACE RESERVE COMMUNAUTE URBAINE 1 CITERNE INCENDIE 165 M2 D’A RRAS 2 NEANT ACCES A LA ZONE 1AU DE LA 3 COMMUNE 170 M² PLACE DU CALVAIRE ACCES A LA ZONE 1AU DE LA 4 COMMUNE 445 M² RUE DE VIS

Emplacement réservé n°1 Il s’agit de répondre aux besoins exprimés en matière de défense incendie compétence de la Communauté Urbaine, par la création d’une citerne incendie, rue de Wancourt.

Compte tenu du développement récent des constructions dans ce secteur, la création de cet équipement est indispensable pour une protection contre les incendies qui se veut optimale.

Emplacement réservé n°2

NEANT

Emplacement réservé n°3

Il s’agit d’organiser la desserte de la zone à urbaniser de la place du Calvaire.

Emplacement réservé n°4 De la même façon, la zone à urbaniser de la rue de Vis doit s’organiser autour d’un axe de desserte évitant la création d’une voie en impasse. L’emplacement réservé n°4 garantit la réalisation de cet accès.

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RECEPTIVITE DES ZONES URBAINES ET A URBANISER :

Les perspectives d’évolution démographique ou d’habitat de la commune de Monchy-le-Preux, ne peuvent être arrêtées avec certitude, mais le diagnostic prospectif l’a montré : pour 2010, il est vraisemblable que la population communale atteigne, selon l’hypothèse la plus haute, l’effectif de 576 habitants environ.

Les besoins en logements nouveaux qui en découleront ont été évalués à 21 logements environ d’ici la même échéance, ce qui chiffrerait le parc de logements total à 217 logements environ dans la commune.

Aujourd’hui, la densité urbaine de Monchy (nombre d’habitants par surface urbanisée) est de 13.42 habitants à l’hectare, et la densité résidentielle (nombre de logements par surface urbanisée) est de 5.05 logements à l’hectare. En considérant ces densités comme des indicateurs de référence, les surfaces urbanisées nécessaires à l’accueil de la future population et à ses besoins en logements se chiffreraient donc théoriquement à 4 hectares environ.

Il apparaît donc que l’urbanisation dans un premier temps des 7,50 hectares de zones 1AU puis, en fonction des nécessités, des 1.80 hectares de zones 2AU (soit une superficie totale de 9,30 hectares) suffiront largement à couvrir les prévisions démographiques énoncées précédemment. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 90 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

3.03 - LA REGLEMENTATION DU P.L.U.

Le règlement du P.L.U. de Monchy-le-Preux est établi conformément aux dispositions des articles L.123-1 et R.123-9 du Code de l’Urbanisme en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable (P.A.D.D.). Il s’applique à la totalité du territoire communal.

A chacune des zones urbaines dites « zone U », des zones à urbaniser dites « zone AU », des zones agricoles dites « zone A » et des zones naturelles « zone N » s’applique un corps de règle en quatorze articles, conformément à l’article R.123-9 du Code de l’Urbanisme.

Cette réglementation répond à la volonté exprimée de simplicité et de souplesse d’application, évitant les inutiles situations de blocage. Il s’agit de prendre en compte les caractéristiques morphologiques d’un tissu urbain très divers afin d’en préserver le caractère particulier. Les adaptations indispensables à l’évolution du bâti rural ancien et à sa mise en valeur sont introduites dans la réglementation du P.L.U..

Les articles 1 et 2 définissent pour chaque zone, conformément à l’article R 123.9 du Code de l’Urbanisme, les occupations et utilisations du sol respectivement interdites et soumises à des conditions particulières. Leur rédaction « ouverte » en fait, pour les zones U et 1AU des zones banalisées, où tout ce qui n’est pas nommément interdit est admis (parfois sous conditions). Pour les autres zones, traitées en zones spécialisées, à l’inverse ne sont admises que les occupations explicitement mentionnées à l’article 2, sous réserve des conditions fixées par cet article.

Dans la rédaction des articles 3 , les notions d’accès et de desserte par les voies sont distinguées conformément à l’intitulé de l’article.

La rédaction des articles 4 prend en compte en toutes zones les impératifs résultant de la nouvelle réglementation sur l’eau, et impose des branchements séparatifs eaux usées/eaux pluviales.

L’infiltration sur place des eaux pluviales est justifiée par la capacité des réseaux existants et par la nécessité de ne pas accroître les risques d’inondation en aval.

Aux articles 5 les règles de surface minimum ne s’appliquent qu’aux terrains non desservis en assainissement collectif, conformément aux dispositions de l’article R. 123.9. La surface de 700m 2 imposée est justifiée par la mise en œuvre des dispositifs d’assainissement autonome conforme à la réglementation. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 91 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Les articles 6 s’articulent de manière à s’adapter à la variété de morphologie du bâti existant.

La rédaction des articles 7 s’attache à préserver les droits des tiers des parcelles contiguës, en limitant les possibilités d’adossement sur une profondeur limitée à partir de l’alignement. Dans les autres cas, des règles de retrait assurant les prospects nécessaires s’imposent.

Les articles 8 fixent une distance minimale à respecter concernant l’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété.

Les articles 9 fixent une emprise au sol en zone urbaine ou à urbaniser par référence avec l’emprise au sol constatée des constructions représentatives de la typologie souhaitée dans la zone. L’emprise au sol est justifiée comme étant le principal paramètre permettant avec la hauteur de gérer la densité, le COS n’étant pas utilisé.

La rédaction des articles 10 fixe des hauteurs maximales autorisées identiques ou proches de celles des constructions existantes dans la zone afin de créer une unité de hauteurs en harmonie avec les constructions contiguës ou pour des impératifs architecturaux ou de topographie de terrain.

L’article 11 des différentes zones a été développé afin d’incorporer des règles simples relatives à l’aspect des constructions, mais suffisantes pour éviter de dénaturer l’harmonie définie par le bâti existant.

L’article 12 fixe les normes applicables en matière de stationnement identiques en toutes zones et précise les modalités d’application de ces règles, notamment en cas de transformation de locaux existants. Ces règles sont justifiées par la volonté de limiter le stationnement sur la voirie publique.

L’article 13 définit en toutes zones les obligations en matière de plantations, la protection des plantations existantes prenant en compte les dispositions introduites par la loi paysage relatives aux arbres isolés ou ensembles arborés remarquables (espaces verts, alignements plantés,…). Ces règles sont justifiées par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère du village.

L’article 14 ne fixe volontairement pas de COS, l’emprise au sol définie aux articles 9 des différentes zones constituant un paramètre suffisant pour gérer éventuellement les densités, en complément des autres règles de hauteur ou d’implantation (recul sur voie et retrait par rapport aux limites de terrain).

