Robert Boyle
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Les savants dans les trois films : « Les secrets de la matière » (d'après wikipédia) Hennig Brandt (1630-1692) était un marchand de Hambourg. Il était passionné d’alchimie très à la mode en ce 17ème siècle et pensait pouvoir devenir riche en découvrant le secret de la pierre philosophale. Il cherchait en vain depuis des années à transformer d’autres métaux en or et négligeait totalement ses affaires à tel point que ses anciens amis marchands avaient pitié de lui en le voyant perdre son temps dans son laboratoire à mélanger, tamiser et chauffer toutes sortes de substances parfois tellement agressives qu’elles lui blessaient les mains. Un jour, il est frappé par la couleur dorée de ...l'urine ! A partir de ce jour, il est persuadé que celle-ci contient une substance capable de réaliser son rêve et celui de tous les alchimistes, contribuer à transmuter un métal quelconque en or. Johann Joachim Becher, médecin et chimiste allemand, né à Spire en 1635, mort à Londres en 1682. Il est le premier qui ait tenté de créer une théorie scientifique en chimie : il chercha un acide primitif dont tous les autres ne fussent que des modifications, s'occupa beaucoup d'expliquer les transformations que subissent les métaux quand on les chauffe, et préluda ainsi à la doctrine du phlogistique de Georg Ernst Stahl. Il fut professeur en médecine, ensuite premier médecin de l'électeur de Mayence Johann Philipp von Schönborn, puis de celui de Bavière. Il résuma la science de son temps dans le Tripus hermeticus, pandens oracula chemica, Francfort, 1689. On connait surtout sa Physica subterranea, Francfort, 1669, réimprimée, avec un supplément de Stahl, à Leipzig, 1735. Becher s'était aussi occupé des langues, et avait publié en 1661 Character pro notitia linguarum universali, espèce de pasigraphie. Economiste caméraliste, il obtint de l’empereur Léopold Ier la création d’un Conseil du commerce à Vienne et l’organisation de manufactures de draps, de soieries et tissus de luxe. Il envisagea la création d’une Compagnie orientale de commerce, mais le siège de Vienne en 1683 compromettra le projet. Robert Boyle (1627-1691) est un physicien et chimiste irlandais, né au château de Lismore (en) dans le comté de Waterford, en Irlande, le 25 janvier 1627, mort le 30 décembre 1691 à Londres. Deux passions régirent sa vie : le christianisme et la science expérimentale. Robert Boyle peut être considéré comme le père de la philosophie naturelle moderne. Robert Boyle naît dans une riche et noble famille irlandaise. Il est le 7e fils de Richard Boyle, comte de Cork. Après des études au collège d'Eton, il parcourt l'Europe de 1639 à 1644 et prend connaissance de l'œuvre de Galilée à Florence en 1641. Il apprend ainsi la méthode purement expérimentale qui marqua toute sa vie scientifique. Maître d'une fortune considérable, il la consacre à l'avancement des sciences naturelles. De retour en Angleterre, il 1/65 s'établit à Oxford en 1654. Il rencontre Robert Hooke, célèbre physicien qui l'aide à fabriquer une pompe à air dont Boyle a besoin pour la recherche sur les gaz. Il polémique ainsi avec Thomas Hobbes à propos de l'existence du vide. À partir de 1645, il participe à une société savante et bienfaisante qu'il appelle dans ses lettres le « collège invisible » (Invisible College), mais dont il ne donne ni les membres ni les activités, et qui a donné lieu à diverses spéculations (en particulier comme groupe précurseur de la Royal Society, qu'il créa en 1663. Principaux ouvrages : - Le Chimiste sceptique (The Sceptical Chymist, 1661) - Considérations sur l'utilité de la physique expérimentale (Some considerations touching the Usefulness of Experimental Natural Philosophy, 1663) - Expériences physico-mécaniques sur le ressort de l'air (Experiments mader both in compressed and also in facticious Air, 1682) - Traité des causes finales (A Disquisition about the Final Causes of Natural Things, 1688) un grand nombre de petits traités sur le froid, les couleurs, les cristaux, etc. Henry Cavendish (10 octobre 1731, Nice - 24 février 1810, Londres) était un physicien et chimiste britannique. Il est notamment célèbre pour ses travaux sur la mesure de la constante de gravitation. Second fils de Lord Charles Cavendish, duc de Devonshire, et de Lady Anne Grey, fille du duc de Kent, Henry Cavendish est un homme très timide et d'une sensibilité maladive, qui lui inspire l'horreur de la société et du mariage. Il sort en 1753 du Peterhouse College de Cambridge sans aucun diplôme. Il y a eu pourtant des maîtres très capables, dont John Lawson. Comme cadet d'une famille fortunée, il ne dispose au départ que d'un patrimoine très modeste, mais en 1773 il hérite d'un de ses oncles une immense fortune réalisée aux Indes. Il devient ainsi subitement le plus riche de tous les savants