Annexe 9 Livre D'or 1929.Pub

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Annexe 9 Livre D'or 1929.Pub Troisième partie Les années de la victoire: 1918 et 1919 Annexes Année 1918 Début Août, l'espoir change de camp ! Hector BONNAFOUX , de maladie, en Octobre à PARIS Félix BONNET, de maladie, en Août, à BAYONNE Léon CHAILLAN, de maladie, en Septembre, à SAINT-MANDRIER Denis GOS, tombé début Août devant ROSNAY (Marne) Pierre PUGET, de maladie, en Février, à PARIS Augustin SABATIER, tombé en Octobre devant MARVAUX (Ardennes) Charles SALVAN, tombé en Mai devant MISSY-aux-Bois (Aisne) 1918, en Août, l’espoir change de camp ! uand commence l'année 1918, tous, pays de l'Entente et Empires Centraux, savent que l'entrée en guerre des États-Unis d'Amérique a profondément modifié à terme la balance des forces en faveur de l'Entente. Mais ils savent aussi que, dans l'immé- Q diat et pour quatre à six mois au moins, les Empires Centraux peuvent capitaliser sur leurs succès de 1917, défaite italienne de Caporetto et surtout effondrement du front de l'Est suite à la révolution russe d'Octobre et la paix roumaine. Les états-majors de l'Entente at- tendent donc avec la plus grande inquiétude de savoir où et quand les Empires Centraux vont exploiter leur supériorité temporaire. Le 21 Mars, une première offensive allemande frappe le front anglais devant AMIENS et en- traîne une avancée de 60 km (90 000 prisonniers) ; le 9 Avril, une deuxième offensive est lan- cée contre les Anglais en Belgique : Elle obtient des résultats limités (prise du mont Kemmel) mais ne réussit pas la percée vers les ports de la Manche. Le 27 Mai, une troisième offensive bouscule nos forces sur le Chemin des Dames et ramène les Allemands sur la Marne (une avancée de 60 km, 50 000 prisonniers) ! Le 15 Juillet, une quatrième offensive allemande est lancée en Champagne mais celle-ci, suite à la contre-attaque du Général MANGIN à partir de la forêt de VILLERS-COTTERETS le 18 Juillet, doit être arrêtée rapidement: La situation des troupes allemandes sur la Marne est si aventurée que leur repli s'impose en urgence sur les positions de départ du .. 27 Mai ! Début Août, l'espoir d'une victoire militaire disparaît pour les Empires Centraux car 19 divisions américaines sont maintenant prêtes à être engagées et les renforts arrivent au rythme de 250 000 hommes par mois ! Le 8 Août, « jour de deuil pour l'armée allemande » selon les mots même du Général LUDDENDORF, une première contre-offensive franco-anglaise devant Amiens annule rapidement toutes les avancées allemandes du Printemps en Picardie. Le 15 Septembre, c'est le début de l'offensive générale lancée simultanément par les Américains contre le saillant de SAINT-MIHIEL, par des forces franco-américaines en Argonne vers Mé- zières et au Nord de l'Oise entre Cambrai et Saint-Quentin vers Valenciennes, britanniques en Flandres vers Bruges mais aussi dans les Balkans (la vallée du Vardar) contre la Bulgarie et en Palestine contre les Turcs ! Partout les Empires Centraux s'effondrent et vont demander rapidement un armistice, de Moudros pour les Turcs fin Octobre, de Villa Giusti début No- vembre pour l'Autriche-Hongrie, de Rethondes enfin pour l'Allemagne. Le 11 Novembre , la guerre est finie mais six de nos