Compilation Des Données Existantes Et Inventaire Des Lépidoptères

Compilation des données existantes et inventaire des lépidoptères

Communauté de Communes du Sud Grenoblois

Année 2007 - 2008 FLAVIA ADE - BAILLET Yann © Décembre 2008 Décembre © Yann BAILLET - ADE FLAVIA Photos couverture : - Commune de Vizille « Le Parc du Château de Vizille » - Cosmotriche lobulina (La Lunigère) - Leucodonta bicoloria (Le Bombyx bicolore) - Proserpinus proserpina (Le Sphinx de l’Epilobe)

 Référencement : BAILLET Y., 2008 - Compilation des données existantes et inventaire des lépidoptères de la Communauté de Communes du Sud Grenoblois. Rapport d’étude de Flavia A.D.E., Trept, p 89.

 Mots-clés : Lépidoptères ; Communauté de Communes du Sud Grenoblois ; Séchilienne ; Jarrie ; Saint-Georges-de-Commiers ; Vizille ; Champagnier ; Vaulnaveys-le-Bas ; Bresson ; Laffrey ; Espèces protégées ; Espèces remarquables. FLAVIA Association Dauphinoise d’Entomologie - Association Loi 1901, n° SIRET 42172454300036, APE 9499Z -

10, route de Cozance 38460 Trept

06-08-32-84-50

ﬂ[email protected]

Compilation des données existantes et inventaire des lépidoptères de la Communauté de Communes du Sud Grenoblois

Réalisé avec le soutien de la Communauté de Communes du Sud Grenoblois.

Auteur : Baillet Yann.

Rapport rédigé en décembre 2008 Remerciements

ous tenons à remercier les personnes et les structures qui nous ont permis de réaliser Nce diagnostic lépidoptérique :

► la Communauté de Communes du Sud Grenoblois, les communes de Champagnier, de Bresson, de Jarrie, de Laffrey, de Saint-Barthélemy-de-Séchilienne, de Séchilienne, de St Georges de Commiers, de Vaulnaveys le Bas et de Vizille pour la conﬁance et l’accueil qu’ils nous ont accordés, ► Annelyse Comparet et Maria Jallon pour leur disponibilité, leur soutien et leur contribution au dossier, ► les agents d’entretien des espaces verts du Parc du château de Vizille, ► les bénévoles de l’association Flavia : Philippe Bachelard, Philippe Bordet, Grégory Guicherd, Daniel Morel, Patrick Rosset, Lionel Taurand et Thierry Varenne pour leur collaboration au dossier.

2 FLAVIA 2008 Sommaire

Page

2 Remerciements 3 Sommaire 5 Partie 1 : localisation et déﬁnition de la zone d’étude 6 I. Présentation de la Communauté de Communes du Sud Grenoblois 7 II. Localisation et description des sites d’inventaires (2007-2008) 8 ► Communes : Bresson - Jarrie / Lieu-dit : golf de Bresson-Jarrie 9 ► Commune : Champagnier / Lieu-dit : berge du Drac 10 ► Commune : Jarrie / Lieu-dit : bassin-régulateur du château de Bon Repos 11 ► Commune : Laffrey / Lieu-dit : marais de la Pivodière 12 ► Commune : Saint Georges de Commiers / Lieu-dit : le replat de St-Pierre 13 ► Commune : Séchilienne / Lieu-dit : RNF du lac Luitel 14 ► Communes : Vaulnaveys le Bas - Vizille / Lieu-dit : l’Aup Morel 15 ► Commune : Vizille / Lieu-dit : parc du château de Vizille

16 III. Synthèse des sites prospectés en 2007 et 2008

17 Partie 2 : méthodologie et matériel d’inventaire 18 I. Fiche de relevés 19 II. Inventaire diurne 19 III. Inventaire nocturne 20 IV. Inventaire complémentaire 21 V. Détermination 22 VI. Photographie

23 Partie 3 : résultats 24 I. Données annexes 24 II. Liste des données annexes et inventoriées en 2007-2008 41 III. Fiches des espèces statutaires et remarquables 70 IV. Récapitulatif des espèces « patrimoniales » 71 Partie 4 : Analyse des données 72 I. Analyse spéciﬁque 74 II. Analyse spatiale et altitudinale

FLAVIA 2008 3 75 III. Analyse temporelle 75 IV. Estimation et comparaison du potentiel spéciﬁque des sites 81 Partie 5 : Conclusion 83 Partie 6 : Annexes 84 I. Bibliographie 86 II. Statuts : arrété, convention, directive et liste rouge 89 III. Contributions

4 FLAVIA 2008 partie 1

Localisation et déﬁnition de la zone d’étude Photo : Baillet Y. a Communauté de Communes du Sud Grenoblois a souhaité, dans le ca- Ldre du travail sur l’état des lieux de la biodiversité de son territoire, la réalisation d’un inventaire des lépidoptères (papillons). Dans cette optique, il a été demandé à Flavia, d’une part, d’établir l’état initial par compilation des données existantes et d’autre part d’étudier, en 2007 et 2008, 8 sites avec des enjeux anthropiques et des écosystèmes différents.

I. Présentation de la Communauté de Communes du Sud Grenoblois

FIGURE 1 : Limite et structure altitudinale de la Communauté de Communes du Sud Grenoblois.

6 3 15 8

16 14 4 10

13 11 12 7 > 1500 mètres

1000 à 1500 mètres

500 à 1000 mètres 9 < 500 mètres

Limite communale

6 FLAVIA 2008 1- Bresson (Br) 9- Notre Dame de Commiers 2- Brié et Angonnes 10- Notre Dame de Mésage 3- Champagnier (Ch) 11- Saint Barthélemy de Sechilienne 4- Champ sur Drac 12- Saint Georges de Commiers (SG) 5- Herbeys 13- Saint Pierre de Mésage 6- Jarrie (Ja) 14- Séchilienne (Sé) 7- Laffrey (La) 15- Vaulnaveys le Bas (VB) 8- Montchaboud 16- Vizille (Vi)

Située au sud-est de l’agglomération facteurs ainsi que les activités humaines, ont grenobloise et à 10 km du centre de Grenoble, façonné le paysage pour arriver à l’équilibre la Communauté de Communes du Sud Greno- actuel : 59% de milieux forestiers, 34% d’espa- blois (C.C.S.G.) s’intercale entre la partie mé- ces ouverts agricoles ou naturels et 8% d’espa- ridionale du massif de Belledonne, du massif ces urbanisés (ADAYG 2003). de l’Oisans et de la vallée du Drac. Son terri- Par conséquence, le Sud Grenoblois apparaît, toire est constitué de 16 communes, pour une avant tout, comme un territoire de transition superﬁcie totale de 14 479 hectares (FIGURE 1). (entre la plaine et la montagne, entre les vallées L’intercommunalité possède la deuxième plus externes et internes des Alpes, entre la ville et forte densité de population après la Métro la campagne, entre les milieux fortement an- dans le secteur Sud Isère. Ces terres sont éta- thropiques et ceux possédant une dynamique gées entre 225 et 1938 mètres (La Grande Cu- naturelle) favorisant une richesse humaine et che), et soumises aux inﬂuences climatiques naturelle importante. venues de tous les horizons : continentale, (source : Martini Eric, 2007 - Sud Grenoblois : montagnarde et atlantique. L’ensemble de ces Biodiversité. Etat des lieux et perspectives)

II. Localisation et description des sites d’inventaires (2007-2008)

Le choix des sites où FIGURE 2 : Localisation des sites d’inventaires sur la C.C.S.G. les inventaires ont eu lieu en 2007 et 2008 s’est fait en collaboration avec la Communauté de Communes du Sud Greno- S7 blois. Cette entente a permis d’une part de cibler les écosys- tèmes représentatifs du terri- S1 toire avec ceux ayant une forte singularité, et d’autre part de sélectionner les sites accessi- S2 bles en voiture pour permettre S6 le transport du matériel d’étu- de, lourd et encombrant, sur le lieu de prospection (FIGURE 2). Ainsi, 8 sites situés sur 8 communes différentes (certai- S8 nes entités s’étendent sur plu- S3 sieurs territoires communaux) ont fait l’objet d’un inventaire de lépidoptères (de 2 à 3 passages diurnes et/ou nocturnes). S5 S4 Les sites des inventaires vous sont présentés ci-dessous sous forme de fiche.

FLAVIA 2008 7 S1► Communes : Bresson (Br) - Jarrie (Ja) / Lieu-dit : golf de Bresson-Jarrie

Caractéristique et originalité du site

Situé au pied et sur le mont Jayet, le site s’étire sur deux communes, Jar- rie et Bresson, à une altitude comprise entre 350 et 440 mètres. Le mont est do- miné essentiellement par des milieux boisés et des prairies intra-forestières crées pour les parcours de golf. Au pied de la colline s’étend une grande prairie aménagée, bordée par des haies et au nord-est par une zone humide. L’originalité du site découle de son anthropisation et de sa gestion en tant qu’espace « vert » et « naturel » vis à vis de la biodiversité.

Prospection diurne Prospection nocturne

8 FLAVIA 2008 S2S1► Commune : Champagnier (Ch) / Lieu-dit : berge du Drac

Caractéristique et originalité du site

Le site est situé dans la plaine alluviale du Drac sur la commune de Champagnier à une altitude moyenne de 250 mètres. Il s’étire sur une zone de remblais créé pour protéger la route N85 du Drac. La partie sud-ouest du site est dominée par une ripisylve et par des bancs de graviers tandis que la partie nord-est est constituée essentiellement de milieux rudéraux . L’originalité de la zone réside dans le fait que la rivière n’est pratiquement pas canalisée ce qui engendre des milieux en perpétuel changement au sud- ouest du site. Rares et de plus en plus localisés en France, ces habitats tendent à disparaître.

Prospection diurne Prospection nocturne

FLAVIA 2008 9 S3S1► Commune : Jarrie (Ja) / Lieu-dit : bassin-régulateur du château de bon Repos

Caractéristique et originalité du site

Site périurbain, situé sur la commune de Jarrie à une altitude de 370 mètres. Traversé par un petit ruisseau, il a été récemment aménagé, en partie, en bassin-régulateur d’eau pour pré- venir les maisons situées en contre-bas des inondations. Revégétalisé après les travaux en 2007, il est bordé à l’ouest par un boisement humide et au sud par une prairie méso-hygrophile fortement végétalisée. Son originalité réside dans le fait que c’est un milieu « jeune » revégétalisé avec des semences de plantes nectari- fères.

Prospection diurne Prospection nocturne

10 FLAVIA 2008 S4S1► Commune : Laffrey (La) / Lieu-dit : marais de la Pivodière

Caractéristique et originalité du site

Le site est localisé sur la commune de Laffrey, à l’extrémité nord-est du Grand Lac de Laffrey, à une altitude de 910 mètres. Marais forestier, il est dominé en son centre par une roselière et sur ses pourtours par une aulnaie-bétulaie, puis par une hêtraie. L’originalité du site est lié au fait que le marais résulte d’un milieu lacustre de moyenne mon tagne. Ces types d’habitats sont rares en Isère du fait de l’anthropisation des rives de ces plans d’eau.

Prospection diurne Prospection nocturne

FLAVIA 2008 11 S5S1► Commune : Saint Georges de Commiers (SG) / Lieu-dit : le replat de St-Pierre

Caractéristique et originalité du site

Situé sur un petit plateau domi- nant la commune de Saint Georges de Commiers, le site est compris entre 870 et 960 mètres d’altitude. Paysage boca- ger, il est constitué de milieux prairiaux de fauche, de pâture ainsi que de pelouses méso-xérothermophiles et de boisements mixtes riches en essence d’arbres (feuillus et résineux). L’originalité du site est essentiellement lié à la biodiversité végétale forestière mais aussi prairiale. Elle est présente en partie grâce à l’exposition, la transition entre l’étage collinéen et montagnard et les inﬂuences climatiques sur ce versant.

Prospection diurne Prospection nocturne

12 FLAVIA 2008 S6S1► Commune : Séchilienne (Sé) / Lieu-dit : RNF du lac Luitel

Prospection diurne Prospection nocturne

Caractéristique et originalité du site

Le site du Luitel est situé à 1250m d’altitude, à l’extrémité sud du massif de Belledonne, sur la commune de Sé- chilienne. Premier site classé en France en tant que ré serve naturelle nationale, cette tourbière, à sphaigne d’altitude, de 17 hectares est implantée au centre d’une forêt de résineux. Au sud de celle-ci une agriculture pastorale a permis de maintenir, jusqu’à aujourd’hui, quelques milieux ouverts de type prairies mésophiles. L’originalité du site découle de la pré- sence de la tourbière à sphaigne, géné- rant des milieux très spéciﬁques, rares et localisés en Isère.

FLAVIA 2008 13 S7S1► Communes : Vaulnaveys le Bas (VB) - Vizille (Vi) / Lieu-dit : l’Aup Morel

Prospection diurne Prospection nocturne Caractéristique et originalité du site

Situé sur la colline de l’Aup Morel, le site s’étire sur deux communes, Vaulnaveys le Bas et Vi- zille, à une altitude comprise entre 370 et 490 mètres. Il est caractérisé essentiellement par deux types de milieux prairiaux : les prairies de fauche ou de pâture présentes aux niveaux des replats et des pentes localisées sur la face nord-ouest du site, et les pelouses steppiques an- crées sur les afﬂeurements rocheux et sur les fortes pentes exposées au sud-est. On notera la présence de fourrés et d’accrus forestiers (bouleau) disséminés sur le site ainsi qu’ une petite forêt au nord ouest. L’originalité du site réside dans le fait que le milieu steppique est rare et localisé en Isère et qu’il possède une richesse biologique exception- nelle.

14 FLAVIA 2008 S8S1► Commune : Vizille (Vi) / Lieu-dit : parc du château de Vizille

Caractéristique et originalité du site

Le site est situé au coeur du parc du château de Vizille, sur la commune du même nom, à une altitude de 288 mètres. Paysage façonné depuis des siè- cles par la main de l’homme, il présente un ensemble de milieux variés. Domi- né par de vastes prairies de fauche, la zone d’étude est occupée en périphérie par des boisements âgés, ainsi que de nombreux canaux et en son centre par un complexe de milieux humides (ma- res, prairies à végétation annuelle tem- porairement inondée, magnocariçaie, etc...). L’originalité réside dans la gestion de l’évolution « naturelle » de cet espace par l’homme depuis des siècles.

Prospection diurne Prospection nocturne

FLAVIA 2008 15 III. Synthèse des sites prospectés en 2007 et 2008

Commune Dates Observateur(s) Période de la journée

S1 ► Golf de Bresson-Jarrie 20/06/2008 Bresson (Br) Diurne 23/08/2008 Baillet Y. Jarrie (Ja) Nocturne 26/09/2008 S2 ► Berge du Drac 06/06/2007 Diurne Champagnier (Ch) 18/07/2007 Baillet Y. Nocturne 01/10/2007 S3 ► Bassin-régulateur du château de Bon Repos 21/06/2008 Diurne Jarrie (Ja) 09/07/2008 Baillet Y. Nocturne 24/09/2008 S4 ► Marais de la Pivodière 19/06/2007 Diurne Laffrey (La) 17/07/2007 Baillet Y. Nocturne 02/10/2007 S5 ► Le replat de St-Pierre 26/05/2007 Diurne Saint Georges de Commiers (SG) 12/08/2007 Baillet Y. Nocturne 24/09/2007 S6 ► RNF du lac Luitel Baillet Y. Bachelard P. 08/06/2007 Morel D. Diurne Séchilienne (Sè) 10/09/2007 Rosset P. Nocturne Taurand L. Varenne T. S7 ► L’Aup Morel 05/06/2007 Vaulnaveys le Bas (VB) Diurne 30/08/2007 Baillet Y. Vizille (Vi) Nocturne 02/10/2007 S8 ► Parc du château de Vizille 02/06/2008 Diurne Vizille (Vi) 08/07/2008 Baillet Y. Nocturne 23/09/2008

16 FLAVIA 2008 partie 2

Méthodologie et matériel d’inventaire Photo : Baillet Y. es prospections ont eu lieu de jour et de nuit. Le jour, nous avons réalisé Lun échantillonnage à vue, par capture au ﬁlet et par attraction aux phéro- mones de synthèse sur l’ensemble des milieux. La nuit, l’inventaire s’est fait par attraction lumineuse. Des données supplémentaires ont été obtenues avec des techniques complémentaires d’inventaire. L’ensemble de ces données a été standardisé dans des ﬁches de relevés.

I. Fiches de relevés

Le tableau ci-dessous (Tableau 1) pré- les données stationnelles qui ont pour objec- sente les différents champs de la ﬁche de rele- tif de situer et de décrire le site d’inventaire. vés de terrain, laquelle permet de standardiser Le second permet, quant à lui, d’inventorier et et de synthétiser les données en vue d’une ex- de parfaire les connaissances sur la biologie et ploitation ultérieure. Ces données peuvent être l’écologie de l’espèce. dissociées en deux jeux. Le premier constitue

TABLEAU 1 : Paramètres renseignés au cours des relevés.

CHAMPS EXPLICATIF Pays - Département - Commune - Lieu dit - Réserve Naturelle Nationale, Parc Naturel Régional, Statut réglementaire Parc Naturel National, Espace Naturel Sensible, Z.N.I.E.F.F.... Coordonnées géographiques - 1 Altitude(s) - Typologie des milieux méthodologie CORINE Biotope / milieux naturels de Suisse Nom(s) observateur(s) - températures / pressions atmosphériques / hydrométrie / Météorologie nébulosité / vent Horaire solaire coucher et lever du soleil Phase lunaire phase lunaire révolue /10 2 Date de l’inventaire - Noms scientifiques nom du genre + nom de l’espèce Famille - Stade de(s) individu(s) Imago (papillon) / Larva (chenille) / Pupa (chrysalide) / Ovum (oeuf) Horaires d’observation heures d’observation d’un individu en activité Nombre total d’individu(s) - Nombre total par sexe mâle / femelle Nom(s) observateur(s) - Génitalia espèce à déterminer à l’aide des organes reproducteurs (laboratoire) Nom(s) déterminateur(s) - OV (Observation au vol), PL (Piège lumineux+ Source : tube fluo (tf), tube fluo actinique (tfa), tube fluo noire (tfn), décharge mercure (dm), lampe Méthodes d’observation hallogène (lh), lampe incandesence (li)), BA (Battage), RA (fauchage végé- tation au sol), EX (examen minutieux de la végétation ou support quelcon- que), PC (Piège attractif coloré), PH (Phéromones), M (Miellée). Photos réf. photos

18 FLAVIA 2008 II. Inventaire diurne

Méthodologie FIGURE 4 : Exemple d’un transect Elle consiste à noter et à compter systéma- (Pollard & Yates, 1993) tiquement l’ensemble des espèces (rhopalocères et hétérocères ayant une activité diurne), observé de part et d’autre d’un transect ou sur une surface don- née (point d’observation) pré-déﬁnie au GPS sur le terrain ou sur une photo aérienne (FIGURE 4). Cette méthode a pour intérêt d’être duplicable dans le temps, ce qui permet d’avoir un échantillonnage relativement homogène pour des espèces communes possédant plusieurs générations. De plus, elle permet de cibler les habitats des espèces et de couvrir l’ensemble des unités écologiques caractérisant les milieux du site d’étude. En outre, l’inventaire est complété par des observations ponctuelles d’espè- ces (papillon non inventorié avec la méthodologie précédente). Certains hétérocères exclusivement diurnes (ex : Sesiidae) sont difﬁciles à observer. FIGURE 5 : exemple d’une espèce de Sesiidae Pour ces espèces, nous utilisons des phéromones attirée par une phéromone synthétique. synthétisées ou naturelles qui ont pour effet d’atti- rer les papillons mâles en quête d’une femelle pour l’accouplement (FIGURE 4).

Matériel utilisé

► Filet à papillons, ► Boîtes d’observations.

► Phéromones (FIGURE 4).

III. Inventaire nocturne

Méthodologie FIGURES 5 et 6 : matériel lumineux utilisé lors d’un inventaire nocturne. Elle consiste à noter et à compter systé- matiquement l’ensemble des hétérocères attirés par un système de lampe ou de néon émettant 5 dans l’UV (ultraviolet), monté sur une surface de draps blancs ou dans un piège (FIGURES 6 et 7). De même que pour les papillons diurnes, cette méthode a pour intérêt d’être duplicable dans le temps, ce qui permettra ultérieurement de comparer et d’analyser ces données. L’emplacement du matériel est choisi première- ment, par rapport à la distance et à son accès à pied (matériel lourd et encombrant); deuxiè- mement, en fonction de la couverture lumineuse sur les différents habitats que l’on veut inventorier et enﬁn troisièmement, en fonction des conditions micro-climatiques stationnelles (vent, température, lune, etc...).

