DEPARTEMENT DU COMMUNE DE SAINT-AVE Zone d’Aménagement Concerté à vocation d’activités Secteur du Poteau

Etude d’impact Application des articles L. 122-1 à L. 122-3 et R. 122-1 et suivants du Code de l’Environnement

Dossier réalisé par : EF ETUDES – antenne Rennes ZA LE PARC – LE CHEMIN RENAULT 35250 SAINT GERMAIN SUR ILLE

Date réalisation du dossier : Juillet 2016 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

 Nom du demandeur Agglomération Représenté par Monsieur Le Président Adresse : 30 rue Alfred Kastler - 56 000 Vannes Téléphone : 02 97 68 14 24

 Auteur de l’étude d’impact EF ETUDES – Mise en forme du dossier, diagnostic, impacts et mesures compensatoires. Représenté par :  Maryline KNEVELER - Master Bassin Versant Eau Sol – Responsable pôle Environnement – rédaction diagnostic.  Jacques POTTIER - Formation Supérieure en Gestion et Protection de l’Espace Rural & BTS Gestion et Maitrise de l’Eau – diagnostic terrain & rédaction présentation, impacts et mesures, Adresse : agence Rennes - ZA Le Chemin Renault – 35250 Saint Germain/Ille Téléphone : 02 99 55 41 41

 Autres intervenants sur l’étude

Agence ADEPE - Analyse paysagère, urbaine et architecturale. Adresse : 26, avenue Henri Fréville – 35200 Rennes

ExEco Environnement - Analyse faunistique et floristique – Monsieur Brunet et Monsieur Dutal - écologues Adresse : 2 place Patton – 50 300 Avranches

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 TABLE DES MATIÈRES 1. PRÉAMBULE ...... 7 2. CONTEXTE DE L’ÉTUDE ...... 8 2.1. LOCALISATION DE LA COMMUNE ...... 8 2.2. PRÉSENTATION DU PERIMETRE D’ETUDE DE LA ZAC ...... 8 2.3. MÉMENTO ...... 8 3. CADRE RÉGLEMENTAIRE ...... 10 3.1. PROCÉDURE D’ÉTUDE D’IMPACT ...... 10 3.2. PROCÉDURE DE ZONE D’AMÉNAGEMENT CONCERTÉ ...... 11 3.3. AUTRES RÉGLEMENTATIONS POUVANT CONCERNER UN PROJET D’URBANISATION ...... 12 3.3.1. L’eau ...... 12 3.3.2. Le bruit ...... 12 3.3.3. L’air ...... 13 3.3.4. L’énergie ...... 13 3.3.5. La biodiversité ...... 14 3.3.6. L’archéologie ...... 16 3.3.7. Déclaration d’Utilité Publique ...... 17 3.4. MÉMENTO ...... 18 4. CADRAGE PRÉALABLE DU PROJET ...... 20 4.1. DOCUMENTS D’ÉCHELON SUPRA-COMMUNAL ...... 20 4.1.1. Patrimoine Naturel, Biodiversité et Paysage ...... 20 4.1.2. Planification urbaine et déplacements ...... 31 4.1.3. L’air, climat, énergie et santé ...... 43 4.1.4. L’eau ...... 50 4.1.5. Les risques ...... 57 4.2. CADRAGE PRÉALABLE DU PROJET AU NIVEAU COMMUNAL ...... 72 4.2.1. Document d’urbanisme réglementaire applicable ...... 72 4.2.2. Projet d’aménagement et de développement durable ...... 75 4.2.3. Document d'orientation d’aménagement communal ...... 76 4.2.4. Patrimoine Naturel ...... 78 4.2.5. Patrimoine archéologique ...... 84 4.3. MEMENTO ...... 86 5. ANALYSE DE L’ÉTAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ...... 95 5.1. MILIEU PHYSIQUE ...... 95 5.1.1. Climatologie ...... 95 5.1.2. Domaine des sols et du sous-sol ...... 98 5.1.3. Environnement sonore ...... 104 5.1.4. Hydrologie et qualité de l’eau ...... 106 5.1.5. Milieu paysager ...... 112 5.1.6. Milieu naturel ...... 116 5.2. CONTEXTE SOCIO-ÉCONOMIQUE ...... 135 5.2.1. Milieu humain ...... 135 5.2.2. Activités économiques, équipements et services ...... 137 5.2.1. Contexte agricole ...... 141 5.2.2. Maîtrise foncière ...... 142 5.3. DEPLACEMENT, INFRASTRUCTURES ET TRANSPORTS ...... 143 5.3.1. Les déplacements ...... 143 5.3.2. Diagnostic routier ...... 146 5.3.3. Transports collectifs ...... 155 5.3.4. Les cheminements doux ...... 157 5.4. RÉSEAUX ET DÉCHETS ...... 159 5.4.1. Réseau des eaux usées ...... 159 5.4.2. Réseau d’eau potable ...... 160 5.4.3. Autres réseaux ...... 161 5.4.4. Les déchets ...... 161 5.5. L’ÉNERGIE ...... 163 5.5.1. Contexte breton ...... 163 5.5.2. Contexte local ...... 165 5.5.3. Gisements de production d’énergies renouvelables sur la zone d’étude ...... 165 5.5.4. Réseau de chaleur ...... 167 5.6. MÉMENTO ...... 169

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6. PRÉSENTATION ET JUSTIFICATION DU PROJET ...... 173 6.1. PÉRIMÈTRE DE ZAC AU STADE DU DOSSIER DE CRÉATION ...... 173 6.2. OBJECTIFS ET JUSTIFICATIONS DE LA ZAC ...... 174 6.3. PRINCIPE GÉNÉRAL D’AMÉNAGEMENT ...... 175 6.4. VOLET ÉNERGÉTIQUE ...... 181 6.5. LES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ETUDIEES ...... 186 7. ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET - MESURES D’ÉVITEMENT, DE RÉDUCTION ET DE COMPENSATION DES EFFETS ...... 190 7.1. PRÉAMBULE ...... 190 7.2. LE MILIEU PHYSIQUE : RELIEF, TERRASSEMENT ET GEOLOGIE DU SOL ...... 191 7.3. HYDROLOGIE ...... 194 7.4. MILIEU PAYSAGER ET NATUREL ...... 201 7.4.1. Paysage environnant et contexte urbain ...... 201 7.1. MILIEU NATUREL ...... 203 7.2. PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE ...... 208 7.3. MILIEU HUMAIN ET SANTE ...... 208 7.3.1. Démographie et vie économique ...... 208 7.3.2. Voisinage ...... 209 7.4. LES RÉSEAUX ...... 215 7.4.1. Le réseau d’eaux usées et la station d’épuration ...... 215 7.4.2. L’eau potable ...... 217 7.4.3. Les autres réseaux ...... 218 7.4.4. Déplacements, accès et sécurité ...... 220 7.5. ÉNERGIE ...... 223 7.6. ADDITION ET INTERACTION DES IMPACTS ENTRE EUX ...... 225 7.7. EFFETS CUMULÉS AVEC LES AUTRES PROJETS CONNUS SUR LE TERRITOIRE ...... 226 7.8. EFFETS DU PROJET NE POUVANT ÊTRE COMPENSÉS OU ÉVITÉS ...... 226 7.9. COMPATIBILITÉ AVEC LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX ET COMMUNAUX ...... 227 7.9.1. Respect du Schéma de Cohérence Territorial ...... 227 7.9.2. Respect du SDAGE Loire-Bretagne et du SAGE ...... 227 7.9.3. Respect des autres documents supra-communaux liés au patrimoine naturel ...... 227 7.9.4. Compatibilité du projet avec les documents communaux ...... 227 8. DIFFICULTÉS DE RÉALISATION DE L’ÉTUDE ...... 228 9. MÉTHODES UTILISÉES ...... 229 10. ANNEXES ...... 230

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 TABLE DES ILLUSTRATIONS

Carte I: Agglomération de Vannes 9 Carte II: Localisation de la commune de Saint Avé dans le Grand Ouest 9 Carte III: Localisation élargie de la commune de saint Avé 9 Carte IV: Périmètre de ZAC sur fond IGN 9 Carte V: Localisation du périmètre d’étude sur fond photo aérienne 9 Carte VI – Localisation du patrimoine naturel NATURA 2000 par rapport à la zone d’étude 22 Carte VII – Localisation du patrimoine naturel ZNIEFF par rapport à la zone d’étude 24 Carte VIII – Extrait du Plan du Parc Régional du Golfe du Morbihan 26 Carte IX: Localisation des ZNIEFF par rapport au projet 27 Carte X : Carte de synthèse du SRCE 29 Carte XI – SCoT - Schéma d'organisation du réseau de pôles multimodaux à horizon 2030 32 Carte XII – SCoT – Trame verte sur le territoire de Vannes Agglo 34 Carte XIII – SCoT - Prévisions de la consommation d'espace sur le territoire de Vannes Agglo 35 Carte XIV: Plan de Déplacement Urbains - Tronçons étudiés 39 Carte XV: Schéma des liaisons cyclables communautaires 40 Carte XVI: Localisation des autres projets sur la territoire 42 Carte XVII: Localisation du site dans le SDAGE Loire-Bretagne 50 Carte XVIII: Territoire du SAGE Golfe du Morbihan - ria d'Etel 54 Carte XIX: Site d'étude, captages d’eau potable et périmètre de protection 55 Carte XX: Périmètres de protection sur la commune de Saint-Avé 56 Carte XXI: Localisation des stations radioélectriques sur le territoire communal 57 Carte XXII: Routes nationales concernées par le PPBE de mai 2012 - 1ère échéance 59 Carte XXIII: Routes nationales concernées par le PPBE d'avril 2016 - 2ème échéance 60 Carte XXIV: Carte de bruit stratégique des Infrastructures de Transport - indice Lden (jour, soir et nuit) 61 Carte XXV: Classement sonore des infrastructures de transports terrestres 61 Carte XXVI: Contribution sonore des voies routières départementales - indice Ln (nuit) 61 Carte XXVII: PPRI sur la commune de Saint Avé 62 Carte XXVIII: Aléa retrait-gonflement des argiles 63 Carte XXIX: Cartographie du risque de remontée de nappe 65 Carte XXX: Carte des risques de transport de matières dangereuses 66 Carte XXXI: Carte des risques industriels 67 Carte XXXII: Carte des installations classées sur St Avé 68 Carte XXXIII: Cartographie des sites ou sols susceptibles d’être pollués 70 Carte XXXIII: Extrait de la cartographie du PLU de Saint Avé 73 Carte XXXV: carte des servitudes 74 Carte XXXVI: Zonage du PLU 74 Carte XXXVII: Orientations d’aménagement sur le secteur du Poteau Nord 77 Carte XXXVIII: cartographie du patrimoine naturel - PADD 78 Carte XXXIX: cartographie des zones humides du PLU 80 Carte XL: Cartographie des zones humides sur le périmètre d'étude 81 Carte XLI: Environnement et paysage du PLU sur la zone d’étude 83 Carte XLII: Site archéologique sur le territoire communal 84 Carte XLII: Détail des sites archéologiques concernés par le périmètre du projet 85 Carte XLIV: Carte topographique de la commune 98 Carte XLV: Carte topographique 99 Carte XLVI: Localisation de la zone d’étude sur fond topographique 99 Carte XLVII: Carte géologique du secteur d’étude 100 Carte XLVIII: Carte de localisation des sondages pédologiques 103 Carte XLIX: Carte de localisation des prises sonores 105 Carte LIV: Localisation des prises sonores – sonomètre classe 2 105 Carte LI: Bassins versants de la commune 106 Carte LII: Réseau hydraulique et exutoires 108 Carte LIII: Localisation des masses d'eau à proximité du projet d'étude 110 Carte LIV: Composantes du paysage – source PLU 112 Carte LV: Unités paysagères 113 Carte LVI: Prises photos volet paysage 114 Carte LVII: Carte des habitats et de la zone humide (par la végétation) 119 Carte LVIII: Carte des plantes assez rares à rares et des invasives avérées 124 Carte LIX: Carte des points d'écoute et des espèces à intérêt de l'avifaune 127 Carte LX: Carte de localisation des points d'écoute et du niveau d'activité pour les chiroptères 130 Carte LXI: Carte des observations des reptiles 131 Carte LXII: Carte de localisation des sondages pédologiques 134 Carte LXIII: Localisation des parcs d'activités sur St Avé 138 Carte LXIV: Localisation des principaux services, équipement et commerces de la commune 140 Carte LXV: Localisation des sièges d’exploitation agricole - PLU 142

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Carte LXVI: Déplacements domicile-travail sur St Avé 144 Carte LXXI: Localisation des différents axes routiers sur la commune 147 Carte LXVIII: Trafics moyens journaliers annuels en 2015 148 Carte LXIX: Circulation routière en agglomération et hors agglomération sur le territoire communal 154 Carte LXX: Dessertes en transport collectif sur le territoire communal 156 Carte LXXI: Cheminement doux sur le territoire communal 158 Carte LXXII: Réseaux d’eau potable sur le site d'étude 161 Carte LXXIII: Points d'apport volontaire 162 Carte LXXVIII: Croisement des contraintes réglementaires et du potentiel éolien 166 Carte LXXX: Périmètre retenu au stade du dossier de création 173 Carte LXXXI: Schéma organique du projet d’aménagement retenu a u stade du dossier de création 175 Carte LXXXII: Schéma d’intention retenu au stade du dossier de création 178 Carte LXXXIII: Imagerie d’intention retenue au stade du dossier de création 178 Carte LXXXIV: Trame verte du projet 179 Carte LXXXV: Intention d’aménagement retenu au stade du dossier de création 181 Carte LXXXVI: Simulation de la mise en œuvre d’un réseau de chaleur sur la zone d’étude 184 Carte LXXXVII: Mesures d’évitement, de réduction et de compensation sur le volet terrassement, relief et géologie du sol 193 Carte LXXXVIII: Mesures d’évitement, de réduction et de compensation sur le volet hydrologie 197 Carte LXXXIX: Mesures d’évitement, de réduction et de compensation sur le volet paysage 202 Carte XC: Impact et mesures vis-à-vis de la biodiversité 205 Carte XCI: Imagerie des liaisons écologiques recherchées à l’échelle du projet 206 Carte XCII: Carte du réseau de collecte eaux usées et eaux pluviales du projet au stade du dossier de création 216 Carte XCIII: Carte des réseaux souples du projet au stade du dossier de création 218

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1. PREAMBULE Vannes Agglomération envisage la réalisation d’un projet de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation d’activité au Nord-Ouest du centre ville de Saint-Avé, au niveau du lieu-dit « le Poteau ». Ce projet s’inscrit dans le prolongement des orientations du SCoT de Vannes Agglomération (Schéma de Cohérence Territorial) qui a ciblé cette zone comme un secteur stratégique pour le développement économique du territoire. Le site a fait l’objet, en 2007, d’un arrêté de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) portée par la commune de Saint-Avé en vu d’anticiper les acquisitions foncières de ce secteur. L’opération reconnue d’utilité publique porte sur un périmètre de 27 hectares et a fait l’objet d’une étude d’impact. Les acquisitions foncières sont à ce jour effectuées sur l’ensemble de la zone. Aussi, dans un souci de répondre à une entreprise qui souhaitait s’implanter sur le secteur du poteau dans un délai rapide et pour adapter l’offre de terrains au plus près des demandes, la collectivité a engagé, en 2015, une étude sur une partie de la zone. L’objectif était de détacher environ 5 hectares du périmètre de DUP afin de répondre au plus près des besoins pressentis à court et moyen terme. Les 5 hectares concernés ont fait l’objet d’un dossier de déclaration « loi sur l’eau » mais lors de l’instruction, le service instructeur a demandé d’actualiser l’étude d’impact initiale et de traiter du périmètre global afin de bien prendre en considération les impacts de l’ensemble du programme. Ainsi, le dossier de déclaration n’a pas fait l’objet d’un arrêté d’autorisation (cf courrier réponse des services de la préfecture – annexe 1). La présente étude vise donc à mettre à jour l’étude d’impact initiale en reprenant l’ensemble des thématiques nécessaire à la constitution de ces dossiers. La procédure d’étude d’impact, qui lorsqu’elle est nécessaire, constitue une pièce maitresse du dossier de projet de Parc d'activités et se fait en application des articles L. 122-1 à L. 122-3 et R. 122- 1 et suivants du code de l’environnement. La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite « Grenelle 2 », a réformé profondément les études d’impact en définissant des seuils où elle est rendue obligatoire ou soumise à un « examen au cas par cas » par l’autorité environnementale, ainsi que son contenu et sa portée, pour un renforcement du principe d’information des citoyens et du contrôle de l’administration compétente. Une étude d’impact comprend au minimum :  une description du projet,  une analyse de l’état initial du site du projet et de son environnement,  une analyse des effets du projet sur l’environnement et sur la santé,  une analyse des effets cumulés avec d’autres projets connus,  les raisons pour lesquels, notamment du point de vue des préoccupations d’environnement, le projet présenté a été retenu,  les mesures envisagées pour éviter, réduire ou compenser les conséquences du projet,  une analyse des méthodes utilisées et des modalités de suivi,  un résumé non technique – document annexé au présent dossier. Ce dossier s’appuie particulièrement sur les informations fournies par la commune de Saint-Avé et sur les études menées par l’équipe de prestataires spécialisés, chargée de réaliser le dossier de création de ZAC. Cette équipe est composée de la façon suivante :  Vannes Agglomération : Maître d’ouvrage,  EF Études : Bureau d’études environnement,  ADEPE : Urbanisme et Paysage,  Execo Environnement : Ecologue – inventaire faunistique et floristique.

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2. CONTEXTE DE L’ETUDE

2.1. LOCALISATION DE LA COMMUNE La commune de Saint Avé, localisée dans le Morbihan, appartient à l’Agglomération de Vannes qui compte 24 communes, elle est comprise dans le cœur d'Agglo. C'est la 2ème ville du Pays de Vannes, située à 4 km au nord de Vannes. Elle se situe au Nord du croisement entre la Route Nationale (RN) 165 reliant Nantes à Brest et la RN 166 reliant Vannes à Ploërmel. Le cœur d'agglomération est le moteur économique qui concentre les services métropolitains et est porteur d’une dynamique urbaine intégrant une offre diversifiée d’emplois, de services, d’équipement, de logements, de transports collectifs denses, de services sociaux... Les communes limitrophes de Saint Avé sont Saint-Nolff, , , , Vannes et . La commune s'étend sur une superficie de 2609 hectares, les données de l'INSEE indiquent une population communale de 10 630 habitants (données 2012) avec 71,5% de personnes actives.

2.2. PRESENTATION DU PERIMETRE D’ETUDE DE LA ZAC Le périmètre d’étude de la ZAC porte sur un secteur situé à 3 km au Nord-Est du centre- ville de Saint Avé et à 5 km au Nord de Vannes. Il se situe à l'intersection entre les Routes Départementales (RD) n° 767 et 135.

Le site d'étude est délimité : - à l'Est par la route de - la RD 767, - au Sud par la route de Plescop - la RD 135, - au Nord par les parcelles agricoles, - à l'Ouest par le hameau de Kerven, et il est traversé par un axe Nord-Sud par la rue de Tréviantec.

La superficie totale du site d'étude porte sur environ 27 hectares.

2.3. MEMENTO

La commune de Saint Avé est située à 4 km au Nord de Vannes et est rapidement accessible par l'axe routier Nantes-Brest - RN 165 et l'axe Vannes-Ploërmel - RN 166. Elle appartient au Cœur de l’Agglomération de Vannes, il s’agit donc d’une commune motrice pour l’économie territoriale.

Le périmètre d’étude de la ZAC englobe une emprise totale d’environ 27 hectares localisé au croisement des Routes Départementales n°767 (axe Vannes-Pontivy) et n°135 (axe Saint-Avé – Plescop), au Nord-Est du centre-ville de Saint-Avé et dans le prolongement Nord de la zone d'activités du Poteau existante.

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Carte II: Localisation de la Carte III: Localisation élargie de la commune de saint Avé Carte I: Agglomération de Vannes commune de Saint Avé dans le Grand Ouest

Saint Avé

Carte V: Localisation du périmètre d’étude sur fond photo aérienne Carte IV: Périmètre de ZAC sur fond IGN

CARTOGRAPHIE - CONTEXTE DE L’ETUDE

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3. CADRE REGLEMENTAIRE

3.1. PROCEDURE D’ETUDE D’IMPACT La procédure d’étude d’impact se fait en application des articles L. 122-1 à L. 122-3 et R. 122-1 et suivants du code de l’environnement. La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite « Grenelle 2 », a réformé les études d’impact pour une entrée en vigueur à compter du 1er juin 2012 (décret n° 2011-2019 du 29 décembre 2011). Cette loi achève la transposition de la directive n°85/337/CEE du 27 juin 1985 relative à l’évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l’environnement. Ainsi, l’étude d’impact doit rendre compte des effets sur l’environnement et sur la santé humaine des projets d’aménagement. Les principales modifications apportées par cette réforme concernent les seuils, suivant la nature du projet, pour lesquels une étude d’impact est obligatoire ou soumise à une procédure de vérification préliminaire dite « examen au cas par cas » par l’autorité administrative de l’État compétente qui jugera la nécessité ou non d’en réaliser une. De plus, des mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts directs et indirects du projet ainsi que les modalités de leur suivi doivent être indiquées dans l’étude d’impact et sont à la charge du pétitionnaire. Ainsi, cette loi élargit le champ de l’étude d’impact, son contenu et sa portée, pour un renforcement du principe d’information des citoyens et du contrôle de l’administration compétente. Concernant le projet d’urbanisation étudié, les seuils rendant obligatoires l’élaboration d’une étude d’impact sont les suivants :

CATÉGORIES D'AMÉNAGEMENTS, PROJETS soumis à la procédure de « cas par cas » en PROJETS soumis à étude d'impact d'ouvrages et de travaux application de l'annexe III de la directive 85/337/ CE

Travaux, constructions ou aménagements réalisés en ZAC, permis d'aménager et lotissements Travaux, constructions et une ou plusieurs phases, lorsque l'opération : soit crée situés sur le territoire d'une commune aménagements réalisés en une ou une SHON supérieure ou égale à 10 000 m² et dotée, à la date du dépôt de la demande, plusieurs phases, lorsque inférieure à 40 000 m² et dont le terrain d'assiette d'un PLU ou d'un document d'urbanisme en l'opération crée une SHON ne couvre pas une superficie supérieure ou égale à 10 tenant lieu ou d'une carte communale supérieure ou égale à 40 000 m² ha, soit couvre un terrain d'assiette d'une superficie n'ayant pas fait l'objet d'une évaluation ou dont le terrain d'assiette couvre supérieure ou égale à 5 ha et inférieure à 10 ha et environnementale permettant l'opération. une superficie supérieure à 10 ha. dont la SHON créée est inférieure à 40 000 m². Travaux, ouvrages, aménagements ruraux et urbains - extrait de l’annexe du décret n° 2011-2019 Lorsqu’un projet est soumis à étude d’impact, cette dernière doit être proportionnée selon la sensibilité environnementale, l’importance et la nature de l’aménagement et les incidences prévisibles sur (a) l’environnement et la nature de l’aménagement et (b) sur l’environnement et la santé humaine. Dans le cadre d’un projet d’urbanisation, l’étude d’impact présente au minimum :  Une description du projet comportant des informations relatives à sa conception et à ses dimensions,  Une analyse de l’état initial de la zone et des milieux susceptibles d’être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités écologiques, les équilibres biologiques, le patrimoine culturel et archéologique, le sol, l’eau, l’air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces éléments,  Une analyse des effets du projet sur l’environnement et la santé humaine, négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et permanents, à court, moyen et long terme en particulier sur les éléments énumérés ci- dessus et sur les facteurs climatiques, la consommation énergétique, la commodité du

Page 10 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions lumineuses), l’hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l’addition et l’interaction de ces effets entre eux,  Une analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets connus,  Une esquisse des principales solutions de substitution examinées par le pétitionnaire ou le maître d’ouvrage et les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur l’environnement ou la santé humaine, le projet présenté a été retenu,  Les éléments permettant d’apprécier la compatibilité du projet avec l’affectation des sols définie par le document d’urbanisme opposable, ainsi que si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique,  Les mesures prévues par le pétitionnaire ou le maître de l’ouvrage pour : o éviter les effets négatifs notables du projet sur l’environnement ou la santé humaine, et réduire les effets n’ayant pu être évités ; o compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l’environnement ou la santé humaine qui n’ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S’il n’est pas possible de compenser ces effets, le pétitionnaire ou le maître d’ouvrage justifie cette impossibilité ; La description de ces mesures doit être accompagnée de l’estimation des dépenses correspondantes, de l’exposé des effets attendus de ces mesures à l’égard des impacts négatifs du projet, ainsi que d’une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets,  Une présentation des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement, et lorsque plusieurs méthodes sont disponibles une explication des raisons ayant conduit au choix opéré,  Une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées par le maître d'ouvrage pour réaliser cette étude,  Les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l’étude.

Afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l’étude, celle-ci est précédée d'un résumé non technique. Ce résumé peut faire l’objet d’un document indépendant. Remarque : dans le cadre spécifique des infrastructures de transport, l’étude d’impact comprend une analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la collectivité ainsi qu’une évaluation des consommations énergétiques résultant de l’exploitation du projet, notamment du fait des déplacements qu’elle entraîne ou permet d’éviter. Dans le cadre d’un projet d’urbanisation, il ne s’agit que de voies de desserte internes au projet et non d’une voie de contournement ou de grandes liaisons. Une analyse approfondie de ce volet ne se justifie donc pas.

3.2. PROCEDURE DE ZONE D’AMENAGEMENT CONCERTE La zone d’aménagement concerté (ZAC), dont l’élaboration incombe à la personne publique qui a pris l’initiative de la création de la zone, est une procédure d’urbanisme opérationnel, qui permet à une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation, de réaliser ou de faire réaliser l’aménagement et l’équipement de terrains, notamment de ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou acquerra en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés (art. L311-1 du Code de l’Urbanisme). Elle permet donc de constituer le cadre général d’une opération

Page 11 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 d’envergure permettant d’accueillir diverses opérations ponctuelles et de produire du foncier prêt à bâtir en réorganisant le parcellaire, en viabilisant les terrains et en aménageant la zone. Une opération de ZAC doit faire l’objet d’une concertation associant pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales, … jusqu’à l’approbation du dossier de création de ZAC où le bilan de la concertation est délibéré. La procédure de ZAC se décompose en deux phases avec un dossier de création puis un dossier de réalisation qui précise le programme prévisionnel des constructions et des équipements publics, et qui décrit le bilan financier de l’opération.

3.3. AUTRES REGLEMENTATIONS POUVANT CONCERNER UN PROJET D’URBANISATION 3.3.1. L’eau La réalisation de tout ouvrage, tout travaux ou toute activité susceptible de porter atteinte à l'eau et aux milieux aquatiques est soumise à autorisation ou déclaration au titre de la Loi sur l'eau (L.214-1 à L 214-6 du Code de l’environnement). L’article R214-1 du même code précise la liste des ouvrages soumis à déclaration ou à autorisation. Concernant un projet d’urbanisation, plusieurs rubriques peuvent être visées :  Rubrique 2.1.5.0. Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant : 1° Supérieure ou égale à 20 ha - Autorisation, 2° Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha - Déclaration.  Rubrique 3.2.3.0. Plans d'eau, permanents ou non : 1° Dont la superficie est supérieure ou égale à 3 ha - Autorisation, 2° Dont la superficie est supérieure à 0,1 ha mais inférieure à 3 ha - Déclaration.  Rubrique 3.3.1.0. Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais, la zone asséchée ou mise en eau étant : 1° Supérieure ou égale à 1 ha - Autorisation, 2° Supérieure à 0,10 ha, mais inférieure à 1 ha - Déclaration. Les articles 640 et 641 du code civil indiquent qu’un projet ne doit pas aggraver l’écoulement naturel des eaux pluviales sur les fonds inférieurs, et prévoient le cas échéant une compensation pour le possesseur du fonds inférieur soit par une indemnisation soit par des travaux.

3.3.2. Le bruit La loi Bruit (Loi n°92-1444 du 31 décembre 1992) prévoit que pour se protéger contre le bruit des transports, les maîtres d’ouvrages d’infrastructures doivent prendre en compte les nuisances sonores dans la construction de voies nouvelles et la modification de voies existantes, et s’engager à ne pas dépasser des valeurs seuils de niveau sonore (article 12 de la loi bruit, décret 95-22 du 9 janvier 1995, arrêté du 5 mai 1995). Les constructeurs de bâtiments, quant à eux, ont l’obligation de prendre en compte le bruit engendré par les voies bruyantes existantes ou en projet, en dotant leur construction d’un isolement acoustique adapté par rapport aux bruits de l’espace extérieur (article 13 de la loi bruit, décret 95-21 du 9 janvier 1995, arrêté du 30 mai 1996).

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En matière de bruit et concernant un projet d’urbanisation, plusieurs codes y font référence :  Le Code de la santé publique vis-à-vis de la lutte contre le bruit concerne la quasi-totalité des bruits de voisinage ainsi que la quasi-totalité des bruits particuliers de nature à porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l'homme.  Le Code de l’environnement pour l’évaluation, la prévention et la réduction du bruit dans l’environnement : - Concerne le bruit émis dans l'environnement aux abords des principales infrastructures de transport ainsi que dans les grandes agglomérations, à son évaluation et à la mise en place d'actions tendant à le prévenir ou à le réduire (article L572-1), - Concerne l‘insonorisation et la limitation du niveau sonore des engins et matériels de chantier, - Concerne la prise en compte des nuisances sonores dans la conception et la réalisation des aménagements et des infrastructures de transports terrestres (routes et transports ferroviaires), à la prise en compte des nuisances sonores que la réalisation ou l'utilisation des aménagements et infrastructures provoquent à leurs abords, dans la conception, l'étude et la réalisation de ceux-ci, ainsi que des mesures envisagées pour supprimer ou réduire les conséquences dommageables des nuisances sonores, dans les dossiers de demande d’autorisation requis (article L571-9).  Le Code pénal en ce qui concerne la lutte contre les bruits de voisinage concerne les bruits ou tapages injurieux ou nocturnes (article R623-2).  Le Code de la construction et de l’habitation à propos de l’isolation acoustique des bâtiments d'habitations. Concerne les contrats de louage d'ouvrage ayant pour objet la construction de bâtiments d'habitation qui sont réputés contenir les prescriptions légales ou réglementaires relatives aux exigences minimales requises en matière d'isolation phonique, et aux travaux de nature à satisfaire à ces exigences (article L111-11), à l'isolation des logements qui doit être telle que le niveau de pression du bruit transmis à l'intérieur de chaque logement ne dépasse pas les limites autorisées, et à la mise aux normes des équipements des bâtiments qui ne doivent pas non plus dépasser ces limites (article L111-4), à l'isolement acoustique des logements contre les bruits des transports terrestres qui doit être au moins égal aux valeurs déterminées par arrêté préfectoral dans le département concerné (article 13 de la loi nº 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit), et à la détermination des secteurs éventuels dans lesquels des prescriptions d'isolement acoustique sont prévues (article R111-4-1).

3.3.3. L’air La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie dite « LAURE » du 30 décembre 1996 est incorporée dans le Code de l’environnement. Elle renforce la surveillance et la prévention de la pollution de l’air. Elle a notamment institué le droit de respirer un air qui ne nuise pas à la santé, ainsi que le droit à l'information sur la qualité de l'air et ses effets en fixant des objectifs et des obligations en matière de surveillance, et en imposant la mise œuvre de divers outils de planification en vue de mieux lutter contre la pollution atmosphérique.

3.3.4. L’énergie En 1998, le gouvernement français a décidé de relancer une politique publique active dans le domaine de l’énergie. Cette initiative a été renforcée en 2000 par l’adoption du Plan

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National de lutte contre le changement climatique, suivi d’un Plan National d’Amélioration de l’efficacité énergétique. Les effets attendus de cette politique de long terme sont la limitation de la dépendance énergétique du pays, la préservation des capacités de choix énergétique pour le futur, et la limitation des émissions de polluants atmosphériques. Parallèlement, le protocole de Kyoto et les accords au sein de l’Union européenne se traduisent en par l’obligation de ne pas dépasser, en moyenne sur les cinq années 2008-2012, le niveau d’émission de gaz à effet de serre à l’atmosphère qu’elle avait atteint en 1990. La France ne peut respecter ses engagements qu'en maîtrisant ses consommations d'énergie et en développant le recours aux énergies renouvelables. En matière d’urbanisation, la loi de programmation (loi n° 2009-967 du 3 août 2009) relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement est codifiée dans le Code de l’urbanisme dans les articles L 128-3 et L 128-4. Elle impose aux maîtres d’ouvrages de réaliser, pour les aménagements faisant l’objet d’une étude d‘impact, une étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables de la zone, en particulier sur l’opportunité de la création ou du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid ayant recours aux énergies renouvelables et de récupération. De plus, conformément à l’article 4 de la loi Grenelle 1, la Réglementation Thermique dite RT 2012 a pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhEP/m²/an en moyenne, tout en suscitant :  une évolution technologique et industrielle significative pour toutes les filières du bâti et des équipements,  un très bon niveau de qualité énergétique du bâti, indépendamment du choix de système énergétique,  un équilibre technique et économique entre les énergies utilisées pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Depuis le 1er janvier 2013, la RT 2012 est applicable à tous les permis de construire. Auparavant, elle concernait uniquement les bâtiments neufs du secteur tertiaire, public et les bâtiments à usage d’habitation construits en zone ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine).

3.3.5. La biodiversité Plusieurs textes réglementaires font référence à la protection de la biodiversité.  Directive « Oiseaux » et Directive « Habitats » A l’échelle européenne, les deux textes les plus importants concernant la biodiversité sont la directive « Oiseaux » (directive 2009/147/CE remplaçant la directive 79/409/CEE) et la directive « Habitats faune flore » (directive 92/43/CEE). Ces deux directives fixent les listes d’habitats naturels et d’espèces animales et végétales d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de Zones de Protection Spéciales (ZPS, issues des ZICO1) et de Zones Spéciales de Conservation (ZSC, issues des SIC). Un site désigné au titre de la Directive Habitats sera successivement : une proposition (par l’État) de Site d’Importance Communautaire (pSIC), un SIC après désignation par la Commission Européenne et, une Zone Spéciale de Conservation (ZSC) après arrêté du ministre chargé de l’Environnement. Les listes d’espèces sont transposées en droit français (cf. 4ème point) et sont l’objet d’une protection sur l’ensemble du territoire français.

1 ZICO : Zone d’Intérêt Communautaire pour les Oiseaux (directive Oiseaux 79/409/CEE)

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Les ZPS et les ZSC/SIC constituent le réseau NATURA 2000, réseau de sites écologiques dont les deux principaux objectifs sont de préserver la diversité biologique et le patrimoine naturel des territoires. Le Formulaire Standard de Données (FSD) est la « fiche d’identité » d’un site ZPS ou ZSC/SIC. Le document d’objectifs (DOCOB) est élaboré par le CoPil (Comité de Pilotage). Il fixe les objectifs de conservation du site et décrit le programme de mesures à entreprendre pour atteindre ces objectifs. Lorsqu’un projet est de nature à affecter de façon notable un site NATURA 2000, une évaluation des incidences doit être réalisée en traitant des effets du projet sur les objectifs de conservation du site (habitats naturels et/ou espèces). En France, le régime d’évaluation des incidences est régi par l’article L414-4 du code de l’environnement.

 Arrêté préfectoral de protection de biotope (APB) C’est un outil réglementaire, en application de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature. La création de cet arrêté est à l’instigation du préfet de département et la DREAL ou la DDTM instruisent le dossier. Il est signé après avis de la Commission départementale de la Nature, des Paysages et des Sites. L’arrêté préfectoral de protection de biotope poursuit deux objectifs : - la préservation des biotopes ou toutes autres formations naturelles nécessaires à la survie (reproduction, alimentation, repos et survie) des espèces protégées inscrites sur la liste prévue à l’article R 411-1 du code de l’environnement. (R 411-15 du code de l’environnement), - la protection des milieux contre des activités pouvant porter atteinte à leur équilibre biologique. (article R 411-17 du code de l’environnement).

 Inventaire ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique, et Floristique) Cet inventaire d’envergure nationale a été lancé en 1982. Il a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. Deux types de ZNIEFF se distinguent : - ZNIEFF de type I : secteurs de superficie réduite qui présentent un grand intérêt biologique (espèces ou habitat d’intérêt local à communautaire, rares ou menacés) ou écologique (intérêt fonctionnel). - ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels ou semi-naturels qui offrent des potentialités biologiques importantes, possèdent un rôle fonctionnel et une cohérence écologique et paysagère. L’inventaire ZNIEFF s’articule autour de listes d’espèces et d’habitats déterminants, validées par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN) de Bretagne et le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), et construites sur la base des listes d’espèces en danger, vulnérables, rares ou remarquables (cotations de l’UICN, listes rouges nationales, régionales ou départementales). Véritable instrument de connaissance, l’inventaire ZNIEFF constitue également un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature et il doit être consulté dans le cadre de projets d’aménagements du territoire. Sans être opposable, la jurisprudence en fait un référentiel reconnu et utilisé par les tribunaux. Un inventaire ZNIEFF deuxième génération a été lancé en 1996 afin d’harmoniser les données au niveau national. Cet inventaire est en cours de révision en Bretagne.

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 Listes de protection L’ensemble du territoire français abrite des espèces animales et végétales qui, même en dehors des sites naturels identifiés (site NATURA 2000, arrêté préfectoral de biotope, réserve naturelle, ZNIEFF, …) bénéficient d’une protection particulière. Cette protection vise les individus mais également pour certaines espèces, le milieu dans lequel elles évoluent. Plusieurs textes réglementaires de portée nationale à régionale, relatifs à la protection de la faune et de la flore, peuvent être cités : - Faune :  Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des insectes protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection,  Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection,  Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mollusques protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection,  Arrêté du 19 novembre 2007 fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection,  Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de protection. - Flore :  Arrêtés fixant la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire,  Arrêté du 13 octobre 1989 relatif à la liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l’objet d’une réglementation préfectorale permanente ou temporaire,  Arrêté du 23 juillet 1987 relatif à la liste des espèces végétales protégées en Bretagne complétant la liste nationale.

3.3.6. L’archéologie Dans le cadre de la loi et de la réglementation sur l'archéologie préventive (Code du patrimoine, Livre V ; décret n° 2004-490), des zones de sensibilité ont vocation, à terme, à faire l'objet de zonages arrêtés par le préfet de région. Ce dispositif entraîne, à l'intérieur des zonages et à partir d'un ou de plusieurs seuils définis, une saisine administrative obligatoire pour tous les projets d'aménagement. Ces derniers sont donc susceptibles, de par leur situation, de faire l'objet d'une prescription d'opération d'archéologie préventive (diagnostic, voire fouille). En dehors des espaces arrêtés, la réglementation impose que soient instruits pour d'éventuelles prescriptions archéologiques :  les dossiers de ZAC et de permis d'aménager affectant une superficie supérieure ou égale à 3 ha,  les dossiers d'études d'impact - les travaux d'affouillement, de nivellement ou d'exhaussement de sol liés à des opérations d'aménagement d'une superficie supérieure à 10 000 m² et affectant le sol sur une profondeur de plus de 0,50 m,  les travaux de préparation du sol ou de plantation d'arbres ou de vignes, affectant le sol sur une profondeur de plus de 0,50m. et sur une surface de plus de 10 000 m²,  les travaux d'arrachage ou de destruction de souches ou de vignes sur une surface de plus de 10000 m²,  les travaux de création de retenues d'eau ou de canaux d'irrigation d'une profondeur supérieure à 0,50 m, et portant sur une surface de plus de 10 000 m².

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3.3.7. Déclaration d’Utilité Publique Une déclaration d'utilité publique (DUP) est une procédure administrative en droit français qui permet de réaliser une opération d'aménagement sur des terrains privés précisément pour cause d'utilité publique. Elle est obtenue à l'issue d'une enquête d'utilité publique. Il s’agit de l’acte par lequel une personne morale de droit public affirme son intention de recourir à l’expropriation en vue de la réalisation d’un objectif d’utilité publique et moyennant le paiement d’une indemnisation qui doit être « juste et préalable ». En effet, l’article 545 du Code Civil précise : « Nul ne peut être contraint de céder sa propriété, si ce n’est pour cause d’utilité publique, et moyennant une juste et préalable indemnité ». La procédure d’expropriation peut être mise en œuvre dans le cadre de la création d’opérations d’urbanisme cependant, elle doit être poursuivie dans un but d’utilité publique que si les atteintes à la propriété privée, le coût financier et éventuellement les inconvénients sociaux ou l’atteinte à d’autres intérêts publics qu’elle comporte ne sont pas excessifs eu égard à l’intérêt qu’elle présente. De plus, la DUP doit être compatible avec les documents d’urbanisme en vigueur (SCoT, PLU). La procédure d’expropriation se décompose en deux phases :  Phase administrative : cette phase concerne au préalable une enquête d’utilité publique établie par l’autorité expropriante, comportant dans le cas présent l’étude d’impact, qui donnera lieu à la déclaration d’utilité publique rendue par arrêté préfectoral. Elle peut faire l’objet d’un recours amiable ou contentieux. Enfin, le préfet détermine, par arrêté de cessibilité précédé d’une enquête parcellaire, la liste des parcelles ou des droits réels immobiliers à exproprier,  Phase judiciaire : il s’agit de la procédure de transfert de propriété des biens et d’indemnisation des propriétaires.

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3.4. MEMENTO

La zone d’aménagement concerté (ZAC) est une procédure d’urbanisme opérationnel inscrite dans le code de l’urbanisme, qui permet à une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation, de réaliser ou de faire réaliser l’aménagement et l’équipement de terrains en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés. Celle-ci se décompose en deux phases avec le dossier de création de ZAC (objet du présent dossier) puis le dossier de réalisation qui définit plus précisément le programme prévisionnel des constructions et des équipements publics ainsi que le bilan financier de l’opération. La procédure d’étude d’impact est définie par les articles L. 122-3 et R. 122-1 et suivants du code de l’environnement, elle doit rendre compte des effets environnementaux des projets d’aménagement. Cette procédure a été modifiée par la loi dite « Grenelle II » n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement. Elle est rendue obligatoire pour tous les projets d’aménagement de plus de 10 hectares. Le projet d’urbanisation de ZAC de St Avé est donc concerné par cette procédure. S’agissant d’un projet urbain, d’autres réglementations sont aussi à prendre en considération (l’eau – procédure dite « loi sur l’eau », le bruit, l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, la biodiversité ainsi que l’archéologie). On rappellera aussi que la zone d’étude a fait l’objet, en 2007, d’une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) portée par la commune de Saint-Avé en vu d’anticiper les acquisitions foncières de ce secteur. Les acquisitions foncières sont à ce jour effectuées sur les 27 hectares concernés par la DUP.

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4. CADRAGE PREALABLE DU PROJET

4.1. DOCUMENTS D’ECHELON SUPRA-COMMUNAL Les documents pouvant être rattachés au projet sont ici décrits. Ce sont notamment des programmes nationaux et communautaires (NATURA 2000, inventaire ZNIEFF), des schémas, des programmes et plans régionaux et territoriaux (SCoT, SDAGE,…) ainsi que des périmètres de prescription (PPRi, PPRm, …) avec lesquels le projet d’aménagement devra être compatible.

4.1.1. Patrimoine Naturel, Biodiversité et Paysage 4.1.1.1 Protection NATURA 2000 Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio- économiques. En France, le réseau Natura 2000 comprend 1753 sites. Le réseau européen Natura 2000 comprend deux types de sites :  Des Zones de Protection Spéciales (ZPS), visant la conservation des espèces d’oiseaux sauvages figurant à l’annexe I de la Directive "Oiseaux" ou qui servent d’aires de reproduction, de mue, d’hivernage ou de zones de relais à des oiseaux migrateurs,  Des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) visant la conservation des types d’habitats et des espèces animales et végétales figurant aux annexes I et II de la Directive "Habitats". Les dispositions relatives aux sites Natura 2000 sont applicables sur le territoire européen des Etats membres. Il s’agit d’une protection réglementaire ; les enjeux liés à la conservation des sites NATURA 2000, à la fois prioritaires au regard du maintien de la biodiversité à l’échelle européenne, et sources de nombreux pré-contentieux communautaires, méritent une attention particulière.

Aucun site NATURA 2000 (ZSC/SIC et ZPS) n’est présent sur le territoire de la commune de Saint Avé et les sites les plus proches sont distants d'environ sept kilomètres. Ils sont inventoriés dans le tableau ci-dessous. Distance minimale Dénomination Désignation Superficie au site d’étude Golfe du Morbihan ZPS (2008) 9 502 ha 7 kms Golfe du Morbihan, côte ouest de Rhuys SIC (2007) 20 609 ha 7 kms Chiroptères du Morbihan – Saint-Nollf SIC (2007) 2 ha 13 kms

Le Golfe du Morbihan est une petite mer intérieure dont le fonctionnement ressemble à celui d'une lagune du fait de l'étroitesse du goulot qui le fait communiquer avec l'océan, les apports d'eau douce sont faibles comparés à la masse d'eau marine en balancement quotidien. Le Golfe du Morbihan est une baie peu profonde, réceptacle de trois estuaires : rivières d', de Vannes et de Noyalo. Certains habitats, comme les prés-salés et les lagunes, occupent des surfaces importantes (respectivement 1500 et 350 ha) et sont situés en majorité dans la ZPS. Les herbiers de zostère marine, forment des ensembles homogènes couvrant de vastes surfaces (800 ha). Si cette espèce est bien représentée sur l'ensemble du littoral Manche-Atlantique, de tels ensembles homogènes sont rares et doivent être préservés. A l'échelle de l'Europe, ces herbiers sont en régressions. Le Golfe du Morbihan abrite le plus vaste herbier de France après celui du bassin d'Arcachon et est donc significatif au niveau européen.

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Le SIC est une vaste étendue sablo-vaseuse bordée de prés-salés et de marais littoraux, aux multiples indentations, parsemée d'îles et d'îlots, et séparée de la mer par un étroit goulet parcouru par de violents courants de marée. Le succès de la reproduction des oiseaux d'eau (échassiers, limicoles) dépend pour partie de la maîtrise du réseau hydrologique en relation avec les anciennes salines de l'est du golfe. Bien que les apports bi-quotidiens d'eau de mer par les marées renouvelle régulièrement les eaux du golfe, la qualité générale de ses eaux et donc du milieu (biotope/biocénoses) dépend également de la capacité des stations d'épuration à traiter le surplus de pollution généré par l'afflux massif de touristes en période estivale. Le Golfe du Morbihan est une zone humide d'intérêt international (au titre de la convention de RAMSAR) pour les oiseaux d'eau, en particulier comme site d'hivernage. Depuis le début des années 2000, entre 70 000 et 80 000 oiseaux sont dénombrés à la mi-janvier, essentiellement des anatidés et des limicoles. Lors des vagues de froid hivernales, le golfe du Morbihan peut jouer un rôle primordial de refuge climatique. Ceci se traduit alors par un accroissement temporaire et parfois considérable des effectifs d'oiseaux, notamment le canard siffleur. Le site du projet se localise au Nord du SIC et de la ZPS présents au niveau du Golfe du Morbihan, à une distance d’environ 7 kilomètres à vol d’oiseau (9,2 kilomètres en longeant le ruisseau du Meucon). Les sites NATURA 2000 comprennent l’exutoire du ruisseau du Meucon. Ainsi, des interconnections hydrauliques existent entre le projet et ces sites. On notera toutefois que les interconnections se limitent au volet hydrologique puisque l’agglomération de Vannes forme une réelle barrière physique limitant les liaisons écologiques (trame verte).

Concernant le site NATURA Chiroptères du Morbihan, il s’agit d’un site constitué de 9 gîtes de reproduction de diverses espèces de chiroptères et notamment au niveau du clocher d’église de Saint-Nolff qui est localisé à environ 13 kilomètres du projet La distance d’éloignement et les nombreuses coupures écologiques entre les deux zones (urbanisation, ….) limitent fortement les interactions possibles entre les milieux.

La distance d’éloignement marquée par des coupures écologiques formée notamment par la ville de Vannes, le faible intérêt des habitats présents sur la zone d’étude (culture principalement) et les différentes mesures compensatoires prévues dans le cadre de la viabilisation du projet pour compenser l’imperméabilisation des sols, nous assurent une protection suffisante pour ne pas impacter ce patrimoine d’intérêt.

Ces conditions nous permettent de déduire qu’il n’y a pas d’impacts significatifs du projet envers les sites NATURA 2000.

