Trinature France Blaringhem

RESUME NON TECHNIQUE DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE

TRINATURE FRANCE

BLARINGHEM

Fait à Lezennes, le 30 mars 2020

KALIES – KA19.01.011 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

PRESENTATION GENERALE

La société TRINATURE FRANCE, créée par l’association des sociétés AGRIFREEZ, CROP’S et FRDP, souhaite créer une nouvelle unité de transformation, surgélation et conditionnement de légumes sur la commune de Blaringhem.

L’objectif pour ce nouveau site est d’assurer un nouveau débouché local pour les agriculteurs des Hauts- de-France et principalement des Flandres mais aussi de devenir un acteur important de la production de légumes surgelés origine biologique dans les Hauts-de-France.

En effet, la région Hauts-de-France est la première région de France en terme de surface dédiée à la production légumière : elle représente plus du quart des surfaces nationales. Une grande variété de légumes est produite dans la région et notamment dans les Flandres, secteur d’implantation choisi par la société TRINATURE FRANCE.

Au vu de sa situation et de l’opportunité que représentait le foncier disponible, l’ancien site ARC INTERNATIONAL de la commune de Blaringhem a été retenu pour l’implantation du projet de la société TRINATURE FRANCE.

Une vue aérienne localisant le futur site est reprise en page suivante.

L’environnement immédiat du site est composé :

 au nord : d’un poste électrique, du canal de Neufossé puis de parcelles agricoles,

 à l’ouest : d’anciens bâtiments d’ARC INTERNATIONAL, puis de parcelles agricoles,

 au sud : de la RD 306, de parcelles agricoles et d’habitations individuelles isolées,

 à l’est : de parcelles agricoles, du canal de Neufossé puis du centre-ville de Blaringhem.

L’accès au site se fera depuis la RD 306 appelée route de Wardrecques.

KALIES – KA19.01.011 2 Vue aérienne

Racquinghem Blaringhem

Friche ARC International

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La société TRINATURE FRANCE exploitera une unité de transformation, surgélation et conditionnement de légumes.

Les légumes frais proviendront à 100% de la production française de la région Hauts-de-France.

Les légumes attendus sur le site sont : des petits pois, des carottes, du céleri, des navets, des choux- fleurs, des choux de Bruxelles, des épinards, des poireaux…

Les légumes seront lavés, éventuellement pelés et coupés, blanchis puis surgelés avant d’être stockés dans des chambres froides. Les légumes seront déstockés à la demande pour être reconditionnés selon le format choisi par le client, en mono-produit ou en mélange.

Les clients de la société seront des industries agro-alimentaires et les distributeurs pour la restauration hors foyer (restauration d’entreprise, scolaire, hospitalière…).

Le site aura la capacité de transformer jusqu’à 500 t de légumes par jour, avec une part de 30 à 40 % de légumes issus de l’agriculture biologique.

Ce type d’activité est saisonnier et dépendra des périodes de récolte des légumes :

 la production, le stockage de légumes et le conditionnement seront importants sur la période de mai à décembre,

 le déstockage et le conditionnement seront les activités prépondérantes tout au long de l’année.

La production annuelle sera répartie sur 280 jours. En pleine saison, le rythme de fonctionnement maximal sera le suivant :

 3 x 8 h, 7j/7 pour la production et le conditionnement,

 Livraisons 24h/24 et 7j/7,

 Expéditions de 8h à 17h, du lundi au vendredi.

L’effectif du site sera au maximum de 59 personnes en pleine saison.

KALIES – KA19.01.011 4 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

Le site occupera une surface totale d’environ 20 ha, divisé en 2 secteurs, représentées sur la figure en page suivante :

 un premier secteur, d’une surface de 92 509 m², destiné à l’implantation des installations décrites dans le présent dossier dite phase 1,

 un second secteur, d’une surface de 109 146 m², destiné au développement du site dans un second temps (phase 21). Cette partie du site, intégrée au périmètre ICPE, est aujourd’hui encore occupée par les anciens bâtiments de la société ARC INTERNATIONAL. Ces derniers vont être démolis par l’EPF, qui est l’actuel propriétaire des terrains. Le terrain sera cédé à la SAS NORDLEG IMMO par l’EPF selon les conditions prévues dans le cadre de la cessation d’activité et du compromis de vente.

1 Phase 2 : elle consiste en la création de 3 nouvelles chambres froides d’une surface de 4500 m² chacune. Les 3 chambres froides de la phase 2 ne font pas partie du périmètre de l’autorisation environnementale. Leur implantation est provisoire et sera adaptée notamment lors de l’étude des risques générés en cas d’incendie. Ces 3 chambres froides font partie du périmètre de l’évaluation environnementale. Une estimation à priori des impacts sera effectuée sur les thématiques sur lesquelles cela est possible. L’évaluation environnementale sera actualisée lors de la demande d’autorisation environnementale correspondante.

KALIES – KA19.01.011 5 Emprise globale

Réserve foncière

Phase 1

Limite ICPE Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

Concernant la première phase, l’activité du site sera répartie de la manière suivante :

 bureaux et locaux sociaux : 447 m²,

 atelier de mélange : 1 190 m²,

 atelier de production : 10 083 m²,

 3 chambres froides et des quais : 14 001 m²,

 atelier de conditionnement : 7 054 m²,

 local de stockage des consommables : 1 526 m²,

 locaux techniques comprenant les installations frigorifiques fonctionnant à l’ammoniac, les installations électriques, un local de charge, une chaufferie, un local de maintenance, des convoyeurs : 3 168 m²,

 voiries et parkings imperméabilisés : 23 686 m²,

 espaces verts : 28 010 m²,

 1 bassin de récupération des eaux pluviales de toiture, 1 bassin de tamponnement des eaux pluviales de voirie et 1 bassin de confinement des eaux d’extinction incendie, occupant environ 3350 m².

L’implantation de ces différentes zones est représentée sur le plan en page suivante.