FLAVIA 2008 19 MatérielMaM utilisé 6 ► LampeLamL à vapeur de mercure sur ballast ali- menté par un groupe électrogène (FIGURE 5), ► Tube néon (tube fluorescent actinique) fixé sur un piège automatique alimenté par une batterie (FIGURE 6), ► Boîtes d’observations, ► Filet à papillons.

IV. Inventaire complémentaire

Méthodologie FIGURE 7 : technique du parapluie japonais. Les méthodes citées ci-dessous ont lieu la journée et/ou la nuit. Elles ciblent plus par- ticulièrement les stades pré-imaginaux (chenille, chrysalide) et les espèces lucifuges.

► les méthodes du parapluie japonais ou bien du filet fauchoir ont pour objectif de trouver des chenilles. La première technique consiste à battre les plantes (arbres, arbustes et plantes élevées) au-dessus d’un réceptacle en forme de parapluie (FIGURE 7). La seconde réside dans le raclage de la végétation basse à l’aide d’un filet renforcé. Les chenilles ainsi récoltées sont soit détermi- nées soit gardées pour être élevées dans le but d’une détermination ultérieure par l’imago.

► la méthode de recherche des espèces discrètes (non attirées par les phéromones et les sources de lumière) s’articule autour de la recherche, FIGURE 8 : recherche spéciﬁque d’une espèce. d’une part, de la plante hôte et, d’autre part, des traces laissées par la chenille. Pour cette technique il est nécessaire de connaître préalablement la phénologie de l’espèce (périodes d’observations des stades), ses milieux de vie, ainsi que le régime alimentaire de la larve (inflorescence, feuille, tige, racine, etc...). Une fois les paramè- tres réunis, il ne reste plus qu’à examiner minu- tieusement la plante à différentes heures de la journée et de la nuit (FIGURE 8).

► la méthode dite de la « miellée » permet d’at- tirer des espèces rarement observées à la lampe (lucifuge). Elle consiste à placer contre des sup- ports (tronc, poteau...) une ou plusieurs serpilliè- res imbibées d’un mélange d’alcool, de sucre, de miel et de fruits fermentés. Odorante et sucrée, elle attire des papillons en quête de nourriture (FIGURE 9).

20 FLAVIA 2008 Matériel utilisé FIGURE 9 : technique de la miellée

► Parapluie japonais (FIGURE 4), ► Filet-fauchoir, ► Lampe frontale ou à main, ► Boîtes d’observations et d’élevages, ► Seau dans lequel des serpillières imbibées de miellée sont stockées.

V. Détermination

L’identiﬁcation des lépidoptères FIGURE 11 : schéma des génitalias femelles de six espèces s’est faite essentiellement à vue et/ou par d’Eupithecia dont celui de la Figure 7 (extrait du livre « The capture-relâché durant les inventaires geometrid Moths of Europe » Vol 4 - V. Mironov, 2003). diurnes et nocturnes. Cependant, il arrive que des espèces demandent des examens plus approfondis pour leur détermination. Le prélèvement d’un individu est alors obligatoire (généralement un mâle, quand cela est possible, car l’impact est moindre sur la population). Chez les lépidoptères, l’organe reproducteur appelé génitalia (FIGURE 10) est généralement caractéristi- que d’une espèce. Ainsi préparé il permet, après comparaison avec des schémas et/ ou des photos (FIGURE 11), l’identiﬁcation de l’espèce avec certitude.

FIGURE 10 : préparation du génitalia femelle de Eupithecia subfuscata - binoculaire x30.

146 - Eupithecia poecilata 149 - Eupithecia subumbrata 147 - Eupithecia fuscicostata 150 - Eupithecia orphnata 148 - Eupithecia denticulata 151 - Eupithecia subfuscata

FLAVIA 2008 21 VI.VI Photographie

Nous utilisons essentiel- FIGURES 12 et 13 : Maculinea nausithous, Carizieu, Isère lement deux techniques : le 13-08-2004.

► la première méthode consiste à pren- 12 dre la photo « in situ ». Elle est généra- lement utilisée en journée pour les espè- ces diurnes et les chenilles. Elle se fait à main levée, avec ou sans ﬂash (FIGUREs 12 et 13).

► la seconde se caractérise par la dé- tention du lépidoptère dans un tube jusqu’au matin suivant sa capture. Le papillon, alors engourdi par la fraîcheur matinale, se laisse manipuler plus facilement. Après l’avoir remis dans son contexte naturel, nous utilisons pour réaliser les photos un trépied et un dé- clencheur permettant de pallier à la fai- 13 ble luminosité (FIGURES 14 et 15).

FIGURES 14 et 15 : Phalera bucephala, Chan- telouve, Isère le 26-07-2006.

14 15

22 FLAVIA 2008 partie 3

Résultats Photo : Baillet Y. ’étude lépidoptérologique du territoire de la Communauté de Communes Ldu Sud Grenoblois a permis de comptabiliser 1584 données, pour un total de 651 espèces, dont 562 hétérocères et 89 rhopalocères, appartenant à 37 familles différentes. Parmi ces espèces 23 sont « remarquables » mais sans statut et 4 en possèdent au moins un (espèces inscrites sur la liste d’un texte réglementaire).

I. Données annexes

On a considéré comme données « his- Ces dernières correspondent à des ob servations toriques » toutes celles notées antérieurement transmises par des bénévoles dans le cadre du à 2007. Elles proviennent pour la plupart d’ar- projet de synthèse des données lé pidoptériques ticles scientiﬁques, de rapports, de catalogues iséroises actuellement menée au sein de l’asso- faunistiques et de données personnelles (LISTE 1). ciation.

LISTE 1 : références des données annexes. Réf.

1 AUDIBERT. C ET MANZONI. G, 2000. Bilan de 7 ROSSET. P, 2003-2004. Papillons de la Réserve l’inventaire des Lépidoptères de la Réserve Natu- Naturelle Volontaire de Jarrie. Rapport Flavia, relle du Luitel (38) et contribution à la connais- 2004. sance de la répartition de trois espèces remarqua- 8 ?, ?. Les Lépidoptèères Rhopalocèères du Vercors bles. Bulletin n° 17 du Club Rosalia (2001) p et du sud-ouest de Grenoble. Bulletin mensuel 28-32. de la Société Linnèenne de Lyon. 2 CATHERINE. G, 1934. Les bonnes localités. Les environs de Grenoble. L’Amateur de Papillons, 7 (2/3) (1934) p 28-39. 1A Séchillienne, 09/07/2005, Varenne T. - Com- munications personnelles, 2008. 3 LEESTMANS, 1962. Deuxième addenta à l’étude biogéographique sur les Lépidoptères diurnes de 1B Séchillienne, 20/09/2006, Varenne T. - Com- la Corse. Alexanor, 4 (6) (1966) p 194-196. munications personnelles, 2008.

4 LHOMME, 1923-1935. Catalogue des Lépidoptè- 1C Séchillienne, 22/06/2007, Varenne T. - Com- res de France et de Belgique. Vol I, p 505. munications personnelles, 2008.

5 MANZONI, 1981. Echos du Dauphiné (Lep. Ly- 2A Vizille, 03/07/1989, Morel D. - Communi- caenidae, Hesperiidae, Satyridae, Nymphalidae et cations personnelles, 2008. Arctiidae). Alexanor, Fasc. 1 - Tome 12, p 3-6. 2B Vizille, 11/05/2005, Varenne T. - Commu- 6 PINTUREAU, 1976. Contribution à l’étude du gen- nications personnelles, 2008. re Arethusana De lesse [Lep. Satyridae] (suite). Alexanor, Fasc. 7 - Tome 9, p 317-324.

II. Liste des données annexes et inventoriées en 2007-2008

La liste systématique de référence utili- visions taxonomiques mais aussi systématiques. sée pour le listing est celle de the lepidoptera of Ainsi la mise à jour se réfère aux dernières listes Europe - A distributional Cheklist (Karsholt & Ra- parues dans les livres et les articles scientifiques zowski, 1996). Mais depuis la parution de celle-ci (ANNEXE I). Le tableau ci-contre vous présente des modifications ont été faites, notamment pour l’ensemble des espèces notées (recueil de don- certaines espèces de macrohétérocères et de rho- nées existantes et inventaires 2007-2008) sur le palocères. En effet, suite à des travaux scientifi- territoire de la CCSG en lien avec leur référence ques récents, elle a fait l’objet de nombreuses ré- (TABLEAU 2).

24 FLAVIA 2008 Légende : Lépidoptère génitalié L I Voir page24-référencesdesdonnéesannexes Références bibliographiques: Voir page24-référencesdesdonnéesannexes Références communcicationspersonnelles: Espèce remarquable Espèce protégée FLAVIA 2008 ► ► ► ► ► ► ► ► =Imago(papillon) 1436 1425 1274 1257 1187 1143 =Larva(chenille) 641 852 624 399 387 393 80 67 63 4 5 FamilledesYponomeutidae FamilledesGracillariidae FamilledesPsychidae FamilledesTineidae FamilledesMicropterigidae FamilledesProdoxidae FamilledesAdelidae FamilledesHepialidae N° Karsholt Argyresthia amiantella(Zeller,1847) Prays ru Phyllonorycter messaniella(Zeller,1846) Phyllonorycter hilarella(Zetterstedt,1839) Parornix Nemapogon clematella(Fabricius,1781) Aspilapteryx tringipennella(Zeller,1839) Melasina ciliaris(Ochsenheimer,1810) Hepialus humuli(Linnaeus,1758) Nemapogon cloacella(Haworth,1828) Micropterix aglaella(Duponchel,1838) Lampronia rubiellaBjerkander,1781 Nematopogon schwarziellusZeller,1839 Korscheltellus lupulinus(Linnaeus,1758) Triodia sylvina(Linnaeus,1761) Nematopogon robertella(Clerck,1759) Micropterix allionella(Fabricius,1794) fi fi ceps (Heinemann,1854) nitimella (Zeller,1850) Nom scienti fi que (descripteur) L'Hépiale duHoublon La Louvette La Sylvine Nom vernaculaire S9 -Jarrie/Lieu-dit:réservenaturellede S8 -Vizille/Lieu-dit:parcduchâteaude S7 -VaulnaveysleBasVizille/Lieu-dit:l’AupMorel S6 -Séchilienne/Lieu-dit:RNFdulacLuitel S5 -SaintGeorgesdeCommiers/Lieu-dit:lereplatSt-Pierre S4 -Laffrey/Lieu-dit:maraisdelaPivodière S3 -Jarrie/Lieu-dit:bassin-régulateurduchâteaudebonRepos S2 -Champagnier/Lieu-dit:bergeduDrac S1 -BressonJarrie/Lieu-dit:golfdeBresson-Jarrie Référence localisation: 1C 1C 1C 1C 1C 1C 1B 1B 1B Réf. com. perso. one nee Donnéesinventoriéesen2007-2008 Données annexes 7S9 1S6 7S97S9 Réf. biblio.

Réf. localisation 2003-2004 2003-2004 2003-2004 2000 dates A.C-M.G R.P . I R.P R.P Référence Observateur(s)

20/06/2008 1S 3S 5S 7S8 S7 S6 S5 S4 S3 S2 S1 23/08/2008

26/09/2008

06/06/2007 Vi -Vizille SG -SaintGeorgesdeCommiers Sé -Séchilienne Bre -Bresson 18/07/2007

01/10/2007

21/06/2008

09/07/2008

24/09/2008

19/06/2007

17/07/2007

02/10/2007

26/05/2007

12/08/2007

24/09/2007 I I I I 08/06/2007 B.A -BayardA. B.J -BergerJ. L.G -LuquetG. C.G -CatherineG. Mo.R -MouterdeR. Ré.P -RéalP. O.C -OberthürCh. M.G -ManzoniG. A.C -AudibertC. R.P -RossetP. Référence observateur(s):

10/09/2007

05/06/2007

30/08/2007

02/10/2007

02/06/2008

08/07/2008

23/09/2008 25 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

Nom scientiﬁque (descripteur) Nom vernaculaire N° Karsholt Réf. com. perso. Réf. biblio. Réf. localisation dates Réf. Obs 20/06/2008 23/08/2008 26/09/2008 06/06/2007 18/07/2007 01/10/2007 21/06/2008 09/07/2008 24/09/2008 19/06/2007 17/07/2007 02/10/2007 26/05/2007 12/08/2007 24/09/2007 08/06/2007 10/09/2007 05/06/2007 30/08/2007 02/10/2007 02/06/2008 08/07/2008 23/09/2008

1463 Argyresthia conjugella Zeller, 1839 1C I 1486 Ypsolopha scabrella (Linnaeus, 1761) I

► Famille des Plutellidae 1525 Plutella xylostella (Linnaeus, 1758) 1A-1B I 1544 Eidophasia messingiella (Fischer v. Röslerstamm, 1840) 1A

► Famille des Depressariidae 1707 Agonopterix assimilella (Treitschke, 1832) 1A-1C 1758 Agonopterix liturosa (Haworth, 1811) 1A

► Famille des Oecophoridae 2262 Denisia similella (Hübner, 1796) 1C I 2264 Denisia stipella (Linnaeus, 1758) 1A 2265 Denisia nubilosella (Herrich-Schäffer, 1854) 1C 2299 Crassa unitella (Hübner, 1796) 1C 2321 Alabonia geoffrella (Linnaeus, 1767) 1A 2328 Carcina quercana (Fabricius, 1775) II II 2357 Pleurota pungitiella Herrich-Schäffer, 1852 1A

► Famille des Coleophoridae 2696 Coleophora sylvaticella Wood, 1892 I

► Famille des Momphidae 2874 Mompha idaei (Zeller, 1839) 1C 2876 Mompha langiella (Hübner, 1796) I

► Famille des Amphisbatidae 3078 Hypercallia citrinalis (Scopoli, 1763) 1S6 2000 A.C-M.G

► Famille des Cosmopterigidae 3105 Pancalia schwarzella (Fabricius, 1798) I

► Famille des Gelechiidae 3344 Eulamprotes unicolorella (Duponchel, 1843) I 3421 Teleiodes saltuum (Zeller, 1878) I 3430 Teleiodes proximella (Hübner, 1796) I 3449 Teleiopsis bagriotella (Duponchel, 1840) 1C 3782 Syncopacma wormiella (Wolff, 1958) 1B 3833 Neofaculta ericetella (Geyer, 1832) I 3874 Acompsia cinerella (Clerck, 1759) 1A 3875 Acompsia tripunctella (Denis & Schiffermüller, 1775) 1A-1C I

► Famille des Limacodidae 3907 Apoda limacodes (Hufnagel, 1766) La Tortue I I

► Famille des Zygaenidae 3943 Jordanita globulariae (Hübner, 1793) La Turquoise de la Globulaire I 3974 Zygaena purpuralis (Brünnich, 1763) La Zygène pourpre 2A 1 S6 2000 A.C-M.G 3983 Zygaena loti (Denis & Schiffermüller, 1775) La Zygène du Lotier I 3990 Zygaena romeo Duponchel, 1835 La Zygène de la Gesse 1S6 2000 A.C-M.G I

FLAVIA 2008 26 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

3992 Zygaena viciae (Denis & Schiffermüller, 1775) La Zygène des Thérésiens 1S6 2000 A.C-M.G 3995 Zygaena ephialtes (Linnaeus, 1767) La Zygène du Peucédan 4Vi1924 O.C 3996 Zygaena transalpina (Esper, 1780) La Zygène transalpine 2A I 3998 Zygaena ﬁlipendulae (Linnaeus, 1758) La Zygène de la Filipendule 2A 7 S9 2003-2004 R.P

► Famille des Cossidae 4151 Cossus cossus (Linnaeus, 1758) Le Cossus gâte-bois 7S92003-2004 R.P I 4166 Dyspessa ulula (Borkhausen, 1790) La Petite Marbrure 7S92003-2004 R.P 4176 Zeuzera pyrina (Linnaeus, 1761) La Coquette 7S92003-2004 R.P I 4178 Phragmataecia castaneae (Hübner, 1790) La Zeuzère du Roseau 7S92003-2004 R.P

► Famille des Tortricidae 4268 Agapeta hamana (Linnaeus, 1758) IIII I I 4271 Agapeta zoegana (Linnaeus, 1767) I 4294 Aethes hartmanniana (Clerck, 1758) I 4347 Cochylis nana (Haworth, 1811) I 4353 Cochylis dubitana (Hübner, 1799) 1C 4370 Tortrix viridana Linnaeus, 1758 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I 4390 Acleris variegana (Denis & Schiffermüller, 1775) I 4444 Eana argentana (Clerck, 1759) I 4520 Eulia ministrana (Linnaeus, 1758) I 4522 Pseudargyrotoza conwagana (Fabricius, 1775) I 4533 Paramesia gnomana (Clerck, 1759) 1A 4547 Capua vulgana (Frölich, 1828) I 4555 Archips oporana (Linnaeus, 1758) I 4564 Choristoneura hebenstreitella (Müller, 1764) 1C 4579 Pandemis cerasana (Hübner, 1786) 1C 4584 Syndemis musculana (Hübner, 1799) I 4590 Lozotaenia forsterana (Fabricius, 1781) 1C 4606 Dichelia histrionana (Frölich, 1828) 1C I 4644 Isotrias hybridana (Hübner, 1817) 1C 4706 Apotomis sororculana (Zetterstedt, 1839) I 4714 Hedya nubiferana (Haworth, 1811) 1A 4722 Celypha striana (Denis & Schiffermüller, 1775) I 4731 Celypha lacunana (Denis & Schiffermüller, 1775) 1A-1B-1C I 4755 Phiaris bipunctana (Fabricius, 1794) 1C I 4776 Olethreutes arcuella (Clerck, 1759) 1C 4780 Pseudohermenias abietana (Fabricius, 1787) I 4848 Epinotia granitana (Herrich-Schäffer, 1851) I 4861 Epinotia demarniana (Fischer v. Röslerstamm, 1840) I 4863 Epinotia subocellana (Donovan, 1806) 1C 4864 Epinotia tetraquetrana (Haworth, 1811) I 4875 Epinotia tedella (Clerck, 1759) 1C I 4876 Epinotia fraternana (Haworth, 1811) I 4987 Gypsonoma sociana (Haworth, 1811) 1C I 5001 Epiblema hepaticana (Treitschke, 1835) 1C I 5058 Ancylis uncella (Denis & Schiffermüller, 1775) I 5059 Ancylis laetana (Fabricius, 1775) I 5066 Ancylis diminutana (Haworth, 1811) 1C I 5073 Ancylis badiana (Denis & Schiffermüller, 1775) 1C I 5163 Lathronympha strigana (Fabricius, 1775) 1B I

FLAVIA 2008 27 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

5207 Strophedra weirana (Douglas, 1850) I 5251 Dichrorampha plumbagana (Treitschke, 1830) I

► Famille des Pterophoridae 5368 Platyptilia gonodactyla (Denis & Schiffermüller, 1775) I 5390 Stenoptilia pterodactyla (Linnaeus, 1761) 1A 5485 Pterophorus pentadactyla (Linnaeus, 1758) II 5552 Emmelina monodactyla (Linnaeus, 1758) 1C

► Famille des Pyralidae 5569 Aphomia sociella (Linnaeus, 1758) II 5620 Synaphe punctalis (Fabricius, 1775) II I 5627 Pyralis farinalis (Linnaeus, 1758) I 5643 Actenia brunnealis (Treitschke, 1829) I 5661 Endotricha ﬂammealis (Denis & Schiffermüller, 1775) IIII 5751 Oncocera semirubella (Scopoli, 1763) 1B IIIII III I 5784 Dioryctria abietella (Denis & Schiffermüller, 1775) 1S6 2000 A.C-M.G 5796 Phycita roborella (Denis & Schiffermüller, 1775) 1A 6027 Ancylosis cinnamomella (Duponchel, 1836) 1A 6183 Eudonia petrophila (Standfuss, 1848) 1C 6241 Chrysoteuchia culmella (Linnaeus, 1758) 1A I 6251 Crambus lathoniellus (Zincken, 1817) 1C I 6253 Crambus perlella (Scopoli, 1763) I II 6285 Catoptria pyramidellus (Treitschke, 1832) 1C 6301 Catoptria pinella (Linnaeus, 1758) 1S6 2000 A.C-M.G 6314 Catoptria falsella (Denis & Schiffermüller, 1775) 1A I 6348 Chrysocrambus craterella (Scopoli, 1763) I 6364 Pediasia contaminella (Hübner, 1796) 1B 6500 Evergestis limbata (Linnaeus, 1767) I 6531 Udea ferrugalis (Hübner, 1796) II 6541 Udea prunalis (Denis & Schiffermüller, 1775) I 6557 Udea olivalis (Denis & Schiffermüller, 1775) 1C 6563 Opsibotys fuscalis (Denis & Schiffermüller, 1775) I 6601 Pyrausta despicata (Scopoli, 1763) 1B 6604 Pyrausta aurata (Scopoli, 1763) I 6605 Pyrausta purpuralis (Linnaeus, 1758) I I 6624 Sitochroa verticalis (Linnaeus, 1758) I 6631 Phlyctaenia coronata (Hufnagel, 1767) I 6649 Ostrinia nubilalis (Hübner, 1796) I 6655 Anania verbascalis (Denis & Schiffermüller, 1775) I 6658 Eurrhypara hortulata (Linnaeus, 1758) 1S6 2000 A.C-M.G I I I I 6667 Pleuroptya ruralis (Scopoli, 1763) 1S6 2000 A.C-M.G IIII I 6672 Mecyna ﬂavalis (Denis & Schiffermüller, 1775) I 6700 Dolicharthria punctalis (Denis & Schiffermüller, 1775) 1C I 6719 Nomophila noctuella (Denis & Schiffermüller, 1775) 1B I