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Carte VI – Localisation du patrimoine naturel NATURA 2000 par rapport à la zone

St Nolff Chiroptères du Morbihan

5 kms 10 kms

Golfe du Morbihan, Golfe du Morbihan, Côte Ouest de Rhuys

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4.1.1.2 Inventaire ZNIEFF L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) est une politique de dimension nationale de discrimination des zones importantes pour la biodiversité. Déclinée au niveau régional, elle est sous la responsabilité de la DREAL et la caution scientifique du CSRPN. La détermination d'une ZNIEFF repose sur l'utilisation de listes d'espèces dites déterminantes. Ces listes sont révisables en fonction de l'état d'avancement de la connaissance de la biodiversité. Selon le site de l’INPN, aucune ZNIEFF n’est présente sur le territoire de la commune de Saint Avé, 2 ZNIEFF sont situées à moins de 5 kilomètres du site étudié et 2 autres sont situées entre 5 et 10 kilomètres. Elles sont inventoriées dans les tableaux suivants :

 ZNIEFF de type I Le tableau ci-dessous dresse la liste des ZNIEFF de type I par rapport à la zone d’étude. Malgré leur caractère non réglementaire, la jurisprudence les protège.

Distance minimale Dénomination Superficie au site d’étude

Camp de Meucon 20,27 ha 4,5 kms Etang au Duc 12,53 ha 4,5 kms Anse de Séné 251 ha 7 kms Les ZNIEFF les plus proches sont le Camp de Meucon et l'Etang au Duc et se situent à environ 4,5 kms du site d'étude. Aucune interaction hydraulique n’existe entre ces deux sites et le projet car le camp de Meucon se localise en amont du projet et le rejet des eaux pluviales du projet s’effectuera à l’aval de l’Etang au Duc. L'anse de Séné est présente à l’aval du site au niveau du Golfe du Morbihan à une distance d’environ 7 kilomètres à vol d’oiseau. Comme pour la zone NATURA 2000, le site du projet se localise à une distance suffisante pour ne pas impacter ces sites. De plus, les différentes mesures compensatoires qui seront mises en œuvre dans le cadre de ce projet pour respecter les conditions de rejet, permettront de garantir la qualité et régulation des eaux pluviales rejetées dans le milieu récepteur.

Ces conditions nous permettent de déduire qu’il n’y a pas d’impacts significatifs entre le projet et les différentes ZNIEFF.

 ZNIEFF de type II

Une seule ZNIEFF de type II est répertoriée dans un rayon de 7 kilomètres de la zone d’étude : Golfe du Morbihan.

Des interconnections hydrauliques existent entre le projet et ce site via le ruisseau du Meucon. Cependant, comme pour les zones Natura 2000 ou pour la ZNIEFF de type 1 - Anse de Séné, il n'y a pas d'impacts significatifs entre le projet et cette ZNIEFF de type 2.

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Carte VII – Localisation du patrimoine naturel ZNIEFF par rapport à la zone

→ Que ce soit pour les ZNIEFF de type I ou pour les ZNIEFF de type II, la distance qui les sépare de la zone d’étude (au minimum 5 kilomètres) et les faibles connexions directes, hydrauliques ou bocagères, permet de conclure, dès à présent, à des possibilités d’incidences très limitées du projet sur ces milieux.

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4.1.1.3 Les grands sites et les parcs naturels régionaux Les grands sites et les parcs naturels régionaux correspondent à de grands ensembles territoriaux dont le paysage forge une unité et une identité culturelle. Les politiques publiques mises en œuvre permettent de préserver ces paysages et par conséquence, les milieux naturels.  Les grands sites : Ils correspondent à ces paysages emblématiques dont la notoriété dépasse souvent nos frontières. En Bretagne, ils sont au nombre de cinq : la pointe du Raz, le massif dunaire Gâvres-, l’abbaye de Beauport, les caps d’Erquy et Fréhel ainsi que la baie du Mont-Saint-Michel. Leur renommée leur vaut d’être très fréquentés par les touristes. Ces sites, classés au titre de la loi du 2 mai 1930, sont protégés afin d'être partagés dans le respect de leur caractère et pour être transmis aux futures générations. Des politiques publiques sont mises en œuvre pour leur préservation de ces espaces.  La commune de Saint Avé est très éloignée de l’ensemble de ces cinq grands sites bretons, le projet n’est donc pas concerné par ces grands sites.

 Les parcs naturels régionaux :

Ils sont institués en 1967 par décret. Le paysage est un thème transversal majeur de leur politique. Dans une perspective de développement durable, la première mission qui leur est confiée est de protéger et gérer les patrimoines naturels et culturels « par une gestion adaptée des milieux naturels et des paysages ». Véritable outil d’orientation d’un parc, la charte est élaborée en concertation avec les collectivités locales, l'État, les associations, etc. Les documents d'urbanisme (Scot, PLU) doivent être compatibles avec les orientations et les mesures prévues par la charte. Ce document détermine pour 12 ans « les orientations de protection, de mise en valeur et de développement envisagées (...), et notamment les principes fondamentaux de protection des structures paysagères sur le territoire du parc (...) ». La charte assure la cohérence des actions menées sur le territoire du parc par les collectivités territoriales. Aujourd’hui, le parc naturel régional d’Armorique et celui du golfe du Morbihan sont les seuls parcs de Bretagne. Un autre projet de parc est en élaboration (Rance-Côte d’Émeraude).

 Le site d'étude est compris dans le périmètre du parc naturel régional du Golfe du Morbihan : Le Golfe du Morbihan est un territoire doté d'une grande diversité de milieux naturels, caractérisée par quatre grands ensembles : les milieux marins et littoraux, les milieux aquatiques non marins et les zones humides, les landes et boisements, les terres agricoles et milieux artificiels. Cette mosaïque de milieux et l’originalité du site, dues à cette imbrication entre la terre et la mer, présentent de nombreux habitats naturels remarquables et une grande richesse floristique et faunistique tant terrestre que marine. De ce fait, le Golfe du Morbihan est probablement l’un des sites français où le nombre de mesures de protection du milieu naturel et des paysages est le plus élevé.

Le projet du Parc répond à une proposition de développement du territoire avec un objectif d'équilibre entre l'économique, le social, l'environnement et l'espace.

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Carte VIII – Extrait du Plan du Parc Régional du Golfe du Morbihan

Zone d'étude

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 La zone d'étude est concernée par l'orientation 5 : Assurer une gestion économe de l'espace, avec un objectif d'intensité forte et une atteinte de densité minimale de 3000m² de surface de plancher/hectare, sur une zone d'activité supérieure à 10 ha.

Le site d'étude n'est pas localisé dans un corridor écologique (trame bleue ou verte), néanmoins des interconnections hydrauliques existent entre le site et les trames bleues en aval de celui-ci. Des mesures compensatoires seront mises en place dans le cadre du projet afin de garantir la qualité et la régulation des eaux pluviales rejeter dans le milieu récepteur, permettant d'éviter les impacts significatifs avec le site naturel.

4.1.1.4 Schéma régional du patrimoine naturel et de la biodiversité Initié par le Conseil régional de Bretagne, le Schéma régional du patrimoine naturel et de la biodiversité en Bretagne (SRPNB) a été adopté en février 2007. Ce schéma a vocation à s’inscrire en pleine complémentarité avec les actions de préservation du patrimoine naturel entreprises par les autres partenaires compétents dans ce domaine (l’État, les Conseils Départementaux, les organismes publics, les associations, …). Sur la base d’un état des lieux des démarches et des données existantes, ce schéma a pour objectif de dégager une véritable stratégie de préservation du patrimoine naturel et de la biodiversité que l’ensemble des acteurs concernés pourra accompagner à l’échelle de la Région. Ce schéma décline les grandes priorités stratégiques de la Région. Il a pour ambition de répondre à une demande croissante de connaissance du patrimoine naturel, indispensable pour l’amélioration des choix d’aménagement et la protection de la biodiversité. L’enjeu général est la préservation du patrimoine naturel breton, cette préservation participant aux engagements internationaux et nationaux de stopper la perte de la diversité biologique. A l’issue des débats du comité de pilotage, il est apparu que 4 enjeux découlent de cet enjeu général. Des objectifs opérationnels ont été définis afin de répondre à ces enjeux.  Enjeu 1 - amélioration de la connaissance Objectifs opérationnels : Amélioration des connaissances sur les habitats et les espèces, suivi et actualisation des données, identification des menaces,  Enjeu 2 - préservation des espèces, des milieux, des sites d’intérêt géologique Objectifs opérationnels : Définition de listes prioritaires en terme d’enjeu de préservation du patrimoine naturel et de la biodiversité en Bretagne ; Limitation du morcellement et de la consommation d’espaces naturels par leur prise en compte dans les opérations d’urbanisme ou de création d’infrastructure ; Définition et pérennisation d’un réseau de milieux naturels interconnectés à l’échelle régionale ; Promotion de l’amélioration, à l’échelle locale, d’une trame verte maillant le territoire ; Activation raisonnée des outils de préservation et de gestion.  Enjeu 3 : implication des politiques publiques, des acteurs, des usagers, de la population Objectifs opérationnels : Renforcement de la culture générale sur le patrimoine naturel et la biodiversité, sensibilisation, vulgarisation ; Renforcement de la prise en compte des enjeux de préservation du patrimoine naturel et de la biodiversité par les acteurs de l’aménagement et de la gestion des territoires ; Mise en cohérence des actions de formation  Enjeu 4 : la mise en réseau des acteurs et des données Objectifs opérationnels : Création d’une base de métadonnées régionales ; Conception d’outils de centralisation des informations, au niveau régional, sur les acteurs et les

Page 27 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 réseaux ; Création et animation au niveau régional de rencontres et d’échanges thématiques autour de problématiques techniques, de méthodologies, de gestion du patrimoine naturel.  Concernant le projet sur la commune de Saint Avé : un des objectif est de préserver le patrimoine naturel et la biodiversité dans l’aménagement.

4.1.1.5 Schéma Régional de Cohérence Écologique Issu des lois « Grenelle », le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) est un outil essentiel d’aménagement du territoire pour préserver et restaurer les continuités écologiques afin de sauvegarder la biodiversité, aujourd’hui gravement menacée. Au cœur de ce schéma, la création d’une trame verte et bleue (TVB) sera définie, à terme, sur l’ensemble du territoire national, conformément aux engagements européens et internationaux de la France. Un schéma régional de cohérence écologique comporte cinq volets : 1. une présentation et une analyse des enjeux régionaux relatifs à la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques, 2. une présentation de la trame verte et bleue régionale, 3. une cartographie de la trame verte et bleue régionale au 1/100 000ème, 4. un programme d'actions, détaillant les mesures contractuelles à privilégier pour assurer la préservation voire la remise en bon état des continuités, ainsi que les mesures prévues pour accompagner la mise en œuvre locale de la trame verte et bleue, 5. un dispositif de suivi et d'évaluation. Pour traduire cette mesure, tout en l’adaptant au mieux aux spécificités de la Bretagne, l’État et le Conseil régional ont donc souhaité conduire une démarche concertée. Ce travail s’est appuyé, notamment, sur les retours d’expériences et les expertises disponibles, avec l’objectif d’aboutir à un document stratégique et opérationnel à destination des territoires, qui mettent en œuvre les orientations et mesures prévues pour préserver la biodiversité. Le SRCE de Bretagne s'appuie sur les décisions et validations du Comité régional "trame verte et bleue". La procédure inclut la consultation des Départements, des communautés d’agglomération, des communautés de communes et du Parc naturel régional d’Armorique. Le comité régional "trame verte et bleue" s'est réuni pour la 4ème fois le 8 septembre 2014, afin d'approuver le projet de SRCE avant sa mise en consultation. → Entre mai 2012 et septembre 2014, ce sont près de 1 000 participants qui ont apporté leur contribution à l'élaboration du projet de SRCE au sein d'une cinquantaine d'ateliers ou groupes de travail.

Le SRCE contient : - le résumé non technique, incluant la carte de synthèse de la trame verte et bleue régionale, - le rapport 1 "Diagnostic et enjeux", - le rapport 2 "La trame verte et bleue régionale", - le rapport 3 "Le plan d'actions stratégique", - la carte des réservoirs régionaux de biodiversité et des corridors écologiques régionaux, au 1:100 000, et sa légende, - la carte des grands ensembles de perméabilité, au 1:100 000, et sa légende,

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- la carte des objectifs de préservation ou de remise en bon état de la trame verte et bleue régionale, - la carte des actions prioritaires par grand ensemble de perméabilité.

L’adoption de la trame verte et bleue vient conforter, renforcer et souligner les actions déjà entreprises en Bretagne, notamment : le Schéma régional du patrimoine naturel et de la biodiversité, le Réseau NATURA 2000, le classement des cours d’eau pour la continuité biologique ou les inventaires de zones humides... Le schéma doit être pris en compte dans les documents de planification et dans les projets d’aménagement de l’espace ou d’urbanisme. Ce Schéma Régional de Cohérence Écologique a été adopté le 2 novembre 2015 par arrêté du préfet de Région.

Carte X : Carte de synthèse du SRCE

Saint Avé

Le projet est situé dans le grand ensemble de perméabilité du littoral morbihannais de et de la presqu'île de Rhuys. Cet ensemble est caractérisé par un paysage littoral urbanisé avec une pression d'urbanisation et d'artificialisation forte à très forte. Le site d'étude n'entre pas dans le périmètre des corridors écologique les plus proches recensé par le SRCE. Il n'est pas situé dans un réservoir de biodiversité recensé par le SRCE. Les espaces au seins desquels les milieux naturels sont fortement connectés sur le territoire communale sont principalement situés à l'Ouest du centre ville et correspondent globalement aux Forêts de la Hunaudaie et de Saint Aubin. La zone du projet, situé au nord du centre ville, est quant à elle inventoriée comme un territoire où le niveau de connexion des milieux naturels est faible.

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 La zone d’étude ne présente pas d’enjeux environnementaux forts vis-à-vis du SRCE puisqu’il s’agit de parcelles en culture ou en prairie implantées en frange Nord de l’urbanisation existante, situées dans une zone au sein desquels les milieux naturels sont faiblement connectés, distants des réservoirs pour la biodiversité ainsi que des corridors linéaires. Il ne s’agit donc pas d’un espace favorable aux connexions écologiques recensées à l’échelle régionale.

4.1.1.6 Arrêtés préfectoraux de protection de biotope L'arrêté de protection biotope est un outil réglementaire en application de la Loi relative à la protection de la nature (10 juillet 1976). Il poursuit deux objectifs : - la préservation des biotopes ou toutes autres formations naturelles nécessaires à la survie (reproduction, alimentation, repos et survie) des espèces protégées inscrites sur la liste prévue à l’article R 411-1 du code de l’environnement (R 411-15 du code de l’environnement), - la protection des milieux contre des activités pouvant porter atteinte à leur équilibre biologique (article R 411-17 du code de l’environnement). Dans le Morbihan, il existe 15 arrêtés de protection de biotope.

 Sur la commune de Saint Avé : il n’existe pas d’arrêté préfectoral de protection de biotope.

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4.1.2. Planification urbaine et déplacements 4.1.2.1 Schéma de Cohérence Territoriale Institué par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000, le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) définit les grandes orientations d’aménagement à l’échelle du Pays de Vannes avec une planification s’étalant sur 15-20 ans. Ce schéma permet notamment de mettre en cohérence les politiques territoriales dans les domaines de l’urbanisme, de l’environnement, des déplacements, de l’habitat et des activités économiques et commerciales.

Le 16 février 2012, Vannes agglo a décidé d'engager une procédure de révision de son SCoT approuvé en 2006. Cette révision se réalise en plusieurs phases, il a été arrêté le 28 avril 2016 pour une approbation prévue en décembre 2016. Nous nous attacherons à présenter la révision du SCoT puisqu’il s’agira du document cadre qui s’appliquera au présent projet sachant que le projet est à ce jour uniquement au stade du dossier de création. On notera toutefois que la zone d’étude était déjà prévue à l’urbanisation dans le SCoT initial.

Les fondements majeurs du SCoT sont la lutte contre l’étalement urbain et la protection de l’environnement. Vis-à-vis des orientations d'aménagement pour la commune de Saint Avé et des projets d'aménagement, le SCoT aborde de nombreux thèmes dont certains sont en interaction directe avec le projet. Le « Document d’orientations et d’objectifs » (version arrêté au 28 avril 2016) permet d’anticiper de nouveau document cadre en vérifiant la compatibilité du projet.

La commune de Saint-Avé fait partie du pôle cœur d’agglo avec les communes de Vannes, Séné, Plescop et .

Orientation 1.1 : Affirmer le rôle des pôles urbains et bassins de vie dans le réseau multipolaire de Vannes Agglo pour renforcer l’accessibilité aux différents niveaux de services - Objectif 1.1.1 : Renforcer les fonctions supérieures du Cœur d’Agglo et la vitalité de ses centralités de quartiers. L’accompagnement du rayonnement métropolitain de Vannes Agglo amène à poursuivre la concentration dans le Coeur d’Agglo d’une offre d’équipements supérieurs accessible à l’échelle du SCOT et du Sud Bretagne. A cette fin, les documents d’urbanisme et de programmation auront pour objectif le renforcement de cette offre par création ou reconfiguration d’équipements existants à Vannes, St-Avé, Séné, Plescop et Arradon : - notamment dans les domaines de la culture & tourisme, de l’événementiel, des formations et fonctions économiques supérieures (université, recherche & développement, pôle tertiaire,…), de la santé, du sport de haut niveau … - en privilégiant son développement en lien avec des axes de desserte performants et des pôles de services urbains. Pour cela, l’accessibilité au Coeur d’Agglo est assurée par l’amélioration de l’offre de transports et de mobilités en prenant appui sur le pôle d’échange multimodal (PEM) et le réseau de transport collectif lié, les grands axes routiers du SCOT et du Coeur d’Agglo.

Page 31 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 - en assurant, le cas échéant, son intégration dans des parcs d’activités lorsque ces équipements impliquent une proximité fonctionnelle avec les entreprises (intégration au regard des flux, aux morphologies urbaines…).

- Objectif 1.1.2 : Organiser l’échelle de proximité grâce à des bassins de vie dynamiques en lien avec le Cœur d’Agglo.  Création de passerelles avec les communes fonctionnant directement avec le Cœur d’Agglo. Entre Meucon, Monterblanc et Saint-Avé en matière de services et équipements de proximité : Il s’agit de conforter les services à la population de Meucon et Monterblanc en lien avec Saint-Avé.

Orientation 1.2 : Déployer un réseau de mobilité globale pour une fluidité accrue et durable des déplacements dans Vannes Agglo et sur l'axe Sur breton - Objectif 1.2.1 : Favoriser l'intermodalité des déplacements Afin d'organiser et fluidifier les échanges internes de Vannes Agglo et les échanges avec les territoires voisins, le SCOT identifie des pôles intermodaux. Leur mise en œuvre passe par : - l'aménagement du Pôle d'Echanges Multimodal de la gare de Vannes, - l'aménagement de parcs-relais, - l'aménagement d'aires multimodales dont une est à créer au Sud-Est du projet, au croisement entre les Routes Départementales n°767 et 135, - l'aménagement d'arrêt pour le transport collectif.

Carte XI – SCoT - Schéma d'organisation du réseau de pôles multimodaux à horizon 2030

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Orientation 2.1 : Conforter les échanges écologiques littoral/arrière-pays et leur diffusion dans les espaces urbains pour une qualité de vie et des ressources - Objectif 2.1.2 : Assurer la connectivité des réservoirs de biodiversité  Assurer le maintien des espaces de perméabilité sur le territoire Les communes concernées sont tenues de préciser les délimitations des espaces de perméabilité. Dans ces espaces, la dominante agro-naturelle est reconnue et les activités économiques agricoles participent de leur maintien. Leur valorisation est également à soutenir. Le développement de l’urbanisation n’est toutefois pas exclu dès lors que l’aménagement reste compact, maîtrisé et ne contribue pas à fragmenter l’espace par un développement linéaire. La perméabilité écologique doit également être soutenue par une gestion des lisères urbaines maintenant des connexions entre les milieux naturels en contact avec l’urbanisation et une trame verte urbaine interne au projet d’aménagement. En outre, les collectivités sont tenues : - D’assurer la cohérence entre les communes voisines dans le maintien et la protection des espaces de perméabilité ; - De préserver le maillage de haies et la densité globale du bocage. En cas de modification du maillage, les possibilités de compenser les haies perdues seront examinées au regard du rôle des haies sur la gestion des ruissellements et des transferts de pollution ainsi que de leur rôle écologique.

 Identifier et renforcer les corridors écologiques Les documents d’urbanisme et les opérations d’aménagement : - traduisent à leur échelle les principes de préservation des continuités écologiques en précisant les espaces concernés. Ainsi, les communes devront identifier les corridors écologiques en cohérence avec les territoires voisins. - veilleront à maintenir le caractère dominant agricole et naturel des corridors écologiques et à y maîtriser l’urbanisation. Ainsi, le développement de l’urbanisation ne devra pas créer de nouveaux points de ruptures écologiques. Si tel est le cas, une réflexion sera menée sur la création ou l’aménagement de zones de passage pour la faune utilisant effectivement ces espaces. - seront amenés à identifier les points de ruptures écologiques existants. Dans ces secteurs, les collectivités sont encouragées à assurer la restauration des continuités écologiques. En outre, lorsqu’elles sont situées sur un corridor écologique, les nouvelles clôtures des bois et forêts favoriseront le maintien d’une perméabilité pour la faune qui utilise ces espaces.

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Carte XII – SCoT – Trame verte sur le territoire de Vannes Agglo

Zone d'étude

Orientation 2.3 : Organiser une gestion des ressources et pollutions contribuant au renouvellement de la capacité d'accueil du territoire sur le long terme - Objectif 2.3.2 : Poursuivre l'amélioration de la qualité de la ressource en eau afin de pérenniser les différents usages  Développer des dispositifs alternatifs de gestions des eaux pluviales Les collectivités s’assureront de la convergence des schémas d'assainissement pluvial avec les projets d’aménagement. Par ailleurs, elles seront encouragées à mettre en œuvre des mesures de fiabilisation de la collecte et traitement des eaux de pluie (branchements, eaux parasites). Lors de la conception de projets urbains à destination d’habitation, commerciale ou économique, les communes auront pour objectif de réduire les besoins d’imperméabiliser les sols en traduisant les principes suivants : - Structurer et hiérarchiser le réseau viaire en prenant en compte les extensions futures et en évitant les voies en impasse. - Favoriser l’utilisation des revêtements plus perméables pour les voiries de desserte, les parkings, les sentiers piétons qui n’impliquent pas de besoins de dépollution des eaux pluviales. - Anticiper les modes de gestion des eaux ruisselées afin d’optimiser l’utilisation de l’espace et l’insertion paysagère des équipements et installations éventuellement nécessaires à la collecte, la rétention, la régulation, l’infiltration ou le traitement de ces eaux. Les collectivités seront attentives au potentiel d’infiltration dans le périmètre des projets afin

Page 34 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 que, selon les techniques choisies, la gestion des eaux pluviales soit cohérente avec les formes urbaines et les dispositions en matière de plantations retenues. - Promouvoir une gestion des eaux pluviales par des techniques alternatives, notamment l’installation d’ouvrages ou aménagements en faveur de la récupération des eaux de pluie.

Orientation 3.5 : Mettre en œuvre de l’agilité économique par une offre foncière et immobilière en parc d’activités de haute qualité accessible, évolutive et adaptable dans le temps aux besoins renouvelés des entreprises - Objectif 3.5.1 : Accompagner le développement économique au niveau foncier  Affirmer les pôles économiques structurants en lien avec les infrastructures ou vocations spécifiques du territoire Le Cœur d’Agglomération a vocation à accueillir des petites et moyennes entreprises ainsi que des petites et moyennes industries développant des fonctions supports (tertiarisées) pour lesquelles la proximité de services urbains constituera un atout significatif. Les parcours résidentiels des entreprises sont favorisés au travers d’une offre immobilière et foncière dans un périmètre de proximité. L’objectif est de faciliter également ces parcours en veillant notamment au niveau de services et à l’accessibilité (niveau de service de transports en commun ou alternatifs). Dans le cadre de Permis d’Aménager ou de ZAC purgés de recours, les collectivités procèderont progressivement à l’aménagement opérationnel afin de pouvoir systématiquement proposer une offre multi-sites pour des besoins différenciés en termes de taille de lots et de typologies ainsi que de besoins de service.

Carte XIII – SCoT - Prévisions de la consommation d'espace sur le territoire

Localisation projet

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 Vis-à-vis du projet et de la commune de Saint-Avé : Le site d’étude est ciblé dans le SCoT de Vannes Agglomération comme un espace de développement économique « Au sein du cœur d’agglomération, la zone d’activité communautaire du Poteau affirme sa vocation PME/PMI /Artisanat à l’exclusion des grandes surfaces commerciales ». A l’horizon 2030, au sein du Cœur d’Agglomération, les prévisions de consommation d’espace concerne une surface maximale pour répondre à l’offre foncière économique nouvelle de 48 hectares dont 20 ha envisagés sur le secteur du Poteau au niveau de notre zone d’étude. Aussi, le SCoT envisage de créer une aire multimodale au Sud-Est de la zone, au croisement entre les RD(s) 767 et 135.

4.1.2.2 Le Programme Local de l’Habitat (PLH)

Le PLH est le document stratégique qui définit les objectifs et les moyens pour piloter la politique de l'habitat. Ce document vise à répondre aux besoins en logement et à favoriser la mixité sociale et la répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements sur l'ensemble de son territoire. Vannes agglo, s'est dotée d'un programme local de l'habitat depuis 1996. L'actuel PLH, adopté en décembre 2015, s'applique sur la période 2016-2021, et a pour objectif de permettre à chacun l'accession à un logement correspondant à ses besoins.

Le PLH incite les communes à proposer des formes plus denses afin de réduire la consommation foncière et mieux adapter les coûts du logement aux types de logement. Il implique également de poursuivre et accentuer une politique foncière publique, afin de favoriser le renouvellement urbain et de poursuivre le développement d'une offre locative sociale abordable et adaptée.

Le PLH constitue un document de référence pour l’aménagement urbain opérationnel. Il détaille les objectifs et les orientations, les actions et les moyens de réponse aux besoins en logement sur les communes du territoire de Vannes Agglo.

Les orientations du PLH prennent en compte les principes du SCOT et les traduisent en politique de l’habitat active à l’horizon 2021 : 1. Produire les logements adaptés pour l’accueil de la population et la satisfaction des besoins des habitants du territoire, 2. Organiser les moyens de production de l’offre, 3. Poursuivre et accentuer une politique foncière publique, afin de favoriser le renouvellement urbain, 4. Poursuivre le développement d’une offre locative sociale abordable et adaptée, 5. Diversifier l’offre de logements, 6. Préserver la qualité de vie, 7. Mobiliser et entretenir le parc ancien, 8. Répondre aux besoins des publics spécifiques, 9. Organiser le suivi et l’animation du PLH. Page 36 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Chacune de ces orientations se traduit par des actions visant à assurer la mise en œuvre territorialisée du PLH dans une logique de solidarité, de complémentarité et d'innovation à l'échelle du territoire. Le PLH s'appuie sur le scénario à 15 ans du SCoT qui implique la production de 1450 logements nouveaux par an jusqu'en 2030. L'objectif de production est de 8100 à 8200 logements pour la période 2016-2021.

 Pour la commune de Saint Avé : Un des enjeux qui reste identique depuis l’origine du PLH est de loger tous les types de ménages, quels que soient leur origine, leur âge, leurs moyens… en développant une approche globale et systémique : de l'aménagement au logement, de l'urbain à l'humain. La territorialisation de la production annuelle de logements s'est basée sur l'évaluation des capacités de mobilisation foncière des communes et de lancement d'opérations dans les 6 années à venir. La commune de Saint-Avé a un objectif de production de 140 logements par an, derrière la commune de Vannes avec 460 logements. Concernant le projet, le PLH de Vannes Agglomération n’intègre pas de recommandations pour les projets à vocation d’activités économiques.

4.1.2.3 Plan de Déplacements Urbains La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie (LAURE) du 30 décembre 1996 a instauré les Plans de Déplacements Urbains (PDU), dont le caractère prescriptif a été renforcé par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU). Les PDU ont pour objectif d’orienter et d’organiser le développement des déplacements de façon rationnelle pour impacter directement sur la qualité de l’air. Vannes Agglo a adopté le 17 février 2011 un PDU qui fixe les objectifs et les actions à mettre en œuvre en matière de déplacements urbains pour les 10 ans à venir. Tout en assurant le droit à la mobilité pour tous (conforter et amplifier le réseau de transports collectifs existant), ce PDU s’inscrit dans une stratégie de développement durable. Le PDU suit également deux autres principes qui sont (1) une politique d’aménagement de l’espace urbain (tenant compte, dès la conception, de l’ensemble de modes de déplacement et de la nécessité de formes urbaines plus économes) et (2) le développement des coopérations entre les différents acteurs des réseaux de déplacements (agglomération, département, région, état… ) pour faciliter l’accès et les usages quotidiens pour tous les citoyens.

Le PDU est défini suivant 3 enjeux principaux :  Répondre aux besoins de mobilité,  Préserver un environnement et un cadre de vie de qualité,  S'assurer d'un développement équilibré et durable de l'agglomération. et 2 objectifs retenus :  La réduction du trafic automobile dans les centres-villes et centres-bourgs au profit de mode alternatif.

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 La réduction d'environ 10% sur les trafics d'échange entre Vannes Agglo et les communes en dehors, au profit du train, des transports autocars et du covoiturage.

Pour les atteindre, Vannes agglo a défini un programme de 40 actions à mettre en œuvre jusqu'en 2020. Ces actions visent principalement à :  Mieux articuler urbanisme et déplacements,  Renforcer les transports collectifs urbains,  Conforter l’intermodalité,  Engager une politique en faveur des modes doux,  Maîtriser la circulation automobile,  Organiser le transport de marchandises et les livraisons,  Innover dans les transports,  Traiter les problématiques spécifiques (saisonnalité, temporalité, sécurité routière, …),  Agir sur les comportements.

Parmi ces 40 mesures, certaines apparaissent plus emblématiques, notamment : - le renforcement des transports collectifs urbains : → par le développement de l'offre collectif urbain, la mise en place des parkings-relais, l'aménagement de la voirie pour fiabiliser les temps de parcours, la modernisation du réseau. - le développement de l’intermodalité : → en portant les démarches de pôles d'échanges multimodaux, en contribuant à l'attractivité du réseau TIM (réseau interurbain du Conseil Départemental du Morbihan), en coopérant avec les autres Autorités Organisatrices de Transport, en encourageant le co- voiturage, en étudiant l'opportunité d'un système d'auto-partage. - la mise en œuvre d’une politique en faveur des modes doux : → en mettant en œuvre les schémas directeurs cyclables communaux et communautaire, en augmentant l'offre de stationnement pour cycles et en prenant en compte les stationnements des cycles dans les PLU, en aidant les cyclistes face au vol, en soutenant les pôles de proximité, en aménageant des zones 30 et des zones de rencontre, en facilitant l'accessibilité de la voirie et des espaces publics, en accompagnant les initiatives d'économobilités des scolaires. - une meilleure articulation entre urbanisme et déplacements : → par la généralisation des études de déplacements dans les projets d'urbanisme, la réduction des déplacements intercommunaux par l'urbanisation, la planification d'une urbanisation économe en déplacements automobiles, la constitution d'un groupe de travail "réflexion sur le devenir de Vannes Agglo hors calendrier du PDU".

 Pour la commune de Saint Avé : La commune de Saint Avé est concernée par 2 objectifs : - La réduction du trafic automobile dans les centres-villes et centres-bourgs au profit de modes alternatifs. - La réduction d'environ 10% sur les trafics d'échange entre Vannes Agglo et les communes en dehors, au profit du train, des transports autocars et du covoiturage.

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Le PLU de Saint-Avé s'inscrit dans cette dynamique par les mesures suivantes : - Développement des liaisons douces urbaines et dans les futures opérations d'aménagement, - Anticiper le passage d'une ligne de bus dans la ZAC Beau Soleil, - Créer des formes urbaines denses, - Développer le logement social autour des transports en commun, - Favoriser le renouvellement urbain en particulier dans le centre-ville, - Créer des lieux d’échanges multimodaux entre voiture/vélo/transport en commun, - La mise en place d’aire de covoiturage, - Essayer de développer un transport en commun plus en adéquation avec le fonctionnement urbain de la ville de Saint-Avé, - Aménager des voies identifiées au PADD tant pour renforcer la sécurité que pour permettre la réalisation de parcours doux, - Développer les liaisons douces à l'échelle communale et inter-communale, - Maitriser l'offre en stationnement (Règlement) et développer le stationnement pour 2 roues, - Rendre obligatoire les études de déplacements pour toute opération de plus de 100 logements et dans les projets (hors habitat) de plus de 1 hectare.

Carte XIV: Plan de Déplacement Urbains - Tronçons étudiés

Projet

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Carte XV: Schéma des liaisons cyclables communautaires

Projet

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4.1.2.4 Autres projets connus sur le territoire La réforme des études d'impact induit la prise en compte des autres projets connus sur le territoire afin d'en mesurer les effets cumulés avec le projet étudié. Les projets connus sont les projets qui lors du dépôt de l’étude d’impact :  ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre des procédures Loi sur l’eau et d’une enquête publique,  ont fait l’objet d’une étude d’impact et pour lesquels un avis de l’autorité environnementale a été rendu public. Le maître d’ouvrage analyse le cumul des effets potentiels de son projet avec ceux d’autres projets situés dans un périmètre géographique cohérent. Ainsi, il dispose d’une vision plus globale et peut opérer les choix techniques les plus pertinents lors de l’élaboration de son projet.

Selon le site internet de la DREAL Bretagne, il existe un avis d'autorité environnemental sur le territoire communal saisi le 14 janvier 2011 pour l'aménagement du secteur de Kérozer, comprenant une étude d'impact (données disponibles entre 2010 et 2016).

Il s'agit du projet d'aménagement d'une superficie de 6,8 ha, localisé à l'Ouest du centre ville, avec un objectif d'implantation de différents équipements socio-éducatifs, en lien avec l'Etablissement Public de Santé Mentales du Morbihan et un mail promenade. L'autorité environnementale a conclut que l'évaluation environnementale a permis d'élaborer un projet respectueux des enjeux environnementaux identifiés : - le projet est compatible avec le PLU, - les inventaires faunistiques et floristiques ont été correctement réalisés, - la gestion des eaux pluviales envisagée est une gestion écologique par création de noues et de zones de rétention situées en dehors des zones humides, - la gestion des eaux usées sera assurée par le raccordement prévu au réseau séparatif collectif puis à la station d'épuration, dont la capacité résiduelle est compatible aec la réalisation du projet, - le projet prévoit un schéma de liaisons douces en lien avec le réseau existant.

 Situation vis-à-vis du projet : Au vu de la localisation de cet aménagement (Ouest du centre-ville), de la date de réalisation du dossier et de sa programmation (équipements sociaux éducatifs), on peut en conclure dès à présent que le projet de zone d’activités n’induit pas de fortes interactions avec celui-ci.

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Carte XVI: Localisation des autres projets sur la territoire

Projet

Secteur Kérozer

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4.1.3. L’air, climat, énergie et santé 4.1.3.1 Energie  Le Pacte Électrique Breton Co-signé le 14 décembre 2010 par l'État, la Région Bretagne, l'ADEME, RTE et l'ANAH (Agence nationale de l'habitat), le Pacte électrique breton a pour objectif de sécuriser l’avenir électrique de la Bretagne. Ce pacte propose des réponses autours des 3 grands axes suivant : - La maîtrise de la demande en électricité : l'objectif est de diviser par 3 la progression de la demande en électricité d'ici 2020 en poursuivant la sensibilisation du grand public, en soutenant l'animation des politiques énergétiques sur les territoires, en renforçant les dispositifs de rénovation thermique des logements, etc. - Le déploiement massif de toutes les énergies renouvelables : L’objectif est de multiplier par 4 la puissance électrique renouvelable installée d'ici 2020, soit 3 600 MW. - La sécurisation de l'approvisionnement : Grâce à un réseau de transport de l'électricité renforcé, à l'implantation d'une unité de production électrique à l'Ouest de la Bretagne, et à l'intensification de l'expérimentation des réseaux électriques intelligents et du stockage de l'énergie.

 Le Plan Eco Energie pour la Bretagne Pour inciter particuliers, entreprises, collectivités à moins et à mieux consommer l'énergie, la Région soutient une palette d'outils et d'actions concrètes notamment dans l'habitat et les transports retranscrit dans le plan éco-énergie.. Ce programme d'actions conjointes mis en œuvre par l’État, l’ADEME et la Région Bretagne s'articule autour de trois missions majeures : - Maîtriser la consommation d'énergie et développer les énergies renouvelables dans la perspective de la mise en œuvre d'un plan climat régional, - Créer une dynamique d'éco-responsabilité au niveau de la production et de la consommation d'énergie, - Améliorer les connaissances et en favoriser la communication, l'information et la diffusion. Fédérées autour du slogan et du sigle « Rassemblons nos énergies ! Plan Eco-Energie Bretagne », les trois institutions ont fixé des axes d'actions prioritaires : - Le soutien aux collectivités locales, aux entreprises, aux acteurs économiques, aux associations à travers des appels à projets, des aides à la décision, l'élaboration d'outils méthodologiques, un accompagnement des opérations exemplaires. - La sensibilisation du grand public aux modes de consommation et aux comportements responsables en matière d'énergie, en particulier par le développement du réseau breton des espaces Info-énergie. - La création de l'Observatoire de l'énergie et des gaz à effets de serre.

L’observatoire est le référent technique qui assure le relais vers les structures infra- territoriales. Un bilan des émissions de gaz à effet de serre et des consommations d’énergie au niveau du Pays de Vannes été réalisé sur l’année 2010 par le Groupement d’intérêt public de Bretagne (GIP). A l’échelle du Pays de Vannes, les principaux émetteurs de gaz à effet de serre (année 2010) sont l’agriculture (37%), le transport de voyageurs (23%), et le résidentiel (17%) Page 43 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 alors que les principaux consommateurs d’énergie sont le résidentiel (35%), le transport de voyageurs (27%) et le tertiaire (16%). Ce profil qui a été constitué à partir d’une modélisation est représentatif du contexte territorial puisque nous sommes sur un territoire urbain autour du pôle de Vannes, avec une forte influence des consommations énergétiques liées au bâtiment (résidentiel et tertiaire) et au transport. Ils représentent une part importante des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont constituées essentiellement de CO2. L’agriculture, émet aussi un volume important de GES cependant, ils ne sont pas majoritairement liés aux consommations énergétiques mais au méthane et au protoxyde d’azote engendrés par l’élevage et les engrais minéraux.

Emissions de GES – Pays de Vannes - année 2010

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Consommations d’énergie – Pays de Vannes - année 2010

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 Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) La commune de St Avé fait partie de Vannes Agglo, territoire sur lequel de nombreuses démarches ont été mise en place pour la maitrise de l’énergie et sur le climat. Notamment l’engagement dans un Agenda 21, projet qui se décline à travers un Plan Climat Énergie Territorial (adopté en 2012). Les enjeux du PCET s’articulent autour de 3 grands axes :  L'exemplarité sur son patrimoine et son fonctionnement,  La prise en compte de l'énergie et du climat dans l'exercice de ses compétences,  La préparation du territoire à un nouveau cadre énergétique et climatique.

 Situation vis-à-vis du projet : - Certaines actions de l’enjeu 3 – préparer le territoire à un nouveau cadre énergétique et climatique – concernent le projet : Développer la part d’approvisionnement EnR dans les nouvelles opérations - Sensibiliser et inciter les habitants et acteurs à développer les EnR, - Certaines actions de l’enjeu 2 – prise en compte de l’énergie et du climat dans l’exercice des compétences de Vannes Agglo – concernent le projet : Prendre en compte l’énergie et le climat dans l’aménagement - des opérations d’aménagement limitant les consommations énergétiques et favorisant les EnR (Action 7.3.1 - Co- construction d’une charte sur les attendus des opérations d’aménagement avec un volet énergie – climat & Action 7.3.2 - Études de desserte énergétique dans les opérations d’aménagement + limiter les émissions dans les déplacements.

4.1.3.2 L’Air La loi sur l'air et la maîtrise de l'énergie du 30 décembre 1996, reconnaît à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à la santé.

o Air extérieur En Bretagne, la surveillance et l'information sur la qualité de l'air sont assurées par Air Breizh, une association du réseau Atmo (Fédération des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air), agréée par le Ministère chargé de l'Environnement pour la surveillance de la qualité de l'air. La surveillance de la qualité de l’air breton a débuté à Rennes en 1986. L’ASQAR, l’association alors chargée de cette surveillance, s’est régionalisée en décembre 1996, devenant Air Breizh. Depuis plus de vingt ans, le réseau de surveillance s’est régulièrement développé, et il dispose aujourd’hui de 17 stations de mesure réparties sur une dizaine de villes bretonnes. Les missions d’Air Breizh consistent à :

- mesurer les polluants urbains nocifs (SO2, NOx, CO, O3, Particules, HAP, Métaux lourds et Benzène) dans l’air ambiant, - informer les services de l’État, les élus, les industriels et le public, notamment en cas de pic de pollution, - étudier l’évolution de la qualité de l’air au fil des années et vérifier la conformité des résultats par rapport à la réglementation.

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Différents polluants sont mesurés par des analyseurs qui permettent à l’ADEME2 de dresser l'état des lieux suivant en Bretagne :

- La pollution industrielle (SO2) est très faible, - La pollution d'origine automobile est devenue prépondérante en zone urbaine, - La pollution photochimique est particulièrement surveillée (cas de dépassement des objectifs de qualité en matière d'ozone), - La pollution d'origine agricole mérite attention : l'ammoniac (élevage) et les produits phytosanitaires sont des polluants préoccupants, - La radioactivité naturelle est très importante en raison de la nature du sous-sol breton.

 St Avé : Aucune station de mesure n’est présente sur la commune de Saint-Avé, les stations de mesure les plus proches de la zone d’étude sont situées à Vannes, dans des sites de fond péri-urbain, les rendant peu représentatives du contexte local. A partir des données restituées par Air-Breizh sur le site internet de géo-bretagne (année 2008), la qualité de l’air sur la commune de Saint-Avé est principalement altérée par le secteur résidentiel (oxydes / monoxydes / protozyde d’azote, dioxyde de soufre, dioxyde de carbone, composés organiques volatils non méthaniques) et le transport. Au niveau industriel, le nickel et les composés organiques volatils non méthaniques présentent une concentration dans l’air un peu plus importante. Concernant les pollutions liées au secteur agricole, celles-ci sont plus limitées et concerne le dioxyde de carbone. Sur le territoire communal, la pollution de l’air est donc contrainte par le secteur résidentiel lié à la densité des habitats et aux systèmes de chauffage. La pollution reste toutefois en dessous des seuils réglementaires.

o Air intérieur La qualité de l’air intérieur des bâtiments est de plus en plus prise en considération dans les projets d’aménagement. En effet, les personnes passent 80 à 90 % de leur temps dans des lieux clos (habitation, lieu de travail, moyens de transport, école) dans lesquels elles respirent un air sensiblement différent de l'air extérieur. A la pollution provenant de l’extérieur, s’ajoutent des polluants issus de trois sources principales : (1) les appareils à combustion (monoxyde de carbone, dioxyde d’azote), (2) les constituants du bâtiment, incluant les équipements et mobiliers (formaldéhyde, composés organiques volatils, fibres de toutes sortes, plomb des peintures) et (3) l’activité humaine (produits ménagers, bricolage, acariens, moisissures, etc...). Un autre gaz est susceptible de polluer l’intérieur des bâtiments, il s’agit du radon. Ce gaz, d’origine naturelle, inodore et radioactif, s’infiltre dans les bâtiments par le sol et s’accumule dans les espaces fermés de façon inégale en fonction de l’étanchéité du sol, de la ventilation et de la proximité de la source d’émission. En dessous de 400 Bq/m3, la principale solution pour limiter les nuisances est l’aération.  Sur la zone d’étude : il n’existe pas de bâtiment sur le site.

2 Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie

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 Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) Les plans de protection de l’atmosphère concernent les agglomérations de plus de 250 000 habitants ainsi que les zones où les valeurs limites sont dépassées ou risquent de l’être. Ils définissent les objectifs permettant de ramener les niveaux de concentrations en polluants dans l’atmosphère à un niveau inférieur aux valeurs limites règlementaires. Ils rassemblent les informations nécessaires à l’inventaire et à l’évaluation de la qualité de l’air de la zone considérée. Ils énumèrent les principales mesures préventives et correctives d’application temporaire ou permanente, pouvant être prises en vue de réduire les émissions des sources de pollution atmosphérique, d’utiliser l’énergie de manière rationnelle et d’atteindre les objectifs fixés par le plan. Ce sont des plans d’actions locaux élaborés par l’autorité préfectorale. Il y a actuellement, en France, 25 PPA approuvés. En Bretagne, seule la ville de Rennes est concernée par un PPA. La commune de Saint-Avé n'est donc pas concernée.

 Le Plan Particules (PA) Avec le Schéma Régional Climat Air Energie qui est présenté dans les paragraphes suivants, le Plan Particules constitue l’une des dispositions du Plan Santé-Environnement (cf paragraphe suivant) et du Grenelle de l’Environnement pour la préservation de la qualité de l’air. Ce Plan, d’échelon national, a été élaboré en 2010. Il comprend des mesures ayant pour objectif principal la réduction de la pollution de fond par les particules, de manière quasi-permanente et non pas de la seule prévention des pics de pollution. Pour y parvenir, il comprend des mesures dans le secteur domestique, l’industrie et le tertiaire, les transports, le secteur agricole, et vise à améliorer l’état des connaissances sur le sujet des particules. Ainsi, un objectif de réduction de 30 % des concentrations de particules fines a été fixé pour 2015. A cette fin, le Plan Particules, propose des actions nationales et locales pour les quatre principaux secteurs d’émission : - le chauffage domestique au bois, - la combustion sous chaudière dans la production d’énergie, l’industrie, le tertiaire et le résidentiel, - les transports terrestres et non terrestres, - l’agriculture. Il vise les particules primaires et ses effets se combineront avec ceux des plans de réduction des émissions ciblés sur les précurseurs de particules secondaires (oxydes d’azote, composés organiques volatils). Les actions concernent notamment pour un projet d’urbanisation : - domaine domestique : le chauffage bois avec une incitation à la mise en place d’appareils performants en termes d’émission de particules, réduction des consommations d’énergie des bâtiments existants inscrit au Plan Bâtiment élaboré dans le cadre du Grenelle de l’environnement pour baisser les émissions de particules issues du chauffage, - Domaines des transports : mieux réguler la mobilité en zone urbaine (offre de transport collectif adaptée à la création de logements, développer l’auto partage, faciliter le co-voiturage, développer l’utilisation des transports collectifs et intermodaux en zone urbaine, favoriser les transports actifs et les mobilités douces, … .

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4.1.3.3 Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE) Source : Région Bretagne - Préfecture de la Région Bretagne La région Bretagne est engagée dans la définition d’un Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE), il a intégré certains éléments du PRQA - Plan Régional pour la Qualité de l’Air. Il a été arrêté le 4 novembre 2013. Le SRCAE définit des objectifs et des orientations stratégiques à l’horizon 2013 et 2018 en matière de lutte contre la pollution atmosphérique, de maîtrise de la demande énergétique, de développement des énergies renouvelables, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation au changement climatique.

La commune de Saint-Avé fait partie des zones sensibles pour la qualité de l’air identifiée dans ce schéma. Ces zones sensibles ont été définies par croisement des cartes de densité de population, du cadastre des émissions pour les particules et les oxydes d’azote et de la cartographie des espaces naturels sensibles ou remarquables. Toutefois, ces zones sont basées sur les émissions dans l’air, elles ne reflètent pas forcément le niveau d’exposition de la population qui dépend de la nature de la source et de l’environnement plus ou moins favorable à la dispersion.

Comme la majorité des communes concernées en Bretagne, le classement de Saint-Avé en zone sensible est lié aux transports avec des surémissions de dioxyde d’azote. Le SRCAE Bretagne a établi des fiches d’orientations sur différents thèmes dont certains concernent les projets d’urbanisation :  Le bâtiment : déployer la réhabilitation de l’habitat privé, poursuivre la réhabilitation performante et exemplaire du parc de logement social, accompagner la réhabilitation du parc tertiaire, généraliser l’intégration des énergies renouvelables dans les programmes de construction et de réhabilitation et développer les utilisations et les comportements vertueux des usagers dans les bâtiments.  Le transport : favoriser une mobilité durable par une action forte sur l’aménagement et l’urbanisme, développer et promouvoir les transports décarbonés et/ou alternatifs à la route, favoriser et accompagner les évolutions des comportements individuels vers les nouvelles mobilités, soutenir le développement des nouvelles technologies et des véhicules sobres.  L’aménagement et l’urbanisme : engager la transition urbaine bas carbone, intégrer les thématiques « climat air énergie » dans les documents d’urbanisme et de planification.  La qualité de l’air : améliorer la connaissance et la prise en compte de la qualité de l’air. Pour préserver la qualité de l’air, le recours au bois-énergie doit se faire en privilégiant les équipements et les combustibles les plus performants sur le plan des émissions de particules (label « flamme verte », siccité du bois, marques collectives du type "Bretagne Bois Bûche"). En particulier, le recours au bois-bûche en tant que chauffage d’appoint dans les équipements non performants en période de froid (période souvent propice à des épisodes de pollution par particules) ne doit pas être encouragé.  Les énergies renouvelables : accompagner le développement de la production électrique photovoltaïque, favoriser la diffusion du solaire thermique et soutenir le déploiement du bois-énergie.