concitoyens sont encore tombés pour arri- ver à ce résultat : Hector BONNAFOUX, de maladie en Octobre, à Paris ; Félix BONNET, de maladie en Août à Bayonne; Léon CHAILLAN, lui aussi de maladie, en Septembre, à Saint-Mandrier; Denis GOS, début Août devant ROSNAY (Marne) ; Pierre PUGET, début Février, de maladie, à Paris ; Augustin SABATIER, en Octobre à MARVAUX (Ardennes); Charles SALVAN, en Mai, devant Missy-aux-Bois (Aisne). C'est maintenant l'heure de la libération du territoire occupée, de l'occupation de la rive gauche du Rhin, des festivités et de la démobilisation des classes les plus anciennes. BONNAFOUX Hector (Tavernes 1892 — Paris 1918) ils de Jean, Pierre, Fabien et de Anna, Louise, Madeleine TAVERA, Hector, Lucien, Jo- seph BONNAFOUX naît le 27 Janvier 1892 à Tavernes , où son père est percepteur. En 1912, il est recensé dans le canton de GAMACHES (Somme) où résident ses parents. F Étudiant en médecine à Paris (déclaré « dentiste »sur sa fiche matricule), il rejoint la 2e Section d'Infirmiers Militaires à AMIENS le 8 Août 1913 pour effectuer sa formation initiale. Il est nommé Caporal le 2 Mai 1914. C'est donc en soldat qualifié qu'il participe à la mise sur pied de son unité d'affectation « guerre » au début Août, le Groupe de Brancardiers Division- naires de la 52e Division d'Infanterie ( GBD52). Le GBD52 est une unité sanitaire importante en volume (3 officiers dont le Médecin-Major, son Chef, 4 médecins auxiliaires, 138 infirmiers militaires dont 6 sous-officiers du Service de Santé, un détachement du Train hippomobile à 150 conducteurs). Elle l'est aussi en responsabilité car il lui incombe d'assurer, en liaison avec les régiments, la relève des blessés sur le terrain et leur portage (cas général) vers le(s) Poste(s) de Secours où ils recevront les premiers soins, puis leur transport (le plus souvent par moyen hippomobile) jusqu'à une Ambulance division- naire. Celle-ci, autre unité sanitaire de la Division, plus légère (5 médecins, 60 hommes de troupe), située à environ 10 km en arrière, est chargée de leur mise en condition d'évacuation vers les Hôpitaux de l'arrière. Le 13 Août, mobilisation terminée, le GBD52 est en gare de LAON. Le lendemain, la halte à HAN-le-Moine est mise à profit pour une séance d'instruction certainement bien nécessaire, comme le note le Journal des Marches et Opérations (JMO) du GBD52 : « instruction intensive des brancardiers (brancards, cacolets, brouette roulante ) ». La suite, c'est d'abord le baptême du feu le 28 à HANNOGNE Saint Martin (08160): « canonnade. Évacuation précipitée du can- tonnement vers SAINT AIGNAN. Nombreux blessés. Retour ultérieur pour les ramasser dans une accalmie » (JMO). C'est ensuite la retraite, longue et pénible sous la chaleur d'Août 1914, confuse pour une unité logistique comme le GBD, avec son lot d'ordres et de contre-ordres en matière de cantonnements, d'embouteillages d'itinéraires mais aussi d'informations sur l'enne- mi, enfin amère car le GBD52 est dans la pire des situations pour exécuter sa mission sani- taire : Chaque jour ou presque, quelle que soit l'issue des combats locaux, il faut abandonner à l'ennemi le terrain et ...donc les blessés ! Emblématique est la situation rencontrée le 30/8 à JUNIVILLE par le Commandant du