► Famille des Lasiocampidae 6728 Poecilocampa populi (Linnaeus, 1758) Le Bombyx du Peuplier 7S92003-2004 R.P 6734 Trichiura crataegi (Linnaeus, 1758) Le Bombyx de l'Aubépine III 1S6 2000 A.C-M.G 6743 Malacosoma neustria (Linnaeus, 1758) Le Bombyx à livrée 7S92003-2004 R.P

FLAVIA 2008 28 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

6744 Malacosoma castrensis (Linnaeus, 1758) La Livrée des Prés 7S92003-2004 R.P LII 6749 Lasiocampa trifolii (Denis & Schiffermüller, 1775) Le Bombyx du Trèﬂe 7S92003-2004 R.P 1S6 2000 A.C-M.G I 6752 Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758) Le Bombyx du Chêne 7S92003-2004 R.P 1S6 2000 A.C-M.G I I I I L I 6755 Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758) Le Bombyx de la Ronce 7S92003-2004 R.P 6763 Dendrolimus pini (Linnaeus, 1758) Le Bombyx du Pin 1A I 6769 Cosmotriche lobulina (Denis & Schiffermüller, 1775) La Lunigère 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I 6773 Phyllodesma tremulifolia (Hübner, 1810) La Feuille morte du Tremble II 6777 Gastropacha quercifolia (Linnaeus, 1758) La Feuille morte du Chêne 7S92003-2004 R.P

► Famille des Saturniidae 1S6 2000 A.C-M.G I 6794 Saturnia pavonia (Linnaeus, 1758) Le petit Paon de Nuit 7S92003-2004 R.P

► Famille des Sphingidae 6819 Mimas tiliae (Linnaeus, 1758) Le Sphinx du Tilleul 7S92003-2004 R.P 6822 Smerinthus ocellata (Linnaeus, 1758) Le Sphinx demi-paon 7S92003-2004 R.P 6824 Laothoe populi (Linnaeus, 1758) Le Sphinx du Peuplier 7S92003-2004 R.P I I I I I 6828 Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758) Le Sphinx du liseron 1B 7 S9 2003-2004 R.P 6834 Sphinx pinastri (Linnaeus, 1758) Le Sphinx du Pin 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I 6839 Hemaris tityus (Linnaeus, 1758) Le Sphinx-Bourdon 1S6 2000 A.C-M.G I 1S6 2000 A.C-M.G 6843 Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758) Le Moro-Sphinx 7S92003-2004 R.P 6849 Proserpinus proserpina (Pallas, 1772) Le Sphinx de l'Epilobe 7S92003-2004 R.P 6853 Hyles euphorbiae (Linnaeus, 1758) Le Sphinx de l'Euphorbe 7S92003-2004 R.P 1S6 2000 A.C-M.G I 6862 Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758) Le Sphinx de la Vigne 7S92003-2004 R.P 1S6 2000 A.C-M.G I I 6863 Deilephila porcellus (Linnaeus, 1758) Le petit Sphinx de la Vigne 7S92003-2004 R.P

► Famille des Hesperiidae 6879 Erynnis tages (Linnaeus, 1758) Le Point-de-Hongrie 7S92003-2004 R.P I I 6882 Carcharodus alceae (Esper, 1780) La Grisette 7S92003-2004 R.P 6923 Thymelicus lineolus (Ochsenheimer, 1808) L'Hespérie du Dactyle I 6924 Thymelicus sylvestris (Poda, 1761) La Bande noire 2A 6928 Hesperia comma (Linnaeus, 1758) La Virgule 7S92003-2004 R.P 6930 Ochlodes sylvanus (Esper, [1778]) La Sylvaine 2A 1 S6 2000 A.C-M.G I

► Famille des Papilionidae 6955 Parnassius apollo (Linnaeus, 1758) L'Apollon 1S6 2000 A.C-M.G 6958 Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758) Le Flambé 2A 7 S9 2003-2004 R.P 6960 Papilio machaon Linnaeus, 1758 Le Machaon 7S92003-2004 R.P

► Famille des Pieridae 6966 Leptidea sinapis (Linnaeus, 1758) La Piéride de la Moutarde 7S92003-2004 R.P II 1S6 2000 A.C-M.G 6973 Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758) L'Aurore 7S92003-2004 R.P 6974 Anthocharis euphenoides Staudinger, 1869 L'Aurore de Provence 4Vi 1934 C.G 2A 1 S6 2000 A.C-M.G 6993 Aporia crataegi (Linnaeus, 1758) Le Gazé 7S92003-2004 R.P

FLAVIA 2008 29 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

6995 Pieris brassicae (Linnaeus, 1758) La Piéride du chou 7S92003-2004 R.P I 6997 Pieris mannii (Mayer, 1851) La Piéride de l'Ibéride 5SG16/07/1980 M.G 6998 Pieris rapae (Linnaeus, 1758) La Piéride de la rave 7S92003-2004 R.P I 1S6 2000 A.C-M.G I 7000 Pieris napi (Linnaeus, 1758) La Piéride du navet 7S92003-2004 R.P 8Vi 7005 Pontia daplidice (Linnaeus, 1758) Le Marbré-de-vert 7S92003-2004 R.P 7015 Colias crocea (Fourcroy, 1785) Le Souci 7S92003-2004 R.P 7022 Colias alfacariensis Ribbe, 1905 Le Fluoré 2A 7 S9 2003-2004 R.P I 1S6 2000 A.C-M.G 7024 Gonepteryx rhamni (Linnaeus, 1758) Le Citron 7S92003-2004 R.P

► Famille des Lycaenidae 7030 Hamearis lucina (Linnaeus, 1758) La Lucine 7S92003-2004 R.P 7034 Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761) Le Cuivré commun 7S92003-2004 R.P I 7036 Lycaena dispar (Haworth, 1802) Le Cuivré des marais 7S92003-2004 R.P 7037 Lycaena virgaureae (Linnaeus, 1758) Le Cuivré de la Verge-d'Or I 7039 Lycaena tityrus (Poda, 1761) Le Cuivré fuligineux 7S92003-2004 R.P I 7041 Lycaena hippothoe (Linnaeus, 1761) Le Cuivré écarlate 1S6 2000 A.C-M.G 7049 Neozephyrus quercus (Linnaeus, 1758) La Thécla du Chêne 3Vi 1962 7058 Callophrys rubi (Linnaeus, 1758) La Thécla de la Ronce 7S92003-2004 R.P I 7088 Cupido minimus (Fuessly, 1775) L'Argus frêle 2A 7 S9 2003-2004 R.P I 7093 Cupido argiades (Pallas, 1771) L'Azuré du Trèﬂe 7S92003-2004 R.P I 7095 Cupido alcetas (Hoffmannsegg, 1804) L'Azuré de la Faucille 2A II 1B 1 S6 2000 A.C-M.G 7097 Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758) L'Azuré des Nerpruns 7S92003-2004 R.P 7099 Pseudophilotes baton (Bergsträsser, 1779) L'Azuré du Thym 2A 2 Sé 1918 C.G 7107 Glaucopsyche alexis (Poda, 1761) L'Azuré des Cytises 7S92003-2004 R.P 7112 Maculinea arion (Linnaeus, 1758) L'Azuré du Serpolet 2A 7127 Plebejus argus (Linnaeus, 1758) L'Azuré de l'Ajonc 2A 1 S6 2000 A.C-M.G 7128 Plebejus idas (Linnaeus, 1761) L'Azuré du Genêt 1S6 2000 A.C-M.G 7129 Plebejus argyrognomon (Bergsträsser, 1779) L'Azuré des Coronilles 2A II 7145 Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Argus brun I 7152 Cyaniris semiargus (Rottemburg, 1775) Le Demi-Argus 7S92003-2004 R.P I 7163 Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775) L'Azuré commun 7S92003-2004 R.P I I I I I 7172 Lysandra bellargus (Rottemburg, 1775) L'Azuré bleu céleste 7S92003-2004 R.P 7173 Lysandra coridon (Poda, 1761) L'Argus bleu-nacré I

► Famille des Nymphalidae 7202 Argynnis paphia (Linnaeus, 1758) Le Tabac d'Espagne 7S92003-2004 R.P I 1S6 2000 A.C-M.G 7204 Argynnis aglaja (Linnaeus, 1758) Le Grand Nacré 7S92003-2004 R.P 1S6 2000 A.C-M.G 7205 Argynnis adippe (Denis & Schiffermüller, 1775) Le Moyen Nacré 7S92003-2004 R.P 7206 Argynnis niobe (Linnaeus, 1758) Le Chiffre 2Sé 1918 C.G 1S6 2000 A.C-M.G 7210 Issoria lathonia (Linnaeus, 1758) Le petit Nacré 7S92003-2004 R.P 2A 4 Vi 1924 O.C 7214 Brenthis daphne (Denis & Schiffermüller, 1775) Le Nacré de la Ronce 7S92003-2004 R.P 1S6 2000 A.C-M.G I 7220 Boloria euphrosyne (Linnaeus, 1758) Le Grand Collier argenté 7S92003-2004 R.P

FLAVIA 2008 30 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

7221 Boloria titania (Esper, 1793) Le Nacré porphyrin 1S6 2000 A.C-M.G 7228 Boloria dia (Linnaeus, 1767) La petite Violette 2A 7 S9 2003-2004 R.P I 1B 1 S6 2000 A.C-M.G 7243 Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758) Le Vulcain 7S92003-2004 R.P 7245 Vanessa cardui (Linnaeus, 1758) La Belle-dame 7S92003-2004 R.P 7248 Inachis io (Linnaeus, 1758) Le Paon-du-jour 2A 7 S9 2003-2004 R.P I 1S6 2000 A.C-M.G 7250 Aglais urticae (Linnaeus, 1758) La petite tortue 7S92003-2004 R.P 7252 Polygonia c-album (Linnaeus, 1758) Le Robert-le-Diable 7S92003-2004 R.P 7255 Araschnia levana (Linnaeus, 1758) La Carte géographique 7S92003-2004 R.P 7257 Nymphalis antiopa (Linnaeus, 1758) Le Morio 7S92003-2004 R.P 7258 Nymphalis polychloros (Linnaeus, 1758) La grande Tortue 7S92003-2004 R.P 7270 Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758) La Mélitée du Plantain 7S92003-2004 R.P 7271 Melitaea phoebe (Denis & Schiffermüller, 1775) Le Grand Damier 7S92003-2004 R.P 7275 Melitaea didyma (Esper, 1778) La Mélitée orangée 7S92003-2004 R.P I 7276 Melitaea diamina (Lang, 1789) Le Damier noir 1S6 2000 A.C-M.G 7279 Mellicta parthenoides Keferstein, 1851 La Mélitée des Scabieuses I 1S6 2000 A.C-M.G II 7283 Mellicta athalia (Rottemburg, 1775) La Mélitée du mélampyre 7S92003-2004 R.P 7286 Limenitis populi (Linnaeus, 1758) Le grand Sylvain 8Vi 7287 Limenitis camilla (Linnaeus, 1764) Le petit Sylvain I 7288 Limenitis reducta Staudinger, 1901 Le Sylvain azuré 2A 7 S9 2003-2004 R.P 7298 Apatura ilia (Denis & Schiffermüller, 1775) Le petit Mars changeant 7S92003-2004 R.P 7299 Apatura iris (Linnaeus, 1758) Le grand Mars changeant 8Vi 7307 Pararge aegeria (Linnaeus, 1758) Le Tircis 7S92003-2004 R.P I I 7309 Lasiommata megera (Linnaeus, 1767) La Mégère 7S92003-2004 R.P I I 7312 Lasiommata maera (Linnaeus, 1758) L'Ariane 1S6 2000 A.C-M.G 7325 Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761) Le Céphale 8 Vi Ré.P 2A 7 S9 2003-2004 R.P I I I I 7334 Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758) Le Procris 1S6 2000 A.C-M.G 7340 Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767) l'Amaryllis 2A 7 S9 2003-2004 R.P II 2A 7 S9 2003-2004 R.P I I 7344 Aphantopus hyperantus (Linnaeus, 1758) Le Tristan 1S6 2000 A.C-M.G 7350 Maniola jurtina (Linnaeus, 1758) Le Myrtil 2A 7 S9 2003-2004 R.P I I I I 7353 Hyponephele lycaon (Rottemburg, 1775) Le Lycaon 8 Sé Ré.P 7360 Erebia ligea (Linnaeus, 1758) Le Moiré blanc-fascié 1S6 2000 A.C-M.G 7382 Erebia alberganus (Prunner, 1798) Le Moiré lancéolé 1S6 2000 A.C-M.G 5 SG M.G 7403 Erebia neoridas (Boisduval, 1828) Le Moiré automnal 8Sé19/08/1937 Ré.P 7415 Melanargia galathea (Linnaeus, 1758) Le Demi-deuil 2A 1 S6 2000 A.C-M.G L I I I 7427 Minois dryas (Scopoli, 1763) Le Grand Nègre des bois 1S6 2000 A.C-M.G I 5SG 7445 Arethusana arethusa (Denis & Schiffermüller, 1775) Le Mercure 6SG L.G 7S92003-2004 R.P I L 7447 Brintesia circe (Fabricius, 1775) Le Silène 8Vi 7449 Chazara briseis (Linnaeus, 1764) L'Hermite 8 Vi B.J

► Famille des Drepanidae 7S92003-2004 R.P I II 7481 Thyatira batis (Linnaeus, 1758) La Batis 1S6 2000 A.C-M.G

FLAVIA 2008 31 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

7S92003-2004 R.P I I I II II 7483 Habrosyne pyritoides (Hufnagel, 1766) La Râtissée 1S6 2000 A.C-M.G 7486 Tethea or (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Or 1S6 2000 A.C-M.G I I 7490 Ochropacha duplaris (Linnaeus, 1761) Le Bipoint 1S6 2000 A.C-M.G 7492 Cymatophorina diluta (Denis & Schiffermüller, 1775) La Cymatophore délayée 7S92003-2004 R.P I 7494 Polyploca ridens (Fabricius, 1787) La Rieuse 7S92003-2004 R.P I 7508 Drepana falcataria (Linnaeus, 1758) La Faucille II I 7510 Sabra harpagula (Esper, 1786) Le Harpon III 7512 Cilix glaucata (Scopoli, 1763) La Petite Epine 7S92003-2004 R.P I

► Famille des Geometridae 7527 Lomaspilis marginata (Linnaeus, 1758) La Bordure entrecoupée 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I I 7530 Ligdia adustata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Phalène du Fusain II II 7533 Stegania trimaculata (Villers, 1789) La Stéganie du peuplier I 7540 Macaria alternata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Philobie alternée II 7542 Macaria liturata (Clerck, 1759) La Philobie effacée 1A-1C II I 7544 Macaria artesiaria (Denis & Schiffermüller, 1775) La Philobie des Saules I 7547 Chiasmia clathrata (Linnaeus, 1758) La Géomètre à barreaux 1S6 2000 A.C-M.G I IIIII II I II II 7561 Isturgia limbaria (Fabricius, 1775) La Phalène bordée 1S6 2000 A.C-M.G 7567 Itame brunneata (Thunberg, 1784) La Fidonie à cinq raies I 7607 Plagodis dolabraria (Linnaeus, 1767) La Phalène linéolée 1C I I 7613 Opisthograptis luteolata (Linnaeus, 1758) La Citronnelle rouillée 1S6 2000 A.C-M.G I I I I I 7615 Epione repandaria (Hufnagel, 1767) L'Epione marginée II 7616 Epione vespertaria (Fabricius, 1775) L'Epione vespérale 1S6 2000 A.C-M.G 7620 Pseudopanthera macularia (Linnaeus, 1758) La Panthère II 7630 Apeira syringaria (Linnaeus, 1758) L'Ennomos du Lilas I 7633 Ennomos quercinaria (Hufnagel, 1767) L'Ennomos du Chêne II I 7634 Ennomos alniaria (Linnaeus, 1758) L'Ennomos du Tilleul I 7642 Selenia lunularia (Hübner, 1788) L'Ennomos lunaire IIII I 7643 Selenia tetralunaria (Hufnagel, 1767) L'Ennomos illustre 1S6 2000 A.C-M.G I I I 7647 Odontopera bidentata (Clerck, 1759) L'Ennomos dentelée 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I 7654 Crocallis elinguaria (Linnaeus, 1758) La Crocalle aglosse II 7659 Ourapteryx sambucaria (Linnaeus, 1758) La Phalène du Sureau I I 7665 Angerona prunaria (Linnaeus, 1758) L'Angéronie du Prunier II 7686 Biston betularia (Linnaeus, 1758) La Phalène du Bouleau 1S6 2000 A.C-M.G I I I I 7724 Menophra abruptaria (Thunberg, 1792) La Boarmie pétriﬁée I 7754 Peribatodes rhomboidaria (Denis & Schiffermüller, 1775) La Boarmie rhomboïdale I III II III 7762 Peribatodes secundaria (Denis & Schiffermüller, 1775) La Boarmie des résineux 1A I 7767 Selidosema brunnearia (Villers, 1789) La Boarmie brune I 7769 Selidosema taeniolaria (Hübner, 1813) La Boarmie à bandes 1S6 2000 A.C-M.G 7773 Cleora cinctaria (Denis & Schiffermüller, 1775) La Boarmie ceinte 2B II I 7775 Deileptenia ribeata (Clerck, 1759) La Boarmie du Sapin I 7777 Alcis repandata (Linnaeus, 1758) La Boarmie recourbée 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I IIII I 7783 Hypomecis roboraria (Denis & Schiffermüller, 1775) La Boarmie du Chêne IIII 7784 Hypomecis punctinalis (Scopoli, 1763) La Boarmie pointillée 1C I I I I I I 7796 Ectropis crepuscularia (Denis & Schiffermüller, 1775) La Boarmie crépusculaire IIIIII 7802 Aethalura punctulata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Boarmie ponctuée I 7804 Ematurga atomaria (Linnaeus, 1758) La Phalène picotée II I I 7816 Tephronia oranaria (Staudinger, 1892) La Gymnospile du Thym I 7822 Bupalus piniaria (Linnaeus, 1758) La Fidonie du Pin 1S6 2000 A.C-M.G I 7824 Cabera pusaria (Linnaeus, 1758) La Cabère virginale IIII I