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4.1.4. L’eau 4.1.4.1 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) prévoit la définition de plans de gestion par district hydrographique. C’est dans ce contexte que le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) décrit des priorités de la politique de l’eau et les objectifs à atteindre pour le bassin hydrographique Loire-Bretagne. Le 15 octobre 2009, le comité de bassin a adopté le SDAGE pour les années 2010 à 2015 avec comme objectif d’atteindre 61% des eaux de surface en bon état écologique en 2015. Le SDAGE est complété par un programme de mesures qui précise les dispositions (techniques, financières, réglementaires) à conduire pour atteindre les objectifs fixés. Le SDAGE Loire-Bretagne a fait l’objet d’une révision qui a été adoptée par le comité de bassin le 4 novembre 2015. Il s’agit d’un programme pour les années 2016 à 2021. L’arrêté du préfet coordonnateur de bassin a approuvé le Sdage et a arrêté le programme de mesures le 18 novembre 2015, il est entré en vigueur le 22 décembre 2015. Celui-ci prend en compte l’évolution de l’état des eaux, les évolutions de contexte (réglementaires, économiques…) et les remarques formulées lors de la consultation sur les questions importantes en 2012/2013.

Carte XVII: Localisation du site dans le SDAGE Loire-Bretagne

ST AVE

Source – SDAGE Loire Bretagne – site internet

Le SDAGE décrit les priorités de la politique de l’eau pour le bassin hydrographique et les objectifs.  Il définit les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau,  Il fixe les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau, plan d’eau, nappe souterraine, estuaire et secteur littoral, Page 50 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

 Il détermine les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques,  Il est complété par un programme de mesures qui précise, secteur par secteur, les actions (techniques, financières, réglementaires), à conduire d’ici 2021 pour atteindre les objectifs fixés. Sur le terrain, c’est la combinaison des dispositions et des mesures qui permettra d’atteindre les objectifs.

Concernant un projet d’urbanisation, outre les thématiques sur la protection des milieux naturels (zones humides – disposition 8B-1 : les maîtres d’ouvrage de projets impactant une zone humide cherchent prioritairement une autre implantation à leur projet afin d’éviter de dégrader la zone humide ; cours d’eau, …), sur les eaux usées (maitrise du traitement et de la collecte) et la maitrise de la pollution par les pesticides (promouvoir les méthodes sans pesticides dans les villes et sur les infrastructures publiques), la révision du SDAGE précise des éléments par rapport à la gestion des eaux pluviales. Une gestion intégrée de l’eau est incitée en travaillant sur l’ensemble du cycle de l’eau d’un territoire (eaux usées, eaux pluviales, eau potable, eaux naturelles et d’agrément...) et en associant l’ensemble des acteurs au sein d’une collectivité (urbanisme, voirie, espaces verts, usagers...). La gestion intégrée des eaux pluviales est ainsi reconnue comme une alternative à la gestion classique centralisée dite du « tout tuyau ». Les enjeux de la gestion intégrée des eaux pluviales visent à :  intégrer l’eau dans la ville,  assumer l’inondabilité d’un territoire en la contrôlant, en raisonnant l’inondabilité à la parcelle sans report d’inondation sur d’autres parcelles,  gérer la pluie là où elle tombe et éviter que les eaux pluviales ne se chargent en pollution en macropolluants et micropolluants en ruissellant,  réduire les volumes collectés pollués et les débits rejetés au réseau et au milieu naturel,  adapter nos territoires au risque d’augmentation de la fréquence des évènements extrêmes comme les pluies violentes, en conséquence probable du changement climatique.

3D-1 - Prévenir le ruissellement et la pollution des eaux pluviales dans le cadre des aménagements Les collectivités peuvent réaliser, en application de l’article L.224-10 du CGCT, un zonage pluvial dans les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement. Ce plan de zonage pluvial offre une vision globale des aménagements liés aux eaux pluviales, prenant en compte les prévisions de développement urbain et industriel. Les projets d’aménagement ou de réaménagement urbain devront autant que possible :  limiter l’imperméabilisation des sols,  privilégier l’infiltration lorsqu’elle est possible,  favoriser le piégeage des eaux pluviales à la parcelle,  faire appel aux techniques alternatives au « tout tuyau » (noues enherbées, chaussées drainantes, bassins d’infiltration, toitures végétalisées,...),  mettre en place les ouvrages de dépollution si nécessaire,  réutiliser les eaux de ruissellement pour certaines activités domestiques ou industrielles.

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Il est fortement recommandé de retranscrire les prescriptions du zonage pluvial dans le PLU, conformément à l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme, en compatibilité avec le SCOT lorsqu’il existe. 3D-2 - Réduire les rejets d’eaux de ruissellement dans les réseaux d’eaux pluviales Le rejet des eaux de ruissellement résiduelles dans les réseaux séparatifs eaux pluviales puis le milieu naturel sera opéré dans le respect des débits acceptables par ces derniers et de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement. Dans cet objectif, il est recommandé que le SCOT (ou, en l’absence de SCOT, le PLU ou la carte communale) limitent l’imperméabilisation et fixent un rejet à un débit de fuite limité lors des constructions nouvelles. A défaut d’une étude locale précisant la valeur de ce débit de fuite, le débit de fuite maximal sera de 3 l/s/ha pour une pluie décennale. 3D-3 - Traiter la pollution des rejets d’eaux pluviales Les autorisations portant sur de nouveaux ouvrages de rejet d’eaux pluviales dans le milieu naturel, ou sur des ouvrages existants faisant l’objet d’une modification notable, prescrivent les points suivants :  les eaux pluviales ayant ruisselé sur une surface potentiellement polluée par des macropolluants ou des micropolluants sont des effluents à part entière et doivent subir les étapes de dépollution adaptées aux types de polluants concernés. Elles devront subir a minima une décantation avant rejet ;  les rejets d’eaux pluviales sont interdits dans les puits d’injection, puisards en lien direct avec la nappe ;  la réalisation de bassins d’infiltration avec lit de sable sera privilégiée par rapport à celle de puits d’infiltration.

Lors de la révision du SDAGE, un bilan de la qualité des eaux a été réalisé sur le bassin hydrographique. Aujourd’hui, 26 % des eaux sont en bon état et 20 % s’en approchent. C’est pourquoi l’objectif de 61 % des eaux, déjà énoncé en 2010, est maintenu dans la révision. C’est un objectif ambitieux, qui nécessite que chacun se mobilise : l’État à travers ses missions de coordination, de programmation et de police des eaux, les élus gestionnaires des collectivités et des établissements publics locaux, les divers usagers et leurs groupements socio-professionnels et associatifs et les citoyens car les gestes de chacun conditionnent la réussite des politiques environnementales.

Sur l’ensemble du bassin hydrographique Loire-Bretagne, des masses d’eau sont définies par le SDAGE. Il leur est attribué (pour atteindre le bon état des eaux) un niveau d’ambition: bon état, bon potentiel ou un objectif moins strict (lorsque est en très bon état, l’objectif est de le maintenir) et un délai.

Le site d'étude appartient au bassin versant du Bilair, et plus particulièrement au « Bilair et ses affluents depuis la source jusqu'à l'Estuaire», qui est considéré comme une masse d’eau par le SDAGE.

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Sur cette masse d’eau, les objectifs sont les suivants :

Code de la Objectif d'état Objectif d'état Objectif d'état masse Nom de la masse d'eau écologique chimique global d'eau Objectif Délai Objectif Délai Objectif Délai LE BILAIR ET SES AFFLUENTS FRGR1617 DEPUIS LA SOURCE JUSQU'A Bon Etat 2015 Bon Etat ND Bon Etat 2015 L'ESTUAIRE

L’évaluation de l’état écologique se base sur les indices biologiques (indice global normalisé, indice biologique diatomées,…), sur les éléments physico-chimiques généraux intervenant sur les conditions biologiques (paramètres indiqués dans le tableau ci-dessous) et sur les polluants spécifiques de l’état écologique (arsenic dissous, chrome dissous, cuivre dissous, …)

L’évaluation de l’état chimique se base sur 41 paramètres répartis en 4 grandes familles : pesticides, métaux lourds, polluants industriels, autres polluants. Ce sont par exemple le plomb et ses composés et les hydrocarbures aromatiques polycycliques.

4.1.4.2 Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Le SAGE met en œuvre concrètement et localement les orientations du SDAGE. Le projet est inclus dans le SAGE Golfe du Morbihan et Ria d’Étel. Il est actuellement en cours d'élaboration et l'état des lieux du SAGE a été validé le 14 mars. Défini par Arrêté préfectoral du 26 juillet 2011, le périmètre du SAGE comprend 67 communes et s’étend sur 1 266 km². Ce périmètre présente une cohérence hydrographique et couvre l’ensemble des bassins versants qui alimente la Ria d’Etel et le golfe du Morbihan ainsi que les petits côtiers situés entre les deux.

Il s’agit d’un milieu naturel riche (zones humides, ….) assurant la transition entre la terre et la mer qui est rendu fragile par les multiples usages de l’eau et la pression démographique et urbaine forte. L’un des objectifs majeurs du SAGE sera de tenter de concilier cette attractivité et cet environnement remarquable.

 A ce stade, les enjeux sur le territoire du SAGE « Golfe du Morbihan – ria d’Etel » sont : - la morphologie et la continuité écologique des cours d’eau, - l’amélioration de la collecte, du transfert et du traitement des eaux usées, - l’amélioration des pratiques agricoles, - la lutte contre l’eutrophisation des cours d’eau, Page 53 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

- la gestion des inondations, - la gestion, l’entretien et la restauration des zones humides.

Carte XVIII: Territoire du SAGE Golfe du Morbihan - ria d'Etel

4.1.4.3 Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM) Le Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan est animé par le Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM). Un programme d'actions prévisionnel est prévu sur 3 ans d'après une déclinaison des axes stratégiques et des orientations du rapport de Charte. Il intègre les actions pluriannuelles en cours dont les engagements se terminent entre 2015 et 2017. Les 3 axes de la Charte sont : - Préserver les patrimoines : patrimoine naturel, eau, paysage et patrimoine culturel, - Aménager le territoire : GIZC, climat et urbanisme, - L'homme au cœur du territoire : activités maritimes, agriculture, tourisme, école du Parc.

Le territoire d'étude n'est pas concerné par la présence d'un Contrat Territorial Milieux Aquatiques.

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4.1.4.4 Périmètre de protection en eau potable Les captages d’eau utilisés pour la production d’eau destinée à la consommation humaine sont protégés par des périmètres de protection. Ceux-ci sont établis en fonction de l’ouvrage de captage des eaux, des caractéristiques de l’aquifère et de l’environnement du captage. Ils ont pour objectif de prévenir toute pollution accidentelle ou chronique des eaux. Ils sont déclarés d’utilité publique et fixés par arrêté préfectoral : les servitudes peuvent renforcer la réglementation générale applicable aux différentes activités, installation et dépôts ou les interdire. A Saint Avé, le service de l’eau potable est géré par le Syndicat intercommunal en eau potable (SIAEP) de Saint-Avé Meucon. Deux sites de prélèvement d'eaux souterraines de nappes sont localisés sur la commune de Saint Avé, aux lieux dits Kerbotin et Lihanteu.

 Sur la zone d’étude : La zone d'étude n'est pas concernée par un périmètre de protection en eau potable. Elle est située à environ 3 km de celui-ci.

Carte XIX: Site d'étude, captages d’eau potable et périmètre de protection

Périmètre de protection rapprochée

≈ 3 km

Site d'étude

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Carte XX: Périmètres de protection sur la commune de Saint-Avé

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4.1.5. Les risques 4.1.5.1 Les champs électromagnétiques Conformément à l'article L43 du code des postes et des communications électroniques, l'Agence Nationale des Fréquences (ANR) donne son accord pour l'installation ou la modification des stations radioélectriques de toute nature à l'exception de celles de l'Aviation Civile et des ministères de la Défense et de l'Intérieur ainsi que les installations de faibles puissances. Cette procédure vise à assurer la meilleure compatibilité électromagnétique d'ensemble et de s'assurer du respect des valeurs limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques. Trois catégories de stations radioélectriques sont distinguées : la radiotéléphonie, la radiodiffusion et les "autres stations". Une station est composée d'un ou plusieurs émetteurs ou récepteurs. Par exemple, une station GSM (norme européenne de téléphone mobile) peut être juxtaposée avec la station d'un réseau privé d'ambulancier. De ce fait, on peut avoir, pour une même localisation, plusieurs stations qui se superposent puisque correspondant à des équipements exploités par des opérateurs différents. Toutes les antennes que l'on peut observé sur le terrain ne sont pas forcément des stations d'émission : un bon nombre d'entre elles sont de simples récepteurs. Vis-à-vis de la zone d’étude : Sur la commune de Saint-Avé, 6 stations radioélectriques sont recensées. Il n’existe pas de station à proximité immédiate du périmètre d’étude. La station la plus proche est localisée au Sud de la zone d'activités existante. Aucune mesure du champ électromagnétique n’a été effectuée aux abords. Au stade actuel de connaissance en matière d’impact sur la santé humaine des champs électromagnétiques, il apparaît que cette station n’engendrera pas une exposition significative pour la future population présente dans le périmètre de ZAC.

Carte XXI: Localisation des stations radioélectriques sur le territoire communal

Localisation projet

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4.1.5.2 Le bruit  Cartes de bruit stratégiques (CBS) et Plan de prévention des bruits dans l’environnement (PPBE) Le département du Morbihan a engagé en 2009 et 2013 des études cartographiques des bruits des infrastructures terrestres de transport et industries de l’agglomération en application de la Directive 2002/49/CE du parlement européen et du Conseil du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnement qui impose, dans toutes les agglomérations de plus de 250 000 habitants la réalisation d’une carte stratégique du bruit (CSB). Les cartes du bruit sont destinées à permettre l’évaluation globale de l’exposition au bruit dans l’environnement et à établir des prévisions générales de son évolution (article L572-3 du Code de l’environnement). Dans le prolongement de la cartographie, qui n’a aucune valeur réglementaire, un Plan de Prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) a été approuvé en mai 2012 et en avril 2016.

 L’échelle des bruits : Un bruit se caractérise par son niveau sonore, son intensité. L’unité utilisée pour mesurer la sensation auditive perçue par l’homme est le décibel (A). L’oreille humaine peut percevoir des bruits compris entre 0 dbA (seuil d’audibilité) et 120 dbA (seuil de la douleur). Quelques repères sur l’échelle des bruits sont présentés dans le tableau ci-contre :

 Cartographie des bruits sur la commune de Saint Avé La carte des secteurs affectés par le bruit issus du classement sonore des infrastructures de transports terrestres a été établie par l'arrêté préfectoral du 13 mars 2009. Les axes classés sont les RN 165 et 166, les RD 126, 135, 135b, 767 et la rue Joseph Le Bris. Le tableau ci-dessous donne la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit en fonction des catégories d'infrastructure.

 Sur le secteur du projet : La cartographie réalisée indique que le secteur du projet est exposé aux bruits routiers par sa proximité avec la RD 767 avec des mesures comprises entre 55 et 60 dB sur la frange Est du site d'étude.

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 Les objectifs du PPBE sont : - Prévenir les impacts sur l’environnement sonore du territoire, qualifier et préserver les zones calmes. Le plan permet notamment dans le cadre de projet urbain une meilleure prise en compte du volet acoustique. Il encourage le renouvellement urbain pour mettre aux normes acoustiques les nouveaux bâtis, la réduction du trafic (encouragement des modes doux et des transports collectifs) et des vitesses de circulation, la réduction du bruit en agissant sur les revêtements et les aménagements routiers (recherche de fluidité du trafic pour atténuer le bruit mécanique en dessous de 50 km/h), - Améliorer l’environnement sonore dans les zones à enjeux par la résorption progressive des points noirs du bruit, - Développer la connaissance et les outils de l’environnement sonore, - Favoriser une culture partagée de l’environnement sonore dans l’agglomération, - Améliorer la performance acoustique du matériel roulant des services métropolitains et municipaux. A l’échelle du département du Morbihan, un PPBE a été réalisé sur le réseau routier national. La RN165 et la RN166, qui transitent au sud de la commune de Saint Avé, fait partie des infrastructures concernées par ce plan.

Carte XXII: Routes nationales concernées par le PPBE de mai 2012 - 1ère échéance

Zone d'étude

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Carte XXIII: Routes nationales concernées par le PPBE d'avril 2016 - 2ème échéance

 Sur la zone d’étude : la zone n’est pas directement concernée par l’exposition aux bruits liée à la RN165 et la RN166 et par les objectifs de réduction du bruit dans l'environnement du PPBE.

Page 60 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Avril 2016 Carte XXIV: Carte de bruit stratégique des Infrastructures de Transport - indice Lden (jour, soir et nuit)

Carte XXV: Classement sonore des infrastructures de transports Zone d'étude terrestres

Zone d'étude

Carte XXVI: Contribution sonore des voies routières départementales - indice Ln (nuit)

Zone d'étude

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4.1.5.3 Les risques naturels et technologiques La loi relative à la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie et à la prévention des risques majeurs précise que les citoyens ont droit à l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis et sur les mesures de sauvegarde qui les concerne (loi n°87-565 du 22 juillet 1987). Le Dossier Départemental sur le Risque Majeur (DDRM) (2009) établi par la Préfecture du Morbihan permet de recenser les risques naturels et les risques technologiques majeurs de la commune de Saint Avé. Ces risques sont : les risques inondation (PPRI), les phénomènes météorologiques, séisme, les mouvements de terrain, le transport de matières dangereuses et le risque industriel.

 Les risques naturels :

 risque inondation : La commune de Saint Avé est soumise au risque inondation. Il s’agit des inondations sur le bassin versant vannetais. Un plan de prévention du risque naturel prévisible d’inondation (PPRI) a été approuvé (24 mars 2009).  Site d'étude : Le périmètre d’étude n'est concerné par ce risque.

Carte XXVII: PPRI sur la commune de Saint Avé

Zone d'étude

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 risque mouvement de terrain : Les mouvements de terrain sont des phénomènes naturels d’origine très diverse (tassement et affaissements, retrait/gonflement des argiles, glissements de terrain, effondrement de cavités souterraines, écroulements et chutes de blocs, coulées boueuses et torrentielles, érosion fluviale). La commune de Saint Avé est concernée par un risque de mouvement de terrain type « retrait – gonflement des argiles ». Les tassements différentiels sont dus à la nature du sol, du sous-sol, à l'hydrologie locale et sont la conséquence de constructions de bâtiments et/ou d'ouvrages.

Carte XXVIII: Aléa retrait-gonflement des argiles

 Sur la zone d'étude : ce risque, qui est identifié en aléa faible, devra être pris en compte par les études géotechniques pour la construction des ouvrages et/ou bâtiments.

 risque sismique : Le zonage sismique de la France, en vigueur à compter du 1er mai 2011, est défini par décret (n°2010-1255 du 22 octobre 2010). Ce zonage, qui ne rentre pas dans le Périmètre de Protection des Risques Naturels (PPRN), est primordial dans les projets d’urbanisation lorsque le risque est fort. La commune de Saint Avé, comme l’ensemble des communes du département, est classée en zone à faible risque sismique (sismicité de niveau 2 sur 5). Le Morbihan n'est couvert par aucun Plan de Prévention des Risques sismiques car le niveau d'alea faible ne le nécessite pas. Toutefois, dans les zones de sismicité faible (zone 2), les règles de construction parasismiques sont obligatoires, pour toute construction neuve. Les grandes lignes de ces règles de construction parasismique- sont : - la prise en compte de la nature du sol et du mouvement du sol attendu, la qualité des matériaux utilisée,

Page 63 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Avril 2016 - - la conception générale de l'ouvrage (qui doit allier résistance et déformabilité), - l'assemblage des différents éléments qui composent le bâtiment (chainages), la bonne exécution des travaux.

 risque événements météorologiques : Parmi les événements météorologiques, figurent les phénomènes de tempête, de neige, de canicule, de grand froid et d'orage. La tempête est un événement habituel dans les départements bretons mais elle représente un phénomène majeur pouvant porter atteinte à la population compte tenu de la fréquentation touristique de plus en plus importante au cours de l'année et impliquant des enjeux importants. Les phénomènes neige, canicule et grand froid sont aussi pris en compte. Comme toutes les communes du département, la commune de Saint Avé est concernée par le risque de tempête et grains (vent). Il s’agit d’un phénomène aléatoire qui ne fait pas l'objet d'actions de maitrise de l'urbanisation. Le périmètre d’étude n’est donc pas directement concerné par ce risque.  Le périmètre d'étude n'est donc pas particulièrement concerné par les risques de Tempête et grains.

 Le risque de remontée de nappe : On appelle zone «sensible aux remontées de nappes» un secteur dont les caractéristiques d'épaisseur de la Zone Non Saturée, et de l'amplitude du battement de la nappe superficielle, sont telles qu'elles peuvent déterminer une émergence de la nappe au niveau du sol, ou une inondation des sous-sols à quelques mètres sous la surface du sol. Pour le moment en raison de la très faible période de retour du phénomène, aucune fréquence n'a pu encore être déterminée, et donc aucun risque n'a pu être calculé. La cartographie des zones sensibles est étroitement dépendante de la connaissance d'un certain nombre de données de base, dont : le niveau moyen de la nappe et le battement annuel de la nappe. Il existe deux grands types de nappe selon la nature des roches qui les contiennent (on parle de nature de l’aquifère) :  Les nappes des formations sédimentaires : Elles sont contenues dans des roches poreuses (exemple : sables, certains grès, craie, différentes sortes de calcaire) jadis déposées sous forme de sédiments meubles dans les mers ou de grands lacs, puis consolidées, et formant alors des aquifères. Ces aquifères sont constitués d’une partie solide et d’une partie liquide (l’eau contenue dans la roche). Ces aquifères peuvent être dits « libres » (c'est-à-dire pas de « couvercle » imperméable à leur partie supérieure) ou « captifs » (recouverts par des formations étanches). Seules les nappes libres peuvent donner lieu à des phénomènes de remontées.  Les nappes contenues dans les roches du socle : Roches qui forment le support des grandes formations sédimentaires. Ce sont généralement des roches dures, non poreuses, et qui ont tendance à se casser sous l’effet des contraintes que subissent les couches géologiques. Quand elles contiennent de l’eau, ce n’est donc pas dans des pores comme dans le cas des roches sédimentaires, mais dans les fissures de la roche. Ces roches de socle sont notamment présentes dans tout le Massif Armoricain. La différence avec les aquifères sédimentaires, qui peuvent correspondre à de très vastes étendues (la craie par exemple) et dont le niveau d’eau peut être considéré comme quasi continu, c’est qu’ils peuvent être plutôt considérés comme une mosaïque de petits systèmes (la surface au sol de chacun d’eux n’excède pas en général quelques dizaines d’hectares) quasiment indépendants les uns des autres.

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 Sur la zone d’étude : Il n’existe pas de risque de remontée de nappes des formations sédimentaires identifié sur la commune (massif armoricain – étude non réalisée sur la zone). Il existe un risque de remontées de nappes contenues dans les roches dures du socle mais la sensibilité reste très faible sur la zone d'étude.

Carte XXIX: Cartographie du risque de remontée de nappe

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 Les risques technologiques

 risque de transport de matières dangereuses (TMD) : Ce risque est consécutif à un accident se produisant lors du transport de substances physiques ou chimiques ou bien par la nature des réactions qu’elles sont susceptibles de mettre en œuvre, pouvant représenter un danger grave pour l’homme, les biens ou l’environnement. Ce transport peut se faire par voie routière, ferroviaire, aérienne, maritime, fluviale ou par canalisation.

Carte XXX: Carte des risques de transport de matières dangereuses

Zone d’étude

 La commune de Saint Avé est concernée par le transport de matières dangereuses par la présence du gazoduc traversant la commune (au Nord du site d’étude), au niveau de la RD 767 reliant Pontivy à Vannes (qui passe en limite Est de la zone d’étude), la RN 166 reliant Vannes à Ploërmel et la voie ferrée (qui passent en limite Sud de la commune). Vis-à-vis du site d’étude, la RD767 passe en frange Est de la zone, les autres infrastructures ne concernent pas directement le projet.

 risque industriel (ICPE et SEVESO) : Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entrainant des conséquences immédiates graves pour le personnel de l'établissement, les populations avoisinantes, les biens et/ou l'environnement.

o Sites industriels Les -industries à l’origine de risques majeurs sont regroupées en deux familles : les industries chimiques produisent des produits chimiques de base, des produits destinés à l'agroalimentaire (notamment les engrais), des produits pharmaceutiques et -de consommation courante (eau de javel, etc.), les industries pétrochimiques produisent l'ensemble des produits dérivés du pétrole (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfié). Tous ces établissements produisent, utilisent ou stockent des produits répertoriés dans une nomenclature spécifique. Dans l’ensemble, ce sont les risques industriels des établissements relevant de la classification « SEVESO 2 » (directive européenne du 9 décembre 1996) qui peuvent être qualifiés de risque majeur.

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SEVESO (établissement) : la directive européenne Seveso définit deux catégories d’établissements industriels à risque suivant la quantité de produits dangereux : les établissements Seveso « seuil haut » et les établissements Seveso « seuil bas ». Dans la transposition française de la directive (qui n’applique pas exactement les mêmes seuils), les établissements les plus dangereux correspondent aux établissements Seveso « AS » (Autorisation avec Servitudes d’utilité publique). Ces établissements sont soumis à une réglementation stricte et répondent à des exigences particulières, à savoir l’obligation de réaliser des études de danger sur les produits en question, de réaliser des plans de secours et d’informer les populations. Une maîtrise de l’urbanisation doit être réalisée autour de ces sites.

 Sur la commune de Saint Avé : Il n’existe pas de site SEVESO.

La commune de Saint Avé est concernée par les risques industriels, par la présence de silos de stockage de céréales de l’établissement de la Coopérative des Agriculteurs du Morbihan (CAM) implantés au Sud-Est de la commune, à plus de 4 km à vol d’oiseau du site d’étude.

Carte XXXI: Carte des risques industriels

Coopérative des Agriculteurs du Morbihan

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o Autres sites classés Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains, est une installation classée. 5 installations classées sont présentes sur le territoire de Saint Avé.

Elles sont détaillées dans le tableau ci-dessous :

Nom établissement Adresse Régime FRIMOR SA Le Champ des Oiseaux - St Avé Autorisation GOZLAN JEAN Route de Monterblanc - St Avé Autorisation SILGOM 22 rue de l'Hôpital - St Avé Autorisation SUPER U Coët Digo / les Trois Rois - St Avé Autorisation TRISKALIA Pont Silio - St Avé Autorisation

Carte XXXII: Carte des installations classées sur St Avé

Site d'étude

Gozlan Jean

SILGOM

Hyper U

Triskalia

FRIMOR SA

 Site d'étude : L'installation classée la plus proche du site d'étude est l'hyper U situé plus de 2 km.

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 Les autres risques liés au sous-sol :

- source BRGM –  Le risque de sols pollués : La France a réalisé un inventaire des sites pollués sur son territoire dans un objectif de : - recenser, de façon large et systématique, tous les sites industriels abandonnés ou non, susceptibles d'engendrer une pollution de l'environnement, - conserver la mémoire de ces sites, - fournir des informations utiles aux acteurs de l'urbanisme, du foncier et de la protection de l'environnement. La réalisation d'inventaires historiques régionaux (IHR) des sites industriels et activités de service, en activité ou non, s'est accompagnée de la création de la base de données nationale BASIAS. Au sein de ce recensement, une autre base de données sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventifs ou curatifs, a été constituée (BASOL). Un site pollué est un site qui, du fait d'anciens dépôts de déchets ou d'infiltration de substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l'environnement. Ces situations sont souvent dues à d'anciennes pratiques sommaires d'élimination des déchets, mais aussi à des fuites ou à des épandages de produits chimiques, accidentels ou pas. Il existe également autour de certains sites des contaminations dues à des retombées de rejets atmosphériques accumulés au cours des années voire des décennies. La pollution présente un caractère concentré, à savoir des teneurs souvent élevées et sur une surface réduite (quelques dizaines d'hectares au maximum). Elle se différencie des pollutions diffuses, comme celles dues à certaines pratiques agricoles ou aux retombées de la pollution automobile près des grands axes routiers.

 Au niveau de la zone d'étude et ses abords, il existe plusieurs sites ou sols pollués recensés : Sur un nombre total de 22 sites recensés à l’échelle de la commune, 2 sites sont localisés au Sud du périmètre d'étude (hors périmètre du projet). Il s'agit du garage Renault VL - Bloc'h Guyot SA ayant des activités de mécanique, de soudure ; et d'imprégnation du bois ou application de peinture et vernis.

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Carte XXXIII: Cartographie des sites ou sols susceptibles d’être pollués

Site d'étude

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4.2. CADRAGE PREALABLE DU PROJET AU NIVEAU COMMUNAL 4.2.1. Document d’urbanisme réglementaire applicable 4.2.1.1 Plan Local d’urbanisme Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est le document qui régit l’urbanisme à l’échelle de la commune en établissant un projet global d’urbanisme et d’aménagement et en fixant en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire. Le PLU a été approuvé le 9 décembre 2011 et modifié le 24 janvier 2013. Le PLU comprend notamment :  un rapport de présentation, qui contient un diagnostic et explique les choix effectués,  un projet d’aménagement et de développement durable (PADD) qui définit les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme,  des orientations d’aménagement relatives à certains quartiers ou secteurs (OAP),  un règlement graphique qui délimite les zones urbaines (U), les zones à urbaniser (AU), les zones agricoles (A) et les zones naturelles et forestières (N), et un règlement littéral qui fixe les dispositions qui leur sont applicables. Le PLU est également accompagné d’annexes (servitudes d’utilité publique, liste des lotissements, schémas des réseaux d’eau et d’assainissement, secteurs sauvegardés et monuments historiques, inventaires des Milieux Naturels d’Intérêt Ecologique, des sites archéologiques, des zones humides, une étude des sols argileux, une étude après mine, …) et pour ceux qui sont susceptibles d’avoir des effets notables sur l’environnement, une évaluation environnementale.

4.2.1.2 Règlement écrit et documents graphiques Le règlement écrit et les documents graphiques sont opposables à toute personne publique ou privée pour l’exécution de tous travaux ou constructions. Le règlement écrit en vigueur impose des dispositions, applicables aux différents types de zones. Il fixe les occupations et utilisations du sol interdites ou soumises à des conditions particulières, les règles appliquées aux constructions (desserte, assainissement, stationnement, espaces libres, aspect des constructions, …).

 Le périmètre d'étude se situe dans une zone 1AUi.

Les secteurs AUi correspondent à des espaces de la commune à caractère naturel non équipés, à vocation d'activités, destinés à être ouverts à l'urbanisation à court, moyen ou long terme et comprend les secteurs 1AUi (ouverture à l'urbanisation) et 2 AUi (urbanisation future). L'ouverture à l'urbanisation des secteurs 1AUi doit se faire par une opération d'ensemble (Zone d'Aménagement Concerté, lotissement, permis groupe), compatible avec les orientations d'aménagement intégrées au PLU.

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Carte XXXIV: Extrait de la cartographie du PLU de Saint Avé

4.2.1.3 Emplacements réservés et servitudes d’utilité publique

Les documents d’urbanisme peuvent prévoir des emplacements réservés à l’implantation de futurs équipements publics ou installations d’intérêt général afin d’éviter que les terrains concernés soient utilisés par leurs propriétaires de façon incompatible avec cette destination future.

 Le périmètre d'étude n'est pas concerné par la présence d'un emplacement réservé

Concernant les servitudes, ce sont des charges qui sont imposées à un fonds dit "fonds servant" pour le profit d'un fond bénéficiaire dit « fond dominant".

 Le périmètre du projet est affecté par la présence d'une servitude aéronautique de balisage et de dégagement

Page 73 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Avril 2016

Carte XXXV: carte des servitudes

Carte XXXVI: Zonage du PLU

Protection des monuments historiques classés Périmètres de protection des eaux potables et minérales Centre de réception contre les perturbations électromagnétiques Centre d'émission contre les perturbations électromagnétiques Ligne Savenay-Landerneau Servitude aéronautique de balisage et de dégagement Servitude aéronautique de balisage et de dégagement Servitude à l'extérieur des zones de dégagement

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4.2.2. Projet d’aménagement et de développement durable Le Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) précise le projet urbain et paysager de la commune, élaboré dans une perspective de développement durable. Il constitue ainsi un cadre de référence et de cohérence de la politique communale d’aménagement pour les années à venir.

Le projet communal s'articule autour de 4 enjeux :

 Habitat : accueillir et intégrer les nouveaux habitants → Offrir des conditions de logements accessibles à tous et d’organiser la mixité sociale, la mixité des formes et des fonctions, un équilibre et une diversité de l’habitat La Commune s’inscrit dans une démarche engagée depuis le milieu des années 1990 et le lancement de Zone d’Aménagement Concerté (Z.A.C.) qui vise à associer à la fois des logements diversifiés, des équipements privés et publics nombreux et des espaces verts de qualité.

Pour poursuivre cette démarche, il convient : - de continuer la politique de renouvellement urbain en développant le centre-ville pour répondre aux besoins d’une commune de 10 000 habitants, - de limiter et de conforter les secteurs d’habitat au sein du périmètre aggloméré compris entre l’espace agricole au Nord, la RD 135 bis au Sud, la RD 767 à l’Ouest et la RD 775 à l’Est, - de proposer des secteurs d’habitat suffisants face à la pression observée sur le territoire communal et permettre ainsi, par une offre optimale et une maîtrise foncière adaptée, de garder un prix de foncier raisonnable, - d’offrir des projets d’aménagement variés qui fournissent une diversité de choix et de typologie et répondent à l’exigence d’un cadre de vie de qualité, - de localiser en priorité le logement social à proximité du réseau de transport urbain, - de développer l’approche environnementale dans les opérations d’aménagement, - de favoriser les économies d’énergie dans le logement.

 Développement économique et commercial : assurer son dynamisme dans un schéma cohérent Les objectifs sont de : - Favoriser l’implantation et le développement d’activités économiques génératrices d’emploi, - Rééquilibrer l’activité au bénéfice du tertiaire, - Garantir le maintien de l’activité agricole, - Conforter et développer les commerces du centre-ville en facilitant leur accessibilité et leur lisibilité, - Développer le tourisme vert.

 Saint-Avé : ville conviviale – déplacements urbains et équipements La volonté de répondre au développement de l’urbanisation et aux besoins de déplacements passe par des connexions routières et un réseau efficace permettant à tous

Page 75 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Avril 2016 les habitants d’accéder aux principaux équipements et services offerts par la Ville de Saint- Avé ou l’agglomération vannetaise. La Commune bénéficie de nombreuses infrastructures existantes. L’enjeu est de conforter et de sécuriser le maillage routier dans une logique globale de déplacements, d’aménager la RD 135 et la RD 126 – épines dorsales de l’agglomération - en boulevards urbains, et de requalifier les entrées de ville. → La RD 767, qui longe le périmètre d'étude, est une voie de transit mais également un accès à l'agglomération. Les liaisons piétonnes et cyclables sont également un enjeu pour la qualité de vie des habitants et induisent un nouveau rapport aux espaces publics et au cadre bâti. L’objectif est d’assurer les continuités et de privilégier les liaisons interquartiers vers les équipements de centralité ou de proximité par un développement du maillage. Accueillir de nouveaux habitants implique également de combiner offre de logements et développement de services, d’apporter d’une manière générale les équipements en adéquation avec les différentes échelles de besoins.

 Préserver l’identité du territoire communal : espaces naturels, paysage et patrimoine local Les objectifs sont de : - Maintenir et conforter les caractéristiques naturelles, paysagères et patrimoniales du secteur rural - Contenir l’agglomération dans un espace prioritairement naturel agréable pour ses habitants et éviter le phénomène de conurbation avec les confins vannetais

Ces enjeux s’articulent autour d’une structuration équilibrée du territoire communal reposant sur quatre grands ensembles : - Maintien des espaces boisés au Nord - Préservation de l’espace agricole central - Confortement maîtrisé de l’agglomération entre le Poteau et Tréalvé - Préservation et valorisation de la coupure verte avec l’Agglomération Vannetaise

4.2.3. Document d'orientation d’aménagement communal

Certains secteurs de la commune classés en zones à urbaniser (AU) ou en zone urbaine (U) font l'objet d'orientations d'aménagement et documents graphiques, qui font apparaître le parti d'aménagement retenu.

Elles déterminent l’organisation de l’espace des futures zones à urbaniser en délimitant les espaces verts, les principes d’accès, les cheminements doux, la densité et le type de logement. La zone d'étude est concernée par plusieurs orientations d'aménagement : - périmètre à vocation d'activités, - délimitations des haies et lisières paysagère à conserver, - Présence de liaisons douces, - Accès proposés à partir de la rue Tréviantec.

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Carte XXXVII: Orientations d’aménagement sur le secteur du Poteau Nord

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4.2.4. Patrimoine Naturel Le patrimoine naturel identifié correspond à des réservoirs de biodiversité abritant une biodiversité importante, ainsi que des liens fonctionnels entre eux. Ce sont des milieux tels que les zones humides, les cours d’eau, les boisements et le bocage. La protection de la trame verte et bleue sur la commune se fait à travers différentes mesures : - le classement en espaces Boisés Classés (EBC), - le classement des haies et des bois en élément du paysage à préserver, - la protection de certains milieux (notamment les zones humides) avec les zones N et Nzh.

 Le site d'étude n'est pas au sein d'un corridor écologique majeur sur la commune.

Carte XXXVIII: cartographie du patrimoine naturel - PADD

Site d'étude

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 Zones humides et cours d’eau

L'inventaire des zones humides et des cours d'eau a été réalisé en 2008 par le cabinet X. Hardy et complété par le cabinet Althis. La méthode d’identification des zones humides s’est reposée sur le critère « végétation dominée par les plantes hygrophiles », une analyse pédologique, et la présence d'eau. Les sondages à la tarière ont été effectués seulement en cas de problème de délimitation ou d'identification. Les cours d’eau ont été caractérisés par au moins 3 réponses positives aux 4 critères suivants : - Présence d’un écoulement indépendant des pluies (écoulement après 8 jours de pluviosité inférieure à 10 mm). - Existence d’une berge (plus de 10 cm entre le fond et le niveau du sol). - Existence d’un substrat différencié (sable, gravier, vase,…) notamment distinct du sol des parcelles voisines. - Présence d’organismes inféodés aux milieux aquatiques (ou de leur traces) comme les invertébrés benthiques et les végétaux aquatiques.

Les zones humides sont intégrées à la zone Nh du PLU de 2011. Sur ces zones Nh, sont interdits : - tout travaux publics ou privés susceptibles de porter atteinte à la vocation de la zone, notamment remblai et affouillement, sauf dans le cas d'entretien et de réhabilitation de zones humides, - les dépôts divers, - la création de plans d’eau, - toute opération de nature à modifier le régime hydraulique des terrains.

Sur la commune de St Avé, les zones humides représentent une superficie totale de 192 ha, correspondant à 7,4% de la superficie du territoire.

Les milieux recensés sont : - des boisements humides - 27,2% - des ripisylves - 12,3% - des landes humides - 0,3% - des prairies humides - 40.8% - des prairies mésohygrophiles - 5,7% - des mégaphorbiaies - 5,7% - des mares et bordures - 7,7% - des mises en cultures - 0,1%

L'inventaire des cours d'eau a permis de recenser un linéaire de 39,9 km sur la commune.

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Carte XXXIX: cartographie des zones humides du PLU

LOCALISATION PROJET

 Sur le secteur d’étude : Aucune zone humide n’est recensée dans le périmètre d’étude sur l’inventaire communal. On notera que dans le cadre du diagnostic de l’étude d’impact, une zone humide a été identifiée sur la partie Nord du site. Il s’agit d’une zone humide cultivée d'une superficie d'environ 2,40 ha. En effet, le diagnostic engagé pour le projet d'urbanisation intègre un recensement exhaustif des zones humides afin de préciser l’approche plus généraliste d’inventaire effectué à l’échelle de la commune.

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Carte XL: Cartographie des zones humides sur le périmètre d'étude

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 Haies bocagères et boisements Le PLU de la commune de St Avé définit trois types de boisements sur son territoire : les Espaces Boisés Classés (L130-1), les Éléments de paysage (L123-1-7) et les plantations à créer ou conserver. La loi paysage du 8 janvier 1993 a étendu le champ d’application de la procédure de classement en espaces boisés classés (EBC) aux haies, aux plantations d’alignement et aux arbres isolés. Cette protection peut être instituée dans chacune des zones du PLU. Le classement au titre des EBC interdit tout défrichement (suppression de l’état boisé). Les coupes et abatages nécessaires dans le cadre d’une bonne gestion forestière sont subordonnés à l’autorisation du maire et à une replantation dans les 5 ans. Des essences particulières peuvent être imposées. Les haies et les boisements peuvent également être identifiés et protégés au titre de l’article L123-1-7.

La commune de St Avé attache une grande importance au maintien des espaces boisées au Nord. Les boisements existants classés sont renforcés par des classements complémentaires et des boisements a créer. Ces espaces boisés font partie des paysages et du patrimoine de la commune et maintiennent les équilibres écologiques.

Si le PLU permet de donner un cadre juridique pour la protection des haies, il n’est toutefois pas possible de protéger toutes les haies et bandes boisées. Les haies sont protégées lorsqu’elles correspondent aux cas suivants :  le long des chemins pédestres existants ou prévus,  en bordure de bas-fonds, le long des cours d’eau et dans les vallées inondables,  haie assurant une fonction de corridor écologique,  haie ayant un fort impact visuel.

 Dans le périmètre du projet, d’après le règlement graphique du PLU Concernant les espaces boisés classés, des zones sont localisées en bordures Ouest et Sud du périmètre d'étude. Dans la zone d'étude, des haies sont à conserver et sont repris dans les orientations d'aménagements avec le maintien également de lisières paysagères.

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Carte XLI: Environnement et paysage du PLU sur la zone d’étude

 Synthèse du patrimoine naturel repéré dans le PLU. Les enjeux identifiés sur le site d’étude concerne les boisements et les connexions (présence de haies à conserver ou à créer et d'éléments de lisière paysagère – le long de la rue de Tréviantec notamment).

Dans le cadre du diagnostic de la présente étude, une étude faune-flore a été réalisé afin d’affiner les enjeux à l'échelle du site (chapitre 5.1.6). Globalement les habitats sont fortement marqués par les activités agricoles, mais aussi par la proximité de l'urbanisation.

Concernant la zone d’étude, au vu des éléments recensés dans le PLU, celle-ci n'est pas implantée dans un secteur présentant un très fort intérêt pour la biodiversité. Toutefois, la présence d'une zone humide au Nord du Site, d'éléments de paysage à conserver, et d'EBC à proximité du site montrent que le site n'est pas dépourvus de tout intérêt.

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4.2.5. Patrimoine archéologique Les sites archéologiques sont soumis à l’application du livre V du Code du patrimoine, au décret n° 2004-490 du 3 juin 2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière d’archéologie préventive et l’article R 111-4 du Code de l’urbanisme. Le volet archéologique de l’étude d’impact doit préciser la nature et la localisation des éventuels vestiges archéologiques menacés par la réalisation de l’aménagement. La commune de St Avé compte 9 sites archéologiques classés dans le PLU. Le tableau ci- dessous précise leur localisation et leur degré de protection :

Carte XLII: Site archéologique sur le territoire communal

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 Sur le secteur du projet de ZAC et à proximité Le site de Tréviantec est situé à proximité de la zone. Vannes Agglomération a déjà sollicité les services de la DRAC. Un diagnostic archéologique a été réalisé en application de l’arrêté n°2014-208 du 10 juin 2014. Il a été relevé des vestiges tenus d’occupations anciennes de faible importance. Il n’est donc pas prescrit, par le Préfet de la Région, d’étude archéologique complémentaire sur la zone d’étude.

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4.3. MEMENTO

Les principaux documents supra-communaux et communaux pouvant concerner un projet d’urbanisation ont été décrits de façon exhaustive pour cadrer le futur projet dans son contexte et pour relever les enjeux devant être intégrés et respectés dans le futur aménagement. On notera qu’afin d’avoir une meilleure lisibilité, quelques plans ou programmes présentés dans le rapport ne sont pas repris dans ce Mémento cependant, ils ont souvent un caractère secondaire et/ou ils ne concernent pas directement le projet. Chaque thématique abordée a fait l’objet d’une hiérarchisation par secteur d’étude allant d’un enjeu faible à très fort pour faciliter la compréhension et pour bien cibler les thématiques prioritaires au niveau du projet d’urbanisation.

: enjeu faible à moyen

: enjeu moyen à fort

: enjeu fort à très fort

Mémento document supra-communaux et communaux

Volet patrimoine naturel, biodiversité, paysage, eau et archéologie

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Ressources écologiques sur le territoire de Vannes Agglo identifiées au SCoT

Zone d'étude

Patrimoine naturel identifié dans le cadre du PLU

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Patrimoine naturel, biodiversité, paysage, eau et archéologie Descriptif sommaire Secteur Enjeux d’étude Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens protégés, terrestres et Le site du projet se localise au Nord du SIC et de la ZPS, à une distance d’environ 7 kilomètres à vol d’oiseau (9,2 kilomètres en longeant le marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et ruisseau du Meucon). Les sites NATURA 2000 comprennent l’exutoire du ruisseau du Meucon. Ainsi, des interconnections hydrauliques existent de leurs habitats. entre le projet et ces sites. On notera toutefois que les interconnections se limitent au volet hydrologique puisque l’agglomération de Vannes forme Enjeu faible à une réelle barrière physique limitant les possibilités de liaisons écologiques (trame verte). moyen 2000 2000 La distance d’éloignement marquée par une coupure écologique formée par la ville de Vannes, le faible intérêt des habitats présents sur la zone

NATURA d’étude (culture principalement) et les différentes mesures compensatoires prévues dans le cadre de la viabilisation du projet pour compenser l’imperméabilisation des sols, nous assurent une protection suffisante pour ne pas impacter ce patrimoine d’intérêt. Ces conditions nous permettent de déduire qu’il n’y a pas d’impacts significatifs du projet envers les sites NATURA 2000. L'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique est une Selon le site de l’INPN, aucune ZNIEFF n’est présente sur le territoire de la commune de Saint Avé, 2 ZNIEFF sont situées à moins de politique de dimension nationale de discrimination des zones importantes pour la biodiversité. Il 5 kilomètres du site étudié et 2 autres sont situées entre 5 et 10 kilomètres. Que ce soit pour les ZNIEFF de type I ou pour les ZNIEFF de est inventorié des ZNIEFF de type 1 qui non pas de caractère réglementaire mais qui sont Enjeu faible à moyen type II, la distance qui les sépare des zones étudiées (au minimum 5 kilomètres) et les faibles connexions directes, hydrauliques ou bocagères, protégées par la jurisprudence et des ZNIEFF de type 2 qui concerne des plus grands ZNIEFF permet de conclure, dès à présent, à des possibilités d’incidences très limitées du projet sur ces milieux. ensembles. Les parcs naturels régionaux (PNR) ont pour mission de protéger et gérer les patrimoines Le site d'étude est compris dans le périmètre du parc naturel régional du Golfe du Morbihan. Le site d'étude n'est pas localisé dans un corridor naturels et culturels « par une gestion adaptée des milieux naturels et des paysages ». Véritable écologique (trame bleue ou verte), néanmoins des interconnections hydrauliques existent entre le site et les trames bleues en aval de celui-ci. Des outil d’orientation d’un parc, la charte est élaborée en concertation avec les collectivités locales, mesures compensatoires seront mises en place dans le cadre du projet afin de garantir la qualité environnementale et paysagère ainsi que sur la l'État, les associations, etc. Les documents d'urbanisme (Scot, PLU) doivent être compatibles Enjeu fort à avec les orientations et les mesures prévues par la charte. régulation des eaux pluviales rejeter dans le milieu récepteur, permettant d'éviter les impacts significatifs avec cet espace sensible.

