ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

PROJET D’IMPLANTATION D’UNE CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE AU SOL COMMUNE PARVES-ET-NATTAGES

DÉPARTEMENT DE L’ (01)

AOÛT 2017

1

Membre de l'association professionnelle de l'énergie solaire ENERPLAN

Membre du Syndicat des Energies Renouvelables (SER)

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SOMMAIRE

FICHE D’IDENTITÉ DU PROJET ...... 16 RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DU PROJET ...... 17  L’émergence du projet ...... 18 Choix du site ...... 18 Études de préfaisabilité et de faisabilité ...... 19 Concertation et communication ...... 19  La présentation du projet ...... 20  L’état initial du site ...... 21 Le milieu physique ...... 21 Le milieu écologique ...... 22 Le milieu humain ...... 22 Le paysage et le patrimoine ...... 23  Les impacts du projet et mesure associées ...... 24 Le milieu physique ...... 24 Le milieu écologique ...... 24 Le milieu humain ...... 25 Le paysage et le patrimoine ...... 26 Chiffrage des mesures d’accompagnement, de réduction et de compensation ...... 26 PRÉSENTATION DÉTAILLÉE DU PROJET ...... 27  Contexte règlementaire...... 28 Historique règlementaire ...... 28 Autorisation d’urbanisme ...... 29 Urbanisme ...... 30 Autorisation d’exploitation ...... 31 Certification d’obligation d’achat ...... 31 Le tarif d’achat AO CRE ...... 32 Raccordement du parc au réseau de distribution d’électricité ...... 32  Acteurs du projet ...... 33 Maitre d’ouvrage ...... 33 Maitre d’œuvre, en charge de la conception technique ...... 33 Paysage ...... 33 Études écologiques ...... 34  Historique du projet ...... 35 Prospection de terrains ...... 35 Le site ...... 35 Déroulement du projet ...... 35 Planning prévisionnel du projet ...... 36  Localisation et aire d’étude du projet ...... 37 Localisation ...... 37 Aires d’études ...... 39

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Site ...... 40 Caractéristiques du projet ...... 41 Implantation de la centrale solaire photovoltaïque ...... 41 Foncier et emprise au sol ...... 43 Caractéristiques des modules choisis ...... 45 Caractéristiques des structures ...... 45 Caractéristiques des boites de jonction, des onduleurs et du poste de transformation ...... 47 Clôture et système de surveillance ...... 50 Les phases du projet ...... 50 ÉTAT INITIAL ...... 53  Identification des enjeux ...... 54  Milieu physique ...... 55 Relief ...... 55 Géologie ...... 56 Eaux souterraines et superficielles ...... 57 Climatologie ...... 64 Risques Naturels ...... 69 Qualité de l’air ...... 76 Ambiance sonore ...... 77 Conclusion - État initial - Milieu physique ...... 79  Milieu naturel ...... 80 Aires d’études ...... 80 Zones d’intérêt écologique ...... 80 Etude écologique fonctionnelle du territoire ...... 96 Inventaires biologiques ...... 100 Conclusion - État initial - Milieu naturel ...... 126  Milieu humain ...... 127 Situation Géographique ...... 127 Démographie ...... 128 Activités économiques ...... 129 Réseaux et servitudes ...... 130 Risques technologiques et industriels ...... 134 Conclusion - État initial - Milieu humain ...... 136  Paysage et patrimoine ...... 137 Caractéristiques du territoire d’étude ...... 137 Patrimoine paysager ...... 148 Abords du site ...... 160 Conclusion - État initial - Paysage et patrimoine ...... 168  Conclusion état initial ...... 169 JUSTIFICATION DU PROJET ...... 170  Un contexte favorable aux énergies renouvelables ...... 171 Le cas du photovoltaïque ...... 172  Raisons du choix du site ...... 174 Situation générale du projet ...... 174

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Milieu physique ...... 174 Patrimoine et environnement ...... 174 Urbanisme ...... 175 Paysage et ambiance ...... 175  Solutions techniques, environnementales et financières retenues ...... 176 Critères de faisabilité d’ordre technique ...... 176 Critères de faisabilité d’ordre environnemental ...... 177 Critères de faisabilité d’ordre financier ...... 182  Évolution du schéma global de la centrale ...... 183 ANALYSE DES IMPACTS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES ASSOCIÉES POUR SUPPRIMER, RÉDUIRE OU COMPENSER CES IMPACTS ..... 185  Identification des impacts ...... 186  Définition des mesures ...... 187  Impacts et mesures relatifs au chantier ...... 188 Géologie et stabilité du sol ...... 192 Erosion ...... 192 Risque de pollution ...... 193 Risque électrique ...... 194 Déchets ...... 195 Qualité de l’air ...... 195 Bruit ...... 195 Perturbation du trafic ...... 197 Contexte économique ...... 199 Paysage, fonctionnement visuel et patrimoine ...... 199 Flore et habitats ...... 200 Faune ...... 200 Conclusion – Phase chantier ...... 202  Milieu physique ...... 204 Géologie et stabilité des sols ...... 204 Hydrologie ...... 205 Climat ...... 206 Risques naturels ...... 206 Risques liés à la zone de sismicité ...... 206 Qualité de l’air ...... 207 Ambiance sonore ...... 207 Conclusion – Milieu physique ...... 208  Milieu naturel ...... 209 Zones d’intérêt naturel reconnu ...... 209 Etude écologique fonctionnelle du territoire ...... 219 Habitats naturels et flore ...... 220 Faune ...... 225 Autres impacts possibles en phase d’exploitation ...... 230 Mesures relatives au milieu naturel ...... 231 Conclusion - Milieu naturel ...... 241

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 Milieu humain et cadre de vie ...... 243 Territoire ...... 243 Démographie, Habitat, Equipement ...... 243 Occupation du sol ...... 243 Défrichement ...... 244 Aspect économique ...... 246 Urbanisme ...... 247 Réseaux et servitudes ...... 248 Les infrastructures routières ...... 249 Risques technologiques et industriels ...... 250 Gestion des déchets ...... 250 Effets sur la santé ...... 251 Effets cumulés des impacts ...... 252 Conclusion - Milieu humain ...... 256  Paysage et patrimoine ...... 258 Impacts généraux d’une installation photovoltaïque au sol ...... 258 Caractéristiques du projet ...... 261 Unités paysagères ...... 263 Perceptions visuelles ...... 263 Bilan ...... 270 Conclusion - Paysage & Patrimoine ...... 272  Conclusion des impacts sur l’environnement ...... 273  Chiffrages des mesures ...... 274 Milieu physique ...... 274 Milieu naturel ...... 274 Milieu paysager ...... 275 Milieu humain ...... 275 Synthèse du budget alloué aux mesures de réduction et l’accompagnement ...... 275  Conclusion des mesures réductrices et compensatoires ...... 276 DÉMANTÈLEMENT DE L’INSTALLATION ET REMISE EN ÉTAT DU SITE ...... 277  Démantèlement de l’installation ...... 278  Travaux de démantèlement ...... 278 Les impacts des travaux ...... 278 Financement des mesures compensatoires et d’accompagnement ...... 278  Recyclage des éléments ...... 279 Les différents types de déchets et leur filière de valorisation ...... 279 Le processus de recyclage ...... 279 L’association PV CYCLE ...... 280  Remise en état du site ...... 281 ANALYSE DES MÉTHODES UTILISÉES POUR ÉVALUER L’IMPACT DU PROJET ...... 282  Analyse des méthodes utilisées pour évaluer l’impact du projet ...... 283 Méthodologie globale ...... 283 Méthodologie par thème ...... 283 Définition et hiérarchisation des enjeux, des impacts et des mesures réductrices ...... 287

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Evaluation des mesures compensatoires liées au milieu naturel ...... 289  Noms, qualités et qualifications des experts qui ont préparé l’étude d’impact ...... 290 Références Bibliographiques ...... 291 Annexes ...... 295

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TABLE DES ILLUSTRATIONS

Illustration 1 : Synthèse du décret n°2009-1414 du 19/11/09 ...... 29 Illustration 2 : Les autorisations d’exploitation ...... 31 Illustration 3 : Procédure de raccordement au réseau de distribution d’électricité...... 32 Illustration 4 : Graphique de l’électricité productible dans les conditions du site par kWc installé ...... 42 Illustration 5 : Représentation d'un module photovoltaïque ...... 45 Illustration 6 : Propriétés des structures 4H5 ...... 46 Illustration 7 : Profil type d'une structure fixe inclinée vers le sud ...... 46 Illustration 8 : Effet de la jointure des panneaux sur le risque d'érosion ...... 47 Illustration 9 : Boite de jonction ...... 47 Illustration 10 : Schéma des postes transfo-onduleurs ...... 48 Illustration 11 : Schéma du poste de livraison ...... 49 Illustration 12 : Caniveaux (béton et plastique) et tranchées ...... 49 Illustration 13 : Exemple de structure porteuse ...... 51 Illustration 14 : Exemple de pose des postes transfo-onduleurs ...... 52 Illustration 15 : Profils topographiques ...... 55 Illustration 16 : Graphique de l’irradiation globale horizontale du site ...... 66 Illustration 17 : Graphique de la température moyenne (1981-2010) ...... 66 Illustration 18 : Graphique de la hauteur de précipitations moyenne (1981-2010) ...... 67 Illustration 19 : Règles parasismiques ...... 76 Illustration 20 : Seuils d'exposition au bruit ...... 77 Illustration 21 : Mosaïque d’habitats naturels et remaniés sur la zone de projet (n°1) ...... 102 Illustration 22 : Milieu rudéral à proximité de la carrière (n°2) ...... 102 Illustration 23 : Milieu rudéral à proximité de la carrière (n°3) ...... 103 Illustration 24 : Zones présentant une végétation à caractère humide dans la Carrière (n°4 et 5) ...... 103 Illustration 25 : Point d’eau principale (hors zone du projet) accueillant la Grenouille verte avec présence de pontes (à gauche) et de têtards (à droite) - (n°6) ...... 104 Illustration 26 : Point d’eau temporaire accueillant la Grenouille verte (n°7) ...... 104 Illustration 27 : Boisement mixte avec en arrière-plan la plantation d’Epicéa et sur la partie droite la colonisation de Robinier faux acacia (n°8) ...... 104 Illustration 28 : Fourrée de bord de chemin d’accès à la carrière (à gauche) (n°9) et lisière de la Chênaie (à droite) (n°10) ...... 105 Illustration 29 : Chênaie blanche sur la zone d’étude (n°11) ...... 105 Illustration 30 : Espèces d’orchidées patrimoniales recensées ...... 106 Illustration 31 : Fourré de Robinier faux acacia et massif de Buddléia de David présent dans la carrière ...... 107 Illustration 32 : Évolution de la population municipale de Parves ...... 128 Illustration 33 : Évolution de la population municipale de Nattages ...... 128 Illustration 34 : Graphique de la répartition du nombre d’établissements actifs par secteur d’activité en 2013 - Parves ...... 129 Illustration 35 : Graphique de la répartition du nombre d’établissements actifs par secteur d’activité en 2013 - Nattages ...... 129 Illustration 36 : Coupe altimétrique du val de Yenne ...... 142 Illustration 37 : Parcelles viticoles sur les piémonts du Mont de la Charvaz (à hauteur de Billième) (2) ...... 142

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Illustration 38 : Parcelles céréalières (premier plan) bordant le Rhône (depuis Massigneur-de-Rives) (1) ...... 143 Illustration 39 : Ripisylve dense aux abords du Rhône (à hauteur de Yenne) (3) ...... 143 Illustration 40 : La RD1504, voie principale traversant le val de Yenne (4) ...... 143 Illustration 41 : Vue ouverte sur les versants boisés de la montagne de Parves (depuis la sortie est de ) (5) ...... 145 Illustration 42 : Abords ouverts du canal du Rhône (6) ...... 145 Illustration 43 : Vue sur Aix-les-Bains en bordure du lac du Bourget (depuis le belvédère à proximité d’Ontex) (7) ...... 146 Illustration 44 : Vue panoramique du lac du Bourget (depuis le belvédère à proximité d’Ontex) (8) ...... 146 Illustration 45 : Vue panoramique du lac du Bourget (depuis le belvédère à proximité d’Ontex) ...... 149 Illustration 46 : L’église Notre-Dame de l’Assomption et ses abords (Yenne) ...... 150 Illustration 47 : Défilé de Pierre Châtel (depuis la RD1504) ...... 151 Illustration 48 : Vue vers l’ouest à partir des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel (à la sortie sud de Jongieux- le-Haut) ...... 152 Illustration 49 : Vues vers l’ouest à partir de l’entrée ouest de Billième ...... 153 Illustration 50 : Chapelle Saint-Romain sur l’itinéraire de St-Jacques de Compostelle (1) ...... 157 Illustration 51 : Vue panoramique depuis le belvédère de la chapelle Saint-Romain (2) ...... 157 Illustration 52 : Vue panoramique sur le lac du Bourget et le val de Yenne (belvédère du Molard Noir) (3) ..... 158 Illustration 53 : Perception du site depuis le belvédère du Molard Noir ...... 158 Illustration 54 : La Via Rhôna (4) ...... 159 Illustration 55 : Coupe topographique du site et de ses abords, ouest-est ...... 162 Illustration 56 : Boisement au sud qui cloisonne les vues (depuis RD107B) (2) ...... 162 Illustration 57 : Bois Barbier, en face de l’entrée de la carrière (1) ...... 162 Illustration 58 : Frange boisée présente à l’entrée du site, dissimulant les éléments de la carrière (3) ...... 163 Illustration 59 : Maison et bâtiment abandonnés marquant l’entrée de la carrière (4 et 5) ...... 163 Illustration 60 : Points de vue potentiels depuis la carrière (6) ...... 164 Illustration 61 : Vue depuis le hameau Sorbier à Parves-et-Nattages (7) ...... 164 Illustration 62 : Vue depuis la RD107 en direction du projet (depuis la sortie sud de Sorbier) (8) ...... 166 Illustration 63 : Panneau de signalisation de la route touristique du Bugey (à hauteur de Sillins) (9) ...... 166 Illustration 64 : Répartition des sources d'énergies renouvelables en France (SOeS, 2013) ...... 172 Illustration 65 : Graphique de la production annuelle d'électricité (raccordée ou non au réseau) par le solaire photovoltaïque en France ...... 172 Illustration 66 : Evolution du schéma global de la centrale ...... 183 Illustration 67 : Charte chantier vert ...... 191 Illustration 68 : Règles parasismiques ...... 207 Illustration 69 : Schéma d'incidence Natura 2000 ...... 215 Illustration 70 : Haie bocagère fonctionnelle - distances de plantations requises entre les arbres et les buissons ...... 231 Illustration 71 : Exemple de panneau didactique ...... 247 Illustration 72: Perceptions de l’installation en fonction de la position de l’observateur ...... 259 Illustration 73 : De gauche à droite : serres métalliques, vignobles et champs de lavande ...... 259 Illustration 74 : Insertion paysagère ...... 259 Illustration 75 : Exemple d’insertion paysagère (haies champêtres, respect de la trame et des motifs agropaysagers, pâturage sous panneaux) ...... 260 Illustration 76 : Composants de l’installation ...... 261

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Illustration 77 : Panneaux photovoltaïques ...... 261 Illustration 78 : Tables d’assemblage ...... 261 Illustration 79 : Tables d’assemblage ...... 262 Illustration 80 : Vue vers l’ouest à partir des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel (à la sortie sud de Jongieux- le-Haut) (1) ...... 264 Illustration 81 : Photomontage de la vue vers l’ouest à partir des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel (1) 264 Illustration 82 : Vue vers l’ouest à partir de l’entrée ouest de Billième (2) ...... 265 Illustration 83 : Perception du site depuis le belvédère du Molard Noir (3)...... 266 Illustration 84 : Photomontage depuis le belvédère du Molard Noir (3) ...... 267 Illustration 85 : Vue depuis la route touristique de Bugey, à la sortie de Sorbier (4) ...... 268 Illustration 86 : Photomontage de la vue depuis la route touristique de Bugey, à la sortie de Sorbier (4) ...... 268 Illustration 87 : Vue depuis le hameau Sorbier à Parves-et-Nattages (5) ...... 269 Illustration 88 : Photomontage de la vue depuis le hameau Sorbier à Parves-et-Nattages (5) ...... 269 Illustration 89 : Schéma du processus automatisé de recyclage des modules développé par SolarWorld ...... 280

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TABLE DES TABLEAUX Tableau 1 : Les grandes lois encadrant la filière photovoltaïque au sol ...... 28 Tableau 2 : Caractéristiques de la centrale solaire photovoltaïque ...... 42 Tableau 3 : Propriété des modules ...... 45 Tableau 4 : Caractéristiques d'une table ...... 46 Tableau 5 : Caractéristiques des postes transfo-onduleurs ...... 48 Tableau 6 : Caractéristiques du poste de livraison ...... 49 Tableau 7 : Etat des eaux des stations à Massignieu de Rives et à Bregnier-Cordon, 2014 ...... 63 Tableau 8 : Contraintes de vent du site ...... 68 Tableau 9 : Contraintes de neige du site ...... 69 Tableau 10 : Recensement des arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle de l’ancienne commune de Nattages ...... 70 Tableau 11 : Recensement des arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle de l’ancienne commune de Parves ...... 70 Tableau 12 : Différents zonages écologiques recensés dans un rayon de 3 km autour du site ...... 84 Tableau 13 : Habitats d’intérêt communautaire présents sur le site - ZSC « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard » ...... 86 Tableau 14 : Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE - ZSC « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard » ...... 87 Tableau 15 : Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE - ZPS « Avant-pays savoyard » ...... 88 Tableau 16 : Habitats d’intérêt communautaire présents sur le site - ZSC « Ensemble lac du Bourget-Chautagne- Rhône » ...... 89 Tableau 17 : Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE - ZSC « Ensemble lac du Bourget- Chautagne-Rhône »...... 89 Tableau 18 : Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE - ZPS « Ensemble lac du Bourget- Chautagne-Rhône »...... 90 Tableau 19 : Prospection de terrain ...... 100 Tableau 20: Listes des espèces floristiques recensées sur le site d’étude et leur statut de protection ...... 109 Tableau 21 : Enjeux de l’avifaune sur le site du projet ...... 114 Tableau 22 : Cycles des différentes espèces probablement nicheuses sur le site ...... 115 Tableau 23 : Caractéristiques des espèces de chiroptères déterminantes ZNIEFF – Montagne de Parves ...... 117 Tableau 24: Listes des espèces de reptiles recensées sur le site d’étude et leur statut de protection ...... 119 Tableau 25: Listes des espèces d’amphibiens recensées sur le site d’étude et leur statut de protection ...... 120 Tableau 26: Listes des espèces recensées sur le site d’étude ...... 122 Tableau 27 : Monuments Historiques classés et inscrits ...... 149 Tableau 28 : Analyse patrimoniale des Monuments Historiques ...... 150 Tableau 29 : Sites inscrits et classés ...... 151 Tableau 30 : Analyse patrimoniale des Sites ...... 153 Tableau 31 : Le mix énergétique français en 2016...... 178

Tableau 32 : Emissions de CO2 par filière énergétique ...... 178 Tableau 33 : Faisabilité financière ...... 182 Tableau 34 : Caractéristiques du site et de la ZPS...... 210 Tableau 35 : Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE - ZPS « Ensemble lac du Bourget- Chautagne-Rhône »...... 210 Tableau 36 : Caractéristiques du site et de la ZPS...... 211

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Tableau 37 : Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE - ZPS « Avant-pays savoyard » ...... 211 Tableau 38 : Caractéristiques du site et de la ZSC ...... 212 Tableau 39 : Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE - ZSC « Ensemble lac du Bourget- Chautagne-Rhône »...... 212 Tableau 40 : Caractéristiques du site et de la ZSC ...... 213 Tableau 41 : Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE - ZSC « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard » ...... 213 Tableau 42 : Essences utilisables pour la plantation de feuillus locaux ...... 231 Tableau 43 : Projets pris en compte dans l’étude des effets cumulés ...... 252 Tableau 44 : Estimation des coûts liés aux mesures de réduction et d’accompagnement pour le milieu naturel ...... 274 Tableau 45 : Estimation des coûts liés aux mesures de réduction et d’accompagnement pour le milieu paysager ...... 275 Tableau 46 : Estimation des coûts liés aux mesures d’accompagnement pour le milieu humain ...... 275 Tableau 47 : Synthèse des coûts relatifs estimés aux mesures de réduction et d’accompagnement ...... 275

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TABLE DES CARTES

Carte 1 : Schéma d’aménagement de la centrale photovoltaïque ...... 16 Carte 2 : Localisation du site d’implantation de la centrale photovoltaïque ...... 19 Carte 3 : Schéma d’aménagement de la centrale photovoltaïque ...... 20 Carte 4 : Localisation des actions en faveur de la biodiversité ...... 25 Carte 5 : Parcelles cadastrales concernées par le projet ...... 30 Carte 6 : Localisation du projet ...... 37 Carte 7 : Localisation du projet ...... 38 Carte 8 : Localisation du projet ...... 38 Carte 9 : Site du projet pour la centrale solaire ...... 40 Carte 10 : Schéma d'aménagement de la centrale solaire de Parves-et-Nattages ...... 41 Carte 11 : Parcelles cadastrales concernées par le projet ...... 43 Carte 12 : Circulation sur le site ...... 50 Carte 13 : Carte géologique ...... 57 Carte 14 : Réseau hydrographique proche du site ...... 59 Carte 15 : Réseau hydrographique proche du site ...... 60 Carte 16 : Etat écologique des eaux de la région Rhône-Alpes ...... 61 Carte 17 : Position des stations d’état des eaux du Rhône en amont et en aval du site ...... 62 Carte 18 : Réseau hydrographique proche du site ...... 64 Carte 19 : Potentiel électrique photovoltaïque ...... 65 Carte 20 : Carte des zones de vent ...... 68 Carte 21 : Carte des régions de neige ...... 69 Carte 22 : Carte des risques d’inondation dans le département de l’Ain ...... 71 Carte 23 : Aléa inondation du Rhône sur les anciennes communes Parves et Nattages ...... 72 Carte 24 : Cavités souterraines naturelles proches de la zone du projet ...... 73 Carte 25 : Aléa retrait-gonflement des argiles en France ...... 74 Carte 26 : Carte d'aléa retrait-gonflement des argiles à proximité du site ...... 74 Carte 27 : Aléa sismique de la France ...... 75 Carte 28 : Bâtiments à proximité du site ...... 78 Carte 29 : Zones d’intérêt écologique à proximité du site ...... 83 Carte 30 : Zones Natura 2000 à proximité du site d’implantation de la centrale photovoltaïque ...... 85 Carte 31 : Site classé à proximité du site ...... 91 Carte 32 : ZICO à proximité du site ...... 91 Carte 33 : Arrêté préfectoral de protection de biotope à proximité du site ...... 92 Carte 34 : Zones ZNIEFF de type I à proximité du site ...... 93 Carte 35 : ZNIEFF de type II à proximité du site ...... 94 Carte 36 : Zones humides à proximité du site ...... 95 Carte 37 : Occupation du sol sur le territoire du site d'étude (Corine Land Cover 2006) ...... 96 Carte 38 : Extrait du SRCE Rhône-Alpes – Atlas régional – Cartographie des composantes de la TVB - 2014 ...... 97 Carte 39 : Extrait du SRCE Rhône-Alpes – Atlas régional – Cartographie des composantes de la TVB - 2014 ...... 98 Carte 40 : Habitats semi-naturels présents sur le site ...... 101 Carte 41 : Localisation des prises de vues des photographies qui suivent ...... 101 Carte 42 : Localisation des plantes emblématiques ...... 106

ARMORGREEN 13 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr

Carte 43 : Localisation des plantes invasives sur le site ...... 108 Carte 44 : Localisation des zones favorables aux reptiles ...... 119 Carte 45 : Localisation de la grenouille verte sur le site lors du recensement ...... 120 Carte 46 : Environnement du site ...... 127 Carte 47 : Emplacement des ouvrages de ENEDIS ...... 130 Carte 48 : Localisation de la zone de captage la plus proche ...... 131 Carte 49 : Emplacement des ouvrages de la SAUR ...... 132 Carte 50 : Carte des axes de communication ...... 133 Carte 51: Localisation du barrage de Génissiat ...... 134 Carte 52 : Territoire de l’étude paysagère ...... 137 Carte 53 : Périmètre d’étude étendue ...... 138 Carte 54 : Périmètre d’étude rapproché ...... 139 Carte 55 : Unités paysagères ...... 140 Carte 56 : Localisation des photographies – Unités paysagères ...... 141 Carte 57 : Le projet dans le val de Yenne ...... 144 Carte 58 : Enjeux sur les unités paysagères ...... 147 Carte 59 : Sites et monuments classés et inscrits ...... 148 Carte 60 : Enjeux patrimoniaux ...... 154 Carte 61 : Itinéraires touristiques ...... 155 Carte 62 : Localisation des photographies – Vues touristiques ...... 156 Carte 63 : Les abords du site ...... 160 Carte 64 : Localisation des photographies – Les abords du site ...... 161 Carte 65 : Itinéraires touristiques ...... 165 Carte 66 : Bilan des enjeux ...... 167 Carte 67 : Parc photovoltaïque raccordé au réseau par région au 30 juin 2014 ...... 173 Carte 68 : Stock moyen de carbone dans la biomasse forestière par unité de surface par département – moyenne des relevés IFN ...... 180 Carte 69 : Distribution géographique du carbone organique dans les sols – relevés : 1993-1994 ...... 181 Carte 70 : Zones à défricher ...... 188 Carte 71 : Bâtiments à proximité du site ...... 196 Carte 72 : Réseau routier autour du site ...... 197 Carte 73 : Carte des axes de communication ...... 198 Carte 74 : Zones Natura 2000 à proximité du site du projet ...... 209 Carte 75 : Tracé prévisionnel de la solution de raccordement ...... 217 Carte 76 : Espaces d’intérêt naturel et patrimonial franchis par le tracé prévisionnel de raccordement ...... 218 Carte 77 : Impact du défrichement sur les habitats naturels ...... 220 Carte 78 : Localisation des plantes emblématiques et des zones à défricher ...... 222 Carte 79 : Localisation des plantes invasives sur le site et des zones à défricher ...... 223 Carte 80 : Localisation des points d’eau favorables aux amphibiens ...... 228 Carte 81 : Localisation des plantes invasives sur le site ...... 237 Carte 82 : Localisation des actions en faveur de la biodiversité ...... 239 Carte 83 : Localisation des zones à défricher ...... 244 Carte 84 : Tracé prévisionnel de la solution de raccordement ...... 249 Carte 85 : Localisation des projets pris en compte dans l’étude des effets cumulés ...... 254

ARMORGREEN 14 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr

Carte 86 : Localisation des points de vue des photographies suivantes ...... 263 Carte 87 : Localisation des actions en faveur de l’intégration du projet dans le paysage ...... 270 Carte 88 : Transects de prospection et points d’écoute ...... 285

ARMORGREEN 15 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr

FICHE D’IDENTITÉ DU PROJET

Modules Terrain Type de modules : Technologie « silicium

cristallin » Commune : PARVES- ET-NATTAGES (Ain, 01) Fabricants (ex) : REC, SILLIA, ou équivalent Lieu-dit : « Le Rocheret » Puissance unitaire attendue : 270 Wc

Type de terrain : Ancienne carrière marbrière Acteurs du projet

Développeur / Investisseur : ARMORIRIS Dimensions du terrain disponible : 29 ha Bureau d’études techniques : Société

ARMORGREEN / IRISOLARIS Installateur : Société ARMORGREEN / IRISOLARIS

Centrale photovoltaïque

Puissance installée envisagée : 9,3 MWc Surface unitaire des modules : 1,65 m²

Onduleurs potentiels : Power One, KACO, SMA, Surface totale de modules : 57 189 m²

SIEMENS ou équivalent Locaux techniques : 10

Énergie produite (prévision) : 11 567 MWh/an

Carte 1 : Schéma d’aménagement de la centrale photovoltaïque

ARMORGREEN 16 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Résumé non technique I

RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DU PROJET

ARMORGREEN 17 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Résumé non technique I

La présente étude d’impact sur l’environnement concerne le projet d’une centrale solaire photovoltaïque au sol, située sur une ancienne carrière, sur la commune Parves-et-Nattages dans l’Ain. Le projet est développé dans le cadre d’une réponse à l’appel d’offres de la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) portant sur la réalisation et l’exploitation des centrales solaires photovoltaïques au sol d’une puissance supérieure à 500 kWc. Il s’inscrit également dans les objectifs du plan d’action de la France, qui prévoit de porter à 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie d’ici 2020. Le projet est mené par la Société ARMORIRIS, créée pour la construction et l’exploitation de la centrale photovoltaïque de Parves-et-Nattages. Elle est possédée par un groupement d’actionnaires composé de la foncière du Groupe LEGENDRE, GREENERGIE (filiale d’ARMORGREEN) et la société IRISOLARIS. L’implantation de modules photovoltaïques pour la production d’énergie renouvelable permet la reconversion et la valorisation de l’ancienne carrière marbrière.

L’émergence du projet

Le projet de centrale solaire au sol a été initié en 2015 par la commune de Parves-et-Nattages, afin d’optimiser une réserve foncière de la commune. La valorisation d’un terrain inexploité par une production d’énergie renouvelable et par une gestion environnementale du site correspond aux principes soutenus par ARMORIRIS. Dans ce cadre, un permis de construire sera déposé pour réponde à un appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE).

Choix du site Les sociétés ARMORGREEN et IRISOLARIS ont travaillé, au niveau de la Communauté de communes de Bugey Sud et notamment au niveau de la commune de Parves-et-Nattages, à la recherche de terrains pouvant accueillir des unités de production d’énergie renouvelable. Dans le cadre de ce travail, leurs équipes ont identifié le potentiel du site du lieu-dit « Le Rocheret », présentant une superficie disponible permettant d’optimiser l’implantation d’une centrale photovoltaïque et des possibilités de raccordement a priori confortables. Par ailleurs, la région bénéficie d’un ensoleillement important qui constitue une ressource pérenne et considérable d’énergie. Les parcelles, situées sur une carrière de pierre marbrière, ont fait l’objet d’une cessation d’activité en août 2013 par l’entreprise GUINET-DERRIAZ. D’après la doctrine régionale en matière d’installations photovoltaïques de grande ampleur, d’une manière générale, l’état encourage en premier lieu les projets en zones artificialisées telles que les carrières. De plus, l’implantation d’une centrale photovoltaïque sur le site du lieu-dit « Le Rocheret » représentait un projet qui disposait de nombreux atouts au regard du cahier des charges de l’appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) portant sur la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire. Afin de préserver les espaces boisés et agricoles et de minimiser l’impact des projets, la CRE encourage vivement les porteurs de projets à implanter une centrale photovoltaïque sur un site dégradé ; et notamment lorsque le site dégradé est une carrière (sauf lorsque la remise en état agricole ou forestier a été prescrite). Par ailleurs, l’implantation d’une centrale photovoltaïque sur le site du lieu-dit « Le Rocheret » ne portait pas atteinte à la préservation des espaces agricoles. D’après la circulaire MEEDDM du 18 décembre 2009 relative au développement et au contrôle des centrales photovoltaïques au sol « les projets de centrales au sol n’ont pas vocation à être installés en zones agricoles, notamment cultivées ou utilisées pour des troupeaux d’élevage ». Le projet de centrale photovoltaïque au sol sur la carrière du lieu-dit « Le Rocheret » de la commune de Parves- et-Nattages disposait donc de nombreux atouts et les sociétés ARMORGREEN et IRISOLARIS ont notamment été convaincues par l’engouement des acteurs locaux.

ARMORGREEN 18 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Résumé non technique I

Carte 2 : Localisation du site d’implantation de la centrale photovoltaïque

Emplacement du projet

Source : GéoPortail Études de préfaisabilité et de faisabilité Des diagnostics environnementaux, paysagers et techniques ont été réalisés par la société ARMORGREEN et les bureaux d’études spécialisés partenaires. Les enjeux environnementaux ont été évalués, dans un premier temps à partir des données de la DREAL ; aucune incompatibilité n’a été relevée. Cependant, conformément aux recommandations, des études approfondies ont été effectuées sur la zone, permettant d’orienter l’élaboration du projet par la prise en compte des enjeux sensibles. L’étude paysagère a permis une implantation cohérente, proposant un réel projet paysager. Enfin concernant les aspects techniques, la zone établie indique un potentiel intéressant. La distance vis-à-vis du poste de raccordement au réseau électrique s’avère être en compatibilité avec la puissance installée et montre la cohérence technico-économique du projet.

Concertation et communication La concertation avec l’administration a été prise en compte par le maitre d’ouvrage et a permis d’obtenir des avis satisfaisants pour l’implantation de la centrale. Les services de l’État ont été consultés en amont du projet afin de cerner les exigences attendues. Cette concertation s’est poursuivie jusqu’au choix optimal d’implantation.

ARMORGREEN 19 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Résumé non technique I

La présentation du projet

Carte 3 : Schéma d’aménagement de la centrale photovoltaïque

Le projet s’implante sur la partie d’une ancienne carrière de pierre marbrière appartenant à la commune de Parves-et-Nattages. Une station de transit et de traitement des matériaux utilisera partiellement le site afin d’évacuer les pierres résultant de l’ancienne activité de carrière. La partie n’appartenant pas à la commune, reste sous la responsabilité de l’ancien exploitant de la carrière. L’optimisation de l’utilisation du foncier communal se fera par l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol, sur des parcelles initialement destinées à être exploitées comme carrière. Le choix s’est porté sur l’ancienne carrière côté Nattages, ainsi que sur une partie du boisement à l’Ouest de la carrière ouverte, initialement réservé à l’extension de l’exploitation de carrière. Ces parcelles appartiennent à la mairie. La centrale solaire, d’une surface clôturée d’environ 150 000 m², est constituée de modules photovoltaïques (1 727 tables de 20 modules) d’une puissance unitaire attendue de 270 Wc. Les supports sont disposés en lignes continues, parallèles et espacées de manière à optimiser la production d’électricité. La centrale solaire nécessite la pose de 9 postes transfo-onduleurs et 1 poste de livraison. La disposition de ces éléments a été étudiée de manière à améliorer l’insertion dans le paysage, notamment en fonction des différents points de vue sur le site. Le raccordement de l’installation vers le réseau électrique de distribution se fait par l’intermédiaire de câbles permettant l’évacuation de l’énergie produite. La production annuelle prévue est d’environ 11 567 MWh soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité d’approximativement 4 627 foyers. Conformément aux textes en vigueur, ce projet doit faire l’objet d’une étude d’impact sur l’environnement et d’une enquête publique, au titre d’une installation productrice d’électricité à partir d’énergie solaire, d’une puissance installée de plus de 500 kWc.

ARMORGREEN 20 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Résumé non technique I

L’état initial du site

L’objet de cette partie est de rendre compte de l’état du site avant le projet et d’en identifier les sensibilités environnementales.

Le milieu physique

La géologie et la sismicité Le projet de centrale solaire se situe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune concernée, Parves-et- Nattages, est située à 5 km de l’Est de Belley, entre le Rhône et son canal de dérivation, dans le département de l’Ain. Le site s’implante sur une formation de deux barres de calcaires séparées par un intervalle marno-calcaire ; c’est un calcaire marbrier, riche en débris de bryozoaires, lamellibranches et échinodermes. La S.A.S GUINET- DERRIAZ en exploitait la pierre. La commune de Parves-et-Nattages est concernée par les risques sismiques (classe 4, qualifié de moyen). Cinq séismes ont été ressentis à Nattages, quatre à Parves depuis 1959, dont trois sont communs. L’intensité maximale fut de 3,5 sur l’échelle M.S.K., intensité qualifiée de faible.

Le relief et la topographie Le site est localisé à l’Ouest de l’ancienne commune de Nattages, et au Sud de l’ancienne commune de Parves, à 530 mNGF d’altitude en moyenne. De l’Ouest vers l’Est, le site possède une pente comprise entre 10 et 15 %. Du Nord au Sud, le terrain forme une cuvette, qui remonte légèrement vers le Sud avec une pente comprise entre 5 et 10 %.

Le climat et l’ensoleillement La station météorologique relevant les données climatiques retenue est la station Météo France CHAMBERY- AIX. Le climat de la région est en partie de type montagnard, demeurant relativement tempéré et se caractérise par des étés souvent secs et chauds, ponctués d’orages assez réguliers. Les hivers se présentent avec peu de gel. La durée d’insolation moyenne est de 1870 h/an et l’énergie solaire reçue représente en moyenne 4,09 kWh/m²/j.

Les eaux superficielles et les nappes souterraines La commune Parves-et-Nattages se localise entre le Rhône à environ 3 km à l’Est, et son canal de dérivation à environ 2 km à l’Ouest. Le site s’inscrit sur le bassin versant du Rhône, alimentant ce dernier par sa masse d’eau souterraine de niveau 1. Cette masse d’eau est de type libre et captif associé, majoritairement libre. Deux aquifères karstifiés majeurs se distinguent : un ensemble supérieur constitué par les calcaires urgonieux (pas plus de 150 m), et un ensemble inférieur constitué de calcaires (450 à 600 m d’épaisseur). Hormis les massifs calcaires, la couverture argileuse supérieure à 2 m permet d’assurer une bonne protection de la masse d’eau, et par conséquent, une bonne qualité des eaux. Au niveau des massifs calcaires, l’absence de couverture épaisse rend la vulnérabilité de la masse d’eau plus forte vis-à-vis des pollutions superficielles.

Risques naturels Outre le risque sismique, la commune de Parves-et-Nattage est concernée par les risques d’inondation par débordement du Rhône, remontée de nappe phréatique, stagnation des eaux pluviales. L’emplacement du projet n’est cependant pas situé dans des zones d’aléas particulières.

ARMORGREEN 21 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Résumé non technique I

Le milieu écologique

Les zones d’intérêt naturel reconnu L’aire d’étude de 3 km autour du site présente une certaine richesse écologique. Seize zones d’intérêt écologique ont été recensées dans l’aire d’étude du site : 3 zones humides, le site classé « Défilé de Pierre Châtel », 4 zones Natura 2000, 6 ZNIEFF de type I, 3 ZNIEFF de type II, un Arrêté Préfectoral pour la Protection Biotope (APPB), et une Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO). Le site projeté se situe au cœur d’une ZNIEFF de type II, mais n’intègre aucun zonage règlementaire. Il n’apparait aucun enjeu lié au fonctionnement écologique du territoire.

Les habitats Le projet s’implante en partie sur une ancienne carrière, et en partie sur un boisement. L’espace est très remanié et ne présente aucun intérêt en tant qu’habitat naturel. Aucun espace sur le site ne présente de réel enjeu de préservation.

La flore Aucune espèce végétale protégée ou rare n’a été observée sur la zone d’étude. Plusieurs espèces d’orchidées patrimoniales ont été cependant recensées : l’Orchis singe (Orchis simia), l’Ophrys abeille (Ophrys apifera) ainsi que l’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) et l’Orchis de Fuchs, toutes inscrite à l’Annexe B de la Convention de Washington du 3 mars 1973, règlementant le commerce international des espèces en danger (autrement appelé convention CITES). Deux espèces invasives ont été identifiées sur le site : le Robinier faux acacia et le Buddléia de David.

Les invertébrés Aucune espèce protégée, rare ou remarquable n’a été répertoriée, ni d’habitat d’intérêt propre aux invertébrés.

Les amphibiens, batraciens et reptiles Deux espèces de reptiles, le Lézard des murailles et le Lézard vert, ont été observées dans le milieu carrière. La grenouille verte a également été recensée sur le site dans des habitats temporaires. Ces espèces sont protégées.

Les mammifères Aucune espèce n’a été répertoriée, ni d’habitat d’intérêt propre aux mammifères. Plusieurs espèces sont potentiellement présentes autour du site, notamment dans les boisements. Le site du projet n’est pas favorable à la présence de gite pour chiroptères. Néanmoins, au vu de la présence avérée de chiroptères dans la ZNIEFF « Montagne de Parves », le site du projet peut être utilisé comme zone de chasse pour les espèces déterminantes de la ZNIEFF (le Grand rhinolophe, le Petit rhinolophe, la Barbastelle d’Europe et le Murin à oreilles échancrées).

L’avifaune Au cours des prospections naturalistes, 17 espèces ont été identifiées sur le site d’étude dont 11 bénéficient d’un statut de protection national par l’arrêté du 29 octobre 2009, article 3.

Le milieu humain

La population et les activités La commune de Parves-et-Nattages est le résultat de la fusion datant de janvier 2016 entre les deux communes Parves-et-Nattages. La commune de Parves comptait 370 habitants au dernier recensement datant de 2012, pour une superficie de 5,53 km². 67,1 % de la population est active.

ARMORGREEN 22 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Résumé non technique I

La commune de Nattages comptait 582 habitants au dernier recensement datant de 2012, pour une superficie de 10.33 km². La démographie de Nattages a fortement augmenté depuis les années 1970. En 2012, 78,2 % de la population est active.

Occupation du sol Le site est situé sur une ancienne carrière. Il est bordé par la forêt communale de Nattages au Sud et à l’Ouest. Les bâtiments les plus proches, autres que ceux de l’exploitation de la carrière, sont des habitations appartenant à l’ancienne commune de Nattages, à un peu plus de 1 000 mètres au Sud du site.

L’urbanisme Le POS de Nattages a été approuvé en 1993 et les parcelles de l’ancienne commune de Parves sont soumises à une carte communale datée de 1993. Une délibération a eu lieu en avril 2016, définissant les objectifs et les modalités de concertation relatifs à l’élaboration du PLU de Parves-et-Nattages, en remplacement du POS de l’ancienne commune de Nattage et de la carte communale de Parves. Les parcelles concernées par le projet seront réservées à la production d’énergie renouvelable. A l’heure actuelle, les parcelles concernées par le projet de centrale solaire sont situées en zone NCc du POS de l’ancienne commune de Nattage, dans laquelle sont autorisés les constructions et ouvrages liés à des équipements d’infrastructure. Une procédure de modification simplifiée du POS est en cours d’instruction, afin que le projet de centrale solaire soit compatible avec le document d’urbanisme actuel.

Les réseaux et les servitudes Le site est éloigné de tout captage AEP (Adduction d’Eau Potable). Plus globalement, l’analyse des réseaux et servitudes, qui pourraient grever le projet solaire, n’a mis en évidence aucune contrainte. Les réseaux les plus proches sont les réseaux appartenant à ENEDIS, Orange et la SAUR.

Les risques industriels et technologiques Le site est concerné par le risque de rupture du barrage de Génissiat.

Le paysage et le patrimoine

L’entité paysagère Le site s’intègre dans l’unité paysagère du val de Yenne, paysage fortement marqué par des jeux de collines aux versants boisés ou cultivés. Le site s’implante sur une ancienne carrière, sur le versant Est de la montagne de Parves.

Le fonctionnement visuel Les perceptions éloignées du site se font depuis les coteaux viticoles de Jongieux-Marestel. Les itinéraires touristiques de ces coteaux présentent une sensibilité modérée en proposant divers points de vue en direction du projet. La topographie du site expose le projet à une visibilité importante depuis ses abords, avec des vues en contre plongées depuis le bas du site. Le bourg de l’ancienne commune de Parves se trouve dissimuler derrière un relief qui permet de bloquer les vues en direction du site. Seuls les itinéraires passant à proximité du lieu-dit Sorbier présentent un enjeu de perceptions.

Le patrimoine local Quelques édifices et sites protégés sont présents sur le territoire. Seuls le château de la Forest et les coteaux viticoles de Jongieux-Marestel, de par leur ouverture ouverte vers le paysage lointain, en direction du site, présentent un enjeu vis-à-vis du site.

ARMORGREEN 23 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Résumé non technique I

Les impacts du projet et mesure associées

Le milieu physique Au cours de la phase de travaux, comme au cours de la phase d’exploitation, les impacts sur le milieu physique, et plus précisément sur le sol, le sous-sol, l’air, l’eau et l’ambiance sonore sont faibles. La phase de travaux aura des impacts faibles sur le milieu physique. Ces derniers se résumeront à un tassement du sol par la circulation des véhicules, à une imperméabilisation de certaines zones par la pose des locaux, et aux bruits générés par les engins de chantier. Pendant cette période, des fuites accidentelles d’hydrocarbures peuvent se produire à partir des engins de chantier, entrainant une pollution diffuse et limitée dans le sol. A cet effet, toutes les précautions seront prises pour éviter les fuites accidentelles. Par ailleurs, une charte de chantier vert sera mise en place. Au cours de la phase d’exploitation, un suivi technique sera mis en place pour accompagner le projet.

Le milieu écologique Les impacts sur le milieu naturel seront concentrés majoritairement lors de la phase chantier. Le principal impact des travaux sur le milieu naturel sera le défrichement d’une partie du boisement présent sur le site. Ce défrichement est nécessaire à l’implantation de la centrale, et concernera une superficie d’environ 8 ha. Le défrichement de la zone boisée aura pour conséquence la perte d’habitat (chênaie) et entrainera de ce fait une diminution localisée des capacités d’accueil des espèces favorables aux milieux boisés. Par ailleurs, le défrichement et le maintien du boisement entre les deux ilots auront pour conséquence la perturbation des continuités écologiques avec la création d’un milieu ouvert et l’apparition d’effets lisière. Afin de limiter les impacts sur la faune lors du défrichement, les travaux seront réalisés hors périodes favorables aux espèces présentes sur le site. Une mesure compensatoire sera mise en place, par le versement d’une indemnité équivalent aux travaux de reboisement compensateur, au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois. ARMORIRIS s’engage sur la remise en état boisée de la partie défrichée du site à l’issue de l’exploitation, sous réserve de la réalisation effective de la centrale photovoltaïque et du défrichement qui l’accompagne. Des passages à petite faune seront mis en place dans la clôture. Enfin, la voirie présente entre les deux ilots ne sera pas clôturée, favorisant ainsi le contournement par la faune, de chacun des ilots. En phase travaux, d’autres impacts seront liés à l’implantation des panneaux solaires photovoltaïques, à la mise en place du câblage ainsi qu’à la création des chemins d’accès. Ces travaux induiront la destruction directe de la flore et des habitats et indirectement, la perturbation de la faune qui en dépend. Durant la phase d’exploitation, l’impact majeur sera dû à l’ombre créée par les panneaux photovoltaïques. La végétation qui repoussera après la mise en place des panneaux diffèrera de la végétation actuelle du fait de la création de gradients abiotiques (ombre et humidité). Ceux-ci favoriseront probablement la présence d’une plus grande richesse floristique qui s’accompagnera d’une augmentation du nombre d’espèces faunistiques. Cependant, un ombrage trop important pourrait tout aussi bien limiter le nombre d’espèces en ne permettant qu’aux plus sciaphiles de pousser. Par ailleurs, l’évolution des communautés végétales fera l’objet d’un suivi écologique sur les premières années d’exploitation. Aussi, la présence humaine, en particulier pendant la phase travaux, et d’une clôture en phase d’exploitation, représentent des perturbations importantes pour les déplacements et à l’utilisation du milieu par la faune. Enfin, la circulation des engins durant les deux phases (travaux et exploitation) peut potentiellement causer des dégradations temporaires. Ces dégâts seront toutefois limités à l’emprise du projet. Ces impacts sont à relativiser au vu de la nature du site, créé sur une ancienne carrière. Les habitats, très remaniés, sont sans valeur patrimoniale.

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Carte 4 : Localisation des actions en faveur de la biodiversité

Mesure de réduction :

Maintien de boisements

Maintien de haies

Mise en défens des espèces emblématiques

Mesures d’accompagnement :

Renforcement/Plantation de haies

Mise en place de tas de bois

Mise en place de pierriers

Favorisation d’une strate herbacée

Le milieu humain Les impacts sur le milieu humain sont le plus souvent positifs ou nuls. Le projet de centrale photovoltaïque s’implante sur une ancienne carrière marbrière, ce qui permet de valoriser un terrain à faible valeur d’usage. Pour la réalisation des travaux et pour les tâches nécessaires durant l'exploitation, le maitre d'ouvrage pourra faire appel aux entreprises locales. Pour le territoire, l'implantation d'une installation moderne et durable représente une opportunité de se positionner en tant que commune dynamique, de renforcer son attractivité et d’assurer son indépendance énergétique par la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables.

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Le paysage et le patrimoine Lors de la phase de travaux, les impacts sur le paysage sont liés à la présence d’engins sur le site. A cet effet, cette phase sera limitée à son minimum à la fois en termes d’emprise du chantier et en termes de durée. Le site fera également l’objet d’une remise en état des surfaces dégradées lors de la phase de travaux. En phase d’exploitation, l’entité paysagère du territoire ne sera pas dénaturée puisque le projet s’étend seulement sur quelques hectares avec des installations de faible hauteur, une faible surface à l’échelle de l’entité paysagère du val de Yenne. De plus, le projet se situe sur un site déjà artificialisé, du fait de l’ancienne exploitation de carrière. Les impacts en phase d’exploitation seront dus à la perception du site sur des vues éloignées et des vues proches. Les impacts de la centrale solaire peuvent être globalement qualifiés de modéré à faible au vu de la discrétion du projet présent dans une zone en partie boisée, dans un paysage marqué par le relief.

Chiffrage des mesures d’accompagnement, de réduction et de compensation Le choix des matériaux utilisés pour la centrale ne présente pas de surcoût lié à l’adaptation au milieu physique. Ils interviennent alors dans le cadre d’études techniques lancées pour s’assurer de la bonne stabilité de l’installation. La majorité des coûts des mesures compensatoires envisagées est engagée pour le volet « Milieu naturel » et représente environ 9 600 € HT. Cette somme est nécessaire à la restauration de haies, l’aménagement de passages à faune, l’installation de pierriers et de tas de bois ; et le suivi écologique du site. A ce coût s’ajoutera celui de la mesure compensatoire due au défrichement. La société ARMORIRIS versera au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois, une indemnité d’un montant équivalent aux travaux de boisement compensateur, soit 34 717,48 euros TTC. Ce montant est déterminé sur la base de 4 310 euros TTC/ha à reboiser. Cette somme est calculée par addition de la valeur vénale minimale moyenne des terrains agricoles dans l’Ain, soit 950 euros TTC/ha et par le coût moyen des travaux de reboisement, soit 3 360 euros TTC/ha (moyenne nationale des travaux réalisés par l’Office Nationale des Forêts). Les mesures de réduction liées à l’intégration paysagère du projet peuvent être assimilées aux mesures liées au milieu naturel. En effet, le renforcement des haies qui est proposé d’un point de vue paysager sert également le milieu naturel puisqu’il diversifie les habitats naturels, et renforce un couloir de circulation potentiel. Ainsi, les dépenses induites par le volet paysager recoupent celles engagées dans le volet « Milieu naturel ». Pour les mesures liées au milieu humain, les coûts découlent essentiellement des aménagements pour l’information du public mis en place et de l’accompagnement pédagogique du projet. Les mesures sur le site, qui accompagnent le projet et qui assurent la réduction de certains impacts, bénéficient d’un budget de 50 517 € au total.

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PRÉSENTATION DÉTAILLÉE DU PROJET

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Contexte règlementaire

Historique règlementaire Dans le domaine des énergies renouvelables et notamment du photovoltaïque, la législation évolue rapidement, il faut constamment se tenir informé. Ci-dessous, un tableau récapitulatif et non exhaustif des lois ayant une incidence importante pour le secteur.

Tableau 1 : Les grandes lois encadrant la filière photovoltaïque au sol

Loi-Décret Intitulé Contenu Relative à la promotion de l'électricité produite à partir Directive 2001/77/CE Définition d'objectifs visant à réduire de sources d'énergies renouvelables sur le marché du 27 septembre 2001 les émissions de gaz à effet de serre intérieur de l'électricité Création de mesures d'adaptation à Loi n°2000-108 du 10 Relative à la modernisation et au développement du l'ouverture du marché de l'électricité février 2000 service public de l'électricité à la concurrence Eligibilité et procédures liées aux Décret n° 2000-877 du Relatif à l'autorisation d'exploiter les installations de demandes d'autorisation et de 7 septembre 2000 production d'électricité déclaration Fixant par catégorie d'installation les limites de Décret n°2000-1196 du Définition d'un seuil pour l'obligation puissance des installations pouvant bénéficier de 6 décembre 2000 d'achat l'obligation d'achat d'électricité Décret n° 2001-410 du Relatif aux conditions d'achat de l'électricité produite Mise en place du certificat ouvrant 10 mai 2001 par des producteurs bénéficiant de l'obligation d'achat droit à l'obligation d'achat

Loi n° 2005-781 du 13 Programme fixant les orientations de la politique Définition des orientations et de la juillet 2005 énergétique stratégie énergétique nationale Précision des procédures liées à Décret n°2009-1414 du Relatif aux procédures administratives applicables à l'autorisation d'exploiter et à 19 novembre 2009 certains ouvrages de production d'électricité l'urbanisme Circulaire du 18 Relative au développement et au contrôle des centrales Orientations liées au développement décembre 2009 photovoltaïques au sol des centrales solaires Fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par certaines installations utilisant l'énergie radiative du Arrêté du 16 mars 2010 Application des arrêtés tarifaires soleil telles que visées au 3° de l'article du décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000 Fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par Définition du niveau des tarifs d'achat Arrêté du 31 août 2010 les installations utilisant l'énergie radiative du soleil et de l'éligibilité aux tarifs Fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par certaines installations utilisant l'énergie radiative du Tarifs d'achat et définition Arrêté du 4 mars 2011 soleil telles que visées au 3° de l'article du décret n° d'application 2000-1196 du 6 décembre 2000 Portant sur la construction d'installations de production Procédure d'appel Définition des conditions d'électricité à partir de l'énergie solaire de puissance d'offres tarifaire (CRE) d'admissibilité supérieure à 250 kW Arrêté du 7 janvier Modifications sur le mécanisme de Modifiant l’arrêté du 4 mars 2011 2013 baisse tarifaire trimestrielle Suppression de l’éligibilité des Loi n°2013-1278 du 29 installations photovoltaïques au crédit Loi des finances pour 2014, Article 74 décembre 2013 d’impôt, pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2014. Décret n°2014-928 du Relatif aux déchets d’équipements électriques et Obligation légale de collecte séparée 19 août 2014 électroniques (DEEE) et aux équipements électriques et et de traitement des panneaux

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électroniques usagés photovoltaïques usagés. Renforce l’indépendance énergétique Loi n° 2015-992 du 17 Relative à la transition énergétique pour la croissance française en équilibrant mieux ses août 2015 verte différentes sources d’approvisionnement Modifiant l’arrêté du 15/12/2009 relatif à la Seuil de puissance pour 2020 fixé à Arrêté du 28 août 2015 programmation pluriannuelle des investissements de 8000 MW production d’électricité Modalités de calcul de la puissance Décret n° 2016-23 du Relatif à la définition de la puissance installée des installée pour déterminer si une 18 janvier 2016 installations de production d’électricité autorisation administrative est nécessaire Objectifs de développement de la Arrêté du 24 avril 2016 Relatif aux objectifs de développement des EnR production PV à 10,2 GW en 2018 et entre 18,2 et 20,2 GW en 2023

Autorisation d’urbanisme En matière d’urbanisme, la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque au sol est encadrée par le décret nº2009-1414 du 19 novembre 2009, consolidé le 25 avril 2016. Les équipements doivent être en conformité avec les règles d’urbanisme prévues dans les documents de planification urbaine. Dans le cas d’une carte communale ou du Règlement National d’Urbanisme (RNU), les centrales photovoltaïques sont susceptibles d’être autorisées dans tous les secteurs en tant qu’équipement d’intérêt collectif. Dans le cas d’un Plan d’Occupation des Sols (POS) ou d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU), le projet peut être admis si le règlement d’urbanisme admet les équipements d’intérêt collectif et si le projet est compatible avec la vocation de la zone. Dans un cas contraire, il faudra faire évoluer le document d’urbanisme. Une mise en conformité du document d’urbanisme par déclaration de projet peut alors être envisagée Les systèmes photovoltaïques sont donc aujourd’hui clairement énoncés dans le code de l’urbanisme et de l’environnement. Le schéma suivant récapitule les autorisations nécessaires en fonction de la puissance installée de la centrale solaire photovoltaïque.

Illustration 1 : Synthèse du décret n°2009-1414 du 19/11/09

3 kWc 250 kWc

Déclaration ou autorisation au titre du Code de l’urbanisme : installations au sol Déclaration préalable si Cas général Déclaration préalable Permis de construire h>1,8 Site classé, Secteur Déclaration préalable Permis de construire sauvegardé Evaluation - - Etude d'impact environnementale

Information du public - - Enquête publique

La centrale photovoltaïque au sol projeté à Parves-et-Nattages a une puissance installée de 9,3 MWc. Le projet est donc soumis à permis de construire, à étude d’impact sur l’environnement et à enquête publique.

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Urbanisme

Document d’urbanisme La commune de Parves-et-Nattages est régie par le POS de l’ancienne commune de Nattages, disponible en ANNEXE 1. Il détermine les modalités d’application des règles générales d’urbanisme de la commune côté Nattages. Le PLU de la commune de Parves-et-Nattages est en cours d’élaboration. L’État est favorable à l’implantation de centrale photovoltaïque pour les anciennes carrières. Cet aspect des projets sera apprécié favorablement dans le cadre de l’appel d’offres national attribuant des tarifs d’achat aux projets de centrale solaire. De plus, ce projet s’intègre dans le SRCAE (Schéma Régional Climat-Air-Energie) du Rhône-Alpes dont l’orientation E7 est « Poursuivre le développement du photovoltaïque en vue de la partie réseau de demain ». Le solaire photovoltaïque se développe fortement afin de permettre à la région Rhône-Alpes de passer de 1 MW installé en 2005, à 2 400 MW en 2020.

Règlement de la zone Les parcelles 391, 392, 394 et 395 sont actuellement dans le secteur NCc. D’après le POS, les constructions et ouvrages liés à des équipements d’infrastructure sont autorisés en zone NCc. Le PLU de la commune regroupée Parves-et-Nattages prévoit de dédier la zone concernée par le projet à la production d’énergie renouvelable. Carte 5 : Parcelles cadastrales concernées par le projet

F392

F391 NCc

F394

F395

Source : cadastre.gouv.fr

Le projet se situe en zone NCc du POS de l’ancienne commune de Nattages. Une modification simplifiée du document d’urbanisme est en cours d’instruction afin de rendre le projet compatible au POS. La doctrine nationale préconise l’utilisation de ce type de site pour l’implantation de centrale photovoltaïque au sol.

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Autorisation d’exploitation Le régime des parcs photovoltaïques au sol est aligné sur celui des autres sources d’énergie renouvelable. Le décret n°2016-687 du 27 mai 2016 augmente le seuil de puissance des centrales photovoltaïques soumises à autorisation d’exploiter. A ce titre, les installations utilisant l’énergie radiative du soleil sont réputées autorisées, à condition que la puissance installée soit inférieure au seuil de 50 MWc.

Illustration 2 : Les autorisations d’exploitation

50 MWc Puissance de l’installation photovoltaïque

Autorisations Installations réputées autorisées Autorisation préalable

Pour les systèmes soumis à autorisation d’exploiter, il faut joindre, s’il y a lieu, le récépissé de dépôt de déclaration préalable ou de permis de construire. La déclaration ou demande d’autorisation se fait auprès de la Direction de l’énergie de la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat).

La centrale solaire photovoltaïque au sol projeté à Parves-et-Nattages a une puissance installée de 9,3 MWc, soit inférieure à 50 MWc, il est donc réputé autorisé et non soumis au régime d’autorisation.

Certification d’obligation d’achat Le décret n°2016-682 du 27 mai 2016, relatif à l’obligation d’achat et au complément de rémunération supprime l’obligation d’achat pour les installations de puissance installée supérieure à 100 kW.

Type d’installation Procédure Critères Installations photovoltaïques en Obligation d’achat Selon des critères édités par décret toiture < 100 kWc Installations photovoltaïques en Appels d’offres de la Selon le cahier des charges publié toiture > 100 kWc et centrales au sol Commission de Régulation de de chaque appel d’offres l’Energie (AO CRE)

Les projets, ne pouvant bénéficier de l’obligation d’achat, doivent être présentés à l’appel d’offres organisé par la Commission de Régulation de l’Energie. Les lauréats bénéficient de l’achat de l’électricité dans les conditions de candidatures. Les exploitants de centrale photovoltaïque doivent valoriser leur production sur le marché de l’énergie. Le complément de rémunération apporté par l’état vient compenser la différence entre le prix de production nécessaire et le prix du marché.

Le projet concerné, situé à Parves-et-Nattages, devra être soumis à un appel d’offres tarifaire national, lancé annuellement par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Cette procédure déterminera le prix de rachat du kWh.

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Le tarif d’achat AO CRE Les appels d’offres nationaux de la Commission de Régulation de l’Energie visent à sélectionner les candidats sur la base de critères définis préalablement. Avec une enveloppe finie de puissance disponible, ils permettent d’attribuer des compléments de rémunération aux projets de centrales solaires de forte puissance. Cet appel d’offres permet à l’Etat une maitrise complète de la puissance installée et des coûts de l’énergie. Il entraine une forte concurrence entre les projets pour faire partie des lauréats. La sélection des candidats est principalement axée sur le tarif d’achat (base de calcul du complément de rémunération), favorisant les projets demandant le tarif le plus faible (le moins-disant). Chaque candidat proposant son tarif d’achat selon la rentabilité économique de son projet, Appels d’offres tarifaires (cf. ANNEXE 2).

Dans le cas du site projeté, le tarif d’achat calculé selon la rentabilité économique du projet devra être le plus compétitif possible tout en restant suffisant pour permettre la réalisation du projet.

Raccordement du parc au réseau de distribution d’électricité Pour injecter la totalité de la production de l’installation photovoltaïque dans le réseau de distribution, l’exploitant devra se rapprocher d’un gestionnaire du réseau public de distribution (ici ENEDIS) ou de transport. Compte tenu de la capacité disponible du réseau, une liste d’attente des demandes de raccordement a été établie. La procédure de demande de raccordement est décrite dans le schéma ci-dessous : PTF : Propositions Techniques et Financières ; MES : Mise en Service.

Illustration 3 : Procédure de raccordement au réseau de distribution d’électricité Mise en Phases Procédure administrative Travaux service Demande Accord Obtention Demande Accord PTF + Mise en Exploitant d’étude convention de du PC de PTF dépôt de garantie service détaillée raccordement Convention Mise à ENEDIS Etude détaillée PTF de disposition raccordement raccordement

Sortie de file Sortie de file Sortie de d’attente d’attente sans file Entrée en sans signature de d’attente file signature de l’accord dans sans MES d’attente l’accord dans un délai de 3 dans délai

Commentaires un délai de 3 mois de 2 ans mois

En cas d’impossibilité de se raccorder au réseau de distribution (RTE), le raccordement se fera au poste source le plus proche, situé à 6,3 km.

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Acteurs du projet

Maitre d’ouvrage La société ARMORIRIS a été créée pour la construction et l’exploitation de la centrale photovoltaïque de Parves-et-Nattages. Elle est détenue par un groupement d’actionnaires composé de la foncière du Groupe LEGENDRE, GREENERGIE (filiale d’ARMORGREEN) et la société IRISOLARIS.

Maitre d’œuvre, en charge de la conception technique ARMORGREEN et IRISOLARIS collaborent pour la réussite du projet.

ARMORGREEN est une société bretonne, présente sur tout le territoire et sur le plan international, spécialisée dans le domaine des Énergies Renouvelables et adossée au GROUPE LEGENDRE. Ce dernier est l’un des leaders du BTP dans le Grand Ouest (450 millions d’euros de CA en 2015, pour un effectif de 1460 salariés) et présent dans tous les métiers du Bâtiment, du Gros Œuvre à la Promotion Immobilière. Dès l’étude de faisabilité, ARMORGREEN a mis en place un processus de concertation avec les élus concernés afin d’informer les usagers du territoire du potentiel de celui-ci. L’objectif est d’élaborer un projet de qualité et durable. ARMORGREEN propose alors les solutions techniques les plus adaptées au territoire. La société monte les dossiers juridiques et financiers et assure la réalisation du chantier jusqu’à la mise en service de la centrale. Un dispositif assure le suivi et la maintenance dès le début de l’exploitation par la société dédiée.

Fondée en 2008, IRISOLARIS est une société spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables. Depuis 2013, IRISOLARIS a rejoint le groupe ALTERGIS. La société VEOLIA est entrée au capital d’IRISOLARIS en juillet 2015. Dès le début du projet, ARMORGREEN et IRISOLARIS ont mis en place un processus de concertation avec les élus, les habitants ainsi que toutes les collectivités concernées, afin d’informer les usagers du territoire de l’évolution que ce dernier va connaitre. L’objectif est également de prendre en considérations leurs avis et remarques en amont, afin d’élaborer un projet de qualité et durable. ARMORGREEN et IRISOLAIRS proposent alors les solutions techniques les plus adaptées au territoire. Ensemble, ils montent les dossiers juridiques et financiers et assurent la réalisation du chantier jusqu’à la mise en service de la centrale. Un dispositif assure le suivi et la maintenance dès le début de l’exploitation.

Paysage

Implantée depuis 1997 dans la Technopole Angevine, à Angers, dans le Maine-et-Loire (49), l’agence VU D’ICI aide à l’élaboration de projets de territoire ou d’aménagement par l’étude, la conception et le suivi en maitrise d’œuvre en matière de paysage, d’environnement et d’urbanisme. L’agence intègre des compétences pluridisciplinaires afin d’apporter des réponses concrètes aux problématiques d’aménagement de l’échelle la plus large d’un territoire à celle plus réduite du quartier. La méthodologie proposée par VU D’ICI est le fruit de 18 ans d’expérience dans le domaine du paysage et de plus de 10 ans d’expertises liées spécifiquement aux projets d’énergie.

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L’agence réalise son expertise sur une méthodologie rigoureuse en deux phases : Phase de rédaction de l’état initial, avec recherches bibliographiques et visites du site ; Phase de conception et analyse des impacts du projet.

Études écologiques

EPODE travaille depuis plus de vingt ans sur des projets d’aménagement durable en plaine comme en montagne et propose ses compétences en urbanisme, environnement et étude techniques VRD (Voirie et Réseaux Divers). Dans le prolongement de son histoire, la direction renforce ses compétences techniques de maitre d’œuvre en créant un bureau d’étude pluridisciplinaire, Epode Aménagements, dédié à la conception des aménagements durables. Dans la volonté de s’inscrire comme laboratoire d’idées au service des territoires, une équipe diversifiée est créée, Epode Territoire(s), dont le mode de travail est un véritable atelier prospectif et transversal sur chaque projet. L’équipe constituée d’urbanisme, de paysages, d’écologues et d’ingénieurs en environnement, s’appuie sur plusieurs années d’expérience d’aménagement du territoire pour ses expertises. Ses savoirs faire : des études règlementaires PLU, SCoT, Etudes d’Impact Environnementales aux projets d’urbanisme et d’aménagements. EPODE réalise son étude à partir de la méthodologie suivante : Analyse bibliographique des données ; Inventaires faune-flore-habitats ; Evaluation écologique des données de terrain ; Corridors écologiques et zones humides ; Evaluation des incidences et préconisations ; Formulaire Natura 2000.

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Historique du projet

Prospection de terrains ARMORGREEN et IRISOLARIS travaillent à la recherche de terrains pouvant accueillir des unités de production d’énergie renouvelable. Dans le cadre de ce travail, leurs équipes ont identifié le potentiel du site projeté, présentant un classement favorable et une localisation lui permettant de bénéficier d’un ensoleillement suffisant. ARMORGREEN et IRISOLARIS ont notamment été convaincues par l’engouement des acteurs locaux.

Le site Le projet de centrale photovoltaïque se situe sur le territoire de la commune regroupée de Parves-et-Nattages. Le regroupement est effectif depuis le 1er janvier 2016. Le projet de centrale photovoltaïque au sol sur la commune de Parves-et-Nattages est présent pour partie sur une carrière de pierre marbrière ayant fait l’objet d’une cessation d’activité en août 2013 par la S.A.S GUINET- DERRIAZ. L’autre partie des terrains, bien que non exploitée, fait partie intégrante de la zone carrière et appartient également à la commune de Parves-et-Nattages. Par conséquent, le projet est intégralement situé sur des parcelles communales ayant fait l’objet d’une exploitation de carrière pour partie. Côté Nattages, sur la parcelle F392, une station de transit et une installation de traitement de matériaux (les stériles provenant de l’exploitation passée de la S.A.S GUINET-DERRIAZ) de l’exploitant TLTP DANNENMULLER seront présentes sur le site durant l’exploitation de la centrale photovoltaïque. L’exploitation de la pierre marbrière a la particularité de ne pas nécessiter beaucoup de surface en raison de l’avancement très lent des fronts. Par conséquent, les réserves foncières de la commune étant bien supérieures aux besoins futurs de la nouvelle demande d’exploiter, les élus ont souhaité optimiser l’utilisation de la surface potentiellement dédiée à l’exploitation de la carrière. Cette optimisation de l’utilisation du foncier communal se fera donc par l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol sur des parcelles initialement destinées à être exploitées comme carrière, bien qu’actuellement en partie occupée par un boisement.

Déroulement du projet Le projet a nécessité plusieurs mois de développement, ponctués de : Rencontres avec l’administration ; Lancement des études faune/flore ; Consultations des gestionnaires de réseau ; Présentations du projet.

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Planning prévisionnel du projet

Etapes \ Développement (mois) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Etudes techniques

Etudes paysagères

Etudes environnementales

Rédaction de l'étude d'impact

Constitution du dossier de permis de construire

Concertation (Pôle ENR, élus…)

Dépôt du dossier de permis de construire

Recevabilité du dossier

Instruction par les services de l'Etat

Décision du préfet

36

Présentation détaillée du projet II

Localisation et aire d’étude du projet

Localisation Le projet de centrale solaire photovoltaïque est situé dans l’Ain, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune de Parves-et-Nattages, concernée par le projet, se situe à 20 km au Nord-Ouest de Chambéry. Au sein de cette commune, le site retenu est une ancienne carrière, au lieu-dit « Le Rocheret ». Carte 6 : Localisation du projet

Zone du projet

Source : GéoPortail ARMORGREEN 37 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Présentation détaillée du projet II

Carte 7 : Localisation du projet

Zone du projet

Source : GéoPortail

Carte 8 : Localisation du projet

Zone du projet

N

Source : GéoPortail

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Aires d’études

L’objectif de l’aire d’étude L’objectif est de prendre en compte lors de l’élaboration du projet tous les aménagements et toutes les composantes environnementales sur le site et dans ses environs. L’aire d’étude varie selon des critères technico-économiques : Superficie du terrain ; Accessibilité au site ; Possibilités de raccordement. Et également selon des critères environnementaux : Milieu physique ; Milieu naturel ; Contexte paysager.