KALIES – KA19.01.011 7 Plan du site en phase 1

Accès SDIS

Atelier mélange Chambre froide 3 Chambre froide 2 Chambre froide 1

Local NH3 Atelier Production

x x s

u . u e s a c a u i e

e Bassin EP o l

q c r i L b e o u n a s g voirie B h a m c k e c m

Atelier Conditionnement t

o o t x s S u n a o c C o L

Accès principal

Stockage Pallox Bassin EP toiture

Bassin confinement Eaux incendie Plan du site en phase 1 – Zoom STEP

Bassin EP toiture

Bassin confinement Eaux incendie Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

CONTEXTE REGLEMENTAIRE DU PROJET

Réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

Au regard de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement définie à l'annexe de l'article R.511-9 du Code de l'environnement, les installations du site seront soumises à Autorisation, Enregistrement ou Déclaration selon le volume d’activité pour les rubriques suivantes:

Numéro de Intitulé sommaire de la rubrique Régime rubrique

Traitement et transformation de matières premières végétales avec une capacité Autorisation 3642-2 de production supérieure à 300 t de produits finis par jour. IED

4735 Ammoniac Autorisation

1511 Entrepôts frigorifiques Enregistrement

Refroidissement évaporatif par dispersion d’eau dans un flux d’air généré par 2921 Enregistrement ventilation mécanique ou naturelle

1530 Dépôt de papier, carton Déclaration

1532 Dépôt de bois ou matériaux combustibles analogues Déclaration

2910-A Installations de combustion Déclaration

4411 Substances et mélanges auto-réactifs type C, D, E ou F Déclaration

Le site ne sera pas classé « Seveso » seuil bas par la règle de cumul.

Réglementation Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements (IOTA) « Loi sur l’Eau ».

Par ailleurs, au regard de la nomenclature des Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements au titre de la Loi sur l’Eau codifiée, les installations seront soumises, au titre des rubriques, à Autorisation ou Déclaration selon le tableau suivant :

Rubrique Caractéristiques du site Classement 1.1.1.0 Création d’un forage en vue d’effectuer un prélèvement permanent Déclaration 1.1.2.0 Prélèvement permanent par pompage Autorisation 2.1.3.0 Epandage de boues Déclaration 2.1.5.0 Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles Autorisation 2.2.3.0-1 Rejet dans les eaux de surface (issus de la station d’épuration) Autorisation 3.1.2.0 Modification du profil en long ou en travers d’un cours d’eau Déclaration 3.1.3.0 Impact sur la luminosité Déclaration

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EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

 SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ENVISAGEES ET RAISONS DU CHOIX DU PROJET

Outre le lieu d’implantation choisi, 2 autres secteurs géographiques ont été étudiés pour l’implantation de l’usine de la société TRINATURE FRANCE :

 le parc d’activité ACTIPARC à Arras : cet emplacement disposait d’une bonne desserte autoroutière, et présentait l’avantage de l’absence d’habitations à proximité. A contrario, le site aurait été éloigné des Flandres, bassin de production des légumes destinés à être surgelés par l’usine. Enfin, le principal inconvénient résidait dans la gestion des rejets de la future station d’épuration du site,

 la commune d’Aire-sur-la-Lys, à proximité du Port fluvial de Garlinghem : la zone proposée était assez proche des habitations de la commune de Wittes. Afin de ne pas générer de nuisances pour les riverains, et du fait de l’absence d’exutoire pour les rejets pour la station d’épuration du site, elle n’a pas été retenue.

C’est donc l’ancien site ARC INTERNATIONAL sur la commune de Blaringhem qui a été retenu pour l’implantation du projet de nouvelle usine de surgélation, et ceci pour les raisons suivantes :

 ce site présente la possibilité de reconvertir en partie un site industriel et d’acquérir une réserve foncière suffisante pour permettre son développement sur le long terme. De plus, le réinvestissement d’une friche permet de limiter la consommation de zones naturelles ou agricoles,

 mis à part une ferme localisée à 50 m, les premières habitations sont localisées à plus de 300 m du site,

 la commune de Blaringhem est implantée au cœur de la zone de production de légumes, limitant ainsi les distances de transport pour l’approvisionnement de l’usine mais aussi pour la valorisation des boues de la station d’épuration en épandage,

 le canal de Neufossé représente une source d’alimentation en eau et un exutoire pour les rejets de la station d’épuration. Il représente également un intérêt quant au développement du trafic fluvial à long terme,

 enfin, le site AGRIFREEZ d’Esquelbecq (une des entreprises porteuse du projet) est relativement proche, ce qui permettra la mutualisation de moyens opérationnels.

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 INTEGRATION DANS L’ENVIRONNEMENT

Les éléments relatifs à la localisation du projet sont les suivants :

• Emplacement : Sur les territoires des communes de BLARINGHEM (59).

• Superficie de l’opération : Surface totale d’exploitation de 201 655,4 m² dont : - Phase 1 : 92 509 m² - Réserve foncière dont phase 2 : 109 147 m² Une partie des terrains appartient à l’EPF, l’attestation relative au compromis de vente qui est en cours est présenté en annexe 5.

• Parcelles cadastrales Commune de Blaringhem : - ZS : n°39, 258, 261, 262, 264, 265, 282, 293.

• Classement au regard de Blaringhem : PLUi CCFI - Zone UE (zone urbaine spécifique) et UEIr l’urbanisme (secteur de renouvellement urbain à vocation agro-industrielle)

• Coordonnées Lambert 93 Au centre du site : X : 656 602 m, Y : 7 066 341 m.

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 ENJEUX, IMPACTS ET MESURES

Le tableau suivant reprend les enjeux de l’état initial, les impacts identifiés et les mesures qui seront mises en place dans le cadre du projet TRINATURE FRANCE.

Etat initial Thème Impact du projet Mesures proposées Sensibilité environnementale MILIEU HUMAIN PLUi approuvé le 27 janvier 2020 : Zone Usage futur compatible avec le règlement du PLUi. UE, zone urbaine spécifique, dédiée aux habitations sous conditions, aux Compatible commerces et équipements de services, aux équipements d’intérêt collectif et de Présence du cours d’eau du ruisseau de la Fontaine services publics et aux autres activités des Delleau en bordure et au sein de la zone projet. Busage du cours d’eau au niveau d’un accès et au niveau de secteurs secondaire ou tertiaire et UEIr, Ligne HT et canalisation d’oxygène hors site, sans la station d’épuration, conçu avec des banquettes internes secteur de renouvellement urbain à conséquence sur l’usage des sols du projet. pour le passage de la petite faune. vocation agro-industrielle Containtes

d’urbanisme / L’entretien du cours d’eau sera donc de la Sensibilité faible Servitudes responsabilité du propriétaire des terrains. Aucune

modification du cours d’eau sans accord préalable Servitudes : ne sera cependant effectuée. - Protection des cours d’eau domaniaux. - Protection lignes Haute Tension (HT). Respect des servitudes implique des - Canalisation enterrée d’oxygène d’Air aménagements vis-à-vis du cours d’eau. Liquide.

Sensibilité forte Habitations les plus proches des limites Habitations vulnérables à l’augmentation du trafic d’exploitation : routier et au bruit pour la plus proche (appartenant - une ferme isolée (propriété d’un des à un des investisseurs) : investisseurs), localisée à quelques - Pas de passage par le centre ville de Blaringhem dizaines de mètres à l’ouest de la - Modélisation acoustique en phase 1 et estimation limite de propriété du projet, du niveau de bruit en phase 1+2 démontrant que Population / - quelques habitations dispersées, à les niveaux acoustiques au niveau des habitations / Habitations environ 300 m au sud et au sud-est les plus proches sont conformes de la limite de propriété, - les habitations du centre de Impact direct permanent négligeable à nul Blaringhem, à environ 300 m à l’est.