PNR très fort La zone d'étude est ciblée comme un secteur voué à une zone d’activités et est concernée par l'orientation 5 : Assurer une gestion économe de l'espace, avec un objectif d'intensité forte et une atteinte de densité minimale de 3000m² de surface de plancher/hectare, sur une zone d'activité supérieure à 10 ha. Issu des lois « Grenelle », le Schéma Régional de Cohérence Écologique est un outil essentiel La zone d’étude ne présente pas d’enjeux environnementaux forts vis-à-vis du SRCE puisqu’il s’agit de parcelles en culture ou en prairie d’aménagement du territoire pour préserver et restaurer les continuités écologiques afin de implantées en frange Nord de l’urbanisation existante, situées dans une zone au seins desquels les milieux naturels sont faiblement connectés, sauvegarder la biodiversité. Au cœur de ce schéma, la création d’une trame verte et bleue (TVB) Enjeu faible à distants des réservoirs pour la biodiversité ainsi que des corridors linéaires. Il ne s’agit donc pas d’un espace favorable aux connexions écologiques sera définie, à terme, sur l’ensemble du territoire national, conformément aux engagements moyen SRCE européens et internationaux de la France. Le SRCE de la Bretagne a été adopté le 2 novembre recensées à l’échelle régionale. 2015 par le Préfet de Région. La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) prévoit la définition de plans de gestion par district Pour un projet d’urbanisation, plusieurs orientations et dispositions peuvent être concernées notamment : hydrographique. C’est dans ce contexte que le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion  Concernant la gestion des eaux pluviales, il est demandé de réduire les rejets. Le rejet des eaux de ruissellement résiduelles sera opéré dans le des Eaux (SDAGE) décrit des priorités de la politique de l’eau et les objectifs à atteindre pour le respect des débits et charges polluantes acceptables par le milieu récepteur et dans la limite des débits spécifiques de 3 l/s/ha pour une pluie bassin hydrographique Loire-Bretagne. Le 15 octobre 2009, le comité de bassin a adopté le Enjeu moyen à décennale. Concernant les nouveaux ouvrages de rejets d’eaux pluviales dans le milieu naturel, les eaux ayant ruisselé sur une surface SDAGE pour les années 2010 à 2015 avec comme objectif d’atteindre 61% des eaux de surface fort potentiellement polluée devront subir, à minima, une décantation avant rejet. La mise en place de techniques alternatives doit être privilégiée. SDAGE en bon état écologique en 2015. Ce document a été révisé pour un programme d’action  Préserver les zones humides et les têtes de bassin et réduire les risques d’inondations. 2016-2021. Le SDAGE est complété par un programme de mesures qui précise les Une masse d’eau est concernée par le projet à savoir le Bilair et ses affluents qui à un objectif de bon état écologique d’ici 2015. dispositions à conduire pour atteindre les objectifs fixés. Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) met en œuvre concrètement et A ce stade, les enjeux sur le territoire du SAGE « Golfe du Morbihan – ria d’Etel » sont : la morphologie et la continuité écologique des cours d’eau, localement les orientations du SDAGE. le SAGE Golfe du Morbihan et Ria d’Étel est actuellement Enjeu moyen à l’amélioration de la collecte, du transfert et du traitement des eaux usées, l’amélioration des pratiques agricoles, la lutte contre l’eutrophisation des en cours d'élaboration et l'état des lieux du SAGE a été validé le 14 mars. fort

SAGE cours d’eau et la gestion des inondations.

Les captages d’eau utilisés pour la production d’eau destinée à la consommation humaine sont A Saint Avé, le service de l’eau potable est géré par le Syndicat intercommunal en eau potable (SIAEP) de Saint-Avé Meucon. Deux sites de protégés par des périmètres de protection. Ceux-ci sont établis en fonction de l’ouvrage de prélèvement d'eaux souterraines de nappes sont localisés sur la commune de Saint Avé, aux lieux dits Kerbotin et Lihanteu. captage des eaux, des caractéristiques de l’aquifère et de l’environnement du captage. Ils ont Enjeu faible à La zone d'étude n'est pas concernée par un périmètre de protection en eau potable. Elle est située à environ 3 km de celui-ci.

Eau pour objectif de prévenir toute pollution accidentelle ou chronique des eaux. Ils sont déclarés moyen potable d’utilité publique et fixés par arrêté préfectoral.

Dans le cadre de l’élaboration du PLU, un diagnostic écologique a été réalisé à l’échelle du Concernant la zone d’étude, au vu des éléments recensés dans le PLU, celle-ci n'est pas implantée dans un secteur présentant un très fort intérêt territoire communal. La trame verte et bleue correspond à des réservoirs de biodiversité pour la biodiversité. Toutefois, la présence d'éléments de paysage à conserver -boisement et d'EBC à proximité du site montrent que le abritant une biodiversité importante, ainsi que des liens fonctionnels entre eux. Ce sont des site n'est pas dépourvu de tout intérêt. milieux tels que les zones humides, les cours d’eau, les boisements et le bocage. Enjeu moyen à La protection de la trame verte et bleue sur la commune se fait à travers différentes mesures : fort le classement en espaces Boisés Classés (EBC), le classement des haies et des bois en élément du paysage à préserver et la protection de certains milieux (notamment les zones humides)

Trame verte et avec la zone N et Nzh. bleue communale Les sites archéologiques sont soumis à l’application du livre V du Code du patrimoine, au décret Un site archéologique est inventorié près de la zone d'étude. n° 2004-490 du 3 juin 2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière Les services de l’Archéologie ont déjà été consultés vis-à-vis du périmètre d’étude. Suite à la réalisation d’un diagnostic préventif, il n’est pas d’archéologie préventive et l’article R 111-4 du Code de l’urbanisme. Le document d’urbanisme Enjeu moyen à demandé de complément archéologique pour le projet au vu de la faible importance des vestiges relevés. gie présente les éventuels vestiges archéologiques menacés par la réalisation de l’aménagement. La fort

Archéolo commune de St Avé compte 9 sites archéologiques au total.

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Mémento document supra-communaux et communaux

Volet planification urbaine

Page 89 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Prévision de la consommation d’espace sur le territoire de Vannes Agglomération identifiée au SCoT.

Localisation projet

Orientation d’aménagement sur le secteur du Poteau Nord - PLU

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Planification urbaine Secteur Descriptif sommaire Enjeux d’étude Institué par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000, Vis-à-vis des orientations d'aménagement pour la commune de Saint Avé et des projets d'aménagement, le SCoT aborde de nombreux thèmes dont certains sont en le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) définit les grandes orientations interaction directe avec le projet, le « Document d’orientations et d’objectifs » permet de vérifier la compatibilité du projet. d’aménagement à l’échelle du Pays de Vannes avec une planification s’étalant sur 15- La commune de Saint Avé fait partie du pôle cœur d’agglo avec les communes de Vannes, Séné, Plescop et Arradon. 20 ans. Le 16 février 2012, Vannes agglo a décidé d'engager une procédure de Le SCoT est composé de plusieurs axes dont certains points sont en interaction directe avec le projet d'aménagement : révision de son SCoT approuvé en 2006. Cette révision se réalise en plusieurs phases pour une approbation prévue en fin d‘année 2016. - Renforcement de l'offre d'équipements supérieur par création ou reconfiguration d’équipements existants à Vannes, St-Avé, Séné, Plescop et Arradon en assurant, le Ce schéma permet notamment de mettre en cohérence les politiques territoriales dans cas échéant, son intégration dans des parcs d’activités lorsque ces équipements impliquent une proximité fonctionnelle avec les entreprises (intégration au regard des les domaines de l’urbanisme, de l’environnement, des déplacements, de flux, aux morphologies urbaines…), l’habitat et des activités économiques et commerciales. Les fondements majeurs - Création de passerelles avec les communes fonctionnant directement avec le Cœur d’Agglo. Il s’agit de conforter les services à la population de Meucon et Monterblanc du SCoT sont la lutte contre l’étalement urbain et la protection de l’environnement. en lien avec Saint-Avé en matière de services et équipements de proximité, Enjeu - Affirmer les pôles économiques structurants en lien avec les infrastructures ou vocations spécifiques du territoire, moyen à SCoT fort - Assurer le maintien des espaces de perméabilités, identifier et renforcer les corridors écologiques, - Poursuivre l'amélioration de la qualité de la ressource en eau afin de pérenniser les différents usages en développant des dispositifs alternatifs de gestions des eaux pluviales. Une des orientations du SCoT est de « mettre en œuvre de l’agilité économique par une offre foncière et immobilière en parc d’activités de haute qualité, accessible, évolutive et adaptable dans le temps aux besoins renouvelés des entreprises ». La zone d’étude est ciblée comme une extension de pôle économique structurant du cœur d’agglomération « au sein du cœur d’agglomération, la zone d’activité communautaire du Poteau affirme sa vocation PME/PMI /Artisanat à l’exclusion des grandes surfaces commerciales ». A l’horizon 2030, au sein du Cœur d’Agglomération, les prévisions de consommation d’espace concerne une surface maximale, pour répondre à l’offre foncière économique nouvelle, de 48 hectares dont environ 20 hectares envisagés sur la zone d’étude. Aussi, le SCoT envisage de créer une aire multimodale au Sud-Est de la zone, au croisement entre les RD(s) 767 et 135. Vannes agglo, s'est dotée d'un programme local de l'habitat (PLH) depuis 1996. Un des enjeux qui reste identique depuis l’origine du PLH est de loger tous les types de ménages, quels que soient leur origine, leur âge, leurs moyens… en développant une L'actuel PLH, adopté en décembre 2015, s'applique sur la période 2016-2021, et a approche globale et systémique : de l'aménagement au logement, de l'urbain à l'humain. pour objectif de permettre à chacun l'accession à un logement correspondant à ses La territorialisation de la production annuelle de logements s'est basée sur l'évaluation des capacités de mobilisation foncière des communes et de lancement d'opérations besoins. dans les 6 années à venir. La commune de Saint-Avé a un objectif de production de 140 logements par an, derrière la commune de Vannes avec 460 logements. Le PLH incite les communes à proposer des formes plus denses afin de réduire la Enjeu consommation foncière et mieux adapter les coûts du logement aux types de faible à PLH logement. Il implique également de poursuivre et accentuer une politique foncière moyen publique, afin de favoriser le renouvellement urbain et de poursuivre le développement d'une offre locative sociale abordable et adaptée. Le PLH constitue un document de référence pour l’aménagement urbain opérationnel. Il détaille les objectifs et les orientations, les actions et les moyens de réponse aux besoins en logement sur les communes du territoire de Vannes Agglo. La réforme des études d'impact induit la prise en compte des autres projets connus Selon le site internet de la DREAL Bretagne, il existe un avis d'autorité environnemental sur le territoire communal saisi le 14 janvier 2011 pour l'aménagement du secteur de sur le territoire afin d'en mesurer les effets cumulés avec le projet étudié. Kérozer, comprenant une étude d'impact (données disponibles entre 2010 et 2016). Les projets connus sont les projets qui lors du dépôt de l’étude d’impact ont fait l’objet Enjeu Il s'agit du projet d'aménagement d'une superficie de 6,8 ha, localisé à l'Ouest du centre ville, avec un objectif d'implantation de différents équipements socio-éducatifs, en d’un document d’incidences au titre des procédures Loi sur l’eau et d’une enquête faible à lien avec l'Etablissement Public de Santé Mentales du Morbihan et un mail de promenade.

connus publique ou qui ont fait l’objet d’une étude d’impact et pour lesquels un avis de moyen l’autorité environnementale a été rendu public. Au vu de la localisation de cet aménagement (Ouest du centre-ville), de la date de réalisation du dossier et de sa programmation (équipements sociaux éducatifs), on peut en Autres projets conclure dès à présent que le projet de zone d’activités n’induit pas de fortes interactions avec celui-ci. Le Plan Local d’Urbanisme est le document qui régit l’urbanisme à l’échelle de la Le périmètre d'étude se situe dans une zone 1AUi. commune en établissant un projet global d’urbanisme et d’aménagement et en fixant Les secteurs AUi correspondent à des espaces de la commune à caractère naturel non équipés, à vocation d'activités, destinés à être ouverts à l'urbanisation à court, moyen en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire. Le PLU de St ou long terme et comprend les secteurs 1AUi (ouverture à l'urbanisation) et 2 AUi (urbanisation future). Avé a été approuvé le 9 décembre 2011 et modifié le 24 janvier 2013. L'ouverture à l'urbanisation des secteurs 1AUi doit se faire par une opération d'ensemble (Zone d'Aménagement Concerté, lotissement, permis groupe), compatible avec les Le règlement écrit impose des dispositions applicables aux différents types de zones. Enjeu orientations d'aménagement intégrées au PLU. Il fixe les occupations et utilisations du sol interdites ou soumises à des conditions fort à Le périmètre d'étude n'est pas concerné par la présence d'un emplacement réservé PLU particulières, les règles appliquées aux constructions (desserte, assainissement, très fort Le périmètre du projet est affecté par la présence d'une servitude aéronautique de balisage et de dégagement stationnement, espaces libres, aspect des constructions, …). Ce secteur fait l'objet d'orientations d'aménagement avec un périmètre à vocation d'activités, une délimitation des haies et lisières paysagère à conserver, la présence de liaisons douces, et des accès proposés à partir de la rue Tréviantec.

Le Projet d’aménagement et de développement durable réalisé lors de l’élaboration du Le projet communal s’articule autour de 4 enjeux : PLU précise le projet urbain et paysager de la commune, élaboré dans une perspective - Habitat : accueillir et intégrer les nouveaux habitants de développement durable. Il constitue ainsi un cadre de référence et de cohérence de - Développement économique et commercial : assurer son dynamisme dans un schéma cohérent la politique communale d’aménagement pour les années à venir. - Saint-Avé : ville conviviale – déplacements urbains et équipements Enjeu - Préserver l’identité du territoire communal : espaces naturels, paysage et patrimoine local moyen à Ces enjeux s’articulent autour d’une structuration équilibrée du territoire communal reposant sur quatre grands ensembles : PADD PADD fort - Maintien des espaces boisés au Nord - Préservation de l’espace agricole central - Confortement maîtrisé de l’agglomération entre le Poteau et Tréalvé - Préservation et valorisation de la coupure verte avec l’Agglomération Vannetaise

Page 91 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Mémento document supra-communaux et communaux

Volets déplacement, l’air, le climat, l’énergie, la santé et les risques

Page 92 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Carte des risques de transport de matières dangereuses

Classement sonore des infrastructures de transports terrestres

Page 93 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Déplacement, l’air, climat, énergie, santé et les risques Descriptif sommaire Secteur Enjeux d’étude La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie (LAURE) du 30 décembre 1996 a instauré les La commune de Saint Avé est concernée par 2 objectifs : Plans de Déplacements Urbains, dont le caractère prescriptif a été renforcé par la loi Solidarité et - La réduction du trafic automobile dans les centres-villes et centres-bourgs au profit de modes alternatifs. Renouvellement Urbain (SRU). Les PDU ont pour objectif d’orienter et d’organiser le - La réduction d'environ 10% sur les trafics d'échange entre Vannes Agglo et les communes en dehors, au profit du train, des transports autocars et du développement des déplacements de façon rationnelle pour impacter directement sur la qualité covoiturage. de l’air. Le PLU de Saint-Avé s'inscrit dans cette dynamique par les mesures suivantes : Développement des liaisons douces urbaines et dans les futures opérations Vannes Agglo a adopté le 17 février 2011 un PDU qui fixe les objectifs et les actions à mettre en Enjeu œuvre en matière de déplacements urbains pour les 10 ans à venir. Pour les atteindre, Vannes moyen à d'aménagement - Anticiper le passage d'une ligne de bus dans la ZAC Beau Soleil - - Créer des formes urbaines denses - Développer le logement social PDU agglo a défini un programme de 40 actions à mettre en œuvre jusqu'en 2020. fort autour des transports en commun - Favoriser le renouvellement urbain en particulier dans le centre-ville - Créer des lieux d'échanges multimodaux entre voiture/vélo/transport en commun - La mise en place d'aire de covoiturage - Essayer de développer un transport en commun plus en adéquation avec le fonctionnement urbain de la ville de Saint-Avé - Aménager des voies identifiées au PADD tant pour renforcer la sécurité que pour permettre la réalisation de parcours doux - Développer les liaisons douces a l'échelle communale et inter-communale - Maitriser l'offre en stationnement (Règlement) et développer le stationnement pour 2 roues - Rendre obligatoire les études de déplacements pour toute opération de plus de 100 logements et dans les projets (hors habitat) de plus de 1 hectare. En matière lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de la qualité de l’air, A l’échelle du Pays de Vannes, les principaux émetteurs de gaz à effet de serre (année 2010) sont l’agriculture (37%), le transport de voyageurs (23%), et plusieurs programmes ou plans d’actions engagent les collectivités afin de répondre aux objectifs le résidentiel (17%) alors que les principaux consommateurs d’énergie sont le résidentiel (35%), le transport de voyageurs (27%) et le tertiaire (16%). Ce nationaux et internationaux vis-à-vis de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, la profil qui a été constitué à partir d’une modélisation est représentatif du contexte territorial puisque nous sommes sur un territoire urbain autour du pôle de maîtrise de la demande énergétique, la lutte contre la pollution atmosphérique, le développement Vannes, avec une forte influence des consommations énergétiques liées au bâtiment (résidentiel et tertiaire) et au transport. Ils représentent une part

des énergies renouvelables et l’adaptation au changement climatique. importante des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont constituées essentiellement de CO2. Les principaux plans en vigueur à l’échelle régionale sont : le Pacte Electrique Breton signé en L’agriculture, émet aussi un volume important de GES cependant, ils ne sont pas majoritairement liés aux consommations énergétiques mais au méthane et 2010 qui cible la maitrise de la demande en électricité, le déploiement massif de toutes les au protoxyde d’azote engendrés par l’élevage et les engrais minéraux. énergies renouvelables et la sécurisation de l’approvisionnement ; le plan éco-énergie qui vise à En se basant sur les données restituées par Air-Breizh sur le site internet de géo-bretagne (année 2008), la qualité de l’air sur la commune de St Avé est inciter les particuliers et les collectivités à moins et mieux consommer l’énergie ; le Plan Régional Enjeu principalement altérée par le secteur résidentiel et le transport. Au niveau industriel, le nickel et les composés organiques volatils non méthaniques de la qualité de l’Air (PRQA) actualisé en 2008 qui est un outil de planification, d’information et de moyen à présentent une concentration dans l’air un peu plus importante. Concernant les pollutions liées au secteur agricole, celles-ci sont plus limitées et concernent concertation de la qualité de l’air ; le Plan Particules (PA) qui constitue l’une des dispositions du fort le dioxyde de carbone. Sur le territoire communal, la pollution de l’air est donc contrainte par le secteur résidentiel lié à la densité des habitats et aux Plan Santé-Environnement (PRSE) pour la préservation de la qualité de l’air. systèmes de chauffage. La pollution reste toutefois en dessous des seuils réglementaires. Un document cadre qui intègre des éléments de plusieurs autres plans a été arrêté le 4 novembre Climat, Air, Energie 2013, il s’agit du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) qui fixe des objectifs et des La commune de St Avé fait partie des zones sensibles pour la qualité de l’air identifiée dans le SRCAE. Ces zones sensibles ont été définies par orientations à l’horizon 2013-2018 sur la région Bretagne. croisement des cartes de densité de population, du cadastre des émissions pour les particules et les oxydes d’azote et de la cartographie des espaces Le principal plan en vigueur à l’échelle communautaire est le plan Climat Energie Territorial naturels sensibles ou remarquables. Toutefois, ces zones sont basées sur les émissions dans l’air, elles ne reflètent pas forcément le niveau d’exposition de (PCET) qui a été adopté en 2010 par l’agglomération rennaise et qui fixe des grands axes tels que la population qui dépend de la nature de la source et de l’environnement plus ou moins favorable à la dispersion. la planification et l’aménagement du territoire pour réduire la dépendance énergétique ou le Comme la majorité des communes concernées en Bretagne, le classement de Saint-Avé en zone sensible est lié aux transports avec des surémissions de renforcement de la dimension énergétique dans le politique de l’habitat. dioxyde d’azote. A l’échelle du département du Morbihan, un Plan de Prévention des Bruits dans l’Environnement La cartographie réalisée indique que le secteur du projet est exposé aux bruits routiers par sa proximité avec la RD 767 avec des mesures comprises entre (PPBE) a été réalisé à l’initiative du Préfet. La carte des secteurs affectés par le bruit issus du 55 et 60 dB sur la frange Est du site d'étude. classement sonore des infrastructures de transports terrestres a été établie par l'arrêté Les routes nationales concernées par le PPBE de 2012 et de 2016 sont les RN 24 et 165. La zone n’est pas directement concernée par l’exposition aux bruits préfectoral du 13 mars 2009. Sur la commune de St Avé, les axes classés sont les RN 165 et liée à la RN165 et la RN166 et par les objectifs de réduction du bruit dans l'environnement du PPBE. 166, les RD 126, 135, 135b, 767 et la rue Joseph Le Bris. Dans le prolongement de la cartographie, qui n’a aucune valeur réglementaire, un PPBE a été Enjeu moyen à Sur la commune de Saint Avé, 6 stations radioélectriques sont recensées. approuvé en mai 2012 et en avril 2016. fort A proximité de la zone d'étude, une station est présente au Sud d'une zone d'activités existante. Concernant les champs électromagnétiques, l'Agence Nationale des Fréquences (ANR) supervise Aucune mesure du champ électromagnétique n’a été effectuée aux abords. Au stade actuel de connaissance en matière d’impact sur la santé humaine des les stations radioélectriques. Cette procédure vise à assurer la meilleure compatibilité champs électromagnétiques, il apparaît que cette station n’engendrera pas une exposition forte pour la future population présente dans le périmètre de électromagnétique d'ensemble et de s'assurer du respect des valeurs limites d'exposition du ZAC. Bruit & électromagnétisme public aux champs électromagnétiques. Le Dossier Départemental sur le Risque Majeur (DDRM) (2009) établi par la Préfecture du Le périmètre d'étude n'est pas concerné par le risque d'inondation. Il existe un risque de remontées de nappes contenues dans les roches dures du socle Morbihan permet de recenser les risques naturels et les risques technologiques majeurs de la Enjeu mais la sensibilité reste très faible sur la zone d'étude. faible à commune de St Avé. Les risques naturels identifiés sont : les risques inondation (PPRI), tempête La commune de st Avé est concernée par un risque de mouvement de terrain type « retrait – gonflement des argiles ». Sur la zone d'étude : ce risque

Risque Risque moyen naturel et grains, séisme et mouvement de terrain. devra être pris en compte par les études géotechniques liées à la construction d'ouvrage et/ou bâtiments même si l’aléa est considéré comme faible

Les risques technologiques identifiés sur le territoire sont : Transport de matières dangereuses et La commune de Saint Avé est concernée par le transport de matières dangereuses par la présence du gazoduc traversant la commune, au niveau de le risque industriel. la RD 767 reliant Pontivy à Vannes (qui passe en limite Est de la zone d’étude), la RN 166 reliant Vannes à Ploërmel et la voie ferrée (qui passent Le risque de transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du en limite Sud de la commune). transport de substances physiques ou chimiques ou bien par la nature des réactions qu’elles sont La commune de Saint Avé est concernée par les risques industriels, par la présence de silos de stockage de céréales de l’établissement de la Coopérative susceptibles de mettre en œuvre, pouvant représenter un danger grave pour l’homme, les biens Enjeu des Agriculteurs du Morbihan (CAM) implantés au Sud-Est de la commune, à plus de 4 km à vol d’oiseau du site d’étude. fort à ou l’environnement. Ce transport peut se faire par voie routière, ferroviaire, aérienne, maritime, fluviale ou par canalisation. très fort Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entrainant des conséquences immédiates graves pour le personnel de l'établissement, les Risque technologique populations avoisinantes, les biens et/ou l'environnement.

La France a réalisé un inventaire des sites pollués sur son territoire. Un site pollué est un site qui, - Sur la commune, 22 sites sont recensés du fait d'anciens dépôts de déchets ou d'infiltration de substances polluantes, présente une Enjeu - Au niveau de la zone d'étude, aucun site n'est recensé. pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou faible à - Aux abords du projet, 2 sites sont localisés au Sud du périmètre d'étude. Il s'agit du garage Renault VL - Bloc'h Guyot SA ayant des activités de Sites

pollués pollués l'environnement. moyen mécanique, de soudure ; et d'imprégnation du bois ou application de peinture et vernis.

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5. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

5.1. MILIEU PHYSIQUE 5.1.1. Climatologie Le climat morbihannais est de type océanique tempéré. Le golfe du Morbihan bénéficie de conditions climatiques particulières par rapport à l'ensemble breton, comparables à celles des côtes Vendéenne. Ce climat se caractérise par des hivers doux et pluvieux, et des étés frais et relativement humides, sachant que le maximum de précipitations se produit durant la saison froide. La station de référence pour les données climatiques de St Avé est la station météorologique de Vannes. Cette station est la plus représentative du contexte étudié.

Le tableau suivant récapitule les principales données caractéristiques du climat océanique tempéré sur le bassin de Vannes (source Météo Bretagne et Météo France) :

Données Principaux éléments caractérisant un climat chiffrées Précipitations annuelles – 1981/2010 863 mm Températures moyennes annuelles – 1981/2010 12,2°C Durée d’insolation moyenne annuelle – 1981/2010 1947 h/an

5.1.1.1 Les températures La température moyenne annuelle sur la période 1981 à 2010 est de 12,2°C. Les moyennes de températures les plus élevées sont en juillet et août (respectivement 24,1 et 23,8°C), et le mois le plus froid est relevé en janvier (9,3°C). En été, les jours de chaleur sont plus fréquents. Au cours des 20 dernières années, les températures ayant dépassées les 25°C sous abri et se trouvant en dessous de 0°C est en moyenne de 35 jours chacun. Les écarts de températures sont faibles avec des amplitudes thermiques et un nombre de jours de gelées peu marqués sur le pays de Vannes.

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5.1.1.2 Les vents La majorité des vents provient d'une direction Ouest à Sud-Ouest. Les vents forts (moyenne > 30 km/h) sont en majorité des vents d'Ouest et sont plus fréquents en hiver. De la même façon, la vitesse des vents n'est pas constante au cours de l'année. La vitesse moyenne des vents est la plus élevée de novembre à février et elle est la plus faible sur les mois de juillet et août.

5.1.1.3 La pluviométrie Les précipitations se répartissent de manière homogène sur l’ensemble de l’année, les mois d'octobre à janvier sont sensiblement plus arrosés. La période la plus sèche concerne les mois de juin à août. Selon les données de Météo France, la pluviométrie annuelle relevée à la station est en moyenne de l’ordre de 863 mm. Le Morbihan est l'un des départements de France où l'on dénombre le moins d'orages : de 7 à 12 jours par an qui peuvent être accompagnés de fortes pluies. Concernant la gestion hydraulique sur la zone d’étude, les débits de pointe seront calculés à partir des coefficients de MONTANA de la station qui permettent d’approcher une Page 96 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 intensité de pluie (i = a x t-b) sur la zone pour une période de retour décennale et des épisodes pluvieux de 6 minutes à 1 heure. i : intensité de la pluie considérée en mm/mn, t : durée de la pluie considérée en mn, a : Coefficient de Montana = 3,022 b : Coefficient de Montana = 0,474

5.1.1.4 L’ensoleillement Source : DIREN et Conseil régional de Bretagne 1999, Météo France Entre 1981 et 2010, l’ensoleillement moyen annuel est de l’ordre de 1947 heures, ce qui est similaire à la moyenne nationale (1968 heures). La période de mai à septembre est la plus ensoleillée avec au minimum 200 heures d’ensoleillement par mois.

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5.1.2. Domaine des sols et du sous-sol 5.1.2.1 Contexte topographique La commune de St Avé se situe dans un secteur proche du littoral caractérisé par des altitudes basses. Le relief de la commune est marqué par une orientation des pentes Nord- Est Sud-Ouest avec des altitudes entre 25 mètres au Sud et 133 mètres au Nord. La topographie de la commune est entaillée par plusieurs talwegs qui sont très encaissés dans leur partie Nord avec des pentes importantes bordant les cours d'eau.

Le secteur d'étude se situe sur des altitudes moyennes comprises entre 53 et 64 mètres et une pente orientée Nord-Est Sud-Ouest. Il appartient au bassin versant du ruisseau de la Grée.

Carte XLIV: Carte topographique de la commune

source : PLU

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Carte XLV: Carte topographique

Carte XLVI: Localisation de la zone d’étude sur fond topographique

 Sur le périmètre d’étude : Le site est implanté sur un plateau légèrement incliné vers le Sud avec 2 talwegs qui le traversent. L'altitude est comprise entre 53 et 64 mètres, avec dénivelé total de 11 mètres soit une pente générale de moins de 4%.

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5.1.2.2 Contexte géologique Sources : PLU, BRGM La commune est constituée de roches (granite et schistes) qui forment des bandes alignées parallèlement du Nord-Ouest au Sud-Est.

Sur le site d'étude, la géologie dominante correspond au domaine varisque sud-armoricain avec la présence du granite de Ste Anne d'Auray à grain moyen-fin à biotite et feldspath. Le Sud du site est constitué de granite à faciès hétérogène à grains pluri-millimétriques et biotite seule.

Carte XLVII: Carte géologique du secteur d’étude

Zone d'étude

Source – BRGM

5.1.2.3 Étude des sols Les objectifs principaux de l’étude des sols est d’appréhender l’aptitude des sols à l’infiltration afin d’analyser l’opportunité de promouvoir des solutions dites « alternatives » en matière de gestion des eaux pluviales et de délimiter les éventuelles zones humides présentes sur la zone en application de la réglementation en vigueur, le critère « sol » étant à prendre en considération.  Méthode tarière La méthodologie employée est la méthode tarière qui repose sur l'étude de 4 critères permettant de décrire la plupart des sols bretons : le substrat géologique, l'intensité de l'hydromorphie, le type de développement de profil et la profondeur du sol. Les sondages de sol ont été codifiés selon la classification GEPPA modifiée. Six classes sont proposées : Classe I : Aucune manifestation d'hydromorphie avant 120 cm. Classe II : Manifestations d'hydromorphie apparaissant entre 80 et 120 cm. Classe III : Manifestations d'hydromorphie apparaissant entre 50 et 80 cm. Classe IV : Manifestations d'hydromorphie apparaissant entre 25 et 50 cm. Classe V : Manifestations d'hydromorphie apparaissant entre 0 et 25 cm. Page 100 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Classe VI : Manifestations d'hydromorphie dès la surface du sol avec un horizon réduit débutant avant 80 cm.

 Perméabilité du sol – infiltration des eaux La perméabilité du sol est l’aptitude d’un sol à la percolation de l’eau sous l’effet d’un gradient hydraulique. En matière de perméabilité, le paramètre fondamental est la présence ou non de traces d’engorgement, témoins du battement d’une nappe en période de drainage. Tous les sols hydromorphes présentent en règle générale une perméabilité limitée voire nulle. Pour les sols sains, la perméabilité est principalement conditionnée par la profondeur du sol, sa texture et de la nature du substrat : - Paramètre « texture » : La perméabilité croît avec l’augmentation de la teneur en sables et diminue avec l’augmentation de la teneur en argile. On distingue habituellement : Sols imperméables (argiles Sols peu perméables Sols moyennement Sols perméables (limons Sols très perméables (sables et argiles sableuses) (limons argileux) perméables (limons fins) grossiers et sables fins) grossiers avec graviers)

K<10-7 m/s 10-7 m/s10-4 m/s K<0,36 mm/h 0,36mm/h360 mm/h - Paramètre « nature du substrat sous-jacent » : On parle de matrice compacte lorsque la roche est compacte et donc imperméable à l’eau (schiste par exemple) et de matrice fissurée lorsque la roche présente des fissures ou fractures. Sa perméabilité sera d’autant plus élevée que ces fissures ou fractures sont interconnectées entre elles (granite par exemple). Ce paramètre est plus difficile à évaluer et pourtant, il conditionne du tout (fracturé) au rien (compact) la capacité d’infiltration globale du sol lorsque ce dernier est peu profond et perméable. La perméabilité d’un sol peut être évaluée de manière empirique sur le terrain en créant artificiellement un gradient hydraulique : colonne d’eau dans un trou de tarière ou dans une fosse ouverte et mesure de la quantité d’eau percolée dans le temps après saturation du milieu (méthode Porchet ou de l’infiltromètre à niveau constant). S’agissant d’une étude sommaire, on se contentera ici d’estimer la perméabilité des sols à partir des observations de terrain.

 Délimitation des zones humides selon le critère sol Afin de répondre à la réglementation en terme de délimitation des zones humides, espaces naturels primordiaux à préserver (voir volet milieux naturels), l’étude de sol à la tarière manuelle a aussi permis de cibler cet objectif. Les critères (Article 1) et la méthodologie (Articles 2 et 3) de délimitation des zones humides ont été définis dans l’Arrêté du 24 Juin 2008, modifié par l’arrêté du 1 Octobre 2009 en application des articles L.214- 7-1 et R.211-108 du Code de l’environnement. Les sols de zones humides correspondent aux classes IV d à VI d, définis d'après les classes d'hydromorphie du groupe d'étude des problèmes de pédologie appliquée (GEPPA, 1981 ; Page 101 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 modifié). Le préfet de région peut exclure la classe IV d ou V et les types de sol associés pour certaines communes, après avis du conseil scientifique

régional du patrimoine naturel.

 Les différentes unités de sol sur la zone d’étude Les sondages de sol à la tarière manuelle réalisés sur la zone d’étude permettent de distinguer la profondeur, la texture et l'hydromorphie. Les sols rencontrés présentent une texture limoneuse avec une association d'argile ou de sable selon les secteurs.

 Sur le périmètre d’étude : Une zone humide a été déterminée au Nord du site avec la présence de sol de type Vb, qui indiquent la présence de trace d'hydromorphie à moins de 25 cm de la surface du sol qui se prolongent ou s'intensifient en profondeur. La superficie de la zone humide est de 2,40 ha. Sur le reste de la zone, la texture dominante du sol est limono-sableuse au dessus de l’altération qui présente des profondeurs variables. Aux abords de la zone humide située au Nord-Est, les sols restent profonds (120 cm) avec l’apparition de traces d’hydromorphie entre 50 et 80 cm contraignant le ressuyage des eaux et donc l’infiltration en profondeur. La partie centrale du secteur Est et la majorité du secteur Ouest (par rapport à la rue de Tréviantec) présentent des sols moyennement profonds à profonds avec un profil restant sain. Il s’agit de sols où l’infiltration des eaux est envisageable sur les horizons supérieurs avec une perméabilité pouvant être considérée comme moyenne à bonne (texture limono- sableuse et sain). La partie Sud du secteur Est et la partie Sud-Ouest du secteur Ouest sont quant-à-eux plus contraints par la présence de l’altération à faible profondeur. Le ressuyage des eaux reste dépendant du degré de fracturation ou de fissures de l’altération.

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La légende qui suit détaille les types de profils rencontrés :

Carte XLVIII: Carte de localisation des sondages pédologiques

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5.1.3. Environnement sonore Dans le cadre du diagnostic, six mesures acoustiques ont été effectuées à l’aide d’un sonomètre testo 816 (classe 2) afin d’évaluer l’ambiance sonore sur le périmètre et en sa périphérie. Les 6 points de mesure se situent à proximité des sources de bruit potentielles et dans des secteurs plus reculés pour approcher l’ambiance sonore à l’échelle de la zone. Ces mesures ont été réalisées sur une étendue de mesure oscillant entre 30 et 130 décibels et sur une durée de prise sonore de 10 minutes dans des conditions météorologiques faiblement ventées. Les résultats sont exprimés en dB(A). Pour rappel, l’oreille humaine peut entendre des bruits compris entre 0 dB(A) et 120 dB(A). Réglementairement, 60 dB(A) est la limite réglementaire pour l’exposition des riverains au bruit des voies nouvelles et au-delà de 70 dB(A), on peut considérer un axe routier comme point noir du bruit.

Date - Max Min Moy Remarques Localisation heure (dBA) (dBA) (dBA) 19 mai Secteur exposé au trafic de la RD767 qui génère un 2016 – bruit continu lié au trafic routier, 9h30 Le trafic sur la RD135 est aussi perceptible dans une Point 1 - Secteur moindre mesure depuis ce secteur, sud-est du 51 36 44,90 Les activités liées à l’’entreprise située au Sud du site périmètre génèrent aussi des émissions sonores (garage). Les émissions sonores perçues depuis ce point de mesure engendrent un bruit ambiant continu en journée sans induire de fort pic sonore. 19 mai Secteur plus reculé des axes routiers et des activités 2016 – existantes, dans un petit hameau. La principale source de bruit depuis ce secteur est le Point 2 – Hors 10h00 trafic de la RD135 qui reste perceptible en bruit projet - Ouest du 69,50 27,40 45,50 ambiant notamment lorsque les vents sont de Sud- périmètre Ouest comme le jour de la mesure. Le pic sonore est lié à un déplacement de voiture dans le hameau existant. 19 mai Secteur, situé à proximité d’habitations existantes, Point 3 - Hors 2016 – fortement exposé au trafic de la RD767. projet - Est du Les pics sonores sont liés aux passages de poids- 11h30 périmètre – de 76,60 37,40 65,50 lourds. l’autre coté de la Les autres nuisances sonores restent peu RD767 perceptibles notamment à cause du trafic quasiment continu sur la RD767. Point 4 - Hors 19 mai Secteur peu exposé au bruit même si le trafic routier projet - Nord du 2016 – de la RD767 reste perceptible bruit de fond. périmètre – de 12h00 70 36,80 44,50 Le pic sonore est lié au passage de deux voitures sur l’autre coté de la la rue de Tréviantec. rue de Tréviantec Point 5 - Secteur 19 mai Secteur principalement exposé qu’au bruit de la sud-ouest du 2016 – 55 35 45 RD135 qui génère un bruit prégnant mais non périmètre 12h30 continu. Point 6 - Secteur 19 mai Secteur principalement exposé au bruit de la RD767 nord-est du 2016 – 57,5 31 47 qui génère un bruit ambiant. périmètre 13h00

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Carte XLIX: Carte de localisation des prises sonores

HHH RD767

HHH  Route de Tréviantec  HHH

RD135 Route de  Plescop  HHH HHH  EEEnnntttrrreeeppprrriiissseee  gggaaarrraaagggeee HHH HHH

ZZZAAA pppooottteeeaaauuu eeexxxiiissstttaaannnttteee HHH ::: hhhaaabbbiiitttaaatttiiiooonnn eeexxxiiissstttaaannnttteee

 Sur le périmètre d’étude :

L’approche acoustique réalisée sur la zone concorde avec la cartographie des bruits réalisée sur le territoire et les émissions sonores sont principalement liées aux trafics routiers des RD767 et 135. En effet, les franges Sud et Est du périmètre sont plus exposés aux nuisances sonores alors que le reste du site reste plus préservé de ces nuisances même si le fond de bruit ambiant lié au trafic reste perceptible sur l’ensemble de la zone. Le confort acoustique reste toutefois convenable sur le site dès lors que l’on s’éloigne des axes routiers puisqu’il s’agit majoritairement d’un trafic de transit avec des vitesses de circulation régulières. Vis-à-vis d’un projet d’urbanisation, il apparaît qu’une isolation des bâtiments dans le respect de la réglementation ainsi que la mise en place de zones d’agréments extérieures retirées des axes de circulation devraient permettre de garantir un confort suffisant pour les futurs occupants.

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5.1.4. Hydrologie et qualité de l’eau 5.1.4.1 Bassin versant et réseau hydrographique La commune de St Avé est localisée dans le bassin versant du Golfe du Morbihan et sur les sous bassins versants du Bilair et du Liziec.

Le réseau hydrographique du territoire comprend principalement : Le ruisseau de la Grée qui prend sa source au nord du lieu-dit la Grée et se jette dans le ruisseau de Meucon, Les ruisseaux de Parcarré et de Bilair qui traversent le territoire communal du nord au sud, Le Lihuanten qui naît au sud de l’aérodrome de Vannes-Meucon, entre deux zones boisées. Il coule d’Ouest en Est puis du nord vers le Sud jusqu’a sa confluence avec le Gornay, Le Gornay qui prend sa source sur la commune de Monterblanc au nord-ouest de Saint- Avé et forme avec le ruisseau de Bilair, le ruisseau de Liziec qui se jette dans le golfe du Morbihan a l’est de Vannes au niveau de Saint-Léonard.

Carte LI: Bassins versants de la commune

Ruisseau de Parcarré

La Grée

Ruisseau Ruisseau de Ruisseau de Meucon de Gornay Ruisseau Lihuanten de Bilair

Page 106 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

 Réseau hydraulique du site Les eaux de ruissellement sur le site d'étude ont deux exutoires principaux au Nord-Ouest et au Sud-Ouest avec des canalisations limitantes de diamètre 400 mm.

Les écoulements du site d'étude appartiennent au sous bassin versant de la Grée, d'une superficie d'environ 400 ha et qui a pour exutoire le ruisseau de Meucon.

Concernant les relevés hydrauliques sur le périmètre d'étude, des débouchés de drains agricoles ont été relevés dans la zone humide présente en partie Nord du site. Par ailleurs, il conviendra de préserver le fossé présent en limite Est du secteur d'étude car il reçoit les écoulement d'une partie de la RD 767 (diamètre 600 mm).

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Carte LII: Réseau hydraulique et exutoires

Zones humides

2 points de rejet principaux

BV Env. 400 ha Ø700

Ø300

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5.1.4.2 Qualité des cours d’eau

Le SAGE doit répondre à l'atteinte du bon état des eaux fixé par la Directive Cadre sur l'Eau. Le bon état des masses d’eau est évalué à partir de l’état écologique et chimique des eaux de surfaces. L’état écologique est évalué à partir des éléments biologiques et physico-chimiques du cours d’eau.

Les indices de suivis de la qualité biologique des cours d’eau sont l’Indice Biologique Global (IBG), l’Indice Biologique Diatomées (IBD) et l’Indice Poisson Rivière (IPR).

L'état physico-chimique est évalué avec les nutriments, le carbone, les MES, les pesticides...

La qualité des cours d'eau de la masse d'eau du Bilair et ses affluents n'est pas suivie. Les résultats présentées correspondent donc à des stations présentes sur les masses d'eau limitrophes à celle du projet d'étude.

Pour l'année hydrologique de 2011-2012 ( / = valeur non connue), les données suivantes reprennent les éléments établis par le SAGE du Golfe du Morbihan et Ria d'Etel :

CLASSE D’ÉTAT CLASSE D’ÉTAT FRGR1615 : FRGR0105 : PARAMÈTRES EFFETS Le Vincin et ses Le Liezec et ses affluents affluents Bon état - ≤25mg/l Bon état - ≤50mg/l nutriment pour la production des végétaux et Nitrates NO - 3 (valeur basse) (valeur haute) gêne pour la production d’eau potable - NO2 : d’origine industrielle + Matières azotées NH4 : indice d'une pollution par des rejets - Bon - ≤0,5mg/l (nitrites NO2 et Très bon - ≤0,1mg/l d'origine humaine ou industrielle, traduit + ammonium NH4 ) habituellement un processus de dégradation incomplète de la matière organique eutrophisation3 des eaux manifestée par un développement important d’algues et de Orthophosphates Bon - ≤0,5mg/l Très bon -≤0,1mg/l végétaux aquatiques entrainant une

Bon - ≤0,2mg/l augmentation du taux de matière organique Phosphore total Moyen - ≤0,5mg/l dans les eaux. Résulte essentiellement des activités humaines peuvent affecter d’autres espèces que celles

ÉTAT PHYSICO-CHIMIQUE visées par les traitements et altérer la qualité Pesticides / / des eaux et des milieux aquatiques (problème pour la production d’eau potable et la vie aquatique) Indice biologique Sensibles aux pollutions organiques, azotées, Très bon état Très bon état diatomées (IBD) phosphorées, salines et thermiques Indice biologique global Sensibles aux modifications de la qualité normalisé (IBGN) – Bon état Très bon état organique de l’eau et de la nature du substrat Macroinvertébrés Indice poisson rivière indicateur de l’ensemble des perturbations du Bon état / (IPR) milieu Indicateur du degré trophique, à savoir Indice macrophytes / / charge globale en azote et phosphore d’un

ÉTAT BIOLOGIQUE (IBMR) cours d’eau

L’ensemble des données montre un état écologique global (qualité physico-chimique et qualité biologique) moyen pour le Vincin et en Bon état pour le Liezec. L'état écologique pour la masse d'eau de Bilair a été simulé et montre un état moyen.

3 Eutrophisation : phénomène naturel consistant en une forte production de biomasse qui conduit à l’atterrissement des milieux aquatiques. Ce phénomène est accéléré par l’apport excessif de substances nutritives (azote et phosphore) qui augmentent la production d’algues et d’espèces aquatiques. A terme, l’eutrophisation peut provoquer l’asphyxie du milieu aquatique.

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Carte LIII: Localisation des masses d'eau à proximité du projet d'étude

Zone d'étude

5.1.4.3 Caractéristiques hydrologiques

Afin d’évaluer les caractéristiques hydrologiques des milieux récepteurs de la zone d’étude, les données connues au niveau de la station hydrologique suivie par le Réseau National de Bassin (Banque Hydro) sont extrapolées. La station la plus représentative du contexte étudié est Le Rohan à Saint Avé au lieu-dit , même si cette station n'est plus suivie à ce jour :

Le Rohan à St Avé Station de référence (Guern) Code de la station J6407110 Période d’observation 1971 - 1989 Superficie du bassin versant (km²) 10,2 3 Débit annuel absolu (m /s) 0,101 3 Débit minimum mensuel de période de retour (QMNA 1/2) (m /s) 0,012 Source : Banque Hydro

Source : IRSTEA

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Les débits caractéristiques du milieu récepteur seront calculés à l’amont de sa confluence avec le premier cours d’eau rencontré. La superficie du bassin versant d’étude est alors de 4 km².

Pour le module annuel (débit annuel absolu), on utilise la formule des débits spécifiques.

Caractéristiques hydrologiques du milieu récepteur 3 Débit moyen inter annuel 0,04 m /s Qm = Q station de réf. spécifique x S bassin versant

Débit minimum mensuel 1/2ans 4,71 l/s Qmna 1/2 = S bassin versant x Q mna 1/2 spécifique

Ces données hydrologiques permettront d’évaluer l’incidence du rejet des eaux pluviales du projet sur le milieu récepteur.

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5.1.5. Milieu paysager Le paysage est la traduction d’une perception sensible qui est variable selon la personne, la lumière, la saison. Le paysage est aussi une réalité physique observable; il est donc mesurable- au travers : - du relief : analyse de la topographie (IGN), - des boisements présents : bois, boisements résiduels, linéaire bocager, - de l’ouverture visuelle : points de vue, - de son occupation par l’activité humaine : paysage rural, urbain ou industriel, des espaces « naturels » présents souvent liés au réseau hydrographique.

 Contexte communal Situé entre les hauts plateaux vannetais et la ville de Vannes, la paysage de la commune se divise en bandes Est/Ouest traversées perpendiculairement par un réseau de vallons et les linéaires de la RD 767 et la voie SNCF Paris-Quimper. La commune peut être divisée en 4 grands secteurs paysager :  Au Nord et à l'Est : Un territoire naturel composé de landes et de bois est marqué par un paysage au relief accentué. L'ensemble des ruisseaux du territoire y prennent leur source dans des vallons étroits et profonds,  Au Centre Nord : Un espace agricole ouvert qui est composé de champs et de prairies avec une trame bocagère distendue,  Au Centre Sud : La ville s'est développée selon un axe Est/Ouest qui s'appuie à l'Est sur la voie ferrée et passe à l'Ouest de la RD 767,  En bordure Ouest à Sud : Un espace naturel qui se compose de champs et de prairies partiellement maillés de haies et ponctués de massifs boisés.

Carte LIV: Composantes du paysage – source PLU

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Le territoire de la commune peut ainsi être caractérisé par 4 unités paysagères : - Les vallées : paysages caractérisés par la présence de versants marqués et de cours d'eau, - Le bocage fermé : paysage ancien où la trame bocagère et les boisements restent denses, - le bocage ouvert : paysage où la trame bocagère et les boisements sont peu présents, - La zone agglomérée : paysage urbain se développant sur les plateaux autour des zones déjà urbanisées.

Carte LV: Unités paysagères

 Sur la zone d’étude Le site d'étude est caractérisé par le paysage de bocage semi-ouvert à l’interface entre les espaces urbanisés situés à l’Est et au Sud, des paysages ouverts au Nord et des paysages fermés à l’Ouest où les boisements restent plus denses. Il est dominé par des grandes parcelles culturales avec une ossature bocagère en partie préservée.

Page 113 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 Point haut Point bas Orientation pente

Carte LVI: Prises photos volet paysage

Habitations perceptibles depuis les

points hauts de la partie Nord su site

RD767

Front bâtis perceptible depuis le point haut Rue de Tréviantec de la partie Sud-Est du périmètre

RD135

Bâtiments d’activités perceptibles en arrière plan depuis la majorité de la partie Est du site

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Depuis la zone d’étude, le contexte topographique du site ainsi que les éléments physiques en périphérie constitués de boisements au Nord et d’urbanisation au Sud limitent les perceptions visuelles et ne permettent pas d’offrir des points de vue lointains ou larges. Le paysage se découvre au cours du parcours. Ainsi, les premiers éléments visuels perceptibles sont les voiries périphériques avec particulièrement la RD767 à l’Est qui est implantée pour partie en remblai et la RD135 au Sud. En arrière plan de ces deux voiries, un front bâtis situé à l’Est de la RD767 est perceptible depuis le point haut de la partie Sud-Est du site et les bâtiments d’activités de la zone Sud existante sont perceptibles depuis la majorité de la partie Est du périmètre.