On trouvera ci-après sous forme de tableau les justifications détaillées des dispositions réglementaires, zone par zone, article par article. PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Interdiction des activités nuisantes (industries) et - Incompatibilité des risques et des nuisances que ces activités peuvent constructions soumises à conditions (installations générer avec le caractère de la zone urbaine mixte affectée classées, installations agricoles) essentiellement à l’habitat, aux activités commerciales et de services (problème de salubrité et de sécurité publique, …) - Interdiction des terrains de camping et de - Incompatibilité de ces utilisations et occupations du sol nuisantes avec caravanage, du stationnement des caravanes le caractère ou l’intérêt de la zone. isolées, des batteries de +10 garages, des dépôts de ferrailles, de véhicules désaffectés, de matériaux ou de déchets divers, des carrières 1 et 2 d’extraction de matériaux, éoliennes, …) - Interdiction des commerces de plus de 200m 2 de - Il s’agit de favoriser le développement local par le commerce. La SHON limitation de la superficie du commerce souhaitant s’implanter dans la zone bâtie de la commune consiste à éviter d’une part que ce nouveau commerce fragilise, par sa taille, le fonctionnement des commerces ruraux environnants, et d’autre part que la fréquentation et la circulation qu’il générera soient incompatibles avec l’habitat. - Interdictions des batteries de 3 à 10 garages - Prévenir des problèmes de sécurité routière. individuels qui ne sont pas disposés autour d’une UA cour… - Prescriptions relatives aux captages - Préserver la ressource en eau dans l’attente de la fin des études sur la vallée de la Trinquise - Obligations relatives aux accès - Respect des exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile. - Interdiction des voies en impasse sauf en cas - Eviter les opérations de logements, déconnectées du tissu urbain. 3 d’impossibilités techniques (bouclage de voirie) - Si voie en impasse, obligation d’aménager la - Il s’agit de permettre aisément à tout véhicule de faire demi-tour et de partie terminale respecter les exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile. - Obligation de raccordement au réseau d’eau - Alimentation eau potable et défense incendie. potable - Obligation de raccordement au réseau de collecte - Conformité avec la loi sur l’Eau. des eaux usées domestiques, sauf en cas 4 d’absence de réseau d’assainissement collectif - Si pas de réseau assainissement collectif : - Conformité avec la Loi sur l’Eau. assainissement non collectif obligatoire - Infiltration sur place des eaux pluviales lorsque la - Afin d’éviter un engorgement des réseaux existants et accroître les pédologie du sol le permet risques d’inondations, et ainsi une pollution de la nappe.

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PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Superficie minimale des terrains constructibles de - En l’absence d’assainissement collectif, la Direction Départementale 700m 2 en l’absence de réseau collectif des Affaires Sanitaires et Sociales estime que 700m2 minimum sont 5 d’assainissement nécessaires pour qu’une parcelle soit constructible afin de pouvoir y réaliser l’épandage de l’assainissement non collectif et ainsi préserver la qualité des eaux souterraines. - Implantation des constructions soit en limite de - Adaptation à l’extrême variété de la morphologie du bâti existant. voie soit avec un recul de 5m par rapport à la 6 limite de voie - En cas de recul par rapport à la limite de voie, - L’objectif est d’assurer une continuité sur rue et de différencier obligation de clôture l’espace privé de l’espace public 7 - implantation en limites séparatives possible - Il s’agit de préserver les bons rapports de voisinage seulement sur 20m de profondeur - Dans le cas d’une non édification de la - Il s’agit de préserver les bons rapports de voisinage construction sur la limite séparative, la marge d’isolement minimale est H=2L avec minimum 3m 8 - Isolement des bâtiments de 3 m minimum - L’objectif est de permettre l’entretien facile des marges d’isolement et les bâtiments eux-mêmes, ainsi que le passage et le fonctionnement du matériel de lutte contre l’incendie. UA 9 - Emprise au sol limitée à 60%. Emprise limitée à - Conserver la densité du centre bourg, 80% pour les constructions dont au moins le rez- - Affirmer le caractère central du bourg de-chaussée est à destination de commerces ou - Favoriser la mixité des occupations et ainsi promouvoir le commerce d’artisanat. et l’artisanat au sein du village (respect du principe de diversité des fonctions urbaines) 10 - Hauteur des constructions limitée à 11m - Hauteur maximale autorisée identique ou proche de celle des constructions existantes afin d’éviter toute rupture volumétrique dans la silhouette du bourg. 11 - Prescriptions spécifiques concernant l’aspect - Assurer une bonne intégration des constructions nouvelles au bâti extérieur des constructions (façades, volumes et existant et notamment au bâti rural ancien. Recherche d’harmonie percements, toitures) avec l’environnement du village - Prescriptions spécifiques concernant les clôtures - Gérer les transitions espace public/espace privé et l’espace bâti/espace agricole ou naturel. 12 - Prescriptions relatives aux places de - Ces règles sont justifiées par la volonté de limiter le stationnement sur stationnement la voirie publique. Les aires de stationnement réservées pour les cycles expriment la volonté de promouvoir l’utilisation de modes de déplacements plus doux.

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PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Obligation de replanter - Règle justifiée par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère du 13 village.

- Obligation de planter les espaces libres des - Règle justifiée par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère du UA parcelles bâties. village. - Pas C.O.S - L’emprise au sol définie à l’article 9 constitue un paramètre suffisant 14 pour gérer éventuellement les densités, en complément des autres règles de hauteur ou d’implantation (recul sur voie et retrait par rapport aux limites de terrain). - Interdiction des activités nuisantes (industries) et - Incompatibilité des risques et des nuisances que ces activités peuvent constructions soumises à condition (installations générer avec le caractère de la zone classées, installations agricoles) - Interdiction des terrains de camping et de - Incompatibilité de ces utilisations et occupations du sol nuisantes avec caravanage, batterie de +10 garages, dépôts de la vocation d’habitat de la zone. ferrailles, véhicules désaffectés, matériaux ou déchets divers, carrières d’extraction de matériaux, éoliennes, …) 1 et 2 - Interdiction des activités commerciales de plus de - Il s’agit de favoriser le développement local par le commerce. La 100m² de SHON limitation de la superficie du commerce souhaitant s’implanter dans la zone bâtie de la commune consiste à éviter d’une part que ce nouveau commerce fragilise, par sa taille, le fonctionnement des commerces ruraux environnants, et d’autre part que la fréquentation et la UB circulation qu’il générera soient incompatibles avec l’habitat. - Interdiction des batteries de 3 à 10 garages - Prévenir les problèmes de sécurité routière. individuels qui ne sont pas disposés autour d’une cour… - Prescriptions relatives aux captages - Préserver la ressource en eau dans l’attente de la fin des études sur la vallée de la Trinquise. - Recommandations relatives aux cavités - Prévenir les risques là où ils sont répertoriés - Obligations relatives aux accès - Respect des exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile. - Interdiction voies nouvelles en impasse sauf - Afin d’éviter les profondes opérations de logements, déconnectées du 3 impossibilité technique (bouclage voirie) tissu urbain, deux accès à la zone sont nécessaires. - Si voie en impasse, obligation d’aménager la - Il s’agit de permettre aisément à tout véhicule de faire demi-tour et de partie terminale respecter les exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile.

