5 janvíer 1'973 re

Ilans une brlltcnle lhèse de 250 pages Mcrître Jlndré BUE'F^IIRD fcrit

I'crutopsieI du footbclll frcrnçcris

l,.fN ieune ovocot stéphonois, Moit¡e André Buffard, vient de pré- - senter, cvec succès, ò l'Unive¡sité de Lyon, et dons le codre du diplôrne d'Etudes Supérieures (D,E.S.), de d¡oit privé, un ¡némoire préporatoire ö sq thèse de doctorot, consccré du << stotut iuridique des footbolleurs opéront en Frcnce >, un suiet dont on peut dire, pour le moins, gu'il est d'une brûlante octuølité. Moît¡e And¡é Bufford, qui vient d'moìt 24 ons (soos dorte le plus jeune ovocof du borreou stéplronois), foit portie de lo þune générotion des ovocots stépha¡ois qui ont prêté serment le I I dé- cembre dernier. D'origine stéphonoise, il o effectué toutes ses études secondoires dons un collège de notre ville et c'est à lo Foculté de Droit de Soint-Etienne qu'il s'est olors inscrit et o obtenu so licence en Droit, Et c'est dons le codre de so préporotion cu Doctorol, et ù l'Université de Lyon cetfe fois, qu'il o choísi ce suiet sous lo di- rection du professeur André Robert qui présido le iury égolement composé du doyen Nerson et du professeur Pélissier. Moitre André Bufford nous o confié que cette rccherche lui ovsit permis de concilier so possion. pour le footboll comme tout bor - (l). Stéphcnois qui se respecte - et son goût pour lE droit Cet ouvroge. de plus de 250 pcçs, nous est oppsru dhutont plus intéressont gu'il étudie, en porticulier, l'évolution du stotut juridique des professionnels et surtout le contenu du nouveou ioueurs ges- les problèmes relotifs ù lo durée du controt, son stotut, c'est-ò-dire le fsmeux control ò dsrée déterminée, dit a con- ù homologorion et ù lo réglementotion des contoch entre dirigeonts trot ù temps ¡r. ll intervient ou moment où dirigeonfs et ioueuri Onf iustemenf donc été déc¡its les d.roits et les détours dei uns dãs et se heu¡tent sur une interprétotion et sur ses éventuelles et oufres et loueurs l'outeur o donc été omené égolement ô exposer le modificotions, conflit qui fut ò l'origine de lo grève des footbolleurs systè¡ne de rému- nérotion el vigueur, les conditions d'exercièe du powoir disciplinoire professionnels du 3 décembre dernier. por le.s dirigeonh et les droi.ts sociaux des footbolleurs .t, touf ll permet de se forger ûne opinion plus fondee suf tous ces noturellement, o été obordée lo condition des footbolleurs éträngers problèmes posés pcr le footboll professionnel, problèmes qui pos- en Fronce. sionnent une gronde portie de l'opinion publique sons qu'elle soche Chemin foisont, il a été conduit ù reyenir sur toutes les offoires touiours bien de guoi il retourne réellement. ¡écentes qui ont secoué le footboll professionnel et, en porticulier, sur celles qui ont foit le plus de bruit : Cornus, Bosqúier, Keitá r DES STR,UCTURES PAR.ADOXALES. et Trésor. Lo première portie du ménoi¡e consocrËe oux structureg du footbcll en Fronce, o été scindée en deux chopítres, le premier troi- r ABUS DES IOUEURS DE VALEUR. les youloir tont des strrctures de bose du footboll en Fronce, c'est-ù-dire .._.. Sons entrer dons les détoils, tout€s porû¡ssent être qssociotions sportives : celles, cnoteurs, ne posent pos grond pro- l'illustrotion, d'une.port des obus de joueurs de voleui, qui, profitont blème, mois il n'en vo pos de même des pmfessionnelles. de surenclères folles, émcnont de dirigeonts prêd å tout pour C'est qu'en controirement l'Angleterre. où les clubs s'sssurer leors services, se vendent littÀrsleneni cu plus offrant effet, ð (ou professionnels de footboll ont été dotês d'un stotut de véritobles ou plus fou) et, en tout éiot de couse, << on en revient, d,une sociétés ct, d,outre port,-.de ciotions sportives utilisont des ioueurs professionnels ont été cons- dirigeonts qui, effroyés por l'ompteur de ie gu'ils ont tituées selon le régime édicté po'¡ lo fo¡neuse loi de 1901 pour les concédé, essoient ô tout prix de reprendre lo situotion en mcins. ossociotions ordinoires et donc les ossociotions sportives omoteurs. Moître Bufford estíme . pos de voír des associotions foisont des bénéfices dirigées po¡ des < En effet, nous o-t-it encore précisé, ò quoi bon réclcnrer un bénévoles >. ossagissement des mæurs octuelles, voire un plofonnement des ' D'où, en oufre, des obligotions porticulières pour ces ossocis- soloires pour mêttre un frein à l'inflotio$. sons un contrôle rigoureux tions, destinées ù ossurer surtout une gestion soine, du foit < qu'elles des finonces mêmes des clubs. A quoi bon stigmotiser les monceuyres font lorgement oppel oux subventions municipcles r>. déloyoles de certoins dirigeonts, si on ne sonctionne pos sévèrement < Hélss, devoit souligner Moître Bufford ou cours de notre les contrevenqnts ? D entretien, en dépit de règles t¡è, strictes de gestion, l'indifférence << Quont cux footbolleurs professionnels, qu'ils prennent gorde, (guond ce n'est pos lo lôcheté) des orgones dirigeonts destinees à eux qui ont déiò tellement obtenu et qui veulent encore obteni¡ les foire respecter, pennet des gestions molscines (pour ne pos dire plus ! plus) oinsi gue le prowe un exemple récent l. r L'ESPRIT DE C¡-UB INÐISFENSABLE r LE GROUPEMENT... CONTESTABLE. < Qu'ils prennent goìde de ne pos foire le ieu d,une infime !-e second chopitre, consocré oux orgûnes fédéroux et dirigeonts minorité de < vedettes r> touiours plus puissontes, ou défriment de du foofbofl en Fronce, étudíe, d'une port lo Fédérøt¡on Fronçdise lo gronde moiorité d'entre eux, d'un niveau peut-être plus modeste, de footbol, d'outre port le groupement du footboll professionnel mois sons qui le footboll ne vivrcit pos. chorgé de gérer le p¡ofessionnolisne. < Qu'ils prennent gorde de ne pos tuer t< I'esprit de club >r Ce qu'il convient de souligner en lc motière, c'est que si lc si puissont chez nous, cor ne nous y trompons pos, ce n,est pos pour puissonce publíque o bien délégué ses pouvoirs en motière d'orgoni- ossister ö un spectocle sportif que te Fronçois se rend mointencnt sdtion des compétitions à lo F.F.F., celle-ci o elle-mêne délégué ou stode : il y vo d'obord voir gogner son óquipe fovorife et le tous les siens, en ce qui concerne lo gestion du profussionnolisme, jour où il se losserc de voir son club prôféré refondu oux trois ou groupement gu¡ est üne ossociotion émondnt des clubs profes- quorts ò I'oube d'un confrot ù courte durée, le ioer où il n'occeptero sionnels, (( et ce, d'une moníère tout ò foit contestoble ou regard plus que les joueurs se ¡nettent en grève, !e p¡ivant de son ipec- du droit n, estime encore notre ieune ovocot, tocle, lui qui pourtûnt leur permet de viyre (et porfois très riihe. ment) grôce oux sommes qu'il verse choque dimonche ò l,entrée r L'ANCIEN STAÎUT INFAMANT. du stode (sons pouvoir réclomer le remboursemenl si le spectocle n'est--pos ò lo houteur); qu'ils prennent go.rde. Après s'être efforcé de dénoncer l'inodoptotion des structures bien oui, co.r çe jour-lô les grcdins se videront et le professíonnolisme ouro vécu u. juridíques du footboll en Fronce, l'outeur o onolysé le stotut iuiidique des footbolleurs opérsnt en Fronce. Après ovoir décrit les obligotions ouxquelles sont soumis les r APPLICATION FANTAISISTE. dmoteuß et cette cotégorie intermédioire des stogioites (qu'on ne ll n'en demeure pos moias vroi gue le footboll de jeu est peut même pos cssimiler ò de véritobles opp¡entis). il o foif porter devenu métier, que le footbolleur èst un homme et, qu'ò ce iitre tò, l'essentiel de son étude sur ce qui possionne l'opinion : le stotut il doit pouvoir bénéficier de fous les droits qu'occordent les lois iuridique- ll o roppelé, ovonl d'oborder l'octuel stdtut, ce que fut et fes luridictions ò n'importe quel citoyen en motière profession- lo condiïion du footbolleur professionnel protiquerñent des origines nelle. Et que le respect mutuel et réciproque entre employeurs et du professionrolisne iusgu'en 1970. Ce controt, d¡t ( ô dúrée employés ne doit iomois disporoître. indéterminee n entre un ioueur et un club, << étûit bien, en foit, Loissons Moître Bufford conclure: un controt à vie et, ò ce fitre, ne pouvoit qu'être contrai¡e tqnt < Ainsi donc, des textes existènt, et en théorie, le footboll ou droit commun des controts qu'ou droit du trovoil >. professionnel en Fronce esf une construcfion solide. Hélos, que dire L'institution qui étoit le fondement de l'oncien stotut, celle des de leur opplicolion souvent foatoisiste, loissée à l'orbitroire de iuges, tronsfe¡ls, étoit tout ù f,oit unique dons le sport professionnel, et se sentont eux-mêmes concernés, ou cédont oux chonfaEes ? Ators, Msît¡e Bufford y o consocré une portie de son étude, d érnont¡ont il ne resie plus qu'ò souhoite¡ que tous, dirigeonts comme ioueurs, prendent son coractêfe infomonti tont il opporoît incroyoble de voir des enfin conscience de lo nécessité de iouer loyolement le hommes loire l'obiet de cessions cu même titÌe que de véritobles ieu, dons le respect du trovoil de chocun. Sons quoi, le profession- ma¡chondises. nolisme sero secoué por dE nombreux scsndoles qui pourroienf bien, un jour ou l'outre, finir por lui être fotols >" r LE NOUVEAU CONTRAT IMPARFA¡T. Et puis est. obordée l'étude nouvecu stotut le fomeux du : (l), Dcns un but d'obiectiv¡té, Moître André Bufford pris controf ù terirps qui, oprès être opporu comme lo ponocée, s'est o contoct ûvec les pemonnolités les plus éminentes des dirigeonts du ovéré, lui oussi, ímpcrfoit. Et des < sffoires r récenfes et retent¡s- footbofl (et ceux de I'A.S.S.E. n'ont pos été oubliés) comme des sontes viennent de le démontrer. représentonts des footbolleurs qu'il s'ogisse de Moître Sodoul, prési- L'onolyse o porté sur les conditions de conclusions du controt. dent du Groupement, ou de Philippe Piot, présídent de l'Union de son exécution ou de so dissolution. C'est dire qu'ont été envisa- notionole des footbolleurs professionnels. qI ,\ J}

SUPPLEMENT REGIO A L NE PEUÏ FTRF VFNDU SFPARFM'N¡ LUNDI so ¡urLLrr rgío

La saison de football a deià pr¡s son rythme de croisière. Le recrutement semble terminé. c0]r0¡g EÎ :Ly!x-ti aro" fait le oint r les transferts avec I'avocat s liste de la uestion. EilTREPRISTS les enlreprises sonl de plus I en plus obligées de resler ouveiles loute I'année. Conculrence europóenne oblige. Les dirigeants s'organisenl pour faire face à l'óvasion massitle des aoûliens el préparer la ren' t lróe dans les meilleures cohditions possibles. ) I I I LYON FIG.FCC PAGES 9 ET IO t filaîtn AndÉ Bulfail, SKI DIEÍE I'avocal slóphanois, est le SIUAÏON seul stt France à se posu CRITIOUE PAGE 2 en dÉlenseur des sotDEs lootballmn. ìlotamment, LES MALES lon de la signalure de leun HEUREUX PAGE 8 c0nlffifr detnnsll¡r| STADE $rBs$$tsà Cantona en CAMERAS passailf par leBrósilien SUR LA SELLETTE PAGE I7 Julio túsat ils sont nomhruuàuoillait ftlo]{tAoltEs confiance à l'ancien VISIONS PANORAMIOUES niceprésidentde l[$ PAGE 23 $ainl.Etienne qui estime -le que foolball français FEgTIYAI LES LILLIPUTIENS doitêlre assaini el DE MONTELIMAR tnolalisú", 0elle saison, PAGE 20 à $aint.[ticnne età $on, ATHTETISilE les pill inueslis pour les SERGENT ll0tllleau oßeaü lare$ , MAJOR sontrestÉs dans les limiles PAGE 18 du raisonnable, LES PROGRAMMES 0e 20 à 30 illt fleste à DE TELEVISION PAGE 2I sauoir si ces cluls

épruuuerontle hesoin dlutiliser lettr "ioker", derniùre pssibililó de I'l'AllDll I||HIID¡ recrutemenlpour "Un contrat bien néor ., al ! U F cié est déte lar/.' la sahon 1900.1991, úæ uØ pour la sU PAGFS II A Ió ci ..*\c carière, .J LUNDI 30 JUILLET 1S9O LYON SPORTS T5