Les perceptions visuelles sur le site depuis l’extérieur sont principalement offertes depuis les axes routiers périphériques :  Depuis la RD767 : Le champ visuel le plus large sur la zone se situe en limite Nord-Est du site en allant vers Vannes. Ce secteur, qui ne dispose pas de boisements périphériques et d’un contexte topographique plongeant vers l’Ouest rend le champ visuel dégagé. Sur la partie Sud-Est du site, le champ visuel est plus restreint et se limite majoritairement aux parcelles limitrophes à la voirie puisque la RD commence à être implantée en léger déblai et que la trame bocagère existante et le contexte topographique limitent les perceptions lointaines.  Depuis la RD135 : Le champ visuel vers le site se cantonne à la partie Ouest du périmètre avec des vues dégagées sur le site, excepté à proximité des haies existantes, permettant d’apercevoir en fond de scène les boisements présents au Nord du site.  Depuis la route de Tréviantec, les vues sont entrecoupées par les haies ou talus existants. Ainsi, la partie Ouest du périmètre est largement perceptible sur son tronçon Sud alors que la partie Est reste plus confinée de part les haies et la topographie. Sur le tronçon Nord de cette voirie, de larges percées visuelles sont existantes allant jusqu’à la RD767.

RD135

RD767

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5.1.6. Milieu naturel 5.1.6.1 Méthodologie des inventaires flore et faune Source : Execo Environnement, Novembre 2015. Les inventaires et la rédaction ont été réalisés par Laurent BRUNET en collaboration avec Laurent DUTAL, écologues du bureau d'études ExEco Environnement.

Deux campagnes de terrain faune et flore ont été menées spécifiquement pour cette étude par 2 écologues du bureau d’études ExEco Environnement le 28 juillet 2015 en journée puis en soirée pour la détection des ultrasons des chiroptères et le 1er octobre 2015, sur le site du projet.

Les éléments méthodologiques se sont appuyés sur :  Informations bibliographiques : Des informations relatives aux zonages du patrimoine naturel et à la présence d’espèces floristiques ou faunistiques ont été recueillies à partir de diverses publications ou de la consultation de sites internet : - DREAL : zonages du patrimoine naturel, listes des espèces déterminantes de ZNIEFF, - INPN : référentiels typologiques des habitats, statuts de protection et de menace (liste rouge), - Conservatoire botanique : statuts régionaux de la flore y compris les espèces invasives, atlas départementaux, - Atlas régionaux ou départementaux de la faune récemment parus ou bien en cours. En relation avec l’étude et la connaissance des habitats, de la flore et de la faune, une liste bibliographique des principaux ouvrages est indiquée par groupe biologique en fin de rapport. L'analyse de l'intérêt patrimonial des différents groupes biologiques est fondée notamment sur les critères suivants : protection, rareté, menace à différentes échelles (européenne, nationale, régionale) selon l'état des connaissances.

 Méthodologie des inventaires : Les groupes biologiques inventoriés et les techniques utilisées ont été les suivantes : - Habitats : parcours de la zone d’étude pour le repérage des formations végétales représentées puis leur rattachement aux référentiels typologiques de référence que sont CORINE Biotopes (BISSARDON et al., 1997), EUNIS (LOUVEL et al., 2013) et le cas échéant, au manuel d'interprétation des habitats de l'Union Européenne pour Natura 2000 (EUR15 et sa mise à jour EUR28), - Flore : parcours de la zone d’étude avec la réalisation de relevés floristiques (de la flore vasculaire c’est-à-dire les spermaphytes et les ptéridophytes) dans les formations végétales, - Oiseaux : parcours de la zone d’étude avec des observations directes aux jumelles, points d’écoutes, relevés d'indices de présence (nids, plumes, empreintes, pelotes…), notation des types de contact pour évaluer la nature de la fréquentation selon la période d’inventaire considérée (nidification, hivernage, migration), - Mammifères non chiroptères : parcours de la zone d’étude avec des observations directes, écoutes, relevé d’indices de présence (empreintes, fèces, terriers…), - Mammifères chiroptères : . recherche d’habitats disposant de caractéristiques pouvant potentiellement servir de gîtes hivernaux ou estivaux (bâtiments, cavités, dessous de pont…), . réalisation d’écoute nocturne estivale au détecteur à ultrasons (modèle : Pettersson D200) pour une évaluation des espèces ou par défaut des principaux

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groupes d’espèces fréquentant le secteur (approche semi-qualitative) et une estimation du niveau et type d’activité (chasse, déplacement), - Reptiles : parcours de la zone d’étude avec une observation centrée sur les habitats d’exposition les plus favorables (talus, lisières, murets…), recherche de caches potentielles (abris dans des anfractuosités, sous des plaques…), - Amphibiens : parcours de la zone d’étude pour la : . recherche de sites de reproduction potentiels (mares, fossés, bassins…) avec des observations directes ainsi que des captures temporaires et ponctuelles au filet troubleau le temps de l'identification in situ, . recherche de sites de repos potentiels (estivages et/ou hivernages) par l'examen des habitats potentiels favorables (caches parmi des tas de bois ou des souches, anfractuosités...) ; - Lépidoptères rhopalocères : parcours de la zone d’étude avec des observations directes et ponctuellement la capture temporaire au filet à papillons le temps de l'identification in situ, - Orthoptères : parcours de la zone d’étude avec des observations directes, des écoutes pour les espèces stridulants et ponctuellement la capture temporaire au filet à papillons le temps de l'identification in situ, - Odonates : parcours de la zone d’étude avec des observations directes et ponctuellement la capture temporaire au filet à papillons le temps de l'identification in situ pour les adultes volants, - Coléoptères saproxylophages d’intérêt patrimonial : lucane cerf-volant, rosalie des Alpes, grand capricorne, pique-prune par l’observation directe et la recherche d'existence d'habitats larvaires favorables.

 Etude des habitats, de la flore et de la faune  Etat initial - Zonages du patrimoine naturel : Concernant les zonages répertoriés dans la thématique « Nature et biodiversité » du site internet de la DREAL Bretagne, un seul concerne le secteur d’étude directement : il s’agit du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan. La commune de Saint-Avé fait partie du territoire de ce parc.

Les autres zonages se situent en dehors du site d’étude : ‐ Zonage relatifs aux protections réglementaires : l’arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique FR3800306 « Combles et clocher de l’Eglise de Saint-Nolff à 8 km, motivé par les chiroptères (grand murin) ‐ Réseau Natura 2000 (sites des Directives « Habitats » et « Oiseaux ») : o le site d’intérêt communautaire (SIC) FR5300029 « Golfe du Morbihan, côte Ouest de Rhuys » à un peu plus de 7 km ; o le site d’intérêt communautaire (SIC) FR5302001 « Chiroptères du Morbihan » à 8 km ; o la zone de protection spéciale (ZPS) FR5310086 « Golfe du Morbihan » à un peu plus de 7km ; ‐ Inventaire ZNIEFF : la ZNIEFF de type I « Camp de Meucon » 530002621 à environ 3 km.

- Habitats et Flore . Habitats : Les habitats sont décrits ci-après avec leur rattachement aux typologies CORINE Biotopes et EUNIS sous la forme de leur code précédé respectivement des abréviations CB et E. Il est également discuté le cas échéant si ces habitats sont susceptibles de correspondre à des habitats au sens de la Directive « Habitats ». Page 117 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Les habitats rencontrés dans la zone d’étude sont les suivants : - des parcelles de cultures (CB : 82.1 / E : I1.1), qui occupent la majorité de la surface ; - une parcelle de prairie pâturée (CB : 38.1 / E : E2.1) sur l’angle Sud-Ouest, - des parcelles en jachère (CB : 87.1 / E : I1.5) sur le Sud-Est, - deux bosquets (CB : 84.3 / E : G5.2) longeant l’Est de la route principale, dont celui plus au Nord où les saules sont bien présents, - une friche avec dépôt sauvage (CB : 87.2 / E : E5.1), - une frange humide herbacée (CB : 37 / E : E3) en fond de vallon sur le Nord qui rejoint le bosquet de saules, - plusieurs haies et alignement d’arbres (CB : 84.2+84.1 / E : FA+G5.1) globalement assez marquées et sur talus plutôt pierreux, plus quelques arbres isolés avec notamment deux assez vieux têtards de châtaignier proche d’une haie sur l’Ouest puis deux chênes pédonculés au milieu de cultures sur le Nord.

De par le cortège végétal composant la frange humide herbacée (par exemple : jonc épars, renoncule rampante) et le bosquet de saules, ces habitats correspondent à de la zone humide. L’étendue de cette zone humide est certainement plus grande au regard du critère d’hydromorphie des sols dans les espaces cultivés attenants.

Globalement, les habitats sont fortement marqués par les activités agricoles (cultures) mais aussi la proximité de l’urbanisation (friche).

Les inventaires faune flore vont permettre d’apprécier l’intérêt des reliquats de milieux un peu plus naturels (haies, bosquets).

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Carte LVII: Carte des habitats et de la zone humide (par la végétation)

Photo 1 – Aperçu global cultures (L. Brunet)

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Photo 2 – Aperçu de la prairie (L. Brunet)

Photo 3 – Aperçu des jachères (L. Brunet)

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Photo 4 – Aperçu sur la frange humide (L. Brunet)

Photo 5 – Aperçu sur la haie (L. Brunet)

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Photo 6 –Aperçu d'un ancien têtard de châtaignier (L. Brunet)

Photo 7 –Aperçu de la friche avec dépôt sauvage (L. Brunet)

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. Flore Diversité : La diversité floristique globale recensée est de 167 espèces (cf. liste en annexe).

Protection : Parmi toutes les espèces recensées, aucune ne fait l’objet de mesure de protection stricte. Une espèce observée figure à l’annexe 5 de la Directive « Habitats » ce qui correspond aux espèces dont le prélèvement dans la nature est susceptible de faire l’objet de mesures de gestion : le fragon piquant ou petit-houx (Ruscus aculeatus). Dans le département du Morbihan, il n’y a pas d’arrêté préfectoral réglementant la cueillette de cette espèce.

Menace : Aucune des espèces recensées n’est menacée à l’échelle nationale. La liste régionale des plantes vasculaires rares et en régression de datant de 2009 ne concerne aucune des espèces recensées pour ce qui est des catégories dites d’espèces menacées. Toutefois, deux espèces recensées : le chénopode hybride (Chenopodium hybridum) et l’inule fétide (Dittrichia graveolens), sont placées dans la catégorie NT « quasi-menacée ». Le chénopode hybride a été observé dans un secteur d’une parcelle de cultures. Sa présence est donc susceptible de varier selon les pratiques agricoles locales. L’inule fétide a, quant à elle, été recensée dans le secteur de friche et dépôt sauvage ce qui interroge sur l’indigénat de cette population.

Déterminante de ZNIEFF : Aucune des espèces recensées ne figure parmi la liste datant de 2004 des espèces dites déterminantes de ZNIEFF dans la région.

Rareté : En considérant les espèces recensées considérées comme peu communes à très rares dans la région selon les statuts datant de 2009, il ressort seulement la présence d’une espèce rare : le chénopode hybride et d’une espèce assez rare : l’inule fétide, déjà évoquées précédemment et sachant qu’elles fréquentent un peu plus ce secteur du Morbihan (atlas du Conservatoire Botanique de Brest).

Photo 8 – Inule fétide dans la friche (L. Brunet)

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Espèces invasives : Sept des espèces recensées figurent parmi les différentes catégories de la liste régionale des plantes invasives de Bretagne datant de 2011, plus précisément dans les sous-catégories suivantes (indépendamment de l'expression du caractère invasif localement) : - 1 espèce « IA1i : invasive avérée installée » : le laurier-cerise (Prunus laurocerasus), présent seulement ponctuellement dans une haie sur l’Est, - 1 espèce « AS2 : espèce à surveiller présentant un caractère envahissant uniquement en milieu fortement anthropisé » : la vergerette à fleurs nombreuses (Conyza floribunda), espèce des friches, bermes et lisière de cultures, - 3 espèces « AS5 : espèces à surveiller n’étant pas considérées comme invasives dans la région » : le sénebière didyme (Coronopus didymus), la matricaire discoïde (Matricaria discoidea) et le galéga officinal (Galega officinalis), espèces notamment des espaces piétinés des chemins ou de friches, - 2 espèces « AS6 : espèces à surveiller montrant une tendance à développer un caractère envahissant uniquement en milieu fortement anthropisé » : la vergerette du Canada (Conyza canadensis), espèce des friches, bermes et lisière de cultures et le panic des rizières (Panicum dichotomiflorum), espèce compagne des cultures de maïs

Sur ces 7 espèces, une seule figure parmi les invasives avérées : le laurier-cerise mais il ne montre pas de tendance envahissante dans le cas présent actuellement

Bilan patrimonialité floristique : Au regard de la nature des observations des espèces plus rares, elles ne peuvent être considérées comme présentant un intérêt patrimonial tel que cela nécessiterait des mesures particulières de préservation.

Carte LVIII: Carte des plantes assez rares à rares et des invasives avérées

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. Faune 1 / Oiseaux Présentation : Les 2 principales campagnes de terrain qui se sont déroulées permettent de couvrir différentes périodes d’activité de l’avifaune, et s’inscrivent plus particulièrement dans les suivantes :

Campagne Date Période 1 28/07/2015 Fin de nidification 2 01/10/2015 Migration

Les espèces d’oiseaux recensées ont été détectées à vue ou au chant/cri à la fois grâce à des points d’écoutes et à un parcours jalonnant l’ensemble du site d’étude.

Les habitats présents sont essentiellement des milieux de cultures ouverts, quelques fourrés avec des zones plus arbustives ainsi que quelques éléments de réseau de haies. A noter également en périphérie du site une zone boisée un peu plus conséquente.

Diversité : L’ensemble des campagnes ont permis de mettre en évidence 29 espèces d’oiseaux différentes.

Cortège : La majeure partie des espèces rencontrées sont communes. Sur les 29 espèces, la plupart sont probablement sédentaires et nicheuses sur ces espaces ou à proximité. C'est le cas notamment du moineau domestique (Passer domesticus), du pigeon ramier (Columba palumbus), de la mésange charbonnière (Parus major) ou du pinson des arbres (Fringilla coelebs). Les espèces comme la bergeronnette grise (Motacilla alba) ou la linotte mélodieuse (Carduelis cannabina), recensées ici, sont assez typiques des zones dégagées à végétation basse. On retrouve également le bruant zizi (Emberiza cirlus) qui fréquente les cultures entourées de haies avec d’assez grands arbres.

Protection : Sur les 29 espèces recensées : o Aucune ne fait partie de l'annexe I de la Directive 79/409/CEE (Directive européenne "Oiseaux") ; o 25 bénéficient d'une protection nationale au titre de l'article 3 de l'arrêté du 29 octobre 2009.

Menace : Selon les listes rouges des espèces menacées d'oiseaux nicheurs, hivernants et de passage en France métropolitaine, les taxons rencontrés, sont pour la plupart considérés en préoccupation mineure notée « LC » donc non menacés à l’exception des espèces mentionnées dans le tableau ci-dessous.

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Nom français Nom latin Liste rouge nationale Liste rouge régionale

Nicheur Migrant Hivernant Nicheur Migrateur

Bruant jaune Emberiza NT Nad Nad NT - citrinella

Linotte Carduelis VU Nad Nad LC DD mélodieuse cannabina

Le bruant jaune (Emberiza citrinella) est un oiseau des milieux ouverts, cultivés ou non, présentant un réseau bocager minimal. Un déclin prononcé au niveau national fait que l’espèce est classée comme « quasi-menacée » (NT) à l’échelle nationale comme régionale. Il ne fait donc pas partie des espèces menacées stricto sensu. A proximité du site d’étude le bruant jaune est considéré nicheur probable d’après l’atlas du Groupe Ornithologique Breton. D’après ces informations, au vu de la période d’observation et de la présence de ses habitats favoris, il est vraisemblable que cet oiseau soit nicheur sur le site étudié.

La linotte mélodieuse (Carduelis cannabina) est une espèce présente toute l’année en Bretagne et partiellement migratrice. L’espèce apprécie la végétation assez basse, les landes, les buissons et bosquets. La linotte est classée « vulnérable » (VU) au niveau nicheur national. En Bretagne, cet oiseau considéré comme commun, est classé en « préoccupation mineure » (LC). Lors de nos inventaires, quelques individus ont été observés en vol. D’après l’atlas du Groupe Ornithologique Breton, l’espèce est nicheuse certaine dans la maille du secteur d’étude. De ce fait, et au vu de la présence de ses habitats préférentiels, la linotte mélodieuse est vraisemblablement nicheuse sur le site d’étude.

Déterminante de Znieff : Aucune des espèces recensées ne figurent parmi les annexes de la liste de 2004 des espèces déterminantes de ZNIEFF dans la région.

Bilan avifaunistique : La diversité est considérée comme moyenne avec 29 espèces d'oiseaux contactées au global lors de la campagne de terrain. L’avifaune rencontrée est assez typique des milieux plutôt ouverts dans une trame bocagère. La linotte mélodieuse, espèce avec un intérêt plus notable (nationalement menacée et nichant probablement sur site) apprécie les secteurs buissonnants de la zone d’étude. Ce statut de menace au niveau national ne se retrouve pas dans la région bretonne où elle est bien représentée et reste donc commune. Cela n’empêche pas qu’il convient de garder un maximum d’espaces buissonnants pour que les individus puissent accomplir leur cycle de vie. D’autres milieux de ce type (buissons, haies) sont présents aux alentours du secteur d’étude et il est primordial de garder une trame bocagère notable pour maintenir ces sites en connexions les uns avec les autres. Les enjeux écologiques pour l'avifaune sont limités à condition de conserver un maximum de secteurs de fourrés et de haies. Enfin, en cas d’intervention sur une partie de ces milieux, il faut éviter la période entre avril et août pour ne pas perturber le cycle de reproduction de l’avifaune globalement.

Page 126 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Carte LIX: Carte des points d'écoute et des espèces à intérêt de l'avifaune

2 / Mammifères non chiroptères Les campagnes d’inventaires ont permis de recenser des indices de fréquentation de 6 espèces au total dont principalement le chevreuil (Capreolus capreolus), le lapin de garenne (Oryctogalus cuniculus), et le lièvre d’Europe (Lepus europaeus).

Aucune de ces 6 espèces n’est menacée ou protégée en France. Le lapin de garenne (Oryctogalus cuniculus) est classé NT (quasi menacé) sur la liste rouge nationale et régionale suite à des chutes d’effectifs liées aux maladies et à la destruction d’habitats. Cette espèce chassable reste commune en Bretagne puisqu’elle est présente sur 100% du territoire Breton. Bien qu’étant une espèce chassable et classée LC (préoccupation mineure) en Bretagne (liste rouge datant de 2015), le lièvre peut être considéré comme une espèce déterminante de ZNIEFF dans cette région (liste datant de 2004).

Finalement, les 6 espèces recensées ici apparaissent selon l’atlas régional du Groupe Mammalogique Breton de 2015 comme communes à très communes.

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3 / Mammifères chiroptères Pour ce groupe biologique deux types d’investigation ont été menées : - Recherche de gîtes ; - Ecoute au détecteur à ultrasons.

Les résultats de ces investigations sont exposés ci-après.

o Recherche de gîtes Sur l’ensemble du site étudié aucun bâtiment n’est présent. De ce fait, les potentiels gîtes sont confinés aux arbres suffisamment développés pour avoir des anfractuosités. Ces arbres sont limités sur le site et il n’y a pas eu de gîte d’observé. Aucun gîte n’a donc été mis en évidence sur l'ensemble de la zone étudiée.

o Ecoute au détecteur à ultrasons : Précisions méthodologiques : Les objectifs sont de déterminer les espèces ou groupes d’espèces en activité sur la zone d’étude et d'avoir une première appréciation sur le type et l’ampleur de cette activité. Plusieurs points d'écoute nocturne sont mis en place. La détection des individus est rendue possible grâce à un détecteur à ultrasons hétérodyne qui opère dans différentes gammes de fréquences. A chaque plage de fréquences correspond une espèce ou un groupe d’espèces particulier. Les points d'écoute sont repérés et sélectionnés durant la journée en fonction de leur effet « corridor » ou « lisière » qui favorise le déplacement et la chasse des chiroptères. En soirée, chaque point d'écoute fait l'objet d'un premier balayage de fréquences entre 15 et 130 kHz durant une durée de 5 minutes. L'opérateur note le nombre de contacts obtenus, leurs natures (chasse ou passage) et les fréquences où ils sont intervenus. Cela permet de déterminer la durée de l'enregistrement réalisé ensuite : par exemple, 5 minutes pour la présence d'une seule gamme de fréquences (donc pour un groupe de chiroptères) à 15 minutes si des contacts ont eu lieu avec 3 groupes différents. Durant l'enregistrement, les individus sont dénombrés en fonction de leur comportement (passage ou chasse).

Localisation des points d'écoute : En respectant le protocole décrit ci-avant, 4 points d'écoute (cf. figure 7) ont été définis pour déterminer la présence des différents groupes de chiroptères comme suit : - Point C1 : au Sud-Ouest, au niveau du boisement ; - Point C2 : au Sud-Est, aux abords des haies ; - Point C3 : à l’Est, à l’interface haie et jachère ; - Point C4 : au Nord, au niveau du boisement en abord de culture.

Résultats : Une campagne de terrain a eu lieu dans le cadre de ce dossier : le soir du 28 juillet 2015. Lors de cette campagne, une seule gamme de fréquences a été relevée lors du balayage de reconnaissance au niveau du point C1. Ce sont des ultrasons compris dans l'intervalle de 30 à 35 kHz, correspondant vraisemblablement à la barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus). Page 128 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Cette détection de fréquence a été le seul contact de l’ensemble de la soirée d’écoute.

Ces résultats mettent en évidence une activité extrêmement limitée des chiroptères sur le site d’étude malgré de bonnes conditions climatiques lors des prises d’écoutes. L’intérêt global est limité et se situe à priori au niveau du boisement et ses abords donc à la marge de la zone d’étude.

Ecologie des espèces rencontrées : La barbastelle d’Europe est une espèce essentiellement forestière. En Bretagne, celle-ci est également bocagère. Ses gîtes se trouvent essentiellement dans des chênes ou des hêtres. La barbastelle ne chasse pas au sein du feuillage mais dans les zones ouvertes en bordures de haies, dans les allées forestières ou les ripisylves. En Bretagne la barbastelle est présente dans toute la région et est assez régulièrement détectée que cela soit en cas d’écoute nocturne ou en cas de capture au filet.

Statuts : Un récapitulatif des statuts de protection et de menace de la barbastelle d’Europe est présenté ci-après :

Nom Nom latin Monde Europe France Bretagne français Conv. liste Directive liste arrêté du liste de liste rouge rouge habitat rouge 23/04/07 rouge Berne

Barbastelle Barbastella Annexe II, NT An. II VU Art. 2 LC NT d’Europe barbastellus IV

Sources : Conventions, Directive européenne, UICN (2008 – liste mondiale ; 2006 – liste européenne et 2009 – liste française). LC : préoccupation mineure (= non menacée) – Liste Rouge Mammifère Bretagne 2015.

La barbastelle d’Europe est ainsi protégée au niveau européen et national. En Europe, elle figure sur la liste rouge des espèces menacées avec un statut VU (vulnérable). En France, son statut est LC (préoccupation mineure) et n’est donc pas menacée. Au niveau régional, l’atlas du Groupe Mammalogique Breton (GMB) montre que cette espèce demeure assez commune et présente dans la région bretonne puisqu’elle est présente sur 79% des mailles du territoire. Son statut est NT (quasi-menacé) au niveau régional. A noter que la barbastelle d’Europe fait partie des espèces déterminantes de ZNIEFF de Bretagne de 2004.

Bilan chiroptérologique : Les investigations conduites fournissent suffisamment d'éléments de diagnostic pour qu'il apparaisse que la richesse spécifique en chiroptères est faible sur la zone d'étude ainsi que l’activité chiroptérologique générale. Seule la barbastelle d’Europe a été mise en évidence grâce au détecteur à ultrasons. Cette espèce protégée est assez bien représentée sur le territoire breton notamment dans les secteurs forestiers ou dans des zones bocagères assez denses. L’espèce semble fréquenter la zone d'étude au Sud-Ouest comme un lieu de passage et un territoire de chasse occasionnel pour assurer son alimentation. Par ailleurs, aucun gîte d’accueil n’a été recensé sur la zone étudiée, les lieux de villégiature de cette espèce sont probablement à rechercher dans les boisements situés en périphérie du site d’étude. L’intérêt du site reste donc globalement limité par rapport aux chiroptères.

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Carte LX: Carte de localisation des points d'écoute et du niveau d'activité pour les chiroptères

4 / Amphibiens Aucune espèce d’amphibien n’a été rencontrée sur le site d’étude lors des inventaires de terrain. Cependant il n’est pas impossible que certains individus d’amphibiens transitent ponctuellement par le site d’étude à la faveur des haies et quelques dépressions humides temporaires.

5 / Reptiles Lors des campagnes de terrain une seule espèce de reptile a pu être observée furtivement. Cela concerne quelques individus (2 à 3) au niveau du grand talus bordant la route dans un secteur exposé Sud-Ouest. Au regard des conditions d’observations et des informations récentes sur la répartition des espèces de ce groupe, il s’agit très certainement du lézard des murailles (Podarcis muralis).

Cette espèce fait partie de l’annexe IV de la Directive Habitat et est protégée nationalement. A noter également que cet animal fait partie de la liste des espèces déterminantes de ZNIEFF en Bretagne. Le lézard des murailles apprécie les lieux chauds et secs comme les murs de pierres, les lisières de haies. Cette espèce est relativement bien représentée en région Bretagne et en particulier sur la partie Sud dont fait partie la zone d’étude.

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Carte LXI: Carte des observations des reptiles

6 / Insectes Lépidoptères rhopalocères : Pour ce groupe biologique, 7 espèces ont été recensées sur le territoire étudié (cf. liste en annexe 5). On retrouve notamment la Piéride de la rave (Pieris rapae) ou le Myrtil (Maniola jurtina), espèces appréciant les milieux assez ouverts. Aucune des 7 espèces n’est protégée ni menacée. Il s’agit d’espèces communes à très communes.

Odonates : Pour ce groupe biologique, une seule espèce a été observée lors des prospections de terrain. Il s’agit du Sympetrum striolatum, espèce commune dans la région.

Orthoptères : Pour ce groupe biologique, 6 espèces ont été recensées au total sur le site d’étude avec notamment le criquet des pâtures (Chorthippus parallelus), le grillon des bois (Nemobius sylvestris) et la decticelle bariolée (Roeseliana roeselii). Aucune de ces espèces n’est protégée ni menacée. Il s’agit essentiellement d’espèces communes voire très communes dans la région.

Insectes saproxylophages patrimoniaux : Une recherche visuelle a été effectuée pour détecter s’il existe des arbres pouvant présenter des cavités ou de souches et bois morts potentiellement propices aux insectes coléoptères saproxylophages. Il n'en ressort pas de mise en évidence d'indices de fréquentation vis-à-vis des espèces patrimoniales que

Page 131 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 sont le grand capricorne (Cerambyx cerdo), la rosalie des Alpes (Rosalia alpina) et le pique-prune (Osmoderma eremita).

Le coléoptère lucane cerf-volant (Lucanus cervus) n'a pas non plus été observé lors des campagnes de terrain. Pour rappel, les habitats larvaires correspondent à des souches et des racines de vieux arbres dépérissant de feuillus (chêne surtout). Les adultes sont quant à eux principalement observables en vol au crépuscule en période estivale. Cette espèce figure à l'annexe II de la Directive "Habitats" mais elle n'est pas protégée ni menacée en France. Elle est considérée comme assez commune dans le département (HOUARD X. et al., 2013).

 Synthèse sur la sensibilité et les réseaux écologiques La campagne d’inventaires floristiques et faunistiques de terrain permet d’appréhender le niveau des enjeux écologiques de la zone d’étude. En résumé, il ressort pour les différents éléments biologiques étudiés : - Habitats : un intérêt assez limité vu le contexte agricole et péri-urbain aux habitats semi-naturels tels que la frange herbacée humide, le réseau de haies et les bosquets, - Zones humides : une présence très marginale des zones humides par la végétation limitant donc les enjeux à une bande vers le Nord, - Flore : pas d’espèce d’intérêt patrimonial significatif et une seule espèce invasive avérée en fait peu représentée : le laurier-cerise, - Oiseaux : deux espèces, la linotte mélodieuse et dans une moindre mesure le bruant jaune, avec un intérêt patrimonial même s’il peut être plus limité dans la région ; un intérêt des habitats de type fourrés et haies pour l’avifaune locale plus globalement, - Mammifères : un rôle de corridor des lisières des espaces boisés et des haies surtout à la marge pour la barbastelle ; un intérêt des milieux plus ouverts pour le lièvre et le lapin, - Amphibiens : pas d’intérêt à souligner même s’il ne peut être exclu un transit ponctuel de quelques individus à la faveur de la bande de zones humides (frange et bosquet de saules), - Reptiles : un intérêt localisé pour le lézard des murailles à la faveur d’un grand talus bien exposé, - Insectes : pas d’intérêt à souligner.

 Préconisations Les préconisations pour la prise en compte de la biodiversité dans le projet d’aménagements vont dans l’ensemble s’inscrire dans le principe de trame verte et bleue locale avec : - le rôle de corridor écologique ou bien encore abri pour la faune (oiseaux, chiroptères par exemple) des espaces de bois ainsi que les haies. Les aménagements ont intérêt à maintenir autant que possible les ensembles encore existants pour conserver une trame bocagère locale conséquente. En cas de développement, il s’agit d’avoir recours à des essences indigènes dans les haies. D’autre part, en cas de défrichement ponctuel, il faut éviter de l’effectuer durant la période entre avril et août pour ne pas perturber le cycle de reproduction de l’avifaune,

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- la préservation de la zone humide dont l’intérêt pourrait de plus être améliorée si le vallon périphérique était en prairie plutôt qu’en grandes cultures (ralentissement du ruissellement, moins de traitements phytosanitaires et engrais…). Un autre point peut être souligné concernant le secteur de friches avec des dépôts divers au Sud. En plus de la problématique d’intégration paysagère, ce type d’usage est propice à l’installation puis au développement d’espèces invasives. Une remise en état est à envisager quel que soit le projet.

5.1.6.2 Les zones humides Une étude spécifique aux zones humides a été menée afin de répondre à la réglementation en vigueur et de préciser l'inventaire des habitats. Concernant les zones humides, le ministère de l’Environnement a donné la définition juridique suivante : « les zones humides sont constituées des terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année»4. D’un point de vue scientifique, ce sont des « milieux variés dont le point commun est une hydromorphie permanente ou temporaire à proximité de la surface du sol; les zones humides présentent des caractéristiques d’écotones ou zones de transition entre milieu terrestre et milieu aquatique ». Les critères et la méthodologie de délimitation des zones humides ont été définis dans la circulaire du 18 janvier 2010 qui précise les modalités de mise en œuvre de l’arrêté du 1er octobre 2009 en application des articles L.214-7-1 et R.211-108 du code de l’environnement. Les critères de délimitations sont les sols et/ou la végétation de l’espace considéré. La végétation des zones humides, si elle existe, est caractérisée : - Soit par des espèces indicatrices de zones humides (Annexe 2.1 de l’Arrêté du 24 Juin 2008 pour la liste des espèces indicatrices complétée par la liste additive d’espèces arrêtée par le préfet de région), - Soit par des communautés d’espèces végétales, dénommées « habitats », caractéristiques des zones humides (Annexe 2.2 de l’Arrêté du 24 Juin 2008 pour la liste des habitats des zones humides à partir de la classification CORINE Biotope Habitat). En application de l’arrêté du 1er octobre 2009, un diagnostic incluant un inventaire floristique (cf paragraphe précédent) ainsi qu’une étude de sol à la tarière manuelle (cf paragraphe sur la pédologie – 5.1.2.3) a été réalisé pour délimiter précisément les zones humides.

Cet inventaire a permis de cartographier une zone humide au Nord du Site d'étude. Cette zone a été déterminée avec la présence de sol de type Vb, qui indiquent la présence de trace d'hydromorphie à moins de 25 cm de la surface du sol qui se prolongent ou s'intensifient en profondeur.

4 Ministère de l'environnement, 1994 – Document d'information, Éléments d'aide à la mise en œuvre des décrets n° 93-742 et 93-743 du 29 mars 1993 relatifs à l'application de l'article 10 de la loi sur l'eau. Direction de l'eau, 2nde édition.

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L'analyse des habitats floristiques n'a pas permis de déterminer l'ensemble de la délimitation de cette zone humide par la végétation car les parcelles sont cultivées.

La superficie de la zone humide est de 2,40 ha.

Carte LXII: Carte de localisation des sondages pédologiques

Cette zone humide est localisée dans un talweg sur le Nord du site. Elle peut présenter des fonctionnalités telles que la recharge des nappes (infiltration des précipitations), et la régulation des nutriments (espace végétalisé).

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5.2. CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE Source : PLU & INSEE La commune de Saint-Avé est un territoire multipolaire à la limite d'urbanisation Nord de Vannes. Elle a connu entre 1999 et 2006 l'une des plus forte augmentation de la population (+19%) sur le territoire du Pays de Vannes, avec une structure de population plus jeune que sur la commune de Vannes. Saint Avé bénéficie donc d'un contexte socio-économique très favorable et dont la tendance devrait se poursuivre.

Son agglomération est constituée d'un tissu pavillonnaire avec 2 pôles urbains : le centre ville et le village de Notre Dame du Loc.

Elle représente également le 2ème pôle d'emploi de l'agglomération avec une offre d'emplois plus importante que le nombre d'actifs de la commune.

5.2.1. Milieu humain  Démographie Source : INSEE, 2013 Le contexte démographique de Saint Avé est principalement lié à l’évolution de l’ensemble des communes de l’agglomération de Vannes.

Cette évolution est fonction de l’étendue de la zone d’emploi de Vannes qui se caractérise par une progression très importante des communes de l'agglomération. Le territoire de la Communauté d'Agglomération du Pays de Vannes connaît une croissance démographique exceptionnelle avec un doublement de la population en 40 ans.

Saint Avé connait également une forte augmentation de sa population depuis 1962 (+ de 20% de la population entre les différents recensements) avec un pic de la croissance de la population dans les années 70 (+70,7% entre 1968 et 1975).

Au dernier recensement de 2013, la population totale était de 10 728 habitants.

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Les perspectives d'évolution de la population peuvent être estimées suivant plusieurs modalités : - le prolongement par une courbe de tendance des données de la population de 1962 à 2007 = population estimée à moins de 14 000 habitants en 2025, - Une estimation des variations annuelles de la population en 1990 et 1999 = population estimée entre 14 400 et 15 600 habitants en 2025.

 Logements

 Contexte général à l’échelle communale

La commune comptait, en 2013, 4607 logements dont près de 95% de résidences principales. Par rapport à 2008, le parc de résidences principales a augmenté d'environ 13 % (4079 logements en 2008). Ainsi, le rythme moyen sur cette période a été de l’ordre de 105 logements nouveaux par an, ce qui est en progression par rapport à la période 2006- 2010 (95 logements/an) mais moins important que la période précédente (112 logements/an entre 1971 et 1990).

Résidences principales en 2013 selon le type de logement et période d'achèvement

Au recensement de 2013, le nombre de logements était de 4607 dont 23,5% d'appartements.

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5.2.2. Activités économiques, équipements et services source : SCOT Vannes Agglo, INSEE L’économie de la Communauté d’Agglomération du Pays de Vannes est très dynamique avec un territoire qui représente 20 % de l’emploi du Morbihan et 41 % de la création nette d’emploi du Morbihan sur la dernière décennie. Saint-Avé, qui est située à 4 km au nord de Vannes, est la 2ème ville du Pays de Vannes et la 8ème ville du Morbihan.

 Population active Les actifs représentaient environ 72,2 % de la population en 2013 (entre 15 et 64 ans) dont 7,1 % de chômeurs, soit une augmentation de 1,5% depuis 2008. La répartition de la population de 15 à 64 ans par catégories socioprofessionnelles montre, pour l’année 2013, que les retraités représentent environ 11,2 % de la population. La répartition des emplois met en avant, ces dernières années, une stabilisation du nombre d'employés (31,1% des emplois en 2013) et des agriculteurs (0,40%), d'une faible augmentation des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (5,80%), des cadres et professions intellectuelles supérieures (9,90%), des professions intermédiaires (30,10%), des ouvriers (22,80%). La population active résidant sur Saint Avé a augmenté d’environ 240 personnes entre 2008 et 2013 en lien avec l’augmentation de la population totale et une augmentation du pourcentage d'actifs. En 2013, 23,4 % de la population travaille sur la commune. Ce chiffre est en légère augmentation depuis 2007 (22%), mais en forte diminution si on le compare à 1999 (42%).

 Entreprises sur la commune La ville de Saint Avé possède plus de 400 entreprises situées dans le centre ville et dans les 4 parcs d'activités et générant plus de 4000 emplois sur le territoire : - Le parc d'activités de Kermelin s'étend sur 36 ha et compte environ 130 entreprises. C'est un parc à vocation multiple (commerciale, artisanale et industrielle) dont l'aménagement s'est effectué selon 3 secteurs (Est, Ouest et Nord). - Le Poteau Sud est un parc à vocation artisanale comptant 33 entreprises. Il a reçu en 2011 le label "Bretagne Qualiparc" qui vise à améliorer la qualité paysagère mais aussi la gestion de l'eau, des déchets, du bruit, de la signalétique et de la mise en réseau des entreprises présentes. - Le parc de Saint-Thébaud d'une superficie de 12,8 ha compte 16 entreprises du secteur tertiaire. - Le parc d'activité du Champ des Oiseaux accueille une douzaine d'entreprises dans les domaines industriel et artisanal sur près de 10 ha.

Le plus gros employeur de la commune est l'établissement public de santé mentale avec 1300 emplois.

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Carte LXIII: Localisation des parcs d'activités sur St Avé

Poteau Sud

St Thébaud Kermelin

Champ des Oiseaux

 Offre commerciale sur la commune La commune de Saint Avé possède une offre commerciale diversifiée mais globalement sous-dimensionnée au regard du nombre d'habitants. La ville a fait réaliser en 2009 une étude-diagnostic concernant son appareil commercial. Il en ressort que les habitants de la commune réalisent près de la moitié de leurs dépenses sur le territoire, dont les 3/4 de leurs dépenses banales. 40% du chiffres d'affaires des commerçants locaux est généré par les habitants de la commune.

73 activités commerciales sont recensées et réparties sur 4 pôles : - le centre ville - 35 unités - le secteur Saint-Thébault / Kermelin - 13 unités - le centre commercial des Trois Rois - 10 unités - la Place Notre-Dame du Loc - 9 unités L'attractivité des commerces sur le site des Trois Rois est plus forte que sur le secteur de Saint-Thébault / Kermelin.

Les bars-hôtels-restaurants ont une forte représentation avec 19 établissements. A l'inverse, seul 12 activités alimentaires et banales sont présentes dont 3 boulangeries- pâtisseries, 2 caves et 4 supermarchés (Utile, Hyper U, Netto et Intermarché).

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Sur la Place de Notre-Dame du Loc, 2 marchés peu développés sont en présence : - le marché bio - 10 activités - le marché traditionnel - 4/5 activités Il existe peu d'offre en équipement de la personne et de la maison.

 Offre de services et d’équipements La municipalité met à disposition de ces habitants de nombreuses infrastructures sur la commune : - 3 groupes scolaires (2 écoles publiques et 1 école privée) - 1 collège privé - 4 salles de sport - 4 terrains de tennis - l'Espace Animation (maison des jeunes) - la médiathèque Germaine Tillion - le centre culturel "le Dôme" comprenant une salle de spectacle, un auditorium, une médiathèque, le Bureau des Associations de Saint-Avé Réunies (BASAR) - l'école municipale de musique - la résidence du Parc (E.H.P.A.D.) - l'îlot Câlin (maison de l'enfance) - l'espace emploi

Pour le service « petite-enfance », la commune compte 94 assistantes maternelles et une maison de l'enfance (l'îlot Câlin) avec une capacité d'accueil de 40 enfants. Un lieu d'accueil enfants-parents s'est ouvert en 2008. C'est un lieu d'échange qui favorise la socialisation des enfants, le maintien de lien social pour les parents, et permet d'accompagner les adultes dans leurs fonctions parentales. Concernant le pôle scolaire, 418 élèves étaient scolarisés en maternelle et 675 en élémentaire en 2011. Pour l'accueil périscolaire des enfants de 3 à 12 ans, un équipement a été réalisé en 2011 avec une capacité de 200 enfants.

Seul un collège privé permet la poursuite de la scolarité sur la commune. En 2011, l'effectif était de 440 élèves. Au vu de ces chiffres, il semblerait que de nombreux élèves choisissent, en fin de cycle élémentaire, de poursuivre leur scolarité à l'extérieur de la commune. L'absence de collège public explique l'obligation de faire ce choix. Pour l'accueil périscolaire, les jeunes de 13 à 18 ans bénéficient d'un accueil libre à l'espace jeune.

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Carte LXIV: Localisation des principaux services, équipement et commerces de la commune

Zone d'étude

Boulodrome

Complexe sportif de Lesvellec

Centre commercial les 3 Rois

 Vis à vis du périmètre d'étude La zone d'activité des Poteaux se trouve éloignée du centre ville où est concentrée la majorité des équipements et commerces. Le seul équipement à proximité du secteur d'étude est le Boulodrome qui se situe de l'autre côté de la RD 767, le complexe sportif de Lesvellec vers le centre ville et le centre commercial des Trois Rois qui se situent plus au Sud de la RD 767.

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5.2.1. Contexte agricole Sources : Recensement Agricole 2010 - PLU La partie centrale du territoire du territoire de Saint Avé est majoritairement consacrée à l'activité agricole. Le recensement agricole de 2010 comptabilisait 995 de SAU (Surface Utile Agricole) soit 38% du territoire communal (2609 ha) et 16 exploitations.

Le tableau suivant montre les principales évolutions de l'agriculture sur la période 2000- 2010 :

On constate une nette diminution du nombre total d'exploitations (moins de 65%). Cette diminution concerne principalement les petites exploitations, le nombre d’exploitations de plus de 50 hectares n’ayant pas évolué.

Selon les données du PLU, Saint Avé compte 12 exploitations professionnelles : 7 avec une dominante laitière, 3 avec une dominante de bovins-viande et 2 centres équestres. Malgré la proximité de la ville et de la mer, aucune de ces exploitations ne propose de gîte rural, de chambre d'hôtes, ni de ferme auberge. La ferme de Mangorvenec a monté une AMAP (Association pour le maintien de l'Agriculture Paysanne) afin de proposer des ventes de paniers hebdomadaire avec des producteurs locaux.

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Carte LXV: Localisation des sièges d’exploitation agricole - PLU

 Sur le périmètre du projet : Aucun siège d’exploitation n’est présent sur la zone d’étude. Les parcelles ne font l'objet, à ce jour, d'aucun bail agricole. Vannes Agglomération met à disposition ses terrains à plusieurs agriculteurs qui l’exploitent majoritairement sous la forme de cultures. Le propriétaire a donc le droit de libre révocation sur ses parcelles.

5.2.2. Maîtrise foncière Afin d’anticiper au maximum les difficultés liées aux acquisitions de parcelles privatives, Vannes Agglomération a déjà fait l'acquisition de l'ensemble des terrains du projet d'étude. Ces acquisitions sont liées à la procédure de DUP engagée en 2007 par la mairie de Saint- Avé.

Pour la procédure de ZAC, il convient de rappeler que la maîtrise des terrains n’est pas obligatoire.

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5.3. DEPLACEMENT, INFRASTRUCTURES ET TRANSPORTS La commune a mis en œuvre un Plan de Mobilité Urbaine (PMU), afin d'engager une réflexion globale sur les déplacements. L'étude a été réalisée en 2013. Ce paragraphe reprend en partie les éléments présentés dans le PMU avec des amendements à partir des données de l’INSEE.

5.3.1. Les déplacements Sources - PLU et INSEE Avec plus de 4000 emplois en 2013, Saint-Avé est un pôle économique important du Nord de l'Agglomération Vannetaise qui attire quotidiennement 3200 actifs venants de l'extérieur qui s'ajoutent aux 1000 actifs travaillant déjà sur le territoire communal (23% de la population active de St Avé). Parmi ces actifs venant de "l'extérieur", près d'un quart viennent de Vannes. Ces actifs se dirigent majoritairement vers les zones d'activités (Kermelin, Poteau,...) et le centre-ville. Pour les habitants de St Avé, 77% des 4424 actifs comptabilisés en 2013 ont leur emploi dans une autre commune du département (essentiellement Vannes), dont 2% et 3% vers les départements de la région et en dehors de la région.

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Carte LXVI: Déplacements domicile-travail sur St Avé

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Au dernier recensement de l’INSEE réalisé en 2013, les données montrent que les pratiques en matière de déplacements n’ont pas évolué de manière significative avec une prédominance d’actifs qui travaillent en dehors du territoire communal et des déplacements majoritairement en voiture, camion ou fourgonnette (près de 90%).

93% des ménages présents sur la commune sont équipés en automobile dont plus de 48% équipés de 2 voitures ou plus.

Saint-Avé est l'une des rares communes de l'agglomération vannetaise ayant réduit son taux de motorisation (nombre de véhicules par ménage), de 1,45 à 1, 43 entre 1999 et 2009. Cependant, elle se situe encore au dessus de la moyenne de son unité urbaine (1,40 véhicules par ménages). Ce taux élevé de motorisation s'explique par la qualité des infrastructures routière desservant immédiatement Saint-Avé.

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5.3.2. Diagnostic routier Saint-Avé bénéficie globalement d'infrastructures routières de qualités et d'une desserte efficace pour les circulations locales, comme pour les liaisons de longue distance.  La RN165 (vers Nantes ou Brest), la RN166 (vers Rennes) et la RD775 (vers Redon) sont les trois grands axes majeurs de niveau interrégional de l'agglomération vannetaise. La RN165, qui ne dessert pas directement la commune de Saint-Avé, sert également de voie de contournement de l'agglomération au Nord de Vannes,  La RD767, axe de rang départemental, permet la liaison jusqu'à St Brieuc,  La RD126 est une voie radiale plus secondaire qui traverse la commune et fait la liaison Vannes-,  La RD135 constitue l'axe structurant de l'aire urbaine de Saint-Avé (Centre-ville et Lescran jusqu'à la RD 767),  La RD135 Bis dessert et longe Saint-Avé. Sont gabarit est plus adapté aux circulations de transit. Elle permet de rejoindre les grandes voies structurantes (RD767, RN165, RN166, RD775). La D135B pourrait jouer le rôle de contournement de la Saint-Avé mais elle sert également de ceinture complémentaire à la RN165. Des remontées de files importantes s'y observent aux heures de pointes en approche des principaux échangeurs.

Les principaux nœuds routiers du réseau sont :  L'échangeur de la RN165 et la RN166, où les habitants de St Avé partagent la route avec les grands flux transitant par Vannes depuis Rennes, Nantes ou Rennes,  L'échangeur RD135B / RN166, succédant au RN165/RN166,  Les échangeurs de la RD767 au niveau de la RD135B (transit et liaison Saint- Avé/Ouest de l'Agglomération de Vannes) et de la RD135, constituant l'entrée de ville Ouest de Saint-Avé (via Lescran).

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Carte LXVII: Localisation des différents axes routiers sur la commune

 Sur le périmètre de l'étude: Le secteur d'étude est desservi par : - la RD 135 au Sud qui est la desserte principale, - la RD 767 qui longe la limite Est et qui est la desserte principale indirecte, - la rue de Tréviantec ou VC2 qui traverse le site et représente la desserte secondaire de desserte locale.

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 Trafics journaliers Le Nord de l'agglomération est la partie la plus congestionnée du grand territoire Vannetais. La RN165, qui permet l'unique contournement (Nord) de Vannes, enregistre un trafic routier supérieur à 60 000 véhicules/jour, selon les sections de comptage. En heure de pointe, les difficultés de circulation s'étendent aux voies adjacentes telles que, depuis l'Ouest, la RD779 (19 700 v/j), la RD767 (23 200 v/j), la RD126 (9 300 v/j) et la RN166 (31 700 v/j). Au Sud de la RN165, la densité urbaine de Vannes limite les possibilités de transit qui sont ainsi déportées au Nord. La RD135B (12 000 v/j) et plus loin la RD135 (8 900 v/j au Sud du site d'étude), héritent de cette pression de l'automobile et des importants flux de transits.

Les mouvements pendulaires Nord-Sud générés par la fonction domicile/travail des habitants de St Avé, cumulés aux mêmes mouvements reproduits par les actifs résidents des communes situées au Nord de Vannes, elles-mêmes en forte croissance démographiques, expliquent donc les phénomènes de congestion que l'on observe aux heures de pointes au niveau des grands échangeurs des RD767, RD126, RN 166, transversalement à la RD135B.

