Renouvellement d’une carrière Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit de produits minéraux solides
Commune : Bagnac-sur-Célé (46)
Dossier de demande d’autorisation au titre de la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
CR 1446 Novembre 2013 Revu en mai 2015
Préfecture du Lot A l’attention de Monsieur le Préfet Place Jean-Jacques Chapou 46000 CAHORS
Objet : Demande d’autorisation de renouvellement d’une carrière et d’exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit de produits minéraux solides Commune de Bagnac-sur-Célé (46)
Réf. : Arrêté préfectoral du 21/10/2010 Livre V Titre I° du Code de l’environnement relatif aux ICPE
Bagnac-sur-Célé, le 18 mai 2015
Monsieur le Préfet,
Je soussigné, Philippe DURAND, gérant de la Société des Carrières du Massif Central (SCMC), dont le siège social se trouve à Caffoulens, 46270 BAGNAC-sur-CELE, demande par la présente l’autorisation : de renouveler la carrière de gneiss leptynitique autorisée par l’arrêté préfectoral du 21/10/2010, sur le territoire de la commune de Bagnac-sur- Célé, lieux-dits « Les carrières », « Auriac » et « Caffoulens », d’exploiter sur le site de cette carrière une installation de concassage-criblage, d’exploiter une station de transit de produits minéraux solides.
Je sollicite une dérogation pour permettre le réaménagement du front Ouest sous forme de falaise, sur une hauteur supérieur à 15 m, la hauteur de celle-ci pouvant atteindre localement 75 m. L’exploitation sera réalisée en fronts de 15 m de hauteur maximum entrecoupés de banquettes de 5 à 8 m de largeur minimum qui seront ensuite, lors des travaux de remise en état, abattues par des tirs obliques. La motivation de cette demande de dérogation est exposée dans l’étude d’impact jointe au présent dossier. Elle porte essentiellement sur une meilleure intégration paysagère et le développement d’une faune et flore rupestres.
Je sollicite également l’exclusion de 2 parcelles de l’emprise de la carrière, qui n’ont jamais été exploitées : section AX n°347, lieu-dit « Les Carrières » : cette parcelle (anciennement n°263) se situe dans un secteur boisé qui sera restitué tel quel à son propriétaire ; section AX n°346, lieu-dit « Les Carrières » : cette parcelle est issue de la division de l’ancienne parcelle AX n°272. Elle est aujourd’hui occupée par la nouvelle station d’épuration de Bagnac-sur-Célé.
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Sommaire général du dossier
PREAMBULE...... 12 REGLEMENTATION ET CONTENU DES ETUDES ...... 17 1. COMPOSITION DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ...... 18 2. PROCEDURE D’INSTRUCTION DE LA DEMANDE D’AUTORISATION ...... 22 2.1. Contexte réglementaire ...... 22 2.2. Procédure d’instruction...... 23 2.2.1. L’enquête publique ...... 23 2.2.2. Consultations ...... 24 2.2.3. Fin de l’instruction...... 25 3. MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION ...... 27 4. DISPOSITIONS FINANCIERES ET CHANGEMENT D’EXPLOITANT ...... 27 DEMANDE D’AUTORISATION ...... 29 1. LE DEMANDEUR ...... 31 2. EMPLACEMENT DE LA CARRIERE ET DES INSTALLATIONS ...... 33 3. NATURE ET VOLUME DE L’ACTIVITE RUBRIQUES ET NOMENCLATURE DES ICPE ...... 41 3.1. Nature et volume de l’activité...... 42 3.1.1. La carrière ...... 42 3.1.2. L’installation de concassage‐criblage ...... 43 3.1.3. Station de transit de matériaux solides ...... 43 3.2. Rubriques de la nomenclature des ICPE ...... 44 3.3. Nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L.214‐1 à L.214‐ 3 du code de l’environnement ...... 45 4. PROCEDES DE FABRICATION MATIERES UTILISEES PRODUITS FABRIQUÉS ...... 46 5. CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES DE L’EXPLOITANT ...... 49 5.1. Présentation générale de la société ...... 50 5.2. Capacités techniques ...... 51 5.3. Capacités financières ...... 51 6. GARANTIES FINANCIERES ...... 52 6.1. Nature et délai de constitution ...... 53 6.2. Montant des garanties ...... 53 CARTE DE SITUATION ...... 55 PLAN DES ABORDS ...... 59 PLAN D’ENSEMBLE ...... 61 ETUDE D’IMPACT ...... 65 1. DESCRIPTION DU PROJET ...... 67 1.1. La carrière ...... 68 1.1.1. Procédés de fabrication ...... 68 1.1.1.1. Décapage ...... 68 1.1.1.2. Extraction des gneiss leptynitiques ...... 70 1.1.1.3. Plan de tir ...... 71 1.1.1.4. Hauteur des fronts et largeur des banquettes ...... 72 1.1.1.5. Reprise des gneiss extraits ...... 72 1.1.2. Réaménagement du site ...... 73 1.1.3. Organisation et phasage de l’exploitation...... 77 1.1.4. Matériels mis en œuvre pour l’extraction des matériaux ...... 77 1.2. Installation de premier traitement et station de transit de matériaux ...... 83 1.2.1. Procédés de fabrication ...... 83 1.2.1.1. Processus de traitement des matériaux ...... 83 1.2.1.2. Reprise des granulats produits ‐ Station de transit des granulats ...... 85 1.3. Installations annexes ...... 85 1.3.1. Présentation ...... 85 1.3.2. Composition détaillée des installations annexes ...... 87 1.4. Matières utilisées, produits fabriqués et déchets ...... 88 1.4.1. Matières premières ...... 88 1.4.2. Energies utilisées ...... 88 1.4.3. Produits accessoires employés ...... 89 1.4.4. Mode d’approvisionnement en eau et utilisation ...... 90
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1.4.4.1. Utilisation des eaux ...... 90 1.4.4.2. Mode d’approvisionnement en eau ...... 91 1.4.5. Produits fabriqués : nature, caractéristiques et utilisations...... 95 1.4.6. Transport généré par l’activité ...... 95 1.4.7. Sous‐produits de l’exploitation ...... 97 1.4.8. Déchets ...... 97 1.4.9. Horaires de fonctionnement ...... 99 1.4.10. Personnel ...... 99 2. ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ...... 101 2.1. Situation ...... 105 2.1.1. L’aire d’étude ...... 105 2.1.2. Situation géographique ...... 108 2.1.3. Situation cadastrale ...... 111 2.1.4. Situation administrative ...... 115 2.1.5. Servitudes et risques ...... 115 2.1.5.1. Servitudes d’utilité publique ...... 115 2.1.5.2. Risques ...... 115 2.2. Topographie ...... 119 2.2.1. Contexte local ...... 119 2.2.2. Les terrains de la carrière et leurs abords ...... 119 2.3. Climat ...... 122 2.3.1. Caractéristiques du climat ...... 122 2.3.2. Micro‐climat ...... 123 2.4. Géologie ...... 124 2.4.1. Contexte général ...... 124 2.4.2. Contexte local ...... 124 2.4.3. Les matériaux exploités sur la carrière ...... 128 2.4.3.1. Caractéristiques du gisement ...... 128 2.4.3.2. Confirmation d’absence de minéraux amiantifères ...... 128 2.4.4. Erosion, mouvement de terrain et sismicité ...... 129 2.4.4.1. Erosion et mouvement de terrain ...... 129 2.4.4.2. Aléa gonflement‐retrait des argiles ...... 130 2.4.4.3. Sismicité ...... 131 2.5. Eaux superficielles et souterraines ...... 133 2.5.1. Hydrologie : Caractérisation des eaux superficielles ...... 133 2.5.1.1 Milieux récepteurs et réseau hydrographique local ...... 133 2.5.1.2. Etat quantitatif ...... 136 2.5.1.3. Qualité des eaux ...... 138 2.5.1.4. Zone inondable ...... 143 2.5.2. Hydrogéologie : caractéristiques des eaux souterraines ...... 144 2.5.2.1. Contexte général...... 144 2.5.2.2. Caractéristiques hydrogéologiques locales ...... 146 2.5.2.3. Caractéristiques de la masse d’eau souterraine (SDAGE 2010‐2015) ...... 148 2.5.2.4. Utilisation des eaux souterraines ...... 150 2.6. Faune, flore et milieux naturels ...... 151 2.6.1. Le contexte général ...... 151 2.6.2. Méthodes utilisées ...... 152 2.6.2.1. Analyses bibliographiques ...... 152 2.6.2.2. Définition du périmètre d’étude ...... 152 2.6.2.4. Prospection de terrains ...... 153 2.6.2.5. Bio‐évaluation ...... 154 2.6.3. Zones naturelles signalées d’intérêt ou réglementées ...... 156 2.6.3.1. Description des zones d’intérêt et protégées ...... 159 ZNIEFF I n° 830020448 « Le Célé à Bagnac » ...... 159 ZNIEFF II n° 730030128 « Ségala lotois : bassin versant du Célé » ...... 159 2.6.3.2. Relation avec la carrière ...... 161 2.6.4. Les habitats de végétation et la faune ...... 162 2.6.4.1. Habitats de végétation ...... 162 2.6.4.2. La Faune ...... 171 2.6.5. Fonctionnement écologique – Trame Verte et Bleue ...... 179 2.6.6. Bio‐évaluation et hiérarchisation des enjeux ...... 182 2.6.6.1. Bio‐évaluation patrimoniale ...... 182 2.6.6.2. Hiérarchisation des enjeux ...... 186
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2.7. Paysage ...... 193 2.7.1. Contexte général ‐ analyse paysagère du site et éléments fondateurs du paysage ...... 193 2.7.1.1. Contexte général...... 193 2.7.1.2. Atlas des paysages du Lot ...... 194 2.7.1.3. Analyse paysagère locale ...... 196 2.7.2. L’habitat et les constructions ...... 197 2.7.3. Fondements du paysage ...... 198 2.7.4. Point de vue et axes de vision ...... 198 2.7.5. Les perceptions visuelles ...... 200 2.7.6. Protection de sites et paysages ...... 207 2.7.7. Diagnostic et enjeux paysager ...... 207 2.8. Contextes économiques et humains ...... 209 2.8.1. Population et habitat ...... 209 2.8.1.1. Population...... 209 2.8.1.2. Habitat ...... 209 2.8.1.3. Etablissements recevant du public ...... 210 2.8.2. Activités économiques ...... 210 2.8.2.1. Économie locale ...... 210 2.8.2.2. Activités agricoles ...... 211 2.8.3. Voisinage ...... 212 2.8.4. Hébergement, loisirs et activités touristiques ...... 215 2.8.5. Réseau routier et déplacements ...... 215 2.8.5.1. Les infrastructures routières et ferroviaires ...... 215 2.8.5.2. Habitations bordant la voirie empruntée par les camions ...... 220 2.8.6. Patrimoine culturel et archéologique ...... 221 2.8.6.1. Monuments, sites et patrimoine ...... 221 2.8.6.2. Vestiges et sites archéologiques ...... 221 2.8.7. Chemins de randonnée et promenade ...... 222 2.9. Qualité de vie et commodité du voisinage ...... 223 2.9.1. Bruit et vibrations...... 223 2.9.1.1. Mesures de niveaux sonores ...... 223 2.9.1.2. Vibrations ...... 225 2.9.2. Qualité de l’air ...... 228 2.9.3. Emissions lumineuses ...... 231 2.9.4. Hygiène et salubrité publique ...... 231 2.9.4.1. Traitement des eaux usées domestiques ...... 231 2.9.4.2. Adduction d’eau potable ...... 231 2.9.4.3. Collecte des déchets ...... 231 2.9.5. Réseaux divers ...... 232 2.9.5.1. Défense « incendie » ...... 232 2.9.5.2. Réseau électrique ...... 232 2.9.5.3. Réseau de communication ...... 232 2.9.5.4. Réseau de gaz ...... 232 2.10. Conclusion : les sensibilités du site ...... 232 2.11. Les interrelations entre les éléments de l’état initial ...... 233 3. EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES DE PROTECTION ...... 234 3.1. Situation administrative ...... 236 3.1.1. Situation par rapport aux documents d’urbanisme ...... 236 3.1.2. Situation par rapport aux contraintes, servitudes et risques ...... 236 3.1.2.1. Contraintes ...... 236 3.1.2.2. Servitudes ...... 236 3.1.2.3. Risques ...... 238 3.1.3. Situation par rapport aux schémas et plans ...... 238 3.2. Impacts sur la topographie ...... 239 3.2.1. Impact de l’exploitation à court et moyen termes ...... 239 3.2.2. Impact de l’exploitation à long terme ...... 239 3.2.3. Mesures associées ...... 239 3.3. Impacts sur le climat ...... 241 3.3.1. Impacts directs sur le climat et apparition de micro‐climat ...... 241 3.3.2. Rejets de gaz à effet de serre ...... 241 3.3.2.1. Généralités ...... 241 3.3.2.2. Les émissions de gaz à effet de serre imputable au fonctionnement de la carrière (à court et moyen terme) ...... 243