))) II.UIS CLOS Le premier était convoité par Mont- , pellier et le PSG, tandis que pour le second, l' était les rangs. D'ailleurs pour Bou- Bufford, enegocioteur derbala, il fut ménaç un certain sus- pense avant que | 4l ans, André Buffard est deve- ait la certitude de sa venue: 'Je l'ai vedette ne änu une du football. Il . ¡r r..t attendu jusqu'à minuit devant le joue pourtant : dans aucune équipe ':,1: Parc des Princes, Ie soir de lafinale star. Ce Stéphanois est avocat des de la Coupe de Frønce paur footbálleurs. Le seul en France à m'entendre dire qu'il me donnerqit exercer cetteractivité dans les cou- une réponse le lendemøin. Je d,evais lisses des stades. Conseill'er et négo- prendre quelques jours de vacances, ciateur, maître Buffard participe aussi je lui aí laissé mon numéro de également à la mise en forme des téléphone .sur la Côte. Le dimanche, contrats. C'est l'homme clé des Ribeiro, son agent, m'o appelé pour grands hansferts. De Bossis à Can- me dire que Bouderbala allait à tona en passant par Julio César, un l' OM . Puis Ie soir, je suis sorti, itnis certain nombre de joueurs lui ont quand je suis revenu dans nuit, fait confiance. i la I j'ai trouvé un message sur le répon- Ancien vice-président de I'ASSE, l deur. Aziz me disait qu'il øvait bien c'est lui qui a déclenché I'affaire de réflechi et qu'il vennit à Lyon. Il we la caisse noire. Et ce qui le surprend fixait même rendez-vous pour le aujourd'hu,i, c'est que les instances mardi suivønt l0 heures..." du foot dénoncent la sévérité de la justice. Pour lui, il ne faut pas se èontenter de "grandes déclarations thrrtr nt t o¡nt d'intention". Il faut agir pour porrln ütolt lciurrurr "assøinir et moraliser" le football français où règne aujourd'hui "une Au final, I'OL a donc fait I'acqui- sale ambiance" . sition de la triplette Bouderbala, Cabanas, Rousset pour un irlvestisse- LYON FIGARO: qu'est-ce que vient faire un avocat dansle foot-' ment de quelque treilte millions de uJ francs avoués, sans parler du r€tour bâll ? F u¡É prêté ANDRE BUFFARD: Du fait de la Ø de Guillaume Masson un an i .inflation Ø Annecy. Des arrivées qui ont com- véritable qui a frappé ce U sport, les joueurs pensé les dépaqts de læmasson, Mc commencent, les lø míæ poínj depuis quelques Itli íniermêdíg¡irc mi ímo¡esanìo, tr BsfiÍairð assís¡e ioueurs æu¡ au Carthy, Kabongo, Brisson tandis que années, à réaliser &s co¡tl¡sts'en v&íÍio,n¡ les arycls frnoncíei, iwûdíiue e¡ frscol. Sutær et Ftéchpt ont éfé prêtés. qu'un contal bietr négocié peü eüe déterminant pour la suite de leur A Saint-Etienne, on ne peut pas D'abord, je suis'stóphanois et, dè.s dont j'ai nègocié les transferts à J'interviens surtout sur les aspects carrière... et même de leur vie. dire non plus que les transferts de mon enfance, i'ai été bercé par les Monaco, Porto et à la Juventus au financiers. Car en France, la plupart joueurs ces dernières années ont défrayé la I Qui a provoqué cette inflation ? exploits des Vefs. D'autre part, en cours des dernières semaines. des de bon niveau ont des chronique. Dans les deux clubs de la En France, le marché du football 1972, à la fin de mes études de irnprésarios. A l'étranger, le problè- région, on reste dans les limites du professionnel a explosé dans les, droit, j'ai fait un mémoire de DES I Vous êtes aussi l'avocat des me est différent: on ne pense pas, raisonnable. Cette saison, le chiffre de sur le statut juridique clubs ? années 1985-1986 avec I'anivée des footbal- j'ai comme chez nous, que lorsqu'un avancé est de vingt millions de certains hommes d'affaires comme leurs professionnels. Enfin, je suis Ponctuellement, été sollicité. avocat intervient, c'est qu'il y a francs au total. Moins que pour Lagardère ou Tapie qui ont investi devenu dirigeant de I'AS Saint- Par le Mara, Montpellier... Mais je conflit. On admet qu'il puisse jouer I'OL, mais le double de la somme beaucoup d'argent. De plus, il exis- Etienne, d'abord €oJnme administra- n'ai jamais été I'avocat exclusif un rôle de conseil. invesúe I'année passée par I'ASSE. tait déjà des clubs, çomme Bor- teur et ensuite, pendant la crise, d'un club. J'ai aussi été le défenseur En effet, le club du présidenl Lau- deaux ou Monaco, qui avaient des comme vice-pr{sident. Cette expé- du Syndicat des entraîneurs avec I Comment çå se passe concrète- rent avait acquis le Hollandais Wit- moyens financiers importants. rience m'a permis d'acquérir. une l'affaire Jacquet. ment ? schge pour sept millions de francs et Enfin, il faut se souvenir qu'à bonne connaissance de ce milieu.et Je ne suis ni intermédiaire ni Pouliquen pour Eois millions. Ainsi, l'époque, l'équipe'de France enre- en même temps d'y être relative- I Vous êtes nombreux à faire ça impresario. Généralement, un pour 1990-1991, I'ASSE s'esf offert gisnait d'excellents résultats... Tout ment connu. en France ? joueur, un agent d'affaires ou un je seul. le Tchèque Moravcik (sept millions), cela était hès médiatisé ayec no[am- Non, suis le club me demande de I'assister dans le Messin Kastendeuch (six mil- ment C.anal +. Du coup, le foot s'est I Quel a été votre premier I C'est votre activité principale ? une négociation et de mettre au lions), le Havrais Cyprien (quatre mis à attire¡ de nombreux sponsors contrat? Entre avril et juillet, c'est la point le contrat d'un joueur. Je parti- millions), le Valenciemois Corroyer et à brasser des sommes cõnsidé- Tout a commencé justement pen- période sensible et cela représente cipe donc à la négociation et je (deux millions), le Lavallois Lam- rables. dant la crise de SainçEtienne. Cer- une très grande partie de mon activi- conçois le conFat. bert (deux millions), le joueur de La En un an, les salaires des footbal- tains joueurs in'avaient demandé de té. Je voyage beaucoup, aux quatre plus Roche-sur-Yon Pagal (150 000 leurs ont fait un véritable bond. Cer- m'occuper de leurs affaires. Compte coins du monde, en, Europe et en I Qui est le vulnérable ? C'est le joueur, francs) tandis que Brockers (Iæ Puy) tains ont été multþliés par trois. Je tenu de toute ceÍte històire, j'ai refu- Amérique Latine surtout. car il est souvent jeune face est venu pour rien puisqu'il existe me souviens d'un joueur qui, trans- sé. J'en avais ma claque... à des dirigeants exÉri- mentés. Mais quand est des accords entre les deux clubs. Des féré de Nantes au Matra, est passé Mais en 1985, a I Comment êtes-vous rémunéré ? il conseillé, c'est différent. dépenses qui ont été quelque peu de 120 000 à 420 000 francs men- été l'élément détonateur. Il m'a sol- En honoraires. D'autre part, est plus compensées par le départ du Suisse suels. licité. J'ai accepé de négocier à ses il facile de Vous gagnez beaucoup d'argent ? vendre quelqu'un que de se vendre Alain Geiger qui a racheté un ur de côtés. Ce fut mon premier grand I dépend des affaires que je soi-même. D'où I'importance conüat pour deux millions de francs I Comment êtes-vous devenu confrat. Cela d'un environ. avocat du foot ? négocie. Mais rassurez-vous, je avocat qui est là pour assister, avocat de I Et après Bossis ? declare I'intégralité de ce que je conseiller et représenter son client. Quant à Laurent Foumier, parti à Devenir footballeurs ça Cela s'est bien passé, alors y en gagne ! Marseille, le club n'en a rien tiré. Le ne s'inqnovise pas. J'avais un cabi- il a eu d'autres. I Quels sont les pièges à éviter ? joueur disposait d'une clause libéra- net d'avocat classique à forte colg- Amoros, Olmetta, I est votre rôle exact dans Pour un joueur, il y a trois aspects foire dans son contrat. Mais si I'on ration.pénaliste. Mais plusieurs élé- Francescoli, Madger, Cantona, Quel Paille... Jusqu'à Passi une négociation ? déterminants. D'abord I'aspect prend le cF de Kastenndeuch à qui ments ont été déterminants. ou Julio César financier, juridique et fiscal ãvec il restait aussi un an de contrat à notamment la forne du contrat. Là, Metz, il a été le fruit d'échanges et j'interviens pour la conception du de compensations. Ainsi, I'ASSE a conhat lui-même. prêté Haon en plus des sommes ver- ,NOUS part, il y a I'aspect spor- sées. -D'autre NE TAISONS PAS MONITR DES ENCHERES' tif. Je peux jouer le rôle de conseil Comme à Lyon, il y a à Saint- car je connais bien le milieu du foot- le milieu du football, son pøs les de contrat" . d'autres, il comprendra le bénéfice Etienne un homme des fansferts, en lans fins ball. Mais je prends Ilnor esr associé au transt'ert Titulaire. d?une maîtrise en qu'il peut tirer de la situation. ne aucune déci- I'oòcurrence Bernard Bosquier, le sion à la place du joueur. Je donne record (22 millions de francs) de sciences économiques et aupara- Alors, il propose ses services aux directeur sportif. C'est lui qui les a simplement mon avis quand je Cantona, lorsque vant patron d'une entreprise d'iso- uns et aux autres, armé d'un. télé- suis raités dans leur ensemble. Bosquier I'atfaquant Eric sollicité. celui-ci a quitté Auxerre pour lation dans la région paloise, cet phone et d'un agenda. Tant il est qui effectue le ravail de Cr¿ronnaire puis il y a un troisième aspect, rejoindre Marseille. Alain Migliac- intermédiaire lyonnais s'est lancé vrai qu'un intermédiaire, c'est ,-Et en son temps et que I'on peut assimi- disons, d'environnement. Cela cio, 39 ans, installé à Lyon, devait dans cette activité "à lø saite de avant tout un carnet d'adresses ler à un impresario intégré au club, concerne les conditions de vie du récidiver la saison suivante, dans I affaire de la caisse naire de l'AS pour le client qu'est le joueur. Il bien que salarié de I'ASSE. joueur. Aujourd'hui, les contrats une moindre mesure, avec Stepha- Saint-Etienn¿", comme André réalise son premier coup retentis- Ef comme Lacornbe aura déniché sont devenus de plus en plus com- (12 de francs). Buffard. "L'un des joueurs ímpli- sant avec I'international Maxime Cabanas, Bosquier a passé un ne Paille millions pliqués. Les implications interna- quoi susciter quelques jalou- qués, un ami d'enfance, m'a Bossis qu'il Fansfrre de Nantes au contrat moral avec Moravcik avant De tionales, fiscales sont nombreuses. sies, aussi quelques questions demandé d.es conseils", explique Matra. Et Alain Migliaccio la Coupe du monde. Un bon coup ? mais Et I'importance financière de ces hommes de celui qui maintenant connaît par- d'expliquer: "ll bien com- "ll faut voir si ce sera l'homme de sur le rôle de ces faut contrats qui se chiffrent en millions "intermédiaires" óu faitement les méandres de ce.laby- prendre qu'un pro ne dolt se pré- la situation" , comme dirait André I'ombre dits de francs,,exige que tout cela soit que d'affaires purement Buffard. "agents d'affaires". rinthe qu'est le niilieu du ballon occuper examrne seneusement. Néanmoins, comme le fait remar- Lorsque certains portent çes rond. Il faut dire aussi qu'Alain sportives. Matériellement, en fin quer un proche du club stéphanois: accusations, qu'il s'agisse de ses Migliaccio aimq le football pour de saison, il n'a pas le temqs de I Les joueurs sont finalement des "Même pour un sqlarié, un c'oup semblables, d'entraîneurs ou de I'avoir pratiqué et parce que sa s'ocèuper de son transfert. esclaves qu'on vend et quton Migiaccio mère est de Naples. J'amène un plus avec des conseils comme ça mérite récompense. C'est présidents, Alain achète ? placements,.en un peu une loi du milieu, même si rétorque: "Nous ne faisons pas Alain Migliaccio constate donc sur les intemeiønî Des esclaves de luxe En réalité, joueurs.ne pas quand y a des problèmes. cela peut paraître un peufou... " monter les enchères. Ce sont les que les sont rodés aussi il çe ne sont plus des esclaves, mais présidents donl certains sont ewt- aux problèmes quÊ peuvent poser ce qui fut le îas avec Cantonø ò des partenaires à part entière. Sur- mêmes des interméd.íaires qui les contrats et leurs détails juri- Marseille" . DAXI:I,ltl3t les en n' diques. Aussi, plus vite que D.A. SUITT PAGE I Ó LYON SPORTS

èu- moins de SUIIF DE IA PAGE 15 transfeÉs. Les salaires I Et l'affaire Tapie,Bez, par déjà élevés ont plutôt rendance à exemple? baisser. Et puis il y a une évolution tout depuis l'insfauration du contrat Effectivement, Tapie reproche vers un système de rémunération un à temþs, à durée déterminée. Les certaln nombre de choses à Bez. jouews maltrisent mieux les choses. àxé sur I'intéressement, notamment Une commission ' en fondion des résultats d'.enquête a été Ils sont plus avertis, mieux et du désþée. On verra les réSultats... conseillés. L'image du footballeur nsmbre de spectateurs. C'est une bonne évolution. qui claque tout son fric et finit I C'est-à-dire qu'on ne saura En fait, on peut parler d'un cham- tenancier de bar... C.'est fiiri. Ava¡r[ jamais rien ! pionnat à deux vitesses. D'un côté le foot était une profession de pau- On n'arrive pas à croire qu'il n'v més. les clubs à gros moyens et de Ça a bien changé. Elle aitire a pas des dessbus de table-dafis lê I'aufre, des clubs qui sorit obligés aujourd'hui des gens qui ont fait des de foot ! Et c'est une erreur. faire q"uand Compte études, qui savent ce.qu'ils veulent.. de la voltige. II y a tenu- des salaires, , même eu quelques même apiès transferts: Passi impôts, reste aux joueurs'des à Monaco, il I D'où la dérive du fric ? Omletta à Marseille et le revenus très confortables plus gros, Stojkovic pour ! Sans Le footbatl est devenu une entre- 45 mil- qu'ils aient besoin Iions de francs. de dessous de plrse de spectacle avec des implica- table. tions économiques considérábles. Par-lonq justement de la corruþ- Un seul match peut avoir des réper- ! I Il y a tout de mêmç une tion, des dessous de table... affaire cussions financières imoortantes. que vous con¡raissez bien: A.u cours des dernières la caisse Un tour de Coupe d'Euiope, cela années, noire de Saint-Etienne... j'ai négocié la plupart des contrats représente pour un club plusieurs Effectivement. Peut4fre sue. .ius- les plus i.rnportants avec les clubs dizaines de millions de fiancs. Se tement, cette affaire a été ie cöup les plus importants... Pas une seule qualifier devient donc capital; d'arrêt à un cerTain nombre. fois, on a proposé d" pr* à mes clients des tiques. I Cte,st le spectacle au détriment arrarìgements particuliers. de I'esprit sportif ? I Est-ce que yous trouvez que Lorqqu'un sportifentre sur le ter- le I Vous plaisantqz ? jugement de juin a été sévère-? min, il ne pense pas.à sa prime de Non, non. Js suis très sérieux. Je suis très étonné de voir des m_1tch. Mais, c'est vrai, iL y a.une Cela dit" je en suis pas le seul à tra- gens émetFe un point de vue sur des telle pression qu'il a peur deþerdre. vailler dan$ ce créneau. Et je ne affai¡es qu'ils neconnaissent pas. négocie pas tous les bontrats de s I Ce qui explique peut-être ce - I'Hexagone. I C'est-à-dire ? Mondiale décevant ? Du Ío,í¡ lo vêrî¡able ínÍlotrl*o¡n J'ai d9jà dit ce que je pensais & euí o htl¡rtê r.iæ¿ Oui, à ca¡se de la tactioue oui de Iesianeurscontnæncenì,depuliliellues--aîíeei.å-Ëát¡r", c€tte affaire. Et j'ai même écrit un prend le pas sur la joie Ae Mais les dirigeants de club qu'un cointto] h¡9n n_aeçiê ilé¡ernrtnan¡ ¡ouär. I bouquin ìà-dessus. i*nì + Aujourd'hui, on calcule. i'accusen,t mutuellement eux- Je ne veux pas pU,t to suiìe dc l€'ur carriète... relancer la polémique. Tout ce mêmes de magouilles ? je Que I Finalement, les responsables pglx dire, c'est que le jugemènt Je ne p4rle pas de choses qge je I Aujourd'hui encore, il y a tou- Ogi,. c'est indiscutable. La suspi- dans tout ce so¡t les contrrm-e point par point ce que . ça, intcrmé- ne connars pas. - ;iours une sale ambience dans le cion règne. Beaucoup diaires... j'avais dit à l'époque. d'élémeirts foot français ? f_'ont douter de la parfaite [æ foot nresf que régularité le reflet de la de certaines compétitions. société. Il y a des intermédiaires Il serait partout. indispensable d'assainir et de mora- C'est le système écono- liser Ie football. mlque. Mais ça fait des années qu'on enten{ ça. Sans résul- BUTTARD ENTRE I,YON EI SAINI-TilENNT tat. I Faut-il abolir le système asso- cìatif qui regit les ctübs au profit semble beaucoup moins chaleu- -, P2Yr#'"?#":;i;,ii|,î3äi,3; cæur de la mouvance rénovqtrice de ütructure commerciale ? rcux: "Le grand problème de ces au sein de la Ligue. Ce sont en intelligent avec son gardien I Quelle est la solution ? C'est un faux problème. Car, de but, dernières années, c'est I'absence rëalité deux clubs qui se ressem- On se contente actuellement, les Gilles Rousset et les deux atta- d'un vrai patron. toujours de associations l90l Saint-Etienne a blent. Ils mènent l'un et l'øutre grandes déclarations d'intention. qui gèrent les clubs professionnels quants ßouderbalq et Cabanas. parié sur 'le Tchëcoslovctque une politique sage. Ce qui nc veut Mais quand il se passe quelque sont considérées,.sur tous les plans, C'est une des ëquipes qui progres- Moravcik. J'espère que c'est bien pas dire qu'ils n'ont pas d'ambi- chose, comme l'affaire de Saint- comme des sociétés commerCiales. se bien et qui peut créer la surpri- l'homm¿ que le club cherchait..." tion." Pour l'Europe, I'avocat du Etienne. les instances du fool refu- Elles ont les mêrnes impératifs dê s3 dans ce. championnat. De plus, En revanche, sur le conflit entre foot estime que "Lyon a une çhani- sent de s'en mêler. Et quand une gestion, les mêrnes impeiatifs com- il y a bonne- gestian, on nè les deux clubs, M. Buffard .une ¡ait ne iette c¿". Mais pour le Championnat, décision de justice esr rêndue. merçiaux... Iæ seul problème, c'est p^øs de folies. Mais il que je pas d'huile sur le feu: "C'esi ces faut du pas de surprise à attendre: "Mar- mêmes instances font part de leur qu'aujourd'hui, ces clubs ont des Iasse arftrúion à ce que je dis si je quand on a falklore connu les der- seille, Monaco, Bordeaux sont au émotion en dénonçant ia prétendue budgets de 70, 100, 200 millions de ne veux pas ête lynché à Saint- bies d'antan. n'y a plus IÌ cette dessus du lot. Après, il y a Awerre sévérité de cettejuótice ! francs. Etienne /" Et L ASSE, iusrement ? passion. Les deux prêsidents et lryon. Le reste, c'est la bouteille L'ancien administrateur des Verts s'entendent bien car'ils sont au ò l'.encre" . l- 4lors pourquoi les dirigeants PROPOS RECUFITTIS PAR récl¿mentjls un statut commer- PHtltPÞ[ ¡tu]üT.¡¡cort: cial pour leurs clubs ? C'est pour se donner bonne consciençe. Ils connaissent un cer- tain nombre de difficultés, notam- ment fiscales, alors ils se disent qu'avec-un nouveau statut, ça ira mieux. Mais à mon avis, ce n'est pas la solution. . .lvlais il y a çffectivement un pro- blème dans le système actuel. i'est la responsabilité des dirigeants. Car ils sont irresponsables.-Dans une société commerciale, s'il y a déñcit .Þ{q.up, celg enrraîne h tiquida- tion de biens. Ce qui n'est pas ie cas avec le régime associatlf. D,où I'imperatif d'une gestion rigoureuse pour les clubs. Et on en est encore loin en France !

