Place De La Concorde Place De Paris, France

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Place De La Concorde Place De Paris, France Place de la Concorde place de Paris, France Pour les articles homonymes, voir Place de la Concorde (homonymie) et Place de la Révolution. 8e arrt Place de la Concorde Place de la Concorde vue de la tour Eiffel. Situation Arrondissement 8e Quartier Champs-Élysées Morphologie Longueur 360 m Largeur 210 m Historique Création 1763 Dénomination 1830 Ancien nom Place Louis XV (1763) place de la Révolution (1792) place de la Concorde (1795) place Louis XV (1814) place Louis XVI (1826) place Louis XV (1828) Géocodification Ville de Paris 2262 DGI 2259 Géolocalisation sur la carte : Paris modifier La place de la Concorde, avec 8,64 hectares[1], est la plus grande place de Paris. Le nom aurait été choisi par le Directoire pour marquer la réconciliation des Français après les excès de la Terreur. Situation et accès Située sur la rive droite dans le 8e arrondissement, au pied des Champs- Élysées, elle relie ceux-ci, qui montent vers le nord-ouest, au jardin des Tuileries qui s'étend vers le sud-est. Par la rue Royale, elle ouvre au nord sur l'église de la Madeleine et au sud, par le pont de la Concorde qui traverse la Seine vers le 7e arrondissement, sur le palais Bourbon. Administrativement, la place elle-même est située dans le quartier des Champs- Élysées dont elle est l’extrémité orientale. Mais les deux bâtiments qui la bordent au nord, de part et d’autre de la rue Royale, sont dans le quartier de la Madeleine, toujours dans le 8e arrondissement, tandis que le jardin des Tuileries qui la jouxte est situé dans le quartier Saint-Germain-l'Auxerrois du 1er arrondissement. Proche du centre de Paris, la place occupe une position privilégiée car elle ponctue deux grands axes : axe nord-sud constitué par Montmartre, les grands magasins du boulevard Haussmann, l'église de la Madeleine, l'Assemblée nationale ; axe ouest-est constitué par l'arche de la Défense, l'Arc de Triomphe, l'avenue des Champs-Élysées, le jardin des Tuileries et le musée du Louvre. La place de la Concorde est desservie par les lignes à la station Concorde, ainsi que par les lignes de bus RATP 24 42 52 72 73 84 94 OpenTour et le Noctilien . Description Plaque de la place de la Concorde avec, au-dessus, la plaque de son ancien nom « place Louis XVI ». Cet ensemble monumental est, au point de vue de l'aménagement urbain, la plus importante création du Siècle des Lumières dans la capitale. Il exprime un moment privilégié dans l'évolution du goût français : celui qui voit, vers le milieu du e siècle, le déclin du style rocaille et la naissance d'un nouveau classicisme dont Ange-Jacques Gabriel, son architecte, et Edme Bouchardon, le sculpteur de la statue équestre de Louis XV érigée au centre de la place et détruite à la Révolution, sont parmi les pionniers. Sa dénomination a changé de nombreuses fois, traduisant l'instabilité des régimes politiques de la France depuis 1789 et une série d'événements joyeux, tragiques ou glorieux, certains d'une grande portée historique, qui se sont déroulés sur son sol. Elle s'est appelée « place Louis XV », puis « place de la Révolution » après le 10 août 1792, « place de la Concorde » sous le Directoire, le Consulat et l'Empire, à nouveau « place Louis XV » puis « place Louis XVI » sous la Restauration, « place de la Charte » en 1830, pour reprendre enfin sous la monarchie de Juillet le nom de « place de la Concorde » ; de même, les monuments qui ont orné ou auraient dû orner son centre : statue équestre de Louis XV, statue de la Liberté, statue de Louis XVI, obélisque de Louxor. Les aménagements, modestes sous la Révolution (installation des chevaux de Marly en 1794), ont été importants sous la Monarchie de Juillet (en 1836, érection de l'obélisque, travaux d'embellissement de Hittorff : les deux fontaines, les statues des huit principales villes de France (les huit « matrones » vêtues à la grecque et couronnées de tours, leurs socles logeant des fonctionnaires et leur famille en attendant l'érection des statues[2], les lampadaires et les colonnes rostrales). Le Second Empire bouleversa la physionomie de la place en supprimant les jardins bas de Gabriel pour améliorer la circulation, ce dont le baron Haussmann aurait avoué qu'il « ne se le pardonnerait pas de sa vie »[réf. nécessaire]. Le dernier aménagement sur le plan de l'architecture a été en 1931 la disparition de l'hôtel Grimod de La Reynière, construit en 1775 dans le respect de l'ordonnance de Gabriel, mais défiguré au fil du temps par des adjonctions successives, et son remplacement par l'ambassade des États-Unis dans le respect du projet originel. Depuis 1937, aucun changement notable ne peut plus affecter la place qui est classée