Rachat de NXP par Qualcomm : la Commission européenne accepte sous conditions

Après une enquête approfondie de la Commission européenne, Qualcomm a reçu le feu vert pour absorber le groupe NXP, basé aux Pays-Bas. La consolidation se poursuit dans le secteur des semi- conducteurs.

Mais la firme technologique californienne, qui conçoit des circuits intégrés pour appareils mobiles et qui est par ailleurs convoité par Broadcom, devra respecter des engagements.

Ces mesures « correctives » de la Commission européenne sont prises en raison des « positions fortes ou dominantes » de Qualcomm et NXP : produits complémentaires (composants et puces pour les smartphones mais aussi l’automobile) et droits de propriété intellectuelle stratégiques (brevets) sur le segment de la téléphonie mobile.

Bruxelles veut éviter une trop grande concentration technologique susceptible d’entraver la concurrence dans le segment des puces pour smartphones.

Au nom de « l’interopérabilité », Qualcomm s’engage sur une période de 8 an à assurer l’ouverture entre ses gammes de composants (chipsets de bande de base, composants NFC pour les communications en champ proche) et celles de ses concurrents.

Le groupe acquéreur a proposé aussi de céder certains brevets NFC essentiels de NXP non liés à une norme. « NXP transférera ces brevets à un tiers, qui serait tenu d’accorder des licences mondiales libres de redevance sur ces brevets pendant trois ans », précise le communiqué.

Néanmoins, Qualcomm va prendre possession de certains brevets NFC détenus par NXP en échange de la mise en place de diffusion de licences mondiales libres de redevance sur ce paquet de biens immatériels.

MIFARE : Bruxelles veut des garanties

La Commission européenne a souligné des risques de restriction d’accès à la technologie MIFARE développée par NXP. Cette plateforme d’émission de tickets/de perception de droits de transport a été sélectionnée par plusieurs autorités chargées des transports en Europe.

Pour éviter des abus (augmentation des redevances sur les licences, interruption de l’octroi des licences…), Qualcomm s’est engagée devant la Commission européenne à proposer des licences sur la technologie et les marques commerciales MIFARE de NXP pendant huit ans. Et ce, « à des conditions au moins aussi avantageuses que celles existant aujourd’hui ».

Dès octobre 2016, Qualcomm avait affiché son intention d’acquérir NXP. Le montant de la transaction s’élève à 38 milliards de dollars (28 milliards d’euros). Dans la foulée du feu vert obtenu par la Commission européenne, la firme américaine a reçu l’agrément de l’autorité de régulation de la concurrence de Corée du Sud (Korea Fair Trade Commission ou KFTC).

En tout, Qualcomm a obtenu neuf autorisations officielles des autorités de régulation en faveur du rapprochement avec NXP. Mais le dossier en Chine demeure en cours de traitement.

(Photo credit: pestoverde on VisualHunt / CC BY)

Performances bridées iPhone : Apple accorde plus de souplesse à ses clients

Apple a déjà indiqué qu’une future mise à jour d’iOS permettrait aux possesseurs d’iPhone d’avoir une meilleure idée de l’état de leur batterie. Un souci devenu majeur à régler au regard de la polémique qui a enflé à propos de la dégradation des performances de la gamme de smartphones disposant de batteries vieillissantes.

Au cours d’une récente interview vidéo accordée à ABC News, Tim Cook, CEO d’Apple, a abordé ce sujet : la prochaine version bêta pour les développeurs d’iOS (probablement iOS 11.3) incluant la possibilité de désactiver la limitation des performances du CPU serait diffusée le mois prochain (février). La version publique surviendrait probablement dans la foulée en mars.

En désactivant de manière volontaire la limitation des performances du CPU (car actuellement la fonction est activée par défaut), le détenteur de l’iPhone pourra bénéficier des performances normales du processeur.

Mais, Tim Cook prévient : cette manoeuvre risque d’entraîner des perturbations d’usage en raison des batteries âgées comme des redémarrages intempestifs. En conséquence, Apple ne recommandera pas aux utilisateurs de désactiver la limitation car le terminal pourrait faire l’objet de défaillances dans des situations d’urgence.

La polémique perdure sur fond de procédures enclenchées par des consommateurs irrités par ce qui est considéré comme de l’obsolescence programmée.

Les limitations sur les performances du processeur ont été activées que si le système détermine que la batterie est dégradée sur les modèles iPhone suivant : générations 6, 7 et iPhone SE à partir de la version iOS 11.2. Elles peuvent réduire les performances jusqu’à 50 % selon des tests techniques. Apple face à la grogne

Apple assure que c’est sur l’autel du vieillissement des batteries Li-Ion des terminaux que ces choix purement techniques de limitation ont été faits. La firme préfère parler d’un maintien d’une expérience utilisateur optimum.

Face à la grogne montante, Apple a présenté ses excuses pour son manque de transparence.

Le mea culpa est également passé par une lettre publiée fin décembre sur le site Internet d’Apple expliquant les motivations du groupe à propos de l’enclenchement automatique du bridage des performances.

« Il y a environ un an dans iOS 10.2.1, nous fournissions une mise à jour logicielle qui améliore la gestion de l’alimentation pendant les périodes de pointe afin d’éviter les arrêts inattendus sur iPhone (…). Avec la mise à jour, iOS gère dynamiquement les performances maximales de certains composants du système lorsque cela est nécessaire pour empêcher un arrêt ».

Tout en poursuivant : « Bien que ces changements puissent passer inaperçus, dans certains cas, les utilisateurs peuvent connaître des délais de lancement plus longs pour les applications et d’autres réductions de performances. »

La firme de Cupertino a également concédé une réduction du prix des batteries officielles, qui passent de 89 euros à 29 euros (a priori, le tarif repassera à 89 euros en 2019).

Mais certains détenteurs d’iPhone soupçonnent Apple d’avoir des arrière-pensées d’obsolescence programmée visant à accélérer le renouvellement d’achats d’iPhone nouvelle génération.

Un dossier qui prend une tournure judiciaire dans plusieurs pays. A commencer par les Etats-Unis : une série d’actions collectives a été intentée contre la firme de Cupertino.

En France, une association d’utilisateurs a également décidé de porter l’affaire en justice. Une procédure similaire a été enclenchée en Russie.

(Crédit photo : @CBS)

Toyota s’initie à l’Apple CarPlay avec sa berline Avalon 2019

Au salon automobile de Detroit, Toyota a présenté son nouveau modèle de berline Avalon 2019 , qui sera compatible avec CarPlay d’Apple. C’est une première pour le constructeur japonais mais sous condition d’intégration des plateformes d’infodivertissement « maison » : Entune 3.0 pour les modèles Toyota et Enform 2.0 pour le haut de gamme Lexus.

Il sera nécessaire de connecter son iPhone via USB pour que l’OS auto d’Apple s’affiche sur la tablette du véhicule de marque Avalon.

Le conducteur pourra ensuite obtenir des itinéraires, passer des appels, échangez des , écoutez de la musique via son iPhone connecté au véhicule.

Un brin désuet alors que le wireless est constamment de mise dans la mobilité. Le Bluetooth permet déjà de connecter son terminal mobile aux véhicules récents tandis que certains d’entre eux disposent également de socle pour la recharge sans fil aux standards PMA ou Qi.

Le constructeur japonais prévoit l’intégration de plateforme iOS embarquée de la firme de Cupertino sur d’autres véhicules de ses gammes dans le courant de l’année 2019.

Selon Apple, plus de 200 modèles de véhicules, tous constructeurs confondus, ont adopté CarPlay, qui avait été présenté en mars 2014 (voir article sur ITespresso.fr).

Toyota semble chercher ses marques dans l’effervescence des technologies mises à disposition des automobilistes. A l’occasion du CES de Las Vegas qui s’est déroulé la semaine dernière, la firme japonaise a plutôt mis l’accent sur sa nouvelle collaboration avec Amazon autour d’Alexa .

La technologie d’assistance numérique avec commandes vocales développée par le groupe de Jeff Bezos sera intégré dans certaines futures gammes de véhicules de marques Toyota et Lexus. Et ce, dès cette année. Là aussi , il faudra s’adapter aux nouvelles moutures « maison » des systèmes d’infodivertissement.

Bataille pour conquérir l’habitacle via l’information et le divertissement

La bataille est rude pour placer ses systèmes d’infodivertissement dans les véhicules des différents constructeurs. Elle le sera d’autant plus que le marché va croître de manière substantielle avec le développement des véhicules autonomes qui seront synonymes de plus de divertissements et d’informations dans l’habitacle.

Pour l’heure, les constructeurs optent pour différents systèmes logiciels et y ajoutent ensuite le support d’ (), de CarPlay (Apple) ou de CarLife (Baidu). Il s’agit ainsi d’établir une jonction avec les smartphones des conducteurs.

Mais, en l’état actuel, il semble que ce soit BlackBerry qui tire son épingle du jeu avec les systèmes d’infodivertissement des véhicules, avec un taux de pénétration affiché de l’ordre de 60 % (à travers des accords OEM).

La firme basée à Waterloo (Canada) le doit à son OS QNX qui était, rappelons-le, à l’origine de Blackberry 10, l’OS mobile du groupe. BlackBerry vient d’ailleurs de nouer un partenariat avec Baidu visant à intégrer son système d’exploitation QNX à la plateforme de conduite autonome Apollo exploitée par le puissant groupe Internet chinois. Elle sera étoffée par CarLife et DuerOS (assistant conversationnel basé sur l’intelligence artificielle),

(Crédit photo : système infotainment Entune dans un modèle Avalon XSE 11, compatible CarPlay)

Transmission 5G: VSORA veut intégrer son DSP dans les futurs terminaux

Après les circuits intégrés pour téléviseurs, place aux transmissions sur les réseaux 5G.

Depuis 2015, Khaled Maalej, ingénieur cofondateur de Dibcom (revendu en 2011 à Parrot), a conçu via VSORA une gamme de processeurs de traitement du signal (Digital Signal Processor ou DSP en anglais) dédiée aux communications 5G. Un horizon vers lequel tous les regards se tournent dans le secteurs de télécoms.

Après deux ans de R&D, la start-up francilienne vient de boucler une levée de fonds de 1,7 million de dollars auprès d’Omnes Capital, Partech Ventures et de business angels.

Avec sa technologie d’architecture DSP multi-coeurs, VSORA vise les fabricants de circuits intégrés qui vont concevoir les puces des futurs smartphones compatibles 5G.

L’objectif est disposer d’une puissance de calcul optimale pour tirer profit des transmissions via sur les réseaux mobiles de nouvelle génération mis à disposition du grand public à partir de 2020.

Les fondements techniques et les efforts de standardisation avancent à grand pas du côté de la 3GPP avec la version 15 NSA de la 5G NR délivrée en fin d’année dernière.

VSORA parie sur un développement entre les Etats-Unis et l’Asie et sur des exploitations connexes, notamment dans l’Internet des objets (IoT) en lien avec les progrès associés à la conduite autonome dans le secteur automobile.

