1 Jean-Louis MARSSET Mars 2015

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

1 Jean-Louis MARSSET Mars 2015 1 Jean-Louis MARSSET Mars 2015 2 Ce document présente la brève intervention d’Amable à l’Hôpital temporaire du Puy, quelques lettres de Louis à ses parents, et la transcription de la majeure partie des carnets sur lesquels Henri notait épisodiquement les événements quotidiens et ses réflexions personnelles. Pour mieux suivre leurs parcours, j’ai utilisé les Journaux des Marches et Opérations des Unités (JMO) que l’on peut consulter sur le site « Mémoire des Hommes » du Ministère de la Défense. Pour aider à la compréhension des événements on trouvera : Une carte situant les grandes zones de combat page 57 Evolution du front page 58 Organisation schématique de l’Armée française en 1914 page 60 Composition d’un Régiment d’Artillerie, d’Infanterie et d’une Division page 61 Une chronologie détaillée page 62 . Un glossaire « militaire » page 63 3 Vieille famille de Lavoûte-Chilhac, ils sont trois hommes à la veille de la guerre : Amable, né en 1856, médecin, maire et conseiller général et ses deux fils : Louis, né en 1888, Rédacteur à la Direction des Finances de la Préfecture à Paris. Henri, né en 1891, se prépare à sa 3e année de médecine à Clermont. Un médecin et un futur médecin justifient quelques mots sur le Service de santé. (Tiré de la revue HISTOIRE DES SCIENCES MÉDICALES - TOME XXXVI - №4 - 2002) Dès le début de la guerre l'organisation du Service de Santé fut dépassée par l'ampleur des problèmes : une guerre moderne avec des blessures dues à l'artillerie, des combats permanents sans trêve pour le ramassage des blessés qui se fait sous le feu des tranchées ou le bombardement de l’artillerie, une guerre de mouvement dans les premiers temps du conflit, donc sans bases fixes pour le service de santé, de nombreux établissements sanitaires dans la zone occupée par l'ennemi, des évacuations irréalisables faute de trains ou de voies ferrées utilisables, ou bien irréalistes avec des voyages vers le premier hôpital de l'arrière pouvant prendre trois ou quatre jours, sans le moindre soin digne de ce nom. C'est avec 10 490 médecins dont seulement 1 495 militaires de carrière et 2 318 pharmaciens dont 126 seulement du cadre militaire actif que le corps de santé devait faire face. Ces effectifs étaient inférieurs à ceux théoriquement prévus d'au moins 7 000 médecins au service des armées et de 5 000 médecins au service de l'intérieur. A ce manque de personnel, s'ajoutent les difficultés dues à la violence et l'aspect de guerre moderne qui caractérisent déjà les tout premiers mois du conflit. Les postes de secours régimentaires sont débordés et les récits des témoins concordent. Lorsque les blessés arrivent au poste de secours un peu à l'arrière, amenés par les brancardiers, arrivés seuls, aidés par des camarades de bonne volonté, ils trouvent des postes de secours débordés. Comme le décrit le médecin inspecteur Mignon1 : "3 ou 400 blessés furent couchés sur des matelas, des canapés, de la paille. Le château une fois comblé, les blessés débordèrent sur l'école, l'église, les maisons particulières (...)". Comme personnel médical un aide-major, un médecin auxiliaire, un infirmier étudiant en médecine, des infirmiers régimentaires et des habitants bénévoles. "En fait de matériel, un panier de pansements de cavalerie, le contenu de sacoches régimentaires, des sacs d'infirmiers et des pansements individuels"… L'organisation des évacuations sanitaires, lorsqu'elle est possible, qui devrait permettre des meilleurs soins une fois au calme est tout autant désorganisée et débordée, puisque n'existent pour toute l'armée que vingt-cinq sections sanitaires d'évacuation, hippomobiles bien sûr, parfois tombées aux mains de l'ennemi ou dispersées par les mouvements de la bataille de la Marne et de la "course à la mer" avant que le front ne se stabilise à la fin de l'année 1914. L'espoir pour les blessés résidait en partie dans les trains sanitaires. S'il existait cinq trains permanents, assez bien équipés, qui circulaient sur les différentes voies de chemins de fer, il fallut leur adjoindre 115 trains improvisés, trains de marchandises dans les wagons desquels on mettait douze brancards par wagon, qui servirent