Définition de l’aire d’étude Dans le cadre de l’analyse de l’environnement d’une centrale solaire au sol, le site à aménager est appréhendé selon plusieurs échelles ou aires d’études1 :  L’aire d’étude immédiate Cette aire d’étude concerne l’emprise arrêtée du projet d’implantation de la centrale au sol ainsi que les emprises étendues aux phases travaux (fuseau de raccordement).  L’aire d’étude non immédiate Cette aire d’étude correspond tout d’abord aux zones où il existe des covisibilités potentielles avec le projet, et ensuite aux unités homogènes géomorphologiques, paysagères et biogéographiques. Cette aire d’étude étant variable selon l’analyse paysagère ou l’analyse écologique, elle sera définie au début des paragraphes concernés.

1Cf chapitre Analyse des méthodes utilisées.

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Site Le projet de centrale photovoltaïque se situe sur le territoire de la commune regroupée de Parves-et-Nattages. Le regroupement est effectif depuis le 1er janvier 2016. Le projet est présent pour partie sur une carrière de pierre marbrière ayant fait l’objet d’une cessation d’activité en août 2013 par la S.A.S GUINET-DERRIAZ. L’autre partie des terrains, bien que non exploitée, fait partie intégrante de la zone carrière et appartient également à la commune de Parves-et-Nattages. Par conséquent, le projet est intégralement situé sur des parcelles communales ayant fait l’objet d’une exploitation de carrière pour partie. Côté Nattages, sur la parcelle F392, une station de transit et une installation de traitement de matériaux (les stériles provenant de l’exploitation passée de la S.A.S GUINET-DERRIAZ) de l’exploitant TLTP DANNENMULLER seront présentes sur le site durant l’exploitation de la centrale photovoltaïque. L’exploitation de la pierre marbrière a la particularité de ne pas nécessiter beaucoup de surface en raison de l’avancement très lent des fronts. Par conséquent, les réserves foncières de la commune étant bien supérieures aux besoins futurs de la nouvelle demande d’exploiter, les élus ont souhaité optimiser l’utilisation de la surface potentiellement dédiée à l’exploitation de la carrière. Cette optimisation de l’utilisation du foncier communal se fera donc par l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol sur des parcelles initialement destinées à être exploitées comme carrière, bien qu’actuellement en partie occupée par un boisement. La superficie du site concerné par l’implantation de la centrale est d’environ 15 ha, dont l’ensemble fait l’objet de la présente étude. Le site se situe en zone rurale. Des arbres sont présents sur le site, essentiellement à l’Ouest au niveau de la forêt de feuillus. Un défrichement sera nécessaire à l’implantation d’un projet.

Carte 9 : Site du projet pour la centrale solaire

Site du projet

Source : GéoPortail

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Caractéristiques du projet

Implantation de la centrale solaire photovoltaïque Le projet de la centrale solaire de Parves-et-Nattages prévoit l’installation de tables résultant de l’assemblage de plusieurs modules et de structures porteuses. Les tables d’assemblage sont installées parallèlement les unes aux autres, en rangées. Des locaux techniques annexes (transformateurs, onduleurs, poste de livraison) viennent compléter ces installations. Le déroulement des opérations est envisagé comme suit : Défrichement ; Nivellement de la zone de chantier ; Implantation d’une centrale photovoltaïque ; Suivi des actions concertées pour l’intégration environnementale.

Carte 10 : Schéma d'aménagement de la centrale solaire de Parves-et-Nattages

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Les caractéristiques sont les suivantes :

Tableau 2 : Caractéristiques de la centrale solaire photovoltaïque

Puissance unitaire attendue du module 270 Wc Puissance installée maximum 9,3 MWc

Energie produite estimée 11 566 MWh/an

Energie spécifique estimée 1 236 kWh/kWc/an

Efficacité de conversion 16,7 % Surface de modules 5,7 ha

A noter toutefois que l’énergie produite par la centrale solaire photovoltaïque projetée varie en fonction de l’ensoleillement journalier et saisonnier. De plus, le rendement de modules solaires diminue avec la température ambiante (les modules perdent 0,4 % de rendement par °C supérieur à leur température standard soit 25°C en conditions de mesure standard). Le facteur température est donc tout aussi important, et aussi variable selon les saisons.

Illustrati on 4 : Graphique de l’électricité productible dans les conditions du site par kWc installé

Source : PVGis

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Foncier et emprise au sol

Le foncier disponible Les parcelles concernées par le projet sont situées sur la commune de Parves-et-Nattage. Il s’agit des parcelles F391, F392, F394 et F395. Le propriétaire du terrain est la commune de Parves-et-Nattages. Une promesse de bail emphytéotique est établie entre la commune et Armoriris pour l’exploitation de la parcelle.

Carte 11 : Parcelles cadastrales concernées par le projet

F392

F391

F394

F395

Source : cadastre.gouv.fr Surface cadastrale La surface totale des parcelles concernée représente environ 29 ha. L’installation de la centrale solaire occupera environ 15 ha. Cette surface disponible est à différencier de la surface utile qui est définie comme suit : « Toutes les surfaces qui seront couvertes par un élément de la centrale entrainant ou non une imperméabilisation du sol ».

Emprise au sol et imperméabilisation Ainsi, la surface utile comprend : L’emprise couverte par les modules photovoltaïques ; Les voies empierrées et compactées ; L’emplacement des locaux techniques (onduleurs, poste de livraison) ; L’emprise de la clôture.

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La surface utile est alors de : 54 295 m² pour les tables (projection horizontale) ; 144 m² pour les postes transfo-onduleurs (10 postes) ; 31.2 m² pour le poste de livraison ; 4 140 mètres linéaires de piste, d’une largeur minimale de 5 m, soit environ 21 550 m² ; Le linéaire de la clôture (3 140 ml) est négligeable. Le tout couvre 76 020 m², soit 26 % de la surface disponible.

La surface utile peut ensuite être divisée en deux catégories : Les surfaces utiles entrainant une imperméabilisation du sol : les postes transfo-onduleurs, le poste de livraison ; Les surfaces utiles préservant la perméabilité du sol : les tables de panneaux photovoltaïques et les voies perméables. La surface utile imperméabilisante représente alors 158,4 m2, soit 0,1 % de la surface clôturée.

La volonté de ARMORIRIS est de limiter l’imperméabilisation du sol. Ainsi, les voiries créées permettront l’infiltration des eaux pluviales. De plus, la nature de l’installation ne couvre pas le sol directement. Les modules sont en effet situés à environ 1 mètre du sol. De plus, les rangées de tables sont écartées les unes des autres pour permettre de maximiser la puissance tout en minimisant l’impact de l’ombrage d’une rangée sur l’autre.

La surface utile couvre environ 7,6 ha.

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Caractéristiques des modules choisis Dans le cadre du projet, la technologie retenue pour les modules est de type silicium cristallin. Couramment utilisés, ces modules permettent, en comparaison à d’autres technologies, de maximiser la puissance installée sur une même surface. Les modules ont une puissance de 270 Wc. Le silicium est l’élément le plus abondant dans la croûte terrestre après l’oxygène. En tant que semi-conducteur, le silicium cristallin est l’élément principal pour la fabrication de cellules solaires photovoltaïques. Les structures retenues pour le site sont de type 4H5 (4 rangées de 5 modules) soit 20 modules par rangée dans le parc. Ces types de structures, adaptées à des terrains en pente, sont faciles de pose et de maintenance, et permettent d’optimiser au maximum la production d’électricité des modules. Plusieurs marques européennes pourront potentiellement être utilisées afin de limiter l’empreinte carbonée liée à l’acheminement des matériaux, notamment REC, SILLIA et SOLARWORLD. Les dimensions moyennes de ces modules et leurs caractéristiques électriques sont retranscrites dans le tableau suivant.

Tableau 3 : Propriété des modules

Dimension Valeur

Longueur 1655 mm Largeur 997 mm Epaisseur 38 mm Poids 18 kg Surface 1,65 m² Puissance nominale 270 Wc des modules Rendement 16,7 %

Illustration 5 : Représentation d'un module photovoltaïque

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Caractéristiques des structures

Système de fixation au sol Les structures en acier galvanisé seront maintenues au sol avec des pieux à une profondeur de 0,5 à 1,5 m. Une partie des montants sera donc enterrée, mais aucune fondation en béton ne sera nécessaire. L’ensemble de la structure devra faire l’objet d’une étude approfondie afin de résister aux conditions extrêmes locales.

Descriptif technique des structures

Tableau 4 : Caractéristiques d'une table Caractéristiques Nombre de modules 20 Puissance nominale d’une table 5 400 Wc

Les panneaux seront disposés sur un châssis métallique fixe, incliné vers le sud. La structure résistera aux conditions environnementales du site et respectera la norme Eurocode vis-à-vis de la corrosion. Les schémas ci-dessous reprennent les principales caractéristiques des structures 4H5. Avec les modules, cette structure pèse environ 2 400 kg. Les schémas ci-dessous reprennent les principales caractéristiques des structures 4H5.

Illustration 6 : Propriétés des structures 4H5

Illustration 7 : Profil type d'une structure fixe inclinée vers le sud

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Sur les structures porteuses, les panneaux seront disjoints de manière à uniformiser l’infiltration des pluies dans le sol et à ne pas créer des zones de risques érosifs. En effet, un espace d’environ 1 à 2 cm sera laissé dans le sens horizontal et vertical entre deux panneaux adjacents.

Illustration 8 : Effet de la jointure des panneaux sur le risque d'érosion

Caractéristiques des boites de jonction, des onduleurs et du poste de transformation

Les boites de jonction La centrale solaire photovoltaïque nécessitera la présence de boites de jonction. Une boite de jonction regroupe l’électricité produite par 30 tables de 20 panneaux pour la transmettre vers un poste transfo- onduleur à l’aide de 2 câbles afin d’éviter de multiplier la présence des câbles sur site. Plusieurs marques pourront potentiellement être utilisées, telles que SMA ou Siemens.

Illustration 9 : Boite de jonction

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Les postes transformateurs-onduleurs La centrale solaire photovoltaïque nécessitera la présence de 5 postes transfo-onduleurs. Ces deux installations sont couplées afin de produire un courant adapté au réseau sur lequel la centrale sera raccordée. L’onduleur est un équipement électrique permettant de transformer le courant continu généré par les modules en un courant alternatif utilisé sur le réseau électrique français et européen. Plusieurs marques pourront potentiellement être utilisées. Le transformateur, quant à lui, a pour rôle d’élever la tension du courant pour limiter les pertes lors de son transport jusqu’au point d’injection au réseau électrique (HTA ou HTB). Il est installé à proximité immédiate de l’onduleur. Au sol, les postes transfo-onduleurs occupent une emprise de 14,8 m² chacun.

Illustration 10 : Schéma des postes transfo-onduleurs

Pour plus de sécurité au regard de la sensibilité du site d’implantation, l’emplacement de ces installations a privilégié des zones situées le long des voiries pour faciliter l’accès. Les principales caractéristiques des postes transfo-onduleurs sont retranscrites dans les tableaux suivants.

Tableau 5 : Caractéristiques des postes transfo-onduleurs Dimension Container métallique Container métallique avec bardage Hauteur 2 680 mm 2 680 mm Largeur 2 400 mm 2 600 mm Profondeur 6 000 mm 6 200 mm

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Le poste de Livraison La centrale solaire photovoltaïque nécessite un point permettant de regrouper toute l’électricité produite afin de l’envoyer directement vers le point de raccordement défini avec ENEDIS. Ce regroupement s’effectue au poste de livraison. Au sol, le poste de livraison occupe une emprise de 28,8 m².

Illustration 11 : Schéma du poste de livraison

Tableau 6 : Caractéristiques du poste de livraison Dimension Hauteur 2 680 mm Largeur 2 600 mm

Profondeur 12 200 mm

Câblage et raccordement L’énergie produite par les panneaux sera transportée par câble pour courant continu des modules jusqu’aux onduleurs. Ces câbles sont de type double isolation, anti-UV et aux normes NFC 32. Des onduleurs aux postes de transformation, les câbles chemineront sous chemin de câble. Des cosses sont prévues afin d’effectuer la connexion avec les entrées des onduleurs. Les câbles HTA entre les postes de transformation et le poste de livraison sont des câbles de liaison 20kV. Ceux- ci seront installés sous caniveaux techniques cerclés. Illustration 12 : Caniveaux (béton et plastique) et tranchées

Les réseaux dédiés aux câbles BT et HT abriteront aussi le réseau de communication qui permettra l’échange d’information entre les onduleurs et le poste de livraison où seront centralisées les informations.

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Clôture et système de surveillance Les poteaux de la clôture seront ancrés au sol dans des plots en béton. Un portail d’environ 5 m de large sera placé à l’entrée du site. De petits corridors seront aménagés au pied des clôtures grillagées et la taille des mailles choisie en conséquence, pour permettre la libre circulation et les allers et venues de la petite faune (rongeurs, lapins, …) dans l’enceinte du parc et ainsi éviter l’effet de barrière engendré par la clôture de l’ensemble du site. Néanmoins, seule la voirie entre les deux ilots de photovoltaïque ne sera pas clôturée et permettra ainsi le passage des espèces et le contournement du projet. Afin de sécuriser les centrales photovoltaïques contre toute intrusion ou dégradation qui pourrait nuire à son fonctionnement et à sa pérennité, une surveillance périmétrique du site avec alarme déportée par liaison ADSL sera mise en place. A noter, l’enregistrement des images sera effectué au niveau du poste de livraison. Les images mémorisées sont celles qui auront précédé et succédé le moment de l’intrusion, plusieurs caméras pouvant être associées à un évènement.

Les phases du projet

Phase de construction et d’aménagement  Voies d’accès – plateformes Les engins de chantier et les véhicules lourds acheminant les éléments de la centrale solaire utiliseront la RD 107b, arrivant par l’Est du site, puis par le chemin communal accédant au site. Dans l’enceinte, ils emprunteront les voies prévues par le projet pour circuler sur le site. Les caractéristiques techniques des engins qui devront circuler sur les voies d’accès font que les chemins utilisés doivent avoir un empattement de 4 mètres au minimum avec un accotement stabilisé de chaque côté. Les chemins créés dans le site pour accéder aux locaux techniques (postes transfo-onduleurs, poste de livraison) sont également dimensionnés pour recevoir les engins de chantier et par la suite les véhicules de maintenance et de sécurité. Aucune voie temporaire ne sera créée et aucune emprise autre que celle appartenant à l’aire de la centrale solaire ne sera créée. Carte 12 : Circulation sur le site

Desserte principale – 5 m Piste de ceinture – 5 m Voie secondaire

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 Nature des voies créées Les voies principales seront créées hors des zones recouvrant les déchets. Ces voiries principales seront composées d’un revêtement perméable en gravier. Le revêtement utilisé pour le projet sera composé de granulat type 0,31. Le concassé dans cette granulométrie permet la stabilisation d’un accès. Une épaisseur de 20 cm suffit à consolider l’ouvrage. La fine (granulométrie de 0 à 0/2) renforce l’assise et permet au concassé de rester bien en place après compactage. Les voiries secondaires internes au site et les voiries de maintenance (bordant les zones de production d’électricité) seront de type stabilisé enherbé. Le revêtement sera déposé en surélévation de la couche de fermeture afin de ne pas induire d’effet néfaste sur cette couverture imperméable.  Montage des éléments Ce type de support sera réalisé par l’entreprise OuestPréfa appartenant au Groupe LEGENDRE, spécialiste du BTP depuis 1950 et disposant de sa propre usine de production de béton. Le poids des fondations est à dimensionner de telle manière que le poids seul compense les forces du vent. Le dimensionnement des fondations se fera conformément au programme de statique. Les modules photovoltaïques prendront place sur ces structures porteuses.

Illustration 13 : Exemple de structure porteuse

Les modules sont ensuite disposés sur les supports pour former les sheds. Enfin, il faut procéder au raccordement des câbles entre les modules de chaque shed afin de rejoindre les boites de jonction. Les liaisons acheminant le courant entre les boites de jonction, les postes onduleurs, les postes HTA et le poste de livraison seront déposés dans des caniveaux béton ou enfouis dans des tranchées selon la nature du sol.

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Illustration 14 : Exemple de pose des postes transfo-onduleurs

Finalement, les travaux de construction prendront de trois à six mois selon les conditions météorologiques et la période de l’année. ARMORIRIS s’engage à suivre les prescriptions de la charte « Chantier Vert », le cahier des charges défini en partenariat avec l’ADEME. Des tests seront effectués en fin de chantier pour vérifier les branchements et le bon fonctionnement de la centrale. ENEDIS ou le gestionnaire local et le CONSUEL contrôleront le respect des normes et la liaison avec le centre de gestion avant le raccordement de la centrale au réseau. La phase de tests aboutira à la mise en service industrielle de l’installation.

Phase d’exploitation La phase d’exploitation est lancée pour 20 ans au minimum. Durant l’exploitation, une maintenance régulière sera assurée par le constructeur pour contrôler le bon fonctionnement de l’installation (boites de jonction, connectique, équipement haute tension, armoires de distribution électrique, station météo, équipement de sûreté, etc.). Les onduleurs sont contrôlés par leur fabricant comme convenu dans les garanties. Le nettoyage des panneaux est réalisé tous les deux ans et le réglage des pieds est réalisé sur 13 % des structures tous les ans. Le site fera l’objet d’un suivi environnemental au cours des premières années et bénéficiera d’un fauchage tardif.

Phase de démontage À la fin de la période d’exploitation, si le maitre d’ouvrage décide de mettre fin à l’exploitation du parc, le site sera remis dans l’état tel qu’il était à l’origine. Cela comprend le démontage des structures et le retrait des câblages et des équipements annexes. Le coût de cette opération est couvert par une provision affectée dès sa création par la société d’exploitation et par la somme tirée de la revente des matériaux recyclés. Les détails de cette phase sont décrits dans le chapitre VII « Démantèlement des installations et remise en état du site ».

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ÉTAT INITIAL

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Identification des enjeux

Au cours de l’état initial, les éléments qui composent les milieux physique, naturel, humain et paysager sont analysés et des enjeux particuliers sont identifiés. Dans la conclusion de chaque thème, ces enjeux sont rappelés et cotés sur une échelle de 0 à 5, en fonction de leur niveau d’importance :

Le niveau 0 correspond à l’absence d’enjeu

Le niveau 1 correspond à un enjeu très faible : il se doit d’être signalé, mais n’a pas grande importance.

Le niveau 2 correspond à un enjeu faible : cet enjeu doit être signalé et un suivi doit être fait sur celui-ci tout au long du projet.

Le niveau 3 correspond à un enjeu moyen : cet enjeu doit être pris en compte lors des études techniques et de la définition des impacts, mais d'autres, plus importants, peuvent prendre le pas sur celui-ci.

Le niveau 4 correspond à un enjeu fort : il est pris en compte à toutes les étapes du projet et il faut veiller à respecter au maximum celui-ci.

Le niveau 5 correspond à un enjeu très fort : aucune négociation possible avec cet enjeu, il doit être intégralement maitrisé.

Chaque apparition et cotation d’un enjeu sera justifiée en reprenant les éléments développés dans l’état initial. Tous les enjeux feront l’objet d’une attention particulière lors de l’élaboration du projet.

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Milieu physique

Relief Illustration 15 : Profils topographiques A

B

C C’

N B’ A’

Place de la centrale

A A’

Place de la centrale

B B’

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Place de la centrale Place de la centrale

C C’

Le site s’inscrit dans un milieu de type montagneux avec une altitude moyenne de 530 mNGF. Le point le plus haut se situe à l’Ouest du site, avec une altitude de 583 mNGF. Le point le plus bas se situe à l’Est, à 467 mNGF. De l’Ouest vers l’Est, le site possède une pente comprise entre 10 et 15 %. Du Nord au Sud, le terrain forme une cuve, qui remonte légèrement vers le sud avec une pente comprise entre 5 et 10 %.

Géologie

Contexte géologique du site Le département de l’Ain se positionne dans le centre-est de la France, et fait partie de la région Auvergne- Rhône-Alpes. L’Ain présente une dualité géomorphologique, étant donné qu’il se situe à cheval sur deux domaines géographiques et géologiques contrastés. L’Est du département est occupé par la partie méridionale de la chaîne montagneuse du Jura, se confondant avec la région du Bugey. L’Ouest, quant à lui, représente un paysage de grandes plaines. Les formations présentes sur le département sont toutes d’origine sédimentaire. Elles s’étagent du Mésozoïque jusqu’à la période récente à actuelle. En dehors des formations glaciaires et périglaciaires bien développées sur le territoire du département, les formations superficielles sont principalement représentées par les alluvions et par des éboulis ou glissement de terrain dans la chaîne jurassienne. Le projet se localise dans le Bas-Bugey au sud-est du département, région constituée d’une succession de monts, dont les frontières naturelles sont la rivière de l’Ain à l’Ouest, et le Rhône à l’Est et au Sud. Le site s’implante sur une formation de deux barres de calcaires séparées par un intervalle marno-calcaire (alternance régulière de marnes et de calcaire), datant du Crétacé inférieur, Valanginien. C’est un calcaire marbrier, riche en débris de bryozoaires, lamellibranches et échinodermes. La société GUINET-DERRIAZ exploitait la pierre marbrière de cette carrière. La pierre marbrière possède les propriétés mécaniques du marbre telles que la dureté et la capacité à être polie. Mais elle a une apparence plus sobre qui se rapproche davantage de celle de la pierre calcaire. Il s’agit d’un intermédiaire métamorphique entre la pierre calcaire et le marbre. Un ouvrage de la Banque du Sous-Sol (BRGM) a été effectué en 1972 sur la carrière (référence : 07008X0007/111111). L’analyse a montré que la pierre extraite est un calcaire compact à grain fin, dont les coloris varient du jaune au gris. La masse est inclinée de 10 à 15 cm par mètre de l’Est vers l’Ouest. Cette pierre se situe à la base de l’étage néocomien, dans le sous-étage Valanginien.

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Carte 13 : Carte géologique

Zone d’implantation

Valanginien : Deux barres calcaires séparées par un intervalle marno-calcaire

Hauterivien : Marnes à intercalations calcaréo-gréseuses à

glauconie, calcaires bioclastiques glauconieux à entroques, calcaires roux siliceux Barrémo-Aptien à faciès urgonien : Calcaires bioclastiques, calcaires blancs à rudistes, polypiers

Source : BRGM

Le sous-sol du site est composé de deux barres calcaires séparées par un intervalle marno-calcaire.

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Eaux souterraines et superficielles

Hydrogéologie La commune Parves-et-Nattages se localise entre le Rhône, à environ 3 km à l’Est, et son canal de dérivation, à environ 2 km à l’Ouest. Le site s’inscrit sur le bassin versant du Rhône. Son sous-sol ne comprend qu’un seul niveau de masse d’eau. Cette masse d’eau est décrite comme étant de formations variées de l’Avant Pays savoyard, dans le bassin versant du Rhône. Elle est de type libre et captif associé, majoritairement libre. On distingue deux aquifères karstifiés majeurs : un ensemble supérieur constitué par les calcaires urgonieux (pas plus de 150 m), et un ensemble inférieur constitués de calcaires (450 à 600 m d’épaisseur). L’essentiel de l’alimentation de ces aquifères provient des apports des versants calcaires et des précipitations sur l’impluvium. La masse d’eau est soumise à différentes pressions. En termes d’occupation agricole du sol, la grande majorité du territoire est composée de forêts et de pâtures. Les cultures céréalières et les vergers se localisent essentiellement dans les vallées du Rhône, du Guiers. Les activités d’élevage se concentrent dans l’Avant-Pays savoyard, produisant de grandes quantités de déjections azotées. En termes de pollutions ponctuelles, 33 sites BASOL (base de données nationale des sites et sols pollués appelant une action des pouvoirs publics) ont été inventoriés sur la masse d’eau, dont 8 présentant une pollution avérée. Aucun de ces sites BASOL n’est susceptible d’être en interaction avec le site du projet, les plus proches se situant au-delà d’un périmètre de 20 km autour de la carrière. La masse d’eau est en général composée d’eaux bicarbonatées calciques dures, dont la conductivité est de 300 à 500 µS/cm. Le titre hydrotimétrique de l’eau, soit la dureté de l’eau, diminue des versants calcaires vers l’axe des vallées, passant de 30°f à 20°f (une eau est considérée comme douce lorsque son titre calcique est inférieur à 15°f). Plus de 90 % des points qualités relève des teneurs en nitrates inférieures à 25 mg/L, ce qui révèle une bonne qualité. Les teneurs en pesticides sont généralement inférieures à 0,08 µg/L (la norme fixe à 0.5µg/L la limite maximale la concentration totale en pesticide). Un ouvrage de la Banque du Sous-Sol (BRGM) a été effectué en 1972 sur la carrière (référence : 07008X0007/111111). Les conclusions sur la valeur hygiénique de l’eau indiquent une eau de minéralisation et de dureté élevées, essentiellement bicarbonatée calcique, conforme aux règlements de la législation française des eaux de distribution publique. Aucune contamination bactérienne à caractère péjoratif n’a été constatée. Le site ne dispose pas d’analyse plus récente. Le niveau de connaissance sur cette masse d’eau sur l’ensemble du secteur reste moyen.

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Contexte hydrologique Le site n’est pas marqué par la présence immédiate d’un cours d’eau. La commune de Parves-et-Nattages se localise entre le Rhône à environ 3 km à l’Est, et son canal de dérivation à environ 2 km à l’Ouest. Le site est localisé sur le bassin versant du Rhône, entre Lyon et Annecy. Le Rhône est un fleuve d’Europe, qui prend sa source dans le glacier du Rhône en Suisse. Il se jette dans la mer Méditerranée à Port-Saint-Louis-du- Rhône. Sa longueur hydrographique est de 812 km.

Carte 14 : Réseau hydrographique proche du site

Canal de dérivation

du Rhône

Site du projet

Le Rhône

Le Rhône

Source : Géoportail

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Carte 15 : Réseau hydrographique proche du site

Site du projet

Le Marais de Lassigneu

Le Rhône

Source : Géoportail Qualité des eaux Dans le cadre de la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) du 23 octobre 2000, un programme de surveillance des masses d’eau a été mis en œuvre dans chacun des grands bassins hydrographiques. Les données issues des contrôles de surveillance de la qualité des eaux de la région Rhône-Alpes pour la période 2007-2013 nous apportent les informations suivantes. En termes d’hydrobiologie, différents indices ont été utilisés afin de déterminer l’état biologique des cours d’eau : IBGN : détermine l’état des cours d’eau selon la biologie des invertébrés. L’état des peuplements des invertébrés reflète les dysfonctionnements du milieu naturel lié à la pollution de l’eau et des sédiments, ainsi que les problèmes hydromorphologiques. Les résultats montrent que les situations les plus problématiques se situent dans le quart Nord-Ouest de la région. Les stations se trouvant autour du site du projet révèlent un peuplement benthique de bonne qualité. L’IBGN y démontre une classe d’état considéré comme très bon. IBD : détermine l’état des eaux en fonction des peuplements de diatomées. Ces derniers sont de bons indicateurs quant à la pollution des eaux par les matières organiques et les nutriments. Les diatomées peuvent également être sensibles à la contamination par certains toxiques. Les résultats montrent également une altération du quart Nord-Ouest de la région. Aux alentours du site du projet, l’IBD indique une classe d’état considéré comme très bon. IPR : détermine l’état des eaux en fonction des populations de poissons. L’état des peuplements piscicole intègre la qualité biologique et physico-chimique des cours d’eau. Il intègre également la continuité écologique et les conditions hydrologiques et morphologiques du cours d’eau. Cet indice indique que l’état des cours d’eau autour du site du projet est considéré comme bon. IMBR : détermine l’état des eaux en fonction des peuplements en macrophytes. Les peuplements de macrophytes permettent d’évaluer le niveau trophique des cours d’eau. Les résultats indiquent une dégradation marquée sur certains cours d’eau de la Bresse et du bassin versant de la Bourde. Il y a également une dégradation de certains cours d’eau du bassin de la Loire, ainsi que dans le secteur de Valence. Sur le site du projet, l’IBMR indique que l’état des cours d’eau est très bon.

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Carte 16 : Etat écologique des eaux de la région Rhône-Alpes

Zone du site

Classe d’état :

Très bon

Bon

Moyen

Médiocre

Mauvais

Indéterminé

Absence de donnée

Nature de la masse d’eau :

Naturelle

Artificielle

Source : DREAL, AE Fortement modifiée

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Carte 17 : Position des stations d’état des eaux du Rhône en amont et en aval du site

Canal de dérivation du Rhône 1

Le Rhône

Le Rhône

Le Rhône

2 Site du projet

Stations d’état des eaux

1 : Massigneu de Rives 2 : Bregnier Cordon

Source : Géoportail

Le Rhône se localise à environ 3 km à l’Est du site du projet, et à environ 2,5 km au Sud. Son canal de dérivation se situe à environ 2 km à l’Ouest du site. Sur le Rhône, il existe une station d’état des eaux en amont du site du projet, à Massignieu de Rives, et en aval du site à Bregnier-Cordon. Des mesures ont pu y être effectuées courant l’année 2014, les résultats se retrouvant dans le tableau suivant.

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Tableau 7 : Etat des eaux des stations à Massignieu de Rives et à Bregnier-Cordon, 2014

Station Rhône à Massignieu de Rives Station Rhône à Bregnier-Cordon (code station : 06069550) (code station : 06079050) En amont du site En aval du site Bilan de l’oxygène Très bon état Très bon état Température Très bon état Très bon état Nutriments Bon état Bon état Acidification Bon état Bon état Polluants spécifiques Bon état Bon état Poissons Bon état Bon état ETAT ECOLOGIQUE Bon état Bon état ETAT CHIMIQUE Bon état Bon état

Les différents indices de qualité des eaux et les relevés effectués en amont et en aval du site indiquent un bon état général des eaux sur la portion étudiée.

Le SDAGE du bassin Rhône-Méditerranée Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) est le document de référence pour la gestion de l’eau. Il permet notamment de juger tous les projets pouvant impacter l’eau. Le SDAGE du bassin Rhône-Méditerranées est entré en vigueur le 21 décembre 2015, pour les années 2016 à 2021. Il définit la politique à mener afin de stopper la détérioration et retrouver le bon état de toutes les eaux. Ce document de planification fixe pour 6 ans les grandes priorités appelées orientations fondamentales. Le SDAGE du bassin Rhône-Méditerranée décline neuf orientations fondamentales : S’adapter aux effets du changement climatique ; Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité ; Concrétiser la mise en œuvre du principe de non-dégradation des milieux aquatiques ; Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement ; Renforcer la gestion de l’eau par le bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau ; Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé ; Préserver et restaurer le fonctionnement naturel des milieux aquatiques et des zones humides ; Atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir ; Augmenter la sécurité des pollutions exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques ;

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L’eau dans l’environnement proche du site

Carte 18 : Réseau hydrographique proche du site

Site du projet

Le Marais de Lassignieu

Le Rhône

Le projet est localisé dans un secteur peu marqué par la présence de l’eau.

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Climatologie La station météorologique relevant les données climatiques retenues est la station Météo France de Chambéry-Aix (73) située à environ 15 km au Nord-Est du site. Cette station Météo-France est automatique et dispose de tous les éléments nécessaires. Le climat de la région est en partie de type montagnard, demeurant relativement tempéré et se caractérise par des étés souvent secs et chauds, ponctués d’orages assez réguliers. Les hivers se présentent avec peu de gel.

Ensoleillement

Carte 19 : Potentiel électrique photovoltaïque

Site Irradiation annuelle [kWh/m²]

Source : PVGis

La durée d’insolation moyenne de Chambéry est des 1870 heures par an, ce qui est inférieur à la moyenne nationale de 1 968 heures d’ensoleillement annuelles. En moyenne, 49,9 jours par an ont une fraction d’insolation supérieure à 80 % et 128,5 jours ont une fraction d’insolation inférieure à 20 % (hors 0 %). Avec ces chiffres, la région reste un terrain intéressant pour l’utilisation de la ressource solaire, renouvelable et « gratuite ». Sur le site projeté, le logiciel PVGis estime l’irradiation solaire par mètre carré reçu par les modules à 4,09 kWh/m² en moyenne par jour, variant de 1,34 kWh/m² en décembre à 6,33 kWh/m² en juin.

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Illustration 16 : Graphique de l’irradiation globale horizontale du site

Source : PVGis

Températures La température moyenne annuelle à Chambéry atteint 11.5°C, avec comme température moyenne mensuelle maximale de 16.5 °C et comme minimale, 6.5°C. L’amplitude thermique annuelle moyenne est donc de 10°C à la station. Illustration 17 : Graphique de la température moyenne (1981-2010)

Source : Météo France

Les températures extrêmes relevées depuis 1981 indiquent 38.8°C en août 2003 et en juillet 2015, et -19.0°C en janvier 1985.

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Précipitations La hauteur de précipitations atteint en moyenne 1 221.0 mm par an sur la station de Chambéry. Ces précipitations varient entre 86.6 mm en juillet et 122.6 mm en octobre.

Illustration 18 : Graphique de la hauteur de précipitations moyenne (1981-2010)

Source : Météo France

Vent Les relevés de la station météorologique de Chambéry signalent une vitesse annuelle de vent de 7.92 km/h. La rafale la plus importante enregistrée depuis 1981 a eu lieu en août 2003 avec une vitesse de 147.6 km/h. Les rafales supérieures à 58 km/h s’observent en moyenne 30.3 jours par an, et celles supérieures à 100km/h surviennent en moyenne 1.8 jour par an. Les modules solaires photovoltaïques et structures sont soumis à la norme NV65. Cette norme fixe les valeurs des charges du vent et permet d’évaluer les efforts correspondants agissant sur la structure d’une construction. Au regard de cette norme, le site appartient à une zone de type 1, peu sensible. La norme considère cependant trois types de sites : le site protégé, le site normal et le site exposé en fonction de la topographie du lieu : Site protégé : exemple : fond de cuvette bordé de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi pour toutes les directions du vent ; Site normal : exemple : plaine ou plateau de grande étendue pouvant présenter des dénivellations peu importantes, de pente inférieure à 10 % ; Site explosé : exemple : au voisinage de la mer : le littorale en général (sur une profondeur d’environ 6km) ; le sommet des falaises ; les îles ou presqu’îles étroites. A l’intérieur du pays : les vallées étroites où le vent s’engouffre ; les montagnes isolées ou élevées et certains cols.

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Carte 20 : Carte des zones de vent

Site

Source : NV65, 2009

Tableau 8 : Contraintes de vent du site

Zone 1 Pression (Pa) Vitesse (km/h)

normale extrême normale Extrême

Protégé 400.0 700.0 92.0 121.7

Normal 500.0 875.0 102.9 136.1 Exposé 675.0 1181.3 119.5 158.1 Source : NV65, 2009

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Neige Au regard de la norme NV65 qui fixe les valeurs de surcharge de neige que les couvertures doivent supporter, le site est localisé dans la zone C2, sensible. La valeur est majorée par le fait que le site se situe à plus de 200 m d’altitude (530 m en moyenne). Carte 21 : Carte des régions de neige

Site

Source : NV65, 2009

Tableau 9 : Contraintes de neige du site Zone C2 Charge Charge (daN/m²) ; Charge (daN/m²) ; A=530m (daN/m²) 500m

Valeur caractéristique pn pn0 = 55 pn=pn0+30+(A-500)/4 Pn = 92.5

Charge extrême pn’ p’n0 = 90 p’n=p’n0+50+(A-500)/2.4 P’n = 152.5

Le projet est localisé sur un site propice à la production d’énergie photovoltaïque, notamment au vu de l’ensoleillement.

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Risques Naturels Les informations détenues par les services de l’état en matière de risques naturels et technologiques concernant le département sont regroupées dans le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l’Ain revu en 2010. La géographie de l’Ain en fait un département qui a toujours était exposé à de nombreux risques naturels, tels que des inondations, des mouvements de terrain, des avalanches et des séismes. Les risques technologiques y sont également nombreux avec des risques liés au transport de matières dangereuses, à l’industrie, au nucléaire et à la rupture de barrage. D’après la base de données prim.net, l’ancienne commune de Nattages est exposée aux risques naturels d’inondation et de séismes. A l’heure actuelle, trois arrêts de reconnaissance de catastrophes naturelles ont été publiés au Journal Officiel.

Tableau 10 : Recensement des arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle de l’ancienne commune de

Nattages

Date de la Date de Arrêtés Date au JO catastrophe l’arrêté Du 09/10/1988 au Inondations et coulées de boue 05/01/1989 14/01/1989 12/10/1988 Du 13/02/1990 au Inondations et coulées de boue 16/03/1990 23/03/1990 18/02/1990 Du 10/06/2008 au Inondations, coulées de boue 05/11/2008 07/11/2008 10/06/2008

D’après la base de données prim.net, l’ancienne commune de Parves est exposée aux risques naturels de séisme. A l’heure actuelle, un arrêt de reconnaissance de catastrophe naturelle a été publié au Journal Officiel.

Tableau 11 : Recensement des arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle de l’ancienne commune de

Parves

Date de la Date de Arrêtés Date au JO catastrophe l’arrêté Du 10/06/2008 au Inondations et coulées de boue 05/11/2008 07/11/2008 10/06/2008

En fusionnant, la nouvelle commune Parves-et-Nattage est soumise aux risques naturels d’inondation, de séismes et de rupture de barrage

Les inondations. De par ses caractéristiques hydrographiques, topographiques et climatologiques, le bassin du Rhône est l’un des bassins fluviaux français les plus exposés au risque d’inondation. Il peut connaitre des crues rapides sur l’ensemble de son cours. Le bassin du Rhône peut connaitre trois grands types de crues. Les crues méditerranéennes extensives sont provoquées par des pluies réparties uniformément sur toute la partie du bassin en aval de Valence. Ces crues intéressent tous les affluents du Rhône inférieur. Les crues cévenoles proviennent principalement des affluents issus du rebord du Massif Central. Enfin, les crues océaniques sont générées par des perturbations océaniques affectant le bassin versant du Rhône, en amont de Lyon, ainsi que l’Ain et le bassin versant de la Saône.

ARMORGREEN 70 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Carte 22 : Carte des risques d’inondation dans le département de l’Ain

Parves-et-Nattages

Communes exposées au risque de crue lente Communes exposées au risque de crue rapide

Sources : DDT01/SPUR/PR éditée juin 2010

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Carte 23 : Aléa inondation du Rhône sur les anciennes communes Parves et Nattages

Zone du projet

Aléa de référence fort >=1 m

Aléa de référence faible < 1 m

Limite de crues exceptionnelle

Droit de projection

229.29 Niveau max crue de référence

228.17 Niveau max crue exceptionnelle

Limite de communes

Rhône et affluent

Sur l’ancienne commune de Parves, les risques d’inondation se manifestent lors d’épisode de fortes pluies ou de pluies torrentielles lorsque les sols sont saturés. Le secteur risquant d’être inondé dans de telles conditions se situe au creux du bourg, avec une inondation pouvant atteindre un mètre d’eau. Cet évènement peut se reproduire tous les 5 à 10 ans. Le risque d’inondation pour l’ancienne commune de Nattage est dû aux débordements lors de crues de plaine de type rapide du Rhône. Ce risque n’a pas d’incidence majeure pour la population.

Le site projeté, en altitude, n’est pas concerné par le risque d’inondation.

ARMORGREEN 72 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Les mouvements de terrain L’ancienne commune de Parves peut être sujette à des chutes de rochers sur la RD 107, entre Belley et Parves. Ce risque s’accentue à la suite de fortes précipitations, ainsi qu’en période hivernale de gel et dégel. Carte 24 : Cavités souterraines naturelles proches de la zone du projet

PARVES Zone du projet

Grotte des Fées

Gouffre du Bois de Jean Rolan

Grotte du Captage

NATTAGES

N

Le site du projet ne comprend aucune cavité naturelle. Le retrait des sols argileux lors de sècheresse importante produit des déformations de la surface du sol. Il peut être suivi par des phénomènes de gonflement avec le rétablissement des conditions hydrogéologiques initiales.

ARMORGREEN 73 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Carte 25 : Aléa retrait-gonflement des argiles en France

Nombre d’arrêtés de reconnaissance de Site l’état de catastrophe naturelle par commune au 23 octobre 2015 1 2 3 - 4 5 - 7 8 et +

Sources : MEDDE

Le site n’est pas particulièrement concerné par ce phénomène puisqu’il se situe dans une zone d’aléa faible. Carte 26 : Carte d'aléa retrait-gonflement des argiles à proximité du site

Aléa Faible Aléa Moyen Zone du projet

Source : BSS (BRGM), IGN

Le site est soumis à un aléa faible de mouvement de terrain au titre du retrait et gonflement d’argile.

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Les risques sismiques dans le département Le territoire français a été divisé (décret n°2010-1254 du 22 octobre 2010) en cinq zones soumises au risque sismique, classées de façon croissante allant d’un aléa sismique très faible, mais non nul, à un aléa sismique fort. Carte 27 : Aléa sismique de la France

Site

Source: www.planseisme.fr

Le département de l’Ain est situé en partie dans une zone sismique qui englobe l’ensemble de la chaîne alpine. L’est du département connait périodiquement des secousses sismiques dont l’intensité est souvent faible. Aucun séisme grave ne s’y est produit depuis 1822. Les deux anciennes communes Parves et Nattages se situent dans une zone de sismicité de classe 4, à risque sismique moyenne. L’ancienne commune de Nattages a ressenti cinq séismes depuis 1959, avec une intensité maximale de 3.5 sur l’échelle M.S.K. L’ancienne commune de Parves a ressenti quatre séismes depuis 1959 avec une intensité maximale de 3.5. Trois de ces séismes sont en commun entre les deux anciennes communes. L’arrêté du 15/09/2014 modifiant celui du 22/10/2010 prescrit la classification et les règles de construction applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ». Les centrales photovoltaïques au sol sont considérées comme des centres de production collective d’énergie. A ce titre, elles sont soumises aux règles parasismiques suivantes : Les bâtiments de ces centres de production d’énergie collective sont classés : . En catégorie III si la puissance est supérieure à 40 MW électriques ; . En catégorie I sinon.

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Illustration 19 : Règles parasismiques

Source : « la nouvelle règlementation parasismique applicable aux bâtiments », Ministère de l’Ecologie,

du Développement durable, des Transports et du Logement

La puissance du projet étant inférieure à 40 MW, et se situant dans une zone 4, aucune exigence n’est demandée.

Bien que la commune de Parves-et-Nattages soit soumise à un risque sismique moyen et à un risque d’inondations, le site en particulier est localisé dans une zone d’aléas faibles.

Qualité de l’air Depuis 1980, la surveillance de la qualité de l’air est confiée à des associations loi 1901 qui constituent le réseau national ATMO de surveillance et d’information sur l’air. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le contrôle de la qualité de l’air est placé sous la responsabilité de l’association « Atmo Auvergne » et « Air Rhône-Alpes ». « Air Rhône-Alpes » est l’observatoire agréé chaque année par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, pour la surveillance et l’information de la qualité de l’air en Rhône-Alpes. Les six sites sous surveillance de l’association sont Lyon, Chambéry, Grenoble, Valence, Saint-Etienne et Annecy. La station de Chambéry est le plus proche de Parves-et-Nattage. D’après les valeurs de la qualité de l’air relevé en 2014 sur Chambéry, la qualité de l’ai y est bonne et se situe dans les normes fixées par l’Etat. Toutefois, Chambéry est situé à plus de 20km ce qui ne permet pas de qualifier la qualité de l’air de la commune de Parves-et-Nattages. Les relevés de la station permettent uniquement de donner une projection de la qualité de l’air sur Parves-et-Nattages. Cependant, étant donné la localisation de la commune, dans un espace plus rural que Chambéry, la qualité de l’air à Parves-et-Nattages devrait également être bonne. Le site du projet s’implante sur une ancienne carrière dont l’exploitation a cessé en 2013. En activité, l’exploitation s’effectuait au fils diamanté ou à la laveuse lors des phases de découvertes, générant des poussières. Une nouvelle demande d’autorisation d’exploitation de la carrière est en cours du côté Parves. Cette nouvelle exploitation engendrera à son tour des poussières.

Pas de mesure disponible.

ARMORGREEN 76 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Ambiance sonore Les centrales photovoltaïques sont soumises au Code de la Santé Publique concernant les bruits de voisinage (art. R. 1334-30 à R. 1334-37). Le critère d’atteinte à la tranquillité du voisinage fixé par l’article R. 1334-32 est une valeur d’émergence globale, par rapport au bruit de fond, généré par un bruit particulier et mesuré chez les riverains (extérieur et intérieur fenêtres ouvertes). Le danger d’une exposition au bruit dépend du niveau sonore et de la durée d’exposition. La valeur d’émergence globale est règlementée dans certaines zones particulières telles que l’intérieur des immeubles habités par exemple. Le seuil de danger est établi à 80 dB.

Illustration 20 : Seuils d'exposition au bruit

Source : Portail Santé-Environnement-Travail

Le site, situé en milieu rural, s’implante en partie sur une ancienne carrière, côté Nattages. L’ancienne exploitation générait du bruit. Elle était active en période diurne, son activité cessant les samedis, les dimanches et les jours fériés. En dehors des tirs de mines, les émissions sonores de l’exploitation de la carrière ne devaient pas aller au-delà des valeurs admissibles dans les zones à émergences règlementées. L’utilisation d’explosifs lors des phases de découvertes avait lieu à une fréquence d’une à deux fois par an. Une nouvelle demande d’autorisation d’exploitation de la carrière est en cours du côté Parves. Cette nouvelle exploitation engendrera des impacts sonores similaires à l’activité précédente. Afin d’évacuer le stock de matériaux présent sur le site, 10 rotations de poids lourds journalières sur 4 ans seront nécessaires. A cela s’ajouterons les rotations de poids lourds en provenance de la future carrière côté Parves (2 rotations par jour pour la pierre marbrière). La zone d’habitation la plus proche se situe à environ 1 km au Sud-Ouest du projet.

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Carte 28 : Bâtiments à proximité du site

Source : Géoportail

Zones à prédominance d’habitat Zones industrielles, commerciales, de communication ou de loisirs Bâtiments de la carrière Site du projet

Future exploitation de carrière à proximité.

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Conclusion - État initial - Milieu physique

Le milieu physique dans lequel s’implante le site est artificialisé puisqu’il s’agit d’une ancienne carrière de pierre marbrière. À une échelle plus large, le milieu physique ne présente pas de contraintes particulières. Seule la topographie, présentant une forte pente d’Ouest en Est, va orienter l’implantation de la centrale

Enjeu Cotation Etat Orientation Prise en compte du relief pour un agencement optimal des panneaux Relief Le terrain présente une pente importante vers l’est Implantation de la centrale en deux ilots, sur les espaces les moins pentus

Géologie Sous-sol composé de deux barres calcaires par un intervalle Utilisation de pieux battus Géomorphologie marno-calcaire

Le site se localise sur le bassin versant du Rhône Le site ne présence pas de cours d’eau dans son environnement Hydrologie Préservation de la qualité du cycle de l'eau proche Bon état des eaux du Rhône en amont et aval du site

Climatologie Des conditions climatiques favorables Exploitation optimale dans ces conditions

Risque de mouvements de terrain : aléa faible Prise en compte des risques dans l’élaboration du projet et dans le Risques naturels Risque inondations : aléa nul suivi des normes applicables Risque sismique : aléa moyen Pas de données sur le site Qualité de l'air Future présence d’une exploitation de carrière au nord du site, Préservation de la qualité de l'air actuelle pouvant générer des poussières Site situé en zone rurale Ambiance sonore La zone d’habitation la plus proche du site se situe à environ Préservation du niveau sonore actuel 1km au Sud-Ouest du projet

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État initial III

Milieu naturel

Le projet de centrale solaire se situe sur la commune de Parves-et-Nattages, en partie sur une ancienne exploitation de carrière ayant cessé son activité en 2013, et en partie sur un boisement. La superficie du site est d’environ 29,2 hectares. Aux abords du site, le paysage est partagé entre un paysage agricole au Nord-Est et un paysage boisé au Sud- Ouest. L’enjeu de l’étude d’impact écologique est d’éviter de provoquer la destruction d’espèces protégées ou de leur habitat par les aménagements réalisés.

Aires d’études L’environnement du site a été étudié selon deux échelles : la première a permis d’analyser le milieu dans lequel se trouve le site dans un rayon de 3 km, et la seconde échelle s’est intéressée au site et ses abords. Le périmètre d’étude, de 30 hectares environ, est étendu par rapport au site d’implantation, afin d’analyser les dynamiques écologiques entre les différents milieux présents. Des prospections de terrain ont eu lieu les 17 mai 2016, 10 juin 2016, 31 mars et 5 mai 2017. Ces prospections ont été réalisées par Charles MURE, Claire LANOY et Julie PORRA du bureau d’étude EPODE.

Zones d’intérêt écologique Divers outils ont été élaborés pour optimiser la gestion de la diversité biologique à l’échelle de la France aussi bien qu’à celle de l’Union européenne :

Directive « Habitats » Adoptée le 21 mai 1992 par les Etats membres de l’Union européenne, la directive 92/43/CE, dite directive « Habitats » a pour but principal de maintenir ou restaurer les milieux naturels et les espèces végétales et animales dans un état de conservation favorable, en particulier ceux et celles qui sont reconnus comme riches et rares au niveau européen (listés dans les annexes I et II de la Directive). Cette préservation doit se faire dans le respect des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales propres à chaque site. La mise en application de ce texte contribue donc à l’objectif général d’un développement durable. Les espaces identifiés par chacun des Etats membres au titre de cette directive sont nommés Zones Spéciales de Conservation (ZSC).

Directive « Oiseaux » La directive n°79/409/CE du 2 avril 1979, dite directive « Oiseaux » concerne la conservation de l’avifaune sauvage. Cette dernière identifie une liste de 181 espèces et sous-espèces d’oiseaux menacées qui, en raison de leurs caractéristiques de répartition européenne et mondiale, doivent être protégées. Il s’agit pour cela de garantir la conservation des zones utiles à leur nourrissage, nidification, migration, etc. Ainsi, cette directive vise à la protection d’espaces nécessaires au maintien de certaines espèces. Ces espaces sont identifiés au titre de la directive comme des Zones de Protection Spéciale (ZPS).

Le réseau des sites Natura 2000 La juxtaposition des Zones de Protection Spéciale et des Zones Spéciales de Conservation forme le réseau des sites Natura 2000. Ce réseau assure le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels, notamment les habitats de la faune et de la flore d’intérêt communautaire. Il a pour objectif de préserver la diversité biologique sur le territoire de l’Union européenne. Elle consiste alors en une gestion concertée avec tous les acteurs intervenant sur les milieux naturels en respectant les exigences économiques. En droit français, l’ordonnance du 11 avril 2001 permet la transposition des directives « Oiseaux » et « Habitats », intégrées au Code de l’Environnement. Elle permet de cadrer juridiquement la gestion des sites Natura 2000.

ARMORGREEN 80 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) Les ZNIEFF ont été créées en 1982 par le ministère de l’Environnement pour le recensement des espaces naturels particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares ou menacées, peu modifié par l’homme. Elle se définit par son contenu et se caractérise par une surface. Les ZNIEFF sont de deux types : Les ZNIEFF de type I, représentent des secteurs de grand intérêt biologique ou écologique. Elles se définissent par la présence d’association d’espèces ou de milieux rares, protégés et bien identifiés ; Les ZNIEFF de type II indiquent de grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes. Les zones de type II peuvent inclure une ou plusieurs zones te type I.

ZICO (Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux) Les ZICO sont des sites d’intérêt majeur qui hébergent des effectifs d’oiseaux sauvages d’importance communautaire. Ces zones renvoient à un inventaire scientifique effectué dans le cadre du programme international Birdlife International visant à recenser les zones les plus favorables à la conservation des oiseaux sauvages. La conservation des habitats et la préservation des aires de reproduction, d’hivernage ou de migration permettent la survie et la reproduction des oiseaux sauvages rares ou menacés. L’appellation est donnée suite à l’application de critères internationaux (habitat d’une espèce en danger, habitat d’un nombre important d’oiseaux migrateurs, habitat d’un biotope restreint, etc.) et les ZICO permettent ensuite la conservation et la gestion des espèces aviaires. Les ZICO représentent 285 zones couvrant une superficie totale d’environ 4,7 millions d’hectares, soit 8,1 % de la surface au sol en France. Elles ont servi à l’Etat français pour établir la liste des Zone de Protection Spéciale (ZPS) à partir de 1991, sites nécessitant des mesures particulières de gestion et de protection pour conserver les populations d’oiseaux sauvages remarquables.

ZHIM (Zones Humides d’Importance Majeure) L’Observatoire National des Zones Humides (ONZH) a vocation à rassembler des informations et suivre l’évolution des zones humides d’importance majeure. Le périmètre d’étude de l’ONZH s’étend à 152 ZHIM se répartissant en 4 types : Littoral atlantique, de la Manche et de la mer du Nord ; Littoral méditerranéen ; Vallées alluviales ; Plaines intérieures. Ces sites, définis en 1991 à l’occasion d’une évaluation nationale, ont été choisis pour leur caractère représentatif des différents types d’écosystèmes présents sur le territoire métropolitain et des services socio- économiques rendus.

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Zones humides Le code de l’Environnement définit les zones humides comme étant des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. La végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année (Article L. 211-1 C. Env.). Les zones humides sont des milieux particulièrement importants tant par leur intérêt biologique que par leur rôle majeur dans le fonctionnement hydrologique. Un inventaire des zones humides et de leurs espaces fonctionnels a été entrepris au niveau départemental, dans le cadre d’une « Charte pour les Zones Humides » du SDAGE Rhône-Méditerranée. Les zones humides constituent un patrimoine naturel en raison de leur richesse biologique et des fonctions naturelles qu’elles remplissent. Un inventaire départemental des zones humides a été réalisé par le Conservatoire du Rhône-Alpes des espaces naturels.

APPB (Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope) L’objectif de ces APPB est de prévenir de la disparition des espèces protégées par la prise de mesures de conservation des biotopes/habitats nécessaires à leur alimentation, leur reproduction, leur repos et leur survie. Il s’agit d’aires géographiques bien délimitées, caractérisées par des conditions particulières. Cette règlementation vise donc le milieu de vie d’une espèce et non directement les espèces elles-mêmes. L’arrêté de protection de biotope est actuellement la procédure règlementaire la plus souple et la plus efficace pour préserver des secteurs menacés. Régis par les articles L. 411-1 et L. 411-2 et la circulaire du 27 juillet 1990 relative à la protection des biotopes, les APPB sont pris par le Préfet de département.

Site classé Un site classé est un lieu dont le caractère exceptionnel justifie une protection de niveau national. L’objectif est de conserver les caractéristiques du site en le préservant de toute atteinte à l’esprit des lieux. Au début étaient classés des éléments remarquables, isolés et menacés de dégradation (rochers, cascades, fontaines, sources, grottes, arbres...), des châteaux et leurs parcs. Ensuite, les protections ont progressivement porté sur de plus vastes étendues : massifs, forêts, îles, ... comme par exemple, les Gorges du Tarn, le massif du Mont-Blanc ou l’île de Ré.

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Zones d’intérêt à proximité du site : Dans un rayon de 3 km autour du site étudié, sept zones sont protégées en raison de leur patrimoine naturel. Carte 29 : Zones d’intérêt écologique à proximité du site

Localisation du projet

Aire d’étude

Zones Natura 2000

Arrêté de biotope

ZNIEFF de type I

ZNIEFF de type II

Zones humides

Terrains de conservatoires d’espaces naturels

ZICO

Sites Classés

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Tableau 12 : Différents zonages écologiques recensés dans un rayon de 3 km autour du site

Type Code Nom du site ZSC – Natura 2000 oiseaux FR8201771 Ensemble Lac Bourget-Chautagne-Rhône Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant ZSC – Natura 2000 oiseaux FR8201770 Pays-Savoyard ZPS - Natura2000 habitats FR8212004 Ensemble Lac Bourget-Chautagne-Rhône ZPS - Natura2000 habitats FR8212003 Avant Pays Savoyard APPB FR3800192 Falaise de Rossillion, Protection des oiseaux rupestres ZNIEFF type I 01220002 Falaise de , grottes de Pierre-Châtel ZNIEFF type I 73010002 Chaîne du Mont Tournier et Gorges de la Balme ZNIEFF type I 01000046 Marais de Lassignieu ZNIEFF type I 01240003 Haut-Rhône de la Chautagne aux chutes de Virignin ZNIEFF type I 01220003 Bois humides des Cornettes ZNIEFF type I 01220001 Tourbière de Coron ZNIEFF type II 0122 Montagne de Parves ZNIEFF type II 0124 Haut-Rhône à l’aval du barrage de Seyssel ZNIEFF type II 7301 Chainon du Mont Tournier ZICO RA13 Lac et marais du Bourget Zone humide 01IZH1946 Zone humide de Nant Zone humide 01IZH0934 Marias de Virignin Zone humide 01IZH0363 Etang de Lassignieu PC Vecteur Site Classé Défilé de Pierre Châtel 2013

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Zonages règlementaires du patrimoine naturel Dans un rayon de 3 km autour du site étudié, sept zones sont protégées en raison de leur patrimoine naturel :

- Natura 2000 :

Carte 30 : Zones Natura 2000 à proximité du site d’implantation de la centrale photovoltaïque

Site d’étude Rayon de 3 km autour du site Ensemble lac du Bourget- Chautagne-Rhône (ZSC +

ZPS)

Avant-Pays Savoyard (ZSC + ZPS)

Quatre zones Natura 2000 sont présentes dans un rayon de 3 km autour du site étudié : la ZSC « Ensemble lac du Bourget-Chautagne-Rhône », la ZPS « Ensemble lac du Bourget-Chautagne-Rhône », la ZSC « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’Avant-Pays-Savoyard » et la ZPS « Avant-Pays Savoyard ».

ZSC « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’Avant-Pays Savoyard » (FR8201770)

D’une superficie de 3 151 ha, ce réseau se situe dans les chainons calcaires de l’avant-pays savoyard. Il englobe des marais neutro-alcalins localisés dans les dépressions marneuses et des coteaux exposés au Sud et au Sud- Ouest. Les zones humides de l’Avant Pays-Savoyard présentent des étendues d’eau libre, des roselières, des plaines humides et des cariçaies encore fauchées et des faciès d’embroussaillement plus ou moins évolués. Sur les coteaux se succèdent des pelouses chaudes et sèches, des landes à genévrier des pentes colonisées par le buis et surmontées par des falaises de calcaire massif. L’ensemble de ces sites dispersés permet de regrouper sur une surface totale limitée un échantillonnage exceptionnel d’habitats d’intérêt communautaire :

ARMORGREEN 85 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Tableau 13 : Habitats d’intérêt communautaire présents sur le site - ZSC « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard » Code Surface sur Habitats Natura 2000 Statut Natura 2000 le site (ha) Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation 3140 0 Intérêt communautaire benthique à Chara spp. Lacs eutrophes naturels avec végétation du 3150 6,3 Intérêt communautaire Magnopotamion ou de l'Hydrocharition Formations stables xérothermophiles à Buxus sempervirens des pentes rocheuses (Berberidion 5110 63,02 Intérêt communautaire p.p.) Formations à Juniperus communis sur landes ou 5130 18,91 Intérêt communautaire pelouses calcaires Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco- 6210 18,91 Intérêt communautaire Brometalia) (* sites d'orchidées remarquables) Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou 6410 13 Intérêt communautaire argilo-limoneux (Molinion caeruleae) Prairies maigres de fauche de basse altitude 6510 58 Intérêt communautaire (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) Marais calcaires à Cladium mariscus et espèces du Intérêt communautaire 7210 15,76 Caricion davallianae prioritaire Sources pétrifiantes avec formation de tuf Intérêt communautaire 7220 3,15 (Cratoneurion) prioritaire Tourbières basses alcalines 7230 100 Intérêt communautaire Eboulis ouest-méditerranéens et thermophiles 8130 25 Intérêt communautaire Pentes rocheuses calcaires avec végétation 8210 472,65 Intérêt communautaire chasmophytique Grottes non exploitées par le tourisme 8310 0 Intérêt communautaire Hêtraies calcicoles médio-européennes du 9150 50 Intérêt communautaire Cephalanthero-Fagion Intérêt communautaire Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion 9180 535,67 prioritaire

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Ci-dessous, la liste des espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE :

Tableau 14 : Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE - ZSC « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard » Groupe Espèce Nom vernaculaire Statut Invertébrés Coenagrion mercuriale Agrion de Mercure Espèce résidente Invertébrés Lycaena dispar Cuivré des marais Espèce résidente Invertébrés Euphydryas aurinia Damier de la Succise Espèce résidente Invertébrés Lucanus cervus Cerf-volant Espèce résidente Invertébrés Cerambyx cerdo Grand capricorne Espèce résidente Invertébrés Austropotamobius pallipes Écrevisse à pieds blancs Espèce résidente Poissons Lampetra planeri Lamproie de Planer Espèce résidente Poissons Cottus gobio Chabot Espèce résidente Amphibiens Bombina variegate Sonneur à ventre jaune Espèce résidente Mammifères Rhinolophus hipposideros Petit rhinolophe Espèce résidente Mammifères Rhinolophus ferrumequinum Grand rhinolophe Espèce résidente Mammifères Myotis blythii Petit Murin Espèce résidente Mammifères Barbastella barbastellus Barbastelle d'Europe Espèce résidente Mammifères Myotis emarginatus Murin à oreilles échancrées Espèce résidente Mammifères Myotis bechsteinii Murin de Bechstein Espèce résidente Mammifères Myotis myotis Grand Murin Espèce résidente Mammifères Castor fiber Castor d’Europe Espèce résidente Mammifères Lynx lynx Lynx boréal Espèce résidente Mammifères Liparis loeselii Liparis de Loesel Espèce résidente Poissons Telestes souffia Blageon Espèce résidente Invertébrés Maculinea teleius Azuré de la Sanguisorbe Espèce résidente Invertébrés Maculinea nausithous Azuré des paluds Espèce résidente

ZPS « Avant-pays savoyard » (FR8212003)

D’une superficie de 3 125 ha, ce réseau de zones humides, de pelouses, de landes et de falaises se situe dans les chainons calcaires de l’avant-pays savoyard. Il englobe des massifs forestiers qui représentent près de 60 % des surfaces, des marais neutro-alcalins et trois lacs localisés dans les dépressions marneuses, des coteaux exposés au Sud et au Sud-Ouest où se succèdent des pelouses sèches, des falaises de calcaire et divers milieux agricoles dominés par des prairies. L’ensemble de ces sites dispersés permet de regrouper sur une surface totale limitée, un échantillonnage très varié d’espèces d’oiseaux :

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Tableau 15 : Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE - ZPS « Avant-pays savoyard »

Groupe Espèce Nom vernaculaire Statut Oiseaux Lanius collurio Pie-grièche écorcheur Reproduction Oiseaux Ixobrychus minutus Butor blongios Espèce résidente Oiseaux Anas crecca Sarcelle d’hiver Concentration Oiseaux Anas querquedula Sarcelle d’été Concentration Oiseaux Aythya ferina Fuligule miloin Hivernage Oiseaux Aythya fuligula Fuligule morillon Hivernage Oiseaux Pernis apivorus Bondrée apivore Reproduction Oiseaux Milvus migrans Milan noir Reproduction Oiseaux Circaetus gallicus Circaète Jean-le-Blanc Reproduction Oiseaux Aquila chrysaetos Aigle royal Espèce résidente Oiseaux Falco peregrinus Faucon pèlerin Espèce résidente Oiseaux Bonasa bonasia Gélinotte des bois Espèce résidente Oiseaux Gallinago gallinago Bécassine des marais Concentration Oiseaux Scolopax rusticola Bécasse des bois Espèce résidente Oiseaux Bubo bubo Grand-duc d’Europe Espèce résidente Oiseaux Caprimulgus europaeus Engoulevent d'Europe Reproduction Oiseaux Alcedo atthis Martin-pêcheur d'Europe Espèce résidente Oiseaux Dryocopus martius Pic noir Espèce résidente Oiseaux Lullula arborea Alouette lulu Espèce résidente

ZSC « Ensemble lac du Bourget-Chautagne-Rhône » (FR8201771)

D’une superficie de 8 204 ha, cette zone, située entre Alpes et Jura, comprend le plus grand lac naturel entièrement français et ses marais attenants. Ces derniers font le lien avec le fleuve Rhône pris en compte sur la totalité de son parcours commun aux départements de l’Ain et de la Savoie. L’ensemble du site avec ses trois systèmes naturels (fleuve, lac, marais) forme une unité fonctionnelle. Les habitats les plus vulnérables sont les bas-marais neutro-alcalins et leur cortège floristique herbacé, les forêts alluviales résiduelles du Haut-Rhône et habitats rivulaires, les annexes fluviales, les herbiers et roselières aquatiques. Ces milieux sont directement liés au fonctionnement hydraulique du Rhône et du lac du Bourget. Ils sont par conséquent sensibles à différents facteurs, dont l’importance est variable selon la localisation sur le site.

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Tableau 16 : Habitats d’intérêt communautaire présents sur le site - ZSC « Ensemble lac du Bourget- Chautagne-Rhône » Code Surface sur Habitats Natura 2000 Statut Natura 2000 le site (ha) Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation 3140 164,08 Intérêt communautaire benthique à Chara. Spp. Lacs eutrophes naturels avec végétation du 3150 4922,4 Intérêt communautaire Magnopotamion ou de l'Hydrocharition Rivières alpines avec végétation ripicole ligneuse à 3230 410,2 Intérêt communautaire Myricaria germanica Rivières alpines avec végétation ripicole ligneuse à 3240 82,04 Intérêt communautaire Salix elaeagnos Formations stables xérothermophiles à Buxus 5110 492,24 Intérêt communautaire sempervirens des pentes rocheuses (Berberidion p.p.) Formations à Juniperus communis sur landes ou 5130 82 ,04 Intérêt communautaire pelouses calcaires Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco- 6210 82,04 Intérêt communautaire Brometalia) (* sites d'orchidées remarquables) Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou 6410 164,08 Intérêt communautaire argilo-limoneux (Molinion caeruleae) Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et 6430 82,04 Intérêt communautaire des étages montagnard à alpin Marais calcaires à Cladium mariscus et espèces du Intérêt communautaire 7210 820,4 Caricion davallianae prioritaire Sources pétrifiantes avec formation de tuf Intérêt communautaire 7220 82,04 (Cratoneurion) prioritaire Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus Intérêt communautaire 91E0 410,2 excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) prioritaire

Ci-dessous, la liste des espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE :

Tableau 17 : Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE - ZSC « Ensemble lac du Bourget- Chautagne-Rhône »

Groupe Espèce Nom vernaculaire Statut Invertébrés Oxygastra curtisii Cordulie à corps fin Espèce résidente Invertébrés Lycaena dispar Cuivré des marais Espèce résidente Invertébrés Euphydryas aurinia Damier de la Succise Espèce résidente Invertébrés Coenonympha oedippus Fadet des Laîches Espèce résidente Invertébrés Lucanus cervus Cerf-volant Espèce résidente Invertébrés Austropotamobius pallipes Écrevisse à pieds blancs Espèce résidente Poissons Lampetra planeri Lamproie de Planer Espèce résidente Poissons Cottus gobio Chabot Espèce résidente

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Amphibiens Bombina variegata Sonneur à ventre jaune Espèce résidente Reptiles Emys orbicularis Cistude d'Europe Espèce résidente Mammifères Castor fiber Castor d’Europe Espèce résidente Poissons Rhodeus amarus Bouvière Espèce résidente Poissons Telestes souffia Blageon Espèce résidente Poissons Parachondrostoma toxostoma Toxostome Espèce résidente Invertébrés Maculinea teleius Azuré de la Sanguisorbe Espèce résidente Invertébrés Maculinea nausithous Azuré nausithous Espèce résidente

ZPS « Ensemble lac du Bourget-Chautagne-Rhône » (FR8212004)

D’une superficie de 8 204 ha, cette zone comprend le plus grand lac français et ses marais attenants. Ces derniers font le lien avec le cours du Rhône pris en compte sur la totalité de son parcours commun aux départements de l’Ain et de la Savoir. L’intérêt du site pour les oiseaux vient de la juxtaposition de plusieurs habitats aquatiques et humides et de quelques prairies méso-xérophiles. Plus de 100 espèces se reproduisent sur le site, dont seulement 12 inscrites à l’annexe I de la directive Oiseaux. Ce site est également un lieu d’hivernage très intéressant pour plusieurs espèces d’oiseaux d’eau (essentiellement des Grèbes et anatidés).

Tableau 18 : Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE - ZPS « Ensemble lac du Bourget- Chautagne -Rhône »

Groupe Espèce Nom vernaculaire Statut Oiseaux Lanius collurio Pie-grièche écorcheur Reproduction Oiseaux Emberiza hortulana Bruant ortolan Reproduction Oiseaux Tachybaptus ruficollis Grèbe castagneux Hivernage Oiseaux Podiceps cristatus Grèbe huppé Hivernage Oiseaux Ixobrychus minutus Butor blongios Reproduction Oiseaux Nycticorax nycticorax Héron bihoreau Reproduction Oiseaux Ardea purpurea Héron pourpré Reproduction Oiseaux Cygnus olor Cygne tuberculé Hivernage Oiseaux Aythya ferina Fuligule milouin Hivernage Oiseaux Aythya fuligula Fuligule morillon Hivernage Oiseaux Bucephala clangula Garrot à œil d'or Hivernage Oiseaux Mergus merganser Harle bièvre Hivernage Oiseaux Milvus migrans Milan noir Reproduction Hivernage Oiseaux Circus aeruginosus Busard des roseaux Espèce résidente Oiseaux Porzana porzana Marouette ponctuée Reproduction Oiseaux Fulica atra Foulque macroule Hivernage Oiseaux Bobu bubo Grand-duc d’Europe Espèce résidente

ARMORGREEN 90 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Oiseaux Alcedo atthis Martin-pêcheur d'Europe Espèce résidente Oiseaux Dryocopus martius Pic noir Espèce résidente Oiseaux Luscinia svecica Gorgebleue à miroir Reproduction

Site classé : Carte 31 : Site classé à proximité du site

Site du projet Rayon de 3 km autour du site Site classé « Défilé de Pierre-Châtel »

Le site classé « Défilé de Pierre-Châtel », situé au sud de l’aire d’étude, a été sélectionné pour son caractère pittoresque. Il s’étend sur 717 hectares. Le décret de classement date du 31 mai 2013. Ce site classé est superposé en partie aux ZSC et ZPS décrits ci-dessous. Le site se trouve à environ 1,6 km au sud du projet.