Photo credit: Janitors on Visualhunt.com / CC BY Samsung Galaxy S9: une certification au Brésil semble esquisser des indices

Les sources des indices pour deviner la prochaine configuration des terminaux phares sont parfois déroutantes.

Ainsi, à travers l’agence nationale des télécommunications du Brésil (ANATEL), il semblerait que des informations sur les futurs Galaxy S9 et S9+ signés Samsung aient été divulgués de manière discrète.

Anatel vient en effet de certifier deux smartphones de la marque coréenne équipée de batteries de 3000 mAh et 3500 mAh. Soit les mêmes capacités que les et S8+.

Les documents, soumis auprès d’ANATEL entre les 20 et 21 décembre 2017, ne mentionnent aucun numéro de modèle de smartphone associé à la série Galaxy S9.

Mais, Samsung devrait conserver de nombreuses caractéristiques des moutures de la génération actuelle.

En premier lieu, la firme sud-coréenne compte maintenir ses positions dans le domaine sensible des batteries. Conserver les mêmes capacités dans un encombrement similaire, voilà qui serait prudent, à la lueur des problèmes de surchauffe de la batterie rencontrée par le Galaxy Note 7.

Les batteries devraient donc être inamovibles et supporter la technologie de recharge rapide, ainsi que les standards de recharge sans fil Qi et PMA. Il serait question d’une puissance pouvant atteindre 15 watts.

Samsung a déjà annoncé, lors du CES 2018, que la série Galaxy S9 serait dévoilée officiellement à l’occasion du prochain Mobile World Congress (MWC), qui commencera le 26 février à Barcelone.

Le flagship de Samsung pourrait donc apparaître sur le marché dès le mois suivant, soit avant la fin du mois de mars 2018.

Le Galaxy S9 devrait conserver la dalle Super AMOLED de 5,8 pouces avec définition QHD+ (1440 par 2960 pixels), tandis que le Galaxy S9+ (ou S9 Plus) serait équipé d’un écran Super AMOLED de 6,2 pouces également défini en QHD+.

Ce dernier devrait se distinguer du S9 par une configuration à deux caméras dorsales et une mémoire vive conséquente de 6 Go, contre 4 Go pour le S9.

Des configurations avec jusqu’à 512 Go de mémoire flash interne seraient également prévues. La firme sud-coréenne a en effet récemment commencé la production de telles puces. Dans sa configuration de base, les terminaux mobiles seraient toutefois proposés avec un espace de stockage de 64 Go.

Il faut s’attendre également à une certification IP68 (protection contre la poussière et étanchéité à plus d’un mètre de profondeur) et un scanner de l’iris de l’oeil de seconde génération. Samsung pourrait aussi introduire une configuration de haut-parleurs stéréo signés AKG (société autrichienne spécialisée dans l’audio).

Les améliorations les plus notables seront toutefois à mettre au registre des SoC (System on Chip). La mouture destinée au marché nord-américain serait pourvue de la puce Snapdragon 845 de Qualcomm tandis que la version pour une distribution internationale intègrerait l’Exynos 9810.

Sera ainsi mise à l’honneur une 4G cellulaire ultra-véloce grâce à un modem « Cat. 18 » capable d’assurer des débits théoriques allant jusqu’à 1,2 Gbit/s.

(Crédit photo : @Samsung)

Un smartphone Vivo avec capteur d’empreintes digitales sous l’écran

Le scanner d’empreintes digitales intégré sous l’écran du smartphone était sur toutes les lèvres en 2017.

Mais, ni Apple avec l’iPhone X, ni Samsung avec le Galaxy Note 8, n’ont pu l’intégrer dans leur flagship. La faute à une technologie qui n’était pas encore arrivée à maturité pour la production.

La donne a visiblement changé au CES 2018 : le constructeur chinoisVivo a présenté le premier smartphone intégrant un capteur d’empreintes digitales sous l’écran. Et a priori prêt pour la production.

Il s’agit plus précisément d’un capteur d’empreintes optiques positionné derrière la dalle OLED du smartphone, dont il est indissociable. Il ne peut en effet pas fonctionner avec une écran LCD à cause du rétro-éclairage de ce dernier.

L’Américain Synaptics est à l’origine de ce capteur qui exploite la lumière émise par l’écran pour lire l’empreinte avant de la numériser.

Si la plupart des solutions actuelles du marché exploitent des capteurs capacitifs pour leurs lecteurs d’empreintes digitales, c’est donc une technologie différente qui est ici exploitée.

Sans contact direct du doigt, le capacitif ne peut être exploité. Malgré tout, Synaptics s’est assuré que l’aspect sécurité est bien au rendez-vous.

La société explique aussi que son capteur baptisé « Clear ID » fonctionne deux fois plus rapidement que la technologie de reconnaissance faciale 3D, telle que le Face ID d’Apple et qu’elle ne dépend pas de l’éclairage extérieur pour fonctionner correctement.

Vivo avait d’abord intégré un capteur à ultrasons sous l’écran signé Qualcomm dans un premier prototype. Mais, le fabricant chinois s’est finalement ravisé.

«Grâce à nos efforts d’investissement en R & D à long terme, Vivo est en bonne position pour devenir le pionnier du développement de la technologie de numérisation d’empreintes digitales: MWC Shanghai 2017 a présenté un prototype de notre solution de numérisation d’empreintes digitales. Nous sommes restés engagés à réaliser notre vision pour les futurs smartphones », a déclaré Alex Feng, Vice-President Senior au sein de Vivo.

«La présentation d’un smartphone à lecture d’empreintes digitales dans l’écran prêt pour la production constitue un grand pas en avant pour offrir aux consommateurs cette expérience mobile futuriste attendue depuis longtemps. »

Le fabricant chinois précise aussi que le déblocage biométrique ne serait activé que lorsque cela est nécessaire. Le capteur en question serait également utilisé pour d’autres fonctions au-delà du déverrouillage.

Le premier smartphone Vivo avec lecteur d’empreintes digitales intégré sous l’écran sera commercialisé au cours du premier semestre 2018.

Pour l’heure, les marchés concernés n’ont pas encore été annoncés. Vivo sera fera une annonce à ce sujet début 2018, peut-on lire dans le billet de blog de la société.

Les affichages avec pourtours très réduits, voire inexistants, sont conçus pour offrir une expérience utilisateur plus immersive aux consommateurs.

Ce fût l’une des grandes tendances dans la mobilité en 2017 et elle va se confirmer dans les prochaines années.

En 2017, Samsung avait présenté son écran Infinity Display sur le Galaxy S8 puis le Note 8. De son côté, Apple a lancé l’iPhone X équipé d’un écran bord à bord.

UBI Research prévoit que la part de marché des écrans sans bordure augmentera de 20 % en 2017 à plus de 50 % d’ici 2020.

(Crédit photo : @Vivo)

CES 2018 : Samsung enclenche le teasing avec le futur Galaxy S9

A priori, certains attendaient Samsung au tournant du CES de Las Vegas pour la sortie officielle du Galaxy S9 en guise de riposte rapide à l’iPhone X d’Apple.

Ce ne sera pas le cas. Mais le rendez-vous est fixé lors du prochain Mobile World Congress (MWC), qui débutera le 26 février à Barcelone, pour en faire l’annonce officielle.

DJ Koh, le dirigeant de la division mobile du groupe Samsung, a d’ores et déjà précisé que l’échéance pour la commercialisation du prochain smartphone flagship de Samsung sera précisée dans le cadre de cette convention qui réunit l’écosystème de la mobilité au sens large dans les télécoms.

La Galaxy S9 pourrait donc apparaître sur le marché dès le mois suivant (mars 2018). En attendant, en France, Samsung met le modèle Galaxy A9 en orbite.

Rappelez-vous des étapes pour la sortie de la génération actuelle Galaxy S8. Le smartphone avait été annoncée lors d’un événement spécial fin mars 2016 à New York (pour une commercialisation en avril 2017).

Le groupe coréen se sert traditionnellement du Mobile World Congress comme d’un tremplin pour le lancement de ses flagships Galaxy Sx. Illustration avec l’édition 2016 pour le lancement de la gamme Galaxy S7 (et S7 Edge) avec un focus réalité virtuelle.

Quelle configuration pour le prochain Galaxy

Pour l’heure, Samsung n’a diffusé aucun teaser permettant d’avoir un premier aperçu et des indices sur son futur mobile haut de gamme.

Toutefois, les rumeurs vont dans le sens d’écrans de 5,8 et 6,2 pouces puisque le S9 pourrait être décliné suivant deux tailles d’écran.

Une caméra double avec positionnement vertical des deux capteurs, sous lequel se te trouverait le capteur d’empreintes digitales, est aussi mentionné.

Quant aux processeurs, le Snapdragon 845 (par Qualcomm) est en bonne place pour équiper les versions destinées au marché américain. Tandis quel’Exynos 9810 (par Samsung) devrait être embarqué dans les déclinaisons pour le reste du monde.

Ce dernier ne sera pas gravé en 7 nm (nanomètres) mais dans un process 10 nm +. La 4G cellulaire ultra-véloce sera à l’honneur grâce à un modem « Cat. 18 » capable d’assurer des débits théoriques allant jusqu’à 1,2 Gbit/s. Le tout grâce à l’exploitation de 6 porteuses autour desquelles seront modulées les signaux.

On peut aussi penser que l’Exynos 9810 aura des propensions à gérer à des tâches IA directement au niveau du silicium. Pour rappel, le Snapdragon 845 de Qualcomm intègre, lui, le DSP (pour “Digital Signal Processor”) Hexagon 685 capable de gérer directement le machine learning.

Samsung a aussi profité du CES pour confirmer que la nouvelle version de l’assistant personnel Bixby 2.0 sera déployée pour tous d’ici la fin de l’année.

Plus innovant, la firme coréenne prévoit aussi de lancer son téléphone pliable en…2019. Elle a tendance à repousser régulièrement cette échéance. Mais le développement d’une interface utilisateur adaptée retarderait son lancement, de l’aveu même de Samsung. (Crédit photo : @Samsung)

Les ambitions contrariées de Huawei aux Etats-Unis

La volonté de Huawei de percer aux Etats-Unis avec son smartphone flagship Huawei Mate 10 Pro risque d’être contrariée à cause d’AT&T.

Le troisième vendeur de smartphones dans le monde d’origine chinoise devait annoncer un accord commercial avec le deuxième opérateur mobile du marché américain dans le cadre du CES, qui se déroule actuellement à Las Vegas.

Mais l’annonce ne s’est pas concrétisée, d’où les conjectures qui affluent sur ce rendez-vous raté avec AT&T.

L’opérateur mobile ne précise pas les raisons de son retournement. Tandis qu’un porte-parole de Huawei se contente d’indiquer que son groupe « a déjà prouvé qu’il était en mesure de fournir des terminaux premium au complet dans le monde sur le marché américain ».

Les modèles de smartphones de Huawei sont disponibles dans les magasins physiques et en ligne aux USA mais ils ne font pas l’objet de couplages commerciaux pour la consommation data mis en place par les opérateurs mobiles.