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PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Obligation de raccordement au réseau d’eau - Alimentation eau potable et défense incendie. potable - Obligation de raccordement au réseau de collecte - Conformité avec la loi sur l’Eau. des eaux usées, sauf en cas d’absence de réseau d’assainissement collectif 4 - En cas d’absence de réseau collectif - Conformité avec la loi sur l’Eau. d’assainissement, l’assainissement non collectif est obligatoire - Infiltration sur place des eaux pluviales lorsque la - Afin d’éviter un engorgement des réseaux et de générer un risque pédologie du sol le permet d’inondation, et ainsi une pollution de la nappe. - Superficie minimale des terrains constructibles de - En l’absence d’assainissement collectif, la Direction Départementale 700m 2 en l’absence de réseau collectif des Affaires Sanitaires et Sociales estime que 700m2 minimum sont 5 d’assainissement. nécessaires pour qu’une parcelle soit constructible afin de pouvoir y réaliser l’épandage de l’assainissement non collectif et ainsi préserver la qualité des eaux souterraines. - Recul par rapport à la limite de voie est au moins - Analogie avec le bâti discontinu caractéristique de cette zone. égal à 5m obligatoire 6 - En cas de recul par rapport à la limite de voie - Assurer la continuité sur rue et différencier l’espace privé de l’espace UB obligation d’assurer la continuité sur rue par une public clôture - Implantation en limites séparatives possible - Il s’agit de préserver les bons rapports de voisinage seulement sur 20m de profondeur 7 - Dans le cas d’une non édification de la - Il s’agit de préserver les bons rapports de voisinage construction sur la limite séparative, la marge d’isolement minimale est H=2L avec minimum 3m - Isolement des bâtiments de 3 m minimum - L’objectif est de permettre l’entretien facile des marges d’isolement et 8 les bâtiments eux-mêmes, ainsi que le passage et le fonctionnement du matériel de lutte contre l’incendie. - Emprise limitée à 40%. Emprise limitée à 60% - Conserver le caractère moins dense de la zone en question 9 pour les constructions dont au moins le rez-de- - Favoriser la mixité des occupations et ainsi promouvoir le commerce, chaussée est à destination de commerce ou et l’artisanat au sein du village (respect du principe de diversité des d’artisanat. fonctions urbaines) - Hauteur limitée à 11m pour les constructions à - Hauteur maximale autorisée identique ou proche de celle des usage d’habitation constructions existantes afin d’éviter toute rupture volumétrique dans 10 la silhouette du bourg. - Hauteur limitée à 15 m en UBa - Tenir compte de la spécificité de ce sous-secteur dédié à l’artisanat

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PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Prescriptions spécifiques concernant l’aspect - Règles simples relatives à l’aspect des constructions afin d’éviter de extérieur des constructions (façades, volumes et dénaturer l’harmonie définie par le bâti existant. 11 percements, toitures) - Prescriptions spécifiques concernant les clôtures - Harmonie recherchée avec les clôtures existantes et gérer les transitions avec l’espace environnant - Prescriptions relatives aux places de - Ces règles sont justifiées par la volonté de limiter le stationnement sur stationnement la voirie publique. 12 Les aires de stationnement réservées pour les cycles expriment la volonté de promouvoir l’utilisation de modes de déplacements plus UB doux. - Obligation de replanter - Règle justifiée par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère du village . 13 - Obligation de planter les limites des unités - Volonté d’intégrer les constructions au sein d’un village ceinturé par foncières correspond à la limite avec les zones A des plantations à éviter les visions sur arrière de maison à partir des et N espaces agricoles et naturels. - Pas de C.O.S - L’emprise au sol définie à l’article 9 constitue un paramètre suffisant 14 pour gérer éventuellement les densités, en complément des autres règles de hauteur ou d’implantation (recul sur voie et retrait par rapport aux limites de terrain). - Autorisation des activités de fret, logistique, - Zone spécifique : vocation d’activités exclusive transport, bureaux, service, artisanat et agroalimentaire. 1 et 2 - Autorisation des habitations destinées au logement des personnes de direction, surveillance UE ou gardiennage - Autorisation des campings ou carava nings liés à un chantier ou une construction - Obligation d’encadrer les accès par deux murets - Il s’agit de matérialiser l’entrée de chaque entreprise de façon 3 homogène pour en faciliter l’identification. - Accès interdit sur la RN 39 - Respect de la servitude EL11

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PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Obligation de raccordement au réseau d’eau - Alimentation eau potable et défense incendie. potable. - Obligation de raccordement au réseau de collecte - Conformité avec la loi sur l’Eau. des eaux usées, sauf en cas d’absence de réseau d’assainissement collectif - En cas d’absence de réseau collectif - Conformité avec la loi sur l’Eau. 4 d’assainissement, l’assainissement non collectif est obligatoire - En cas de raccordement des établissements - Conformité avec la loi sur l’Eau. déversant des eaux usées industrielles, obligation de traitement de ces eaux usées avant rejet - Infiltration sur place des eaux pluviales lorsque la - Afin d’éviter un engorgement des réseaux et d’accroître le risque pédologie du sol le permet d’inondation, et ainsi une pollution de la nappe. - Superficie minimale des terrains constructibles de - En l’absence d’assainissement collectif, la DDASS estime que 700 m² 5 700 m² de l’absence de réseau collectif minimum sont nécessaires pour qu’une parcelle soit constructible afin d’assainissement de pouvoir y réaliser l’épandage de l’assainissement non collectif et UE ainsi préserver la qualité des eaux souterraines. - Recul obligatoire de 20m minimum par rapport à - Permettre une bonne visibilité et une facilité d'entrée et de sortie des 6 la limite de voie pour bâtiment principal et 10m véhicules limitant ainsi les risques d’accidents pour les bâtiments annexes - Permettre un aménagement qualitatif en bordure des voies de desserte - Recul minimum par rapport à la limite séparative - Il s’agit de préserver les bons rapports de voisinage 7 est de 10m - Respect des normes de sécurité entre chaque bâtiment

- Pas de largeur chiffrée fixée. - La distance doit être suffisante, l’objectif étant de permettre l’entretien 8 - Respect des marges d’isolement pour passage facile des marges d’isolement et les bâtiments eux-mêmes, ainsi que des véhicules de lutte contre l’incendie le passage et le fonctionnement du matériel de lutte contre l’incendie. - Emprise au sol limitée à 50% - Favoriser la création d’une zone d’activités ouverte et qualitative 9 - Emprise au sol des surfaces imperméabilisées - Assurer une végétalisation minimale de l’unité foncière maximum 80 % de l’unité foncière - Hauteur maximale = 21m, 10 m en bordure du - Adapter à l’existant et prendre en compte les spécificités de certains 10 boulevard de l’Europe entre les allées du Bénélux secteurs de la ZAC et du Danemark

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ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Prescriptions spécifiques concernant l’aspect - Règles simples relatives à l’aspect des constructions afin de ne pas RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE extérieur des constructions (volumes et porter atteinte au site. 11 orientations) - Prescriptions spécifiques concernant les clôtures - Harmonie recherchée avec les clôtures existantes et l’espace environnant - Prescriptions relatives aux places de - Ces règles sont justifiées par la volonté de limiter le stationnement sur 12 stationnement la voirie publique et d'assurer les capacités de stationnement UE nécessaires aux livraisons mais également à l’accueil du personnel et des visiteurs. 13 - Les espaces verts doivent représenter au - Volonté de végétaliser les unités foncières. minimum 20% de la surface de l’unité foncière - Il n’est pas fixé de règle - L’emprise au sol définie à l’article 9 constitue un paramètre suffisant 14 pour gérer éventuellement les densités, en complément des autres règles de hauteur ou d’implantation (recul sur voie et retrait par rapport aux limites de terrain). - Interdiction des terrains de camping et de - Incompatibilité de ces utilisations et occupations du sol nuisantes avec caravanage, du stationnement des caravanes le caractère ou l’intérêt de la zone. isolées, des batteries de +10 garages, des dépôts de ferrailles, de véhicules désaffectés, de matériaux ou de déchets divers, des carrières 1 et 2 d’extraction de matériaux, éoliennes, …) - Prescriptions relatives aux captages - Préserver la ressource en eau dans l’attente de la fin des études sur la vallée de la Trinquise - Urbanisation sous la forme d’opération - En l’absence de réseau, l’aménagement doit être programmé et d’ensemble ou au fur et à mesure de la anticipé. réalisation des équipements internes à la zone - Obligations relatives aux accès - Respect des exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile. 1AU 3 - Aménagement obligatoire de la partie terminale - Il s’agit de permettre aisément à tout véhicule de faire demi-tour et de des voies en impasse respecter les exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile. - Obligation de raccordement au réseau d’eau - Alimentation eau potable et défense incendie. potable 4 - Obligation de raccordement au réseau de collecte - Conformité avec la loi sur l’Eau. Réseau forcément existant puisque des eaux usées l’équipement de la zone est un préalable à toute construction. - Infiltration sur place des eaux pluviales lorsque la - Afin d’éviter un engorgement des réseaux et d’accroître le risque pédologie du sol le permet d’inondations, et ainsi une pollution de la nappe. - Pas de règle fixée - Il n’y a pas de nécessité à limiter la densité des constructions admises 5 dans la mesure où ces secteurs seront équipés en assainissement collectif