Sensibilité faible

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Etat initial Thème Impact du projet Mesures proposées Sensibilité environnementale Implantation sur l’ancien site d’ARC Création d’une cinquantaine d’emplois directs. INTERNATIONAL où 2 nouvelles entreprises sont implantées (LUSSIOL, Impact direct permanent positif ENTYRECYCLE). Quelques entreprises sont présentes à proximité ou de l’autre côté du canal (JTP travaux public, Plage, Entreprises / Ducroquet Négoce, MECALUB, brasserie Activités Anosteké, etc…). / économiques L’ICPE soumise à autorisation la plus proche est l’éco-pole de BAUDELET HOLDING, localisé à 1,5 km au sud-est.

Contexte avec maillage d’activités économiques moyennement dense Contexte agricole avec 22 exploitations à Les terres consommées sont exploitées à des fins Blaringhem (cultures et élevages). agricoles mais non définies comme zones A par l’’urbanisme (zonage UE et UEIr). Contexte Sensibilité forte Impact direct permanent nul / agricole Pas d’incidence du projet attendue sur la filière agricole. Impact indirect permanent nul Pas de formation forestière proche. Contexte Absence d’impact / forestier Sensibilité nulle

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Etat initial Thème Impact du projet Mesures proposées Sensibilité environnementale Site implanté en milieu rural. Augmentation du trafic routier et du risque Expéditions uniquement du lundi au vendredi, de 8h à 17h. Routes à proximité directe à faible d’accident dans les quartiers avoisinants estimée circulation. à : Fonctionnement de l’usine en 3 x 8h, ce qui lisse le trafic - + 80 véhicules légers au maximum, généré par le site. Sensibilité forte - + 40 véhicules d’apport des légumes (bennes) Obligation pour les véhicules sortant du site de tourner à - + 25 poids-lourds frigorifiques. droite en sortant du site afin d’éviter tout passage par le pont desservant le centre-ville de Blaringhem Véhicules d’approvisionnement en légumes Infrastructures proviendront principalement des axes les plus Travaux d’aménagements au niveau de la route de de transport - importants (RD 943, RD 942, RD 642, RD 916, RD Wardrecques pour sécuriser les entrées/sorties de véhicules. Trafic 157, RD 943B) Véhicules d’expédition rejoindront les axes les plus importants (RD 190 vers A 26 et RD 942 vers A 25)

L’impact du site sur le trafic sera majoré de 7% maximum.

Impact direct permanent jugé moyen à faible selon les axes Qualité de l’air conditionnée par les Emissions canalisées : Génerateur de vapeur muni d’un brûleur bas NOx activités agricoles, résidentielles, - de gaz de combustion liées au fonctionnement industrielles et par la circulation routière. d’un générateur de vapeur au gaz naturel et au Hauteur de cheminée conforme à la réglementation pour biogaz, assurer une bonne dispersion des substances émises Qualité de l’air ambiant conforme aux - de vapeur d’eau liée au fonctionnement du peleur valeurs guides au niveau de Saint-Omer. et des tours aéroréfrigérantes, Camions à l’arrêt pour limiter les émissions atmosphériques Emissions diffuses liées à la circulation des Qualité de l’air - Sensibilité moyenne véhicules sur le site Sols régulièrement nettoyés au vu du domaine d’activité, pas Rejets d’accumulation de poussières et de risques d’envols atmosphériques Impact direct permanent faible au vu des mesures ci-contre Surveillance des points de rejets émettant des gaz de combustion et des paramètres de combustion conformément à la réglementation

Surveillance du fonctionnement des tours aéroréfrigérantes conformément à la réglementation pour éviter le développement de légionnelles.

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Etat initial Thème Impact du projet Mesures proposées Sensibilité environnementale Activités agricoles et artisanales Activité de transformation des légumes restreinte Surveillance quotidienne de la station d’épuration afin de voisines : agriculture, élevage, brasserie à la coupe, au blanchiment et à la surgélation, pas vérifier le bon fonctionnement des équipements et de nuisance olfactive attendue. notamment le taux d’oxygénation sur le bassin d’aération Pas d’activité industrielle à proximité Qualité de l’air - immédiate du site susceptible d’être à Si survenue de nuisances, évènements et actions Stockage des boues de station d’épuration dans des silos en Odeurs l’origine d’odeurs. mises en œuvre consignés dans un registre. attente de leur valorisation en épandage

Sensibilité faible Impact direct temporaire négligeable Déchets de légumes (rebuts, pelures) évacués 3 fois par au vu des mesures ci-contre semaine vers un méthaniseur externe. Site implanté en zone rurale. Les Les installations génératrices de bruit sont les Choix d’équipements offrant un faible niveau d’émission habitations les plus proches sont : suivantes : sonore - une ferme, localisée à quelques dizaines - Fonctionnement des installations de de mètres de la limite de propriété du transformation et surgélation des légumes (lignes Installations les plus bruyantes implantées à l’intérieur des projet, de transformation, tunnels de surgélation, bâtiments - quelques habitations dispersées, à installations de mélange et de conditionnement) environ 300 m au sud et au sud-est de la - Compresseur, condenseur et extracteur de la salle Isolation en laine de roche pour les bâtiments de production limite de propriété, des machines ammoniac, et de conditionnement - les habitations du centre de Blaringhem, - Chaufferie, station d’épuration, à environ 300 m à l’est. - Circulation des véhicules (bennes, poids-lourds Expéditions entre 8h et 17h, du lundi au vendredi Ambiance frigo, véhicules légers) et opérations de sonore - Bruit Contexte sonore conditionné par la chargement/déchargement. Vitesse de circulation limitée à 20 km/h circulation routière.

Une modélisation acoustique a été effectué pour la Consignes pour l’arrêt des moteurs de camions phase 1 : respect des valeurs réglementaires. Elle Sensibilité modérée est complétée par une estimation du niveau de bruit liée au fonctionnement de la phase 2, qui en Réalisation d’une campagne de mesures acoustiques dans les prenant des hypothèses majorantes aboutit aux 6 mois après le démarrage de l’activité à plein régime mêmes conclusions.