GBD52 : en l'absence « d'ambulance déployée, (il fait) ins- taller la cinquantaine de blessés recueillis sur les routes à la maison d'école et annexes » ; Le général commandant le XIe CA le fait appeler et « lui confie 2 à 300 blessés de tous les Corps ...Fort probablement vous serez fait prisonniers. Personnellement je vous demande de me dégager la route de REIMS » ; Enfin il est arrêté par le Chef d’État-major du 9e Corps d'Ar- mée qui « lui signale la présence de la cavalerie allemande à 2 km et lui donne ordre de battre en retraite le plus vite possible vers REIMS » ! Le 2/9, le GBD52 marche encore « en direction du Fort de La POMPELLE, où l'on suppose être la 52eDI ». C'est sur la Marne, dans les marais de Saint Gond, que le Caporal Hector BONNAFOUX va con- naître ses premières vraies missions sanitaires, d’abord les 8 et 9 où il faut relever les blessés de La FERE CHAMPENOISE et de LINTHES, puis surtout les 11, 12 et 13 où le GDB52 doit, en liaison avec l'Intendance (état-civil) et le Génie (creusement des tranchées d'enfouissement) ramasser les corps des soldats tombés devant CONNANTRAY (51230). Le 18/9/1914, le GBD52 rejoint REIMS. C'est le début d'un long séjour qui, à partir d'un dé- ploiement en deux sections, initialement « l'une au Sud de la Place Dieu Lumière, l'autre Place de Bétheny », puis dans les caves MUMM et malgré l'omniprésence d'une artillerie allemande prodigue en obus explosifs ou incendiaires, verra petit à petit le GBD52 mettre en place une organisation sanitaire plus sereine. Le caporal H.BONNAFOUX et ses camarades vont ainsi as- sister le 19 à l'incendie de la Cathédrale et à l'évacuation difficile des blessés allemands qui y avaient été déposés, tant était grande ce jour-là l'hostilité de la foule, pouvoir le 1er Octobre (en profitant) pour la 1ère fois d un peu de calme, faire une lessive complète des brancards souillés de sang » ou soutenir, courant Octobre, les combats de la Division dans le secteur de CERNAY-lès-Reims et La Neuvillette. Le 18/8, lors d'une attaque des positions allemandes des Cavaliers de COURCY par le 245e RI, le Caporal Hector BONNAFOUS se met en évidence, en pansant et en ramenant sous le feu en- nemi, un chef de Bataillon blessé, ce qui lui vaut une citation à l'ordre de la 52eDI: « Malgré un feu très vif qui venait d'infliger de très lourdes pertes à une compagnie du 245e RI, a don- né un bel exemple d'énergie et de courage en dirigeant sous le feu même avec les infirmiers du 245e RI le relèvement et l'évacuation des blessés ». Les activités opérationnelles ralentissant avec la mauvaise saison, le GBD52 pourra ainsi, dès le 26/11, mettre en place un service régulier de voitures (hippomobiles) entre les PS régimen- taires et les ambulances divisionnaires, ouvrir dans la villa Houlon le 20 /2/1915 un cabinet dentaire où sera affecté le Caporal H.BONNAFOUX, percevoir le 24 Mars ses deux premières voitures automobiles « l'une pour blessés assis, l'autre pour blessés couchés », mettre l'accent tout au long de l'année sur les vaccinations anti-typhoïde, l'hygiène générale des cantonne- ments et surtout la lutte contre les gaz (expérimentation des pulvérisateurs VILMOREL, essais des masques et des lunettes, distribution de tampons et de solutions de 1er soins, etc.