6 - Recul obligatoire par rapport à la limite de voie de - Permettre une bonne visibilité+facilité entrée/sortie des véhicules 98 5 m minimum limitant ainsi les risques d’accidents

ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAISCOMMUNE MONCHY-LE-PREUX– DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE - implantation en limites séparatives possible - Il s’agit de préserver les bons rapports de voisinage seulement sur 20m de profondeur 7 - Dans le cas d’une non édification de la - Il s’agit de préserver les bons rapports de voisinage construction sur la limite séparative, la marge d’isolement minimale est H=2L avec minimum 3m - Isolement des bâtiments de 3m minimum - L’objectif est de permettre l’entretien facile des marges d’isolement et 8 les bâtiments eux-mêmes, ainsi que le passage et le fonctionnement du matériel de lutte contre l’incendie. - Emprise au sol limitée à 50% et 60% pour les - Il s’agit d’une densité intermédiaire entre le centre dense UA et le 9 constructions dont au moins le rez-de-chaussée centre moins dense UB est à destination commerciale ou d’artisanat - Hauteur des constructions limitée à 11m - Hauteur maximale autorisée identique ou proche de celle des 10 constructions existantes situées en UA et UB afin d’éviter toute rupture volumétrique dans la silhouette du bourg. - Prescriptions spécifiques concernant l’aspect - Assurer une bonne intégration des nouvelles constructions au sein du extérieur des constructions (façades, volumes et village 1AU 11 toitures) - Prescriptions spécifiques concernant les clôtures - Harmonie recherchée avec les clôtures existantes et l’espace environnant - Prescriptions relatives aux places de - Ces règles sont justifiées par la volonté de limiter le stationnement sur stationnement la voirie publique. 12 Les aires de stationnement réservées pour les cycles expriment la volonté de promouvoir l’utilisation de modes de déplacements plus doux dans les quartiers d’habitation - Obligation de replanter - Règle justifiée par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère du village . 13 - Obligation de planter sur les espaces libres de - Règle justifiée par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère du chaque unité foncière. village . 14 - Pas de COS fixé - L’emprise au sol définie à l’article 9 constitue un paramètre suffisant pour gérer éventuellement les densités, en complément des autres règles de hauteur ou d’implantation (recul sur voie et retrait par rapport aux limites de terrain). 99

PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAISCOMMUNE MONCHY-LE-PREUX– DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Seules sont admises les constructions - Ces restrictions veillent à ne pas compromettre l’utilisation ultérieure 1 et 2 nécessaires aux services publics ou d'intérêt de cette zone dont l’aménagement est subordonné à une révision ou à collectif, les affouillements et exhaussements de une modification du PLU. sol 3 - Pas de règle fixée - L’aménagement de la zone est subordonné à une révision ou une modification du PLU. 4 - Pas de règle fixée - L’aménagement de la zone est subordonné à une révision ou une modification du PLU. 5 - Il n’est pas fixé de règle 6 - Implantation en limite de voie ou en retrait de 5 m - Article obligatoire au titre du Code de l’Urbanisme 7 - Implantation en limite séparative ou en retrait de - Article obligatoire au titre du Code de l’Urbanisme 1 m minimum 8 - Pas de règle fixée - L’aménagement de la zone est subordonné à une modification ou à 2AU une révision du PLU 9 - Il n’est pas fixé de règle - L’aménagement de la zone 2AU nécessitera la modification ou la révision du PLU 10 - Il n’est pas fixé de règle - L’aménagement de la zone 2AU nécessitera la modification ou la révision du PLU 11 - Pas de règle fixée - L’aménagement de la zone est subordonné à une modification ou une révision du PLU 12 - Pas de règle fixée - L’aménagement de la zone est subordonné à une modification ou une révision du PLU 13 - Obligation de replanter - Règle justifiée par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère de la zone 14 - Il n’est pas fixé de règle - L’aménagement de la zone 2AU nécessitera la modification ou la révision du PLU 10

PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Tout est interdit sauf constructions liées à l'activité - Conformité avec la loi Solidarité et Renouvellement Urbain. Assurer la agricole et celles nécessaires aux services publics pérennité de l’activité agricole. ou d'intérêt collectif, les exhaussements et 1 et 2 affouillements du sol - Prescriptions relatives aux captages d’eau potable - Préserver la ressource en eau dans l’attente de la fin des études sur la vallée de la Trinquise 3 - Obligations relatives aux accès - Respect des exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile. - Obligation de raccordement au réseau de collecte - Conformité avec la loi sur l’Eau. des eaux usées, sauf en cas d’absence de réseau - En cas d’absence de réseau collectif - Conformité avec la Loi sur l’Eau. 4 d’assainissement, l’assainissement non collectif est obligatoire - Infiltration sur place des eaux pluviales lorsque la - Eviter un engorgement des réseaux existants et accroître les risques pédologie du sol le permet d’inondation, et ainsi une pollution de la nappe. - En l’absence de réseau collectif d’assainissement, - En l’absence d’assainissement collectif, la Direction Départementale superficie minimale de 700m 2 des Affaires Sanitaires et Sociales estime que 700m2 minimum sont 5 nécessaires pour qu’une parcelle soit constructible afin de pouvoir y A réaliser l’épandage de l’assainissement non collectif et ainsi préserver la qualité des eaux souterraines. - Marge de recul d’au moins : - Volonté de préserver la sécurité des accès ainsi que les droits des - 20m par rapport aux routes de Roeux, Pelves, tiers, Wancourt et Cambrai 6 - 100 m par rapport à l’alignement de l’autoroute A1 Paris-Lille - Implantation en limite des autres voies ou avec un recul d’au moins 1m - Recul obligatoire des constructions par rapport - Préserver les bons rapports de voisinage 7 aux limites séparatives : H = 2L - Recul obligatoire des installations de 15 m des - Préserver les bons rapports de voisinage limites des zones U et AU - Isolement des bâtiments de 5 m minimum - Permettre l’entretien facile des marges d’isolement et les bâtiments eux-mêmes, ainsi que le passage et le fonctionnement du matériel de 8 lutte contre l’incendie. - Préserver les vues entre deux bâtiments 9 - Il n’est pas fixé de règle - Il n’y a pas de nécessité à limiter la densité des constructions admises

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PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS 10 - Hauteur maximale de 15m - Préserver les paysages et les cônes de vue sans pénaliser l'activité 11 - Les constructions doivent présenter un aspect - Bonne intégration souhaitée des constructions éventuellement compatible avec le caractère ou l’intérêt des lieux admises dans cette zone avec le caractère ou l’intérêt des lieux 12 - Obligation de prévoir le stationnement des - Règle justifiée par la volonté de limiter le stationnement sur la voirie véhicules en dehors de voies publiques publique. - Obligation de replanter - Règle justifiée par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère du 13 village . - Obligation de planter des bosquets et arbustes - Intégrer dans l'environnement les nouvelles constructions pour masquer les constructions - Tout est interdit sauf extension des constructions - Volonté de protection en raison de la qualité des sites, des milieux dans la limite de 20% de la SHON, les naturels, des paysages et de leurs intérêts constructions et installations indispensables à la gestion du milieu naturel, celles nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif, les 1 et 2 affouillements et exhaussements de sol. - Dans le secteur Ns, les constructions et - Maintien de l’activité existante installations à caractère d’équipement collectif de loisirs et sportifs sont autorisées - Périmètre de protection des captages - Préserver la ressource en eau dans l’attente de la fin des études sur la N vallée de la Trinquise 3 - Obligations relatives aux accès et voies - Respect des exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile. - Obligation de raccordement au réseau de collecte - Conformité avec la loi sur l’Eau. des eaux usées, sauf en cas d’absence de réseau d’assainissement collectif 4 - En cas d’absence de réseau collectif - Conformité avec la Loi sur l’Eau. d’assainissement, l’assainissement non collectif est obligatoire - Infiltration sur place des eaux pluviales lorsque la - Afin d’éviter un engorgement des réseaux et d’accroître le risque pédologie du sol le permet d’inondation, et ainsi une pollution de la nappe.