FLAVIA 2008 32 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

7826 Cabera exanthemata (Scopoli, 1763) La Cabère pustulée 1B IIII 7829 Lomographa temerata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Phalène satinée I 7836 Campaea margaritata (Linnaeus, 1767) Le Céladon 1A-1B-1C I IIIII IIIIII I 7839 Hylaea fasciaria (Linnaeus, 1758) La Bilieuse 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G 7844 Puengeleria capreolaria (Denis & Schiffermüller, 1775) La Phalène du Sapin 1A 1 S6 2000 A.C-M.G 7862 Charissa ambiguata (Duponchel, 1830) La Gnophos ambiguë 1A-1C I 7878 Charissa glaucinaria (Hübner, 1799) La Gnophos glauque I 7892 Elophos dognini (Thierry-Mieg, 1910) La Gnophos variable 1A 7893 Elophos vittaria (Thunberg, 1788) La Gnophos à bandes 1C I 7902 Glacies quadrifaria (Sulzer, 1776) Le Ruban fauve 1S6 2000 A.C-M.G 7916 Siona lineata (Scopoli, 1763) La Divisée 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I 7922 Aspitates gilvaria (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Aspilate jaunâtre I 7961 Aplasta ononaria (Fuessly, 1783) La Phalène de l'Arrête-Boeuf I 7965 Pseudoterpna pruinata (Hufnagel, 1767) L'Hémithée du Genêt I 7969 Geometra papilionaria (Linnaeus, 1758) La grande Naïade II 7980 Hemithea aestivaria (Hübner, 1789) La Phalène sillonnée III I 7982 Chlorissa viridata (Linnaeus, 1758) L'Herbacée II 7983 Chlorissa cloraria (Hübner, 1813) La Chlorée I 7998 Thalera ﬁmbrialis (Scopoli, 1763) La Phalène du Buplèvre II 8000 Hemistola chrysoprasaria (Esper, 1795) La Phalène printanière II 8017 Cyclophora puppillaria (Hübner, 1799) L'Ephyre pupillée II 8028 Timandra comae (Schmidt, 1931) La Timandre aimée 1S6 2000 A.C-M.G I I I I 8036 Scopula immorata (Linnaeus, 1758) La Phalène hardie 1S6 2000 A.C-M.G I I I I I 8042 Scopula nigropunctata (Hufnagel, 1767) L'Acidalie étrille I 8043 Scopula virgulata (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Acidalie striée II 8045 Scopula ornata (Scopoli, 1763) La Phalène ornée II IIIII 8054 Scopula rubiginata (Hufnagel, 1767) La Phalène rougeâtre I 8059 Scopula marginepunctata (Goeze, 1781) L'Acidalie changée I 8060 Scopula incanata (Linnaeus, 1758) L'Acidalie grisonnante I 8064 Scopula immutata (Linnaeus, 1758) L'Acidalie invariable II 8067 Scopula ternata (Schrank, 1802) L'Acidalie à trois raies 1C I 8098 Idaea macilentaria (Herrich-Schäffer, 1846) L'Acidalie maigre II I 8099 Idaea ochrata (Scopoli, 1763) L'Acidalie ocreuse II 8107 Idaea rusticata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Phalène rustique III 8120 Idaea moniliata (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Acidalie chapelet I 8132 Idaea biselata (Hufnagel, 1767) La Truie II 8140 Idaea humiliata (Hufnagel, 1767) la Phalène à côte rousse I 8142 Idaea politaria (Hübner, 1799) L'Acidalie glacée II 8184 Idaea aversata (Linnaeus, 1758) L'Acidalie détournée II II II II I 8187 Idaea straminata (Borkhausen, 1794) L'Acidalie sobre I 8207 Rhodostrophia calabra (Petagna, 1786) La Phalène calabraise I 8211 Rhodometra sacraria (Linnaeus, 1767) La Phalène sacrée I 8229 Scotopteryx moeniata (Scopoli, 1763) L'Ortholite fortiﬁée 1S6 2000 A.C-M.G 8236 Scotopteryx bipunctaria (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Ortholite biponctuée II 8239 Scotopteryx chenopodiata (Linnaeus, 1758) La Phalène de l'ansérine I 8240 Scotopteryx mucronata (Scopoli, 1763) L'Ortholite acuminée 1S6 2000 A.C-M.G 8241 Scotopteryx luridata (Hufnagel, 1767) L'Ortholite plombée 1A 8246 Orthonama obstipata (Fabricius, 1794) La Phalène dimorphe I 8249 Xanthorhoe designata (Hufnagel, 1767) La Désignée 1A 8252 Xanthorhoe spadicearia (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Oxydée I 8253 Xanthorhoe ferrugata (Clerck, 1759) La Rouillée IIII

FLAVIA 2008 33 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

8255 Xanthorhoe montanata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Mélanthie montagnarde 1A-1C I 8256 Xanthorhoe fluctuata (Linnaeus, 1758) La Phalène ondée I 8268 Catarhoe rubidata (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Eubolie roussâtre II 8269 Catarhoe cuculata (Hufnagel, 1767) L'Eubolie sinuée Bre Mo.R I I I 8275 Epirrhoe alternata (Müller, 1764) L'Alternée 1B I I II II II I 8278 Epirrhoe molluginata (Hübner, 1813) La Mélanippe rude 1C 8289 Camptogramma bilineata (Linnaeus, 1758) La Brocatelle d'Or 1A-1C I I I I I 8302 Entephria caesiata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Larentie bleuâtre 1C 1 S6 2000 A.C-M.G 8312 Mesoleuca albicillata (Linnaeus, 1758) La Phalène de la Ronce 1S6 2000 A.C-M.G I 8319 Cosmorhoe ocellata (Linnaeus, 1758) Le Lynx 1S6 2000 A.C-M.G I I I I I 8330 Eulithis prunata (Linnaeus, 1758) La Cidarie du Prunier I 8332 Eulithis populata (Linnaeus, 1758) La Cidarie du Peuplier 1S6 2000 A.C-M.G 8334 Eulithis mellinata (Fabricius, 1787) La Cidarie marbrée 1S6 2000 A.C-M.G 8338 Ecliptopera silaceata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Cidarie ochracée 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I 8339 Ecliptopera capitata (Herrich-Schäffer, 1839) La Cidarie de la Balsamine I 8341 Chloroclysta siterata (Hufnagel, 1767) La Phalène à bandes vertes 1B II I 8342 Chloroclysta miata (Linnaeus, 1758) La Phalène fasciée I 8343 Chloroclysta citrata (Linnaeus, 1761) La Cidarie de la Myrtille 1B 1 S6 2000 A.C-M.G 8348 Chloroclysta truncata (Hufnagel, 1767) La Cidarie roussâtre 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I 8350 Cidaria fulvata (Forster, 1771) La Cidarie fauve I 8354 Pennithera firmata (Hübner, 1822) La Corythée pectinée 1B I 8356 Thera obeliscata (Hübner, 1787) La Corythée sobre 1B I 8357 Thera variata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Corythée variée 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I 8358 Thera britannica (Turner, 1925) La Corythée anglaise 1B I 8360 Thera vetustata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Corythée étranglée 1A-1B-1C II 8366 Eustroma reticulatum (Denis & Schiffermüller, 1775) La Cidarie réticulée 1S6 2000 A.C-M.G 8368 Electrophaes corylata (Thunberg, 1792) La Cidarie rompue 1S6 2000 A.C-M.G I 8385 Colostygia pectinataria (Knoch, 1781) La Cidarie verdâtre 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I 8391 Hydriomena furcata (Thunberg, 1784) La Larentie lavée II 8392 Hydriomena impluviata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Larentie arrosée 1C 8400 Horisme vitalbata (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Horisme rayé II 8402 Horisme tersata (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Horisme élégant I 8417 Spargania luctuata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Mélanippe affligée 1S6 2000 A.C-M.G I 8423 Rheumaptera undulata (Linnaeus, 1758) La Phalène ondulée 1C 1 S6 2000 A.C-M.G 8432 Philereme vetulata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Petite Phalène du Nerprun II I 8433 Philereme transversata (Hufnagel, 1767) La Phalène du Nerprun II 8456 Perizoma alchemillata (Linnaeus, 1758) La Mélanippe coupée 1A I 8458 Perizoma lugdunaria (Herrich-Schäffer, 1855) La Phalène du Cucubale I 8459 Perizoma bifaciata (Haworth, 1809) La Périzome soulignée I 8463 Perizoma albulata (Denis & Schiffermüller, 1775) La Périzome du Rhinanthe III 8475 Eupithecia tenuiata (Hübner, 1813) L'Eupithécie des saules 1A 8479 Eupithecia plumbeolata (Haworth, 1809) L'Eupithécie du Mélampyre I 8485 Eupithecia pyreneata (Mabille, 1871) L'Eupithécie de la Digitale jaune 1C 8509 Eupithecia centaureata (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Eupithécie des Centaurées II 8519 Eupithecia intricata (Zetterstedt, 1839) L'Eupithécie embrouillée 1C 8534 Eupithecia vulgata (Haworth, 1809) L'Eupithécie austère I 8536 Eupithecia denotata (Hübner, 1813) L'Eupithécie de l'Armoise camphrée 1C 8537 Eupithecia subfuscata (Haworth, 1809) L'Eupithécie noirâtre 1C I 8538 Eupithecia icterata (Villiers, 1789) L'Eupithécie frappée II 8546 Eupithecia subumbrata (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Eupithécie des friches II 8577 Eupithecia virgaureata (Doubleday, 1861) L'Eupithécie de la Verge d'Or I

FLAVIA 2008 34 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

8583 Eupithecia pusillata (Denis & Schiffermüller, 1775) L'Eupithécie chétive I 8585 Eupithecia ericeata (Rambur, 1833) L'Eupithécie de la Bruyère 1B 8595 Eupithecia lariciata (Freyer, 1842) L'Eupithécie du Mélèze 1A 8596 Eupithecia tantillaria (Boisduval, 1840) L'Eupithécie des Résineux I 8599 Gymnoscelis ruﬁfasciata (Haworth, 1809) La Fausse-Eupithécie II I III I 8605 Pasiphila debiliata (Hübner, 1817) L'Eupithécie de la Myrtille I 8620 Aplocera plagiata (Linnaeus, 1758) La Triple Raie II 8622 Aplocera efformata (Guenée, 1857) La petite Rayure I 8624 Aplocera praeformata (Hübner, 1826) L'Anaïte préformée 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G II 8631 Odezia atrata (Linnaeus, 1758) La Tanagre du cerfeuil 1C 1 S6 2000 A.C-M.G 8652 Venusia cambrica (Curtis, 1839) La Cidarie du Sorbier 1A 8654 Euchoeca nebulata (Scopoli, 1763) La Cidarie de l'Aulne III 8660 Hydrelia ﬂammeolaria (Hufnagel, 1767) La Flammèche I 8663 Minoa murinata (Scopoli, 1763) La Phalène de l'Euphorbe II II 8675 Pterapherapteryx sexalata (Retzius, 1783) La Phalène à six ailes I 8679 Nothocasis sertata (Hübner, 1817) La Lobophore de l'Erable 1B I

► Famille des Notodontidae 8689 Thaumetopoea processionea (Linnaeus, 1758) La Processionnaire du Chêne I 8691 Thaumetopoea pityocampa (Denis & Schiffermüller, 1775) La Processionaire du Pin 7S92003-2004 R.P I I I 8698 Clostera curtula (Linnaeus, 1758) Le Courtaud 1S6 2000 A.C-M.G I I 8699 Clostera pigra (Hufnagel, 1766) La Recluse 7S92003-2004 R.P I I 8706 Cerura erminea (Esper, 1783) L'Hermine 7S92003-2004 R.P 8710 Furcula biﬁda (Brahm, 1787) La Harpye fourchue 1S6 2000 A.C-M.G I 8716 Notodonta dromedarius (Linnaeus, 1767) Le Chameau 7S92003-2004 R.P I I I 1S6 2000 A.C-M.G I I 8719 Notodonta ziczac (Linnaeus, 1758) Le Bois-Veiné 7S92003-2004 R.P 8721 Drymonia dodonaea (Denis & Schiffermüller, 1775) La Triple Tache 2B 1 S6 2000 A.C-M.G I 8727 Pheosia tremula (Clerck, 1759) La Porcelaine 7S92003-2004 R.P I 8728 Pheosia gnoma (Fabricius, 1777) La Faïence 1S6 2000 A.C-M.G II 8732 Pterostoma palpina (Clerck, 1759) Le Museau 7S92003-2004 R.P I I 8736 Leucodonta bicoloria (Denis & Schiffermüller, 1775) Le Bombyx bicolore I 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I 8738 Ptilodon capucina (Linnaeus, 1758) La Crête-de-Coq 7S92003-2004 R.P 8739 Ptilodon cuculina (Denis & Schiffermüller, 1775) Le Capuchon 1A 7 S9 2003-2004 R.P III 8747 Gluphisia crenata (Esper, 1785) La Crénelée 7S92003-2004 R.P 1 1 8750 Phalera bucephala (Linnaeus, 1758) La Bucéphale 1C 7 S9 2003-2004 R.P I I I I I I 8754 Peridea anceps (Goeze, 1781) La Timide 2B 7 S9 2003-2004 R.P 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I 8758 Stauropus fagi (Linnaeus, 1758) L'Ecureuil 7S92003-2004 R.P

► Famille des Noctuidae 8777 Triaena psi (Linnaeus, 1758) Le Psi II 8778 Arctomyscis aceris (Linnaeus, 1758) La Noctuelle de l'Erable I 8779 Acronicta leporina (Linnaeus, 1758) La Noctuelle-Lièvre I 8780 Subacronicta megacephala ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle mégacéphale I 8783 Viminia auricoma ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Chevelure dorée 1S6 2000 A.C-M.G 8787 Viminia rumicis (Linnaeus, 1758) La Noctuelle de la Patience I 8789 Craniophora ligustri ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Troënière II 8839 Paracolax tristalis (Fabricius, 1794) L'Herminie dérivée II 8845 Herminia tarsicrinalis (Knoch, 1782) L'Herminie de la Ronce IIII

FLAVIA 2008 35 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

8846 Herminia grisealis ([Denis & Schiffermüller], 1775) L'Herminie grise I 8847 Herminia tenuialis (Rebel, 1899) L'Herminie ténue I I 8853 Polypogon plumigeralis Hübner, [1825] L'Herminie de la Garance I 8858 Zanclognatha tarsipennalis (Treitschke, 1835) L'Herminie de la Vigne-blanche II I 8866 Schrankia costaestrigalis (Stephens, 1834) L'Hypénode du Serpolet I 8872 Catocala dilecta (Hübner, [1808]) La Bien-Aimée 8880 Catocala puerpera (Giorna, 1791) La Lichénée miniacée 4Vi 1935 A.B-C.G 8932 Lygephila pastinum (Treitschke, 1826) L'Ophiuse de l'Astragale I I 8934 Lygephila craccae ([Denis & Schiffermüller], 1775) L'Ophiuse des pois à crapauds II I II 8959 Aedia leucomelas (Linnaeus, 1758) Le Clair-obscur I 8967 Euclidia mi (Clerck, 1759) Le Mi I 8969 Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758) La Doublure jaune IIII I 8975 Laspeyria ﬂexula ([Denis & Schiffermüller], 1775) Le Crochet IIII I 8994 Hypena proboscidalis (Linnaeus, 1758) La Noctuelle à museau IIIIIII I 8995 Hypena rostralis (Linnaeus, 1758) Le Toupet I 8998 Hypena palpalis (Hübner, 1796) L'Hypène de la Pariétaire 1S6 2000 A.C-M.G 9002 Hypena crassalis (Fabricius, 1787) La Noctuelle épaissie 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I 9006 Phytometra viridaria (Clerck, 1759) La Noctuelle couleur de bronze I 9008 Rivula sericealis (Scopoli, 1763) La Soyeuse IIIIII IIIIII 9018 Colobochyla salicalis ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Madope du Saule II 9045 Diachrysia chrysitis (Linnaeus, 1758) Le Vert-Doré 1S6 2000 A.C-M.G I I I 9051 Macdunnoughia confusa (Stephens, 1850) La Confuse I 9053 Plusia festucae (Linnaeus, 1758) La Plusie de la Fétuque I 9056 Autographa gamma (Linnaeus, 1758) Le Gamma 1A-1B 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I 9059 Autographa pulchrina (Haworth, 1809) Le V d'or 1S6 2000 A.C-M.G 9061 Autographa jota (Linnaeus, 1758) Le Iota 1A 1 S6 2000 A.C-M.G I 9062 Autographa bractea ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Feuille d'Or 1S6 2000 A.C-M.G I 9073 Syngrapha ain (Hochenwarth, 1785) La Plusie du Mélèze I 9074 Syngrapha interrogationis (Linnaeus, 1758) La Plusie de l'Orcette 1S6 2000 A.C-M.G 9091 Abrostola tripartita (Hufnagel, 1766) La Plusie de l'Ortie I 9092 Abrostola asclepiadis ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Plusie de l'Asclépiade I 9097 Emmelia trabealis (Scopoli, 1763) L'Arlequinette jaune II 9114 Protodeltote pygarga (Hufnagel, 1766) L'Albule III 9116 Deltote deceptoria (Scopoli, 1763) L'Erastrie noirâtre II 9122 Pseudeustrotia candidula ([Denis & Schiffermüller], 1775) L'Eustrotie claire II 9232 Shargacucullia lychnitis (Rambur, 1833) La Cucullie de la Molène-Lychnis I 9233 Shargacucullia verbasci (Linnaeus, 1758) La Brèche 2B 9266 Calliergis ramosa (Esper, [1786]) La Noctuelle rameuse 1C 1 S6 2000 A.C-M.G 9307 Amphipyra pyramidea (Linnaeus, 1758) La Pyramide I 9308 Amphipyra berbera Rungs, 1950 La Noctuelle berbère 1A 9311 Amphipyra tragopoginis (Clerck, 1759) La Triponctuée 1B I I 9367 Heliothis peltigera ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle peltigère 1B 9370 Helicoverpa armigera (Hübner, [1808]) L'Armigère 1A I 1 9372 Pyrrhia umbra (Hufnagel, 1766) La Chrysographe II 9396 Elaphria venustula (Hübner, 1790) L'Erastrie gracieuse I 9417 Caradrina morpheus (Hufnagel, 1766) La Noctuelle des Haies I 9430 Caradrina selini (Boisduval, 1840) La Caradrine du Sélin 1A 9449 Hoplodrina octogenaria (Goeze, 1781) La Noctuelle de la Morgeline 1A I I 9454 Hoplodrina ambigua ([Denis & Schiffermüller], 1775) L'Ambiguë II 9456 Charanyca trigrammica (Hufnagel, 1766) La Noctuelle trilignée II I 9476 Athetis pallustris (Hübner, [1808]) L'Hydrille des Marais I

FLAVIA 2008 36 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

9478 Athetis hospes (Freyer, 1831) L'Hydrille domestique III III 9481 Dypterygia scabriuscula (Linnaeus, 1758) La Noctuelle hérissée II 9483 Charanyca ferruginea (Esper, [1785]) La Noctuelle ténébreuse 1A-1C II 9490 Mormo maura (Linnaeus, 1758) La Maure I 9496 Thalpophila matura (Hufnagel, 1766) La Noctuelle cythérée III 9501 Trachea atriplicis (Linnaeus, 1758) La Noctuelle de l'Arroche II III 9505 Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758) La Méticuleuse 1B 1 S6 2000 A.C-M.G I I 9506 Phlogophora scita (Hübner, 1790) La Noctuelle amandine 1S6 2000 A.C-M.G 9508 Hyppa rectilinea (Esper, 1788) La Noctuelle saxonne 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I 9515 Actinotia polyodon (Clerck, 1759) La Camomilière 2B 1 S6 2000 A.C-M.G I 9516 Actinotia radiosa (Esper, 1804) La Noctuelle rayonnée 1S6 2000 A.C-M.G I 9518 Chloantha hyperici ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle du Millepertuis I 9528 Ipimorpha subtusa ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Soumise II I 9537 Parastichtis ypsillon ([Denis & Schiffermüller], 1775) L'Upsilon II 9540 Mesogona oxalina (Hübner, [1803]) La Noctuelle de l'Oxalide I 9548 Cosmia affinis (Linnaeus, 1767) La Cosmie Baie I 9549 Cosmia pyralina ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Cosmie pyraline I 9550 Cosmia trapezina (Linnaeus, 1758) Le Trapèze 1B-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I I 9556 Xanthia togata (Esper, 1788) La Xanthie ochracée 1B II 9559 Xanthia icteritia (Hufnagel, 1766) La Xanthie cirée IIII 9562 Tiliacea citrago (Linnaeus, 1758) La Xanthie citronnée I 9575 Agrochola helvola (Linnaeus, 1758) La Xanthie rufine I 9577 Agrochola pistacinoides (Aubuisson, 1867) La Xanthie sanguine I 9586 Agrochola litura (Linnaeus, 1761) La Xanthie liturée I 9591 Omphaloscelis lunosa (Haworth, 1809) La Xanthie lunulée I 9609 Conistra rubiginea ([Denis & Schiffermüller], 1775) L'Orrhodie tigrée I 9642 Brachylomia viminalis (Fabricius, 1777) La Noctuelle de l'osier 1B II 9650 Aporophyla lueneburgensis ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle boueuse I 9655 Lithomoia solidaginis (Hübner, [1803]) La Noctuelle de la Verge-d'Or 1B LI 9658 Lithophane socia (Hufnagel, 1766) La Xyline pétrifiée 2B 9682 Allophyes oxyacanthae (Linnaeus, 1758) L'Aubépinière I 9694 Dichonia aprilina (Linnaeus, 1758) La Runique I 9710 Ammoconia caecimacula ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Tache effacée 1B II 9711 Ammoconia senex (Geyer, 1828) La Noctuelle sénile I 9734 Crypsedra gemmea (Treitschke, 1825) La Noctuelle du Vulpin 1B 1 S6 2000 A.C-M.G I 9738 Mniotype satura ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle saturée 1B IIII 9741 Mniotype adusta (Esper, 1790) La Noctuelle aduste I 9748 Abromias monoglypha (Hufnagel, 1766) La Monoglyphe 1A-1B-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I I 9753 Abromias sublustris (Esper, [1788]) L'Abromiade ochracée 1S6 2000 A.C-M.G I I 9755 Apamea crenata (Hufnagel, 1766) La Campagnarde 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G 9756 Apamea epomidion (Haworth, 1809) La Noctuelle hépatique I 9759 Abromias furva ([Denis & Schiffermüller], 1775) L'Abromiade ténébreuse 1A II 9763 Abromias rubrirena (Treitschke, 1825) L'Abromiade rubrirène 1A I 9766 Apamea remissa (Hübner, [1809]) La Brouillée I 9768 Apamea illyria Freyer, 1847 L'Abromiade du Millet 1C I 9780 Oligia strigilis (Linnaeus, 1758) La Noctuelle du Dactyle 1C 1 S6 2000 A.C-M.G 9781 Oligia versicolor (Borkhausen, 1792) La Procude versicolore I 9782 Oligia latruncula ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Trompeuse IIII I 9786 Mesoligia furuncula ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle furoncule III 9789 Mesapamea secalis (Linnaeus, 1758) Le Hiéroglyphe II 9790 Mesapamea secalella Remm, 1984 La Noctuelle didyme 1A