I Et l€ problème des subventians ? Dans la formule actuelle, la plu- pafi des clubs se disent qu'il seiont sauvés par une'municipalité ou un Conseil général. S'il y ãvait un sra- tut commercial, ils n'auraient plus cette rouè de secours, Ils n'auraient plus le choix: des compres équili- brés ou le depôt de bilan. En ce'sens je suis partisan d'un statut commer- cial. Cela dit, si on respectait déjà les text€s en vigueur, il y aurait moyen de faire régner I'ordre.

I Beaucoup de clubs sont au bord de la faillite... Les --clubs qui se sont pas aujourd'hui larlement déficitairei se comptent en France sur les doigts J d'une seule main. Fu c ûu ! Comment s'est préparé le ual) Championnat en coulisses? Le _marchÇ est plus calme, it y a La spêcíalilêde Iw BuÍîolrd esì nêe pendant Ia críse de I'AS$E. Avec un premíer grcind conftar. celuí de Bossis: L'EilTRETIElI DU SAMEDI: T" AilDRÉ BUFFARD Détonoteur de " l'offoire xéphanoise" en 82, M' André Bufford foit un retour en farce dons Ie footboll fronçais. Aux côtés d'Aloin Miglioccio, I'imprésorio Ie plus Ímportant du rnoment. Ces dernières onnées, oyec son øssocié, íl s'est occupé, entre autres, des offoíres de BossÍs, Ayoche, Modjer, Fronces coli, Stopyro et Poulloin. Son dernier gros coupr Ie contrat de Contono ovec Morseille.

,,LE IOUEUN I'EOII'E TOUTOUNS SEUL" 8 u sponr sAMEDT 14 MAr r98s VI

ce.que faisions' et étrangers pour lesquels nous avons LE SFORT. IÆ transfert de Can- de transfert au Matra' N'est-ce compris. .nous pour un conselller ? I'esprit dans lequel nous travaillions' été mandaÉs. tona, c,est le gros Ou ^¡,e["t gê"""t la doublette nrimarC'uiþccio."o"fl6 montanf de ce qui est des I¿ est donc inutile. Iæs plus importants ? .9TT9.191t: orospectior¡ Ur avocar impresario, ça ne fait honoraires ct non.une rcs iouèurs víennent à vous ? Madjèr pour son ransfert à Pono d avocat a nqueue Das trè's sérieux. Ca ne paraît' dans ma tonction rc ftíotball est un milieu très clos et Flaniescoli pour son arrivée au ñ ;è" ice"l oott plus ? ie tiens, f influe pas sur la décision ä*"i.õ*r ìËr ¡ouáuo-Si"ror*.n, Mdtrâ" h difrérence près que ie-fais prendre loì¡eì¡rs' éux. ils ont trrtm¡nõ.A lux d.¡ot¿'enue Quand Des inteñ¡entions limitées dans que ie ne suis pas imprésario mais Penserle contraùes€raitinsuttanl besoin dun conseil, is contactent temps et efrectuées à la ih, llþr. avocat. L'agent d'affaires, c'et! Al"in Mais plus proche de lþagc des alors I'agent dont on leur a parlé le club ? Migliaccio. Moi, une fonction de très décriés en la déma¡- demande d'un i'ai irtermédfüfes en bieJS¿uf exception, s'est effective- du Notre implication j' che vient donc ioueur' ment arrêtée à la signature du .';, i:'r:ilå'¿: de même qu,'s re sonr Ìi' ffiffii åli'iffì'jå Ë*i:;*,-oo le volume Ce qui a suivi ûe nous *oa"fto jã ionieiue uã ¡oueur. p.u "moins depuis quelques Quel est 3:rlourd'hui contnrt. à:'î_,." de vos ¡ft¿ires ? concemait Plus. Dans ces deux cas' .,' Mais ne"t suis pæ imprãsario. an S"*-d;tt. . î..tt " ".,".,.4+] *È' ie ärÅ: itt {u. ans' ngullvons négocié à la de- îh;"äd';í"i" Migliac. fonction, sécrétée par la société En quetre nous sommes intervenus ö¡ir"¡ uneioixantaine d afF¿ires mais il est mande dun club, c'est une autre cio. cepitaliste, .riiorr¿.Ërrt. au football démarche qui n'est Pas excePtion' nelle. Cenains clubs nous deman- ffi:#' çi:f'î*'åtr':ä'3"Ë: dent ainsi de prospecte¡pour er¡x. ffiir5î"#ftï-'Ë PHIITPPE ÍOXEZ It*imgru'* de cvcle sur "Le Par exemple Plus que c""rËä ürì- ï ? Ces transferts lnternâtioruilDK nâco.... ^ä Ì:-T:5ti,: du footballeur pro- même. Etalr-ce-r. statut iuridique ¡1 y a surtoìt deux cas, les ioueurs poseût dnautfes Problèmes iuri- "En Etøtre øns, äL-püq"¿ ""rijät dloues. i* il,t''ïii åiliå?,îäL ?:'tr'ifuffr"Tä,ff: conûrmé. que nous a'aorß que ? ;äf.#iÍ.îJJï;iårH:x."Hl'ou tls'm'ont avant tout de I'ASSE du- que-leur club veut les Il y avait plusieurs problèmes, T:¡1-"i:j:frésident parce les avocats et les interrrlédiaires negocíé une ** y a long- étaient indispensables. Il soìxøntøíne H#;'Ë.Hi**'å.î Ë'J. i^fjiiäi:"t"ää ffii.*.i temps que les gens I'ont comPris Ë:t ^îåi^ffiJ"".i: nous négocions à ltranger-avec où d'øfføìres" *:,Hf,*'it*,:,r"i*".;:r:;ffi"rffi:î ä#tr.i'."ri:.Tä'.*, touiours des professionnels. ffi¿.rimä,ffimf 'ïäJf, Sur le plan purement iuridique, ces transfeits sont passionrunts pour un ïå",3ïff::, ne devio¡r.s reste¡ que quelques älrrËiääj'affie h*fåT m*l t"g;li:f.,iffi,*: .ü{ld;îfi'"":i:caci'lédeceque avocat. Je me suis trouvé confronté a duré trois semaines. deux '$"l:ffi avec d'aut¡es droits, une autre façon iours. Ca H,ff,'3..'J:i;låffi i'åååiffi avec les dirigeanu, à Buenos Aires' la difficulté était surtout il"1rîåï,#iråî[iîäll:trrHr'f d'aborder les problèmes juridiques ? une a\r'ec-- le à Bogota orì q,ri devait faire Jon choix ex¡Érience Avec des clauses llbér¿toifes et de mener les négociations. En et ioueur, ð*t"* Votre -stéphanoise préparait la CouPe du tout seul.' vous a iicité à choiSir votre Eh oui ! Argentine par exemPle, les choses I'Uruguay ne s€ passent pas comme ici. Vous Monde. g:.ÏS.îË,#stementìesrimi dirigeant, certalr.,s $î:ï"r*i:r":ìì"f:L1"ttåîi avez des interlocuteurs qui vien- Vous consacrez-Yous exclusive- fld**i^*"* nent ou ne vieRnent Pæ, ou qui m€nt au fotball ? Nous nous efforçons ¿'Júål* rc i:y^t{f ,T-:*demandédesconseils ôontratl de dire qu'on vous disent qu'ils vous ve¡ront le Ca reste notre activité essentielle Fl"x,t'* ç';ro lendemain. Il faut donc être disponi- mais nous touchons parfois à d'au- A:ffx-Tqîilìîtr;iri*1"tr ble. tres sports. Le pìlote belge Gaston nous présentons ensuite a1 ft*li:1.îliiähiîå,-îT: Olmeta Ayache, ioueur ä";;; ä; lË milieu du football. Je vous aide. nous a ainsi demandé récem- toutes tes possrbilltes' L'êtes.vous touiouîs €n menâñt Rahiei i. q.r. rencontre Alain Bibar4 Bossis, rnwitz, Tusseau, ment de nous occuper de son precise les solutions qui me.*i:'-^l"t pargs' i*qTe ie poullaln, Larios, Yotre ectMté '#rtfri.äoüi avirit la même anatyse Centotra, ¡nrrallèlement contrÍü. également défendu les senr les meilleures su¡ un 5uiç¡ plari "-"":-î",1,åi;biú.fãõñ¿s : d'avocat ? J'ai Baille, stopyr+ t2r : Thys et 1Ï traditioonelle basketteur, Vericel, Er si perará. Mes années se diviser¡t en deux- intérêts d'un iuridique. le j:s11_T: parle C,{S.B.. Mais aussi demalde ftdr-Tip}::, ii:,iJ1f#"Ë."i""iî"ö;:äÏ D'août à ferzrier, je suis cet avocat Iicencié i'ai 9! +ye ¡e ääu^lårär-.*.'lui.-.õni,oäãuo."t. C'est une belle équipe. affai¡es de footbal- je lui dis. Mais il tranche seul. n'interviens alors olaidé dans des le î-*"'î av'¿it une approche très dit traditionnel. Je Avec Alain, Qut f'aure ! que ponctuellement, à Ia demande ieurs, Lacuest4 ou d'entraîneurs, !^tf::l i'ai accepté' ces énumé- coûrme Keruzoré. dailter¡¡s à avoir""* ta pt*il;iä"äi"o"r'"koJär y1nt^.9ttr:h"ses' Èîti-"^p^ þeaucoup d'Älain Migliaccio, sur les dossiers joueurquiaainsrr"'l*.JiåäËÏö cà rait commerçært' h.i:,r:îSrÏ":""rior:#$J: 'atio*. des footballeurs. De mars à iuillet, Vous avez même un entraîneur t ie consacre laplupart de mon temPs pour diriger votre équiPe. ft1å"Tffi,if*'n'A:t"Ë,1åtl à Álain et aux joueurs. Je dois avoir Pas sous conüat mais nous aYor¡"s doit touiours décider' Ëäi;ftu:ilå"5älå,ffi:: ö'å:ì3"Ë'i#åäfffåtrat- une disponibilité totale. Dans cer' rtijà des conseils à cenains ¡e ne renie pas;;Ñ tbr ¿criï-ais ñf"e p"ecte des atr¡trep donné tains cas, c'est très cornpliqué. Pour deman- tenu de la coccurrence, ia vérité d hier n'esi plus d actualité, tées. entraîneurs qui nous le Compte transfen de Francescoli, nous les clubs ont certaininent faii du moins d'après ie qUe ie vois. Huard, Pined4 Youm, Fournier' le daiert. -poi"i dû nous rend¡e trois fois en des concessio¡s au ã" Dans les granôs ctubs avec Íesçels Ànglom4 mais il y a beaucoup avons Propas rccueillis par ALIVßî BIAIIC La troisième fois, nous E nvoyé spéci al Sa ì nt - Etien n e prqposer des co¿trats'très pro- nous avoós négocié, tout est èlair- d'autres cas, nonmment certains .Argentine. / ches les uns des autres ? ,ß Oui, Eric Cantona teûait à un certain "Cøntgnø ø $r nombre de clauses que nouõ avons # obtenues de la part de tous les chois¡ intedocuteurs.'fout s'est d'ailleurs sur figé rapidement sur labase que nous un¡quemsnt demandions, sans surenchère ulté- des crítères r rieure. Il a donc fait son choix uniquemclt su¡ des critères psy- þsycbolagíryres chologiques et sportiß qui n'appar- et wrt¡Jþ" tenaient qu'à lui. Vous l'avez pourtânt assísté '.'*#lÊ, iusqu'au bout. llailleurs uo avocat n€ peut acccp- Parce que c'est notrc rôle de conseíl ter des contrats que si tout est clair. et qu'une certaine complicité s'était Er apparemment tout I'est. instaurée entre lui, lsabelle sa fcmme, Alain Migliaccio moi. Ce code de morale vous ferait et affaires C'était un travail d'équipe, à quatre. renoûcef à certaines ? Nous avons