Impact direct permanent faible au vu des mesures ci-contre Site implanté en zone rurale, axes et Les principaux déchets générés sont : Valorisation des déchets de légumes issus de la production et filières à proximité pour l’évacuation - des déchets de production (légumes frais abîmés, du conditionnement vers une installation de méthanisation qui sont éliminés avant leur transformation, externe Sensibilité faible déchets de pelage, déchets de légumes surgelés éliminés lors du conditionnement), Stockage en silo des déchets de boues de station d’épuration - des boues issues de la station de traitement des dans l’attente de leur valorisation en épandage chez des Déchets eaux usées, agriculteurs locaux - des déchets d’emballage : sacs en plastique, cartons, bois, Stockage des déchets en contenants adaptés et sous bâtiment - des déchets de bureau. en priorité dans l’attente de leur évacuation Registre relatif à l’évacuation des déchets Impact direct permanent faible au vu des mesures ci-contre KALIES – KA19.01.011 16 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

Etat initial Thème Impact du projet Mesures proposées Sensibilité environnementale Constituées par l’éclairage public. Eclairages extérieurs pour la sécurisation des accès Diffusion des éclairages orientée vers le sol piétons, engins et véhicules. Emissions Sensibilité faible lumineuses Impact direct permanent faible au vu des mesures ci-contre PAYSAGE, PATRIMOINE CULTUREL ET ARCHEOLOGIQUE Implantation le long du canal de Imperméabilisation de 80% du site Haie et arbres de haute tige en limite de propriété avec la Neufossé, dans le contexte de l’ancien Bâtiments d’une hauteur maximale de 13,7 m, route de Wardrecques conservés autant que possible site industriel ARC INTERNATIONAL. de teinte claire pour les chambres froides ou Secteur constitué d’une vaste plaine foncées pour les locaux ne nécessitant pas de Haie longeant la limite sud-est maintenue sauf sur un agricole ouverte, habitat plutôt dispersé conditions particulières secteur permettant d’accéder à la station d’épuration Paysage en dehors du village de Blaringhem. Perception globale peu modifiée au vu de  Linéaire détruit recréé en prolongement de la haie au l’implantation en d’un ancien site industriel. niveau de la STEP côté canal de Neufossé Sensibilité modérée Impact direct permanent faible Haie côté canal de Neufossé maintenue Cf. page suivante pour illustrations. Monument historique le plus proche à 4 km au nord-ouest Site classé le plus proche à 7,2 km au Patrimoine nord-ouest culturel et Site inscrit le plus proche à 8 km au Absence d’impact / biens nord-est matériels ZPPAUP d’Aire-sur-la-Lys à 5 km au sud du site

Sensibilité très faible Secteur concerné par saisine au titre de DRAC sollicitée sur d’éventuelles prescriptions l’archéologie préventive. archéologiques Prescription de la réalisation d’un diagnostic Patrimoine Sensibilité moyenne d’archéologie préventive par la DRAC. / archéologique

Absence d’impact du fait du respect de la prescription MILIEU NATUREL Zonages les plus proches à 2 km (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique et Natura Zones 2000) naturelles et Aucun impact sur les zonages / Zones non caractérisées comme zones humides humides suite à délimitation

Sensibilité faible

KALIES – KA19.01.011 17 Point de vue 4

Projet d'extension d'une usine de production BLARINGHEM Rue de Wardrecques MAITRISE D'OUVRAGE MAITRISE D'OEUVRE STE AGRIFREEZ SOISSONS Architecte Version en date du 162 Rue de la Gare 33 Rue de Bourgogne 59470 ESQUELBECQ 59140 DUNKERQUE 22/11/2019 Tel : +33 (0)3 28 65 38 64 Tél: 03 28 66 66 00 AFF: 1619 Fax: 03 28 66 66 04 Point de vue 5

Pas d’espèces protégées au niveau Habitats : Destruction / altération des différents Mesures relatives à la Gesse de Nissole : régional ou national. 1 espèce d’intérêt types d’habitats Graines de la Gesse de Nissole récoltées première quinzaine patrimonial au niveau régional : la de juillet 2019, séchées et stockées en attente du semis. Le gesse de Nissole. Impact direct permanent faible à semis sera réalisée après réalisation des travaux Habitats de la zone d’étude banals du négligeable selon les habitats d’aménagement du site au sein d’une prairie juste à côté du fait des anciens caractères industriels et compte-tenu des mesures ci contre site. Ce semis respectera les consignes détaillées par le agricoles du site. Quelques milieux à bureau d’étude en charge de la thématique faune et flore. enjeu : friches herbacées, fossé et haies Flore : Destruction des pieds de Gesse de Nissole arbustives. Mesures d’évitement : Valeur patrimoniale faible à nulle Impact direct permanent moyen à fort Evitement d’habitats notamment d’interêt pour l’avifaune et les chiroptères (alignement d’arbres, fourrés, fossé x compte-tenu des mesures ci contre Avifaune nicheuse : 45 espèces dont 29 roselière x friche herbacée, prairies améliorées, haies

nicheuses. 19 des 29 sont protégées au arbustives, friche herbacée) par balisage en phase travaux. Avifaune, amphibiens et reptiles, entomofaune, niveau national et 7 présentent 1 enjeu  Réduction de l’impact relatif à la destruction d’habitats mammifères : risque de destruction d’individus, de conservation à l’échelle régionale pour l’avifaune, les mammifères et les chiroptères. de destruction/altération des habitats, et/ou nationale. 5 autres espèces nichent à proximité et 10 sont de perturbation des espèces. Mesures de réduction en phase travaux : passage. Respect des périodes de sensibilité liées au cycle de vie Sensibilité moyenne Impact direct temporaire et permanent faible à négligeable (travaux de septembre à mars – pas de coupe ou Avifaune migratrice : 23 espèces dont débroussaillage en mars) compte-tenu des mesures ci-contre 13 protégées au niveau national mais Réalisation des travaux en journée aucune ne présente un enjeu de Limitation du développement d’espèces exotiques conservation à l’échelle régionale et/ou Chiroptères : risque de destruction/altération Flore et envahissantes nationale. des habitats favorables à la chasse et au transit, Habitats, Délimitation des emprises de travaux Sensibilité moyenne perturbation des espèces Faune  Réduction des impacts liés à la destruction des

individus, à la perturbation des individus, au Impact direct temporaire et permanent Amphibiens et reptiles : grenouille développement d’espèces exotiques envahissantes. faible à négligeable commune (1 seul spécimen de grenouille verte), pas de reptiles compte-tenu des mesures ci-contre Mesures de réduction en phase d’exploitation : observés Limitation de la vitesse de circulation Sensibilité faible à très faible Respect d’une charte végétale

Adaptation de l’éclairage Entomofaune : 9 espèces, non protégées ou d’intérêt patrimonial Sécurisation des bassins Sensibilité très faible Création de passages à petite faune au niveau des busages  Réduction des impacts liés à la destruction des individus, à la perturbation des individus, au Mammifères : 4 espèces recensées dont développement d’espèces exotiques envahissantes, à 1 protégée (hérisson d’europe). Pas l’existence de barrières à la circulation des espèces. d’espèces d’intérêt patrimonial.