Néanmoins, le Huawei Mate 10 Pro, qui intègre une dimension d’intelligence artificielle à travers sa puce avec système neuronal (« Kirin »), sera disponible dans le courant du printemps via des réseaux comme Amazon ou Best Buy.

Une déclinaison de luxe sous la marque Porsch Design sera également commercialisé. En France, le Mate 10 Pro haut de gamme était arrivé juste avant la période des fêtes de fin d’année.

Sur la partie de son business mobile, Huawei affiche son ambition de devenir le numéro deux mondial sur le segment des smartphones à l’horizon 2019 face à des concurrents comme Apple et Samsung tout aussi redoutables.

Pourquoi AT&T exprimerait soudainement des réticences à nouer un partenariat avec Huawei ? Les médias américains évoquent des possibles pressions politiques exercées à un haut niveau (pourquoi pas Donald Trump) à cause des soupçons récurrents de cyberespionnage liés à Huawei, un groupe télécoms d’origine chinoise.

Ses équipements de réseaux comme les routeurs sont bannis par l’administration fédérale américaine ou scrutés par les agences nationales de sécurité dans d’autres pays comme la France. D’autres constructeurs de ce pays sont régulièrement pointés du doigt comme ZTE. Richard Yu, CEO, #Huawei Consumer Business Group, takes the stage at #CES2018. #HUAWEIMate10Pro #NewBeginnings #HUAWEICES2018 pic.twitter.com/msr5KkCuY9

— Huawei Mobile (@HuaweiMobile) 9 janvier 2018

(Crédit photo : Huawei)

Activations de smartphones durant Noël : Apple bat Samsung à plate couture

Apple bat Samsung à plate couture en termes d’activations de smartphones durant les fêtes de fin d’année.

En effet, 44 % des activations de smartphones concernent des iPhone durant la période s’étalant du 19 au 25 décembre, selon Flurry Analytics (propriété de Yahoo).

Dans un billet de blog, la société énonce ainsi le résultat de ses données récoltées : « Comme l’année dernière, 44 % des nouvelles activations de téléphones et de tablettes étaient des appareils Apple. Tandis que Samsung domine en termes de part de marché mondial, ils n’ont pas été le choix de prédilection pour les fêtes de fin d’année, avec seulement 26 % des appareils activés avant Noël. »

Une bataille perdue pour Samsung donc, même si la firme sud-coréenne peut se féliciter d’avoir un taux d’activation en hausse de 5 points par rapport à la même période fin 2016. Cette hausse peut être attribuée au Galaxy S8.

Du côté d’Apple, paradoxalement, ce ne sont pas les derniers iPhone qui ont rencontré le plus de succès, même si l’iPhone X arrive sur la troisième place avec 14,7 % des iPhone activés.

Ce sont les iPhone 7 et iPhone 6, avec respectivement 15,1 % et 14,9 % d’activations, qui ont été les plus plébiscités. L’iPhone 6 est en vente dans certains marchés émergents.

Les iPhone 8 Plus (8,7 %) et iPhone 8 (8,1 %) n’ont été que, respectivement, les 6e et 7e choix durant ces fêtes de fin d’année.

Huawei se classe troisième avec 5 % d’activations.

Derrière la société chinoise, on trouve une cohorte de fabricants (Xiaomi, Motorola, LG et OPPO), affichant chacun 3 % d’activations.

On peut également noter l’entrée dans le top 8 de Vivo, autre fabricant chinois qui peut attribuer son succès à ses ventes en Chine et en Inde.

Le grand absent de ce classement est bien entendu Google, qui tablait pourtant sur les ventes des 2 et Pixel 2XL.

Ils ont toutefois été les stars de ces fêtes de fin d’année (durant le week-end de Noël plus exactement) outre-Atlantique où ils se classent premier et deuxième, selonLocalytics , devançant l’iPhone X.

(Crédit photo : @Apple & @Flurry Analytics)

Apple bride ses anciens iPhone : la justice s’en mêle

Apple n’a pas fini d’entendre parler du bridage des modèles iPhone d’ancienne génération.

La firme de Cupertino fournit déjà des explications dans ce sens aux consommateurs mais elle risque aussi de déballer son argumentation devant la justice.

De quoi parle-t-on avec ce nouvel emballement ? Apple a indiqué qu’elle avait introduit dans ses modèles iPhone 6 et 7 une fonction visant à ralentir leur performance pour « prolonger leur durée de vie » et éviter un crash abrupt des terminaux associés à l’exploitation de certaines apps gourmandes en ressources.

Mais le doute s’est installé : la « Marque à la Pomme » a-t-elle volontairement intégré cette fonction afin d’inciter les détenteurs d’anciens modèles iPhone à acquérir les terminaux nouvelle génération.

Le trouble s’est amplifié après une contribution d’un utilisateur d’iPhone 6s ayant remarqué une baisse de performance de son terminal. Néanmoins, après changement de la batterie, l’appareil reprenait de la vigueur.

John Poole, fondateur d’un cabinet expert en benchmarking (Primate Labs), a pris le relais en analysant le comportement de centaines d’iPhone toutes générations confondues et a confirmé la baisse de performance sur les anciens modèles.

Apple a organisé sa défense pour couvrir son « smartphone bijou », selon Silicon.co.uk.

“Notre objectif est de délivrer la meilleure expérience pour les clients, ce qui inclut par dessus-tout de la performance et la prolongation de la durée d’usage de leurs terminaux », explique la firme de Cupertino. “Les batteries Lithium-ion perdent en efficacité lorsqu’elles sont sollicités de manière récurrente en cas d’usage du terminal en environnement froid, elles ont aussi un déficit en termes de recharge et perdent en vigueur avec le temps. Ce qui peut avoir comme conséquence un arrêt brusque du terminal pour protéger les composants électroniques. »

Après avoir introduit cette fonction dans les gammes iPhone 6, 6s et SE, Apple l’a étendu à la génération iPhone 7 avec iOS 11.2. La marque compte poursuivre dans le même sens avec d’autres produits de son catalogue ultérieurement.

Des arguments qui ne sont pas toujours convainquant et quid du consentement de l’utilisateur final pour procéder à ce bridage ?

Selon CBS, un particulier a porté plainte à Los Angeles en Californie. Un seconde procédure, initiée par cinq utilisateurs d’iPhone, a été repérée par The Chicago Sun Time dans trois Etats (Ohio, Illinois, Indiana).

(Crédit photo : Silicon.co.uk)

Nokia 9: HMD prépare son premier smartphone avec écran OLED

Des rumeurs ont déjà fait état de l’arrivée d’un Nokia 9 escompté en janvier.

Des informations plus tangibles apparaissent sur le Web, suite au passage du terminal mobile nouvelle génération entre les mains de la Federal Communications Commission aux Etats-Unis.

Les spécifications de l’appareil ont en effet été publiées sur le site Web de l’agence fédérale américaine en charge de la régulation des télécoms aux USA.

Le nouveau smartphone sera pourvu, au dos, d’une configuration à deux APN : l’un avec capteur de 12 mégapixels et l’autre avec capteur de 13 mégapixels. L’une de ces caméras pourrait être équipée d’un téléobjectif permettant un zoom optique x2.

Déception en revanche pour l’APN situé en façade puisqu’il ne disposera que d’un capteur de 5 mégapixels, contre 13 mégapixels pour celui du Nokia 8.

Le Nokia sera aussi pourvu d’un écran OLED de 5,5 pouces signé LG, alors que le Nokia 8 était équipé d’un écran de 5,3 pouces. Il s’agira du premier smartphone Nokia avec écran OLED signé HMD (du nom de la société d’exploitation de la marque Nokia). Pour l’heure, sa définition n’est pas connue, même des rumeurs précédentes penchaient en faveur d’une définition 1440p.

Au coeur du Nokia 9 siègera le SoC (System on Chip) Snapdragon 835 de Qualcomm. Sans doute une déception pour les aficionados des pouces les plus avancées dans la mesure où Snapdragon a déjà annoncé le Snapdragon 845 qui équipera de nombreux flagship en 2018.

Si la mémoire flash interne est connue avec 128 Go, la quantité de mémoire vive embarquée ne l’est pas. On peut tabler sur 4 Go, même si de récents testbenches passés sous Geekbench font état de 6 Go.

L’ensemble sera alimenté par une batterie de 3250 mAh, avec prise en charge de la recharge rapide, avec 18 watts à la clé.

Le Nokia devrait être livré avec la toute dernière mouture d’Android, soit Oreo.

Si la fiche technique est plutôt alléchante, elle ne réserve toutefois aucune surprise.

HMD Global devrait annoncer son nouveau smartphone phare estampillé Nokia début de 2018. Peut-être en février à l’occasion du MWC (Mobile World Congress).

(Crédit photo Nokia 8 : @Nokia)

Réalité augmentée: Google pousse ARCore et enterre

Google va cesser de supporter sa plateforme Tango pour concentrer ses efforts sur ARCore, son SDK dédié à la réalité augmentée pour terminaux mobiles Android. Unedeuxième bêta du kit de développement logiciel est délivré.

C’est dans un tweet que la firme de Mountain View a annoncé l’arrêt du support de Tango à compter du 1er mars 2018 : « Merci à notre incroyable communauté de développeurs qui ont fait de tels progrès avec Tango au cours des trois dernières années. Nous sommes impatients de poursuivre le voyage avec vous sur ARCore. »

Pour rappel, introduit en 2014, Tango permet d’effectuer un scan 3D en temps réel de l’environnement afin de le restituer sur l’écran de l’appareil mobile.

Pour ce faire, le terminal mobile est bardé de capteurs (caméras et capteurs de profondeur) qui collectent des centaines de milliers de données par seconde afin de créer en temps réel un modèle 3D de l’environnement.

Seulement deux smartphones (Tango Lenovo PHAB 2 Pro et Asus ZenFone AR) Android (et une tablette) ont été équipés des spécifiques techniques nécessaires pour supporter Tango.

Un usage confidentiel qui aura eu raison de la plateforme face à ARKit du côté d’Apple apporté à des millions de terminaux iOS.

Si Tango était concrètement plus abouti et plus fin qu’ARCore, ce dernier pourra, lui aussi, être démocratisé sur une myriade de terminaux Android.

Google va exploiter l’expérience acquise avec le développement de Tango pour amener ARCore à maturité.

C’est, en substance, ce que le groupe explique dans une contribution de blog : « Nous travaillons sur la réalité augmentée depuis 2014, avec nos premiers investissements dans le projet Tango. Nous avons pris tout ce que nous avons appris de cela pour construire ARCore, qui a été lancé en avant-première plus tôt cette année ».

Tout en poursuivant : « Tandis que Tango nécessitait un matériel spécial, ARCore est un SDK Android rapide et performant qui permet une réalité augmentée de haute qualité sur des millions d’appareils mobiles qualifiés. »

Cette maturité passe maintenant par une deuxième bêta destinée aux développeurs.