SAMEDI 14 M¡J 1988 TT SPflNT 9 - son pfopriétaire. ll ava¡t étè Ses-ft*árantids de -ieprésenta- rejoint en garde à vue par Re- tion. ll a également noté que le ynald Rouillé, membre de son trouble à l'ordre public était organisation. Si ce dernier a surtout < la conséquence de la immédiatement reconnu les médiatisation de l'évène- ( plus faits et mis en cause le conseil- menl )). Le foot redevient sage D LIGOTEE Conseil auprès des iaueurs professionnels en périod,e d,e trønsþr'ts nota,rnment, M" Bufførd a négocié .Ies plus gfros contrøts. ,, En tønt gu'crvoca,t, note-t-iL je veille a Ia, regulørité des trønsøctions.. A passion du football a je joueurs vieille dame ¡ KA cette ápoque, souhai- encore auprès de sté- dessous de table à propos de des vedettes, donc on gagne, de I'UNFP (Union nationale des Une f toujours habité Maître taís me détacher du football, phanois durement secoués par quelgue contrat négocìé par on joue la coupe d'Europb, le footballeurs professionnels), J Buffard. ( j'avais h ll le d¡t: A besoìn de respirer, et l'affaire de la caisse noire. Mais moi, l Me Buffard ¡ntervient pubÍic revient et on éponge. gui est négligeable. Cela dit, on Sãint-Etienne, il y a puís il y a eu Jean-Françoís surtout, en 'l985, il rencontre alors de plus en plus fréquem- Fo¡cément, favenir iésen/e est revenu vingt ãns, parlait cette saison à un on foot. Le Laríos gui est venu me voir, Alain Migliaccio, un impresario ment auprès des joueurs, des des surpríses à caux-là. y marché des transferts plus cal- seul véritable loisir, le seul sollíct'ter mon aide pour réalí- aujourd'hui très connu et parti- clubs, de l'UNECATEF, le syndi- Au tableau de déshonneur, pas me. Les clubs ne sont pas ri- dérivatif, c'était I'ASSE. ( Al- ser un transfert A l'tápoque, íl culièrement influent, mais qui à cat des éducateurs, présidé par EIle est découverte ø son domicil,e de noms, mais à I'inverse, Mo ches à de rares exceptions. loz les Verts I n était le cri de avait un impréserio du nom de l'époque se lançait dans le mé- Guy Roux: C'est la concurrence gui fait ralliement Stéphanois tier Buffard cite les clubs les mieux pclr son a,ide-ména,gère des Bassilevic. Pour la première d'agent. Ce sera le po¡nt de Le milieu du foot, il apprend monter les prix. Or, aujourd'hui dans le monde entier. Mainte- foís je départ à gérés de France : ¡¡ Monaco done, suis interuenu sur d'une collaboration ap- très bien le connaitre. < Tout ii part Marseille,.. l rLLE est restée près de micile qui l'a découverte et a nant, eela a un peu changé, et pelée le grâce au Prince et Sochaux un transfeÌt, et nous avons encore à durer. monde pleure sur le statut de qui ts vingt heures ligotée et alerté les secours. La vieille la culture devient à son tour obtenu un est tenu par Pøugeot, Jean-François GOMEZ baillonnée contrat avec le club ?t Nous avans eu la volonté de la loí sur les assocíations de b sur .sol dame a été hospitalisée mais un aspect non négligeable de du Lyon. St-Etienne et Auxerre lit... quatre-vingt ManÍc de Montréal. t nous structurer, Max Eossis, f!þf. Avant et après la crise .sont indiscutaþtemant A son état n.insjire pas d,in_ la vie .quotidienne stépha- dans le douze ans, et avec la en fin de contat au FC Nan' stéphanoise. On cela n'a pas peloton chaleur õrì¿t"å". i"'iär¡"é des af_ noise. r¡ de tête, car ce sont ambiante, << Pas un tes, nous a sollicité. Nous lieu, Le foot pro est bien struc- des clubs gui dépensønt cela a été une véri- tä¡res génorf". de la sûreté ne table éBreuve pour Défenseur de la veuve et de avons alors négocié avec trois turé, JurÍdíquement, ces asso- pas plus qu'ils n'ont. n Les au- elle. urbaine a été chargé de l.af_ l'orphelin autant que du foot- impresario n clubs, deux françaís, Paris SG ciatìons sont considérées tres se reconnaîtront. Dimanche, vers guatorze faire. ball, ¡¡ ca jeu pour lequel, pas Oue l'on ne se méprenne pas. et le Matra Racing. un anglais, êomme des socìétés commer- heures, elle ouyre la porte à a plus doué gu'un autre, je m'é- M" Buffard.n'est pàs devenu du Totenham. ll faut savoir gue ciales. ll existe des organas de 1985 avait été une année d'in- f lation extraordinaire un individu qui fait semblant taia volontíers Ímprovisé gar- jour au lendemain un impresa- celte période correspondaít contrôle. La Ligue natìonala et des sa- laires sur le. marché du foot. de vouloir obtenir des rensei- dien de but>, cet avocat de rio, un intermédiaire. ll réfute avec l'ìmplication des hom- la Fédératíon ont la possìbilìté Appel à L'arrivée de Lagardère, de Ta- gnements. Dès que la porte '- renom parviendra progressive- carrément les deux termes : mes d'affaire dans football, de demander des contrôløs, or - -' le pie, I'avènemenl des est entrebaillée, il se iue ment à devenir une personna- < J'interuiens en tant gu'avo- et plus pañÍculíèrement íl y a bel et bien eu une caisse sponsors, sur temOln$ des télévisions, autqnt de fac- la vi.eille d-aqg. la lité de grande cet je veìlle à la régularíté du M. Lagardère Ba- noire à St-Etíenne. Après, on ligote-rur Toute personne pouvant la famille du au Matra teurs alimentant suren- son lit, sport numéro un dans le contrat, Au départ, on France, cíng. Quant à Bossís, Íl jouís- a dit que tous les clube agis- une et fo.uille tout l'app_ar- ¿"e"Leflãmãii appo.te, des mon- chère entre les clubs pour I'ob- tement de. Son entrée au conseil d'ad- cela a été dur à faire entendre sait alo¡s d'une excellente saient comme I'ASSE, maís situé cours Tolstoï, å ¡r,torn'ãtú|f;r"!it";ffrË .aux qui tention d'un joueur. Ou'en Villeurbanne. repartira-e" ministration de I'ASSE en 1978, clubs, se sont sentís cote auprès du publíc. C'est c'ast faux. l ll ó" *rrqré te ma_ est-il aujourd'hui ? laissant victime ôriãui.ìi'¡räividu constituera te début de son soupçonnés. On pañoutà l'é- un joudur quí avaÍt valeur sa dans cette Jü" suspect vient régulièrement à conseÍ|, ce n'est pas íncompa- lon rond, Me Buffard en parle- joueur français jouant en Fran- son do- 2558. lui. Un premier trait sera tiré De choquantè premier tíble. Pauftan| je suis encore dans un rait des heures : < 80 ah des ce, il n'y a pas de miracle sur Ie sur le foot. Nous sommes en temps, la présence de cet avo- clubs françaís 1982, mais la < guerre D le segl en France. t sont endeltés plan fiscal, son salaire ne sera EVASION entre cat dans les transactions du ot continuent à dépenser jamais les hommes qui va suivre, du- des net d'impôts. C'est à lui Sa trajectoire dans le monde foot devient'peu à peu rassu- fo¡tunes en suivant un raíson- rera jusqu'à l'entrée en prison du foot va alors connaitre une (J'offrais de négocier en prévision de Transfert profitable rcnte. une garantie. nement simple comme bon- I'avenir. ll faudrait créer de Roger Rocher, fin 83. forte ascension. Conseil, il l'est pouvaít quest¡on un sys- 'O Un détenu a profité de la cohue, hier après-midi, gare ll ne être de jour Qn emprunte, on prend tème de retraite que Me André Euffard à la autre celui de la Part-Dieu, pour fausser compagnie aux trois gendarmes de la Haute-Marne qui le convoyaient. Avec ses menottes, vêtu d'un jean, T-Shirt et baskets, il s'est PORTRAIT évanoui dans la foule et dans la ville sans que les forces de gendarmerie et de police ne parviennent à remettre la main, dessus avant la nuit. Michel Gemelli né à Lyon, et détenu semble t-il pour des vols, est donc aujourd en cavale. ll y a environ une centaine de transfèrements entre prisons et Côté cour et côté vestiaire Palais de Justice par jour... C'éta¡t à Minsk, il y a quelques années. L'équipe tard, le félicitera plaidoirie. ANNECY de.football après une chéri, par l'entiemise de I'un de ses ainés, Me Henri Fiéloux. du barreau de Lyon avait.emporté André Buffaid, Stéphanois Roger Rocher et gardien but Notoriété le nomme rédacteur en chef de ASSE- de dans ses valises. afin de se frotter à des Acqualités, un périodique qui, lors Une vendeuse violée confrères soviétiques : André Buffard a inauguré les bancs de la toute nouvelle de f'épopée européenne, < On les afüend encore, n se souvient compte six mille abónnés dans le monde entier. l'avocat. < Pour nous plaish, faculté de St Etienne. Mai 68 lui a coulé dessus, sans le dans magas¡n faìre à Mìnsk, on nous a C'est I'heure des grands votages, réceptions, un opposé les vétérans du club de la ville. traumatiser, même si aujourd'hui, il considère que ee fut n la des des contacts avec la jet society. L'avocat prend vite conscience O La brigade des mæurs du moyenne, cheveux et yeux date décisive de l'après-guerre l. En 72, il prête serment et police prís - prís les premíères .. des problèmes que pose la gestion du club. li sera commissariat de d'An- noirs, mesurerait environ Qn a fai - troís buts dans díx entre au cabinet de Me Moulard pour dix-huit mois < Je lui l"un des minutes. Après, ils ont dû avoir un sursaut d'humaníté, ârtisans de leur résolutioñ. Envers et contre beaucoup. parce necy (Haute-Savoie) a diffusé 1,70m. D'après les déclara- doîs beaucoup. ll m'a donné la chance d'exereer mon matin portrait-robot tions l'employée, Alors, íls m'ont tiré dessus. J'étais plein de bleus, mais on a métíer tout de spite. jour gu:on lui a cassé sa passion, íl lui faudra des anné'es pour mardi le de il serait Ainsí, le de ma prestatÍon de renouer. Aujourd'hui d'un homme considéré de type maghrébin et s'expri- perdu que par I à 2. n Dans cette anecdote, on retrouve tout se-r¡!1.e?t, j'étais à 13 heures gants je encore, il résume le sujet en deul ou en blancs et à 16 h, trois.phrases, pas comme l'auteur du viol dont a merait en français et sans André Buffard. L'homme a choisi, en toutes circonstances, le plaídais en correctíonnelle. t même assassines pour ceux qui ne l,ont côté la vie. Et si pas épargné. été victime une vendeuse, le accent. bon de ses traits d'ironie sont connus, on sâ¡t André Buffard, qui n'a pas oublié son passion en que jamais. jamais autre mardi 17 juillet vers 15 heu- lui-même ne s'épargne Caustiiue mais consacrant son DESS ( au statut juridique des footballeurs l, Le baume des années. la sagesse que l'on acquiert quan*les méchant, il est optimiste et bienveillant, comme ceux qui res, dans l'arrière-boutique L'homme, qui se serait d'a- est de ces jeunes avocats qui secoueront le barreau enfants arrivent, l'exorcisme par un livre trop mal connu... En passer pour savent la folie du monde et la faiblesse de I'homrne. Un du magasin de vêtements où bord fait un stéphanois endormi sur ses lauriers. Ses premiers pas dans la 84, André Buffard devient le premier avocat français à travaillait Annecy. client, aurait ensuite entraîné < type > bien. parfois elle à carrière seront semés d'embûches. Déjà à cause du accgmpagner des jouéurs dans leurs tractations avec les Agé entre 20 et 25 ans, le la jeune femme dans I'arrière- André Buffard est né à Saint-Etienne le 28 novembre 1948 de foot, comme le prouve cette menace de comparution devant clubs. ll a commencé avec Jean-François Larios, a poursuivi pour parents commerçants qui quatre Tout pet¡t, suspect de corpulence boutique la violer. ont eu enfants. le conseil de discipline de l'Ordre, à la suite d'une interv¡ew avec Bossis, Passi, Olmeta, Paille, Cantona, Julio Cesar, André Buffard est tombé dans le chaudron vert parce qu'à"St donnée journal grève Francescoli... Et jamais à un local au moment de la des aujourd'hui, même des clubs utilisent ses Etienne, rà part le foot....rr La passion ne s'est footballeurs professionnels en 73. services. PtrY.DE-DOME éteinte pour celui qui a tapé dans le ballon tout en étudiant Mais André Buffard a l'amour des déjà causes difficifes. ll Alors, André Buffard homme chez les Jrisuites, à Saint-Michel, le lycée Fauriel des catholi- s'oriente vers le pénal, fait connaissance avec ç la misère est un heureux. Côté cour et gendarmes ques. jeunesse qui pas côté vestiaires. Dans un monde ou les dirigeanîs ont parfois Des tirent sur Une n'a laissé de mauvais souvenirs å humaine L découvre que < rien n'est jamaís sìmple t '. les mêmes réactions qu'un gamin devant un èlectr¡que l'avocat tt C'était la dernière génération des Jésuites. Des lnstallé place de l'Hotel de Ville avec sa future épouse et sa train malf aiteurs ou qu'un flambeur devant un tapis vert. que les hommes ouverts, cultivés. t soeur, ie jeune avocat asseoit sa notoriété. On le voit souvent tandis gendarme près petit professicn joueurs lisent leur avenir dans une boule de cuir, le gamin qui O Un a tiré mardi après-midi de Randàn Le Buffard se destine à la d'avocat. même s'ii aux Assises et parfois avec François La Phuong, auquel il (Puy-de--'Dôme) voiture de malfaiteuis les aussi journalísme. prof admirait Herbin et Keita dans les gradins Geoffroy sur une dont occul lorgne vers le Un de maths, atterré voue une admiration sans bornes.' de pants riposté, la fusillade ne faisant pas de victime. par ses résultats Guichard a faít vocation de ses deux passions... ont dans ia matière, l'a même engagé sur la Les malfaiteurs se sont enfuis et les recherches des forces de voie : ç Buffard, tellement que par tu es c... tu finiras faire Bossis, Paille, Olmeta".. l'ordre étaient restées vaines en fin d'après-midi. malgré les droit, ¿ lui l'enseignant qui, pfus En grand plonge du a lancé c¡uelques années 78, c'est le saut, ll dans le sérail de õc¡n cluLr Eliane BEGUE barrages et le survol de la région avec un hélicoptè¡e. lnuitn du mnis André1'to Buffard t¡gue de foot bott n'est pos en deho rsdes tois ), ;.' Avocat stéphonors renom, de André Bufford vient d'être une nouvelte fois projeté ou- Vous n'ovez pos Ie sentimenl somption d'innocence existe, attendons les devsnt de lo scène avec l'offoire des fqux passeports de |'ASSE. Le défenseur d'Alex et que lo décision de lo ligue décisions judiciaires. Levylsky insr.sfe, en particulier, sur le cqroctère dongereux de to médiatisotion des offaires a éfê un peu hôlive? Un élorgissement de lo solle judiciaires. Explicotions. i Guy Roux dit que la commission juri- Celte offoire quitouche /?SSE esÊ d'oudience? dique de la ligue nationale de football est elle symplomotique de l'évolution i J'ai été I'avocat d'Alain Carignon et pen- le plus beau fleuron des commissions spor- du foolboll professionnel ? dant cette affaire il y avait les dóbats et, à joué avec plus de hois joueurs hors com- tives françaises. Cela fait peur. Nous * S'agissant des joueurs étrangers, le chaque suspension d'audience, les jouma- munautai¡es un certain nombre de matchs. sonìmes dans une affaire où le président de football a toujours eu des règles spéci- listes étaient 1à. Même chose pour I'affaire A partir de 1à, quel que soit le résultat de la commission juridique, avant même que fiques. Déjà, tl aétÉ, rappelé à I'ordre dans des disparus de Mourmelon pour laquelle l'insffuction, vous avez commis une faute, nous soyons entendus, fait une déclaration le cadre de l'arrêt Bosman. Ne pouvant la presse à tellement dit de choses, depuis donc on la sanctionne. à I'AFP pour dire ce qu'il en pense et ce limiter le nombre de joueurs européens, 15 ans, qu'on se demande si cette affatre qu'il va faire. Par ailleurs, le président de le football, qui est très conservateur, a doit vraiment aller devant une cour d'as- Un citoyen ordinoire, un dirigeant la ligue nationale de football, non seule- décidé de limiter le nombre des joueurs sises car les gens qui seront appelés àjuger de club ou un entroîneur n'esf pos "hors communauté européenne", ce qui ont eu une telle quantité d'informations que hobilité à déterminer siun Saint-Etienne est un est également dérogatoire au droit com- leur jugement doit être fait. Tout a prati- posseport est vrai ou foux. Celo ne club très médíatique mun. De plus, il y a des textes qui consi- quement été dit. pose pos un problème dqns lo et dèrent un certain nombre de pays cofitme procédure actuelle? tout ce qui s'y passe bénéficiant des mêmes avantages que Ce/opèse lourd dons une * Le problème n'est pas de savoir si un ceux appartenant à la communauté euro- décision de justice? passeport prend une ampleur est vrai ou faux, puisque l'on sait péenne, cela concerne certains pays de * Quand il s'agit dejuges professionnels, aujourd'hui qu'ils étaient faux. La ques- extraordinaire I'Est, dont I'Ukraine. C'est vrai en Italie, ils ont un peu de recul, mais quand il s'agit tion est de savoir qui a été l'instigateur, de qui reconnaît cette appartenance, et cela d'une juridiction populaire, il y a des bonne ou de mauvaise foi, dans cette affai- ment fait des commentaires mais, déclare devrait être vrai en France. Si on applique craintes à avoir. Cela étant, le bon côté des re. C'est là l'essentiel du débat. Ce sera à que s'il y a un appel, "on le prendra très la réglementation européenne, il faut I'ap- choses c'est que plus rien ne reste dans I'instruction de le déterminer. mal". Imaginez une juridiction devant pliquerjusqu'au bout. La ligue de foot- I'ombre. Le risque, c'est que I'opinion et laquelle un avocat fuait plaidff et à qui on ball ne peut pas être en dehors des lois, ceux qui sont appelés àjuger unjour ne Lo décision de Io ligue o froppé dirait "voffe client va prendre 10 ans et si même si cela pose des problèmes d'ap- soient conditionnés par les médias. Iourdement le club et de monière vous faites appel on le prendra très mal". plication. La loi reste la loi. plus pondérée les joueurs.IJne Ce serait le scandale du siècle... Le poids des médios ne fonctionne décision quia été prise ovont Celte offoire pose une nouvelle que dons un sens? jusÍice même que lo donne son Beoucoup de gens, fois Ie problème de lo ïAujourd'hui, on ne peut pas refuser de ovis. C'esf le gloive ovont lq ù Soint-Etienne, pensenl médiotisotion d e l' o cluo I ilé. communiquer avec la presse sans prendre le bolonce? que I'on s'ochorne sur /?SSE Comment un evocot, oujourd'hui, risque de pénaliser son client. Il fautjouer * Il est vrai que la décision qui a été prise C'est volre sentiment? se silue sur celte scène qui esf bien lejeu. Ce n'est pas 1'avocat qui crée la Dons I'qffo¡re des foux condition que les faits soient avérés. Dans préjuge de la décision pénale. Mais, en * 11 ne faut pas sombrer dans la paranoia. Ioin du prétoire? médiatisation, c'est la nature de I'affaire posseports qui louche Ie monde le cas de I'ASSE, joueurs, joueurs, pour les la ques- ce qui concerne les si on admet Saint-Etienne est un club très médiatique * Nous vivons aujourd'hui dans un systè- dont il s'occupe. du Íoolboll profeæionnel, Io ligue est tion de savoir s'ils sont de bonne ou qu'ils ont une part de responsabilité dans et tout ce qui s'y passe prend une ampleur me dangereux. Toute affaire importante est nolionole n'quroitelle pos dû mauvaise foi, et cela pouna ne être établi cette affaire, la sanction prononcée est exftaordinaire. C'est un club mythique qui médiatisée. On a le sentiment que la justi- Quelle o été I'offaire quivous o stoÍuer oprès une décision judicioire, qu'au terme de instruction. f Dans ces très indulgente. En revanche, nous est redevenu un club phæe du football fran- ce, l'instruction se font à fiavers les médias. porfé au-devant de lo scène? ef non ovant comme elle l'o foil? conditions, juger pour la commission de sommes mis en examen (Ndlr: Alex et çais et tout ce qui lui anive ne peut pas pas- Aujourd'hui, quand vous êtes avocat, en * Cela a cornmencé avec l'affaire du tueur i Il y a une règle de droit bien connue qui discipline, c'est préjuger. Pour le dans le cadre le club, Levytsky), de la procédure ser inaperçu. En tant que Stéphanois, j'ai particulier pénaliste, et que vous êtes impli- de l'Ardèche enl982 puis, en 1989, avec dit que le pénal tient le civil en l'état. Si, problème est peu pénale pour un différent. Je pense qu'il usage de faux, accusation que été impressionné par tout ce qui a été fait qué dans des affaires qui ont un certain Jacques Vergès, le procès Action Directe. dans une procédure quelconque vous avez await été préf&able de surseoir à statuer je conteste pour les deuxjoueurs. Si nous par l'équipe Bompard, Soler et Nouzaret impact médiatique, vous ne pouvez pas ne Dans les années 90, il y a eu l'affaire Cari- un volet pénal, une plainte, on attend que pour les mêmes raisons, mais la ligue tient ne faisons pas appel, on nous dira que pendant trois ans. Cette péripétie est très pæ tenir compte de la presse. Nous sommes gnon et celle de Mourmelon. le pénal soit tranché. En revanche, le pénal les nous.acceptons le raisonnement suivant: dans toutes le principe de la respon_ ennuyeuse car elle casse la dynamique qui presque contraints d'agir sur deux terrains, ne tient pas le disciplinaire en l'état, à la hypothèses, il y a un fait avéré, vous avez sabilité. Tout le débat est là. était redevenue celle du club. Mais, la pré- le judiciaire et les médias. Propos recueíllis par Bernard Cuny