- ZICO : Carte 32 : ZICO à proximité du site

Site du projet Rayon de 3 km autour du site ZICO « Lac et marrais du Bourget »

ARMORGREEN 91 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

La ZICO « Lac et marrais du Bourget » se compose de lac, de marais, de prairies humides et de terres argileuses. Elle abrite des espèces nicheuses telles que le grèbe huppé, le blongios nais et le milan noir. Le grèbe huppé, le grand cormoran et le butor étoilé font partie des principaux hivernants de la zone. Cette ZICO longe le canal de déviation du Rhône, à l’Ouest du projet.

- APPB :

Carte 33 : Arrêté préfectoral de protection de biotope à proximité du site

Site du projet

Rayon de 3 km autour du site APPB Falaise de Rossillion, Protection des oiseaux rupestres

L’APPB « Falaise de Rossillion, protection des oiseaux rupestres ». Cet APPB vise à créer une zone de protection des biotopes d’oiseaux nichant dans les falaises, les zones rocheuses et les forêts. Différentes espèces protégées au niveau national sont visées, telles que l’aigle royal, l’autour des palombes, le faucon pèlerin, le grand corbeau et le hibou Grand-duc. Il se situe à l’Ouest du site d’étude, à environ 150 m. Les espèces visées, protégées au niveau national sont les suivantes : - Aigle royal (Aquila chrysaetos) ; - Autour des Palombes (Accipiter gentilis) ; - Bondrée apivore (Pernis apivorus) ; - Circaète Jean-le-blanc (Circaetus gallicus) ; - Faucon pèlerin (Falco peregrinus) ; - Grand Corbeau (Corvis corax) ; - Hibou Grand-duc (Bubo bubo); - Hirondelle de rocher (Ptyonoprogne rupestris) ; - Martinet à ventre blanc (Apus melba) ; - Milan noir (Milvus migrans) ; - Milan royal (Milvus milvus) ; - Tichodrome échelette (Tichodroma muraria).

ARMORGREEN 92 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Zonages d’inventaires du patrimoine naturel Dans un rayon de 3 km autour du site étudié, douze zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique ont été recensées : six ZNIEFF de type I, trois ZNIEFF de type II et trois zones humides :

- ZNIEFF de type I :

Carte 34 : Zones ZNIEFF de type I à proximité du site

Site du projet

1 Rayon de 3 km autour du site 2 ZNIEFF de type I :

1 : Tourbière de Coron

2 : Bois humides des Cornettes 3 : Marais de Lassignieu

4 : Haut-Rhône de la Chautagne aux chutes de Virignin 3 5 : Falaise de Virignin 6 : Chaîne du mont Tournier et gorges de la 4 Balme

5 6

La ZNIEFF de type I « Falaise de Virignin, grottes de Pierre-Châtel » est d’une très grande richesse biologique, à l’écart des principales voies de communication, restant ainsi préservée. Elle est constituée de divers milieux tels que des tourbières, des lacs, des pelouses sèches, des pâturages et des falaises. Les chauves-souris sont particulièrement bien représentées avec les grottes de Pierre- Châtel. La zone se situe à environ 2 km au sud du projet. La ZNIEFF de type I « Chaîne du Mont Tournier et Gorges de la Balme », contient en partie la zone Natura 2000 de l’avant Pays-Savoyard. Cette ZNIEF se caractérise par des milieux remarquables tels que de grandes falaises calcaires où nichent les rapaces rupestres. Elle se caractérise également par des forêts de feuillus et des pelouses sèches. La ZNIEFF de type I « Marais de Lassignieu » se localise à un peu plus d’un kilomètre au Sud-Ouest du projet. Ces marais bénéficient d’une très grande richesse biologique. C’est sa physionomie qui présente le plus d’intérêt, avec des milieux très divers. On y trouve de très nombreuses plantes rares, protégées et/ou menacées. Le site tend néanmoins à se fermer rapidement. La ZNIEFF de type I « Haut-Rhône de la Chautagne aux chutes de Virignin » se localise au sud du projet, le long du Rhône. Elle s’intègre dans la zone Natura 2000 de l’avant Pays-Savoyard. Le milieu aquatique se compose de zones en eau vive et d’autres en eau « morte ». Parmi les oiseaux, il n’est pas rare de rencontrer le harle bièvre, dont la population est limitée en France. Le milieu ripisylve comprend les derniers espaces de grands saules, habitat dont la protection est jugée priorité au niveau européen.

ARMORGREEN 93 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

La ZNIEFF de type I « Bois humides des Cornettes » se trouve à 2 km au Nord du projet. Il s’agit d’un bois frais et humide. Il abrite plusieurs espèces intéressantes, dont le jonc fleuri qui est en nette régression en France. La ZNIEFF de type I « Tourbière de Coron » se situe à 3 km au Nord-Nord-Ouest du projet. Elle se trouve en bordure du canal de dérivation du Rhône. Ce site appartient à la catégorie des tourbières dites alcalines. Il est occupé par des prairies humides à molinie bleue.

- ZNIEFF de type II :

Carte 35 : ZNIEFF de type II à proximité du site

2 Site du projet

Rayon de 3 km autour du site ZNIEFF de type II : 1 : Montagne de Parves

2 : Haut-Rhône à l’aval du barrage de Seyssel 1 3 : Chainon du Mont Tournier

2

3

La ZNIEFF de type II « Montagne de Parves » présente un intérêt tant zoologique que botanique, notamment par la présence de ZNIEFF de type I. Les chauves-souris y sont bien représentées avec les grottes de Pierre-Chatel. La ZNIEFF joue un rôle naturel par ses fonctionnalités de corridors, de zone d’alimentation et de reproduction, et par sa nature hydraulique. Le projet se situe sur cette ZNIEFF de type II. La ZNIEFF de type II « Haut-Rhône à l’aval du Barrage de Seyssel » comprend un tronçon du Rhône, très profondément modifié par les aménagements hydrauliques. Les secteurs présentant le cortège le plus riche en termes d’habitats naturels et des espèces de faune ou de flore remarquables sont identifiés par une forte proportion de ZNIEFF de type I. Cette ZNIEFF joue un rôle naturel avec ses fonctions de corridor écologique et de régime hydraulique. Elle contribue à la préservation d’espèces animales et végétales. La ZNIEFF de type II « Chainon du Mont Tournier », à 3 km au sud du projet, est très boisée. L’ensemble présente néanmoins des habitats rocheux typiques. Son intérêt faunistique est élevé, très favorable à l’avifaune, ainsi qu’aux chauves-souris. Au niveau floristique, la zone est un refuge pour des espèces remarquables adaptées au milieu rocheux. Cette ZNIEFF joue un rôle de corridor écologique, zone d’alimentation ou de reproduction pour de nombreuses espèces.

ARMORGREEN 94 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

- Zones humides : Carte 36 : Zones humides à proximité du site

Site du projet Rayon de 3 km autour du site Zones humides 1 : Zone humide 2 : Marais de Virignin 3 : Etang de Lassignieu 3

2

1

La « Zone Humide de Nant » se situe à plus de 400 mètres au sud-est de la zone d’étude. Cette zone est caractérisée par des eaux dormantes, et la présence de bois marécageux à aulne, saule et piment royal. La zone humide « Marais de Virignin » se situe à 1,5 km à l’Ouest du projet. Il s’agit d’une zone composée des prairies humides, de ripisylves des grands fleuves et de bois marécageux. La zone humide « Etang de Lassignieu », située à 1,25 km au Nord-Ouest du projet. Cette zone se caractérise par des eaux dormantes, comportant des formations amphibies, des rives exondées, des lacs, des étangs et des marées. On y trouve de la végétation aquatique flottante ou submergée avec des aulnaies et des roselières.

Notice d’incidence Natura 2000 Le projet est soumis à évaluation des incidences Natura 2000 selon l’article R. 414-19 du code de l’environnement, en tant que projet et travaux devant faire l’objet d’une étude d’impact. Cette notice d’incidence est intégrée au présent document, dans le chapitre « Analyse des impacts - Milieu naturel ».

Dans l’aire d’étude d’un rayon de 3 km autour du site, il existe seize zones d’intérêt écologique, dont cinq sont soumises à au moins une protection règlementaire. Les zonages d’inventaire sont complémentaires des zonages règlementaires. Le site est présent dans une ZNIEFF de type II.

ARMORGREEN 95 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Etude écologique fonctionnelle du territoire

Carte 37 : Occupation du sol sur le territoire du site d'étude (Corine Land Cover 2006)

Site du projet Forêts de feuillus Forêt de conifères Zones humides Zones agricoles Zones de cultures Zones urbaines Zones industrielles

Le site d’implantation de la centrale solaire est situé à proximité des boisements sur la montagne de Parves, principal réservoir de biodiversité à proximité de la zone d’étude. D’après l’étude de l’occupation du sol, la zone d’étude se situe dans un espace agricole participant à la fonctionnalité écologique du territoire, mais ne constitue pas un réservoir de biodiversité. La « Trame Verte et Bleue » (TVB), mesure du Grenelle de l’environnement, est un outil d’aménagement du territoire qui vise à constituer un réseau d’échanges cohérent à l’échelle du territoire national, avec le maintien de corridors écologiques. Le Grenelle II a permis l’élaboration d’un Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), déclinant les mesures de la TVB au niveau régional. Aujourd’hui, le SRCE du Rhône-Alpes est adopté par délibération du Conseil régional le 19 juin 2014, et par arrêté préfectoral du 16/07/2014. Le plan stratégique du SRCE s’appuie sur sept grandes orientations : Prendre en compte la Trame verte et bleue dans les documents d’urbanismes et dans les projets ; Améliorer la transparence des infrastructures et ouvrages vis-à-vis de la Trame verte et bleue ; Préserver et améliorer la perméabilité des espaces agricoles et forestiers ; Accompagner la mise en œuvre du SRCE ; Améliorer la connaissance ; Mettre en synergie et favoriser la cohérence des politiques publiques ; Conforter et faire émerger des territoires de projets en faveur de la Trame verte et bleue

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Le site d’implantation de la centrale photovoltaïque au sol est situé au sein de la ZNIEFF de type II « Montagne de Parves » (FR820030952). Cette ZNIEFF identifie la montagne de Parves comme un « corridor écologique, dans la continuité de la chaîne du Mont Tournier, l’une des principales liaisons naturelles entre les massifs subalpins et l’arc jurassien ». Néanmoins, l’analyse locale du schéma régional de cohérence écologique (SRCE) de Rhône-Alpes, adopté par délibération du Conseil régional du 19 juin 2014 et par arrêté préfectoral du 16 juillet 2014, ne permet pas d’identifier la montagne de Parves comme corridors d’importance régionale (Cf. carte : Extrait du SRCE Rhône-Alpes). D’après le SRCE de Rhône-Alpes, les corridors d’importance régionale assurent les connexions entre réservoirs de biodiversité et/ou espaces perméables, en offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie.

Carte 38 : Extrait du SRCE Rhône-Alpes – Atlas régional – Cartographie des composantes de la TVB - 2014

Site d’implantation de la centrale photovoltaïque Réservoir de Biodiversité

Corridors d’importance régionale Objectifs associés : - à préserver - à remettre en état

Espaces perméables terrestres Perméabilité forte Perméabilité faible Grands espaces agricoles participant à la fonctionnalité écologique du territoire Espaces perméables liés aux milieux aquatiques

Principaux secteurs urbanisés et artificialisés Points de conflits

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Le site d’implantation de la centrale photovoltaïque est partagé entre un espace à perméabilité forte, qui correspond à la partie arborée à l’Ouest du site, et un espace à perméabilité moyenne, qui correspond au milieu ouvert de la partie exploitée de la carrière. D’après le SRCE du Rhône-Alpes, ces espaces perméables terrestres permettent d’assurer la cohérence de la Trame verte et bleue, en complément des corridors écologiques, en traduisant l’idée de connectivité globale du territoire. Les espaces perméables peuvent donc potentiellement jouer un rôle de corridors permettant de mettre en lien des réservoirs de biodiversité.

Carte 39 : Extrait du SRCE Rhône-Alpes – Atlas régional – Cartographie des composantes de la TVB - 2014

Le versant situé à l’Ouest de la montagne de Parves, et détaché du site d’implantation de la centrale, a été défini par le SRCE de Rhône-Alpes comme un réservoir de biodiversité. Les réservoirs de biodiversité ont été identifiés sur la base de périmètres de sites existants d’intérêt patrimonial reconnu du point de vue écologique et partagé par la communauté scientifique et les acteurs locaux. Cette zone a fait l’objet d’un arrêté préfectoral portant sur la création d’une zone de protection des biotopes d’oiseaux nichant dans les falaises, zones rocheuses et forets voisines, en date du 4 décembre 2002. D’après le SRCE du Rhône-Alpes, elle correspond à un espace dans lequel la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement. Le schéma régional de cohérence écologique du Rhône-Alpes permet également d’identifier les principaux secteurs urbanisés ou éléments fragmentant le paysage. Au Nord du site d’implantation, la ville de Parves constitue une zone bâtie représentant un obstacle pour de nombreuses espaces. En effet, l’artificialisation des sols et l’urbanisation ont des impacts négatifs sur les continuités écologiques, entrainant destruction d’habitats et coupures irréversibles. A l’Ouest du site, la route RD 107b a été identifiée (par une étoile sur l’extrait du SRCE Rhônes-Alpes) comme une infrastructure linéaire de transport impactant négativement le fonctionnement des milieux naturels et des continuités écologiques.

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Le site d’implantation de la centrale photovoltaïque, situé sur des espaces perméables, peut donc potentiellement jouer un rôle de corridors permettant de mettre en lien des réservoirs de biodiversité. Néanmoins, les obstacles relevés à proximité du site fragmentent le paysage et limitant les espèces provenant du réservoir de biodiversité situé à l’Ouest de rejoindre un autre réservoir de biodiversité par l’intermédiaire du site d’implantation de la centrale.

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Inventaires biologiques Le diagnostic écologique repose sur quatre journées d’inventaires naturalistes réalisées les 17 mai 2016, 10 juin 2016, 31 mars 2017 et 5 mai 2017, par Charles MURE, Claire LANOY et Julie PORRA du bureau d’études EPODE.

Tableau 19 : Prospection de terrain

Date Inventaires Intervenants Jours - Hommes 17 mai 2016 Inventaire Faune – Flore – Habitats Charles MURE, Claire LANOY 2 10 juin 2016 Inventaire Faune – Flore – Habitats Charles MURE, Claire LANOY 2 31 mars 2017 Inventaire Faune Charles MURE, Julie PORRA 2 5 mai 2017 Inventaire Faune Charles MURE, Julie PORRA 2

Habitats naturels Le site de Parves-et-Nattages se caractérise par deux ensembles : à l’Ouest se trouve une partie boisée, et à l’Est se trouve l’espace ayant été exploité par l’activité de carrière. Cinq grands habitats ont été délimités sur la base des inventaires floristiques. Les codes Corines, Eunis et, Natura 2000 le cas échéant, sont indiqués entre parenthèses : - Chênaie blanche occidentale X Chênaie Charmaie calciphile (41.71, G1.71 X 41.27, G1.A17) ; - Carrière de pierres (86.41, H3.18) ; - Milieux rudéraux : o Terrain en friche (87.1, I1.52) ; o Zones rudérales (87.2, E5.12) ; o Pelouse pionnières sur débris rocheux (87.2, E5.12). - Fourrés thermophiles : o Lisière xéro-thermophile (34.41, E5.21) ; o Fruticée calcicole de bord de route (31, F3). - Boisements mixtes de feuillus : o Bois de Châtaignier (41.9, G1.7D) ; o Bois de Charme (41.a, G1.A3) ; o Bois de Frêne post culturaux (41.39, G1.A29).

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Carte 40 : Habitats semi-naturels présents sur le site

Carte 41 : Localisation des prises de vues des photographies qui suivent

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La carte ci-dessus permet de localiser les différents points de vue des photographies présentées ci-après.

Illustration 21 : Mosaïque d’habitats naturels et remaniés sur la zone de projet (n°1)

Milieux rudéraux Les zones rudérales Illustration 22 : Milieu rudéral à proximité de la carrière (n°2) correspondent aux zones terrassées et remaniées, situées en bordure des chemins d’accès à la carrière et à proximité des aménagements. Le sol y est souvent à nu, colonisé par des espèces pionnières communes des terrains anthropisés telles que le Bouillon blanc (Verbascum tapsus), la Grande ortie (Urtica dioica), le Pissenlit (Taraxacum officinal) ou encore la Scrofulaire des chiens (Scrophularia canina). Les mêmes espèces citées précédemment se retrouvent sur les terrains en friche, avec quelques espèces de prairies mésophiles comme le Lotiers corniculé (Lotus corniculatus), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Renoncule âcre (Ranunculus acris), mais également diverses graminées comme le Dactyle aggloméré (Dactylus glomerata) ou la Mélique penchée (Melica nutans). Certaines espèces ligneuses et épineuses colonisent le milieu comme la Ronce commune (Rubus fruticosus) et l’Eglantine (Rosa canina), entrainant une fermeture progressive du milieu, ce qui tend à diminuer la diversité en espèces herbacées. Sur les bords de la carrière, les débris rocheux sont en cours de colonisation par des espèces pionnières créant des pelouses composées d’espèces citées précédemment, ainsi que des espèces affectionnant les milieux minéraux tels que le Thym serpolet (Thymus serpyllum), l’Orpin blanc (Sedum album) et la Saponaire faux basilic (Saponaria ocymoides). Quelques espèces patrimoniales ont pu être observées à plusieurs reprises dans ces pelouses : l’Orchis singe (Orchis simia), l’Oprhys abeille (Ophrys apifera) et l’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis). Toutes sont inscrites sur la convention CITES. L’ensemble de ces milieux remaniés est également colonisé par la Buddléia de David (Buddleja davidii), espèce invasive. Ces habitats anthropisés sont dégradés et présentent une diversité en espèces assez faible. Ils n’ont aucune valeur patrimoniale et sont à surveiller face à la colonisation par des espèces invasives. Les friches fournissent cependant des habitats de refuge pouvant être utilisé par l’avifaune et les petits mammifères. Les pelouses pionnières qui possèdent une diversité plus élevée, sont favorables aux espèces d’entomofaune et à plusieurs espèces d’orchidées.

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Carrière de pierres

Illustration 23 : Milieu rudéral à proximité de la carrière (n°3) Les carrières sont des lieux d’exploitation où sont extraits des matériaux (minéraux, pierre). Elles peuvent être à ciel ouvert ou souterraines. Sur la zone d’étude seulement une partie, au Nord, est encore en activité. La partie qui n’est plus exploitée est petit à petit colonisée par des espèces pionnières à tendance xérophile telles que l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa), l’Orpin blanc (Sedum album), l’Epervière en cyme (Hieracium cymosum) ou encore le Thym serpolet (Thymus serpyllum). Des jeunes pousses arbustives de Saule (Salix eleagnos) et de Peuplier (Populus nigra et tremula) sont également présentes. Ce milieu remanié par l’homme et à l’abandon est colonisé par le Buddléia de David (Buddleja davidii) espèce invasive. Dans la carrière une petite zone avec une végétation à tendance hygrophile a été observée avec comme espèces des Saules (Salix alba, Salix viminalis et Salix caprea), le Baldingère faux roseau (Phalaris arundinacea), le Jonc diffus (Juncus effusus) et quelques rares individus de Massette à larges feuilles (Typha latifolia). Une autre zone dominée par le Roseau (Phramites australis) a été observée à proximité. Ces deux zones, de très faible surface (10 à 20m²), sur des milieux dégradés et des sols sablonneux peu humides ne peuvent pas être considérées comme des zones humides fonctionnelles. De plus, aucune espèce faunistique ne semble utiliser ces deux zones.

Illustration 24 : Zones présentant une végétation à caractère humide dans la Carrière (n°4 et 5)

À noter également que deux points d’eau sont présents sur la partie encore exploitée de la carrière (hors zone de projet). Ces réserves d’eau permettent probablement d’arroser la carrière afin d’éviter la dispersion de poussière et afin de nettoyer et refroidir les engins qui servent à l’exploitation. Aucune végétation n’est présente autour, mais ils sont colonisés par la Grenouille verte (Pelophylax kl. Esculentus). L’une des deux zones est le lieu de reproduction de cette espèce, des pontes et des têtards ont été aperçus. De plus, sur la partie qui n’est plus exploitée, des surcreusements par le passage des engins d’exploitation ont permis l’installation de petits points d’eau (flaques) temporaires où plusieurs individus ont également été aperçus. Les carrières souterraines sont des milieux potentiellement favorables aux chiroptères. Cependant, le site d’étude est une exploitation à ciel ouvert non favorable à ce groupe d’espèce. Ce milieu minéral ensoleillé est favorable aux reptiles. Très remanié, cet habitat n’a aucune valeur patrimoniale. Cependant les conditions extrêmes du milieu (absence de sol et peu d’eau) peuvent être à l’origine de la présence d’espèces rares très bien adaptées (espèces méridionales et pionnières rares ou protégées par exemple). Pour autant, lors des prospections, aucune espèce remarquable n’a été retrouvée.

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Cette carrière ne contient pas d’enjeux écologiques notables. Les bassins d’eau servant à l’exploitation, bien que très remaniés et exploités quotidiennement, sont colonisés par la Grenouille verte.

Illustration 25 : Point d’eau principale (hors zone du projet) accueillant la Grenouille verte avec présence de pontes (à gauche) et de têtards (à droite) - (n°6)

Illustration 26 : Point d’eau temporaire accueillant

la Grenouille verte (n°7)

Bois mixte de feuillus Ces petits boisements de reprise se sont Illustration 27 : Boisement mixte avec en arrière-plan la développés après abandon de l’entretien des plantation d’Epicéa et sur la partie droite la colonisation milieux ouverts sur de petites parcelles. Sur la de Robinier faux acacia (n°8) zone d’étude, on les retrouve sur la partie basse du projet sur les deux côtés du chemin permettant l’accès à la Carrière. On y trouve en mélange des bois de Charme (Carpinus betulus), de Châtaigner (Castanea sativa), de Frêne (Fraxinus excelsior) et des plantations d’Epicéa (Picea abies). Les espèces arbustives accompagnatrices sont le Noisetier (Corylus avellana), le Peuplier tremble (Populus tremula) et les sous-bois sont composés de Buis (Buxus sempervirens), de Ronce (Rubus fruticosus), de Houx (Ilex aquifolium). Le tapis herbacé est pauvre et seulement quelques espèces se trouvent en lisière de ces boisements tels que le Fraisier (Fragaria vesca), le Lamier jaune (Lamium galeobdolon) ou encore la Raiponce en épis (Phyteuma spicatum). À noter la présence d’une espèce d’Orchidées : l’Orchis de Fuchs (Dactylorhiza fuchsii). Ce milieu, exploité en sylviculture, est colonisé par le Robinier faux-acacia (Robinia pseudo-acacia) espèce invasive participant à la fermeture du milieu. Ces boisements, composés d’individus assez jeunes, présentent une faible diversité en espèces avec une présence parfois importante d’espèce invasive. Ils sont cependant utilisés comme zone de refuge par quelques espèces d’oiseaux communes, ayant des exigences écologiques assez faibles, comme le Pinson des Arbres ou le Merle noir.

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Fourrés thermophiles Les fourrés thermophiles sont les boisements, bordant les routes, composés principalement de jeunes arbustes ou d’arbrisseaux tels que le Buis (Buxus sempervirens), le Noisetier (Crylus avellana), le Charme (Carpinus betulus) et le Tilleul à grandes feuilles (Tlia platyphyllos). Des fourrés sont présents en lisère de la Chênaie blanche. Ils sont composés d’arbrisseaux affectionnant des milieux bien exposés comme de Callune (Calluna vulgaris) de Genévrier (Juniperus communis) ou encore de Buis (Buxus sempervirens). Le Robiner faux-acacia, espèce invasive, a également été observé en lisière de la Chênaie.

Illustration 28 : Fourrée de bord de chemin d’accès à la carrière (à gauche) (n°9) et lisière de la Chênaie (à droite) (n°10)

Ces fourrés denses n’ont pas une valeur patrimoniale importante, mais sont généralement des zones refuges essentielles pour la faune et la flore.

Chênaies blanches X Chênaie Charmaie calciphile Les chênaies blanches occidentales sont des Illustration 29 : Chênaie blanche sur la zone d’étude forêts médio-européennes que l’on retrouve de (n°11) l’Est de l’arc Alpin au Nord-Est de l’Espagne. Ce sont typiquement des boisements se développant sur sol calcaire, thermophiles, qui affectionnent un ensoleillement important (donc sur les versants adrets de préférence, sur les massifs de basse altitude). Le grand boisement à l’Ouest de la carrière est composé d’une Chênaie blanche en mélange avec une Chênaie-Charmaie au vu de la présence de nombreux Charmes (Carpinus betulus) qui se développe également sur un substrat calcaire. La Chênaie blanche est composée du Chêne pubescent (Quercus pubescens), essence dominante, accompagnée de quelques Erable champêtre (Acer campestre), de Frêne (Fraxinus excelsior), d’Alisier torminal (Sorbus torminalis) et de Cytise à grappes (Laburnum anagyroides) en lisière. On retrouve en sous- bois des espèces résistantes à la sècheresse comme le Buis (Buxus) et le Houx (Ilex aquifolium). Le tapis herbacé est pauvre, mais quelques espèces sont retrouvées telles que la Mélitte à feuilles de mélisse (Melittis melissophyllum), la Gesse des montagnes (Lathyrus linifolius), la Véronique à feuilles de serpolet (Veronica serpyllifolia) ou encore la Petite pervenche (Vinca minor). Quant à la Chênaie Charmaie, le sous-bois est différent avec la présence d’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), de Camerisier (Lonicera xylosteum) ou encore de Noisetier (Corylus avellana).

Les chênaies blanches présentent bien souvent une biodiversité très intéressante avec des espèces végétales remarquables parfois en limite de répartition et accueillant de nombreuses espèces nicheuses. Sur le site de

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projet, la chênaie est très dense et fermée (dominance du Buxus), ne permettant pas le développement d’une richesse herbacée et arbustive importante.

Flore remarquable  Espèces patrimoniales, rares ou protégées Aucune espèce végétale protégée ou rare n’a été observée sur la zone d’étude. Plusieurs espèces d’orchidées patrimoniales ont été cependant recensées : l’Orchis singe (Orchis simia), l’Ophrys abeille (Ophrys apifera) ainsi que l’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) et l’Orchis de Fuchs, toutes inscrite à l’Annexe B de la Convention de Washington du 3 mars 1973, règlementant le commerce international des espèces en danger (autrement appelée convention CITES).

Illustration 30 : Espèces d’orchidées patrimoniales recensées

Orchis singe Ophrys abeille Ophrys pyramidal Orchis de Fuchs

Le Lys martagon (Lilium martagon) a également été observé en lisière de Chênaie. Cette espèce emblématique des Alpes n’est soumise à aucune règlementation dans l’Ain. Cependant, elle n’en est pas moins une espèce remarquable, de par son exigence (présente très ponctuellement) et de par sa beauté ce qui fait d’elle une espèce susceptible d’être cueillit.

Carte 42 : Localisation des plantes emblématiques

Orchis pyramidal Ophrys abeille Orchis de Fuchs Orchis singe lys martagon

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 Espèces invasives Les différents passages sur la zone d’étude ont permis de relever la présence importante de deux espèces végétales invasives, à l’origine de différents problèmes écologiques selon les cas. - Le Robinier faux acacia (Robinia pseudoacacia) responsable de la fermeture du milieu du fait de leur croissance rapide, qui peuvent aussi coloniser les lisères forestières aux dépens d’essences indigènes ; - Le Buddléia de David (Buddleja davidii) est très présent dans les zones rudérales sur l’ensemble de la zone d’étude. Ces espèces colonisent facilement les moins milieux remaniés. Ces plantes indésirables sont très compétitives et ont tendance à former rapidement des peuplements monospécifiques denses provoquant un appauvrissement de la diversité biologique en empêchant le développement de la flore indigène. L’éradication de ces espèces est extrêmement difficile. Il convient donc d’intervenir dès leur apparition, avant la prolifération. Le Robinier faux acacia est un arbre pouvant atteindre les 25 mètres, reconnaissable par ses feuilles qui sont composées de 3 à 10 paires de petites folioles ovales semblables aux feuilles d’acacia. Sa période de floraison s’étend de mai à juillet. Il fructifie entre août et octobre. Il colonise les milieux très récemment remaniés et se multiplie principalement par voie végétative. Il détient une forte capacité de drageonnement et de rejets de souche après un stress (coupe), ce qui lui permet de coloniser des milieux très rapidement et ainsi de former des peuplements denses qui concurrencent et appauvrissent la flore locale. Le Robininier faux acacia peut être responsable de la fermeture de milieux de par sa croissance rapide. Il peut également coloniser les lisières forestières aux dépens d’essences indigènes. Le Buddléia de David est un arbuste plus connu sous le nom d’arbre aux papillons. Il est reconnaissable par son inflorescence pourpre regroupée densément. Il fleurit entre juillet et octobre. Sa période de fructification s’étend de septembre à décembre. Il s’agit d’une espèce pionnière qui colonise les sites perturbés, sur des terrains secs, souvent mis à nu. Ses graines se dispersent par le vent. A la suite d’une perturbation, le Buddléia de David est capable d’émettre des rejets de souche, et peut également se propager par bouturage de tiges laissées au sol. Le Buddléia de David est très présent dans les zones rudérales sur l’ensemble de la zone d’étude. Cette espèce colonise facilement les moindres milieux remaniés.

Illustration 31 : Fourré de Robinier faux acacia et massif de Buddléia de David présent dans la carrière

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Carte 43 : Localisation des plantes invasives sur le site

Buddléia de David

Robinier faux acacia

Le Pôle d’Information Flore habitats (PIEH) indique la présence de 7 autres espèces invasives sur l’ancienne commune de Nattages (données de 2006-2007) : l’Absinthe anglaise (Ambroisie), l’Armoise des frères Verlots, le Crépide de Nîmes, le Topinambour, la Balsamine de l’Himalaya et le Solidage tête d’or. Aucun foyer d’invasion de ces espèces ainsi que d’autres n’a été observé sur le terrain.

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Tableau 20: Listes des espèces floristiques recensées sur le site d’étude et leur statut de protection

Alpes -

Nom scientifique Nom vernaculaire et fruticée Znieff Statut Carrière Chênaie Nationale Liste Rouge Liste Rouge Européenne thermophile Rhône Déterminant Boisement mixte Milieux rudéraux Lisière

Acer campestre Erable champetre X X

Ajuga reptans Bugle rampant X

Anacamptis pyramidalis Orchis pyramidal X LC LC CITES

Anagallis arvensis Mouron rouge X

Anthyllis vulneraria Vulnéraire X X

Aquilegia vulgaris Ancolie vulgaire X DD

Arabis hirsuta Arabette hérissée X

Sabline à feuilles de Arenaria serpyllifolia X X X LC LC serpolet Arrhenatherum elatius Fromental X

Asplenium trichomanes Doradille fausse capillaire X subsp. quadrivalens Bellis perennis Pâquerette X

Betula pendula Bouleau verruqueux X

Brachypodium pinnatum Brachypode penné X LC LC

Brize commune / Briza media X X Amourette Bromopsis erecta Brome érigé X X

Bromopsis inermis Brome inerme X

Bromus sterilis Brome stérile X

Buxus sempervirens Buis X X X X

Buddleja davidii Buddléia de David X X X

Calluna vulgaris Callune vulgaire X LC

Calystegia sepium Liseron des haies X

Campanule à feuilles de Campanula persicifolia X pêcher Carex flacca Laîche glauque X LC LC Carex sylvatica Laîche des forêts X LC LC

Carpinus betulus Charme X X X X

Castanea sativa Châtaignier X

Cirsium vulgare Cirse commun X

Clinopodium acinos Calament des champs X

Cornus sanguinea Cornouiller sanguin X

Coronilla emerus Faux-sené X

Corylus avellana Noisetier X X X

Crataegus monogyna Aubépine à 1 style X X X

Cynosurus cristatus Crételle X

Dactylis glomerata Dactyle aggloméré X

Dactylorhiza fuchsii Orchis de Fuchs X LC LC CITES

Daphne mezereum Bois-joli X X

Dianthus carthusianorum Œillet des chartreux X

Dryopteris filix-mas Fougère mâle X

Echium vulgare Vipérine X

Erigeron annuus Vergerette annuelle X X X

Ervilia hirsuta Vesce hirsute X

Euphorbia amygdaloides Euphorbe petit-cyprés X X

Euphorbia dulcis Euphorbe douce X

Euphorbia cyparissias Euphorbe des bois X

ARMORGREEN 109 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Fraxinus excelsior Frêne élevé X X X

Filipendula vulgaris Spirée filipendule X LC

Fragaria vesca Fraisier des bois X X X X

Galium album Gaillet blanc X

Galium verum Gaillet jaune X

Genista sagittalis Genêt ailé X LC

Genista tinctoria Genêt des teinturiers X

Géranium à feuilles Geranium dissectum X X découpées Geranium molle Geranium à feuilles molles X

Geranium robertianum Géranium Herbe à Robert X X X X

Globularia nudicaulis Globulaire à tige nue X

Hedera helix Lierre X

Helianthemum Hélianthème jaune X X nummularium Helleborus foetidus Hellébore fétide X

Heracleum sphondylium Berce commune X

Hieracium cymosum Epervière en cyme X

Hippocrepis comosa Hippocrépide à toupet X

Hypericum perforatum Millepertuis commun X

Ilex aquifolium Houx X X X

Juncus effusus Jonc diffus X

Juniperus communis Genévrier X

Laburnum anagyroides Cytise à grappes X

Lamium galeobdolon Lamier jaune X X

Lapsana communis Lampsane commune X

Lathyrus linifolius Gesse des montagnes X

Lathyrus vernus Gesse printanière X

Ligustrum vulgare Troène X

Lilium martagon Lys martagon X LC

Linum perenne Lin vivace X

Lithospermum officinale Grémil officinal X

Lonicera periclymenum Chèvrefeuille des bois X

Lonicera xylosteum Camerisier X X X

Lotus corniculatus Lotier corniculé X X

Lotus corniculatus subsp. Lotier velu X valdepilosus Luzula pilosa Luzule de printemps X

Medicago lupulina Luzerne lupuline X LC

Melica ciliata Mélique ciliée X

Melica nutans Mélique penchée X X

Melittis melissophyllum Mélitte à feuilles de mélisse X X

Myosotis arvensis Myosotis des champs X

Ophrys apifera Ophrys abeille X LC LC CITES

Orchis simia Orchis singe X LC LC CITES

Papaver rhoeas Coquelicot X

Petasites alba Pétasite blanc X X

Phalaris arundinacea Baldingère faux-roseau X LC LC

Phragmites australis Roseau X LC LC

Phyteuma spicatum Raiponce en épis X X

Picea abies Epicéa X

Plantago lanceolata Plantain lancéolé X X X

Poa annua Pâturin annuel X

Polygala comosa Polygale chevelu

Populus alba Peuplier blanc X

Populus nigra Peuplier noir X X

Populus tremula Peuplier tremble X X

ARMORGREEN 110 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Potentilla erecta Potentille dressée X LC

Potentilla reptans Potentille rampante X X

Prunus padus Merisier à grappes X LC

Quercus pubescens Chêne pubescent X

Quercus petraea Chêne sessile X LC

Ranunculus acris Renoncule âcre X X LC LC

Rhinanthus alectorolophus Rhinanthe velue X

Robinia pseudoacacia Robinier faux-acacia X X

Rosa arvensis Rosier des champs X

Rosa canina Rosier des chiens X X

Rubus fruticosus Ronce commune X X

Rumex acetosa Oseille sauvage X

Salix alba Saule blanc X LC LC

Salix caprea Saule marsault X X

Salix eleagnos Saule drapé X

Salix viminalis Saule des vanniers X

Saponaria ocymoides Saponaire faux basilic X X

Scabiosa columbaria Scabieuse colombaire X

Scirpus sylvaticus Scirpe des bois X

Scrophularia canina Scrofulaire des chiens X X LC

Sedum album Orpin blanc X X

Silene nutans Silène penché X

Silene vulgaris Silène enflée X

Sonchus asper subsp. asper Laiteron rude X

Sorbus torminalis Alisier torminal X X

Taraxacum officinal Pissenlit X

Thymus serpyllum Thym serpolet X X

Tilia platyphyllos Tilleul à grandes feuilles X X

Tragopogon pratensis Salsifis des prés

Trifolium campestre Trèfle champêtre X

Trifolium dubium Petit trèfle jaune X LC LC

Trifolium pratense Trèfle des prés X

Trifolium rubens Trèfle rougeâtre X

Typha latifolia Masette à larges feuilles X

Urtica dioica Grande ortie X X

Verbascum thapsus Bouillon blanc X X

Veronica chamaedrys Véronique petit chêne X X X X

Véronique à feuilles de Veronica serpyllifolia X X serpolet Vicia sativa Vesce cultivée X

Vinca minor Petite pervenche X X LC

Viburnum lantana Viorne mancienne X X

(En rouge : espèces invasives)

Aucun habitat d’intérêt n’a été relevé sur l’air d’implantation du projet lors des prospections de terrain.

Par ailleurs, aucune espèce végétale protégée ou rare n’a été observée sur l’aire

d’implantation du projet. Plusieurs espèces patrimoniales ont été recensées sur l’aire d’étude, incluant l’aire d’implantation et ses abords. Deux espèces invasives sont présentes sur le site : le Robinier faux acacia (Robinier pseudoacacia) et le Buddléia de David (Buddleja davidii).

ARMORGREEN 111 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Faune  Avifaune D’après la Ligue pour la Protection des Oiseaux de l’Ain, une quarantaine d’espèces ont été recensées sur le territoire de Parves-et-Nattages. Au cours des prospections naturalistes, 17 espèces ont été identifiées sur le site d’étude dont 11 bénéficient d’un statut de protection national par l’arrêté du 29 octobre 2009, article 3. Les espèces rencontrées sur le site sont des espèces relativement communes. Aucun comportement avéré de reproduction (couple, parade, nid, etc.) n’a été observé lors des prospections sur la zone de projet. Cependant, de nombreuses espèces rencontrées à plusieurs reprises sont soupçonnées de nicher aux alentours du site d’étude (espèces dont l’enjeu est considéré comme « Fort »). Les enjeux sont classés par avis d’expert selon l’abondance des espèces observée, leur comportement et leur présence dans leurs habitats de reproduction : - Enjeu nul : espèce non protégée, non communautaire absente de la zone d’étude ; - Enjeu faible : espèce non protégée mais communautaire présente sur zone mais non nicheuse ; - Enjeu modéré : espèce protégée dont la reproduction n’est pas avérée sur site mais possible par la présence d’habitat lui étant favorable ; - Enjeu fort : espèce protégée dont la reproduction a été avérée (nidification, parade, couple, etc.) ou très fortement probable.

Le site comporte un enjeu écologique considéré comme fort pour 5 espèces :

- Le Verdier d’Europe (Carduelis chloris) : cette espèce est inféodée aux zones boisées ouvertes et leurs lisières. Cet oiseau fréquente également des milieux rudéraux tels que les jardins. Il niche dans les buissons ou dans des petits arbustes ou il place son nid dans une fourche ou très près du sol. Plusieurs individus ont été entendus dans le boisement.

- Le Rougegorge familier (Erithacus rubecula) : cette espèce est présente dans toutes sortes de milieux (boisements, bocages, parcs, jardins…). En période de nidification, le rougegorge installe son nid dans la végétation dense. Plusieurs individus ont été observés et entendus dans divers milieux boisés autour du projet.

- Le Pinson des arbres (Fringilla coelebs) : cette espèce affectionne les forêts de feuillus et de conifères (lieu de reproduction) et les zones plus ouvertes en dehors de la période de reproduction. Il niche dans des zones camouflées par l’écorce des arbres. La chênaie semble favorable à cette espèce commune rencontrée à de nombreuses reprises lors des inventaires.

- Le Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) : cet oiseau est présent dans les forêts, les bois et les bosquets à sous-bois fournis, à proximité de milieux humides, mais aussi dans des milieux plus secs à buissons touffus. Le rossignol niche au sol ou dans des petits buissons, rarement au-dessus de 30 cm. Son chant a été entendu à plusieurs reprises sur le site, dans divers milieux (lisières, haies, boisement).

- Le Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) : cette espèce fréquente les forêts de feuillus présentant des sous-bois bas, qui constituent son habitat de

ARMORGREEN 112 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

reproduction et de nourrissage. Ce passereau niche au sol ou entre 50 cm et un mètre de hauteur, dans une végétation dense. Quatre chants de pouillot ont été entendus en lisière et dans les boisements lors du recensement.

Dans le tableau suivant est récapitulé l’ensemble des espèces d’oiseaux observées. Il indique pour chaque espèce le statut vis-à-vis des protections nationales et communautaires en vigueur, ainsi que leur enjeu sur le site d’étude :  Patrimoine national : - Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.  Protection européenne, intérêt communautaire : - La Directive européenne 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979, dite « Directive Oiseaux », concernant la conservation des oiseaux sauvages : Annexe I « Espèces devant faire l’objet de mesures de conservation spéciale concernant leur habitat, afin d’assurer leur survie et leur reproduction dans leur aire de distribution » ; Annexe II « Espèces pouvant faire acte de chasse dans le cadre de la législation nationale » ; Annexe II/2 « Espèces pouvant être chassées seulement dans les états membres pour lesquelles elles sont mentionnées » ; Annexe III/2 « Espèces pouvant être vendues, transportées, détenues pour la vente ainsi que mise en vente, vivantes ou mortes pour autant que les oiseaux aient été licitement tués ou capturés ou autrement licitement acquis » ; - La Directive européenne 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992, dite « Directive Habitats-Faune- Flore », concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages : Annexe II « Espèces animales et végétales d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation zone spéciale de conservation » ; Annexe IV « Espèces animales et végétales présentant un intérêt communautaire et nécessitant une protection stricte » ; Annexe V « Espèces d’intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont susceptibles de mesures de gestion ».  Protection internationale : - Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe : Annexe I : « Sont interdits par la Convention : la cueillette, le ramassage, la coupe ou le déracinage intentionnel de ces plantes » ; Annexe II : « Doivent également faire l'objet de dispositions législatives ou règlementaires appropriées, en vue d'assurer leur conservation » ; Annexe III : « Doivent faire l'objet d'une règlementation, afin de maintenir l'existence de ces populations hors de danger (interdiction temporaire ou locale d'exploitation, règlementation du transport ou de la vente...) » ; Annexe IV : « L'interdiction de recourir à des moyens non sélectifs de capture ou de mise à mort qui pourraient entrainer la disparition ou troubler gravement la tranquillité de l'espèce ».  Listes rouges : - La Liste de Rouge des Oiseaux nicheurs de France métropolitaine (2008) et La Liste Rouge des mammifères continentaux de France métropolitaine (2009) présentent des statuts codés en fonction de la vulnérabilité de chaque espèce. Voici les codes et leurs significations pour les espèces qui nous concernent : o Espèces éteintes : EX : Eteinte ; EW : Eteinte à l'état sauvage ; RE : Eteinte au niveau régional (ici : France ou collectivité d'Outre-Mer) ;

ARMORGREEN 113 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

o Espèces menacées de disparition : CR : En danger critique d'extinction ; EN : En danger ; VU : Vulnérable ; o Autres catégories : NT : Quasi-menacée (espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacée si des mesures de conservation spécifiques n’étaient pas prises) ; LC : Préoccupation mineure (espèce pour laquelle l’évaluation n’a pu être réalisée faute de données suffisantes) ; DD : Données insuffisantes (espèce pour laquelle l'évaluation n'a pu être réalisée faute de données suffisantes) ; NA : Non applicable (espèce non soumise à évaluation, car introduite dans la période récente ou présente en métropole de manière occasionnelle ou marginale) ; NE : Non évaluée (espèce non encore confrontée aux critères de la Liste rouge).

Tableau 21 : Enjeux de l’avifaune sur le site du projet Espèce Liste rouge UICN Statut de protection Milieux de Nidification Enjeux Europe France International National Communautaire nidification sur site sur site

Buse variable Haut d’un LC LC Annexe II-III Article 3 Annexe A arbre, Non Faible Buteo buteo rocher Pigeon ramier Annexe II/1 et Lisière et LC LC - - Potentielle Faible Columba III/1 haires palumbus Verdier d’Europe Boisement, LC LC Annexe II-III Article 3 - lisières et Probable Fort Carduelis haies chloris Corneille noire Arbre ou LC LC Annexe III - Annexe II/2 Non Faible Corvus corone falaise Rougegorge familier - LC Annexe II-III Article 3 - Boisement Probable Fort Erithacus rubecula Pinson des arbres LC LC Annexe II-III Article 3 - Boisement Probable Fort Fringilla coelebs Geai des chênes Boisement LC LC - - Annexe II/2 Potentielle Faible Garrulus et lisières glandarius Rossignol Boisement, philomèle lisière et LC LC Annexe II-III Article 3 - Probable Fort Luscinia haies voir megarhynchos au sol Bergeronnette Divers, grise LC LC Annexe II-III Article 3 - cavités, Non Modéré Motacilla alba crevasses Mésange Cavité bleue d’arbres, LC LC Annexe II-III Article 3 - Potentielle Modéré Parus de mur ou caeruleus nichoir Mésange Cavité charbonnière LC LC Annexe II-III Article 3 - d’arbres, Potentielle Modéré Parus major de mur ou

ARMORGREEN 114 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

nichoir Rougequeue noir Trous, LC LC Annexe II-III Article 3 - cavités, Potentielle Modéré Phoenicurus crevasses ochruros Pouillot véloce Boisement Phylloscopus LC LC Annexe II-III Article 3 - et Probable Fort collybita clairières Pie bavarde Boisement, LC LC - - Annexe II/2 Potentielle Faible Pica pica lisières Fauvette à tête noire Haies et LC LC - Article 3 - Potentielle Modéré Sylvia lisières atricapilla Merle noir Haies et - LC Annexe III - Annexe II/2 Probable Faible Turdus merula lisières Grive musicienne Haies et LC LC Annexe III - Annexe II/2 Probable Faible Turdus lisières philomelos (En Bleu : espèces protégées)

Le site d’implantation de la centrale se situe à proximité de l’APPB « Falaise de Roussillon, protection des oiseaux rupestres ». Cette zone a fait l’objet d’un arrêté préfectoral portant sur la création d’une zone de protection des biotopes d’oiseaux nichant dans les falaises, zones rocheuses et forets voisines, en date du 4 décembre 2002. D’après le SRCE de Rhône-Alpes, elle correspond à un espace dans lequel la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement.

Cependant, le site d’étude n’est pas favorable aux oiseaux rupestres et aucune espèce n’a été observée. Les milieux favorables (APPB) se situent sur le versant Ouest, opposé au projet.

Tableau 22 : Cycles des différentes espèces probablement nicheuses sur le site

Périodes Nom Cycle de reproduction de l’espèce sensibles Verdier J F M A M J J A S O N D Avril à Août d’Europe Rougegorge J F M A M J J A S O N D Avril à Août familier Pinson des J F M A M J J A S O N D Mars à Juillet arbres Rossignols J F M A M J J A S O N D Mai à Août philomèle Pouillot J F M A M J J A S O N D Avril à Août véloce Nid Ponte Elevage

ARMORGREEN 115 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

 Mammifères terrestres Lors des inventaires, aucun mammifère n’a été observé, ni aucune trace de présence. Plusieurs espèces sont potentiellement présentes autour du site, notamment dans les boisements, telles que des espèces de gibiers ongulés ou de plus petits mammifères.

 Chiroptères Au cours des prospections naturalistes réalisées par le bureau d’études EPODE en 2016, aucun gite ou cavité favorable à l’estivage/hibernation de chiroptères n’a été rencontré. En termes d’habitat, le site d’étude ne semble pas favorable aux gites des chauves-souris ; seule une bâtisse abandonnée à l’entrée de la carrière, mais hors du site du projet et d’étude, est potentiellement favorable à l’installation d’individus. Lors des derniers inventaires réalisés en 2017 par le bureau d’EPODE, une prospection de sites potentiellement favorables à leur refuge et hibernation a été effectuée dans le site d’expertise (cavité, arbres morts sur pieds, bâtis, etc.). Les conclusions de 2017 renforcent celles de 2016 : le site n’est pas favorable à la présence de gite. Seule la bâtisse à l’abandon à l’extérieur du site peut potentiellement être favorable. Aucune trace de présence n’a cependant été relevée dans la bâtisse, bien que pour des raisons de sécurité, tout le bâtiment n’ait pu être prospecté. Néanmoins, le site d’étude est présent au cœur de la ZNIEFF « Montagne de Parves ». Cette ZNIEFF présente un intérêt écologique pour les chiroptères. En effet, elle présente des grottes favorables aux chiroptères. Les chauves-souris sont particulièrement bien représentées avec les grottes de Pierre-Châtel (environ 2 km au Sud du projet), site qui présente un intérêt au niveau international pour celles-ci. Quatre espèces de chiroptères sont déterminantes pour cette ZNIEFF : - Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) ; - Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ; - Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus) ; - Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus).

Le tableau ci-dessous rassemble les caractéristiques des espèces de chiroptères déterminantes de la ZNIEFF « Montagne de Parves » :

ARMORGREEN 116 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III PHOTOVOLTAÏQUE État initial

Tableau 23 : Caractéristiques des espèces de chiroptères déterminantes ZNIEFF – Montagne de Parves

Espèces Habitat Hibernation Reproduction Chasse Grand rhinolophe Paysages semi-ouverts à forte Période : de septembre-octobre à Période : copulation de l’automne Chasse linéaire le long des écotones, en ne Rhinolophus diversité d’habitats, formé de avril au printemps. Naissance : de mi-juin s’éloignant que rarement d’un écotone boisé. ferrumequinum boisement de feuillus, gites : cavités naturelles (grottes) à fin juillet. Les jeunes sont Chasse au crépuscule, puis en cours de nuit d’herbage en lisière de bois ou ou artificielles (galeries et puits de autonomes fin à la mi-septembre. l’activité de chasse à l’affut depuis une bordés de haies, pâturés par mines, caves, tunnels, viaducs), gites : variés : greniers, bâtiments branche morte, sous le couvert d’une haie, des bovins ou des ovins, et de souvent souterraines, aux agricoles, vieux moulins, toitures devient plus fréquente. ripisylves, landes, friches, caractéristiques définies (obscurité d’églises ou de châteaux, à La chasse se concentre en sous-bois au vergers pâturés, jardins, ... totale, T° entre 5 et 12°C, l’abandon ou entretenus, galeries de printemps et en milieu semi-ouvert à Il fréquente peu ou pas du tout hygrométrie supérieure à 96 %, mine et caves suffisamment l’automne. les plantations de résineux, les ventilation légère, sous couvert chaudes. cultures (maïs) et les milieux végétal. ouverts sans arbres. Petit rhinolophe Paysages semi-ouverts où Période : de septembre-octobre à Période : de mi-juin à mi-juillet, au L’activité générale s’étend du crépuscule tardif Rhinolophus s’alternent bocage et forêt avec fin avril sein d’une colonie, 20 à 60% des au début de l’aube avec plusieurs temps de hipposideros des corridors boisés, la gites : cavités naturelles ou femelles donnent naissance à un repos et une décroissance de l’activité tout au e continuité de ceux-ci étant artificielles, souvent souterraines, petit, qui ouvre les yeux vers le 10 long de la nuit. importante car un vide de 10 m aux caractéristiques définies jour. Les jeunes sont autonomes à 6- Linéaires arborés de types haies ou lisières semble rédhibitoire. (T° entre 4 et 16°C, degré 7 semaines. forestières avec strate buissonnante bordant Il fréquente peu ou pas du tout d’hygrométrie élevé, tranquillité gites : combles ou caves de des friches, des prairies pâturées ou prairies de les plaines à cultures intensives, absolue). bâtiments à l’abandon ou fauche. les plantations de résineux sans entretenus, milieux assez chauds et strate basse de feuillus et les relativement clairs. milieux ouverts sans végétation arbustive. Barbastelle En France, l’espèce semble liée Période : de novembre à mars Période : la reproduction débute en L’espèce chasse préférentiellement en lisière d’Europe à la végétation arborée, gites : sites très variés, parfois peu août et peut s’étendre jusqu’à mars. (bordure ou canopée) ou le long de couloirs Barbastella composée de peuplements de protégés, comme des tunnels Les jeunes naissent généralement forestiers (allées en sous-bois), d’un vol rapide barbastellus feuillus matures (chênes et désaffectés, grottes, fissures, dans la seconde décade de juin et direct. châtaigniers). arbres creux, anciennes mines ou Gites : principalement des bâtiments L’espèce est une ayant un régime alimentaire Les peuplements forestiers carrières souterraines, caves, agricoles (linteaux en bois de porte des plus spécialisé chez les chiroptères jeunes, les monocultures de linteaux de portes ou de fenêtres, de grange), des maisons (derrière d’Europe. résineux, les milieux ouverts et aqueducs souterrains. des volets), des cavités dans les les zones urbaines sont évités. troncs ou bien des fissures ou sous les écorces de vieux arbres.

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État initial III PHOTOVOLTAÏQUE État initial

Murin à oreilles L’espèce fréquente Période : du début de l’hiver au Période : copulation en automne et Son émergence crépusculaire est tardive : ne échancrées préférentiellement les zones de printemps. Une majorité des peut-être jusqu’au printemps. Mise s’envole qu’à la nuit complète, une heure Myotis faibles altitudes. individus est encore en léthargie à bas de la mi-juin à la fin juillet en après le coucher du soleil, et peuvent rentrer emarginatus Elle s’installe près des vallées la fin du mois d’avril. France. Les jeunes sont capables de au gite très tôt, près d’une heure avant le lever alluviales, des massifs gites : cavités naturelles (grottes) voler à environ 4 semaines. du soleil. forestiers, principalement avec ou artificielles (galeries et puits de gites : variés. L’espèce est peu Durant ces périodes de chasse, elle traverser des feuillus entrecoupés de mines, caves, tunnels, viaducs), de lucifuge. Les colonies de mises bas rarement des espaces ouverts. zones humides. vastes dimensions répondant aux acceptent une lumière faible dans Ses terrains de chasse sont diversifiés : forêts Elle est présente aussi dans des caractéristiques suivantes : leur gite. Au nord de son aire de (lisières et intérieurs des massifs), milieux de bocage, près des obscurité totale, température distribution, les colonies de mises principalement de feuillus, mais aussi de vergers, mais aussi dans les jusqu’à 13°C, hygrométrie proche bas s’installent généralement dans résineux, bocage, milieux péri-urbains avec milieux péri-urbains possédant de la saturation et ventilation très des sites épigés comme les combles jardins et parcs. Il chasse aussi au-dessus des des jardins. faible à nulle. chauds ou les greniers de maison, rivières et l’en semble constituer un élément églises ou forts militaires. Au sud essentiel à sa survie. Les bâtiments sont elles occupent aussi les cavités régulièrement prospectés, des murs extérieurs souterraines. aux pièces accessibles (intérieur des chèvreries). Source : INPN

Les espèces de chiroptères déterminantes de la ZNIEFF hibernent principalement dans des cavités naturelles ou artificielles. Dans l’ensemble, le site d’étude n’est pas favorable à la présente de gites d’hibernation. Le site d’étude n’est pas non plus favorable à la présence de gite de reproduction (greniers, bâtiments agricoles, combles ou caves de bâtiments, etc.). Seule la bâtisse à l’abandon à l’entrée du site peut potentiellement être favorable. Aucune trace de présence n’a cependant été relevée dans la bâtisse, bien que tout le bâtiment n’ait pu être prospecté pour des raisons de sécurité. En ce qui concerne la chasse de ces espèces, les chauves-souris chassent du crépuscule à l’aube. Les terrains de chasse sont diversifiés, mais sont principalement des milieux boisés. Les chauves-souris se déplacent principalement en sous-bois et en lisière de bois, évitant les milieux ouverts. Au vu des caractéristiques écologiques des espèces déterminantes de la ZNIEFF et du site d’étude, l’analyse environnementale a directement pris en compte l’usage du site par les chauves-souris comme zone de chasse.

Le site du projet n’est pas favorable à la présence de gite pour chiroptères. Néanmoins, au vu de la présence avérée de chiroptères

dans la ZNIEFF, le site du projet a été considéré comme zone de chasse pour les espèces citées.

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État initial III État initial

 Reptiles Deux espèces de reptiles ont été contactées, le Lézard des Murailles et le Lézard vert occidental qui bénéficient tous les deux d’une protection nationale (espèce inscrite à l’article 2) et est inscrit sur la liste de l’annexe de la directive Habitats : - Le Lézard des murailles (Podarcis muralis) : cette espèce est relativement peu exigeante si le climat lui convient. Il colonise toutes sortes de biotopes, tels que les pierriers, les falaises, les carrières, les gravières, les ruines, les vignobles, les bordures de chemin, les talus de chemins de fer, les berges et les murs de pierres sèches. Il vit facilement près de l’homme et de ses constructions. Plusieurs individus (entre 10 et 20) ont été observés dans la carrière et les milieux rudéraux annexes.

- Le Lézard vert (Lacerta Bilineata) : ce lézard est présent dans et autour d’une dense végétation buissonneuse, bien exposée au soleil, tel que les bois clairs, les haies, les lisières, au bord des champs, les ronciers et les talus enfichés. Sur le site, un seul individu a été observé hors de la zone de projet, en lisière de prairie. Carte 44 : Localisation des zones favorables aux reptiles

Zone d’étude

Zone favorable aux reptiles

Tableau 24 : Listes des espèces de reptiles recensées sur le site d’étude et leur statut de protection

Espèce Liste rouge UICN Statut de protection Classe Nom Europe France International National Communautaire Lézard vert occidental Reptiles LC LC Annexe III Article 2 Annexe IV Lacerta bilineata Lézard des murailles LC LC Annexe II et III Article 2 Annexe IV Podarcis muralis (En Bleu : espèces protégées)

ARMORGREEN 119 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III État initial

 Amphibiens En ce qui concerne les amphibiens, la Grenouille verte (Pelophylax kl. Esculentus) a été observée à plusieurs reprises, dans les points d’eau présents sur la carrière. Cette espèce est protégée au niveau national. Cette espèce communautaire est considérée comme quasi menacée sur la liste rouge des amphibiens de France. Lors du recensement, une dizaine d’individus ainsi que de nombreux têtards et œufs ont pu être observés dans le point d’eau le plus au nord-est de la zone d’étude, hors de la zone du projet. Une dizaine de juvéniles ont également été observés dans des points d’eau temporaires, flaques et surcreusement créés par les engins d’exploitation, sur la zone du projet. Ces zones sont utilisées temporairement par les juvéniles lors de leur dispersion. Les zones réellement favorables sont les deux points d’eau au nord-est, dans la partie nord de la carrière (côté Parves), hors du périmètre du projet.

Carte 45 : Localisation de la grenouille verte sur le site lors du recensement

Zone d’étude N Grenouille verte Zone de reproduction Points d’eau principaux

Tableau 25 : Listes des espèces d’amphibiens recensées sur le site d’étude et leur statut de protection

Espèce Liste rouge UICN Statut de protection Classe Nom Europe France International National Communautaire Grenouille verte Amphibien LC NT Annexe III Article 5 Annexe V Pelophylax kl. Esculentus (En Bleu : espèces protégées)

ARMORGREEN 120 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III État initial

 Entomofaune La diversité spécifique entomofaune est assez importante, avec 21 espèces recensées. Il s’agit néanmoins d’espèces communes. Aucune espèce protégée, remarquable ou rare n’a été observée. La diversité spécifique de lépidoptères et orthoptères est la plus élevée dans les pelouses pionnières, avec quelques espèces inféodées aux boisements répertoriées en lisière.

- Le Citron (Gonepteryx rhamni)

- L’Argus bleu céleste (Polyommatus bellargus)

- Le Céphale (Coenonympha arcania)

- Le Gazé (Aporia crataegi)

- Le Sphinx Chauve-souris (Hyles vespertilio)

ARMORGREEN 121 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III État initial

 Statuts de protection des espèces à enjeu fort Ci-dessous, un tableau regroupant l’ensemble des espèces inventoriées, avec leur statut de protection basé sur les références règlementaires en vigueur :

Tableau 26: Listes des espèces recensées sur le site d’étude

Espèce Liste rouge UICN Statut de protection Classe Nom Europe France International National Communautaire Buse variable LC LC Annexe II-III Article 3 Annexe A Buteo buteo Pigeon ramier Annexe II/1 et LC LC - - Columba palumbus III/1 Verdier d’Europe LC LC Annexe II-III Article 3 - Carduelis chloris Corneille noire LC LC Annexe III - Annexe II/2 Corvus corone Rougegorge familier - LC Annexe II-III Article 3 - Erithacus rubecula Oiseaux Pinson des arbres LC LC Annexe II-III Article 3 - Fringilla coelebs Geai des chênes LC LC - - Annexe II/2 Garrulus glandarius Rossignol philomèle LC LC Annexe II-III Article 3 - Luscinia megarhynchos Bergeronnette grise LC LC Annexe II-III Article 3 - Motacilla alba Mésange bleue LC LC Annexe II-III Article 3 - Parus caeruleus Mésange charbonnière LC LC Annexe II-III Article 3 - Parus major Rougequeue noir LC LC Annexe II-III Article 3 - Phoenicurus ochruros Pouillot véloce LC LC Annexe II-III Article 3 - Phylloscopus collybita Pie bavarde Oiseaux LC LC - - Annexe II/2 Pica pica Fauvette à tête noire LC LC - Article 3 - Sylvia atricapilla Merle noir - LC Annexe III - Annexe II/2 Turdus merula Grive musicienne LC LC Annexe III - Annexe II/2 Turdus philomelos Ascalaphe souffré - - - - - Libelloides coccajus Insectes Coccinelle Coccinella - - - - - septempunctata

ARMORGREEN 122 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III État initial

Petite tortue LC LC - - - Aglais urticas Aurore LC LC - - - Anthocharis cardamines Gazé LC LC - - - Aporia crataegi Chiffre LC LC - - - Argynnis niobe Céphales LC LC - - - Coenonympha arcania Citron LC LC - - - Gonepteryx rhamni Sphinx Chauve-Souris - - - - - Hyles vespertilion Flambé LC LC - - - Iphiclides podalirius Petit nacré LC LC - - - Issoria lathonia Némusien LC LC - - - Lasiommata maera Cuivre commun LC LC - - - Lycaena phlaeas Myrtil LC LC - - - Maniola jurtina Demi Deuil LC LC - - - Melanargia galathea Mélitée des Mélampyres LC LC - - - Melitaea athalia Mélitée du plantain LC LC - - - Melitaea cinxia Tircis LC - - - - Pararge aegeria Piéride du chou LC LC - - - Pieris brassicas Argus bleu céleste LC LC - - - Polyommatus bellargus Azuré commun Insectes LC LC - - - Polyommatus icarus Goutte de sang - - - - - Tyria jocobaear Zygène sp. - - - - - Zygaena sp. Criquet - - - - - Acrididea sp. Sauterelle verte - - - - - Tettigonia viridissima Reptiles Lézard vert occidental LC LC Annexe III Article 2 Annexe IV

ARMORGREEN 123 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III État initial

Lacerta bilineata Lézard des murailles LC LC Annexe II et III Article 2 Annexe IV Podarcis muralis Grenouille verte Amphibien LC NT Annexe III Article 5 Annexe V Pelophylax kl. Esculentus (En Bleu : espèces protégées)

Difficultés rencontrées lors des inventaires La principale difficulté rencontrée lors des inventaires concerne la partie boisée entourant la zone de projet. En effet, la chênaie-charmaie présente sur le site est très dense. Différents endroits ont pu être pénétrés, mais il fut impossible de prospecter ce boisement dans sa totalité. Cependant, le milieu étant homogène et la strate herbacée très pauvre, les inventaires effectués permettent de décrire les enjeux écologiques présents de manière significative, notamment pour ce qui concerne l’avifaune.

Bilan des enjeux Sur l’ensemble du site, la biodiversité floristique est relativement importante avec environ 140 espèces végétales relevées. Cette biodiversité importante s’explique par la présence de différents milieux : le milieu carrière, très ouvert, est colonisé par des espèces pionnières à tendance méridionale et des milieux plus fermés comme les boisements mixtes ou les chênaies. Toutefois, ces différents milieux sont soumis à une artificialisation assez forte et sont composés d’espèces végétales très communes. 5 espèces patrimoniales, dont 4 orchidées, ont été observées. Ces espèces présentent un enjeu modéré, car il s’agit d’espèces plus ou moins rares et emblématiques, mais non règlementées. Bien qu’elles ne soient pas protégées, elles participent à la richesse spécifique du site. Aucune espèce protégée n’a été recensée. En revanche, 2 espèces invasives ont été observées sur la zone d’étude, ce qui génère un enjeu floristique relativement fort (risque de propagation de ces espèces). Les enjeux floristiques sur le site sont alors considérés de modérés à forts. D’un point de vue des habitats, aucun habitat communautaire ou prioritaire n’a été observé, et les milieux rencontrés sont anthropisés et remaniés. En ce qui concerne la faune, les enjeux de la zone peuvent être considérés comme forts et se concentrent essentiellement sur 3 groupes : - L’avifaune avec 11 espèces protégées sur 17 inventoriées, réparties sur l’ensemble du site ; - Les reptiles avec la présence dans la carrière du Lézard des murailles, espèce protégée au niveau national. Le lézard vert a été aperçu, mais en dehors de la zone d’étude ; - Les amphibiens avec la présence d’une espèce protégée : la grenouille verte.

ARMORGREEN 124 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III État initial

Bilan général

Plusieurs enjeux écologiques sont à souligner afin de respecter au mieux les espèces présentes dans le cadre du projet. La biodiversité végétale est importante bien que de nombreuses espèces invasives soient présentes. Les habitats et les végétaux recensés sont très communs, reflet d’une pression anthropique importante avec une forte proportion de zones remaniées et une partie boisée ne comportant pas d’enjeux de conservation importants. Plusieurs espèces d’oiseaux probablement nicheuses ainsi que des reptiles et des amphibiens remarquables ont été observés sur la zone de projet. Sur le site de Parves-et-Nattages, il faudra donc veiller autant que possible à la préservation des milieux favorables à l’accueil d’espèces, et plus particulièrement au milieu carrière favorable aux reptiles. Il faudra également veiller au maintien de zones boisées dans lesquelles les espèces d’oiseaux nicheuses pourront se réfugier. Cela se fera par une gestion du site appropriée et une organisation spécifique en phase chantier. Les travaux des ligneux (coupe, broyage, etc.) devront être réalisés en dehors des périodes de reproduction des espèces protégées, soit entre début septembre et fin février. .

ARMORGREEN 125 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III PHOTOVOLTAÏQUE Conclusion - État initial - Milieu naturel

Le site est composé d’une ancienne carrière et d’un espace boisé. La prospection terrain a révélé plusieurs espèces animales bénéficiant d’un statut de protection (avifaune, reptiles, amphibiens). Cette étude environnementale a permis de déterminer les différentes d’enjeux du site. Un des principaux enjeux est la présence importante d’espèces invasives. La gestion du site permettra de favoriser son potentiel d’accueil.

Enjeu Cotation Etat Orientation Le site projet appartient à un ZNIEFF de type II « Montagne de Parves », espèces et milieux du site non concerné Zone d’intérêt APPB à proximité du site, aucune espèce rupestre sur le projet Notice d’impact Natura 2000 naturel reconnu Aucun site Natura 2000 concerné Aucune zone humide sur le site 5 grands types d’habitats naturels : habitats communs remaniés, aucun habitat rare Maintien et amélioration des zones d’habitats Habitats naturels ou prioritaire naturels Présence de deux points d’eau anthropisés sans végétation hors zone de projet Corridor Zone peu propice aux déplacements des espèces écologique Aucune espèce protégée ou règlementée sur le site Préservation des espèces Flore Présence de quelques espèces emblématiques Lutte contre les espèces invasives Colonisation importante par 2 espèces invasives

Préservation d’un milieu favorable au développement de l’avifaune : haies et fourrés 17 espèces d’oiseaux communes ont été relevées sur le site sur le pourtour du site, boisement entre les deux Avifaune 11 bénéficient d’un statut de protection nationale ilots du projet 5 espèces soupçonnées de nicher aux alentours du site d’étude Prise en compte du cycle de nidification dans la phase travaux et la gestion du site

Reptiles et Présence de deux espèces de reptiles protégées Préservation du milieu calcaire amphibiens Présence d’une espèce d’amphibien protégée

Aucune espèce observée Préservation de la fonctionnalité du site pour les Mammifères Certaines espèces de gibier ongulé ou de plus petits mammifères sont petits mammifères potentiellement présentes autour du site 21 espèces observées Entomofaune Maintien de certaines zones boisées Aucune espèce protégée, rare ou remarquable 126

État initial III

Milieu humain

Situation Géographique

La commune de Parves-et-Nattages La commune de Parves-et-Nattage se situe à 5 km à l’Est de Belley, entre le Rhône et son canal de dérivation. Elle s’étend sur environ 16 km². La commune provenant d’une fusion entre l’ancienne commune de Parves et l’ancienne commune de Nattages en janvier 2016, il n’existe pas à l’heure actuelle de chiffres officiels concernant sa population. L’ancienne commune de Nattages comptait 569 habitants en 2012 ; Parves en comptait 370. Le site projeté est localisé sur l’ancienne délimitation des anciennes communes, au lieu-dit « Le Rocheret ».

Carte 46 : Environnement du site

Parcelles agricoles Espaces boisés Bâtiments Site du projet

Source : Géoportail

ARMORGREEN 127 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Démographie Les données statistiques utilisées dans cette étude d’impact sont celles issues du recensement de 2013.

Population Le nombre d’habitants est en augmentation constante depuis les années 1960, mais plus particulièrement depuis les années 1990. La commune de Parves a connu entre 1975 et 2013 une augmentation moyenne de sa population de 17,5 %. Entre 1975 et 2013, la commune de Nattages a connu une augmentation moyenne de sa population de 20,3 %.