Sensibilité faible Archéologie : balisage des zones à éviter avant réalisation

des sondages et passage d’un écologue sur site. Chiroptères : 6 espèces contactées,

protégées au niveau national, 4 espèces présentent un enjeu de conservation à Pas de mesures de compensation. l’échelle régionale et/ou nationale. Zone Pas de dossier de demande de dérogation. de chasse et non de gîte. Sensibilité moyenne KALIES – KA19.01.011 23 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

Thème Etat initial et sensibilité Impact du projet Mesures proposées MILIEU PHYSIQUE Réseau AEP communal géré par Prélèvement en eau : Protection de la ressource contre les pollutions Noréade. Eau potable provenant à 67% Réutilisation des eaux de toiture à hauteur de Forages : réalisation des forages conformément à la norme du territoire du SAGE de l’Audomarois. 26 000 m³/an (estimation menée sur la base des NF X 10-999 et aux arrêtés ministériels applicables, non Sensibilité forte statistiques interannuelles relatives aux mise en communication des nappes, mesures ad hoc pour la Hydrologie : précipitations sur la période 2002-2017 de Météo gestion des risques de pollution en phase travaux. - Canal de Neufossé géré par VNF : rôle France) pour les besoins en eau industrielle Protection de toutes les arrivées d’eau par disconnecteur. de gestion des crues, qualité écologique (appoints des TAR, lavage du sol) Activités sur sols étanches et rétentions conformes à la moyenne et qualité chimique mauvaise Création de 3 forages à 85 m (nappe de la craie) réglementation. pour un objectif de bon état global pour un volume maximal prélevé de 388 700 Limitation des besoins en eau 2027, dépassements des concentrations m³/an – 1390 m³/j – 90 m³/h soit 463 m³/j et - légumes déterrés par le producteur en amont de leur relatives à l’atteinte du bon état pour les 30 m³/h pour 1 forage. arrivée sur le site, paramètres phosphore et MES, Prélèvement de 388 700 m³/an ne représente - réutilisation des eaux pluviales de toiture pour les dynamique des prélèvements dans le que 4,9 % du prélèvement global moyen en usages pour lesquels cela est admis (appoints TAR, secteur d’étude stabilisé depuis 2011. nappe, et 1,3 % de la recharge globale en basses lavage des sols), - Contre-fossé au nord-est du site, eaux critiques. En basses eaux 2017, la nappe de - sols nettoyés à sec à l’aide de râcles, de pelles et de - Ruisseau de la Fontaine Delleau en la craie peut se recharger à hauteur de 73 % de sa recharge potentielle, après déduction des brosses en amont du nettoyage avec les eaux pluviales bordure sud-ouest et sud-est du site, de toiture, il traverse le site au niveau de la prélèvements de 2017 et celui-ci. Limitation de la consommation en eau potable - fonctionnement en circuit fermé (TAR) ou avec une Hydrologie - station d’épuration. sous convention avec Noréade à un niveau de réutilisation maximale de l’eau (contre-courant au sein Eaux de Sensibilité forte (aspect qualité) 135 000 m³/an au démarrage de l’usine et dans du blancheur), surface Hydrogéologie : des situations exceptionnelles : cas de la - Ratio consommation eau / tonnage de légumes traités : De la moins profonde à la plus régénération d’un forage, de la maintenance de 276 m³ d’eau/tonne (pour une référence de 5 à 8,5 Géologie / profonde : l’unité de traitement… m³/t), Hydrogéologie - Nappe superficielle alluviale Utilisation de l’AEP quelque soit la phase pour - Activité agroalimentaire nécessitant un niveau de – Eaux contenue dans les formations alimenter le réseau d’eau sanitaire à destination qualité de type eau potable, ce qui limite fortement le souterraines alluviales limono-argileuses : des employés (1260 m³/an). recyclage de l’eau, vulnérable Pas d’augmentation des prélèvements attendus - Compteurs sur l’ensemble des arrivées d’eau. - Nappe des sables landéniens, sur le territoire de l’Audomarois par le Préservation de la ressource en eau protégées par les argiles gestionnaire Noréade. - Réutilisation des eaux pluviales de toiture (cf. ci- Yprésiennes (20 m d’épaisseur) : Utilisation de l’eau du canal de Neufossé sous dessus) peu vulnérable convention avec VNF à hauteur de - Nappe de la craie, protégée par les 403 200 m³/an (prélèvement inférieur à la - Sollicitation du réseau AEP limitée au maximum (cf. ci- argiles de Louvil (30 m convention de 525 600 m³/an) et limité à 60 contre) d’épaisseur) : peu vulnérable m³/h, soit 0,5 % débit d’étiage - Ressource en eau souterraine et en eau de surface Focus sur la nappe de la craie : Pas de consommation d’eau indirecte : sollicitées de manière à ce que l’impact soit acceptable. écoulement local vers le nord-ouest, - Agriculteurs déjà en exercice dont les régime captif, bon état global atteint en conditions d’exploitation ne sont pas 2015, pas d’analyse de qualité modifiées par le projet, disponible au droit du site. - Contrats entre agriculteurs et TRINATURE Captages AEP suffisamment éloignés du France sans mention d’obligation site et situés en amont hydraulique. d’irrigation. Site hors aire d’alimentation de captage. Sensibilité faible pour la nappe de la craie KALIES – KA19.01.011 24 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

Prélèvement en eau (suite) : Gestion des épisodes de sécheresse : selon baisse de AEP : impact temporaire et moyen au consommation en eau prescrite (10 à 20 %), baisse de la démarrage et lors des situations dites production de 10 à 20%. exceptionnelles. Permanent et faible en dehors La conception du projet a intégré la réduction pérenne des de ces périodes (1260 m³/an). consommations en eau et notamment un investissement de Eaux souterraines : 200 000 € pour un équipement permettant une - impact permanent du prélèvement consommation d’eau moindre. compatible avec une bonne gestion de la Pas de possibilité d’adapter le procédé en période de ressource en eau souterraine en basses sécheresse (aucune étape consommatrice d’eau ne peut être stoppée) Hydrologie - eaux critiques à l’échelle du bassin versant Recyclage des eaux traitées en sortie de STEP ou des eaux Eaux de - pas d’impact sur les forages alentours et de toiture pour mise en contact avec les denrées surface notamment AEP au regard des zones alimentaires pas possible. d’appel estimées pour les forages / Usages annexes (nettoyage des sols et installations) ne Géologie / - exploitation des forages n’entraîne pas peuvent être réduits car liés aux référentiels agro- Hydrogéologie d’impact sur le canal de Neufossé alimentaires. – Eaux Eaux de surface : Période d’activité dépendante de la période de récolte des souterraines - prélèvement horaire maximal représentant légumes, pas d’adaptation possible. 0,56% du débit du canal, avec rejet en parallèle - prélèvement annuel nul en phase 1 et représentant 28% de plus que le volume rejeté en phase 1+2 (soit 88 200 m³/an) - prélèvements et rejets autorisés par VNF qui gère le niveau d’eau dans le canal - impact permanent négligeable au vu du bilan sur la ressource