8 t'Echo de [a Loire . n" 142. Février 2001 Février zoot . n" 142. l'Echo de [a Loire 9 (t!) ô zo E 0,75 € rranoe MERCREDI IOJANVIER 2.001 tE QUOTDIEN ÐU SPORT ET DE TAUTOMOBILE *55'ANNÉg -N0,17 017- f mátopolltaine

Marym Levytsky, I'ancien gardien ukrai'nien de Saint-Étienne, a été Efnrnené par la police:à sa sortie de la Ligue, hier à Paris, et placé en garde à vue dans le cadre de I'enguête sur les faux passeports du fqot frangais. ,Les instances ont pour leur part déctdé de surseoir à statuer, dans I'espoir d'entendre le Alex. (Pagp 3) GUIDE llEr:Grtt'nt rewmffi OÉf¡ruSf. qui précipité,la L'homme avait chute de Roger Rocher en 1 982, à"h suite du scandale de la caisse noire, est revenu dans l'actualité du football avec pæseports. joueurs I'affaire des faux Avocat des Al-ex et Lev¡¡tsky, ce Stéphanois dans l'âme s'est entre-temps taillé un joli palmæès dans sa profession.

téphanois pur jus, marqué Lyon, à Marseille ou à Paris, alors que pour la vie par un cycle j'ai la chance d'avoir une petite noto scolaire effectué en tota- riété nationale me permettant de Iité au collège Saint-Michel plaider des affaires daru ces villes n où les jésuites m'ont - tout en continuant à habiter l'endroit appriss le goût et les vertus de ta diplo- que je préftre. , matie en même temps que I'owerture Cette notoriété, elle s'étend bien sûr d'esprit qui les caractérise , André -, au football. Avant de rempiler à Saint- Buffard (cinquante-deux ans) était Etierme il y a quelques semaines, voué partager à sa vie entre deux pas- quand I'ASSE l'a appelé pour sions : le football, qu'il fréquente défendre AIe4 Aloisio et Levytsþ depuis qu'en 1962 son père I'a emmené dans I'affaire des faux passeports, au stade Geoftoy-Guichard pour lui André Buffard n'était pas resté éloi- inocrfer le virus vert, et cette profe* gné longüemps de cet univers où la sion d'avocat dans laquelle il est enhé balle ne roule pas toujours comme en 1972, quelques mois après avoir elle Ie devrait. Après ¿voir liwé sa ver- soutenu, sous la direction d'André sion de I'affaire de la caisse noire Robert, un mémoire de DES sur n Le dars un livre paru en lg83 et intitulé statut juridique des footballeurs opé- tout bormement In Scønd,ø)eaørto tra rant en Flance r qui lui a valu de cosþé avec son confrère côtoyer durant quelque temps Cha.rles þormais Me André Soulier, en 1994, un e4losif Pa"ret, I'un des dirigeants historiques Cartøn røugq dans lequel les detx de I'AS Saint-Etienne. avocats rhône-alpins pourfendent, Aqiourd'hui, pourtant, Me Buffard, qui chapihe après chapihe, l'OM de Ber- a résilié le bail du bureau annexe qu'il nard Tapie, Ies Girondins de Claude avait un moment installé à Lyon pour Bez et toutes les combines et ne conseryer que celui où il cohabite magouilles encombrant le football avec son épouse Marie-Cécile et sa européen. sæur Marie-Pierre, place de I'Hôtel-de- ItE |áGARDEBE A CAI{TOtllL II fãur Ville à Saint-Etienne, avoue être dire que, après avoir envisagé, au devenu un client intermittent des milieu des années 80, de s'éloigner de stades. u Il y a overdose r, tranche-t-il ce monde briseur de rêves, l'avocat en regtettant n Ie temps où un match stephanois, père d'un Cédric de vingt ét¿it un événement et où I'ambiance ans et d'une Tiffa.ny de quatorze a.rn, était différente de ce qu'elle est deve- qu'il emmène parfois à Geoftoy-Gui- nue D. chard, a vite replongé sous préûexte Mais le foot, qui I'a conduit à Split, à d'avoir bien cormu la génération Pla- Kiev, à Eindhoven, à Glasgow, mais tini. En corseillant tour à tour Jean- aussi à Lescure, à Gerland ou à l¿ Mei- trlançois Larios, empêtré dans ses nau avec les athibuts du parfait sup- problèmes, Migiascio, quand celui-ci porter stéphanois, n'en demeure pas a commencé sa carrière d'agent, Bos- moins sa deuxième passion, quand sis, Amoros, Lagardère, quand bien même Me Buffard, entré à I'AS I'homme d'affaires s'est lancé dans Saint-Etienne en 1978 comme rédac- I'aventure du Maha Racing mais aussi teur en chef de la rcvæASSU-Actuali- lorsqu'il s'est agi d'aller négocier le tés, ce qut lui ouvrit les portes du hansfert de Flancescoli, Grry Roux et conseil d'administration du club, IIINECATEF, Aimé Jacquet, lors de s'était promis de prendre du recul une son limogeage à Bordeaux puis à fois quï eut installé André L¿urent à Montpellier, Rocheteau, devenu laprésidence, le 2 mai 1983. gérant de société, Baup et Santini, SCATIDAIT VERT FT GARTOT{ ROUGE. lorsque I'ASSE décida de les renvoyer, Il faut dire qu'à l'époque cet ancien Garonnaire * gardien de but, n'ayant jamais porté et son entreprise de rabaltage D ou encore Cantona, com- d'auhes maillots que ceru( de son col- I ment aurait-il pu tourner le dos au lège et de léquipe locale des avocats, football business même s'il ne alait pu mesurer I'impopularité que tui lui est jamais venu à I'idée d'en faire son avait valu son rôle prepondérant dans < Je ne me suis jamais gagne-pain le déclenchement ? et le développement de I'rr ffi¿ç de la caisse à ses par n itrraginé_prÉsidentde débuts, le talent et club, < Ce ne sont pourtant pas les opportunités qui ont manqué, mais noire r. Aux côtés de Me Fiéloux, avec lequel il partagera la copré- pollack, I'humanite dã M. mais le métier d'agent de joueurs ne m'a jamais tenté. pas plus que la sidence intérimaire de I'ASSE du 24maaú aott tgã2, alant que o,*Hi$|ä;llïSj aus:r un perl plus tard par le politique, où on m'a également sollicité. son confrère ne soit élu président, såËitïääi'esrpas Je suis un tel a¿mir¿teur c'est lui, en effet, qui sera te professionnalisme encerbé te dossier qui m'inpoite, qui, porte-parole de et {g SénéyI de Gaulle, à mes yeu4 détenait tout ce qui doit I'opposition à Roger Rocher. Sa victoire sera I'erwetgure de Me Vergès o. qans Que A -,_mais-les faire un homme, ¿vec une incroyable capacité à mener à bien sa double avec en face D le renversement et le renvoi en justice de I'équipe ceux qui s'étorment qoit ¡'a¡ de mo¡' ait pu qu'aucun parti ne me pa,raît avoir une envergure et une Rocher, cumulés avec I'a¡rivée au powoir d'Anãré Laurent, qu'ii a 1þion, être, ces demières années, le défenseur d'Alain Carignon. dAction philosophie de vie comparables. La conquête du powoir pour le largement facilitée en liaison avec Casino et la famiüe Guicha¡d. directe, du tueur de I'Ardèche, du gang grenoblois à ia 205, du poulvoir n9 m'intéresse pas. je Mais les farx Et puis, suis convaincu qu'on ne insultes et les menaces de mort qu'il endura au plus fort docteur (assassin Romand de toute sa famille après aioir été qggt pS faire plusieurs choses en même temps. Et moi, je suis de la crise I'inciteront, une fois sa mission remplie, à prendre du démasqué), de I'a{udant Chanal, au cenhe d'une affaire les dis- d'abord avocat. o recul avec ce milieu qu'il - imaginait différent quand il ntétait qu'un parus de Mourmelon pour - laquelle il a bon espoir de f¿ire a¡uru- Un avocat qui n'a pas dû mal se débrouiller il y a dixjours deva.nt la sigplesupporter, admirateur de Mekloufi, deKeita, de Carnus ou ler la procédure en cours, ou encore du terroriste Carlos, qui lui a æmmissìon juridique de la INF, puisque, en attendant que José aimant à rappeler que sa naissance, le 28 novembre {-Hgrbin, envo$ ses væux il y a quelques joun malgré sa condarnnation à Aloisio daigne venir s'e4liquer à son tour, Alex rater à son père et Leq'tsþ s'en 19f8, g {ait la seconde mi-temps d,un important perpétuité, n M' Bufrard oppose qu'il adore un métier qui sont tirés avec quahe mois de suspension, dont der-ur ferme, alors Saint-Etienne - Colmar ! y.r'apporte la vanétn et I'indépendance sans que j'aie jamais qu'ils sont convaincus d'avoir <_T!ès franchement, je jamais détenu de fauxpasseports. De là à ne me suis imaginé président de I'impression u. de havailler penser que M" Buffard croit I'affaire en borme voie, il y a rm pas assure-t-il. Ma vocation, c'était d'être avocát pénatiste, !luþ, Des regrets ? n Aucun en vingt-huit ans d'une caryière cgrrecte D, qu'il ne saurait franchir. Il est d'ailleurs bien placé pour savoir que Sachant que ce n'est pæ le dossier qui m,importe, mais les gers tranch+t-il, en repoussant une bonne fois pour touûes I'idée dé la justice s'en mêle la célèbre balance ne revient pas quej'ai en face de moi. Il est ainsi très rare queje fgrsq¡¡g à refuse de plaider s'installer ailleurs qu'à Saint-Etierure, n C'est maville,ie l,aime,ie l'équilibre aussi facilement que ça... une cause. r André Buffard avoue avoir été profondément marqué, plais. je m'y Et me demande pourquoi je m'imposerais d'alei-à CLAUDE CHEYALLY, à Lyon