Illustration 32 : Évolution de la population municipale de Parves

Sources : INSEE

Illustration 33 : Évolution de la population municipale de Nattages

Sources : INSEE

ARMORGREEN 128 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Activités économiques  Parves Sur l’ancienne commune de Parves, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans est de 67 % et le taux de chômage s’élève à 7 % au 1er janvier 2012, ce qui est inférieur à la moyenne nationale (10,0 au 01/01/2012). En 2012, 90,5 % des actifs ayant un emploi de l’ancienne commune de Parves travaillaient dans une commune autre que celle de résidence. La commune de Parves comptait 18 établissements actifs au 31 décembre 2013. Ils étaient répartis selon les différents secteurs d’activité comme suit : Illustration 34 : Graphique de la répartition du nombre d’établissements actifs par secteur d’activité en 2013 - Parves Agriculture, Construction sylviculture, pêche 16,7 % 11,1 %

Industrie

22,2 %

Commerce, transport, services divers 33,3 %

Administration publique, enseignement,

santé, action sociale Source : INSEE 16,7 %  Nattages Sur l’ancienne commune de Nattages, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans est de 78,2 %, et le taux de chômage s’élève à 6,7 % au 1er janvier 2012, ce qui est inférieur à la moyenne nationale (10,0 au 01/01/2012). En 2012, 86,5 % des actifs ayant un emploi sur l’ancienne commune de Nattages travaillaient dans une commune autre que celle de résidence. La commune de Nattages comptait 42 établissements actifs au 31 décembre 2013. Ils étaient répartis selon les différents secteurs d’activité comme suit :

Illustration 35 : Graphique de la répartition du nombre d’établissements actifs par secteur d’activité en 2013 - Nattages

Administration publique, enseignement, Agriculture,

santé, action sociale sylviculture, pêche

11,9 % 16,6 % Construction 7,2 %

Industrie Commerce, transport, 7,2 % services divers 57,1 %

Source : INSEE

ARMORGREEN 129 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Le secteur prédominant de l’ancienne commune de Nattages concernait les activités liées aux services, au commerce et aux transports.

Réseaux et servitudes La carte de synthèse des servitudes d’utilité publique et les réponses des gestionnaires des réseaux et des services de l’Etat sont disponibles en ANNEXE 3.

Opérateurs de réseaux et organismes publics  Réseau électrique ENEDIS signale au moins un réseau/ouvrage concerné. Il s’agit d’un ouvrage/réseau de catégorie EL2. D’éventuels branchements sans affleurant et/ou aéro-souterrains sont susceptibles d’être dans l’emprise des travaux. Un repérage sera effectué avant le démarrage du chantier. Un poste client HTA est présent sur la parcelle F392.

Carte 47 : Emplacement des ouvrages de ENEDIS

HTA Aérien

Poste Client HTA

2 Lignes électriques et réseaux d’éclairage public autres qu’en très basse tension (> 50 V en courant alternatif ou 90 V en courant continu).

ARMORGREEN 130 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

 Réseaux d’eau potable et d’eaux pluviales L’Agence Régional de la Santé (ARS) d’Auvergne-Rhône-Alpes indique que la zone du projet n’impacte directement aucun périmètre de protection de captage d’eau potable. Le plus proche est celui de la source de Parves à plus de 2 km au nord du projet La SAUR fait état d’un ouvrage de catégorie EA3 à proximité du terrain, au nord-est du site. Il n’y a pas de captage agricole, industriel ou individuel à proximité immédiate du site.

Carte 48 : Localisation de la zone de captage la plus proche

Source de Parves

Zone du projet

N

3 Canalisations souterraines de prélèvement et de distribution d’eau destinée à la consommation humaine, à l’alimentation en eau industrielle ou à la protection contre l’incendie, en pression ou à écoulement libre, y compris les réservoirs d’eau enterrés qui leur sont associés

ARMORGREEN 131 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Carte 49 : Emplacement des ouvrages de la SAUR

Tronçon de classe C

Vanne

Plaque d’extrémité

 Réseau de communications Syndicat Intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain nous a informé que : « les réseaux/ouvrages que nous exploitons ne sont pas concernés au regard des informations fournies. »  Réseaux d’aviation La Sous-Direction Régionale de la Circulation Aérienne Militaire (SDRCAM) sud annonce que le projet se situe en dehors de toute zone grevée de servitudes aéronautiques, radioélectriques ou domaniales gérées par le ministre de la défense, et ne fait l’objet d’aucune prescription locale, selon les principes actuellement appliqués. Les services de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) précisent que la commune de Nattages n’est soumise à aucune contrainte relevant de l’aviation civile. L’aérodrome le plus proche est l’aérodrome de Belley-, se situant à un peu plus de 5 km au Sud-Ouest du projet. L’aéroport le plus proche est celui de Chambéry-Savoie, localisé à 15 km au Sud-Est du projet.

ARMORGREEN 132 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Infrastructures routières et ferroviaires Le site est accessible par un chemin communal qui longe la parcelle 395. Un autre chemin permet l’accès à la parcelle 393, mais se trouve en dehors du périmètre d’exploitation de la centrale solaire. Cet accès permet actuellement l’évacuation des pierres stockées sur le site. Un comptage routier a été effectué en 2008 sur la RD 107b. Ce dernier a déterminé une moyenne journalière annuelle (tous véhicules) de 200.

Carte 50 : Carte des axes de communication

Zone du projet N Chemins communaux

Accès temporaire autorisé pour l’évacuation des pierres

Route départementale D107B

En termes de réseaux, le projet est soumis à peu de contraintes. Avant les travaux, les Déclarations d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) nécessaires seront lancées.

ARMORGREEN 133 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Risques technologiques et industriels

Le risque lié à la rupture de barrage A la suite d’une rupture de barrage, une inondation comparable à un raz de marée se produit en aval, précédée par le déferlement d’une onde de submersion plus ou moins importante selon le type de barrage et la nature de la rupture. La commune de Parves-et-Nattages est concernée par le risque de rupture de barrage pour l’ouvrage de Génissiat, situé sur le fleuve Rhône. Les barrages étant de mieux en mieux conçu et surveillés, les ruptures sont rares. Le risque de rupture brusque et imprévue de barrage est extrêmement faible aujourd’hui. Une rupture serait due à l’évolution plus ou moins rapide d’une dégradation de l’ouvrage. Carte 51: Localisation du barrage de Génissiat

Barrage de Génissiat

Zone du projet

Sources : Géoportail, IGN

ARMORGREEN 134 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Les anciennes communes Parves et Nattages se situent dans le Plan Particulier d’Intervention (PPI) du barrage de Génissiat. Le barrage de Génissiat et sa centrale hydroélectrique, situés sur la commune d’Injoux-Génissiat, ont été construits sur le Rhône de 1937 à 1947. En cas de rupture brusque et imprévue du barrage de Génissiat, le temps d’arrivée de l’onde de submersion sur la commune de Parves-et-Nattages serait d’environ 2 heures et 45 minutes.

Le risque électrique Actuellement, le risque électrique n’existe pas, mais la nature des installations induira un risque de choc électrique ou de brûlure pour les personnes lors des travaux et des opérations de maintenance et nécessitera une limitation d’accès aux personnes habilitées.

Le risque de charges sur les installations Les charges de vent et de neige peuvent être source de dégradations des installations (arrachement, effondrement). Comme indiqué dans la partie « État initial - Milieu physique - Climatologie » et au regard de la norme NV65 qui décrit les niveaux de contraintes de vent et de neige, les conditions météorologiques ne sont pas à même de constituer un risque de charge sur les installations.

Transport de matières dangereuses (TMD) Le risque de transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du transport. Dans le département de l’Ain, les matières dangereuses sont essentiellement transportées par voies routières, ferroviaires, par canalisation ou par voies navigables. Beaucoup de communes peuvent être concernées. Ce n’est pas le cas de la commune Parves-et-Nattages.

ARMORGREEN 135 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III PHOTOVOLTAÏQUE

Conclusion - État initial - Milieu humain

Le site s’implante sur l’ancienne délimitation des anciennes communes de Parves et de Nattages, au lieu-dit Le Rocheret.

Au vu de l’augmentation continue du nombre d’habitants sur Parves-et-Nattages depuis les années 1970, et au vu de la fusion des communes, la commune de Parves-et-Nattages semble se dynamiser. Sur la lancée de cette dynamique, le projet définit une cohérence territoriale tant au niveau économique, environnemental que social. Les installations viennent s’implanter sur une ancienne carrière marbrière. Cela permet de valoriser un terrain à faible valeur d’usage et entraine indirectement des retombées économiques pour la commune (fiscalité, emploi local, nouvelle attractivité). La centrale solaire peut s’adapter aux éventuelles contraintes rencontrées et risques induits.

Enjeu Cotation État Orientation

Situation Site excentré du bourg, sur l’ancienne carrière au lieu-dit le Limiter le mitage urbain par l’implantation du projet dans un milieu géographique Rocheret déjà artificialisé (ancienne carrière)

Démographie/ Eviter d’apporter des nuisances aux riverains Une population croissante Habitat Production ENR locale

Activités Communiquer sur la centrale solaire comme vitrine durable et économiques/ Présence de sentiers de randonnée proches du site moderne du territoire Tourisme Démarches pour modifier le POS actuel, et rendre le projet compatible Urbanisme Zone NCc du POS de l’ancienne commune de Nattages avec le document d’urbanisme en vigueur Suivi du règlement applicable à la zone. Réseaux et Présence d’une ligne HTA aérienne et d’un poste client HTA sur Prendre en compte la position des réseaux à proximité et sur le site servitudes le site dans l’élaboration du projet Favoriser l’accès au site par les voies existantes Proximité de la RD 107b Infrastructures Limiter la création de voies Accès au site par la RD 107b puis par un chemin communal Limiter l’augmentation de flux sur les voies Prise en compte des besoins de cette station dans le développement Autres activités Présence d’une station de transit de matériaux sur le site du projet La commune est soumise au risque sismique Risques La commune est soumise au risque de mouvements de terrain Sécurisation de l’accès à la RD technologiques et La commune est soumise au risque de rupture de barrage Prise en compte et maitrise des risques dans l’élaboration du projet industriels Le site sera soumis au risque électrique 136

État initial III

Paysage et patrimoine

Caractéristiques du territoire d’étude Le site du projet se situe dans le département de l’Ain, entre les communes de Belley et de Yenne. Il s’insère dans un paysage fortement marqué par des jeux de collines aux versants boisés (pour les pentes très importantes), ou cultivés (pour les pentes moins importantes). Carte 52 : Territoire de l’étude paysagère

Périmètres d’étude Zone d’implantation Eléments de repères Vallée Ville principale Limite départementale Montagnes/Monts

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Périmètres de l’étude paysagère  Périmètre éloigné Le périmètre d’étude se limite à l’Ouest par la montagne de Parves du fait du relief abrupt qui marque une limite visuelle franche avec l’unité paysagère des collines du bassin de Belley. Au Nord, la limite s’appuie sur la montagne de Chamoise, limite physique et visuelle franche. La limite à l’est se fait par les Monts du Chat et de la Charvaz. Enfin au Sud, la limite du périmètre s’appuie sur la microtopographie du fond de vallée qui permet de bloquer les vues longues vers le projet.

Carte 53 : Périmètre d’étude étendue

Zone d’implantation Périmètre de l’étude paysagère Vallée du Rhône Lignes de crêtes Courbe topographique :

220 m 1500 m

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 Périmètre rapproché Le périmètre d’étude rapproché intègre au Nord l’ancien bourg de Parves. Il s’appuie au Sud sur le micro-relief existant et les boisements. Il se limite à l’Est du Bois Barbier et à l’Ouest à la ligne de crête.

Carte 54 : Périmètre d’étude rapproché

Zone d’implantation Périmètre d’étude rapproché

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Unités paysagères et fonctionnement visuel du périmètre éloigné Le territoire d’étude du projet se caractérise par trois grandes unités paysagères, qui se différencient par le relief, la végétation ainsi que par le mode d’urbanisation. - Les collines du bassin de Belley et son agglomération à l’Ouest du projet ; - Le bassin du lac du Bourget, limité par le Mont de la Charvaz à l’Est du projet ; - Le val de Yenne, où s’implante le projet. Carte 55 : Unités paysagères

v

Unités paysagères : Périmètre d’étude Le Val de Yenne Zone d’implantation Les collines du bassin de Belley Périmètre de l’étude paysagère Le bassin du lac du Bourget Le bassin de Chambéry Continuité paysagère

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Carte 56 : Localisation des photographies – Unités paysagères

Périmètre d’étude : Zone d’implantation Localisation des photographies : Point de vue

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 Le Val de Yenne Le Val de Yenne s’étend du Nord au Sud sur plus de 25 km. Il forme un couloir visuel encadré par des massifs montagneux. A l’est, les Monts du Chat et de la Charvaz s’imposent par leur grandeur (respectivement d’environ 1 500 m et 1 200 m d’altitude) face au fond de vallée relativement plat. A l’Ouest, la montagne de Parves (d’environ 600 m d’altitude) est plus basse, mais tout aussi structurante. Le val de Yenne est traversé par le Rhône qui forme une sorte de virgule. Une « île » est créée de par la présence du canal de dérivation du Rhône, au Nord.

Illustration 36 : Coupe altimétrique du val de Yenne

Le val se caractérise par une multitude de micro-paysages très variés. Sur le versant abrupt des collines se trouvent de nombreux boisements isolant certains secteurs, tel que le bourg de l’ancienne commune de Parves. Sur les piémonts du Mont de la Charvaz, la culture de vigne crée un paysage ouvert, autour de Jongieux, où les rangs de vigne viennent souligner le relief.

Illustration 37 : Parcelles viticoles sur les piémonts du Mont de la Charvaz (à hauteur de Billième) (2)

La RD 210 qui traverse les parcelles offre des vues dégagées sur le val. Dans le fond de vallées, en bordure est du Rhône, la céréaliculture est omniprésente.

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Illustration 38 : Parcelles céréalières (premier plan) bordant le Rhône (depuis Massigneur-de-Rives) (1)

Sur le reste des parcelles, principalement sur des versants intermédiaires, le paysage se compose de prairies pâturées. Le Rhône traverse une partie du val de Yenne en amenant une végétation arborée telle que les ripisylves et les peupleraies, venant ainsi dissimuler partiellement le fleuve depuis le fond de vallée. Illustration 39 : Ripisylve dense aux abords du Rhône (à hauteur de Yenne) (3)

La voie principale qui traverse l’unité paysagère d’Ouest en est est la RD 1504. Elle connecte les de Belley et Yenne à Chambéry qui est situé au Sud du lac du Bourget.

Illustration 40 : La RD1504, voie principale traversant le val de Yenne (4)

Implantée au bord du Rhône, au pied de la montagne de Parves, Yenne est la ville la plus importante de cette unité paysagère. Elle compte plus de 2 500 habitants. Les autres bourgs s’implantent en collier de perles le long des axes majeurs, généralement sur les versants en appui contre les boisements. Ils présentent ainsi des vues orientées et dégagées sur le paysage agricole environnant.

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Les bourgs situés au cœur de la vigne, tels que Jongieux et Billième, proposent des vues longues vers l’Ouest. Depuis le bourg de l’ancienne commune de Parves, des vues ouvertes s’offrent en direction de l’Est et du Sud.

Carte 57 : Le projet dans le val de Yenne

Périmètre d’étude Limites et continuité paysagères Zone d’implantation Ligne de crête marquant une transition Périmètre de l’étude paysagère paysagère nette Unités paysagères : Continuité paysagère Le Val de Yenne Verrou boisé Les collines du bassin de Belley Vallée Le bassin du lac du Bourget Plaine céréalière Le bassin de Chambéry Vigne Eléments structurants et particularités paysagères : Infrastructure routière majeure (D1054, D1516) Ligne électrique de haute tension marquante Dégagement visuel orienté vers le projet

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Val de Yenne L’unité paysagère du val de Yenne se caractérise par la présence de divers micro-paysages dont certains, tel que le vignoble de Jongieux, font sa renommée. Le val se caractérise aussi par le jeu de reliefs plus ou moins important, qui vient ainsi délimiter l’unité paysagère, mais aussi offrir des vues dégagées sur le paysage.

A l’est, les bourgs sur les piémonts s’ouvrant vers l’Ouest (Billième, Jongieux) semblent être

les plus exposés au projet. Il en est de même pour les bourgs situés à proximité du projet (le bourg de l’ancienne commune de Parves, Sorbier)

 Les collines du bassin de Belley Située hors du périmètre d’étude, l’unité paysagère des collines du bassin de Belley s’étend de l’Ouest du val de Yenne, le long du Rhône et de son canal de dérivation. Cette unité se caractérise par un jeu de collines qui viennent encercler la ville de Belley. Elle est ceinturée à l’Est par la montagne de Parves et à l’Ouest par les crêtes de la montagne de la Raie, du Mont Mollard et de la Montagne de Saint-Benoît.

Illustration 41 : Vue ouverte sur les versants boisés de la montagne de Parves (depuis la sortie est de Belley)

(5)

La quasi-totalité des versants est fortement boisée. Au creux de ces versants se sont développées des cultures céréalières aux côtés des prairies et quelques parcelles de vigne. Ces juxtapositions agricoles créent un patchwork de couleurs suivant les saisons. Le Rhône irrigue une grande partie de ce territoire. Il est bordé de ripisylves denses et de peupleraies, sur la partie sud principalement. Illustration 42 : Abords ouverts du canal du Rhône (6)

Deux axes principaux (RD1504 et RD31) traversent du nord au sud l’unité paysagère, en longeant le Rhône. Leur situation en fond de vallée offre des vues rapidement bloquées par les massifs montagneux qui encerclent l’unité paysagère. Belley est la ville la plus importante de cette unité paysagère. Elle compte plus de 8000 habitants. La ville est très perceptible dans le paysage de par son urbanisation, marquée par un développement de zones pavillonnaires et de zones d’activités en lisière. Les sorties de ville offrent des points de vue remarquables sur

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les falaises et les versants boisés de la montagne de Parves. Dans la plaine alluviale, l’agriculture céréalière prime. Les hameaux et autres bourgs y sont rares.

Bassin de Belley L’unité paysagère des collines du bassin de Belley se présente par une implantation en fond de vallée, sur les bords du Rhône et de son canal de dérivation. Encerclées par des massifs montagneux aux versants boisés et des falaises abruptes, les vues ne peuvent pas porter sur l’unité paysagère du val de Yenne.

Cette situation ne permet pas d’offrir de vues dégagées vers le projet, ce dernier s’implantant sur les hauteurs de la montagne de Parves.

 Le bassin du lac du Bourget L’unité paysagère du bassin du lac du Bourget se situe en dehors du périmètre d’étude, à l’est du val de Yenne. Cette unité offre un paysage grandiose où l’eau bleue du lac s’étend du nord au sud, sur plus de 17 km. Elle se limite à l’Ouest par les Monts de la Charvaz et du Chat, et à l’Est par la montagne de la Biolle. Malgré la distance importante entre les abords du lac (plus de 2km), l’ambiance générale reste fermée, les vues ne perçant pas au-delà des montagnes. C’est de ces montagnes que des vues emblématiques du lac du Bourget sont proposées aux usagers des routes et des sentiers. Illustration 43 : Vue sur Aix-les-Bains en bordure du lac du Bourget (depuis le belvédère à proximité d’Ontex) (7)

Illustration 44 : Vue panoramique du lac du Bourget (depuis le belvédère à proximité d’Ontex) (8)

Lac du Bourget

L’unité paysagère du bassin du lac du Bourget propose un espace fermé sur lui-

même, où les vues restent cantonnées aux versants boisés et aux villes qui bordent le lac du Bourget (Aix-les-Bains et Chambéry). De ce fait, aucune vue n’est orientée vers le projet.

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Carte 58 : Enjeux sur les unités paysagères

Périmètres d’étude : Périmètres d’étude :

Zone d’implantation Enjeu modéré à faible du fait de la

Périmètre de l’étude paysagère distance et de l’effet intégrateur de la végétation et du relief Perceptions visuelles particulières : Enjeu modéré de perception depuis les Point de vue éloigné dirigé vers le site coteaux viticoles et l’ensemble des Verrou boisé jouant le rôle d’écran itinéraires touristiques Cadrage visuel sur le projet lié à la présence Enjeu fort depuis les abords proches du de la colline du Bois Barbier site du fait de la faible présence d’écran

visuel

Enjeu modéré de perception depuis le belvédère du Molard Noir avec un effet réducteur lié à la distance (10km du projet)

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Patrimoine paysager

Monuments et sites protégés au pied des monts Au sein du périmètre d’étude, 10 édifices protégés et 3 sites se répartissent dans le paysage du val de Yenne. Carte 59 : Sites et monuments classés et inscrits

Périmètres d’étude : Unités paysagères :

Zone d’implantation Site/monument intégré dans un écrin paysager

Périmètre de l’étude paysagère Site/monument disposant d’une ouverture orientée

Types de protection : sur le paysage

Site (site étendu) Site/monument en belvédère sur le paysage

Monument Contexte paysager :

Site/monument peu visible dans le paysage Site/monument partiellement visible dans le paysage Site/monument très visible dans le paysage

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Monuments historiques

Tableau 27 : Monuments Historiques classés et inscrits

Date de Commune Nom Distance (km) Description Protection protection Parves-et- Roche 1 Pierre à Bassins “Sous Rosset” 2,1 km Classé 13/05/1913 Nattage ornée Ancien Ancienne chartreuse – forteresse 2 Virignin 2,5 km monastère Classé 01/02/1996 Fort-de-Pierre-Châtel fortifié Eglise Notre-Dame de 3 Yenne 3,6 km Eglise Classé 06/04/1987 l’Assomption Saint-Jean- Maison 4 Château de la Forest 7,8 km Inscrit 03/06/1995 de-Chevelu forte Roches 5 Billième Blocs cupulaires de Billième (X6) De 4,6 à 7km Classés Mai 1939 ornées

 Pierre à Bassins « Sous Rosset » La pierre à bassins, au lieu-dit « Sous Rosset », est une pierre mégalithique datant du néolithique. Sa faible taille, ainsi que le contexte dans lequel elle s’insère, rend cet édifice difficilement perceptible dans le paysage. En effet, celui-ci se trouve au pied d’un boisement.

 Ancienne chartreuse – Forteresse Fort-de-Pierre-Châtel L’ensemble de l’ancienne chartreuse – Fort-de-Pierre-Châtel est un édifice qui combine à la fois un monument religieux et un monument militaire, se situant à l’extrémité sud de la montagne de Parves. Il est visible depuis la vallée du Rhône vers Virignin, et depuis le belvédère de Pierre Châtel, situé en face.

Illustration 45 : Vue panoramique du lac du Bourget (depuis le belvédère à proximité d’Ontex)

 Eglise Notre-Dame de l’Assomption L’église Notre-Dame de l’Assomption de Yenne présente architecture faiblement élancée, qui rend le clocher difficilement perceptible depuis les axes principaux desservant la ville de Yenne. Ces routes sont en effet le plus souvent bordées d’arbres, cadrant les vues dans l’axe de la voie.

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Illustration 46 : L’église Notre-Dame de l’Assomption et ses abords (Yenne)

 Château de la Forest Le Château de la Forest est une maison forte, construite sur la commune de Saint-Jean-de-Chevelu, au pied du Mont du Chat. Se situant sur un promontoire, la maison bénéficie d’une longue vue sur le val de Yenne. La voie d’accès au château est essentiellement bordée par de la végétation arbustive, qui filtre les vues vers le val.

 Blocs cupulaires de Billième Les six blocs cupulaires de Billième sont des roches mégalithiques présentant de légères dépressions à leur surface. Ils sont implantés autour de la commune de Billième, formant un cercle d’environ 2 km de diamètre. Leur taille réduite et leur implantation au pied ou au cœur de boisements les rendent peu perceptibles.

Tableau 28 : Analyse patrimoniale des Monuments Historiques Place dans le Visibilité dans le paysage Echelle paysage Nom (covisibilité avec l’édifice d’analyse (covisibilité depuis depuis un point de vue tiers le site) 1 Pierre à Bassins “Sous Rosset” Eloignée Dans écrin paysager Peu visible Ancienne chartreuse – Forteresse 2 Eloignée Site en belvédère Partiellement visible Fort-de-Pierre-Châtel Eglise Notre-Dame de 3 Eloignée Dans écrin paysager Partiellement visible l’Assomption 4 Château de la Forest Eloignée Ouverture orientée Partiellement visible 5 Blocs cupulaires de Billième (X6) Eloignée Dans écrin paysager Peu visible

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Sites Tableau 29 : Sites inscrits et classés Date de Commune Nom Distance (km) Description Protection protection A Nattages ; Virignin ; La Falaises Défilé de Pierre Chatel 2,5 Classé 31/05/2013 Balme ; Yenne rocheuses B-C Billième ; Jongieux ; Coteaux viticoles de 3,6 Vignobles Classés 12/07/2010 Lucey ; Yenne Jongieux Marestel C Coteaux viticoles de Bourgs et Jongieux ; Lucey Jongieux Marestel 3,6 Inscrits 26/10/2010 hameaux (bourgs)

 Défilé de Pierre Châtel Le Défilé de Pierre Châtel correspond à un site naturel protégé qui se caractérise par des falaises rocheuses, par lesquelles passe la RD1504. Le défilé couvre les deux rives du Rhône, entre Yenne et Virignin, à l’intersection entre le Rhône et son canal de dérivation. Il présente de nombreux boisements qui viennent créer des écrans visuels depuis les hauteurs du site.

Illustration 47 : Défilé de Pierre Châtel (depuis la RD1504)

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 Coteaux viticoles de Jongieux-Marestel Les coteaux viticoles de Jongieux-Marestel couvrent l’ensemble du vignoble de Jongieux, au pied du Mont de la Charvaz. Le relief y est important et les routes très sinueuses. Les versants Ouest sont boisés. Cependant, de longues vues se dégagent en direction de l’Ouest, vers la vallée du Rhône, où se distinguent les bourgs. De ce point de vue, le site du projet est perceptible. Illustration 48 : Vue vers l’ouest à partir des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel (à la sortie sud de Jongieux -le-Haut)

Identification des lignes paysagères visibles Carte de localisation du point de vue

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Vers l’entrée ouest de Billième, une seconde vue offre également une vision longue et dégagée en direction du bourg de Parves-et-Nattages, et donc en direction du site du projet. Cependant, la présence du bois Barbier, sur une colline, joue un rôle d’écran visuel qui vient atténuer la visibilité du site d’implantation. En effet, seule la partie haute de la parcelle où se situe du site d’étude pourrait être perceptible malgré la distance d’environ 5km. Illustration 49 : Vues vers l’ouest à partir de l’entrée ouest de Billième Identification des lignes paysagères visibles Carte de localisation du point de vue

Tableau 30 : Analyse patrimoniale des Sites Place dans paysage Visibilité dans le paysage Echelle Nom (covisibilité depuis (covisibilité avec l’édifice d’analyse le site) depuis un point de vue tiers A Défié de Pierre Chatel Eloignée Site en belvédère Partiellement visible Coteaux viticoles de Jongieux B Eloignée Site en belvédère Partiellement visible Marestel Coteaux viticoles de Jongieux C Eloignée Ouverture orientée Partiellement visible Marestel

ARMORGREEN 153 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Bilan du patrimoine Carte 60 : Enjeux patrimoniaux

Périmètres d’étude : Enjeux :

Zone d’implantation Enjeu nul (édifice)

Périmètre de l’étude Enjeu nul (site)

paysagère Enjeu faible

Patrimoine protégé : Enjeu moyen

Site (site étendu) Enjeu fort

Monument Enjeu très fort

La taille réduite de la pierre à bassins et des blocs cupulaires, ainsi que leur contexte majoritairement fermé, ne génère pas d’enjeu particulier vis-à-vis du projet. L’ancienne chartreuse et la forteresse Fort-de-Pierre-Châtel se situent à l’extrémité sud de la montagne de Parves et ne présentent aucun enjeu pour le projet. Il en est de même de l’église de Notre-Dame de l’Assomption, de par son contexte fermé. Le défilé de Pierre Châtel, du fait d’un boisement important, ne présente pas non plus d’enjeu. Pour ce qui est du château de la Forest et des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel, de par leur ouverture vers le paysage lointain, en direction du site, ils présentent un enjeu vis-à-vis du projet.

ARMORGREEN 154 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr État initial III

Itinéraires de randonnées Le territoire d’étude est traversé par différents itinéraires de randonnées. Carte 61 : Itinéraires touristiques

Périmètres d’étude : Itinéraires touristiques :

Zone d’implantation Itinéraire Saint-Jacques-de-Compostelle

Périmètre de l’étude paysagère Itinéraire de Grande Randonnée (GR)

Lieux d’intérêt : Via Rhôna

Point de vue recensé dans les Territoire présentant un maillage d’itinéraires documents touristiques de petites randonnées et de routes touristiques

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Carte 62 : Localisation des photographies – Vues touristiques

Périmètre d’étude : Zone d’implantation Localisation des photographies : Point de vue

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 Saint-Jacques de Compostelle Le territoire d’étude est traversé par un itinéraire de Saint-Jacques de Compostelle. Celui-ci traverse une partie des coteaux de Jongieux-Marestel, puis longe le Rhône sur la rive en direction de Yenne. Il passe alors par la chapelle Saint-Romain (édifice non protégé) située sur un promontoire rocheux.

Illustration 50 : Chapelle Saint-Romain sur l’itinéraire de St-Jacques de Compostelle (1)

De cette chapelle, un point de vue panoramique permet de voir la vallée du Rhône dans sa globalité. A la suite de Yenne, l’itinéraire remonte sur le massif montagneux face à l’ancienne chartreuse, offrant un point de vue aux randonneurs depuis le belvédère de Pierre-Châtel. Ce sentier permet de rayonner au niveau européen et de faire découvrir les paysages emblématiques du territoire. Illustration 51 : Vue panoramique depuis le belvédère de la chapelle Saint-Romain (2)

 Grandes Randonnées Plusieurs itinéraires de Grandes Randonnées (GR) traversent le territoire d’étude. Le GR65 suit globalement le tracé du sentier de Saint-Jacques de Compostelle, en alternant des paysages de fonds de vallées et des hauteurs de massifs montagneux. Les GR59 et GR9A présentent la même configuration, alternants points hauts et points bas, offrant ainsi une diversité de vues emblématiques sur la vallée du Rhône. Ces deux sentiers sont ceux qui passent au plus près du projet, à plus de 1km.  Circuits thématiques Divers circuits thématiques sont proposés aux randonneurs et aux familles afin de découvrir le patrimoine local. Ainsi, les coteaux viticoles de Jongieux-Marestel et le belvédère du Molard Noir (qui offre une vue sur le lac du Bourget et le val de Yenne) sont valorisés par de nombreux points de vue qui se répartissent sur les hauteurs du territoire. Quelques sentiers sont également présents à hauteur du bourg de l’ancienne commune de Parves, à proximité du site d’implantation.

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Illustration 52 : Vue panoramique sur le lac du Bourget et le val de Yenne (belvédère du Molard Noir) (3)

Depuis ce point de vue, la carrière de Rocheret, site du projet, est perceptible de par ses teintes qui contrastent avec le vert sombre des boisements environnants. La distance par rapport au site est d’environ 10km. Malgré cela, un enjeu de perception existe depuis ce point de vue.

Illustration 53 : Perception du site depuis le belvédère du Molard Noir

 Via Rhôna La Via Rhôna est une voie cyclable fluviale qui longe les berges du Rhône, reliant le lac Lémon à la mer Méditerranées, en traversant les villes de Belley, Virignin et la Balme. Cette voie offre un rayonnement européen au territoire.

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Illustration 54 : La Via Rhôna (4)

 Routes touristiques Plusieurs routes touristiques côtoient les multiples sentiers et proposent de découvrir les paysages emblématiques du territoire. La route du Bugey propose de traverser la montagne de Parves en passant par la commune de Parves-et-Nattages, pour ensuite rejoindre Belley.

Bilan des enjeux touristiques Le territoire d’étude présente un maillage de circuits touristiques important, l’objectif étant de faire découvrir les paysages emblématiques du territoire. L’ensemble de ces itinéraires propose des points de vue touristiques, notamment depuis les coteaux viticoles et le belvédère du Molard Noir. C’est de ces points de vue que des enjeux de perception du projet photovoltaïque dans le paysage lointain vont se présenter.

Bilan du périmètre éloigné

Le périmètre d’étude intègre des éléments paysagers jusqu’à 10km par rapport au projet, situé au sein de l’unité paysagère du val de Yenne. Cette unité paysagère présente un jeu de relief important entre les plaines bordant le Rhône et les piémonts exploités du Mont de Charvaz. Le fond de vallée reste perméable aux vues longues, et ne présente ainsi aucun enjeu de perception. Cependant en prenant de la hauteur, notamment autour des villes de Billième et de Jongieux à l’est du périmètre, des vues longues peuvent se dégager. C’est également le cas pour des bourgs proches, tel que le bourg de l’ancienne commune de Parves. Le territoire possède 10 monuments inscrits ou classés. 7 sont des pierres datant du néolithique, dont la localisation dans des boisements et leur faible taille ne leur confèrent aucun enjeu vis-à-vis du projet. L’église Notre-Dame de l’assomption, l’ancienne chartreuse et la forteresse Fort-de-Pierre-Châtel ne présentent aucun enjeu de par la présence d’un relief important, jouant d’écran visuel en direction du projet. Cependant, le château de la Forest présente une ouverture orientée vers le site d’implantation. Mais cet enjeu reste relativement faible avec l’effet réducteur de la distance (8km). Pour ce qui est des 3 sites protégés, seuls les sites des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel présentent un enjeu du fait de leur ouverture orientée en direction du projet et de leur relative proximité (moins de 5km). La valorisation touristique du territoire est bien présente grâce à un maillage important de sentiers de randonnées. Les itinéraires touristiques des coteaux viticoles présentent une sensibilité modérée avec

la présence de divers points de vue en direction du projet, notamment depuis la chapelle Saint-Romain ou des entrées et sorties des bourgs. Le point de vue panoramique du Molard Noir offre aux randonneurs une vision longue en direction du lac du Bourget, mais aussi vers le val de Yenne, donc en direction du projet. La valeur touristique de ce point implique un enjeu modéré, malgré la distance (environ 10km).

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Abords du site

Carte 63 : Les abords du site

Périmètres d’étude : Infrastructures et bâtiments :

Zone d’implantation Infrastructure routière principale

Lignes de force paysagères : Bâtiment abandonné

Ligne de crête créant un écran visuel Bourgs et hameaux

Vue longue ponctuelle sur le grand Bourg principal

paysage Frange urbaine ouverte à hauteur du

Végétation : hameau Sorbier

Verrou boisé

Espace refermé par les successions de haies bocagères et de boisements Espace ouvert lié à la présence de prairies pâturées

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Carte 64 : Localisation des photographies – Les abords du site

Périmètre d’étude : Zone d’implantation Localisation des photographies : Point de vue

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Contexte du site et de ses abords  Topographie importante Le site du projet se trouve à cheval sur un espace boisé et une carrière à ciel ouvert, sur un versant de la montagne de Parves. Il s’étend d’Ouest en Est sur plus de 700 m, avec un point haut situé aux alentours de 600 m, et un point bas à environ 400 m. Il présente donc un dénivelé important d’environ 200 m. Cette topographie expose le projet à une visibilité importante depuis ses abords, avec des vues en contre plongées depuis le bas du site.

Illustration 55 : Coupe topographique du site et de ses abords, ouest-est

 Les abords du site Des côtés Sud et Ouest, le site du projet est limité par un boisement dense de feuillus. Illustration 56 : Boisement au sud qui cloisonne les vues (depuis RD107B) (2)

A l’est du site, face à l’entrée de la carrière, le bois Barbier vient créer un écran visuel important, étant implanté sur une colline culminant à plus de 520 m. Illustration 57 : Bois Barbier, en face de l’entrée de la carrière (1)

Au nord, la végétation arborée aux abords de la carrière du Rocheret se fait plus disparate et laisse place à des prairies pâturées. Ces prairies s’appuient sur les pentes de la montagne de Parves et génèrent un espace ouvert.

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Au Nord comme au Sud, des habitations sont présentes à plus de 1km. Selon le contexte dans lequel elles s’insèrent, des vues peuvent se dégager vers le site, notamment au niveau du bourg de l’ancienne commune de Parves.

Le site s’insère dans des ambiances variées. Au sud, la présence de boisements et de haies

associés au relief, intimise les lieux et ferme les vues.

Au nord, les boisements se délitent pour former quelques haies autour des prairies. Le paysage possède alors une ambiance ouverte où le regard porte sur le lointain et en direction du site, notamment depuis le bourg de l’ancienne commune de Parves.

 Les composantes paysagères du site L’entrée du site se caractérise par un paysage qui remonte dans le boisement. Ce dernier joue alors un rôle d’écran visuel, notamment par sa densité végétale importante. Il permet alors de dissimuler les éléments se situant derrière. Illustration 58 : Frange boisée présente à l’entrée du site, dissimulant les éléments de la carrière (3)

En remontant le chemin de pierre, une maison abandonnée précède un second bâtiment abandonné fait de tôle et de parpaings. L’architecture de la maison est de bonne qualité avec des façades en pierres apparentes et une toiture en tuile. La taille de l’habitation ainsi que sa position en entrée de parcelle permettent de marques l’entrée du site. Le bâtiment de parpaings présente une qualité moindre, avec une architecture plus industrielle. Illustration 59 : Maison et bâtiment abandonnés marquant l’entrée de la carrière (4 et 5)

Les teintes et l’ambiance qui se dégagent à l’entrée de la carrière contrastent avec le boisement : Les teintes claires de la roche extraite contrastent avec les couleurs sombres des arbres, La quasi-absence d’arbres dans la carrière contraste avec la densité de plantation du boisement.

L’entrée du site est discrète de par la présence d’un boisement dense entre la route et la carrière. Plus en avant dans le site, deux bâtiments abandonnés se succèdent. Une maison, située en entrée du site, présente une bonne qualité architecturale et une grande dimension.

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Les perceptions visuelles Depuis le site du projet, peu de vues longues sont permises. Les boisements denses font office d’écrans. Du milieu de la carrière, il est possible de découvrir des lieux d’où le site pourrait être visible. Ainsi, le lieu-dit Sorbier de Parves-et-Nattage semble présenter des vues directes vers le site. Il en est de même pour le lieu-dit Vraisin de Lucey. Un dernier point de vue, déjà identifié, correspond au belvédère du Molard Noir, à proximité de la Dent du Chat. Illustration 60 : Points de vue potentiels depuis la carrière (6)

Sur le périmètre proche du site, les vues potentielles sur le site se situent majoritairement sur le flanc nord. C’est sur cette partie du site que l’ouverture est la plus importante, contrairement aux côtés sud et est où le boisement dense crée un écran visuel opaque. Illustration 61 : Vue depuis le hameau Sorbier à Parves-et-Nattages (7)

Le bourg de l’ancienne commune de Parves semble être la plus à même de présenter des vues en direction du site, et notamment depuis le lieu-dit Sorbier et ses environs (RD107). De plus, l’axe routier arrivant du nord (RD107b) offre une vue orientée vers ce flanc dégagé.

Le site d’implantation se situe sur un espace « isolé », entre deux reliefs importants (montagne de Parves et bois Bardier) et des boisements opaques. Ces derniers viennent créer des écrans visuels

relativement ponctuels.

Depuis les abords proches, les côtés sud et est présentent un boisement dense qui cloisonne le site et empêche les vues percées. Cependant sur le côté nord, la présence d’une lisière peu dense et d’un relief important favorise les vues dégagées sur le site d’implantation du projet photovoltaïque.

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Les circuits touristiques Carte 65 : Itinéraires touristiques

Périmètres d’étude : Itinéraires touristiques Zone d’implantation GR Limite du périmètre rapproché Sentier de Sorbier Lieux de fréquentation : Promenade nature de Nattages Point de vue touristique Sentier de la montagne de Parves Sentier de Pierre Châtel Route touristique du Bugey

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Différents itinéraires sont proposés autour de Parves-et-Nattages, où se côtoient sentiers de randonnée et routes touristiques. Bien que concentrés au niveau de l’ancienne commune de Parves, certains itinéraires de randonnée se rapprochent du site d’implantation, le traversent. Illustration 62 : Vue depuis la RD107 en direction du projet (depuis la sortie sud de Sorbier) (8)

La route touristique de Bugey présente une vue directe sur le site d’implantation en descendant du hameau de Sorbier. Illustration 63 : Panneau de signalisation de la route touristique du Bugey (à hauteur de Sillins) (9)

Les itinéraires présentant un enjeu de perception sont ceux situés à

proximité de Sorbier, là où les vues se dégagent en direction du site.

Un itinéraire de randonnée traverse la carrière.

Bilan du site et de ses abords

Le contexte dans lequel s’insère le projet présente différentes ambiances, allant de la plus fermée au sud, à la plus ouverte au nord. En effet, la présence de boisements sur le relief prononcé permet

de cadrer le regard, alors qu’en leur absence, les vues sont plutôt dégagées, notamment sur le côté nord du site. Les enjeux de perception du projet vont alors concerner le côté nord du site d’implantation. Au nord se localise le bourg de l’ancienne commune de Parves, d’où des vues depuis l’espace public et les habitations sont dirigées vers le site, notamment depuis le lieu-dit Sorbier. En effet, l’implantation du site sur le versant est de la montagne de Parves, associée à la situation en hauteur du lieu-dit Sorbier permet de le voir dans sa globalité. L’enjeu depuis ce lieu-dit est donc fort. Le bourg de l’ancienne commune de Parves se trouve dissimulé derrière un relief qui permet de bloquer les vues en direction du site. Seuls les itinéraires passant à proximité du lieu-dit Sorbier présentent un enjeu de perception. Un itinéraire de randonnée traverse la carrière.

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Carte 66 : Bilan des enjeux

Périmètres d’étude : Enjeux sur les bourgs et hameaux :

Zone d’implantation Frange urbaine ne permettant

Limite du périmètre rapproché pas des vues longues vers le projet Enjeux sur les éléments structurants : Frange urbaine montrant Verrous boisés jouant le rôle d’écran plusieurs dégagements visuels Vue bloquée par une ligne topographique Vue depuis les espaces habités Enjeux sur les infrastructures et le tourisme : Enjeux sur le site : Enjeu fort de perception du projet depuis la Frange nord présentant une RD107b et la RD107 faible densité végétale pouvant Itinéraire touristique présentant un enjeu fort lié à générer des vues sur le projet la modification de l’itinéraire (depuis la RD107 et RD107b et Itinéraire touristique présentant un enjeu faible lié la frange bâtie de Sorbier) à la perception du projet Bâti présent sur le site

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Conclusion - État initial - Paysage et patrimoine

La faible importance des installations solaires (faible hauteur) et la localisation du site dans un milieu en partie arborée permet une intégration dans le paysage qui n’induira aucun changement de l’entité paysagère existante. Le site reste discret depuis la majorité des axes de communication. Ce sont les structures arborées et le relief de l’entité paysagère qui autorisent ou non les ouvertures sur l’ancienne carrière.

Enjeu Cotation Etat Orientation Le projet intègre l’unité paysagère du val de Yenne, qui se caractérise par un jeu de relief important Le projet vient s’implanter sur le versant ouest de la montagne de Parves, Unité paysagère Favoriser une intégration paysagère de qualité milieu boisé. Les bourgs présents sur les piémonts s’ouvrant vers l’ouest sont les plus exposés au projet, ainsi que les bourgs situés à proximité Patrimoine Le territoire possède 10 édifices et 3 sites protégés historique, Le château de la Forest présente une ouverture orientée vers le site architectural, Aucune mesure spécifique n’est à prévoir vis-à-vis du d’implantation. Enjeu relativement faible avec l’effet réducteur de la distance archéologique, patrimoine existant vernaculaire et Les sites des coteaux viticoles de Jongieux-Marestels présentent un enjeu du touristique. fait de leur ouverture orientée vers le projet et de leur relative proximité

Limiter les vues vers le site Le site est perceptible dans son environnement immédiat depuis une petite Fonctionnement partie du territoire Accompagner le projet de mesures paysagères visuel Les structures arborées qui l’entourent pour partie ferment des ouvertures Travailler les éventuelles vues existantes afin de les valoriser

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État initial III

Conclusion état initial

L’analyse de l’état initial du site n’a pas identifié d’enjeu remettant en cause l’implantation du projet de centrale solaire au sol sur l’ancienne carrière de Parves-et-Nattages. Il conviendra d’apporter une attention particulière à certains enjeux afin de favoriser l’intégration du projet dans son environnement. Le volet analyse du « Milieu physique » met en évidence la vocation du terrain à accueillir le projet. Les choix techniques de mise en œuvre de la centrale solaire doivent tenir compte des caractéristiques du terrain existant (pente importante, en partie sur un milieu carrière). L’hydrologie, la qualité de l’air et l’ambiance sonore ne présentent pas d’enjeu majeur autre que la préservation de leur qualité. Le climat de la région et notamment son ensoleillement justifie le développement d’une centrale solaire à Parves-et-Nattages Le volet analyse du « Milieu naturel » montre que le site se situe sur une ZNIEFF de type II, mais que le site ne possède pas les caractéristiques définissant cette ZNIEFF. Dans un rayon de 3 km autour du site, seize zones d’intérêt écologiques ont été recensées en tout. Le principal enjeu du site correspond à la présence relativement importante de deux espèces floristiques invasives. La prospection terrain a révélé plusieurs espèces animales bénéficiant d’un statut de protection (avifaune, amphibiens et reptiles). On peut notamment noter la présence de 11 espèces d’oiseaux bénéficiant d’un statut de protection nationale. Cette étude environnementale a permis de déterminer les différents habitats naturels sur le site. Le site du projet n’est pas favorable à la présence de gite pour chiroptères. Néanmoins, au vu de la présence avérée de chiroptères dans la ZNIEFF, le site du projet peut être utilisé comme zone de chasse pour les espèces citées précédemment (Grand rhinolophe, Petit rhinolophe, Barbastelle d’Europe, Murin à oreilles échancrées). Les enjeux sur le milieu naturel, dans le cadre de l’installation d’une centrale au sol, sont faibles puisque la centrale solaire est totalement réversible. De plus dans le cas présent elle permet de valoriser une parcelle à faible valeur d’usage. Le cadre présentant tout de même un potentiel naturel certain, il convient de s’assurer de la maitrise de tous les enjeux soulevés. Le projet permet de prévoir des aménagements renforçant les éléments paysagers et environnementaux. Une partie du site, autorisée pour l’exploitation de carrière et toujours arborée, nécessitera un défrichement. Le volet analyse du « Milieu humain » décrit la commune de Parves-et-Nattages. C’est une commune qui relève de la fusion récente des anciennes communes de Parves et de Nattages, datant de janvier 2016. Ces deux communes connaissaient un développement démographique continu depuis des années 1970. Le territoire sur lequel s’implante la commune présente un certain attrait touristique, avec notamment la présence d’un certain nombre de sentiers touristiques. Toutefois, l’implantation d’une centrale photovoltaïque permettrait d’offrir un nouveau positionnement à la ville, en faveur des énergies renouvelables. La commune est soumise à plusieurs risques technologiques ou naturels, cependant le site retenu n’y est pas particulièrement sensible. Aucune autre contrainte ne vient supplanter le projet. A l’heure actuelle, le document d’urbanisme de l’ancienne commune de Nattages nécessite une procédure de modification simplifiée du POS, qui est en cours d’instruction. Le projet s’implante en partie sur une ancienne carrière, et en partie sur un espace boisé. Il permet donc de valoriser des terres à faible valeur d’usage. Une station de transit de matériaux sera présence sur le site lors de l’exploitation de la centrale. En matière de réseaux et de servitudes, la consultation des services concernés a permis d’identifier les réseaux à proximité du site ainsi que les dispositions particulières à prendre en compte. Le volet analyse du « Paysage et patrimoine » montre que le site projeté reste discret depuis la majorité des axes de communication. Seules les voies proches du site pourront offrir des vues directes sur le site. Quelques sites protégés et sentiers de randonnée présentent des enjeux du fait de leur ouverture orientée vers le projet et de leur relative proximité. Les structures arborées présentent sur et autour du site permettent de fermer des ouvertures. A plus large échelle, la centrale solaire photovoltaïque n’induira pas de changement de l’entité paysagère existante. Tous les éléments soulevés dans l’état initial ont été pris en compte dans l’élaboration du projet. Afin d’assurer une insertion exemplaire du projet dans le milieu environnant, cette prise en compte a conduit à faire évoluer le projet vers une meilleure cohérence avec les éléments qui composent le milieu.

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JUSTIFICATION DU PROJET

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Cette partie a pour but de fournir les raisons des choix techniques et économiques qui ont permis de sélectionner le site retenu pour le projet de centrale solaire photovoltaïque. Une fois le site identifié, les études écologiques et paysagères permettent de quantifier les enjeux du projet dans les aires d’études concernées et ainsi de lancer la concertation avec l’ensemble des acteurs locaux (population, élus, associations, etc.). C’est l’ensemble de cette réflexion qui a modelé la structure et l’implantation finale du projet.

Un contexte favorable aux énergies renouvelables

Le développement des énergies renouvelables (EnR) est étroitement lié à une récente prise de conscience relative aux problématiques environnementales. Les premières mesures de protection de l’environnement ont été initiées en 1992, lors du sommet de Rio de Janeiro. Par la suite, le protocole de Kyoto en 1997 a engagé les pays économiquement forts l’ayant adopté à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Celui venant à son terme, c’est par l’accord de Paris en 2015, à l’issue de la COP21, que les Etats se sont accordés à limiter l’augmentation de la température en dessous de 2°C. Ces engagements internationaux se sont alors traduits par des mesures nationales. Le gouvernement français a ainsi instauré un plan de développement des énergies renouvelables, à l’issue du Grenelle Environnement (2007), qui précise les différentes mesures mises en place, telles que le crédit d’impôt, ou encore l’obligation d’achat de l’électricité produite. Par la suite, dans le cadre du paquet énergie-climat ratifié, en décembre 2008, par les 27 états membres de l’Union européenne, la France s’est fixé pour objectif d’atteindre 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation d’énergie finale en 2020. Enfin, plus récemment, l’accord de Paris s’est concrétisé par l’adoption d’un plan d’action qui s’articule autour de la réduction des émissions des gaz à effet de serre, l’adaptation au changement climatique, la mobilisation de la société civile et l’engagement de la France dans la transition énergétique. Cette transition énergétique s’appuie sur les énergies renouvelables et, en particulier la filière photovoltaïque, par un accroissement très important des capacités de production. C’est pourquoi, depuis le 24 avril 2016, le gouvernement a pris un arrêté fixant les objectifs de développement des EnR : 10,2 GW pour 2018 en énergie solaire et, jusqu’à 20,2 GW pour 2023. D’après la ministre de l’Environnement, ce texte permettra d’atteindre l’objectif de 32 % d’EnR dans la consommation finale brute d’énergie en 2030. Effectivement, les énergies renouvelables bénéficient d’un accueil favorable du public, d’une part parce qu’elles n’émettent pas de gaz à effet de serre, et d’autre part parce qu’elles ont un contenu emploi plus fort que les autres énergies. C’est pourquoi, en 2013, où la production nationale d’énergie primaire s’élevait à 139 Mtep, 17,8 % étaient issus d’EnR (données SOeS). Entre 2012 et 2013, la production primaire renouvelable a augmenté de près de 11 %. Cette tendance se poursuit depuis 2006, à l’exception d’une forte baisse enregistrée en 2011 (-18 %), en raison de deux circonstances climatiques particulièrement défavorables : effondrement de l’hydraulicité liée à la sècheresse et baisse significative du bois-énergie des ménages, du fait d’un hiver particulièrement doux. Par ailleurs, les sources de production au sein des EnR sont très inégalement réparties. En effet, le bois-énergie et l’hydraulique dominaient la production d’énergie primaire renouvelable à hauteur respectivement de 42,74 % et 24,60 % des 24,8 Mtep totales produites.

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Illustration 64 : Répartition des sources d'énergies renouvelables en France (SOeS, 2013)

Le cas du photovoltaïque Concernant le solaire photovoltaïque, bien que cette filière soit encore en voie de développement et ne comptabilisait que 438,5 ktep en 2013, elle bénéficie néanmoins d’une bonne progression. Illustration 65 : Graphique de la production annuelle d'électricité (raccordée ou non au réseau) par le solaire photovoltaïque en France

Source : SOeS (Service de l’observation et des statistiques) L’utilisation du photovoltaïque apparait être un véritable outil d’aménagement du territoire répondant aux impératifs de préservation de l’environnement. Dans ce cadre, le plan de développement des énergies renouvelables issu du Grenelle Environnement vise une puissance d’énergie photovoltaïque installée atteignant 5 400 MW à l’échéance de 2020. A l’échelle du Schéma Régional Climat-Air-Energie du Rhône-Alpes (2014), « un objectif de production d’énergie renouvelable », le solaire photovoltaïque est fortement développé pour permettre à la région de passer de 1 MW installé en 2005 à 2400 MW en 2020, selon l’orientation E7 « Poursuivre le développement du photovoltaïque en vue de la partie réseau de demain ».

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Carte 67 : Parc photovoltaïque raccordé au réseau par région au 30 juin 2014

Source : RTE/ENEDIS/ADEeF/SER

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Raisons du choix du site

Les sociétés ARMORGREEN et IRISOLARIS ont travaillé, au niveau de la communauté de communes de Bugey Sud et notamment au niveau de la commune de Parves-et-Nattages, à la recherche de terrains pouvant accueillir des unités de production d’énergie renouvelable. Dans le cadre de ce travail, leurs équipes ont identifié le potentiel du site du lieu-dit « Le Rocheret », présentant une superficie disponible permettant d’optimiser l’implantation d’une centrale photovoltaïque et des possibilités de raccordement a priori confortables. Par ailleurs, la région bénéficie d’un ensoleillement important qui constitue une ressource pérenne et considérable d’énergie. Cette phase de prospection permet d’intégrer le plus en amont les mesures d’évitement des effets négatifs notables du projet sur l’environnement. En effet, ce travail réalisé en amont est indispensable pour faire émerger les solutions qui répondent au mieux à la préservation de l’environnement en évitant les sites présentant de forts intérêts. Les parcelles, situées sur une carrière de pierre marbrière, ont fait l’objet d’une cessation d’activité en août 2013 par l’entreprise GUINET-DERRIAZ. D’après la doctrine régionale en matière d’installations photovoltaïques de grande ampleur, d’une manière générale, l’état encourage en premier lieu les projets en zones artificialisées telles que les carrières. De plus, l’implantation d’une centrale photovoltaïque sur le site du lieu-dit « Le Rocheret » représentait un projet qui disposait de nombreux atouts au regard du cahier des charges de l’appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) portant sur la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire. Afin de préserver les espaces boisés et agricoles et de minimiser l’impact des projets, la CRE encourage vivement les porteurs de projets à implanter une centrale photovoltaïque sur un site dégradé ; et notamment lorsque le site dégradé est une carrière. Par ailleurs, l’implantation d’une centrale photovoltaïque sur le site du lieu-dit « Le Rocheret » ne portait pas atteinte à la préservation des espaces agricoles. D’après la circulaire MEEDDM du 18 décembre 2009 relative au développement et au contrôle des centrales photovoltaïques au sol « les projets de centrales au sol n’ont pas vocation à être installés en zones agricoles, notamment cultivées ou utilisées pour des troupeaux d’élevage ». Le projet de centrale photovoltaïque au sol sur la carrière du lieu-dit « Le Rocheret » de la commune de Parves- et-Nattages disposait donc de nombreux atouts et les sociétés ARMORGREEN et IRISOLARIS ont notamment été convaincues par l’engouement des acteurs locaux.

Situation générale du projet Localisé sur la commune de Parves-et-Nattages, le projet se situe pour partie sur une carrière de pierre marbrière ayant fait l’objet d’une cessation d’activité en août 2013 par l’entreprise GUINET-DERRIAZ. Les parcelles concernées appartiennent à la commune de Parves-et-Nattages L’autre partie des terrains, bien que non exploités, font partie intégrante de la zone carrière et appartiennent également à la commune de Parves- et-Nattages. Par conséquent, le projet est intégralement situé sur des parcelles communales précédemment dédiées à l’activité de carrière et ayant fait l’objet d’une exploitation de carrière pour partie.

Milieu physique Le terrain d’assiette du projet se situe dans le bassin versant du Rhône et s’inscrit dans un relief montagneux. Les données climatologiques sont favorables, notamment au niveau des périodes d’ensoleillement.

Patrimoine et environnement Une ancienne carrière représente en soi un intérêt écologique faible. L’implantation d’une centrale solaire peut s’accompagner d’une gestion multifonctionnelle et environnementale du site, dans le sens où l’activité solaire est par exemple compatible avec la mise en place d’actions ciblées en faveur des groupes faunistiques répertoriés sur le site.

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L’intérêt patrimonial du site est faible. Même si le territoire comprend des éléments patrimoniaux, le projet de centrale s’implante en partie sur une ancienne carrière et en partie sur un espace boisé, relativement isolé des bourgs et qui ne fait pas partie des éléments patrimoniaux de la commune. Ce projet permet alors de valoriser un terrain à faible valeur d’usage et peut devenir un projet phare en matière de développement durable par la création d’énergies d’origine renouvelables, par la valorisation du sol et par l’accompagnement de mesures favorables à la biodiversité.

Urbanisme La commune est régie par un POS côté Nattages. Il détermine les modalités d'application des règles d'urbanisme applicable sur la partie Nattages de la commune de Parves-et-Nattages. Le projet se situe entièrement en zone NCc, zone agricole dans laquelle l’exploitation de carrière est autorisée. La commune de Parves-et-Nattages est en cours de rédaction de son futur PLU, qui classera cette zone en une zone réservée aux énergies renouvelables. Dans l’attente du PLU et afin de rendre le projet de centrale photovoltaïque au sol compatible avec le document d’urbanisme en vigueur, une procédure de modification simplifiée du POS de Nattages est en cours.

Paysage et ambiance Le projet prend place à l’ouest du bourg de l’ancienne commune de Nattages. Quelques enjeux paysagers apparaissent, du fait de la perception du site depuis certains sites protégés, ainsi que sa visibilité dans un périmètre proche.

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Solutions techniques, environnementales et financières retenues

Critères de faisabilité d’ordre technique

Topographie Le relief du site projeté se caractérise par une pente relativement importante d’Ouest en Est. Des structures de type pieux-vissés sont parfaitement adaptées à ce type de terrain, et répondent aux contraintes techniques liées au projet.

Ombrage Les haies et fourrés bordant le site seront conservés, ainsi que le boisement présent entre les deux ilots de la centrale. Le plan d’implantation prend en compte ce point afin d’éviter que le phénomène d’ombrage nuise à la productivité des modules solaires qui seront installés.

Technique d’implantation L’unité de production solaire d’une puissance d’environ 9,3 MWc est composée de plusieurs postes transfo- onduleurs répartis électriquement de manière homogène et d’un poste de livraison. L’ensemble du parc sera clôturé par un grillage à maille rigide qui viendra en complément des haies bordant le site. Cette clôture laissera passer la petite et moyenne faune. La productivité globale de l’ensemble des modules varie suivant l’inclinaison et l’orientation des modules. Pour ce projet, l’inclinaison de panneaux sera de quelques degrés, et ceux-ci seront orientés vers le Sud. Les capteurs solaires installés sur le site seront constitués de cellules photovoltaïques faites de matériaux semi- conducteurs à base de silicium qui transforment directement la lumière du rayonnement solaire en énergie électrique. Ces modules solaires photovoltaïques intègrent une couche antireflet qui a pour effet d’augmenter leur rendement de façon significative, leur permettant d’atteindre un taux de rendement d’environ 16 %. Ce choix se justifie en ce qu’il permet d’atteindre, comparativement à d’autres technologies (technologies amorphes), une puissance supérieure sur une même emprise. Les modules d’origine européenne seront privilégiés afin de limiter l’empreinte carbonée de l’installation. Les onduleurs, dont le rôle est de convertir le courant continu produit par les modules en courant alternatif identique à celui du réseau, seront intégrés aux postes transfo-onduleurs et pourront s’arrêter de fonctionner si le réseau est mis hors tension, évitant ainsi tout risque d’électrocution en cas de maintenance sur le réseau électrique. Les structures porteuses seront montées sur des pieux vissés afin de limiter l’emprise au sol, tout en assurant une bonne résistance au vent. Des remblais pourront être apportés sur le site de façon à constituer une pente supportable pour le maintien en place des installations photovoltaïques. Ces choix de construction permettront, au terme de la période d’exploitation, de faciliter la remise en état du site. Enfin, un contrôle à distance des installations photovoltaïques sera mis en place afin de faire face aux dysfonctionnements éventuels.

Faisabilité de raccordement La faisabilité du projet est liée pour partie à la pré-étude d’ENEDIS pour le raccordement de l’installation photovoltaïque au réseau public de distribution d’électricité. ENEDIS propose un raccordement sur le poste ZI Fontanettes – Yenne, à 6 300 m du projet. ENEDIS ne signale aucune contrainte d’intensité ou de tension liée au raccordement et permet ainsi d’envisager le projet.

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Critères de faisabilité d’ordre environnemental

L’accueil d’une biodiversité Contrairement à un certain nombre d’autres usages de la terre (et en particulier de l’urbanisation), le photovoltaïque ne consiste qu’en une utilisation temporaire du sol, puisqu’à l’issue des 20 à 30 ans d’exploitation de la centrale, les installations seront totalement démontées. La terre retrouvera sa vocation originelle. L’absence de fondations importantes et de constructions pérennes rend la réhabilitation du site aisée. De plus, la production d’électricité photovoltaïque peut être associée à un autre usage ayant une vocation environnementale ou agricole à partir du moment où chaque usage ne crée pas de nuisance l’un sur l’autre (ombrage, circulation). Ainsi, divers scénarii pourront être étudiés au regard de la singularité du site (élevage ovin, ou encore une gestion apicole). Le projet de Parves-et-Nattages se situe sur le site d’une ancienne carrière marbrière. Le terrain présente un boisement sur toute la partie Ouest. Le sol mis à nu par l’exploitation de carrière sera optimisé par l’implantation de la centrale. Un défrichement d’une partie du boisement sera toutefois nécessaire à la bonne implantation de la centrale. Une partie de l’habitat « Chênaie » sera alors détruit. Cependant, le projet d’implantation de centrale solaire photovoltaïque laisse une large place à l’intégration paysagère et au respect de la faune et de la flore locale et intègre un renforcement de la biodiversité locale à travers des actions ponctuelles telles que le renforcement des haies bocagères, la fauche tardive, la prise en compte des périodes de nidification, etc. En aménageant un projet de centrale solaire avec le souci du respect de l’environnement, l’ancienne carrière de Parves-et-Nattages accueille un projet phare en matière de développement durable. Ce projet permet de valoriser une surface à faible valeur d’usage. En dehors de la phase travaux, une centrale solaire n’engendre aucune nuisance, quelle qu’elle soit.

L’énergie propre La centrale solaire permettra la production d’une énergie propre à partir du rayonnement solaire et sans apport de combustible. L’énergie électrique créée sera injectée, après transformation du courant continu en courant alternatif, dans le réseau d’ENEDIS en vue de l’alimentation du bassin de vie alentour. L’énergie produite permettra d’améliorer le énergétique de la région, notamment car elle pourra constituer une énergie de substitution lors d’un déficit ou d’un dysfonctionnement du réseau électrique.

La fabrication des modules solaires est cependant consommatrice d’énergie et émettrice de CO2 et d’autres éléments nocifs. Les études utilisées dans le cadre de l’analyse du cycle de vie annoncent que le temps de retour énergétique des modules solaires en silicium polycristallin représente une durée de 3,5 ans pour un fonctionnement de 1 000 h/an (équivalent pleine puissance). C'est-à-dire que l’énergie produite par les modules photovoltaïques durant les 3,5 premières années couvre seulement l’énergie consommée lors de leur fabrication.

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Un bilan carbone positif En France métropolitaine, la capacité des installations de production d’électricité progresse de 1 700 MW (+ 1,3 %) par rapport à 2015 et atteint 130 GW en 2016 grâce au développement des énergies renouvelables4.

Le tableau ci-dessous présente la contribution de cette puissance installée en termes de production annuelle (TWh) :

Tableau 31 : Le mix énergétique français en 2016

Production française Moyen de production Variation 2016 / 2015 Part de la production 2015 (TWh) Nucléaire 384 -7,9 % 72,3 % Thermique à combustible 45,9 +33,4 % 8,6 % fossile Charbon 7,3 -15,4 % 1,4 % dont Fioul 3,3 -13,1 % 0,6 % Gaz 35,3 +60,8 % 6,6 % Hydraulique 63,9 +8,2 % 12,0 % Eolien 20,7 -1,8 % 3,9 % Solaire 8,3 +11,3 % 1,6 % Bioénergies 8,5 +6,3% 1,6 % Total 531,3 -2,8 % 100%

Source : RTE, bilan électrique français 2016

Tableau 32 : Emissions de CO2 par filière énergétique

Energie primaire utilisée Emission de CO2 (g-eq.CO2/kWh) Nucléaire 6 Thermique à Charbon 1060 combustible Fioul 730 fossile Gaz 418 Hydraulique 6 Eolien 12.7 Solaire 55 Bioénergie 980

Source : RTE/ADEME

Sur la base des données fournies par le Réseau de Transport d’Electricité (RTE) et par l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME), il est possible d’estimer le taux moyen d’émission de CO2 du mix énergétique. L’émission de CO2 provenant de l’énergie solaire, pondérée à leur part de production, permet d’obtenir une moyenne de 68,9 g.eq-CO2/kWh.

4 Synthèse presse – Bilan électrique français 2016, Réseau de transport d’électricité.

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Calcul de la moyenne d’émission de CO2 du mix énergétique français :

(6 x 72,3 + 1060 x 1,4 + 730 x 0,6 + 418 x 6,6 + 6 x 12 + 12,7 x 3,9 + 55 x 1,6 + 980 x 1,6) / 100 = 68,9 g.eq CO2/kWh

Emission de CO2 Part de la production

Le mix énergétique français dégage en moyenne 68,9 g.eq-CO2/kWh.

Le projet de Parves-et-Nattages dispose d’une capacité de 9,3 MWc. Dans cette région, le productible calculé atteint 1 236 kWh/kWc/an et la production annuelle envisagée représente donc 11 567 MWh/an.

D’après le tableau précédent, la moyenne d’émission de CO2 pour une installation solaire est de 55 g.eq- CO2/kWh sur le cycle de vie de la centrale, de la production du matériel, son exploitation jusqu’à son recyclage.

L’analyse du cycle de vie démontre que l’installation prévue dégage l’équivalent dans l’atmosphère :

11 567 000 x 55 = 636 185 000 g.eq-CO2/kWh/an soit 636 t.eq-CO2/an

En moyenne, une production de 11 567 MWh/an issue du réseau actuel et, selon le mix énergétique annoncé, aurait été responsable de :

11 567 000 x 68,9 = 796 966 300 g.eq-CO2/kWh/an soit 797 t.eq-CO2/an

La différence entre ces valeurs montre une économie de :

797 - 636 = 161 t.eq-CO2/an

Comparé à l’émission moyenne du mix énergétique français, la production de 11 567 MWh/an par l’installation de ce parc permettrait d’éviter 161 t.eq-Co2/an, soit 4 830 t.eq-CO2 sur les 30 ans d’exploitation de la centrale.

Actuellement, et selon les tableaux précédents, le mix énergétique français dégage en moyenne 68,9 g.eq-CO2/kWh produits. Une installation solaire émet en moyenne 55 g.eq-CO2/KWh. Au vu de la production d’électricité estimée, l’installation de ce parc permettrait ainsi d’éviter en moyenne l’émission de 161 t.eq-CO2/an.

Malgré la performance du mix énergétique français pour la production d’électricité, le projet permettra d’apporter une contribution positive en terme de réduction des émissions de carbone.

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Le bilan carbone présenté précédemment prend en considération uniquement le cycle de vie de la centrale photovoltaïque au sol. Le projet de Parves-et-Nattages n’est réalisable qu’à la suite d’un défrichement d’une superficie d’environ 8 ha. Le défrichement d’un site implique deux choses : - Le boisement extrait du site sera utilisé comme bois de chauffage ou éventuellement broyé en copeaux à des fins d’engrais. Dans le cas d’une utilisation en bois de chauffage, le carbone qui aura été jusqu’alors séquestré par la biomasse sera relâché dans l’atmosphère sous forme de CO2 ; Ceci équivaut alors à une émission de CO2 contribuant au changement climatique.

- Après défrichement, la biomasse retirée ne captera plus de CO2 atmosphérique durant toute la durée de vie de la centrale photovoltaïque ; C’est donc un manque de rétention CO2 qui est induit.

D’après un rapport de l’IFN (Inventaire Forestier National, n°7, mars 2005), les régions au plus fort stock de carbone dans la biomasse forestière par unité de surface sont au Nord-Est de la France, où les peuplements sont souvent matures et traités en futaies ou taillis-sous-futaie. A contrario, celles au plus faible stock se trouvent en région méditerranéenne, caractérisée par une part plus importante de taillis et par un milieu fortement contraignant (chaleur, sècheresse, incendies, pâturage).

Carte 68 : Stock moyen de carbone dans la biomasse forestière par unité de surface par département – moyenne des relevés IFN

Source : IFN, n°7, 2005

D’après la carte ci-dessus, nous considérons que le boisement sujet du défrichement a une capacité de stockage de 80 tC/ha, capacité maximale du département de l’Ain. Ce défrichement correspond à une surface de 8 ha de boisement pour le projet. L’utilisation de ce bois comme bois de chauffe ou dans une filière de bois énergie libérera potentiellement en quantité de carbone de : 8 x 80 = 640 t CO2.

Les sols forestiers constituent d’importants réservoirs de carbone organique terrestres. En forêt, le stock est fonction du climat, de l’essence, du type de sol et des pratiques de gestion des sols. Des perturbations d’origines anthropiques ou climatiques sont susceptibles d’entrainer à moyen terme la libération dans l’atmosphère d’importantes quantités de gaz à effet de serre. En effet, la dynamique de stockage de carbone dans les sols forestiers dépend des changements d’usage des sols (déforestation, retournement des sols, etc.), du climat et de certaines pratiques sylvicoles accroissant l’activité minéralisatrice des micro-organismes du sol.

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Carte 69 : Distribution géographique du carbone organique dans les sols – relevés : 1993-1994

Source : IFN, n°7, 2005

D’après la carte ci-dessus, nous considérons que les sols sur lesquels un défrichement est prévu ont une capacité de stockage de carbone de 60 tC/ha, capacité maximale du département de l’Ain. La perturbation du sol lors du défrichement des 8 ha de boisement libérera potentiellement une quantité de carbone de : 8 x 60 = 480 t CO2.

La libération maximale de carbone due au défrichement serait alors de : 640 + 480 = 1 120 t CO2.

