Archives De L'art Français (1851)
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Archives de l'art français (1851) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Société de l'histoire de l'art français (France). Archives de l'art français (1851). 1851-1866. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Hédouin. Thomas Arnauldet. A. Hesme. Assicr (Troyes). Le baron de Hoclischild (Suède). Ch. de Beaurepaive, arch. à Rouen. Le comte Léon de Laborde. E. Bellier de la Chavignerie. A. Jal. Bérard. Joliet. Blanc, bibl.M-Montpellier. P. A. Labouchère. Jul.Boillv. A. L. Lacordaire, dr des Gobelins. Bonnin (Th.). Louis Lacour. R. Bordeaux (Evreux). Léon Lagrange (Marseille). H. Lud. Lalanne. Bordier. * F. Bourquelot. Lambert (Bayeux). Gust. Brunet {Bordeaux). Lambron de Lignim (Tours). Le marquis de Bruslard. Laperlier. J. Buisson. Léon de La Sicotière (Alençon). Carnandet (Langres). Ch. Leblanc. E. Castaigne (Angouléme). H.Lepage (Nancy). Chambry. Le Roux de Lincy. Champfleury. P.Mantz. A. Chassant. P. Marchegay (Angers). Ph. de Chennevières. Mathon (Beauvais). Paul Chéron (de la Siblioth. imp.). P. Margry. Cbéruel. Meaume [Nancy). H. Gocheris. Luc. Merlet, arch. à Chartres. Jules Cousin (delà Bibliothèque de l'Ar- Le marquis E. dé Montlaur. senal.) Le baron de la Morinérie. V. Cousin (de l'Académie française). J. Niel. D'Arbois de Jubainville, arch. à Troyes. Pelée. Eug. Daudet. Le baron Jérôme Pichon. De la Salle. Le Dr Pons (Aix). A. Dinaux (Valenciennes). A. Préault. Dobrée (Nantes). J. Quicbcrat. L. DouGt d'Arcq. Alfred Ramé (Rennes). Duchesne atné, mort le 4 mars 1855. 3. Ravenel (de la Biblioth. imp.). Dugast-Matifeux (Nantes). Read. G. Duplessis (du Cabinet des est.). Regnard. J. Du Seigneur. F. Reiset. L. Dussieux. Jules Renouvier (Montpellier). Duwier (de l'Ecole des Beaux-Arts). A. Ricard (tel.). Feuillet de Conches. Richard (de la Biblioth. imp.). B. Fillon (Fontenay, Vendée). De Ruville. Fossé-Darcosse. Saint-Père. Francisque-Michel. André Salmon, mort en 1857. E. de Frétille, mort le 18 nov. 1855. Le comte G. de Soultrait (Mâcon). H. Gérard. Eud. Soulié. Le baron de Girardot (Nantes). Alex. Tardieu. A. L. Grand. Trebutien (Caen). Ch. Grandmaison. Vallet de Viriville. Eug. Grésy. Le barondcVèie,mortle5aoûtl854. M. C. Guigue. Fr. Villot. B.Hauréau. Viollet-Leduc. ARCHIVES DE L'ART FRANÇAIS RECUEIL DE DOCUMENTS INÉDITS RELATIFS A L'HISTOIRE DES ARTS EN FRANCE PUBLIE SOUS LA DIRECTION SE M. ANATOLE DE ÏÏONTAIGLON — de la bibliothèque de l'Arsenal, Ancien élève de l'École des Chartes, Membre résidant de la Société impériale des Antiquaires de France. - DOCUMENTS. TOME CINQUIÈME. PARIS J. B. DUMOULIN, QUAI DES AUGUSTINS, 13. * 1857-1858. DOCUMENTSINÉDITS DES ARTS EN FRANCE. JEHAN BULLANT ARCHITECTE. ANÂLYS^^fCOJjPTE DES DÉPENSES FAITES POUR LE ^~i-SHSTEAU DES TUILERIES EN 1571. Le département des manuscrits de la Bibliothèque impériale pos- sède, sous le n° 1931 du Supplément français, un compte de dépenses pour le château des Tuileries pendant Tannée 1571. M. Champollion-Figeac Ta déjà indiqué dans le Cabinet de l'Amateur et de l'Antiquaire, in-8°, t, I. 1842, p. 276-8, en en extrayant ce qui s'y rapporte à Bernard Palissy. Comme nous avons à revenir sur ce point même à cause d'un document tout nouveau qui sera le su- jet de l'article suivant, l'examen que nous avons dû faire de tout le compte nous a fait penser qu'il ne serait peut-être pas sans inté- rêt d'en finir avec lui et d'en tirer toutes les indications utiles qu'il peut contenir. ^ Sa forme lente et toute embarrassée de formules n'en permet pas la publication intégrale; il suffit d'une analyse exacte et fidèle T. v. 1 qui permette d'y recourir au