à l'acheminement des blessés vers les hôpitaux de l'arrière. Une organisation sanitaire parallèle, bénévole et efficace. Devant de tels problèmes, des mesures furent prises : un arrêté du 9 octobre 1914 créa une Direction générale du Service de Santé aux Armées le recours au bénévolat, parfois seul à faire face à l'afflux de blessés. En effet, d'août 1914 à la moitié de 1915, la très large majorité des soins aux soldats blessés et malades aura été l'œuvre des bénévoles, notamment ceux des trois sociétés de la Croix-Rouge : 1 MIGNON (médecin-inspecteur général). Le Service de santé pendant la guerre 1914-1918. Volume 1, Paris, Masson, 1926-1927. 4 - Société française de secours aux blessés militaires (S.S.B.M.), - Union des Femmes de France (U.F.F.) - Association des Dames françaises (A.D.F.). La Croix-Rouge avait prévu la mise à disposition d'hôpitaux et de formations sanitaires nombreuses et efficaces, avec le personnel adéquat. Le pardon étant une vertu chrétienne, l'armée de la troisième République a vu ses blessés accueillis dans toutes les institutions sanitaires catholiques et soignés par leur personnel, notamment les religieuses infirmières qui avaient été chassées des hôpitaux publics en 1905, à la suite de la loi Combes de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Les trois sociétés rattachées à la Croix-Rouge avaient su s'adjoindre médecins et chirurgiens, dispensés d'un service actif aux armées du fait de leur âge ou de leur état de santé et su prévoir les effectifs infirmiers et soignants nécessaires. Elles avaient aussi prévu les structures hospitalières indispensables, réparties sur l'ensemble du territoire national, pouvant monter en puissance selon les nécessités du conflit. Amable MARSSET, bien que libéré des obligations militaires depuis 19032, s’engage tout de suite comme médecin à l’Hôpital Temporaire n° 14 au Puy-en-Velay. I Le 6 janvier 1916, à 58 ans, il est photographié entouré de son équipe médicale de bénévoles. La décoration qu’il porte n’est pas militaire : les Palmes académiques lui ont été attribuées pour ses 18 ans au Conseil général, dont, en 1916, déjà 2 ans de vice-présidence (il sera vice-président jusqu’en 1922). Il sera libéré pour assurer le service médical civil des cantons de Langeac, Pinols et Lavoûte où il n'y a plus de médecin. 2 Le 7 août 1913 - Loi Barthou fixant la durée du service militaire à 3 ans suivis de 11 ans dans la réserve puis 7 ans dans la territoriale et 7 ans dans la réserve territoriale. 5 Pendant la guerre Louis et Henri restent très unis ; Ils s'écrivent et se rencontrent dès que les combats leur permettent. Louis Marsset (à droite) Caporal téléphoniste au 286e Régiment d'Infanterie jusqu’en mai 1916 date à laquelle la réorganisation des régiments3 le fait passer au 339e R.I. Le 286e RI est embarqué le 7 août 1914 en gare du Puy et arrive à Gap le 8. Il fait partie de la 64e D.I., Armée des Alpes. C’est un régiment de réserve donc les premiers jours sont consacrés à l’instruction, aux manœuvres et au tir. Les « malingres » sont renvoyés au Puy et remplacés. Dès le 22 août, le régiment, transporté en Lorraine, est engagé dans la défense immédiate de Nancy avec de durs combats (bois de Pulnoy), puis en octobre plus au Nord Ouest entre St Mihiel et Pont-à-Mousson (Flirey, Seicheprey, « le saillant de St Mihiel », région de la Woëvre). Une lettre à ses parents nous montre sa sensibilité littéraire : (À Seicheprey, Meurthe et Moselle, gelée, froid très vif selon le JMO) 19 novembre 1914. Mon cher Papa, Je te remercie beaucoup de la belle couverture que tu m'as envoyée… Nous avons ce matin entre 2h et 6h installé une ligne téléphonique à 80m des allemands. La lisière de la forêt (bois du Jury) et de la plaine était ouatée de brouillard, la lune un peu brouillée formait un pâle halo, on aurait cru - à part les coups de fusils perpétuels qui résonnaient dans le vallon et les sifflements aigus des balles - traverser quelque féeries des Pays du nord, une vision polaire… et comme des ombres nous nous glissions à travers les sapins noirs, courbés, déroulant notre fil et pressés d'en finir pour retourner à l'abri de la tranchée. Nous sommes revenus crottés jusqu'au ventre, car le terrain est très glaiseux, humide et les boyaux où l'on se glisse