Nous rappelons que la production d’énergie par la centrale permettrait d’éviter 161 t.eq CO2/an. La libération maximale de carbone due au défrichement (biomasse et sol) serait alors compensée au bout de 7 ans de production de la centrale. De plus, ARMORIRIS s’engage à verser 34 717,48 euros TTC au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois dans le but de financer un reboisement équivalent à la surface défrichée.

En ce qui concerne le manque de rétention de CO2 induit par le défrichement : la photosynthèse permet aux arbres de capter le CO2 atmosphérique et de le stocker dans les racines, le tronc, les branches et les sols. Une forêt en pleine croissance capte davantage de CO2 qu’une forêt plus âgée, ce qui traduit la capacité à produire des tissus par la photosynthèse. Le financement d’un reboisement par la société ARMORIRIS, équivalent au boisement défriché, permettra de maintenir la capacité de captage de CO2 annuelle. Ce reboisement, jeune, devrait théoriquement capter davantage de CO2 que le boisement à défricher pendant sa période de croissance. Il peut également être noté que la société ARMORIRIS s’engage à remettre en état le site après l’exploitation de la centrale photovoltaïque (cf. p....). Il peut être conclu que la production d’électricité par la centrale solaire et la mesure compensatoire prévue permettront de compenser largement les émissions de CO2 liées au défrichement nécessaire au projet.

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Critères de faisabilité d’ordre financier Le montant global de l’investissement correspond essentiellement aux modules photovoltaïques et aux structures les portant. Le coût de raccordement du projet est également un critère essentiel.

Voici les hypothèses retenues pour le projet : Coût de raccordement : 948 612 € ; Coût d’une centrale PV : 1 000 000 €/MWc.

Le montant global de la centrale s’élève alors à 10 308 612 €.

Tableau 33 : Faisabilité financière Puissance installée 9,358 MWc Productible annuel moyen 1 236 kWh/kWc

Production annuelle de la centrale 11 567 MWh/an

Coût global de la centrale 9 360 000 €

Coût du raccordement 948 612 €

Montant global 10 308 612 €

Les investissements seront supportés par ARMORIRIS. Typiquement, un financement en fonds propre à hauteur de 20 % minimum est à prévoir, et les 80 % restants pourront être apportés par les établissements bancaires.

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Évolution du schéma global de la centrale

Illustration 66 : Evolution du schéma global de la centrale L’objectif poursuivi lors de la pré-étude du projet visait à implanter une puissance adaptée à l’allure générale de terrain. Au fil des études et des réflexions accompagnant le projet, et suite à la consultation des services de l’Etat, celui-ci a évolué. Lors de l’élaboration des premiers calepinages du projet, l’implantation était plus étendue, englobant ainsi une surface maximale des parcelles concernées par le site dédié à l’extension de l’ancienne carrière avant sa cessation d’activité, et permettant une optimisation du terrain. Par ailleurs, l’implantation d’une installation de panneaux type « trackers » visait à optimiser la production solaire. L’étude de terrain a révélé par la suite une pente très importante orientée Est-Ouest sur le site, rendant complexe et hasardeuse l’implantation de panneaux photovoltaïques. La pente, en grande partie boisée, a donc été exclue du projet en privilégiant des surfaces plus planes. L’implantation de structures fixes a été préconisée pour leur capacité d’adaptation aux terrains au relief compliqué. L’évitement de la pente, difficile à exploiter, a permis le maintien du boisement entre les deux ilots de photovoltaïque. D’un point de vue paysager, le maintien d’un boisement entre les deux ilots permettra de conserver un écran visuel sur la centrale photovoltaïque au sol. La topographie particulière du site expose le projet à une visibilité importante depuis les abords, avec des vues en contre plongée, depuis le bas du site. De ce fait, le point le plus haut du site a été décalé vers l’Est, sur au moins 50 m, afin d’éviter la perception future depuis les points de vue touristiques et la route des coteaux viticoles de Jongieux- Marestel. De même, le chemin d’accès entre les deux ilots a été déplacé afin de réduire le défrichement et réduire les longueurs des pistes. Le choix de ne pas clôturer cette voirie permettra ainsi le passage des grands mammifères et le contournement du projet. La prise en compte du projet de station de transit de matériaux de l’exploitant TLTP DANNENMULLER a également été anticipée dans la conception des plans du projet. Les données de l’étude de terrain ainsi que le retour des études paysagères et environnementales ont donc permis d’élaborer une implantation optimale de la centrale photovoltaïque au sol sur les terrains dédiés à l’ancienne carrière.

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ANALYSE DES IMPACTS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES ASSOCIÉES POUR SUPPRIMER, RÉDUIRE OU COMPENSER CES IMPACTS

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Identification des impacts

Au cours de l’analyse des impacts, les éléments qui composent les milieux physique, naturel, humain et paysager sont analysés au regard du projet de centrale solaire afin d’estimer comment le projet peut affecter ces différents milieux. Dans la conclusion de chaque thème, ces impacts sont rappelés et cotés sur une échelle de 0 à 5, en fonction de leur niveau d’importance. Les impacts peuvent également être positifs.

Ce symbole signifie que le projet engendre des impacts positifs sur la composante étudiée.

Le niveau 0 correspond à l’absence d’impact. Aucune mesure d’accompagnement n’est nécessaire.

Le niveau 1 correspond à un impact très faible : il se doit d’être signalé, mais n’a pas grande importance. Aucune mesure d’accompagnement n’est nécessaire, mais une attention devra être portée afin de s’assurer que l’impact ne s’aggrave pas.

Le niveau 2 correspond à un impact faible : cet impact doit être pris en compte et est facilement maîtrisable. Il peut être accompagné de mesure de compensation.

Le niveau 3 correspond à un impact moyen : il doit entrainer une réflexion et peut être maitrisé par la mise en place de mesures d’évitement et/ou de compensation.

Le niveau 4 correspond à un impact fort : il doit être accompagné dans la mesure du possible de mesures d’évitement et impérativement être accompagné de mesures de compensation.

Le niveau 5 correspond à un impact très fort : cet impact peut remettre en question la nature du projet. Il doit impérativement être accompagné de mesures d’évitement.

Chaque apparition et cotation d’un impact sera justifiée au regard des éléments relevés dans l’état initial de l’environnement et du schéma d’aménagement de la centrale solaire. La mise en relation enjeu-impact conditionne la réalisation du projet. En effet, par exemple, un impact très fort sur un enjeu très fort pourra remettre en cause la faisabilité du projet en cas d’absence de mesure d’évitement, et un impact très fort sur un enjeu très faible ne sera pas considéré comme un élément pouvant annuler le projet. Dans la mesure du possible, lorsque ce couplage sera considéré comme sensible, la recherche de mesures d’évitement sera lancée et des mesures compensatoires accompagneront le projet.

NB : Dans la majorité des cas, les impacts négatifs font référence à la phase travaux, tandis que les impacts positifs arrivent pendant la phase d’exploitation.

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Définition des mesures

L’identification des impacts est suivie d’une réflexion ayant pour objectif de supprimer, réduire ou compenser les impacts négatifs liés au projet. Suivant la nature et l’intensité des impacts sur les différents thèmes de l’environnement relevés précédemment, des mesures ont été préconisées. Nous partirons de quelques définitions : Mesure d’évitement : mesure intégrée dans la conception du projet, soit du fait de sa nature même, soit en raison du choix d’une solution ou alternative qui permet d’éviter un impact fort pour l’environnement. Les mesures d’évitement sont contenues dans la conception du projet et prises dans les phases préliminaires du projet ou les aménagements connexes. Mesure de réduction : mesure pouvant être mise en œuvre dès lors qu’un impact négatif ou dommageable ne peut être évité totalement lors de la conception du projet. Elle s’attache à réduire, sinon à prévenir l’apparition d’un impact. Mesure compensatoire : mesure visant à offrir une contrepartie à un impact dommageable provoqué par le projet. Des mesures compensatoires destinées à un suivi ou à une compensation des effets du projet sont également proposées.

L’ensemble des mesures réductrices et compensatoires sera regroupé sous le terme de mesures d’accompagnement.

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Impacts et mesures relatifs au chantier

La phase travaux induit une consommation d’espace au sein de l’emprise du site, destinée à pouvoir mettre en place convenablement la centrale solaire (zone de travaux, zone de stockage, etc.). La limitation des emprises de chantier est cependant restreinte au strict minimum. La phase travaux débutera par le défrichement d’une partie du boisement présent sur le site. L’emplacement de l’ilot Ouest doit être totalement défrichée, étant situé au cœur du boisement. Il en est de même pour la voirie reliant les deux ilots de la centrale. Le défrichement d’une superficie globale de 8,0551 ha de bois, dans les parcelles cadastrées section F, n°391 pour 7,9763 ha et n°392 pour 0,0788 ha est règlementé par l’arrêté du 16 février 2017. Les terrains prospectés sont ceux d’une ancienne carrière, autorisée à exploiter et à défricher l’ensemble du site dans le cadre de son activité. Cependant, la cessation d’activité a laissé le site partiellement exploité.

Carte 70 : Zones à défricher

Emprise de la centrale Zone à défricher

Le défrichement de la zone boisée aura pour conséquence la perte d’habitat (chênaie) et entrainera de ce fait une diminution localisée des capacités d’accueil des espèces favorables aux milieux boisés. Par ailleurs, le défrichement aura pour conséquence la perturbation des continuités écologiques : un milieu ouvert sera créé. Le maintien d’un boisement entre les deux ilots de photovoltaïque permettra de diminuer la surface à défricher mais présente un effet lisière équivalent à un défrichement complet sur le massif forestier. Le choix de ne pas clôturer la voirie entre les deux ilots permettra ainsi le passage des espèces et le contournement du projet et, de même, la clôture autour du projet sera équipée de passage à faune. Bien que le boisement entre les deux ilots de photovoltaïque soit un axe de passage en tant que continuum boisé, le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) n’identifie pas le versant comme corridor écologique ou comme un réservoir de biodiversité mais comme espace perméable à proximité d’une réserve

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de biotope et d’obstacles urbains (Cf. Carte Extrait du SRCE Rhône-Alpes – Atlas régional – Cartographie des composantes de la TVB – 2014). En effet, le site d’implantation de la centrale photovoltaïque, situé sur des espaces perméables, peut donc potentiellement jouer un rôle de corridors permettant de mettre en lien des réservoirs de biodiversité. Néanmoins, les obstacles relevés à proximité du site fragmentent le paysage et limitant les espèces provenant du réservoir de biodiversité situé à l’Ouest de rejoindre un autre réservoir de biodiversité par l’intermédiaire du site d’implantation de la centrale. La zone d’étude se situe dans un espace agricole et forestier participant à la fonctionnalité écologique du territoire, mais le principal réservoir de biodiversité à proximité de la zone d’étude est le boisement de la montagne de Parves, à l’extrémité Ouest de la ZNIEFF. Les autres impacts majeurs lors du chantier seront liés à l’implantation des panneaux solaires photovoltaïques et à la mise en place du câblage ainsi qu’à la création des chemins d’accès et des zones de retournement. Ces travaux causeront la destruction directe de la flore et d’habitats et, indirectement, la perturbation de la faune qui en dépend. Une attention particulière sera également portée aux réseaux enterrés ou aériens présents autour du site. Aussi, la circulation des engins durant les deux phases (travaux et exploitation) peut potentiellement causer des dégradations importantes, mais temporaires. Ces dégâts seront toutefois limités à l’emprise du projet. Ces impacts sont à relativiser au vu de la nature du site, créé en partie sur une ancienne carrière. Les habitats se limitent principalement à la partie qui sera défrichée. Enfin, la présence humaine en particulier pendant la phase travaux et d’une clôture en phase d’exploitation représentent des perturbations pour les déplacements et à l’utilisation du milieu par la faune. De manière générale, le chantier sera balisé afin de réduire son emprise au maximum et les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier devront répondre aux normes en vigueur. Les entreprises consultées par le Maitre d’Ouvrage devront justifier leurs méthodes de travail et leurs modes opératoires au regard de la réduction des impacts et nuisances des travaux sur l’environnement. Le chantier sera organisé en suivant une démarche de chantier vert comme décrit dans la charte « Chantier Vert » de l’ADEME (voir l’illustration page suivante).

Démarche qualité de chantier Cette démarche aura pour objectif de limiter au maximum les impacts liés à la phase des travaux, phase la plus impactante du projet. Pour cela, le Maitre d’Ouvrage s’adjoindra une assistance environnementale : - Lors de la réalisation des études d’exécution et des travaux pour une définition optimale du projet par rapport aux enjeux environnementaux ; - Lors de la remise des travaux pour valider la conformité des travaux par rapport aux engagements contractuels et règlementaires ; - Pour réaliser des suivis et bilans environnementaux post-installation. Cette assistance interviendra dans le cadre de la mise en place d’un Plan Assurance Environnement (PAE). Cette note récapitule les exigences environnementales pour les domaines eau/sol, air, bruit, déchets, trafic, ressources naturelles et énergies, notamment la gestion des produits dangereux, la gestion des déchets, les nuisances sonores, etc. Ce PAE comprendra également la formation et la sensibilisation du personnel, un plan d'intervention d'urgence en cas de pollution accidentelle, les dispositions prévues en cas de découverte au cours des travaux de matériaux pollués. Dans le cadre des relations contractuelles entre le Maitre d'Ouvrage et les entreprises intervenant sur le chantier, des mesures et objectifs de protection des sols et des eaux durant le chantier seront inscrits dans les cahiers des charges des entreprises. Afin d’éviter toute pollution des sols et des sous-sols, les exigences suivantes devront être respectées : - Réalisation d’une aire de travaux (base chantier) prévue pour l’entreposage du matériel, des engins et l’implantation de la base de vie ; - Lavage et ravitaillement des engins en carburant à l’extérieur du site ;

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- Les contenants de produit (huile) devront être installés sur rétention, avec une étiquette normalisée (symbole de danger). Les FDS (Fiches de Données de Sécurité) devront être disponibles au niveau de la zone entreprise. Tout risque de pollution (fuite …) par ces produits devra pouvoir être maitrisé. Un assistant au Maitre d’Ouvrage spécialisé dans la protection de l’environnement pourra être désigné pour le suivi du chantier afin de contrôler la mise en œuvre des mesures suivantes : - En cas d’écoulement : absorber le produit (terre …) et récupérer l’absorbant souillé en totalité pour le stocker dans un contenant étanche en vue d’une élimination en filières agréées ; - Le stockage des déchets produits par les travaux sera réalisé sur une aire imperméabilisée et sur un bac de rétention pour les déchets solides. Le tri sélectif sera effectué dans des conditions d’hygiène et de sécurité dans la mesure du possible.

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Illustration 67 : Charte chantier vert

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Géologie et stabilité du sol La construction des différentes installations projetées (disposition des tables portant les modules, mise en place des locaux techniques) ne posera pas de problème d’équilibre structural du sol et du sous-sol. Les qualités physiques des formations géologiques rencontrées sur l’ensemble du site du projet et les caractéristiques géotechniques du sol et du sous-sol garantissent une bonne stabilité des éléments du projet. Les fondations des structures porteuses nécessitent l’exécution de pieux battus d’environ 50 cm à 1 m de profondeur. L’enfoncement sera défini en fonction des études géotechniques préalables au chantier. Ces pieux viendront modifier localement la structure du sol. La mise en place des réseaux nécessite le creusement de tranchées qui modifieront localement les caractéristiques du sol. La profondeur de ces tranchées est de 50 à 90 cm, les câbles seront posés sur une couche de 10 cm de sable et recouverts avec la terre arable enlevée auparavant. En conséquence, la pose des câbles et les travaux engendrent un déplacement et un mélange de terre et de roche. La pose des locaux techniques nécessite un terrassement qui entrainera une destruction des horizons superficiels du sol et de ses qualités pédologiques à l’emplacement de ceux-ci. La circulation des véhicules lourds de chantier entrainera un tassement du sol sur l’ensemble de la surface concernée. Les voies créées lors de la phase de travaux seront réutilisées en phase d’exploitation pour assurer l’entretien de la centrale. Aucune voie d’accès temporaire ne sera créée. Ces voies bénéficieront d’un revêtement perméable type compacté. Un défrichement et l’enlèvement de souches seront nécessaires pour la pose des structures sur la partie encore arborée du site, avec une mise à nu du sol.  Mesures d’évitement  Le choix des fondations prendra en compte la structure du sol ; elles assureront une bonne stabilité des ouvrages à long terme. Ce choix s’orientera vers un produit type pieux-vissés, minimisant l’emprise au sol ;  Les voiries créées seront équipées d’un revêtement compacté ou empierré.  Mesures d’accompagnement  Limitation de l’emprise du chantier à leur strict minimum dans l’enceinte du terrain ;  Limitation de l’imperméabilisation du sol avec le système de pieux qui permet de s’affranchir de l’utilisation de lestages béton ;  Vérification de l’absence de propagules d’espèces invasives, en se renseignant sur la présence de ces espèces sur des chantiers antérieurs ou sur les sites de provenance des matériaux utilisés et par un nettoyage des engins le cas échéant.

Erosion La phase travaux induits une consommation d’espace afin de pouvoir mettre en place convenablement la centrale solaire (zone de travaux, zone de stockage, etc.). Le chantier débutera par le défrichement d’une partie du boisement présent sur le site (environ 8 ha). Les souches seront retirées. Le défrichement et les terrassements (piste, nivelage des surfaces, …) entraineront une mise à nue des sols concernés. Ils seront alors fragilisés et plus facilement érodables. Les écoulements de surface pourront être perturbés sur ces zones. Les travaux pourront provoquer un apport de matières en suspension dans les eaux superficielles et les fossés de collecte des eaux pluviales induisant une augmentation de la turbidité. Ces particules peuvent être entrainées par les eaux ruisselant sur le chantier ou par les différents déplacements effectués par le personnel et les engins. Les fondations n’auront pas d’impact sur les eaux souterraines. Les écoulements de surface seront faiblement perturbés par la création de fondations et de pistes qui n’imperméabilisent pas le sol.

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Lors des travaux, un dégagement de poussières et particules fines est à prévoir, surtout pendant les périodes sèches. Néanmoins, l’absence de travaux de construction lourds, ainsi que la période de l’année des travaux (hors périodes les plus chaudes) réduiront considérablement la possibilité de mise en suspension de particules dans l’air.  Mesures d’évitement  En période sèche, la poussière susceptible d’être dégagée lors des travaux sera traitée par une simple humidification du sol et une attention particulière sera portée aux voies d’accès lors des périodes de trafic important.  Mesures d’accompagnement  Maintien de la topographie générale du site à la suite du défrichement ;  Circonscription des différentes emprises du chantier à l’emprise du terrain afin de limiter au maximum la dégradation du couvert végétal et l’altération du milieu naturel en place ;  Stabilisation des pistes de chantier pour limiter les dépôts de boue sur les routes riveraines et l’entraînement de fines particules dans les eaux superficielles ;  Les voies créées lors de la phase travaux seront réutilisées en phase d’exploitation pour assurer l’entretien de la centrale. Aucune voie d’accès temporaire ne sera créée. Les voies principales seront composées de granulats compactés et les voies secondaires seront de type empierré ;  Maintien des pentes pour le ruissellement des eaux ;  Toutes les terres et pierres extraites seront remblayées. Le surplus sera réparti sur la surface environnante, dans l’emprise du site ;  Favoriser la repousse d’une strate herbacée du site sur la partie défrichée à la fin de la phase travaux pour fixer le sol et limiter l’érosion.

Risque de pollution Il existe un risque faible de pollution par les hydrocarbures et huiles lié aux fuites possibles issues des engins mécaniques et camions utilisés pour les travaux. La pollution déversée atteindrait alors un maximum de 100 litres, capacité d’un réservoir d’engin. Ce risque est très limité et n’est pas susceptible d’entrainer une pollution de la nappe phréatique. La phase chantier sera à l’origine d’une augmentation du trafic routier sur le site ainsi que dans son environnement, provoquant une hausse des émissions de polluants dans l’atmosphère (composés gazeux et particulaires) avec un impact sur la qualité de l’air. Par ailleurs, la présence de locaux à vocation sanitaires destinés au personnel du chantier pourrait entrainer des atteintes, mais de faible ampleur (travaux de courte durée nécessitant peu d’ouvriers). Les matériaux utilisés pour l’élaboration des panneaux solaires photovoltaïques ne présentent pas de risque de pollution, sauf en cas d’incendie (voir paragraphe « Risques » ci-après). Les fondations n’auront pas d’impact sur les eaux souterraines.  Mesure d’évitement  Les fabricants respectifs des éléments du chantier assurent que les installations ne présentent aucun risque de rejet dans l’environnement.  Mesures d’accompagnement  Circonscription des différentes emprises du chantier afin de limiter au maximum d’éventuelles pollutions diffuses ;  Une aire étanche permettra de récupérer les eaux ou liquides résiduels issus de l’avitaillement des engins de chantier (utilisation de pompes à arrêt automatique) et de l’entretien fait sur site ;  Etanchéification des zones dédiées au stockage des engins et des produits polluants ;  Les engins et le matériel seront lavés en dehors du site, aucune eau de lavage ne sera donc produite ;

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 La liste des produits utilisés sur le chantier par les entreprises qui interviennent pendant la phase de travaux, ainsi que la qualité et la quantité de ces produits seront fournies avant le commencement des travaux. Un cahier des charges des précautions à prendre sera alors élaboré par le Maitre d’Œuvre. Maitrise et rétentions dimensionnées dans le respect de la règlementation des éventuels produits polluants existants sur le chantier ;  Proscription de l’usage de produits phytosanitaires, d’herbicides ou d’insecticides en raison de l’impact négatif majeur qu’ils engendrent sur les eaux ;  Mise en place d’installations sanitaires mobiles de chantier avec réserve ne produisant pas d’effluents ;  Sensibilisation et formation du personnel au risque de pollution accidentelle ;  Les émissions de CO2 générées par les engins de chantier seront compensées par la production d’énergie renouvelable de la centrale ;  Les engins répondent aux normes en vigueur en matière de pollution (norme UE type Stage IIIB) et font l’objet d’un suivi et d'entretiens périodiques ;  Contrôle avant arrivée sur site des engins de chantier ;  Arrêt des moteurs lors du stationnement des engins de chantier ;  Limitation de la vitesse à 30km/h sur la voie d’accès et sur le site ;  L’état des machines devra être contrôlé afin de limiter le risque de pollution pendant la période d’utilisation.

Risque électrique Lors de la phase travaux, un risque électrique est présent. De plus, les risques potentiels relatifs au projet concernent essentiellement les incendies liés à l’installation électrique. Un incendie d’origine accidentelle pourrait se produire dans l’enceinte du projet. C’est pour cela qu’un ensemble de mesures est entrepris par prévention, tel que l’espacement des modules et la création de voies d’accès adaptées aux véhicules du service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Toutes les mesures permettant de limiter ce risque seront prises.  Mesures d’accompagnement  Les entreprises assureront la mise en place d’une signalétique conforme à la règlementation en vigueur. Un signal d’avertissement temporaire et une barrière seront mis en place durant toute la période pendant laquelle les câbles sous tension des modules photovoltaïques ou d’autres câbles à courant continu seront en cours d’installation ;  Pour les travaux de manutention : utilisation d’équipement de protection individuelle, d’un matériel de manutention approprié, d’outils et d’appareils homologués pour un usage extérieur ;  Pour les travaux d’ordre électrique : utilisation d’équipement de protection individuelle, de matériel de sécurité collectif, respect des procédures d’installation ;  Un incendie impactant les modules photovoltaïques provoquerait la libération dans l’atmosphère de la majeure partie de l’EVA (Ethylène-Vinyle-Acétate) servant de matériau d’enrobage dans le module. Le silicium sera efficacement capturé dans le verre fondu. Une partie négligeable de silicium sera portée aux extrémités basses du module par l’écoulement des vapeurs et/ou de l’aérosol d’EVA ;  Le site est bordé d’une zone tampon d’une largeur minimale 4 mètres (voie de maintenance) pour prévenir la propagation d’incendie ;  Espacement des modules afin que l’aménagement du projet soit peu propice à la propagation de flammes ;  Dimensionnement des voies d’accès adaptées au passage d’un véhicule du SDIS ;  Le site sera équipé d’extincteurs appropriés au risque de feu d’équipements électriques (extincteurs à poudre 9 kg) au niveau de chaque poste.

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Déchets Les déchets générés seront enlevés puis transportés pour être valorisés au sein d’infrastructures spécialisées. Le Maitre d’Œuvre s’assurera que les lieux seront remis en état de propreté à la fin des travaux. Des déchets industriels banals (DIB) issus à la fois de la présence de personnel sur le chantier (emballages de repas et déchets assimilables à des ordures ménagères) et des travaux (contenants divers non toxiques, plastiques des gaines de câbles, bout de câbles, etc.) pourront être produits sur site. Ces volumes sont difficiles à évaluer, mais ils seront en faible quantité et une benne sera prévue pour leur évacuation. Quelques déchets industriels spéciaux (DIS) seront collectés en très faibles quantités (contenants de produits toxiques). La procédure de gestion suivra le cahier des charges d’un chantier respectueux de l’environnement.  Mesures d’accompagnement  Maitrise des rejets et gestion des déchets de chantier (plan de gestion, estimation des coûts d’élimination) ;  Détermination des volumes de déchets et prévisions de recyclage (ratio, tonnage, volume et coût des déchets) ;  Evacuation et élimination des déchets.

Qualité de l’air Durant la phase chantier, les impacts sur l’air à envisager sont de deux types : - Emissions de polluants par les engins et les véhicules participant au chantier ; - Dégagement de poussière et de particules fines lors des travaux, favorisé lors des périodes sèches. Néanmoins, l’absence de travaux de construction lourds réduira considérablement la possibilité de mise en suspension dans l’air de particules, et en cas de période sèche, un dispositif d’humidification du sol sera mis en place.  Mesures d’accompagnement  Humidification du sol en période sèche ;  Utilisation d’engins aux normes européennes en matière de pollution.

Bruit Un projet de reprise de l’activité de carrière, sur la partie Parves, est en cours de réflexion. Le site sera alors soumis aux bruits produits par cette exploitation, qui sera active en période diurne. Durant la phase de travaux, la manipulation et la circulation des engins de chantier génèreront une émergence sonore sur le site et à proximité. Cette émergence, pouvant avoir des effets mineurs de dérangement, sera temporaire, limitée à la phase de chantier. Elle s’ajoutera aux nuisances sonores de l’activité carrière sur la partie côté Parves si cette activité reprend.

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Carte 71 : Bâtiments à proximité du site

N

Source : Géoportail

Zones à prédominance d’habitat

Zones industrielles, commerciales, de communication ou de loisirs Bâtiments de la carrière Site du projet

N

 Mesures d’accompagnement  Engins conformes à la règlementation ;  Limitations de vitesse sur le chantier ;  Arrêt des moteurs en stationnement ;  Communication auprès des riverains ;  Pas de travaux de nuit, ni les dimanches et jours fériés.

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Perturbation du trafic Au cours de la phase de construction du projet, la mise en œuvre de la centrale solaire photovoltaïque nécessitera l’approvisionnement périodique de camions semi-remorques transportant les modules photovoltaïques, les supports métalliques de fixation des modules, la clôture et autres matériaux nécessaires à la construction de la centrale. En raison des convois exceptionnels qu’il engendre, ce trafic aura un impact localisé dans le temps sur la circulation. Ils viendront augmenter le trafic de véhicules circulant sur la RD 107b, RD 37 et RD 1504. Cependant, l’organisation du réseau routier alentour réduit cet impact puisqu’il est suffisamment dimensionné pour permettre l’acheminement des matériaux en toute sécurité. En effet, ce dernier était déjà utilisé par l’entreprise d’exploitation de la carrière.

Carte 72 : Réseau routier autour du site

Site du projet

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Carte 73 : Carte des axes de communication

Zone du projet N Chemins communaux Accès temporaire autorisé pour l’évacuation des pierres Route départementale D107B

Ces déplacements de camions s’ajouteront aux rotations de poids lourds liées aux activités des entreprises de transit et traitement de matériaux, et d’exploitation de carrière : au maximum 10 rotations de camions par jour pour le concassé et 2 rotations par jour pour la pierre marbrière. De plus, il peut être rappelé qu’une grande majorité de la population travaille hors de la commune. Un certain flux de véhicule est donc déjà présent sur la commune.

Estimation du trafic lié au projet de centrale solaire Préparation du site : 4 bulldozers, 1 camion, 1 niveleuse, 1 pelle mécanique ; Pose des structures porteuses : 20 semi-remorques d’approvisionnement, 4 mini-pelles à chenilles 5T ; Pose des câbles et des modules : 8 fourgons et dérouleuses, 30 semi-remorques d’approvisionnement, 2 camions 19T bras, 2 pelles 5T ; Génie civil et pose de caniveaux pour câbles : 1 tractopelle, 1 trancheuse ; Mise en place de locaux techniques : 2 pelles 5T, 4 camions d’approvisionnement ; Installation de la clôture : 2 bétonnières, 12 camionnettes, 2 camions de transport ; Fin de chantier : 1 niveleuse, 1 tractopelle ; Un grumier. La circulation des engins de chantier est réduite puisqu’ils restent sur place pendant la durée des travaux et ne transiteront donc pas par les voiries publiques. Le trafic engendré par le projet de centrale solaire concerne approximativement 52 engins sur site et 74 camions de livraison échelonnés sur environ 9 mois, ainsi que les

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mouvements de personnel. On peut estimer, de façon pénalisante, le nombre de mouvements de véhicules entre 10 et 20 au maximum par jour.  Mesures d’évitement  Le dimensionnement de la voirie est suffisant pour accueillir les véhicules nécessaires aux travaux (le site ayant accueilli durant toute la durée d’exploitation du site les véhicules acheminant la roche).  Mesures d’accompagnement  En cas de travaux durant les périodes humides, un dispositif de décrottage des véhicules sera mis en place avant leur accès sur les voiries ;  Toute voirie qui sera dégradée par les flux de chantier sera remise en état : état des lieux contradictoire avec un huissier avant et après le chantier ;  Planification des livraisons ;  Plan de circulation et de stationnement ;  Signalétique de circulation.

Contexte économique Le projet présente un aspect économique positif, dans la mesure où il permettra à certaines entreprises locales d’effectuer certaines tâches en lien avec la construction ou l’exploitation de la centrale (gardiennage, création de voies d’accès, fauchage, terrassement). Plus largement, les travaux induiront des retombées locales à travers la restauration et le commerce avec les ouvriers.

Paysage, fonctionnement visuel et patrimoine Lors de la phase travaux, l’entité paysagère sera perturbée par la présence des engins de chantier et du stockage des matériaux nécessaires à la mise en place du parc de production photovoltaïque.  Mesures d’évitement  Câbles disposés dans des caniveaux ou dans des tranchées.  Mesures d’accompagnement  L’organisation du chantier sera optimisée de manière à en limiter la durée au maximum. Les conséquences sur le paysage en seront également réduites ;  Les périodes de travaux et le déroulement du chantier seront organisés : le périmètre du chantier sera délimité afin d’éviter d’engendrer une occupation de surface anarchique. Les aires de stockage seront organisées en retrait des ouvertures visuelles proches. De la sorte, la création d’obstacles visuels indésirables et artificiels dénaturant les vues paysagères sera minimisée ;  Remise en état des surfaces qui auront pu être dégradées durant la phase travaux ;  Renforcement des haies en bordure de site ;  Conservation du boisement entre les 2 ilots du site, servant ainsi d’écran visuel ;  Une convention avec les entreprises chargées des travaux pourra être instaurée, afin de mettre en place un « chantier vert » ;  Choix de la pose d’une clôture de couleur vert foncé pour qu’elle s’intègre au mieux dans l’environnement local ;  L’intégration des chemins est essentiellement définie par le choix d’un revêtement adapté au sol, au paysage et aux contraintes écologiques. Pour l’accessibilité d’engins à ces chemins, ils doivent impérativement être compactés.

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Flore et habitats Le site se compose de deux milieux principaux : un milieu « carrière » et un milieu « boisé ». Pour mener à bien l’implantation de la centrale, un défrichement de 8 ha est nécessaire. Ce défrichement touchera le milieu « Chênaie » du site, et entrainera donc la destruction d’une partie de cet habitat ainsi que l’ouverture d’un espace pouvant limiter les déplacements de la faune sur cette partie. Des espèces invasives sont présentes en lisières de zone à défricher (ilot Est) et une attention particulière sera portée à ces espèces lors du défrichement, afin d’éviter leur propagation. Du côté carrière, le chantier entrainera une perte de végétation sur de petites surfaces dues à la mise en place de voies d’accès destinées à la circulation de véhicules, la pose de câble et de locaux techniques. Cette construction induit une détérioration des habitats naturels et une perturbation des espèces associées. La pose de locaux techniques viendra imperméabiliser une surface de 175,2 m². Les plateformes de stockage de matériel d’une surface d’environ 3 200 m² seront installées sur des zones dont les habitats ont une faible valeur patrimoniale et seront faiblement dégradés. Une modification de la végétation autochtone par l’apport sur le site de substrats étrangers pour la construction de pistes est envisageable. Le tassement du sol lié au passage d’engin de chantier peut engendrer des conséquences à long terme sur la végétation. Cela peut rendre plus difficile le développement racinaire de la flore et la teneur en eau du sol peut changer du fait d’une infiltration moins importante. Une attention particulière est portée sur la flore et les habitats afin d’éviter de : - Couper des corridors biologiques majeurs ; - Détruire de grandes superficies homogènes d’habitats naturels ; - Détruire des stations d’espèces végétales patrimoniales ou protégées ; - Introduire des espèces végétales indésirables. Mesures d’évitement  Démarche qualité chantier, notamment en matière de pollution d’origine mécanique pouvant affecter le milieu environnant ;  Mise en défens des espèces emblématiques. Mesures d’accompagnement  Réduction des emprises au strict minimum ;  Limitation du défrichement aux espaces à fort potentiel d’exploitation ;  Limitation des déplacements des véhicules dans les zones sensibles ;  Démarche qualité chantier, notamment en matière de pollution d’origine mécanique pouvant affecter le milieu environnant ;  Produits phytosanitaires proscrits ;  Une attention particulière sera portée à l’absence d’introduction et de colonisation par des espèces invasives lors de la manipulation d’engin ou de matériaux provenant de l’extérieur.

Faune La période des travaux (défrichement et implantation de la centrale) provoquera un dérangement et un effarouchement de la faune locale de par la destruction et la modification des habitats, ainsi que de par les dérangements induits (bruits, vibration). Toutefois à la fin du chantier, une forte proportion de l’espace dédié au parc photovoltaïque pourra être recolonisée par la faune locale au regard du faible encombrement au sol des installations.  Mesures d’évitement  Réalisation des travaux induisant un impact important sur la faune en dehors des périodes sensibles.

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 Mesures d’accompagnement  Renforcement des haies entourant le site ;  Précautions prises afin de prévenir de toute pollution chronique ou accidentelle telles que des fuites d’hydrocarbure pouvant nuire à la faune locale ;  Limitation de l’éclairage et des nuisances sonores.

Bilan des impacts et mesures liés à la phase chantier

Les entreprises chargées de la réalisation des travaux auront signé une charte « chantier vert », elles s’engagent à justifier leur méthode de travail et leur

mode opératoire au regard de la réduction des impacts négatifs. Une assistance environnementale pourra accompagner le maitre d’ouvrage dans le suivi de la réalisation des travaux et des bilans post-installation. La phase travaux induira un tassement localisé du sol et la phase d’exploitation n’influera pas sur le milieu physique. L’opération de défrichement engendrera la destruction d’une partie du boisement, une mise à nue du sol concerné, et indirectement, la perturbation de la faune locale. Le chantier (implantation de la centrale) provoquera aussi temporairement un effarouchement de la faune. Les travaux provoqueront une dégradation du couvert végétal sur le reste du site. La phase travaux et les tâches nécessaires durant la phase d’exploitation (entretien, surveillance) créeront de l’emploi au niveau local et le projet induira indirectement des retombées fiscales pour le territoire. La centrale permet de valoriser un terrain à faible valeur d’usage par la production d’une énergie renouvelable. Les impacts sont liés essentiellement à la présence d'engins sur le site lors de la phase travaux. A cet effet, la phase de travaux sera limitée à son minimum à la fois en termes d’emprise du chantier et en termes de durée. Le site fera également l’objet d’une remise en état des surfaces dégradées par la phase de travaux.

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Conclusion – Phase chantier

Cotation Cotation Impacts Mesures Enjeu enjeu impact Phase travaux Phase travaux Choix de fondations adaptées Tassement dû aux engins de chantier Limitation des emprises de chantier Déstructuration du sol dû au terrassement Utilisation de structures sans écoulement préférentiel Géologie Pollution accidentelle due aux engins de chantier Remblayage des terres extraites Défrichement et dégradation du couvert végétal Favorisation de la repousse d’une strate herbacée Mise à nue de sols (après défrichement) Suivi de la charte chantier vert, formation du personnel Pollution accidentelle possible (hydrocarbures) Emprises de chantier circonscrites Augmentation de la turbidité des fossés de collecte Etanchéification des surfaces dédiées au stockage lors des travaux Hydrologie d’eaux pluviales en bordure de site Stabilisation des pistes de chantier pour limiter les dépôts de boues sur

Perturbation des écoulements de surface sur la les routes riveraines partie défrichée Maintien des pentes pour le ruissellement des eaux Production Collecte des déchets afin qu'ils suivent une filière de valorisation Production de déchets en faible quantité de déchet Respect de la charte Chantier Vert ADEME Qualité de Emission de polluants (engins de chantier) Humidification du sol en période sèche l'air Dégagement de poussières Utilisation d’engins aux normes européennes en matière de pollution Information des travaux aux riverains Régulation de la circulation sur le chantier Ambiance Emergences sonores dues aux engins de chantier Arrêt des moteurs en stationnement sonore Réalisation d’un contrôle des émissions sonores par l’exploitant Pas de travaux de nuit, ni les dimanches et les jours fériés Maintien des corridors de circulation– haies en bordure du site Création de voiries d’entretien Réduction des emprises au strict minimum Habitats Circulation d’engins de chantier Produits phytosanitaires proscrits naturels/ Destruction directe de flore et d’habitats Plantation/renforcement de la haie au nord du site Flore Défrichement d’une partie du site Compensation du défrichement selon les préconisations de la demande en cours Réalisation des travaux lourds hors périodes sensibles Limitation des zones de nidification potentielles Prévention des pollutions en phase chantier Faune Effarouchement, perturbation des déplacements Renforcement des haies entourant le site Pollution des habitats Limitation éclairage et nuisances sonores durant le chantier

202 Impact du projet et mesures associées V PHOTOVOLTAÏQUE

Formation du personnel au risque de pollution accidentelle Hydrocarbures, fuites d’huile d’engin de chantier Maitrise des matières dangereuses Risque de Hausse des émissions de polluants dans Mise en place d’installations sanitaires sans rejet d’effluent sur site pollution l’atmosphère Mise en place d’une zone étanchéifiée pour le stockage des polluants Engins aux normes en vigueur en matière de pollution (Stage IIIB) Contexte  Favoriser une main-d’œuvre locale Favoriser les entreprises locales pour la construction et l’exploitation économique Retombées sur l’économie locale Opportunité de communication pour le territoire Remise en état après chantier Infrastructur Dimensionnement adapté des voies Augmentation du flux routier sur le réseau alentour es routières  Dispositifs de décrottage des véhicules Plan de circulation et de stationnement, signalétique adaptée Risques Utilisation de matériel conforme et de signalétique règlementaire technologiqu Risque électrique Espacements des modules et mise en place d’une zone tampon es  Dimensionnement des voies d’accès pour les véhicules du SDIS Limitation des emprises de stockage Remise en état des surfaces dégradées durant la phase travaux Perte de qualité des vues due à la présence des Mise en place d’une charte « chantier vert » Fonctionnem engins de chantier Renforcement des haies au nord de site ent visuel Pas d’impact sur le patrimoine local Limitation de la durée du chantier au minimum Intégration paysagère de la clôture Choix d’un revêtement adapté au sol/paysage/enjeux écologiques

203 Impact du projet et mesures associées V

Milieu physique

Le projet prévoit des aménagements peu destructifs, car aucun terrassement d’envergure ne sera réalisé. Les principales opérations de travaux seront les suivantes : Implantation par le géomètre ; Aménagement de la piste de maintenance ; Mise en œuvre du câblage électrique en tranchée ; Création des embases des postes électriques ; Mise en défens du site par une clôture métallique ; Mise en place des modules photovoltaïques ; Câblage des modules ; Pose des bâtiments techniques (locaux onduleurs, poste de livraison) ; Raccordement et mise en service.

Géologie et stabilité des sols La construction des différentes installations projetées (disposition des tables portant les modules, mise en place des locaux techniques) ne posera pas de problème d’équilibre structural du sol et du sous-sol. Les qualités physiques des formations géologiques rencontrées sur l’ensemble du site du projet et les caractéristiques géotechniques du sol et du sous-sol supposent une bonne stabilité des éléments du projet. Une étude géotechnique sera menée pour connaitre la nature même du sol et adapter les ancrages. Le défrichement n’entrainera pas de réelle modification de la structure générale du sol.

Impacts sur l’imperméabilisation des sols Les voies d’accès créées permettant le déplacement des véhicules de maintenance, de sécurité civile et des pompiers seront d’une largeur minimale de 5 mètres. La surface occupée par les pistes étant de 21 550 m² (supérieure à 1 ha, mais inférieure à 20 ha), elle est soumise à déclaration. Un dossier soumis à déclaration titre de la rubrique 2.1.5.0 de l’article R. 2014-1 du code de l’environnement sera donc déposé par le pétitionnaire auprès des services de la Préfecture. Les fondations des structures porteuses nécessitent l’exécution de pieux battus ou vissés à environ 50 cm de profondeur. L’enfoncement sera défini en fonction des études géotechniques. Ces pieux viendront modifier localement la structure du sol. Les locaux techniques nécessaires aux installations électriques (les postes transfo-onduleurs et le poste de livraison) seront positionnés sur le site. Les locaux seront aussi à l’origine d’une imperméabilisation de la surface utile du projet. Cela représente une surface de 158,4 m².

Impacts sur l’érosion La configuration des structures permet d’affirmer qu’il n’y aura pas de rétention des eaux pluviales ou de création de rigoles en contrebas des tables supportant les panneaux. Les espacements entre les tables et entre les modules permettent de varier les points de retombée des eaux de pluie au sol, ce qui limitera les phénomènes d’érosion. Les zones soumises à du défrichement seront mises à nue. Le sol sera alors fragilisé et plus facilement érodable. Le développement d’un couvert végétal y sera encouragé après la phase de travaux. Une fauche tardive sera réalisée lorsque la hauteur de la végétation sera suffisante. La végétation favorisera alors la retenue des particules du sol, limitant ainsi l’érosion.

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 Mesures d’évitement  Les voiries créées seront équipées d’un revêtement perméable de type empierré ;  La configuration des structures permet d’affirmer qu’il n’y aura pas de rétention d’eau ou de création de rigoles en contre bas des tables mobiles supportant les pannes.  Mesures d’accompagnement  Limitation de l’imperméabilisation du sol avec le système de pieux battus qui permet de s’affranchir de l’utilisation de béton ;  Suivi technique de la stabilité des installations ;  Mise en place des câbles par des chemins de câble (pas d’impact) et par des tranchées ;  Favorisation de la repousse d’une strate herbacée là où du défrichement a été nécessaire ;  Gestion des déchets et produits polluants.

Hydrologie

Impact sur la qualité des eaux Aucun impact sur la qualité des eaux souterraines n’est à prévoir durant le fonctionnement de la centrale solaire photovoltaïque. L’analyse du cycle de vie des modules démontre qu’il n’y a aucun risque de rejets polluants dans l’environnement. En mode de fonctionnement normal, la centrale solaire photovoltaïque ne sera pas susceptible d’entrainer une pollution des eaux de surface. La quantité d’eau nécessaire pour l’exploitation du site sera très faible (nettoyage annuel des panneaux). Pour cette opération, le site sera alimenté en eau par camion-citerne. Il n’y aura pas de rejet direct dans les eaux souterraines.

Impact sur l’infiltration des eaux pluviales Le site ne subira qu’une faible imperméabilisation, due à la présence de locaux techniques et des systèmes de fondation par pieux battus. La mise en place de système de pieux battus pour la fixation des panneaux permettra de s’affranchir de l’utilisation de lestage en béton et limitera ainsi l’imperméabilisation du sol. Les locaux techniques ainsi que le système de fondation par pieux battus représentent ainsi une surface d’imperméabilisation d’environ 158 m², soit moins de 0,01 % des 15 ha du projet. La voie d’accès centrale qui traverse le projet d’Est en Ouest, dans le sens de la pente, et qui relie les deux, va potentiellement faire l’objet d’un ruissellement accentué du fait de l’augmentation du coefficient de ruissellement. Cette augmentation du coefficient sera du fait de la pente et de la disparition d’obstacle suite au défrichement. Néanmoins, le revêtement perméable de type compacté de la voie limitera cet effet, en permettant l’infiltration d’une partie des eaux pluviales tout au long de la pente. Par ailleurs, la conservation du boisement de part et d’autre de la voirie permettra de l’infiltration de l’eau qui s’échappera de chaque côté de la voirie. En effet, la végétation peut jouer un rôle important dans la gestion des eaux pluviales en réduisant la quantité de ruissellement. La surface, de 21 550 m², occupée par les pistes, étant supérieur à 1 ha et inférieure à 20 ha, seuils de déclaration ou d’autorisation définit par l’article R. 2014-1 du code de l’environnement dans le cadre de la loi sur l’eau, la DDT a souligné la nécessité d’élaborer un dossier de déclaration relatif à la loi sur l’eau, au titre de la rubrique 2.1.5.0 « Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet ».

Enfin, les zones soumises à défrichement seront mises à nue, ce qui entrainera une perturbation des écoulements de surface. Afin de limiter l’érosion, le développement d’un couvert végétal sera mis en place à la fin de la phase travaux. La végétation favorisera ainsi la retenue des particules dans le sol. Une fauche tardive sera réalisée lorsque la hauteur de végétation sera suffisante.

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Les interstices prévus entre les modules devraient éviter une concentration d’eau aux pieds des panneaux en faisant varier les points de retombée des eaux pluviales au sol, ce qui limitera également le phénomène d’érosion.  Mesures d’accompagnement :  Limitation de l’imperméabilisation du sol avec le système de pieux battus qui permet de s’affranchir de l’utilisation de lestage en béton ;  Pour limiter l’effet parapluie au pied de chaque panneau, les panneaux seront écartés de 1 cm les uns des autres et les structures seront également disjointes. Ceci favorisera l’écoulement uniforme de la pluie et l’eau de lavage des panneaux, préservant l’infiltration dans le sol ;  Favorisation de la repousse d’une strate herbacée là où du défrichement a été nécessaire. Ce couvert végétal jouera également une fonction de filtre ;  Stockage des transformateurs et des éventuels polluants sur des surfaces imperméabilisées. Des bacs de rétention pourront être intégrés à l’équipement ;  Gestion des déchets et produits polluants ;  Réalisation d’un dossier de déclaration relatif à la loi sur l’eau.

Climat Des mesures ont révélé que les températures en dessous des rangées de modules pendant la journée sont inférieures aux températures ambiantes en raison des effets de recouvrement du sol et d’ombrage (non persistant). Pendant la nuit, les températures en dessous des modules sont par contre supérieures de quelques degrés aux températures ambiantes. Les surfaces modulaires sont sensibles à la radiation solaire, ce qui entraine un réchauffement rapide et une élévation des températures pouvant atteindre 50 - 60°C. Conséquemment, la couche d’air se trouvant au- dessus des modules se réchauffe. Cela forme en quelque sorte des « ilots thermiques » caractérisés par un dégagement de chaleur et un assèchement de l’air localisé à la surface des modules.  Mesures d’accompagnement  Maintien des couloirs d’échanges d’air entre les rangées et entre chaque table ;  Respect d’une distance des modules au sol d’environ un mètre (80 cm minimum) pour garantir une couverture végétale homogène sur la partie défrichée.

Risques naturels

La centrale solaire n’influera pas sur les risques de séisme et d’inondation identifiés pour la commune.

Risques liés à la zone de sismicité L’arrêté du 15 septembre 2014, modifiant celui du 22 octobre 2010, définit les règles parasismiques applicables, dans les zones de sismicité faible à forte, aux bâtiments de la classe dite « à risque naturel », comme c’est le cas des locaux techniques, considérés comme des bâtiments de centres de production collective d’énergie. Les bâtiments de centre de production d’énergie collective sont classés en catégorie III si la puissance est supérieure à 40 MW électriques, ou sinon en catégorie I. Afin d’harmoniser les règles techniques de construction, l’Eurocode 8 relatif au calcul des structures pour leur résistance aux séismes a été créé. Ces règles de calcul visant au dimensionnement parasismique des structures reposent sur une approche probabiliste du risque sismique. Les objectifs de dimensionnement sont : Protéger les vies humaines ; Limiter les dégâts ; Garantir l’opérationnalité des structures importantes pour la protection civile.

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Au travers de sa transposition française et la publication des décrets n°2010-1254 et n°2010-1255 du 22 octobre 2010 relatifs à la prévention du risque sismique et au zonage sismique, l’Eurocode 8 s’impose à partir du 1er mai 2011 comme nouvelles règles de construction parasismique. Illustration 68 : Règles parasismiques

Source : « la nouvelle règlementation parasismique applicable aux bâtiments »

Le projet de centrale solaire étant inférieur à 40MW électriques et étant situé dans une zone de sismicité moyenne niveau 4 sur 5), il n’est soumis à aucune exigence règlementaire parasismique.

Qualité de l’air Durant l’exploitation, la centrale solaire n’aura aucun impact sur l’air.

Ambiance sonore En période d’exploitation, les impacts sonores seront nuls.

Bilan des impacts et mesures liés au milieu physique

Au cours de la phase de travaux, comme au cours de la phase d’exploitation, les impacts sur le milieu physique, et plus précisément le sol, le sous-sol, l’air, l’eau et l’ambiance sonore sont faibles. Afin de réduire au maximum ces impacts, le choix technique concernant les structures a conduit vers une installation sur pieux-vissés ou vissés selon les résultats de l’étude géotechnique. La phase de travaux est celle qui aura le plus d’impact sur le milieu physique. En effet, pendant cette période, des fuites accidentelles d’hydrocarbures peuvent se produire à partir des engins de chantier

entrainant une pollution diffuse et limitée dans le sol.

A cet effet, toutes les précautions seront prises pour éviter les fuites accidentelles d’hydrocarbures. Une charte de chantier propre sera, par ailleurs, mise en place. Le défrichement d’une partie du boisement entrainera une mise à nu du sol, ce qui fragilisera ce dernier le rendant plus érodable. Le ruissellement sera également perturbé. Au cours de la phase d’exploitation, un suivi technique sera mis en place pour accompagner le projet.

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Cotation Cotation Enjeu Impacts Mesures d’accompagnement et de compensation enjeu impact

Relief Aucun impact Maintien de la topographie générale du site

Choix de fondations en pieux battus Limitation des emprises de chantier Limitation de l’érosion du sol par la pluie, utilisation de structures sans écoulement Géologie Aucun impact préférentiel Développement d'un couvert végétal durable au sol Suivi technique de la stabilité des installations

Usage de produits phytosanitaires proscrit pour la gestion du couvert végétal Maitrise des matières dangereuses Perturbation des écoulements de surface Etanchéification des surfaces dédiées aux locaux techniques par le défrichement, la création des Stabilisation des pistes de chantier pour limiter les dépôts de boues sur les routes Hydrologie fondations et des pistes riveraines

Imperméabilisation de 0,01 % de la Maintien de la topographie générale du terrain surface projetée Favorisation de la pousse d’une strate herbacée là où le boisement a été défriché Ecarts de 2 cm entre chaque table et 1 cm entre les modules Distance des modules au sol de 80 cm minimum limitant l’effet de couverture Distance des modules au sol de 80 cm minimum Climatologie ilots thermiques Couloirs d’échanges d’airs entre les rangées

Risques Aucun impact Respect de l’Eurocode 8 au regard du classement du site en zone 4 de sismicité naturels Qualité de Aucun impact Aucune mesure l'air Ambiance Aucun impact Aucune mesure sonore

208 Impact du projet et mesures associées V

Milieu naturel

NB : Le site projeté pour l’installation de la centrale solaire est une ancienne carrière. Les impacts éventuels du projet sont également analysés sur les zones bordant le site.

Zones d’intérêt naturel reconnu

Notice d’incidence Natura 2000 L’évaluation des incidences Natura 2000 est instaurée par le droit de l’Union européenne, article 6.3 de la Directive n°92/43/CEE du 21 mai 1992, pour prévenir les atteintes aux objectifs de conservation au titre de la Directive « Oiseaux » et de la Directive « Habitats ». Suite à une transposition incorrecte de la France des paragraphes 2 et 3 de cet article, un nouveau décret, n°2010-365, relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000, a été instauré le 9 avril 2010. La circulaire suivie afin de réaliser l’incidence Natura 2000 du projet de centrale photovoltaïque est basée sur ce décret (n°2010-365 du 9 avril 2010). Quatre zones Natura 2000 se situent dans la région environnante du site. Il s’agit des Zones de Protection Spéciale « Ensemble Lac-Bourget-Chautagne-Rhône » et « Avant Pays-Savoyard », qui se superposent aux Zones Spéciales de Conservation « Ensemble Lac-Bourget-Chautagne-Rhône » et « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant Pays-Savoyard » au sein d’un périmètre d’étude de 3 km.

Carte 74 : Zones Natura 2000 à proximité du site du projet

Site du projet

Rayon de 3 km autour du site Ensemble Lac Bourget-et- Chautagne (ZSC + ZPS) Avant Pays savoyard (ZSC + ZPS)

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 ZPS « Ensemble lac Bourget-Chautagne-Rhône » Une zone appartenant au réseau Natura 2000 est présente dans l’aire d’étude autour du site. Il s’agit d’une Zone de Protection Spéciale située à 2,6 km au sud du projet et qui représente l’entité naturelle de l’ensemble lac Bourget-Chautagne-Rhône.

Tableau 34 : Caractéristiques du site et de la ZPS Distance entre le site et la zone Natura 2000 2,6 km Superficie du site d’accueil de la centrale 15 ha Superficie de la zone Natura 2000 8 204 ha Le site est localisé sur une ancienne carrière ouverte et Environnement du site d’accueil de la centrale sur un espace boisé (chênaie) Plans d’eau libre, roselières et herbiers aquatiques, Environnement de la zone Natura 2000 prairies et landes humides, boisements alluviaux, bancs de gravier, quelques prairies méso-xérophiles…

Vous trouverez ci-dessous la liste des espèces marquantes (espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE, directive dite « Oiseaux ») du patrimoine naturel du site Natura 2000 de l’ensemble lac Bourget- Chautagne-Rhône. Ces espèces ne sont pas représentées sur le terrain prospecté pour le projet.

Tableau 35 : Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE - ZPS « Ensemble lac du Bourget- Chautagne-Rhône » Groupe Espèce Nom vernaculaire Statut Oiseaux Lanius collurio Pie-grièche écorcheur Reproduction Oiseaux Emberiza hortulana Bruant ortolan Reproduction Oiseaux Tachybaptus ruficollis Grèbe castagneux Hivernage Oiseaux Podiceps cristatus Grèbe huppé Hivernage Oiseaux Ixobrychus minutus Butor blongios Reproduction Oiseaux Nycticorax nycticorax Héron bihoreau Reproduction Oiseaux Ardea purpurea Héron pourpré Reproduction Oiseaux Cygnus olor Cygne tuberculé Hivernage Oiseaux Aythya ferina Fuligule milouin Hivernage Oiseaux Aythya fuligula Fuligule morillon Hivernage Oiseaux Bucephala clangula Garrot à œil d'or Hivernage Oiseaux Mergus merganser Harle bièvre Hivernage Oiseaux Milvus migrans Milan noir Reproduction Hivernage Oiseaux Circus aeruginosus Busard des roseaux Espèce résidente Oiseaux Porzana porzana Marouette ponctuée Reproduction Oiseaux Fulica atra Foulque macroule Hivernage Oiseaux Bobu bubo Grand-duc d’Europe Espèce résidente Oiseaux Alcedo atthis Martin-pêcheur d'Europe Espèce résidente Oiseaux Dryocopus martius Pic noir Espèce résidente Oiseaux Luscinia svecica Gorgebleue à miroir Reproduction

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Au vu de la faible ampleur du projet, de la distance le séparant de la zone Natura 2000 et de la différence avec l’entité naturelle de cette même zone, il ne peut y avoir aucun effet notable sur l’état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont permis de définir le site Natura 2000 de l’ensemble lac Bourget- Chautagne-Rhône. Le site d’accueil du projet composé d’une ancienne carrière et d’un espace boisé fermé représente une surface très remaniée sans point commun avec l’entité de la zone Natura 2000.  ZPS « Avant Pays-Savoyard » Une zone appartenant au réseau Natura 2000 est présente dans l’aire d’étude autour du site. Il s’agit d’une Zone de Protection Spéciale située à 3 km au sud du projet et qui représente une entité naturelle de zones humides, de pelouses, de landes et de falaise dans les chainons calcaires de l’avant-pays savoyard.

Tableau 36 : Caractéristiques du site et de la ZPS Distance entre le site et la zone Natura 2000 3 km Superficie du site d’accueil de la centrale 15 ha Superficie de la zone Natura 2000 3 125 ha Environnement du site d’accueil de la Le site est localisé sur une ancienne carrière ouverte et sur centrale un espace boisé (chênaie) Pelouses humides, pelouses, landes, falaises, massifs Environnement de la zone Natura 2000 forestiers, marais neutro-alcalins…

Vous trouverez ci-dessous la liste des espèces marquantes (espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE, directive dite « Oiseaux ») du patrimoine naturel du site Natura 2000 de l’avant Pays-Savoyard. Ces espèces ne sont pas représentées sur le terrain prospecté pour le projet.

Tableau 37 : Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE - ZPS « Avant-pays savoyard » Groupe Espèce Nom vernaculaire Statut Oiseaux Lanius collurio Pie-grièche écorcheur Reproduction Oiseaux Ixobrychus minutus Butor blongios Espèces résidente Oiseaux Anas crecca Sarcelle d’hiver Concentration Oiseaux Anas querquedula Sarcelle d’été Concentration Oiseaux Aythya ferina Fuligule miloin Hivernage Oiseaux Aythya fuligula Fuligule morillon Hivernage Oiseaux Pernis apivorus Bondrée apivore Reproduction Oiseaux Milvus migrans Milan noir Reproduction Oiseaux Circaetus gallicus Circaète Jean-le-Blanc Reproduction Oiseaux Aquila chrysaetos Aigle royal Espèce résidente Oiseaux Falco peregrinus Faucon pèlerin Espèce résidente Oiseaux Bonasa bonasia Gélinotte des bois Espèce résidente Oiseaux Gallinago gallinago Bécassine des marais Concentration Oiseaux Scolopax rusticola Bécasse des bois Espèce résidente Oiseaux Bubo bubo Grand-duc d’Europe Espèce résidente Oiseaux Caprimulgus europaeus Engoulevent d'Europe Reproduction Oiseaux Alcedo atthis Martin-pêcheur d'Europe Espèce résidente Oiseaux Dryocopus martius Pic noir Espèce résidente Oiseaux Lullula arborea Alouette lulu Espèce résidente

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Au vu de la faible ampleur du projet, de la distance le séparant de la zone Natura 2000 et de la différence avec l’entité naturelle de cette même zone, il ne peut y avoir aucun effet notable sur l’état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont permis de définir le site Natura 2000 de l’Avant-Pays Savoyard. Le site d’accueil du projet composé d’une ancienne carrière et d’un espace boisé fermé représente une surface très remaniée sans point commun avec l’entité de la zone Natura 2000.

 ZSC « Ensemble Lac du Bourget-Chautagne-Rhône » Une zone appartenant au réseau Natura 2000 est présente dans l’aire d’étude autour du site. Il s’agit d’une Zone Spéciale de Conservation située à 2,6 km au sud du projet et qui représente l’entité naturelle de l’ensemble lac Bourget-Chautagne-Rhône.

Tableau 38 : Caractéristiques du site et de la ZSC

Distance entre le site et la zone Natura 2000 2,6 km Superficie du site d’accueil de la centrale 15 ha Superficie de la zone Natura 2000 8 204 ha Le site est localisé sur une ancienne carrière ouverte et Environnement du site d’accueil de la centrale sur un espace boisé (chênaie) Eaux oligomésotrophes calcaires, lacs eutrophes, rivières Environnement de la zone Natura 2000 alpines, prairies calcaires, marais calcaires, forêts alluviales

Vous trouverez ci-dessous la liste des espèces marquantes (Annexe II de la Directive 92/43/CEE, dite Directive « habitats ») du patrimoine naturel du site Natura 2000 de l’ensemble lac Bourget-Chautagne-Rhône. Ces espèces ne sont pas représentées sur le terrain prospecté pour le projet. Tableau 39 : Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE - ZSC « Ensemble lac du Bourget- Chautagne -Rhône » Groupe Espèce Nom vernaculaire Statut Invertébrés Oxygastra curtisii Cordulie à corps fin Espèce résidente Invertébrés Lycaena dispar Cuivré des marais Espèce résidente Invertébrés Euphydryas aurinia Damier de la Succise Espèce résidente Invertébrés Coenonympha oedippus Fadet des Laîches Espèce résidente Invertébrés Lucanus cervus Cerf-volant Espèce résidente Invertébrés Austropotamobius pallipes Écrevisse à pieds blancs Espèce résidente Poissons Lampetra planeri Lamproie de Planer Espèce résidente Poissons Cottus gobio Chabot Espèce résidente Amphibiens Bombina variegata Sonneur à ventre jaune Espèce résidente Reptiles Emys orbicularis Cistude d'Europe Espèce résidente Mammifères Castor fiber Castor d’Europe Espèce résidente Poissons Rhodeus amarus Bouvière Espèce résidente Poissons Telestes souffia Blageon Espèce résidente Poissons Parachondrostoma toxostoma Toxostome Espèce résidente Invertébrés Maculinea teleius Azuré de la Sanguisorbe Espèce résidente Invertébrés Maculinea nausithous Azuré nausithous Espèce résidente

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Au vu de la faible ampleur du projet, de la distance le séparant de la zone Natura 2000 et de la différence avec d’entité naturelle avec le site, il ne peut y avoir aucun effet notable sur l’état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont permis de définir le site Natura 2000 de l’ensemble lac Bourget-Chautagne- Rhône.  ZSC « Réseau des zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard » Une zone appartenant au réseau Natura 2000 est présente dans l’aire d’étude autour du site. Il s’agit d’une Zone Spéciale de Conservation située à 3 km au sud du projet et qui représente un réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard.

Tableau 40 : Caractéristiques du site et de la ZSC Distance entre le site et la zone Natura 2000 3 km Superficie du site d’accueil de la centrale 15 ha Superficie de la zone Natura 2000 2 884 ha Le site est localisé sur une ancienne carrière ouverte et Environnement du site d’accueil de la centrale sur un espace boisé (chênaie) Eaux oligomésotrophes calcaires, lacs eutrophes, pelouses sèches semi-naturelles, prairies calcaires, marais calcaires, Environnement de la zone Natura 2000 sources pétrifiantes, tourbières, pentes rocheuses, grottes, forêts de pentes

Tableau 41 : Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE - ZSC « Réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard » Groupe Espèce Nom vernaculaire Statut Invertébrés Coenagrion mercuriale Agrion de Mercure Espèce résidente Invertébrés Lycaena dispar Cuivré des marais Espèce résidente Invertébrés Euphydryas aurinia Damier de la Succise Espèce résidente Invertébrés Lucanus cervus Cerf-volant Espèce résidente Invertébrés Cerambyx cerdo Grand capricorne Espèce résidente Invertébrés Austropotamobius pallipes Écrevisse à pieds blancs Espèce résidente Poissons Lampetra planeri Lamproie de Planer Espèce résidente Poissons Cottus gobio Chabot Espèce résidente Amphibiens Bombina variegate Sonneur à ventre jaune Espèce résidente Mammifères Rhinolophus hipposideros Petit rhinolophe Espèce résidente Mammifères Rhinolophus ferrumequinum Grand rhinolophe Espèce résidente Mammifères Myotis blythii Petit Murin Espèce résidente Mammifères Barbastella barbastellus Barbastelle d'Europe Espèce résidente Mammifères Myotis emarginatus Murin à oreilles échancrées Espèce résidente Mammifères Myotis bechsteinii Murin de Bechstein Espèce résidente Mammifères Myotis myotis Grand Murin Espèce résidente Mammifères Castor fiber Castor d’Europe Espèce résidente Mammifères Lynx lynx Lynx boréal Espèce résidente

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Mammifères Liparis loeselii Liparis de Loesel Espèce résidente Poissons Telestes souffia Blageon Espèce résidente Invertébrés Maculinea teleius Azuré de la Sanguisorbe Espèce résidente Invertébrés Maculinea nausithous Azuré des paluds Espèce résidente

Au vu de la faible ampleur du projet, de la distance le séparant de la zone Natura 2000 et de la différence avec d’entité naturelle avec le site, il ne peut y avoir aucun effet notable sur l’état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont permis de définir le site Natura 2000 du réseau de zones humides, pelouses, landes et falaises de l’avant-pays savoyard.

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 Impacts du projet sur les zones Natura 2000 Illustration 69 : Schéma d'incidence Natura 2000

Source : MEDDE

En conclusion, il n’existe aucun impact du projet sur les sites Natura 2000.

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 Incidence sur les autres zones d’intérêt écologique ZNIEFF Le projet se trouve au cœur de la ZNIEFF de type II « Montagne de Parves ». Néanmoins, les espèces déterminantes de la ZNIEFF ne sont pas concernées. Le chantier et l’exploitation du projet auront un impact très faible, pouvant se traduire par du dérangement.

Mesure  Aucune mesure spécifique n’est préconisée.

Site classé Le site classé « Défilé de Pierre-Châtel » est situé à environ 1,6 km au Sud du site d’implantation de la centrale photovoltaïque. Néanmoins, au vu de la faible ampleur du projet et de la distance le séparant du site classé, il ne peut y avoir d’effet notable sur l’état de conservation du site « Défilé de Pierre-Châtel ».

Mesure  Aucune mesure spécifique n’est préconisée.

ZICO Le projet se trouve à l’Est de la Zone d’importance pour la conservation des oiseaux « Lac et marrais du Bourget ». Néanmoins, au vu de la faible ampleur du projet, de la distance le séparant de la zone et de la différence avec d’entité naturelle avec le site, il ne peut y avoir d’effet notable sur l’état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont permis de définir la ZICO.

Mesure  Aucune mesure spécifique n’est préconisée.

APPB L’APPB « Falaise de Roussillon, protection des oiseaux rupestres » se situe à environ 150 m à l’Ouest du site d’implantation de la centrale photovoltaïque. Au vu de la faible ampleur du projet, de la distance le séparant de la zone et de la différence avec d’entité naturelle avec le site, les impacts du projet sur l’APPB seront faibles.

Mesure  Recul de 30 m de la limite Ouest ;  Maintien d’un cordon arboré en ligne de crête.

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Travaux de raccordement Une Pré-Etude Simple (PES) a été réalisée en 2016 par ENEDIS, afin d’estimer la faisabilité de raccordement de l’installation. La PES indique que l’installation pourrait être raccordée en HTA (= 20 000 Volts) au Réseau Public de Distribution par l’intermédiaire d’un unique Poste de Livraison alimenté en antenne par une extension souterraine de 6 300 m en 240 mm² AL issu du départ HTA YENNEC2091 (EGLISE) du Poste Source YENNE dans le cadre du SRRRER du Rhône-Alpes. Néanmoins, il est important de rappeler que la PES ne vaut pas offre de raccordement. Par conséquent, la solution proposée pourra être fortement modifiée, notamment en cas d’évolution du réseau ou de la file d’attente des producteurs ou du contenu détaillé de l’installation, ou des évolutions règlementaires. Une offre de raccordement définitive et engageante auprès d’ENEDIS ne peut être obtenue qu’une fois l’arrêté de permis de construire délivré. La carte ci-dessous présente le cheminement prévisionnel du raccordement, fourni par ENEDIS : Carte 75 : Tracé prévisionnel de la solution de raccordement

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Carte 76 : Espaces d’intérêt naturel et patrimonial franchis par le tracé prévisionnel de raccordement

Tracé provisionnel de raccordement Natura 2000 – Habitats Natura 2000 – Oiseaux APPB ZNIEFF type I ZNIEFF type II Site classé

Le tracé prévisionnel de raccordement franchit différentes zones d’intérêt écologique. Les zones concernées sont : - ZNIEFF de type II « Montagne de Parves » ; - ZNIEFF de type II « Chainon du Mont Tournier » ; - ZNIEFF de type I « Haut-Rhône de la Chautagne aux chutes de Virignin » ; - Site Natura 2000 (ZSC + ZPS) « Avant Pays Savoyard ». Par ailleurs, le tracé de raccordement longe la limite du site classé « Défilé de Pierre-Châtel » et traverse le Rhône au niveau d’un pont. L’ensemble des travaux de raccordement sera réalisé par ENEDIS, propriétaire du réseau. Le réseau suit exclusivement les routes déjà présentes dans la zone. Il s’agira alors d’un chantier mobile, le long des voies de transport routier, notamment la RD 107B, la RD 37 et la RD 1504. Les travaux entraineront une perturbation localisée et ponctuelle du trafic routier.  Mesure  Aucune mesure spécifique n’est préconisée.