Pour l’occasion, plusieurs améliorations techniques sont apportées au SDK, avec une nouvelle API C à exploiter avec Android NDK (Kit de développement natif) qui vient en complément des SDK Java, et Unreal.

Il est aussi désormais possible de mettre en pause les applications AR, par exemple pour permettre à un utilisateur de revenir à une application AR après avoir pris un appel téléphonique.

Google donne également rendez-vous « dans les mois à venir » pour le lancement d’ARCore v1.0, avec à la clef plus de 100 millions d’appareils supportés.

De quoi attirer de nombreux développeurs vers ARCore. Google précise également que de« nombreuses expériences de réalité augmentée seront bientôt disponibles dans le Play Store ».

(Crédit photo © Horoscope- shutterstock)

Microsoft met un peu plus d’intelligence artificielle dans Office

A San Francisco, Harry Shum, vice président exécutif de Microsoft AI & Research, a profité de la conférence AI pour présenter de nouvelles innovations d’Office en matière d’intelligence artificielle (IA). Si la suite bureautique dispose déjà de services de traduction et de détection de menaces qui tirent parti de l’auto-apprentissage (machine learning), elle s’enrichit aujourd’hui d’outils d’analyses de données pour faciliter la vie de ses utilisateurs.

Excel va ainsi s’enrichir de Insights. Le nouveau service détecte les tendances et les met automatiquement en évidence afin de faciliter l’exploration et l’analyse des données. « Alimenté par l’apprentissage machine, Insights aide à identifier les tendances, les valeurs aberrantes et d’autres visualisations utiles, en fournissant des perspectives nouvelles et utiles sur les données », indique l’éditeur de Redmond. Insight sera disponible dans le courant du mois pour les Office Insiders (les utilisateurs inscrits au programme de test de la suite bureautique).

Le machine learning vient aussi alimenter Word avec Acronyms, une solution de détection automatique des acronymes et l’explication de leur sigle. De quoi faire gagner du temps de recherche en ligne pour trouver le sens d’une suite d’initiales. « Acronyms aide les utilisateurs à comprendre les abréviations couramment utilisées dans leurs environnements de travail en tirant parti de Microsoft Graph pour faire émerger les définitions des termes qui ont déjà été définis dans les courriels et les documents », explique la firme de Redmond. Acronyms sera déployé aux clients de Word Online pour Office 365 courant 2018. Reste à savoir dans quelles langues, au-delà de l’anglais, la fonction sera disponible.

Time to leave sous iOS

Outlook n’est pas en reste. Microsoft ajoute aujourd’hui Cortana à la version mobile du client de messagerie. L’assistant notifiera les utilisateurs de leur prochain rendez-vous, du lieu de rencontre et du temps nécessaire de déplacement en fonction du trafic routier ou des transports publics. Un service qui s’inscrit dans la droite ligne du tri automatique des emails (Focused Inbox) et de la gestion intelligente des prises de rendez-vous dans l’agenda (Calendar.help).

Le service Time to leave n’est pour l’heure disponible qu’aux utilisateurs d’un iPhone sur les marchés où Cortana est disponible. Ce qui est le cas de la France. Aucune information n’est précisée sur la disponibilité du service sous Android. Microsoft enrichit également le traitement apporté autour des images. Alors que OneDrive et SharePoint sont aujourd’hui capables de reconnaitre certains contenus dans les images (tableau blanc, capture d’écrans, reçus…), la fonctionnalité est désormais capable d’en extraire automatiquement le texte recherché. Retrouver un ticket de caisse où une carte de visite sera ainsi facilité où que se trouve le fichier image. Le service devrait être disponible aux abonnés à Office 365 en fin d’année.

L’IA pour assister les schémas

L’IA de Microsoft ne se contente pas seulement de reconnaître les images, elle contribue aussi à les améliorer. C’est l’idée sous-jacente qui vient animer le Witheboard pour Windows 10. Le tableau blanc de l’OS est désormais en mesure de reconnaître des formes librement dessinées pour les transformer en formes standard afin d’offrir une meilleure visibilité des diagrammes, tableaux et autres organigrammes partagés en ligne en temps réel. Les utilisateurs peu à l’aise avec un trait de crayon (numérique ou pas) apprécieront ce soutien. Le Microsoft Whiteboard est aujourd’hui disponible en preview dans le Windows Store.

A San Francisco, l’éditeur a également annoncé ajouter des améliorations à base d’IA à Bing. Notamment pour lutter contre les fausses informations. Le moteur de recherche affichera de multiples sources, tirées d’une liste d’informations pré-approuvées. Et une information contradictoire sera présentée sous l’angle de deux points de vue.

Enfin, Microsoft a passé un accord avec Reddit pour intégrer les contenus du site communautaire à Bing, y compris les principales conversations du forum. Avec l’espoir de gagner quelques points sur le marché de la recherche en ligne face à l’ultra dominant Google.

Lire également Microsoft étoffe ses outils de développement de machine learning Microsoft et AWS veulent démocratiser le deep learning avec Gluon Microsoft lance un challenge IA pour détecter des pépites start-up Télégrammes : Cisco rachète Cmpute.io, Edge apprécié sur Android, Apple s’offre Shazam

Cisco rachète Cmpute.io. « L’équipe et la technologie de Cmpute.io ajouteront de nouvelles fonctionnalités à Cisco CloudCenter et accéléreront notre livraison de fonctionnalités d’optimisation des coûts pour nos clients », a annoncé Rob Salvagno, vice-président du développement des affaires corporatives de Cisco, dans un billet de blog annonçant la nouvelle acquisition. Basée à Bangalore, et dans le Delaware aux Etats-Unis, la start-up a développé une technologie permettant aux utilisateurs multicloud d’optimiser la gestion de la consommation des services. Sa solution analyse les charges de travail et les modes de consommation déployés dans le Cloud, et identifie les stratégies d’optimisation des coûts. Cisco espère finaliser l’acquisition, dont le montant n’a pas été dévoilé, avant la fin de son deuxième trimestre fiscal 2018.

Edge apprécié sur Android. A défaut d’avoir réussi à imposer sa plate-forme mobile, Microsoft est en place de réussir son pari d’éditeur présent dans les environnements mobiles. A en croire le Play Store de Google, la version mobile du navigateur Edge pour Android a été téléchargée entre un et cinq millions de fois depuis sa disponibilité publique fin novembre. Egalement disponible pour iOS, la version mobile de Edge offre une continuité à Windows 10 en permettant de basculer sites, photos et fichiers d’un smartphone à un PC. A l’instar des navigateurs concurrent, la synchronisation des mots de passe est également assurée entre les deux environnements. L’offre mobile pourrait donc booster l’audience de Edge, disponible sous Windows 10 exclusivement et aujourd’hui confinée à 3,6% du marché des navigateurs selon NetMarketShare.

Apple s’offre Shazam. Apple a confirmé, à Bloomberg, l’acquisition de Shazam, rapporte ITespresso.fr. Le célèbre service de reconnaissance musicale viendra ainsi enrichir les technologies et services de la firme de Cupertino autour de l’offre musicale. Notons que Shazam est déjà intégré à Siri, l’assistant vocal d’iOS. Shazam pourrait notamment s’intégrer au probable futur assistant résidentiel HomePod. Il restera à voir si toutes les plates-formes seront conservées. A savoir les redirections vers d’autres plates-formes de ventes de musique (Spotify) ou la version Android de l’application.

Télégrammes : Correctif Windows urgent, Steve Wozniak veut un Touch ID sur l’iPhone X, 512 Go de RAM sur smartphones

Microsoft corrige une faille critique en urgence. Microsoft n’a pas attendu son Patch Tuesday de mardi prochain pour diffuser son correctif. C’est dire s’il y a urgence. Le patch comble un risque d’exécution de code à distance présent dans le module anti-malware (Malware Protection Engine) présent dans un grand nombre de produits de Redmond (Windows Defender, Security Essentials, Endpoint Protection, Forefront Endpoint Protection, Exchange Server 2013 et 2016) et touchant la quasi-totalité de ses plates-formes toujours supportées (de Windows 7 à Windows 10 et Windows Server). L’attaque passe par l’installation locale d’un fichier corrupteur (via un email, visite d’un site web infectieux, messagerie instantanée…). Lors du scan de malware, le fichier infectieux peut exploiter la faille pour corrompre la mémoire de la machine et mener à l’exécution de code malveillant. Référencée CVE-2017-11937, la vulnérabilité est à corriger sans délai si la protection du PC repose sur les solutions de sécurité de Microsoft.

Steve Wozniak veut un capteur d’empreintes sur l’iPhone X. Steve Wozniak n’est pas très fan du Face ID de l’iPhone X. « Il fonctionne bien mais ce n’est pas ce que je recherche », a déclaré le cofondateur d’Apple dans une interview donnée àThe Australian. « Woz » préférait largement le lecteur d’empreintes digitales. « Je voudrais le Touch ID au dos. Je le voudrais plus que tout. Face ID ralentit Apple Pay, et il échoue suffisamment souvent pour que je continue à taper le mot de passe. » Une descente en flèche du terminal anniversaire des 10 ans de l’iPhone qu’il n’a cependant pas eu à acheter. « Je ne comptais pas avoir l’iPhone X, mais le bureau de Tim Cook l’a entendu dire, alors ils m’en ont envoyé un et j’ai mordu à l’hameçon. » Tim Cook appréciera.

Bientôt des smartphones à 512 Go de RAM. Samsung a démarré la production de modules flash (embedded Universal Flash Storage) de 512 Go d’espace de stockage. Un composant directement destinés aux smartphones haut de gamme équipés de 128 ou 256 Go de mémoire de stockage aujourd’hui. Le module est un empilement de 64 couches de puces V-NAND 512 Gbits, contre 48 dans le modèle précédent à 256 Go. Intégré au téléphone, le nouveau module assure la lecture de données à raison de 860 Mo/s et 255 Mo/s en écriture. Une façon d’espérer se distinguer des extensions de stockage sur carte microSD, et les 400 Go proposés chez Sandisk, plus gourmande en énergie. Reste à connaître le prix à payer pour ce composant de stockage extrême.

Snapdragon 845 : le nouveau monstre mobile de Qualcomm détaillé

Si le Snapdragon 835 était le SoC (System on Chip) premium de Qualcomm cette année, le Snapdragon 845, qui lui succèdera, sera le modèle haut de gamme destiné aux terminaux mobiles premium de 2018. Dans le cadre de son Snapdragon Technology Summit tenu à Maui (situé à Hawaï), Qualcomm a détaillé ce que sa future puce apportera à la prochaine génération de smartphones haut de gamme Android.

Concernant le processeur, on reste sur un CPU à 8 coeurs gravés en 10 nm (nanomètres) dans les fabs de Samsung. L’accent est mis sur plusieurs aspects pour apporter des améliorations dans les domaines clés de l’immersion, de l’IA, de la sécurité, de la connectivité et des performances.

L’aspect consommation électrique a également été mis en avant, le SoC devant consommer 30% de moins que son prédécesseur.