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3.3.2.3. Les émissions de gaz à effet de serre après le réaménagement (à long terme) ...... 243 3.4. Impacts sur le sol et le sous‐sol ...... 244 3.4.1. Impacts qualitatifs (effets à court et moyen termes) et mesures concernant le sol et le sous‐sol ...... 244 3.4.2. Impacts sur la stabilité des sols et des falaises (effets à court et moyen terme) ‐ Mesures de protection ..... 245 3.4.3. Impacts suite au réaménagement et mesures de protection (effets à long terme) ...... 246 3.5. Impacts sur les eaux superficielles et souterraines et mesures associées ...... 248 3.5.1. Impacts quantitatifs sur les eaux souterraines et superficielles ‐ Mesures associées ...... 248 3.5.1.1. Impacts sur les eaux durant la phase d’exploitation (effets à court et moyen termes) – Mesures associées ...... 248 3.5.1.2. Impacts quantitatifs sur les eaux à l’état final et mesures associées (effets à long terme) ...... 258 3.5.2. Impact sur la qualité des eaux superficielles et souterraines ...... 261 3.5.2.1. Impacts durant la phase d’exploitation ...... 261 3.5.2.2. Impacts après la remise en état (à long terme) ...... 269 3.5.3. Impact sur l’usage des eaux superficielles et souterraines ...... 269 3.5.3.1. Impacts sur les eaux du Célé ...... 269 3.5.3.2. Impacts sur l’usage des eaux souterraines (à court, moyen et long termes) ...... 270 3.6. Impacts sur la faune, la flore et les milieux naturels ...... 271 3.6.1. Évaluation des impacts potentiels ...... 271 3.6.2. Mesures de suppression ou de réduction des impacts ...... 274 3.6.2.1. Recommandations générales (R) ...... 274 3.6.2.2. Mesures de réduction des impacts ...... 274 3.6.2.3. Mesures conservatoires intégrées au réaménagement du site ...... 275 3.6.3. Impacts résiduels avec l’application des mesures ...... 276 3.6.4. Propositions de mesures d’accompagnement et de suivi du projet d’exploitation ...... 277 3.6.5. Espèces protégées ...... 277 3.6.6. Incidences de la carrière sur les zones Natura 2000 les plus proches ...... 278 3.7. Impacts paysagers ...... 280 3.7.1. Impacts potentiels, enjeux d’occupation du sol et éléments prépondérants ...... 280 3.7.2. Perceptions visuelles sur la carrière ...... 280 3.7.2.1. Effets paysagers et mesures au fur et à mesure de l’exploitation ...... 280 3.7.2.2. Impacts depuis les itinéraires touristiques ...... 281 3.7.2.3. Intégration paysagère et réaménagement ...... 281 3.8. Impacts économiques et humains ...... 285 3.8.1. Impacts socio‐économiques ...... 285 3.8.1.1. Impacts sur les activités économiques locales ...... 285 3.8.1.2. Impacts sur les activités agricoles ...... 285 3.8.2. Impacts sur le réseau routier et les déplacements et mesures de protection ...... 286 3.8.2.1 Impact du transit des camions sur le réseau routier ...... 286 3.8.2.2. Accès à la carrière et conditions de sécurité...... 287 3.8.2.3. Habitations proches de l’itinéraire emprunté ...... 287 3.8.3. Impacts sur le patrimoine culturel et archéologique ...... 288 3.8.3.1. Monuments historiques ...... 288 3.8.3.2. Vestiges archéologiques ...... 288 3.9. Impacts sur la qualité de vie et la commodité du voisinage ...... 289 3.9.1. Niveaux sonores ...... 289 3.9.1.1. Caractérisation du bruit issu de la carrière ...... 289 3.9.1.2. Niveaux sonores perçus par le voisinage (effets à court et moyen termes) ...... 289 3.9.1.3. Niveaux sonores perçus en limite de propriété ...... 294 3.9.1.4. Mesures de protection ...... 294 3.9.2. Risques liés à l’emploi d’explosifs ...... 296 3.9.2.1. Vibrations lors de tirs – Mesures de protection ...... 296 3.9.2.2 Projections de pierres et déstabilisations ...... 300 3.9.2.3. Vibrations liées aux engins et aux installations...... 300 3.9.3. Impacts sur la qualité de l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie ...... 301 3.9.3.1. Emissions de poussières ...... 301 3.9.3.2. Odeurs et pollution de l'air ...... 303 3.9.3.3. Utilisation rationnelle de l'énergie ...... 304 3.9.4. Emissions lumineuses ...... 305 3.9.5. Sécurité, hygiène et salubrité publique ...... 306 3.9.5.1. Sécurité ...... 306 3.9.5.2. Eau potable et secours incendie ...... 307 3.9.5.3. Assainissement des eaux usées domestiques ...... 308 3.9.5.4. Electricité, téléphone et autre infrastructure ...... 308
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3.9.5.5. Elimination des déchets ...... 308 3.10. Plan de gestion des déchets inertes et des terres non polluées résultant du fonctionnement de la carrière ...... 310 3.10.1. Cadre réglementaire ...... 310 3.10.2. Contenu du plan de gestion des déchets ...... 311 3.10.2.1. Caractérisation des déchets et estimation des quantités ...... 311 3.10.2.2. Description de l’exploitation générant les déchets et traitements ultérieurs ...... 311 3.10.2.3. Manière dont le dépôt des terres et des déchets inertes peut affecter l’environnement et la santé humaine ‐ Mesures préventives ...... 311 3.10.2.4. Plan de remise en état de l’installation de stockage de déchets ...... 313 3.10.2.5. Mesures de prévention de la détérioration de la qualité de l’eau, réduction au minimum de la pollution de l’air et du sol ...... 313 3.10.2.6. Etat du terrain de la zone de stockage susceptible de subir des dommages dus à l'installation de stockage de déchets ...... 313 3.11. EFFETS SUR LA SANTÉ ...... 314 3.11.1. Hypothèses de réalisation de l’évaluation ...... 314 3.11.2. Caractérisation du site et des sensibilités ...... 315 3.11.3. Effets de la pollution atmosphérique sur la santé ...... 316 3.11.3.1. Identification des dangers ...... 316 3.11.3.2. Relations dose‐réponse ...... 316 3.11.3.3. Evaluation de l’exposition ...... 317 3.11.3.4. Caractérisation du risque ...... 318 3.12.3.5. Discussion / Conclusion ...... 319 3.11.4. Effets des émissions de poussières sur la santé ...... 319 3.11.4.1. Identification des dangers ...... 319 3.11.4.2. Relations dose‐réponse ...... 320 3.11.4.3. Evaluation de l’exposition ...... 321 3.11.4.4. Caractérisation du risque ...... 323 3.11.4.5 Discussion / Conclusion ...... 323 3.11.5. Effets du bruit sur la santé ...... 324 3.11.5.1. Identification des dangers ...... 324 3.11.5.2. Relations dose‐réponse ...... 324 3.11.5.3. Evaluation de l’exposition ...... 325 3.11.5.4. Caractérisation du risque ...... 326 3.11.5.5 Discussion / Conclusion ...... 326 3.11.6. Effets de la pollution de l’eau sur la santé ...... 327 3.11.6.1. Identification des dangers ...... 327 3.11.6.2. Relations dose‐réponse ...... 327 3.11.6.3. Evaluation de l’exposition ...... 328 3.11.6.4 Caractérisation du risque ...... 329 3.11.6.5 Discussion / Conclusion ...... 329 3.11.7. Synthèse : caractérisation du risque sanitaire ...... 330 3.12. Addition et interaction des effets entre eux ...... 331 4. ANALYSE DES EFFETS CUMULES ...... 332 4.1. Autres projets connus ...... 333 4.2. Analyse des effets cumulés du projet étudié avec les autres projets dans les environs ...... 333 5. PROJETS RETENUS ET SOLUTIONS ENVISAGEES ...... 334 5.1. Principales solutions de substitution examinées ...... 335 5.2. Raisons du choix de la localisation du projet ...... 335 5.3. Raisons du choix du projet d’extraction et de remise en état ...... 336 6. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES ...... 337 6.1. Situation de la carrière ...... 338 6.1.1. Document d’urbanisme ...... 338 6.1.2. Projets, études et prospective, structures administratives ...... 340 6.1.2.1. Communauté de communes ...... 340 6.1.2.2. Pays de Figeac ...... 340 6.1.3. Mesures de protection et de gestion concernant les milieux aquatiques ...... 343 6.1.3.1. SDAGE ...... 343 6.1.3.2. Périmètres de gestion intégrés ...... 345 6.1.3.3. Zonages réglementaires ...... 347 6.1.4. Schéma Départemental des Carrières du Lot ...... 349 6.1.4.1. Réglementation ...... 349 6.1.4.2. Carte des zonages ...... 349 6.1.4.2. Les orientations du Schéma départemental des carrières du Lot ...... 351
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6.1.4.3. Dispositions à prendre en compte dans les projets de carrières ...... 352 6.1.4.4. Dispositions pour le réaménagement des carrières ...... 354 6.1.5. Schéma régional de cohérence écologique ...... 355 6.1.5.1. Présentation et définitions ...... 355 6.1.5.2. Les objectifs ...... 356 6.1.5.3. Au niveau régional ...... 356 6.1.5.4. Au niveau local ...... 357 6.2. Compatibilité de la carrière avec les documents d’urbanisme, schémas, plans et programmes ...... 358 6.2.1. Document d’urbanisme ...... 358 6.2.2. Projets, études et prospective, structures administratives ...... 358 6.2.3. Situation par rapport au SDAGE Adour‐Garonne ...... 359 6.2.4. Situation par rapport au SAGE ...... 364 6.2.5. Articulation du projet par rapport au Schéma Départemental des Carrières ...... 364 6.2.5.1. Dispositions prises dans le cas des impacts générés par le renouvellement de l’autorisation de la carrière de Bagnac‐sur‐Célé ...... 364 6.2.5.2. Les grandes orientations du schéma ...... 367 6.2.5.3. Le réaménagement ...... 368 6.2.6. Situation par rapport au Schéma Régional de Cohérence Ecologique ...... 368 6.3. Synthèse...... 368 7. MESURES RETENUES ...... 369 8. REMISE EN ETAT DU SITE ...... 377 8.1. Evacuation des déchets et dépollution des sols ...... 378 8.2. Le plan de remise en état du site ...... 378 8.2.1. Démontage des infrastructures ...... 379 8.2.2. Terrassements ...... 379 8.2.3 Reverdissement ...... 383 8.3. Suivi post‐exploitation ...... 388 8.4. Ambiances paysagère et écologique du site réaménagé ...... 389 8.5. Réutilisation et gestion ultérieures du site ...... 389 9. MÉTHODES UTILISÉES ...... 390 9.1. Présentation des rédacteurs de l’étude d’impact ...... 391 9.2. Méthodes utilisées pour analyser l’environnement et les effets du projet ...... 392 9.3. Périodes de réalisation de l’étude ...... 394 9.4. Difficultés rencontrées ...... 394
Annexes (regroupées dans un sous dossier)
Annexes justificatives : 1. Arrêté préfectoral du 21/10/2010 2. Attestations de maîtrise foncière 3. Engagement de payer une redevance domaniale 4. Avis du Maire de Bagnac-sur-Célé sur la remise en état du site 5. Avis du propriétaire des terrains sur la remise en état du site 6. Justificatifs de capacités financière et technique Annexes Techniques : 7. Garanties financières (calculs et plans) 8. Plan de gestion des déchets inertes – SCMC - Septembre 2014 9. Expertise hydrogéologique et hydraulique – GINGER CEBTP – octobre 2012 modifiée en juillet 2014 10. FDS du floculant FLOPAM AN 923 11. Rapport d’expertise - Carrière de Caffoulens (46270 – Bagnac-sur-Célé) - Examen du plan de repérage – BRGM – Mars 2015 12. Etude géotechnique – GEOBILAN – Juillet 2013 13. Evaluation de l’état chimique des masses d’eau souterraine 2000-2007 14. Listes des habitats et espèces présents dans les sites Natura 2000 15. Inventaires écologiques ENTOMA - 2006 16. Inventaires écologiques - SOE – 2009 et 2011 17. Rapport de mesures sonores – ENCEM – Janvier 2012 18. Suivis des mesures de vibration 2009, 2010 et 2011 – SCMC 19. Tir du 20 novembre 2009 – Impacts vibratoires sur les habitations de M. Bouyssou (Caffoulens) et M. Ginalhac (Laramondie) – novembre 2009 20. Rapport de mesurage des retombées de poussières sédimentables dans l’environnement – ENCEM - septembre 2011 21. Etude acoustique environnementale – carrière de Bagnac-sur-Célé – Client : SCMC - DECIBEL France – Intervention : 23 et 30 janvier 2013 22. UHR « Célé »
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Table des illustrations