dans son ensemble. Signalons un dernier embellissement en 1998, à l'initiative de l'égyptologue Christiane Desroches Noblecourt, la mise en place du pyramidion doré de l'obélisque. Origine du nom Ce nom a été choisi par le Directoire pour marquer la réconciliation des Français après les excès de la Terreur. Historique Originellement, le terrain occupé par cette place se trouvait au milieu de bas- fonds marécageux livrés aux hasards des débordements de la Seine. e siècle … Le projet de Gabriel pour la place Louis XV. Au e siècle, ce n'était qu'une esplanade entourée, à moitié d'un fossé qui servait de magasin pour les marbres et communiquait par une barrière, un poste de gabelle et le port aux marbres[3]. Deux grands égouts découverts traversaient les deux extrémités de ce terrain, l'un coulant dans le fossé des Tuileries, l'autre le long des Champs-Élysées[4]. La Ville de Paris, en la personne de ses échevins et de son prévôt des marchands, décide, en 1748, d'ériger une statue équestre de Louis XV pour fêter le rétablissement du roi après la maladie dont il a été atteint à Metz. Un concours est lancé pour trouver le meilleur emplacement, concours auquel participent dix-neuf architectes, parmi lesquels Germain Boffrand, Gabriel de Lestrade et Jacques-Germain Soufflot. L'un d'eux, Ange-Jacques Gabriel, propose de retenir une simple esplanade de terre battue, sans fonction, sans dessin, qui se situe au bout du jardin des Tuileries, et qu'on appelle « esplanade du Pont-Tournant », en référence à un pont de bois qui enjambe alors le fossé bordant la terrasse des Tuileries. Bien qu'excentré, l'endroit peut servir à l'urbanisation des nouveaux quartiers qui tendent à se construire vers l'ouest de la capitale, dans le faubourg Saint-Honoré. Le Roi est propriétaire de l'essentiel de ces terrains, ce qui permet de limiter les expropriations nécessaires. Avant même que la décision ait été officiellement prise, des négociations ont été engagées avec les héritiers de John Law, propriétaires de terrains qui empiètent sur l'emplacement nécessaire à la création, à cet endroit, d'une place royale, inscrite dans le vaste réseau de places royales qui vont, à Rennes, Rouen, Bordeaux, Dijon, Nantes ou Montpellier, théâtraliser la représentation équestre de Louis XV. Espaces de parade pour la statue, ces places se développent selon un principe qui va rester, à Paris, très ouvert, parce qu'il s'inscrit dans une zone encore vierge d'urbanisation. Valorisée par les façades dessinées par Gabriel, la place Louis XV devient un intermède architectural entre les frondaisons des Tuileries et l'échappée verte des Champs-Élysées. En 1753, un concours est ouvert pour l'aménagement de l'esplanade, réservé aux membres de l'Académie royale d'architecture. Gabriel, directeur de l'Académie en sa qualité de Premier architecte du Roi, est chargé d'établir un projet empruntant les meilleures idées émises par les concurrents. Bénéficiant du soutien de Madame de Pompadour, qui supervisera l'ensemble des travaux, son projet est accepté en 1755. L'accord entre la Ville de Paris, les représentants du Roi et les héritiers de Law est signé en 1758. En échange des terrains qu'ils cèdent, les héritiers recevront le bâtiment situé au nord-ouest de la place ainsi que les terrains à construire de part et d'autre de la future rue Royale. Ils consentent à payer la construction des façades de tous les bâtiments dont ils auront la propriété et acceptent la servitude de galeries publiques sur la place. Le projet d'aménagement de la place Louis XV par Bernard Poyet (1789). Commencée par Edme Bouchardon et achevée par Jean-Baptiste Pigalle, la statue équestre de Louis XV est inaugurée le 20 juin 1763. Elle est placée au centre de l'esplanade, face à l'est, à l'intersection de l'axe de la nouvelle rue Royale, qui relie la Madeleine à la Seine, et de l'axe du jardin des Tuileries et de l'avenue des Champs-Élysées. Le roi est vêtu à la romaine, coiffé d'un catogan et couronné de lauriers. Le piédestal, dû à Jean-François-Thérèse Chalgrin, est orné de bas-reliefs et, à chaque angle, d'une statue de bronze évoquant les vertus du Roi : la Force, la Justice, la Prudence et la Paix. Comme le monarque est devenu, à l'époque de l'inauguration de la statue, largement impopulaire, on la chansonne en ces termes : Ah ! la belle statue, ah ! le beau piédestal, Les vertus sont à pied et le vice à cheval. Le 30 mai 1770, la place est le théâtre d'un événement dramatique, le « grand étouffement » : alors qu'un feu d'artifice est tiré en l'honneur du mariage du dauphin et de l'archiduchesse Marie- Antoinette d'Autriche, 133 personnes périssent piétinées et étouffées lors d'une panique provoquée par un incendie déclenché par la chute d'une fusée.
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