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Rejets en eau : Rejet des eaux usées sanitaires au ruisseau de la Rejet des eaux usées sanitaires Fontaine Delleau après passage par un dispositif Dispositif d’ANC, avec contrat d’entretien intégrant d’assainissement non collectif (micro-station). vidanges, maintenance, contrôle de la qualité des eaux Impact permanent acceptable au vu des mesures ci contre Bassin de récupération des eaux pluviales de toiture pour réutilisation (dimensionné sur une Rejet des eaux pluviales de voirie pluie de 20 ans). Principe de neutralité Séparateur d’hydrocarbures et bassin de tamponnement afin hydraulique respecté. d’assurer les caractéristiques quantitatives (neutralité Séparateur d’hydrocarbures et bassin de hydraulique) et qualitatives du rejet – surveillance annuelle tamponnement des eaux pluviales de voirie des rejets (dimensionné sur une pluie de 20 ans, 2 l/ha/s)) avant rejet au contre-fossé. Hydrologie - Réutilisation des eaux pluviales de toiture. Eaux de Impact permanent acceptable surface au vu des mesures ci contre

/ Rejet des eaux industrielles traitées par une Géologie / Rejet des eaux industrielles station d’épuration au canal de Neufossé. Hydrogéologie Station d’épuration couplant traitement aérobie et – Eaux Rejet maximal à hauteur de 50 m³/h sous anaérobie, 3 niveaux de déphosphatation sont prévus. convention avec VNF soit 0,46% du débit souterraines Débit mesuré en continu, surveillance journalière à d’ « étiage ». mensuelle selon les paramètres Bilan prélèvement/rejet : prélèvement annuel nul en phase 1 et représentant 28% de plus que le volume rejeté en phase 1+2 (soit 88 200 m³/an), prélèvements et rejets autorisés par VNF qui gère le niveau d’eau dans le canal Valeurs de rejet conformes aux meilleures techniques disponibles. Canal reste déclassé sur le paramètre phosphore malgré efforts technico- économiques. Impact qualitatif permanent moyen Impact quantitatif permanent faible à négligeable au vu des mesures ci-contre

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Busage d’un cours d’eau Busage du ruisseau de la fontaine Delleau Busages sur le ruisseau de la Fontaine Delleau : Contrôle régulier des ouvrages par surveillance visuelle Rectangulaire avec radier à 30 cm de profondeur Dégagement des matériaux pouvant obstruer le busage afin d’assurer la continuité écologique et le régime Fauchage de la végétation autour des busages hydraulique Dimensionné sur pluie centennale pour ne pas modifier le régime d’écoulement ni les risques d’inondation Hydrologie - Composition granulométrique du lit reconstituée Eaux de avec les matériaux issus du décaissement surface Adapté pour ne pas créer d’érosion progressive ou régressive / Géologie / Tirant d’air suffisant, évasement des extrémités Hydrogéologie afin d’assurer la luminosité nécessaire. – Eaux Réalisation fin d’été, début d’automne souterraines Impact permanent faible au vu des mesures ci-contre Epandage Analyses du substrat en respect d’un programme Epandage des boues issues de la station analytique, prise en compte des contraintes naturelles et d’épuration selon un plan d’épandage respect des distances d’isolement, définition de périodes favorables à l’épandage, analyses de sol sur les parcelles Impact direct permanent acceptable épandues. au vu des mesures ci-contre Terrains phase 1 : terrains quasi vierges Risque de pollution par déversement accidentel Surfaces de travail étanches. (voiries, espaces verts, activités en phase travaux et en exploitation. agricoles) qui n’ont jamais été exploités Stockage des produits susceptibles de générer une pollution pour un usage industriel, pas de pollution Impact direct temporaire négligeable sur rétention. attendue au vu des mesures ci-contre Bassin de tamponnement des eaux pluviales de voirie avec Réserve foncière : 3 campagnes de traitement en amont. sondages entre 2007 et 2016. Etat des sols Contamination aux métaux dans les Bassin de confinement des eaux d’extinction d’incendie. horizons superficiels du sous-sol, peu profonde et très localisée. Contamination en composés organique ainsi que sulfates et fluorures. Pas de contamination significative des eaux souterraines. Gestion par confinement prévue.

Sensibilité moyenne

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Etat initial Thème Impact du projet Mesures proposées Sensibilité environnementale Réchauffement climatique. Emission de gaz à effet de serre (dioxyde de Véhicules à l’arrêt lors des livraisons et des expéditions Vulnéraibilité locale faible à moyenne carbone, oxydes d’azote, vapeur d’eau). - Hausse des précipitations violentes Site non visé par les quotas de CO2. Générateur de vapeur équipé d’un brûleur bas NOx - Baisse des précipitations Consommation d’eau importante quotidiennes, sécheresse Contrôle du bon fonctionnement des installations de - Retrait gonflement des argiles Impact direct permanent faible combustion et surveillance des rejets au vu des mesures ci-contre - Hausse du niveau de la mer Lors des épisodes de sécheresse, les actions suivantes seront mises en œuvre : Sensibilité forte - afin d’atteindre une réduction de la consommation de Climat 10%, la vitesse de production sera abaissée à 10%, - la même stratégie sera adoptée pour une réduction de la consommation de 20% (soit une baisse de la vitesse de production de 20%). La mise en œuvre de ces mesures permettra de réduire la consommation d’eau de 10 % en cas d’alerte sécheresse, et de 20 % en les cumulant en cas d’alerte renforcée, conformément aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 02 août 2019 réglementant les usages de l’eau en vue de la préservation de la ressource en eau dans le département du Nord. Alimentation possible en électricité et en Consommation électrique par l’éclairage, les Gaz naturel remplacé ou utilisé en mélange avec le biogaz gaz naturel. équipements informatiques et le fonctionnement généré par la STEP de nombreux équipements du procédé. Sensibilité faible Consommation de gaz naturel par le générateur Consommation électrique réduite par : de vapeur (8,5 kW). Allumage et extinction automatique des éclairages Arrêt des lignes de production en fin de campagne Utilisation Impact direct permanent faible Paramétrage optimal des lignes de production rationnelle de au vu des mesures ci-contre Moteurs à haut rendement, avec entraînement à vitesse l’énergie variable Isolation thermique

Optimisation de la combustion

Récupération d’énergie sur de nombreux équipements Suivi mensuel de la consommation d’énergie

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EVOLUTION PROBABLE PAR RAPPORT AU SCENARIO DE REFERENCE

La zone destinée à l’implantation du projet est aujourd’hui une zone partiellement exploitée par un agriculteur. Cependant, le zonage du PLUi approuvé définit la zone comme destinée à accueillir des activités industrielles.