Planche 1 – Carte de situation ...... 14 Planche 2 – Photo aérienne ...... 16 Planche 3 – Situation cadastrale ...... 35 Planche 4 – Evolution du périmètre autorisé ...... 39 Planche 5 – Carte de situation présentant le rayon d’affichage de 3 km ...... 57 Planche 6 – Plan des abords ...... 60 Planche 7 – Plan d’ensemble ...... 63 Planche 8 – Vues théoriques de l’exploitation ...... 75 Planche 9 – Plan de phasage ...... 79 Planche 10 – Etat des lieux à T0+5 ans ...... 80 Planche 11 – Etat des lieux à T0+10 ans ...... 81 Planche 12 – Etat des lieux à T0+11 ans ...... 82 Planche 13 – Localisation des stocks de matériaux ...... 86 Planche 14 – Schéma de gestion des eaux ...... 93 Planche 15 – Plan de circulation schématique ...... 96 Planche 16 – Photo aérienne ...... 110 Planche 17 – Situation cadastrale ...... 113 Planche 18 – Plan de Prévention du Risque Inondation ...... 116 Planche 19 – Plan topographique ...... 120 Planche 20 – Contexte géologique ...... 125 Planche 21 – Localisation des bassins versants drainés par la carrière ...... 135 Planche 22 – Carte des prospections ...... 155 Planche 23 – Carte des zonages environnementaux...... 157 Planche 24 – Habitats de végétation ...... 169 Planche 25 – Fonctionnement écologique ...... 181 Planche 26 – Localisation des espèces d’intérêt ou protégées ...... 185 Planche 27 – Habitats d’espèces ...... 189 Planche 28 – Carte des enjeux ...... 192 Planche 29 – Sous-entité paysagère : Le Ségala ...... 195 Planche 30 - Approche générale du site de la carrière ...... 199 Planche 31 - Analyse paysagère ...... 201 Planche 32 – Perception depuis « Caffol » ...... 203 Planche 33 - Perception depuis « Billoux » ...... 204 Planche 34 – Perception depuis « Laborie » ...... 205 Planche 35 – Perception depuis la RN 122 ...... 206 Planche 36 – Site inscrit ...... 208 Planche 37 – Planche photo : Voisinage ...... 213 Planche 38 – Transport des granulats ...... 217 Planche 39 – Localisation des mesures de poussières ...... 229 Planche 40 – Modification topographique ...... 240 Planche 41 – Schéma de gestion des eaux ...... 253 Planche 42 – Suivi de la qualité des eaux ...... 266 Planche 43 – Vue paysagère du site réaménagé ...... 283 Planche 44 – Localisation des mesures de poussières ...... 322 Planche 45 – Plan Local d’Urbanisme de Bagnac-sur-Célé ...... 339 Planche 46 – Détail du réaménagement du site ...... 381 Planche 47 – Etat final réaménagé ...... 385 Planche 48 – Vue paysagère du site réaménagé ...... 386
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PREAMBULE
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Le contexte
Il s’agit pour la Société des Carrières du Massif Central (SCMC) de renouveler l’autorisation d’exploiter sa carrière de gneiss leptynitique située sur le territoire de la commune de Bagnac-sur-Célé (46), lieux-dits « Les Carrières », « Caffoulens » et « Auriac ».
Cette carrière est exploitée depuis 1913. Elle a bénéficié d’un arrêté préfectoral de renouvellement et d’extension du 21 octobre 2010, pour une durée de 25 ans, sur une surface de près de 26 ha.
La présente demande de renouvellement d’exploiter permet de reconsidérer certains éléments de l’AP du 21/10/2010 (cf annexe 1) qui ont été modifiés : Le gisement exploitable (évalué par modélisation début 2012) atteint 3 350 000 de tonnes (estimé à 7 500 000 tonnes dans l’AP du 21/10/2010). La demande d’autorisation demandée est désormais de 12 ans (25 ans dans l’AP du 21/10/2010). La centrale d’enrobage à froid et la centrale à béton, dont l’exploitation a été autorisée dans l’AP du 21/10/2010, ne seront pas positionnées sur le site. La remise en état sous forme de lac est abandonnée (autorisée par l’AP du 21/10/2010) au profit d’une remise en état en zone naturelle à l’aide des terres de décapage présentes en abondance sur le site. Certaines parcelles boisées qui n’ont jamais été exploitées seront restituées à leur propriétaire telles quelles et donc exclues de l’emprise de la carrière : la parcelle n°AX347, lieu-dit « Les Carrières » la parcelle n°AX346, lieu-dit « Les Carrières », qui est issue de la division de l’ancienne parcelle AX n°272. Elle est aujourd’hui occupée par la nouvelle station d’épuration de Bagnac sur Célé.
La demande de renouvellement de l’exploitation est soumise à la même réglementation que la demande d’exploitation initiale, soit à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).
L’installation de concassage-criblage (soumise à autorisation) installée sur ce site a été autorisée dans le cadre de l’arrêté préfectoral du 21/10/2010 : elle est prise en considération dans la présente demande.
L’autorisation d’exploiter une station de transit de produits minéraux solides est également demandée du fait de la grande quantité de stockage de granulats présente sur le site (150 000 m3 – surface maximale de 40 000 m2).
D’autres installations (dépôts et distribution d’hydrocarbures,…), non soumises à déclaration, seront également implantées sur ce site pour assurer le fonctionnement de l’ensemble des activités.
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Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
Carte de situation
N
Source du fond de plan : Géoportail - Copyright IGN 0 Échelle : 1 / 25 000 1250 m Emprise de la carrière S 14 O E Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015 Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
Les grandes lignes du projet, les chiffres-clés
SCMC Demandeur Société des Carrières du Massif Central Commune de BAGNAC-SUR-CÉLÉ (46) Localisation de la carrière Section AX, lieux-dits « Les carrières », « Auriac » et (commune, lieux-dits) « Caffoulens »
Type de carrière Carrière à ciel ouvert
Matériaux exploités Gneiss leptynitique Surface demandée en renouvellement : Surface demandée 26 ha 34 a 05 ca Surface exploitable 13,27 ha
Rythme d’exploitation Rythme moyen : 300 000 tonnes/an moyen - maximum Rythme maximum : 450 000 tonnes/an
12 ans Durée de la demande (autorisation sollicitée jusqu’à fin 2024)
Gisement exploitable 3 350 000 tonnes
Cote minimale de l’exploitation 219 m NGF
Gneiss altéré, colluvions argilo-sableuses et terres Matériaux de découverte, altérites végétales issus des travaux de décapage : 290 000 m3 et stériles Stériles de traitement : 71 500 m3
Installations de concassage-criblage-lavage Installations de traitement et (≈ 2 100 kW) autres activités (puissance, Station de transit (produits bruts et granulats) : capacité, caractéristiques) Surface moyenne : 20 000 m2 (environ 150 000 m3) Surface maximale : 40 000 m2 1 commune concernée par le projet (Bagnac-sur-Célé) 9 communes concernées par le rayon d’affichage de 3 km :
Communes concernées par le Région Midi-Pyrénées, département du Lot : rayon d’affichage (3 km) Linac, Prendeignes, Viazac, St-Jean-Mirabel, Saint- Félix, Felzins et Montredon Région Auvergne, département du Cantal : St-Santin-de-Maurs et Le Trioulou
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Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
Photo aérienne
N
Caffoulens Ligne SNCF
Le Célé
Billoux
Source du fond de plan : Géoportail - Copyright IGN 0 300 m Échelle : 1 / 6 000 Emprise de la carrière S 16 O E Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015 Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
REGLEMENTATION ET CONTENU DES ETUDES
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1. COMPOSITION DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION
Conformément aux articles R 512-3 à R 512-8 du Code de l’Environnement, le dossier de demande d’autorisation se compose de la façon suivante :
La demande proprement dite qui comprend : 1° La dénomination du demandeur ou sa raison sociale, sa forme juridique, l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire de la demande 2° L'emplacement sur lequel l'installation doit être réalisée 3° La nature et le volume des activités que le demandeur se propose d'exercer ainsi que la ou les rubriques de la nomenclature dans lesquelles l'installation doit être rangée 4° Les procédés de fabrication que le demandeur mettra en œuvre, les matières qu'il utilisera, les produits qu'il fabriquera, de manière à apprécier les dangers ou les inconvénients de l'installation 5° Les capacités techniques et financières de l'exploitant
La demande précise par ailleurs les modalités des garanties financières exigées par l'article L. 516-1 du Code de l’Environnement, notamment leur nature, leur montant et les délais de leur constitution.
1° Une carte à 1/25 000, ou à défaut au 1/50 000, sur laquelle sera indiqué l'emplacement de l'exploitation.
2° Un plan à l'échelle de 1/2 500 au minimum des abords de l'exploitation. Sur ce plan seront indiqués tous les bâtiments avec leur affectation, les voies de chemin de fer, les voies publiques, les points d'eau, canaux et cours d'eau.
3° Un plan d'ensemble à l'échelle de 1/200 au minimum indiquant les dispositions projetées de l'exploitation ainsi que, jusqu'à 35 mètres au moins de celle-ci, l'affectation des constructions et terrains avoisinants ainsi que le tracé des égouts existants. Conformément à l’article R 512-6 du Code de l’Environnement, une dérogation est demandée pour présenter ce plan d’ensemble à l’échelle du 1/2 500 afin de faciliter sa consultation en raison de l’étendue de l’installation.
4° L'étude d'impact prévue aux articles L. 122-1 à L. 122-3 du Code de l’Environnement présente un contenu qui a été modifié par le décret n° 2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d'impact des projets de travaux, d'ouvrages ou d'aménagements.
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Le nouveau contenu de l’étude d’impact est précisé à l’article 1, section 1, sous-section 3 du décret du 29 décembre 2011 et à l’article R122-5 du Code de l’Environnement.
I - « Le contenu de l'étude d'impact est proportionné à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d'être affectée par le projet, à l'importance et la nature des travaux, ouvrages et aménagements projetés et à leurs incidences prévisibles sur l'environnement ou la santé humaine. »
II – L’étude d’impact présente :
1° Une description du projet comportant des informations relatives à sa conception et à ses dimensions, y compris, en particulier, une description des caractéristiques physiques de l'ensemble du projet et des exigences techniques en matière d'utilisation du sol lors des phases de construction et de fonctionnement et, le cas échéant, une description des principales caractéristiques des procédés de stockage, de production et de fabrication, notamment mis en œuvre pendant l'exploitation, telles que la nature et la quantité des matériaux utilisés, ainsi qu'une estimation des types et des quantités des résidus et des émissions attendus résultant du fonctionnement du projet proposé.
2° Une analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d'être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les habitats naturels, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités écologiques telles que définies par l'article L. 371-1, les équilibres biologiques, les facteurs climatiques, le patrimoine culturel et archéologique, le sol, l'eau, l'air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces éléments ;
3° Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et permanents, à court, moyen et long terme, du projet sur l'environnement, en particulier sur les éléments énumérés au 2° et sur la consommation énergétique, la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions lumineuses), l'hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l'addition et l'interaction de ces effets entre eux ;
4° Une analyse des effets cumulés du projet avec d'autres projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact : ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique ; ont fait l'objet d'une étude d'impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement a été rendu public.
Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté au titre des articles R. 214-6 à R. 214-31 mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation, d'approbation ou d'exécution est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage ;
5° Une esquisse des principales solutions de substitution examinées par le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage et les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur l'environnement ou la santé humaine, le projet présenté a été retenu ;
6° Les éléments permettant d'apprécier la compatibilité du projet avec l'affectation des sols définie par le document d'urbanisme opposable, ainsi que, si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l'article R. 122-17, et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique dans les cas mentionnés à l'article L. 371-3 ;
7° Les mesures prévues par le pétitionnaire ou le maître de l'ouvrage pour : éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les effets n'ayant pu être évités ;
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compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité.
La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes, de l'exposé des effets attendus de ces mesures à l'égard des impacts du projet sur les éléments visés au 3° ainsi que d'une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur les éléments visés au 3° ;
8° Une présentation des méthodes utilisées pour établir l'état initial visé au 2° et évaluer les effets du projet sur l'environnement et, lorsque plusieurs méthodes sont disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ;
9° Une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées par le maître d'ouvrage pour réaliser cette étude ;
10° Les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l'étude d'impact et des études qui ont contribué à sa réalisation ;
11° Lorsque certains des éléments requis en application du II figurent dans l'étude de maîtrise des risques pour les installations nucléaires de base ou dans l'étude des dangers pour les installations classées pour la protection de l'environnement, il en est fait état dans l'étude d'impact ;
12° Lorsque le projet concourt à la réalisation d'un programme de travaux dont la réalisation est échelonnée dans le temps, l'étude d'impact comprend une appréciation des impacts de l'ensemble du programme.
Afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'étude, celle-ci est précédée d'un résumé non technique des informations visées précédemment.
Ce résumé peut faire l'objet d'un document indépendant comme cela est le cas dans la présente étude.
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Pour les installations classées pour la protection de l'environnement relevant du titre Ier du livre V du Code de l’environnement, le contenu de l'étude d'impact cité précédemment est précisé et complété conformément à l’article R. 512-8 du Code de l’environnement :
1° L'analyse mentionnée au 3° du II de l'article R. 122-5 précise notamment, en tant que de besoin, l'origine, la nature et la gravité des pollutions de l'air, de l'eau et des sols, les effets sur le climat le volume et le caractère polluant des déchets, le niveau acoustique des appareils qui seront employés ainsi que les vibrations qu'ils peuvent provoquer, le mode et les conditions d'approvisionnement en eau et d'utilisation de l'eau ;
2° a) Les mesures réductrices et compensatoires mentionnées au 6° du II de l'article R. 122-5 font l'objet d'une description des performances attendues, notamment en ce qui concerne la protection des eaux souterraines, l'épuration et l'évacuation des eaux résiduelles et des émanations gazeuses ainsi que leur surveillance, l'élimination des déchets et résidus de l'exploitation, les conditions d'apport à l'installation des matières destinées à y être traitées, du transport des produits fabriqués et de l'utilisation rationnelle de l'énergie ;
b) Pour les catégories d'installations définies par arrêté du ministre chargé des installations classées, ces documents justifient le choix des mesures envisagées et présentent les performances attendues au regard des meilleures techniques disponibles, au sens de la directive 2008/1/ CE du 15 janvier 2008 relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution, selon les modalités fixées par cet arrêté ;
3° Elle présente les conditions de remise en état du site après exploitation.
5° L'étude de dangers prévue à l'article L. 512-1 du Code de l'Environnement est définie à l'article R. 512-9 du Code de l’Environnement : elle justifie que le projet permet d'atteindre, dans des conditions économiquement acceptables, un niveau de risque aussi bas que possible, compte tenu de l'état des connaissances, des pratiques et de la vulnérabilité de l'environnement de l'installation. Cette étude précise notamment, compte tenu des moyens de secours publics portés à sa connaissance, la nature et l'organisation des moyens de secours privés dont le demandeur dispose ou dont il s'est assuré le concours en vue de combattre les effets d'un éventuel sinistre. L'étude comporte, notamment, un résumé non technique explicitant la probabilité, la cinétique et les zones d'effets des accidents potentiels, ainsi qu'une cartographie des zones de risques significatifs. Le contenu de l'étude de dangers doit être en relation avec l'importance des risques engendrés par l'installation, compte tenu de son environnement et de la vulnérabilité des intérêts mentionnés aux articles L. 211-1 et L. 511-1 du Code de l'environnement.
6° Une notice relative à la conformité de l'installation projetée avec les prescriptions législatives et réglementaires relatives à l'hygiène et à la sécurité du personnel.
7° Un document attestant que le demandeur est le propriétaire du terrain ou a obtenu de celui-ci le droit de l'exploiter ou de l'utiliser.
8° Dans le cas d'une installation à implanter sur un site nouveau, l'avis du propriétaire, lorsqu'il n'est pas le demandeur, ainsi que celui du maire, sur l'état dans lequel devra être remis le site lors de l'arrêt définitif de l'installation.
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2. PROCEDURE D’INSTRUCTION DE LA DEMANDE D’AUTORISATION
2.1. Contexte réglementaire
Le décret no 2011-2018 du 29 décembre 2011 a réformé l’enquête publique relative aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement.
Ce décret procède aux modifications réglementaires rendues nécessaires par le regroupement des enquêtes publiques existantes en deux catégories principales : l’enquête publique relative aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement régie par le code de l’environnement et l’enquête d’utilité publique régie par le code de l’expropriation pour cause d’utilité publique.
Le décret détermine la procédure ainsi que le déroulement de l’enquête publique prévue par le Code de l’environnement. A ce titre :
il encadre la durée de l’enquête, dont le prolongement peut désormais être de trente jours ; il facilite le regroupement d’enquêtes en une enquête unique, en cas de pluralité de maîtres d’ouvrage ou de réglementations distinctes ; il fixe la composition du dossier d’enquête, lequel devra comporter, dans un souci de cohérence, un bilan du débat public ou de la concertation préalable si le projet, plan ou programme en a fait l’objet ; il précise les conditions d’organisation, les modalités de publicité de l’enquête ainsi que les moyens dont dispose le public pour formuler ses observations, en permettant, le cas échéant, le recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ; il autorise la personne responsable du projet, plan ou programme à produire des observations sur les remarques formulées par le public durant l’enquête ; il facilite le règlement des situations nées de l’insuffisance ou du défaut de motivation des conclusions du commissaire-enquêteur en permettant au président du tribunal administratif, saisi par l’autorité organisatrice de l’enquête ou de sa propre initiative, de demander des compléments au commissaire-enquêteur ; il améliore la prise en considération des observations du public et des recommandations du commissaire-enquêteur par de nouvelles procédures de suspension d’enquête ou d’enquête complémentaire ; il définit enfin les conditions d’indemnisation des commissaires enquêteurs et introduit, dans un souci de prévention du contentieux, un recours administratif préalable obligatoire à la contestation d’une ordonnance d’indemnisation d’un commissaire enquêteur.
Le décret précise également la liste des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements donnant lieu à une étude d’impact en vertu du code de l’environnement qui, du fait de leur caractère temporaire ou de leur faible importance, sont exclus du champ de l’enquête publique prévue par le même code.
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2.2. Procédure d’instruction
La procédure d’instruction de la demande d’autorisation d’ouverture d’une installation classée est désormais réglementée (depuis le 1° juin 2012) par les articles R512-11 à R512-27 du Livre V Titre I° du Code de l’environnement relatif aux Installations Classées pour la Protection de l'Environnement
Tout d’abord, un exemplaire du dossier fourni par le demandeur, y compris les informations communiquées sous pli séparé, est adressé par le préfet à l'inspection des installations classées.
Lorsque le dossier est considéré « complet », il suit la procédure suivante : Enquête publique Consultations Fin de l'instruction
2.2.1. L’enquête publique
Le préfet communique dans les deux mois la demande au président du tribunal administratif en lui indiquant les dates qu'il se propose de retenir pour l'ouverture et la clôture de l'enquête publique. Il en informe simultanément le demandeur.
Les communes, dans lesquelles il est procédé à l'affichage de l'avis au public prévu au I de l'article R.123-11, sont celles concernées par les risques et inconvénients dont l'établissement peut être la source et, au moins, celles dont une partie du territoire est située à une distance, prise à partir du périmètre de l'installation, inférieure au rayon d'affichage fixé dans la nomenclature des installations classées pour la rubrique dont l'installation relève.
Les résumés non techniques mentionnés au III de l'article R. 512-8 et au II de l'article R. 512-9 sont publiés sur le site internet de la préfecture dans les mêmes conditions de délai que celles prévues par l'article R. 123-11.
A la requête du demandeur, ou de sa propre initiative, le préfet peut disjoindre du dossier soumis à l'enquête et aux consultations prévues ci-après les éléments de nature à entraîner, notamment, la divulgation de secrets de fabrication ou à faciliter des actes susceptibles de porter atteinte à la santé, la sécurité et la salubrité publiques.
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Avis de l’autorité environnementale
Dans le cadre de la pleine application des dispositions communautaires relatives à l’évaluation environnementale, le décret n°2009-496 du 30 avril 2009 relatif à l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement1 désigne l’« autorité environnementale » selon les types de projets, plans et programmes concernés.
En ce qui concerne les ICPE, cette autorité est le préfet de région. La DREAL assiste le préfet de région dans la préparation de cet avis.
L’autorité environnementale doit donner son avis dans les 2 mois suivant la date de réception du dossier. L'avis est réputé favorable s'il n'a pas été émis dans ce délai. L'avis ou l'information relative à l'existence d'un avis tacite est rendu public par voie électronique sur le site internet de l'autorité chargée de le recueillir.
L'autorité compétente pour prendre la décision d'autorisation, d'approbation ou d'exécution des travaux, de l'ouvrage ou de l'aménagement projetés transmet l'avis au pétitionnaire. L'avis est joint au dossier d'enquête publique ou de la procédure équivalente de consultation du public prévue par un texte particulier.
Joint au dossier support d’enquête publique, il ne s’agit pas de l’avis de l’Etat sur le projet mais d’un « avis simple » qui vise à éclairer le public sur la manière dont le pétitionnaire a pris en compte les enjeux environnementaux. Pour ce faire, il traite les points suivants : analyse du contexte du projet et notamment sa compatibilité avec les plans, programmes ou projets existants avec lesquels il peut interagir, avec les réglementations qui s’y appliquent ainsi qu’avec les accords internationaux relevant du domaine de l’environnement ; analyse du caractère complet de l’étude d’impact, de sa qualité, du caractère approprié des informations qu’il contient et des méthodes utilisées ; analyse de la prise en compte de l’environnement dans la conception du projet et la justification des choix retenus, ainsi que de la pertinence et de la suffisance des mesures d’évitement, de réduction voire de compensation des impacts.
2.2.2. Consultations
Le conseil municipal de la commune où l'installation projetée doit être implantée et celui de chacune des communes mentionnées au III de l'article R. 512-14 sont appelés à donner leur avis sur la demande d'autorisation dès l'ouverture de l'enquête. Ne peuvent être pris en considération que les avis exprimés au plus tard dans les quinze jours suivant la clôture du registre d'enquête.
Dès qu'il a saisi le président du tribunal administratif conformément à l'article R. 512-14, le préfet communique, pour avis, un exemplaire de la demande d'autorisation aux services déconcentrés de l'Etat chargés de l'équipement, de l'agriculture, de la sécurité civile, des milieux naturels, à l'agence régionale de santé et, s'il y a lieu, aux services de l'inspection du travail, aux services chargés de la police des eaux, à l'architecte des Bâtiments de France, à l'Institut national de l'origine et de la qualité, à l'établissement public du parc national concerné dans les conditions prévues par l'article L. 512-6 et à tous les autres services intéressés. A cette fin des exemplaires supplémentaires du dossier peuvent être réclamés au demandeur. Les services consultés doivent se prononcer dans le délai de quarante-cinq jours, faute de quoi il est passé outre.
1 Ce décret a complété et modifié les articles R 122-1, R 122-1-1, R 122-13, R122-14, R 122-15, R 122-19 du Code de l’environnement.
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Lorsqu'il existe un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT – obligatoire dans tous les établissements de plus de 50 employés) dans l'établissement où est située l'installation, ce comité est consulté dans les conditions fixées par les articles L. 4612-15, R. 4523-2, R. 4523-3, R. 4612-4 et R. 4612-5 du code du travail.