parfois sont fort étroits. Nous avons ensuite dans l'après-midi réglé, de la tranchée du Colonel où je suis, un tir d'artillerie : rien de plus passionnant que d'entendre annoncer : "trop court 200m" - "trop long 50m" - "Bravo en plein dedans, ils courent comme des lapins et nous tirons dessus…" Pauvres bougres que la mitraille a délogés et qui fuient, tirés par les Lebel solidement abrités derrière les créneaux ! Aujourd'hui eux et nous demain ! La guerre est une dure école. Comme terrain, figure-toi la plaine de Paulhaguet, les Allemands occupant les hauteurs du fond et la demi-cuvette, nous la crête de Sauvanirgue et l'autre moitié du bas. Personnellement je suis dans un solide abri (celui du Colonel) caché derrière un village qui serait celui d'Aleret ; on a creusé, adossé à une maison encore debout, une tranchée de 2m de profondeur couverte de troncs d’arbres de 35cm de diamètre et sur lesquels on a amassé 40cm de terre de sorte qu’on n’y risque à peu près rien, et il n’y fait pas trop froid on est comme dans un terrier.
Recommended publications
  • Jj Mm Kk -- Vv .. 55
    TABLE OF CONTENTS K K Themes and Perspectives M M J J Policies on Violence Against Women - - in a Comparative Perspective E E Guest Editor, Consuelo Corradi G G D D CORRADI, C. − The Interplay between States and Movements on E E Violence Against Women. Comparative Perspectives in Sociology and L L Policy Analysis, 3-17. W W STAMATEL, J., RATAJCZAK, K. & HOEKSTRA, R. − Do Gun Policies 0 0 O O Really Protect Women? A Cross-national Test of the Relationship between 2 2 N N Gun Regulations and Female Homicide Victimization, 19-46. 0 0 2 K 2 − K TOFFANIN, A., PETROBELLI, M., GADDA, A. & MISITI, M. VAW Policy Regimes in Italy: An Analysis Across Regional Governments and E E N N Women’s Centres, 47-72 N N A A MELER, T. & HISKERIK, M. − Institutional Abandonment of Minority U U E E J J Women in Israel Who Are Violence Victims, 73-91 N N - - − TCHAÏCHA, J. & ARFAOUI, K. Finding Voice through Film Viewing: A A ) ) Tunisian Women Interpret Gendered Violence in Post-revolutionary R R 1 1 Tunisia, 93-112 ( ( R R E E 5 5 Comments and Debates . T . T I I POCECCO, A. − Transnationalism and Universalism of the Memory L L D Tourism of the Great War, 113-123 D O O E E TOTAFORTI, S. − The Garden City and the American Dream, 125-140 V V CHAMBERS, I. & CARIELLO, M. − The Mediterranean Question: M M Thinking with the Diver, 141-149 F F O O Reviews and Reports L L HAMITOUCE, Y. − The Issue of Violence Against Women in Algeria: A A Causes and Public Policies, 151-161 N N LANGÈ, V.
    [Show full text]
  • A Multi Disciplinary Exploration of the Conflict Landscape of Verdun
    A Multi Disciplinary Exploration of the Conflict Landscape of Verdun Conflict Archaeology MA Essay 2009 Matthew Leonard Introduction The Great War is characterised by the massive destruction it caused and the fighting at Verdun in 1916 is perhaps the most frightening example of modern industrial warfare waged on a people and the landscape that they inhabit. It was part of a new 20th century ethos the; utter destruction of a nation and its people. The devastation was so extreme that villages were wiped from the map and medieval visions of hell became a reality for the first time. The landscape was forever changed all along the Western Front, as Sillars puts it, “The natural landscape which remains after battle has a similar quality of terrible unreality, both in itself and in the way it altered men’s lives. Forests are destroyed, and only the dead remain above ground, while the living shelter beneath”, (Sillars 1987: 2). An archaeologist must look at conflict in the twentieth century and its legacies using a multi-disciplinary and multi-sensorial attitude to examine areas of interest that are still to some extent in the collective memory. To understand the battle of Verdun and its far-reaching implications it is important to go beyond the constraints of a traditional Military History perspective. This work will explore the changing nature of the landscape of Verdun as it progressed from one of conflict through to one of remembrance, tourism and change. It will discuss the destruction of the area and the steps taken to rebuild the shattered city and it’s surroundings after the war.