30 ¡¡er,fcn F00TBALL/N" 2859 bis/vnNDIEDI z6 JANvrrR z00l ì ì I ;l i I *ItatslfrTm j o i I ONZE : Deux ans ont.passti depuís la ..,srlt: fømeuse nuìt du I" øirí\, Le < puz- .fe\ ¡$ zle > se reconstilue progressivement. rtF\ IrES ET Comment percevez,-vous, gu- jourd'hu a í, l'affaíre stéphanoise ? ?..¡ I A. BUFFARD: Petit à petir. tour,cc OTTAOIIUEG o i que j'avais dit au début a été vérifìé i point par point. L'4.S. Saint-Erienne nj était biert aux.mains d2escrocs.qui se I il,S lltTJOUE I¡[GAnfE o ; l'étaient attribuée au plan personnel. : Deuxième chosc : lc club a subi un coup très dur au niveau sportiL La responsabilité en incomtje à Roger Rocher, qui a préferé le sabotcr plu- tôt que de laisser sa succession s'opé- rer en douceur. ONZE : Prëcísez votre pensée,,. A. B. : Dans I'affaire de la double billetterie du Paris-Sainr'Gernrain. Daniel Hechter a tout pris sur lui, puis s'est effacé. Il n'avait pourtant rien détourné à son profit. Rogcr Rocher. lui. savait pertincmmõnr \ qu'il avair pris de I'argcnt dans la caissc, mais a préfcré joue r la conló- die, rameutel I'opinion publiquc pour conserver la présidence. En agissant de la sorte, il a bel er bien contribue à saborder le club. ONZE ; Youlez-yous dìre que tes dé- tcloppcmeets successìfs de I'afføíre auraìent pu êtrc év¡tés ? A. B. : Bien sûr I Je regrelte qu'on ''- *,t;f:l#.;i,.: n'ait pas fait le ménage il y a deux ans, à son début. On aurait pu régu- And Buflqr qvocol. lariser la situation linancière et met- Son ié t'été tre des gens nouyeaux en place. 'PU commè Yves Guichard. Le clúb se- qYo¡ felonc lo polé ique. rait reparti beaucoup plus facile- ueM enlrel(rftu menl, sans connaître celle déchéance ni descendre les échelles du I'oule u( rl )). classement. Mais il aurait fallu que Pou ui, les I'on nous aide... s sonl ONZE : De lo part de quì ottcndcz- vous dc I'sid¿ ? tord. 4. B. : Ecoutez, si les dirigeants du Pouvoi football français avaien¡ fait leur tra- og¡l vail, le problème aurait été reglé ra- pidgment. Mais ils onr agi avec légè- reté. Il ne nous onl pas appuY$,

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&¡\t- noire contraire, ils nous ont mis des bâtons A. B. : L'argent de la caisse est dans les roues. Ils ont joué la carte oarti tous azimuts, en France, en de support à Rocher. Par naiVeté, ou bien Parce "TOIITIlE QIIE Suisse, et a même servi qu'ils ne pouvaient pas faire autre-- des opérations immobilières. Mais il ment... f'rn$DIr existe d'autres choses curieuses. On ONZE ; En quoí ont-íls mønqué à a reconstitué I'origine ou la destina- Pas de leurs devoirs ? AETEITEüilME tion de nombreuses sommes. A. B" : Vu les moyens de contrôle toutes. dont ils disposaient, il paraît déjà PomËnHmr, ONZE t Yous êtes un homme de loì. fort surprenãnt qu'ils n'aient été au Avec quels yeux voyez-vous donc rien, ãvant même Ie dé- I'ínstructíon en cours ? courant de mois but de l'affaire. en soit, je A. B. : Il a fallu dix-huit Pour Quoiqu'il que progresse aux me suis entretenu avec MM. Sastre la iustice et arrive que lors Sadoul à plusieurs reprises, après riiêmei conclusions moi, de et presse que j'avais le 1"'avril l9¡2. A Saint-Etienne, et à la conference de 1982. Paris. Puisj'ai encore rencontré Jean oreanisée en novembre Mais je-s,uis que tant Sadoul. dañs le midi de la France' Je surpris, .er.r 9iç1,. vérihés, que I'on les ai prévenus. Ils étaient donc par- ä'éléments ãient été faitenient au courant de tout ce qui sache déià tant de choses. se oassail. Ils connaissaient I'exis- ONZE i Le procès devraít íntervenìr vous, qae rís- tenðe de la caisse noire. Mais ils n'en courant 1984, D'øprès ont pas tenu compte. que Roger Rocher ? lourde pei- ONZE : Revenoni au départ de I'af- À. S. r it encourt une très ne. si ie m'en réfère aux décisions Quelles sont ses causes proþn' faíre. príses les affaires du même sty- des ? áans A. B. : Depuis le printemPs 1981, il Îe. En outre, son attitude devrait lui me semblãit que le train de vie du coûter très cher, car il s'est moqué de pendant de club ne corresþondait pas à sa situa- rr$gEtf, la iustice un bon bout Reite à savoir s'il s'agit d'un tion financière << officielle >>, ou ce tetirps. que I'on en savait, car il était très IttEwtilìtBE nrévenu ordinaire. , à la tête des- cioc s'en tire aussi bien. faíre vous a donné 'le une víc- quels le même Roger Rocher voulait ne pouvais plus lâcher, car il m'avait sentíment d'avoír remporttí iirstaller son fils Gérard. faif comprêndre que c'était lui ou toíre ? ONZE : Il y avøìt autre chose,. moi. Máis le mátch était inégal, A. B. : Une victoire, oui, mais très parce que tous les deux d'avoir non ? nous savions amère ! Je suis heureux que lui. assainir la situation, A. B. : Un climat général qui allait en I'escroc, c'était contribué à je regrette profondément que le se détériorant. Roger Rocher voulalt ONZE : Yoas uve4 tout de même été mais point. ins- orendre complètement les rênes. On aux øffaires, à I'automne 1982, club én aii pâti à ce Si les ièntait qu'il ðésirait pousser Herbin Ou'en est-íl resté ? tances du fbotball avaient été res- je n'en serait et Garonnaire vers la sortie. La crise Ã. n. t La situation s'est délériorée ponsables, le répète, on aurait, de toutes manières, éclaté un car il a bien fallu assumer l'héritage pas arrivé là... iour où I'autre, avec ou sans mot, car de Roeer Rocher. En octobre 1982, ONZE : On pørle de < I'affaìre, >. i'atmosphère au club était devenue toutefõis, les << Verts > étaient encore Maís commeit vont vos alfaites ? irrespirable. cinouièmes du chamPionnat et qua- A. B. : Très bien, merci. Malgré les ONZE z Møís comment vous êtes' lifiéis oour la coupe de I'U.E.F.A', eénéreux efforts de mes adversaires, vous donc retrouvtí en ptemíète lígne, anrès ävoir éliminê Tatazanya' C'est ie rendement de mon cabinet n'a présidence Paul profession leøder de cette << oPPosítion >> ? eirsuite. sous la de iamais été affecté. Notre vérita- -offre paradoxe. A. B. : Tout le monde convenait qu'il Bressy,'que la situation s'est d'ailleurs un Moins fallait faire quelque chose. Mais per- blement aqgravee. ça va dans Ie pays, Plus ça va Pour sonne n'osait. Jé ne suis Pas dégon- ONZE : Õle s'est'ìl Passé, ù ce mo- ñous. Il convient, cePendant de ne flé. J'ai servi de détonateur, car ment-là ? Das tron s'en réiouir, i'étais peut-être Ie seul qui pouvait A. B. : JosePh Sanguedolce, alors tlNzr^t Et sí l'õn venaít vous recher- in'oppòser à la personnalité de maire de Saint-Etienne, a décaPrte cher ? par jour, M. Îl-ocher. Je ne me doutais Pas, tout l'état-major technique, I'in- A. B. : Si l'on me demande, un de sa réac- termédiaire de Paul BressY, Pour de prendre des resPonsabilités à toutefois, de I'amPleur je tion. Elle a été effroyable ! faire plaisir à Roger Rocher. Il avait I'A.S. Saint-Etienne, les accepte- ONZE ; C'est-ù-dìre ? oris fait et cause Pour lui, sans rai. Mais il ne faut Pas compter sur A. B. : Dès que je me suis attaqué à ðonnaître les vrais dossiers. Sans moi pour faire un Putsch lui, j'ai été Pobjet de Pressions, de doute appréciait-il son côté populai- ONZE z Le mot de la frn,,, menaces odieuses, savamment or- re. Ens^uite, M. Sanguedolce a -su, A. B. : Je serai pleinement rasséréné C'était invivable. A cer- mais n'a jámais voulu reconnaître quand Ie club aura retrouvé la place chestrées. jour-là. tains moments, j'avoue que j'ai eu son erreur. Il m'en a beaucouP vou- q'ui doit être la sienne. Ce la oeur. Ma villa était même I'objet lu. Dans l'affaire, il a perdu sa place' 6oucle sera bouclée... @ sut't'eillance policière. Un ce dont ie me félicite... ã'une :. (Propos recueíllís m'a dit : << On ONZE Reste-t-íl des Zones d,om-. iour. Roger Rocher par Mignon) ioué ferã quitter la ville. > Il était hre ? Domìnìque