FLAVIA 2008 37 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

9803 Luperina nickerlii (Freyer, 1845) La Lupérine de la Fétuque I 9814 Rhizedra lutosa (Hübner, [1803]) La Noctuelle du Roseau I 9912 Lacanobia w-latinum (Hufnagel, 1766) La Noctuelle du Genêt III 9917 Lacanobia oleracea (Linnaeus, 1758) La Noctuelle des Potagers III III 9918 Lacanobia thalassina (Hufnagel, 1766) La Noctuelle thalassine 1C I 9920 Lacanobia suasa ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle enfumée 1A 9925 Hada plebeja (Linnaeus, 1761) La Noctuelle dentine 1A 1 S6 2000 A.C-M.G I 9940 Hadena confusa (Hufnagel, 1766) La Noctuelle saupoudrée I 9944 Hadena albimacula (Borkhausen, 1792) La Noctuelle parée I 9946 Hadena ﬁlograna (Esper, [1788]) La Dianthécie bleuâtre I 9969 Sideridis turbida (Esper, [1790]) Le Tréma blanc I 9972 Sideridis reticulata (Goeze, 1781) La Noctuelle de la Saponaire 1A I 9984 Melanchra persicariae (Linnaeus, 1761) La Noctuelle de la Persicaire 1S6 2000 A.C-M.G I 9985 Ceramica pisi (Linnaeus, 1758) La Noctuelle des Pois 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I 9991 Polia bombycina (Hufnagel, 1766) L'Etrangère 1C 9992 Polia hepatica (Clerck, 1759) La Noctuelle du Bouleau 1A 9993 Polia nebulosa (Hufnagel, 1766) La Noctuelle nébuleuse 1C I 10000 Mythimna conigera ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Conigère 1A III 10001 Mythimna ferrago (Fabricius, 1787) La Noctuelle lythargyrée II 10002 Mythimna albipuncta ([Denis & Schiffermüller], 1775) Le Point blanc 1S6 2000 A.C-M.G I I I I I I I I 10003 Mythimna vitellina (Hübner, [1808]}) La Leucanie vitelline I I III IIIII 10004 Mythimna pudorina ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Leucanie pudorine II 10006 Mythimna impura (Hübner, [1808]}) La Leucanie souillée II 10007 Mythimna pallens (Linnaeus, 1758) La Leucanie blafarde II 10010 Leucania obsoleta (Hübner, [1803]) La Leucanie obsolète 1A II 10011 Leucania comma (Linnaeus, 1761) Le Comma blanc 1S6 2000 A.C-M.G I 10022 Mythimna l-album (Linnaeus, 1767) Le L blanc II II 10029 Mythimna sicula (Treitschke, 1835) La Leucanie sicilienne I 10054 Egira conspicillaris (Linnaeus, 1758) La Conspicillaire 2B 10064 Tholera cespitis ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle du Gazon 1B III 10065 Tholera decimalis (Poda, 1761) La Nasse II I 10068 Pachetra sagittigera (Hufnagel, 1766) La Coureuse 1S6 2000 A.C-M.G I 10082 Axylia putris (Linnaeus, 1761) La Noctuelle putride III II 10085 Albocosta musiva (Hübner, [1803]) L'Agrotide de la Chicorée I 10086 Ochropleura plecta (Linnaeus, 1761) Le Cordon blanc 1B 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I I 10089 Diarsia mendica (Fabricius, 1775) La Noctuelle de la Primevère 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I 10092 Diarsia brunnea ([Denis & Schiffermüller], 1775) Le Point noir 1A 1 S6 2000 A.C-M.G 10096 Noctua pronuba (Linnaeus, 1758) Le Hibou 1A-1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I 10099 Noctua comes (Hübner, [1813] La Hulotte 1A-1B I I I I 10100 Noctua ﬁmbriata (Schreber, 1759) La Frangée 1A I 10102 Noctua janthina Denis & Schiffermüller, 1776 Le Casque 1A II 10103 Noctua janthe (Borkhausen, 1792) Le Collier soufré I 10105 Noctua interjecta (Hübner, [1803] Le Faux Casque 1S6 2000 A.C-M.G 10113 Lycophotia porphyrea ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle porphyre 1S6 2000 A.C-M.G 10156 Eugnorisma glareosa (Esper, 1788) La Noctuelle à I double III 10157 Paradiarsia punicea (Hübner, [1803]) La Diarsie grenadine I 10161 Eurois occulta (Linnaeus, 1758) L'Occulte 1C 1 S6 2000 A.C-M.G 10169 Opigena polygona ([Denis & Schiffermüller], 1775) Le Polygone III 10178 Eugnorisma depuncta (Linnaeus, 1761) La Noctuelle pointée 1C I 10199 Xestia c-nigrum (Linnaeus, 1758) Le C-noir 1S6 2000 A.C-M.G I I I I I I I I I I 10201 Xestia triangulum (Hufnagel, 1766) La Noctuelle de la Chélidoine II

FLAVIA 2008 38 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

10204 Xestia baja ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle de la Belladonne II 10206 Xestia rhomboidea (Esper, 1790) La Noctuelle rhomboïde I 10207 Xestia castanea (Esper, 1798) La Noctuelle négligée 1B IIII 10210 Xestia collina (Boisduval, 1840) La Ségétie des Plantains 1C 10212 Xestia xanthographa ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Trimaculée 1B I I IIIII 10232 Anaplectoides prasina ([Denis & Schiffermüller], 1775) Anaplectoides 1A 1 S6 2000 A.C-M.G I I 10238 Peridroma saucia (Hübner, [1808]) La Noctuelle blessée I 10261 Euxoa decora (Hübner, 1824) L'Agrotide parée 1B I 10272 Euxoa hastifera (Donzel, 1848) L'Agrotide hastée I 10282 Euxoa obelisca ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle Obélisque 1A 10336 Agrotis crassa (Hübner, [1803] La Noctuelle trapue I 10343 Agrotis puta (Hübner, [1803]) La Noctuelle des Renouées I 10346 Agrotis ipsilon (Hufnagel, 1766) La Noctuelle baignée 1A I 10347 Agrotis trux (Hübner, [1824]) La Noctuelle farouche I I 10348 Agrotis exclamationis (Linnaeus, 1758) Le Point d'Exclamation 1A 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I I I I 10350 Agrotis clavis (Hufnagel, 1766) La Pointillée 1A 10351 Agrotis segetum ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle des Moissons I 10358 Agrotis simplonia (Geyer, [1832]) La Noctuelle du Simplon 1A 10360 Agrotis cinerea ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Noctuelle Cendrée I 10368 Panthea coenobita (Esper, 1785) La Cénobite 1S6 2000 A.C-M.G I 10372 Colocasia coryli (Linnaeus, 1758) La Noctuelle du Coudrier 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I

► Famille des Lymantriidae 10375 Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758) L'Etoilée 7S92003-2004 R.P 1S6 2000 A.C-M.G I I 10376 Lymantria monacha (Linnaeus, 1758) La Nonne 7S92003-2004 R.P 10377 Lymantria dispar (Linnaeus, 1758) Le Disparate 7S92003-2004 R.P I L I 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I 10387 Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758) La Pudibonde 2B 7 S9 2003-2004 R.P 10405 Euproctis chrysorrhoea (Linnaeus, 1758) Le Cul-brun 7S92003-2004 R.P I I I 10416 Arctornis l-nigrum (Müller, 1764) Le L-noir 7S92003-2004 R.P

► Famille des Nolidae 10425 Meganola albula ([Denis & Schiffermüller], 1775) La Nole blanchâtre III III 10431 Nola aerugula (Hübner, 1793) La Nole ravaudée I 10451 Pseudoips prasinanus (Linnaeus, 1758) La Halias du Hêtre 1S6 2000 A.C-M.G I I I I 10456 Earias clorana (Linnaeus, 1761) La Halias du Saule I

► Famille des Arctiidae 10466 Thumatha senex (Hübner, 1808) La Nudarie vieille I 7S92003-2004 R.P I I I I 10475 Miltochrista miniata (Forster, 1771) La Rosette 1S6 2000 A.C-M.G 10477 Cybosia mesomella (Linnaeus, 1758) L'Eborine 1S6 2000 A.C-M.G I 10483 Atolmis rubricollis (Linnaeus, 1758) La Veuve 1C 1 S6 2000 A.C-M.G I I I 10485 Lithosia quadra (Linnaeus, 1758) La Lithosie quadrille 1B III I I II II I 10487 Eilema depressa (Esper, 1787) La Lithosie ocre I 10489 Eilema lurideola (Zincken, 1817) La Lithosie complanule 1A 1 S6 2000 A.C-M.G I I I I I I I I 10490 Eilema complana (Linnaeus, 1758) Le Manteau à tête jaune I I IIIIII 10493 Eilema caniola (Hübner, 1808) Le Manteau pâle 1S6 2000 A.C-M.G I I I 10495 Eilema pygmaeola (Doubleday, 1847) Le Manteau nain IIIII 10499 Eilema sororcula (Hufnagel, 1766) Le Manteau jaune II I

FLAVIA 2008 39 Données annexes Données inventoriées en 2007-2008 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

10509 Setina irrorella (Linnaeus, 1758) La Callimorphe arrosée 1S6 2000 A.C-M.G 10548 Watsonarctia casta (Esper, 1785) l'Ecaille chaste IIII 10550 Phragmatobia fuliginosa (Linnaeus, 1758) L'Ecaille cramoisie 7S92003-2004 R.P I I I I I 10566 Spilosoma luteum (Hufnagel, 1766) L'Ecaille Lièvre 7S92003-2004 R.P I I I 7S92003-2004 R.P I 10567 Spilosoma lubricipeda (Linnaeus, 1758) L'Ecaille tigrée 1S6 2000 A.C-M.G 10568 Spilosoma urticae (Esper, 1789) L'Ecaille de l'Ortie I 10572 Diaphora mendica (Clerck, 1759) L'Ecaille mendiante 2B 7 S9 2003-2004 R.P 7S92003-2004 R.P II II I 10583 Diacrisia sannio (Linnaeus, 1758) La Bordure ensanglantée 1S6 2000 A.C-M.G 10586 Hyphoraia testudinaria (Fourcroy, 1785) L'Ecaille civique 1C II 10598 Arctia caja (Linnaeus, 1758) L'Ecaille Martre 7S92003-2004 R.P 10600 Arctia villica (Linnaeus, 1758) L'Ecaille fermière 7S92003-2004 R.P 10603 Callimorpha dominula (Linnaeus, 1758) L'Ecaille marbrée 7S92003-2004 R.P I I 10605 Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761) L'Ecaille chinée 7S92003-2004 R.P I 1S6 2000 A.C-M.G 10607 Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758) La Goutte-de-sang 7S92003-2004 R.P

FLAVIA 2008 40 III. Fiches des espèces statutaires et remarquables

Parmi ces 651 espèces, 4 possèdent un en France et dans les départements concernés, ou plusieurs statuts (ANNEXE 2). Actuellement, la limite de son aire de répartition, etc...). Tou- les listes de protection et les listes rouges ne tefois, on gardera une certaine prudence dans sont pas pertinentes pour les hétérocères, ce l’interprétation du terme « remarquable ». En qui explique le faible nombre d’espèces ayant effet, l’état actuel des connaissances sur la dis- un statut. Après concertation avec des lépi- tribution géographique et l’écologie des hété- doptéristes compétents, 23 espèces de lépidop- rocères est encore très fragmentaire. tères observées sur le territoire de la CCSG ont Ces espèces « patrimoniales »vous sont pré- été sélectionnées et notées comme « remarqua- sentées ci-dessous sous forme de ﬁches. bles » (exemple de critères utilisés : sa rareté

Comment lire la fiche des espèces possédant un statut et/ou remarquables ? (cette ﬁche est un exemple qui ne représente pas forcément les caractéristiques de l’espèce citée)

2 [6849] - Proserpinus proserpina - Le Sphinx de l’Epilobe 4

► Bio-géographie 3 Distribution faunistique : ponto-mé- 5 ditérranéenne. Son aire de répartition

PHINGIDAE s’étend de l’Afrique du nord jusqu’au S Turkestan. En France, elle est localisée 6 mais présente un peu partout jusqu’à 1500 mètres d’altitude. C.C.S.G. : l’espèce semble étre connue actuellement que 7 de la réserve naturel de Jarrie.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats Habitats : Proserpinus proserpina affectionne généralement les milieux perturbés, humides ou secs, tels que les berges des cours d’eau, les mégaphorbiais, les ourlets forêstiers, les carrières, les éboulis et les terrains vagues. Plante(s) hôte(s) de la larve : Epilobium dodonaei, Epilobium angustifoilium, Epilobium hirsutum.

► Phénologie de l’imago 8

Effectifs L’imago vole en une généra- 6 tion avec certaines années une 5 4 seconde génération partielle 3 10 (Lhonore, 1988). Le pic d’acti- 2 vité de l’individu se situe à la 1 0 tombée de la nuit. Fr 11 9 J FMAMJ J OSOND ► Statuts et menaces 13 Statuts : Menaces : en France l’espèce semble ► Protection nationale - Art. II. peu menacée. Il est toutefois nécessai- ► Annexe IV de la Directive « Habi- re de maintenir des milieux perturbés tats, Faune, Flore ». qui favorisent ces plantes hôtes. Les données étant insufﬁsantes il est dif- ► Annexe II de la Convention de 12 ﬁcile de se prononcer sur l’état de la Berne. ROTÉGÉE population du PNR de Chartreuse.

P ► Liste rouge des espèces menacées en France, en Europe et dans le monde. Catégorie : données insufﬁsantes.

FIGURE 16

FLAVIA 2008 41 LégendeL de la ﬁgure 16 :

1 Nom scientiﬁque - Nom vernaculaire de l’espèce.

2 N° référent de la liste Karsholt.

3 Famille de l’espèce.

4 Espèce citée dans la bibliographie et/ou communiquée personellement. Espèce observée lors des iventaires 2007-2008 sur la CCSG.

5 Distribution faunistique. Elle donne l’origine probable de l’espèce et une idée de sa répartition actuelle dans le monde.

6 Répartition départementale de l’espèce en France. Les données retenues sont anté- rieures à 1980 (sources : http://www.lepinet.fr/ et communications personnelles).

7 Données cartographiées : Observation postérieure à 2000 Observation de 1980 à 1999 Observation antérieure à 1979. Donnée précise (lieu-dit, coordonnées géographiques)  Donnée géographique imprécise ou absente. Sur la carte le point repré- sente alors le barycentre de la commune.

8 Imago actif de jour Imago actif au crépuscule et de nuit

9 Première lettre des mois de l’année

10 Graphique phénologique de l’imago sur le PNR de Chartreuse (X : unité temporelle de 5 jours / Y : effectifs de l’espèce).

11 Période de vol de l’imago en France.

12 Indique si l’espèce possède un statut de protection ou si elle est considérée comme remarquable.

13 « Statut ». Ce terme correspond aux différentes lois, conventions, directives et listes rouges qui s’appliquent à cette espèce (ANNEXE 2). « Rareté ». Ce terme tente d’expliquer les raisons pour lesquelles l’espèce est considérée comme « remarquable».

42 FLAVIA 2008 [6849] - PROSERPINUS PROSERPINA - LE SPHINX DE L’EPILOBE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : ponto-mé- ditérranéenne. Son aire de répartition PHINGIDAE

S s’étend de l’Afrique du nord jusqu’au Turkestan. En France, cette espèce est localisée mais est présente un peu partout jusqu’à 1500 mètres d’altitude.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle régionale de l’étang de Haute-Jarrie sur la commune de Jarrie.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : Proserpinus proserpina affectionne généralement les milieux pertur- bés, humides ou secs, tels que les berges des cours d’eau, les mégaphorbiais, les ourlets forêstiers, les carrières, les ébou- lis et les terrains vagues. Plante(s) hôte(s) de la larve : Epilobium dodonaei, Epilobium angustifoilium, Epilo- bium hirsutum.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en une généra- 5 tion avec certaines années une 4 seconde génération partielle 3 (Lhonore, 1988). Le pic d’acti- 2 vité de l’individu se situe à la 1 tombée de la nuit. 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

Statuts : Menaces : en France l’espèce semble ► Protection nationale - Art. II. peu menacée. Il est toutefois nécessaire

de maintenir des milieux perturbés qui ► Annexe IV de la Directive « Habitats, Faune, Flore ». favorisent ses plantes hôtes. ► Annexe II de la Convention de Berne. ► Liste rouge des espèces menacées en

ROTÉGÉE France, en Europe et dans le monde. Caté-

P gorie : données insufﬁsantes.

FLAVIA 2008 43 [6955] - PARNASSIUS APOLLO - L’APOLLON

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique boréo-alpine. Présente de l’Europe de

APILIONIDAE l’Ouest jusqu’en Asie, on observe cette

P espèce essentiellement dans les massifs montagneux. En France, elle est connue des Alpes, des Pyrénées et du Massif central de 400 à 2700 mètres. Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : espèce des milieux héliophi- les et secs, on l’observe dans les prairies maigres, les pelouses rocailleuses, les éboulis stabilisés et les dalles rocheuses.

Plante(s) hôte(s) de la larve : Sedum album, Sedum acre, Sedum telephium, Rho- diola rosea, Sempervivum arachnoideum, Sempervivum montanum.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en 1 génération 5 durant les journées ensoleillées 4 à la recherche de nectar. 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

Statuts : Menaces : les modiﬁcations des milieux, ► Protection nationale - Art. II. par l’embroussaillement et le boisement

dus à la déprise agricole, associés au ré- ► Annexe IV de la Directive « Habitats, Faune, Flore ». chauffement climatique global modiﬁant aléatoirement les températures hiverna- ► Annexe II de la Convention de Berne. les et l’enneigement, sont une des causes ► Annexe II de la Convention de Washington. majeures de la raréfaction de l’espèce.

ROTÉGÉE ► Liste rouge des espèces menacées en

P France, en Europe et dans le monde. Caté- gorie : vulnérable.

44 FLAVIA 2008 [7036] - LYCAENA DISPAR - LE CUIVRÉ DES MARAIS

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique. L’aire de répartition est morcelée YCAENIDAE

L depuis la France jusqu’à l’est de l’Asie (région de l’Amour). En France, quelques grandes populations se maintien- nent, mais la plupart des stations sont constituées de micro-populations éparses, se déplaçant dans le temps. Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle régionale de l’étang de Haute-Jarrie sur la commune de Jarrie.

Photo : Guicherd G. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : Lycaena dispar se rencontre dans les prés à litière hygrophile, les marais de plaine ainsi que les fossés inondés périodiquement, les friches et les jachères humides. Plante(s) hôte(s) de la larve : Rumex cris- pus, Rumex conglomeratus, Rumex obtusi- folius, Rumex aquaticus, Rumex hydrolapa- thum, Rumex pulcher.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en deux généra- 5 tions, mais certaines années, si 4 les conditions sont favorables, 3 on peut observer une troisième 2 génération partielle. La durée 1 de vie d’un imago est de 8 à 10 0 jours. Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

Statuts : Menaces : l’assèchement par drainage des ► Protection nationale - Art. II. prairies pour favoriser une agriculture cé-

réalière intensive a eu un fort impact sur les ► Annexe II & IV de la Directive « Habi- tats, Faune, Flore ». populations en France. Cependant comme ses plantes hôtes sont peu exigeantes, l’es- ► Annexe II de la Convention de Berne. pèce a pu coloniser de nouveaux biotopes ► Liste rouge des espèces menacées en Fran- (fossés, friches, jachères, etc...). Ceci a eu

ROTÉGÉE ce, en Europe et dans le monde. Catégorie : pour conséquence d’enrayer la baisse et

P quasi menacée. dans certains départements de stabiliser les effectifs de l’espèce.

FLAVIA 2008 45 [7112] - MACULINEA ARION - L’AZURÉ DU SERPOLET

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique. Son aire de répartition s’étire de YCAENIDAE

L l’Europe occidentale jusqu’au Japon. En France, cette espèce est localisée mais est présente un peu partout jusqu’à 2400 mètres d’altitude.

Site(s) d’observation(s) : commune de Vizille (absence de précision sur le lieu-dit de l’observation).