    [Show full text]
  • Diploma Programme Booklet
    OPERATIONS IN A WOUNDED LANDSCAPE MINIMAL INVASIVE ARCHITECTURE FOR COLLABORATIVE SURVIVAL DIPLOMA PROGRAMME 2020 Sophie Dorn Political Architecture: Critical Sustainability The Royal Danish Academy of Fine Arts School of Architecture 01 INTRODUCTION 1.1 Context 07 1.2 Programme Statement 09 02 SITE 2.1 Past: Battle of Verdun 14 2.2 Post War: Zone Rouge 16 2.3 Restoring the Land 20 2.4 Recent Developments 22 2.5 Interrelations 30 03 THEORY AND INSPIRATION 3.1 Contaminated Diversity 34 3.2 Staying with the Trouble 36 04 PROGRAMME 4.3 Commemoration through Landscape 40 4.1 Conservation Centre 42 4.2 Actors and Architectures 48 4.4 Tools for Planning 52 4.5 Method & Submission 54 05 EPILOGUE: RETURN TRIP 5.1 Seminar and Site Visits 58 5.2 Pictures 60 06 APPENDIX 66 5.1 Process Studies Sophie Dorn 180148 OF CONTENTS TABLE Diploma Programme 2020 5.2 UN Sustainability Goals 78 5.3 CV 80 Supervisor: Daniel Serafimovski 5.4 End Notes 81 Political Architecture: Critical Sustainability The Royal Danish Academy of Fine Arts School of Architecture 01 INTRODUCTION 1.1 CONTEXT In our anthropocentric understanding of the world, we have been exploiting landscape as a commodity or reducing it to a backdrop for human activity. This mindset is increasingly coming under criticism as it is considered to be one of the main causes of climate change and mass extinction of various species. We now know of the relevance of complex interactions and the degree to which human life is dependent on the lives of innumerable other beings.
    [Show full text]
  • World War I and the Reconstruction of Rural Landscapes in Belgium and France: a Historiographical Essay*
    World War I and the reconstruction of rural landscapes in Belgium and France: a historiographical essay* world war i and the reconstruction of rural landscapes by Dries Claeys Abstract This historiographical article assesses the ways in which (agricultural) historians have examined the reconstruction of rural landscapes in Belgium and France after the First World War. It reveals three axes of research, each of which emerged from the 1980s onwards. The first axis mainly focuses on the key actors of reconstruction. It is argued that a top-down perspective was gradually replaced by an emphasis on the agency of private organizations and the mentalities of the countrymen. A second set of publications examines the landscape itself. However, while in some articles the reconstructed landscape is approached as a material object, others put the constructed meanings of these landscapes to the fore. This emphasis on ‘ways of seeing’ is even more present in the third axis of research, which explores the regionalist rebuilding of farmsteads. As a conclusion, this article argues that through the broadening of chronological and geographical boundaries and by seeing the reconstruction process in a long-term and transnational perspective, this area of research can transcend its largely descriptive character. The consequences of the First World War were almost as dramatic for the rural landscapes over which the war was fought as they were for the inhabitants of the war-torn countries.1 This was particularly the case on the Western Front. A rapid German invasion through Belgium and northern France during the autumn of 1914 had, by the end of that year, been halted by Allied forces.