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PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT PLANLOCAL– PRESENTATIOND’URBANISME DE PAS-DE-CALAIS COMMUNE– MONCHY-LE-PREUX DE D’ARRASCOMMUNAUTE URBAINE ZONES ARTICLES REGLES A JUSTIFIER JUSTIFICATIONS - Superficie minimale des terrains constructibles de - En l’absence d’assainissement collectif, la Direction Départementale 700m 2 en l’absence de réseau collectif des Affaires Sanitaires et Sociales estime que 700m2 minimum sont 5 d’assainissement nécessaires pour qu’une parcelle soit constructible afin de pouvoir y réaliser l’épandage de l’assainissement non collectif et ainsi préserver la qualité des eaux souterraines. - Recul obligatoire : - Volonté de préserver la sécurité des accès ainsi que les droits des tiers 6 - de 15m par rapport aux routes de Pelves, Roeux et Cambrai, - 5m par rapport aux autres voies. 7 - constructions implantées en limite séparative ou - Préserver les bons rapports de voisinage en recul de 5m minimum. - Isolement des bâtiments de 5 m minimum - L’objectif est de permettre l’entretien facile des marges d’isolement et 8 les bâtiments eux-mêmes, ainsi que le passage et le fonctionnement du matériel de lutte contre l’incendie. N 9 - Dans le secteur Ns, l’emprise au sol maximale est - Prendre en compte l’existant de 20 % 10 - Hauteur maximale des constructions limitée à 8m - Préserver les paysages et les cônes de vue sauf en secteur Ns : 12m - Les constructions doivent présenter un aspect - Bonne intégration souhaitée des constructions éventuellement compatible avec le caractère ou l’intérêt des lieux admises dans cette zone avec le caractère ou l’intérêt des lieux 11 - Hauteur maximale de 2m de la clôture qui sera - Assurer la transition entre l’espace urbanisé et l’espace naturel doublée obligatoirement d’une haie vive d’essence locale. 12 - Obligation de prévoir le stationnement des - Règle justifiée par la volonté de limiter le stationnement sur la voirie véhicules en dehors de voies publiques publique. - Obligation de replanter - Règle justifiée par la volonté de sauvegarder la qualité paysagère du 13 village . - Obligation de planter des bosquets d’arbres et - Volonté d’intégrer dans l'environnement les nouvelles constructions d’arbustes pour masquer les constructions

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COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 104 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

3.04 LA REPONSE AUX OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Monchy-le-Preux garantit au travers de son P.A.D.D., son zonage et sa réglementation le respect des principes et objectifs fondamentaux de développement durable, tels qu’ils sont énoncés à l’article L 121.1 du Code de l’Urbanisme, et qui sont :

- Le PRINCIPE D ’EQUILIBRE entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages d’autre part, - Le PRINCIPE DE DIVERSITE DES FONCTIONS URBAINES ET DE MIXITE SOCIALE dans l’habitat urbain et l’habitat rural, en prévoyant les capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat, d’activités économiques, notamment commerciales, d’activités sportives ou culturelles et d’intérêt général, ainsi que d’équipements publics, en tenant compte en particulier de l’équilibre entre emploi et habitat, ainsi que des moyens de transports et de la gestion des eaux. - Le PRINCIPE DE RESPECT DE L ’ENVIRONNEMENT par une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites et paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

LE RESPECT DU PRINCIPE D ’EQUILIBRE ENTRE DEVELOPPEMENT ET PROTECTION :

Le P.L.U. de Monchy-le-Preux s’attache du mieux qu’il peut à assurer un équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages, d’autre part.

La préservation du bâti du cœur du village et la réhabilitation du bâti ancien dégradé ou vacant figurent parmi les priorités affichées dans le P.A.D.D.. L’utilisation en priorité des capacités du tissu existant par densification des dents creuses recensées puis le développement urbain groupé autour du village et maîtrisé d’un point de vu quantitatif sont privilégiés afin de limiter les extensions urbaines linéaires sur- consommatrices d’espaces naturels et ainsi garantir la pérennité des paysages remarquables et la diversité des espaces naturels et agricoles. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 105 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

LE RESPECT DU PRINCIPE DE DIVERSITE DES FONCTIONS URBAINES ET MIXITE SOCIALE :

Afin de répondre à l’objectif de mixité sociale, le P.L.U. de Monchy-le-Preux autorise plusieurs interventions visant à la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat tout en offrant une certaine diversité en matière de logements :

° Réhabilitation de l’habitat ancien du centre-bourg : La présence d’un patrimoine bâti rural ancien, parfois vétuste, sur le territoire communal et les possibilités très diverses de réhabilitation qu’il offre est un facteur favorable à la mixité sociale des accédants, à la diversité des modes d’occupation et des types de logements. Lors de la réhabilitation, il s’agira avant tout de préserver le tissu existant de toute forme de bâti hétérogène ou contradictoire avec la trame patrimoniale existante.

° Densification des quartiers d’habitat pavillonnaire : Le tissu résidentiel existant doit être préservé de toute forme d’habitat contradictoire avec la trame patrimoniale existante. Pour cela, le P.A.D.D. impose que l’urbanisation future se fasse en utilisant en priorité les capacités du tissu existant, par densification des dents creuses recensées, puis par extension modérée des parties actuellement urbanisées. De cette façon, l’intégrité des formes paysagères et de la trame agricole est conservée.

° Création de nouvelles zones à urbaniser : L’aménagement à plus ou moins long terme des zones à urbaniser au cœur du village, en continuité du bâti existant, permettra de répondre à la demande de surfaces urbanisables visant à la satisfaction des besoins en logements.

En outre, la réglementation applicable autorise en zones urbaines (UA et UB) en complément du renforcement de l’habitat, le développement des commerces, des équipements, des services et des activités dans le respect des structures bâties existantes.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 106 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

LE RESPECT DU PRINCIPE DE RESPECT L’ENVIRONNEMENT ET SAUVEGARDE DU PATRIMOINE :

La protection de l’environnement et la sauvegarde du patrimoine de la commune de Monchy-le-Preux figurent parmi les éléments forts du projet de la commune.

Le projet d’aménagement de la commune de Monchy-le-Preux a été élaboré au regard de l’état initial du site et de ses incidences sur l’environnement afin de garantir une qualité de vie aux générations actuelles et futures.

Afin d’assurer la protection et la valorisation du patrimoine naturel du site, le P.L.U. a pris en compte les critères agricoles ou forestiers, ainsi que ceux d’intérêt écologique et de loisirs pour délimiter les zones agricoles et naturelles. Les espaces boisés classés ont été identifiés comme des éléments remarquables à protéger au titre de la Loi Paysage.