42 a ilps sièges dnsJédáratinns auxbureuuv dns

ouvelle amène le pouvoir à se lartir ailleurs. Car un consortium de PAOXOS ... eut s'occuper de créer des compéti- FTOOT: Pff,OS " NANTIS " rgents de gérer les carrières des Dans le foot français, la prolifération des fort à celui de Manuel Garcia. Ce dernier s'est out cela peut se faire en dehors d'un agents est un phénomène recent qui remonte fait connaître en prenant sous contrat Car- l.D à 1985-1986, au moment où la concurrence melo Micciche, joueur de Metz, provoquant nble ne constiftre pas forcément une entre leMatra Racing, Bordeaux, Marseille et la colère de Carlo Molinari, le président du ^ : nouvelle pour le sportif qui, dans Monaco a provoqué une énorme inflation sur club : < Je n'ai rien confe le managérat, mais rmbat pour s'arracher à I'attraction Ies salaires. Jusque-là, * ¡ue de se perdre dans les tourbillons on notait la présence tÉ iiness. prépondérante { s prospectives planétaires, que doit d'interméd iaires + une champion désireux de faire ratissant les marches { carrière ? ( Etablir, avec son agent, sud-américain, you- 'ration en termes d'égalité. > La goslave et africain, de Jean-Pierre Puthod. L'ancien lesquels fournissent :hnique national du ski français, qui en joueurs les clubs ns la profession de conseil, croit intéressés, mais leur < policer > le milieu. < Car, dit-il, les champ d'action se I un peu nus en face du monde des limite à I'opération de rme en face des agents. > D'un autre transfert. Le les limites et les exigences du Les spécialistes de bon agent est celui qui n'oublie pas ces opérations étant f est d'abord << en sport >. Donc, bon Miian Radovanovic et a acrifier le matériel à la rentabilité Barin (marché youg+ cU & ) slave), Rafael Santos, oÍ, stingue deux types de contrats : les Lucidio Ribeiro, L miques et les contrats externes. < Le Hector Resola oÞ le qu'utilise (marché I rique concerne matériel sud-améri- À rgent doit donner la priorité absolue cain) et les sociétés VALDERRAMAETGARCIA ance et refuser un contrat technique Sport Management Limited (basee au Liech- parfois cela se rapproche du proxénétisme. r s'il doit coûter en termes de tenstein) et Rofa Sports, spécialiste du Quand vous pensez que le manager de :. >> Pour le skieur, les chaussures, marchédes pays de I'Est. Micciche, Manuel Garcia, lui a fait signer un sontdoncsacrés. Désormais, la nouvelle génération contrat dans iequel le joueur s'engage à lui f, en face de son agent comme d'agents assure non seulement un rôle de verser douze pour cent de tout ce qu'il commanditaire potentiel, doit com- conseil pour cette opération, mais aussi un touchera... jusqu'à la fin de sa carrière ! > rublier le monde dont il sort, où les suivi permanent. Réponsede I'accusé: mains sont fondés sur la parole AlainMigliaccio et AndréBuffard sont ies < Il est inexact de dire que je touche douze leaders plus gros de ce marché, ayant les pour cent et le contrat n est que de cinq ans. >> me d'affaires retors peut facilement clients (Cantona, Amoros, Ayache, Stopyra, Le tout provoquant depuis maintenant estime maltre Benelli, ancien Bossis) < Notre discours joueurs 'ortif : aux plus de deux ans des relations orageuses haut niveau, membre du comité consiste à leur proposer de s'occuper de leur entre le joueur et son président. Mais c'est à Racing Club de France. Le cham- confrat, de l'aspect publicité, des implica- Montpellier que le comportement de Manuel ;e de telles exigences qu'il ne peut tions fiscales et éventuellement de leurs Garcia provoque le plus de retombees. Ce 'on ne tienne pas sa parole. > Aussi, placements. Mais nous avons pour principe club compte dans ses rangs deux joueurs : écrit, et rien de ce qui est écrit ne de ne pas nous impliquer dans la gestion de sous conúat avec lui (fulio Cesar et Carlos nu pour négligeable. Enfin, il est leur patrimoine. Notre responsabiiité est Valdenama), sa tentative d'y transférer de pas ( faire confiance > énorme, montant actuel des ne ürr vu le Carmelo Micciche ayant fuhoué. Deux clients r un coup de cæur. La confiance se transferts et des salaires un contrat assure à problèmes, le désir renouvelé périodique- en ne doit être offert sans contre- l'avenir d'un joueur pour sa vie entière. > ment du premier dequitter Monþellier, celui La société Gestib, Pérais de Jacques de second d'y rester malgré les réserves champion doit avoir l'humilité (ancien joueur), travaille sur le même cré- manifestes de I'entraîneur Pierre Mosca ente dans un domaine où il ne neau, étant elle agríee par I'LINFP (Union ¡u'il instituent un état de crise permanent. La . est comme l'albatros, que ses nationale des footballeurs professionnels). Il situation est en effet ia suivante. Pierre mt empêchent de marcher. Prosport, par Qu'il animée Jean-François Mosca et Michel Mêzy,le manager du club, de signer, d'avoir le temps de lire et Domergue, ancien international, lequel joue à se déclarent partisans du départ de Carlos e. Qu'il consulte des conseillers Caen après avoir évolué à Bordeaux, Tou- Vaiderrama pour insuffisance de perfor- discute ligne après ligne, qu'il louse et Marseille, fait office de conseil en )u'il mances. Louis Nicollin, le président, souhaite ntérêts contre son partenaire avant investissements en proposant à ses clients fermement le conserver dans son effectif, se fier. d'effecluer des placements dans des sociétés déclarant prêt au besoin à se séparer de son r d'exemples qui près gestion. de champions ont en suivant de leur Rolland enhaîneur. sés par des relations néfastes avec Courbis, I'enffaîneur de Toulon, constitue lui Une situation explosive ayant par >, affir'^ne Puthod. 11 est bien des un cas à part dans la mesure où il est le exemple amené Michel Mêzy à expulser mances qui étaient dues à des manager de plusieurs joueurs de son equipe ! manu miiitari Manuel Garcia des vestiaires ! sentiellement psychologiques. On Ces intervenants insistent sur leur honora- 1. Et on connaît peu de gens qui se bilité en dénonçant les brebis galeuses, dans leur tête pendant qu'on leur dessinant un portrait-robot qui ressemble ]ST Ão 4 I ðtit rll, il ¿l¡i 'l5r-, i.F ¡lt ¡tciï ¡r¡rt' fll ' ( ¡,ib ) et¡'ir u. ¡t{tr ¿'t c!:þ u¡* eJ;þt ¿t ¿s}üJ tt JÍ., ¡tJr i Jf:¡ 't#r - O rPtJJJ..¿ é,JU ðl ¡b-J<¡' tt;,r..# 4* i f t¡tlå ;ill r ¡r'l¡ 9 [ji., i¿L-)t rt-åel ¡Àel{ ii¡ 'r¡¡¡;Jt ,r!¿lár"!¡l:t ¡jl¿Jlr i¡t ¡l ¡rlrYt{ i¡lL å'þ - j*t - . 'it'l ir Lif r.¡l--!¡ U Y'I'i ïLrt iiib lJ¿t Clu' aJtnl ë t-J- /¿,ttt c,çfdt¡ ;t¡ Jt¡ ¡¡-'¡+l ¡J¡'lL ù¿ Jl+,T r[-¡,. a.r-- ðþ J,.¡rt'St .|f.ri ¡¡Lr.Jf ¡l*.{ 't}l . ig¡..klr¡ lt'lt þtrll¡ ¡¡r)tll t+¡ I i¿.¡bYl .-*! ,y;UP f¡-é 6þl o¡rUll rþl i L+ tr¡t 'gt3Jl úu¡r.r ./+ - . þ¿bt¡ ¿r/Ühr #tlt ect¿tf¡;"V \¿¡lrt;y' i ¡f"tð'l* ¡, eLDluJf¡ r'¡l:l'¡ : Jlt¡ '-'ttf JJÈ !t*¡lt g; ugrUll 't'T þ - ' ¿D . .Jr¡ crtrt4 r¡all çerlt tf 'SâUJr'rÉ +.ltl ¡r J)l- ¿f O 4rJ -'u)l **# É¡*l Ë'lLr-l , . ðÇtcjL4;rU O li "l/¿ ¡ t +E #.F6.rtj çi 'r7fr .¡.¡Jt 'tl-l5 : i.tc '.rJ-e-t r**i' 'ljJif¡ , iéJl r)Çt ejL- .grU þ .*lt, i{, +f ,¿U}t étt ' ,lt rt¡t r,r$l .t Jl Jtil c,jL.¡ti ¡r*.r J9;',Vj" Ur¡'i ðt é5'¿ '".'} rt: 6¿¿þl 't'Éll ' a'¡ill ¡¡dlr gtrr.r ¿F ai\t I +lül¡rt)Yl q . ¿¡r t¡¡rF t+-f¡ #.;dt I ðtJ-étJu JL¡ ùJ¡ ¿-.5 Í¿¡lrl b¡i gt¡' --tlf, eLrlr¡ e{tr - ¿lJ'ttr t ¡.rt Jl iailtt 'l ül5i - lt-+¡-*J ¿lljl éÅv t t ¿.rJ i¿ltú. f+ ,¡.i¡t t Jl+.d . å.r-ål + -rt.¡ -ö l'r4:l;¿f . crl.¡Lå*l¡ \ft¡ ' , A.Ft éfi¡trl¡ t ¡¡l¡'Jl ,S.t ç¡rL'tt t.¡¡-- . á.) iþ|.¡"Il¡t+t i Èllcf i'l':rJt ùt¡ . ¿,Jf.lt ¿¡*)tl ¡¡Ç Jt-lt .g:l;Jl lj,l iJltll p;Lill¡.,'.lllllr.3l.'Ú¡l : .r¿'n:¡ ¿¡tÅt ç.¡'-3tt¡ r' 1*|J1iltL' z4Ll,"l't2' ' e'::¡t i Vt¿ \-'ï z¿!r, "...et rlr.¡rtJt . i$l Jl.uTl¡ ¡¡¡tl &trJl ¡-çJl- Arrr¡ #'r¿¿lf t"La ir; a.^- t s lL l¡rtJå' ¡r"J¡- br5Ç L¡-¡lrjt i,É ¡¡.¡'tlJ I e¡'./l . ,J- j ¿t;j ir¡$ ro . Å*t t;A if . ú.+fJ Lriltt,t)\ )í AÍ¿tlt - . $lte,þ.¡df ¿¡tlt'41 elú¡ ?rÛt : L'å-t - yrrLr"r:rili;,- ¡tt¡ l"L, l¡r¡.+l¿ ðl ':*¡&ll iüj.ll LLll ¡+Àt ¡,rå i ¡'þ, e}' ' ¡i frU . . i¡lúlt ¡L.¡¡t ' sfl $as' r"Í U i.tlr¡ll - clljl.¡¡.råll + i U::ea ¿a* . c,,t¿¿t tt - .,rtJl i'r¡ Jll-ir-r 1 óPt t:'l) st Éll¡ tl' - ,¿/ .¿* #u J¿tl È¡lt ' .'*t')tJu^Yl- .(urr t'lr)l iitl irl . ¿rlil \tiL Írrbl Çtr: . ùrrYJ iâ,ltrl ¡k" .r\.¡gt ¡"¡L¡l ð¡r:tr ;:!¡þlJ i'/¿)t':'þ' "þ.¡r[ll t . ¡Þ- d, J-t- O .at¿1þ ¿i ¡¡-!l o¡ll.rr ¿!y't .9*lt . itLt.)l aS^S't j' tç.21 , ¿¿Li¡t' ' irili¡l ¡Jl¡l ' ¡ {.¡.¡Il ù.rll.¡ft i s} ll\.¡.¡l ¿rtf tbt lr ,¿ Jt .,¡r4:Ir r,zl,t *u g - o ,l¡Ã4 ùtil \:jt- Q¡¡ i¡! ¡¡ +lt¡ ' . i¿¡, .¡,t{¡þ ¿5liJl J¡¡j6J ' ¿t!¡-''¡l 'rU)trll lLit ,f i ¡JU¡ ¿¿Y" ,:r"Jr^¡¿lf ,tn.P ft -:-*ll ¿rt t ' !¡- d-/ú d-Ålt V ,trJt J5.¿ l t*y' i ùçl eit 4.,'; i JsJt qtbr ily' rt-'ditJ l'i.'¿&t r,¡Lrr 't'51 t' 'ti¡ .¿.ILlr J¡r r ù\¿+ e¡3¿ t ùl ' d¡ñil ¿r.SrUJ tL: rJ¡l I iltjl c'jt- çgrli ùl ' t U ¡^â¡/l ðtdl úil, ¡i'l JX¡¡'iJ ¡i\¡' ,l-) ¡:¿r' totè) r't tf & ¡r.jll qrfl r/ ðL¡l .¡"it- 'll ,tV, ,i f<¡** re¡rf r¡tl! ¡4 I þr¿¿ ulvt f ütt¡¡^ C- j ¡ra'¡ jfjl ütl ,l¡rtl t þt t rr.¡J J¡J ¡t^ll ¿åy'rðit¡l C# l"Jr- -¡¿tat 6.;t'tt .tÉtl lJr ùt F Ér+ s qll'$l- ;,1 ¡.*t ¿t ' 'ttdt ií¡t¡ ' ¡t ilJ'¡ 'Ly'ltJ¡rot¡:¿y't f,Ut '-l¡'Jl, .r:; ..tJ,ltt¡ . #y't lÅ¡¡l lrJ t4 r r.ø J<*r .;'!r\tl | O . |ëlt úJ.Jt i i 1$ ifJ' ùçl \'l. j u'.l ùLJl c;L ,¡;r[J STJI cr rä J$, 7'if,l:'e ¿1ì' O É'tr'L .:rl,.bLi, itL.¿'t q'rt !t : b.¡11 .:,l.¡l-JaYl Jåt< ¡l¿.:U e':'å- c'll't.tj .rl.!åltl¡ cr$l=lt \+tf f 94 ut.¡ ¿lvt t l,{l ugrLJl ¡rf L;-'l .¡âf : !.r:1: l-:t' i i;'tt rJ¡ül )^-r¡ l¿rjYl /51 i -þt t'';s [+ É- V r" i¿Lt''ú42 d¡JJl úJ-:..I| & çu)4, li¡ o i¡¡¡ Jll Jl úãl : i*büll¡l ¡i".rll .¡ qr-rrll f ¡5¡Jt Jt '.á'i ^ slJtït ' q.¡rll¡ -åf iJrd, ðçl \rt i ¡r¡LtJl dl¡¡ pÞ ur+'- i.¡lst .dL:a . L,åâll ó¡l ,t.*l 'Y' l.¡çl .lr4,y ôlr...cil i¡Lrll ér..5l ,¿.r.Jl ¡t-ri':ll ¡.¿)t-. . iÞl¡tl .9slJt rþ ¿r {t* )Y la TrPibune L'espoir

10, place J.-Jaurð¡ 3,90 F serilr-Érrri¡us SAMEDI es rÉvnren T6r. tt.32.45.¡t5 TE PR@@RES . t989 I (( Eric Gantona pourrâit jouer contre I'Ecosse D SAINT-ETIÊNNE. - t¡ Jo suis avo- ximo Bossis. J'interviens soit trop tôt pour en parler. Je signa- y a un gros public potentiel au jeunes cat; exclusivement avocdt ; aux côtés d'un ¡oueur qui mo de- le quand même que Paille et niveau des et des univer- c'est à dire ni íntermédiaire, ni mande de négocier son contrat, Cantona sont auss¡ d'excellents sitaires. Pour le mom6nt, l€ impresario. Je ne vands pas de comme . soit à amis dans la vie comme ils sont championnat en salla marche joueurs ni no prends contact la demando d'un agent de complémentaires sur un t€rraín. pas mal, mais c'ost un peu du avec das clubs. Je négociø et joueur qui me demande d'inter- Ma¡s tout va très vite dans 16 r cirque ;. lls veulent du vrai mets ên forme des contrats. venir pour lui et un joueur, soit football. ll y a quelques semai- foot €t romonter le niveau ac- Comme je connais bien le foot- pour un club qui me demande nes, Marseille partait favori. tuel, à peu près de troisième di- ball, les joueurs me demandent de négocier en son nom pour un Maintônant, on pense à Bor- vision française, pour avoir une aussí mon av¡s... t). joueur. deaux. Ouoi qu'il en soit, I'avenir équipe de compétition ¡nterna- Me André Buffard, qui nous a Dans ce dernier cas, par exem- d6 Paille n'est pas lié à celui de tionale en 1994. reçu dans son étude stéphanoi- ple, le Matra Racing m'a contac- Cantona, même si la destination ll est évident qu'à ce moment là se lient å mettre les choses au té pour négocier lè contrat de finals de Cantona pourrait don- des joueurs européens pourront point. Son nom apparait en effot Madjer avec Porto ot de Fran- ner quelques indicat¡ons sur cel- aller jouer aux Etats Unis. de plus en plus dans les aflaires cescoli avec R¡ver Plate. Guy le de Paille r. Je ne peux rien vous dire de des stars du foot français qui Roux m'a également contacté plus, les Américains ne voulant << Les sont ses clients. ll ne faudrait pour étudier le problème des en- Américains þas faire l'ombre à la coupe du pas oublier pour autant qu'il doit traîneurs étrangers en Fràncê et veulent relancer un monde italiênnê de 90 r). d'abord sa réputation à son tra- assister les entraîneurs licen- vra¡ soccer )t (lusli aont rd'hui vail de dtifense en particul¡er de- ciés l. vo3 rapp vant les cours d'Assises : < Na- Voue avez ?oncont?á der- l'A.s.s.E. ? n¡èromont aux Êtats Un¡s, < Je suis resté gn excellênts ter- turellement que cet aspect là de Carrtona et Paille le prásid€nt la mon métier me passionne tout sont très amis de coupe m€s avec le prásident Laurent t autanl ou6 mes consgils donnés t Cantona en Ecossd 7 pour- du mondo 1994, ¡ur quoi pour lequel j'ai beaucoup.d'esti- quoi pas port6 I ¿ eric cãntona, Stéphane Paille, Pour le moment, votÍe t ont les converaa- me. Je suis l'A.S.S,E. comme Max Bossis, Manuel Amoros, client le plur rr turbu- t¡one ? tout bon Stéphanois mais je gar- ; Olmeta ou Julio lent rr c'est Eric Cantona, est tròs flou. Normalement, Eric < J'ai en effet été contacté par de mes opinions afin de ne gê- Cesar pour ne citer que quel- comment trava¡llez-vou3 Cantona ost suspendu d'équipe des hommes d'affaires amóri- n€r porSonne r. ques uns des footballeurs que je avec lu¡ ? nationale jusqu'au premier juil- cains en tant qu'avocat spéciali- Ler rapportr ¡vec les for- conseille, sans oublier le pilot€ ( Mais tout simplement comme let. Mais si une mesuro de clé- só dans les affaires du football tor portonnal¡t6r dc cet- auto Paul Belmondo, le motard son avocat. Avant de prendre m€nco ¡nt€rvenait il pourra¡t ot pour mon expérience de diri- ta¡nr pratt¡dentr dc clubr belge Gaston Ramier et quel- une décision ¡mportante, Eric louer le I mars contre I'Ecosso. geant de club puisque j'ai óté vi- ront-ll! tou¡our¡ al¡6r ? ques amis du show business l, me demands consoil et c'est à ll faudrait qu'en haut lieu, c'est à ce-président de I'A.S.S.E. Je Sourire d'André Buffard: I au €xpliquo-t-il. lui que revient le choix final. dire à la Fédération, on en ait la suis allé à Colorado Springs, siò- débùt, quand ils voyaiont arr¡vor Parlons d'abord football, C'est ce qui s'est passé pour son volontó. Ou'une notion comme ge de la Fédération américaine un avocat, l6s présidonts étaiont quel est votre rtle auprès pråt ¡usqu'à lâ lin de la saison å l'intérêt supérieur de l'équipe de et à Washington, siège du comi- rét¡csnts. lls se disaient: il va y de¡ club¡ et der ioueure ? Bordeaux. Eric a signó pour cinq Franco ot donc du football fran- tó organisot€ur de la ôoupe du avoir problòme. Maintenant, ils r Je suis un avocat qu¡ s'€st spé- l€ contrât çais emporte cette dácision. monde 94 ou i'ai óté reçu par le sont hâbituós. Pour les grosses personnalitós quo cialisé dans 16 foot €t le droit du prévoit å, l¡ fin de chaque saison ll ajoutê : Si vous vor¡l€z mon président Paul Sti€hl. ie dirais Bor- sport. Natif ds Saint-Etienne, j'ai une clauss qui stipule qu'il peut avis personnel, en suspendant La situation est la suivante : des hard Tapie €st fouguoux, impul- toulours suivi |'A.S.S.E. et, étu- partir. ll s'agit simplement d'une Cantona, ce n'est pas le joueur hommes d'affaires amóricains sif, un peu dur à suivre ma¡s t€r- j'ai question financière. Cantona qui a étó puní mais l'óquipe na- veulent relancer n riblement séduisant ; que Clau- d¡ant, rådigó un mómo¡re, un vrai soc- ( pour préparer mon doctorat de peut donc âtro racheté par Bor- tionals parce gue c'était un éló- ceru un vrai championnat de de Bez est str de lui, un 8ãn- droit sur ( 16 statut du joueur de deaux. Pour lo moment, Bor- ment de base pour la qualifica- football on stade et désirent que glier l qul va dro¡t au but ot football profossionnel n. Je suis deaux a repris ls contrat d6 Can- tion l. la coupe 1994 soit la plus belle Jean-Luc Lagardòre, un homme dsvenu ensuite dirigeant de tona. ll est donc bien borde- du monde. d'affaire pondóró ot raisonnabl€ Vou¡ åter auaa¡ I'avocat qui devi€nt passionné quand il l'A.S.S.E. Après la crise, I'ai dó- lais l. de Stóphane Paille, st do lle ne veulent pðs retombor dans cidó de prendre du recul. C'est On murmure qu'il pourrait l'erreur des stars vi€illissantes darle foot. Fiancis Borelli (PSG), nombreux prás¡dents do c'€st la chsleur, un cæur ónor- seulement plus tard que des jouer en 6qulpe de France club¡ rtvent do reconGt¡- qui sont venues jouer sur du cont?c I'Ecocse, qu'en synthétique. On sait quo les ma. Ouant à Louis Nicollin ioueurs sont venus me deman- tuer la pa¡re Pa¡llo-Canto- i€u- (Montpelliór) il a un sens de l'a- premier pensez-voul ? nes Américains aimgnt l€ foot der conseil, l€ étant Ma- na7 poussó. ll fait confian- < C'est possible car l€ ròglement ( C'€st europóen. mais au top niveau, ll mitió très exact mais il est €ncore co et considère ses ioueure commo ges 6nfantÈ t. Recuelll¡ par , Jean-PlerreValour Le rôle de I'avocat Photo dans l'Europe de 1992 M¡chol Rennct I - C'e¡t asser rócent La défense a pris le pas, en et d€ conseil juridique fusion- iai. à'õ"ãóãt;-up.á; Francê, sur le conseil dans nent pour ne faire qu'une ""de3 sportifs et der l'espr¡t du public. C'est l'hom- graride prof ession d'avocat. ( club¡ l- Curieusement me en robe que l'on va voir Nous aurons alors la même c€la paraît récent aupràs des pour tBntsr d'arranger une foncton que dans les pays Français, mais pas à l'åtranger situat¡on, alors qu'il est parfois anglo-saxons, où l€ citoyen ou avant de discuter avec un trop tard et qu'il n'y aurait pas avant de prendre une dôcision président, on discuto avec un eu problème, si l'avocat avait que d'un6 avocat. .En France, quand on ce so¡t llachat été là, 6vant pour conse¡ller. du vo¡t un avocat, on se dit n le maison ou la signature ll faut que l€s Françaís sachent moindre contrat va demgnder pire est arrivé l. A l'étranger ( c'est le contraire. ll faut ici, qu'à l'ritranger on a ( un conseil à son avocat M' auss¡ remettre les choses au avocat de famille ¿ comme on Buffard a¡oute: ( Dans lo point premier ds a un c mádecin de famille l. monde des affaires, le reflexe il Je su¡s toujours l'A-5.5.E,, : le rôle I'avocat est oelui de conseil, Un pro¡et do loi €st à l'étude €st dójà acquis. Cett€ notion comme tout Siéphano¡s Ð avant celu¡ de défense devant pour que, avant l'ouv€rture de conseil doil maintenant une luridiction. et ce rôle-là des lrontières européennes de faire son chenrin dans l'esprit est en pleine évolution. 1992, l6s professions d'avocat de tous r'. André Buffard, avocdt das stdrs Football : ces crises qui ont secoué les Girondirs de Bordeaux depu... http://www.sudouest.fr/20 lSl0ll16lfootball-ces-crises-qui-ont-sec..