Recommended publications
  • Jj Mm Kk -- Vv .. 55
    TABLE OF CONTENTS K K Themes and Perspectives M M J J Policies on Violence Against Women - - in a Comparative Perspective E E Guest Editor, Consuelo Corradi G G D D CORRADI, C. − The Interplay between States and Movements on E E Violence Against Women. Comparative Perspectives in Sociology and L L Policy Analysis, 3-17. W W STAMATEL, J., RATAJCZAK, K. & HOEKSTRA, R. − Do Gun Policies 0 0 O O Really Protect Women? A Cross-national Test of the Relationship between 2 2 N N Gun Regulations and Female Homicide Victimization, 19-46. 0 0 2 K 2 − K TOFFANIN, A., PETROBELLI, M., GADDA, A. & MISITI, M. VAW Policy Regimes in Italy: An Analysis Across Regional Governments and E E N N Women’s Centres, 47-72 N N A A MELER, T. & HISKERIK, M. − Institutional Abandonment of Minority U U E E J J Women in Israel Who Are Violence Victims, 73-91 N N - - − TCHAÏCHA, J. & ARFAOUI, K. Finding Voice through Film Viewing: A A ) ) Tunisian Women Interpret Gendered Violence in Post-revolutionary R R 1 1 Tunisia, 93-112 ( ( R R E E 5 5 Comments and Debates . T . T I I POCECCO, A. − Transnationalism and Universalism of the Memory L L D Tourism of the Great War, 113-123 D O O E E TOTAFORTI, S. − The Garden City and the American Dream, 125-140 V V CHAMBERS, I. & CARIELLO, M. − The Mediterranean Question: M M Thinking with the Diver, 141-149 F F O O Reviews and Reports L L HAMITOUCE, Y. − The Issue of Violence Against Women in Algeria: A A Causes and Public Policies, 151-161 N N LANGÈ, V.
    [Show full text]
  • A Multi Disciplinary Exploration of the Conflict Landscape of Verdun
    A Multi Disciplinary Exploration of the Conflict Landscape of Verdun Conflict Archaeology MA Essay 2009 Matthew Leonard Introduction The Great War is characterised by the massive destruction it caused and the fighting at Verdun in 1916 is perhaps the most frightening example of modern industrial warfare waged on a people and the landscape that they inhabit. It was part of a new 20th century ethos the; utter destruction of a nation and its people. The devastation was so extreme that villages were wiped from the map and medieval visions of hell became a reality for the first time. The landscape was forever changed all along the Western Front, as Sillars puts it, “The natural landscape which remains after battle has a similar quality of terrible unreality, both in itself and in the way it altered men’s lives. Forests are destroyed, and only the dead remain above ground, while the living shelter beneath”, (Sillars 1987: 2). An archaeologist must look at conflict in the twentieth century and its legacies using a multi-disciplinary and multi-sensorial attitude to examine areas of interest that are still to some extent in the collective memory. To understand the battle of Verdun and its far-reaching implications it is important to go beyond the constraints of a traditional Military History perspective. This work will explore the changing nature of the landscape of Verdun as it progressed from one of conflict through to one of remembrance, tourism and change. It will discuss the destruction of the area and the steps taken to rebuild the shattered city and it’s surroundings after the war.
    [Show full text]
  • Diploma Programme Booklet
    OPERATIONS IN A WOUNDED LANDSCAPE MINIMAL INVASIVE ARCHITECTURE FOR COLLABORATIVE SURVIVAL DIPLOMA PROGRAMME 2020 Sophie Dorn Political Architecture: Critical Sustainability The Royal Danish Academy of Fine Arts School of Architecture 01 INTRODUCTION 1.1 Context 07 1.2 Programme Statement 09 02 SITE 2.1 Past: Battle of Verdun 14 2.2 Post War: Zone Rouge 16 2.3 Restoring the Land 20 2.4 Recent Developments 22 2.5 Interrelations 30 03 THEORY AND INSPIRATION 3.1 Contaminated Diversity 34 3.2 Staying with the Trouble 36 04 PROGRAMME 4.3 Commemoration through Landscape 40 4.1 Conservation Centre 42 4.2 Actors and Architectures 48 4.4 Tools for Planning 52 4.5 Method & Submission 54 05 EPILOGUE: RETURN TRIP 5.1 Seminar and Site Visits 58 5.2 Pictures 60 06 APPENDIX 66 5.1 Process Studies Sophie Dorn 180148 OF CONTENTS TABLE Diploma Programme 2020 5.2 UN Sustainability Goals 78 5.3 CV 80 Supervisor: Daniel Serafimovski 5.4 End Notes 81 Political Architecture: Critical Sustainability The Royal Danish Academy of Fine Arts School of Architecture 01 INTRODUCTION 1.1 CONTEXT In our anthropocentric understanding of the world, we have been exploiting landscape as a commodity or reducing it to a backdrop for human activity. This mindset is increasingly coming under criticism as it is considered to be one of the main causes of climate change and mass extinction of various species. We now know of the relevance of complex interactions and the degree to which human life is dependent on the lives of innumerable other beings.