et peut acquérir à ses frais un cabinet de physique et une immense bibliothèque. Pour le reste, il vit de façon plutôt spartiate et, malgré une grande générosité envers les étudiants et les malheureux, sa fortune ne fera que croître jusqu'à sa mort. Cavendish est l'un des fondateurs de la chimie, car il a introduit dans cette science des méthodes de travail inconnues avant lui. En 1766, il présente devant la Société Royale de Londres, dont il est devenu membre, un premier mémoire intitulé On Factitious Airs (« Sur les airs factices »). Il y établit l'existence de gaz autres que l'air, et montre que l'hydrogène (inflamable air, « air inflammable ») qu'il a isolé le premier, pèse dix fois moins que l'air atmosphérique (common air, « air commun »). Il y montre encore que le gaz carbonique (fixed air, « air lié ») pèse moitié plus et que la présence de ce dernier dans l'atmosphère en quantité appréciable suffit pour empêcher les combustions et causer la mort. En 1783, il fait une analyse de l'air plus précise que celle de Lavoisier et l'année suivante, il reconnaît que l'eau est le produit de la combinaison de l'hydrogène et de l'oxygène. En 1785, il combine l'azote et l'oxygène en faisant passer à travers un mélange de ces gaz des étincelles électriques. En même temps, Cavendish fait des expériences de physique. Il s'intéresse de près et contribue au développement des sciences naissantes de l'électricité et du magnétisme, inspiré en ces matières par l'œuvre de John Michell. En 1798, il publie un mémoire où il explique comment il a mesuré, au moyen de sa balance de torsion, la constante de gravitation de Newton et comment il en a déduit la densité moyenne de la Terre. En fait, les articles publiés de son vivant sont rares, mais il laisse à sa mort une vingtaine de paquets 2/65 de manuscrits, qui restent pendant soixante ans dans les archives de la famille Cavendish. Plus tard, un autre Cavendish fondera à Cambridge un laboratoire de physique qui deviendra célèbre et jouit encore maintenant d'une très grande réputation internationale. Son premier directeur, James Clerk Maxwell, passera les dernières années de sa vie à déchiffrer et publier ces travaux à titre posthume. Et Cavendish apparaîtra tout à coup comme le plus grand physicien de son époque. Avant tout le monde, il a défini les chaleurs massiques et les chaleurs latentes, et a eu l'idée de la conservation de l'énergie. Avant Charles-Augustin Coulomb il a étudié les forces électrostatiques, observé l'électrisation superficielle des conducteurs, défini la capacité et pressenti la notion de potentiel. Avant Georg Ohm il a conçu la résistance électrique ; il a même effectué des mesures en utilisant son propre corps comme galvanomètre. Il était, aux yeux de ses contemporains, totalement excentrique refusant de parler ou même de voir les femmes. Il ne communiquait avec ses servantes qu'à l'aide de papier et les menaçait de les licencier si elles essayaient de le voir. Il portait toujours les mêmes habits et se servit pendant 30 ans du même chapeau. Refusant de se laisser peindre, il n'existe aucun portrait officiel de lui et les seules représentations sont des esquisses effectuées au cours de dîners. Les traits de sa personnalité sont en accord avec un syndrome d'Asperger. Joseph Priestley (13 mars 1733 (O.S.) à Birstall, West Yorkshire – 6 février 1804 à Northumberland, Pennsylvanie) est un théologien, pasteur dissident, philosophe naturel, pédagogue et théoricien de la politique britannique qui publia plus de cent cinquante ouvrages. Connu pour ses travaux de chimiste et de physicien, on lui attribue généralement la découverte de l'oxygène qu'il a isolé dans son état gazeux. C'est en 1774 que Priestley produisit pour la première fois de l'oxygène. Cependant, en tant que partisan de la théorie phlogistique, il nomma ce nouveau gaz, l'air « déphlogistiqué », et ne se rendit pas compte de l'importance de sa découverte. Carl Wilhelm Scheele, lui aussi partisan de la phlogistique, revendiqua la découverte de l'« oxygène », mais c'est le chimiste français Antoine Lavoisier, père de la chimie moderne et démystificateur de la théorie phlogistique, qui identifia et donna à l'oxygène son nom. De son vivant, la réputation scientifique de Priestley résulte de sa « découverte » de l'eau gazeuse, de ses traités sur l'électricité et de ses études sur les différents « airs » (gaz), le plus connu étant celui qu'il baptise « l'air déphlogistiqué » (oxygène). Cependant, sa détermination à défendre la théorie phlogistique et son rejet des concepts qui vont conduire à la révolution chimique l'ont isolé au sein de la communauté des savants. Les recherches scientifiques de Priestley sont intimement liées à sa réflexion théologique et, de manière constante, il s'efforce de proposer une synthèse entre le rationalisme des Lumières et le théisme chrétien.