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Etude écologique fonctionnelle du territoire L’impact principal du projet de centrale photovoltaïque au sol sur la commune de Parves-et-Nattages est lié au défrichement. En effet, il a été autorisé le défrichement d’une superficie globale de 8,0551 ha de bois, dans les parcelles cadastrées section F, n°391 pour 7,9763 ha et n°392 pour 0,0788 ha. Le défrichement de la zone boisée aura pour conséquence la perte d’habitat (chênaie) et entrainera de ce fait une diminution localisée des capacités d’accueil des espèces favorables aux milieux boisés. Par ailleurs, le défrichement aura pour conséquence la perturbation des continuités écologiques. Un milieu ouvert sera créé. Le maintien d’un boisement entre les deux ilots de photovoltaïque permettra de réduire les surfaces défrichées du massif forestier mais créera un ilot ouvert au sein du boisement. Le choix de ne pas clôturer la voirie entre les deux ilots permettra ainsi le passage des espèces et le contournement du projet et, de même, la clôture autour du projet sera équipée de passage à faune. Le site d’implantation de la centrale est partagé entre un espace à forte perméabilité qui correspond à la partie Ouest du site, et un espace à perméabilité moyenne, qui correspond au milieu ouvert de la partie exploitée de la carrière. D’après le Schéma Régional de Cohérence Ecologique Rhône-Alpes (SRCE), ces espaces perméables terrestres permettent d’assurer la cohérence de la trame verte et bleue, en complément des corridors écologiques, en traduisant l’idée de connectivité globale du territoire. Les espaces perméables peuvent donc jouer le rôle de corridors permettant de mettre en lien des réservoirs de biodiversité. Néanmoins, les obstacles relevés à proximité du site (cf. Carte – Extrait du SRCE Rhône-Alpes, page 25) fragmentent le paysage et limitent les espèces provenant du réservoir de biodiversité situé à l’Ouest de rejoindre un autre réservoir.  Mesure de compensation  Versement d’une indemnité d’un montant équivalent aux travaux de boisement compensateur, soit 37 717,48 euros TTC, au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois.  Mesure d’accompagnement  Mise en place d’un suivi environnementale, durant lequel la lisière sera surveillée pour éviter sa détérioration, notamment par la colonisation d’espèces invasives.

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Habitats naturels et flore

Habitats Du point de vue des habitats, le milieu carrière est déjà remanié. La nature des travaux (peu de terrassement, emprise au sol des panneaux solaires et locaux faible …) n’engendre pas de modification négative des milieux et des dynamiques de milieu par rapport à l’existant. Au niveau du boisement, un défrichement sera nécessaire pour l’implantation de la centrale, notamment à l’Est, où le défrichement concernera l’emprise totale de l’ilot. Le défrichement engendrera la destruction directe d’une partie de l’habitat naturel « Chênaie ».

Carte 77 : Impact du défrichement sur les habitats naturels

Zone à défricher

Le défrichement concerne une surface d’environ 8 ha de Chênaie. Une demande d’autorisation de défrichement a été obtenue en date du 16 février 2017. Cette autorisation superpose pour partie à l’autorisation de défrichement de 1998 qui accompagnait l’exploitation de la carrière. La circulation des véhicules peut entrainer un tassement du sol qui pourra être préjudiciable pour le développement racinaire de la végétation en modifiant la densité, l’hygrométrie, la perméabilité et la porosité du sol et en favorisant donc l’érosion du sol. Les panneaux photovoltaïques, par leur dimension et leurs caractéristiques, vont modifier les conditions abiotiques en produisant de l’ombre (non persistante), laissant apparaitre un gradient de luminosité et d’humidité. Cela favorisera probablement le développement de différents micro-habitats favorables à une nouvelle diversité floristique à la suite du défrichement. De plus, la mise en place d’une fauche tardive permettra de préserver ces nouveaux cortèges végétaux, en offrant un caractère ouvert à cette partie du site.

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 Impacts négatifs  Défrichement et perte d’une partie de l’habitat « Chênaie » ;  Impacts positifs  Apparition d’un gradient de luminosité et d’humidité favorisant la diversification des habitats ;  Conservation du caractère ouvert d’une partie du site.  Mesures  Favorisation de la pousse d’une strate herbacée sur les zones concernées par du défrichement, avec un entretien par fauche tardive ;  Conservation du milieu carrière ;  Réduction des emprises au strict minimum ;  Versement d’une indemnité au Fonds Stratégique de la Foret et du Bois pour un reboisement d’une surface équivalente ;  Engagement sur la remise en état boisé du site en fin d’exploitation de la centrale photovoltaïque.

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Flore  Espèces emblématiques Aucune espèce rare ou protégée n’a été rencontrée sur le site. En revanche, cinq espèces emblématiques ont été observées et ces espèces sont plutôt bien représentées au niveau régional et local. De plus, l’Orchis de Fuchs et le Lys martagon ont été observés en lisière ou dans les boisements qui ne sont pas concernés par la zone du projet. Certaines plantes emblématiques sont présentes en lisière d’une des zones concernées par le défrichement.

Carte 78 : Localisation des plantes emblématiques et des zones à défricher

Zone d’étude Orchis pyramidal Zone à défricher Ophrys abeille Orchis de Fuchs Orchis singe lys martagon

Ces espèces n’étant pas protégées, aucune obligation de mise en défens n’est demandée. Cependant, il est bénéfique pour ces milieux de faibles enjeux écologiques, de préserver ces espèces emblématiques, par une mise en défens, notamment pour l’Ophrys abeille.

 Espèces invasives Les principaux enjeux et impacts potentiels du projet d’un point de vue floristique concernent la forte présence d’espèces invasives sur le site. Certaines de ces espèces sont relativement proches d’une des zones concernées par du défrichement.

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Carte 79 : Localisation des plantes invasives sur le site et des zones à défricher

Zone d’étude Zone à défricher Espèces invasives : Buddléia de David Robinier faux acacia

Des mesures seront mises en place lors de la phase de travaux afin d’éviter à tout prix leur propagation à travers le déplacement des engins. La maitrise d’œuvre sera informée et sensibilisée. De plus, lors de tout chantier nécessitant des déplacements de terre, quel qu’en soit le volume, une grande attention doit être portée à l’absence d’introduction et de colonisation par d’autres espèces invasives. Ces espèces sont souvent des plantes ornementales exotiques qui se sont acclimatées à nos régions. Elles sont opportunistes et s’installent souvent dans des terres laissées nues suite à des chantiers ou à l’abandon, dans les friches industrielles par exemple. Ces espèces envahissent l’espace au détriment des espèces locales, modifient le milieu et affectent drastiquement le fonctionnement des écosystèmes.

Afin de favoriser la biodiversité, le mode de gestion choisi pour ce site est la gestion en fauche tardive, qui permettra de créer un milieu à caractère ouvert sur la partie qui subira un défrichement. Cette fauche sera plus adaptée que l’absence de post-exploitation suite à la cessation d’activité de la carrière.

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Mesures d’évitement  Conservation et maintien des haies et fourrés présents en bordure du site ;  Mise en défens des espèces emblématiques lors des travaux ;  Le choix du site a privilégié un site hors zonage d’intérêt naturel patrimonial ou agricole ;  Traitement des espèces invasives. Mesures d’accompagnement  Remblayage des terres extraites pour une moindre perte de sol ;  Réduction des emprises au strict nécessaire en phase de conception notamment grâce au choix du type de panneaux ;  Emplacement du chantier sur un site destiné à être remanié par une activité d’exploitation de carrière dans le cadre du plan d’urbanisme initial ;  Circonscription des différentes emprises du chantier afin de limiter au maximum la dégradation du couvert végétal, l’altération du milieu naturel en place et de le préserver d’éventuelles pollutions diffuses : Les chemins d’accès ; La zone de travaux ; Les plateformes liées au stockage des éléments constitutifs ; Les zones de vie des personnes du chantier.  Mise en place d’une gestion environnementale du site adaptée ayant pour effet d’optimiser la biodiversité végétale. A la suite du défrichement, le couvert végétal reprendra ses droits. Une gestion de fauche tardive sera alors engagée (principalement pour dégager le pied des structures). Cette gestion correspond à une fauche annuelle en fin d’été, après formation des graines de la majorité des plantes. La fauche doit être accompagnée d’une exportation du produit de fauche de façon à ne pas « étouffer » la végétation restant sur pied. Cependant, tous les trois ans, afin de ne pas épuiser le sol, le produit de fauche sera laissé sur place ;  Gestion des espèces invasives présentes sur le site. Mesures compensatoires Concernant le défrichement, une mesure compensatoire sera mise en place en lien avec l’ONF. Il consistera à la participation financière au Fonds Stratégique de la Foret et du Bois dans le cadre d’un reboisement d’une surface équivalente liée aux activités du Fonds.

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Faune En phase travaux, un effarouchement est prévisible et le défrichement de la chênaie entrainera une diminution localisée des capacités d’accueil des espèces favorables aux milieux boisés. Les travaux causeront la destruction directe et localisée de la flore et d’habitats et, indirectement la perturbation de la faune qui en dépend. Les engins et installations peuvent engendrer des pollutions (carburant, huile …) qui peuvent impacter la faune du sol de façon locale ou plus largement par diffusion des polluants dans le sol. Le maintien d’un cordon boisé entre le secteur de la carrière et le secteur à défricher va avoir pour conséquence de diminuer la surface à défricher mais sans pour autant diminuer l’effet lisière (dû au chevauchement de l’ensemble). Le choix de ne pas clôturer la voirie entre les deux ilots permettra ainsi le passage des espèces et le contournement du projet et, de même, la clôture autour du projet sera équipée de passage à faune. Le site d’implantation de la centrale photovoltaïque est partagé entre un espace à perméabilité forte, qui correspond à la partie arborée à l’Ouest du site, et un espace à perméabilité moyenne, qui correspond au milieu ouvert de la partie exploitée de la carrière (Cf. Carte Extrait du SRCE – Atlas régional – Cartographie des composantes de la TVB – 2014, page 29). D’après le SRCE de Rhône-Alpes, ces espaces perméables terrestres permettent d’assurer la cohérence de la Trame verte et bleue, en complément des corridors écologiques, en traduisant l’idée de connectivité globale du territoire. Les espaces perméables peuvent donc potentiellement jouer un rôle de corridors permettant de mettre en lien des réservoirs de biodiversité. Néanmoins, les obstacles relevés à proximité du site fragmentent le paysage et limitant les espèces provenant du réservoir de biodiversité situé à l’Ouest de rejoindre un autre réservoir de biodiversité par l’intermédiaire du site d’implantation de la centrale. Par ailleurs, la présence humaine en particulier pendant la phase travaux et d’une clôture en phase d’exploitation représentent des perturbations pour les déplacements et à l’utilisation du milieu par la faune. L’éclairage sera limité au portail d’entrée avec la présence d’un détecteur de mouvement. Ce faible dispositif d’éclairage devrait minimiser les nuisances lumineuses pour la faune et la flore. En phase d’exploitation, la présence des panneaux photovoltaïques ne présente à priori pas d’obstacle ou de gêne pour les espèces s’alimentant en milieu ouvert.

Avifaune Les oiseaux peuvent avoir des écologies bien différentes selon les espèces. Pour nicher, certaines espèces vont en effet avoir besoin de s’abriter dans la végétation (haies, fourrées ou arbres) tandis que d’autres vont nicher directement au sol en milieu ouvert dans une petite dépression. Les impacts sur l’avifaune peuvent être de deux natures : directs et indirects. Les impacts indirects sont dus à la destruction d’habitats, notamment par le défrichement. De plus, les oiseaux peuvent être sensibles aux perturbations engendrées lors de la phase de travaux notamment aux nuisances acoustiques, aux vibrations, aux pollutions temporaires, à la présence de véhicules motorisés et d’individus se déplaçant sur le site. Les impacts directs se caractérisent par la destruction d’individus et de nichées pendant la reproduction. La date des travaux devra exclure obligatoirement les périodes sensibles des espèces (reproduction). Cela permettra d’éviter fortement les impacts sur l’avifaune ainsi que sur les autres groupes d’espèces. Cette période sensible de la reproduction s’étend de mars jusqu’à août Le site d’implantation reste proche de milieux boisés vers lesquels les oiseaux pourront se réfugier lors de la phase de travaux. Dans l’ensemble, les centrales solaires n’engendrent pas une activité humaine très importante sur le site (2 à 3 passages par an en moyenne). La présence de l’homme pourra effaroucher de façon ponctuelle les oiseaux, mais ne devrait pas modifier outre mesure leur répartition.  Mesures d’accompagnement  La conservation du boisement présente entre les deux ilots limitant la surface à défricher ;

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 Une haie supplémentaire sera plantée au Nord de l’ilot Est. Cette haie jouera un rôle potentiel d’habitat pour la faune. Elle servira également d’écran visuel en accord avec les mesures paysagères. Ainsi, cela permettra un développement des trames vertes ;  Les travaux impactant le potentiel d’accueil de l’avifaune seront réalisés préférentiellement en dehors des périodes favorables à la reproduction (de début septembre à fin février) ;  La vitesse de tous les engins et véhicules sera limitée à 20 km/h au niveau de la zone d’implantation afin de réduire les risques de mortalités des oiseaux par collisions, de réduire les vibrations et donc le dérangement des oiseaux.

Reptiles Les reptiles ont besoin de différents types d’habitats (souches, branchages, rochers) pour accomplir leur cycle biologique (reproduction, alimentation, déplacement, thermorégulation, protection contre les prédateurs). Il est également possible que ces animaux se déplacent entre ces différents milieux. Deux espèces ont été contactées lors des inventaires naturalistes : le Lézard des Murailles et le Lézard vert occidental qui bénéficient tous les deux d’une protection nationale et sont des espèces inscrites sur la liste de l’annexe 4 de la directive Habitat. Le projet ne détruit significativement aucun habitat nécessaire à la pérennité des espèces connues sur le secteur. Cependant, lors des travaux dans la carrière, certaines zones favorables aux reptiles (Lézards des Murailles) vont être impactées (terrassement, roches déblayées, etc.). Les reptiles sont particulièrement vulnérables lors de la période d’hivernation, car ils vivent au ralenti voir à l’arrêt dans le sol, les murs, les fissures de rochers, les tas de pierres. Si les travaux sont réalisés durant cette période sensible, le risque de destruction d’individu et d’œufs sera fort. Afin d’éviter la destruction d’individus ou d’œufs lors de la phase de déplacement des blocs et des roches dans la carrière, les périodes sensibles (reproduction et hivernation) du Lézard mes murailles devront être évitées. La période d’hivernation se situe entre mi-octobre et début mars. La période de reproduction se situe entre mai et début juillet. La période optimum afin de minimiser tout impact se situe entre août et octobre. Pendant cette période les individus sont actifs et pourront fuir la zone temporairement pendant les travaux, de nombreuses zones favorables non impactées étant présentes à proximité immédiate du projet (pelouses pionnières, carrière en exploitation, fourrés thermophiles …). En phase d’exploitation, le risque pour les reptiles est quasi nul puisqu’il consiste en un risque de collision avec des véhicules pendant leurs déplacements. La modification de la végétation du fait des changements de conditions abiotiques et du mode de gestion s’accompagnera probablement d’une modification partielle du peuplement faunistique dans son ensemble. Il est impossible à ce stade de savoir si ces modifications seront positives ou négatives pour la biodiversité. Mesures d’évitement  Réalisation des travaux hors période sensible. Mesures d’accompagnement  L’installation de murets en pierre sèche ou de pierriers exposés au Sud peut favoriser la présence de reptiles en particulier les lézards, mais aussi certains serpents ;  Réduire la vitesse des engins à 20 km/h au niveau de la zone d’implantation afin de réduire les vibrations et donc le dérangement des reptiles.

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Amphibiens La période sensible de la grenouille verte est la période de reproduction. Cependant sur le site d’étude, elles se reproduisent dans le point d'eau qui se situe dans la zone de carrière en activité, au nord du projet. Les amphibiens ont plusieurs phases pour accomplir leur cycle biologique dans lequel plusieurs types de milieux seront utilisés : - Un milieu terrestre adapté au mode de vie et d’alimentation de l’adulte en été et adapté à l’hivernage ; - Un site de reproduction adéquat, qui est généralement constitué de milieux aquatiques. Il est également possible que ces animaux se déplacent entre différents milieux lors de leur phase de dispersion. La Grenouille verte est la seule espèce d’amphibien identifiée sur le site d’étude. La période sensible de cette espèce est sa période de reproduction. Néanmoins, sur le site d’étude, elles se reproduisent dans les points d’eau qui se situent dans la zone de carrière au Nord du site. Ce point d’eau est très anthropisé et les travaux ne vont pas impacter ce dernier. Dans la partie qui n’est plus en activité, les individus ont été observés dans des points d’eau temporaires qui ne constituent pas l’habitat principal de cette espèce. La période de fin d’été correspond à une période d’activité forte et de retour vers les zones de reproduction pour la Grenouille verte avant hivernation. En planifiant la phase de déblaiement de la carrière entre août et octobre, le risque d’écrasement, surtout des juvéniles, devrait être fortement limité, les individus ne fréquentant plus les habitats temporaires ou pouvant fuir le dérangement. Les impacts directs que l’on peut retrouver sur les amphibiens sont :  La destruction des individus par écrasement des adultes et des jeunes par les engins de chantier ;  La destruction et/ou dégradation des habitats par modification du substrat lors du passage des engins de chantier ou de l’implantation du projet. Les impacts indirects que l’on peut trouver sur les amphibiens sont :  Le dérangement lié aux vibrations lors du passage des engins qui peuvent perturber les déplacements des populations ;  Les pollutions liées à la phase chantier : émission de poussières provoquées par la circulation des véhicules pendant le chantier. Mesures d’évitement  Eviter les périodes sensibles et adapter les travaux en fonction des cycles biologiques des espèces ;  Réduire la vitesse des engins et des véhicules à 20 km/h au niveau de la zone d’implantation afin de réduire les vibrations et donc le déplacement de la faune ;  Eviter le déplacement des véhicules dans les zones sensibles ;  Eviter de déranger les espèces nocturnes en réalisant les travaux en période diurne, et ainsi réduire le risque d’écrasement des amphibiens.

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Carte 80 : Localisation des points d’eau favorables aux amphibiens

Zone d’étude Zone d’implantation de la centrale Point d’eau favorable aux amphibiens

Insectes pollinisateurs Les insectes sont peu sensibles au bruit et à l’activité humaine dans l’ensemble. Les impacts en phase travaux seront donc liés à leur destruction directe ou à la destruction de leur habitat. Il a été établi que certains groupes d’insectes sont fortement attirés par la lumière polarisée réfléchie par les panneaux photovoltaïques. Il s’agit en particulier des insectes aquatiques qui utilisent la lumière polarisée pour se diriger vers les plans d’eau favorables à la ponte. Les panneaux peuvent alors représenter un puits pour ces populations qui ont tendance à pondre sur la surface polarisée au lieu de l’eau ou rester proches de la surface et sans se nourrir. D’autres insectes pourraient être attirés par les panneaux du fait de l’élévation de la température à leur surface. L’impact sur les populations d’insectes dépendra du mode de gestion entre les panneaux solaires photovoltaïques. Par exemple, une gestion en fauche tardive (septembre) est généralement favorable aux insectes. Mesures d’accompagnement  La modification du mode de gestion, en privilégiant une fauche adaptée côté défriché serait favorable au développement des plantes à fleurs et donc à l’utilisation du site par les pollinisateurs (Cf. § Fauche tardive de la végétation sur le site).

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 La mise en place de tas de bois, servant de refuge aux insectes, peut également contribuer à augmenter la capacité d’accueil du site notamment en limite des zones occupées par les panneaux solaires photovoltaïques. (Cf. § Mise en place de tas de bois).

Mammifères Aucune espèce n’a été recensée sur le site lors des inventaires naturalistes. Il est à supposer que la mise en place d’une nouvelle clôture prive des espèces potentielles de traverser le site. Néanmoins, la présence à proximité de milieux ouverts et de boisements importants permettra de pallier à cet enlèvement. En phase d’exploitation, les centrales solaires photovoltaïques présentent un impact très faible du fait des clôtures composées d’un grillage à maille rigide large allant jusqu’au sol et équipées de passages spécifiques. De fait, les espèces de petites à moyennes tailles pourront toujours circuler du site vers l’extérieur et inversement. La présence des panneaux photovoltaïques peut être favorable aux petits mammifères en entrainant la création de zones protégées de la pluie et en offrant une protection visuelle contre les rapaces. Par ailleurs, l’augmentation de la densité d’insectes potentiellement attirés par les panneaux solaires photovoltaïques pourrait augmenter la densité d’insectivores en concentrant localement la ressource alimentaire disponible. Mesures d’accompagnement  Les micromammifères seront favorisés par une fauche tardive qui sera réalisée à la suite du défrichement (préconisée sur la majorité du site), qui permet aux espèces qui font des nids dans l’herbe de se reproduire. Les tas de bois pourront également servir de refuge contre les prédateurs et d’abris aux espèces de plus grandes tailles, comme le hérisson.  La mise en place de dispositifs permettant le passage de la faune permettrait de maintenir son potentiel d’accueil pour cette faune.

Chiroptères Les chiroptères ont besoin de différents éléments naturels des habitats pour accomplir leur cycle biologique (reproduction, alimentation, déplacement, hivernation). Aucun gite ou cavité favorable à l’estivage/hivernage de ce groupe d’espèce n’a été rencontré au cours des inventaires naturalistes. Les milieux ne semblent pas favorables aux chauves-souris, seule une bâtisse abandonnée à l’entrée de la carrière, mais hors du site de projet et d’étude, est potentiellement favorable à l’installation d’individus. Aucune trace de présence n’a cependant été relevée dans la bâtisse, bien que pour des raisons de sécurité, tout le bâtiment n’ait pu être prospecté. Le site d’étude est présent au cœur de la ZNIEFF « Montagne de Parves ». Au vu de la présence avérée de chiroptères dans la ZNIEFF, le site du projet est considéré comme potentielle zone de chasse pour le Grand rhinolophe, le Petit rhinolophe, la Barbastelle d’Europe et le Murin à oreilles échancrées. Les principaux impacts directs que l’on peut retrouver sur les chiroptères sont :  La destruction et/ou dégradation d’une partie de ses habitats ;  La destruction d’individus. L’impact sur la destruction et/ou la dégradation des habitats favorables aux gites des chiroptères est jugé faible en raison de l’absence de secteurs intéressants sur la zone d’étude. Aucuns travaux nocturnes ne seront réalisés en période de chasse. Les principaux impacts indirects que l’on peut retrouver sur les chiroptères sont :  Le dérangement lié aux vibrations lors du passage des engins de chantier ;  Les pollutions liées à la phase chantier : il s’agit des émissions de poussières provoquées par la circulation des véhicules pendant le chantier. Néanmoins, ces impacts peuvent être considérés comme faibles étant donné l’activité de carrière présente sur l’ancienne commune de Parves.

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La pollution liée à des fuites d’huiles/hydrocarbures reste un évènement de très faible occurrence lors de la phase de chantier et l’émission de poussières est restreinte sur un chantier de parc photovoltaïque au sol. Mesures de réduction  Absence de travaux nocturnes afin de réduire toute pollution lumineuse et dérangement d’espèces nocturnes durant la phase d’activité principale, et afin de réduire le risque de collision avec les chiroptères ;  Limitation de l’éclairage au portail en phase nocturne, afin de réduire la pollution lumineuse et le dérangement pour les espèces nocturnes ;  Maintien de la bâtisse à l’abandon à l’entrée du site comme site potentiellement favorable au refuge des individus ;  Absence d’utilisation de produits phytosanitaires lors de l’entretien de la végétation afin d’éviter les impacts sur de nombreuses espèces d’insectes et indirectement, sur les espèces de chauves-souris insectivores.

Autres impacts possibles en phase d’exploitation

Risques de pollution Les risques de pollution en phase d’exploitation sont minimes. Ils sont essentiellement liés à l’entretien des panneaux solaires photovoltaïques et à la circulation des véhicules (fuites d’huile, produits d’entretien, …). L’état des machines sera contrôlé afin de limiter les risques de fuites d’hydrocarbures ou d’huiles. Durant la phase d’exploitation, aucun produit chimique ne sera utilisé, que ce soit pour la maintenance des panneaux (nettoyage à l’eau) ou pour l’entretien du site (fauche mécanique).

Eclairage du site L’éclairage sera limité au portail d’entrée avec la présence d’un détecteur de mouvement. Ce faible dispositif d’éclairage devrait minimiser les nuisances lumineuses pour la faune et la flore.

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Mesures relatives au milieu naturel

Plantation et restauration des haies bocagères

 Objectif de l’action

Optimiser les conditions d’accueil des groupes faunistiques utilisant les haies comme habitat, refuge ou corridor biologique.  Enjeu Les enjeux de la restauration et de la plantation de haies bocagères sont de créer un habitat favorable et restaurer une connectivité entre milieux boisés.  Modalités Pour assurer un maximum de fonctions écologiques, une haie doit comporter une strate arborée, une strate arbustive dense et une strate herbacée. Des exemples d’espèces pouvant être utilisées sont donnés dans le tableau qui suit.

Tableau 42 : Essences utilisables pour la plantation de feuillus locaux

Aubépine à deux styles Crataegus laevigata Charme commun Carpinus betulus Chêne pédonculé Quercus robur Cornouiller sanguin Cornus sanguinea Noisetier commun Corylus avellana Prunellier purgatif Prunus spinosa Saule blanc Salix alba Sureau noir Sambucus nigra Viorne lantarne Viburnum lantane

La restauration de la strate arborée consiste à planter des arbres là où la densité d’arbres est faible (inférieure à 1 arbre tous les 10 m). Dans ces cas, des arbres seront intercalés de façon à retrouver une densité d’un arbre tous les 10 m à 15 m. La restauration de la strate arbustive consiste à intercaler des arbustes entre les arbres de haut-jets existants, avec une densité moyenne de 1 plant/ml, espacés de façon irrégulière (entre 0.5 et 2 m).

Illustration 70 : Haie bocagère fonctionnelle - distances de plantations requises entre les arbres et les buissons

 Localisation La haie implantée longera la limite du site au nord, au niveau de l’ilot est. Les haies bénéficieront également d’un entretien dans le cadre de l’exploitation de la centrale photovoltaïque.

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Dépôt de tas de bois mort

 Objectif de l’action

Favoriser l’entomofaune saproxylique.  Enjeu La disparition du tissu bocager et le mode de gestion des forêts et des haies rendent la présence de bois mort peu fréquente dans nos paysages. Les insectes saproxylophages dépendent du bois mort au moins pour leur ponte et leur stade larvaire. Ne trouvant pas d’habitat favorable à leur cycle de vie ce groupe d’espèce est en déclin. Le maintien sur place d’arbre mort et à défaut la mise en place de tas de bois mort permet de pallier ce manque d’habitat.  Modalités Le bois issu des coupes d’entretiens des ligneux réalisées sur le site sera placé sur place sous forme d’andain ou tas de rondins. Des tas de bois mort seront placés à divers endroits dans le site. Il est particulièrement intéressant de placer ces tas de bois au sein de plantations récentes qui, de par leur jeune âge, ne présentent pas encore de bois mort.  Localisation Déposer des tas de bois mort au sol à proximité des zones boisées au Nord-Ouest et Sud-Est du site.

Mise en place de passages à faune dans la clôture

 Objectif de l’action

Permettre l’accès au site à la faune moyenne  Enjeu La fragmentation du paysage et notamment des grands ensembles naturels est considérée comme l’une des principales causes de l’érosion fulgurante de la biodiversité au cours des dernières décennies. Cette fragmentation réduit la taille des territoires disponible pour les différentes espèces, mais isole aussi les fragments d’habitats ou les différents milieux les uns des autres. Or, de nombreuses espèces animales nécessitent plusieurs milieux pour réaliser les différentes phases de leurs cycles de vie ou simplement assurer leurs différentes fonctions vitales (reproduction, alimentation, refuge…). Ce sont par ailleurs les déplacements des espèces animales qui sont à l’origine de la dispersion sur longue distance d’une grande partie des espèces végétales. Cette circulation d’individus assure le brassage génétique entre populations au sein de la métapopulation, indispensable à la survie des espèces sur le long terme. Les populations animales et végétales ne peuvent pas survivre en dessous d’un certain seuil d’isolement des populations voisines. Au-delà de l’état de conservation des habitats eux-mêmes, c’est donc de la possibilité de circulation entre différents habitats, agencés au sein d’un paysage que dépend la survie des nombreuses populations animales et végétales. La présence d’une clôture autour du site, nécessaire pour des questions d’assurance, contribue à la fragmentation du paysage en empêchant les espèces de moyenne et grande taille d’y pénétrer. Il convient donc de la rendre perméable pour le plus grand nombre d’espèces possible. Le site est déjà clôturé par nature (ICPE).  Modalités Une clôture est mise en place pour éviter l’intrusion de personnes sur le site et les risques de vol ou de vandalisme. Des passages à grande faune ne seront donc pas possibles, car ils permettraient également aux humains de passer. La taille de la maille de la clôture prévue autour du site la rend perméable pour la petite faune, mais pas la moyenne et grande faune. Il conviendra donc de la rendre perméable à la faune moyenne. Des ouvertures de 20 cm x 20 cm devront être placées régulièrement le long de la clôture, au niveau du sol.  Localisation Les passages à faune seront localisés tous les 20 m le long de la clôture.

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Installation de murets ou de pierriers

 Objectif

Optimiser les conditions d’accueil des reptiles, principalement les lézards, sur le site.  Enjeu Pour favoriser la présence d’espèces de reptiles sur le site, l’installation de murets et de pierriers constitue une action efficace pour créer des milieux favorables. Les matériaux actuellement employés pour les constructions (béton, ...) produisent des structures à paroi régulière avec peu d’anfractuosités qui formaient autant de petites zones de refuge pour certaines espèces de reptiles, mais également d’insectes (coléoptères, ...). Les microcavités servent aussi de support à l’implantation d’espèces végétales caractéristiques des milieux rocheux (plantes de murailles).  Modalités La création de petits murets de pierres sèches ou autres structures ponctuelles en pierres (y compris un simple tas de pierres) peut fournir des conditions de substitution favorables à la présence des reptiles et autres espèces animales et végétales associés aux milieux pierreux. Un muret de pierres sèches est formé de plusieurs types de pierres – de fondation, de construction, de remplissage, de liaison et de couverture – qui sont calées entre elles par un mortier naturel tout en laissant apparaitre des microcavités qui seront utilisées par la faune et la flore. Des petits tas de pierres disposés à plusieurs endroits sur le site pourront renforcer le rôle d’accueil pour les espèces caractéristiques des milieux rocailleux.  Localisation Il serait intéressant de placer un muret au niveau de la centrale à la limite ouest de la zone d’exploitation, près d’un bassin. Des tas de pierres peuvent également être placés à différents endroits du site, afin de constituer des ilots de déplacement entre les différents milieux.

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Modes de gestion des haies

 Objectif de l’action

Favoriser les anfractuosités et les cavités dans les arbres pour l’accueil des insectes saproxylophages et la faune cavernicole (rapaces nocturnes, par exemple).  Enjeu Les haies sont traditionnellement exploitées pour la valorisation du bois. Certains modes de gestion tels que le ragosse ou la taille en têtard sont fortement favorables pour l’accueil de la diversité, en créant des microsites propices dans les arbres. La ragosse consiste à émonder l’arbre qui va ensuite produire des rejets le long du tronc. Ce mode de gestion crée des arbres couverts d’anfractuosités et petites cavités. Celles-ci peuvent sous l’action des xylophages s’étendre et donner des cavités plus grandes, propices à l’accueil des cavernicoles.

Taille en têtard (gauche) et en ragosse (droite)  Modalités Seuls les arbres de haut-jets sont gérés en ragosse, les arbustes sont taillés de façon régulière, par exemple tous les 5 à 6 ans, de préférence au lamier. Les tiges des ragosses ne doivent en général pas dépasser les 15 cm avant d’être coupées. Pour des arbres à croissance rapide, cela peut nécessiter une coupe tous les 5/6 ans, alors que les arbres à croissance lente tels que les chênes peuvent attendre 12 ans. Les arbres sénescents ou morts sont à conserver sur pied s’ils ne présentent pas de problème de sécurité.  Localisation Les haies ne présentant pas de contrainte de hauteur par rapport à l’exploitation de la centrale solaire devront bénéficier de ce mode de gestion au nord du site. Les haies devant rester basses peuvent être menées en cépées ou taillées au lamier ou au sécateur hydraulique.

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Fauche tardive des prairies

 Objectif de l’action

Améliorer la capacité d’accueil du site pour les espèces de milieux ouverts, en particulier les oiseaux nichant au sol et les insectes pollinisateurs.  Enjeu La gestion traditionnelle agricole d’une prairie de fauche consiste à réaliser une fauche précoce, généralement en mai ou juin, afin de produire un foin de forte valeur nutritionnelle, puis d’au moins une seconde fauche de repousse au cours de l’été et/ou en début d’automne. Ce mode de gestion optimise la valeur fourragère du produit de fauche, mais n’est pas favorable pour l’accueil d’une forte biodiversité. En effet, les fauches sont réalisées avant floraison et fructification des plantes de prairies. De ce fait, peu de ressource est accessible pour les insectes pollinisateurs et les granivores. De plus, les oiseaux nichant au sol ne peuvent pas mener à bien leur couvaison si la fauche est précoce. De même, les espaces verts urbains et périurbains sont généralement tondus régulièrement ou font l’objet d’un girobroyage régulier, résultant dans des prairies pauvres en espèces et ne laissant pas aux plantes le temps de réaliser leur cycle de vie. La fauche tardive consiste à faucher la prairie uniquement après fructification de la majorité des espèces pour favoriser au contraire une grande diversité spécifique aussi bien végétale qu’animale.  Modalités La fauche tardive doit s’effectuer à la fin du mois d’août ou en septembre. Elle doit s’accompagner d’un export du produit de fauche qui pourra être valorisé par ailleurs. La fauche présente cependant de fortes contraintes du fait de la présence des panneaux photovoltaïques qui rendent le passage du matériel de fauche difficile, en particulier sous les panneaux.  Localisation La fauche tardive sera réalisée sur tout le site où la végétation se développera

Exemple au mois de mai, d’une prairie gyrobroyée régulièrement au cours de l’année (à gauche) et le même type de prairie fauchée tardivement (à droite).

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Contrôle des espèces invasives

 Objectif de l’action

Réduire l’impact d’un des facteurs majeurs de l’érosion de la biodiversité.  Enjeu L’introduction d’espèces exotiques est un facteur important qui contribue à la perte de biodiversité en Europe. En effet, certaines de ces espèces végétales, mais aussi animales, sont capables de se naturaliser dans le milieu naturel si elles y trouvent des conditions favorables à leur développement. Dans la plupart des cas, la naturalisation ne pose pas de problème majeur au fonctionnement des écosystèmes. Cependant, certaines espèces deviennent envahissantes et colonisent de nombreux milieux naturels au détriment de la faune et la flore locale. Les espèces envahissantes qui forment alors des milieux monospécifiques ou quasi-monospécifiques contribuent fortement à l’homogénéisation des milieux naturels et à la banalisation de la biodiversité. Les espèces invasives s’installent souvent à la suite de la mise à nu de terrains lors de travaux.

Exemples de deux espèces exotiques devenues envahissantes : l’arbre aux papillons (Buddleja davidii) et la renouée du Japon (Fallopia japonica)

 Modalités La lutte contre les espèces envahissantes revêt deux formes : la non-utilisation d’espèces invasives avérées et potentielles dans les projets paysagers et l’éradication des espèces envahissantes si leur présence est signalée sur un site. Dans un premier cas, il s’agit d’éviter les risques d’introduction d’espèces envahissantes sur le site en proscrivant l’emploi des espèces végétales connues comme invasives, voire même potentiellement envahissantes notamment au niveau des haies. La prévention de l’installation d’espèces invasive passe également par la vérification systématique de l’absence de ces espèces dans les zones d’où sont issues les terres utilisées pour les remblais et sur les zones où les engins de travaux ont été utilisés. Un nettoyage systématique des engins avant leur accès sur le site est un bon moyen préventif.  Localisation Un contrôle de l’absence de plantes invasives doit être effectué sur l’ensemble du site. En effet, les remblais et la terre mise à nu lors des travaux sont particulièrement sensibles à la colonisation par des espèces invasives. Cette sensibilité diminue à mesure que le milieu est colonisé par les plantes autochtones.

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Deux espèces invasives ont été localisées sur le site : le robinier faux acacia et le Buddléia de David. Des mesures de gestion vont être appliquées pour lutter contre ces espèces : - Robinier faux acacia : la mesure de gestion possible est le fauchage annuel qui est très efficace sur les jeunes plants et les rejets. Cependant, une fois l’espèce installée, la gestion est plus difficile, car il réagit à la fauche par la production de nombreux rejets. Il faut donc une fois la coupe réalisée, dessoucher et arracher les rejets. Afin d’éviter la dissémination des graines, il est préférable de réaliser cette opération entre mai et juin. Il est possible également d’agir avant la floraison et la fructification en coupant les fleurs. L’ensemble des résidus doit être évacué de la zone vers un centre agréé. - Le Buddléia de David : différentes mesures de gestion peuvent être proposées pour la lutte contre cette espèce. Dans un premier temps, l’arrachage des jeunes plants au début du printemps permet de contrôler la présence de l’espèce sur le site. Il faut faire attention à arracher l’ensemble des racines. Sur les foyers bien installés, une coupe successive peut empêcher la formation de graines, afin d’éviter leur dispersion. Une coupe simple est déconseillée, car elle peut engranger de nombreux rejets de souche. L’ensemble des résidus doit être évacué de la zone vers un centre agréé.

Carte 81 : Localisation des plantes invasives sur le site

Buddléia de David Robinier faux acacia

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Mise en œuvre d’un suivi écologique

 Objectif de l’action

Evaluer la pertinence des actions écologiques mises en œuvre sur le site, au cours des trois premières années.  Enjeu La mise en œuvre d’une démarche Biodiversité consiste à favoriser la reconquête du site par des espèces végétales et animales locales. L‘efficacité de ces mesures doit être évaluée afin, si besoin, de compléter ces actions et de vérifier leur cohérence avec les objectifs définis au préalable. Cette mesure permet au gestionnaire de valider les actions mises en place afin de pouvoir les réutiliser le cas échéant dans d’autres sites à vocation identique.  Modalités Dans le cadre d’un suivi environnemental en phase chantier, quatre passages sont prévus : un passage avant le début des travaux, deux passages au milieu du chantier et un passage en fin de chantier pour constater le bon déroulement de celui-ci. Afin d’apprécier si les mesures d’évitement et d’accompagnement sont efficientes, un suivi des espèces présentes sur le site sera également mis en place. Le suivi et le contrôle de chaque taxon sont basés sur les enjeux définis lors de l’état initial. De ce fait, un taxon à enjeu fort ne nécessite pas le même suivi qu’un taxon à enjeu faible ou modéré. L’objectif de ces suivis est de constater que les populations d’espèces emblématiques se maintiennent bien au niveau de l’aire d’étude. Les journées de suivi de ces taxons permettront de réaliser un inventaire sur la zone d’implantation de l’avifaune, des reptiles, des amphibiens, de la flore, etc. Pour l’avifaune, un suivi par la méthode IPA (Indice Ponctuel d’Abondance) au niveau de la centrale photovoltaïque est préconisé, notamment pour les espèces à enjeu minima de modéré à fort. Ce suivi, réalisé avec des sorties annuelles réparties sur la saison de reproduction des oiseaux, fera également l’objet d’inventaires autour de la zone d’étude pour constater le maintien de ces espèces. Par ailleurs, un suivi des espèces invasives sera mis en place sur le site d’implantation de la centrale photovoltaïque. En effet, le site présente deux espèces végétales invasives, le Robinier faux acacia (Robinier pseudoacacia) et le Buddléia de David (Buddleja davidii) qui, très compétitives, sont à l’origine de différents problèmes écologiques et ont tendance à former rapidement des peuplements monospécifiques denses. De ce fait, une inspection régulière du site sera mise en œuvre et un arrachage mécanique des pousses permettra de limiter leur propagation. Enfin, il est prévu de réaliser un rapport tous les ans sur trois années, intégrant les résultats de suivi des taxons présents sur le site. Ce rapport sera élaboré pour connaitre l’efficience de l’intégralité des mesures d’évitement et d’accompagnement. Les rapports annuels pourront être transmis sur demande aux services de l’Etat.

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Localisation des actions en faveur de la biodiversité Concernant le site de Parves-et-Nattages, différentes actions en faveur de la biodiversité seront mises en place. En termes de mesures d’évitement, le boisement présent entre les deux ilots sera conservé, ainsi qu’une haie à l’ouest du projet. Les espèces emblématiques identifiées sur le site seront mises en défens lors des travaux. En termes de mesures de réduction et d’accompagnement, la haie présente au nord du site sera renforcée par la plantation d’espèces locales (350 mètres linéaires de haie). Des pierriers et des tas de bois seront également mis en place. Lors de l’exploitation de la centrale, une gestion environnementale du site sera encouragée, avec une gestion des espaces végétalisés par fauchage tardif. La conservation de boisements et le renforcement d’une haie au nord du site contribuent au maintien de la trame verte dans laquelle est inséré le site.

Carte 82 : Localisation des actions en faveur de la biodiversité

Mesure de réduction : Maintien de boisements Maintien de haies Mise en défens des espèces emblématiques Mesures d’accompagnement : Renforcement/Plantation de haies Mise en place de tas de bois Mise en place de pierriers Favorisation d’une strate herbacée

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Bilan des impacts et mesures liés au milieu naturel

Les travaux (défrichement et implantation de la centrale) provoqueront un dérangement et un effarouchement de la faune locale. Les principaux risques pour la flore et les habitats sont la destruction directe d’habitats, l’introduction d’espèces invasives et un risque de pollution. Le défrichement, nécessaire à l’implantation de la centrale, induira la destruction d’une partie de l’habitat naturel « Chênaie », sur une superficie d’environ 8 ha. Une attention particulière sera portée aux espèces emblématiques et aux espèces invasives. Les espèces emblématiques seront mises en défens. Un traitement des espèces invasives sera également mis en place, afin d’éviter leur propagation. Le planning prévisionnel sera adapté et les interventions sur le site seront exclues pendant les périodes favorables aux espèces protégées identifiées. Durant la phase d’exploitation, l’impact majeur sera dû au gradient de luminosité créé par les panneaux solaires, entrainant potentiellement la diminution du nombre d’espèces héliophiles au profit d’espèces plus tolérantes, mais permettant la conservation du caractère ouvert du site. La végétation qui repoussera, après la mise en place des panneaux solaires, diffèrera de la végétation actuelle du fait de la création de gradients abiotiques non persistants (ombre et humidité). Ceux-ci favoriseront, probablement, la présence d’une plus grande richesse floristique qui s’accompagnera d’une augmentation du nombre d’espèces faunistiques. Cependant, un ombrage trop important pourrait tout aussi bien limiter le nombre d’espèces en ne permettant qu’aux plus sciaphiles de pousser. Ce risque est évité par les choix techniques et matériels en place (inclinaison et espacement des structures). Par ailleurs, l’évolution des communautés végétales fera l’objet d’un suivi écologique. Une gestion des espèces invasives présentes sur le site sera nécessaire afin de limiter leur propagation. Aussi, la circulation des engins durant les deux phases (travaux et exploitation) peut potentiellement causer des dégradations importantes. Mais elles seront temporaires et localisées. C’est pour cela que l’emprise du chantier sera limitée. De plus, en phase travaux, les activités les plus impactantes seront préférentiellement programmées en dehors des périodes de nidification de l’avifaune, des amphibiens et des reptiles observés (soit de septembre à fin février). Enfin, la présence humaine pendant la phase travaux représente une perturbation pour les déplacements et l’utilisation du milieu par la faune. Ces impacts sont à relativiser au vu de la nature du site, créé en partie sur une ancienne exploitation de carrière. Les habitats identifiés ne comportent pas d’enjeu écologique notable. Le site ne possède pas de valeur patrimoniale particulière.

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Conclusion - Milieu naturel

Cotation Cotation Impact Enjeu Impacts Mesures d'accompagnement et de compensation enjeu impact positif L’ensemble du projet est concerné par la ZNIEFF de type II « Montagne de Parves » mais types de Choix de l’emplacement du site sur une ancienne carrière et un Zone d’intérêt milieux/espèces non concernés boisement pauvre en biodiversité initialement prévu au naturel reconnu Le tracé prévisionnel de raccordement franchit défrichement dans le cadre de l’exploitation de la carrière différentes zones d’intérêt écologique La voirie principale entre les deux ilots ne sera pas clôturée et les clôtures autour du projet seront équipées de passages à faune Continuité Création d’un milieu ouvert en ilot Suivi environnemental de la lisière écologique Effet lisière accrue par le défrichement Pas de clôture entre les deux ilots photovoltaïques (boisement conservé) Favorisation de la pousse d’une strate herbacée sur les zones concernées par du défrichement, avec un entretien par fauche Défrichement et perte d’une partie de l’habitat tardive « Chênaie » Conservation du milieu carrière Impact positif : apparition d’un gradient de Réduction des emprises au strict minimum Habitats naturels luminosité et d’humidité favorisant la Versement d’une indemnité au Fonds Stratégique de la Forêt et diversification des habitats du Bois pour compenser la surface défrichée par un reboisement Impact positif : conservation du caractère ouvert sur un autre site d’une partie du site Engagement sur la remise en état boisée de la partie défrichée du site à l’issue de l’exploitation Mise en défens des plantes emblématiques Gestion des plantes envahissantes Changement de richesse spécifique de la partir Entretien en fauche tardive défrichée, avec un couvert végétal de type Produits phytosanitaires proscrits herbacé Mise en place d’un suivi annuel (3 ans) des espèces sur le site Flore Impact positif : apparition d’un gradient de Plantation et restauration de haies bocagères luminosité et d’humidité favorisant la biodiversité Conservation du caractère ouvert du terrain côté carrière Impact positif : traitement des espèces invasives Versement d’une indemnité au Fonds Stratégique de la Forêt et présentes sur le site du Bois pour compenser la surface défrichée Engagement sur la remise en état boisée de la partie défrichée

241 Impact du projet et mesures associées V PHOTOVOLTAÏQUE du site à l’issue de l’exploitation Diminution de l’habitat côté défriché Conservation des haies et talus entourant le site Impact positif : ressources alimentaires Maintien du boisement entre les deux ilots du projet Avifaune supplémentaires Suivi de l’avifaune lié au suivi annuel

Impact positif : zone de protection sous les Plantation et restauration de haies bocagères panneaux Aménagement de la phase travaux hors périodes de nidification Installation de pierriers Reptiles et Effarouchement et dérangement lors de la phase Conservation du milieu carrière amphibiens chantier Conservation de haies existantes Aménagement de la phase travaux hors période sensible Clôture à entrefer adapté au passage de la petite et moyenne Environnement propice aux petits mammifères faune Mammifère La nouvelle clôture engendra un contournement Fauche annuelle tardive privilégiée

de la zone pour les gros mammifères Pas de clôture entre les deux ilots photovoltaïques (boisement conservé) Attirance d’insectes par la lumière polarisée Insectes Fauche annuelle tardive privilégiée Impact positif : mélange d’espèces sciaphiles et pollinisateurs Mise en place de tas de bois héliophiles Eclairage limité au portail d’entrée avec détecteur de Autres impacts Risques de pollution minimes (maintenance) mouvements possibles Eclairage du site Formation du personnel au risque de pollution accidentelle

242 Impact du projet et mesures associées V

Milieu humain et cadre de vie

Territoire L’impact sur le territoire du projet sera la valorisation d’une ancienne carrière, par l’implantation d’une centrale solaire photovoltaïque.  Mesure d’accompagnement  Favoriser au maximum l’intégration paysagère de la centrale solaire.

Démographie, Habitat, Equipement Les populations habitant le plus proche du site ne subiront aucune nuisance en période d’exploitation. Depuis leurs habitations, la centrale solaire est masquée par les haies ou espaces boisés. Une émergence sonore pourra avoir lieu lors des travaux. L’implantation d’une centrale solaire photovoltaïque représente pour la commune une opportunité de se positionner en tant que territoire moderne et durable face aux autres communes et alors de renforcer son attractivité et sa compétitivité. La fiscalité perçue par la collectivité permettra de financer des projets nécessaires au développement communal et à l’amélioration du cadre et des conditions de vie des habitants. Les retombées fiscales sont calculées à partir de la Contribution Economique Territoriale (CET) et de l’Impôt Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux (IFER). La Contribution Economique Territoriale est composée de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE).  Mesure d’évitement  Le choix du site s’est porté sur une zone à faible densité urbaine.  Mesures d’accompagnement  Des opérations d’information à destination des habitants et usagers du territoire seront mises en place : journée portes ouvertes annuelle, visites ponctuelles.  Le personnel de la mairie pourra effectuer les visites de la centrale solaire suite à une formation par ARMORGREEN ou IRISOLARIS. Des mallettes pédagogiques pourront être mises à disposition lors d’opérations de sensibilisation à l’énergie photovoltaïque.

Occupation du sol Le site sur lequel viendra s’implanter le projet solaire est une ancienne carrière ainsi que des parcelles initialement dédiées à être exploitées en tant que carrière. Le projet valorise donc un terrain à faible valeur d’usage par l’implantation d’une installation de production d’électricité d’origine renouvelable. L’emprise des travaux sera contenue aux limites du terrain.  Mesure d’évitement  Le choix du site a privilégié une zone non protégée et dégradée (carrière ouverte)  Mesures d’accompagnement  Remise en état des terrains ayant subi une occupation temporaire au cours du chantier (occupation limitée à l’emprise du site) ;  Gestion environnementale du site sous forme de prairie, proche de l’état initial ;  Le projet est accompagné par un dispositif de création de haies et de renforcement certaines haies entourant le site.

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Défrichement L’implantation de la centrale nécessite le défrichement d’environ 8 ha. Environ 1,5 ha de cette superficie ont déjà fait l’objet d’une autorisation de défrichement et la nouvelle autorisation de défrichement pour le projet photovoltaïque a été introduite et autorisée. Une seconde demande d’autorisation de défrichement est en cours d’instruction pour le restant (environ 6,5 ha).

Carte 83 : Localisation des zones à défricher

Ilots Est (A) et Ouest (B) de la centrale Périmètre concerné par l’autorisation de défrichement de 1998 Terrain à défricher concerné par l’autorisation de 1998 : 1,6 ha Terrains objets de la demande de défrichement : 6,48 ha

L’impact principal du projet de centrale photovoltaïque au sol sur la commune de Parves-et-Nattages est lié au défrichement. Est autorisé le défrichement d’une superficie globale de 8,0551 ha de bois, dans les parcelles cadastrées section F, n°391 pour 7,9763 ha et n°392 pour 0,0788 ha. Le défrichement de la zone boisée aura pour conséquence la perte d’habitat (chênaie) et entrainera de ce fait une diminution localisée des capacités d’accueil des espèces favorables aux milieux boisés. Par ailleurs, le défrichement aura pour conséquence la perturbation des continuités écologiques ; un milieu ouvert sera créé. Le maintien d’un boisement entre les deux ilots de photovoltaïque permettra de réduire les surfaces défrichées du massif forestier mais créera un ilot ouvert au sein du boisement. Le choix de ne pas clôturer la voirie entre les deux ilots permettra ainsi le passage des espèces et le contournement du projet et, de même, la clôture autour du projet sera équipée de passage à faune.

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Bien que le boisement entre les deux ilots de photovoltaïque soit un axe de passage en tant que continuum boisé, le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) n’identifie pas le versant comme corridor écologique ou comme un réservoir de biodiversité. La zone d’étude se situe dans un espace agricole participant à la fonctionnalité écologique du territoire, mais le principal réservoir de biodiversité à proximité de la zone d’étude est le boisement de la montagne de Parves, à l’extrémité Ouest de la ZNIEFF.  Mesure compensatoire Conformément aux dispositions de l’article L. 341-6 du code forestier et à la doctrine régionale qui fixe une grille d’enjeux, ARMORIRIS doit exécuter sur d’autres terrains, des travaux de reboisement pour une surface de 8,0551 ha, au titre des mesures compensatoires. Cette surface correspond à la surface à défricher, car les terrains défrichés pour l’installation photovoltaïque doivent être compensés par le boisement ou reboisement d’une surface au moins équivalente afin de préserver les fonctions économique, sociale, et environnementale de la forêt et de maintenir son potentiel de puits de carbone. La société ARMORIRIS peut répondre à cette obligation en participant au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois par le versement d’une indemnité d’un montant permettant les travaux de boisement compensateur, soit 34 717,48 euros TTC. Ce montant est déterminé par addition de la valeur d’acquisition des terrains et par le coût moyen des travaux de reboisement. Le Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois (FSFB) est créé par la loi n°2014-1170 du 13 octobre 2014, dite loi d’avenir. A l’inverse du Fonds Bois créé en 2009, orienté vers la filière aval (construction, ameublement, etc.), le FSFB porte sur le développement de la desserte forestière, l’amélioration économique et écologique des peuplements forestiers et l’équipement de mécanisation des entreprises de mobilisation des produits forestiers, financement des actions de recherche et d’innovation. ARMORIRIS s’engage ainsi à verser l’indemnité demandée au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois.

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Aspect économique L’implantation de la centrale solaire photovoltaïque permettra de percevoir la contribution économique territoriale. Un apport financier qui bénéficiera à terme à la commune et aux communes avoisinantes.

Entreprises, activités artisanales et commerciales L’implantation d’une centrale solaire photovoltaïque sur le territoire valorise l’image de la commune et de la région concernée. En effet, à travers cette installation moderne et durable, le territoire se positionne dans le domaine des nouvelles technologies liées aux énergies renouvelables et plus largement contribue au rayonnement de la filière solaire française.  Mesure d’accompagnement  Le projet représente une opportunité pour le territoire de développer leur communication territoriale et se positionner dans le domaine des énergies renouvelables.

Tourisme La centrale solaire photovoltaïque projetée peut venir s’inscrire dans une démarche d’ouverture du territoire au grand public, menée en partenariat avec les différents acteurs locaux (commune, associations). On parlera ici, de tourisme technologique, surtout lors des premières années d’exploitation. Des panneaux d’information pourront être mis en place sur le site, expliquant le fonctionnement du photovoltaïque et d’une centrale solaire. Un compteur des kilowattheures produits pourra accompagner cette démarche pédagogique. Les quelques vues possibles du site depuis les accès au site pourront être traitées comme vitrine du projet véhiculant l’image d’un territoire dynamique.  Mesure d’accompagnement  Mise en place de mesures d’accompagnement touristique du projet : panneaux d’information, signalétique à proximité du site.

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Illustration 71 : Exemple de panneau didactique

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Urbanisme Le projet s’implante sur la commune de Parves-et-Nattages, sur une zone actuellement régie par l’ancien POS de Nattages. Le site se trouve en zone NCc du POS. La commune de Parves-et-Nattages est en cours de rédaction de son futur PLU. La zone du site sera alors consacrée aux énergies renouvelables. A l’heure actuelle, cette zone est classée en zone NCc du POS de l’ancienne commune de Nattages. Les zones NCc sont des zones agricoles, sur lesquelles les exploitations de carrière sont autorisées. Afin de rendre le projet de centrale solaire compatible au document d’urbanisme en vigueur (POS de l’ancienne commune de Nattages), une procédure de modification simplifiée du POS est en cours.  Mesure d’accompagnement  Soutien auprès du bureau d’étude d’urbanisme en charge de la modification simplifiée du POS.

Réseaux et servitudes Dans l’assiette du projet, aucun réseau ne vient gêner l’aménagement de la centrale solaire photovoltaïque (cf. ANNEXE 3) ENEDIS signale qu’un poste client HTA est présent sur le site. Un réseau de la SAUR est présent à proximité du site, sans le pénétrer. Toutefois, les conduites présentes ne sont pas menacées par le chantier ou l’exploitation du projet. Celui-ci n’interfère donc avec aucun réseau. Les modules solaires et les câbles de raccordement à l’onduleur créent la plupart du temps des champs continus électriques et magnétiques. Les onduleurs et les installations raccordés au réseau de courant alternatif, le câble entre l’onduleur et le transformateur, ainsi que le transformateur lui-même créent de faibles champs de courant continu dans leur environnement. Ceux-ci sont très faibles à courte portée et le risque sanitaire est limité pour plusieurs raisons : Les raccordements électriques évitent les zones d’habitat ; Les tensions actuellement utilisées par les parcs solaires ne dépassent pas les 20 000V. Ils sont de l’ordre de 1000V sur le site, seul le câble reliant le poste de livraison au poste de transformation peut atteindre en pleine charge 24 000V. Pour comparaison et selon le bureau d’études Lizard Energy, les champs magnétiques existants à une distance de 10 m des installations sont plus faibles que la majorité des champs magnétiques créés par les appareils électroménagers.  Mesure d’accompagnement  Une attention particulière sera accordée aux réseaux ENEDIS, Orange et SAUR, qui traversent la parcelle concernée.

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Les infrastructures routières Les travaux de raccordement, qui seront réalisé par ENEDIS, engendreront une perturbation du trafic. Une Pré-Etude Simple (PES) a été réalisée en 2016 par ENEDIS pour le projet de centrale photovoltaïque au sol sur la commune de Parves-et-Nattage. Cette PES indique que l’installation serait raccordée en HTA au Réseau Public de Distribution par l’intermédiaire d’un unique Poste de Livraison alimenté en antenne par une extension souterraine de 6 300 m en 240 mm² AL issu du départ HTA YENNEC2091 (EGLISE) du Poste Source YENNE dans le cadre du SRRRER de Rhône-Alpes. Néanmoins, il est important de rappeler que la PES ne vaut pas offre de raccordement. Par conséquent, la solution proposée pourra être fortement modifiée, notamment en cas d’évolution du réseau ou de la file d’attente des producteurs ou du contenu détaillé de l’installation, ou des évolutions règlementaires. L’ensemble des travaux de raccordement sera réalisé par ENEDIS. Il s’agira alors d’un chantier mobile, le long des voies de transport routier, notamment la RD 107B, la RD 37 et la RD 1504. Les travaux entraineront une perturbation localisée et ponctuelle du trafic routier. La carte ci-dessous présente le cheminement prévisionnel du raccordement, fourni par ENEDIS : Carte 84 : Tracé prévisionnel de la solution de raccordement

La phase d’exploitation du parc de production photovoltaïque n’induira pas une augmentation du flux routier. Seuls les véhicules nécessaires à l’équipe de maintenance viendront s’ajouter au flux actuel (2 opérations par an en moyenne). Ponctuellement, un afflux de véhicules est envisageable lors de visites.  Mesures associées  Aucune mesure spécifique n’est préconisée.

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Risques technologiques et industriels

Risque électrique Les risques potentiels relatifs au projet concernent essentiellement les incendies liés à l’installation électrique. Un incendie d’origine accidentelle pourrait se produire dans l’enceinte du projet. C’est pour cela qu’un ensemble de mesures est entrepris par prévention, tel que l’espacement des modules et la création de voies d’accès adaptées aux véhicules du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS). Toutes les mesures permettant de limiter ce risque seront prises. Un incendie provoquerait la libération dans l’atmosphère de la majeure partie de l’EVA (Ethylène-Vinyle- Acétate) servant de matériau d’enrobage dans le module. Le silicium sera efficacement capturé dans le verre fondu. Une partie négligeable de silicium sera portée aux extrémités basses du module par l’écoulement des vapeurs et/ou de l’aérosol d’EVA.  Mesures d’accompagnement  Le site est bordé d’une zone tampon d’une largeur minimale de 4 mètres pour prévenir la propagation d’incendie ;  Espacement des modules afin que l’aménagement du projet soit peu propice à la propagation de flammes ;  Dimensionnement des voies d’accès adaptées au passage d’un véhicule du SDIS ;  Réalisation d’une étude technique spécifique en relation avec les services de prévention et de lutte contre les incendies ;  Equipement des onduleurs de parois coupe-feu ;  Equipement du poste transfo-onduleurs et du poste de livraison d’extincteurs à poudre ;  Mise en place d’une signalétique conforme ;  Mise en place d’une coupure générale simultanée de l’ensemble des postes onduleurs ;  Equipement du site avec des extincteurs appropriés au risque de feu d’équipements électriques (extincteurs à poudre 9 kg).

Transport de matières dangereuses Le projet ne présente pas d’impact sur le risque lié au TMD (Transport de Matières Dangereuses) identifié sur la commune.

Risque de charges sur les installations La centrale solaire n’influera pas sur le risque de charges sur les installations liées au vent ou à la neige. Les normes en vigueur seront respectées pour le matériel.

 Mesure d’évitement  Des études de statiques complémentaires incluses dans la phase travaux seront menées et permettront de dimensionner les installations pour qu’elles résistent aux charges maximales estimées sur le site.

Gestion des déchets Les différents types de déchets susceptibles d’être produits sont les suivants : Les déchets industriels spéciaux (DIS) : déchets dangereux, hors déchets d’emballages et déchets municipaux, ils ne peuvent être déposés dans des installations de stockage recevant d’autres catégories de déchets et nécessitent des installations spécifiques pour leur traitement et leur stockage. Les déchets domestiques : ils regroupent les déchets issus de l’activité domestique des ménages pris en compte par les collectes usuelles ou sélectives. Ils sont collectés par la

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collectivité locale et peuvent faire l’objet de trois types de valorisation : réintroduction dans la chaîne de fabrication, compostage des déchets verts, incinération. Les déchets ultimes qui ne peuvent être valorisés sont stockés dans des centres de stockage de déchets ultimes. Les déchets industriels inertes : ils sont, par leur composition, inertes c’est-à-dire qu’aucun traitement n’est nécessaire avant leur stockage. Ils ne se brûlent pas, ne se décomposent pas et ne produisent aucune réaction chimique nuisible. Ils doivent être stockés dans des centres d’enfouissement technique de classe III. Les déchets industriels banals (DIB) : ce sont tous les déchets inclassables dans les autres catégories. Ils sont, par leur composition, assimilables à des déchets domestiques. Ce sont des déchets de fonctionnement émis en faible quantité. Ils suivent la même procédure de valorisation et de stockage que les déchets domestiques. Néanmoins, ils sont collectés par un système privé ou par les collectivités locales.

Déchets en phase d’exploitation Lorsque le parc sera en activité, il n’engendrera aucun déchet excepté ceux que les opérations de maintenance pourraient apporter. Cela représente un volume très faible et les éventuels déchets seront collectés et valorisés. Après exploitation du site, le démontage des modules, des câbles, des structures porteuses de la centrale solaire photovoltaïque induira une gestion des déchets adaptée. Voir chapitre VII « Démantèlement de l’installation et remise en état ».  Mesure d’accompagnement  Les DIS (Déchets Industriels Spéciaux) et DIB (Déchets Industriels Banals) seront stockés puis collectés afin qu’ils suivent une filière de valorisation adaptée.

Effets sur la santé Conformément à l’article 19 de la loi n°96-1236 du 30 décembre 1996, concernant l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, l’étude d’impact réalisée dans le cadre d’un projet d’aménagement doit inclure une étude des effets du projet sur la santé ainsi que les mesures associées pour supprimer, réduire et si possible compenser les conséquences dommageables du projet sur la santé.

Eblouissement Les modules photovoltaïques réfléchissent une partie de la lumière. Dans le cas d’installations fixes, les rayons du soleil sont réfléchis en milieu de journée vers le sud, en direction du ciel, à plus forte raison avec une inclinaison faible de l’ordre de quelques degrés.  Mesures d’accompagnement  Le verre qui recouvre les cellules photovoltaïques est traité antireflet (traitement parmi les plus performants existants) de manière à absorber un maximum de rayons lumineux. La réflexion d’un module, de l’ordre de 5 % seulement, est donc bien moins importante qu’un verre classique. L’impact est très faible en comparaison avec la réflexion sur les parebrises dans un parking de voitures par exemple.

Champs électromagnétiques Les émetteurs potentiels de radiations sont les modules photovoltaïques, les lignes de connexion, les onduleurs et les transformateurs. Les puissances maximales de champ des transformateurs sont inférieures aux valeurs limites à une distance de quelques mètres. À une distance de 10 m de ces transformateurs, les valeurs sont généralement plus faibles que celles de nombreux appareils électroménagers. Comme il ne se produit que des champs alternatifs très faibles, il ne faut pas s’attendre à des effets significatifs pour l’environnement humain.  Mesure d’accompagnement  Les postes transfo-onduleurs se trouvent dans des armoires métalliques qui offrent une protection.

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Substances liées à la nature de l’installation Les modules photovoltaïques ne contiennent pas de substances nocives. Le composant majeur des modules est le silicium, élément chimique le plus abondant de la croûte terrestre après l’oxygène. Son utilisation a été déclarée sure pour la santé humaine et l’environnement par l’INERIS. D’autres matériaux sont utilisés au cours de la phase d’exploitation (aluminium, verre, lignes électriques, etc.). Il s’agit de matériaux inertes ou stables, sans effet sur la santé. Les produits et matériaux contenus dans les postes transfo-onduleurs et le poste de livraison restent confinés au sein de ces installations.  Mesure d’accompagnement  Dans le cadre de la maintenance sur site, toutes les précautions de manipulation et de transport de matériaux seront prises en respectant les protocoles d’intervention et avec un équipement règlementaire.

Substances liées au fonctionnement des installations L’activité de la centrale solaire photovoltaïque n’est pas génératrice de déchets. Ponctuellement, des déchets issus de la phase de travaux ou des interventions de maintenance pourront être produits. Outre les eaux pluviales, traitées avant rejet dans le cadre du suivi post-exploitation déjà en place, le fonctionnement du parc n’entraine pas de rejets dans le milieu naturel.  Mesure d’accompagnement  Les potentiels déchets produits par l’activité de la centrale solaire photovoltaïque ou lors de la phase de travaux seront enlevés et traités par les filières appropriées.

Effets cumulés des impacts Conformément aux articles L. 122-3 et R. 122-5 du code de l’environnement, cette partie de l’étude d’impact analyse les effets cumulés du projet avec d’autres projets connus concernant le même territoire. L’article R. 122-5 du code de l’environnement précise que les autres projets connus « sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : - d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 du code de l’environnement et d’une enquête publique, - d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public ». Les projets pris en compte dans cette analyse sont donc ceux qui répondent aux conditions énoncées par la disposition ci-dessus, et qui, du fait de leur localisation à proximité du projet et/ou de leurs impacts potentiels, sont susceptibles d’induire des effets cumulés avec le projet.

Résultats de l’analyse des effets cumulés Du point de vue géographique, cette analyse a sélectionné les implantations se situant dans un périmètre de 30 km autour du projet de centrale photovoltaïque. Les résultats de l’analyse des effets cumulés ont permis d’identifier deux projets répondant aux critères préalablement définis :

Tableau 43 : Projets pris en compte dans l’étude des effets cumulés

Commune(s) – Type de projet Projet distance avec le Demande projet Carrière, société PL – - Demande d'autorisation d'exploiter une carrière d'éboulis calcaires FAVIER 18 km et une installation de traitement des matériaux associée ainsi qu'une installation de recyclage Carrières (1) (cf carte) - Enquête publique du 0.3/01/2013 au 02/02/2013 - Avis de l’autorité environnementale

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Carrière, SA Entreprise (2) – 15 km - Demande d'autorisation de renouvellement d'exploiter une Morel carrière de roche calcaire et installation de traitement des matériaux associée (2) - Enquête publique du 17/09/2014 au 18/10/2014 - Avis de l’autorité environnementale Carrière, SAS Goin TP Saint-Benoit – - Demande d'autorisation concernant un renouvellement et carrières 12 km extension de carrière avec installation de traitement des matériaux (3) - Enquête publique du 22/11/2015 au 19/12/2015 - Avis de l’autorité environnementale Carrière, SARL ; Vions – -Demande de renouvellement et d'extension de l'autorisation Gravirhône 13 km d'exploiter une carrière (4) - Enquête du 22/09/2011 au 26/10/2015 - Avis de l’autorité environnementale Carrière, MBTP SA Murs-et- - Demande d'autorisation d'exploiter une carrière alluvionnaire en Gélignieux – eau (5) 11 km - Enquête publique du 24/10/2011 au 24/11/2011 - Avis de l’autorité environnementale Affouillement, SAS – 20 km - Demande d'autorisation d'exploiter un affouillement Gravirhône - Enquête publique du 30/03/2015 au 30/04/2015 (6) - Avis de l’autorité environnementale Unité de production Culoz – 13 km - Demande de mise en service d'une ligne de traitement de surface d'équipements de - Enquête publique du 12/10/2015 au 13/11/2015 climatisation et de réfrigération, SA - Avis de l’autorité environnementale Groupe Ciat Autres ICPE (7) Elevage de volailles - Murs-et- - Demande d'autorisation d'exploiter un élevage de 141 000 M.Alain Malod Géligneux – animaux équivalents volailles 11 km (8) - Enquête publique du 03/09/2012 au 13/11/2012 - Avis de l’autorité environnementale Dépôt de liquides Belley – 4 km - Demande d'autorisation d'exploiter un dépôt de liquides inflammables, Société inflammables UGIVIS - Avis de l’autorité environnementale (9)

Centrale Parc photovoltaïque – 26 km - Demande de permis de construire d'un parc photovoltaïque photovoltaïque au sol - Société CN'Air - Enquête publique du 27/10/2015 au 28/11/2015 au sol (10) - Avis de l’autorité environnementale Plan de gestion des , - Enquête publique du 17/11/2014 au 18/12/2014 milieux aquatiques par Champagne-en- le Syndicat mixte du Valromey, Plan de gestion Bassin Versant du Cressin-Rochefort, des milieux Séran Culoz, Flaxieu, Le- aquatiques Grand- Abergement, – 15 km Restauration du lit du Brens, Peyrieu – - Enquête publique du 27/02/2015 au 30/03/2015 ruisseau de la Manche 4 km sur le territoire des Restauration du communes de Brens lit du ruisseau et de Peyrieu, par le de la Manche Conservatoire d'Espaces Naturels (CEN) Rhône-Alpes Démantèlement Démantèlement de la , Creys- - Enquête du 17/08/2015 au 18/09/2015 de la station de station de pompage Mepieu – 21 km pompage du du site de Creys site de Creys Malville Malville

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C arte 85 : Localisation des projets pris en compte dans l’étude des effets cumulés

Site

Carrières Autres ICPE Centrales photovoltaïques au sol

 Analyse des effets cumulés Les éventuels effets cumulés entre une centrale solaire et toutes les installations recensées dans le tableau précédant concernent le paysage et le réseau ENEDIS. Compte tenu de l’isolement du site et du milieu dans lequel il se trouve, aucune connectivité n’est envisageable entre le projet de centrale solaire au sol et les installations concernées, que ce soit en termes de paysage qu’en termes de connexion au réseau (ENEDIS ou le gestionnaire local réalise des études individualisées). De plus, les installations les plus proches, telles que le dépôt de liquides inflammables de la société UGIVIS à Belley, se différencient fortement quant à leurs activités vis-à-vis de la centrale.