besoin. Ce seront des matériaux tout préparés pour une histoire sérieuse des Tuileries , qu'il serait si désirable de voir écrire. Les comptes des bâtiments du roi don- neront les plus complets renseignements sur les travaux de LouisXIV (1); mais pour les époques antérieures, les recherches seront bien autrement difficiles. J'en dirai pourtant quelques mots. Il y a eu de temps immémorial des tuileries dans ce quartier. En effet, dans la levée des X livres parisis payées par la ville de Paris pour la chevalerie du roy Lqys, fils du roy Philippe le Bel, en 1313, il est dit que « la première queuletle S. Germain l'Auxer- rois commença à la porte S. Honoré hors des murs jusques aux Aveugles des tuyleries, jusques au Louvre, en Byauvoir, la rue Jehan de S. Denis, la rue au Chantre, la rue de Champ-Flory, Ri- chebourg, Froilmanlel. » Dom Félibien, Preuves, III, 618. Je n'ai pas besoin de dire que ces aveugles logés près des Tuileries sont les Quinze-Vingts fondés par saint Louis. Il y avait même là un grand logis appelé l'hôtel des Tuileries, que Pierre des Essarts donna en 1343 à ces mômes Quinze-Vingts. (Sauvai, I, 79 ; II, 52.) Passant du quatorzième au seizième siècle, je dirai que Fran- çois Ier devança l'intention de Catherine. En effet, dès 1518, sa mère s'étant trouvée malade par suite de l'insalubrité du palais des Tournelles, il voulut faire construire un autre palais : « Nous, dit-il dans une commission donnée à la Chambre des Comptes, avons par aucuns de nos principaux officiers et serviteurs fait voir et visiter plusieurs lieux et places, maisons et édifices, cours et jardins clos à murs, appartenans à nostre amé et féal conseiller secrétaire de nos finances et audiencier de France Nicolas de Neufville, chevalier, situez et assis es faubourg de la porte Saint- Honorè près et joignant les fossez de cesle dite nostre bonne ville et cité de Paris et de la rivière de Seine, sur le chemin allant de r (1) Une note très-précieuse, publiée dans les Mémoires inédits des Académiciens, dans la vie de Thibaut Poissant, I, 327-28, entre dans les plus grands détails sur les noms des artistes qui ont fait les figures du gros pavillon, et ces renseignements étaient tout nouveaux. z la dite porte à nos bois de Boulogne et Saint-Cloud. » Ils apparte- naient au Sr de Neufville « de son conquest » et, pour l'estimation qu'on en fit, on eut regard « tant à l'achat qu'il en a fait qu'aux bastimens, édifices et améliorations qu'il avait fait faire de neuf. » (Dom Félibien, Preuves, 1,576.) L'échange projeté eut certainement lieu et l'acquisition fut con- sommée, puisque nous possédons un arrêt de la Chambre des comptes de Paris en date du 23 septembre 1527, portant consente- ment de la donation viagère, faite à Lyon le 1ernovembre 1525, par la régente, mère du roi François Ier, à Jean Tiercelin, maître d'hôtel du Dauphin, et à demoiselle Julie de Trot, sa future femme, « du lieu et place desThuilleries de Paris avec les maisons, cours et jar- dins et le pourpris d'icelles.» Quoique temporaire, celte libéralité montre que François 1eret sa mère avaient dès lors renoncé à faire bâtir un palais. Catherine en reprit l'idée, et la collection de M. Leber, à la bi- bliothèque de Rouen, possède l'original de l'acte d'une vente en date du 15 janvier 1563 (1564) faite par «Jehan Morlet de Museau conseiller du roy, et Anne de Museau, femme de messire Jehan de Beauce maistre d'hostel de la royne, d'un jardin clos de murailles et tours, auquel il y a deux pavillons couverts d'ardoises faictz en façon de cloches, appelé le jardin des Cloches, faisant partie dudit lieu des Thuilleries, tenant à la dicte dame royne estant en l'ac- quisition par elle faicte de M.