Carte LXVIII: Trafics moyens journaliers annuels en 2015

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L'arrivée de nouveaux habitants contribue à générer de nouveaux flux automobiles et ainsi renforcer les quelques phénomènes de saturation déjà existants aux niveaux des accès au Sud de la Ville.

 En périphérie du périmètre de l'étude: L’accès à la zone d’étude s’effectuera majoritairement depuis l’échangeur de la RD767 situé au Sud-Est de la zone. Cet échangeur permet de rejoindre la route de Plescop (RD135) puis la rue de Tréviantec au niveau du rond-point existant assurant la desserte de la zone d’activités existantes. Les voiries existantes présentent un gabarit de Routes Départementales rendant un accès au site direct et facile depuis la RD767.

Vers Pontivy

Meucon

Vers centre- ville de Saint-Avé Echangeur de Meucon Vers Plescop

Rue de Tréviantec Vers Vannes

< Vers Plescop Vers Centre- ville >

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La commune de Saint-Avé a fait réaliser des comptages routiers au niveau de la rue de Tréviantec permettant de caractériser l’usage de cette voirie existante. Il s’agit d’une rue présentant un large gabarit (similaire à une route départementale) où les vitesses de circulation maximales autorisées sont de 90 km/h. Cette voie permet de rejoindre la commune de Meucon implantée au Nord du projet ainsi que son échangeur. Les comptages routiers réalisés sur ce tronçon montrent un trafic moyen journalier de l’ordre de 600 véh./jour dans les deux sens (comptage effectué du 20 juin 2016 au 27 juin 2016).

 Dans le sens Sud-Nord (direction Meucon), 2080 véhicules ont emprunté cet axe sur la semaine soit 297 v/j. - 4% roulaient à plus de 90km/h mais plus de 94% roulent à moins de 70km/h.  Dans le sens Nord-Sud (venant de Meucon), 1690 véhicules ont emprunté cet axe sur la semaine soit 241 v/j. - 3% roulaient à plus de 90km/h mais plus de 90% roulent à moins de 70km/h.

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Des simulations sommaires de déplacements ont été établies pour appréhender l’intérêt d’utiliser la rue de Tréviantec pour les automobilistes sur l’itinéraire Plescop/Meucon :  Pour aller de Meucon à Plescop, comme le montre la simulation ci-contre, les usagers mettent 4 minutes en passant par la route de Plescop, 5 minutes en empruntant la RD767 et 6 minutes en empruntant la rue de Tréviantec.

Meucon

Plescop

Cette voie ne présente pas d’intérêt majeur pour les habitants pour rejoindre plus rapidement ces 2 communes.

 Pour aller du Nord de Meucon à Plescop, comme le montre la simulation ci- contre, le trajet le plus rapide emprunte la RD767. Les usagers traversant Meucon mettent 3 minutes de plus en passant par la route de Plescop et 2 minutes en empruntant la rue de Tréviantec.

Meucon

Plescop Page 151 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Cette dernière ne présente pas non plus d’intérêt majeur pour cet itinéraire excepté lorsqu’il y a des difficultés au niveau de l’échangeur du Poteau sur la RD767.

La rue de Tréviantec, qui reste une desserte locale desservant Meucon et ses hameaux, n’est donc pas un itinéraire permettant de gagner du temps sur l’itinéraire Plescop-Meucon, sauf éventuellement lors des heures de pointes pour les habitants des communes au Nord de Meucon. Le trafic total sur cet axe, qui est de l’ordre de 600v/j dans les 2 sens, doit plutôt correspondre aux déplacements des habitants de la partie Sud-Ouest du bourg de Meucon pour rejoindre l’échangeur de la RD767 en direction de Vannes. Il s’agit notamment des habitants du secteur de la Grée en captant une petite partie des flux du secteur de Bel air pour éviter de transiter par le centre-bourg de Meucon.

Hameau Bel-air

Hameau de la Grée

Les vitesses observées montrent qu’environ 99% des véhicules respectent la vitesse autorisée et que les trafics sont relativement similaires dans les deux sens (2000 véh./ semaine en moyenne dans chaque sens). Il s’agit donc d’un itinéraire majoritairement utilisé par la population locale sachant qu’il ne constitue pas un itinéraire de raccourci d’intérêt pour les automobilistes excepté en cas de saturation de l’échangeur de la RD767 dans le sens Plescop / Saint-Avé et pour se rendre en direction de Pontivy ou pour les habitants de Meucon se dirigeant vers Plescop.

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 Structure de la voirie à l’intérieur de la ville de Saint-Avé A l'instar du réseau départemental, des axes communaux majeurs structurent le réseau et identifient les entrées de la ville :  La rue Pierre Le Nouail qui longe par le Nord le secteur de Beau Soleil et constitue l'entrée de ville la plus directe depuis le Sud-Est. Malgré son positionnement stratégique et en attendant la réalisation de Beau Soleil, cet axe est peu identifiable (environnement vert et rural) et mal signalé (pas de signalétique en sortie de ville),  La rue Louis Pasteur qui dessert les quartiers résidentiels récents à l'Ouest du centre- ville. Il s'agit également d'une entrée de ville stratégique. Avec la rue Jacques Brel au Nord, cet axe constitue une liaison Nord-Sud propice au transit vers Vannes,  La VC7, rue Joseph Le Brix, constitue l'entrée principale de Saint-Avé depuis le Sud et la RD126. Elle relie de façon directe l'entrée de ville commerciale et économique (Kermelin) à la place d’église,  La voie communale 102 entre le centre-ville et Tréalvé. Récemment restructurée, c'est un axe majeur de desserte de la ville par l'Est. Elle relie la RD775, le village de Tréalvé, la zone d'activités de Kermelin et le centre-ville via la RD126.

Au sein de la zone agglomérée, le double sens des circulations sur le réseau de voiries est la règle. La vitesse autorisée sur ces axes est majoritairement de l'ordre de 50 km/h. Sur les axes de transit, hors zone agglomérée tel que la RD135B, les limitations de vitesses évoluent à 70km/h et 90km/h. En centre ville, la vitesse est limitée à 30 km/h, soit par des panneaux de limitation à 30, soit par des zones 30. Les réglementations de faibles vitesses, lorsqu'elles sont accompagnées d'aménagements cohérents, sont dissuasives pour le transit automobile et encourage la desserte locale. Des effets positifs sont perceptibles sur la vitalité de l'hypercentre, que ce soit au niveau commercial mais également pour le développement des modes doux puisque piétons et cyclistes se sentent sécurisés dans cet environnement plus apaisé. Mais cette même réduction des vitesses peut entraîner des situations d'évitements, où les automobilistes circuleront dans les lotissements, moins contraignants par leurs aménagements.

 Vis-à-vis du périmètre de l'étude : Le site d’étude reste éloigné du centre-ville et les infrastructures routières de la zone agglomérée présentent peu d’interactions avec les trafics liés à la zone d’activités du Poteau excepté vis-à-vis de l’échangeur de la RD767 (pour les habitants présents au Nord- Ouest du centre-ville) et des habitants de Saint-Avé qui pourraient travailler sur la zone. En effet, l’accès principal à la zone s’effectue directement à partir de la RD767, sans transiter par le centre-ville et en second lieu, par la route de Plescop pour les trafics venant Plescop – Grand-Champ.

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Carte LXIX: Circulation routière en agglomération et hors agglomération sur le territoire communal

Rue Louis Pasteur

Rue Pierre le Nouail

Rue Joseph le Brix RD126

Tréalvé

Meucon Monterblanc

Plescop

Vannes

Ploërmel

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 Aire de co-voiturage Une aire de covoiturage est présente en desserte immédiate du giratoire des Trois Rois (sur la commune de Vannes) structurant l’échangeur RD135B/RD767. Ce parking d’une cinquantaine de places fonctionne de façon extrêmement satisfaisante et est occupé quotidiennement à plus de 80%. Une autre aire est présente au Sud de la commune, il s’agit d’une aire mutualisée avec le parking de Aire des l’Echonova (lieu dédié aux musiques actuelles), trois Rois

Outre ces espaces dédiés, le co-voiturage peut parfois se pratiquer sans encadrement spécifique. Aire C’est par exemple le cas sur le site de l’échangeur du echonova Poteau (allée de la rose des vents), ainsi que sur le parking de l’Intermarché situé en entrée de ville Sud de Saint-Avé (secteur de Kermelin).

Dans le cadre de ces compétences, Vannes Agglomération étudie l’opportunité de mettre en place une aire de covoiturage au carrefour entre les RD767 et 135, à proximité de l’échangeur et donc au Sud-Est de la zone d’étude. Cet aménagement s’inscrit dans le prolongement du SCoT qui a retenu la création d’une aire multimodale au Sud-Est de la zone, au croisement entre les RD(s) 767 et 135.

5.3.3. Transports collectifs o Réseau de bus Vannes Agglo est charge de l'organisation des transports urbains sur ses 23 communes. Elle agit en lien avec Kicéo qui gère les transports collectifs sur le périmètre des transports urbains (dessertes scolaires et lignes urbaines régulières). Le service de transport collectif de la commune est assuré majoritairement par 3 lignes KICEO : - La ligne 4 fonctionne avec une fréquence d’un bus toutes les 20 minutes. Traversant l’ensemble de la zone agglomérée de Saint-Avé d’Est en Ouest, elle relie la zone du Poteau au centre-ville de Vannes et poursuit son itinéraire jusqu’à Arradon, au Sud-Ouest de l’agglomération. Elle permet de relier le centre-ville de Saint Avé à la gare de Vannes en 10 minutes et au centre-ville de Vannes en 15 minutes. - La ligne 7 a une fréquence de bus toutes les 20 minutes. Cette ligne est en liaison commune avec la ligne 4 entre la place de la République à Vannes jusqu'à Toulbao (Kermelin). Son terminus sur St Avé est l'arrêt Kerozer à nouveau en commun avec la ligne 4. La fréquence de cette ligne, en intercadence avec la ligne 4, permet d'avoir un bus en moyenne toutes les 10 minutes entre le centre-ville de St Avé et Vannes. - La ligne 9 : il s’agit d’une ligne radiale Meucon, au Nord, au Centre-ville de Vannes. Cette ligne ne dessert pas le centre-ville de Saint-Avé. Elle suit un itinéraire Nord-Sud plus direct via la rue Pasteur et le secteur de Coëtdigo. Sa fréquence est d’un bus toutes les 30 minutes à 1 heure.

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→ Les lignes 1 et 8 n’ont que quelques arrêts à l’extrême Sud-ouest et Sud-est du territoire avéen. La ligne 1 dessert la ZA de Kerniol toutes les 10 minutes, alors que la n°8 dessert le secteur de Tréalvé toutes les 30 minutes. Celles-ci concernent moins les habitants de St Avé que les lignes 4, 7 et 9.

Il existe également 2 services de transport à la demande : - Créabus : qui complète l'offre de transports existante pour les lignes régulières. Il permet de relier les 8 villages de St Avé (Kermelin, Tréalvé, Dassault, Liscuit, la Grée, Keridoret, Parcarré et Kerbotin) à l'arrêt "Mairie" de St Avé qui est desservi par la ligne 4. - Mobibus : qui est accessible aux personnes à mobilité réduite résidant sur le territoire de Vannes Agglo et sous certaines conditions d'accès.

Carte LXX: Dessertes en transport collectif sur le territoire communal

 Sur le périmètre d'étude La zone d'activité du Poteau est desservie par la ligne 4 du réseau Kicéo reliant celle-ci à Arradon en passant par le centre ville de St Avé et de Vannes. La fréquence est importante avec un bus toutes les 20 minutes.

La saturation du réseau de voiries, principalement aux heures de pointe, a des effets négatifs sur les autres modes déplacements. Les transports collectifs sont souvent pris dans la circulation, ce qui réduit leur vitesse commerciale et nuit à leur attractivité.

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o Gare ferroviaire La commune de Saint Avé ne possède pas de gare ferroviaire, ni de halte sur sa commune. La gare la plus proche est située à environ 2 km : il s'agit de la gare de Vannes.

5.3.4. Les cheminements doux Les sentiers piétons forment une maille discontinue qui enrichit et complète le maillage des voies carrossables. Ils sont de deux types, soit à usage quotidien, soit à usage de promenade et loisirs.

Sur la commune de St Avé, les modes doux sont très présents dans leur fonction promenade-randonnée avec plus de 60 km de sentiers de randonnée sur le territoire. Ce caractère patrimonial, ajouté à la densité d’équipements et de commerces en centre- ville concourt également à cette pratique dans un but utilitaire. En outre, la Ville a su développer de nombreuses liaisons inter-quartiers permettant de faciliter le recours aux modes doux plutôt qu’uniquement à la voiture. Plusieurs liaisons l’utilisation du vélo.

Trois continuités cyclables et piétonnes fonctionnelles majeures ont été aménagées en vue de relier les différents quartiers de la commune.  La plus grand relie l’hypercentre au Poteau, le long de la D135 par le biais de bandes cyclables alternées et de trottoirs mixtes.  La deuxième joint ce même hypercentre à Lescran, mais cette fois en passant par une voie verte.  Enfin, la dernière suit une trajectoire Nord/Sud toujours en site propre, de la rue du 5 août 1944 jusqu’au quartier Coëtdigo.

Le maillage principal de liaisons douces se retrouve essentiellement sur la partie Ouest de la ville. Ces quartiers, plus récents, ont intégré dès leur création cette obligation de perméabilité aux modes doux et de qualité des espaces publics. Par ailleurs, de grandes coulées vertes structurent le réseau, facilitant sa lecture et l’orientation des marcheurs. L’hyper-centre propose un espace mixte ouvert aux piétons entre la rue Le Brix et la rue du Guesclin desservant la mairie et les commerces alentour. Malgré la qualité de ces espaces publics dédiés, les piétons soulignent la cohabitation parfois anxiogène avec le trafic routier de la RD135.

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< Vers Projet

 Périmètre du site Aucune liaison cyclable n'existe aux abords du site. Dans le cadre du projet de reprise des enrobés de la RD135 (liaison entre Plescop et St Avé), il est prévu d’intégrer des bandes cyclables de part et d’autre de la voirie (travaux programmés au printemps 2017). Une liaison douce est présente sur la RD 135, au niveau du tronçon situé à l'Est de la RD767, reliant le secteur du Poteau au centre-ville.

Voirie avec trottoir Liaison douce

Voirie avec trottoir + bande cycle 1 coté

PLESCOP

Vers centre de Saint Avé Projet bande cyclable Arrêt bus existant Etude d’opportunité d’une aire de covoiturage

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5.4. RESEAUX ET DECHETS 5.4.1. Réseau des eaux usées L'exploitation du service de l'assainissement collectif est gérée en régie. A ce titre, elle exploite les stations d'épuration et est chargée de l'évacuation des boues d'épuration. Elle entretient également les réseaux de collecte et intervient en cas d'obstruction du collecteur principal (du réseau public jusqu'aux boîtes de branchement des abonnés). Enfin, elle contrôle, pour le compte de la mairie, la conformité des branchements des particuliers lors du raccordement au réseau d'assainissement et lors de la vente de chaque habitation.

Via un réseau public de collecte, les eaux usées issues du domaine privé sont collectées et envoyées vers des stations d’épuration où elles vont être traitées. Le réseau de collecte de la Ville de Saint-Avé s’étend sur 77 kilomètres. Il est de type séparatif, c’est-à-dire qu’il collecte uniquement les eaux usées, et non les eaux pluviales. Le réseau de collecte couvre essentiellement les zones d’urbanisation dense, c’est-à-dire le centre ville et certains quartiers comme Berval, Le Petit Rulliac, Kermelin, Coëtdigo, Le Poteau. Les eaux usées sont collectées et renvoyées par l'intermédiaire de 22 postes de relevage vers les deux stations d’épuration communales de Beauregard et Lesvellec. Les effluents du nord de la commune (quartiers de Berval et du Petit Rulliac) sont traités sur la station d’épuration de Meucon (charge estimée à 1 250 EH). La partie sud est raccordée au réseau de Vannes (quartiers de Plaisance et de la Briqueterie) avec une charge autorisée de 6 300 EH.

La station de Beauregard a une capacité nominale de 7000 équivalents-habitants (EH) est située au lieu-dit "Beauregard" sur la commune de St-Avé. Le système de traitement est de type boues activées en aération prolongée, avec nitrification dénitrification, déphosphatation biologique et physico-chimique en simultanée. Pour éviter que la capacité nominale de la station de Beauregard ne soit dépassée à court terme, des travaux ont été engagés sur le réseau (réhabilitation de réseaux, pose de canalisation, création d'un poste de refoulement...). La station de Lesvellec a une capacité nominale de 6600 équivalents-habitants (EH) est située au lieu-dit "Lesvellec". Le système de traitement est également de type boues activées en aération prolongée, avec nitrification dénitrification, déphosphatation biologique et physico-chimique en simultanée. Elle possède une charge polluante admissible de 396 kg DBO5/j et un débit de référence de 1000 m3/j. Son milieu récepteur est le ruisseau le parc Carré qui est un affluent du Bilair.

 Périmètre d'étude Les eaux de la zone d'activité seront reliées au réseau collectif et envoyées, avec un poste de relevage implanté au niveau de la zone d’activités existante au Sud du projet, vers la station de Lesvellec. Les établissements dont les activités génèrent des eaux usées autres

Page 159 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 que domestiques ont l'obligation de solliciter l'accord de la mairie pour se raccorder au réseau d'assainissement collectif. La station de Lesvellec est en conformité aussi bien au niveau des équipements que des performances épuratoires. Elle présente une charge organique de l’ordre de 80% de la capacité nominale.

5.4.2. Réseau d’eau potable

Le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable (SIAEP) de Saint-Avé – Meucon assure la distribution de l'eau potable. Cette structure intercommunale, créée en 1984, regroupe les communes de Saint-Avé et de Meucon, soit 6 000 abonnés.

La production de l'eau potable est gérée depuis le 1er janvier 2012 par le Syndicat Eau du Morbihan, dont le siège est à Vannes.

Le réseau d'eau est alimenté essentiellement par 2 sites de prélèvement d'eaux souterraines de nappes qui sont localisés sur la commune de Saint Avé, aux lieux dits Kerbotin et Lihanteu. Ces eaux souterraines sont de très bonne qualité, car moins exposées aux risques de pollutions, elles nécessitent moins de traitement que les eaux de surface. Les concentrations en nitrates sont de 22 mg/l en moyenne sur l'eau traitée de Kerbotin et de 10 mg/l sur celle du Lihanteu, pour une limite de qualité de 50 mg/l.

 Sur le périmètre d'étude Il existe un réseau de distribution d'eau potable en périphérie au Sud du site permettant le raccordement de la future zone d'activités. Concernant les hydrants incendie, des poteaux sont présents dans la zone d'activité des poteaux mais de nouveaux hydrants devront être installés dans la zone de projet pour respecter la réglementation.

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Carte LXXII: Réseaux d’eau potable sur le site d'étude

5.4.3. Autres réseaux La commune dispose de l’ensemble des autres réseaux nécessaire à la viabilisation des zones (électricité, téléphonie, gaz, …). Les études techniques seront engagées en partenariat avec les concessionnaires pour connaître les conditions de raccordement des projets (transformateurs, renforcement de ligne, …).

5.4.4. Les déchets Sources : Vannes Agglomération Le service collecte des déchets de la communauté d'agglomération Vannes Agglo assure la collecte des déchets des particuliers, des artisans et commerçants des 24 communes. o Collecte des ordures ménagères et des déchets assimilés Les ordures ménagères sont les déchets produits par les ménages à l’exclusion notamment des déchets visés par la collecte des recyclables, des déchets toxiques, des déchets encombrants et des déchets verts. La collecte est assurée une fois par semaine, le lundi ou

Page 161 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 le mercredi, suivant sa localisation sur la commune de St Avé. Les ordures ménagères sont déposées selon les modalités suivantes : - en bac roulant pour les maisons individuelles et les petits appartements, - en bac roulant ou conteneur enterré ou aérien pour les appartements.

o Collecte des emballages recyclables (hors verre) et journaux/magazines Les déchets recyclables sont : les bouteilles et flacons en plastique, les emballages en carton (à l'exclusion des grands cartons), les briques alimentaires, les emballages en acier, les emballages en aluminium et les papiers, journaux et magazines. Cette collecte est assurée une fois tous les 15 jours, le jeudi ou vendredi, à partir des bacs à couvercle jaune. o Collecte du verre Le verre est à déposer dans un conteneur à verre enterré ou aérien que l’on habite en maison individuelle, en petit appartement ou en appartement. La fréquence de collecte varie suivant le taux de remplissage. Il y a 29 points de collecte répartis sur la commune. o Compostage individuel Le compostage permet la valorisation des déchets organiques des ménages (déchets de cuisine ou du jardin) et ainsi la réduction des quantités de déchets. Ils représentent en effet près de 30 % du poids des ordures ménagères. Vannes Agglo met à disposition gratuitement un composteur individuel par foyer. Au cours de l'année, les distributions ont lieu sous plusieurs formes afin de donner toutes les explications nécessaires aux futurs bénéficiaires. o Déchèterie La déchèterie est un espace clos et gardienné, où les particuliers peuvent venir déposer les déchets qui ne sont pas collectés dans les circuits habituels de ramassage des ordures ménagères et des recyclables. La déchèterie de Saint-Avé permet aux particuliers d'apporter leurs déchets encombrants (déchets verts, gravats,...), déchets dangereux ou toxiques, meubles, électroménagers en les répartissant dans des bennes et conteneurs spécifiques en vue de les valoriser ou tout simplement les éliminer. Elle se trouve sur la zone d'activités du Kermelin.

Carte LXXIII: Points d'apport volontaire

Textile Emballages et papiers Verre Déchèterie

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5.5. L’ENERGIE Le Gouvernement Français a décidé en 1998 de relancer une politique publique active dans le domaine de l’énergie. Cette initiative a été renforcée en 2000 par l’adoption du Plan National de lutte contre le changement climatique, suivi d’un Plan National d’Amélioration de l’efficacité énergétique. Les effets attendus de cette politique de long terme sont de limiter la dépendance énergétique du pays, de préserver ses capacités de choix énergétique pour le futur, et de limiter les émissions de polluants atmosphériques. Parallèlement, le protocole de KYOTO et les accords au sein de l’Union européenne se traduisent, pour la France, par l’obligation de ne pas dépasser, en moyenne sur les cinq années 2008-2012, le niveau d’émission de gaz à effet de serre à l’atmosphère qu’elle avait atteint en 1990. La France ne peut respecter ses engagements qu'en maîtrisant ses consommations d'énergie et en développant le recours aux énergies renouvelables. On rappellera qu’en matière d’urbanisation, la loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement (1) qui a été codifiée dans le code de l’urbanisme sur les articles L 128-3 et L 128-4 impose aux maîtres d’ouvrages de réaliser, pour les aménagements faisant l’objet d’une étude d‘impact, une étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables de la zone, en particulier sur l’opportunité de la création ou du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid ayant recours aux énergies renouvelables et de récupération. Cette étude est intégrée à la présente étude d’impact. Le Grenelle de l’environnement a conduit à une refonte de la réglementation thermique avec la mise en place de la RT2012 pour les projets de constructions. Cette réglementation induit donc des exigences de performance énergétique des bâtiments (55 kWh/m²/an), une volonté de recourir aux énergies renouvelables mais aussi de traiter la perméabilité à l’air des logements neufs, d’assurer un meilleur contrôle et une meilleure justification des performances énergétiques,… . La RT2012 est un premier palier pour permettre d’atteindre comme objectif le bâtiment à énergie positive en 2020 (en cours de définition). 5.5.1. Contexte breton En 40 ans, la consommation énergétique bretonne a plus que quadruplé. Elle représente un peu moins de 4% de la consommation française avec une consommation finale de 6849 ktep5 en 2005. La Bretagne est grande consommatrice de produits pétroliers (58,4% de la consommation globale contre 50,1% pour la moyenne française). En revanche, la consommation de gaz naturel est nettement inférieure à la moyenne française (17,3% contre 24,6%) ainsi que la contribution du bois (4% contre 6%). La consommation énergétique finale par secteur en 2002 était la suivante : Bretagne France

Résidentiel - Tertiaire 43,2% 39,5%

Transports 38,3% 32,5%

Industrie 13,6% 26%

Agriculture 4,9% 2%

5 kilotonne équivalent pétrole

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La production énergétique bretonne est essentiellement de nature électrique et ne couvre que 5% de ses besoins en électricité et 1,2% de ses besoins totaux en énergie (électricité, gaz naturel et produits pétroliers). La Bretagne est donc fortement dépendante de ses approvisionnements extérieurs et couvre ses besoins en important de l'électricité depuis des centrales EDF implantées dans d'autres régions. La plus grande unité de production d'électricité en Bretagne est l'usine marémotrice de la Rance (Ille et Vilaine), secondée dans les périodes de pointe par les turbines à combustion de Brennilis et Dirinon (Finistère) fonctionnant au gaz. En 2005, la production d'électricité se partageait donc de la manière suivante : l’hydraulique (57,7%), l’éolien et autres énergies renouvelables - solaire photovoltaïque et géothermie (9,6%), le thermique dont cogénération et énergies renouvelables thermiques - ENRt (32,6%).

Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) : La région de Bretagne s’est engagée dans la réalisation d’un SRCAE, les orientations et objectifs sont à ce jour définies à l’horizon 2020 et 2050 : lutte contre la pollution atmosphérique, maîtriser la demande énergétique, développer les énergies renouvelables, réduire les émissions de gaz à effet de serre et adapter au changement climatique.

Le plan éco énergie : Ce programme mis en œuvre par l’état, l’Ademe et la région s’articule autour de trois axes : maîtriser la consommation d’énergie et développer les énergies renouvelables, créer une dynamique d’éco-responsabilité pour la production et la consommation d’énergie, améliorer les connaissances, la communication et l’information.

Le pacte électrique breton : La Bretagne souffre aujourd’hui d’une alimentation électrique insuffisante au regard de sa croissance démographique. Pour réduire sa dépendance énergétique et garantir à ses habitants une alimentation constante partout, « le pacte électrique breton » est un programme en trois volets signé fin d’année 2010 par la Région, l’Etat et ses établissements publics, et Réseaux de Transport d’Electricité, il prévoit : o Le déploiement massif des énergies renouvelables : Toutes les filières seront mobilisées (éolien terrestre et offshore posé et flottant, énergies marines, photovoltaïque, biomasse…) pour augmenter la production électrique de la Bretagne (34 % d’autonomie à l’horizon 2020, contre 8,5% aujourd’hui). Objectif : une puissance installée de 3 600 MW en 2020 (quatre fois plus qu’aujourd’hui), o Un ambitieux programme de maîtrise de l’énergie : Un programme conduit avec l’Ademe et l’Anah permettra de renforcer la rénovation thermique dans les logements privés et sociaux et de porter des actions de maîtrise de la demande d’électricité au plus près des collectivités, entreprises et particuliers. Objectif : diviser par deux puis trois la croissance de la consommation bretonne d’électricité à l’horizon 2015 (- 950 GWh), puis 2020(- 1 200 GWh), de 2,6 % par an aujourd'hui à environ 1 % en 2015, o La sécurisation de l’approvisionnement électrique : Il passera par une solution globale de renforcement du réseau de transport de l’électricité : création d’un filet de sécurité d’ici 2018 ; liaison souterraine de 225 kV entre Lorient et Saint-Brieuc ; mise en place d’un moyen de production d’appoint de type centrale cycle combiné gaz d’une puissance d’environ 450 MW dans l’aire de Brest, à l’horizon 2015. En parallèle, le Pacte préconise l’expérimentation à grande échelle de réseaux électriques intelligents permettant un meilleur équilibre consommation- production et le stockage de l’énergie.

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5.5.2. Contexte local Concernant le type d’énergie, les activités de St Avé dépendent pour le résidentiel et l’économie en majorité de l’électricité et en toute logique, pour les déplacements (transports) des produits pétroliers. La production d’énergie renouvelable sur la commune reste très majoritairement utilisée pour le chauffage avec le bois-buche. Le reste étant la production d’électricité avec les panneaux photovoltaïque. Une étude de préfaisabilité d'une chaufferie bois et d'un réseau de chaleur a été réalisé pour des bâtiments communaux et la 2ème tranche de la ZAC Beausoleil.

Production d'énergie renouvelable sur la commune de St Avé en 2013 - Bretagne Environnement

5.5.3. Gisements de production d’énergies renouvelables sur la zone d’étude Les Energies Renouvelables sont un ensemble d'énergies inépuisables à l'échelle humaine, toutes issues, directement ou indirectement, de l'activité solaire.  La biomasse : Le terme de biomasse désigne l'ensemble des matières organiques d'origine végétale, animale ou fongique pouvant devenir source d'énergie par combustion (ex : bois), après méthanisation (biogaz) ou après de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). Le développement des bioénergies doit évidemment être adapté au contexte local, agricole et environnemental. La problématique de la gestion des déchets organiques, de la qualité de l'eau, du caractère intensif de son agriculture, de l'importance du secteur d'activité de transformation agro-alimentaire, et le poids relatif des industries du bois sont des critères à prendre en compte, plus particulièrement en Bretagne. Concernant la filière bois énergie qui est adaptée à un projet urbain, elle permet le recours à une énergie renouvelable qui peut être produite localement (bois déchiqueté, bois plaquette, bois buche ou granulés bois). Afin de développer ces installations en Bretagne, six partenaires financiers avec la contribution du FEDER, renouvellent leurs efforts pour assurer l’essor de la filière dans le cadre du troisième « Plan bois énergie Bretagne ». Les objectifs du Plan bois énergie 2007-2013 en Bretagne : o faciliter la création de nouvelles chaufferies, en sélectionnant les projets les plus propices au bois, o garantir une offre de bois en quantité et qualité, en confortant les structures d’approvisionnement, o encourager l’autoconsommation du bois chez les agriculteurs. La commune étant une commune marquée par un maillage bocager encore présent, la ressource en bois y est potentiellement intéressante. Cette énergie apparaît très adaptée au contexte de la ZAC à vocation d’activités de part la proximité possible de la ressource,

Page 165 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 même si cela induit un plan de gestion adapté, ainsi que la mise en œuvre au niveau technique et financier.  L’éolien : La production d'électricité à partir d'énergie éolienne a connu ces dernières années un développement important en Europe. En France, cette source d'électricité est assez mal connue. Toutefois, parce qu'elle participe à la lutte contre le changement climatique, l'énergie éolienne est devenue une priorité au plan national. La Bretagne est par ailleurs le deuxième potentiel éolien régional. La préfecture du Morbihan a établi au niveau départemental un document permettant le développement raisonné des éoliennes. Elle a défini des zones préférentielles et des zones où le développement de l’éolien est à proscrire en raison de contraintes paysagères, environnementales, urbanistiques....

La commune de St Avé se situe dans un secteur potentiellement très peu favorables ou interdits à l'implantation d'éoliennes. Ces contraintes sont liées à la présence de zones tampons de 500 mètres autour des zones urbaines et surtout à la présence d'une servitude aéronautiques par la présence d'un aérodrome au Nord de la Commune. La mise en place de grand éolien n’est pas envisageable, il reste donc uniquement le petit et moyen éolien. Le petit éolien reste peu développé en France, il désigne des éoliennes dont la hauteur du mât est inférieure à 35 mètres et dont la puissance varie de 0,10 à 36 kW. A ce stade il n’est pas possible de déterminer le potentiel précis de l’éolien sur le site puisqu’il nécessite une étude poussée du vent et surtout, il dépend fortement des futures constructions (couloir de vent, obstacles, …).

Carte LXXIV: Croisement des contraintes réglementaires et du potentiel éolien

St Avé

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 Le solaire : On distinguera le solaire photovoltaïque (production d’électricité) et le solaire thermique (chauffage eau chaude). En Bretagne, la production de chaleur par énergie solaire thermique s'est beaucoup développée entre 1980 et 1986. Les applications principales ont visé à produire de l'eau chaude pour des piscines d'été, des centres de vacances et des usages tertiaires. A partir de 1985, le prix du pétrole ayant baissé, le marché s'est progressivement éteint jusqu'à aujourd'hui. Cette ressource reste non négligeable puisqu’en moyenne, on estime qu’un m² de panneau solaire thermique permet d’économiser entre 250 à 350 kWh/an qui sont produits sous forme de chaleur et qu’un m² de panneau photovoltaïque produit entre 100 à 200 kWh/an. Cette source d’énergie renouvelable est largement envisageable pour un projet d’urbanisation. Elle peut être utilisée : o Comme apport passif permettant de limiter les besoins en chauffage en hiver, o Comme production d’eau chaude pour le chauffage et/ou sanitaire (panneau solaire thermique), o Comme production d’électricité (panneau photovoltaïque). La zone d'étude est favorable à l'utilisation de l’énergie solaire avec une dominance des pentes orientées Sud et Sud-Ouest (notamment au Sud du site). Les contraintes ponctuelles pourront être la présence des autres bâtiments de la zone d'activités et la présence de linéaires boisés.  Autres dispositifs D’autres dispositifs de production d’énergie renouvelable existent qui utilisent l’hydraulique, l’air et le sol. Concernant le projet, il n’existe pas de cours d’eau ou ouvrages hydrauliques susceptibles de générer une énergie suffisante pour la production d’électricité. Toutefois, en matière d’économie d’énergie, d’autres dispositifs à usage principalement individuel existent avec notamment les systèmes de pompes à chaleur (PAC) même s’ils nécessitent d’être couplés avec un autre mode de production. En effet, pour fonctionner, une PAC doit être entraînée par un moteur électrique. L’électricité constitue donc l’énergie primaire de la PAC. En conséquence, l’utilisation de ces dispositifs relève davantage d’une démarche d’utilisation rationnelle de l’énergie que de valorisation d’énergies renouvelables. Ces équipements permettent néanmoins d’économiser les énergies fossiles tout en limitant les rejets de gaz à effet de serre. Il en existe plusieurs types, qui puisent la chaleur soit dans l’air (pompes aérothermiques : exploitation des calories contenues dans l’air), soit dans le sol ou l’eau des nappes phréatiques (pompes géothermiques). Concernant le projet d’urbanisation, la mise en place des systèmes de pompes à chaleur est envisageable sur les parcelles.

5.5.4. Réseau de chaleur On appelle réseau de chaleur ou chauffage urbain un ensemble d’installations qui produisent et distribuent de la chaleur à plusieurs bâtiments pour le chauffage et/ou l’eau chaude sanitaire. Le réseau de chaleur est constitué d’un réseau primaire de canalisations, empruntant le domaine public ou privé, transportant de la chaleur qui alimente des postes de livraison installés dans les immeubles des utilisateurs. Sur les mêmes principes, il existe des réseaux distribuant du froid, transporté sous forme d’eau glacée et destiné à la climatisation de locaux. Les collectivités locales (communes ou groupement de communes) ont compétence pour créer un service public local de distribution d’énergie calorifique. Le réseau à chaleur ayant recours aux énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) peut être alimenté à plusieurs façon :

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o La biomasse : les chaufferies bois centralisées permettent de concentrer en un lieu unique les opérations de livraison, le stockage et la manipulation du combustible. Ces chaufferies présentent de meilleures rendements que les systèmes individuels, et sont en outre équipées de dispositifs de traitement des fumées qui permettent de préserver la qualité de l’air, o La géothermie profonde : le coût d’un captage est tel qu’il faut environ 5000 équivalents-logements raccordés à une centrale pour assurer l’équilibre économique d’une opération, o La chaleur fatale : la récupération de la chaleur dégagée par un site industriel ou une usine d’incinération de déchets. Remarque : d’autres systèmes de production de chaleur existent cependant, ils peuvent être directement écartés pour l’alimentation du réseau de chaleur d’un projet d’urbanisation (solaire puisqu’il nécessite une grande surface – champs de capteurs, éolien puisque nécessite la mise en place de grand éolien non réalisable à proximité de futures habitations, l’hydraulique - aucun écoulement hydraulique disposant un débit suffisant à proximité et les systèmes de cogénération bois/gaz ou gaz -nécessite en général des besoins thermiques permanents ce qui n’est pas le cas pour un projet d’urbanisation). Aucun réseau de chaleur n’existe à proximité de la zone d’étude.

Situation vis-à-vis du projet de ZAC : La géothermie profonde pouvant être écartée, la principale solution envisageable pour la mise en place d’un réseau à chaleur sur la zone d’étude ayant recours aux énergies renouvelables est un procédé de type chaufferie bois couplée avec une autre source d’énergie d’appoint tel que le gaz. Principaux obstacles au développement des réseaux : Même si les réseaux de chaleur présentent de nombreux avantages économiques et écologiques (coût global sur le long terme moins élevé en général, stabilité des prix par rapport à l’énergie fossile, moins d’émissions polluantes et donc réduction des émissions à effet de serre, gestion globalisée, …), ils nécessitent toutefois un investissement de mise en œuvre élevé avec un long amortissement, une densité minimale d’urbanisation avec une mixité des usages pour permettre de lisser la courbe des besoins de chaleur sur la journée et sur l’année, la mise en place d’un service public spécifique pour sa gestion ainsi qu’une protection juridique. Afin de trouver un équilibre économique acceptable, il est aussi fortement recommandé d’avoir quelques bâtiments nécessitant des forts besoins. Une notion importante est à appréhender pour justifier l’intérêt économique d’un réseau de chaleur, c’est la densité énergétique. Il s’agit du rapport entre l’énergie distribuée (en MWh utiles/an) et le linéaire de réseau à créer (en mètres). Une densité de 1,50 MWh/mètre est en général le minimum pour être éligible aux subventions. Cet indicateur reste par ailleurs pertinent pour évaluer l’intérêt économique, d’un projet bois énergie notamment, même s’il ne le garantit pas. En effet, la valeur de 3,00 MWh/mètre est couramment utilisée comme seuil réel pour étudier la faisabilité d’un tel projet.

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5.6. MEMENTO

Le diagnostic de l’état initial du site et de son environnement ont été décrits de façon exhaustives pour cadrer le futur projet et dégager les enjeux devant être pris en considération dans le futur aménagement.

Chaque thématique abordée a fait l’objet d’une hiérarchisation par secteur d’étude allant d’un enjeu faible à très fort pour faciliter la compréhension et pour bien cibler les thématiques prioritaires au niveau du projet d’urbanisation.

: enjeu faible à moyen

: enjeu moyen à fort

: enjeu fort à très fort

Mémento analyse de l’état initial du site et de son environnement

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Déplacement

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Carte pédologique – délimitation des zones humides

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Descriptif sommaire Secteur d’étude Enjeux t La commune de St Avé se situe dans une aire caractérisée par un climat océanique tempéré. La pluviométrie moyenne est de l’ordre de 860 mm par an, l’ensoleillement annuel d’environ 1950 heures, les vents dominants sont d'Ouest à Sud-Ouest et la température moyenne Enjeu faible à moyen

lima annuelle avoisine les 12,2°C. c La commune de St Avé se situe dans un secteur proche du littoral caractérisé par des altitudes Le secteur d'étude se situe sur des altitudes moyennes comprises entre 53 et 64 mètres et une pente orientée Nord-Est Sud-Ouest. basses. Le relief de la commune est marqué par une orientation des pentes Nord-Est Sud-Ouest avec Le site est implanté sur un plateau légèrement incliné vers le Sud avec 2 talwegs qui le traversent. Il appartient au bassin versant du ruisseau de la Grée et possède un dénivelé total de 11 des altitudes entre 25 mètres au Sud et 133 mètres au Nord. La topographie de la commune est mètres, soit une pente générale de moins de 4%. entaillé par plusieurs talwegs qui sont très encaissés dans leur partie Nord avec des pentes Enjeu faible à moyen importantes bordant les cours d'eau. Topographie Topographie

La commune est constituée de roches (granite et schistes) qui forment des bandes alignées Géologie : Sur le site d'étude, la géologie dominante correspond au domaine varisque sud-armoricain avec la présence du granite de Ste Anne d'Auray à grain moyen-fin à biotite et parallèlement du Nord-Ouest au Sud-Est. feldspath. Le Sud du site est constitué de granite à faciès hétérogène à grains pluri-millimétriques et biotite seule. Une étude pédologique à la tarière manuelle, réalisée dans le cadre de l’étude d’impact, a permis Pédologie : Une zone humide a été déterminée au Nord du site avec la présence de sol de type Vb, qui indiquent la présence de trace d'hydromorphie à moins de 25 cm de la surface du sol d’appréhender l’aptitude des sols à l’infiltration des eaux et de déterminer la présence de zones Enjeu fort à très fort qui se prolongent ou s'intensifient en profondeur. La superficie de la zone humide est de 2,40 ha. humides au sens de la réglementation en vigueur. Sur le reste du site, les sols sont de textures dominantes limono-sableuse en surface rendant l’infiltration des eaux pluviales, sur les horizons supérieurs, envisageable sur une partie importante du site. Les pourtours de la zone humide ainsi que les secteurs où l’altération est peu profonde présentent quant-à-eux plus de contraintes vis-à-vis de l’infiltration (fonction de la

Géologie pédologie Géologie fracturation ou la fissuration de l’altération & présence de traces d’hydromorphie en profondeur quand les sols sont plus profonds). Dans le cadre du diagnostic, des mesures acoustiques ont été effectuées à l’aide d’un sonomètre testo L’approche acoustique réalisée sur la zone concorde avec la cartographie des bruits réalisée sur le territoire et les émissions sonores sont principalement liées aux trafics routiers des RD767 816 (classe 2) afin d’évaluer l’ambiance sonore. Vis-à-vis d’un projet d’urbanisation, il apparaît et 135. qu’une isolation des bâtiments dans le respect de la réglementation ainsi que la mise en place de En effet, les franges Sud et Est du périmètre sont plus exposées aux nuisances sonores alors que les parties au Nord-Ouest restent plus confinées même si le fond de bruit ambiant lié au Enjeu moyen à fort zones d’agréments extérieures retirées des axes de circulation devraient permettre de garantir un trafic reste perceptible sur l’ensemble du site. confort suffisant pour les futurs occupants. Acoustique Acoustique Le confort acoustique reste toutefois convenable sur le site dès lors que l’on s’éloigne des axes routiers puisqu’il s’agit majoritairement d’un trafic de transit avec des vitesses de circulation régulières.

La commune de St Avé est localisé dans le bassin versant du Golfe du Morbihan et sur les sous Les eaux de ruissellement sur le site d'étude ont deux exutoires principaux au Nord-Ouest et au Sud-Ouest avec des canalisations limitantes de diamètre 400 mm. bassins versants du Bilair et du Liziec. Enjeu moyen à fort Les écoulements du site d'étude appartiennent au sous bassin versant de la Grée, d'une superficie d'environ 400 ha et qui a pour exutoire le ruisseau de Meucon Hydrologie Le paysage est la traduction d’une perception sensible qui est variable selon la personne, la lumière, Le site d'étude est caractérisé par le paysage de bocage semi-ouvert à l’interface entre les espaces urbanisés situés à l’Est et au Sud, des paysages ouverts au Nord et des paysages fermés à la saison. Il est aussi une réalité physique observable et donc mesurable au travers du relief, des l’Ouest où les boisements restent plus denses. Il est dominé par des grandes parcelles culturales avec une ossature bocagère en partie préservée. boisements, de l’ouverture visuelle, de son occupation et des espaces « naturels » présents. Situé entre les hauts plateaux vannetais et la ville de Vannes, la paysage de la commune se divise en Enjeu moyen à fort bandes Est/Ouest traversées perpendiculairement par un réseau de vallons et les linéaires de la RD Paysage 767 et la voie SNCF Paris-Quimper

Deux campagnes de terrain faune et flore ont été menées spécifiquement pour cette étude par 2 Flore : 167 espèces ont été recensées sur le périmètre mais aucune n’est protégée ou ne peut être considérée comme nécessitant des mesures particulières de préservation. Toutefois, écologues du bureau d’études ExEco Environnement le 28 juillet 2015 en journée puis en soirée pour deux espèces recensées : le chénopode hybride (Chenopodium hybridum) et l’inule fétide (Dittrichia graveolens), sont placées dans la catégorie NT « quasi-menacée ». 7 des espèces la détection des ultrasons des chiroptères et le 1er octobre 2015, sur le site du projet. recensées figurent parmi les différentes catégories de la liste régionale des plantes invasives de Bretagne datant de 2011. Sur ces 7 espèces, une seule figure parmi les invasives avérées : Globalement, les habitats sont fortement marqués par les activités agricoles (cultures) mais aussi la le laurier-cerise mais il ne montre pas de tendance envahissante dans le cas présent actuellement. proximité de l’urbanisation (friche). Faune : Oiseaux : 29 espèces d’oiseaux ont été relevées dont 25 bénéficient d’une protection nationale mais aucune ne fait partie de l’annexe I de la directive Européenne « oiseaux ». La diversité Enjeu moyen à fort est considérée comme moyenne et elle est représentative du contexte local des milieux ouverts dans une trame bocagère. L’ensemble des espèces restent de préoccupation mineure selon les listes rouges des espèces menacées à l’exception de 2 espèces : le bruant jaune et la linotte mélodieuse. Milieu naturel Mammifères : Aucune espèce protégée de recensé à l’exception de la Barbastelle d'Europe (chauve-souris) même si la richesse spécifique en chiroptères est faible sur la zone. L’espèce semble fréquenter la zone d'étude comme un lieu de passage et un territoire de chasse occasionnel pour assurer son alimentation. Amphibiens et reptiles : une espèce protégée a été repérée, il s'agit certainement du lézard des murailles. Insectes : Aucune espèce protégée ni menacée n’a été repérée sur la zone. La commune de Saint-Avé est un territoire multipolaire à la limite d'urbanisation Nord de Vannes. Elle Saint-Avé qui est située à 4 km au nord de Vannes est la 2ème ville du Pays de Vannes et la 8ème ville du Morbihan. Son agglomération est constituée d'un tissu pavillonnaire avec 2 pôles a connu entre 1999 et 2006 l'une des plus forte augmentation de la population (+19%) sur le urbain : le centre ville et le village de Notre Dame du Loc. La commune de Saint Avé possède une offre commerciale diversifiée mais globalement sous-dimensionnée au regard du nombre territoire du Pays de Vannes, avec une structure de population plus jeune que sur la commune de d'habitants. Vannes. Saint Avé bénéficie donc d'un contexte socio-économique très favorable et dont la tendance Enjeu moyen à fort devrait se poursuivre. Elle représente également le 2ème pôle d'emploi de l'agglomération avec une offre d'emplois plus importante que le nombre d'actifs de la commune. Concernant l'agriculture, il n’existe pas de siège d’exploitation sur la zone d’étude et les parcelles concernées par le projet ne font l'objet d'aucuns baux agricoles. Vannes Agglomération met les terrains à disposition de quelques agriculteurs qui les exploitent majoritairement pour de la culture. Socio-économie Socio-économie Concernant la maitrise foncière, la collectivité a anticipé cette opération. Ainsi Vannes Agglomération a déjà fait l'acquisition de l'ensemble des terrains du projet d'étude . Saint-Avé bénéficie globalement d'infrastructures routières de qualités et d'une desserte efficace pour Avec plus de 4000 emplois en 2013, Saint-Avé est un pôle économique important du Nord de l'Agglomération Vannetaise qui attire quotidiennement 3200 actifs venants de l'extérieur qui s'ajoutent aux 1000 actifs travaillant déjà sur le territoire communal (23% de la population active de St Avé). les circulations locales, comme pour les liaisons de longue distance. Les deux axes les plus importants sur la commune sont la RN 165 (vers Nantes ou Brest) et qui sert également de voie de Le Nord de l'agglomération est la partie la plus congestionnée du grand territoire Vannetais. contournement de l'agglomération au Nord de Vannes ; et la RD767, axe de rang départemental, qui La saturation du réseau de voiries, principalement aux heures de pointe, a des effets négatifs sur les autres modes déplacements. Les transports collectifs sont souvent pris dans la permet la liaison jusqu'à St Brieuc. circulation, ce qui réduit leur vitesse commerciale et nuit à leur attractivité. Le secteur d'étude est desservi par la RD 135 au Sud qui est la desserte principale, la RD 767 qui Enjeu moyen à fort longe la limite Est et qui est la desserte principale indirecte, la rue de Tréviantec ou VC2 qui traverse La zone d'activité du Poteau est desservie par la ligne 4 du réseau Kicéo reliant celle-ci à Arradon en passant par le centre ville de St Avé et de Vannes. La fréquence est importante avec un

Déplacement le site et représente la desserte secondaire de desserte locale en direction de Meucon. bus toutes les 20 minutes. Une liaison douce est présente sur le RD 135 à l'Est de la RD767, reliant le secteur des Poteaux et le centre-ville. Un projet de piste cyclable entre Plescop et St La commune a mis en œuvre un Plan de Mobilité Urbaine (PMU), afin d'engager une réflexion globale Avé est envisagé pour le printemps 2017. Cette liaison longerait la RD 135 de part et d'autre de la route. sur les déplacements. L'étude a été réalisée en 2013.