Ainsi, le scénario de référence à considérer est un développement industriel sur cette zone dont les impacts peuvent être aussi variables que le type d’industrie qui s’y implante. Il est donc complexe de préciser plus en détail l’évolution probable des terrains en l’absence du projet.

 EFFETS CUMULES

 Projets recensés à proximité du site

De nombreux projets sont recensés sur les communes voisines du lieu d’implantation du site. Ceux retenus pour l’analyse des effets cumulés sont :

Localisation par Projet Date de l’avis Type de projet rapport au site Plan de gestion des opérations de dragage de l’UHC n°3 50 m au nord-est AE 11/07/2018 Etude d’impact

Création d’un port fluvial sur la commune d’Aire sur la Evaluation 5,2 km au sud AE 05/02/2019 Lys environnementale

Plan de gestion des cours d’eau de la longue becque et Evaluation 50 m au nord-est AE 21/05/2019 de la Melde environnementale

Evaluation Aménagement de la route départementale 642 2,5 km au nord AE 10/09/2019 environnementale

Concerne notamment Cas par cas Programme de drainage agricole de l’ASADI de Béthune- Soumis à EI Roquetoire, Etude d’impact Lillers-Aire 21/04/2017 localisée à 1,5 km Loi sur l’Eau au sud-ouest

Création d’une route et d’un giratoire sur la commune Soumis à EI Cas par cas 5,7 km au sud d’Aire sur la Lys 20/07/2017 Loi sur l’Eau

Réalisation de 2 zones d’expansion de crue sur les Soumis à EI 3,3 km au nord-est Cas par cas communes de Sercus et Steenbecque par l’USAN 23/05/2018

Site localisé sur la Création d’une unité de méthanisation sur la commune commune de Non soumis à EI de Lillers avec épandage des digestats sur Blaringhem visée Cas par cas 11/01/2019 67 communes par le plan d’épandage

Site localisé sur la Epandage de digestats issus d’une unité de commune de Non soumis à EI méthanisation agricole projetée sur la commune de Blaringhem visée Cas par cas 05/06/2019 Renescure par le plan d’épandage

 Evaluation de l’impact

Pas de cumul au regard des impacts constatés des projets, des mesures prévues, voire de l’éloignement des projets les uns par rapport aux autres.

KALIES – KA19.01.011 29 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

VOLET SANITAIRE DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Au vu des niveaux d’émissions attendus (projet visé par la directive IED relative aux émissions industrielles), une interprétation de l’état actuel des milieux air et eau est réalisée.

L’état du milieu air est établi sur la base des données publiques disponibles. L’état du milieu eau est établi sur la base de mesures au sein du canal de Neufossé.

L’évaluation de l’état des milieux a permis de déterminer que :

 l’état des eaux superficielles est compatible avec les usages constatés,

 l’état de l’air est compatible avec les usages constatés.

Les émissions futures du projet TRINATURE FRANCE seront susceptibles de modifier la situation actuelle. De ce fait, l’impact des émissions du site sur les risques sanitaires doit être quantifié. La réalisation d’une évaluation prospective des risques sanitaires est nécessaire. Son déroulement est synthétisé ci-après.

Le fonctionnement des installations du site engendrera :

 des effluents aqueux :

✓ les eaux usées sanitaires sont gérées par dispositif d’assainissement non collectif et rejetées au milieu naturel au vu des faibles capacités d’infiltration des terrains,

✓ les eaux pluviales collectées sur les voiries sont traitées par séparateur d’hydrocarbures, tamponnées puis rejetées au milieu naturel (les eaux pluviales de toiture sont intégralement réutilisées pour les besoins en eau industrielle)

✓ les eaux usées industrielles sont traitées par une station d’épuration avant rejet au milieu naturel (canal de Neufossé).

 des rejets atmosphériques :

✓ gaz de combustion du générateur de vapeur fonctionnant au gaz naturel et au biogaz : les rejets ne sont pas traités mais les installations de combustion font l’objet d’une surveillance particulière,

✓ gaz de combustion de la torchère, uniquement de manière ponctuelle,

✓ gaz de combustion issus de la circulation des véhicules de livraison, d’expédition… : la vitesse de circulation sera limitée à 20 km/h, les véhicules utilisés respecteront les normes EURO 4, 5 et 6, qui fixent les valeurs limites d’émission en fonction du type de véhicule, ils feront l’objet de contrôles techniques réguliers, ainsi que de contrôles antipollution, les véhicules auront pour consigne d’éteindre leurs moteurs pendant les phases d’attente, de chargement ou déchargement.

Les sources retenues sont le rejet des eaux usées industrielles traitées au canal de Neufossé et les gaz de combustion du générateur de vapeur.

KALIES – KA19.01.011 30 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

Au vu de l’étape de sélection des substances d’intérêt :

 aucune des substances présentes dans les rejets d’eaux usées industrielles ne possède de valeur toxicologique de référence, ainsi aucun calcul de risque ne sera effectué pour cette source,

 concernant les substances présentes dans les gaz de combustion du générateur de vapeur, les valeurs réglementaires issues des valeurs limites annuelles pour la protection de la santé humaine fixées par l’article R.221-1 du Code de l’environnement sont retenues comme valeurs de comparaison en l’absence de valeur toxicologique de référence pour les oxydes d’azote et les poussières.

Une dispersion atmosphérique des rejets atmosphériques a été réalisée afin d’estimer les concentrations en oxydes d’azote et en poussières attendues dans l’environnement, qui restent inférieures aux valeurs limites annuelles issues du Code de l’environnement.

Le développement du projet de la société TRINATURE FRANCE donc comme acceptable d’un point de vue sanitaire, notamment au regard de l’état des milieux actuels, dans la limite du respect des aspects suivants :

 maîtrise des émissions et non dépassement des flux annuels prévisionnels,

 auto-surveillance des sources d’émissions selon les modalités réglementaires.

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ÉTUDE DES DANGERS

L’étude de dangers a été réalisée conformément à l’arrêté du 29 septembre 2005 et rend donc compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets des phénomènes dangereux et de la gravité potentielle des accidents potentiels et d’affecter les intérêts visés par l’article L. 511-1 du Code de l’environnement.