Au vu du dossier de l'enquête et des avis prévus par les articles précédents, qui lui sont adressés par le préfet, l'inspection des installations classées établit un rapport sur la demande d'autorisation et sur les résultats de l'enquête. Ce rapport est présenté au conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST) saisi par le préfet.
L'inspection des installations classées soumet également à ce conseil ses propositions concernant soit le refus de la demande, soit les prescriptions envisagées.
Le demandeur a la faculté de se faire entendre par le conseil ou de désigner, à cet effet, un mandataire. Il est informé par le préfet au moins huit jours à l'avance de la date et du lieu de la réunion du conseil et reçoit simultanément un exemplaire des propositions de l'inspection des installations classées.
2.2.3. Fin de l’instruction
Le projet d'arrêté statuant sur la demande est porté par le préfet à la connaissance du demandeur, auquel un délai de quinze jours est accordé pour présenter éventuellement ses observations par écrit au préfet, directement ou par mandataire.
Le préfet statue dans les trois mois à compter du jour de réception par la préfecture du dossier de l'enquête transmis par le commissaire enquêteur. En cas d'impossibilité de statuer dans ce délai, le préfet, par arrêté motivé, fixe un nouveau délai.
L'exploitation de l'installation avant l'intervention de l'arrêté préfectoral entraîne obligatoirement le rejet de la demande d'autorisation en cas d'avis défavorable du conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques.
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Déroulement de la procédure d’enquête publique
Dépôt par l’exploitant d’un dossier en Préfecture
Examen du dossier par l’inspection des installations classées
Dossier jugé « complet » par l’inspection des installations classées
Consultation Demande d’enquête publique du Préfet Saisine de l’autorité environnementale des services au Président du tribunal administratif : déconcentrés délai de 2 mois de l’Etat Accusé-réception du dossier par l’autorité environnementale Désignation du Commissaire-enquêteur
45 jours 2 mois 15 jours
Avis de l’autorité environnementale Affichage et publication joint à l’enquête publique de l’avis d’enquête
Consultation 1° jour de l’enquête publique des conseils municipaux
Dernier jour de l’enquête publique
Avis des services 15 jours 8 jours après fin de l’enquête Convocation du pétitionnaire
Avis des conseils 12 jours municipaux Réponse aux observations
15 jours
Envoi du rapport et des conclusions du commissaire-enquêteur au Préfet
Réception des documents en Préfecture
Rapport de l’inspection des installations classées au CODERST
3 mois Délai d’information du pétitionnaire : 8 jours
Avis du CODERST
Délai laissé au pétitionnaire pour répondre : 15 jours
Décision du Préfet
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3. MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION
Toute modification apportée par le demandeur à l'installation à son mode d'utilisation ou à son voisinage, entraînant un changement notable des éléments du dossier de demande d'autorisation doit être portée, avant sa réalisation, à la connaissance du préfet avec tous les éléments d'appréciation (art. R512-33).
S'il estime, après avis de l'inspection des installations classées, que la modification est substantielle, le préfet invite l'exploitant à déposer une nouvelle demande d'autorisation. Une modification est considérée comme substantielle, outre les cas où sont atteints des seuils quantitatifs et des critères fixés par arrêté du ministre chargé des installations classées, dès lors qu'elle est de nature à entraîner des dangers ou inconvénients significatifs pour les intérêts mentionnés aux articles L. 211-1 et L. 511-1.
S'il estime que la modification n'est pas substantielle, le préfet : invite l'exploitant à déposer une demande d'enregistrement pour cette modification, lorsque celle-ci relève en elle-même de la section 2. La demande est alors instruite selon les dispositions de la sous-section 2 de cette section ; fixe, s'il y a lieu, des prescriptions complémentaires dans les formes prévues à l'article R. 512-31.
Les nouvelles autorisations sont soumises aux mêmes formalités que les demandes initiales.
4. DISPOSITIONS FINANCIERES ET CHANGEMENT D’EXPLOITANT
Les carrières font partie des installations dont la mise en activité est subordonnée à l'existence de garanties financières et dont le changement d'exploitant est soumis à autorisation préfectorale.
Les garanties financières exigées à l'article L. 516-1 résultent de l'engagement écrit d'un établissement de crédit, d'une entreprise d'assurance, ou également, en ce qui concerne les installations de stockage de déchets, d'un fonds de garantie géré par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.
L'arrêté d'autorisation fixe le montant des garanties financières exigées ainsi que les modalités d'actualisation de ce montant.
Dès la mise en activité de l'installation, l'exploitant transmet au préfet un document attestant la constitution des garanties financières. Ce document est établi selon un modèle défini par arrêté conjoint du ministre chargé de l'économie et du ministre chargé des installations classées.
Le montant des garanties financières est établi d'après les indications de l'exploitant et compte tenu du coût des opérations suivantes, telles qu'elles sont indiquées dans l'arrêté d'autorisation : pour les carrières, il faut prendre en considération la remise en état du site après exploitation.
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Dans le cas où le site comporte des installations de stockage de déchets inertes résultant de son exploitation, les garanties financières tiennent aussi compte de :
la surveillance des installations de stockage de déchets inertes et de terres non polluées résultant de l'exploitation de la carrière lorsqu'elles sont susceptibles de donner lieu à un accident majeur à la suite d'une défaillance ou d'une mauvaise exploitation, tel que l'effondrement d'une verse ou la rupture d'une digue ; l'intervention en cas d'effondrement de verses ou de rupture de digues constituées de déchets inertes et de terres non polluées résultant de l'industrie extractive lorsque les conséquences sont susceptibles de donner lieu à un accident majeur.
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DEMANDE D’AUTORISATION
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Composition
Conformément aux articles R 512-2 à R 512-5 du Code de l’Environnement relatifs aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, le présent chapitre comprend :
1° La dénomination du demandeur ou sa raison sociale, sa forme juridique, l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire de la demande
2° L'emplacement sur lequel l'installation doit être réalisée
3° La nature et le volume des activités que le demandeur se propose d'exercer ainsi que la ou les rubriques de la nomenclature dans lesquelles l'installation doit être rangée
4° Les procédés de fabrication que le demandeur mettra en œuvre, les matières qu'il utilisera, les produits qu'il fabriquera, de manière à apprécier les dangers ou les inconvénients de l'installation
5° Les capacités techniques et financières de l'exploitant
6° Les garanties financières (nature, montant et délai de constitution)
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1. LE DEMANDEUR
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Société des Carrières du Massif Central Dénomination (SCMC)
Forme juridique SARL
Capital 384 075 Euros
Registre du Commerce et des Sociétés RCS Cahors 318 475 829
SIRET 31847582900012
Code APE 0812 Z
Caffoulens Adresse du siège social 46270 Bagnac-sur-Célé Tel : 05 65 34 93 96 Coordonnées du siège social Fax : 05 65 34 97 54 Commune de Bagnac-sur-Célé (46), Localisation de la carrière lieux-dits « Auriac », « Caffoulens », « Les carrières »
Personne chargée du suivi du dossier Laurent ROUSSEL
Chef de centre Jean-Marc GOUZY
Nom et prénom du signataire Philippe DURAND de la demande
Qualité du signataire Gérant
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2. EMPLACEMENT DE LA CARRIERE ET DES INSTALLATIONS
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La carrière concernée par la présente demande de renouvellement se localise dans le département du Lot (46), sur le territoire de la commune de Bagnac-sur-Célé, à 1,5 km à l’Ouest du bourg, en rive droite du Célé.
Cette carrière a été mise en exploitation en 1913. La SARL SCMC l’exploite depuis 1984 (Arrêté Préfectoral du 6 février 1984) après le rachat à la société S.A. BAGNAC.
Un renouvellement de l’autorisation a été obtenu le 10 juin 1993, pour une durée de 20 ans (soit jusqu’au 10 juin 2013).
Aujourd’hui, ces arrêtés préfectoraux ont été abrogés et les autorisations reconduites dans un arrêté préfectoral en date du 21 octobre 2010, pour 25 ans. Cet arrêté autorisait l’exploitation de la carrière sur les parcelles suivantes : « Caffoulens » - section AX – parcelles n°69, 76 et 81 « Les carrières » - section AX – parcelles n°192, 193, 263, 264, 272, 274, 278, 280 et 282 « Auriac » - section AX – parcelles n°165 à 179.
Cette autorisation regroupe 3 activités présentes sur le site : l’exploitation de la carrière, l’exploitation d’une installation de traitement des granulats, la présence d’une station de transit de minéraux.
Aujourd’hui, l’emprise cadastrale de la carrière est la suivante :
Numéro de Anciens Section Lieu-dit parcelle numéros de Superficie cadastrale 2012 et 20142 parcelles
165 0 ha 05 a 25 ca 166 0 ha 11 a 00 ca 167 0 ha 06 a 75 ca 168 0 ha 14 a 05 ca 169 0 ha 05 a 05 ca 170 0 ha 13 a 35 ca 171 0 ha 72 a 40 ca AURIAC 172 0 ha 03 a 30 ca 173 0 ha 07 a 05 ca 174 0 ha 62 a 80 ca 175 0 ha 59 a 55 ca 176 0 ha 54 a 36 ca AX 177 0 ha 86 a 90 ca 178 0 ha 09 a 62 ca 353 179 0 ha 90 a 50 ca 192 7 ha 52 a 90 ca 351 193 0 ha 29 a 55 ca 345 272 2 ha 48 a 65 ca 348 264 6 ha 20 a 75 ca Les CARRIERES 274 1 ha 00 a 40 ca 278 0 ha 46 a 71 ca 280 0 ha 38 a 20 ca 282 2 ha 38 a 11 ca 349 69 0 ha 09 a 70 ca CAFFOULENS 350 76 0 ha 08 a 85 ca 352 81 0 ha 38 a 30 ca
TOTAL 26 ha 34 a 05 ca
2 Des nouveaux numéros de parcelles ont été apportés au cadastre en 2012 et 2014.
S 34 O E 47 49 205 91 89 90
214 44 35 87 88 92
Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 144648 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015 96
mare 100 Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE 50 213 24 86
36 95 28 AX 25 93 LES COMBARELLESSituation cadastrale 212 267 27 42 43
85
84 204 265 210 266 37 26
209 311 CAFFOULEN
259 97 347 40 309 99 39 38 83 94 196 N 310 41 312
52 195 313 314 55
Célé 82 Croix 72 172 73 340 74 98 57 342 262 173 339 78
58 164
75 79 170 63 303 171
80 59 352
Fontaine
71 169 60 341 350 77
c 61 64 a 168 Bagn 163 351
62 162 65 157 167 165
348 de
260 66 91 AURIAC 67 349 174
161
166 203
68 158
160 92 175
353 192 93 LES CARRIERES
Arvant 251
159
176
178
202 287 177 94
201 252
280 le
282 261 345 200 274
Cé
lé
278 277 181 346 285 286
(Rivière Fer ) RN 122 291 Chemin de 7 (Rivièr 182 199 e) 270 289 Capdenac
Le Célé225 Terrains demandés en renouvellement à de 278 268 le 186 Parcelles concernées222 233 226 277 Arvant
1 2 S 0 Échelle : 1 / 2 500 100 m 281 280 O 221 35
3 E 276 TRAVERS DE BILLOUX 8 272 21 Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015
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Suite à des modifications de bornage des terrains, les numéros de certaines parcelles ont été modifiés (en 2012 et 2014), sans changement de la superficie cadastrale.
La parcelle n°AX347 (anciennement n° 263), lieu-dit « Les Carrières », incluse jusqu’alors dans l’emprise autorisée sera exclue du périmètre à renouveler : elle ne sera jamais exploitée. La parcelle n°AX272 (2 ha 74 a 45 ca), lieu-dit « Les Carrières », a été scindée en 2 parcelles : n°345 (2 ha 48 a 65 ca) qui restera dans l’emprise de la carrière et n°346 (25 a 80 ca) qui en sera exclue car elle est aujourd’hui concernée par la nouvelle station d’épuration de Bagnac-sur-Célé. Ces parcelles sont boisées et n’ont jamais fait l’objet d’un défrichement et donc de leur exploitation. Elles seront donc restituées en l’état à leurs propriétaires.