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L’installation de traitement des matériaux ainsi que l’activité de la station de transit peuvent générer des poussières susceptibles de recouvrir les panneaux et potentiellement affecter la productivité de la centrale photovoltaïque. Néanmoins, l’exploitation de la pierre ornementale ne concerne que de faibles volumes, se fait au fils diamanté à la laveuse et il existe des dispositifs permettant de limiter ces nuisances. Néanmoins, une fréquence de nettoyage plus élevée est prévue dans les frais d’exploitation de la centrale photovoltaïque. L’évacuation du stock de pierres marbrières en place sur le site (environ 150 000 tonnes) prendra plusieurs années et le passage des camions peut représenter un impact potentiel vis-à-vis de la centrale photovoltaïque qu’il est nécessaire de prendre en compte. Le passage de camions peut être à l’origine d’un dégagement de poussière et d’une perturbation du trafic routier. Dans le but de limiter ces impacts, le nombre de camions liés à l’activité est prévu d’être limité : au maximum 10 rotations de camions par jour pour le concassé et 2 rotations par jour pour la pierre marbrière. Au vu de la différence d’activités entre la centrale solaire et l’exploitation de la carrière au Nord du site, ainsi qu’entre la centrale solaire et la future station de transit, il n’y aura pas d’effet cumulé en termes de réseau électrique. Du point de vue paysager, ces trois activités pourront être perçues simultanément de la centrale solaire, de l’exploitation de carrière et de la station de transit. A plus grande échelle, ces trois activités sont regroupées sur un seul et même site : Le Rocheret. La perception d’une de ces activités se traduit par la perception des autres. Il peut être considéré que l’impact cumulé des activités de carrière, de station de transit et de carrière, est égal à l’impact d’une seule de ces activités. L’impact paysager de la centrale est présenté dans le chapitre suivant.

Bilan des impacts et mesures liés au milieu humain

Les impacts sur le milieu humain sont positifs ou nuls.

Le projet de centrale solaire photovoltaïque permet alors de valoriser un terrain à faible valeur d’usage.

Pour la réalisation des travaux et pour les tâches nécessaires durant l'exploitation, le maitre d'ouvrage

pourra faire appel aux entreprises locales.

Pour le territoire, l'implantation d'une installation moderne et durable représente une opportunité de se positionner en tant que commune dynamique et ainsi renforcer son attractivité.

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Conclusion - Milieu humain Cotation Cotation Impact Impact Enjeu Mesure d’accompagnement et de compensation enjeu impact positif Phase exploitation Valorisation d’un terrain à faible valeur d’usage Sélection d’un site à faible valeur d’usage Situation (ancienne carrière) par le fonctionnement d’une Favoriser l’intégration paysagère de la centrale photovoltaïque  géographique  unité de production d’électricité solaire Choix d’un site en dehors de zone protégée Réversibilité du site Gestion environnementale du site en prairie Choix d’un site à faible densité urbaine Démographie / Source d’attractivité (reflet d’une image Opérations d’information pour les habitants et usagers du 

Habitat  moderne et durable) territoire Formation de personnel pour effectuer les visites Déviation d’un sentier traversant une partie de l’ancienne carrière Modification du cheminement du chemin de randonnée Activités Utilisation d’une main-d’œuvre locale pour Favoriser les entreprises locales économiques / assurer l’entretien du site

  Opportunité de communication pour le territoire Tourisme Source d’attractivité (reflet d’une image Accompagnement touristique du projet (panneaux, visites) moderne et durable) Tourisme technologique Modification simplifiée du POS de l’ancienne Soutien du bureau d’étude urbanistique en charge de la Urbanisme   commune de Nattages procédure de modification du POS

Passage de câbles en souterrain Réseaux et  Aucun impact Prise en compte des réseaux existants à proximité : ENEDIS, servitudes  Saur, SIEA Infrastructures  Aucun impact Aucune mesure

 Cohabitation de deux activités distinctes sur le Prise en compte de la présence de la station de transit dans le Autres activités   site : présence d’une station de transit développement du projet de centrale solaire Etude géotechnique pour assurer l’ancrage des structures Espacements des modules et zone tampon Risques Dimensionnement des voies d’accès pour les véhicules du SDIS technologiques  Risque électrique

Signalétique règlementaire

et industriels  Dispositifs anti-incendie (parois coupe-feu, extincteurs, appareils de détection,…)

256 Impact du projet et mesures associées V PHOTOVOLTAÏQUEPHOTOVOLTAÏQUEPHOTOVOLTAÏQUE

Production  Aucun impact Collecte et valorisation des éventuels déchets de déchets Verre antireflet utilisé pour les panneaux Haies paysagères et boisement en périphérie du site pour Effets sur la Eblouissement   masquer les panneaux santé Champs électromagnétiques Puissances maximales des champs de transformateurs très faibles Effets Présence de projets en développement éloignés Aucune mesure. cumulés du site, sans effets cumulés avec le projet

257 Impact du projet et mesures associées V

Paysage et patrimoine

D’une manière générale, l’impact visuel des installations projetées pourrait être considéré comme un point négatif par une certaine partie de la population. Néanmoins comme pour tout élément paysager, l’appréciation est purement subjective et est fonction d’une construction sociale et culturelle individuelle. La notion d’impact paysager peut être envisagée comme une modification structurelle d’une entité paysagère. L’impact paysager se traduira par l’apparition ou la disparition d’éléments structurants participant à la composition même du paysage. D’un point de vue paysager, les éléments à prendre en compte sont essentiellement les sheds (structures) de modules photovoltaïques. Les autres installations minoritaires en nombre et en taille seront beaucoup plus difficilement perceptibles. L’analyse paysagère des périmètres éloigné et proche a permis de mesurer les enjeux et d’en définir des mesures afin d’éviter, de réduire ou de compenser les potentiels impacts paysagers.

Impacts généraux d’une installation photovoltaïque au sol

Prise en compte des effets paysagers : rythmes et contrastes L’insertion d’un parc photovoltaïque modifie la perception du paysage local, de par sa masse continue (effet lointain d’uniformisation), la couleur bleutée des panneaux et leur brillance. Généralement, les infrastructures (panneaux, postes et clôtures) ont une hauteur similaire de l’ordre de 2 à 4 m de haut. Cette inscription horizontale renvoie une perception d’homogénéité de l’ensemble des composantes d’une installation photovoltaïque. Le regard n’est donc pas capté par un élément émergeant, d’autant plus que la hauteur moyenne de l’installation est assez proche du sol, restreignant ainsi la visibilité lointaine. Outre l’omniprésence de la couleur bleutée, d’autres couleurs sont présentes. Les couleurs claires telles que le blanc, le gris ou le beige, apportés par d’autres éléments techniques (pistes, postes transfo-onduleurs et poste de livraison), contrastent également avec le bleu des panneaux et le paysage environnant. La prise en compte des effets paysagers doit intégrer la complexité des perceptions. En effet, ces dernières peuvent être variables selon : Les lieux de vie (perceptions dynamiques rapides depuis les routes, perceptions pédestres lentes, perceptions fixes et répétées depuis une habitation, etc.) ; Les saisons (efficience des écrans boisés en condition estivale par exemple) ; L’ancienneté de l’installation (acceptation inconsciente au fil du temps par répétition de la perception) ; Les représentations paysagères de chaque individu, les perceptions pouvant varier d’un individu à l’autre. L’observation rapprochée d’une installation photovoltaïque révèle une répétition de formes géométriques qui sature notre perception et détonne dans l’apparente désorganisation du végétal environnant. L’œil est attiré par les nombreuses lignes horizontales formées par l’alignement des panneaux photovoltaïques. Le rythme soutenu, provoqué par ces rangées, est atypique et accentue le caractère anthropique de ce nouveau paysage, pouvant lui donner un aspect industriel. Les verticales sont imposées par le rythme des clôtures et des supports de panneaux. Les postes transformateurs et le poste de livraison, positionnés en bout ou en milieu de rangée, forment des volumes cubiques qui tranchent encore sur cette installation. La position de l’observateur modifiera également la perception de la couleur bleutée et des reflets de l’installation (perception de face, de profil ou une vue arrière).

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Illustration 72: Perceptions de l’installation en fonction de la position de l’observateur

Vue de profil Vue de biais Vue de dos Vue de face

L’implantation d’une installation photovoltaïque peut être comparée à celles de couverts agricoles. En effet, ces derniers peuvent posséder des paysages linéaires, analogues aux panneaux photovoltaïques. C’est notamment le cas pour les alignements nets et réguliers d’un vignoble ou d’un champ de lavande, ou encore une succession de chapelles d’une serre ou de tunnels agricoles. La logique géométrique est la même : elle donne des verticales qui viennent s’intercaler dans la trame champêtre. Illustration 73 : De gauche à droite : serres métalliques, vignobles et champs de lavande

Les installations peu fractionnées et non dimensionnées, au regard du contexte paysager dans lequel elles s’insèrent, renvoient un caractère industriel, détonnant d’autant plus dans un paysage agricole ou naturel. L’antagonisme résultant du caractère industriel de l’installation photovoltaïque, dont le contraste est mal géré avec le caractère rural ou naturel du cadre paysager immédiat, peut aboutir à une perception négative du projet.

Démarche d’insertion paysagère : trames, vues et usages L’objectif prioritaire de l’insertion paysagère vise à intégrer l’installation photovoltaïque à l’échelle de son paysage environnant avec son voisinage immédiat (habitations, loisirs, axes de déplacement, usages et matrice agricoles, continuité naturelle, etc.). Ainsi, le respect du parcellaire est généralement à privilégier afin de dimensionner l’installation à une échelle humaine. Le fractionnement en ilots de l’installation peut être envisagée par la conservation de trames préexistantes, inspiré par les composantes paysagères du site et ses abords (haies, maille bocagère, cordon rivulaire boisé associé à un fossé ou un cours d’eau…), le maillage agricole à proximité, les logiques de cheminement (chemins agricoles). Ce respect des trames préexistantes présente un double intérêt : paysager et environnemental. Illustration 74 : Insertion paysagère

Vue latérale, effet de fractionnement Intégration dans le finage actuel, Intégration définie selon les trames horizontal qui reproduit l’effet du sillon l’installation se pose en motif paysager viaires et naturelles (linéaire de boisement) existantes ARMORGREEN 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] 259 AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Impact du projet et mesures associées V

La démarche de prise en compte des couleurs locales doit être envisagée afin d’atténuer les effets de l’installation photovoltaïque. Cette préconisation générale doit tirer parti des couleurs et volumes du paysage environnant (cassots viticoles colorés, cabanons de pierre portant des couleurs de roches en contexte viticole, bardages bois en contexte forestier ou dans un secteur de hangars à tabacs, pistes enherbées, recouvertes de terre ou de graviers de teinte adaptée en contexte agricole, etc.). La couleur des clôtures doit être simple, même dépouillée (couleur fer, clôture galvanisée). L’intégration paysagère se conçoit également en fonction des pratiques autour et dans le site, car les solutions apportées sont souvent multifonctionnelles : paysagères, environnementales, associées à la gestion des risques, etc. Ainsi, la création d’une installation photovoltaïque peut être tirée à profit pour apporter une contribution locale dans l’aménagement et le fonctionnement du territoire (réhabilitation, installation pâturée par exemple). Une intervention qui filtre les vues (haies, alignements, fourrés, fragmentation végétale…) peut permettre d’intégrer davantage le projet dans le paysage et de l’insérer dans une trame existante (la bande végétale marque le bord de parcelle). Mais c’est avant tout le site qui doit dicter le type d’aménagement adapté au paysage dans lequel il s’inscrit, d’où l’intérêt de la démarche passagère analytique initiale. Il est important de noter que la démarche d’intégration ne passe pas nécessairement par un camouflage systématique du projet. En effet, un masque complet n’apporte pas une solution qualitative, c’est en condition de chaque interface que doit se décider l’intégration de l’installation dans le paysage. Illustration 75 : Exemple d’insertion paysagère (haies champêtres, respect de la trame et des motifs agropaysagers, pâturage sous panneaux)

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Caractéristiques du projet

Les éléments d’une centrale photovoltaïque au sol

Illustration 76 : Composants de l’installation La composante dominante du projet d’installation de production d’énergie solaire est l’ensemble des panneaux photovoltaïques. Les panneaux photovoltaïques sont répartis linéairement sur toute la surface disponible, sur des tables d’assemblage. Les tables doivent supporter la charge statique du poids des modules et résister aux forces du vent. Des infrastructures annexes de petites dimensions (postes transfo-onduleurs, boites de jonction, poste de livraison) viendront compléter les installations. Chaque installation photovoltaïque comprend les éléments principaux cités ci-dessous et détaillés dans les paragraphes suivants :

- Des tables d’assemblage en métal (acier, aluminium…), fixées au sol et organisées en rangées forment le parc photovoltaïque. - Des modules photovoltaïques, composés de cellules photovoltaïques, sont orientés plein sud et selon une inclinaison optimale face aux rayonnements du soleil. - Des boites de raccordement (ou de jonction) permettent de réunir les câbles aériens placés le long des panneaux. - Des câbles souterrains de diamètre supérieur aux câbles aériens permettent de relier les panneaux aux postes transfo-onduleurs. - Le câblage souterrain se poursuit pour relier les postes transfo-onduleurs à l’unique poste de livraison. - L’électricité produite est ensuite acheminée au point de raccordement du réseau public. - Enfin, l’électricité vient alimenter le réseau électrique public. L’installation présente aussi un local technique pour entreposer du matériel et servir d’abri éventuel. Illustration 77 : Panneaux photovoltaïques Les panneaux photovoltaïques Un module photovoltaïque est composé de cellules photovoltaïques capables de convertir l’énergie de photons reçus à sa surface en courant. Les modules sont de couleur noire ou bleu-nuit et sont recouverts d’une couche antireflet afin de minimiser la réflexion de la lumière à la surface.

Illustration 78 : Tables d’assemblage

Tables d’assemblage et fixation au sol Les panneaux sont assemblés par rangées sur une table d’assemblage. Puis les tables d’assemblage sont fixées au sol par l’intermédiaire de pieux battus dans le sol.

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Les postes transformateurs Les postes transformateurs sont des locaux préfabriqués spécifiques où seront installés les différents éléments de matériel (onduleurs…). Le poste de livraison Il est l’organe de raccordement au réseau et sera donc implanté à proximité de l’entrée principale. Placé en limite du site, avec un accès direct sans nécessité de pénétrer dans l’enceinte du parc, le poste de livraison doit à tout moment être accessible aux services d’ENEDIS.

Illustration 79 : Tables d’assemblage

Voies de circulation et aménagements connexes Voies de circulation : Un chemin communal, relié aux routes départementales D632 et D41g passe par la zone artisanale et permet un accès au site du projet Clôture et portails : Le site sera clôturé dans son ensemble. L’emprise totale du parc photovoltaïque de Parves-et-Nattages.

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Unités paysagères En phase d’exploitation, l’entité paysagère du territoire ne sera pas dénaturée puisque le projet s’étend seulement sur quelques hectares avec des installations de faible hauteur, une faible surface à l’échelle de l’entité paysagère du val de Yenne. De plus, le projet se situe sur un site déjà artificialisé, du fait de l’ancienne exploitation de carrière. Au sein de cette unité paysagère, les bourgs qui semblent être les plus exposés au projet sont ceux se trouvant sur les piémonts (Billièm, Jongieux) et ceux situés à proximité du projet.

Perceptions visuelles Carte 86 : Localisation des points de vue des photographies suivantes

Périmètres d’étude Zone d’implantation Eléments de repères Vallée 5 Ville principale 4 1 Limite départementale 2 Montagnes/Monts Prise de vue

3

Vue depuis les monuments historiques  Coteaux viticoles de Jongieux-Marestel Depuis les points hauts des sites des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel, des vues longues se dégagent en direction de l’ouest, vers la vallée du Rhône, où se distinguent les bourgs. Au cœur de ces coteaux, plusieurs itinéraires touristiques sont proposés. A la sortie sud de Jongieux-le-Haut, la vue longue permet de percevoir le haut du site sur lequel la centrale photovoltaïque s’implante, au-dessus du bois Barbier.

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Illustration 80 : Vue vers l’ouest à partir des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel (à la sortie sud de Jongieux-le-Haut) (1)

Illustration 81 : Photomontage de la vue vers l’ouest à partir des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel (1)

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Une seconde vue, à l’entrée ouest de Billième, offre également une vue longue et dégagée en direction du site d’implantation. La présence du bois Barbier permet de jouer le rôle d’écran visuel qui vient atténuer la visibilité du site d’implantation. Seule la partie haute pourrait être perceptible.

Illustration 82 : Vue vers l’ouest à partir de l’entrée ouest de Billième (2)

 Mesure d’évitement  Laisser entre les points les plus hauts de la centrale, et la limite cadastrale la plus à l’ouest, quelques dizaines de mètres afin d’éviter la perception du projet depuis les points de vue touristiques et depuis la route des coteaux viticoles de Jongieux-Marestel.

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Dans le paysage éloigné Le belvédère du Molard Noir offre une vue sur l’ensemble du val de Yenne. De ce point de vue, de nombreux motifs paysagers se dessinent, tels que les versants boisés, les plans d’eau, les falaises, ainsi que les bourgs de la vallée. Le projet y est perceptible. Illustration 83 : Perception du site depuis le belvédère du Molard Noir (3)

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Illustration 84 : Photomontage depuis le belvédère du Molard Noir (3)

Une transition « brutale » existe sur le côté nord du projet, du fait de l’absence de végétation arborée.  Mesures d’évitement  Composer le projet de telle manière à réutiliser les formes et motifs visibles dans le paysage, tel que les plans d’eau, en adoptant des formes générales plus organiques ;  Engazonner les parties non dédiées à la circulation interne du site ;  Garder les boisements entre les ilots ;  Implanter les voies de circulation selon une orientation est/ouest afin de limiter leur perception  Mesures d’accompagnement  Planter la frange nord du site afin d’insérer le projet dans un ensemble paysager cohérent et de traiter la transition.

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Dans le paysage proche Depuis le lieu-dit Sorbier (Parves-et-Nattages), la RD107 et les itinéraires touristiques, des vues se dégagent en direction du site. Le site peut être visible depuis les bourgs proches. Actuellement, un sentier de randonnée traverse le site d’implantation. Illustration 85 : Vue depuis la route touristique de Bugey, à la sortie de Sorbier (4)

Visibilité du projet depuis la RD107b Mesure d’évitement : préserver une frange boisée existante à l’Est afin d’intégrer le projet depuis la RD107b, en arrivant au Sud. Un devenir incertain des bâtiments existants sur le site

Illustration 86 : Photomontage de la vue depuis la route touristique de Bugey, à la sortie de Sorbier (4)

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Illustration 87 : Vue depuis le hameau Sorbier à Parves-et-Nattages (5)

Illustration 88 : Photomontage de la vue depuis le hameau Sorbier à Parves-et-Nattages (5)

 Mesures d’évitement  Préserver une frange boisée existante à l’est afin d’intégrer le projet depuis le RD107b, en arrivant du sud ;  Maintenir le boisement présent entre les 2 ilots du projet ;  Engazonner les parties non dédiées à la circulation interne du site.  Mesures d’accompagnement  Maintenir des boisements au sein du projet ;  Planter la frange nord du site afin d’insérer le projet dans un ensemble paysager cohérent et de traiter la transition ;  Prolongement de l’itinéraire sur le côté nord du site, ainsi qu’un aménagement spécifique pour en intégrer la perception, avec la mise en place de panneaux didactique aux abords de la centrale ;  Une attention particulière sera portée sur la construction des locaux nécessaires aux installations électriques pour que ceux-ci s’intègrent au mieux dans l’environnement local. Les locaux les plus visibles seront bardés ;  Pose d’une clôture de couleur vert foncé ;  L’intégration des chemins est définie par le choix d’un revêtement adapté au sol, au paysage et aux contraintes écologiques.

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Bilan Enfin de limiter la perception du site dans le paysage, des mesures de réduction seront mises en place. Il s’agit dans un premier temps de maintenir la végétation existante entre les deux ilots du projet. La frange boisée sur le côté nord du site sera maintenue et renforcée, en cohérence avec les mesures liées au milieu naturel, afin de limiter les vues directes sur le site à partir du nord de ce dernier (ancien bourg de Parves). Afin d’atténuer les vues vers la partie la plus haute du site (ouest), visible à l’échelle éloignée, un recul d’une trentaine de mettre sera maintenue entre l’extrémité ouest du projet, et la limite parcellaire. Les voiries présentes sur le site seront créées dans le sens longitudinal, afin de réduire leur visibilité. Le chemin de randonnée traversant le site sera redessiné, permettant ainsi de rejoindre le belvédère.

Carte 87 : Localisation des actions en faveur de l’intégration du projet dans le paysage

Mesure de réduction : Maintien de boisement Maintien de haie Recul d’environ 30m de la limite cadastrale, partie la plus haute du site

Mesures d’accompagnement :

Renforcement/Plantation de haies

Création des voies dans le sens longitudinal

Déviation du sentier de randonnée permettant de

rejoindre le Belvédère

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Bilan des impacts et mesures liés au paysage et au patrimoine

La faible surface du site, et ses vues fermées vers le sud et l’ouest n'apporteront pas de changement dans l'entité paysagère du milieu. La centrale solaire reste un élément ponctuel visible dans l’environnement proche et immédiat du site. Les impacts de la centrale solaire peuvent être qualifiés de modérés à faibles, au vu de la discrétion du projet dans ce paysage arboré. Le renforcement des haies autour du site limitera encore davantage les vues vers le site.

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Conclusion - Paysage & Patrimoine

Cotation Cotation Impact Impact Enjeu Mesures d’accompagnement et de compensation enjeu impact positif Phase exploitation Aucune mesure Unité Aucun impact, le site est cerné par des boisements Planter la frange nord pour insérer le projet dans un ensemble

paysagère et présente déjà un caractère artificiel paysager cohérent Remise en état des surfaces dégradées durant la phase travaux Perceptions visuelles Vues longues sur le site depuis les coteaux viticoles Eviter l’implantation de la centrale au plus haut de la parcelle depuis les de Jongieux-Marestel avec un recul de plusieurs dizaines de mètres à partir de la sites et Vues depuis le château de la Forest limite cadastrale ouest monuments Perceptions Centrale divisée en 2 ilots, pas de forme rectangulaire franche visuelles Vues depuis le belvédère du Molard Noir Garder le boisement entre les ilots dans le Impact positif : diminution de l’attrait visuel porté Implanter les voies de circulation selon l’orientation est/ouest

paysage par la couleur claire de l’actuelle zone de carrière Engazonner les parties non dédiées à la circulation interne du éloigné site Intégration paysagère de la clôture Choix d’un revêtement adapté au sol, au paysage et aux Perceptions Vues depuis la route touristique de Bugey contraintes écologiques visuelles Vue depuis le hameau Sorbier de Parves-et-Nattages Garder le boisement entre les ilots dans le

Suppression d’une partie du sentier traversant le Planter la frange nord paysage site Créer une déviation du sentier de randonnée permettant de proche rejoindre le belvédère Aménagement didactique

272 Impact du projet et mesures associées V

Conclusion des impacts sur l’environnement

L’analyse des impacts du projet sur l’environnement n’a pas identifié d’impact entrainant sa remise en cause. Les impacts, qu’ils soient significatifs ou non, seront accompagnés autant que possible par des mesures de réduction et de compensation. Le volet « mesures relatives à l’organisation du chantier » prévoit la mise en place d’une démarche Qualité chantier. Les entreprises chargées de la réalisation des travaux auront signé une charte « Chantier propre », elles s’engagent à justifier leur méthode de travail et leur mode opératoire au regard de la réduction des impacts négatifs. Une assistance environnementale pourra accompagner le maitre d’ouvrage dans le suivi de la réalisation des travaux et des bilans post-installation. Le volet « impacts sur le milieu physique » ne montre pas d’impact significatif. Préalablement à toutes phases travaux, des études géotechniques complémentaires seront menées. La phase travaux induira un tassement localisé du sol et la phase d’exploitation n’influera pas sur le milieu physique. Deux types d’accompagnement sont envisagés : d’une part, le choix préalable des matériaux privilégiant la qualité et la cohérence avec le milieu. D’autre part, la manière d’organiser le chantier en limitant son emprise et en sécurisant tous les éléments représentant un risque pour le milieu physique. Le volet « impacts sur le milieu naturel » montre des impacts très limités du projet. Le site est très anthropisé et sans valeur patrimoniale. Seules quelques espèces d’orchidées emblématiques sont présentes sur le site. La phase travaux induira temporairement un effarouchement de la faune. L’impact le plus important concernera le défrichement de la partie boisée, qui conduira à la destruction d’habitat potentiel. Les travaux lourds auront lieu en dehors des périodes favorables à la faune (hors période de reproduction, de repos, etc.). Le milieu carrière ouverte sera préservé par l’implantation du site. La création de gradients abiotiques (ombre et humidité) liés à la mise en place des panneaux favorisera la présence d’une plus grande richesse floristique qui s’accompagnera d’une augmentation du nombre d’espèces faunistiques. La phase d’exploitation prévoit une gestion environnementale du site améliorant la biodiversité sur le site, ainsi qu’une gestion des espèces invasives présentes sur le site. Le volet « impacts sur le milieu humain » est positif. La phase travaux et les tâches nécessaires durant la phase d’exploitation (entretien, surveillance) créeront de l’emploi au niveau local et le projet induira indirectement des retombées fiscales pour le territoire. La centrale permet de valoriser un terrain à faible valeur d’usage par la production d’une énergie renouvelable. L’image moderne que reflète la présence d’une centrale solaire photovoltaïque sur le territoire peut être source d’attractivité. Le volet « impacts sur le milieu paysager et sur le patrimoine » démontre que le site est perceptible depuis différents points. Lors de la phase travaux, les impacts sont liés essentiellement à la présence d'engins sur le site. A cet effet, la phase de travaux sera limitée à son minimum à la fois en termes d’emprise du chantier et en termes de durée. Le site fera également l’objet d’une remise en état des surfaces dégradées par la phase de travaux. Lors de la phase d’exploitation, quelques vues longues porteront sur le projet. Elle sera également visible dans son périmètre proche. En revanche, le maintien du boisement entre les deux ilots diminuera l’effet de masse. De plus, le site étant déjà artificialisé par la carrière qui est de couleur claire, la couleur foncée de la centrale diminuera l’attrait de la vision vers ce site. Tous les éléments identifiés dans la définition des impacts possibles ont été pris en compte dans l’élaboration du projet et ont participé à son évolution. Afin d’assurer une insertion exemplaire du projet dans le milieu environnant, il convient d’en limiter les impacts néfastes et de valoriser les impacts positifs. Dans la mesure du possible, l’évitement de l’impact a été recherché et dans les cas où une telle solution n’est pas possible, des mesures de réduction et/ou de compensation de l’impact sont mises en œuvre.

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Chiffrages des mesures

Milieu physique Le choix des matériaux utilisés pour la centrale ne présente pas de surcoût lié à l’adaptation au milieu physique. Ils interviennent alors dans le cadre d’études techniques lancées pour s’assurer de la bonne stabilité de l’installation.

Milieu naturel La majorité des coûts des mesures de réduction et d’accompagnement envisagées sur le site est engagée pour le volet « Milieu naturel » et représente environ 9 600 € HT. Le tableau suivant décline une estimation de ces coûts : Tableau 44 : Estimation des coûts liés aux mesures de réduction et d’accompagnement pour le milieu naturel

Mesure Détail Total € HT

Restauration de haie (partie est) Préparation de la tranchée, bêchage et mise en 3 500 (350 ml) place de plants

Mise en place de tas de bois Main d'œuvre : 1 ouvrier, 1/2 journée 200,00

Aménagement de passages à Découpe dans le grillage : 1 ouvrier, 1/2 journée 200,00 faune Installation de pierrier ou murets Pierres et installation du muret 1 500,00 en pierre Taille annuelle de sécurisation (2 ouvriers, 1 Gestion des haies 800,00 journée) Prévention contre l’installation Inspection du site et arrachage des pousses le cas 400,00 de plantes invasives échéant

Inventaires faune/flore annuels (3 demi-journées

Suivi écologique du site expert) 3 000

Saisie des données, bilan, rapport

Mesure de compensation liée au Indemnité à verser au FSFB, sur la base de 34 717 défrichement 4 310 euros TTC/ha à reboiser

Total € H.T : 44 317

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Milieu paysager Les mesures compensatoires liées à l’intégration paysagère du projet peuvent être assimilées aux mesures liées au milieu naturel. En effet, le renforcement des haies qui est proposé d’un point de vue paysager sert également le milieu naturel puisqu’il diversifie les habitats naturels, et renforce un couloir de circulation potentiel. Ainsi, les dépenses induites par le volet paysager recoupent celles engagées dans le volet milieu naturel.

Tableau 45 : Estimation des coûts liés aux mesures de réduction et d’accompagnement pour le milieu paysager

Action complémentaire Détail Total € HT Inclus dans le chiffrage des mesures du volet Renforcement de haies (350 ml) - « milieu naturel »

Milieu humain Pour les mesures liées au milieu humain, les coûts découlent essentiellement des aménagements touristiques mis en place et de l’accompagnement pédagogique du projet.

Tableau 46 : Estimation des coûts liés aux mesures d’accompagnement pour le milieu humain

Action complémentaire Détail Total € HT Panneaux didactiques Panneaux sur site 1 000,00 Signalétique routière Fléchage du site depuis le bourg 2 600,00 Fourniture de mallettes pédagogiques 600,00 Accompagnement pédagogique Formation du personnel de la maison des énergies 1 500,00 Organisation portes-ouvertes 500,00

Total € H.T : 6 200

Synthèse du budget alloué aux mesures de réduction et l’accompagnement La mise en place des mesures d’évitement de réduction et d’accompagnement des impacts négatifs liés au projet fait l’objet d’un budget.

Tableau 47 : Synthèse des coûts relatifs estimés aux mesures de réduction et d’accompagnement

Thématiques Total € HT Milieu Physique - Milieu Naturel 44 317

Milieu Paysager - Milieu Humain 6 200

Total 50 517

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Conclusion des mesures réductrices et compensatoires

La réalisation de l’étude d’impact a guidé l’élaboration du projet de centrale solaire en faisant évoluer certains choix et conséquemment le plan général du projet. Ainsi, des mesures d’évitement des atteintes sur l’environnement ont été mises en place lorsque ces dernières étaient jugées essentielles. Dans le cas où, les atteintes sur l’environnement ne pouvaient être évitées sans compromettre la faisabilité du projet, des mesures de réduction ou de compensation de ces impacts ont été proposées. Le volet « mesures relatives à l’organisation du chantier » prévoit la mise en place d’une démarche Qualité chantier. Les entreprises chargées de la réalisation des travaux auront signé une charte « Chantier propre », elles s’engagent à justifier leur méthode de travail et leur mode opératoire au regard de la réduction des impacts négatifs. Une assistance environnementale pourra accompagner le maitre d’ouvrage dans le suivi de la réalisation des travaux et des bilans post-installation. Le volet « mesures relatives au milieu physique » fait référence à deux types d’accompagnement. D’une part, au choix préalable des matériaux privilégiant la qualité et la cohérence avec le milieu. D’autre part, à la manière d’organiser le chantier en limitant son emprise et en sécurisant tous les éléments représentant un risque pour le milieu physique. Lorsqu’une thématique du milieu physique parait sensible, une étude spécifique sera réalisée. Le volet « mesures relatives au milieu naturel » comprend une opération de renforcement et de création de haies en bordure nord du site, ainsi qu’une végétalisation du terrain qui aura été défriché. Le projet prévoit une gestion environnementale du site par fauche tardive. Ainsi, le couvert végétal retrouvera une fonction d’accueil de la biodiversité et participera à l’intégration paysagère du projet. Les travaux seront organisés avec le souci de limiter au maximum les atteintes sur la faune et la flore. La clôture cernant le site représentant une atteinte majeure à la circulation de la faune permettra tout de même le passage de la petite faune. Concernant le défrichement prévu sur une partie de l’espace boisé du site, permettant l’implantation de l’ilot Ouest, la société ARMORIRIS versera à titre de mesure compensatoire, une indemnité d’un montant équivalent aux travaux de boisement compensateur au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois, soit 34 717,48 euros TTC. Le volet « mesures relatives au milieu humain » peut rassembler la mise en place d’opérations d’information et de promotion du projet telle que la mise en place de panneaux d’information de la filière photovoltaïque sur le site. D’un point de vue économique, le projet favorisera les entreprises locales pour la réalisation de certaines tâches. C’est l’opportunité de définir une communication territoriale basée sur la filière des énergies renouvelables. Le volet « mesures relatives au milieu paysager et au patrimoine » prévoit la création d’une haie au nord du site, et la préservation du boisement présent entre les deux ilots de la centrale permettant d’adoucir les formes de la centrale depuis les perceptions lointaines. Les travaux seront exécutés de telle sorte que les impacts sur le paysage seront réduits. Les mesures qui accompagnent le projet et qui assurent la réduction et la compensation de certains impacts sensibles, dont le versement d’une indemnité compensatoire pour le défrichement, bénéficient d’un budget de 50 517 €. Ce coût sera majoré par la remise en état boisé en fin d’exploitation de la centrale. Ces mesures d’évitement et d’accompagnement des impacts ont accompagné l’élaboration du projet afin d’aboutir à un projet cohérent d’un point de vue environnemental et paysager.

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DÉMANTÈLEMENT DE L’INSTALLATION ET REMISE EN ÉTAT DU SITE

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Démantèlement de l’installation

Tous les constructeurs proposent aujourd’hui des garanties de production sur 25 ans. La production est à priori encore de 90 % après 10 ans et de 85 % après 25 ans. Les installations existantes montrent que les modules peuvent produire pendant 30 ans. A moyen terme, se pose donc la question de la continuité de l’activité (remplacement par des panneaux de nouvelle génération et modernisation des équipements annexes) ou de la cessation d’activité qui implique le démantèlement des installations et la remise en état du site. Dans le cas où le propriétaire du terrain décide de mettre fin à l’utilisation du site à l’issue des années d’exploitation prévues dans le bail initial, la société d’exploitation s’est engagée à assurer la déconstruction totale des installations et la remise du site dans son état initial.

Travaux de démantèlement

La déconstruction des installations et leur recyclage impliquent plusieurs opérations : Retrait des câbles ; Retraits des modules ; Retrait des structures porteuses ; Retrait des éléments annexes (poste onduleur, poste HTA et poste de livraison). Selon le choix retenu par la commune, les voiries et la clôture pourront soit, rester sur le site, soit, être retirées. Les travaux de démantèlement nécessitent une attention à l’environnement similaire aux travaux de construction.

Les impacts des travaux Les impacts attendus du chantier de déconstruction sont globalement identiques à ceux du chantier de construction. Veuillez alors vous référer au chapitre sur les impacts en tenant compte seulement des impacts en phase travaux (cf. « Analyse des impacts directs et indirects, temporaires et permanents du projet sur l’environnement »).

Financement des mesures compensatoires et d’accompagnement La société d’exploitation pourra s’engager à constituer une garantie financière de démantèlement au titre des obligations constituées par les engagements de son offre. Le montant de la garantie pourra atteindre jusqu’à 30 000 euros multipliés par la puissance de l’installation, exprimée en MW, soit : 30 000 x 9,3 = 280 000 € Elle sera constituée avant la 17ème année suivant la mise en service de l’installation. Un document attestant de la constitution de cette garantie sera transmis au directeur de l’énergie.

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Recyclage des éléments

Les différents types de déchets et leur filière de valorisation Dès lors que les filières existent, l’exploitant de la centrale veillera à favoriser une valorisation maximale des déchets produits par réemploi, recyclage, régénération et incinération avec récupération d’énergie. La partie non valorisable des déchets fera l’objet : D’incinération ou de traitement dans des centres spécialisés des déchets non valorisables afin d’en réduire le volume De mise des « déchets ultimes » en Centre d’Enfouissement Technique dans les meilleures conditions de sécurité, c'est-à-dire des résidus secondaires issus de l’incinération ou du traitement des déchets qui ne sont pas valorisables. CET classe 3 pour les déchets inertes ; CET classe 2 pour les déchets industriels banals ; CET classe 1 pour les déchets dangereux. Il convient aussi de préciser le devenir des principaux déchets. Ceux-ci sont essentiellement composés des gravats et des déchets recyclables : Métaux : les structures sont constituées essentiellement d’aluminium extrudé. Ces métaux seront triés et revendus afin de financer une partie du démantèlement de l’installation. Gravats : ces gravats seront réemployés dans le bâtiment et dans des ouvrages de travaux publics ou à déposer en CET de classe 3. Enfin, il conviendra d’éliminer tous les déchets restant sur le site par un traitement dans les filières correspondantes par des opérateurs agréés : Déchets banals : correspondant aux matériels de signalisation, emballages, et objets divers restants. Déchets spéciaux résiduels : ces déchets devront être éliminés selon leur nature et les possibilités existantes localement (incinération, recyclage, enfouissement en CSDU [Centre de Stockage de Déchets Ultimes] de classe 1).

Le processus de recyclage Contrairement à de nombreux moyens de production d’électricité, il est facile aujourd’hui de démanteler une centrale solaire photovoltaïque et de recycler ses éléments. Plusieurs technologies de recyclage existent actuellement : Séparation mécanique, recyclage stratifié de verre : - Hautes capacités disponibles ; - Processus très universel, référence en matière de coût, - Difficulté à revendre ; - Grande dépendance à la construction de module et aux matériaux utilisés. Traitement chimique et/ou mécanique - Essentiellement axé sur la technologie couche mince ; - Coûts de traitement des déchets des produits chimiques utilisés ; - Dépendance forte aux matériaux utilisés.

Source : Solar world ARMORGREEN 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - [email protected] 279 AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr Démantèlement et remise en état du site VI

Séparation thermique - Processus universel, référence en matière de coût ; - Matériaux utilisés, matériaux séparés ; - Déchet de gaz issus du nettoyage, du dépoussiérage. Incinération des déchets - Hautes capacités disponibles ; - Processus universel, référence en matière de coût. Toutes ces techniques peuvent se cumuler afin d’atteindre un recyclage des modules efficace. Bien souvent, le taux de recyclage est supérieur à 75 %, les 10 à 20 % des déchets restants seront incinérés.

Illustration 89 : Schéma du processus automatisé de recyclage des modules développé par SolarWorld

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L’association PV CYCLE ARMORIRIS s’est engagé à installer des panneaux dont le fabricant est membre de l’association PV CYCLE. Ainsi, la collecte et le recyclage des modules sont garantis par PC CYCLE. PV Cycle est une association à but non lucratif fondée en juillet 2007 et devenue opérationnelle en avril 2008. Elle rassemble des producteurs de panneaux photovoltaïques du monde entier, mais elle n’agit que sur le territoire européen. Son action vise à repérer les endroits où sont installés les modules photovoltaïques arrivant en fin de vie pour organiser leur collecte et leur recyclage. Pour pouvoir fixer leurs objectifs, PV Cycle connait le nombre de modules mis sur le marché par les producteurs. Ces entreprises, représentant 70 % du marché européen des modules solaires, se sont engagées à collecter gratuitement un minimum de 65 % des modules photovoltaïques installés en Europe depuis 1990 et à en recycler un minimum de 85 % des déchets. La première collecte organisée par PV Cycle a débuté en janvier 2010. Elle suivra ensuite la chronologie d’installation des modules photovoltaïque (Allemagne, Espagne, France, Italie, etc.). Les modules installés chez les particuliers sont démantelés par des professionnels puis acheminés auprès de points de collectes (magasins spécialisés en énergie renouvelable et en électricité). Pour assurer leur recyclage, PV Cycle a lancé un appel d’offres en novembre 2009. Selon les estimations, 3 000 tonnes de modules ont été à collecter et à recycler en 2010. En 2030, en Europe, il y en aura 130 000 tonnes.

Remise en état du site

Contrairement à un certain nombre d’autres usages de la terre, le photovoltaïque ne consiste qu’en une utilisation temporaire du sol, puisqu’à l’issue des années d’exploitation de la centrale (20 à 30 ans), les installations peuvent être totalement démontées. Ainsi, à l’issue de la réhabilitation, le site retrouvera donc son état initial sans aucun reste de son épisode photovoltaïque. La zone défrichée d’une superficie d’environ 8 ha, pourra quant à elle faire l’objet d’un reboisement à la fin de l’exploitation

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ANALYSE DES MÉTHODES UTILISÉES POUR ÉVALUER L’IMPACT DU PROJET

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Analyse des méthodes utilisées pour évaluer l’impact du projet

Cette partie, introduite dans l’étude d’impact par la circulaire du 26/03/1993, est destinée à l’analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement mentionnant les difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées pour établir cette évaluation.

Méthodologie globale Dans cette étude, l’analyse des impacts s’est appuyée, d’une manière générale, sur une appréciation des enjeux environnementaux et de leur sensibilité, fondée notamment sur la connaissance de l’état initial du site appréhendé par les différents intervenants, à l’aide des éléments suivants : Recherches documentaires et bibliographiques ; Investigations et observations de terrain ; Consultations auprès des administrations et des organismes concernés (cf. ANNEXE 3) ; Analyses du terrain par des spécialistes fournissant des expertises paysagère, faunistique et floristique. Ensuite l’évaluation des impacts a été menée de manière qualitative et/ou quantitative selon les thèmes étudiés : L’appréciation qualitative a concerné les thèmes relatifs aux milieux physique, biologique et humain. La définition des impacts paysagers s’est appuyée sur l’analyse du terrain et des photomontages ; L’appréciation quantitative a concerné les thèmes relatifs au milieu biologique et au milieu humain.

Méthodologie par thème

La définition des aires d’études L’étude d’impact paysagère du projet de centrale solaire photovoltaïque réalisée par le bureau d’études Vu d’Ici a été menée selon différentes échelles d’analyse : Le périmètre étendu (entre 5 et 10 km autour du site) ; Le périmètre rapproché (de 0,5 à 5 km autour du site). L’analyse des impacts paysagers de la future centrale solaire implique préalablement de définir une aire d’étude large dans laquelle le paysage serait susceptible d’être modifié. Au-delà de l’aire d’étude étendue, l’impact paysager du parc devient négligeable, les vues étant stoppées par le relief. Le bureau d’études a ainsi retenu cette aire d’étude étendue maximale de 10 km autour de la future centrale solaire photovoltaïque pour base de la prospection de terrain et de l’étude cartographique nécessaires. Bien sûr, dans le cas exceptionnel où le parc produirait un impact paysager sur un élément patrimonial au-delà de cette aire, il serait pris en compte.

L’étude d’impact faunistique et floristique du projet de centrale solaire photovoltaïque réalisée par Charles MURE, Claire LANOY et Julie PORRA du bureau d’étude EPODE les 17 mai 2016, 10 juin 2016, 31 mars 2017 et 5 mai 2017, a été menée selon différentes échelles : Une aire d’étude immédiate ; Une aire d’étude élargie à 3 km pour référencer les zones naturelles remarquables. Pour examiner les aspects liés à la flore et à la faune, une aire d’étude dépassant le cadre du site du projet est nécessaire. Une détermination exacte de l’ampleur de la zone à considérer s’effectue selon l’écosystème présent aux alentours. Les grandes unités écologiques fonctionnelles (reproduction, corridor de déplacement, chasse) doivent être intégrées. L’aire d’étude met en avant les zones de protection ou d’inventaire du patrimoine naturel situées dans un rayon de 3 km autour du site. Une fois ces zones recensées, le bureau d’études évalue les incidences du projet sur la flore et la faune qui les composent. Le parti retenu a consisté à effectuer un inventaire exhaustif de la faune et de la flore présentes sur le site et sur ses abords.

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Le milieu physique L’objectif de l’analyse du milieu physique est de cerner les enjeux du site dans lequel s’implantera la centrale solaire photovoltaïque afin de l’intégrer au mieux dans son environnement et de déterminer les solutions techniques qui permettront de garantir la mise en place d’installations stables et sans nuisance. L’analyse du milieu physique a été effectuée à l’aide de recherches documentaires, d’investigations sur le terrain et de consultation des organismes concernés : La situation globale a été appréhendée à l’aide de cartographies et de déplacements sur le lieu projeté pour la centrale afin d’en saisir tous les enjeux et tous les éléments structurants ; La géologie, la géomorphologie et la pédologie du site ont été étudiées à l’aide des données transmises par le BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières) ; L’hydrologie et l’hydrogéologie ont été étudiées à partir de cartographie ; Les données climatiques ont été transmises par Météo France ; La qualité de l’air reprend les données relevées par « Air Rhône-Alpes », l’organisme chargé de contrôler la qualité de l’air de la région.

Le milieu naturel L’expertise complète faune-flore-habitat a été réalisée par Charles MURE, Claire LANOY et Julie PORRA du bureau d’étude EPODE, les 17 mai 2016 et 10 juin 2016. Le but de cette expertise est d’identifier les différents enjeux, sous-tendus par l’implantation d’une centrale solaire photovoltaïque, liés aux différents éléments de la biocénose ainsi qu’aux espaces protégés. L’objectif est d’orienter l’élaboration du projet vers une meilleure intégration environnementale. L’analyse de la bibliographie, l’expertise du terrain et un inventaire règlementaire ont permis de faire ressortir les enjeux majeurs liés au site et à son interaction avec le milieu environnant. Dans le dernier temps, les résultats de l’étude permettent de proposer des mesures environnementales ayant pour objet la réduction ou la compensation de l’impact.  Outils de bio-évaluation Les listes d’espèces protégées ne sont pas nécessairement indicatrices de leur caractère remarquable. Si pour la flore les protections légales sont assez bien corrélées au statut de conservation des espèces, aucune considération de rareté n’intervient par exemple dans la définition des listes d’oiseaux protégés. Cette situation amène à utiliser d'autres outils, pour évaluer l’importance patrimoniale des espèces présentes : listes rouges, synthèses régionales ou départementales, liste des espèces déterminantes, littérature naturaliste. Ces documents rendent compte de l'état des populations des espèces et habitats dans les secteurs géographiques auxquels ils se réfèrent : l'Europe, le territoire national, la région, le département. Ces listes de référence n'ont cependant pas de valeur juridique.  Zones d’inventaire et de protection Sur la base des informations mises à disposition par les services de la DREAL et de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel), un inventaire des zonages « patrimoine naturel » et des espèces présentes a été réalisé. Les données recueillies et concernant le patrimoine naturel sont de deux types : Zonages règlementaires au titre de la législation ou des règlementations en vigueur. De ce fait, l’implantation de projet peut être soumise à un régime dérogatoire particulier (site Natura 2000, Réserve Naturelle, Arrêté Protection de Biotope, …). Zonages d’inventaire indiquant la présence d’un patrimoine naturel particulier. Ils n’ont pas de valeur d’opposabilité, mais leur présence doit être intégrée au développement des projets d’aménagement. Il s’agit notamment des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) qui sont de deux types : ZNIEFF de type I qui correspond à des secteurs de faible surface et caractérisés par un patrimoine naturel remarquable et ZNIEFF de type II qui correspond à de grands ensembles écologiquement cohérents.

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 Transects de prospection

Carte 88 : Transects de prospection et points d’écoute

 La flore et les habitats naturels L’ensemble de l’aire d’étude a été parcouru les 17 mai 2016 et 10 juin 2016, afin de relever les différents types d’habitats présents, ainsi que les espèces végétales. Un inventaire des espèces rencontrées a été effectué par méthodologie phytosociologique détaillée permettant d’identifier toutes les espèces et chaque strate (avec leur coefficient d’abondance-dominance Braun-Blanquet et al., 1952) et d’en déduire le type d’habitat sur toute la zone de projet. Une attention particulière a été portée sur la recherche d’espèces remarquables protégées, menacées, etc. dans les différents habitats présents. La description des habitats s’inspire de la classification présentée dans le « podrome des végétations de France » ainsi que de la typologie européenne Corine Biotope (CB), définie comme standard européen de description hiérarchisée des milieux naturels terrestres.  Avifaune La méthodologie utilisée pour les inventaires est celle de l’IPA (Indice ponctuel d’abondance, développé par Blandel en 1975). Pendant des points d’écoute des chants de 15 minutes, l’observateur note tous les contacts visuels (à l’aide de jumelle) et/ou auditifs obtenus. Un point d’écoute a été effectué par habitat.  Invertébrés Pour les insectes, la méthodologie adoptée est l’observation directe ainsi que la capture au filet entomologique pour certaines espèces plus difficilement déterminable à l’œil ou à la jumelle. Ce protocole est mis en place tout le long des transects prospectés pour les relevés phytosociologiques. Une attention particulière est portée aux lépidoptères rhopalocères (papillons de jour) dont le nombre d’espèces protégées est relativement important comparé aux orthoptères, coléoptères et autres ordres d’insectes.

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 Mammalofaune Deux grands types de méthodes ont été utilisés pour inventorier les espèces présentes : la méthode directe d’observation ainsi que la méthode indirecte par indice de présence (empreintes, les ossements contenus dans les pelotes de réjection, les cadavres d’animaux morts, …). En ce qui concerne les chauves-souris, seule une prospection de sites potentiellement favorables à leur refuge et hibernation a été effectuée dans les sites d’expertise (cavité, arbres morts sur pieds, bâtis, …)  Amphibiens Seule une observation directe et indirecte a été effectuée.  Reptiles La méthodologie choisie est l’observation visuelle directe de jour et indirecte grâce à la recherche de mues dans les habitats favorables sur les mêmes transects de prospection que pour la flore.

Milieu humain L’analyse du milieu humain permet essentiellement de cerner le contexte socio-économique dans lequel s’insère le projet et permet également d’évaluer sa compatibilité avec les documents de planification urbaine. Ainsi : L’analyse de la compatibilité du projet avec les documents de planification urbaine nous a directement amenés à étudier le POS de Nattages. Dans la même optique, nous avons étudié la cohérence du projet avec les différents réseaux et servitudes qui auraient pu exister sur le site et à proximité. Les données socio-économiques sont, pour la plupart, issues de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Économiques (INSEE), mais proviennent parfois d’organismes différents tels que les observatoires mis en place par les ministères. L’analyse de la compatibilité du projet avec les servitudes préexistantes a été réalisée par contact direct des organismes et à travers de l’interface de l’INERIS pour les réseaux et canalisations.

Paysage L’analyse paysagère a été effectuée par Aurélien ADAM et Damien HUMEAU du bureau d’étude Vu-d’Ici (passages terrain). L’analyse se décline sur deux périmètres : Le périmètre étendu : les caractéristiques générales des paysages, du patrimoine et du tourisme ont été étudiées à l’échelle du périmètre général (entre 5 et 10 km autour du site en fonction de l’accessibilité visuelle des lieux) afin de déterminer les enjeux de perception et d’insertion du projet photovoltaïque Le périmètre rapproché : périmètre étudiant l’interface directe du projet avec ses abords (de0.5 à 5km selon la configuration du paysage), il permet d’analyser les composantes paysagères propres au site ainsi que les perceptions roches afin d’en déterminer les enjeux et de proposer des mesures d’intégration paysagère dines à l’échelle du site (abords, accès, qualification du site, etc.) L’étude paysagère permet de déterminer les enjeux liés à l’implantation du projet photovoltaïque, sur les entités paysagères dans lesquelles il s’insère, sur les éléments de patrimoine qui se trouvent à proximité, et enfin sur le tourisme. Le degré d’enjeu est déterminé par une analyse multicritère : La visibilité dans le paysage, en considérant prioritairement les lieux fréquentés (bourgs, axes routiers, circuits touristiques) ; L’effet de la topographie et de la végétation environnante sur les vues, depuis un site ou un édifice ou un point de vue tiers, en direction du projet ; La valorisation touristique du territoire (itinéraires de randonnées, éléments valorisés, etc.) La distance par rapport au projet.

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Définition et hiérarchisation des enjeux, des impacts et des mesures réductrices Au cours de l’état initial, les éléments qui composent les milieux physique, naturel, humain et paysager sont analysés afin d’identifier des enjeux particuliers. Dans la conclusion de chaque thème, ces enjeux sont rappelés et cotés sur une échelle de 0 à 5, en fonction de leur niveau d’importance :

Le niveau 0 correspond à l’absence d’enjeu

Le niveau 1 correspond à un enjeu très faible : il se doit d’être signalé, mais n’a pas grande importance

Le niveau 2 correspond à un enjeu faible : cet enjeu doit être signalé et suivi tout au long du projet.

Le niveau 3 correspond à un enjeu moyen : cet enjeu doit être pris en compte lors des études techniques et de la définition des impacts, mais d'autres, plus importants, peuvent prendre le pas sur celui-ci.

Le niveau 4 correspond à un enjeu fort : il est pris en compte à toutes les étapes du projet et il faut veiller à respecter au maximum celui-ci

Le niveau 5 correspond à un enjeu très fort : aucune négociation possible avec cet enjeu, il doit être intégralement maitrisé.

Chaque apparition et cotation d’un enjeu sera justifiée en reprenant les éléments développés dans l’état initial. Tous les enjeux feront l’objet d’une attention particulière lors de l’élaboration du projet. Au cours de l’analyse des impacts, les éléments qui composent les milieux physique, naturel, humain et paysager sont analysés au regard du projet de centrale solaire afin d’évaluer comment le projet peut affecter ces différents milieux.

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Dans la conclusion de chaque thème, ces impacts sont rappelés et cotés sur une échelle de 0 à 5, en fonction de leur niveau d’importance. Les impacts peuvent également être positifs.

Ce symbole signifie que le projet engendre des impacts positifs sur la composante étudiée.

Le niveau 0 correspond à l’absence d’impact. Aucune mesure d’accompagnement n’est nécessaire.

Le niveau 1 correspond à un impact très faible : il se doit d’être signalé, mais n’a pas grande importance. Aucune mesure d’accompagnement n’est nécessaire, mais une attention devra être portée afin de s’assurer que l’impact ne s’aggrave pas.

Le niveau 2 correspond à un impact faible : cet impact doit être pris en compte et est facilement maîtrisable. Il peut être accompagné de mesure(s) de compensation.

Le niveau 3 correspond à un impact moyen : il doit entrainer une réflexion et peut être maitrisé par la mise en place de mesure d’évitement et/ou de compensation.

Le niveau 4 correspond à un impact fort : il doit être accompagné dans la mesure du possible de mesure(s) d’évitement et impérativement accompagné de mesure(s) de compensation.

Le niveau 5 correspond à un impact très fort : cet impact peut remettre en question la nature du projet. Il doit impérativement être accompagné de mesure d’évitement.

Chaque apparition et cotation d’un impact sera justifiée au regard des éléments relevés dans l’état initial et du schéma d’aménagement de la centrale solaire. La mise en relation enjeu-impact conditionne la réalisation du projet. En effet, par exemple, un impact très fort sur un enjeu très fort pourra remettre en cause la faisabilité du projet en cas d’absence de mesure d’évitement, et un impact très fort sur un enjeu très faible ne sera pas considéré comme un élément pouvant annuler le projet. Dans la mesure du possible, lorsque ce couplage sera considéré comme sensible, la recherche de mesures d’évitement sera lancée et des mesures compensatoires accompagneront le projet.

NB : Dans la majorité des cas, les impacts négatifs font référence à la phase travaux, tandis que les impacts positifs arrivent pendant la phase d’exploitation.

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Aux différents impacts viennent s’associer des mesures de réduction et de compensation. Ainsi, les éléments qui composent les milieux physique, naturel, humain et paysager sont analysés au regard du projet de centrale solaire. Suivant la nature et l’intensité des impacts sur les différents thèmes de l’environnement relevés précédemment, des mesures sont préconisées en tenant compte des définitions suivantes : Mesure d’évitement : mesure intégrée dans la conception du projet, soit du fait de sa nature même, soit en raison du choix d’une solution ou alternative qui permet d’éviter un impact fort pour l’environnement. Les mesures d’évitement sont contenues dans la conception du projet et prises dans les phases préliminaires du projet ou les aménagements connexes. Mesure de réduction : mesure pouvant être mise en œuvre dès lors qu’un impact négatif ou dommageable ne peut être supprimé totalement lors de la conception du projet. Elle s’attache à réduire, sinon à prévenir l’apparition d’un impact. Mesure compensatoire : mesure visant à offrir une contrepartie à un impact dommageable provoqué par le projet. Des mesures compensatoires destinées à un suivi ou à une compensation des effets du projet sont également proposées. Mesures d’accompagnement : actions positives mises en œuvre pour améliorer la performance environnementale du projet, par une stratégie d’action plus globale.

Pour finir, l’étude estime le coût de toutes les mesures mises en œuvre pour compenser, réduire ou supprimer les différents impacts liés à l’implantation de la centrale photovoltaïque.

Evaluation des mesures compensatoires liées au milieu naturel L’évaluation des mesures compensatoires nécessite la mise en œuvre d’un suivi régulier, notamment écologique, dès la mise en service de l’installation. Le suivi de l’évolution du milieu est important, car il permet au gestionnaire de contrôler la pertinence des actions engagées et d’y apporter les mesures complémentaires et correctives nécessaires en fonction de l’évolution constatée. Les mesures proposées se basent sur l’analyse du potentiel d’accueil actuel du site en fonction des besoins vitaux de différents groupes faunistiques clés et de l’évolution de ce potentiel d’accueil pendant la phase d’exploitation de la centrale. Certaines mesures compensatoires proposées dans l’étude d’impact sont particulièrement favorables aux groupes faunistiques étudiés. L’évaluation est réalisée dans un premier temps sur la base de l’état actuel du site. Cette même évaluation est ensuite réalisée sur la base d’un état projeté avec aménagement.

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Noms, qualités et qualifications des experts qui ont préparé l’étude d’impact

Les experts de la société ARMORGREEN qui ont préparé et rédigé l’étude d’impact sont : Sébastien COURNEE – Responsable Support Permitting ; Marie CEINDRIAL – Chargée d’études en développement de projets d’énergies renouvelables, Support Permitting ; Marine MARAN – Stagiaire Chargée d’études en développement de projets d’énergies renouvelables, Support Permitting.

Les experts du bureau d’étude EPODE étant intervenu sur le volet « Milieu naturel » de l’étude d’impact sont : Charles MURE – Ecologue, Chef de projet ; Claire LANOY – Ecologue, spécialiste Flore ; Julie PORRA – Stagiaire Ecologue, spécialiste Faune.

Les experts du bureau d’étude VU D’ICI étant intervenu sur le volet « Paysage » de l’étude d’impact sont : Aurélien ADAM – Chef de projet, Ingénieur paysagiste et concepteur maître d’œuvre ; Damien HUMEAU – Ingénieur paysagiste.

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Références Bibliographiques

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Sites Internet - Agence de l’eau http://www.eau-loire-bretagne.fr/ - Air http://www.airpl.org/ - Base Mérimée http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=RETOUR&USRNAME=nobody&U SRPWD=4%24%2534P - BCSF http://www.franceseisme.fr/ - BRGM http://www.brgm.fr/ - Cadastre http://www.cadastre.gouv.fr/ - Chantier respectueux de l’environnement http://www.chantiervert.fr/ - Conseil Départemental http://www.ain.fr/ - Données officielles http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ - DRAC http://www.pays-de-la-loire.culture.gouv.fr/ - DREAL http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/ - Géolocalisation http://www.geoportail.gouv.fr/accueil - Gest’eau http://www.gesteau.eaufrance.fr/ - INPN http://inpn.mnhn.fr/ - INSEE http://www.insee.fr/ - Inspection des ICPE http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/ - LPO http://www.faune-ain.org/ - MEEDM http://www.developpement-durable.gouv.fr/ - Météo France http://france.meteofrance.com/ - Monumentum http://monumentum.fr/ - Monuments nationaux http://www.monuments-nationaux.fr/ - NV65 https://www.icab.fr/guide/nv65/ - Observation et statistiques http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ - Office du tourisme de la région Rhône-Alpes fr.rhônealpes-tourisme.com - Office du tourisme de l’Ain www.ain-tourisme.com - Patrimoine http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/ - Plan séisme http://www.planseisme.fr/ - Préfecture http://www.ain.gouv.fr/ - PIFH http://www.pifh.fr/pifhcms/index.php - PVGis http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/ - Règlementation http://www.photovoltaique.info/ - Réserves naturelles http://www.reserves-naturelles.org/ - Risques http://www.prim.net/ - SAGE http://www.vie-jaunay.com/ - Sandre http://www.sandre.eaufrance.fr/

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Annexes

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Annexe 1

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Annexe 2

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1/57 Sommaire

1 Contexte et objet de l’appel d’offres, définitions...... 5

1.1 Contexte et références législatives et règlementaires...... 5 1.2 Objet de l’appel d’offres...... 5 1.3 Instruction de l’appel d’offres, rôle de la CRE...... 6 1.4 Définitions...... 8

2 Conditions d’admissibilité...... 9

2.1 Respect de l’objet de l’appel d’offres...... 10 2.2 Limites de puissance et distance entre Installations...... 10 2.3 Absence de condition de non-réalisation ou d’exclusion...... 10 2.4 Nouveauté de l’Installation...... 10 2.5 Exploitation par le Candidat...... 10 2.6 Conditions d’implantation...... 11

3 Forme de l’offre et pièces à produire...... 13

3.1 Forme de l’offre...... 13 3.2 Pièces à produire...... 14

4 Notation des offres...... 18

4.1 Pondération des critères de notation...... 18 4.2 Notation du prix (NP)...... 18 4.3 Notation de l’évaluation carbone simplifiée (NC)...... 19 4.4 Notation de la Pertinence environnementale du Terrain d’implantation (NE)...... 19 4.5 Notation de Non-défrichement (ND)...... 19 4.6 Notation de la Détention de l’Autorisation d’Urbanisme (NA)...... 20

5 Procédures suite à la désignation des lauréats...... 20

5.1 Désignation et information aux Candidats...... 20

2/57 5.2 Désistement des périodes de candidatures suivantes...... 20 5.3 Retrait des décisions de désignation...... 20 5.4 Modifications du projet...... 20

6 Obligations du Candidat après sélection de son offre...... 22

6.1 Dépôt de la demande de raccordement...... 22 6.2 Constitution de la garantie financière d’exécution...... 22 6.3 Réalisation de l’Installation...... 23 6.4 Calendrier de réalisation...... 23 6.5 Conditions techniques de réalisation...... 24 6.6 Attestation de conformité...... 25 6.7 Démantèlement...... 26 6.8 Autres obligations...... 26

7 Contrat de complément de rémunération...... 28

7.1 Prise d’effet et durée du contrat...... 28 7.2 Calcul du complément de rémunération...... 29 7.3 Modalités de versement du complément de rémunération...... 31 7.4 Acheteur de dernier recours...... 31 7.5 Modalités de changement de Producteur, de suspension et de résiliation du contrat...... 31

8 Contrôle et sanctions...... 32

8.1 Contrôles...... 32 8.2 Sanctions...... 32

Annexe 1 : Formulaire de candidature...... 33

Annexe 2 : Méthodologie de l‘évaluation carbone simplifiée...... 37

Annexe 3 : Modèle de garantie d’exécution...... 50

Annexe 4 : Données à transmettre au gestionnaire de réseau...... 52

Annexe 5 : Engagement du candidat relatif à l’investissement participatif...... 53

3/57 Annexe 6 : Modèle de certificat d’éligibilité du Terrain d’implantation...... 54

Annexe 7 : Coordonnées DREAL...... 55

Annexe 8 : Modèle d’attestation sur l’honneur de mise à disposition du terrain...... 57

4/57 1 Contexte et objet de l’appel d’offres, définitions.

1.1 Contexte et références législatives et règlementaires Le présent appel d’offres est établi en application de la section 3 du chapitre 1er du TITRE 1er du livre III de la partie législative du code de l’énergie, et de la section 2 du chapitre 1er du TITRE 1er du livre III de la partie règlementaire du code de l’énergie.

1.2 Objet de l’appel d’offres Le présent appel d’offres porte sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire, situées en France métropolitaine continentale. En vertu de l’article L311-10 du Code de l’Énergie, toute personne physique ou morale peut participer à cet appel d’offres sous réserve des dispositions des articles L. 2224-32 et L. 2224-33 du code général des collectivités territoriales. En vertu du 2° de l’article L311-12, les Candidats retenus désignés par le ministre chargé de l’énergie bénéficient d’un contrat de complément de rémunération à l’électricité produite, établi selon les dispositions des articles L311-13-2 à L311-13-4 du code de l’énergie et selon les modalités précisées au 7 du présent cahier des charges. Le fait pour un Candidat d’être retenu dans le cadre du présent appel d’offres ne préjuge en rien du bon aboutissement des procédures administratives qu’il lui appartient de conduire. Les coûts de raccordement sont à la charge du Candidat retenu. Le Candidat est encouragé à faire une demande de pré-étude simple ou approfondie de raccordement auprès du gestionnaire de réseau concerné en amont de sa candidature. La remise d’une offre vaut engagement du Candidat à respecter l’ensemble des obligations de toute nature figurant au présent cahier des charges en cas de sélection de son offre.

1.2.1 Familles Les Installations sont réparties en familles ainsi définies : Famille 1 : Installations photovoltaïques au sol de Puissance strictement supérieure à 5 MWc et inférieure ou égale à 17 MWc Famille 2 : Installations photovoltaïques (ou autre installation de production d’électricité à partir de l’énergie solaire) au sol de Puissance strictement supérieure à 500 kWc et inférieure ou égale à 5 MWc Famille 3 : Installations photovoltaïques sur Ombrières de Parking de Puissance strictement supérieure à 500 kWc et inférieure ou égale à 10 MWc

1.2.2 Périodes de candidature, volumes appelés et Date limite de dépôt des offres La puissance cumulée appelée est répartie par famille en six périodes de candidature, suivant la répartition suivante :

5/57 Période de dépôt des offres Puissance cumulée appelée (MWc) Au : Du : (Date limite de dépôt des Famille 1 Famille 2 Famille 3 offres) 1er février 2017 à ère 9 janvier 2017 1 période 14h 300 135 65 2ème période 9 mai 2017 1er juin 2017 à 14h 300 135 65 1er décembre 2017 à ème 8 novembre 2017 3 période 14h 300 135 65 4ème période 9 mai 2018 1er juin 2018 à 14h 300 135 65 3 décembre 2018 à ème 8 novembre 2018 5 période 14h 300 135 65 6ème période 9 mai 2019 3 juin 2019 à 14h 300 135 65

Pour chaque période et dans chaque famille, la dernière offre retenue - les dernières en cas de Candidats ex-æquo - pourra conduire au dépassement de la Puissance cumulée appelée. Inversement, les dossiers de candidature retenus par le gouvernement pourront représenter moins que la Puissance cumulée appelée.

Pour chaque période, dans le cas où la puissance cumulée des projets non éliminés pour l’une des familles dépasserait largement la Puissance cumulée appelée, le ministre chargé de l’énergie pourra décider de réviser la Puissance cumulée appelée. Dans le cas où une offre est présentée au titre de plusieurs périodes et se trouve déclarée lauréate au titre d’une période donnée, le candidat est tenu de le signaler à la CRE afin que cette offre ne soit pas instruite au titre d’une période postérieure (cf. 5.2).

1.3 Instruction de l’appel d’offres, rôle de la CRE Ref : articles R311-14 à R311-25 du code de l’énergie La Commission de régulation de l’énergie (CRE) est chargée de l’instruction du présent appel d’offres. Certains critères sont néanmoins instruits par des tiers, en application de l’article R311-20 du code de l’énergie.

1.3.1 Mise à disposition du cahier des charges Ref : articles R311-17 et R311-16-1 du code de l’énergie. Le présent cahier des charges est disponible sur le site internet de la CRE (http://www.cre.fr/documents/appels-d-offres). D’éventuelles modifications du cahier des charges, non substantielles ou allant dans le sens d’un allègement de la procédure, seront portées à connaissance par une publication sur le site de la CRE et un avis rectificatif au Journal Officiel de l’Union Européenne (JOUE). Entre deux périodes de dépôt des offres, d’éventuelles modifications du présent cahier des charges seront portées à connaissance par une publication sur le site de la CRE et un avis rectificatif au JOUE.

1.3.2 Questions relatives à cet appel d’offres Ref : article R311-18 du code de l’énergie.

6/57 Pour chaque période de candidature, les questions relatives à cet appel d’offres doivent être adressées sur le site http://www.cre.fr/documents/appels-d-offres), au plus tard six semaines avant la Date d’ouverture de la période de dépôt des offres. Afin de garantir l’égalité d’information des Candidats, les questions et réponses apportées par la direction générale de l’énergie et du climat seront rendues publiques au plus tard six semaines avant la Date limite de dépôt des offres sur le site internet de la CRE (http://www.cre.fr/documents/appels-d-offres), sous réserve du respect des secrets protégés par la loi.

1.3.3 Réception des offres Ref : article R311-17 et R311-19 du code de l’énergie.

La CRE met en place un site de candidature en ligne (cf. 3.1) et un système de classement automatisé des offres déposées en ligne. Elle fait en sorte qu'aucun dépôt de candidature ne soit possible après la Date et l'heure limites de dépôt des offres, ni pour un dossier dans lequel une des pièces du 3.2 est manquante. Elle accuse réception au Candidat, par voie électronique, du dépôt de chaque dossier de candidature.

1.3.4 Examen des offres Ref : article R311-22 du code de l’énergie. Dans un délai de un (1) mois à compter de la Date limite de dépôt des offres, la CRE vérifie la compatibilité des offres au regard des conditions d’admissibilité et selon les modalités précisés aux 2.1 et 2.2, ainsi que la présence et la conformité des pièces de la candidature au regard des exigences du paragraphe 3.2. Elle effectue ces vérifications dans l’ordre décroissant des notes calculées sur la base des informations renseignées par le candidat au C. et D. du formulaire de candidature. En cas d’égalité de note, l’offre ayant le moindre prix est analysée en premier. En cas d’égalité de prix, l’offre ayant la moindre puissance est analysée en premier. Les offres dont la note est trop basse pour prétendre à être retenue pourront ne pas être analysées par la CRE. Dans ces mêmes délais, la CRE transmet au ministre chargé de l’énergie : - la liste des offres qu’elle propose de retenir pour répondre aux besoins de puissance appelée dans chaque famille et celle des offres éliminées avec le (ou les) motif(s) d’élimination. Ces listes ne sont pas publiques ; - le classement des offres au format « tableur » ; - la fiche d’instruction de chaque offre comprenant : • si l’offre n’a pas été éliminée, le détail de la note obtenue ; • si l’offre a été éliminée, le (ou les) motif(s) d’élimination ; • le cas échéant, la mention que la note calculée sur la base des éléments fournis dans le formulaire de candidature conduit à classer l’offre au-delà de la puissance cumulée appelée dans la famille. - un rapport de synthèse sur l’appel d’offres. La CRE instruit également tout autre dossier sur demande du ministre chargé de l’énergie. 7/57 1.4 Définitions Aux fins du présent cahier des charges, on entend par :

Achèvement (ou Date de fourniture de l’attestation de conformité selon les dispositions du date 6.6. d’achèvement)

Candidat Personne morale ou physique désignée au A du formulaire de candidature.

Capteurs - pour une Installation photovoltaïque, Composants photovoltaïques - pour une autre Installation (solaire thermodynamique etc.), récepteurs primaires du rayonnement (miroirs, tubes etc.).

Cellules Dispositif électronique semi-conducteur qui transforme l’énergie radiative photovoltaïques du soleil en électricité.