Le CPU intègre 4 coeurs Kryo 385 (succédant au Kryo 280 présent dans le Snapdragon 835) pour l’aspect performances. Dérivés du coeur Cortex-A75 d’ARM, ils sont cadencés jusqu’à 2,8 GHz (19% de plus que sur le Snapdragon 835) tandis que 4 autres coeurs (basés sur le Cortex-A55 et cadencés jusqu’à 1,8 GHz, sont là pour prendre en charge des tâches plus « légères ». Globalement, le fabricant de puces annonce une amélioration des performances de son SoC de 25% par rapport à la génération précédente. Un cache L3 partagé de 2 Mo vient s’ajouter au cache L2.

Taillé pour la réalité mixte

La puce abrite également le nouveau GPU Adreno 630, avec la promesse de « graphismes 30% plus rapides », accompagné d’une efficacité énergétique accrue également de 30%. De quoi assurer un affichage 2K x 2K à 120 Hz, en phase avec les besoins requis pour des expériences AR et VR.

La vidéo n’est pas en reste puisque l’ISP (Image Signal Processor), l’IP du Soc qui gère les photos et les vidéos, supportera la captation vidéo en définition 4K à 60 ips (images par seconde) et jusqu’à 480 ips en 720p. Le HDR sur 10 bits est également de mise. Pour le volet photo, le mode rafale assure, lui, la prise de photos en 720p à 60 images par seconde.

Le Snapdragon 845 inclut également une nouvelle unité de traitement sécurisée (SPU) qui peut gérer le chiffrement, les paiements et l’authentification biométrique dans un sous-système isolé.

Concernant l’aspect cellulaire, la puce abrite le modem X20 LTE, avec à la clef une vitesse de téléchargement théorique pouvant atteindre les 1200 Mbps. Le Wi-Fi 802.11ad (à 60 GHz), appelé également WiGig, est aussi supporté. Il n’est pas destiné à supplanter le Wi-Fi 802.11ac mais sera exploité pour d’autres applications, pour connecter des périphériques d’affichage situés à proximité par exemple (grâce à sa bande passante de 4,6 Gbps sur une très faible distance).

Les tâches d’intelligence artificielle (IA) avec le support de TensorFlowLite de Google et Caffe2 de Facebook seront, elles, l’apanage du DSP Hexagon 685.

Le Snapdragon 845 devrait commencer à être livré dans les appareils au début de 2018.

Crédit photo : @Qualcomm Télégrammes : 60 nouveaux millions pour Anaplan, 600 déploiements SD-WAN pour Silver Peak, Samsung Galaxy S9 en vue

60 nouveaux millions pour Anaplan. Anaplan a annoncé avoir levé 60 millions de dollars. Sa sixième levée de fonds (Série F) est orchestrée par Premji Invest et accompagnée par Salesforce Ventures, Top Tier Capital Partners et d’autres investisseurs historiques. Le spécialiste de la planification en mode SaaS entend profiter de ce novueau tour de table pour accompagner sa croissance mondiale. « Ce nouveau tour de table va nous permettre d’accélérer notre capacité d’étendre les opportunités, de faire grossir notre communauté de partenaires et de clients et développer de nouvelles technologies et nous allons continuer à améliorer notre plateforme de planification ,» a déclaré Frank Calderoni, PDG d’Anaplan, cité par ITespresso.fr. La société, installée à San Francisco, dispose de 18 bureaux dans le monde et d’un réseau de 150 partenaires intégrateurs et revendeurs. Ce nouveau tour de table porte à 300 millions de dollars le total des capitaux levés par Anaplan. Et monte sa valorisation à 1,4 milliard.

600 déploiements SD-WAN pour Silver Peak. Technologie en plein essor, le SD-WAN, ou virtualisation du réseau d’entreprise, apporte une plus grande flexibilité de sa gestion que le modèle traditionnel, une réactivité renforcée grâce au pilotage logiciel et de probables économies par l’usage des flux Internet comme alternative aux onéreux liens MPLS. Autant d’avantages dont entendent profiter les entreprises. Le fournisseur Silver Peak confirme cette tendance en annonçant avoir franchi la barre des 600 déploiements clients. Son offre Unity EdgeConnect est adoptée par tous les segments de marché, des grands comptes aux PME en passant par les fournisseurs de services Cloud, dont Masergy. Un potentiel qui peut s’étendre aux plus de 2000 clients dans 80 pays qui ont également adopté des solutions WAN de Silver Peak depuis 2004.

Samsung Galaxy S9 en vue. Regonflé par les bonnes ventes des Galaxy S8, S8+ et Note8, Samsung pourrait présenter son nouvel opus mobile dès le mois janvier à l’occasion du Consumer Electronics Show (CES 2018) de Las Vegas, rapporte la presse américaine. Les différences entre le S8 et le S9 pourraient essentiellement s’inscrire dans la capacité des composants. On peut s’attendre à une mémoire vive plus large (plus que les 6 Go du Note8 ?) et un SoC (System on a Chip) gravé en 10 nanomètres (nm) en technologie FinFET de deuxième génération. Une nouvelle génération de gravure qui apporterait 10% de performances supplémentaire, et 15% d’autonomie en plus par rapport à la précédente. Cependant, plusieurs articles suggère que les S9 et S9+ adopteraient intégralement le Snapdragon 845 que Qualcomm vient de présenter en lieu et place des Exynos habituellement proposés pour certains marchés (Asie notamment). Autre différence, un capteur photo avec une optique qui ajuste automatiquement son ouverture entre f/1,5 et f/2,4 selon les conditions lumineuses. Autant d’informations qui restent à confirmer. La photonique est partout mais personne ne le sait

Dans les fibres optiques, les smartphones, les écrans, les LED, la sécurité, la Défense, le domaine médical, les panneaux solaires… la photonique est partout et personne ne le sait. C’est en substance le message que vient faire passer Stephen G. Anderson. Le directeur Industry Development de SPIE (The International society for optics and photonics, qui n’a rien à voir avec le groupe Spie en France) était en transit à Paris ce mercredi avant de se rendre à Montpellier où il interviendra à Light Up the Futur, la conférence organisée les 7 et 8 décembre par le pôle de compétitivité Optitec basé à Marseille.

« Nous sommes dans une période de transition où l’électronique migre vers des technologies à base de lumière », souligne le responsable de l’organisation américaine de promotion et de soutien au secteur photonique et optique. Et d’illustrer son propos par l’exemple des communications qui, des classiques fils de cuivre, circulent aujourd’hui sur des fibres optiques. Autre exemple, la photonique peut selon lui aider à résoudre les problèmes d’émission de chaleur dans les datacenters alors que la proportion de circuits électroniques en silicium, largement majoritaire aujourd’hui, s’inversera dans le futur au profit de ceux qui utilisent la lumière.

« La lumière n’est pas la solution à tout car les produits utilisent beaucoup de technologies, nuance néanmoins le représentant de SPIE. La photonique est complémentaire de ce qui existe [et] notre raison d’être est de mettre en avant l’usage de la lumière. Le 21e siècle dépendra de la photonique autant que l’électronique au 20e siècle. »

Manipuler la lumière

Mais qu’est-ce que la photonique en soi ? « C’est le moyen de générer de la lumière, de la manipuler et de la détecter », résume Stephen Anderson qui n’entrera pas dans les détails du fonctionnement des technologies électroniques pour gérer cette source optique. Un schéma à l’origine d’un secteur industriel massif de par l’explosion de ses usages tant dans l’énergie que la communication.

Difficile néanmoins d’évaluer la taille de cette industrie aux contours flous.« L’optique et la photonique sont utilisées par des acteurs qui ne se revendiquent pas du secteur comme Apple, Microsoft, Thales, Sony, etc., et beaucoup de PME », explique l’intervenant. Si SPIE évalue à 1 400 milliards de dollars la taille du marché des produits exploitant la photonique, d’autres études qui y ajoutent les revenus des services avancent le chiffre de 10 000 milliards.

La sphère applicative est en effet très vaste. Citons, pour rester dans les technologies IT, les smartphones, les réseaux de communication, l’Internet des objets (IoT), l’automatisation des véhicules (notamment équipé des radars optiques Lidar), les imprimantes 3D, les drones, les casques de réalité mixte (virtuelle/augmentée), les LED (éclairage économique, culture de plantes, thérapie du cerveau, LiFi…) mais aussi le matériel militaire (avec des tests d’arme laser) et médical. 300 000 emplois

« D’ici deux ans, grâce à la photonique, on pourra réaliser des biopsies optiques ou encore des analyses de fluides à partir de smartphones équipés d’un module dédié, se réjouit Stephen Anderson. Les smartphones vont changer la gestion des soins dans les zones mal couvertes en infrastructures médicales. » Sans oublier les technologies quantiques. « C’est la prochaine grande vague », assure l’intervenant.

Le photonique s’inscrit d’ailleurs comme l’une des6 technologies génériques d’avenir (KIT) identifiées par la Commission européenne. En France, le chiffre d’affaires de la production industrielle photonique s’élève à 11 milliards d’euros dont 1,5 milliard issu des télécoms, rapporte Optitec. En Europe, quelque 300 000 emplois sont directement liés à l’industrie photonique/optique.

3OO projets collaboratifs

De son côté, le pôle de compétitivité marseillais, qui rayonne depuis 13 ans sur le Sud de la France avec un bureau à Bruxelles et des missions aux Etats-Unis et en Asie, fédère quelque 230 adhérents dont 140 entreprises, réunit 2000 chercheurs, a accompagné 480 projets et a labellisé plus de 300 projets collaboratifs (143 ces quatre dernières années) pour un montant de 550 millions d’euros et 130 millions de subventions. Les 94 start-up créées en 10 ans affichent un taux de survie de 97%.

La réalité de l’importance de la photonique n’est plus à démontrer. Reste à la promouvoir auprès du plus grand nombre, et particulièrement des décideurs, pour accélérer son développement.

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Google lance edition pour les «petits» smartphones

Moins de six mois après le début de la disponibilité d’Android 8 dit Oreo, Google annonce aujourd’hui Go edition. La nouvelle instance de l’OS mobile sera lancée demain comme une déclinaison d’Android 8.1. L’édition Go se traduit par un besoin réduit de l’OS et des capacités du terminal. Ainsi, les smartphones dotés de 512 Mo à 1 Go de RAM pourront profiter d’Oreo Go. Loin des 3 ou 4 Go désormais proposés dans les appareils les plus récents.

Qui plus est, entre un nombre limité d’applications fournies par défaut et des versions allégées de celles-ci, le système occupe moins de place dans la mémoire de stockage.

Une ROM de 8 Go disposera ainsi de deux fois plus d’espace qu’avec une version « normale » d’Android, indique Google.

50% d’économie de stockage

La taille de la nouvelle génération d’applications estampillées « Go » est réduite de 50%. Avec une vitesse d’exécution optimisée de 15% en moyenne. , Maps, Youtube, , , Chrome et Play ont ainsi été optimisés dans cet esprit.