Pour mieux protéger le caractère villageois de la commune, le P.A.D.D préconise que toutes les constructions futures soient bien insérées dans le site et préservent le tissu résidentiel existant de toute forme d’habitat hétérogène ou contradictoire avec la forme patrimoniale existante, et ce, dans un souci d’une certaine harmonie ou d’unité visuelle. Il encourage pour cela la réhabilitation du bâti ancien et insiste sur la nécessité de limiter les extensions urbaines, sur-consommatrices d’espaces naturels afin de limiter l’évolution de la trame naturelle et paysagère.

Les nouveaux équipements seront implantés dans le respect de la trame urbaine et paysagère existante. Ils devront, à ce titre entrer dans un processus d’amélioration des perceptions et de l’image du village, et de respect des espaces dans lesquels elles viendront s’implanter.

Par l’institution de ces mesures de protection des espaces paysagers naturels et bâtis, le projet d’aménagement s’inscrit bien dans une optique d’irréversibilité et de pérennisation de ces espaces, conformément aux objectifs de développement durable.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 107 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Dans le domaine de la maîtrise des besoins en déplacements et de la circulation automobile, le projet d’aménagement de la commune de Monchy-le-Preux met l’accent sur la sécurisation du réseau de circulation au sein de la commune, l’augmentation de la fréquence de desserte en transport en commun du village et le renforcement des liaisons douces conformément aux orientations fixées par le P.D.U..

Concernant l’amélioration de la circulation automobile, le projet d’aménagement prévoit la mise en place d’aménagements de sécurité incitant à la réduction de la vitesse lors de la traversée de la commune, notamment aux abords de l’école élémentaire.

Le parti spatial de regroupement de l’habitat et des équipements communaux à proximité de l’existant, c’est-à-dire du centre-bourg, représente par ailleurs un facteur important de réduction des déplacements et d’amélioration de la sécurité. La proximité des équipements, des espaces de loisirs et de nature par rapport au centre-bourg et aux zones nouvelles d’urbanisation, en conservant l’échelle d’un village rural, semble favorable au développement de modes de déplacement piétons ou cyclistes, mais aussi au renforcement des transports en commun.

Concernant le renforcement des transports en commun, le projet d’aménagement insiste sur la réflexion à mener afin d’augmenter la desserte de Monchy-le-Preux, d’assurer une meilleure accessibilité de ses habitants aux services et grands équipements de l’agglomération en limitant ainsi les déplacements motorisés.

Afin d’inciter les habitants et les promeneurs à l’utilisation de modes de déplacements doux, le projet d’aménagement prévoit également de retraiter les espaces publics du village et de renforcer le réseau de cheminements « verts » piétonniers existant au sein de la commune.

Pour ce qui est de la Gestion équilibrée des ressources :

La politique engagée par la commune en matière de déplacement au travers de son projet d’aménagement, visant à restreindre l’usage de l’automobile (usage des transports en commun, usage des cycles, marche à pied) devrait contribuer localement à l’amélioration de la qualité de l’air.

COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 108 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Par la réutilisation de l’eau pluviale des toitures et le respect des captages d’autre part, la commune de Monchy-le-Preux s’inscrit bien dans une démarche de protection et gestion durable de la ressource en eau.

Enfin, le projet d’aménagement et de développement durable s’attache à prendre en compte les différents risques et nuisances signalés au « Porter-à-connaissance » ou connus, et qui sont : - Les risques issus des cavités souterraines ; - Les risques liés au transport de matières dangereuses ; - Les risques d’exposition au plomb ; - Les risques industriels et agricoles ; - Les nuisances sonores.

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3.05 - LES DOCUMENTS D’URBANISME SUPRACOMMUNAUX

I - COMPATIBILITE DU P.L.U AVEC LE SCHEMA DIRECTEUR DE L’ARRAGEOIS :

Le Plan Local d’Urbanisme de Monchy-le-Preux doit être compatible avec le Schéma Directeur de l’Arrageois, approuvé le 13 juin 2000, conformément à l’article 94 de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Aussi, le P.L.U. prend en compte ses prescriptions, ses recommandations et ses propositions (résumées dans le chapitre 1.11 du présent rapport) et s’applique à : ° Rechercher autant que possible un développement urbain articulé au centre de vie du village afin de préserver son identité propre. Ainsi, le P.L.U. opte pour une urbanisation en priorité des secteurs délaissés au sein du tissu urbain existant puis des zones à urbaniser, situées en continuité du tissu dans une logique de développement radioconcentrique. ° Maintenir les espaces naturels de qualité ; ° Favoriser l’accueil des activités et des services dans le tissu urbain dans un souci de diversité des fonctions urbaines, à l’exception des activités industrielles et artisanales nuisantes ; ° Gérer les transitions entre l’espace urbain et l’espace agricole dans un objectif d’intégration maximale dans le milieu. ° Favoriser un développement équilibré et maîtrisé de la population par la définition de zones à urbaniser de taille humaine ; ° Favoriser la mixité sociale à travers son offre de logements.

II – PRISE EN COMPTE DU PLAN LOCAL DE L’HABITAT DE L’ARRAGEOIS :

Conformément aux objectifs et enjeux définis dans le Plan Local d’Habitat de l’Arrageois et résumés au sein du présent rapport, le P.L.U. de Monchy-le-Preux s’attache au sein du tissu bâti et dans les zones à urbaniser d’une part à favoriser la mixité sociale en offrant une certaine diversité en matière de logements et d’autre part à concilier l’extension de l’urbanisation avec le meilleur usage du tissu existant. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 110 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Pour cela, le P.L.U. de Monchy-le-Preux s’efforce de : - Mettre en valeur son patrimoine architectural, urbain et paysager en privilégiant les constructions respectueuses de l’architecture locale ; - Favoriser la réhabilitation du bâti rural ancien dont les potentialités d’accueil sont loin d’être nulles ; - Prévoir des capacités de constructions suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination des besoins en matière de logements afin de répondre à la demande locale et favoriser l’accueil de nouvelles populations ; - Favoriser un développement maîtrisé et groupé autour du cœur du village en privilégiant la densification des terrains vacants inclus dans le tissu urbain ; - Favoriser les opérations de petite taille ou de taille moyenne.

III – PRISE EN COMPTE DU PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS DE LA COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS :

La commune de Monchy-le-Preux, qui appartient à la zone rurale peu dense d’Arras, est concernée par le P.D.U. de la Communauté Urbaine d’Arras.

Conformément aux objectifs et enjeux du Plan de Déplacements Urbains de la Communauté Urbaine d’Arras résumés au sein du présent rapport, le P.L.U. de Monchy-le-Preux s’attache à améliorer l’offre en transport collectif vers la commune en collaboration avec la Communauté Urbaine d’Arras grâce au Transports Collectifs adaptés au Milieu Rural (TCMR) : amélioration de la fréquence et de la performance de la desserte des bus.

IV – PRISE EN COMPTE DU SCHEMA D’URBANISME COMMERCIAL ET ARTISANAL DE L’ARRAGEOIS :

Le P.L.U. de Monchy-le-Preux rend possible, et ce dans un souci de mixité et de diversité des fonctions urbaines, l’implantation de constructions à destination de commerces en cœur de village.

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3.06 - COHERENCE AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME DES COMMUNES CONTIGUËS

La cohérence entre le P.L.U. de Monchy-le-Preux et ceux des communes limitrophes devra être garantie, notamment en ce qui concerne l’harmonisation de leurs zonages.