Composant Assemblage de Cellules photovoltaïques interconnectées conçu pour (module ou film) résister à l’environnement extérieur. photovoltaïque

Date de Date de l’envoi des courriers par lequel le ministre chargé de l’énergie désignation désigne le Candidat comme lauréat pour son offre, cachet de la poste faisant foi (cf. 5.1 et 5.3).

Date limite de Date limite de dépôt des offres spécifiée au 1.2.2 pour la période de dépôt des offres candidature concernée.

Distance Distance entre deux Installations s’entend comme la distance au sol la plus courte entre les Capteurs des deux Installations.

Ensoleillement de Quantité d’énergie solaire reçue au niveau du site dans un plan horizontal référence par unité de surface pendant une année (exprimé en kWh/m²/an).

Producteur Personne morale ou physique bénéficiant du contrat de complément de rémunération

Fabricant Personne morale ou physique qui assume la responsabilité de la conception et de la fabrication d’un produit en vue de sa mise sur le marché en son nom. Le fabricant peut avoir recours à des produits finis, à des éléments ou à des composants prêts à l’emploi. Il peut également sous-traiter certaines tâches.

Facteur de charge Productible annuel rapporté à la Puissance de l’Installation (exprimé indifféremment en kWh/kWc ou en heures équivalent pleine puissance).

Fournisseur Personne morale ou physique qui en approvisionne une autre en produits 8/57 finis. Ensemble composé des Capteurs, de leurs supports, des onduleurs, des Installation éléments permettant d’assurer le raccordement au réseau public d’électricité, et des éventuels dispositifs de stockage. Mise en service Mise en exploitation des ouvrages de raccordement.

Ombrière de Structure visant à recouvrir tout ou partie d’une Aire de stationnement et parking destinée à fournir de l’ombre.

Parking (ou Aire Espace artificialisé, spécifiquement et effectivement aménagé pour le de stationnement) stationnement de véhicules motorisés ou non-motorisés.

Plaquettes de Fines tranches de silicium issues de la découpe du lingot de silicium qui silicium (ou wafer) sont ensuite utilisées pour obtenir les cellules des modules photovoltaïques.

Préfet Préfet de région du site d’implantation

Productible Quantité d’énergie produite par l’Installation en une année (exprimé en annuel MWh/an).

Puissance crête Puissance d’un composant photovoltaïque sous les conditions de test d’un composant standard (irradiation de 1000 W/m², température des cellules de 25°C, photovoltaïque spectre AM = 1,5). Elle est exprimée en Wc.

Puissance, - pour une Installation photovoltaïque, somme des puissances crête de Puissance installée chacun des Composants photovoltaïques de l’Installation. Elle est exprimée ou Puissance de en MWc. l’Installation - pour une autre Installation (solaire thermodynamique etc.), somme des puissances unitaires maximales de chacune des machines électrogènes. Elle est alors exprimée en MW.

Terrain Terrain sur lequel le projet est implanté. Généralement délimité par une d’implantation clôture, il comprend le terrain recouvert par l’Installation, les espaces situés entre les Capteurs, les locaux techniques, les espaces utiles à la circulation sur site et à l’accès aux équipements en phase d’exploitation ainsi que l'ensemble des éléments nécessaires à la sécurité et au bon fonctionnement de l'installation (réserve incendie …).

2 Conditions d’admissibilité Le candidat s’engage à ce que toute offre déposée soit conforme aux conditions d’admissibilité de toute nature figurant au présent chapitre. Le dépôt d’une offre ne respectant pas ces conditions et

9/57 définitions constitue une déclaration frauduleuse et fera l’objet des sanctions prévues au 8.2, de même que le non-respect des conditions d’admissibilité postérieurement à la sélection d’une offre.

2.1 Respect de l’objet de l’appel d’offres Seules peuvent concourir les installations situées en France métropolitaine continentale et respectant la définition de la famille dans laquelle elles sont présentées (cf. 1.2.1). Lorsqu’une offre ne respecte pas ces dispositions, elle est éliminée.

2.2 Limites de puissance et distance entre Installations Seules peuvent concourir les Installations pour lesquelles la somme de la Puissance de l’Installation et de la Puissance des Installations situées à une Distance inférieure à cinq cent mètres (500 m) proposées à la même période de candidature est inférieure ou égale : - à dix-sept mégawatt-crête (17 MWc) et - à la Puissance maximale autorisée dans la famille, telle que définie au 1.2.1, si les Installations postulent dans la même famille ; Pour chaque offre, lors de l’analyse par ordre décroissant des notes selon les modalités du 1.3.4 la CRE additionne la puissance de cette offre avec la puissance de toutes les offres de note supérieure (de la même famille ou d’une autre famille 1 à 3) situées dans un rayon de 500m. Si les prescriptions ci-dessus ne sont pas respectées, la CRE élimine l’offre analysée.

2.3 Absence de condition de non-réalisation ou d’exclusion En conséquence de l’engagement à réaliser son installation en cas de sélection (cf. 6.3), seules peuvent concourir les offres sur lesquelles ne porte aucune condition de non-réalisation ou d’exclusion implicite ou explicite, autre que les conditions prévues au 6.3 qui s’appliquent à toute offre.

2.4 Nouveauté de l’Installation Seules peuvent concourir des Installations nouvelles, c’est-à-dire n’ayant jamais produit d’électricité au moment de la Mise en service au titre de l’appel d’offres.

2.5 Exploitation par le Candidat Ref : article R311-27-5 du code de l’énergie.

Le Candidat doit être le Producteur de l’Installation de production. Il ne peut pas indiquer dans son offre qu’une autre société sera le Producteur de l’Installation de production au cas où le projet serait retenu.

Les possibilités et modalités de changement de Producteur et de modification de son actionnariat sont indiquées au 5.4.1 et 5.4.2. En cas de changement de Producteur, le nouveau Producteur est tenu par le contenu de l’offre déposée ainsi que par les engagements et prescriptions du présent 10/57 cahier des charges. En cas de changement de Producteur après signature du contrat, un avenant est conclu et les clauses et conditions du contrat s’imposent au nouveau Producteur pour la durée souscrite restante.

2.6 Conditions d’implantation Afin de préserver les espaces boisés et agricoles et de minimiser l’impact environnemental des projets seules peuvent concourir les Installations dont l’implantation remplit l’une des trois conditions suivantes : Cas 1 - Le Terrain d’implantation se situe sur une zone urbanisée ou à urbaniser d’un PLU (zones « U » et « AU ») ou d’un POS (zones « U » et « NA ») ;

Cas 2 - l’implantation de l’Installation remplit les trois conditions suivantes : a) le Terrain d’implantation se situe sur une zone naturelle d’un PLU ou d’un POS portant mention « énergie renouvelable », « solaire », ou « photovoltaïque » (N-pv, Ne, Nz, N-enr, …), ou sur toute zone naturelle dont le règlement du document d’urbanisme autorise explicitement les installations de production d’énergie renouvelable, solaire ou photovoltaïque, ou sur une zone « constructible » d’une carte communale et b) le Terrain d’implantation n’est pas situé en zones humides, telles que définies au 1° du I de l'article L. 211-1 et l’article R211-108 du code de l’environnement. et c) le projet n’est pas soumis à autorisation de défrichement, et le Terrain d'implantation n'a pas fait l'objet de défrichement au cours des cinq années précédant la Date limite de dépôt des offres. Par dérogation, un terrain appartenant à une collectivité locale (ou toutes autres personnes morales mentionnées au 2° du I de l'article L. 211-1 du code forestier) et soumis à autorisation de défrichement, est considéré au sens du présent cahier des charges comme remplissant la présente condition de non-défrichement dès lors qu’il répond à l’un des cas listés à l’article L 342-1 du code forestier. Par dérogation pour les familles 1 et 2 pour la première période de candidature les projets ne respectant pas cette condition c) sont admis. Dans ce cas le Préfet le signale dans le certificat d’éligibilité et le projet fait l’objet d’une notation différenciée définie au 4.5.

Cas 3 - le Terrain d’implantation se situe sur un site dégradé, défini comme suit : Nature du site dégradé (*) : Pièce justificative à joindre au dossier DREAL: Le site est un ancien site pollué, pour Décision du ministre compétent ou arrêté préfectoral lequel une action de dépollution est reconnaissant ce statut. nécessaire Le site est répertorié dans la base de Fiche BASOL du site données BASOL Le site est un site orphelin administré Décision ministérielle reconnaissant le caractère par l’ADEME orphelin du site ou courrier de l’ADEME

11/57 Le site est une ancienne mine ou Arrêté préfectoral d’exploitation carrière, sauf lorsque la remise en état (ou arrêté de fin d’exploitation décrivant l’état final du agricole ou forestier a été prescrite site) Le site est une ancienne Installation de Autorisation ICPE Stockage de Déchets Dangereux (ISDD), sauf lorsque la remise en état agricole ou forestier a été prescrite Le site est une ancienne Installation de Arrêté préfectoral d’exploitation Stockage de Déchets Non Dangereux (ou arrêté de fin d’exploitation décrivant l’état final du (ISDND), sauf lorsque la remise en état site) agricole ou forestier a été prescrite Le site est une ancienne Installation de Arrêté préfectoral d’exploitation Stockage de Déchets Inertes (ISDI), (ou arrêté de fin d’exploitation décrivant l’état final du sauf lorsque la remise en état agricole site) ou forestier a été prescrite Le site est un ancien terril, bassin halde, Arrêté préfectoral d’exploitation ou extrait de l’arrêté ou terrain dégradé par l'activité minière, PPRM. sauf lorsque la remise en état agricole (ou arrêté de fin d’exploitation décrivant l’état final du ou forestier a été prescrite site) Le site est un ancien aérodrome ou un Courrier de la DGAC ou du gestionnaire délaissé d’aérodrome Le site est un délaissé portuaire routier Courrier du gestionnaire ou acte administratif ou ferroviaire constatant le déclassement au titre de l’article L. 2141- 1 du Code général de la propriété des personnes publiques. Le site est une friche industrielle Lettre d’un établissement public foncier, ou fiche BASIAS détaillée faisant état d’une visite ou consultation postérieure au 1er janvier 2012 et d’une absence de réaménagement ou d’un réaménagement non agricole ou forestier. Le site est situé à l’intérieur d’un Autorisation ICPE établissement classé pour la protection de l’environnement (ICPE) soumis à autorisation.

Le site est un plan d’eau (installation Toute preuve flottante) Le site est en zone de danger d’un Extrait du Plan de Prévention des Risques en vigueur établissement SEVESO ou en zone d’aléa fort ou majeur d’un PPRT. (*) il est rappelé que le fait pour un Candidat d’être retenu dans le cadre du présent appel d’offres ne préjuge en rien du bon aboutissement des procédures administratives qu’il lui appartient de conduire (cf. 1.2).

Pour obtenir le certificat d’éligibilité requis au 3.2.3, le Candidat envoie à la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) de la région d’implantation (cf. coordonnées en Annexe 7) un dossier papier de demande de certificat au plus tard quatre (4)

12/57 mois avant la Date limite de dépôt des offres, la charge de la preuve de l’envoi reposant sur le Candidat en cas de litige. Ce dossier est doublé d’un dossier en format numérique.

Ce dossier comprend un plan de situation, à l’échelle 1/5000 au minimum, des abords de l'Installation jusqu'à une distance qui est au moins égale à 600 m, sur lequel doivent clairement apparaître :  les contours de l’implantation du projet : la zone d’implantation des Capteurs sera délimitée par un trait en pointillés, la zone d’implantation du projet (correspondant au Terrain d’implantation) sera délimitée par un trait plein ;  le zonage des documents d’urbanisme en vigueur (PLU, cartes communales…) ;  les coordonnées géodésiques WGS84, exprimées au format DMS (XX°YY’ZZ.Z’’ N/S/E/O) des points extrémaux du Terrain d’implantation (choisir 4 à 6 points représentatifs). Lorsque le Candidat fait valoir le caractère dégradé du Terrain d’implantation (Cas 3), le dossier comprend la(les) pièce(s) justificatives détaillées plus haut. Le Préfet répond au Candidat dans les trois (3) mois suivant l’envoi de la demande. Lorsque le Terrain d’implantation remplit l’une des trois conditions définies plus haut (Cas 1 à 3), il joint à sa réponse un certificat d’éligibilité du Terrain d’implantation selon le modèle de l’Annexe 6, auquel est jointe une copie du plan de situation mentionné ci-dessus.

3 Forme de l’offre et pièces à produire

3.1 Forme de l’offre Ref : article R311-17 du code de l’énergie. Pour chaque offre qu’il remet, le Candidat dépose en ligne (adresse disponible sur http://www.cre.fr/documents/appels-d-offres) un dossier de candidature comprenant l’ensemble des pièces demandées. Aucune modification de l’offre n’est possible entre le dépôt de l’offre et la décision du ministre chargé de l’énergie désignant les lauréats de l’appel d’offres. Chaque offre porte sur une Installation. Le Candidat qui présente plus d’une offre doit présenter autant de dossiers de candidature que d’offres. Chaque offre est présentée pour une unique période de candidature. Le Candidat qui présente une Installation à plusieurs périodes de candidatures doit déposer un dossier pour chaque période. En cas de sélection d’une offre à une période de candidature, cette offre ne sera pas instruite si elle est également présentée à une période ultérieure (cf. 5.2). Le Candidat est informé qu’il n’aura droit à aucune indemnité pour les frais qu’il a pu engager pour participer au présent appel d’offres et à l’élaboration de son dossier.

13/57 3.2 Pièces à produire Les pièces doivent être en Français et doivent être déposées au format indiqué. Lorsque l’une des pièces est manquante (à l’exception de la pièce n°7 qui est optionnelle), l’offre est éliminée.

3.2.1 Pièce n°1 : Identification du Candidat Format : pdf.

Le Candidat joint à son dossier : - si le Candidat est une société, un extrait Kbis de la société Candidate les deux liasses fiscales les plus récentes de la société Candidate et des actionnaires qui contrôlent la société. Pour les sociétés en cours de constitution, le Candidat transmet une copie des statuts de la société en cours de constitution, une attestation de récépissé de dépôt de fonds pour constitution de capital social et une copie de l’acte désignant le représentant légal de la société. - si le Candidat est une personne physique, une copie de titre d’identité (carte d’identité ou passeport) en cours de validité. - si le Candidat est une collectivité, un extrait de délibération portant sur le projet objet de l’offre. - dans les autres cas, tout document officiel permettant d’attester de l’existence juridique du Candidat.

Le cas échéant, le Candidat joint également une délégation de signature s’il y a lieu. En particulier : - si le Candidat est une personne physique, il doit compléter et signer personnellement les documents du dossier de candidature. - si le Candidat est une personne morale, constituée ou en cours de constitution, les documents du dossier de candidature doivent être signé par son représentant légal, tel que désigné dans ses statuts, ou par toute personne dûment habilitée par le représentant légal. Dans ce dernier cas, le Candidat doit produire une copie (pdf) de la délégation correspondante. - si le Candidat est un groupement de personnes morales, le groupement doit désigner un mandataire parmi celles-ci et les documents du dossier de candidature doivent être signés par le représentant légal de la personne morale mandataire ou par toute personne dûment habilitée par ce représentant légal. Dans ce cas, le Candidat doit produire une copie du mandat (pdf) et, s’il y a lieu, la délégation du représentant légal (ref : article R311-21 du code de l’énergie). Lorsque la pièce ne permet pas d’identifier le Candidat, ou ne comprend pas les délégations de signature ou mandat nécessaires, l’offre est éliminée.

3.2.2 Pièce n°2 : Formulaire de candidature Format : tableur (xls, calc, odt …)

14/57 Le Candidat remplit en ligne le formulaire de candidature établi selon l’Annexe 1 et signé1 conformément aux dispositions du 3.2.1

Lorsque : - la pièce est illisible ou qu’un ou plusieurs champs ne sont pas remplis, - ou que le prix de référence T0 et l’évaluation carbone renseignés au C ne sont pas renseignés de manière claire et unique, - ou que le prix de référence T0 indiqué au C du formulaire est strictement supérieur au prix plafond ou strictement inférieur au prix plancher du 4.2, l’offre est éliminée.

3.2.3 Pièce n°3 : Certificat d’éligibilité du Terrain d’implantation établi par le Préfet Format : pdf. Le Candidat joint à son dossier le certificat d’éligibilité du Terrain d’implantation établi par le Préfet selon les dispositions du 2.6 auquel est joint le plan de situation décrit au 2.6. Dans le cas où un même projet candidate à plusieurs périodes de candidature, un certificat établi par le Préfet pour la période N est valable pour les périodes N, N+1 et N+2 à condition que le Terrain d’implantation soit inchangé.

Lorsque le certificat : - ne justifie pas du respect des conditions du 2.6, - est manquant, illisible ou incomplet, - est hors période de validité (cf. plus haut) - ou n’est pas accompagné du plan de situation l’offre est éliminée.

3.2.4 Pièce n° 4 : Autorisation d’urbanisme Format : pdf Le Candidat joint à son dossier une copie de l’arrêté de permis de construire en cours de validité. Les caractéristiques du projet mentionnées dans l’arrêté de permis de construire doivent être compatibles avec le projet tel que décrit dans l’offre. Nota : Il est rappelé que, en vertu du R*423-1 du code de l’urbanisme, « les demandes de permis de construire, d'aménager ou de démolir et les déclarations préalables sont adressées […] soit par le ou les propriétaires du ou des terrains, leur mandataire ou par une ou plusieurs personnes attestant être autorisées par eux à exécuter les travaux, soit […] par un ou plusieurs co- indivisaires ou leur mandataire, soit par une personne ayant qualité pour bénéficier de l'expropriation pour cause d'utilité publique. » Pour la famille 3, le Candidat peut fournir en lieu et place de l’arrêté de permis de construire la copie de la déclaration préalable de travaux, accompagnée du certificat de non opposition. Si le Candidat n’est pas titulaire de l’autorisation d’urbanisme, il joint une pièce attestant de la mise à disposition de cette autorisation par son bénéficiaire ainsi qu’une copie de cette

1 Un protocole de signature électronique sera mis à disposition des candidats sur le site internet dédié mentionné au paragraphe 3.1. 15/57 autorisation d’urbanisme. Cela s’applique également, dans le cas où l’autorisation d’urbanisme est détenue par une société appartenant au même groupe que la société candidate. Par dérogation pour les familles 1 et 2 à la première période de candidature le Candidat qui ne dispose pas d’autorisation d’urbanisme peut joindre à son dossier en lieu et place de cette autorisation d’urbanisme l’ensemble des documents suivants :

- (a) une notification du délai d'instruction d'une demande de permis de construire (NDIPC) exempte de demande de pièce complémentaire et - (b) une (des) attestation(s) de mise à disposition du Terrain d’implantation établies selon le modèle de l’Annexe 8, et signées :  par le propriétaire du Terrain d’implantation si celui-ci est une personne privée  par la personne ayant droit si le Terrain d’implantation relève du domaine public Si le Terrain d’implantation recouvre plusieurs propriétés, le Candidat joint autant d’attestations qu’il est nécessaire afin de couvrir l’ensemble du Terrain d’implantation.

Lorsque la (les) pièce(s) ne porte(nt) pas sur le projet déposé, ou, le cas échéant, que les attestations de mise à disposition ne sont pas présentes ou ne permettent pas d’établir un lien entre le titulaire du document et le candidat, l’offre est éliminée.

3.2.5 Pièce n° 5 : Évaluation carbone simplifiée de l’Installation photovoltaïque Format : pdf. Le Candidat joint à son dossier une évaluation carbone simplifiée des modules ou des films photovoltaïques, en justification de la valeur renseignée au C de l’Annexe 1. Cette évaluation est réalisée conformément au modèle et à la méthodologie figurant en Annexe 2 par un organisme certificateur disposant d'une accréditation selon la norme EN ISO 17025 et/ou EN ISO 17065 et/ou EN ISO 17021 pour la certification du produit module photovoltaïque (et/ou IEC 61215 :2005 et/ou IEC 61646 :2008), délivrée par l'instance nationale d'accréditation, ou l'instance nationale d'accréditation d'un autre État membre de l'Union européenne, membre de la coopération européenne pour l'accréditation et ayant signé les accords de reconnaissance mutuelle multilatéraux. Par dérogation, sont acceptées pour la première et la deuxième période de candidature les évaluations réalisées conformément à la méthodologie de l’annexe 4 du cahier des charges de l’appel d’offres n° 2014/S 230-405274 portant sur la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire d’une puissance supérieure à 250 kWc. Elles doivent être réalisées par un organisme respectant les conditions énoncées ci-dessous. La CRE note le dossier uniquement sur la base de la valeur inscrite par le Candidat dans le formulaire de candidature (cf. 3.2.2 et Annexe 1). Chaque offre ne doit comporter qu’une seule valeur d’évaluation carbone. Si l’installation comporte plusieurs types de modules, la valeur carbone indiquée dans l’annexe 1 devra être la moyenne des bilans carbone de chaque type de module pondérée par les puissances crêtes de ces différents types de modules. Pendant l’instruction des offres, la CRE vérifiera la valeur de l’évaluation carbone renseignée par le Candidat au regard des éléments de son dossier de candidature. Lorsque 16/57 - la pièce ne correspond pas à la valeur renseignée au C de l’Annexe 1 ou aux solutions techniques renseignées au formulaire de candidature, - ou qu’elle n’a pas été établie par un organisme respectant les conditions énoncées ci- dessus, - ou que les valeurs d’évaluation carbone ont été établies de manière non conforme à la méthodologie requise, l’offre est éliminée.

3.2.6 Pièce n° 6 : Plan d’affaires prévisionnel Format : tableur (xls, calc, odt …). Le Candidat joint un plan d’affaires détaillé portant sur la durée d’exploitation prévue, établi selon un modèle téléchargeable sur le site Internet de la CRE. Ce plan d’affaires doit faire apparaitre l’ensemble des hypothèses dont le candidat a tenu compte.

3.2.7 Pièce n° 7 [Optionnelle] : Engagement à l’investissement participatif Format : pdf Si le Candidat s'engage à être au moment de la réalisation du projet : - une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités ; ou - une société par actions régie par le livre II du code de commerce ou par le titre II du livre V de la première partie du code général des collectivités territoriales dont au moins 40% du capital est détenu, distinctement ou conjointement, par au moins vingt personnes physiques, une ou plusieurs collectivités territoriales, des groupements de collectivités ; ou - une société coopérative régie par la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération collectivité territoriale dont au moins 40% du capital est détenu , distinctement ou conjointement, par au moins vingt personnes physiques, une ou plusieurs collectivités territoriales, des groupements de collectivités ; ou si le Candidat s’engage à ce que 40% du financement du projet soit apporté, distinctement ou conjointement par au moins vingt personnes physiques, une ou plusieurs collectivités territoriales, des groupements de collectivités ; alors pour bénéficier de la majoration du prix de référence T prévue au 7.2.2, le Candidat peut joindre à son offre une lettre d’engagement sur l’honneur à respecter les conditions ci-dessus à l’Achèvement de l’installation et jusqu’à trois ans après la Date d’achèvement. Cette lettre d’engagement doit être conforme à l’Annexe 5, et dûment complétée et signée par le Candidat conformément au 3.2.1. Pour l’application de ces dispositions, les personnes physiques doivent s’acquitter de taxe d’habitation dans le département d’implantation du projet ou dans les départements limitrophes.

17/57 4 Notation des offres Chaque dossier complet et non éliminé se voit attribuer une note sur cent (100) points, arrondie au centième (100ème) de point. 4.1 Pondération des critères de notation La notation est attribuée conformément à la grille suivante :

Critère Note maximale (la note minimale est 0) Familles 1 et 2 Familles 1 et 2 Famille 3 (période 1) (périodes 2 à 6) Prix (NP) 65 70 70 Impact carbone (NC) 18 21 30 Pertinence environnementale (NE) 9 9 - Non-défrichement (ND) 4 - - Détention de l’Autorisation d’Urbanisme (NA) 4 - - TOTAL 100 100 100

4.2 Notation du prix (NP)

4.2.1 Formule de notation Les prix plafond Psup et les prix planchers Pinf, exprimés en €/MWh, sont les suivants : Période de candidature (€/MWh) Famille 1 Famille 2 Famille 3 1ere Psup 110 120 150 Pinf 50 55 70 2eme Psup 106 116 145 Pinf 48 53 68 3eme Psup 102 112 140 Pinf 47 51 65 4eme Psup 99 108 135 Pinf 45 49 63 5eme Psup 95 104 130 Pinf 43 47 61 6eme Psup 92 100 125 Pinf 42 45 58 Lorsque le prix proposé est compris entre le prix plafond et le prix plancher de la famille et de la période à laquelle l’offre est déposé, la note de prix NP est établie à partir de la formule suivante :

sup  PP NPNP 0  sup  PP inf Avec : - P le Prix de référence unitaire (T0) proposé au C. du formulaire de candidature (cf. 3.2.2). Il est exprimé en €/MWh.

- Psup et Pinf les prix plafond et plancher définis ci-dessus

- NP0 la note maximale définie au 4.1

18/57 4.3 Notation de l’évaluation carbone simplifiée (NC) Les bilans carbone plafond ECSsup et plancher ECSinf sont les suivants : Période de candidature kg eq CO2/kWc 1ere ECSsup 700 ECSinf 100 2eme ECSsup 700 ECSinf 100 3eme ECSsup 1175 ECSinf 75 4eme ECSsup 1175 ECSinf 75 5eme ECSsup 1150 ECSinf 50 6eme ECSsup 1150 ECSinf 50 Lorsque le bilan carbone proposé est supérieur au bilan plafond, la note NC est nulle.

Lorsque le bilan carbone proposé est inférieur au bilan plancher, la note NC est égale à NC0. Lorsque le bilan carbone proposé est compris entre le bilan plafond et le bilan plancher de la période à laquelle l’offre est déposé, la note de carbone NC est établie à partir de la formule suivante :

 ECSsup  ECS  NCNC 0     ECSsup  ECSinf  Avec :

- ECS (en kg eq CO2/kWc) la valeur de l’évaluation carbone des modules proposée au C. du formulaire de candidature (cf. 3.2.2), arrondie au multiple de 50 le plus proche (420 est arrondi à 400, 425 et 430 sont arrondis à 450 etc.).

- ECSinf et ECSsup les bilans carbone plafond et plancher définis ci-dessus.

- NC0 la note maximale définie au 4.1

4.4 Notation de la Pertinence environnementale du Terrain d’implantation (NE) Pour les Familles 1 et 2, lorsque le certificat d’éligibilité du Terrain d’implantation établi par le Préfet (cf. 3.2.3) mentionne que le Terrain d’implantation est dégradé au sens du cas 3 du 2.6 la note NE est maximale. Dans le cas contraire, la note NE est nulle.

4.5 Notation de Non-défrichement (ND) Pour les Familles 1 et 2 à la première période, lorsque le certificat d’éligibilité du Terrain d’implantation établi par le Préfet (cf. 3.2.3) mentionne que le Terrain d’implantation bénéficie de la dérogation sur le c) du Cas 2 du 2.6 la note ND est nulle. Dans tous les autres cas la note ND est maximale.

19/57 4.6 Notation de la Détention de l’Autorisation d’Urbanisme (NA) Pour les Familles 1 et 2 à la première période, lorsque le candidat dispose de l’autorisation d’urbanisme, la note NA est maximale. Dans le cas contraire (disposition dérogatoire du 3.2.4), la note NA est nulle.

5 Procédures suite à la désignation des lauréats

5.1 Désignation et information aux Candidats Conformément à l’article R311-23 du code de l’énergie, le ministre chargé de l’énergie désigne les candidats retenus et avise tous les autres candidats du rejet de leurs offres. Il transmet à chaque candidat la fiche d’instruction établie par la CRE (cf. 1.3.4) Le rapport de synthèse mentionné au 1.3.4, est publié par la CRE en application de l’article R311- 22 du code de l’énergie.

5.2 Désistement des périodes de candidatures suivantes Si le candidat dépose une offre portant sur le même projet déposée au titre d’une ou plusieurs périodes précédentes, le Candidat doit le signaler dans le formulaire de candidature : période concernée, pour chaque période antérieure concernée : n° de pli, nom de l’offre lors de la période). Il fournit dans son offre le récépissé de dépôt émis par la plateforme à la période précédente concernée, afin que la CRE n’instruise pas l’offre si celle-ci a été lauréate à une précédente période (cf. 3.1).

5.3 Retrait des décisions de désignation Ref : article R311-24 du code de l’énergie Les Candidats retenus n’ayant pas adressé au Préfet l’attestation de constitution de garantie financière dans le délai prévu au 6.2 feront l’objet d’une procédure de mise en demeure par le Préfet. En l’absence d’exécution dans un délai d’un (1) mois après réception de la mise en demeure, le Candidat fera l’objet d’un retrait de la décision le désignant lauréat. Lorsqu’un (ou plusieurs) Candidat(s) retenu(s) font l’objet d’un retrait de la décision le(s) désignant lauréat(s), le ministre chargé de l'énergie peut procéder au choix d’un ou de nouveaux Candidats de la (des) famille(s) concernée(s) après accord de ces derniers.

5.4 Modifications du projet Comme indiqué au 6.3, le candidat réalise l’installation conformément aux éléments du dossier de candidature. Toutefois, la modification de certains éléments de l’offre postérieurement à la désignation des lauréats est possible, selon les conditions et modalités précisées au présent paragraphe. En vue d’obtenir un accord sur la modification de son projet, le Producteur adresse un dossier papier de demande à la DREAL (service en charge de l’énergie) de la région d’implantation (cf. coordonnées en Annexe 7) accompagnée d’une copie de l’acte de désignation et des documents

20/57 justifiant du respect des conditions précisées ci-dessous. Le Préfet dispose d’un délai de trois mois à compter de la réception de la demande pour faire connaître sa décision au Producteur. En l’absence de réponse dans ce délai, la demande est réputée refusée. Ces procédures de modification font l’objet d’instructions du ministre chargé de l’énergie auprès des Préfets. Le changement de Terrain d’implantation vers un nouveau Terrain d’implantation n’est pas possible. Aucune modification du prix à la hausse n’est possible.

5.4.1 Changement de Producteur Aucun changement de Producteur n’est possible avant la Mise en service. Les changements de Producteur postérieurement à la Mise en service sont réputés autorisés. Ils doivent faire l’objet d’une information au Préfet dans un délai d’un (1) mois.

5.4.2 Modification de l’actionnariat Les modifications de la structure du capital du Candidat avant la constitution des garanties financières prévues au 6.2 ne sont pas autorisées. Les modifications de la structure du capital du Candidat après constitution des garanties financières sont réputées autorisées si le candidat n’a pas joint à son offre la lettre d’engagement du 3.2.7. Elles doivent faire l’objet d’une information au Préfet dans un délai d’un (1) mois. Si le candidat a joint à son offre la lettre d’engagement du 3.2.7, les modifications de la structure du capital du Candidat doivent être autorisées par le Préfet.

5.4.3 Changements de Fournisseur ou de produit Les changements de Fournisseurs et produits renseignés dans le formulaire de candidature (cf. 3.2.2 et Annexe 1) et sur lesquels portent l’évaluation carbone simplifiée mentionnée au 3.2.5 doivent être autorisés par le Préfet. Ces autorisations ne peuvent être délivrées que sous réserve : - que ces modifications soient justifiées par le dépôt de bilan d’un Fournisseur ou par des difficultés d’approvisionnement sur un produit ; et - que les exigences du 6.5.1 soient satisfaites à la date de la demande de la modification ; et - que les changements ne conduisent pas à une dégradation de la note d’évaluation carbone simplifiée de l’Installation photovoltaïque. L’autorité administrative se réserve le droit d’exiger un certificat attestant notamment de l’origine des composants sur lesquels porte l’évaluation carbone simplifiée. Les changements de Fournisseurs et produits renseignés dans le formulaire de candidature (cf. 3.2.2 et Annexe 1) et sur lesquels ne portent pas l’évaluation carbone simplifiée mentionnée au 3.2.5 sont autorisés, il n’est pas nécessaire d’en faire la demande.

21/57 5.4.4 Modification de la Puissance installée Les modifications de la Puissance installée avant la Mise en service sont autorisées, sous réserve que la Puissance de l’Installation modifiée soit comprise entre quatre-vingt-quinze pourcents et cent pourcents de la Puissance formulée dans l’offre. Elles doivent faire l’objet d’une information au Préfet. Les modifications de la Puissance installée hors de cette fourchette ne sont pas autorisées.

5.4.5 Modifications des contours du Terrain d’implantation Les modifications des contours du Terrain d’implantation doivent être autorisées par le Préfet. Ces autorisations ne peuvent être délivrées que sous réserve : - que les changements ne conduisent pas au non-respect des prescriptions du 2.6. et - que les changements ne conduisent pas au non-respect des prescriptions de distance du 2.1.3. et - que les changements ne conduisent pas à une dégradation des notes NA, NE et ND.

5.4.6 Autres modifications Les modifications d’éléments de l’offre autres que ceux listés ci-dessus doivent être autorisées par le Préfet. Pour ces modifications, en l’absence de réponse du Préfet dans un délai de trois mois, la demande est réputée acceptée.

5.4.7 Procédure d’appel des décisions des Préfets Lorsqu’une demande de changement effectuée auprès du Préfet fait l’objet d’un refus explicite ou tacite, le Candidat peut demander une nouvelle instruction de sa demande auprès du ministre chargé de l’énergie (Direction Générale de l’Énergie et du Climat). Celui-ci examine la demande et adresse sa décision dans un délai de deux (2) mois à compter de la saisine du Candidat.

6 Obligations du Candidat après sélection de son offre La remise d’une offre vaut engagement du Candidat à respecter l’ensemble des obligations de toute nature figurant au présent cahier des charges en cas de sélection de son offre. 6.1 Dépôt de la demande de raccordement Si son projet est retenu et s’il ne l’a pas déjà fait, le Candidat dont l’offre a été retenue dépose sa demande de raccordement dans les deux (2) mois suivant la Date de désignation. Ce délai est prolongé jusqu’à deux mois après l’obtention des autorisations d’urbanisme pour les offres qui ne l’auraient pas encore obtenu au moment du dépôt de candidature. 6.2 Constitution de la garantie financière d’exécution 6.2.1 Délai de constitution de la garantie Le Candidat dont l’offre a été retenue constitue une garantie bancaire d’exécution. Cette garantie doit être établie dans un délai de deux (2) mois à compter de la Date de désignation.

22/57 Un document conforme au modèle de l’Annexe 3 attestant de la constitution de cette garantie est adressé à la DREAL de la région d’implantation (cf. coordonnées en Annexe 7) dans ce délai, la charge de la preuve de l’envoi reposant sur le lauréat en cas de litige. 6.2.2 Objet, contenu et fonctionnement de la garantie La garantie est constituée sous forme de garantie à première demande et émise au profit de l’Etat par un établissement bancaire agréé. La durée de cette garantie est égale à quarante-deux (42) mois. Le montant de la garantie est de cinquante mille euros (50 000 €) multipliés par la Puissance de l’Installation exprimée en mégawatt (MWc). La garantie est intégralement restituée dans les quinze (15) jours ouvrés suivant l’Achèvement de l’installation (date de fourniture de l’attestation de conformité selon les dispositions du 6.6). Le montant de la garantie est réduit, le cas échéant et dans la limite du montant total de la garantie, cumulativement : - du montant des sanctions pécuniaires maximales prévues par les mises en demeure restées infructueuses à la date de fourniture de l’attestation de conformité - du montant des sanctions pécuniaires ayant fait l’objet d’une demande de sursis - du montant prélevé conformément aux dispositions du 6.4 A la demande du Producteur, et sur fourniture des pièces justifiant de la commande ferme de l’ensemble des modules photovoltaïques nécessaires à la réalisation de l’Installation, une mainlevée correspondant à 50% du montant total de la garantie est restituée. L’abandon du projet à la suite de l’activation d’une des clauses d’exception mentionnées au 6.3 entraîne la restitution de la garantie. Ni l’existence, ni l’appel de la garantie ne limite la possibilité de recours de l’Etat aux sanctions du 8.2. 6.3 Réalisation de l’Installation Le Candidat dont l’offre a été retenue met en service l’Installation dans les conditions du présent cahier des charges, et réalise l’Installation conformément aux éléments du dossier de candidature (les possibilités et modalités de modification sont indiquées au 5.4). Par exception, le Candidat est délié de cette obligation en cas de retrait de l’autorisation d’urbanisme par l’autorité compétente ou d’annulation de cette autorisation à la suite d’un contentieux. 6.4 Calendrier de réalisation Le Candidat dont l’offre a été retenue s’engage à ce que l’Achèvement de son Installation intervienne dans un délai de vingt-quatre (24) mois à compter de la Date de désignation. En cas de dépassement de ce délai : - la durée de contrat de rémunération mentionnée au 6.4 est amputée d’un raccourcissement R égal à la durée T de dépassement : R = T.

23/57 et - l’Etat prélève une part de la garantie financière égale au montant total de la garantie divisé par trois cent soixante cinq (365) et multiplié par le nombre de jours entiers de retard, dans la limite du montant total de la garantie diminué le cas échéant des mainlevées effectuées. Des dérogations au délai d’Achèvement sont toutefois possibles : - dans le cas où les travaux de raccordement ne sont pas achevés dans les vingt-deux (22) mois à compter de Date de désignation et sous réserve que le Producteur puisse justifier qu’il a déposé sa demande de raccordement dans les deux (2) mois suivant la Date de désignation et mis en œuvre toutes les démarches dans le respect des exigences du gestionnaire de réseau pour que les travaux de raccordement soient réalisés dans les délais. Un délai supplémentaire de deux (2) mois pour la mise en service est alors accordé à compter de la fin des travaux de raccordement (date déclarée par le gestionnaire de réseau). - dans le cas ou des contentieux administratifs effectués à l’encontre de l’autorisation d’urbanisme liée à l’installation ont pour effet de retarder la construction de l’installation ou sa mise en service. Dans ce cas, un délai supplémentaire égal à la durée de traitement des contentieux est alors accordé. Des délais supplémentaires, laissés à l’appréciation du ministre chargé de l’énergie, peuvent être accordés en cas d’événement imprévisible à la Date de désignation et extérieur au Producteur, dûment justifié. 6.5 Conditions techniques de réalisation 6.5.1 Qualifications Le Candidat dont l’offre a été retenue est tenu par les prescriptions suivantes pour la réalisation de l’Installation : - le (ou les) fabricant(s) des modules ou des films photovoltaïques utilisés dispose(nt) d’une certification ISO 9001 ou équivalent pour la fabrication de modules ou de films photovoltaïques au moment du dépôt de la candidature ; - le (ou les) fabricant(s) des modules ou des films photovoltaïques utilisés dispose(nt) d’une certification ISO 14001 ou équivalent pour la fabrication de modules ou de films photovoltaïques au moment du dépôt de la candidature ; - le (ou les) fabricant(s) des matériels électriques utilisés dispose(nt) d’une certification ISO 9001 ou équivalent pour la fabrication du (des) matériel(s) dédié(s) à la conversion de l’énergie assurant, a minima, la transformation du courant continu en courant alternatif d’une part, et l’élévation de la tension d’autre part, au moment du dépôt de l’offre de candidature ; - le (ou les) fabricant(s) des matériels électriques utilisés dispose(nt) d’une certification ISO 14001 ou équivalent pour la fabrication du (des) matériel(s) dédié(s) à la conversion de l’énergie assurant, a minima, la transformation du courant continu en courant alternatif d’une part, et l’élévation de la tension d’autre part, au moment du dépôt de l’offre de candidature ; - la (ou les) entreprise(s) qui réalisent l’Installation dispose(nt) au moment de la réalisation de l’installation :

24/57 - a) d’une certification ISO 9001 ou équivalent, et ISO 14001 ou équivalent pour la réalisation d’Installations photovoltaïques, et - b) d’une qualification professionnelle ou certification pour la réalisation d’Installations photovoltaïques qui corresponde au type d’Installation réalisée et à la taille du chantier. Par dérogation, pour les deux premières périodes de candidature, le respect de l’une des deux prescriptions a) ou b) est suffisante. Ces certifications et qualifications doivent avoir été délivrées par un (ou des) organisme(s) certificateur(s) accrédité(s) par le comité français d’accréditation (COFRAC) ou un organisme équivalent d’accréditation d’un Etat membre de l’Union Européenne. Les certifications et qualifications peuvent être délivrées par un (ou des) organisme(s) en cours d’accréditation sous réserve du respect des dispositions de l’article R-115-1 du code de la consommation. 6.5.2 Gestion de la puissance réactive pour les Installations en HTA Pour les Installations raccordées en HTA, l’Installation devra être en mesure de mettre en œuvre le mode de régulation par loi dynamique Q=f(U).

6.6 Attestation de conformité Conformément à l’article R. 311-27-1 du code de l’énergie la prise d’effet du contrat de complément de rémunération est subordonnée à la fourniture par le Producteur à EDF d’une attestation de conformité de son Installation. Cette attestation est établie par un organisme agréé en application de l’article L. 311-13-5 du code de l’énergie selon un modèle approuvé par le ministre en charge de l’énergie et porte sur les éléments suivants : - le respect des conditions d’admissibilité mentionnées au 2 : o respect des définitions de chaque famille o nouveauté de l’installation o exploitation par le Candidat o conditions d’implantation - la conformité de l’installation aux éléments mentionnés dans l’offre de candidature : o Puissance installée o produits et Fournisseurs pour les Capteurs o emplacement et les contours du Terrain d’implantation - le respect des conditions techniques de réalisations mentionnées au 6.5 : o qualifications o gestion de la puissance réactive

25/57 - lorsque le Candidat s’est engagé à se conformer aux prescriptions en vue de bénéficier de la majoration d’investissement participatif par le dépôt dans son offre de la lettre d’engagement prévue au 3.2.7, que les engagements sont respectés (la conformité pourra être vérifiée sur la base d’une attestation d’un commissaire aux comptes).

La date de fourniture de cette attestation est la date à laquelle le Producteur l’adresse à EDF. En cas de réserves émises par l’organisme agréé, le Candidat s’engage à réaliser les actions permettant de lever ces réserves et s’engage à mandater à nouveau le (ou les) organisme(s) agréé(s) jusqu’à l’obtention d’un avis vierge de toute réserve. Dans ce cas, la date de fourniture de l’attestation de conformité est la date à laquelle le Producteur adresse l’avis vierge de toute réserve à EDF. Cette attestation – et le cas échéant cet avis vierge de toute réserve - est également adressé au Préfet, en vue notamment d’obtenir la restitution de la garantie financière d’exécution, cf. 6.2.2) 6.7 Démantèlement Le Candidat dont l’offre a été retenue est tenu de récupérer les Capteurs lors du démantèlement ou en cas de renouvellement des parties électrogènes de l’installation et à les confier à un organisme spécialisé dans le recyclage de ces dispositifs. Le cas échéant, il acquitte les frais de recyclage demandés par cet organisme. 6.8 Autres obligations 6.8.1 Transmission de données au gestionnaire de réseau 6.8.1.1 Données générales Dans le but de contribuer à l’amélioration de la qualité de la prévision de la production, le Candidat dont l’offre a été retenue transmet avant la Mise en service les données de l’Annexe 4 au gestionnaire de réseau public auquel l’Installation est raccordée. 6.8.1.2 Programme de fonctionnement Pour les Installations raccordées au réseau de distribution, le Candidat dont l’offre a été retenue communique au gestionnaire du réseau public auquel il est raccordé, sur demande de sa part, le programme de fonctionnement de son Installation de production. Ce programme de fonctionnement comprend : - d'une part, les périodes de fonctionnement et les périodes d’interruption de l’Installation totale ou partielle de production. Le contenu de ce programme, sa fréquence de mise à jour et le préavis avec lequel ces informations sont transmises sont déterminés par le gestionnaire du réseau public et sont mentionnés dans la convention d’exploitation qui, le cas échéant, fait l’objet d’un avenant si elle a déjà été signée ; - d’autre part, une prévision de la production de l’Installation. Le contenu de ce programme, sa fréquence de mise à jour et le préavis avec lequel ces informations sont transmises sont déterminés par le gestionnaire du réseau public. Le Candidat dont l’offre a été retenue s’engage à utiliser le portail internet mis en place à cet effet par le gestionnaire du réseau public auquel il est raccordé, à partir de sa mise à disposition.

26/57 6.8.1.3 Dispositif d’échange d’informations d’exploitation (DEIE) Pour les Installations raccordées au réseau de distribution, le Candidat dont l’offre a été retenue relie l'Installation au centre de conduite du gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité dans le but d'échanger des informations et des demandes d'action d'exploitation relatives notamment à la gestion des puissances active et réactive de l'Installation, de ses connexions et déconnexions du réseau public de distribution d'électricité et de la valeur de la tension au point de livraison. Les informations et demandes d'action précitées sont précisées dans les conventions de raccordement et d'exploitation. 6.8.2 Tenue à disposition de documents afférents à l’Installation Conformément à l’article R.311-27-6 du code de l’énergie, le Candidat dont l’offre a été retenue: - tient à disposition du Préfet les documents relatifs aux caractéristiques de l’Installation de production, à ses performances et aux résultats des contrôles mentionnés au 8.1 ainsi que ceux des autres contrôles réalisés sur l’Installation le cas échéant. Sur demande de la Commission de régulation de l’énergie, l’autorité susmentionnée lui adresse ces documents. - tient à disposition du ministre chargé de l’énergie et transmet chaque année à la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le détail des coûts relatifs à son Installation dans les conditions et dans un format proposés par la CRE et approuvés par le ministre chargé de l’énergie. Il tient également à disposition du ministre en chargé de l’énergie et de la CRE un plan d’affaires en format « tableur » établi selon un modèle téléchargeable sur le site Internet de la CRE. Il autorise la transmission par les gestionnaires des réseaux publics de distribution ou de transport à Électricité de France des données de production nécessaire au calcul et à la facturation du complément de rémunération. Le cas échéant, les gestionnaires du réseau public de distribution peuvent transmettre au gestionnaire du réseau public de transport les données de comptage.

Le Candidat dont l’offre a été retenue tient à disposition de la CRE et de l’administration une présentation de son projet comportant : - une description de la structure Candidat : forme juridique, structure financière, statuts et activités des principaux actionnaires, expérience dans ce type de projet et exemples de réalisations antérieures (2-6 pages). - une description du site d’implantation : localisation géographique, emplacement et description du Terrain d’implantation, emprise, intégration du projet à son environnement, mesures de réhabilitation ou de valorisation, mesures de démantèlement et de remise en état (5-10 pages) - une description des règlementations applicables au projet en matière de risques (ICPE, PPR …), d’urbanisme, de défrichement, de loi sur l’eau, et de protection des espèces et de la biodiversité, ainsi que le calendrier envisagé pour l’obtention des autorisations (1-10 pages) - une description technique de la centrale : matériel et technologies prévus pour les Composants photovoltaïque (ou Capteurs) et électrique, architecture électrique, technique

27/57 d’encrage et dispositifs éventuels de suivi, lignes de raccordement au réseau électrique, locaux techniques, clôtures, voies d’accès, signalisation diurne et nocturne (3-6 pages) - une description des hypothèses d’ensoleillement et de productible, détaillée aux pas de temps mensuel et annuel (2-4 pages) - une description de l’organisation du projet : contrats d’approvisionnement, calendrier de raccordement, partenaires industriels et commerciaux, calendrier de financement et de réalisation (1-3 pages) 6.8.3 Origine des Composants L’autorité administrative se réserve le droit d’exiger du Producteur un certificat du Fournisseur de module ou de film photovoltaïque attestant de l’origine des composants sur lesquels porte l’évaluation carbone simplifiée (cf. l « Inventaire de la composition du module ou film photovoltaïque » de l’Annexe 2).

7 Contrat de complément de rémunération Sous réserve du respect des prescriptions du présent cahier des charges, Électricité de France (EDF) est tenu de conclure avec le lauréat un contrat de complément de rémunération reprenant les conditions du cahier des charges, les caractéristiques de l’offre déposée (Puissance installée et prix de référence) et les dispositions de la sous-section 3 de la section 2 du chapitre Ier du titre Ier du livre III du code de l’énergie (partie réglementaire).

A cet effet, le Producteur adresse une demande de contrat à EDF. EDF instruit la demande et transmet au Producteur le projet de contrat dans un délai de trois (3) mois. Ce contrat est conclu dans les six (6) mois qui suivent la demande qui en est faite par le lauréat. Il est rappelé qu’un projet sélectionné et mis en service dans le cadre de l’appel d’offres ne peut bénéficier d’un tarif d’achat prévu par les dispositions de l’article L. 314-1 du code de l’énergie. Il est rappelé que, conformément dernier alinéa de l’article R. 311-27-6 du code de l’énergie, pour bénéficier du complément de rémunération, le Candidat renonce au droit d’obtenir la délivrance des garanties d’origine pour l’électricité produite par l’Installation pendant toute la durée du contrat.

7.1 Prise d’effet et durée du contrat La prise d’effet du contrat est subordonnée à la fourniture, par le Producteur à EDF d’une attestation de conformité de son Installation conformément au paragraphe 6.6. Le contrat prend effet à la date souhaitée par le Producteur après fourniture de cette attestation, cette date étant nécessairement un premier du mois.

Le contrat est conclu pour l’Installation et reste en vigueur tout au long de la vie de cette Installation dans la limite d’une durée de vingt (20) ans, réduite le cas échéant du raccourcissement R prévus au 6.4. La fin d’exploitation de l’Installation peut intervenir après l’expiration du contrat.

28/57 7.2 Calcul du complément de rémunération

7.2.1 Calcul de la prime à l’énergie La prime à l’énergie du complément de rémunération est définie pour une année civile sous la forme suivante : 12  ECR .(  MT )  i 0i i1 formule dans laquelle: - CR est le montant du complément de rémunération en € ; - l’indice i représente un mois civil - Ei est la somme sur les heures à cours comptant (« prix spot ») positif ou nul pour livraison le lendemain sur la plateforme de marché organisé français de l’électricité, des volumes d’électricité affectée par le gestionnaire de réseau, le cas échéant par une formule de calcul de pertes ou une convention de décompte, au périmètre d'équilibre désigné par le Producteur pour la production de son Installation sur le mois i. Ces volumes sont nets des consommations des auxiliaires nécessaires au fonctionnement de l'Installation en période de production. - T est le prix de référence de l'électricité en €/MWh : il est déterminé par le Candidat lors de la remise de son offre (prix de référence T0 indiqué au C du formulaire de candidature, indiqué en euros par mégawattheure (€/MWh) avec, au maximum, deux décimales). Il est indexé selon les modalités du 7.2.5. - M0i est le prix de marché de référence en €/MWh sur le mois i, défini comme la moyenne sur le mois civil des prix à cours comptant positifs et nuls pour livraison le lendemain constatés sur la plateforme de marché organisé français de l’électricité,, pondérée au pas horaire par la production de l’ensemble des Installations de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil de puissance supérieure à 250 kWc situées sur le territoire métropolitain continental.

7.2.2 Majoration du prix de référence pour les investissements participatifs Si le Candidat a joint à son offre la lettre d’engagement prévue au 3.2.7, et sous réserve que l’attestation de conformité du 6.6 atteste du respect de cet engagement, la valeur de prix de référence T indexé servant au calcul de la prime à l’énergie (cf. 7.2.1) est majoré pendant toute la durée du contrat de trois euros par mégawattheure (3 €/MWh).

Si le Candidat a joint à son offre la lettre d’engagement prévue au 3.2.7 et que cet engagement n’est pas respecté la valeur de prix de référence T indexé servant au calcul de la prime à l’énergie (cf. 7.2.1) est minorée pendant toute la durée du contrat de trois euros par mégawattheure (3 €/MWh).

7.2.3 Plafonnement La production annuelle prise en compte pour le calcul du complément de rémunération est plafonnée à un Facteur de charges de :

29/57 - 1 600 heures équivalent pleine puissance pour les installations sans dispositif de suivi de la course du soleil. - 2 200 heures équivalent pleine puissance pour les installations utilisant un dispositif de suivi de la course du soleil.

7.2.4 Traitement des prix négatifs Sur une année civile, au-delà des 15 premières heures de prix spot pour livraison le lendemain constatés sur la plateforme de marché organisé français de l’électricité entre 08h00 et 20h00, dits « prix spot peak », strictement négatifs pour livraison le lendemain constatés sur la bourse de l’électricité EPEX Spot SE pour la zone France, le complément de rémunération est augmenté de la prime suivante :

Prime = 0,5. P. T . nprix négatifs formule dans laquelle : - P est la Puissance installée

- nprix négatifs est le nombre d’heures pendant lesquelles les « prix spots peak » ont été strictement négatifs au-delà des 15 premières heures de « prix spots peak » négatifs de l’année civile, et pendant lesquelles l’Installation n’a pas produit. Ce nombre d’heures est borné annuellement par la condition suivante : 12 E  i n 1600  i 1 fsprixnégati P

7.2.5 Indexation du prix de référence Le prix de référence T est indexé sur toute la durée du contrat. L’indexation s’effectue à chaque date anniversaire de la prise d’effet du contrat par l’application du coefficient L défini ci-après : L = 0,8 + 0,1 (ICHTrev-TS/ICHTrev-TSo) + 0,1 (FM0ABE0000/ FM0ABE0000o), formule dans laquelle : - ICHTrev-TS est la dernière valeur définitive connue au 1er novembre précédant la date anniversaire de la prise d’effet du contrat d’achat de l’indice du coût horaire du travail révisé (tous salariés) dans les industries mécaniques et électriques ; - FM0ABE0000 est la dernière valeur définitive connue au 1er novembre précédant la date anniversaire de la prise d’effet du contrat d’achat de l’indice des prix à la production de l’industrie française pour le marché français ― ensemble de l’industrie ― A10 BE ― prix départ usine ; - ICHTrev-TSo et FM0ABE0000o sont les dernières valeurs définitives connues au 1er novembre précédant la date de prise d’effet du contrat d’achat.

30/57 7.3 Modalités de versement du complément de rémunération

7.3.1 Périodicité Le complément de rémunération est versé mensuellement. Dans le cas où les gestionnaires de réseaux procèdent à des régularisations de la production de l’Installation, une régularisation intervient à l’issue de chaque année civile.

7.3.2 Facturation et paiement – rôle d’EDF et de la CRE Dans les cinq jours ouvrés suivant la fin de chaque mois, la CRE détermine et publie un état récapitulatif des heures de prix négatifs constatées sur le mois écoulé sur le marché organisé français pour livraison le lendemain. Dans les quatre semaines suivant la fin de chaque mois, la CRE détermine et publie le prix de référence M0i . Sur la base des éléments publiés par la CRE et des éléments transmis par EDF conformément à l’article R. 311-27-7 du code de l’énergie, le Producteur ayant conclu un contrat de complément de rémunération calcule et facture à EDF la prime à l’énergie mensuelle. Si le Producteur reçoit une valeur corrigée de production mensuelle Ei à la suite d’une erreur, il facture à EDF la régularisation correspondante. Les factures sont payées dans un délai de 30 jours à compter de leur date de réception par EDF. Les sommes versées après cette échéance sont augmentées des intérêts au taux légal défini à l’article L. 441-6 du code du commerce. Dans les cas où la prime mensuelle est négative ou dans le cas où la régularisation est négative, le Producteur est redevable de cette somme dans la limite des montants totaux perçus depuis le début du contrat au titre du complément de rémunération. Ce montant est versé par le Producteur à EDF sous forme d’avoir accompagné du règlement correspondant.

7.4 Acheteur de dernier recours Conformément à l’article R. 311-27-8 du code de l’énergie, le lauréat de l’appel d’offre bénéficie du dispositif d’acheteur de dernier recours sous réserve de respecter les conditions de l’article R. 314-52 dudit code. Le tarif d’achat de l’électricité produite applicable en vertu de cet article est : Tarif = 0,8. Etot .T formule dans laquelle: - Etot est la somme des volumes d’électricité affectée par le gestionnaire de réseau, le cas échéant via une formule de calcul de pertes ou une convention de décompte, au périmètre d'équilibre désigné par le Producteur pour la production de son Installation. Ces volumes sont nets des consommations des auxiliaires nécessaires au fonctionnement de l'Installation en période de production. 7.5 Modalités de changement de Producteur, de suspension et de résiliation du contrat 7.5.1 Changement de Producteur En cas de changement de Producteur sur une Installation pour laquelle le Producteur bénéficie du contrat (cf. 5.4.1), les clauses et conditions du contrat existant pour cette Installation s’imposent pour la durée souscrite restante au nouveau Producteur. Un avenant est conclu en ce sens. 31/57 7.5.2 Suspension par EDF Le contrat peut être suspendu par EDF dans les cas et conditions prévues par l’article R. 311-27-2 du code de l’énergie. En cas de suspension, la résiliation peut être prononcée après une procédure de mise en demeure. 7.5.3 Résiliation Le contrat peut être résilié dans les cas et conditions prévues par l’article R. 311-27-2 du code de l’énergie. 7.5.4 Résiliation à l’initiative du Producteur Le contrat peut être résilié à l’initiative du Producteur. Dans ce cas, cette résiliation donne lieu à des indemnités dont le montant est égal aux sommes actualisées perçues et versées au titre du complément de rémunération depuis la date de prise d’effet du contrat jusqu’à sa résiliation conformément à l’article R. 311-27-3 du code de l’énergie.

8 Contrôle et sanctions 8.1 Contrôles Le Producteur est soumis aux dispositions de l’article L311-13-5 du code de l’énergie. Sur demande du Préfet le Producteur fait réaliser les contrôles mentionnés audit article. 8.2 Sanctions Les déclarations frauduleuses entraînent la résiliation de plein droit du contrat pour la durée restant à courir, sans indemnité pour le Producteur, et le remboursement des sommes indûment perçues. En application de l’article R.314-26 du code de l’énergie, tout manquement du Candidat retenu aux prescriptions et obligations figurant au cahier des charges, y compris le non-respect des conditions d’admissibilité postérieurement à la sélection d’une offre, peut faire l’objet du retrait de la décision le désignant lauréat. Tout manquement du Candidat retenu à compter de la conclusion du contrat peut faire l'objet d’une suspension ou d’une résiliation du contrat et du remboursement des sommes perçues en application des articles L311-14 et L311-15 du code de l’énergie.

32/57

Annexe 3

ARMORGREEN 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - contact@armorgreen. fr AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr

LEGENDES SIMPLIFIEES

En application du décret n°2011-1241 du 05 octobre 2011 relatif à l’exécution de travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens, ou subaquatiques de transports ou de distribution.

Symbologie des principaux ouvrages des plans de masse et de détails Type de Représentation dans Représentation dans Type de réseau tension le plan de masse les plans de détails Souterrain ou

HTA Aérien

Aérien torsadé

Souterrain ou

BT Aérien

Aérien torsadé

Si l’extrait cartographique n’est constitué que d‘un plan de masse, les ouvrages sont classé en catégorie C.

Si l’extrait cartographique est constitué d‘un plan de masse, et de plans de détails, la catégorie des ouvrages est définie par la légende ci dessous :

Catégorisation des ouvrages souterrains des plans de détails au sens de la réglementation DT-DICT Eléments particuliers présents sur Exemple appliqué à un tronçon Classe des ouvrages la symbologie des ouvrages de réseau BT souterrain dans précités un plan de détails

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Tracé incertain Ce document ne donne que les informations sur les ouvrages de distribution d’électricité exploités par ERDF (catégorie d’ouvrage au sens de l’article R.554-1 du code de l’environnement). Les autres réseaux qui pourraient apparaître ne sont pas à prendre en compte (gaz, éclairage, autres distributeurs d’électricité, …) 1-Sauf précision ponctuelle, les branchements ne sont pas systématiquement représentés. 2-Sauf précision ponctuelle, les ouvrages souterrains ont été construits à une profondeur générique comprise entre 0,50m et 1,20m (généralement autour de 0,80m) La légende de représentation complète est disponible sur demande auprès d’ERDF ou téléchargeable sur le site www.protys.eu.

Accessibilité © Copyright ERDF 2012 05/04/2012 Libre

1614054020.161501RDT02 - le rocheret - 01300 NATTAGES 3/6 1614054020.161501RDT02 - le rocheret - 01300 NATTAGES 4/6 Légende du Plan de Masse

Réseau électrique Poste électrique Coffret BT

Aérien Coupure BT Torsadé Fausse Coupure Souterrain Poste Source Sectionnement Aérien Coupure rapide CR BT ABAN Torsadé Souterrain Poste DP ADC BT BRCHT Boite de coupure Poste Client HTA Boite de coupure Aérien 3D HTA Torsadé Boite de coupure Souterrain 4D Poste DP Aérien Client HTA Boite coupe circuit HTA ABAN Torsadé RM BT Souterrain Non normalisé Poste de Répartition

Appareil de coupure aérien Poste de Production Client BT Interrupteur non télécommandé Tarif jaune C4 Poste DP Interrupteur Client-Production Tarif bleu C5 telecommandé Client MHRV Interrupteur non télécommandé Poste Client avec ouverture Production Producteur BT G à creux de tension Poste DP Production Connexion-jonction Poste de Zone en projet transformation Connexion Aérienne HTA/HTA Chgt Sec.

Jonction Chgt Sec. Armoire HTA N° AFFAIRE Armoire à Coupure Jonction Manuelle Etoilement

Armoire à Coupure Jonction télécommandée Extrémité

Poteau remontée Aéro

PR1 : 45,73754407 5,74458861 45,73754407 : PR1

sur la classification indiquée dans les plans de détail de plans les dans indiquée classification la sur

Point d'appui : d'appui Point

Longitude Latitude point Réf. dans les plans de détail où là il faudra se baser se faudra il là où détail de plans les dans

L'ouvrage est en classe C sauf s'il est représenté est s'il sauf C classe en est L'ouvrage

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Edité le : 15-04-2016 - Tous droits réservés - reproduction interdite reproduction - réservés droits Tous - 15-04-2016 : le Edité

1- Les branchements construits avant le 1er juillet 2012 ne sont pas systématiquement représentés. systématiquement pas sont ne 2012 juillet 1er le avant construits branchements Les 1- vers les affleurants (coffrets, poteaux, ....). poteaux, (coffrets, affleurants les vers

ce document (gaz, éclairage, autres distributeurs d'électricité, ...). d'électricité, distributeurs autres éclairage, (gaz, document ce 3- Les ouvrages peuvent occuper une profondeur moindre au niveau de la remontée la de niveau au moindre profondeur une occuper peuvent ouvrages Les 3- MERMET-SUD BOIS

modifier la profondeur d'enfouissement d'un ouvrage construit selon ces règles. ces selon construit ouvrage d'un d'enfouissement profondeur la modifier Cette communication s'opère donc à l'exclusion de tout autre ouvrage pouvant figurer sur figurer pouvant ouvrage autre tout de l'exclusion à donc s'opère communication Cette

exploités par elle dans l'emprise des travaux indiquée par le déclarant. le par indiquée travaux des l'emprise dans elle par exploités de décaissement ou de remblaiement survenues depuis la pose de l'ouvrage, ont pu ont l'ouvrage, de pose la depuis survenues remblaiement de ou décaissement de

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BOIS MERMET-NORD BOIS ouvrages, au sens des articles R. 554-1 et R. 554-2 du code de l'environnement, de code du 554-2 R. et 554-1 R. articles des sens au ouvrages, chaussée. Toutefois, des contraintes de construction et des opérations éventuelles opérations des et construction de contraintes des Toutefois, chaussée.

Au titre de ce plan, il est entendu qu'ERDF ne communique que les informations relatives aux relatives informations les que communique ne qu'ERDF entendu est il plan, ce de titre Au à une profondeur moyenne de 0,50 m sous trottoir ou accotement et de 0,85 m sous m 0,85 de et accotement ou trottoir sous m 0,50 de moyenne profondeur une à

ERDF Format A0 - Plan de masse construits été ont souterrains ouvrages les expresse, mention sauf et indicatif titre A 2- A0_JC2AD46N_15-04-2016_08-29-10_2016040600460TKV © DICT.fr - 49429 - 67144 - 135052515 - CAS Nattages - 09/04/16 13:30 - Chantier le rocheret 01300 NATTAGES Recommandations techniques et consignes de sécurité Travaux à proximité d’ouvrages d’assainissement et de distribution d’eau

Tous travaux commencés avant d’avoir reçu une réponse à votre DICT engage votre responsabilité exclusive.

Les plans mis à votre disposition en réponse à votre DICT font apparaitre des ouvrages (ci-après : « les ouvrages ») dans la zone d’influence de vos travaux. Il vous revient de prendre toutes initiatives pour garantir leur préservation, ainsi que la sécurité des personnes et la protection de l’environnement compte tenu des dangers présentés par un endommagement des ouvrages (pression interne pouvant dépasser 7 bars dans les canalisations d’eau potable, effluents nocifs dans les ouvrages d’assainissement…).

En votre qualité d’entreprise spécialisée en charge de la réalisation de travaux de terrassement ou de forage il vous appartient de prendre les dispositions commandées par les règles de l’art.

Repérage préalable des ouvrages

Tous les renseignements qui vous sont fournis, et en particulier ceux portés sur les plans, ne le sont qu’à titre indicatif, des modifications de la voirie (assiette, profil, repère) ayant pu intervenir postérieurement à l’établissement des plan de récolement des canalisations et ouvrages. En outre, les branchements n’apparaissent la plupart du temps pas sur ces plans. Sauf autre indication apportée sur le plan joint pour chaque canalisation, la classe de précision est la classe C (incertitude maximale de localisation du réseau >1,5m).

Les accessoires de surface (regards, bouches à clef, tampons, plaques,…) donnent des indications sur la localisation des ouvrages enterrés. Il vous appartient de les prendre en compte. Toutefois ces accessoires peuvent avoir été déplacés ou dissimulés sans que l’information ait été portée à la connaissance du gestionnaire du réseau.

La position, la profondeur, la géométrie, et la nature des ouvrages doivent être confirmées sous votre responsabilité exclusive par des sondages manuels suffisamment rapprochés et appropriés à la nature et la profondeur des travaux projetés.

Certains ne nos anciens ouvrages ne sont pas protégés par un grillage avertisseur, qui ne saurait constituer à lui seul un facteur d’alerte de proximité. Si cette signalisation existe, elle sera soigneusement remise en place.

Afin de faciliter la localisation des réseaux indiqués sur le présent plan, et sur demande écrite à : [email protected], un rendez-vous de repérage sur site peut être proposé. Ce service sera facturé 150€ HT.

Pour assurer toutes les garanties de sécurité, vous devez procéder à un marquage ou piquetage au sol permettant, pendant toute la durée du chantier, de signaler le tracé de l’ouvrage, et le cas échéant la localisation des points singuliers (affleurants, changements de direction,..).

Précaution pendant les travaux

Pendant toute la durée des travaux, l’accès à nos canalisations et aux accessoires de surface doit être maintenu libre de jour comme de nuit.

Dans l’hypothèse où des accessoires de surface devraient être déplacés, vous devez en informer le gestionnaire qui vous informera des précautions à prendre. Leur repositionnement convenable et leur mise à la cote sera réalisé à vos frais.

Les travaux devront être réalisés dans les règles de l’art sans entrainer de contraintes excessives sur les ouvrages ni générer d’interactions susceptibles de nuire à leur bonne conservation.

Attitude en cas de sinistre

En cas de dégradation des ouvrages, imputable à vos travaux, il vous appartient d’avertir le gestionnaire dans les meilleurs délais et de favoriser la réalisation des opérations de réparations qui s’imposent. Le gestionnaire est le seul habilité à intervenir sur ses propres ouvrages.

Le non respect de ces consignes engage totalement votre responsabilité en cas de sinistre. Nous vous rappelons en outre qu’aux termes de m’article L1324-4 du Code de la santé publique :

« Le fait de dégrader des ouvrages publics destinés à recevoir ou à conduire des eaux d’alimentation ou de laisser introduire des matières susceptibles de nuire à la salubrité, dans l’eau […] servant à l’alimentation publique, est puni de trois ans d’emprisonnement et 45000 euros d’amende ».

Page 2 / 4 © DICT.fr - 49429 - 67144 - 135052515 - CAS Nattages - 09/04/16 13:30 - Chantier le rocheret 01300 NATTAGES LEGENDE EA Tronçons classe C 8 Dégrilleur b _ ` Régulateur de pression Tronçons classe B 9 Dessableur I Réserve incendie Tronçons classe A R Disconnecteur J Réservoir au sol/Bâche c Accélérateur B Forage 3 Réservoir de chasse Q Anode protect.cathodique V Isolation électrique G Réservoir (semi)enterré # Auto-contrôle M Micro ventouse L Réservoir sur tour 1 Barrage 2 Piézomètre Y Shunt N Boite à boues S Plaque d'extrémité 4 Siphon %& Borne fontaine Z Poste de soutirage O Soupape anti-bélier * Bouche d'incendie ) Poteau d'incendie a Stabilisateur d'écoulement . Bouche de lavage W Potelet protect.cathodique 5 Station de pompage s Brise charge C Prise d'eau 6 Station de surpression 0 Canal de mesure X Prise de potentiel 7 Traitement sur réseau D Captage : Production avec traitement f Vanne asservie - Chasse automatique + Puisard e Vanne F Cheminée d'équilibre E Puits n Vanne de survitesse ] Clapet T Purge h Vanne en attente ? Compteur production/secto. d Réducteur de pression j Vanne fermée < Compteur export/import A Réduction p Vanne réglée " Ddass / Regard P Ventouse > Débitmètre ^ Régulateur de débit U Vidange !  ! Borne 1/2/4 prises

EU Tronçons classe C Chasse $ Rond visitable à grille Tronçons classe B E Clapet 1 Station d'épuration Tronçons classe A 8 Débitmètre ' Tampon/avaloir % Avaloir 0 Dégrilleur : Té de curage & Avaloir à grille * Dessableur 2 Traitement sur réseau - Bassin de rétention + Déversoir d'orage < Vacuomètre ; Batardeau ( Exutoire 5 Vanne . Brise charge 4 Lagune 7 Vanne à guillotine / Canal de mesure C Plaque pleine 9 Vanne à manchon F Carré borgne , Poste de relevage 6 Vanne murale  Carré visitable 3 Puisard B Ventouse Carré visitable à grille " Rond borgne D Vidange ) Chambre de détente # Rond visitable

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ARMORGREEN 2 rue de la Mabilais – 35 000 RENNES - FRANCE Tél. / + 33 (0)2 99 13 38 00 - Fax / + 33 (0)2 99 13 37 99 - contact@armorgreen. fr AMG C.O. AS au capital de 100.000€ - Siret / n°790 921 407 00033 - TVA Intracommunautaire / n°FR91 790 921 407 www.armorgreen.fr