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : elle affectionne deux types de milieux. Dans le nord de son aire et en montagne on l’observe sur des pelouses xerothermophiles rases, tandis qu’au sud de son aire et en plaine on la trouve sur des milieux où la végétation y est plus haute et dense : prairies, friches herbeuses et ourlets ﬂeuris. Plante(s) hôte(s) de la larve : Origanum vul- gare, Thymus pulegioides et Thymus praecox.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une génération 5 Effectifs durant les journées ensoleillées 4 à la recherche de nectar. 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

Statuts : Menaces : en France l’espèce est essen- ► Protection nationale - Art. II. tiellement menacée par l’embroussaille-

ment et le boisement de ses milieux en- ► Annexe IV de la Directive « Habitats, Faune, Flore ». gendrés par la déprise agricole. ► Annexe II de la Convention de Berne. ► Liste rouge des espèces menacées en

ROTÉGÉE France, en Europe et dans le monde. Caté-

P gorie : données insufﬁsantes.

46 FLAVIA 2008 [6769] - COSMOTRICHE LOBULINA - LA LUNIGÈRE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique. L’aire de répartition de cette espèce couvre l’Europe centrale et septentrionale

ASIOCAMPIDAE jusqu’à l’est sibérien. En France, elle at-

L teint sa limite occidentale dans les Alpes du nord, le Jura et les Vosges. Les altitudes d’observation se situent entre 800 et 1500 mètres. C.C.S.G. : réserve naturelle nationale du Lac Luitel et une donnée sans précision sur la commune de Séchillienne.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : le papillon s’observe dans les forêts de conifères plutôt fraîches et humides où poussent ses plantes hôtes. Plante(s) hôte(s) de la larve : Picea abies, Abies alba, Pinus sp.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme très Menaces : les populations françaises ne localisée en France. Actuellement en Isè- semblent pas en danger. En effet, ses ha- re, elle est connue uniquement du massif bitats sont de manière générale peu me- de Belledonne et de celui de la Chartreu- nacés, voire favorisés par la sylviculture se pour un total de 5 stations. (plantation d’épicéa). EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 47 [7286] - LIMENITIS POPULI - LE GRAND SYLVAIN

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique. L’aire de répartition de cette espèce s’éti-

YMPHALIDAE re de la France jusqu’au Japon à travers

N l’Europe centrale et l’Asie tempérée. En France, l’espèce est absente du sud ouest. On l’observe de la plaine jusqu’à environ 1600 mètres d’altitude. Site(s) d’observation(s) : commune de Vizille (absence de précision sur le lieu-dit de l’observation).

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : les boisements, les lisières, les clairières et les accrus forestiers hélio- philes et généralement humides. Plante(s) hôte(s) de la larve : Populus tremula.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en une généra- 5 tion. Actif de jour, il passe une 4 grande partie de son temps à 3 s’alimenter de miellées de pu- 2 cerons, d’exsudations de sève 1 et d’excréments. 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : L’espèce en France est en assombrissement du couvert forestier, régression. Elle a d’ores et déjà disparu par l’enrésinement (épicéa, pins, etc..), d’un certain nombre de départements ainsi que par la disparition progressive du nord-ouest. En Isère, disparue de des lisières étagées, de certains arbustes, nombreux sites de plaine, elle est de nos d’essences peu intéressantes du point de jours localisée et peu abondante. vue sylvicole (peuplier tremble, saule, bouleau) et de certains régimes d’ex-

EMARQUABLE Menaces : celles-ci sont vraisemblable- ploitation comme le taillis. De plus elle a

R ment liées à l’évolution des pratiques conduit à une homogénéisation des ha- sylvicoles. Elles se sont traduites par un bitats au sein des parcelles.

48 FLAVIA 2008 [7616] - EPIONE VESPERTARIA - L’EPIONE VESPÉRALE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : ? Elle est présente de l’Espagne à l’Angleterre en

EOMETRIDAE passant par l’Europe centrale jusqu’en

G Extrême-Orient. En France, elle se rencontre aujourd’hui essentiellement dans le nord du massif alpin, le Jura et les Py- rénées-orientales, avec une station reliquat dans le Cen- tre. On l’observe de la plaine jusqu’à environ 1800 mètres d’altitude.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : elle fréquente les tourbières ainsi que les allées forestières froides et humides. Plante(s) hôte(s) de la larve : Populus tremula, Betula pendula, Betula pubescens.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en une généra- 5 tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme as- Menaces : le manque de connaissances sez rare et localisée en France. Elle est ne nous permet pas aujourd’hui d’éta- en forte régression, notamment, dans les blir un diagnostic ﬁable sur les causes plaines où elle a disparu de nombreuses de sa raréfaction en France. stations. En Isère, peu de données men- tionnent ce papillon. Actuellement on ne connaît que deux observations, l’une sur

EMARQUABLE la commune de Séchilienne, l’autre sur

R la commune de Chantelouve.

FLAVIA 2008 49 [7816] - TEPHRONIA ORANARIA - LA GYMNOSPILE DU THYM

► Bio-géographie

Distribution faunistique : probablement atlanto-méditerranéenne. Son aire de

EOMETRIDAE répartition s’étire de l’Afrique du nord

G en passant par la péninsule ibérique et l’Italie jusqu’en Bulgarie. En France, on l’observe sur le pourtour méditerranéen ainsi que dans quelques départements plus au nord. Elle est inventoriée de la plaine jusqu’à environ 1600 mètres d’altitude. Site(s) d’observation(s) : les bancs de graviers du Drac sur la commune de Champagnier.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : le papillon s’observe dans les milieux xérothermophiles faiblement végétalisés. Plante(s) hôte(s) de la larve : essentiellement les lichens de Thymus sp.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : en France l’espèce est relati- Menaces : ce papillon en France ne sem- vement commune dans le sud, même si ble pas menacé. elle reste rare en limite d’aire. En Isère, c’est le cas, puisque cette donnée constitue à notre connaissance la première observation de ce papillon dans notre dé- partement. EMARQUABLE R

50 FLAVIA 2008 [8043] - SCOPULA VIRGULATA - L’ACIDALIE STRIÉE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique. L’aire de répartition s’étire du Portugal

EOMETRIDAE en passant par les pays d’Europe centrale

G et d’Asie jusqu’au Japon. En France, elle occupe le Nord-Est et l’Île-de-France, le massif alpin et l’est de Pyrénées. Cette es- pèce vit de l’étage collinéen jusqu’à l’étage montagnard.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne et l’Aup Morel sur la commune de Vaulnaveys le Bas et Vizille.

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : espèce xérothermophile qui fréquente généralement les milieux steppiques, exposés au sud, sur substrat cal- caire. Il semblerait que dans les Alpes des exceptions existent et que l’espèce soit aussi présente dans des milieux humides ouverts. Plante(s) hôte(s) de la larve : polyphage plantes basses comme les Poace sp, Inula sp et Carex sp.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en deux généra- 5 Effectifs tions étalées et chevauchantes. 4 Dans le sud une troisième gé- 3 nération apparaît occasionnel- 2 lement. 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce discrète considérée l’assèchement des milieux humides ont comme localisée en France et en Europe. sans doute favorisé ce déclin. En Isère, on connait actuellement 5 stations sur les deux types de milieux.

Menaces : cette espèce semble en forte régression. D’ores et déjà elle a disparu

EMARQUABLE de plusieurs stations françaises et euro-

R péennes. La déprise pastorale des pelouses sèches entraînant leur fermeture et

FLAVIA 2008 51 [8334] - EULITHIS MELLINATA - LA CIDARIE MARBRÉE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : ? Son aire de répartition s’étire de l’Europe septen-

EOMETRIDAE trionale en passant par la Sibérie jusqu’à

G la région de l’Amour, puis en Amérique du Nord où elle y a été probablement introduite. En France, elle est surtout observée dans le nord. A notre connaissance elle atteint sa limite sud en Isère. Elle est présente de la plaine à la moyenne montagne. Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : cette espèce affectionne les milieux où poussent ses plantes hôtes quelles soient cultivées ou présentes naturellement (cultures, jardins, bois et tout autre habitat semblable). Plante(s) hôte(s) de la larve : Ribes sp.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en une généra- 5 tion, parfois avec une seconde 4 génération partielle ﬁn août - 3 début septembre. 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme loca- Menaces : celles-ci sont probablement lisée et rare en France. Les populations dues au déclin de la culture de la gro- françaises sont en régression. Depuis seille (à partir du début du XXème siècle, 1980 elle n’a pas été inventoriée dans suite à l’apparition d’une maladie fongi- plus de la moitié des départements fran- que) ainsi qu’à l’utilisation croissante de çais où auparavant elle y était observée. pesticide dans les cultures. En Isère, il semblerait que cette donnée

EMARQUABLE de Eulithis mellinata soit la seule que l’on

R connaisse.

52 FLAVIA 2008 [8339] - ECLIPTOPERA CAPITATA - LA CIDARIE DE LA BALSAMINE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique. L’aire de répartition de cette espèce

EOMETRIDAE s’étend de l’Espagne jusqu’au Japon. En

G France, elle s’observe essentiellement des massifs montagneux à l’étage montagnard mais aussi au nord-est dans quelques sites de plaine.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : cette espèce se rencontre dans les milieux ombragés, humides et frais comme les lisières, les sous bois de hê- traies et de conifères ainsi que les berges des cours d’eau forestiers Plante(s) hôte(s) de la larve : Impatiens noli-tangere.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion, avec parfois une seconde 4 génération partielle. 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce considérée comme Menaces : les populations de moyenne rare et localisée en France. En Isère, elle montagne sont relativement peu mena- est signalée du massif de Belledonne et cées contrairement à celles des plaines de celui de la Chartreuse. qui sont confrontées à la destruction de leur milieu comme les forêts froides alluviales. EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 53 [8366] - EUSTROMA RETICULATUM - LA CIDARIE RÉTICULÉE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : probablement eurasiatique. L’aire de répartition

EOMETRIDAE de cette espèce s’étire de l’Espagne au

G Japon. En France, elle s’observe essentiellement des massifs montagneux à l’étage montagnard mais aussi au nord dans quelques sites de plaine.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : cette espèce fréquente les lisiè- res, les sous bois de hêtraies et de conifè- res ainsi que les berges des cours d’eau forestiers. Elle affectionne les milieux ombragés, frais et humides. Plante(s) hôte(s) de la larve : Impatiens noli-tangere.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en une généra- 5 tion. Il s’observe en général à 4 proximité de sa plante hôte. 3 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce considérée comme Menaces : les populations de moyenne rare et très localisée en France. En Isère, montagne sont relativement peu mena- elle est signalée du massif de Belledonne cées contrairement à celles des plaines et de celui de la Chartreuse. qui sont confrontées à la destruction de leur milieu comme les forêts froides alluviales. EMARQUABLE R

54 FLAVIA 2008 [8485] - EUPITHECIA PYRENEATA - L’EUPITHÉCIE DE LA DIGITALE JAUNE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : ? Ce papillon est présent du Portugal au Caucase, puis

EOMETRIDAE jusqu’au Kazakhstan. En France, il est

G localisé dans les Alpes du sud, dans le Puy-de-Dôme et dans les Pyrénées orientales de 700 à 1500 mètres d’altitude.

Site(s) d’observation(s) : commune de Séchilienne (absence de précision sur le lieu-dit de l’observation).

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : le papillon s’observe le long des lisières forestières ainsi que dans les éboulis et les pentes rocheuses relativement humides. Plante(s) hôte(s) de la larve : Digitalis grandiﬂora et Digitalis lutea.

► Phénologie de l’imago

Espèce univoltine, avec parfois 5 Effectifs une seconde génération sur les 4 sites les plus favorables. 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme lo- Menaces : le manque de connaissance ne calisée en France. A notre connaissance, nous permet pas aujourd’hui d’établir en Isère il semblerait qu’elle n’ait été in- un diagnostic ﬁable. ventoriée que sur la commune de Séchi- lienne. EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 55 [8652] - VENUSIA CAMBRICA - LA CIDARIE DU SORBIER

► Bio-géographie

Distribution faunistique : holarctique. L’aire de répartition de cette espèce s’éti-

EOMETRIDAE re de l’Europe au Japon puis en Améri-

G que du Nord. En France, elle a été ob- servée dans le département de la Savoie, de l’Isère, des Hautes-Alpes, des Alpes- Maritimes et des Pyrénées-Atlantiques. Ce papillon vit à l’étage montagnard.

Site(s) d’observation(s) : commune de Séchilienne (absence de précision sur le lieu-dit de l’observation).

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : l’espèce est une hôte des fo- rêts de conifères humides et fraîches montagnardes. Plante(s) hôte(s) de la larve : Sorbus aucuparia.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme très Menaces : le manque de connaissances localisée en France. En Isère elle est ne nous permet pas aujourd’hui d’éta- connue uniquement du massif de Belle- blir un diagnostic ﬁable. donne. EMARQUABLE R

56 FLAVIA 2008 [8675] - PTERAPHERAPTERYX SEXALATA - LA PHALÈNE À SIX AILES

► Bio-géographie

Distribution faunistique : ? Son aire de distribution s’étend de l’Europe à l’Asie

EOMETRIDAE avec une préférence pour les pays sep-

G tentrionaux. En France, elle est surtout observée dans le quart Nord-Ouest. A notre connaissance elle atteint sa limite sud en Isère. Elle est présente de la plaine jusqu’à 1400 mètres d’altitude.

Site(s) d’observation(s) : les bancs de graviers du Drac sur la commune de Champagnier.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : Pterapherapteryx sexalata a pour milieux de vie les saulaies buisson- nantes et les ripisylves des cours d’eau et des marais. Plante(s) hôte(s) de la larve : Populus tremula, Salix sp.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme loca- Menaces : le manque de connaissances lisée et peu abondante en France. En Isè- ne nous permet pas aujourd’hui d’éta- re, elle n’est connue actuellement que de blir un diagnostic ﬁable. quelques vallées comme celle du Drac, de la Romanche et de la Bonne. EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 57 [8736] - LEUCODONTA BICOLORIA - LE BOMBYX BICOLORE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique. L’espèce est distribuée du nord de la France à travers l’Europe centrale, l’Eu-

OTODONTIDAE rope de l’Est et l’Asie tempérée jusqu’au

N Japon. Dans notre pays, l’Isère et le Puy- de-Dôme semblent être la limite sud de son aire de répartition. On l’observe de la plaine jusqu’à 1200 mètres d’altitude.

Site(s) d’observation(s) : Le replat de Saint-Pierre sur la commune de Saint Georges de Commiers.

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : elle fréquente les forêts de feuillus et les bois mixtes où la densité de bouleau y est importante. Plante(s) hôte(s) de la larve : Betula sp.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme lo- humides se sont vues remembrées et calisée en France. En Isère, elle n’est vouées à l’agriculture céréalière (maïs). connue que de quelques stations, dont De plus, les betulais, peu intéressantes certaines en plaine ont été déboisées du point de vue sylvicole, ont régressé pour être cultivées. au proﬁt des forêts de résineux dans de nombreu ses régions. Menaces : les milieux humides de plai-

EMARQUABLE ne, où était présent le bouleau, ont forte-

R ment régressés ces dernières décennies. En effet, les terres de nombreuses forêts

58 FLAVIA 2008 [8847] - HERMINIA TENUIALIS - L’HERMINIE TÉNUE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : européenne.

OCTUIDAE L’aire de répartition de cette espèce est

N restreinte à l’Europe centrale, de la Fran- ce à la Bulgarie. Sur le territoire français, elle est citée des départements de la Saô- ne et Loire, de la Savoie et de l’Isère. Ce papillon est connu uniquement des plaines.

Site(s) d’observation(s) : le bassin-régulateur du château de Bon Repos sur la commune de Jarrie et le parc du châ- teau de Vizille sur la commune de Vizille.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : espèce hygrophile qui vit dans les marais et les prairies humides. Plante(s) hôte(s) de la larve : polyphage Poacea des milieux humides.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce considérée comme Menaces : elles sont engendrées par la très localisée en France et en Europe. En destruction des marais et des prairies Isère elle n’est connue actuellement que humides au proﬁt d’une agriculture cé- de quelques zones humides alluviales et réalière intensive ou au proﬁt d’infras- lacustres. tructures humaines. EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 59 [8998] - HYPENA PALPALIS - L’HYPÈNE DE LA PARIÉTAIRE

s ► Bio-géographie

Distribution faunistique : méditérra- néo asiatique. Espèce méridionale, son aire de répartition s’étend de la France

OTODONTIDAE puis borde le nord de la méditerranée

N jusqu’à l’est de la mer noire. En France c’est une espèce restreinte au quart sud- est et à la Corse. On l’observe de la plaine jusqu’à plus de 1200 mètres d’altitude.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : cette espèce affectionne les vieux murs, les bords des chemins, les parois rocheuses et les pierriers xéro- thermophiles. Plante(s) hôte(s) de la larve : apparem- ment surtout Parietaria judaecia mais aussi d’autres espèces de Parietaria sp.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en deux généra- 5 tions. Dans la littérature, des 4 doutes subsistent sur le fait que 3 l’espèce hiverne. Pourtant, des 2 observations récentes laissent 1 penser le contraire. Seul un tra- 0 vail sur la phénologie de l’es- Fr ? ? ? ? ? ? ? pèce en hiver permettrait de trancher. J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce considérée comme lo- Menaces : le désherbage des vieux murs calisée en France. En Isère, l’espèce est ainsi que leur jointage avec du béton très peu citée. La présence de sa plante sont les principaux risques pour cette hôte principale sur quelques commu nes espèce. de notre département (source : http:// www.gentiana.org/) nous permet de supposer la présence d’une petite popu-

EMARQUABLE lation. R

60 FLAVIA 2008 [9476] - ATHETIS PALLUSTRIS - L’HYDRILLE DES MARAIS

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique.

OCTUIDAE Disséminée mais localisée dans toute

N l’Europe, on la rencontre en France dans les Pyrénées-Orientales, le Massif central et les Alpes. On observe le papillon en moyenne montagne.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : montigène cette espèce se rencontre dans les ripisylves, les zones marécageuses, ainsi que dans les prairies mésophiles à humides. Plante(s) hôte(s) de la larve : polypha- ges plantes basses.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce localisée dans les Menaces : en l’état actuel des connais- montagnes françaises. En Isère, elle n’est sances l’espèce ne semble pas menacée. signalée que de quelques sites du massif de Belledonne, des Grandes-Rousses et des Ecrins. EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 61 [9506] - PHLOGOPHORA SCITA - LA NOCTUELLE AMANDINE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : méditerra-

OCTUIDAE néo-asiatique. Distribuée de l’Espagne

N à la Russie en passant par de nombreux pays d’Europe centrale et méridionale. En France, elle est citée dans la plupart des départements frontaliers de l’Est mais aussi du Massif central où elle atteint sa limite occidentale. Elle est présente de l’étage collinéen à l’étage montagnard. Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : le papillon s’observe dans les landes, les milieux forestiers froids et humides et les tourbières. Plante(s) hôte(s) de la larve : polyphage la chenille se nourrit de plantes basses.

► Phénologie de l’imago

Effectifs L’imago vole en deux généra- 5 tions. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme loca- Menaces : le manque de connaissances lisée en France. En Isère, elle est présente ne nous permet pas aujourd’hui d’éta- localement dans les massifs montagneux blir un diagnostic ﬁable. de la Chartreuse, de Belledonne, des Grandes-Rousses et des Ecrins. EMARQUABLE R

62 FLAVIA 2008 [9655] - LITHOMOIA SOLIDAGINIS - LA NOCTUELLE DE LA VERGE-D’OR

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique.

OCTUIDAE L’aire de répartition de cette espèce s’éti-

N re de l’Angleterre à travers l’Europe septentrionale jusqu’en Sibérie. En France, elle atteint sa limite méridionale et occidentale en Isère. Plus au Nord elle est notée que des départements de la Haute-Saône et de la Moselle. Elle est citée des étages collinéen et montagnard.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel et une donnée sans précision sur la commune de Séchillienne.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : ce papillon est un hôte des tourbières boisées très froides dominées au sol par la myrtille. Plante(s) hôte(s) de la larve : Vaccinium sp, Salix sp, Calluna sp, Sorbus aucuparia, etc...

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. Dans la littérature, certains 4 auteurs notent que ce papillon 3 hiverne. Pourtant des observa- 2 tions récentes laissent penser le 1 contraire. Seul un travail sur la 0 phénologie de l’espèce en hiver Fr ? ? ? ? ? ? ? ? permettrait de trancher. J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme très Menaces : le manque de connaissances localisée et très rare en France. En Isère, ne nous permet pas aujourd’hui d’éta- à notre connaissance elle n’a été obser- blir un diagnostic ﬁable. vée qu’à proximité du Lac Luitel malgré des tentatives sur d’autres sites tout aussi favorables. EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 63 [9734] - CRYPSEDRA GEMMEA - LA NOCTUELLE DU VULPIN

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique.

OCTUIDAE Espèce d’Europe septentrionale et de

N l’ouest russe, elle s’observe plus au sud uniquement dans quelques massifs montagneux. En France, elle atteint sa limite occidentale dans les Alpes et les Vosges. Elle s’observe généralement à l’étage montagnard. Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel et une donnée sans précision sur la commune de Séchillienne.