Exception faite pour les communes de Feuchy et de Wancourt, aucune des communes limitrophes de Monchy-le-Preux (Fampoux, Pelves, Boiry-Notre-Dame, Vis-en-Artois, et Guémappe), ne jouxte la commune par une zone urbaine. La transition entre ces communes se fait par les terres agricoles. Il ne devrait donc y avoir à l’avenir aucune incompatibilité de zonage entre les documents d’urbanisme de l’ensemble de ces communes, compte tenu de la similitude d’occupation du sol.

En ce qui concerne la zone d’activité Artoipole, située à la fois sur Monchy-le-Preux et Feuchy, les zonages et les réglementations des P.L.U. des deux communes en question sont identiques.

En outre, le Schéma de Cohérence Territoriale de l’Arrageois qui fixe un projet de développement commun pour tout le territoire Arrageois ; garantit la cohérence des orientations retenues au niveau intercommunal et exclut de ce fait toute incompatibilité de zonage entre les communes de la Communauté Urbaine d’Arras.

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4 - LES INCIDENCES DU P.L.U. SUR L’ENVIRONNEMENT ET PRISE EN COMPTE DU SOUCI DE PRESERVATION ET DE MISE EN VALEUR

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4.01 - LES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU P.L.U. SUR L’ENVIRONNEMENT

Outil d’aménagement du territoire, le Plan Local d’Urbanisme prévient les éventuels conflits d’usage entre les différents modes d’utilisation de sols (agriculture, habitat, activité, loisirs) et propose un arbitrage en terme de zonage.

La délimitation des zones A agricoles et N naturelles dessine des unités de paysages à préserver au sein du territoire communal. Les critères agricoles ou forestiers, ainsi que ceux d’intérêt écologique et de loisirs ont été pris en compte pour cette délimitation.

L’obligation de planter ou de replanter associée aux mesures de protection des espaces boisés classés s’inscrit dans cette même volonté de sauvegarder la qualité paysagère du village.

La zone urbaine U couvre le village de Monchy-le-Preux. L’extension doit être modérée et maîtrisée afin de ne pas entraver les espaces naturels et les terres agricoles, dont l’usage est prioritaire.

Le développement de l’urbanisation doit se faire, en priorité, par densification du tissu existant. Les zones à urbaniser 1AU et 2AU correspondent aux espaces non bâtis répertoriés au sein du village, qui ont vocation d’accueillir l’urbanisation future, en continuité des zones bâties dans une logique de développement radioconcentrique.

La réglementation impose une bonne intégration des constructions nouvelles au bâti existant qui doivent obligatoirement présenter un aspect compatible avec le caractère ou l’intérêt des lieux avoisinants, des sites et des paysages naturels ou urbains. COMMUNAUTE URBAINE D’ARRAS COMMUNE DE MONCHY-LE-PREUX – PAS-DE-CALAIS 114 PLAN LOCAL D’URBANISME – RAPPORT DE PRESENTATION

Les servitudes, contraintes et éléments d’information et de recommandation relatifs à l’environnement mentionnés au « porter-à-connaissance » ou connus ont par ailleurs été strictement pris en compte par leur P.L.U.

LA PROTECTION DE LA QUALITE DE L ’AIR :

Conformément à la loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie du 30 décembre 1996 sur la rationalisation des déplacements, le P.L.U. de Monchy-le- Preux promeut toute action en faveur de la protection de la qualité de l’air.

La politique engagée par la commune en matière de déplacement au travers de son projet d’aménagement, visant à restreindre l’usage de l’automobile au profit d’un usage accru des transports collectifs et des cycles et promouvoir les déplacements piétons devrait contribuer localement à l’amélioration de la qualité de l’air ou du moins ne pas en détériorer la qualité.

La sécurisation des déplacements piétons et cyclistes lors de la traversée du village associée à une politique de protection, de mise en valeur et prolongation des chemins ruraux existants au sein du territoire communal (notamment au sein des zones à urbaniser) sont autant d’actions destinées à réduire les impacts sur l’environnement et à améliorer la qualité de l’air.

LA PROTECTION DE LA RESSOURCE EN EAU /PROTECTION DE LA QUALITE DE L ’EAU :

La commune de Monchy-le-Preux, du fait de son appartenance à la Communauté Urbaine d’Arras, est concernée par la réflexion engagée par la C.U.A. autour de la récupération des eaux pluviales des équipements publics et par la politique d’économie d’eau potable communautaire, l’objectif étant d’économiser l’eau du réseau par action directe sur l’usage (matériel économe) ou remplacement de la source pour les usages ne demandant pas d’eau de qualité potable (arrosage,…).

En outre, le P.L.U. préconise, quand la pédologie du sol le permet, une infiltration sur place des eaux pluviales, et ce, afin d’éviter un engorgement des réseaux existants qui engendreraient des inondations et une pollution de la nappe.

L’ensemble de ces objectifs, contribue à moyen terme à préserver la ressource en eau potable et à améliorer la qualité de l’eau conformément à la loi sur l'Eau du 3 janvier 1992 sur la protection et la mise en valeur de l’environnement.

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ASSAINISSEMENT :

Les principales installations recensées à Monchy-le-Preux concernant l’assainissement sont deux lagunages rue de Vis (300 eqH) et rue de Roeux (200eqH).

En l’absence d’un réseau collectif d’assainissement, et ce, conformément à la loi sur l’Eau, le P.L.U. oblige tous les constructeurs à prévoir un assainissement autonome à l’intérieur de leur parcelle, mais également de se raccorder à leur frais à l’assainissement collectif, quand il sera mis en place dans la commune (se reporter au règlement du P.L.U. et au règlement d’assainissement de la C.U.A. annexé au dossier).

En outre, le permis de construire ne pourra être délivré que sur une unité foncière d’une superficie minimale de 700m 2 (terrain plat et absorbant), et ce, afin de pouvoir y réaliser l’épandage de l’assainissement non collectif et ainsi préserver la qualité des eaux souterraines.

LA GESTION DES DECHETS :

Le présent P.L.U., après avoir exposé la politique communautaire concernant la collecte, des déchets insiste, à travers son P.A.D.D, sur la nécessité d’une réduction des déchets conformément aux objectifs de la Communauté Urbaine d’Arras.

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4.02 - PRISE EN COMPTE DES RISQUES ET PREVENTION DES NUISANCES

PRISE EN COMPTE DES RISQUES :

Le PLU prend en compte les différents risques signalés au « porter à connaissance » ou connus.

RISQUE LIE AU TRANSPORT DE MATIERE DANGEREUSE :

La commune est concernée par le risque lié au transport de matières dangereuses sur la ligne Gonesse-Frontière Belge. Ce risque est pris en compte dans la mesure où le P.L.U. le mentionne dans l’état initial de l’environnement du Rapport de présentation.

RISQUE DU AUX SOUS-SOLS :

Dans les secteurs supposés d’emprise de cavités souterraines des sondages de reconnaissance préalables à tout projet de construction sont vivement recommandés par la réglementation du P.L.U.

RISQUE D’EXPOSITION AU PLOMB :

Le P.L.U. prend en compte le risque d’exposition au Plomb auquel est soumis l’ensemble du département du Pas-de-Calais. Ce risque est exposé dans l’état initial de l’environnement du présent rapport. L’arrêté préfectoral du 15 février 2002 (et les obligations qui en résultent) est intégré aux Annexes-pièces écrites.

RISQUES TECHNOLOGIQUES ET INDUSTRIELS :

La commune est concernée par la présence sur son territoire de plusieurs installations industrielles classées. Le P.L.U. prend en compte ce risque par un zonage spécifique et protège autant que possible cette installation d’une urbanisation trop rapprochée, et vice et versa.