L’ensemble des réseaux nécessaires à la viabilisation d’une urbanisation sont présents sur le territoire. Les eaux de la zone d'activité seront reliées au réseau collectif et envoyées pour le traitement des eaux vers la station de Lesvellec. Les établissements dont les activités génèrent des eaux Les eaux usées du site d'étude seront envoyées à la station de Lesvellec qui n'a pas encore atteint sa usées autres que domestiques ont l'obligation de solliciter l'accord de la mairie pour se raccorder au réseau d'assainissement collectif. capacité nominale de 6 600 EH. Enjeu faible à moyen déchets Réseaux - Réseaux La loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de Au niveau du périmètre d’étude, plusieurs types d’énergies renouvelables sont mobilisables dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre comme le solaire passif et actif, l'environnement (1) impose de réaliser, pour les aménagements faisant l’objet d’une étude d‘impact, l’énergie bois, la géothermie peu profonde et le petit éolien. une étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables, en particulier Concernant la mise en place d’un réseau de chaleur ayant recours aux énergies renouvelables, celui-ci reste conditionné par la densité énergétique de l’opération (rapport entre l’énergie sur l’opportunité de la création ou du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid ayant recours distribuée et le linéaire de réseau à créer) pour le rendre économiquement viable. De plus, sur ce genre de projet la source d’énergie renouvelable la plus adaptée est la biomasse sous la Enjeu moyen à fort aux énergies renouvelables et de récupération. Le Grenelle de l’environnement a aussi conduit à une forme d’une chaufferie bois équipé d’une autre source d’énergie d’appoint. Energie refonte de la réglementation thermique avec la mise en place de la RT2012 pour les projets de constructions qui impose des performances énergétiques et un recours aux énergies renouvelables.

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6. PRESENTATION ET JUSTIFICATION DU PROJET

6.1. PERIMETRE DE ZAC AU STADE DU DOSSIER DE CREATION Le périmètre retenu pour le projet de ZAC est porté à environ 21 hectares avec 11 hectares sur la partie Est de la rue de Tréviantec et 10 hectares sur sa partie Ouest. La partie Nord-Est du périmètre d’étude a été écartée du périmètre opérationnel puisque les investigations engagées sur ce secteur ont montré la présence de zones humides rendant l’aménagement de ce secteur contraint réglementairement et difficilement aménageable sans impacter la zone humide. Il a été privilégié une mesure d’évitement en préservant cette zone de la future urbanisation (environ 5 hectares de concernés).

Carte LXXV: Périmètre retenu au stade du dossier de création

Secteur exclu du périmètre opérationnel lié à la présence d’une zone humide rendant l’aménagement de ce secteur très contraint. Env. 5 hectares

Périmètre opérationnel – partie Est – 11 hectares

Périmètre opérationnel – partie Ouest – 10 hectares

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6.2. OBJECTIFS ET JUSTIFICATIONS DE LA ZAC Au travers cette opération d’aménagement, les principaux objectifs de Vannes Agglomération sont :  Développer et maintenir l’activité économique sur le territoire et de son bassin de vie en permettant de créer une zone d’activités de qualité, à proximité de réseaux routiers structurants et implantée dans un poumon économique majeur en périphérie de la commune de Vannes. Cette zone créera un espace économique cohérent en articulation avec le zone du Poteau Sud.  Répondre aux besoins des entreprises du territoire en développant une zone à vocation économique modulable ciblée comme stratégique dans les documents cadres tels que le SCoT et en pleine cohérence avec le Plan Local de l’Urbanisme (PLU). Les besoins en foncier économique à proximité de l’axe Vannes-Saint-Brieuc revêt un enjeu stratégique pour l’accueil d’activités nécessitant un accès direct à un axe structurant.  Répondre au besoin d’une entreprise d’intérêt majeur pour le territoire tournée sur une prestation de service en transport qui a besoin de foncier rapidement pour permettre son développement et assurer une prestation de service de qualité aux usagers (besoin en foncier d’environ 2 hectares),  Répondre aux exigences des services de l’Etat qui demande de traiter la future urbanisation de façon globale en considérant le périmètre global sans le découper même si, les besoins en foncier pour les entreprises ne sont pas à ce jour maîtrisés sur l’ensemble de la zone,  Réaliser un projet permettant de s’insérer sans apporter de fortes nuisances ou gênes aux usagers et riverains, à travers la réalisation du chantier puis à travers les process et les déplacements qu’il génère lors de la phase d’exploitation. Le secteur apparaît donc suffisamment éloigné des zones d’habitations, qui restent diffuses sur le secteur et souvent bordées par des voiries structurantes.  Réaliser un projet permettant de limiter l’impact environnemental. La zone d’étude est dominée par des parcelles culturales qui ne présentent pas de forts enjeux environnementaux excepté la zone humide identifiée qui est sortie du périmètre opérationnel et la trame bocagère relictuelle qui est en grande partie préservée.

De part sa localisation et son implantation au sein de parcelles culturales et dans le prolongement Nord de la zone d’activités existante du poteau, le site retenu pour la mise en œuvre du présent projet présente donc des atouts certains pour la mise en œuvre d’un projet de zone d’activités.

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6.3. PRINCIPE GENERAL D’AMENAGEMENT Le plan de composition retenu est articulé grâce aux principes suivants : L’urbanisation du parc d’activités est prévue de façon à intégrer les parcelles cessibles aux lignes paysagères fortes, à savoir la trame bocagère d’intérêt et la topographie de coteau vallonné avec des pentes ondulées menant à Tréviantec pour la partie Est et au Parc d’activités de Poteau Sud pour la partie Ouest. Le jeu d’intervalles entre ces structures paysagères sera occupé par :  une trame viaire comprenant deux axes principaux en « T » s’appuyant sur la trame bocagère. Ces axes desservent des ilots cessibles de grandes tailles pouvant être divisibles selon des voies secondaires optionnelles en impasse, et sont bordés par des noues de gestion des eaux pluviales,  Les grandes unités bocagères seront maintenues et permettront d’adosser des fonds de parcelles et des limites séparatives,  En complément d’un réseau de noue, deux bassins paysagers sont disposés dans les secteurs bas du site permettant d’assurer une transition avec le milieu humide au Nord-Est et une mise en valeur du bas de talweg pour la partie Ouest. Ces bassins sont implantés dans le respect de la topographie et des enjeux paysagers des secteurs dans lesquels ils s’inscrivent,  Des chemins divers permettront des usages mixtes : piétons / cycles le long des axes principaux, et entretien le long des haies bocagères et des bassins, … Carte LXXVI: Schéma organique du projet d’aménagement retenu au stade du dossier de création

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Le projet ainsi retenu pour la ZAC vise à assurer la bonne intégration du projet dans son environnement naturel et urbain. Les enjeux majeurs sont :  Créer un parc d’activités modulable et adapté aux besoins des entreprises (artisanat, commerce, industrie et services - PME-PMI),  Eviter la banalisation des franges des axes routiers (depuis les routes départementales périphériques notamment),  Protéger et mettre en valeur un environnement paysager, faunistique et floristique. Le projet urbain est donc structuré par :  Une trame verte structurante basée sur une trame bocagère maintenue et renforcée,  Une trame bleue performante en termes qualitatifs et quantitatifs au travers d’un réseau de noues d’importance,  Une trame viaire simple et modulable en fonction des futures demandes.

 La desserte La nouvelle ZAC sera desservie à partir de deux accès sécurisés implantés sur la route de Tréviantec :  Au Sud : l’accès au secteur Ouest se fera par un tourne à gauche afin de ne pas impacter la rive Est qui présente des enjeux environnementaux pour les reptiles (présence du lézard),  Au Nord : un giratoire sera aménagé pour desservir le secteur Est. Il permettra de réduire les vitesses au niveau de la rue de Tréviantec et contribuera ainsi à la sécurisation de cette voirie jusqu’au rond-point existant. A partir de ces deux accès, des artères principales sont envisagées afin de desservir la future urbanisation. Ces voiries seront de gabarits suffisants pour permettre la circulation de l’ensemble des modes de déplacements en toute sécurité. La chaussée sera de 6 mètres permettant un croisement des poids lourds à vitesse réduite afin d’apaiser les circulations. Le piéton sera séparé de la chaussée grâce à un accotement paysager qui accueillera les candélabres éventuels. Tous les réseaux souples passeront dessous. La voirie sera longée par un réseau de noue d’eaux pluviales.

Les voiries secondaires sont quant-à-elles optionnelles en fonction des demandes des futurs porteurs de projets (découpage à la demande). Celles-ci présenteront aussi un réseau de noues et un cheminement piéton sécurisé. Le profil sera similaire à celui pressenti pour les voiries principales. Ces voiries fonctionneront soient en impasse avec la mise en place d’une place de retournement ou par bouclage sur l’artère principale pour la partie Nord-Est. L’objectif à ce stade est d’implanter une voirie au plus près des attentes des futurs porteurs de projets en se gardant la possibilité d’ajuster des linéaires en fonction des demandes.

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Profil en travers type des voiries

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Carte LXXVII: Schéma d’intention retenu au stade du dossier de création

Image non contractuelle – intention donnée à titre indicatif

Carte LXXVIII: Imagerie d’intention retenue au stade du dossier de création

Lot – délimitation à titre indicatif – découpage à la demande en fonction des futurs porteurs de projets

Voirie de desserte principale

Voirie de desserte optionnelle– linéaire donnée à titre indicatif en fonction des besoins fonciers des futurs porteurs de projets

Haie bocagère existante préservée et renforcée – inscrite dans la trame verte du projet

Haie bocagère créée – inscrite dans la trame verte du projet

Noue de gestion des eaux pluviales

Bassin de rétention des eaux pluviales

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 Orientations paysagères Le projet d’aménagement se donne l’ambition d’inscrire la future urbanisation dans une trame verte verticale composée de haies bocagères avec une recherche de continuité écologique à l’échelle du site. Ainsi, la future urbanisation viendra se poser sur un maillage vert perceptible depuis les principaux axes routiers périphériques. Les champs visuels sur le site restent toutefois principalement cantonnés à la périphérie de la zone. Dans un souci de valorisation des perceptions de l’entrée de Vannes Agglomération depuis les axes routiers, le cahier de prescriptions architecturales, urbaines et paysagères imposé à chaque futur porteur de projet viendra garantir la bonne prise en considération du patrimoine végétal et paysagé souhaitée sur cette zone. Ces prescriptions seront amandées au stade du dossier de réalisation avec une vigilance particulière au niveau des bordures de Routes Départementales où une bande verte est imposée et une gestion de l’occupation de l’espace réglementé (distance bâtiments, stationnements, …). Une attention particulière sera portée au cahier des charges pour maintenir cette cohérence architecturale, paysagère et urbaine lors de l’établissement des projets des futurs acquéreurs. Les accès, ainsi que les murets techniques seront soignés afin d’offrir une cohérence générale.

Carte LXXIX: Trame verte du projet

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 Programmation prévisionnelle et tranche de travaux au stade du dossier de création Le projet prévoit la mise en œuvre d’une zone d’activités à vocations artisanales, services liés aux entreprises hors commerces et PME-PMI. Le découpage des futurs lots s’effectuera en fonction des futurs porteurs de projets afin d’adapter au mieux la surface cessible disponible à la demande et ainsi gérer de façon optimale le foncier disponible. Parmi les 21 hectares du périmètre opérationnel, la surface cessible disponible est de l’ordre de 16 hectares au stade du dossier de création répartie sur un nombre de lots pouvant variés entre et 30 et 70 en fonction des demandes des futurs porteurs de projets. La surface de plancher prévisionnelle pour le projet est de l’ordre de 100 000 m² avec un minimale de 63 000 m². En effet, afin de respecter les orientations de la charte du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan, une densité de 3000 m² de surface de plancher/hectare doit être engagée à l’échelle de la zone, soit dans le cas présent, une surface de plancher totale minimale de 6,30 hectares à répartir entre les différents lots. Dans un souci de garantir une faisabilité de la densification souhaitée, le règlement du PLU devra être revu afin de réduire les contraintes de constructibilité par rapport aux limites parcellaires. Concernant le phasage des travaux, il est prévu à ce stade 3 tranches prévisionnelles échelonnées dans le temps. Une première tranche doit être viabilisée rapidement afin de répondre aux besoins d’une entreprise d’importance sur le territoire tournée sur les services en transports à la personne. Concernant les autres tranches, il n’existe pas de demandeurs connus à ce jour, celles-ci s’échelonneront sur 10 à 20 ans en fonction de l’évolution de la conjoncture économique et des besoins pressentis.

Tranche 2

Tranche 3

Tranche 1 Intégrant les ouvrages de rétention de la partie Est

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6.4. VOLET ENERGETIQUE En application de l’article L. 128-4 du code de l’urbanisme et à partir des éléments connus au stade du dossier de création, une étude énergétique sommaire, au vu de l’état d’avancement du dossier, a été réalisée sur les trois zones. Tout d’abord, il n’existe pas de réseaux de chaleurs en périphérie du site pouvant être raccordés sur le projet et à ce stade, aucun gros consommateur n’est pressenti sur la zone ou en sa périphérie. Les futures entreprises qui viendront sur le site n’étant pas connues, l’approche énergétique réalisée dans cette partie ne peut rester que sommaire.

 Estimation de la consommation énergétique liée au projet Les consommations énergétiques liées à un projet urbain sont de différents types :  L’énergie liée aux futures entreprises : Pour une entreprise, les besoins sont divers puisqu’ils concernent le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, les systèmes de production et de haute technologie (besoin énergétique des éventuels process), l’éclairage et la ventilation.  L’énergie liée aux déplacements des futurs occupants : les besoins concernent principalement les déplacements liés au trajet domicile-travail et les poids-lourds (livraisons, ..).  L’énergie liée aux équipements publics : les besoins concernent principalement le réseau de candélabres.  L’énergie liée à la construction : les besoins concernent la phase de viabilisation de la zone et la construction des bâtiments. Ils ciblent le transport et la fabrication des matériaux ainsi que leurs mises en œuvre.

Depuis le 1er janvier 2013, il est nécessaire que la RT 2012 soit prise en compte pour valider tout permis de construire pour les bâtiments suivants : Bâtiments à usage d’habitation, bureaux, établissements d’accueil de la petite enfance, bâtiments d’enseignement primaire et secondaire, bâtiments universitaires d’enseignement et de recherche, hôtels, restaurants, commerces, gymnases et salles de sports, y compris vestiaires, établissements de santé, établissements d’hébergement pour personnes âgées et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, aérogares, tribunaux & palais de justice et enfin les bâtiments à usage industriel et artisanal. La RT 2012 ne s’applique toutefois pas aux bâtiments à usage agricole, artisanal ou industriel, autres que les locaux servant à l’habitation, qui ne demandent qu’une faible quantité d’énergie pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire ou le refroidissement ainsi qu’au bâtiments ou parties de bâtiment qui, en raison de contraintes spécifiques liées à leur usage, doivent garantir des conditions particulières de température, d’hygrométrie ou de qualité de l’air, et nécessitant de ce fait des règles particulières ou au bâtiments ou parties de bâtiment chauffés ou refroidis pour un usage dédié à un procédé industriel. Pour les bâtiments autres que ceux destinés au logement, le recours aux énergies renouvelables n’est pas requis mais est recommandé. Concernant l’étude énergétique, celle-ci se limitera à l’énergie des bâtiments définie dans la RT2012 à savoir : le chauffage, la production d’eau chaude, l’éclairage, la ventilation ainsi que les circulateurs et communs. En effet, il est rendu difficile d’appréhender précisément les autres postes tels que les besoins pour les éventuels process industriels qui ne sont pas

Page 181 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 connus à ce jour. Le projet reste toutefois compatible avec l’usage des déplacements alternatifs à la voiture pour les futurs salariés (cf paragraphe déplacement) et la mise en œuvre de candélabres adaptés à la zone et réfléchie en fonction des usages (cf paragraphe réseau éclairage). La consommation énergétique liée à la future zone est donc calculée pour les besoins énergétiques nécessaires au chauffage et à la production d’ECS à partir de la situation pressentie (Surface de plancher maximale de 100 000 m²). L’énergie primaire (lieu de production) est égale à l’énergie finale (énergie consommée) + pertes liées à la production-distribution-stockage de cette énergie. En France, la RT 2012 considère les équivalences suivantes :  1 kWhEF gaz, réseau de chaleur, bois = 1 kWhEP  1 kWhEF électrique = 2,58 kWhEP La consommation d’énergie primaire inclut donc l’efficacité des filières de production dans la consommation énergétique prévisionnelle des bâtiments. Ainsi, sur la base de la surface de plancher maximale et un ratio de surface de plancher devant être chauffée de 50% à l’échelle du projet, nous obtenons un besoin énergétique, pour les consommations liées au chauffage et à la production d’ECS, compris entre 2 750 000 et 3 500 000 kWhep par an pour l’ensemble du projet (base utilisée fourchette comprise entre 55 et 70 kWhep/an par m²).

 Etude de faisabilité d’un réseau de chaleur Même si les réseaux à chaleur présentent de nombreux avantages économiques et écologiques (coût global sur le long terme moins élevé en général, stabilité des prix par rapport à l’énergie fossile, moins d’émissions polluantes et donc réduction des émissions à effet de serre, gestion globalisée, …), ils nécessitent toutefois un investissement de mise en œuvre élevé avec un long amortissement, une densité minimale d’habitats avec une mixité des usages au sein de l’urbanisation pour permettre de lisser la courbe des besoins de chaleur sur la journée et sur l’année, la mise en place d’un service public spécifique pour sa gestion ainsi qu’une protection juridique. Afin de trouver un équilibre économique acceptable, il est aussi fortement recommandé d’avoir quelques bâtiments nécessitant des forts besoins ce qui n’est pour le moment pas le cas dans la situation présente (fonction des futurs porteurs de projets). Une notion importante est à appréhender pour justifier l’intérêt économique d’un réseau de chaleur, c’est la densité énergétique. Il s’agit du rapport entre l’énergie distribuée (en MWh utiles/an) et le linéaire de réseau à créer (en mètres). Une densité de 1,50 MWh/mètre est en général le minimum pour être éligible aux subventions. Cet indicateur reste par ailleurs pertinent pour évaluer l’intérêt économique, d’un projet bois énergie notamment, même s’il ne le garantit pas. En effet, la valeur de 3,00 MWh/mètre est couramment utilisée comme seuil réel pour étudier la faisabilité d’un tel projet. Aucun réseau de chaleur n’est présent en périphérie du projet et les entreprises existantes présentent au Sud du site sont tournées principalement sur des activités de services et de la logistique et disposent déjà d’équipements propres à leurs activités. Afin de desservir l’ensemble des futurs lots, il est nécessaire de mettre en œuvre un linéaire de réseau d’environ 1400 ml. La faisabilité économique d’un réseau de chaleur a été approchée en prenant en considération le facteur de « densité thermique » du réseau. Dans la situation présente, la

Page 182 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016 densité de desserte du réseau de chaleur théorique est de l’ordre de 2 à 2,5 en considérant que 50% de la surface de plancher maximale occupée par les futures activités devront respecter la réglementation thermique (bureaux, vestiaires, …). Au vu du projet et des entreprises ciblées sur le site, les besoins énergétiques seront surement inférieurs pour les besoins en chauffage et la production d’ECR. On rappelle que la prise en compte des besoins liés aux process industriels ne peut pas être intégrée à ce stade. Sur la base des hypothèses retenues, la densité thermique apparaît acceptable pour envisager la mise en place d’un réseau de chaleur sur la zone. Toutefois, la vocation du projet n’étant pas ciblée sur des activités de bureaux ou autres induisant des contraintes thermiques adaptées, cette approche ne peut être que succincte et reste à prendre avec précaution puisqu’elle majore largement les futurs besoins énergétiques. Les besoins en énergie pour le chauffage pourraient être largement inférieurs dans la situation d’activités de logistique, d’artisanat ou autres activités liées à des procédés industriels ou de fabrications/montages (les ratios de surfaces de plancher devant être chauffés seraient alors compris entre 20 et 30%). Aussi, la surface de plancher considérée dans ces simulations est la surface maximale, la densité thermique serait de l’ordre de 1,20 à 1,50 en considérant la surface de plancher minimale imposée avec les mêmes hypothèses de calculs. Le scénario d’approvisionnement retenu pour simulé le réseau de chaleur est une alimentation sous la forme de chaleur bois (80% des besoins en chauffage) avec un appoint au gaz (environ 20%). Ce scénario semble être la technique la plus intéressante pour la production d’énergie. C’est une solution à l’échelle du projet avec une chaufferie centrale, un réseau de distribution et des sous-stations d’échange implantées dans chaque îlot/bâtiment. Elle favorise aussi la sécurité énergétique à travers la mise à l'abri, le plus possible, des fluctuations mondiales des cours du gaz.

Concernant l’opportunité de la création d’un réseau de chaleur à l’échelle du projet, en particulier un réseau de chaleur bois, malgré le fait que des indicateurs semblent favorables (densité énergétique, foncier à proximité potentiellement disponible, gestion mutualisée, bilan CO2), ceci reste juste une approche et le pôle de consommation estimée parait encore faible et surtout incertaine pour une viabilité économique du réseau. Il serait intéressant, si cette solution est souhaitée à l’avenir, avec par exemple l’implantation d’une entreprise ayant des besoins importants, de lancer une étude de faisabilité technico- économique lors de l’attribution définitive des lots afin de mieux appréhender les besoins en chaleur et la faisabilité économique de ce type de desserte énergétique.

A ce stade d’avancement du dossier, la mise en place d’un réseau de chaleur sur la zone n’est pas retenu par le maitre d’ouvrage. En effet, les nombreuses incertitudes (besoin réel sur la zone qui est fonction du type d’entreprise, ….) ne permettent pas au maitre d’ouvrage de pouvoir s’engager sur un investissement lourd qui pourrait compromettre l’équilibre financier du projet.

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Carte LXXXI: Simulation de la mise en œuvre d’un réseau de chaleur sur la zone d’étude

Localisation simulation chaufferie collective

En état, les nouvelles performances énergétiques à atteindre au niveau des bâtiments (RT2012) devront être respectées. A ce stade, la priorité affichée sur le projet est donc de limiter les consommations énergétiques liées à la future urbanisation en respectant, notamment pour les futurs bâtiments, les normes de construction en vigueur. La mise en place d’énergies renouvelables sur le projet est aussi envisageable au niveau des parcelles privatives même s’il est difficile de connaître le potentiel énergétique réel. Aucune obligation n’est envisagée à ce jour pour les futurs acquéreurs excepté de respecter les normes en vigueur. La mise en place de ces dispositifs dépendra donc principalement des motivations personnelles des propriétaires ainsi que de l’encouragement public (incitation financière, informations …). Ainsi, les principales sources d’énergie renouvelable pouvant être envisagées sur la zone pour les futurs lots sont le bois pour le chauffage et le solaire pour l’utilisation des chauffe-eau et la production d’énergie. L’utilisation des énergies renouvelables présente un intérêt certain pour limiter l’impact environnemental de l’opération notamment vis-à-vis des gaz à effet de serre.

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Le tableau suivant reprend les coefficients issus de l’arrêté du 15/09/06 relatif au diagnostic de performance énergétique :

Le parti pris d’aménagement a toutefois recherché à favoriser les orientations Sud des futures constructions notamment au travers des choix de desserte et des intentions d’aménagement retenues. On notera que dans le cadre d’aménagements de zones d’activités, la morphologie des bâtiments permet d’avoir des surfaces exposées importantes et que les orientations restent moins pénalisantes notamment avec la mise en place de toitures plates qui restent les plus répandues.

Imagerie d’intention d’aménagement favorisant l’exposition au Sud des futures constructions Plan non contractuel

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6.5. LES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ETUDIEES Le plan d’aménagement retenu est le fruit de nombreuses concertations avec le comité de pilotage mis en place au niveau de l’agglomération pour la programmation et l’ensemble des intervenants réalisant le dossier (architectes-urbanistes, bureaux d’études techniques & environnementales) dans un souci de mesurer la faisabilité, les impacts et les mesures compensatoires pouvant être mises en place pour chaque scénari. Ainsi, parmi les différentes esquisses présentées au stade des études préalables, plusieurs variantes stratégiques en terme d’aménagement ont été proposées.

Au vu du contexte morphologique, environnementale et topographique de la zone, des invariants ont conditionnés les différentes approches préalables à la scénarisation :  Préservation de la zone humide localisée au Nord-Est de la zone,  Intégration des haies bocagères principales inventoriées dans le cadre du diagnostic,

A l’issu du diagnostic, plusieurs enjeux environnementaux ont été retenus. Ils sont les suivants :

Les esquisses élaborées ont cherché à respecter au maximum ces enjeux. Toutefois, leurs prises en compte sont plus ou moins pertinentes. Elles présentent d’autre part des possibilités plus ou moins importantes de modularité du parcellaire, qui est un enjeu très important pour permettre une bonne commercialisation du Parc d’activités dans un souci d’adapter le foncier au plus près des demandes des porteurs de projets.

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 Solution de substitutions n°1 Cette esquisse présente les particularités suivantes :  Elle est peu connectée avec la rue de Tréviantec via deux carrefours, l’un desservant les secteurs Ouest et Est au Sud et l’autre, plus au Nord, dessert la partie Nord. Ainsi, seul le secteur 4 présente une impasse,  La zone humide est impactée pour permettre la desserte du secteur Nord,  La gestion des eaux pluviales est assurée par la création de 6 bassins d’orage,  Au niveau du paysage, les haies sont au maximum préservées excepté sur la partie Sud-Est où il est prévu un grand lot.

BT

BT BT

BT BT

Talus existant supprimé

BT BT : bassin de rétention et exutoire

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 Solution de substitutions n°2 Cette esquisse présente les particularités suivantes :  Elle est peu connectée avec la rue de Tréviantec via 2 carrefours. Seuls les secteurs 2 et 4 présentent des impasses. Ceci permet de limiter les travaux et d’impacter le fonctionnement de la rue de Tréviantec,  La zone humide est impactée pour permettre la desserte du secteur Nord,  La gestion des eaux pluviales est assurée par la création de 6 bassins d’orage,  Au niveau du paysage, les haies sont en partie érodées. Sur le secteur 1, deux tronçons de haies sont impactées, sur le secteur 2, la haie longeant la rue de Tréviantec est supprimée et enfin, sur le secteur 3, la haie parallèle à la RD767 est comprise dans un ilot.

BT

BT

BT

BT BT

Talus existant supprimé

BT : bassin de rétention et exutoire BT

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Ces scénarios n’ont pas été retenus pour plusieurs raisons :  Gestion des eaux pluviales : il a été privilégié, en complément d’un réseau de noue dense, de globaliser les rétentions sur 2 secteurs pour l’ensemble du projet. Un des objectifs est de maximiser les espaces verts paysagers aux points bas, et particulièrement au Nord du secteur Ouest, pour assurer une transition plus naturelle avec la zone humide. La solution retenue permet aussi d’amoindrir les terrassements et donc les évacuations de déblais. Aussi, la globalisation des ouvrages permet d’avoir un meilleur suivi des ouvrages en facilitant leurs entretiens, leurs surveillances notamment en terme de moyens à mettre en œuvre mais aussi de coût. Enfin, les emprises foncières globales nécessaires pour les ouvrages de rétention sont amoindries ce qui permet d’offrir plus de surface cessible et d’économiser l’espace disponible.  Zone humide et aménagement de l’espace : Le maître d’ouvrage n’a pas retenu de mettre en œuvre une urbanisation au Nord de la zone humide. Le maitre d’ouvrage a privilégié les mesures d’évitement vis-à-vis de la zone humide en évitant d’urbaniser ce secteur, y compris pour un passage de voirie qui induisait la confection d’un remblai pour passer le talweg. Aussi, l’aménagement du secteur Nord, implanté hors zone humide, induisait des terrassements plus importants puisque la topographie est plus pentue et cette urbanisation, en retrait du reste du projet, ne trouvait pas de cohérence urbaine et paysagère. Ainsi, le maitre d’ouvrage n’a pas retenu la partie Nord-Est du périmètre d’étude dans le périmètre opérationnel de la ZAC.  Les haies bocagères : Le Maître d’ouvrage a retenu de préserver un maximum de haies bocagères en les intégrant sur des espaces publics. La volonté affichée est d’éviter le morcellement pour préserver des continuités écologiques optimales d’Est en Ouest et du Nord au Sud. Les haies principales identifiées dans le cadre du diagnostic sont préservées et la volonté affichée est de connecter un réseau secondaire qui sera créé ou renforcé sur ces linéaires pour garantir une trame verte qualitative à l’échelle de la ZAC et en lien avec son environnement. Aussi, le linéaire contigu à la rue de Tréviantec est préservé et renforcé afin d’intégrer les éléments relevés dans le diagnostic (présence du lézard notamment), dans un souci de bonne prise en compte du patrimoine naturel mais aussi d’intégration paysagère.  Desserte de la ZAC : Le maitre d’ouvrage a privilégié de concentrer les accès à la future urbanisation à partir de la partie Sud de la rue de Tréviantec. Ce choix, vise notamment à préserver l’intimité du hameau situé au Nord du site (réduction des nuisances) mais aussi, de limiter les terrassements en créant une voirie principale et des réseaux secondaires qui seront mis en œuvre uniquement si ils sont nécessaires en fonction des demandes des futurs porteurs de projets ce qui n’était pas envisageable dans le scénario 1 notamment. .

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7. ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET - MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION ET DE COMPENSATION DES EFFETS

7.1. PREAMBULE Même si le plan d’aménagement a pris en considération les contraintes repérées lors de la phase diagnostic appelées mesures d’évitement, la mise en place d’une urbanisation engendre obligatoirement des incidences positives ou négatives sur l’environnement et le milieu humain qu’il convient d’appréhender. Lorsque les impacts d’un projet d’urbanisation sont négatifs, il est nécessaire d’envisager des mesures compensatoires afin de les éviter, les réduire ou les compenser. Pour un projet d’urbanisation, on distingue deux types d’impacts à savoir :  les impacts permanents qui sont irréversibles,  les impacts temporaires qui peuvent s’étendre sur quelques jours, semaines ou mois mais qui sont réversibles. Ils concernent principalement la phase de réalisation des travaux.

Les éléments présentés dans cette partie concernent les impacts et les mesures compensatoires au stade du dossier de création sur la base des intentions d’aménagement ainsi que du niveau de connaissances actuel sur les différentes thématiques traitées.

En ce sens, des études plus approfondies viendront compléter ces éléments au stade du dossier de réalisation notamment vis-à-vis des besoins pour les entreprises et sur la gestion des eaux pluviales avec la réalisation d’un dossier dit « loi sur l’eau ».

Les éléments présentés dans ce dossier permettent, à ce stade, de cadrer la future urbanisation et de dégager les grandes tendances en matière de mesures d’évitement, de réduction et de compensation afin d’intégrer les incidences environnementale, sanitaire et humaine du projet.

Dans la situation où des modifications substantielles au projet d’aménagement retenu dans le dossier de création étaient envisagées ou rendues nécessaires au stade du dossier de réalisation, un complément d’étude d’impact sera représenté à l’autorité environnementale.

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7.2. LE MILIEU PHYSIQUE : RELIEF, TERRASSEMENT ET GEOLOGIE DU SOL

 Impacts La physionomie du site sera transformée du fait de la viabilisation de la zone et de l’édification de constructions. L’évaluation des déblais remblais n’est pas encore faite à ce stade d’étude (dossier de création) mais le projet se donne l’objectif de limiter au maximum les déblais à évacuer en les réutilisant pour la construction de talus paysagers. En cas de pluie lors du chantier, le ruissellement induira l’érosion des sols mis à nus et l’entraînement de particules vers l’aval.

Impacts permanents négatifs : Terrassements et creusements liés à la réalisation des travaux de viabilisation de la zone, Impacts temporaires négatifs : Durant le chantier, des dépôts temporaires de matériaux seront réalisés ponctuellement et des exportations de terre seront rendues obligatoires.

 Mesures  Mesures d’évitement Le maître d’ouvrage n’a pas retenu d’urbaniser sur la partie Nord de la zone où la pente est plus marquée. Cette mesure d’évitement, qui est cumulée avec les mesures sur le patrimoine naturel, permet de limiter les terrassements à mettre en œuvre pour la viabilisation du site.  Mesures de réduction La réalisation du projet se donne l’objectif de limiter au maximum les déblais à évacuer en les utilisant pour la construction de talus paysagers et les espaces verts, si les caractéristiques le permettent, disséminés sur la zone. L’objectif affiché est donc de réutiliser, dans la mesure du possible, les matériaux sur site afin de limiter les déblais à évacuer. Les matériaux issus des excavations nécessaires à la réalisation des voiries, trottoirs, etc. … seront préférentiellement réutilisés sur site en remblais techniques après traitement pour la confection des couches de formes de voirie, remblais de tranchée d’assainissement, remblais de tranchée commune, etc. …. Le projet a aussi été réfléchi de façon à réduire au maximum l’importance des travaux de terrassement pour les tracés de voiries en créant des artères principales et un réseau secondaire qui sera mis en œuvre uniquement en fonction des demandes des futurs porteurs de projets. Ceci vise à adapter au plus près des besoins les travaux de viabilisation ce qui peut permettre de réduire les terrassements si des linéaires ne sont pas nécessaires. Lors du lancement des appels d’offres, la question de l’élimination des déchets sera prise en compte dans le choix des entreprises afin de respecter la réglementation en vigueur. Une traçabilité et un suivi des déchets générés par le projet d’aménagement seront rendus obligatoires. Durant la phase chantier, les lieux de stockage de terre végétale seront limités et ponctuels (terre pouvant servir au remblaiement de tranchées ou aux espaces verts). Ils seront clairement précisés aux entreprises réalisant les terrassements. Ceux-ci seront à une distance minimale des habitations existantes afin de limiter les nuisances. La terre végétale sera stockée sous forme d’andains de 2 mètres de haut maximum de façon à ce qu’elle conserve ses propriétés d’origine, de plus l’impact visuel sera ainsi amoindri.

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 Mesures compensatoires Les matériaux qui ne présentent pas les caractéristiques physico-chimiques favorables au traitement pourront être réemployés pour la confection des espaces verts. Dans le cas où l’impossibilité de traiter les déblais est constatée, l’excédent de matériau sera évacué soit en centre d’enfouissement technique de classe 3 soit en plate-forme de recyclage, avec fourniture des bordereaux de suivi de déchets à l’appui. Les déchets inertes seront donc recyclés ou mis en décharge de classe 3 (béton, brique, tuile, mélanges bitumineux ne contenant pas de goudron, terre et cailloux ne contenant pas de substances dangereuses, …), les déchets non dangereux et non inertes seront recyclés ou mis en décharge de classe 2 (bois non traité, matières plastiques, métaux, complexe d’isolation ou substances dangereuses, …), les déchets dangereux seront soient mis en décharge après décontamination, soient mis en décharge de classe 1 ou incinérés (produits contenants des substances dangereuses, mélanges bitumineux contenant du goudron, amiante, …).

 Efficacités attendues des mesures  Limiter les évacuations de déblais et garantir une traçabilité des déchets induits liés à la viabilisation du projet,  Garantir une sécurité sanitaire pour l’ensemble des intervenants sur le site, les futurs occupants et les riverains,  Garantir une préservation de l’environnement en assurant une gestion des déblais dans le respect de la réglementation en vigueur.

 Coûts Au stade du dossier de création, les estimations des coûts des mesures ne peuvent être que sommaires puisque les études projet ne sont pas réalisées. A ce stade le coût des mesures liées au volet terrassement est de l’ordre de 200 000 €.

 Suivi

Mesures Maitre d’ouvrage Opérateurs Limitation & gestion & Vannes Agglomération Maître d’œuvre & bureau sol traçabilité géotechnique

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Carte LXXXII: Mesures d’évitement, de réduction et de compensation sur le volet terrassement, relief et géologie du sol

Principales mesures d’évitement :

Secteur non aménagé exclu du périmètre opérationnel – préservé en état – secteur présentant des enjeux environnementaux ainsi qu’un contexte topographique plus marqué qui induirait des terrassements plus importants.

Principales mesures de réduction :

Zone de stockage préférentielle de terre végétale durant la phase travaux

Réutilisation des déblais générés par la viabilisation de la zone pour la confection de talus boisés Voirie secondaire mise en œuvre uniquement en fonction des demandes des futurs porteurs de projet.

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7.3. HYDROLOGIE

 Impacts La nouvelle urbanisation à venir sera à l’origine d’une diminution des temps de concentration (temps de réponse d’une pluie) et engendrera des débits de pointe supérieurs vers le milieu récepteur par rapport à la situation actuelle. La pollution générée par cette urbanisation reste aussi non négligeable vis-à-vis du ruisseau récepteur puisque les eaux pluviales, en ruisselant sur les zones imperméabilisées, se chargent en pollution urbaine avant leur transfert dans le bassin versant concerné. On rappellera que les écoulements du site d'étude appartiennent au sous bassin versant de la Grée, d'une superficie d'environ 400 ha et qui a pour exutoire le ruisseau de Meucon.

Impact permanent négatif : Risque d’augmentation des débits de pointe (pour rappel, le Meucon, qui interceptera l’ensemble des eaux ruisselées à l’aval du projet, est soumis à un plan de prévention des risques inondation), augmentation de l’imperméabilisation des sols, pollution générée par l’urbanisation nouvelle. Impact temporaire négatif : Durant le chantier, risques de pollution des eaux liés aux terrassements, aux engins de travaux publics, ...

 Mesures  Mesures d’évitement Le maitre d’ouvrage a privilégié les mesures d’évitements vis-à-vis de la zone humide en l’excluant du périmètre opérationnelle de l’opération. Cette zone sera gérée de façon extensive par la mise en place d’une prairie de fauche mise à disposition d’un agriculteur. Ainsi, son fonctionnement hydrologique ne sera pas perturbé par rapport à la situation actuelle.  Mesures de réduction Lors des travaux, les entreprises du chantier ont obligation de récupération, de stockage et d’élimination des huiles de vidange des engins conformément au décret du 8 Mars 1977, relatif au déversement des huiles et lubrifiants dans les eaux superficielles et souterraines. Avant la phase travaux, une notice de précautions auprès des entreprises sera élaborée en précisant : - les aires de stockage, les moyens de protection contre le ruissellement des fines (fossés de collecte), - les mesures de protection pour l’aire de garage/entretien des engins, - les personnes responsables et à prévenir en cas d’incidents. - les travaux de terrassement seront réalisés autant que possible en dehors des périodes pluvieuses, - le réseau primaire de collecte des eaux pluviales sera mis en place en début de chantier, - des zones de rétention positionnées à l'aval de chaque secteur de terrassement seront les premiers aménagements réalisés de façon à intercepter les eaux chargées issues du chantier. Un filtre en botte de paille ou géotextile sur cadre disposé en sortie de ces rétentions complètera la protection. Elles permettront de retenir une fraction de la charge solide ainsi que les pollutions

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éventuelles. Un curage de ces zones (avec évacuation des boues en décharge autorisée) devra être réalisé avant leur comblement. La mise en œuvre de ces mesures de précaution permettra de réduire et d'éviter tout risque de pollution fortuite ou de colmatage des réseaux et donc des milieux récepteurs par des sédiments qui seraient entraînés dans eaux de ruissellement.

Les mesures de réduction concernent aussi le parti pris en matière de gestion des eaux pluviales en privilégiant une gestion aérienne des eaux pluviales au plus près du cycle de l’eau. Le choix du maître d’ouvrage, en matière de collecte des eaux pluviales, est d’éviter le tout tuyau en privilégiant la mise en place de noues de collecte à ciel ouvert sur l’ensemble des zones aménagées. Elles permettront de réduire les vitesses d’écoulement, de respecter au mieux le cycle de l’eau tout en participant à la biodiversité sur la zone. La mise en place d'un réseau de collecte pour les eaux pluviales à ciel ouvert présente de nombreux avantages : - Mise en valeur du paysage (noues engazonnées ou plantées), - Amélioration de la lisibilité dans l’aménagement, - Participation aussi à la régulation des eaux pluviales en diminuant les vitesses d’écoulement mais aussi en favorisant l’infiltration des eaux lorsque le sol le permet (respect du cycle de l’eau), - Participation à la prise de conscience de l’eau (qualité et quantité).

Imagerie d’intention : noue de collecte des eaux pluviales.

Au stade du dossier de création, le projet prévoit la mise en œuvre d’environ 2000 ml de noues disséminées sur l’ensemble du périmètre opérationnel.

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 Mesures compensatoires Afin de répondre aux exigences du SDAGE Loire Bretagne et du Code de l’environnement, le projet prévoit la mise en place de mesures compensatoires sous la forme de zones de rétention en amont du milieu récepteur permettant de réguler et traiter les eaux pluviales des sites. La limitation du débit de rejet sera au maximum de 3 l/s/ha avec une protection minimale, pour les ouvrages de rétention, décennale. L’ensemble des éléments relatif à la gestion des eaux pluviales fera l’objet d’un dossier dit communément « loi sur l’eau ». En effet, la superficie totale de l’opération étant supérieure à 20 hectares, un dossier de type d’autorisation sera réalisé en application de la rubrique 2.1.5.0 du code de l’environnement. Ce dossier est programmé au stade dossier de réalisation lorsque les choix de scénarisations seront affinés. Concernant le volet zones humides, la rubrique 3.3.1.0. « Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais, la zone asséchée ou mise en eau étant supérieure à 0,10 ha mais inférieure à 1 ha » n’est pas concernée puisque le projet n’impacte pas les zones humides recensées. En état, les premiers éléments présentés dans ce dossier seront respectés et serviront de guide pour l’élaboration du dossier « loi sur l’eau ». L’objectif, au stade du dossier de création, est de préserver les milieux récepteurs ainsi que les biens matériels tout en respectant les documents supra-communaux en vigueur. Concernant les volumes de rétention et les débits de fuite indiqués dans ce rapport, ceux-ci sont donnés à titre indicatifs sur la base de surfaces desservies pressenties et de ratios pour les volumes – 300 m3/ha (ces éléments seront affinés au stade du dossier dit « loi sur l’eau »). Le type d’ouvrage envisagé est des bassins paysagers et enherbés équipés d’un ouvrage de régulation comprenant une cloison siphoïde et une vanne guillotine pour retenir la pollution en cas de pollution accidentelle.

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Carte LXXXIII: Mesures d’évitement, de réduction et de compensation sur le volet hydrologie

Point de rejet de la partie Est Ecoulement de surface sur la zone humide

Zone humide préservé en état Zone de rétention Est Surface desservie = 11,50 hectares Volume de rétention indicatif = 3500 m3 Débit de fuite = 11,50 à 34,50 l/s Bassin de rétention de type à sec implanté en amont de la zone humide

Zone de rétention Ouest Surface desservie = 10 hectares Volume de rétention indicatif = 3000 m3 Débit de fuite = 10 à 30 l/s Bassin de rétention de type à sec implanté de part et d’autre de la haie bocagère

Point de rejet de la partie Ouest dans fossé existant

Noue de collecte Bassin de rétention

Imagerie d’intention : exemple d’un bassin de rétention paysager enherbé.

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Mesures compensatoires au niveau de l’aspect qualitatif : Les différents ouvrages de traitement des eaux pluviales sont multiples afin de limiter au maximum les rejets polluants sur le milieu récepteur. Les principaux ouvrages de dépollution seront les zones de rétention. La pollution des eaux pluviales est majoritairement de forme particulaire, la majeure partie des polluants est adsorbée sur des particules. La solution la mieux adaptée pour traiter une telle pollution est la décantation qui se fera au niveau des bassins d’orage. Les rendements épuratoires attendus par les ouvrages et couramment rencontrés dans la littérature sont proches des valeurs suivantes : MES – 83 à 90%, Plomb – 65 à 81%, DCO – 70 à 90%, DBO5 – 75 à 91%, NTK – 44 à 69%, Hc Totaux – >88%. La mise en place de deux zones de rétention permettra d’augmenter la surface de décantation et ainsi les rendements épuratoires par rapport à un ouvrage unique. Une vanne guillotine sur le débit de fuite de chaque bassin de rétention sera également mise en place ainsi qu’un by-pass en entrée de bassin, elle permettra, en cas de pollution accidentelle, de se servir du bassin comme d’une enceinte de confinement ; ceci durant le temps nécessaire au pompage ou au traitement des eaux polluées. De plus, la mise en place sur le débit de fuite de chaque bassin d’une cloison siphoïde permettra enfin de diminuer le risque de pollution par les hydrocarbures. Elle favorisera la rétention des hydrocarbures ruisselés ; elle nécessite toutefois un entretien régulier. Une entreprise spécialisée devra régulièrement pomper les hydrocarbures piégés, et les faire traiter. En complément des ouvrages de rétention, le projet prévoit, la mise en place d’un réseau de collecte à ciel ouvert sous forme de fossés influera aussi sur le traitement des eaux de ruissellement en augmentant l’abattement des principaux polluants par rapport à un bassin de rétention classique. En effet, les rendements courants rencontrés dans la littérature sur les flux annuels sont proches des valeurs suivantes avec la mise en place de fossés enherbés – source SETRA : MES - 50-60%, Plomb - 65-75%, Zinc – 60-70%, Hydrocarbures totaux – 50-70, DBO5 & DCO – 40-60. Enfin, il est prévu d’imposer sur chaque lot susceptible de générer une pollution autre que celle issue d’une urbanisation classique (type : aire de lavage, plus de 10 stationnements, …) la mise en place d’un débourbeur-séparateur. L’objectif est de traiter la pollution à la source, ils seront à la charge des futurs porteurs de projet.

L’ensemble des mesures compensatoires mise en œuvre dans le cadre de la viabilisation du projet permettra de compenser l’impact engendré par l’imperméabilisation des sols sur le milieu récepteur. Le projet respecte les recommandations du SDAGE Loire Bretagne en matière d’aménagement urbain.

 Efficacités attendues des mesures  Respecter le fonctionnement hydrologique du bassin versant en préservant la zone humide de l’aménagement et en privilégiant une gestion à la source par l’intermédiaire d’un réseau de noue dense,  Limiter l’imperméabilisation des sols et les vitesses d’écoulements,  Garantir un niveau de qualité des eaux de ruissellement en adéquation avec les milieux récepteurs dès la phase de viabilisation,  Compenser l’imperméabilisation des sols conformément aux recommandations du SDAGE et du SAGE,

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 Coûts Au stade du dossier de création, les estimations des coûts des mesures ne peuvent être que sommaires puisque les études projet ne sont pas réalisées. A ce stade le coût des mesures liées au volet hydrologique est de l’ordre de 170 000 €.

 Suivi

Mesures Maitre Opérateurs d’ouvrage Définition des Vannes Maître d’œuvre & urbaniste & bureau d’études hydraulique au stade mesures Agglomérat du dossier de réalisation – définition du projet, compensatoir ion Maître d’œuvre au stade de la viabilisation de la zone sur les espaces es au stade publics, Projet Urbaniste & service instructeur lors de l’instruction des permis de construire – VISA – partie débourbeur séparateur éventuel, Suivi des Vannes Opérateur : service de vannes Agglomération ouvrages Agglomérat Les ouvrages de rétention seront entretenus régulièrement et soumis à des après ion visites. Après décantation des matières en suspension lors des épisodes réalisation pluvieux, le gestionnaire procédera au nettoyage des bassins si nécessaire et plus particulièrement du piège à M.E.S.. L’ouvrage en sortie du bassin fera l’objet d’une surveillance particulière pour éviter le relargage d’hydrocarbures vers le milieu naturel. Ainsi, les hydrocarbures contenus au niveau de la cloison siphoïde seront régulièrement récupérés et traités par une entreprise spécialisée. Lors des visites sur site, le gestionnaire veillera à surveiller l'état de fonctionnement des ouvrages (bassin, dégrilleur et cloison siphoïde). Un entretien régulier des voiries et du réseau de collecte sera aussi réalisé afin de diminuer la charge particulaire lors des épisodes pluvieux et ainsi obtenir un impact moindre sur le milieu récepteur, Lors des entretiens périodiques, l'état général du déversoir d'orage sera contrôlé. Aucune érosion ne doit être constatée;s dan le cas contraire, des restaurations seront rapidement engagées (comblement des ravines et mise en place d'enrochement permettant de limiter l'érosion). Quant à la grille de protection amont de l’ouvrage, elle sera régulièrement entretenue (surtout en automne à la tombée des feuilles) afin d’assurer un fonctionnement optimal de l’ouvrage). La fréquence minimum des visites sur chaque ouvrage est définie dans le tableau suivant :

Bassin de rétention 3 fois par an après fauchage Traitement de finition 3 fois par an Ouvrages annexes 3 fois par an (dégrilleur, cloison siphoïde) Ouvrage de surverse 3 fois par an

Contrôle des rejets : Comme déjà pratiqué sur d’autres parcs d’activités, Vannes agglomération pourrait effectuer un contrôle biannuel à l’occasion d’un épisode pluvieux (un en étiages et un en période de hautes eaux) des eaux pluviales restituées après traitement du Ph, des hydrocarbures totaux, de la DCO et des MES. Page 199 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

Il s’agit d’un exemple d’intervention proposé par Vannes Agglomération. Vannes agglo se conformera en outre aux prescriptions de l’arrêté de loi sur l’eau qui précisera le cas échéant les procédures à mettre en œuvre. Les résultats des contrôles seront communiqués au service de la Police de l’Eau.