Ainsi, la fonction Data Saver activée par défaut dans Chrome est susceptible de faire économiser jusqu’à 600 Mo de données par an par utilisateur en moyenne. Appréciable pour les petits forfaits.

Mountain View en profite pour lancer Go, une nouvelle apps de gestion de stockage capable de débusquer les fichiers inutiles pour faciliter le ménage de la mémoire.

Les partenaires passent à Go

Google n’a pas été le seul à alléger ses applications. Nombre de partenaires développeurs ont suivi ses conseils pour pouvoir adresser le plus grand nombre possible d’utilisateurs. Un effort qui se concrétise dans Play Go.

Si on y retrouve l’ensemble des apps Android, le magasin d’application signale les applications optimisées pour l’édition Go. Libre à l’utilisateur de privilégier ces versions « Lite » aux originales.

« Avec le lancement d’Android Oreo (Go edition) dans Android 8.1, les partenaires seront bientôt en mesure d’envoyer cette nouvelle version sur leurs appareils d’entrée de gamme dans le monde entier, confirme Sagar Kamdar, en charge de la gestion des produits Android.

« Nous avons hâte que les appareils de nos partenaires arrivent sur les tablettes au cours des prochains mois. »

Evoqué lors de la conférence I/O de Mountain View l’été dernier, le projet Go vise à adresser l’offre d’Android aux millions d’utilisateurs d’appareils à ressources réduites comme ceux que l’on peut trouver massivement sur les marchés émergents comme l’Inde.

Région qui compte désormais plus d’utilisateurs de smartphones Android qu’aux Etats-Unis, souligne la firme californienne. Un marché à ne pas négliger, donc.

Lire également OS mobiles: iOS 11 s’impose déjà côté Apple, c’est plus compliqué côté Android Pourquoi Bill Gates préfère un smartphone Android à l’iPhone Google glisse la réalité augmentée sur les smartphones Android

Télégrammes : Qualys se renforce avec NetWatcher, Samsung porté par les S8 et Note 8, Modis, l’IT d’Adecco Group

Qualys se renforce avec NetWatcher. Qualys a annoncé, la semaine dernière, avoir signé un accord d’acquisition de certains actifs de NetWatcher. Une opération au montant non communiqué mais dont la transaction sera assurée au comptant. Fondée en 2014, cette start-up s’est spécialisée dans les solutions de détection et gestion des menaces avec des offres taillées pour les professionnels, les PME et au-delà. « Basé sur des composants Open Source, NetWatcher a créé un service complet de cybersécurité et de renseignement sur les menaces qui aide les entreprises de toutes tailles à gérer efficacement les cyber-menaces, à fournir une réponse aux incidents et à gérer la conformité dans les environnements sur site, hybrides et Cloud ,» déclare Philippe Courtot, PDG de Qualys. Autant de technologies qui viendront renforcer son offre en matière de surveillance des menaces en temps réel. Les actifs de NetWatcher seront intégrés à la plate-forme Cloud de Qualys d’ici 12 mois.

Samsung porté par les S8 et Note 8. Le marché des smartphones a bénéficié d’une croissance de 3% au troisième trimestre avec 383 millions d’appareils vendus, rapporte Gartner. Une croissance tirée par les ténors du secteur. Mais si Samsung (85,6 millions de smartphones), Huawei (36,5 millions), Oppo (29,45) et Xiaomi (26,86) ont connu des progressions à deux chiffres, celle d’Apple (45,4 millions) s’est limitée à 5,7%, selon le cabinet d’études. Le principal gagnant sur la période est Samsung qui, avec une progression de 19,3%, gagne 3 points à 22,3% du marché. « L’offre renouvelée avec la conception des Galaxy S8, S8+ et Note 8 ont fait revenir la demande des smartphones Samsung, ce qui l’a aidé à concurrencer les fabricants chinois et de fournir une solide performance au cours du trimestre », commente le directeur de recherche Anshul Gupta. Une poussée que n’avait pas vue le Coréen depuis le quatrième trimestre 2015. De son côté, Apple a retrouvé la croissance en Chine mais aussi dans les pays émergents avec ses offres d’appareils de générations précédentes comme l’iPhone 5S commercialisé autour de 240 dollars.

Adecco met tout son IT dans Modis. Le groupe Adecco de travail temporaire simplifie le nombre de ses marques. Et notamment celle de sa branche consulting. La filiale Modis, ESN du secteur IT, intègre désormais Euro Ingénierie ICT, filiale dédiée à l’amélioration des produits des clients, et ses 700 salariés. En France, Modis réunit plus de 2100 consultants et couvre les secteurs de l’industrie (aérospatial, défense, transport, énergie, télécoms), de la banque, finance, assurance, de la distribution et des services. En charge des activités consulting et outsourcing, Laurent Graciani entend « animer Modis comme un groupe dans le groupe Adecco [afin de] répondre au gigantisme de nos clients ».

Télégrammes : Apple corrige sa faille avec un bug en prime, Altice se déleste de la Suisse, 1 milliard de phablets en 2021

Apple corrige sa faille avec un bug en prime. Apple aura mis moins de 24 heures à corriger la vulnérabilité qui permettait de passer en mode administrateur sous macOS High Sierra rien qu’en saisissant l’identifiant « root » sans mot de passe. Une célérité qui aurait été appréciée de ses utilisateurs si ce correctif n’avait pas créé un autre bug. La mise à jour de sécurité 2017-001 pour macOS 10.13.1 a provoqué le blocage du partage des fichiers sur un réseau local. Ennuyeux pour ceux qui travaillent en réseau sans passer par le Cloud. Apple a réagi tout aussi vite et explique, sur cette page, comment contourner le problème (en mettant un peu les mains dans la ligne de commande). Pour ceux qui ne souhaite guère passer par le Terminal, ils leur faudra probablement attendre une prochaine mise à jour. Et un nouveau bug ?

Altice se déleste de la Suisse. On attendait la République dominicaine et c’est la Suisse. Le groupe télécoms Altice a annoncé avoir signé un accord avec InfraVia Capital Partners pour lui céder Green.ch et Green Datacenter. Le premier fournit des offres de connectivité, de services multimédia et de Cloud aux entreprises. Le second propose des services d’hébergement aux PME et grands comptes. L’opération devrait rapporter 214 millions de francs suisses (183 million d’euros) au groupe de Patrick Drahi. L’opération doit être finalisée début 2018. Altice n’a pas justifié la raison de cette vente. Mais la maison mère de SFR cherche néanmoins à réduire une dette colossale de près de 50 milliards d’euros alors que l’annonce de ses résultats du troisième trimestre ont fait plonger sa valeur en bourse de moitié depuis début novembre. A défaut de combler le trou, la manoeuvre vise à essayer de rassurer les investisseurs. Ce qui n’est pas encore gagné. Le titre n’a gagné que 0,44% depuis l’annonce ce matin à 6,66 euro à la bourse d’Amsterdam.

1 milliard de phablets en 2021. Entre la tablette et le smartphone, les téléphone dotés d’écrans compris entre 5,5 et 7 pouces séduisent de plus en plus les utilisateurs. Entrainées par les iPhone X, Galaxy Note8, et autre LG V30 dotés de 5,8 pouces, les ventes des « phablets » devraient passer de 611 millions d’unités en 2017 à 1 milliard en 2021, estime IDC. Soit une hausse moyenne annuelle de plus de 18% contre 3% pour le marché global pour les 4 prochaines années. La phablet (ou phonetab) viendra en effet concurrencer les autres formats qui verront leur distribution décliner de 7,4%. Au total, en 2021, il devrait se vendre 1,7 milliard de smartphones contre 1,5 milliard cette année. Puces de gestion de l’alimentation : Apple pourrait s’émanciper de Dialog Semiconductor

Apple est fortement dépendant d’une myriade de fabricants de puces pour ses iPhone et iPad, Samsung en tête. La firme dirigée par Tim Cook tenterait de s’émanciper coûte que coûte. Cupertino pourrait ainsi faire un nouveau pas dans ce sens en développant ses propres puces de gestion de l’alimentation, rapporte le quotidien économique Nikkei.

L’information a aussitôt fait chuter de près de 20% le cours de l’action de Dialog Semiconductor, actuellement fournisseur de ce type de puces pour le compte d’Apple. Il faut dire que la société vend près de la moitié de ses composants à Apple.

Comme un air de déjà vu

Une situation qui n’est pas sans rappeler celle d’Imagination Technologies, la firme britannique connue pour ses technologies de processeurs graphiques qui équipaient les SoC Axx d’Apple avant que ce dernier ne s’en sépare en avril dernier. Ce qui a fait plonger son ex-fournisseur en bourse.

Le fabricant des iPhone a intégré ce savoir-faire et développe désormais ses propres GPU pour ces puces de la famille Axx. En conséquence de quoi, le concepteur de puces britannique s’est finalement vendu à Canyon Bridge, un fonds d’investissement privé soutenu par le fonds chinois Yitai Capital, en septembre dernier.

Un porte-parole de Dialog a toutefois tenté de désamorcer la situation : « Le niveau de visibilité dans le cycle de conception de nos principaux clients reste inchangé et les relations d’affaires sont en ligne avec le cours normal des affaires. »

Il n’en reste pas moins que l’information prête également à Apple l’intention de faire graver ses futures puces PMIC (pour Power Management Multi-channel IC) par TSMC. Le fondeur grave également les SoC d’Apple depuis 2016. Ironie du sort : c’est aussi le fondeur attitré de Dialog.

Crédit photo : @Apple Le Green IT reste aux portes de la gouvernance des entreprises en France

Apple a déjà indiqué qu’une future mise à jour d’iOS permettrait aux possesseurs d’iPhone d’avoir une meilleure idée de l’état de leur batterie. Un souci devenu majeur à régler au regard de la polémique qui a enflé à propos de la dégradation des performances de la gamme de smartphones disposant de batteries vieillissantes.

Au cours d’une récente interview vidéo accordée à ABC News, Tim Cook, CEO d’Apple, a abordé ce sujet : la prochaine version bêta pour les développeurs d’iOS (probablement iOS 11.3) incluant la possibilité de désactiver la limitation des performances du CPU serait diffusée le mois prochain (février). La version publique surviendrait probablement dans la foulée en mars.

En désactivant de manière volontaire la limitation des performances du CPU (car actuellement la fonction est activée par défaut), le détenteur de l’iPhone pourra bénéficier des performances normales du processeur.

Mais, Tim Cook prévient : cette manoeuvre risque d’entraîner des perturbations d’usage en raison des batteries âgées comme des redémarrages intempestifs. En conséquence, Apple ne recommandera pas aux utilisateurs de désactiver la limitation car le terminal pourrait faire l’objet de défaillances dans des situations d’urgence.

La polémique perdure sur fond de procédures enclenchées par des consommateurs irrités par ce qui est considéré comme de l’obsolescence programmée.

Les limitations sur les performances du processeur ont été activées que si le système détermine que la batterie est dégradée sur les modèles iPhone suivant : générations 6, 7 et iPhone SE à partir de la version iOS 11.2. Elles peuvent réduire les performances jusqu’à 50 % selon des tests techniques.