En outre, la réglementation du P.L.U. interdit à l’avenir toute activité nuisante (industries, installations classées…) en zones U, A et N, dont le caractère nuisible est incompatible avec la spécificité des zones en question.

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PREVENTION DES NUISANCES :

LES NUISANCES SONORES :

Le territoire communal est traversé par : - l’autoroute A1, classée en niveau 1 ; - la ligne à Grande Vitesse Gonesse-Frontière Belge – classée en catégorie1 ; - la RD939 –classée en catégorie 3 sur une largeur de 100 mètres (Arrêté préfectoral du 23 août 2002) ; - la RD 939 ex RN39 - en catégorie 3 sur une largeur de 100 mètres (Arrêté préfectoral du 14 novembre 2001).

Les annexes du P.L.U. rappellent les secteurs soumis aux nuisances de bruit de l’autoroute, la voie ferrée, la route départementale et de la route nationale et mentionne que ces secteurs devront, conformément aux dispositions de la Loi n°92.1444 du 31 décembre 1992 et aux arrêtés préfectoraux du 23 août 1999, 14 novembre 2001 et 23 août 2002, répondre aux normes concernant l’isolement acoustique des bâtiments contre le bruit des espaces extérieurs.

Ces zones de bruit sont reportées sur le plan des servitudes. Les arrêtés préfectoraux de classement des infrastructures terrestres sont joints en Annexe – pièces écrites.

LES NUISANCES AGRICOLES :

A la date de la prescription de l’élaboration du P.L.U. de Monchy-le-Preux six installations agricoles classées étaient recensées sur la commune. Ces installations ont été répertoriées dans l’Etat initial de l’environnement du Rapport de Présentation. Le zonage tient compte de leur localisation et le règlement protège autant que possible ces installations d’une urbanisation future trop rapprochée, et vice et versa.

En outre, la réglementation du P.L.U. n’autorise dans les zones U et AU les constructions agricoles que sous réserve qu’elles soient compatibles avec le caractère de ces zones et leurs équipements.

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4.03 - PROTECTION DU PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE

PROTECTION DU PATRIMOINE BATI :

La sauvegarde du patrimoine est l’un des axes forts de la politique d’aménagement de la commune de Monchy-le-Preux. Le patrimoine constitue en effet un élément majeur d’identification et d’appartenance à la communauté du village. Il s’inscrit dans la permanence des valeurs qu’implique la notion de développement durable.

Monchy-le-Preux ne possède aucun bâtiment inscrit à l’inventaire des Monuments historiques.

En revanche, l’analyse du bâti révèle l’existence d’un bâti rural ancien définissant des ensembles remarquables et qui confère à Mercatel son caractère rural traditionnel et villageois.

Le projet communal encourage la sauvegarde des maisons rurales anciennes et des bâtiments de fermes au sein de la commune.

Tous ces éléments du bâti ancien sont classés d’ailleurs au sein d’une zone spécifique UA. Dans cette zone, la réglementation du P.L.U. s’attache à préserver le caractère de ce bâti patrimonial et des espaces remarquables.

PROTECTION DES SITES ARCHEOLOGIQUES :

Les sept sites archéologiquement sensibles recensés par la Direction Régionale des Affaires Culturelles sont répartis sur la totalité du territoire. Ils concernent toutes les zones du P.L.U.

Les obligations résultant des textes sur l’archéologie sont rappelées au règlement du P.L.U. ainsi que dans les Annexes-pièces écrites.

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4.04 - PROTECTION DES ESPACES NATURELS ET DES PAYSAGES

Le P.L.U. s’attache du mieux qu’il peut à protéger les zones agricoles A et les espaces naturels N de la commune de Monchy-le-Preux.

Dans les zones agricoles A, à protéger pour pérenniser l’activité économique et préserver les paysages, seules sont admises les constructions et installations fonctionnelles nécessaires à l’activité agricole, les constructions destinées au logement des exploitants agricoles sous réserve qu’elles soient implantées à proximité directe du corps de ferme ou de constructions existantes, les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif qui par leur nature ou leur destination ne peuvent ou n’ont pas à être édifiées dans les zones urbaines et les ouvrages techniques liés aux réseaux.

En zone naturelle N, à protéger en raison, soit de la qualité du site, du milieu naturel, des paysages ou de leur intérêt esthétique, historique ou écologique, soit de la sensibilité écologique du milieu, la réglementation est tout aussi stricte. Seules sont admises les constructions compatibles avec le caractère fragile de cette zone. Aussi, y sont admis l’aménagement et l’extension dans la limite de 20% de la SHON préexistante des bâtiments existants, les ouvrages techniques liés aux réseaux et les constructions et installations indispensables à la gestion du milieu naturel.

L’article 10 veille à limiter dans ces deux zones la hauteur des constructions afin de préserver les paysages et les cônes de vues sans toutefois pénaliser l’activité.

Des prescriptions relatives à l’aspect extérieur de ces constructions sont également imposées par l’article 11 du règlement, visant à assurer un aspect compatible des constructions autorisées avec le caractère ou l’intérêt des lieux avoisinants, des sites et des paysages naturels ou urbains.

En outre, l’article 13 impose dans les zones agricoles A et les zones naturelles et forestières N la réalisation de plantations afin d’atténuer l’impact visuel des constructions, installations et aires de stationnement dans le paysage. L’obligation de planter ou de replanter associée aux mesures de protection (au titre de la protection des paysages) des EBC s’inscrit dans cette même volonté de sauvegarder la qualité paysagère du village.

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4.05 - GESTION DES ESPACES URBAINS LE LONG DES AXES A GRANDE CIRCULATION

PROTECTION DES ENTREES DE VILLE :

La loi n°95-101 du 2 février 1995 dite « Loi Barnier », relative au renforcement de la protection de l’environnement, a introduit, dans le Code de l’Urbanisme, l’article L.111-1-4 qui prescrit qu’en dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de 100 m de part et d’autre de l’axe des autoroutes, des routes express et des déviations, au sens du code de la voirie routière, et de 75 m de part et d’autre de l’axe des autres routes classées à grande circulation.

La commune est concernée par cette prescription, au titre de l’autoroute A1 et de la RD939, classée route à grande circulation.

Le P.L.U. de Monchy-le-Preux est conforme aux exigences de la Loi Barnier dans la mesure où il ne prévoit dans une bande de 100 m de part et d’autre de l’axe de l’autoroute A1, de 75 m de part et d’autre de l’axe de la RD939 et la RN39 aucune extension de zone urbaine ni aucune zone nouvelle à urbaniser.

PROTECTION DES ZONES URBANISEES CONTRE LES NUISANCES SONORES :

Les arrêtés préfectoraux du 23 août 1999, du 14 novembre 2001 et du 23 août 2002 ont défini le classement sonore des autoroutes et voies ferrées, des routes nationales et des routes départementales sur le département du Pas-de-Calais (voir Annexes).

Sur la base de ce classement, il est déterminé sur la commune de Monchy-le-Preux, les secteurs affectés par le bruit au voisinage de ces infrastructures, les niveaux de nuisance sonore à prendre en compte et les prescriptions techniques à appliquer lors de la construction (bande d’isolement acoustique de 10 m à 300 m) afin d’atténuer l’exposition à ces nuisances. La largeur de la zone d’isolement acoustique est mesurée de part et d’autre de l’infrastructure conformément à l’article 2 de l’arrêté du 30 mai 1996.

Les zones d’isolement acoustique résultantes figurent au document graphique des Annexes du P.L.U. (voir plan des servitudes), conformément à l’article R.123-13 du Code de l'Urbanisme.