PROSEL Gestion Concertée Des Ressources Pastorales Et Sécurisation Du Petit Elevage
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PROSEL Gestion concertée des Ressources Pastorales et Sécurisation du Petit Elevage Rue 74 Porte 20, Sevaré III, Boîte postale 133 Sevaré – Mali, Téléphone/Fax : (223) 21 42 13 39 E Mail : [email protected] RAPPORT DE FORMATION DES ELEVEURS RELAIS - Agents Services Vétérinaires Locaux Janvier 2009 - Vétérinaires Privés Locaux - Responsable Volet Santé Animale/ PROSEL SOMMAIRE 1 I- Introduction ………………………………………………………………………………3 II- Objectifs …………………………………………………………………………………...3 III- Formation 3 3.1 Méthodologie 3 3.2 Le déroulement de la formation 5 IV- Résultats de la formation 6 V- Evaluation de la formation 7 a) Evaluation de la participation des ER 7 b) Evaluation des Formateurs 7 c) Evaluation de la formation par les participants ER 7 VI- Conclusion 8 ANNEXES 9 Proposition d’un petit matériel pour les Eleveurs Relais 19 2 I- Introduction La formation des ER, activité centrale du volet santé animale du PROSEL, a été réalisée par le PROSEL et les Services Techniques Vétérinaires Locaux dans les zones d’intervention du projet. Elle a été organisée spécialement à l’attention des éleveurs relais. Elle a porté sur les questions de la santé animale et avait pour but de les doter de connaissances leur permettant d’une part de renforcer leur capacité dans ce domaine et d’autre part de prodiguer des soins aux animaux et de jouer leur rôle d relais entre la communauté et les techniciens vétérinaires. La réalisation de cette formation a permis aux techniciens de rencontrer les éleveurs relais, de les former aux rôles d’un éleveur relais et de les initier aux pratiques du métier. La formation a porté sur 5 modules qui : Le rôle de l’ER dans la surveillance épidémiologique des maladies animales ; L’aviculture villageoise et la pratique de la vaccination de la volaille ; La reconnaissance des signes de maladies chez les bovins ; La reconnaissance des signes de maladies chez les petits ruminants ; La maladie de la trichomonose chez les pintadeaux. Les ER ainsi formés aideront les techniciens à la vaccination des animaux, la distribution des médicaments vétérinaires et le service vétérinaire de proximité à leur population. II- Objectifs La formation vise à : Renforcer les connaissances dans le domaine de l’activité de relais entre la communauté et les techniciens ; Renforcer les connaissances des participants dans le domaine de la santé animale ; Renforcer leur capacité à reconnaître les signes de certaines maladies pour donner très rapidement l’alerte aux techniciens vétérinaires III- Formation 3.1 Méthodologie La démarche du choix des participants ER Les ER ont été choisis par les élus communaux dans chaque commune de la zone d’intervention du PROSEL. Dans chaque commune ils ont retenu quatre (04) ER venant de villages différents. La formation a essentiellement regroupé les éleveurs relais de chaque commune des cercles concernés. Un des atouts de ces éleveurs relais est qu’ils sont alphabétisés (ils savent lire et écrire dans une langue) et leur aptitude à suivre des formations. Leur niveau de connaissance dans le domaine de la santé animale, leurs expériences et leur intérêt pour la formation ont facilité son assimilation. La démarche du choix des formateurs (vétérinaires privés et étatiques) La formation des éleveurs relais a été assurée par les services vétérinaires locaux et les mandataires évoluant sur le terrain. Cette option a été voulue par le Prosel pour créer une relation de travail entre les relais et les techniciens. Partout dans la zone d’intervention nous avons retenu directement les personnes qui effectuent la vaccination sur le terrain ainsi les relais sauront à qui s’adresser pour porter une information, s’approvisionner en vaccin et déparasitant des volailles. 3 Tableau 1 : Liste récapitulative des formateurs mobilisés par le projet pour réaliser la formation des Eleveurs Relais par cercle Cercles Prénoms et Nom Adresses Ibrahim TOURE Chef de poste PIA Goundam Goundam Lassana TOUKAARA Chef de poste vétérinaire Tonka Samba TOURE Chef secteur vétérinaire Abdoulaye N’DOURE Chef du service PIA Niafunké Mme TRAORE Mariétou Mandataire de la commune de BAH Soboundou Diré Moussa TRAORE Chef secteur vétérinaire Moussa WARANO Chef de poste vétérinaire Diré Issa DIAFO Chef secteur vétérinaire Mamadou GOURO Mandataire de Dinangourou Laya GUINDO Chef agent technique Koro vétérinaire Koro Issaka COULIBALY Chef de poste vétérinaire Diougani Arsikeye Maïga Chef de poste PIA Diankabou Mamadi KEITA Chef de poste vétérinaire Bankass Bankass Hamidou SOKANDA Mandataire de Diallassagou Lassana DIALLO Chef secteur vétérinaire Les outils pédagogiques utilisés Pour la formation des éleveurs relais nous avons utilisés les outils pédagogiques suivants : • le