L’autorisation sur la totalité de la parcelle n°AX 348 (partie Sud-Ouest du site), lieu-dit « Les Carrières », bien que non exploitée dans la grande majorité de sa surface, sera par contre conservée afin de pouvoir gérer au mieux cette parcelle, qui a pour vocation principale la formation d’un écran visuel, masquant la carrière des habitations de la vallée et des abords de la rivière du Célé, qui s’écoule en contrebas du site.
Les installations de concassage-criblage et autres ouvrages nécessaires au bon fonctionnement de la carrière sont implantées sur les parcelles n°192, 278, 280 et 282.
La parcelle n°278 (présente au Sud de la RN122) est exclusivement affectée à l’accueil des installations de traitement des eaux et du chargement des trains.
Par contre, les installations implantées sur les parcelles n°192, 280 et 282 reposent sur du gisement exploitable dans l’emprise de la carrière. Dans ces conditions, afin d’exploiter la totalité du gisement, il est prévu de démonter progressivement les installations existantes au cours des 3 dernières années d’exploitation. Le traitement du gisement résiduel sera alors effectué par des installations mobiles plus récentes et performantes que les installations existantes, tant sur le plan de la production que sur celui de la réduction des nuisances. Elles seront positionnées en fond de carreau dans la partie Nord du site.
Au total, la demande de renouvellement portera donc sur une superficie de 26 ha 34 a 05 ca dont 13,27 ha exploitables. Les parcelles n°AX346 et AX347, lieu-dit « Les Carrières », seront exclues du périmètre autorisé. Aucune extension n’est sollicitée dans le cadre de ce dossier.
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Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE 47 49 205 91 89 90
214 44 35 87 88 Evolution du périmètre92 autorisé
48 96
mare 100 50 213 AP du 21/10/2010 24 86
36 95 28 AX 25 93 LES COMBARELLES
212 267 27 42 43
85
Emprise de la84 carrière autorisée 204 265 210 266 37 26
209 311 CAFFOULEN Parcelles concernées N 259 97 40 309 99 347 39 38 83 94
196 310 41 312
52 195 313 314 55
Célé 82 Croix 72 172 73 340 74 98 57 342 262 173 339 78
58 164
75 79 170 63 303 171
80 59 352
Fontaine
71 169 60 341 350 77 61 64 168 Bagnac 163 351
62 162 65 157 167 165
348 de
260 66 91 AURIAC 67 349 174
161
166 203
68 158
160 92 175
353 192 93 LES CARRIERES
Arvant 251
159
176
178
202 287 177 94
201 252
280 le
282 261 272 200 274
Célé
278 277 181
285 286
(Rivière) Fer RN 122 291 Chemin de 7 (Rivière) 182 199 270 289 Capdenac
225 Le Célé à de 278 268 le 186 222 233 214 44 226 35 87 277 88 Arvant 92
1 48 281 2 96 100 mare 280 221 50 213 86 3 24 276 Périmètre du renouvellement demandé TRAVERS DE BILLOUX 272 8 36 95 21 28 AX 25 93 LES COMBARELLES
212 267 27 42 43 Retrait de la 85 84 204 265 210 266 parcelle37 347 26 Terrains demandés en renouvellement 209 311 CAFFOULEN N 259 97 347 40 309 99 39 38 83 Parcelles concernées 94 196 310 41 312
52 195 313 314 55
Cé 82
Croix lé 72 172 73 340 74 98 57 342 262 173 339 78
58 164
75 79 170 63 303 171
80 59 352
Fontaine
71 169 60 341 350 77
c 61 64 a 168 Bagn 163 351
62 162 65 157 167 165
348 de
260 66 91 AURIAC 67 349 174
161
166 203
68 158
160 92 175
353 192 93 LES CARRIERES
Arvant 251
159
176
178
202 287 177 94
201 252
280 le
282 261 345 200 274
Célé
278 277 181 346
285 286
(Rivière) Fer RN 122 291 Chem in de 7 (Rivière) 182 199 270 289 Capdenac
225 Le Célé à de 278 268 le 186 222 233 226 277 Parcelle 272 scindée Arvant
1 en 2 parcelles : 345 et 346 281 2 280 221 (retrait de la parcelle 346) 3 276 TRAVERS DE BILLOUX 8 272 21
0 Échelle : 1 / 2 500 100 m S O 39 E O E S
CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015 CR 1446 / Novembre 40 Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit installation de concassage-criblage d’une carrière - Exploitation d’une Renouvellement au titre des ICPE Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation Commune de Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015 Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
3. NATURE ET VOLUME DE L’ACTIVITE RUBRIQUES ET NOMENCLATURE DES ICPE
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L'activité concernera l'extraction à ciel ouvert de gneiss destiné à alimenter en tout- venant l’installation de concassage-criblage.
Dans ces installations, les matériaux sont traités pour la fabrication de granulats destinés au marché local du BTP. Les débouchés principaux de l’exploitation resteront, comme actuellement, l’approvisionnement des marchés routiers locaux et départementaux, l’approvisionnement de centrales à béton et usines de préfabrication de béton, ainsi que la fourniture de ballast pour la SNCF.
L’ensemble des rubriques de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) est présenté à la suite de la description des activités sur le site (voir page 44).
3.1. Nature et volume de l’activité
3.1.1. La carrière
La production moyenne sera comme à l’heure actuelle de 300 000 tonnes/an, avec un rythme maximum d’exploitation de 450 000 tonnes/an, pour prendre en compte les fluctuations éventuelles du marché.
Le gisement à exploiter dans le cadre de la poursuite de l’exploitation représente 1,34 million de mètres cubes, soit 3,35 millions de tonnes.
L’extraction s’effectuera jusqu’à la cote minimale de 219 m NGF.
Avec un rythme d’extraction moyen de 300 000 tonnes/an, le gisement à exploiter représentait environ 11 années de réserve.
L’autorisation d’exploiter la carrière est ainsi demandée pour 12 ans, soit jusqu’à fin 2024, afin de prendre en compte le réaménagement du site.
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3.1.2. L’installation de concassage-criblage
Les installations existantes ont une capacité de traitement de 450 000 tonnes/an, correspondant à la production maximale de la carrière. La production de ces installations est de 1 500 t/jour en moyenne (2 250 t/jour maximum).
Pendant les 2-3 dernières années d’exploitation : les installations de traitement (hors poste de chargement) seront démontées progressivement, pour exploiter le gisement situé sous ces installations ; le traitement des granulats s’effectuera dans des installations mobiles plus récentes et performantes.
NB : les installations actuelles font l’objet d’un arrêté de voirie pour le transport aérien au-dessus de la RN122 afin d’approvisionner l’unité de chargement des wagons. Ce dispositif, et donc l’autorisation liée, resteront inchangés dans le cadre de la poursuite de l’activité. Cette autorisation du 1° août 2011 est renouvelable tous les 10 ans (cf annexe 3 : « Engagement de payer une redevance domaniale »).
3.1.3. Station de transit de matériaux solides
Des stocks de granulats produits par les installations sont réalisés sur le carreau de la carrière. Eventuellement, des stocks de gneiss brut d’extraction peuvent être positionnés aux abords des installations, dans l’attente du traitement.
Ces stocks pourraient représenter, en fonction des prévisions de chantiers, 150 000 m3 soit 300 000 tonnes correspondant à environ 1 année de production au rythme moyen.
Au total, la station de transit des matériaux représentera un volume de 150 000 m3, stocké sur une surface d’environ 20 000 m2, en moyenne. Cependant, à l’avancement de l’exploitation, l’emprise de cette aire de stockage et de transit des matériaux pourra évoluer et atteindre ou dépasser les 30 000 m2 : la surface maximale sera de 40 000 m2.
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3.2. Rubriques de la nomenclature des ICPE
Les rubriques de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (annexe de l’article R 511-9 du Code de l’Environnement) concernées par l’ensemble des activités qui sont implantées sur ce site sont les suivantes :
Caractéristiques de Rayon Numéro Désignation Régime l’installation d'affichage
2510– 1 Exploitation de carrières - Autorisation 3 km
Broyage, concassage, … mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux 2 100 kW pour les naturels ou artificiels installations de 2515 - 1 La puissance installée de l'ensemble des machines Autorisation 2 km concassage-criblage fixes concourant au fonctionnement de
l'installation étant : 1. supérieure à 550 kW
Station de transit de produits minéraux ou de En moyenne : déchets non dangereux inertes autres que ceux 20 000 m2 de stockage 2517-1 Autorisation 3 km visés par d'autres rubriques, la superficie de l’aire Emprise maximale : de transit étant supérieure à 30 000 m2 40 000 m2
30 m3 de GNR et Stockage de liquide inflammable de capacité 12 m3 de gazole soit 1432 équivalente totale inférieure à Non soumis - une capacité 10 m3 équivalente de 8,4 m3 Installations de chargement de véhicules citernes, Débit estimé de de remplissage de récipients mobiles, le débit 3 m3/h soit un débit 1434-1 maximum équivalent de l’installation pour les Non soumis - équivalent de liquides inflammables de la catégorie de référence 0,6 m3/h (coefficient 1) étant inférieure à 1 m3/h Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou Volume équivalent 1435 Non soumis - d'aéronefs. Le volume annuel de carburant distribué : 50 m3/an (liquides inflammables visés à la rubrique 1430 de la catégorie de référence [coefficient 1] distribué étant < 100 m3 Installation de compression fonctionnant à des pressions effectives supérieures à 2920 105 Pa et comprimant ou utilisant des fluides 20 KW Non soumis - inflammables ou toxiques < 10 MW Ateliers de réparation et d'entretien de véhicules et engins à moteur, y compris les activités de 2930-1 carrosserie et de tôlerie. Atelier de 150 m2 Non soumis - 1. Réparation et entretien de véhicules et engins à moteur : la surface de l'atelier étant < 2 000 m2
Dans son fonctionnement, la carrière et les diverses installations qui seront implantées sur ce site seront exploitées en conformité avec la réglementation en vigueur et notamment en application des prescriptions de : l'arrêté du 22 septembre 1994 modifié spécifique aux exploitations de carrières, l'arrêté du 23 janvier 1997 modifié relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les ICPE, le Code du travail, le RGIE et le Code Minier, le Code de l’environnement.
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3.3. Nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L.214-1 à L.214-3 du code de l’environnement
La réglementation relative à la protection de l’eau prévoit que certaines activités soient soumises à autorisation ou déclaration selon leur classement dans la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L. 214-1 à L. 214-3 du Code de l’environnement.
Les ICPE sont explicitement exclues de cette nomenclature. Elles relèvent uniquement des régimes d'autorisation et de déclaration ICPE institués au Titre I du Livre V du Code de l’environnement.
Les conditions de mise en service, d'exploitation et de cessation d'activité des ICPE doivent être compatibles avec les objectifs de gestion équilibrée de la ressource en eau. Cette compatibilité est assurée uniquement par le respect des mesures individuelles et réglementaires prises en application du Code de l’environnement et, pour les ICPE soumises à autorisation, l'arrêté dit « intégré » du 2 février 1998.
A titre d’information, bien que la carrière et les diverses installations implantées sur ce site ne relèvent donc pas directement de cette nomenclature, les rubriques qui seraient concernées (article R 214-1 du Code de l’Environnement) seraient les suivantes :
Caractéristiques de Numéro Désignation Régime l’installation A l'exception des prélèvements faisant l'objet d'une convention avec l'attributaire du débit affecté prévu par l'article L. 214-9, prélèvements et installations et ouvrages permettant le prélèvement, y compris par dérivation, dans un cours d'eau, dans sa nappe d'accompagnement ou dans un plan d'eau ou canal alimenté par ce cours d'eau ou cette nappe : Prélèvements ≤1% du 1.2.1.0. 1° D'une capacité totale maximale supérieure ou Non soumis débit du cours d’eau égale à 1 000 m3/h ou à 5 % du débit du cours d'eau ou, à défaut, du débit global d'alimentation du canal ou du plan d'eau (A) ; 2° D'une capacité totale maximale comprise entre 400 et 1 000 m3/h ou entre 2 et 5 % du débit du cours d'eau ou, à défaut, du débit global d'alimentation du canal ou du plan d'eau (D).
A l'exception des prélèvements faisant l'objet d'une convention avec l'attributaire du débit affecté prévu par l'article L. 214-9, ouvrages, installations, travaux
permettant un prélèvement total d'eau dans une Pompage 1.3.1.0. zone où des mesures permanentes de répartition Autorisation dans le Célé en secours quantitative instituées, notamment au titre de Maximum : 30 m3/h l'article L.211-2, ont prévu l'abaissement des seuils : 1° Capacité supérieure ou égale à 8 m3/h (A) ; 2° Dans les autres cas (D).
Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la
surface totale du projet, augmentée de la surface Surface de la carrière et 2.1.5.0. correspondant à la partie du bassin naturel dont les Autorisation bassin versant amont : écoulements sont interceptés par le projet, étant : 37,9 ha 1° Supérieure ou égale à 20 ha (A) ; 2° Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha (D).
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4. PROCEDES DE FABRICATION MATIERES UTILISEES PRODUITS FABRIQUÉS
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Cet aspect du projet doit être présenté dans l’étude d’impact, suite au décret du 29 décembre 2011. Il doit toutefois être présenté dans la demande d’autorisation selon l’alinéa 4 de l’article R 512-3 du Code de l’environnement.
Pour ne pas faire une double présentation et alourdir le dossier, ce chapitre sur « les procédés de fabrication que le demandeur mettra en oeuvre, les matières qu'il utilisera, les produits qu'il fabriquera, de manière à apprécier les dangers ou les inconvénients de l'installation » est donc présenté en détail dans le cadre de l’étude d’impact (voir page 67). Un rappel synthétique est exposé ci-après.
Décapage des terres végétales, gneiss altérés et colluvions restant dans la partie Nord-Ouest du site. Volume de découverte de 290 000 m3 avec : Décapage Découverte limoneuse d’environ 20 m Niveau de gneiss altéré d’une épaisseur maximale de 15 m Décapage effectué lors de la première phase quinquennale. Exploitation de la carrière Extraction par abattage à l’explosif puis pelle hydraulique et/ou chargeur. Extraction Gisement restant à exploiter : 1,34 million de m3 soit 3,5 millions de tonnes.
Transport des Dumpers puis bandes transporteuses matériaux extraits
Démontage des installations fixes de traitement Traitement des Exploitation sous les (concasseur primaire, installations secondaires et matériaux installations de tertiaires, tapis), 2-3 ans avant la fin de l’exploitation, et extraits traitement remplacement par des installations mobiles.
Transport par dumpers et déversement dans les secteurs à remblayer avec recouvrement de terres végétales en surface. Matériaux de 290 000 m3 de matériaux (volume non foisonné) + découverte 71 500 m3 de stériles de traitement (scalpage), fines et stériles permettant le remblaiement du site jusqu’à la cote Remblayage 226-227 m NGF.
Fines issues du curage Bassins permettant la décantation des fines des bassins de contenues dans les eaux de ruissellement (pluies) rétention et du Eaux de procédés : eaux utilisées pour le lavage des traitement des eaux granulats produits de procédés
Matière première Gneiss leptynitique
Huiles et lubrifiants pour les engins et installations de Produits accessoires Produits traitement fabriqués, déchets, eaux … Engins fonctionnant au gazole non routier (GNR) Camions fonctionnant au gazole Bandes transporteuses et installations (concassage- Energie criblage-lavage) fonctionnant à l’électricité (et au GNR les 3 dernières années pour les installations mobiles)
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Pompage pour l’arrosage des pistes (quelques m3/jour en période sèche) Recyclage des eaux de lavage des matériaux (fonctionnement en circuit fermé) Approvisionnement Utilisation des eaux météoriques stockées en fond de en eau carrière en priorité pour compenser les pertes en eau du réseau de lavage des matériaux qui fonctionnent en circuit fermé Pompage d’appoint dans le Célé si le volume des eaux de process stockées dans la carrière devenait insuffisant : débit maximal prévu : 30 m3/h au plus
Granulats destinés aux besoins des chantiers routiers, du bâtiment, des centrales de fabrication de béton prêt à Produit fabriqué l'emploi, des usines de préfabrication d'éléments en béton et de la SNCF (ballast)
Matériaux de décapage Fines des bassins de rétention et de décantation des eaux pluviales, des installations de lavage des granulats et du Coproduits, déchets laveur de roues Stériles de traitement (résidus du scalpage) Déchets d’entretien des engins, camions et installations Déchets générés par le personnel
Rejet, en période de fonctionnement de la carrière, du trop Eaux pluviales plein des eaux météoriques stockées dans les bassins de rétention vers le Célé
Sortie des camions sur la RN122 dans de bonnes conditions. Une partie du transport des produits fabriqués s’effectue par train (quantité difficile à évaluer car dépendantes du client et des zones géographiques d’utilisation des granulats). A titre indicatif, ce sont en moyenne 40 000 à 50 000 tonnes/an qui sont expédiés par train depuis cette Transport Transport des carrière (soit l’équivalent de 1 600 à 2000 camions/an). généré par produits fabriqués SCMC privilégie toujours, dans la mesure du possible, le l’activité transport ferroviaire. Le trafic routier (en considérant que tout le transport des produits fabriqués se fait par la route) sera : en moyenne : 50 rotations/jour (pour une production moyenne de 300 000 t/an) au maximum : 75 rotations/jour (pour une production maximale de 450 000 t/an)
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5. CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES DE L’EXPLOITANT
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5.1. Présentation générale de la société
La Société des Carrières du Massif Central (SCMC) est une filiale à 99 % de COLAS Sud-Ouest.
Le groupe COLAS, leader mondial de la construction de routes et de l’entretien des routes, est présent dans tous les métiers liés à la route et à toutes formes d'infrastructures de transport, d'aménagements urbains et de loisirs. COLAS est implanté sur tous les continents, dans une quarantaine de pays, à travers un réseau de 1 400 établissements. La route représente 82% de l’activité du Groupe. Elle comprend la construction de routes, autoroutes, aéroports, circuits automobiles, plates-formes logistiques, plates-formes pour transports en commun urbains en site propre (tramways)…
COLAS emploie près de 73 600 personnes dont près de la moitié hors de France métropolitaine. En 2012, le chiffre d’affaires de Colas a atteint 13 milliards d’euros.
La production de granulats en 2012 a été de 102 millions de tonnes.
COLAS Sud-Ouest est l’une des filiales françaises du groupe COLAS. Il bénéficie d'un maillage dense de ses 65 centres de travaux et de ses 31 carrières répartis sur les 18 départements d'un Grand Sud-Ouest. COLAS SUD-OUEST représente près de 3 600 collaborateurs, 6,7 millions de tonnes de granulats, 1,6 million de tonnes d'enrobés et 130 000 tonnes d'émulsion.
La Société des Carrières du Massif Central (SCMC) est issue dans les années 1980 du rachat de la société SA BAGNAC exploitante historique du site et de sa fusion avec d’autres carrières des départements limitrophes (Bellac, Beynat). Une des principales carrières du département du Lot en tonnage, la carrière de Bagnac-sur-Célé emploie une dizaine de personnes et commercialise des granulats et des matériaux de ballast ferroviaire dans un large quart Sud-Ouest (Aurillac, Brive, Bordeaux, Bézier, Rodez, Toulouse, Tarbes,…).
Elle réalise un chiffre d’affaire de l’ordre de 3,3 millions d’Euros (extraits des bilans en annexe 6).
Depuis le 3 janvier 2013, Philippe DURAND (ex PDG SCREG SUD-OUEST) a repris la direction de COLAS SUD-OUEST suite à la fusion des 3 marques du groupe (SACER, SCREG et COLAS). Il est donc maintenant Président du conseil d’administration et Directeur général de COLAS SUD-OUEST et Gérant de SCMC.
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5.2. Capacités techniques
La Société des Carrières du Massif Central (SCMC) bénéficie des capacités techniques de COLAS Sud-Ouest.
Dans le département du Lot, l’entreprise SCMC exploite sous ce nom cette carrière depuis 1984, après le rachat de la société S.A. BAGNAC qui l’exploitait depuis 1913. Le personnel et la société possèdent donc une grande expérience de ce gisement exploité depuis près d’un siècle.
L’entreprise SCMC s’est par ailleurs engagé dans plusieurs démarches de certification autant technique (attestation CE de maîtrise de la production de granulats norme EN 12620, EN 13043, EN 13242, EN 13450), qualitative (certification ISO 9001), sanitaire (certification OHSAS 18001) qu’environnementale (certification ISO 14001).
SCMC est aussi signataire de la Charte « Environnement » de l’UNICEM. L’objectif majeur de cette Charte est de conduire l’entreprise à intégrer un ensemble de bonnes pratiques environnementales, reconnues et partagées par toute la profession. Ce socle commun de bonnes pratiques s’exprime au travers d’une grille d’audit, appelée « Référentiel de Progrès Environnemental » (RPE). Le RPE identifie 80 bonnes pratiques, dont 52 correspondant à des enjeux environnementaux majeurs, sont dites qualifiantes.
Le site de la carrière de Bagnac-sur-Célé est classé en balise 4 ce qui signifie, qu’il y est appliqué au moins 95 % de bonnes pratiques qualifiantes de la charte.
L’entreprise SCMC possède donc les capacités techniques pour continuer d’exploiter, dans les meilleures conditions, la présente carrière. Elle bénéficie de l’expérience du groupe COLAS pour l’exploitation de la carrière.
5.3. Capacités financières
La Société des Carrières du Massif Central possède les capacités financières pour continuer d’exploiter dans les meilleures conditions la présente carrière ainsi que pour couvrir les frais engendrés par les mesures de protection de l’environnement et les travaux de remise en état du site.
Dans le détail, les justificatifs de capacité financière de l’entreprise SCMC sont présentés en annexe 6.
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6. GARANTIES FINANCIERES
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6.1. Nature et délai de constitution
Conformément aux obligations de l’article R 512-5 du Code de l’Environnement, toute autorisation d’exploitation de carrière est subordonnée à la constitution et au maintien de garanties financières répondant de la remise en état du site.
L'arrêté d'autorisation fixe le montant des garanties financières exigées, ainsi que les modalités d'actualisation de ce montant.
Ces garanties financières seront prises sous la forme d’un acte de cautionnement solidaire conforme à l'arrêté ministériel du 1er février 1996 modifié.
Le document attestant de la constitution des garanties financières sera adressé au Préfet après obtention de l'arrêté préfectoral d'autorisation, en même temps que la déclaration de début d’exploitation.
6.2. Montant des garanties
Le montant des garanties financières est calculé de manière forfaitaire, par période quinquennale d’exploitation, conformément à l'arrêté ministériel du 9 février 2004 modifié par l’arrêté du 24 décembre 2009.
S’agissant d’une carrière en fosse ou à flanc de relief, le montant est calculé à partir de la formule n°2 de l’arrêté :
CR = α (S1 C1 + S2 C2 + S3 C3)
Avec : CR : montant de référence des garanties financières pour la période considérée. S1 (en ha) : somme de la surface de l'emprise des infrastructures au sein de la surface autorisée et de la valeur maximale atteinte au cours de la période considérée par les surfaces défrichées diminuées de la valeur maximale des surfaces en chantier (découvertes et en exploitation) soumises à défrichement. S2 (en ha) : valeur maximale atteinte au cours de la période considérée par la somme des surfaces en chantier (découvertes et en exploitation) diminuée de la surface en eau et des surfaces remises en état. S3 (en ha) : valeur maximale atteinte au cours de la période considérée par la surface résultant du produit du linéaire de chaque front par la hauteur moyenne du front hors d'eau diminuée des surfaces remises en état. α : défini de la manière suivante :
α = (Index/index0) x ((1+TVAR)/(1+TVA0))
Avec : Index : indice TP01 (voir précisions ci-dessous) utilisé pour l’établissement du montant de référence des garanties financières soit 680,2 en décembre 2014 Index0 : indice TP01 applicable en novembre 2009 soit 616,5 TVAR : taux de la TVA applicable lors de l’établissement de l’arrêté préfectoral fixant le montant de référence des garanties financières, TVA0 : taux de la TVA applicable en « janvier 2009 » soit 1,196.
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Précisions sur l’indice TP01 : cet indice a été modifié fin 2014 (avis du 20/12/2014 au journal officiel) et désormais il est calculé de la manière suivante : la référence TP01 base 100 en 2010, pourra être raccordée à l'ancien paramètre TP01 base 100 en janvier 1975 (supprimé après le mois de septembre 2014), soit en appliquant un coefficient de raccordement de 6,5345 sur la valeur du mois de septembre 2014, soit en utilisant la technique dite du « double fractionnement » sur n'importe quelle valeur associée à un mois antérieur à septembre 2014, et sans coefficient de raccordement. En décembre 2014, la valeur TP01 (base 100 en 2010) était de 104,1. En appliquant le coefficient de raccordement de 6,5345, l’indice TP01 (base 100 en janvier 1975) utilisé ici pour le calcul des garanties financières est de 680,2.