La démarche de réalisation de l’EDD est centrée sur une analyse des risques. L’analyse préliminaire des risques, qui a été menée sur l’ensemble des installations, a permis de déterminer les équipements devant faire l’objet d’une analyse plus détaillée et de dresser une liste de phénomènes dangereux à modéliser pour en déterminer les distances d’effets.

En particulier, les installations frigorifiques, ont été conçues dans le souci de la réduction du potentiel de danger et de maîtrise du risque. Le schéma de principe ci-dessous présente les principaux équipements présents dans la salle des machines ammoniac :

Le circuit d’ammoniac sera principalement situé dans la salle des machines. Les tuyauteries alimentant les utilisateurs (3 tunnels et 3 chambres froides) seront placées dans des capotages, de même que les tuyauteries alimentant les condenseurs situés sur le toit de la salle des machines. De nombreuses mesures ont été prises afin de réduire au maximum les potentiels de dangers :

 le confinement des tuyauteries dans des capotages au niveau des condenseurs et pour tous les transferts entre la salle des machines, les chambres froides et les tunnels,

 le confinement des vannes au niveau des tunnels et chambres froides avec l’installation d’extracteurs,

 l’absence de ballon haute pression.

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En plus de ces décisions prises qui impactent directement la conception, de nombreuses mesures de sécurité sont prévues, qu’elles soient réglementaires (arrêté du 16 juillet 1997 relatif aux installations de réfrigération employant l'ammoniac comme fluide frigorigène soumises à autorisation au titre de la rubrique n° 4735 de la nomenclature des ICPE) ou normatives (NF EN 378 :2017 pour les systèmes frigorifiques et les pompes à chaleur).

L’analyse de risques a permis d’identifier les scénarios d’accident et les moyens de maîtrise des risques. Plusieurs recommandations ont été retenues concernant les installations frigorifiques et ont été prises en compte dans la démarche de l’étude :

 la mise en place de mesures permettant de prévenir les pertes de confinement sur les équipements,

 la mise en place de mesures de maîtrise des risques permettant de réduire les quantités rejetées en cas de perte de confinement (mise en sécurité des installations en cas de fuite, rétention, etc.),

 la prévention des risques d’explosion en cas de fuite d’ammoniac (ventilation ATEX par exemple),

 la prévention des risques d’incendie et la limitation des effets en cas d’incendie,

 la mise en place de mesures destinées à réduire les effets en cas de perte de confinement (extraction, etc.).

Les différentes étapes de l’étude des dangers ont abouti à l’identification de 7 accidents majeurs ayant des effets à l’extérieur des limites de propriété. Les caractéristiques de ces accidents majeurs (types d’effets, distances d’effets, gravité, probabilité et cinétique) sont synthétisées dans le tableau suivant :

Type Distances d’effets (m) Phénomène dangereux Gravité Probabilité Cinétique

d’effets SELS SEL SEI

AM1 : Eclatement du ciel gazeux Surpression - - 14 Modéré E Rapide

UASB (digestion anaérobie)

Station Station d’ épuration

1a Rupture tuyauterie liquide haute pression en sortie Toxique - - 520 Important E Rapide condenseur – illimitée sans extraction 1b Rupture tuyauterie liquide haute pression sortie condenseur – Toxique - - 340 Sérieux E Rapide illimitée avec extraction 2a Rupture tuyauterie liquide haute pression entrée ballon SFH - Toxique - - 500 Important E Rapide illimitée sans extraction Salle des machines des Salle 2b Rupture tuyauterie liquide haute pression entrée ballon SFH - Toxique - - 330 Sérieux E Rapide illimitée avec extraction 8a Rupture tuyauterie gaz chaud dans le capotage tunnel 1 - illimitée Toxique - - 150 Modéré E Rapide sans extraction

8b Rupture tuyauterie gaz chaud tunnel 1 tunnel

Capotage Capotage dans le capotage tunnel 1 - illimitée Toxique - - 150 Modéré E Rapide avec extraction SELS (Seuil des Effets Létaux Significatifs) – SEL (Seuil des Effets Létaux) - SEI (Seuil des Effets Irréversibles) : seuils définis par l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005 relatif à l'évaluation et à la prise en compte de la probabilité d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation.

KALIES – KA19.01.011 33 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

Les cartographies des phénomènes dangereux pour lesquels des effets à l’extérieur des limites de propriété du site sont attendus sont présentées dans les pages suivantes :

- AM1 : Eclatement du ciel gazeux du réacteur UASB (digestion anaérobie) : des effets de surpression (correspondant aux dégâts légers sur les structures et au effets irréversibles pour l’homme) sont générés sur une dizaine de mètres à l’extérieur du site.

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- 1a - Rupture d’une tuyauterie d’ammoniac liquide haute pression en sortie de condenseur (fuite illimitée sans extraction). Les effets représentés correspondent aux effets toxiques irréversibles pour l’homme.

- 1b- Rupture d’une tuyauterie d’ammoniac liquide haute pression en sortie de condenseur – illimitée avec extraction. Les effets représentés correspondent aux effets toxiques irréversibles pour l’homme.

KALIES – KA19.01.011 35 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

- 2a - Rupture d’une tuyauterie haute pression entrée ballon SFH (superfeed high) – illimitée sans extraction. Les effets représentés correspondent aux effets toxiques irréversibles pour l’homme.

- 2b - Rupture d’une tuyauterie haute pression entrée ballon SFH – illimitée avec extraction. Les effets représentés correspondent aux effets toxiques irréversibles pour l’homme.

KALIES – KA19.01.011 36 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

- 8a - Rupture d’une tuyauterie de gaz chaud au sein du capotage vers tunnel - illimitée sans extraction. Les effets représentés correspondent aux effets toxiques irréversibles pour l’homme.

- 8b - Rupture d’une tuyauterie de gaz chaud au sein du capotage vers tunnel - illimitée avec extraction. Les effets représentés correspondent aux effets toxiques irréversibles pour l’homme.

KALIES – KA19.01.011 37 Résumé non technique du DDAE BLARINGHEM – TRINATURE FRANCE

Les accidents dont les cartographies sont présentées ci-avant sont placés dans la grille d'analyse définie par l'arrêté du 10 mai 2000 modifié, illustrée des critères d’appréciation du risque pour les établissements Seveso, tels que définis dans la circulaire du 10 mai 2010 (les installations étudiées n’étant soumises qu’à autorisation « simple », la matrice est néanmoins transposée).

Probabilité Gravité des conséquences sur E D C B A les personnes exposées au risque

Désastreux

Catastrophique

1-a Important 2-a

1-b Sérieux 2-b

8-a Modéré 8-b AM1

Le positionnement des accidents majeurs dans la grille (aucun accident majeur ne se situe en zone rouge) indique que le projet est compatible avec l’environnement du site.

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