Apple face à la grogne

Apple assure que c’est sur l’autel du vieillissement des batteries Li-Ion des terminaux que ces choix purement techniques de limitation ont été faits. La firme préfère parler d’un maintien d’une expérience utilisateur optimum.

Face à la grogne montante, Apple a présenté ses excuses pour son manque de transparence.

Le mea culpa est également passé par une lettre publiée fin décembre sur le site Internet d’Apple expliquant les motivations du groupe à propos de l’enclenchement automatique du bridage des performances.

« Il y a environ un an dans iOS 10.2.1, nous fournissions une mise à jour logicielle qui améliore la gestion de l’alimentation pendant les périodes de pointe afin d’éviter les arrêts inattendus sur iPhone (…). Avec la mise à jour, iOS gère dynamiquement les performances maximales de certains composants du système lorsque cela est nécessaire pour empêcher un arrêt ».

Tout en poursuivant : « Bien que ces changements puissent passer inaperçus, dans certains cas, les utilisateurs peuvent connaître des délais de lancement plus longs pour les applications et d’autres réductions de performances. »

La firme de Cupertino a également concédé une réduction du prix des batteries officielles, qui passent de 89 euros à 29 euros (a priori, le tarif repassera à 89 euros en 2019).

Mais certains détenteurs d’iPhone soupçonnent Apple d’avoir des arrière-pensées d’obsolescence programmée visant à accélérer le renouvellement d’achats d’iPhone nouvelle génération.

Un dossier qui prend une tournure judiciaire dans plusieurs pays. A commencer par les Etats-Unis : une série d’actions collectives a été intentée contre la firme de Cupertino.

En France, une association d’utilisateurs a également décidé de porter l’affaire en justice. Une procédure similaire a été enclenchée en Russie.

(Crédit photo : @CBS)

Télégrammes : Une plate-forme collaborative pour l’IA, Le prix de la 5G chez Qualcomm, Capgemini robotise l’administration britannique

Une plate-forme collaborative pour l’IA. Le député LRM et mathématicien Cédric Villani vient de rendre à Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat au Numérique, son rapport d’étape sur l’intelligence artificielle (IA) commandé en septembre. Dans ce rapport, qui n’est donc pas encore public, entend fournir des pistes d’orientations au gouvernement concernant l’approche de l’IA. Les attentes des utilisateurs en est une. C’est dans ce sens que Cedric Villani a annoncé, le lancement, la semaine prochaine, d’une plate-forme qui permettra de recueillir les avis, des experts, responsables d’entreprises et citoyens plus globalement. « Avec l’#IA est né un véritable imaginaire, souvent négatif, qui doit être pris véritablement au sérieux, mais un imaginaire positif doit maintenant pouvoir émerger ,» a twitté le scientifique.

Qualcomm affiche ses prix pour la 5G. A l’approche de l’ouverture des premiers réseaux 5G à l’horizon 2019, Qualcomm commence à afficher les prix de ses licences pour l’exploitation de ses technologies radio. Un composant 5G devrait être facturé jusqu’à 16,25 dollars par smartphone, rapporte FierceWireless. Un tarif de référence qui sera modulé en fonction des modules intégrés (purement 5G ou multi-mode 3G/4G/5G) et du volume de commandes. Un coût élevé que Qualcomm justifie par les nombreux développements technologiques induits autour des spécifications de la release 15 de la 3GPP (l’association de standardisation des technologies mobiles). Mais qui n’est pas sans évoquer le conflit qui l’oppose à Apple. Ce dernier accuse le fournisseur de puces pour smartphone de profiter de sa position dominante sur le marché pour surfacturer la distribution de ses produits et réclame un rabais de 1 milliard de dollars. Qualcomm a répliqué en poursuivant Apple en justice. L’arrivée de la 5G ne va visiblement pas calmer les esprits.

Capgemini robotise l’administration britannique. Capgemini vient de remporter un contrat de deux ans avec le Bureau du Cabinet britannique en charge du soutien au Premier ministre et l’ensemble des départements ministériel du gouvernement d’outre Manche. Le groupe français va développer un centre d’excellence dédié à l’automatisation des processus robotiques (Robotic Process Automation Centre of Excellence). Le centre, dores et déjà opérationnel, aidera les différentes corps administratifs du Royaume-Uni à élaborer des plans pour automatiser certaines procédure administratives. L’idée est de fournir des logiciels capables de prendre en charge les tâches répétitives des employés. Déployable en quelques semaines, ces solutions d’automatisation seraient hautement rentables avec des retours sur investissements qui se comptent en mois tout en améliorant le service rendu au public, assure Capgemini. Qui se garde d’évoquer les éventuelles conséquences sur l’emploi dans les services.

1 milliard de lignes 5G en 2023

La 5G n’est pas encore à nos portes mais, selon Ericsson, elle bénéficiera d’une adoption massive. Selon les prévisions issues de son Mobility Report de novembre 2017, l’équipementier télécoms avance que 1 milliard de lignes 5G seront exploitées à l’horizon 2023 dans le monde. 20% de la population sera couverte.

Les premiers services 5G-NR (New Radio) commerciaux dits « standalone » (s’appuyant sur un cœur de réseau 5G et non pas sur l’existant LTE/4G « non-standalone » ) verront le jour dès 2019. Avec un déploiement plus généralisé en 2020. Des lancements anticipés, et probablement en « non- standalone », devraient émerger aux Etats-Unis, en Corée du Sud, au Japon et en Chine, selon Ericsson qui semble oublier que son concurrent Huawei déploiera aussiune expérimentation en Russie à l’occasion de la Coupe du monde de football en 2018.

L’adoption du nouveau réseau commencera à empiéter sur la montée en puissance de la 4G/LTE. Sur les 9,1 milliards de lignes mobiles actives fin 2023 (dont 6,2 milliards d’abonnements uniques), la 4G sera opérée sur 5,5 milliards d’entre elles. Soit 60% d’un marché où 7,3 milliards de smartphones seront en circulation. La 2G/Edge conservera une présence significative dans les pays émergents. 7,8 milliards de lignes mobiles

Pour l’heure, l’industrie mobile compte 7,8 milliards de comptes. Dont 5 milliards sur des lignes haut débit. La moitié, 2,5 milliards, sont en 4G (LTE). Un volume enrichi de 170 millions de nouvelles souscriptions au troisième trimestre et 60 millions en 3G (WCDMA/HSPA). Sur la période, le marché a généré 95 millions de nouvelles souscriptions. Essentiellement en provenance de Chine (30 millions), d’Indonésie (7 millions), d’Angola (4 millions) et du Pakistan (3 millions) mais aussi des Etats-Unis (4 millions).

Toujours à la hausse, le trafic de données a progressé de 65% en un an et s’approche désormais des 118 exaoctets (118 millions de Po) par mois en comprenant la VoIP (mais hors Wifi et Wimax). Si la vidéo génère 55% du trafic aujourd’hui, elle s’élèvera à 110 Eo par mois en 2023. Soit 75% du trafic mobile.

Le nombre d’objets connectés sur les réseaux cellulaires (hors téléphones) devrait lui passer de 500 millions à 1,8 milliard en 2023. Si le GSM/GPRS supporte aujourd’hui l’essentiel des connexions, la 2G cèdera le pas au LTE et à la 5G dans 5 ans. En additionnant les objets des réseaux Internet des objets (IoT) comme Sigfox ou Lora, le volume d’objets connectés s’élèvera à 2,4 milliards.

Lire également La 5G se concrétise chez Intel Mobilité : Ericsson veut tirer parti de la 4G pour déployer la 5G Bouygues Telecom se prépare à la 5G avec Ericsson

Gestion de la mobilité : IBM ouvre un Cloud Maas360 en France

IBM fait le choix du local pour ses services Cloud. Plus particulièrement pour MaaS360 with Watson. Big Blue annonce aujourd’hui l’ouverture d’un nouveau datacenter Cloud en France dédié à son offre cognitive de gestion unifiée des terminaux (UEM).

Pour l’heure, l’entreprise d’Armonk reste discrète sur les capacités de son datacenter. Tout ce que l’on sait est que le centre est implanté en région parisienne. De plus amples détails devraient être fournis le 6 décembre prochain.

En vue du RDPD

En choisissant de localiser sa solution sur le sol national, IBM entend mieux servir et rassurer les utilisateurs. D’abord en garantissant l’hébergement des données en France. Ensuite, en assurant la préservation des données personnelles de chaque utilisateur. Deux points qui entendent aider les entreprises à se conformer au RGPD (ou GDPR), le règlement européen sur la protection des données personnelles qui entrera en vigueur le 25 mai 2018.

Qui plus est, le fournisseur américain assure mettre à disposition une équipe locale d’experts qui pourront au besoin assister les clients dans le déploiement de la solution (via les Mobility Success Services) en s’exprimant dans la langue de Molière. Un service appréciable pour les utilisateurs n’étant pas très à l’aise avec celle Shakespeare.

Toutes les plates-formes mobiles

MaaS360 with Watson intéressera les entreprises qui souhaitent gérer et sécuriser les données de leurs terminaux mobiles, smartphones, tablettes, PC et autres objets connectés sous Android, iOS et Windows. L’offre SaaS propose la gestion des terminaux comme celle des applications et des identités tout en offrant le contrôle des dépenses ou encore des outils de synchronisation et d’édition de documents bureautiques.

Des services d’information et d’analytique sont également proposés à travers Watson aux côtés de solutions de protection contre les menaces avec IBM X-Force. Des solutions qui, en France, ont séduit des entreprises comme Vinci Energies, le Groupe Coriance ou encore Bouygues Telecom Entreprise.

La France s’inscrit comme le 6e Cloud MaaS360 dans le monde (sur les 47 datacenters qu’exploite IBM dans 26 pays). D’autres ouvertures de centres SaaS dédiés à la gestion unifiée des terminaux sont attendus en 2018.

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Télégrammes : 9 Français sur 10 internautes, Keyyo s’ouvre à Internet, Imgur piraté

9 Français sur 10 internautes A part les bébés et, de moins en moins, les personnes âgés, quasiment tous les Français ont accès à Internet aujourd’hui. 88% exactement, selon le nouveau Baromètre du numérique de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). C’est 2 points de mieux qu’en 2016. L’usage du smartphone pour se connecter au réseau mondial a fait un bond de 11 point pour atteindre 71% de la population. L’accès par le fixe à Internet reste stable à 85%. De fait, le smartphone est aujourd’hui l’équipement le plus utilisé (48% des Français) pour se connecter contre 43% via l’ordinateur. Sauf pour les plus de 40 ans qui privilégient majoritairement ce dernier. Conséquences, les usages mobiles progressent entre 7 et 11 points selon les types.L’étude nous apprend ainsi que 55% des sondés téléchargent des applications et 43% utilisent des messageries Internet (hors SMS, donc). Mais que font les autres ?