    [Show full text]
  • World War I and the Reconstruction of Rural Landscapes in Belgium and France: a Historiographical Essay*
    World War I and the reconstruction of rural landscapes in Belgium and France: a historiographical essay* world war i and the reconstruction of rural landscapes by Dries Claeys Abstract This historiographical article assesses the ways in which (agricultural) historians have examined the reconstruction of rural landscapes in Belgium and France after the First World War. It reveals three axes of research, each of which emerged from the 1980s onwards. The first axis mainly focuses on the key actors of reconstruction. It is argued that a top-down perspective was gradually replaced by an emphasis on the agency of private organizations and the mentalities of the countrymen. A second set of publications examines the landscape itself. However, while in some articles the reconstructed landscape is approached as a material object, others put the constructed meanings of these landscapes to the fore. This emphasis on ‘ways of seeing’ is even more present in the third axis of research, which explores the regionalist rebuilding of farmsteads. As a conclusion, this article argues that through the broadening of chronological and geographical boundaries and by seeing the reconstruction process in a long-term and transnational perspective, this area of research can transcend its largely descriptive character. The consequences of the First World War were almost as dramatic for the rural landscapes over which the war was fought as they were for the inhabitants of the war-torn countries.1 This was particularly the case on the Western Front. A rapid German invasion through Belgium and northern France during the autumn of 1914 had, by the end of that year, been halted by Allied forces.
    [Show full text]
  • Chemin Des Dames Chemin Des Dames29
    La lettre du CheminRevue éditée par le Département des de l’Aisne / automne D 2013ames 2729 Photographie de Gérard Rondeau (dans Les Fantômes du Chemin des Dames. © Gérard Rondeau - Vu NUMÉRO SPÉCIAL RÉTROSPECTIVE 10 ANS HISTOIRE - MÉMOIRE Le Chemin des Dames en récits 84 pages Des Américaines en visite au Chemin des Dames après la guerre. B.D.I.C. Sommaire Ière PARTIE FRONT Ve PARTIE VILLAGES AU FRONT Rétrospective 10 ans - « La ligne de faîte des collines de Craonne à Cerny, Laffaux…» p. 5 - Les derniers jours d’Hurtebise p. 63 - La première bataille du Chemin des Dames p. 6-7 - La Vallée-Foulon. L’espion au mouchoir p. 64 Et voilà, 10 ans ! La lettre du Chemin des Dames dont le premier numéro a paru au - Les combats de la Creute p. 8-9 - Mort d’orme à Paissy p 65 printemps 2003 - à l’initiative du Conseil général de l’Aisne sous la houlette de Guy - Le Bois des Buttes p. 10 - Dans Craonne fortifié p 66 Marival, alors chargé de mission pour le Chemin des Dames - a traversé une décennie - Le front des pontonniers p. 11 - Ici fut Ailles p. 67 au rythme de trois numéros par an, exception faite des hors-série qui ont accompa- - La tragédie du 16 avril 1917 vue du Balcon p. 12-13 gné, pour la plupart, les expositions temporaires organisées à la Caverne du Dragon, - Les chars d’assaut entrent dans la bataille p. 14 Musée du Chemin des Dames. VIe PARTIE - Le sacrifice des Britanniques p. 15-16 LE TEMPS DU CHEMIN Ce petit bout de chemin méritait une rétrospective, la voici dans ce numéro spécial - Les Américains au Chemin des Dames p.