Note : Il n’existe pas sur le site d’installations de stockage de déchets inertes. Les terres de décapage et les stériles sont utilisés pour la remise en état globale du site et ne sont en aucun cas stockés dans des casiers dédiés. Aucune garantie financière ne doit être mise alors en place pour ce type de déchets.
Avec les coûts unitaires (TTC) suivants : C1 : 15 555 euros / ha ; C2 : 36 290 euros / ha pour les 5 premiers hectares ; 29 625 euros / ha pour les 5 suivants ; 22 220 euros / ha au-delà ; C3 : 17 775 euros / ha.
Le montant des garanties financières est ainsi fixé de la façon suivante :
Montant maximum TTC Année de Période d’exploitation de la garantie (en Euros) référence
1 à 5 ans 377 007 5
6 à 10 ans 360 574 6
11 à 12 ans 237 709 11
Le détail du calcul de ces garanties est exposé en annexe 7 avec les plans présentant l’état de l’exploitation à la fin de la chaque phase quinquennale et à l’issue des derniers travaux d’extraction (avant les derniers réaménagements).
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CARTE DE SITUATION
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S 56 O E Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015 Carte de situation Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
N
Prendeignes
Bagnac-sur-Célé
Légende :
Terrains demandés en renouvellement
Périmètre de 3 km
Linac Limites communales Linac Communes concernées par l’enquête publique Le Trioulou Limites départementales
Source du fond de carte : Copyright IGN 1 / 25 000
0 Échelle : 1 / 25 000 1 000 m LOT CANTAL Viazac
St Santin de Maurs
St Jean Mirabel
Montredon Felzins S St Félix 57 O E Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015
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PLAN DES ABORDS
S 59 O E 126
124 125 305
308 119
306 118 121 325 117 326 122
324 256 327
LES CAYRADES 115 104 114 255
113 112 128
137
338 103 111 136 Habitation 138 110 Plan des abords 296
Habitation Grange 106 135 139 Habitation 134 322 133 Légende : Batiment Grange 109 Source d’exploitation 130 Terrains demandés en renouvellement 132 140 129
323 1 Périmètre de 300 m autour du projet 143 100 Habitation 131
VC 1 VC 301 Cours d’eau Grange 142 Ligne de chemin de fer 141 152 144
99 Habitation Affectation des bâtiments
253 145 VC 11 Route 297 LES GARRIGUES 91 303 298 96 Point d’eau 90 151 N 92 146 Source du fond de plan :cadastre.gouv.fr LES COMBARELLES 362 251 150 355 re) 300 95 viè 89 (Ri 311 Fontaine 10 157 149 357 9 299 88 312 356 98 164 0 Échelle : 1 / 2 500 100 m 11 97 313 354 162 361 VC 11 158 S 327 93 148 O 47 87 161 249 E 326 163 Swww.soe-conseil.fr ) u a 94 Les Sagnes e s 254 is u 250 172 160 43 (R 1 7 14 86 170 353 46 173 159 TRAVERS DE CAFFOULLEN 49 15 2 169 6 85 251 147 42 5 48 171 168
83 82 165 21 AURIAC 252 56 225 353179 248 167 20 45 84 19 41 57 22 35281 224 29 4 182 16 50 40 LE GARRIGAL 166 181
3 c
257 na
g 178 268 55 a VC 11 B 174 39 44 80 175 35 38 291 88 258 MAS DE CAFFOULLEN AX 53 223 309 87 52 30 79 RN 122 re 23 28 y e CAFFOULEN V TRAVERS DE CAFFOL 222 78 289 nt 18 Arva 54 Célé 229 310 21 89 86 231 232 23 58 227 272 34 84 17 77 85 52 74 176 59 311 Grange 92 90 Habitation312 249 93 230 43 177 36 37 247 75 27 31 233 Fontaine 314 73 à Grange Croix 228 91 30 42 24 mare 313 Habitation 221 72 Mare 186 22 292 35076 32 33 20 94 60 Habitations 193351 PONT DE VEYRE 24 55 220 Habitation 240 244 293 Grange 235 29 31 71 95 83 32 62 56 82 250
1 99 c na de p 41 Ca 295 294 25 Installations de 3
e
d 34 Batiment VC 1 246 33 criblage-concassage 61 274 317 d’exploitation Grange 239 40 192 2 100 240 218 70 252 98 245 237 26 Bureaux et locaux du 270 26 329 28 57 Fontaine Local camping personnel
39 81
e l 241 Fontaine 27 16 330 63 96 331 35 de 328 LES PLACES 1 78 63 334 319 216 Installations de 80 196 64 LES CARRIERES 335 318 criblage-concassage 333 1 106 320 VC 11 195 253 254 77 76 36 37 64 4 AM 332 RN 122 RN 122 17 336 215 VC 1 69349 277 97 207 208 65 CAFFOL 280 102 38 PECH MONTEL ) 294 107 re 233 iè 15 iv 109 206 (R 281 11 Puits 101 214 108 10 Serres 293 58 280 le 14 213 r A e 5 9 F nc (R 59 ie i 62 n viè 212 13 re 60 ) 205 Poste278 de 279 110 292 105 277 12 267 61 66 347263 68 chargement 291 65 210 209 69 278 75 265 67 66 Ch 70 em 104 67 160 in 103 266 259 Installations de décantation 79 et de recyclage des eaux 159 111 VC 11 68 204 226 276 225 290 73 74 348264 67 161 de 374 230 8 à 365 72 68 76 66 373 262 282 384 158 Antenne T.D.F C 115 383 él RN 122 73 é 363 71 74 366 272 117 65 72 162 156 7 364 260 271 231 e l 64 69 77 286 270 116 78 163 157 79 70 e 6 114 75 d 181 382 80 203 TRAVERS DE BILLOUX mares
mare c 81 229 a 60 Station de lavage des 239 n e 238 d p Ca 91 267 83 granulats 15 288 61 84 464 193 180 285 118 128 155 287 237 90 154 164 166 59 92 119 125 236 202 RN 122 269 265 LE TRAVERSOU 120 CANTALOUBE 14 261 n 268 Puits 62 mi 167 124 463 Che 199 263
82 Arva nt à 113 350 351 57 201 151 349 129 16 93 264 266 192 182 168 153 223 358 178 85 260 392 58 150 121 348 295 165 234 200 222 247 88 169 Bag 395 l 183 n e e) 179 152 a èr 195 c 235 ivi (R 289 221 259 Puits 52 86 94 Célé LA BLANQUIE 396 261 129 7 Fontaine 393 394 248 149 136 177 245 137 367 359 56 262 17 87 197 246 218 191 185 387 219 49 282 198 296 220 LANDREVIE-NORD 360 202 362 6 199 98 203 142 8 287 498 388 186 135 481 361 286 201 184 370 255 5 217 mare 299 10 BILLOUX 200 284 148 130 343 368 11 128 207 42 352 144 300 340 3 486 257 131 99 9 369 216 328 143 205 140 256 467 206 190 Puits 9 12 339 125 48 175 497 15 16 Borne I.G.N 215 133 143 210 145 170 484 503 189 212 141 177 e 377 8 d 391 135 10 214 330 136 504 100 176 171 329 502 468 142 488 492 174 144 6 376 501 46 496 3 18 17 176 134 14 203 142 494 25 332 7 141 499 331 333 493 140 491 4 213 172 136 500 188 258 211 175 13 168 144 479 44 140 334 239 BOULUECH 11 24 137 211 257 118 101 226 137 139 146 147 119 117 173 5 385 45 22 487 FONT VIEILLE 151 242 480 138 172 379 116 212 95 204 43 1 161 3 152 297 153 224 229 381 103 2 139 LABORIE 115 162 254 24 240 102 199 200 135 38 154 138 437 148 26 12 41 145 93 23 27 94 LANDREVIE-MAUTE 105 40 42 104 241 67 99 150 156 39 155 157 114 106 22 128 134 113 187 37 92 118 lé é 37 191 C 112 422 206 205 163 35 108 28 192 436 409 36 66 68 LE CAMP 408 109 25 190 38 255 91 129 132 157 110 421 207 111 187 36 AW 193 166 34 195 90 148 40 410 181 39 189 35 188 130 196 475 370 182 159 194 82 116 411 196 69 473 160 256 250 133 HAMEAU DE LACAM r 41 fe 369 357 180 162 117 LASPAROLLE 31 131 26 184 434 83 le 42 161 213 195 198 89 84 27 156 358 65 81 33 465 163 193 85 251 28 211 412 420 34 86 476 208 43 214 474 189 252 413 165 104 115 428 32 158 29 183 197 87 ROUMEGOUS 198 466 349 32 210 46 mare 219 429 64 80 177 164 88 430 199 44 253 419 220 79 105 350 213 212 47 348 31 COSTEROUSSE 166 222 48 150 78 218 30 449 201 202 191 Puits 469 180 182 202 216 mare 70 76 184 217 192 45 215 461 415 167 114 190 75 221 452 450 AV 110 159 460 168 181 226 176 451 203 471 418 62 431 375 204 170 183 454 248 160 201 e 453 240 d 347 169 432 205 LES PRADELLES 207 455 239 50 346 448 228 444 238 154 344 456 171 458 229 470 77 457 51 352 351 443 227 442 459 445 52 371 241 250 74 108 222 49 417 340 343 175 LES CAYROUS 111 237 472 224 LES CABANES 339 219 230 231 53 109 221 61 242 220 54 223 71 113 247 LES VAYSSIERES 174 372 236 478 60 73 112 342 294 290 244 252 386 447 341 251 58 338 446 243 55 477 173 333 337 307 308 353 305 291 334 306 245 335 292 56 441 172 59 72
296 304 309 301 310 354 298 297 in m 186 e h C 336 355 390 289 185 332 300 462 246 303 313 253 302 356 321 331 311 LE COMBAL 322 284 312 320 389 314 330 329 323 299 254
324 283 255 327 326 287 325 316 315 LE CLOS
319
317 278 256 282 318 281
274 259 273 257
258 280
424 272 425 279
260 271 277 261
276 263 423 275 262 268 270 267
264 269
266
265 Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015 Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
PLAN D’ENSEMBLE
S 61 O E Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015
Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
S 62 O E Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015
Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
Plan d’ensemble
Bois Terrains demandés en renouvellement Pistes de circulation des engins de chantiers de la carrière : Bois Bois Bois Bois 347 Périmètre de 35 m autour du projet Transport des matériaux bruts jusqu’au N Bois Limite de la zone d’extraction concasseur primaire
Route Limite du front de taille actuel Destockage des granulats produits sur les installations et mise en stock sur Prairie Falaise réaménagée une aire dédiée
Bois
Prairie Prairie Bois Affectation des sols Piste de circulation des camions venant chercher du ballast ou des granulats Prairie
Prairie Prairie 352 Bois
Prairie Prairie 350
351 réaménagée
Prairie
Prairie Verse Verse Bois Bois 348 Prairie
69 Verse Bois réaménagée
Route Bois
Aire de stockage Prairie des matériaux produits Bois 353
Primaire Bassin
Bois Nord
Préstock Piste vers les fronts
d’extraction Bois
Zone d'extraction et Réserve d’eau 345 aire de stockage des granulats Secondaire de 10 000 m3
Citerne de
gazole Bois
Locaux sociaux+ Bois parking personnel Route RN122 Poste de chargement Route Station de lavage des granulats Bassin Bureau+ Bois pont-bascule Sud Installations de décantation Ligne SNCF Ligne SNCF et de recyclage des eaux de lavage Rivière Ligne SNCF Route RN 122 Route Route Ligne SNCF Ligne SNCF Rivière Le Célé
Source du fond de plan : GETUDE (mise à jour le 11/07/2012)
S 63 0 Échelle : 1 / 2 500 100 m O E Renouvellement d’une carrière - Exploitation d’une installation de concassage-criblage et d’une station de transit CR 1446 / Novembre 2013 Revu en Mai 2015
Commune de Bagnac-sur-Célé (46) - Demande d’autorisation au titre des ICPE
S 64 O E