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : Crypsedra gemmea s’observe principalement dans des milieux ouverts en contexte forestier, des prairies aux pelouses plus rases. Plante(s) hôte(s) de la larve : polyphage la chenille se nourrit de nombreuses es- pèces de graminées.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme très Menaces : les populations françaises ne localisée en France. En Isère on connaît semblent pas en danger. En effet, ses ha- actuellement moins de 5 localités où l’es- bitats sont de manière générale peu me- pèce a été observée. nacés. EMARQUABLE R

64 FLAVIA 2008 [9803] - LUPERINA NICKERLII - LA LUPÉRINE DE LA FÉTUQUE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : atlanto-mé-

OCTUIDAE diterranéenne. Espèce possédant une

N répartition discontinue de l’Europe occidentale à l’Europe méridionale en passant par quelques pays d’Europe centrale. En France, elle est présente du sud-est au sud ouest, avec au nord quelques stations disséminées. On l’observe de l’étage collinéen à l’étage montagnard.

Site(s) d’observation(s) : l’Aup Morel sur les communes de Vaulnaveys le Bas et de Vizille

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : Calcicole, elle affectionne les pelouses xériques et les milieux sablon- neux . Plante(s) hôte(s) de la larve : polyphage, la chenille se nourrit de racines de diffé- rentes espèces de Poacea comme Festuca ovina, Deschampsia cespitosa, etc ....

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme lo- Menaces : la déprise pastorale des pelou- calisée en France. En Isère ce papillon a ses sèches qui entraîne leur fermeture. été noté sur la commune de La Tronche avant 1935. Depuis aucune mention fait état de nouvelles observations. Ainsi, la donnée de l’Aup Morel, 73 ans plus tard, permet de conﬁrmer la présence de cette

EMARQUABLE espèce dans notre département. R

FLAVIA 2008 65 [10157] - PARADIARSIA PUNICEA - LA DIARSIE GRENADINE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique.

OCTUIDAE L’aire de répartition de cette espèce est

N disjointe en Europe, isolée en Allema- gne, en Autriche, en Suisse, en France, en Ukraine, puis des pays Baltes à la Russie. En France, elle est de nos jours signalée de trois départements, le Jura, l’Ain et l’Isère où elle atteint dans ce dernier sa limite Sud. Papillon inven- torié de la plaine à la moyenne montagne.

Site(s) d’observation(s) : Marais de la Pivodière sur la commune de Laffrey.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : espèce hôte des tourbières et des prairies marécageuses généralement situées dans un contexte boisé. Plante(s) hôte(s) de la larve : polypha- ges plantes basses.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce donnée comme très confirmer la présence de cette espèce, de localisée et très rare en France. Il sem- nos jours, dans notre département. blerait qu’elle est disparue de certains départements comme les Ardennes, la Menaces : elles sont basées principa- Meurthe-et-Moselle, le Doubs, la Haute- lement sur la dégradation des milieux Savoie et la Savoie. En Isère, ce papillon humides au profit d’une agriculture cé- a été signalé de la commune de Veurey- réalière intensive ou au profit d’infras-

EMARQUABLE Voroize avant 1962, depuis aucune men- tructures humaines.

R tion fait état de nouvelles observations. Ainsi, la donnée de Laffrey permet de

66 FLAVIA 2008 [10272] - EUXOA HASTIFERA - L’AGROTIDE HASTÉE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : méditerra-

OCTUIDAE néo-asiatique. Ce papillon est signalé de

N l’Afrique du Nord, de la péninsule ibé- rique, de l’Europe méridionale et centrale jusqu’en Russie et en Iran. En Fran- ce, il est présent dans les Alpes du sud jusqu’en Isère où il atteint dans ce dernier la limite nord de son aire de répartition. Généralement il est observé à une altitude comprise entre 700 et 1200 mètres d’altitude. Site(s) d’observation(s) : l’Aup Morel sur les communes de Vaulnaveys le Bas et de Vizille.

Photo : Morel D. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : papillon appréciant les milieux xériques, il fréquente les pelouses steppiques rocailleuses. Plante(s) hôte(s) de la larve : ? La chenille de cette espèce ne semble pas être connue.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme lo- Menaces : le manque de connaissances calisée en France. En Isère aucun listing ne nous permet pas aujourd’hui d’éta- lépidoptèrique ne mentionne cette espè- blir un diagnostic ﬁable. ce. Il apparaîtrait donc que cette donnée soit la première de ce papillon en Isère. EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 67 [10368] - PANTHEA COENOBITA - LA CÉNOBITE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiatique.

OCTUIDAE Cette espèce occupe l’Europe centrale et

N septentrionale jusqu’à la Russie, ainsi que quelques stations froides des montagnes méridionales (Grèce, Italie, France). En France, elle est présente dans les dépar- tements frontaliers du nord et de l’est, puis dans ceux des Alpes du nord et enﬁn dans quelques localités des Pyrénées. Le papillon s’observe de la plaine à l’étage montagnard.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : ce papillon fréquente les fo- rêts de conifères froides et humides. Plante(s) hôte(s) de la larve : Picea abies, Pinus sylvestris, Larix sp.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une généra- 5 Effectifs tion. 4 3 2 1 0 Fr J FMAMJJOSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce considérée comme loca- Menaces : les populations françaises ne lisée en France. En Isère elle est connue des semblent pas en danger. En effet, ses ha- principaux massifs montagneux bordant bitats sont de manière générale peu me- les Alpes internes tels que Belledonne, la nacés, voire favorisés par la sylviculture Chartreuse et le Vercors. Elle atteint dans (plantation de résineux). ce département sa limite sud-est où elle semble rare et localisée. Des inventaires

EMARQUABLE complémentaires sur ces massifs permet-

R tront à terme de conﬁrmer ou d’inﬁrmer le degré de rareté de ce papillon.

68 FLAVIA 2008 [10568] - SPILOSOMA URTICAE - L’ECAILLE DE L’ORTIE

► Bio-géographie

Distribution faunistique : eurasiati- RCTIIDAE que. Distribuée de la péninsule Ibérique A à l’Angleterre ainsi que dans la majo- rité des pays européens, puis en Sibérie jusqu’à la région de l’Amour. En France, elle est disséminée sur l’ensemble du territoire mais reste toutefois localisée et rare. Elle vit en plaine et exceptionnellement dans quelques zones humides de moyenne montagne.

Site(s) d’observation(s) : réserve naturelle nationale du Lac Luitel sur la commune de Séchillienne.

Photo : Baillet Y. ► Exigences écologiques et habitats

Habitats : cette espèce fréquente les prairies humides à litières, les marais, les bords des rivières et des plans d’eau ainsi que les boisements humides faiblement arborés. Plante(s) hôte(s) de la larve : polypha- ges plantes basses.

► Phénologie de l’imago

L’imago vole en une ou deux 5 Effectifs générations selon la latitude et 4 l’altitude de son milieu de vie. 3 2 1 0 Fr J FMAMJ J OSOND

► Statuts et menaces

« Rareté » : espèce signalée comme lo- Menaces : elles sont induites principa- calisée en France. En Isère, il semblerait lement par l’assèchement des marais que l’espèce n’ait jamais été notée. Ainsi et des prairies humides au proﬁt d’une cette donnée constitue la première ob- agriculture céréalière intensive ou au servation de ce papillon dans notre dé- proﬁt d’infrastructures humaines. partement. EMARQUABLE R

FLAVIA 2008 69 IV. Récapitulatif des espèces « patrimoniales »

Dernière Famille Nom scientiﬁque Nom Vernaculaire Statuts obs.(1)

Lasiocampidae Cosmotriche lobulina La Lunigère « Remarquable » 2007

Sphingidae Proserpinus proserpina Le Sphinx de l’Epilobe « statutaire » 2004

Papilionidae Parnassius apollo L’Apollon « statutaire » 2000

Lycaenidae Lycaena dispar Le Cuivré des marais « statutaire » 2004

Nymphalidae Limenitis populi Le grand Sylvain « Remarquable » <1980

Geometridae Epione vespertaria L’Epione vespérale « Remarquable » 2000 Tephronia oranaria La Gymnospile du Thym « Remarquable » 2007 Scopula virgulata L’Acidalie striée « Remarquable » 2007 Eulithis mellinata La Cidarie marbrée « Remarquable » 2000 Ecliptopera capitata La Cidarie de la Balsamine « Remarquable » 2007 Eustroma reticulatum La Cidarie réticulée « Remarquable » 2000 Eupithecia pyreneata L’Eupithécie de la Digitale jaune « Remarquable » 2007 Venusia cambrica La Cidarie du Sorbier « Remarquable » 2005 Pterapherapteryx sexalata La Phalène à six ailes « Remarquable » 2007

Notodontidae Leucodonta bicoloria Le Bombyx bicolore « Remarquable » 2007

Noctuidae Herminia tenuialis L’Herminie ténue « Remarquable » 2008 Hypena palpalis L’Hypène de la Pariétaire « Remarquable » 2000 Athetis pallustris L’Hydrille des Marais « Remarquable » 2007 Phlogophora scita La Noctuelle amandine « Remarquable » 2000 Lithomoia solidaginis La Noctuelle de la Verge-d’Or « Remarquable » 2007 Crypsedra gemmea La Noctuelle du Vulpin « Remarquable » 2007 Luperina nickerlii La Lupérine de la Fétuque « Remarquable » 2007 Paradiarsia punicea La Diarsie grenadine « Remarquable » 2007 Euxoa hastifera L’Agrotide hastée « Remarquable » 2007 Panthea coenobita La Cénobite « Remarquable » 2007

Arctiidae Spilosoma urticae L’Ecaille de l’Ortie « Remarquable » 2007

(1) Date : Espèce observée durant les inventaires ﬁnancés par la C.C.S.G en 2007 et en 2008.

70 FLAVIA 2008 partie 4

Analyse des données Photo : Baillet Y. a communauté de communes du Sud Grenoblois en quelques chiffres c’est : l12,1% de la faune de France ; 272 espèces découvertes et 202 espèces retrou- vées en 2007 et en 2008 ; des sites d’inventaires différents avec pour certains un fort potentiel de biodiversité. Néanmoins, on émettra une certaine réserve vis a vis des résultats de l’analyse, puisque basés sur des connaissances encore très perfectibles.

I. Analyse spéciﬁque

GRAPHIQUE 1 : évolution des connaissances spécifiques L’étude des données existantes par famille sur la CCSG. ainsi que celles recueillies en 2007 et en 2008 (TABLEAU 3) nous ont permis de re- Micropterigidae censer 12,1% de la faune lépidoptèrique Hepialidae française sur le territoire de la CCSG. Adelidae Pour autant, ce pourcentage ne reflet pas Prodoxidae vraiment la réalité. En effet, certaines fa- Tineidae milles (matérialisées par une astérisque Psychidae dans le tableau 3), regroupées sous le Gracillariidae nom de microhétérocères n’ont pas fait Yponomeutidae l’objet d’un inventaire exhaustif en 2007 Plutellidae et en 2008. Deux raisons majeures à cela Depressariidae : le nombre d’espèces élevé (3470) et la Oecophoridae difficulté de détermination (papillon gé- néralement inférieur à 10 mm d’enver- Coleophoridae gure). Ainsi, en ne sélectionnant que les Momphidae familles rigoureusement inventoriées, Amphisbatidae nous obtenons un total de 27,6% des Cosmopterigidae macrohétérocères et des rophalocères Gelechiidae de France. Limacodidae Une analyse plus fine du tableau nous Zygaenidae permet de constater que nous avons Cossidae noté 34.9% des rhopalocères de France Tortricidae et en ce qui concerne les hétérocères, Pterophoridae cela représente 10.3% de la faune fran- Pyralidae çaise. Néanmoins, si nous tenons comp- Lasiocampidae te de la remarque faite précédemment Saturniidae sur les microhétérocères, nous obtenons Sphingidae un total de 26,4% des macrohétérocères de la faune de France. Hesperiidae Papilionidae Les résultats de l’analyse comparative Pieridae (GRAPHIQUE 1) nous ont permis d’identifier Lycaenidae sur le territoire de la CCSG, d’une part, Nymphalidae 272 nouvelles espèces dont 11 espèces « Drepanidae patrimoniales », et d’autre part, 177 espè- Geometridae ces « historiques » non revues en 2007 et Notodontidae en 2008, dont 12 espèces « patrimoniales Noctuidae », ainsi que, 202 espèces communes aux Lymantriidae deux listes, parmi lesquelles 4 sont « pa- Nolidae Arctiidae espèces nouvelles Total espèces retrouvées en 2007-2008

0% 20% 40% 60% 80% 100% espèces non revus en 2007-2008

72 FLAVIA 2008 TABLEAU 3 : bilan des données et des espèces par famille.

ONNÉES SPÈCE SPÈCE RANCE FAMILLE OBSERVÉE D E %E / F SUR LA CCSG GLOBAL GLOBAL FRANCE GLOBAL Micropterigidae* 0 2 2 0 2 2 15 0 13,3 13,3 Hepialidae 3 1 4 3 1 3 9 33,3 11,1 33,3 Adelidae * 0 2 2 0 2 2 34 0 5,9 5,9 Prodoxidae* 1 0 1 1 0 1 12 8,3 0 8,3 Tineidae* 2 0 2 2 0 2 100 2 0 2 Psychidae* 1 0 1 1 0 1 80 1,3 0 1,3 Gracillariidae* 4 0 4 4 0 4 157 2,5 0 2,5 Yponomeutidae* 3 2 5 3 2 4 81 3,7 2,5 4,9 Plutellidae* 3 1 4 2 1 2 12 16,7 8,3 16,7 Depressariidae* 3 0 3 2 0 2 104 1,9 0 1,9 Oecophoridae* 6 5 11 6 2 7 71 8,5 2,8 9,9 Coleophoridae* 0 1 1 0 1 1 283 0 0,4 0,4 Momphidae* 1 1 2 1 1 2 17 5,9 5,9 11,8 Amphisbatidae* 1 0 1 1 0 1 17 5.9 0 5,9 ÉTEROCÈRES

H Cosmopterigidae* 0 1 1 0 1 1 43 0 2,3 2,3 Gelechiidae* 5 5 10 4 5 8 440 0,9 1,1 1,8 Limacodidae 0 2 2 0 1 1 3 0 33,3 33,3 Zygaenidae 8 4 12 6 4 8 40 15 10 20 Cossidae 4 2 6 4 2 4 7 57,1 28,6 57,1 Tortricidae* 23 41 64 19 32 41 656 2,9 4,9 6,3 Pterophoridae* 2 3 5 2 2 4 151 1,3 1,3 2,6 Pyralidae* 17 52 69 17 26 35 518 3,3 5 6,8 Lasiocampidae 14 18 32 9 7 11 30 30 23,3 36,7 Saturniidae 2 0 2 1 0 1 6 16,7 0 16,7 Sphingidae 17 11 28 11 5 11 24 45,8 20,8 45,8 Hesperiidae 6 4 10 5 3 6 30 16,7 10 20 Papilionidae 4 0 4 4 0 4 10 40 0 40 Pieridae 19 6 25 12 5 12 25 48 20 48 Lycaenidae 25 18 43 20 12 23 66 30,3 18,2 34,8 HOPALOCÈRES

R Nymphalidae 66 32 98 43 17 45 127 33,9 13,4 35,4 Drepanidae 9 21 30 7 8 9 19 36,8 42,1 47,4 Geometridae 100 336 436 69 131 158 623 11,1 21 25,4 Notodontidae 26 35 61 17 17 19 40 42,5 42,5 47,5 Noctuidae 113 359 472 79 155 181 743 10,8 20,9 24,5 Lymantriidae 10 10 20 6 4 6 19 31,6 21,1 31,6 ÉTEROCÈRES

H Nolidae 1 12 13 1 4 4 25 4 16 16 Arctiidae 25 73 98 18 20 25 68 26,5 29,4 36,8

TOTAL/ CCSG 524 1060 1584 380 473 651 4705 TOTAL / FRANCE 5398 7 8,8 12,1

Compilation des données existantes Données inventoriées en 2007-2008

trimoniales ». Ainsi lors des inventaires de 2007 naturelle régionale du lac de Jarrie n’ont pas et de 2008 on a pratiquement observé les trois été inventoriés, d’autre part les périodes d’in- quarts des espèces connues sur le territoire de ventaires ne se sont pas étalées sur l’année et la CCSG. Quant au dernier quart, c’est à dire enﬁn, la pression d’échantillonnage (3 passages les espèces non observées, plusieurs raisons par site) est insufﬁsante si l’on veut observer la peuvent l’expliquer. D’une part, certains types majeure partie des espèces présentes. de milieux comme ceux présents sur la réserve

FLAVIA 2008 73 II.II Analyse spatiale et altitudinale

La première remarque que l’on peut FIGURE 17 : bilan des espèces par communes faire quand on observe la FIGURE 17, c’est l’absence totale de données sur les communes non-inventoriées en 2007 et en 2008. Après analyse des données existantes 92 % d’entre elles proviennent des communes de Jarrie et de Séchilienne, 8 % de Vizille, 34 de Saint Georges de Commiers et de Bres- son. Cette disparité est due essentiellement à la présence des réserves naturelles, sur les deux premières communes, ce qui a eu 121 200 pour effet de concentrer et de favoriser les 155 études lépidoptèriques. Ainsi, quand on cumule ces données à celles de 2007 et de 2008, les communes possédant la plus forte 198 biodiversité sont à nouveau Jarrie et Séchi- 356 lienne. Sur ces dernières, on a noté 75 % des espèces inventoriées sur la CCSG.

Au regard du GRAPHIQUE 2 les données sont toutes comprises entre 200 et 1400 mètres. 153 Cette amplitude altitudinale couvre seu- 76 lement une partie de celle de la CCSG (matérialisée par un trait vert sur le GRA- PHIQUE 2) puisque le point le plus bas est situé dans la plaine du Drac à 225 mètres et le plus haut, au sommet de la Grande Cuche, à 1938 mètres. Si on s’attache à examiner les tranches d’altitude (100 mètres), ceci est du essentiellement au fait que les espèces on s’aperçoit que la totalité des données observées à ces altitudes appartiennent aux mêmes est située sur deux plages altitudinales, cortèges lépidoptèriques inventoriés. Pour la secon- l’une de 200 à 500 mètres et l’autre entre de plage la raison est différente. A ces altitudes on 900 et 1400 mètres. L’absence de données observe généralement un cortège spécifique parti- au niveau de la plage intermédiaire de 500 culier et riche en espèces, mais la faible superficie à 900 mètres et de celle située au dessus de cette tranche altitudinale sur la CCSG amoindrit de 1400 mètres a peu d’impact sur les ré- la probabilité d’observer un grand nombre de nou- sultats spécifiques. Pour la première plage velles espèces.

GRAPHIQUE 2 : bilan altitudinal des observations. altitude (m)

3000

2500

2000

1500

1000

500

0 Amplitude CCSG 0 100 200 300 400 500Données 600

74 FLAVIA 2008 III. Analyse temporelle

Les plus anciennes citations, réperto- mois de juin et de juillet, puis de septembre à riées lors de la compilation des données exis- début octobre. Ces pics d’observation sont in- tantes, remontent au début du XXe siècle. Le duits par le nombre d’espèces qui volent à cet- graphique ci-dessous présente l’ensemble des te époque de l’année, ainsi que par l’effort de observations, pour lesquelles on a une date prospection, généralement plus intense à ces précise, ramenées à une période de temps de périodes. À l’inverse le début du printemps un an. On remarque sur le GRAPHIQUE 3 que apparaît comme peu inventorié (avril-mai). les données proviennent majoritairement des

GRAPHIQUE 3 : cumul des données temporelles sur une année.

Donnéeseffectifs 400

350

300

250

200

150

100

0 5 30 55 80 105 130 155 180 205 230 255 280 305 330 355 J F M A M J J A S O N D

periode de l'année (unité de 5 jours)

IV. Estimation et comparaison du potentiel spéciﬁque des sites

La richesse spéciﬁque réelle des Inventaire d’un site :

sites (Strue) a été estimée à partir de deux n=nombre d’échantillonages ; Sobs = nombre d’espèces observées approches complémentaires : celle du calcul des estimateurs de la richesse spé- ciﬁque et celle des courbes d’accumula- Calcul d’estimateurs : Courbe d’accumulation tion. Cette dernière méthode présente Chao1, Chao2, ACE, Sobs (mao tau) l’avantage d’estimer l’effort d’échan- ICE, Jack1, Jack2, tillonnage mais également d’évaluer l’état de conservation du site vis à vis de la biodiversité lépidoptèrique. On Régression non linéaire notera toutefois que le nombre théori- exponentielle : y = 147.09*(1-exp(-0.21*x) que d’espèces de lépidoptères résultant de l’analyse de la richesse spéciﬁque est très imprécis, car le nombre d’échan-

tillonnages (3 par sites) est insufﬁsant, Estimation Strue l’idéal se situant au-dessus de 6. + Le protocole suivi au cours de l’analyse Effort d’échantillonnages Estimation S pour 95% de S est représenté schématiquement sur le true true schéma ci-contre. Confrontation

FLAVIA 2008 75 Courbes d’accumulation Le modèle « negative exponential » a deux paramètres (y=a*(1-exp(-b*x)) présentés parmi La courbe d’accumulation (Sobs mau d’autres dans l’article de Thompson et al (2003), tau) a été construite à partir des don- s’est révélé bien adapté à notre cas (R²=1.00). nées de terrain à l’aide du logiciel EstimateS, Les courbes ainsi générées nous ont permis

puis ajustée à un modèle de régression non d’estimer la richesse spéciﬁque (Strue) et l’effort linéaire en suivant les conseils présentés par d’échantillonnages permettant de recenser 95% G. Thompson dans ses divers articles relatifs de la faune totale du site (tracé rouge). Les ré- aux courbes d’accumulation (Thompson et al., sultats vous sont présentés ci-dessous pour 2003 et 2007 ; Thompson et Thompson, 2007). chaque site inventorié en 2007-2008.