    [Show full text]
  • The Twentieth Century Society
    Photo of Monument aux Morts des Armées de Champagne, Ferme de Navarin © Gavin Stamp WAR CEMETERIES IN CHAMPAGNE & ARGONNE The first two tours examining the architectural consequences of the Great War of 1914- 1918 are based on Arras and Ypres and look primarily at the work of the Imperial War Graves Commission along the line of the Western Front that was largely manned by British troops. This tour, based on Reims, looks further east, to Champagne and the Argonne and the section of the Western Front which was held by the French army for most of the war. It includes two notorious sectors: the Chemin des Dames and Verdun. Although we shall see a few British cemeteries and two of the smaller and less distinguished Memorials to the Missing, most of the cemeteries and memorials we will visit are French and American, as it was to this part of the Front that the first American troops were sent in after the United States declared war on Germany in 1917. The areas we are visiting saw fighting from the beginning to the end of the war. the initial German invasion which swept through Belgium and France towards Paris in the Autumn of 1914 was halted by the First Battle of the Marne, well south of Reims. The Germans then retreated and, in a series of outflanking manoeuvres, both sides dug in, with the Germans usually creating defensive positions on higher ground. Unfortunately for the French, the front line ran just north of Soissons, Reims and Verdun, leaving the two former cities subject to continual bombardment.
    [Show full text]
  • WESSEX BRANCH WESTERN FRONT ASSOCIATION BATTLEFIELD TOUR VERDUN ~ THURSDAY 15Th to MONDAY 19Th SEPTEMBER 2016. Departing from Pi
    1 WESSEX BRANCH WESTERN FRONT ASSOCIATION BATTLEFIELD TOUR VERDUN ~ THURSDAY 15th to MONDAY 19th SEPTEMBER 2016. Departing from Pimperne at 0500 hours in a Main Line coach before the ‘cock had crowed’ and under a clear star filled sky we proceeded towards Salisbury, where another member joined us. We made a comfort stop at Fleet Services on the M3, where four more members were waiting and completed our tour party of 31. Our feeder driver was relieved by Derek who was to be our driver for the battlefield tour. Leaving fleet Services at 0715 hours we drove to the ferry terminal at Dover and arrived there without any traffic problems at 0915 hours. We passed through French security and passport controls within fifteen minutes and well ahead of our schedule boarded the P & O Ferry Pride of Burgundy, which left Dover at 1015 hours. Although misty, the crossing was calm to Calais and by 1235 hours (French time) we were motoring along the A26. At 1435 hours we stopped at the Aire de Urvillers Service Station for a break and refreshments for an hour. Despite the inclement weather it was noticeable as we passed through the countryside how the features of the landscape differed from that of the Somme and Flanders. The traffic on the auto-route was relatively light and we arrived at the Novotel Metz Hotel, Hauconourt by 1835 hours. Allocated to our rooms, which were spacious and comfortable we all enjoyed the first of our four evening meals and drinks before retiring to bed. After a good breakfast we left the hotel at 0845 hours travelling towards Verdun.
    [Show full text]
  • The Impact of World War One on the Forests and Soils of Europe
    Ursidae: The Undergraduate Research Journal at the University of Northern Colorado Volume 7 Number 3 Article 3 July 2018 The Impact of World War one on the Forests and Soils of Europe Drew Heiderscheidt University of Northern Colorado, [email protected] Follow this and additional works at: https://digscholarship.unco.edu/urj Part of the Environmental Studies Commons, European History Commons, Nature and Society Relations Commons, Other History Commons, and the Physical and Environmental Geography Commons Recommended Citation Heiderscheidt, Drew (2018) "The Impact of World War one on the Forests and Soils of Europe," Ursidae: The Undergraduate Research Journal at the University of Northern Colorado: Vol. 7 : No. 3 , Article 3. Available at: https://digscholarship.unco.edu/urj/vol7/iss3/3 This Article is brought to you for free and open access by Scholarship & Creative Works @ Digital UNC. It has been accepted for inclusion in Ursidae: The Undergraduate Research Journal at the University of Northern Colorado by an authorized editor of Scholarship & Creative Works @ Digital UNC. For more information, please contact [email protected]. Heiderscheidt: Impact of WWI on Forests and Soil in Europe THE IMPACT OF WORLD WAR ONE ON THE FORESTS AND SOILS OF EUROPE 1 Introduction The First World War was the largest war in the history of the world up until that time.1 It took place between two sides: the Allied Powers (France, Britain, the United States, and numerous others) and the Central Powers (Germany, the Austro-Hungarian Empire, the Ottoman Empire, and others). With the advent of new technologies of war—such as machine guns, larger artillery pieces, and chemical weapons—it became the deadliest war in history to date.