    [Show full text]
  • Chemin Des Dames Chemin Des Dames29
    La lettre du CheminRevue éditée par le Département des de l’Aisne / automne D 2013ames 2729 Photographie de Gérard Rondeau (dans Les Fantômes du Chemin des Dames. © Gérard Rondeau - Vu NUMÉRO SPÉCIAL RÉTROSPECTIVE 10 ANS HISTOIRE - MÉMOIRE Le Chemin des Dames en récits 84 pages Des Américaines en visite au Chemin des Dames après la guerre. B.D.I.C. Sommaire Ière PARTIE FRONT Ve PARTIE VILLAGES AU FRONT Rétrospective 10 ans - « La ligne de faîte des collines de Craonne à Cerny, Laffaux…» p. 5 - Les derniers jours d’Hurtebise p. 63 - La première bataille du Chemin des Dames p. 6-7 - La Vallée-Foulon. L’espion au mouchoir p. 64 Et voilà, 10 ans ! La lettre du Chemin des Dames dont le premier numéro a paru au - Les combats de la Creute p. 8-9 - Mort d’orme à Paissy p 65 printemps 2003 - à l’initiative du Conseil général de l’Aisne sous la houlette de Guy - Le Bois des Buttes p. 10 - Dans Craonne fortifié p 66 Marival, alors chargé de mission pour le Chemin des Dames - a traversé une décennie - Le front des pontonniers p. 11 - Ici fut Ailles p. 67 au rythme de trois numéros par an, exception faite des hors-série qui ont accompa- - La tragédie du 16 avril 1917 vue du Balcon p. 12-13 gné, pour la plupart, les expositions temporaires organisées à la Caverne du Dragon, - Les chars d’assaut entrent dans la bataille p. 14 Musée du Chemin des Dames. VIe PARTIE - Le sacrifice des Britanniques p. 15-16 LE TEMPS DU CHEMIN Ce petit bout de chemin méritait une rétrospective, la voici dans ce numéro spécial - Les Américains au Chemin des Dames p.
    [Show full text]
  • The Twentieth Century Society
    Photo of Monument aux Morts des Armées de Champagne, Ferme de Navarin © Gavin Stamp WAR CEMETERIES IN CHAMPAGNE & ARGONNE The first two tours examining the architectural consequences of the Great War of 1914- 1918 are based on Arras and Ypres and look primarily at the work of the Imperial War Graves Commission along the line of the Western Front that was largely manned by British troops. This tour, based on Reims, looks further east, to Champagne and the Argonne and the section of the Western Front which was held by the French army for most of the war. It includes two notorious sectors: the Chemin des Dames and Verdun. Although we shall see a few British cemeteries and two of the smaller and less distinguished Memorials to the Missing, most of the cemeteries and memorials we will visit are French and American, as it was to this part of the Front that the first American troops were sent in after the United States declared war on Germany in 1917. The areas we are visiting saw fighting from the beginning to the end of the war. the initial German invasion which swept through Belgium and France towards Paris in the Autumn of 1914 was halted by the First Battle of the Marne, well south of Reims. The Germans then retreated and, in a series of outflanking manoeuvres, both sides dug in, with the Germans usually creating defensive positions on higher ground. Unfortunately for the French, the front line ran just north of Soissons, Reims and Verdun, leaving the two former cities subject to continual bombardment.
    [Show full text]
  • WESSEX BRANCH WESTERN FRONT ASSOCIATION BATTLEFIELD TOUR VERDUN ~ THURSDAY 15Th to MONDAY 19Th SEPTEMBER 2016. Departing from Pi
    1 WESSEX BRANCH WESTERN FRONT ASSOCIATION BATTLEFIELD TOUR VERDUN ~ THURSDAY 15th to MONDAY 19th SEPTEMBER 2016. Departing from Pimperne at 0500 hours in a Main Line coach before the ‘cock had crowed’ and under a clear star filled sky we proceeded towards Salisbury, where another member joined us. We made a comfort stop at Fleet Services on the M3, where four more members were waiting and completed our tour party of 31. Our feeder driver was relieved by Derek who was to be our driver for the battlefield tour. Leaving fleet Services at 0715 hours we drove to the ferry terminal at Dover and arrived there without any traffic problems at 0915 hours. We passed through French security and passport controls within fifteen minutes and well ahead of our schedule boarded the P & O Ferry Pride of Burgundy, which left Dover at 1015 hours. Although misty, the crossing was calm to Calais and by 1235 hours (French time) we were motoring along the A26. At 1435 hours we stopped at the Aire de Urvillers Service Station for a break and refreshments for an hour. Despite the inclement weather it was noticeable as we passed through the countryside how the features of the landscape differed from that of the Somme and Flanders. The traffic on the auto-route was relatively light and we arrived at the Novotel Metz Hotel, Hauconourt by 1835 hours. Allocated to our rooms, which were spacious and comfortable we all enjoyed the first of our four evening meals and drinks before retiring to bed. After a good breakfast we left the hotel at 0845 hours travelling towards Verdun.