Keyyo s’ouvre à Internet. Keyyo vient d’annoncer l’acquisition de Clever Network (via une prise de participation majoritaire au capital). Spécialisée dans les réseaux de télécommunication de données VPN/MPLS à destination des entreprises du Mid-Market, Clever va permettre à l’opérateur de service de télécommunication de renforcer son offre pour la gestion des accès Internet des organisations. Clever dispose en effet de sa propre solution de SD-WAN, Argos, qui leur permet de piloter elles-mêmes l’usage des ressources réseaux pour leurs applications. La gestion intelligente des ressources Internet vient ainsi s’ajouter aux offres de communications unifiées et de convergence fixe/mobile de Keyyo qui intégrera Argos dans sa box d’ici fin 2018. D’autre part, cette acquisition permet à Keyyo d’élargir sa base client de plus de 500 PME.

1,7 million de comptes Imgur piratés. La plate-forme d’hébergement d’images Imgur a reconnu avoir été victime d’une fuite de données en… 2014. Pas moins de 1,7 million de comptes se sont ainsi envolés dans la nature. Les victimes en ont été informées et sont invitées à changer leur mot de passe (et celui des autres comptes qu’elles utiliseraient avec le même mot de passe, accessoirement). Selon le site, ils comprenaient uniquement les identifiants de connexion, soit l’adresse e-mail et le mot de passe. L’origine de la fuite n’est pas encore identifiée. Imgur suppose que l’algorithme de chiffrement utilisé à l’époque, le SHA-256, était obsolète et qu’il a pu être cassé par force brute. Depuis, la plate-forme a basculé sur bcrypt, un algorithme plus à sécurisé. Télégrammes : Un iPhone 5G avec Intel, 30 milliards de SMS par jour, Orange opérateur public.

Un iPhone « 5G » fourni par Intel. Equipementiers et opérateurs ne sont pas les seuls à aiguiser leurs armes pour accueillir la 5G. Les constructeurs de téléphones aussi. A commencer par Apple. Selon Fast Company, la firme de Cupertino travaillerait avec Intel sur la conception d’un modem 5G qui serait intégré au futur processeur (puce Ax) des futurs iPhone. Le fondeur de Santa Clara a récemment présenté des modem 5G dont la commercialisation est annoncées pour 2019. L’iPhone 5G pourrait donc être disponible dès 2020 pour les premiers lancements commerciaux du nouveau réseau mobile. D’ici là, Apple risque d’avoir à continuer à travailler avec Qualcomm, sont principal fournisseur de modem 4G, avec lequel il est en conflit. Une situation qui s’inscrit comme une opportunité unique de développement sur le marché de la mobilité pour Intel face au numéro 1 mondial des puces pour mobiles.

30 milliards de SMS par jour en 2022. Qui a dit que le SMS était mort ? Surement pas les entreprises. Celles-ci devraient envoyer quelque 2700 milliards de SMS en 2022 à leurs clients/utilisateurs de services via des applications (Application to Person ou A2P) rapporte Juniper Research. Soit une augmentation substantielle de 20% par rapport au 2100 milliards d’A2P comptabilisés cette année. « Cette croissance serait tirée par une augmentation du marketing, des paiements et des messages d’authentification automatisés », avance le cabinet d’études. Cette inflation s’accompagnera d’une réduction de 11% du trafic des « routes grises » (défini comme du trafic A2P déguisé en trafic P2P) entre 2017 et 2022. Une réduction portée par les efforts des opérateurs en partenariats avec les fournisseurs de firewall pour détecter ces « routes grises ». En 2022, avance Juniper Research, le trafic SMS dépassera les 30 milliards de messages par jour. L’intelligence artificielle sera alors exploitée pour analyser la pertinence du trafic des messages sur mobiles.

Orange intègre la Firip. Orange a profité du Salon des Maires et des Collectivités Locales pour officialiser, aujourd’hui, son adhésion à la Firip (Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique ). Une adhésion logique alors que l’opérateur historique s’inscrit désormais comme un opérateur majeur pour les réseaux des collectivités publiques aux côtés de Covage, Axione et autre Altitude Infrastructure. Au-delà de sa volonté d’accélérer le déploiement des prises optiques sur le RIP, Orange s’engage à adopter à l’égard des projets ou des réseaux d’initiatives publiques un comportement loyal et à respecter une cohérence des initiatives publiques avec les initiatives privées. La création d’un fonds de soutien des à la montée en charge des sous-traitants dans les prochaines années a également été annoncé. Autant d’initiative qui visent à tenir l’objectif du plan du gouvernement Macron de proposer du très haut débit à tous les foyers d’ici 2022 et la fibre pour 2025. iPhone X : le Face ID serait loin d’être infaillible

Le système d’identification biométrique Face ID est l’élément phare de l’iPhone X. Apple en a fait un élément majeur dans sa communication et sa campagne marketing. Un effort visant à plus de sécurité mis à mal par Bkav, une société vietnamienne spécialisée dans la cybersécurité.

Le système d’authentification Face ID par reconnaissance faciale aurait ainsi été leurré à l’aide d’un masque imprimé en 3D d’une valeur de 150 dollars.

De quoi s’interroger sur la sécurité mise en avant par Apple qui évoquait une chance sur un million de déjouer le système, contre 1 chance sur 50 000 pour le Touch ID (la reconnaissance d’empreinte digitale).

Le masque a été réalisé sur le modèle du visage enregistré par l’iPhone X. S’il s’agit d’un masque imprimé en 3D, la bouche et les yeux ont été imprimés en 2D. Pour un rendu optimum, c’est du silicone qui a été utilisé afin de reproduire la texture de la peau.

Un hack douteux

Il n’en reste pas moins que Bkav est resté peu disert sur les détails du hack. La vidéo publiée pour l’occasion passe sous silence de nombreux détails.

On peut donc s’interroger légitimement sur la véracité de ce hack. D’autant plus que Nguyen Tu Quang, P-DG de Bkav, est à l’origine du BPhone, un smartphone évoluant sous BOS (basé sur ) qui exploite, lui, un système de reconnaissance d’empreinte digitale.

Réel hack du Face ID ou coup de pub, la question reste entière, même Bkav promet de publier les détails démontrant qu’il a été possible de leurrer Face ID.

Une des autres interrogations soulevées par le site Arstechnica concerne le protocole utilisée dans ce hack. Il est en effet essentiel de savoir si le déverrouillage à l’aide du masque a été fait juste après que les 30 000 points du visage aient été enregistrés ou bien après une période de temps plus longue. En effet, Face ID effectue de nouvelles saisies dans le temps pour affiner la qualité de sa reconnaissance faciale.

Crédit vidéo site bkav : Crédit photo : site http://www.bkav.com/

Nuages radioactifs : un kit Open source pour surveiller l’environnement

Confirmation vient d’être donnée par les autorités de la protection nucléaire en France : entre le 27 septembre et le 13 octobre, toute une partie de l’Europe - dont la région PACA et la Corse - a été traversée par un nuage radioactif à base de ruthénium-106. C’est un élément chimique provenant de la fission nucléaire non naturelle. Or, personne, hormis quelques experts appartenant à des instituts spécialisés, n’a pu le percevoir. C’est le propre de la radioactivité de demeurer invisible et non perceptible par l’organisme humain. D’où les fantasmes et autres peurs collectives irrationnelles, sur fond de théories du complot…

Source toujours mystérieuse

L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) vient de rendre publique son enquête à partir de relevés établis sur trois sites de surveillance dans le sud de la France. Avec des cartes de Météo France, il a été établi que le nuage proviendrait très vraisemblablement d’une installation nucléaire située « entre la Volga et l’Oural ». Donc en territoire russe ou kazakh – mais les deux pays démentent.

L’hypothèse d’un satellite désagrégé dans l’atmosphère a été réfutée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui vient d’être saisie du dossier. L’impact sanitaire aura été heureusement quasi nul, vu la faiblesse des doses relevées. Selon l’IRSN, le danger a néanmoins pu être réel dans un rayon de 5 km du lieu de rejet.

Un module sur smartphone développé en France

D’où l’intérêt de disposer de mesures multiples réalisées par le public avec d’autres systèmes et réparties sur le territoire, ne serait-ce que pour rassurer objectivement les citoyens, lorsque les doses sont infimes.

Quatre partenaires en France, dont précisément l’IRSN, annoncent avoir finalisé un kit de détection fonctionnant sur smartphone Android et Apple IoS. Il s’agit du programme OpenRadiation. Il a été développé en Open Source, à l’initiative de Planète Sciences, de l’IRSN, de l’Université Pierre & Marie Curie (UPMC) et l’IFFO-RME (Institut français des formateurs risques majeurs et protection de l’environnement).

« L’enjeu, c’est d’obtenir, grâce à des capteurs mobiles, des données complémentaires à celles existantes et de les cartographier notamment sur les zones non couvertes, et donc parvenir à un maillage plus fin du territoire pour, le cas échéant, déceler localement des anomalies. Et pour le citoyen, c’est un moyen de s’approprier les mesures, explique Jean-François Bottollier-Depois, directeur adjoint à la direction santé à l’IRSN, principal coordinateur du projet. Nous ne cherchons pas à influencer mais à donner les moyens pour parvenir à de bonnes pratiques et à des mesures les plus fiables possibles, en toute transparence »

« C’est une initiative ‘ouverte’ et ‘citoyenne’ qui vise, pour commencer, les ‘geeks’ (sur la partie objet connecté), les enseignants et étudiants, précise Ghislain Darley, chef du projet côté développement Open Source. Il s’agit d’un projet pédagogique Open Data, l’idée étant de recueillir d’autres mesures provenant d’autres dosimètres comme SafeCast, grâce aux API (interfaces programmatiques, NDLR) que nous mettons à disposition. La base de données sera accessible à tous, notamment aux scientifiques et experts, en cas d’alertes ou de crises. »

Le kit permet de relever les doses de radioactivité et d’envoyer les données sur le site OpenRadiation. L’unité de mesure est exprimée en micro-sievert par heure (µSv/h). Le sievert prend en compte l’effet des rayonnements sur l’homme (la limite annuelle en France pour le public étant de 1 mSv).

Vers une production de série

Le prix du kit, seul ou fourni dans le cadre d’un atelier pédagogique, avoisine les 150 euros. Plusieurs dizaines de kits ont été déjà montés. Il est prévu de développer un capteur de plus petite taille, qui sera fabriqué en grande série, ainsi que des interfaces pour utiliser d’autres capteurs disponibles sur le marché.

L’application téléchargeable sur smartphone est simple et ne requiert de renseigner que quelques informations sur le lieu - en intérieur, en extérieur en ville ou extérieur à la campagne, en voiture ou en avion. Il existe également un champ ‘commentaire’.

La mesure dure au moins 2 minutes pour la radioactivité naturelle ambiante. La position GPS est automatiquement renseignée par le smartphone. Les remontées d’alertes sont automatiques. Et pour éviter tout malentendu, toute mesure est affichée, l’analyse et la consolidation des données étant réalisées a posteriori, en ‘post modération’.

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