papier padex • les feutres • le document de formation, • les cahiers • les stylos • les seringues, le vaccin ITA NEW, les comprimés V.P.V, le déparasitant externe Amitix pour les démonstrations de la vaccination et du déparasitage de la volaille • le fumier et les intestins de poisson pour la démonstration de la production d’asticots (dans les cercles de Koro et Bankass) Le contenu des modules de formation Cette formation des ER a abordé les modules suivants : Le rôle de l’ER dans la surveillance épidémiologique des maladies animales Il est de loin le module le plus important dans le travail de l’éleveur relais. Il vise à donner à l’éleveur relais les notions de contrôle de l’épidémiologie, la chaine de diffusion de 4 l’information et les mesures immédiates à prendre face à une situation donnée. Il démontre ainsi que l’éleveur relais sert de croix de transmission entre la population et les services vétérinaires. L’aviculture villageoise et la pratique de la vaccination de la volaille L’objectif de ce module était d’apprendre aux éleveurs relais de pratiquer la vaccination de la volaille, la distribution des comprimés de déparasitage, la construction d’un habitat amélioré et la production d’asticots pour la volaille. Les relais ont également appris à faire un programme de déparasitage et de vaccination cotre la maladie de New castle. La reconnaissance des signes de maladies chez les bovins Il est important pour les relais de reconnaître les signes des maladies des bovins citées dans l’épidémiosurveillance vétérinaire au Mali pour leur permettre d’alerter le plutôt les autorités compétentes et les services vétérinaires de la situation dans leur localité. On ne leur demande de faire un traitement mais plus tôt d’informer les vétérinaires de la maladie qui sévit chez les animaux. Ils sont capables de décrire la maladie et les mesures immédiates à conseiller à la population pour stopper l’épidémie. La reconnaissance des signes de maladies chez les petits ruminants En plus de la reconnaissance des signes de quelques maladies chez les petits ruminants les éleveurs relais sont en mesure de leur donner les comprimés déparasitant et les techniques d’amélioration de l’élevage des petits ruminants (habitat et alimentation). Ils ont appris une simulation d’embouche de petits ruminants des femmes pour la fête de Tabaski. La maladie de la trichomonose chez les pintadeaux. Pour compléter le tableau de l’aviculture villageoise les éleveurs relais ont appris des notions sur la maladie des jeunes pintadeaux. Cette maladie parasitaire paralysante leur coûte extrêmement cher disent-ils dans la zone 2 où l’élevage de la volaille a pris un essor considérable. Les ER ainsi formés aideront les techniciens à la vaccination des animaux, la distribution des médicaments vétérinaires et l’octroi d’un service vétérinaire de proximité pour les petites espèces. 3.2 Le déroulement de la formation La formation a été organisée dans chaque cercle divisé en centre de formation pour limiter le nombre des participants pour une meilleure assimilation de la formation dispensée. C’est la première du genre à être organisée par le PROSEL en santé animale ; elle a duré deux (02) jours dans chaque centre. La formation était dispensée par les services vétérinaires locaux dans chaque cercle et les participants étaient composés de quatre (04) personnes dont deux hommes et deux femmes venant de chaque commune du cercle. La formation s’est déroulée dans des langues différentes en fonctions des centres de formations. Dans chaque centre on pouvait trouver des participants de langues différentes ce qui a pris énormément du temps lors des discussions. Ainsi on avait à : - Goundam : le Sonrhaï, le Tamasheq et l’Arabe ; - Niafunké : le Sonrhaï, le Peulh et le Tamasheq ; - Diré : le Sonrhaï ; - Koro : le Dogon, le Peulh ; - Bankass : le Bambara, le Dogon, le Peulh ; ont été les langues utilisées 5 La formation était basée sur une démarche participative qui a favorisé une meilleure assimilation des modules de formation. Elle était également sur le commentaire des images du document de formation. La plupart des participants étaient des éleveurs ayant des expériences en matière de santé animale ce qui a permis un échange entre formateurs et auditeurs. Il a été procédé à une vérification du savoir et du savoir-faire des participants en matière de pratiques traditionnelles et de connaissances locales en élevage de façon générale et en santé animale spécifiquement. Le rôle de la formation a consisté à compléter et à enrichir les connaissances des participants. Tableau 2: Résumé de la formation des ER par cercle Cercle Situation de la formation des ER Observations - 16 communes du cercle -les ER occupés par les récoltes - 64 ER (32 Hommes et 32 Femmes) ont été identifiés. -manque de moyens de transport -59 ER formés (31 Hommes et