    [Show full text]
  • The Impact of World War One on the Forests and Soils of Europe
    Ursidae: The Undergraduate Research Journal at the University of Northern Colorado Volume 7 Number 3 Article 3 July 2018 The Impact of World War one on the Forests and Soils of Europe Drew Heiderscheidt University of Northern Colorado, [email protected] Follow this and additional works at: https://digscholarship.unco.edu/urj Part of the Environmental Studies Commons, European History Commons, Nature and Society Relations Commons, Other History Commons, and the Physical and Environmental Geography Commons Recommended Citation Heiderscheidt, Drew (2018) "The Impact of World War one on the Forests and Soils of Europe," Ursidae: The Undergraduate Research Journal at the University of Northern Colorado: Vol. 7 : No. 3 , Article 3. Available at: https://digscholarship.unco.edu/urj/vol7/iss3/3 This Article is brought to you for free and open access by Scholarship & Creative Works @ Digital UNC. It has been accepted for inclusion in Ursidae: The Undergraduate Research Journal at the University of Northern Colorado by an authorized editor of Scholarship & Creative Works @ Digital UNC. For more information, please contact [email protected]. Heiderscheidt: Impact of WWI on Forests and Soil in Europe THE IMPACT OF WORLD WAR ONE ON THE FORESTS AND SOILS OF EUROPE 1 Introduction The First World War was the largest war in the history of the world up until that time.1 It took place between two sides: the Allied Powers (France, Britain, the United States, and numerous others) and the Central Powers (Germany, the Austro-Hungarian Empire, the Ottoman Empire, and others). With the advent of new technologies of war—such as machine guns, larger artillery pieces, and chemical weapons—it became the deadliest war in history to date.
    [Show full text]
  • ASWW1AH Newsletter February 2021
    NEWSLETTER ISSUED QUARTERLY FEBRUARY 2021 FREE TO MEMBERS IN THIS EDITION Society news & updates Air mechanic Frank Rawlinson: Ground ops, part 5 ‘Red Falcon’ relics · Abner Gilchrist Dalzell 5 minutes with Michael Molkentin Book reviews · Side slips Cover: Hand-coloured print from the collection of Charles Daniel Pratt, State Library of Victoria. editor’s note Australian Society of WW1 Aero Historians n this edition, we reach the end of Frank Raw- linson’s manuscript and embark unexpectedly patron down a Richthofen rabbit hole. Air Chief Marshal (ret’d) Mark Binskin, AC II was curious as to the relics that Rawlinson sou- office bearers venired, and was able to photograph his correspond- President Gareth Morgan ence with the Australian War Memorial at their Vice President Michael Garside Secretary Des Sheehan Covid-safe research centre in October. About the Liaison Co-ordinator Greg Mullens same time, I came across Aaron Pegram’s excellent Membership Secretary, Treasurer, Librarian Gordon Lasslett article and podcast on the AWM’s ‘Red Falcon’ relics. Webmaster Andrew Smith To complete the Rawlinson picture, I asked permis- Journal Editor Peter Chapman Newsletter Editor Bernard de Broglio sion from the Families and Friends of the First AIF Liaison (Aviation Historical Society of Australia) Paul Ewoldt to reprint a biography of Sergeant Dalzell, mentioned Liaison (Western Front Association) Paul Simadas several times in Frank Rawlinson’s manuscript. The Membership Secretary, Gordon Lasslett The whole shebang is rounded out by a tribute to 38 Woodlands Road, East Lindfield, NSW 2020 Australia air mechanics that I stumbled upon when browsing ww1aero.org.au the Australian Aero Club journal, and a couple of Bertangles photos from Des Sheehan.