    [Show full text]
  • ASWW1AH Newsletter February 2021
    NEWSLETTER ISSUED QUARTERLY FEBRUARY 2021 FREE TO MEMBERS IN THIS EDITION Society news & updates Air mechanic Frank Rawlinson: Ground ops, part 5 ‘Red Falcon’ relics · Abner Gilchrist Dalzell 5 minutes with Michael Molkentin Book reviews · Side slips Cover: Hand-coloured print from the collection of Charles Daniel Pratt, State Library of Victoria. editor’s note Australian Society of WW1 Aero Historians n this edition, we reach the end of Frank Raw- linson’s manuscript and embark unexpectedly patron down a Richthofen rabbit hole. Air Chief Marshal (ret’d) Mark Binskin, AC II was curious as to the relics that Rawlinson sou- office bearers venired, and was able to photograph his correspond- President Gareth Morgan ence with the Australian War Memorial at their Vice President Michael Garside Secretary Des Sheehan Covid-safe research centre in October. About the Liaison Co-ordinator Greg Mullens same time, I came across Aaron Pegram’s excellent Membership Secretary, Treasurer, Librarian Gordon Lasslett article and podcast on the AWM’s ‘Red Falcon’ relics. Webmaster Andrew Smith To complete the Rawlinson picture, I asked permis- Journal Editor Peter Chapman Newsletter Editor Bernard de Broglio sion from the Families and Friends of the First AIF Liaison (Aviation Historical Society of Australia) Paul Ewoldt to reprint a biography of Sergeant Dalzell, mentioned Liaison (Western Front Association) Paul Simadas several times in Frank Rawlinson’s manuscript. The Membership Secretary, Gordon Lasslett The whole shebang is rounded out by a tribute to 38 Woodlands Road, East Lindfield, NSW 2020 Australia air mechanics that I stumbled upon when browsing ww1aero.org.au the Australian Aero Club journal, and a couple of Bertangles photos from Des Sheehan.
    [Show full text]
  • Cinéma Et Première Guerre Mondiale
    Cinéma et Première Guerre Mondiale En France la Section Cinématographique de l’Armée ( SCA ) est créée en mars 1915, en associant les grandes entreprises d’actualité et le Ministère de la Guerre (et d’autres Ministère civils, mais sous coordination militaire). Elle apparaît avant celle concernant la photographie : c’est en avril 1915 qu’est fondée la SPA – Section Photographique de l’Armée . En début 1917 jusqu’en septembre 1919, le Ministère de la Guerre crée la SPCA (fusion des 2 sections précédentes réalisée par LYAUTEY), sa propre Section Photographique et Cinématographique . Les objectifs sont clairs : « permettre la réunion d’archives aussi complètes que possible concernant toutes les opérations militaires » et « rassembler, pour la propagande française à l’étranger, des clichés et des films susceptibles de montrer la bonne tenue des troupes, leur entrain et les actions héroïques qu’elles accomplissent »1. Des centaines de bandes d’actualité sont tournées pendant le conflit 2, notamment depuis 1917 sous le nom des « Annales de la guerre ». Au total de 1915 à 1919 la SPCA aurait tourné au moins 930 films : production colossale qui prouve bien l’intérêt politique et militaire du cinéma. Pour maintenir le moral des troupes sont constitués par la SCA « des structures de diffusion spécifiques : le ‘’cinéma aux poilus’’ en 1915 et en 1917 ‘’le ciné cantonnements’’, dans près de 400 salles de projection »3. Le moral de l’arrière, surtout en zone rurale, est assuré par la multiplication « des tournées cinématographiques ». La censure est portée à son comble, et se structure puisqu’en juin 1916 est créée la 1 ère Commission nationale d’examen et de contrôle cinématographique .