ct 1tén:r ccs ¡raranri'lres. Football: ces crises qui ont secoué les Girondins de Bordeaux depuis 2003

A LA tlNi / FOOIBALT / Publié le 16101/2018 à 15h22. lvis à jour le 18/01/2018 par Marjor¡e M¡chel et Ol¡v¡er Pech.

-""r-

' '14 Jocelyn Gourvennec est suT le dépatt. @THIERRY DAV/D r Le I I 2 Previous Next

RETROSPECTIVE - Alors que lhventure entre Jocelyn Gourvennec et les Girondins de Bordeaux est en passe de prendre fin. Retour sur les crises du club qui ont mis en cause lþntraîneur

n perdant à nouveau contre Caen (0-2) mardi soir (la troisième défaite consécutive à domicile), les Girondins de Bordeaux sont retombés E dans la crise après une timide embellie entrevue à Troyes (victoire 1-0). Ce jeudi, les Girondins de Bordeaux ont confirmé que l'entraîneur Jocelyn Gourvennec était écarté. Le nom de Michel Prud'homme revient avec insistance pour le remplacer sur le banc des Girondins, Une valse des entraîneurs qui en rappelle d'autres, rétrospective depuis 2003 et le départ d'Elie Baup.

2003 - Elie Baup débarqué en octobre

I sur 14 14l03l2018ll21 Football : ces crises qui ont secoué les Girondins de Bordeaux depu... htp://www.sudouçst.fr/20lSl0ll16lfootball-ces-crises-qui-ont-sec..

Elie Baup en ocrobre 2003. aCnÉotr pUOfO ; rHlERRy DAV\D ^ PUBLrcrrÉ

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Les débuts de championnat de France des Girondins de la saison 2003-2004 sont mauvais, l'équipe concède deux défaites à domiclle contre

Montpellier (0-'l) et Sochaux (1-3). Elie Baup, l'entraîneur interviewé par le journaliste Thierry Vautrat dans le journal "Sud Ouest" du 13

octobre 2003, analyse la situation :

In premíère défaite à domícíle était préuísible, compte-tenu de notre retard, du départ de certains joueurs, d.e t6 I'arriuée terdiue d'auûes. Les recrues ont dît trouuer de nouueaux repères. On s'est mis un handicap de moins six et malgré ce handicap, ilfallait uite auoir des résultats [...]Je n'accepte pos Ia situation actuelle, je lutte. Mais c'est me faíre trop d'honneur, par rapport aux résultats passés, que de me désigner comme Ie seul responsable, II est trop facíIe de dire que la réussite appartient à certains et que I'échec appartíent à I'entraîneur.

Le l8 octobre 2003, le club bordelais essuie une nouvelle défalte à domicile face à Toulouse (2 à 1) et se retrouve 1 6e du classement

provoquant l'ire de lean-Louis Triaud, le président du club, ulcéré par le manque de combativité de ses joueurs. ll en appelle à une révolte immédiate pour que le club retrouve un rang en accord avec son standing, tout en gardant sa confiance en Elie Baup.

2sw14 14/03/2018ll:2t Football : ces crises qui ont secoué les Girondins de Bordeaux depu... htþ://www.sudouest.fr/20l8l0lll6lfootball-ces-crises-qui-ont-sec...

pøOfO ^ Le 1 8 octobre 2003, les Gìrondins de Bordeaux s'inclinenr à domicile fâce à Toulouse. lci, Franck jurietri. OCnÉOtf : THIERRY DAVID Coup de théâtre i le 24 octobre 2003, ce dernier est démis de ses fonctions à la surprise générale et nommé entraîneur général, ce qui est pour lui un licenciement déguisé. Cela s'est passé à l'issue de l'ultime entraînement qu'il a lui-même dirigé, et après avoir communiqué son groupe de

1 7 joueurs, à la veille du périlleux déplacement à Nice. ll est auss¡tôt remplacé par .

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La stupéfäctlon est générale. Le journaliste Alain Goujon en fait part dans le journal "Sud Ouest" du lendemain (25 octobre 2003)

Pour un technicíen quí attaquait sa septíème scison d Ia tête des Girondins, auec un titre de champion de France, 66 une Coupe de Ia Ligue et síx qualíficatíons consécutíues pour I'Europe à Ia cIé, la manière avec laquelle íI a été mis à I'écart apparaît aussi cauctlière que stupéfiante.

En réalité, le torchon brûlait entre l'entralneur et les dirigeants du club depuis le mois de juin. Elie Baup était sur le point d'accepter un

contrat pour lAthletic Bilbao mais le décès foudroyant du président espagnol avait remis en cause ses velléités. A son retour à Bordeaux, le club lui adresse une lettre de blâme avec obligation de faire l'impasse sur ses deux dernières années de contrat. Aidé d'un avocat, il se défend et

obtient gain de cause. ll était donc déjà sur la sellette : les mauvais résultats du début de saison l'ont condamné.

3 sur 14 14/031201811:21 Football : ces crises qui ont secoué les Girondirs de Bordeaux depu... http://www.sudouest.fr/2018/01/16/football-ces-crises-qui-ont-sec

l't' ftrrr rllrfl ñt, lfT. f,tiri

¡ Elie Baup au Haillan, le 30 décembre 2002. ocnÉotr puoro .-uuRENT THE\LLET

Mais l'entraîneur n'en reste pas là. Début novembre, il décide de saisir la commission juridique de la Ligue professionnelle de football. Le 2 décembre, le différend est examiné par cette instance et le 'i 8 décembre, cette dernière constate qu'aucune obligation contractuelle ne pèse plus sur El¡e Baup. ll est donc libre de signer où il le souhaite.

Le 6 février 2004, une audience de concil¡at¡on échoue.

Le f 8 octobre 2004, les conseillers d'Elie Baup et des Girondins se retrouvent au conseil des prud'hommes, l'ancien entraîneur a introduit une action pour obtenir le règlement de ses salaires jusqu'au terme de son contrat échu, le 30 juin 2006, soit une somme de 2,9 millions dþuros. Les conseillers prud'homaux, réunis le 18 janvier 2005, rendent une décision de parité, après 3 mois de délibéré. L'affaire doit donc être rééxaminée, cette fois avec un juge du tribunal de grande instance de Bordeaux.

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I AndréBuffard, l'avocatd'El¡eBaup,exentraîneurdesGirondinsdeBordeaux, lelsoctobre2004autribunal desprud'hommesdeBordeaux. ACpÉOtfpøOfO srÉputut tepnour

Le 21 mai 2007, plus de trois ans après le début de la procédure, le Conseil des prud'hommes de Bordeaux condamne le club des Girondlns

pour rupture abusive du contrat de travail d'Elle Baup, le club est condamné à verser 2.496.352,60 euros à Elie Baup. Le club fait appel de la

décision, les deux parties se retrouvent le 25 février 2008. Le 6 mai 2008, la cour d'appel confirme la première décision : le club devra payer.

2010 - : du triomphe au naufrage

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A LaurentBlancenseptembre200saustadeChabanDelmasàBordeaux.ACRÉDITPHOTO:THIERRYDAWD

Laurent Blanc sera resté trois années à la tête des Girondins. ll pose ses valises à Bordeaux en 2007. Pour la saison 2007-2OO8, il hisse sa formation à la seconde place du championnat derrière Lyon.

Le Trophée des champions 2008 est le premier t¡tre de lère Blanc, remporté le le 2 août 2008 au stadeJacques-Chaban-Delmas à Bordeaux. Les

Girondins vice-champions de France sont opposés à l' et s'¡mposent après la séance de tirs aux buts (5 à 4).

5 sur 14 14/03/2O18 l1:21 Foot OL - Chant anti-ASSE : Iæ procès des joueurs de I'OL diftré ... htps://www.foot0l.corn/equipe/ol/chant-anti-asse-le-proces-des-j..

Ghant ant¡-ASSE : Le procès des joueurs de I'OL différé Photo lcon Sporl

Pu blié Jeudi 14 Juin 2012 à 12:00 Dans : OL, Coupe de France, ASSE.

Les joueurs de I'Olympique Lyonnais qu¡ avaient entonné un chant injurieux à l'encontre de l'équipe de Saint-Etienne au lendemain de la v¡ctoire en Coupe de France, ne seront pas jugés ce jeudi comme il était prévu au départ. ( Nous avons différé la citation. Nous pr¡v¡lég¡ons pour l'instant une solution à l'amiable r, a confié ce mat¡n au Progrès Maitre André Buffard, I'avocat de Xavier Kemlin, I'anière-petit-fils de Goeffroy Guichard, le fondateur de I'ASSE. Une solution à l'amiable pourra¡t êhe matérialisée par un dédommagement financier, mais si l'accord vena¡t à achopper, I'affaire pounait toujours être réglée devant les tribunaux, tant que les trois mois du délai de prescription, ne sont pas écoulés.

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I sur5 14/031201811:14 ASSE : Un arrière-petit-fils de Geoftoy Guichard porte plainte con... http://sport.gentside.com/association-sportive-saint-o/oEgtienne/ass.

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ASSE : Un arrière-pet¡t-fils de Geoffroy Guichard porte plainte contre l'OL pour injures publiques

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Un arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard a décidé de poursuivre les joueurs de I'OL ayant entonné le chant "Geoffroy Guichard pays des bâtards" en justice, pour injures publiques.

Xavier Kemlin, arrière-petit-fils de Ge,_off¡oy,Gu!cJra¡{, qui a donné son nom au fameux stade de Saint-Etienne, a décidé de porter plainte pour injures publiques contre les joueurs

de I'OL. Le "Geoffroy Guichqrd p¡¿g de_f Þê!af!1" entonné par un groupe composé entre

autres de Cris ou de Lacazette, lors de la préserrtation Qg lq Coupe dg Frqnce sur le balcon de I'hôtel de ville de Lyon, n'a visiblement pas fini de faire parler de lui.

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Le mauvais exemple lyonnais pour les jeunes

Dans le Progrès, maître André Buffard justifie la démarche de son client, domicilié à Genève (Suisse), qui veut mettre les fautifs face à leurs responsabilités '. "Pas seulement en tant qu'arrlère-petit-flls de Geoffroy Gulchard, mals aussi en tant que Stéphanois, mon client se sentatt visé par ces insultes. Le falt d'être footballeur ne donne pas tous les droits, le sport n'est pas au-dessus du drolt. D'autant plus que les footballeurs ont une valeur d'exemples, pour les gamlns notamment, qui s'inspirent de leurs tlcs et de leurs comportements".

Quelle sera légalement la procédure à suivre dans cette affaire ? "Ce sera une procédure dtrecte pour lnjures publiques, précise maître Buffard. Le terme de 'bâtard' ne se traduit pas en termes de Larousse mais de façon judlciaire. lci on a eu intention d'tnvectivec d'injurrer sur un /ieu public'!

Mettre les joueurs lyonnais face à leurs responsabilités

On peut se demander si le but d'une telle affaire n'est pas de diaboliser les Lyonnais, et par là même de raviver davantage les tensions entre les villes de Lyon et de Saint-Etienne, déjà bien assez fortes. Maître Buffard, qui juge cette rivalité 'stupide', précise que ce n'est pas du tout le cas : "Mon client a été choqué du fatt que ce genre de comportement est susceptrble d'attiser des hatnes stupldes au sujet du sport, qul devrait être une fête. Le but n'est pas de ralller tous les Stéphanois outragés pour pourfendre les méchants lyonnais, dit-il ironiquement, car ce seralt aussi stuprde que le comportement des responsables de tout ceci'!

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Accueil > linformation > Econom¡e La justice conf¡sque les parts de Carvalho dans Croissance Foot Jeudi 9 Novembre 2017

Le tribunal correctionnel de Saint-Étienne a prononcé jeudi la confiscation des parts sociales détenues indirectement par l'entrepreneur Adao Carvalho dans le capital de l'AS Saint-Étienne (ASSE).

lhomme d'affaires de 56 ans a été reconnu coupable de "recel de blanchiment d'abus de biens sociaux" et le tribunal a ordonné "la confìscation des 1.113 parts sociales" que Carvalho possède dans Croissance Foot, société co-détenue avec Roland Romeye¡ président du directoire de I'ASSE.

Croissance Foot possède 44o/o du club. Le reste de l'actionnariat est composé de Cesse Foot, la société du président du conseil de surveillance, Bernard Caliazzo (44V.), et de l'association ASSE (12V").

A l'issue du jugement, le quinquagénaire et son avocat, Me André Buffard, ont annoncé qu'ils feraient appel.

En juin 2014,|e tribunal correctionnel de Lyon avait déjà condamné Adao Carvalho à trois ans de prison, dont un avec sursis,200.000 euros d'amende et une interdiction défìnitive d'exercer, pour abus de biens sociaux et travail dissimulé dans ses sociétés de tuyauterie industrielle.

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Pour la justice stéphanoise, cet argent avait une origine frauduleuse. Elle avait donc fait saisir ces titres en 2016, alors que dans le cadre de la procédure lyonnaise, ses avoirs avaient simplement été gelés.

Depuis sa condamnation, Adao Carvalho affirme avoir recouvré ses parts dans IASSE en son nom propre, via la liquidation de la société luxembourgeoise qui portait sa participation dans Croissance Foot.

Une position contestée par Roland Romeyer devant le tribunal de commerce de Saint-Étienne, procédure en marge de laquelle le parquet de Saint-Étienne s'est saisi de I'affaire au pénal.

Avec AFP

Gérald BOUCHON--un incendie, un accident, un radar...appelez notre numéro URGENCES 24H124, 7J17: 09s0.21.90.20 EEtrtrfEEgElElEtrEEM cîø ¡ Envoyer à un ami I Version imprimable

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