    [Show full text]
  • Cinéma Et Première Guerre Mondiale
    Cinéma et Première Guerre Mondiale En France la Section Cinématographique de l’Armée ( SCA ) est créée en mars 1915, en associant les grandes entreprises d’actualité et le Ministère de la Guerre (et d’autres Ministère civils, mais sous coordination militaire). Elle apparaît avant celle concernant la photographie : c’est en avril 1915 qu’est fondée la SPA – Section Photographique de l’Armée . En début 1917 jusqu’en septembre 1919, le Ministère de la Guerre crée la SPCA (fusion des 2 sections précédentes réalisée par LYAUTEY), sa propre Section Photographique et Cinématographique . Les objectifs sont clairs : « permettre la réunion d’archives aussi complètes que possible concernant toutes les opérations militaires » et « rassembler, pour la propagande française à l’étranger, des clichés et des films susceptibles de montrer la bonne tenue des troupes, leur entrain et les actions héroïques qu’elles accomplissent »1. Des centaines de bandes d’actualité sont tournées pendant le conflit 2, notamment depuis 1917 sous le nom des « Annales de la guerre ». Au total de 1915 à 1919 la SPCA aurait tourné au moins 930 films : production colossale qui prouve bien l’intérêt politique et militaire du cinéma. Pour maintenir le moral des troupes sont constitués par la SCA « des structures de diffusion spécifiques : le ‘’cinéma aux poilus’’ en 1915 et en 1917 ‘’le ciné cantonnements’’, dans près de 400 salles de projection »3. Le moral de l’arrière, surtout en zone rurale, est assuré par la multiplication « des tournées cinématographiques ». La censure est portée à son comble, et se structure puisqu’en juin 1916 est créée la 1 ère Commission nationale d’examen et de contrôle cinématographique .
    [Show full text]
  • Annexe 9 Livre D'or 1929.Pub
    Troisième partie Les années de la victoire: 1918 et 1919 Annexes Année 1918 Début Août, l'espoir change de camp ! Hector BONNAFOUX , de maladie, en Octobre à PARIS Félix BONNET, de maladie, en Août, à BAYONNE Léon CHAILLAN, de maladie, en Septembre, à SAINT-MANDRIER Denis GOS, tombé début Août devant ROSNAY (Marne) Pierre PUGET, de maladie, en Février, à PARIS Augustin SABATIER, tombé en Octobre devant MARVAUX (Ardennes) Charles SALVAN, tombé en Mai devant MISSY-aux-Bois (Aisne) 1918, en Août, l’espoir change de camp ! uand commence l'année 1918, tous, pays de l'Entente et Empires Centraux, savent que l'entrée en guerre des États-Unis d'Amérique a profondément modifié à terme la balance des forces en faveur de l'Entente. Mais ils savent aussi que, dans l'immé- Q diat et pour quatre à six mois au moins, les Empires Centraux peuvent capitaliser sur leurs succès de 1917, défaite italienne de Caporetto et surtout effondrement du front de l'Est suite à la révolution russe d'Octobre et la paix roumaine. Les états-majors de l'Entente at- tendent donc avec la plus grande inquiétude de savoir où et quand les Empires Centraux vont exploiter leur supériorité temporaire. Le 21 Mars, une première offensive allemande frappe le front anglais devant AMIENS et en- traîne une avancée de 60 km (90 000 prisonniers) ; le 9 Avril, une deuxième offensive est lan- cée contre les Anglais en Belgique : Elle obtient des résultats limités (prise du mont Kemmel) mais ne réussit pas la percée vers les ports de la Manche.
    [Show full text]
  • Exchanges: the Warwick Research Journal
    Exchanges: the Warwick Research Journal Volume 1, Issue 1, October 2013 http://exchanges.warwick.ac.uk Forêt de Guerre: Natural remembrances of the Great War Orlando Prestidge Forêt de Guerre: Natural remembrances of the Great War Orlando Prestidge, Northamptonshire Archaelogy / University of Bristol Abstract I will discuss the effect that the Great War had on the medieval woodland landscape of France, and how the cataclysmic destruction of the conflict is now represented, remembered and sometimes even preserved by the presence of post-war woodland. The unparalleled quantities of munitions that tore apart the landscape from 1914-1918 had both physical effects at the time, as well as longer-lasting manifestations that we see today. The first use of chemical weapons, along with the problems posed by their disbursement and disposal, also still affect the soil of the Western Front, as well as the trees and plants that traditionally grew in the region. I will also analyse the deeper and far more ancient significance of forests and trees within French culture, and how this has affected the way that people have interacted with the ‘Forêt de guerre’ landscape that grew up to replace that lost during the hostilities. Keywords World War I; 1914-18; Archaeology; Anthropology; Folklore; Landscape; Trees; Forests; Zone Rouge; Historic Sites - France Introduction The landscape of Northern France at the beginning of the Great War was one of rural beauty, punctuated by rolling hills, winding rivers and thousands of acres of lush forest. Within months this idyll had been transformed into the monochrome image of hell that has become so infamous, with shattered trees and the ruins of crumbling buildings barely protruding from an almost endless sea of mud.
    [Show full text]