S1 ► Golf de Bresson-Jarrie S5 ► Le replat de St-Pierre

450 450 400 400 Strue = 211 350 350 300 300 250 250 Strue = 404 200 200 95 % 150 150 100 100 50 95 % 50 0 0 1 5 9 131721252933374145495357616569737781 1 5 9 1317212529333741454953576165697377

S2 ► Berge du Drac S7 ► L’Aup Morel

450 450 400 400 Strue = 272 350 350 300 300 250 250 200 200 Strue = 338 150 95 % 150 100 100 95 % 50 50 0 0 1 5 9 1317212529333741454953576165697377 1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65 69 73 77

S3 ► Bassin-régulateur du château de Bon Repos S8 ► Parc du château de Vizille

450 450 400 400 Strue = 245 Strue = 264 350 350 300 300 250 250 200 200 150 150 100 95 % 100 95 % 50 50 0 0 1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65 69 73 77 1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65 69 73 77

S4 ► Marais de la Pivodière

450 Nombre d’espèce 400 Strue = 146 350 300 250 Nombre d’échantillonages 200 150 100 Estimation maximale de la richesse spécifique 95 % 50 Estimation moyenne de la richesse spécifique 0 1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65 69 73 77 Estimation minimale de la richesse spécifique

76 FLAVIA 2008 Estimateurs 1994 ; Chao et al., 2000). Etant donné le nombre peu important de chasses Un ensemble d’estimateurs couram- effectué, l’estimateur le plus appro- ment utilisé dans la littérature a été calculé à prié se trouve être Chao 2. Les résultats vous l’aide du logiciel EstimateS 8.0 (Colwell, 2006). sont présentés ci-dessous pour chaque site in- Il s’agit des estimateurs Chao 1, Chao 2, ACE, ventorié en 2007-2008. ICE, Jacknife1 et 2 (Colwell & Coddington,

Site inventorié SOBS STRUE % prospection

S1 ► Golf de Bresson-Jarrie 34 144 23,6

S2 ► Berge du Drac 121 381 31,8

S3 ► Bassin-régulateur du château de Bon Repos 101 271 37,3

S4 ► Marais de la Pivodière 77 144 53,5

S5 ► Le replat de St-Pierre 151 387 39

S7 ► L’Aup Morel 155 319 48,6

S8 ► Parc du château de Vizille 87 260 33,5

Analyse des sites estimé pour l’inventorier est faible. On retien- dra, toutefois, que l’estimation à partir d’un Quelques explications sont nécessai- faible nombre d’échantillonnages signiﬁe gé- res pour permettre de mieux appréhender les néralement que la biodiversité présente sur le bilans par site délivrés dans les paragraphes site est peu élevée. Ce cas se présente fréquem- ci-après. L’objectif étant d’estimer l’état de ment quand nous inventorions des localités conservation d’un site ainsi que son potentiel de type « extrême » ou avec peu de milieux. spéciﬁque (biodiversité). Pour permettre de visualiser plus facilement l’évolution nous calculerons la moyenne des Dans notre analyse on s’attachera à étudier espèces par échantillonnage pour observer 95 premièrement la forme de la courbe d’accu- % des lépidoptères estimés. mulation d’estimation moyenne de la richesse spécifique. Une croissance régulière avec Troisièmement, on calculera l’indice de diver-

un seuil élevé du tracé indique la présence gence entre le Strue de la courbe d’accumulation

d’un cortège de lépidoptères important avec et le Strue de l’estimateur Chao 2. Il permet de pour la plupart d’entre eux des populations connaître le degré exact de l’estimation de la suffisamment bien représentées. Ce type de biodiversité. Plus le chiffre se rapproche de 0 tracé s’observe généralement quand les mi- plus il est fiable et inversement plus il s’appro- lieux sont peu dégradés, diversifiés et donc che de 1, moins il est précis. Cet indice nous favorables au cortège spécifique qui leurs est donnera une vision de l’efficacité de l’échan- inféodé. tillonnage réalisé lors des inventaires de 2007 et de 2008 sur les 7 sites. Deuxièmement, on étudiera le nombre d’échantillonnages nécessaire pour permettre S1 ► Golf de Bresson-Jarrie : l’observation de 95 % des espèces estimées sur le site. Lié à la forme de la courbe d’accumu- 1 - la courbe d’accumulation croît doucement lation il permet de confirmer l’étroite relation et de manière relativement homogène (peu de entre le cortège spécifique et le site. En effet, nouvelles espèces observées par échantillon- plus le nombre d’individus d’une espèce est nage). élevé plus la probabilité de l’observer est im- 2 - le nombre d’échantillonnages estimé pour portante et plus le nombre d’échantillonnages atteindre 95 % des papillons potentiellement

FLAVIA 2008 77 présents sur le site est de 50. Ce chif- friches et le boisement, ont permis une re-co- fre est très élevé au vu du nombre lonisation rapide du site. d’espèces possibles sur ce site. En effet le nombres d’espèces estimées par S4 ► Marais de la Pivodière : échantillonnages est de 4. 3 - l’indice de divergence est de 0,32 et la ri- 1 - la courbe d’accumulation croît régulière- chesse spécifique moyenne se situerait aux ment et atteint rapidement son seuil. alentours de 177 espèces. 2 - le nombre d’échantillonnages estimé pour atteindre 95 % des papillons potentiellement Le bilan du golf est celui d’un site très dégradé présents sur le site est de 12. Le nombre d’espè- par les activités humaines et où la biodiversité ces estimées par échantillonnage est de 11,6. réelle y est très faible. Il correspond à un site 3 - l’indice de divergence est de 0,01 et la ri- où le cortège spécifique est aléatoire, essentiel- chesse spécifique moyenne se situerait aux lement induit par la présence « d’espèces tou- alentours de 145 espèces. ristes » et non par son cortège spécifique lié à ses milieux. L’analyse de ces résultats montre que le site possède une faible biodiversité, avec des po- S2 ► Berge du Drac : pulations d’espèces conséquentes et étroite- ment liées à ces milieux. Ce bilan est induit 1 - la courbe d’accumulation croît régulière- par l’isolement du site et le faible nombre de ment et assez rapidement. milieux. En effet, ce petit marais s’est décon- 2 - le nombre d’échantillonnages estimé pour necté partiellement du lac de Laffrey suite à atteindre 95 % des papillons potentiellement la fermeture de ces habitats périphériques par présents sur le site est de 20. Le nombre d’es- des boisements. Cette barrière naturelle a eu pèces estimées par échantillonnage est de 16. pour conséquence une chute de la biodiversité 3 - l’indice de divergence est de 0,11 et la ri- ; cependant en contre partie elle a favorisé des chesse spécifique moyenne se situerait aux espèces, pour certaines rares, adaptées à ces alentours de 360 espèces. types de milieux. Néanmoins, on notera que la succession écologique doit être stoppée si l’on Au regard de ce bilan on peut dire que le site ne veut pas éroder et banaliser la biodiversité est relativement préservé et que ces milieux à terme sur le site. naturels sont favorables à un grand nombre d’espèces. L’indice de divergence reste toute- S5 ► Le replat de St-Pierre : fois un peu élevé mais il s’explique par le fait que la vallée du Drac est un couloir migratoire 1 - la courbe d’accumulation croît régulière- qui draine des « espèces touristes ». ment et rapidement. 2 - le nombre d’échantillonnages estimé pour S3 ► Bassin-régulateur du château de Bon atteindre 95 % des papillons potentiellement Repos : présents sur le site est de 19. Le nombre d’espè- ces estimées par échantillonnage est de 20,1. 1 - la courbe d’accumulation croît régulière- 3 - l’indice de divergence est de 0,04 et la ri- ment et assez rapidement. chesse spécifique moyenne se situerait aux 2 - le nombre d’échantillonnages estimé pour alentours de 396 espèces. atteindre 95 % des espèces potentiellement pré- sentes sur le site est de 17. Le nombre d’espè- Ces résultats montrent que ce site possède des ces estimées par échantillonnage est de 13,7. milieux et une flore diversifiés, peu dégradés, 3 - l’indice de divergence est de 0,09 et la ri- qui favorisent une biodiversité lépidoptèrique chesse spécifique moyenne se situerait aux importante. L’altitude de transition entre les alentours de 258 espèces. étages collinéen et montagnard peut être un des facteurs expliquant cela. La conséquence Le bilan est satisfaisant pour une localité pé- est le chevauchement des cortèges lépidoptè- riurbaine sur laquelle des travaux d’aména- riques collinéen et montagnard qui augmen- gement récents ont eu lieu. La végétalisation tent ainsi le nombre d’espèces potentielles sur des terres dénudées avec un grand nombre de ce site. plantes nectarifères ainsi que la proximité de sites refuges comme les prairies, les haies, les

78 FLAVIA 2008 S7 ► L’Aup Morel :

1 - la courbe d’accumulation croît régulière- ment et très rapidement. 2 - le nombre d’échantillonnages estimé pour atteindre 95 % des papillons potentiellement présents sur le site est de 11. Le nombre d’es- pèces estimées par échantillonnage est de 23,6. 3 - l’indice de divergence est de 0,14 et la richesse spéciﬁque moyenne se situerait aux alentours de 296 espèces.

L’analyse de ces résultats permet de dire que le site est relativement préservé avec des milieux favorables à un riche cortège lépidoptèrique. En effet, quand on regarde le nombre d’espè- ces estimées par échantillonnage on s’aperçoit qu’il est relativement élevé. En outre cela dé- note que les populations d’espèces présentes sur le site sont en bonne « santé ».

S8 ► Parc du château de Vizille :

1 - la courbe d’accumulation croît régulière- ment et assez rapidement. 2 - le nombre d’échantillonnages estimé pour atteindre 95 % des papillons potentiellement présents sur le site est de 23. Le nombre d’es- pèces estimées par échantillonnage est de 11. 3 - l’indice de divergence est de 0,01 et la richesse spéciﬁque moyenne se situerait aux alentours de 262 espèces.

Les résultats pour ce site sont mitigés. Mal- gré un niveau de biodiversité assez bon, les effectifs des populations semblent faibles. Cette observation se traduit par le nombre de chasses relativement élevé pour atteindre 95% des espèces estimées alors que son seuil reste modeste (262 espèces). Il est probable que les différentes gestions humaines séculaires aient fragmenté et créé des micro-habitats ou bien encore aient homogénéisé certains milieux. Ceci a eu pour conséquence le maintien d’un certain nombre d’espèces avec des effectifs restreints pour la plupart d’entre elles.

FLAVIA 2008 79 80 FLAVIA 2008 partie 5

Conclusion Remenant B. Photo : ’étude de 2007 et de 2008, in- Malgré ce travail qui est encore per- Ltégrant le recueil des données fectible, on soulignera le nombre existantes ainsi que les inventaires d’espèces inventoriées (651) ainsi de Flavia ADE, doit être considérée que le nombre de papillons rares et avant tout comme une base de travail. localisés observés sur ce territoire. En effet, la biodiversité lépidoptèri- En effet, 4 espèces statutaires et 23 que de la Communauté de Commu- espèces remarquables ont été notées. nes du Sud Grenoblois est encore Parmi celles-ci, certaines ne sont ci- relativement méconnue ; les résul- tées actuellement que de quelques tats des différentes analyses nous le localités françaises comme Venusia rappellent. A ce jour, en moyenne, cambrica, Eustroma reticulatum, Litho- on a recensé sur les différents sites moia solidaginis, Paradiarsia punicea, d’inventaires seulement 38,1 % des Herminia tenuialis, etc... Ces papillons espèces estimées. Toutefois il est im- méritent une attention particuliè- portant de rappeler que le nombre re pour leur sauvegarde, à court, à d’échantillonnages par site (3) est in- moyen et à long terme. sufﬁsant pour permettre d’être pré- cis vis à vis de la biodiversité réelle. Les résultats doivent être considérés avant tout comme des indicateurs de tendances. Ainsi une approche plus globale montre l’effet néfaste qu’un degré d’anthropisation trop élevé a sur les sites par rapport à la biodi- versité lépidoptèrique.

82 FLAVIA 2008 partie 6

Annexes Photo : Baillet Y. I. Bibliographie

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FLAVIA 2008 85 II. Statuts : arrété, convention, directive et liste rouge

Arrêté du 23 avril 2007 ﬁxant les listes des insectes protégés sur l’ensemble du territoire ► Français et les modalités de leur protection (J.O du 06/05/2007).

Pour les espèces d’insectes inscrites à l’Article 2 : I. - Sont interdits, sur tout le territoire métropolitain et en tout temps, la destruction ou l’en- lèvement des oeufs, des larves et des nymphes, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel. II. - Sont interdites, sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette es- pèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques. III. - Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation commerciale ou non, des spécimens prélevés : - dans le milieu naturel du territoire métropolitain de la France, après le 24 septembre 1993 ; - dans le milieu naturel du territoire européen des autres Etats membres de l’Union européen- ne, après la date d’entrée en vigueur de la directive du 21 mai 1992 susvisée.

Pour les espèces d’insectes inscrite à l’Article 3 : I. - Sont interdits, sur tout le territoire métropolitain et en tout temps, la destruction ou l’en- lèvement des oeufs, des larves et des nymphes, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement des animaux. II. - Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés : - dans le milieu naturel du territoire métropolitain de la France, après le 24 septembre 1993 ; - dans le milieu naturel du territoire européen des autres Etats membres de l’Union européen- ne, après la date d’entrée en vigueur de la directive du 21 mai 1992 susvisée.

Directive 92/43/CEE du conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats natu- ► rels ainsi que de la faune et de la ﬂore sauvages.

Annexe II : Espèce animales et végétales d’intéret communautaire dont la conservation nécéssite la dési- gnation de zones spéciales de conservation.

Annexe IV : Espèce animales et végétales d’intéret communautaire qui nécéssitent une protéction stricte.

Annexe V : Espèce animales et végétales d’intéret communautaire dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont suceptibles de faire l’objet de mesures de gestion.

86 FLAVIA 2008 Convention relative à la conservation de la vie sauvage, Berne, 19 octobre 1979 (Les annexes ► sont régulièrement révisées par le Comité permanent - 2002).

Annexe II : Espèces de faune strictement protégées. Elles doivent faire l’objet de dispositions législati- ves ou règlementaires appropriées, en vue d’assurer leur conservation. Sont prohibés : - toutes les formes de capture, de détention ou de mise à mort intentionnelles; - la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos; - la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d’hibernation; - la destruction ou le ramassage intentionnel des oeufs dans la nature ou leur détention; - la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés ou de toute partie ou de tout produit, obtenus à partir de l’animal.

Annexe III : Espèces de faune protégées. Elles doivent faire l’objet d’une règlementation, aﬁn de maintenir l’existence de ces populations hors de danger (interdiction temporaire ou locale d’exploitation, règlementation du transport ou de la vente...)

Convention sur le commerce international des espèces de faune et de ﬂore sauvages mena- ► cées d’extinction, Washington le 3 mars 1973.

Son objet fondamental est de protéger les espèces animales et végétales menacées d’extinction par les échanges internationaux en contrôlant le commerce. Les espèces inscrites ne peuvent faire l’objet d’un transport que sous le couvert des documents prévus par la convention (permis d’exportation, permis d’importation...) délivrées par les autorités compétentes. Annexe I : Espèces menacées d’extinction par le commerce.

Annexe II : Espèces vulnérables dont le commerce n’est pas interdit mais réglementé.

► Liste rouge de l’UICN (source : wikipedia.org).

La Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), créée en 1963, constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales. Le but essentiel de la Liste rouge est de rassembler les infor- mations sur les espèces menacées d’extinction et d’évaluer régulièrement l’évolution des risques que courent ces espèces. Pour chaque espèce évaluée, une estimation du danger d’extinction qui la menace est formulée par les groupes d’experts concernés, basée sur des critères bien déﬁnis, comme la taille de la population, la disparition de son habitat naturel et le nombre d’individus qui ont atteint la maturité.La classiﬁcation dans les catégories d’espèces menacées d’extinction s’effectue par le biais d’une série de cinq critères quan- titatifs, basés sur des facteurs biologiques associés au risque d’extinction, à savoir : taux de déclin, population totale, zone d’occurrence et d’occupation, degré de peuplement et fragmentation de la répartition.

Présentations des différentes catégories ci-dessous :

FLAVIA 2008 87 EX : Éteint

EW : Éteint à l’état sauvage

CR : En danger critique d’extinction

Données suﬁsantes Menacé EN : Espèce en danger

VU : Espèce vulnérable

Evalué NT : Espèce quasi menacée

UICN LC : Préoccupation mineure

DD : Données insuﬁsantes

NE : Non évalué

Descriptif :

Espèce disparue (EX) : Une espèce est déclarée éteinte lorsque des études complètes (et adaptées à la biologie de l’espèce) ont permis d’afﬁrmer que le dernier individu est mort.

Espèce disparue, survivant uniquement en élevage (EW) : Une espèce est classée dans cette catégorie lorsqu’il n’existe plus de spécimens dans la nature. Il faut que l’espèce en question soit uniquement élevée en dehors de son aire de répartition d’origine

Espèce en danger critique d’extinction (CR) : Une espèce est dite « En danger critique d’extinction » lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’elle remplit l’un des critères A à E (cf critères détaillés[6] ci-dessous) correspondant à la catégorie « En danger critique d’extinction » et, en conséquence, qu’elle est confrontée à un risque extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage.

Espèce en danger (EN) : Une espèce est dite « En danger » lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’elle remplit l’un des critères A à E correspondant à la catégorie « En danger » et, en conséquence, qu’elle est confrontée à un risque très élevé d’extinction à l’état sauvage.

Espèce vulnérable (VU) : Une espèce est dite « Vulnérable » lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’elle remplit l’un des critères A à E correspondant à la catégorie « Vulnérable » et, en conséquence, qu’elle est confrontée à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage.

88 FLAVIA 2008 Espèce quasi menacée (NT) : Une espèce est dite quasi menacée lorsqu’elle a été évaluée d’après les critères et ne remplit pas, pour l’instant, les critères des catégories « En danger critique d’extinction », « En danger » ou « Vulnérable » mais qu’elle est près de remplir les critères correspondant aux catégories du groupe Menacé ou qu’elle les remplira probablement dans un proche avenir.

Préoccupation mineure (LC) : Une espèce est dite de « Préoccupation mineure » lorsqu’elle a été évaluée d’après les critères et ne remplit pas les critères des catégories « En danger critique d’extinction », « En danger » ou « Vulnérable » ou « Quasi menacé ». Dans cette catégorie sont inclues les espèces largement répandues et abondantes.

Données insufﬁsantes (DD) : Une espèce entre dans la catégorie Données insufﬁsantes lorsqu’on ne dispose pas d’assez de données pour évaluer directement ou indirectement le risque d’extinction en fonction de sa distribution et/ou de l’état de sa population. Une espèce inscrite dans cette catégorie peut avoir fait l’objet d’études approfondies et sa biologie peut être bien connue, sans que l’on dispose pour autant de données pertinentes sur l’abondance et/ou la distribution. Il ne s’agit donc pas d’une catégorie Menacé. L’inscription d’une espèce dans cette catégorie indique qu’il est nécessaire de rassembler davantage de données et n’exclut pas la possibilité de démontrer, grâce à de futures recherches, que l’espèce aurait pu être classée dans une catégorie Menacé. Il est impératif d’utiliser pleinement toutes les données disponibles.

Non Évalué (NE) : Une espèce est dite « Non évaluée » lorsqu’elle n’a pas encore été confron- tée aux critères.

III. Contributions

Crédits Photos : MOREL DANIEL, BAILLET YANN, GUICHERD GRÉGORY, REMENANT BENOÎT, TAURAND LIONEL.

Textes : BAILLET YANN.

Correcteurs : BAILLET ISABELLE, BORDET PHILIPPE, GUICHERD GREGORY.

Mise en Page : BAILLET YANN.

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