    [Show full text]
  • Exchanges: the Warwick Research Journal
    Exchanges: the Warwick Research Journal Volume 1, Issue 1, October 2013 http://exchanges.warwick.ac.uk Forêt de Guerre: Natural remembrances of the Great War Orlando Prestidge Forêt de Guerre: Natural remembrances of the Great War Orlando Prestidge, Northamptonshire Archaelogy / University of Bristol Abstract I will discuss the effect that the Great War had on the medieval woodland landscape of France, and how the cataclysmic destruction of the conflict is now represented, remembered and sometimes even preserved by the presence of post-war woodland. The unparalleled quantities of munitions that tore apart the landscape from 1914-1918 had both physical effects at the time, as well as longer-lasting manifestations that we see today. The first use of chemical weapons, along with the problems posed by their disbursement and disposal, also still affect the soil of the Western Front, as well as the trees and plants that traditionally grew in the region. I will also analyse the deeper and far more ancient significance of forests and trees within French culture, and how this has affected the way that people have interacted with the ‘Forêt de guerre’ landscape that grew up to replace that lost during the hostilities. Keywords World War I; 1914-18; Archaeology; Anthropology; Folklore; Landscape; Trees; Forests; Zone Rouge; Historic Sites - France Introduction The landscape of Northern France at the beginning of the Great War was one of rural beauty, punctuated by rolling hills, winding rivers and thousands of acres of lush forest. Within months this idyll had been transformed into the monochrome image of hell that has become so infamous, with shattered trees and the ruins of crumbling buildings barely protruding from an almost endless sea of mud.
    [Show full text]
  • Through Pennsylvania World War I Memorials in France Amy Collins Bucknell University, [email protected]
    Bucknell University Bucknell Digital Commons Honors Theses Student Theses Spring 2018 Destruction, Reconstruction, and Remembrance: Exploring 'Memory' and 'Environment' through Pennsylvania World War I Memorials in France Amy Collins Bucknell University, [email protected] Follow this and additional works at: https://digitalcommons.bucknell.edu/honors_theses Part of the Cultural History Commons Recommended Citation Collins, Amy, "Destruction, Reconstruction, and Remembrance: Exploring 'Memory' and 'Environment' through Pennsylvania World War I Memorials in France" (2018). Honors Theses. 460. https://digitalcommons.bucknell.edu/honors_theses/460 This Honors Thesis is brought to you for free and open access by the Student Theses at Bucknell Digital Commons. It has been accepted for inclusion in Honors Theses by an authorized administrator of Bucknell Digital Commons. For more information, please contact [email protected]. “Although the world is full of suffering, the world is also full of overcoming it.” - Helen Keller iv ACKNOWLEDGEMENTS Without the support from several individuals, my research would have never begun or reached such great heights… To my family, thank you for the tremendous love and support every step of the way. I know my research has taken me an ocean away from you on a number of occasions, but you’ve selflessly allowed me follow and realize my dreams. I’m not sure I will ever be able to accurately convey my gratitude. Further, you’ve always believed in me without hesitation. This has made it much easier to believe in myself. Secondly, I owe my life-changing research experience at Bucknell to Professor of History, David W. Del Testa, my mentor and, now, after these many years, my dear friend.
    [Show full text]