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7.4. MILIEU PAYSAGER ET NATUREL

7.4.1. Paysage environnant et contexte urbain

 Impacts Le paysage du site sera modifié avec l’édification d’une urbanisation, toutefois, les covisibilités restent limitées sur la zone au vu du contexte topographique et environnemental du site. Les points de vues vers le site se cantonnent principalement aux axes routiers périphériques. Le traitement paysager du projet s’appui sur la création ou le renforcement d’une trame verte sur la zone et la volonté affichée, de gérer les futurs projets d’urbanisation particulièrement en réglementant les espaces contigus aux RD767 et 135. La nature des impacts visuels est directement dépendante de la qualité de la composition urbaine, notamment du paysage induit par les futures constructions, la forme, la couleur, la hauteur du bâti et la structure végétale. Par ailleurs, lors des travaux, le paysage risque d’être dégradé avec notamment le stockage de déchets, la boue sur les voiries, … Des travaux se succéderont sur le site durant plusieurs années.

Impact permanent positif : Valorisation de l’entrée de l’agglomération de Vannes par une intégration des futurs bâtis dans un écrin végétal constitué de haies bocagères. Impact temporaire négatif : modification temporaire du paysage liée aux travaux. Impact négatif permanent : transformation d’un milieu agricole en un paysage urbain.

 Mesures Mesures d’évitement Le projet s’est attaché à préserver la trame bocagère principale et a exclu du projet d’urbanisation la partie Nord-Est du périmètre d’étude qui se verra occupé par une activité agricole de type prairie à fauchage tardif. Mesures de réduction : Concernant les effets temporaires, lors de la réalisation des travaux, les entreprises auront l’obligation de prendre des précautions et devront remettre en état le site. L’évacuation des déchets et terrassements sera réalisée en continuité afin d’éviter les stockages excédentaires trop importants sur la zone (excepté pour la terre végétale des espaces verts ainsi que pour le comblement des tranchées). Le nettoyage des voiries sera obligatoire et vérifié ; un volet spécifique à cette problématique sera mentionné dans le cahier des charges dès la consultation des entreprises. Mesures compensatoires : L’extension urbaine a été pensée dans un schéma de développement urbanistique cohérent et adapté. Toutes les précautions seront prises pour intégrer de la meilleure façon possible l’urbanisation nouvelle dans son environnement. Le projet permettra de valoriser le paysage local par la création d’une nouvelle ossature végétale au sein de la zone perceptible depuis la périphérie du site. Celle-ci formera un maillage végétal vertical constitué de haies bocagères et assurant des coupures vertes d’Est en Ouest et du Nord au Sud dans lequel viendra se poser la future urbanisation.

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Au travers des boisements, la végétalisation du site reste donc un élément fort du projet urbain et permettra ainsi d’offrir un cadre de vie agréable et des perceptions de qualité. Les futures constructions seront aussi encadrées par un règlement de façon à respecter le paysage local avec une vigilance sur les futures implantations (choix des matériaux, orientations, couleurs employées, …). Une vigilance sera aussi inscrite sur les fronts de projet en bordure des Routes départementales afin de garantir une qualité paysagère adaptée au contexte d’entrée d’agglomération. Ceci se traduira dans le cahier des recommandations de la ZAC qui sera établi au stade du dossier de réalisation, il sera notamment imposé une part importante de végétalisation et ces franges ne pourront recevoir des zones de dépôts ou de stockage sans une intégration paysagère. Ces éléments seront visés lors des dépôt de permis de construire par la collectivité qui veillera à la bonne prise en compte des recommandations en concertation avec les futurs porteurs de projet.

Carte LXXXIV: Mesures d’évitement, de réduction et de compensation sur le volet paysage

Secteur humide préservé de la future urbanisation

Principales mesures d’évitement :

Haie bocagère ou talus existant préservé et renforcé

Principales mesures de compensation : Espace où la future urbanisation sera fortement Haie bocagère créée encadrée dans le cadre du cahier des recommandations – ces zones seront dominées par de la végétalisation

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7.4.2. Milieu naturel

 Impacts L’impact sur la faune et la flore reste limité puisqu’il a été retenu de privilégier les mesures d’évitement et d’aménager les secteurs qui sont dominés par de la culture. Au vu de la surface concernée, l’intérêt écologique reste donc limité sur les zones qui seront aménagées. Les reliquats de trame bocagère à fort intérêt, les boisements ainsi que les milieux humides recensés seront préservés et contribueront au maintien d’une trame verte et d’une biodiversité à l’échelle du site en lien avec son environnement (avifaune principalement). Le projet n’impactera pas de façon significative les zones d’intérêts écologiques présentent sur le territoire et les zones d’importance européenne à nationale (Natura 2000, ZNIEFF) qui restent éloignées du projet. Enfin, le projet n’engendrera pas d’impact sur les habitats où des espèces protégées ont été repérées (lézard des murailles notamment) si les suppressions des petits linéaires bocagers nécessaires à la viabilisation de la zone respectent les cycles de reproduction de l’avifaune.

Impacts permanents négatifs : perte potentielle de la biodiversité locale existante même si elle reste limitée sur les zones aménagées par l’imperméabilisation des sols. Quelques linéaires de boisements à supprimer pour permettre la mise en œuvre de voirie d’accès (portion de haies bocagères). Impacts temporaires négatifs : perturbation de la faune locale lors de la phase de travaux. Impacts permanents positifs : mise en place de nouveaux habitats favorables au renforcement de la biodiversité et aux continuités écologiques.

 Mesures Mesures d’évitement : La préservation de la zone humide inventoriée au Nord-Est et de ses abords ainsi que la préservation de l’ossature bocagère principale restent des éléments forts dans les choix d’aménagement au vu d’éviter les impacts sur la flore et la faune locale. Ainsi, il est prévu de conserver et renforcer environ 2000 ml de haies bocagères à l’échelle du site. Mesures de réduction : La zone humide sera confortée et protégée durant la phase de travaux. En effet, des mesures de protections physiques seront implantées avant le démarrage des travaux – mise en place de clôtures temporaires avant l’intervention des premiers engins et jusqu’à l’édification des premiers bâtiments.

Imagerie d’intention : protection physique du patrimoine naturel.

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Mesures compensatoires : Le projet impactera environ 400 ml de talus en partie bocager nécessaire à la viabilisation de la zone. Ceci induit la suppression d’environ 15 arbres sur la partie Ouest et 15 à 20 arbres sur la partie Est. La première mesure envisagée est d’imposer un abattage des arbres uniquement en dehors des périodes de reproduction de l’avifaune (entre avril et août) afin de ne pas impacter d’habitat d’espèces protégées. Dans un souci de compenser cette suppression de bocage, il est envisagé de créer un nouveau maillage bocager en lien avec l’environnement, notamment en frange Nord-Est du site mais aussi le long de la partie Nord de la rue de Tréviantec et sur la frange Ouest du secteur Ouest. Aussi, dans un souci de garantir une continuité écologique à l’échelle de la zone, il est prévu plusieurs autres petits tronçons qui permettent de garantir des liaisons écologiques d’Est en Ouest et du Nord au Sud. Le projet prévoit la mise en œuvre d’environ 800 ml de nouvelles haies bocagères ainsi que le renforcement d’environ 500 ml de haies existantes en parties érodées à ce jour. Ces haies seront composées d’essences locales en lien avec son environnement (chêne, châtaignier, noisetier, sureau, …). L’objectif est de garantir les connectivités écologiques pour faciliter la circulation de la faune dans la future aire urbanisée.

Imagerie d’intention : bocage renforcé ou créé favorisant la biodiversité au sein de la future urbanisation.

Les espaces verts envisagés au stade du dossier de création protègeront et renforceront la trame Verte et Bleue à l’échelle du projet tout en assurant des connexions avec le patrimoine environnant.

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Carte LXXXV: Impact et mesures vis-à-vis de la biodiversité

Secteur humide préservé de la future urbanisation

Impact :

Linéaire bocager impacté par la mise en œuvre du projet - abattage des arbres hors période de reproduction de l’avifaune (avril à août).

Principales mesures d’évitement :

Linéaire bocager existant préservé en état ou Zone humide existante préservée renforcé Principale mesure de réduction :

Protection physique du patrimoine naturel durant la phase de viabilisation – zone humide

Principales mesures de compensatoire :

Mise en œuvre d’une nouvelle trame bocagère

D’autres mesures compensatoires sont aussi envisagées pour accompagner cette ossature végétale primaire :  Les ouvrages de rétention des eaux pluviales qui sont implantés sur les parties basses souvent en accompagnement des milieux humides existants. Ils permettent ainsi de prolonger le caractère humide de ces secteurs en assurant un apport d’eau, en créant des dépressions paysagères et en favorisant une végétalisation aux abords des zones humides.  La mise en œuvre d’espaces verts et d’arbres d’alignements au sein de l’urbanisation qui permettent de paysager la future urbanisation, d’assurer la collecte des eaux pluviales aérienne, d’accompagner le réseau viaire tout en favorisant la biodiversité.

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Carte LXXXVI: Imagerie des liaisons écologiques recherchées à l’échelle du jt

Plan non contractuel Milieu humide milieu rural faiblement boisement bocager

milieu rural bocager

milieu rural bocager

 Efficacités attendues des mesures  Créer un futur espace urbain agréable et profitable pour tous où le patrimoine végétal reste prégnant,  Préserver la biodiversité sur la zone y compris durant la phase de travaux,  Intégrer une dimension environnementale dans la future opération urbaine en confortant la biodiversité et les liaisons écologiques,  Garantir une perméabilité écologique en lien avec son environnement.

 Coûts Au stade du dossier de création, les estimations des coûts des mesures ne peuvent être que sommaires puisque les études projet ne sont pas réalisées. A ce stade le coût des mesures liées au volet milieu naturel est de l’ordre de 280 000 €.

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 Suivi

Mesures Maitre Opérateurs d’ouvrage Mesures de Vannes Maître d’œuvre & paysagiste au stade de la viabilisation de la réduction Agglomération zone,

Mesures Vannes Maître d’œuvre & architecte-paysagiste & bureau d’études compensatoires Agglomération environnement au stade du dossier de réalisation – projet, Maître d’œuvre & paysagiste au stade de la viabilisation de la zone – suivi pendant 3 ans après la réalisation des travaux – mortalité des plants, Entreprise spécialisée pour l’entretien des espaces après viabilisation jusqu’à la rétrocession - contrat de maintenance engagé par Vannes Agglomération, Ecologue ou association environnementale pour le suivi de la biodiversité sur la zone – inventaire faunistique et floristique – 2 inventaires sur 10 ans après l’achèvement des travaux,

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7.5. PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE

 Impacts La Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne a réalisée un diagnostic archéologique sur l’ensemble du site. En réponse au maître d’ouvrage, les services de la DRAC n’envisagent pas de prescrire un complément d’archéologique préventive sur la zone d’étude. . Impact : Néant.

 Mesures Le projet ne nécessite donc pas de mesures compensatoires vis-à-vis du volet archéologique. Il est demandé d’informer les services de la DRAC de toute découverte fortuite qui pourrait être effectuée lors des travaux conformément aux dispositions de la Loi du 27 septembre 1941.

7.6. MILIEU HUMAIN ET SANTE

7.6.1. Démographie et vie économique

- La population

 Impacts L’extension du parc d’activités doit permettre de créer des emplois et donc maintenir le bassin d’emploi du territoire.

Impact permanent : Néant.

 Mesures Mesures compensatoires Vis-à-vis de la population, le projet ne présente pas d’impact négatif. Ainsi, aucune mesure compensatoire n’est envisagée sur ce volet.

- Activités économiques Activité agricole Aucun siège d’exploitation n’est présent sur la zone d’étude et la collectivité est propriétaire du site.

Impact : Le projet n’emporte pas d’impact majeur sur l’activité agricole puisque la collectivité a largement anticipé cette opération et maîtrise actuellement l’ensemble du site d’étude.

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Mesures compensatoires : Le projet ne prévoit pas de compensation vis-à-vis du volet agricole sachant que cette thématique a été gérée au fur et à mesure des acquisitions réalisées en lien avec la DUP initiée en 2007.

Autres activités  Impacts Les retombées économiques et sociales d’un tel projet sont diverses : - développement des emplois liés à la mise en place de nouvelles activités, - augmentation de l’activité économique locale notamment pour le commerce ainsi que durant la période de réalisation de l’opération, - développement ou renforcement des emplois de services liés à la venue de nouvelles entreprises (travaux entretien, gardiennage, …),

Impact temporaire et permanent positif : augmentation de l’activité économique liée à la période de travaux et à l’arrivée de nouvelles entreprises.

Mesures : Les impacts étant positifs, aucune mesure n’est envisagée à ce propos.

7.6.2. Voisinage La création d’une nouvelle zone d’activités peut entraîner une gène vis-à-vis de la commodité du voisinage avec notamment des nuisances sonores liées à l’augmentation de la circulation automobile, les activités sur le site, … . Au vu de la faible urbanisation présente aux abords du projet (habitats diffus à l’Ouest principalement ou à l’Est mais elle est séparée par la RD767), ces nuisances restent toutefois limitées à l’échelle du projet. Le plan d’aménagement a pris en considération les habitations existantes en éloignant au maximum les voiries des habitats, en différenciant les accès ainsi qu’en implantant une zone tampon végétalisée sous la forme d’un talus boisé sur les franges Ouest et Nord permettant de limiter les co-visibilités avec les futures constructions tout en atténuant les nuisances sonores. On rappellera que les futures entreprises ne sont pas connues à ce jour et qu’elles devront se conformer à la réglementation en vigueur vis-à-vis des habitations existantes périphériques notamment pour les nuisances sonores et éventuellement les rejets divers. Ainsi, à ce stade, les principales nuisances pour le voisinage seront durant la phase chantier et donc temporaires. Il y aura, des nuisances sonores liées aux engins de chantier, des possibilités de vibrations, des modifications temporaires de circulation, des coupures éventuelles de réseaux pour effectuer les raccordements, des odeurs désagréables pouvant également incommoder le voisinage, des poussières et des boues émanant des terrassements.

Environnement sonore : En matière de bruit, les réglementations en vigueur à laquelle est soumis le projet sont :

 La réglementation sur le bruit de voisinage : Toute activité non ICPE doit respecter la réglementation sur les bruits de voisinage au droit des tiers riverains du projet.  La réglementation sur le bruit des Installations classées : Toute activité ICPE doit respecter la réglementation sur les ICPE. Page 209 Saint Avé Etude d’impact EF ETUDES Secteur du Poteau Dossier d'extension du Parc d'activités Juillet 2016

 La réglementation sur le bruit routier : Toute voie nouvelle créée pour le projet doit respecter la réglementation sur le bruit routier vis-à-vis des habitations existantes situées à proximité d’elle.

Le niveau sonore de référence s’exprime en émergence : il s’agit de la différence entre le niveau du bruit ambiant et celui du bruit résiduel correspondant à l’occupation normale des lieux. Valeurs admises de l’émergence (Article R.1336-9 du Code de la Santé Publique) : 1) 5 dbA en période diurne (de 7 h à 22 h) 2) 3 dBA en période nocturne (de 22 h à 7 h) ; valeurs auxquels s’ajoute un terme correctif, fonction de la durée cumulée d’apparition du bruit particulier. L’Organisation Mondiale de la Santé a défini des valeurs guides. Pour un environnement acoustique de qualité au voisinage ou à l’intérieur des locaux dans les secteurs ou pour les établissements sensibles au bruit :

Source : Plan Local d’Urbanisme et bruit

L’augmentation du trafic routier suite à l’aménagement du projet sera à l’origine d’une augmentation des nuisances sonores et des émissions polluantes liées aux gaz d’échappement qui entraînera une dégradation de la qualité de l’air. Ces émissions constituent la première source de pollution de l’atmosphère, principalement pour les zones urbaines. De par leur nature, ces gaz constituent un risque potentiel pour la santé humaine. A titre d’information, on donne les émissions de polluants dans le tableau ci-dessous.

Émission de polluants en g/km Véhicule diesel Véhicule essence Véhicule GPL Monoxyde de Carbone 1,25 1,80 0,33 Oxyde d’Azote 0,60 0,25 0,02

L’aménagement d’un nouveau quartier d’activités va aussi entraîner une augmentation des émissions de gaz au niveau du projet pour les besoins en énergie ainsi qu’à proximité des sites de production d’énergie. Cette production d’énergie est la seconde source de pollution pour l’atmosphère.

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Impact permanent négatif : risque de gêne de voisinage liée à la vie des futurs occupants (bruit, stationnements, augmentation du trafic routier, …). Augmentation de la pollution de l’air essentiellement liée au trafic routier généré par les futurs occupants. Impact temporaire négatif : gêne de voisinage liée aux travaux (bruit, odeur, vibration, circulation, poussières, déchets de chantiers ponctuels, …).

 Mesures Mesures d’évitement et de réduction : Les habitations présentes aux abords du périmètre ont été prises en compte dans les orientations d’aménagement afin de limiter les nuisances du projet d’urbanisation sur le voisinage. Ainsi, les voiries à créer ne sont pas accolées aux habitations existantes et il est prévu de créer des talus bocagers sur les limites parcellaires en frange avec les habitations les plus proches. Les flux routiers seront différentiés avec celui des habitats diffus présents à l’Ouest et aucune nouvelle voirie créée ne se trouve à proximité d’une habitation. Aussi, la préservation de la zone humide située sur la partie Nord-Est et la mise en œuvre des ouvrages de rétention attenant à celle-ci permet d’éloigner les futurs activités de l’habitation située au Nord du projet. Durant la phase chantier, Il est difficile d’évaluer de façon quantitative les impacts du projet sur le voisinage (bruit, concentrations de polluants…). Toutefois afin de limiter ces nuisances durant la phase de chantier, le Cahier des Clauses Techniques Particulières des entreprises sera établi dans une perspective de « chantier propre » afin de limiter les impacts environnementaux et humains incluant la prise en compte des riverains. En effet, un chantier peut devenir une véritable nuisance pour l'environnement et le voisinage. Tenter d'en réduire les impacts aura des conséquences positives pour l’ensemble des personnes concernées. Il sera demandé aux opérateurs de gérer au mieux les nuisances des chantiers et d’organiser le tri des déchets de construction incluant un suivi spécifique de ces consignes afin de réduire la production de déchets et assurer leur tri ou leur traitement. Les entreprises devront avoir du matériel et des engins de chantier conformes à la réglementation en vigueur relative aux objets bruyants fixée par les arrêtés 1 à 7 du 12 mai 1997, mis en application par le décret n°95-79 du 23 janvier 1995. La plage d’horaire d’autorisation de réalisation des travaux devra être clairement être respectée. De plus, ils devront respecter le décret 2006-10999 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage.

Concernant les impacts permanents négatifs, ceux-ci restent minimes à l’échelle de la commune et du projet notamment par rapport aux voiries existantes dans l’environnement proche et les activités en place. Toutefois, certaines mesures d’évitement et de réduction des émissions de polluants de l’air ou acoustique sont proposées avec notamment l’incitation aux déplacements doux (cf paragraphe 7.8 sur les déplacements). Émissions des véhicules : Les vitesses de circulation seront limitées dans la zone permettant ainsi de limiter les émissions polluantes ainsi que les nuisances sonores. De plus, il est prévu d’inciter les futurs occupants à moins utiliser leur voiture grâce à la mise en place d’un cheminement réservé au piéton en lien avec les cheminements existants et la desserte en transports collectifs.

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Fumées : Aucun brulage de déchets à l’air libre ne sera autorisé sur la zone. Émissions énergétiques : Les futurs bâtiments devront au minimum respecter les normes énergétiques actuelles (RT 2012) et pourront être encouragés à aller plus loin, notamment avec la production d’énergie renouvelable. Il est difficile d’évaluer de façon quantitative les impacts du projet sur la santé (bruit, concentrations de polluants, …). Toutefois, à ce stade d’avancement du dossier, ce projet n’est pas une source de dangers majeurs pour les populations environnantes, les risques restent en effet minimes et aucun produit toxique ne sera susceptible d’être produit ni dispersé en grande quantité. Les éventuels impacts sur la santé des populations environnantes seront essentiellement liés aux émissions sonores et atmosphériques dus à l’activité au sein du projet (chauffage, trafic routier, …). Aussi, chaque futur porteur de projet devra respecter la réglementation en vigueur et prendre en considération les habitations les plus proches du site. Les autres risques sur la santé sont liés à la phase d’aménagement, ils sont donc temporaires et restent minimes : bruit des travaux, poussières, risques d’accidents… .

Mesures compensatoires : La principale mesure compensatoire concerne le plan d’aménagement proposé avec la volonté de créer un quartier agréable ainsi qu’une recherche de qualité architecturale et paysagère sur les franges du projet. Le projet prévoit la mise en œuvre d’un merlon paysager planté en limite Sud-Ouest du site qui contribuera à la qualité paysagère ainsi qu’à l’atténuation des potentielles nuisances sonores liées aux futures activités. Celui-ci aura une hauteur d’environ 3 mètres afin de se prévenir des nuisances sonores pouvant être liées à des parkings ou des zones de dépôts et de manutention. La mise en œuvre d’une frange paysagère le long de la RD767 et de talus boisés sur la frange Nord-Est permettra aussi de préserver un rôle de barrière visuelle vis-à-vis des riverains.

Enfin, on notera que si une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement s’installe sur la ZA, des études de bruit et de danger sont obligatoires. Celles-ci devront intégrer les habitations existantes situées dans l’environnement du projet.

 A ce stade d’avancement du dossier, ce projet n’est pas une source de dangers majeurs pour les populations environnantes

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Carte LXXXVII: Mesures compensatoires vis-à-vis du voisinage

H H : habitations existante Espace tampon végétal assurant un éloignement de l’habitation située au Nord : bassin + zones humides préservées

Haie bocagère sur talus

Merlon paysager planté En limite Sud-Ouest Hauteur : environ 3 m.

Haies existantes préservées et renforcées

H H

H

H H

Traitement paysager de la frange Est de Accès à la zone et voiries créées la zone imposée – végétalisation + éloignées des habitations existantes contraintes d’intégration des différents aménagements

 Efficacités attendues des mesures  Garantir un environnement paysager agréable aux riverains et limiter les nuisances durant la phase de travaux et sa phase d’exploitation,  Conforter le bassin de vie locale en créant de nouveaux emplois et en permettant de conforter le tissu économique existant,  Garantir un confort de vie pour le voisinage aussi bien durant la phase de travaux que lors de la future occupation du site.

 Coûts Au stade du dossier de création, les estimations des coûts des mesures ne peuvent être que sommaires puisque les études projet ne sont pas réalisées. A ce stade le coût des mesures liées au volet milieu humain est de l’ordre de 80 000 €.

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 Suivi

Mesures Maitre Opérateurs d’ouvrage Mesures de Vannes Maître d’œuvre & paysagiste au stade de la viabilisation de la réduction Agglomération zone,

Mesures Vannes Maître d’œuvre & architecte-paysagiste & bureau d’études compensatoires Agglomération environnement au stade du dossier de réalisation – projet, Maître d’œuvre & paysagiste au stade de la viabilisation de la zone, Service instructeur et urbaniste à la phase permis de construire notamment vis-à-vis des nuisances pouvant être engendrées par les futures entreprises,

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7.7. LES RESEAUX Il est important de noter qu’à ce stade d’avancement du dossier, l’ensemble des éléments relatif aux réseaux ne peut être que succinct et hypothétique. En effet, il n’est pas possible de prévoir dès à présent le dimensionnement de l’ensemble des ouvrages puisqu’ils dépendent des besoins des futures entreprises qui ne sont pas connues à ce jour. Le raccordement de la zone fera l’objet d’une concertation avec l’ensemble des concessionnaires pour connaître les faisabilités de raccordements et les contraintes techniques et réglementaires.

7.7.1. Le réseau d’eaux usées et la station d’épuration

 Impacts La programmation sur la future zone d’étude n’est pas maitrisée à ce jour cependant, la station communale est en mesure de recevoir de nouveaux raccordements (environ 1000 Eq/Hab). En considérant une charge moyenne de 10 Eq/Hab par lot et un maximum de 70 lots sur la zone, nous pouvons estimer l’augmentation de la charge polluante à arriver en tête de station à environ 700 Eq/Hab une fois l’ensemble du projet raccordé. On notera que le prévisionnel des tranches de viabilisation n’est pas à ce jour totalement maitrisé, celui-ci s’effectuera en fonction de la conjoncture économique et des demandes des entreprises. Aussi, la zone n’a pas vocation à recevoir de gros projet industriel. La situation de la station d’épuration est donc susceptible d’évoluer dans le temps ainsi que la programmation du projet (échéance 10 à 15 ans). En état, la première tranche de travaux ne devrait pas engendrer de difficultés majeures sur le bon fonctionnement de la station communale (charge estimée à 100 Eq/Hab). Concernant la desserte de la zone, un réseau de collecte sera implanté sur la zone et raccordé par refoulement sur le réseau existant présent au Sud du site, au niveau de la zone du Poteau existante (deux postes de refoulement seront nécessaires pour raccorder l’ensemble du projet).

Impact permanent négatif : nouveaux raccordements sur la station d’épuration et mise en place de postes de refoulement pour permettre le raccordement sur le réseau existant.

Le projet ne nécessite donc pas de mesures compensatoires spécifiques pour le volet eaux usées excepté la mise en place d’un nouveau réseau et une vérification, avec le concessionnaire, des conditions de raccordements. Une étude de la faisabilité des possibilités de raccordement des futures entreprises sera réalisée si leurs activités le nécessite (ex : gros consommateur) en concertation avec le concessionnaire. La station devra être en capacité technique et réglementaire de recevoir les effluents. Ainsi, des discussions pourront être engagées avec les entreprises afin de mettre en œuvre des prétraitements sur leur site si les quantités de rejets sont importantes.

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Carte LXXXVIII: Carte du réseau de collecte eaux usées et eaux pluviales du projet au stade du dossier de création

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7.7.2. L’eau potable

 Impacts Le projet concerne la création d’un parc d’activités dont le type d’entreprises n’est pas maitrisé à ce jour. En se basant sur un nombre d’équivalent de 350 personnes, le volume d’eau supplémentaire consommé peu être estimé à environ 50 m3/jour (base utilisée : 150 l/j/personne). Il s’agit d’une approche sommaire puisque cette consommation est fortement dépendante des activités futures. La desserte sera réalisée à partir des conduites existantes situées à proximité du site (au niveau de la zone d’activités existante). Le réseau présente une capacité suffisante pour desservir la zone et assurer la sécurité incendie des espaces publics (plusieurs hydrants devraient être créés sur la zone). Les débits délivrés par le réseau existant permettent de protéger des locaux industriels, artisanaux et commerciaux dont la plus grande surface non recoupée n’excède pas 1000 m². Durant la phase chantier, les entreprises auront aussi besoin d’un point d’eau. La réalisation de travaux peut engendrer des coupures momentanées du réseau pour permettre le raccordement.

Impact permanent négatif : nouveaux besoins en eau potable pour la consommation et la sécurité incendie. Impact temporaire négatif : coupures de réseaux éventuelles

 Mesures Le réseau présent en périphérie est suffisamment dimensionné pour permettre de nouveaux raccordements. En première approche, et si aucun projet nécessitant de gros besoin ne s’implante sur la zone, le bouclage sur les canalisations existantes au Sud de la zone permet d’assurer une desserte du site et d’envisager des défenses incendies conforme à la réglementation pour les espaces publics. Tout projet nécessitant une consommation importante devra réaliser une étude spécifique pour connaître la faisabilité et la mise en place d’une convention avec le gestionnaire. Concernant la phase travaux, les entreprises devront faire les demandes nécessaires auprès du concessionnaire afin de connaître précisément la localisation des ouvrages existants et les modalités de raccordement. En cas de nécessité de coupure de réseau, une information auprès des riverains et de la mairie sera réalisée.

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Carte LXXXIX: Carte des réseaux souples du projet au stade du dossier de création

7.7.3. Les autres réseaux Les études techniques ne sont pas suffisamment avancées à ce jour pour connaître les besoins réels en matière de téléphonie, d’électricité, d’éclairage et de gaz. Toutefois, l’ensemble des réseaux sont présents au Sud de la zone au niveau de la RD135 et pourront être étendus jusqu’au site d’étude.

Impact temporaire : coupure de réseau éventuelle.

 Mesures L’ensemble des éléments relatif aux dimensionnements et aux tracés des différents réseaux sera réalisé en concertation avec les concessionnaires concernés et seront réalisés conformément à la réglementation en vigueur. Au stade de connaissance que nous avons actuellement sur le dossier, le projet ne nécessite pas de mesures compensatoires spécifiques.

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 Efficacités attendues des mesures  Dimensionnements des différents réseaux adaptés au projet et en concertation avec les concessionnaires,  Réduction au maximum des besoins énergétiques (candélabres, ….) et de la quantité d’eau potable (incitation à la récupération des eaux de pluies conformément à la réglementation en vigueur).  Garantir une capacité de réseaux suffisante en fonction des futurs porteurs de projets, notamment vis-à-vis de la station d’épuration.

 Coûts Au stade du dossier de création, les estimations des coûts des mesures ne peuvent être que sommaires puisque les études projet ne sont pas réalisées. A ce stade le budget prévisionnel des mesures liées au volet eaux usées est de l’ordre de 70 000 €.

 Suivi

Mesures Maitre Opérateurs d’ouvrage Mesures Vannes Maître d’œuvre, vannes Agglo & concessionnaire. compensatoires Agglomération Suivi des besoins en eau potable et de la capacité de la station d’épuration en fonction des futurs porteurs de projets (étude de faisabilité).

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7.8. DEPLACEMENTS, ACCES ET SECURITE

 Impacts La création d’une zone d’activités impliquera une augmentation globale du trafic dans le secteur, augmentation qui correspond à la circulation de véhicules légers liés aux employés et à la clientèle ainsi que des poids lourds pour les livraisons et les entreprises. Le trafic s’effectuera majoritairement à partir de l’échangeur de la RD767 puis la RD135 qui amène directement vers les axes structurants du territoire d’où des nuisances très réduites sur la partie Nord de la rue de Tréviantec. Les voiries existantes périphériques permettant l’accès au parc d’activités sont de gabarit suffisant pour accepter la future circulation liée à l’aménagement de la zone. Au stade actuel du projet, les trafics attendus en entrée et sortie du parc d’activités sont difficilement quantifiables tant que les futurs occupants ne sont pas connus. Le trafic routier dans l’emprise du projet sera limité aux usagers des entreprises (salariés, fournisseurs, clients) et aux visiteurs. Le trafic de transit ne s’effectuera pas sur les voiries du projet (accès en boucle à partir de la voirie en place). A partir des éléments dont on dispose, une estimation du trafic à été réalisée. Ces chiffres restent à prendre avec précaution et ont pour objectifs de déterminer uniquement une tendance. Les hypothèses utilisées pour le calcul des véhicules légers sont les suivantes :  Nombre d’emplois en équivalent temps plein estimé : environ 350 – base utilisée 20 EqTP/ ha,  Fréquentation liée à la clientèle et visiteurs : 50 à 100 véhicules/jour,  90% des déplacements se faisant en voiture particulière, le reste concerne principalement le covoiturage et les itinéraires doux,  1 allée-retour par voiture pour les salariés et 25% du trafic de salariés réalisant un allée-retour à la mi-journée (pose déjeuner),  L’heure de pointe est approchée en considérant qu’elle concerne 40% du trafic journalier, Ainsi, on obtient un flux de véhicule une fois le site entièrement occupé de l’ordre de 800 à 900 véhicules/jour dont environ 300 à 400 véhicules aux heures de pointe.

Les hypothèses utilisées pour le calcul des véhicules lourds sont les suivantes (concerne principalement les livraisons des entreprises et quelques entreprises expédiant des produits manufacturés et une potentielle entreprise tournée sur une prestation de service de transport) :  Livraisons et expéditions : 20 allers-retours / ha – prise en considération entreprises logistiques - soit environ 320 de Poids-lourds/jour,  Spécificité liée à une potentielle entreprise tournée sur une prestation de service de transport – estimation pour 80 bus et 4 allers/retours / jour soit environ 320 véhicules / jour,  L’heure de pointe est approchée en considérant qu’elle concerne 20% du trafic journalier. Ainsi, on obtient un flux de véhicules lourds de l’ordre de 650 poids-lourds /jour dont environ 130 aux heures de pointe.

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Impacts permanents négatifs : augmentation du trafic liée à l’arrivée de nouvelles activités. Impacts temporaires négatifs : augmentation du trafic liée à la période de travaux.

 Mesures compensatoires Le projet d’aménagement a essayé de prendre en considération, à son échelle, la problèmatique des déplacements en cherchant à différencier les types de flux. Il est à noter que les flux s’effectueront majoritairement vers la RD767 et qu’il existe un échangeur à proximité du site ce qui limite les nuisances sur les centres-villes voisins (Saint-Avé et Meucon notamment). Plusieurs éléments sont mis en avant pour limiter la pression automobile : Le stationnement : la zone sera équipée de places de stationnement suffisantes adaptées aux activités futures, y compris pour les visites occasionnelles. Ils seront prévus majoritairement sur les lots, Les accès : Le projet prévoit, une requalification de rue de Tréviantec permettant d’améliorer la circulation routière et piétonne. Une sécurisation des cheminements piétons est prévue sous la forme de trottoir pour rejoindre l’arrêt de transport collectif existant ainsi que la potentielle aire de covoiturage qui est à l’étude. Les voiries périphériques : Le gabarit et les conditions de trafics des voiries périphériques sont compatibles avec le trafic généré par la future urbanisation qui reste minime par rapport au trafic existant. Dans un souci de ne pas engendrer une augmentation du trafic vers le Nord de la rue de Tréviantec en direction de la commune de Meucon, le maitre d’ouvrage a choisi d’interdire la circulation des poids lourds vers le Nord après le rond-point d’accès à la zone. Même si l’intérêt d’emprunter cet itinéraire reste très limité pour les usagers, l’objectif est d’obliger le trafic poids-lourds à utiliser le réseau viaire structurant, à savoir les RD135 et 767. Ainsi, le report de trafic lié à la réalisation de la zone en direction de la commune de Meucon, en passant par le rue de Tréviantec, se cantonnera essentiellement aux habitants de Meucon travaillant sur le site sachant qu’il n’existe pas de réel intérêt pour les habitants des communes voisines excepté éventuellement lors de l’engorgement de l’échangeur de la RD767. Sécurité : Une sécurisation de la zone sera réalisée avec la limitation des vitesses de circulation et des aménagements seront réalisés au niveau de la rue de Tréviantec pour le raccordement des voiries principales créées (rond-point pour l’accès Est et tourne à gauche pour l’accès Ouest). Ces éléments de sécurisation contribueront aussi à la diminution des vitesses sur la route de Tréviantec. Autres modes de déplacements : Le projet prévoit la mise en place de cheminements doux sur l’ensemble de la zone urbanisée qui permettent de desservir l’ensemble des futurs lots et la rue de Tréviantec se verra requalifiée pour prolonger les itinéraires doux jusqu’aux cheminements existants et l’arrêt de bus. La volonté des collectivités locales est de développer les itinéraires doux notamment au travers de pistes cyclables et d’aménagement pour piétons en lien avec les points d’intérêts existants (arrêts bus, potentielle aire de covoiturage, …).

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Linéaire de la rue de

Tréviantec interdit au

poids-lourds

Sécurisation accès

Rond-Point

Sécurisation accès

Tourne à gauche

Sécurisation de la rue

de Tréviantec – mise

en œuvre d’un

cheminement doux

Jonction avec cheminements

existants + arrêts de bus

 Efficacités attendues des mesures  Favoriser l’usage des transports collectifs et les déplacements doux,  Sécuriser les trafics routiers et limiter la pression automobile,  Réduction de la vitesse sur la rue de Tréviantec,  Adapter l’offre en stationnements aux besoins.

 Coûts Au stade du dossier de création, les estimations des coûts des mesures ne peuvent être que sommaires puisque les études projet ne sont pas réalisées. A ce stade le coût des mesures liées au volet déplacements est de l’ordre de 400 000 €.

 Suivi

Mesures Maitre Opérateurs d’ouvrage Maître d’œuvre, vannes Agglo. Mesures Vannes Etude et suivi des travaux de sécurisation des voiries ainsi que de compensatoires Agglomération la mise en œuvre des cheminements doux. vannes Agglo Vannes Suivi des besoins et de la fréquentation des modes alternatifs Agglomération (covoiturage, transports collectifs, …)

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7.9. ÉNERGIE - CLIMAT L’étude énergétique réalisée sur la zone, qui reste sommaire au vu des éléments maitrisés à ce stade, montre que les énergies renouvelables présentant le plus d’intérêt sur le site sont l’énergie bois et le solaire. Concernant la mise en œuvre d’un réseau de chaleur, il apparaît que la solution réseau avec chaudières bois est la plus intéressante cependant, au vu des nombreuses incertitudes en terme de besoins et des coûts engendrés par ce type d’équipements, la collectivité n’a pas retenu la mise en œuvre d’un réseau de chaleur sur le projet.

Impact permanent négatif : Augmentation de la consommation d’énergie liée à l’urbanisation (chauffage, éclairage, déplacements, … ) et donc des émissions en CO2

 Mesures Mesures d’évitement et de réduction : En état, les nouvelles performances énergétiques à atteindre au niveau des bâtiments (RT2012) devront être respectées. A ce stade, la priorité affichée sur le projet est donc de limiter les consommations énergétiques liées à la future urbanisation en respectant, notamment pour les futurs bâtiments, les normes de construction en vigueur. La mise en place d’énergies renouvelables sur le projet est aussi envisageable au niveau des parcelles privatives même s’il est difficile de connaître le potentiel énergétique réel. Aucune obligation n’est inscrite pour les futurs acquéreurs excepté de respecter les normes en vigueur. La mise en place de ces dispositifs dépendra donc principalement des motivations personnelles des propriétaires ainsi que de l’encouragement public (incitation financière, informations …). Ainsi, les principales sources d’énergie renouvelable pouvant être envisagées sur la zone pour les futurs lots sont le bois pour le chauffage et le solaire pour l’utilisation des chauffe-eau et la production d’énergie. Concernant l’impact du projet sur les émissions de gaz à effet de serre, plusieurs objectifs sont mis en œuvre pour réduire les consommations d’énergie fossile : . Le projet est intégré à son environnement – création et renforcement des espaces naturels (boisements, zone humide, …). En effet, la photosynthèse permet aux

plantes de capter du CO2 le jour pour leur croissance. Cette action présente de nombreux avantages puisqu’elle combine la préservation de la biodiversité sur la zone, le stockage de carbone même s’il reste difficilement quantifiable ainsi que la production de biomasse pour l’énergie bois. . L’intervention sur le terrain est réduite grâce à une volonté de limitation des terrassements, déblais et remblais. Concernant les matériaux, un des objectif est de réutiliser dans la mesure du possible des matériaux sur site notamment pour les talus et les espaces verts. . La prise en compte des déplacements avec une incitation au mode de déplacements doux au profit de la voiture par le maillage de cheminements différentiés des voiries principales, la volonté des collectivités de développer les déplacements doux depuis les points d’intérêts – arrêt bus, aire de covoiturage. . La prise en compte des économies d’énergie dans l’aménagement public, notamment au niveau de l’éclairage. La mise en place de l’éclairage fera l’objet d’une réflexion avec le concessionnaire afin de limiter la consommation d’électricité en organisant

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l’éclairage suivant les lieux et en privilégiant du matériel peu consommateur d’énergie. Ainsi, les orientations d’aménagement sont conçues de manière à favoriser au mieux un quartier « durable » quelques soient les options qui seront ensuite retenues au niveau des bâtiments et des découpages des lots. En état, le projet n’aura pas d’impact majeur sur les facteurs climatiques.

 Efficacités attendues des mesures  Créer une nouvelle urbanisation d’activités dense et économe en énergie,  Favoriser la production d’énergie à partir des énergies renouvelables.

 Coûts Au stade du dossier de création, les estimations des coûts des mesures ne peuvent être que sommaires puisque les études projet ne sont pas réalisées. A ce stade le coût des mesures liées au volet énergie est de l’ordre de 10 000 €.

 Suivi

Mesures Maitre Opérateurs d’ouvrage Mesures Vannes Maître d’œuvre, vannes Agglo.& Architecte – Conseil aux porteurs compensatoires Agglomération de projet, vannes Agglo & service instructeur – Visa et instruction des permis de Construire

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7.10. ADDITION ET INTERACTION DES IMPACTS ENTRE EUX Le projet aura un impact positif quant à l’économie locale qui reste déterminante pour le bassin d’emploi du territoire. La conception du projet et les différentes mesures d’évitement, de réduction et de compensation des effets négatifs, temporaires ou permanents, induites par le projet, permettront à terme de créer un espace le plus convivial possible. L’ensemble des impacts négatifs, temporaires ou permanents, recensés dans le cadre de l’étude font l’objet de mesures d’évitement, de réduction et de compensation. Suivant la logique d’inter-relation des enjeux et composantes environnementales, les effets décrits précédemment interagissent entre eux. L’interaction de ces effets conditionne le niveau d’effet ou d’impact pour chaque composante concernée. Dans la situation présente, les interactions et additions potentielles des effets entre eux ont été prises en compte dans l’évaluation des effets pour chaque composante. Les principales causes engendrant une addition et une interaction des impacts entre eux sont : la période de travaux (riverain, sonore, air, terrassement, …), l’arrivée d’une nouvelle entreprises (circulation automobile, sécurité, consommation énergétique, extension des réseaux, …) et l’urbanisation sur une zone d’extension urbaine (paysage, patrimoine naturel et culturel, …). L’ensemble des mesures compensatoires présentées dans les chapitres concernés est suffisant pour éviter, réduire ou compenser l’addition et l’interaction des impacts entre eux. En effet, après examen de l’ensemble des impacts et des mesures compensatoires associées, le projet ne comporte pas d’effets, directs ou indirects, induits par l’interaction de différents facteurs, qui auraient une conséquence significative sur l’environnement (environnement physique, naturel, paysager, humain, …).

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7.11. EFFETS CUMULES AVEC LES AUTRES PROJETS CONNUS SUR LE TERRITOIRE Selon le site internet de la DREAL Bretagne, il existe un avis d'autorité environnemental sur le territoire communal saisi le 14 janvier 2011 pour l'aménagement du secteur de Kérozer, comprenant une étude d'impact (données disponibles entre 2010 et 2016). Au vu des caractéristiques géographique, temporel et la vocation de ce projet, la ZAC à vocation d’activités ne présente pas d’effets cumulés significatifs avec cet autre projet implanté dans le centre de Saint-Avé.

La Z.A.C. ne génère pas d’effets cumulés nécessitant un renforcement des mesures prévues par le maître d’ouvrage ou remettant en cause la faisabilité du projet.

7.12. EFFETS DU PROJET NE POUVANT ETRE COMPENSES OU EVITES L’arrivée de nouvelles entreprises, induite par la réalisation du projet, engendre des effets qui ne pourront être évités, réduits ou compensés :  Augmentation du trafic routier à l’échelle du site mais aussi sur les axes structurants périphériques. Cet effet reste toutefois réduit au vu de la taille du projet et des infrastructures en place. Le maitre d’ouvrage a la volonté d’inciter les usagers à limiter l’usage de la voiture individuelle notamment pour les déplacements vers l’arrêt de bus ou l’aire de covoiturage cependant, il ne peut pas être compensé intégralement puisque la voiture individuelle reste le principal mode de déplacement utilisé.

 Augmentation des émissions en CO2 liée à l’arrivée de nouveaux bâtiments pour les consommations énergétiques liées aux chauffages ainsi qu’au trafic routier.

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7.13. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX ET COMMUNAUX 7.13.1. Respect du Schéma de Cohérence Territorial Le SCoT aborde de nombreux thèmes dont certains sont en interaction avec le projet : La programmation ainsi que la localisation sont en pleine cohérence avec le projet envisagé par Vannes Agglomération.

7.13.2. Respect du SDAGE Loire-Bretagne et du SAGE Le projet concerne une extension urbaine sur un secteur à dominante agricole. Le projet prévoit la préservation des milieux humides et le renforcement des liaisons écologiques à l’échelle du site (zones humides). La gestion des eaux pluviales sera traitée globalement à l’échelle des sous bassins versants élémentaires. L’ensemble des ouvrages hydraulique sera dimensionné avec un rejet de fuite de 3 l/s/ha pour une protection décennale au minimum conformément aux recommandations de ces documents cadres. Le projet est donc en pleine adéquation avec les objectifs du SDAGE et du SAGE.

7.13.3. Respect des autres documents supra-communaux liés au patrimoine naturel Le projet n’est pas directement concerné par ceux-ci : NATURA 2000, ZNIEFF et SRCAE. Le projet n’impactera de façon significative ces sites d’intérêts environnementaux.

7.13.4. Compatibilité du projet avec les documents communaux Le périmètre retenu pour le dossier de création de ZAC s’inscrit dans la continuité du PLU et notamment des orientations d’aménagement. Il conforte la trame verte et bleue communale ainsi que le patrimoine bâti d’intérêt inventorié. Une légère modification du PLU sera nécessaire pour permettre la densification de la future urbanisation (limitation des distances de constructions par rapport aux limites parcellaires).

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8. DIFFICULTES DE REALISATION DE L’ETUDE La principale difficulté d’évaluation des impacts concerne principalement trois thématiques : - Déplacements et infrastructures de transport Le volet déplacement, réalisée dans le cadre du projet, est ciblée sur la zone d’étude ce qui constitue une limite pour l’évaluation des flux routiers et des effets cumulés du projet notamment vis-à-vis de l’agglomération vannetaise. Ces flux routiers nécessitent d’avoir une approche plus globale de type Plan de Déplacement Urbain et cette approche reste très difficile à réaliser à l’échelle d’une petite opération urbaine. Aussi, ne connaissant pas les futures entreprises venant sur la zone, les estimations de trafic restent difficiles à approcher. Enfin, l’évolution comportementale des futurs habitants vis-à-vis des modes de déplacements reste difficilement quantifiable, notamment pour la fréquentation des transports collectifs.

- Émission de polluants de l’air et énergie Concernant l’augmentation des émissions en CO2 liée au trafic routier généré par le projet, les estimations restent aussi difficiles à réaliser puisqu’elles sont fonction des futurs usages des occupants mais aussi, fonction du lieu actuel d’habitation des futurs habitants qui viendront sur la zone (certains habitants se rapprocheront de leurs lieux de travail et pourront donc participer à une diminution des émissions de CO2).

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9. METHODES UTILISEES La réalisation de cette étude d’impact a nécessité la mise en œuvre de méthodes classiques d’investigation en rapport avec l’importance du projet et a fortiori de ses incidences sur l’environnement et la santé. Cartographie : Outre, le cadastre, le fond cartographique de l’IGN (SCAN 25) a été utilisé ainsi qu’une photographie aérienne issue de Geoportail. Photographie : Les différentes photographies inclues dans le présent document proviennent des différentes études réalisées par l’équipe de prestataires ainsi que des documents mis à disposition par la Mairie. Collecte de données : Les différentes informations rassemblées dans cette étude proviennent de documents fournis par la commune (notamment le PLU, étude après mine, étude pollution des sols, …), le SDAGE Loire-Bretagne, l’INSEE, la DREAL, la DDTM, l’ONEMA, le Conseil Général, l’ADEME, la CLE, la DRAC, le BRGM,… Analyses sur le terrain : Plusieurs investigations de terrains ont été menées (inventaire faune/flore, étude pédologique, occupation du sol, ….). L’occupation des sols, les chemins hydrauliques, la faune et la flore, les voiries, les activités économiques, les bâtiments ont été répertoriés ; des photographies de points particuliers ont été prises pour aider à la compréhension de l’étude. Autres études : L’étude d’impact a intégré les données issues d’autres études réalisées sur la commune et l’agglomération (PLU, SCoT, PLH, PDU, …) Diagnostic technique, évaluation des impacts et mesures d’évitement, de réduction et de compensation : Suite à ce cadrage préalable, une analyse technique croisée des différentes informations collectées et une estimation des différents impacts environnementaux du projet ont été réalisées. Des mesures visant à éviter, réduire ou compenser ces effets ont été préconisées. Pour l’ensemble des facteurs environnementaux, l’analyse des impacts du projet a été réalisée en fonction des dispositions techniques et de la nature des contraintes liées aux différents facteurs environnementaux, socio-économiques et urbains. L’identification et l’évaluation des effets, tant positifs que négatifs, sont effectuées pour tous les facteurs concernés et sont déterminées selon des méthodes officielles. Cette évaluation est quantitative chaque fois que possible compte tenu de l’état des connaissances. Les mesures sont définies en référence à des textes réglementaires ou selon des dispositions habituellement connues et appliquées.

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10. ANNEXES

Annexe 1 : Courrier réponse suite à l’instruction du dossier de déclaration loi sur l’eau Annexe 2 : Courrier réponse du service régional de l’archéologie Annexe 3: Liste floristique (ExEco, 2015) Annexe 4: Liste faunistique (ExEco, 2015)

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Annexe 1

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Annexe 2

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Annexe 3

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Annexe 4

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