THEMA PROGRAMMATION SPÉCIALE 10 ANS !

Il y a tout juste vingt ans, le 29 mai 1982, Romy Schneider disparaissait. Sacrée star à 17 ans avec la série des Sissi, elle était devenu l’actrice préférée des français, sous la direction des plus grands réalisateurs (Visconti, Welles, Sautet, Costa-Gavras…), et avait imposé un personnage de femme solaire et déchirée. Thema lui rend hommage avec un film et un documentaire inédit.

20.45-23.50 dimanche 26 mai 2002

Contact presse : Grégoire Mauban / Dorothée van Beusekom / Souad Khaldi - 01 55 00 70 42 / 73 25 / 70 43 Michaël Morlon - 01 53 96 94 04 (Cinétévé) www.arte-tv.com 20.45 La banquière Film de Francis Girod (France, 1980-2h10mn) Scénario : , Francis Girod Avec : Romy Schneider (Emma Eckhert, la banquière), Jean-Louis Trintignant (Horace Van n i s t e r ) , Jean-Claude Brialy (Paul Cisterne), (Largué), Jacques Fabbri (Moïse Nathanson), Jean Carmet (Du Vernet), Noëlle Chatelet (Camille Sowcroft), Marie-France Pisier (Colette Lecoudray) Image : Bernard Zitzermann Musique : Ennio Morricone Production : Ariel Zeitoun, Partners Production, FR3, SFP, Gaumont

Dans le Paris des années folles, une belle banquière fait trembler le monde de la finance et des bonnes mœurs. Romy Schneider majestueuse, admirablement entourée de Jean-Louis Trintignant, Jean-Claude Brialy et Claude Brasseur. Emma Eckhert est une femme belle, aimant la vie, le luxe et la puissance. Ses spéculations en Bourse en font l’une des banquières les plus populaires de Paris : grâce aux affaires qu’elle réalise, elle peut se permettre d’offrir des intérêts de 8 % à ses clients, alors que les banques n’en accordent que de 1 %. Les représentants de la finance traditionnelle commencent à grincer des dents…

Amour, luxe et ambition “Le film s’inspire de la vie de Marthe Hanau, qui fit scandale dans les années 30 pour avoir affiché son anticonformisme et son homosexualité, mais surtout pour avoir lutté contre le capitalisme en favorisant l’épargne populaire. Les deux principaux atouts du film sont la beauté de la réalisation et l’interprétation de Romy Schneider. Celle-ci éclate d’une beauté souveraine, d’une élégance majestueuse, d’une autorité superbe. Elle est, de plus, superbement entourée d’une pléiade d’acteurs de premier plan.” (Guide des films). Rediffusion le 29 mai à 00.15 et le 4 juin à 00.50

.2 23.00 Romy Schneider, étrange étrangère Documentaire d’Anne Andreu et Francesco Brunacci (France, 2002-55mn) Coproduction : ARTE France, Cinétévé

Dans son dernier film, , Jane Birkin, Francis Girod, C o s t a - G a v r a s , Jean-Loup Dabadie… Ses amis intimes racontent Romy Huit femmes, François Schneider et livrent quelques clés inédites pour décrypter le Ozon rend hommage mystère de la star. à Romy Schneider Le déroulement de la vie de l’actrice, ses grands films comme en faisant revivre les événements tragiques qui l’ont conduite à la mort, sont sa présence quelques connus du public. L’ambition de ce film est ailleurs. Anne instants grâce à une Andreu et Francesco Brunacci ont tenté d’échapper à la photo en noir et blanc. biographie pour réaliser un essai d’interprétation qui ouvre des voies nouvelles pour mieux la comprendre. Comment cette femme qui possédait la beauté, le talent, la célébrité, bref qui avait tout pour être heureuse, a-t-elle été détruite par une angoisse de plus en plus incontrôlable ? Dans son métier d’actrice, Romy Schneider était arrivée en haut de l’échelle, mais la célébrité ne pouvait rien pour elle. Le monde du cinéma et le monde de la réalité ne communiquait pas...

L’énigme Romy Schneider “Ce film a été construit à la manière d’une enquête. Nous avons interrogé les témoins essentiels choisis pour leurs liens d’intimité avec l’actrice, nous sommes retournés sur les lieux majeurs de sa vie, à Vienne et en Allemagne à Berchtesgaden, où elle a passé toute son enfance. Nous avons rencontré des hommes et des femmes qui n’avaient encore jamais parlé d’elle à la télévision comme Karl Heinz Boehm, son partenaire de Sissi. L’acteur évoque très bien l’ignorance totale dans laquelle vivait Romy Schneider par rapport au nazisme, à la fin des année 50. Comme lui-même et comme tous les jeunes gens de cette génération. La caméra Super-8 nous permet de traduire de manière subjective des émotions

ressenties par l’actrice. Nous avons alterné différentes Romy Schneider est lauréate t e x t u res d’images, diff é rents supports qui nous du premier César en 1976 permettent d’introduire des ruptures de ton, de rêver sur pour l’Important c’est d’aimer ce destin tragique. Et peut-être de percer un peu et en remporte un deuxième en 1979 pour Une histoire simple. l’énigme.” (Anne Andreu et Francesco Brunacci) Rediffusion le 1er juin à 15.15

.3 Anne Andreu

Journaliste cinéma (Les Nouvelles littéraires, l'Evénement du jeudi, le Monde de l'Education) et auteur de télévision depuis les années 70.

Productrice (avec Michel Boujut et Claude Ventura) de " Cinema Cinémas " (1982-1992).

Auteur et réalisatrice de nombreux documentaires culturels et de société. Parmi les plus importants :

Vie publique, vie privée (ARTE)

Un prince dans la foule (Portrait de Gérard Philippe sur Canal +)

Belmondissimo (portrait de Jean-Paul Belmondo. Canal +)

Lumière et compagnie (productrice artisitique du film de clôture du centenaire du cinéma composé de 40 films d'une minute réalisés par quarante cinéastes internationaux et projecté au Trocadero le 28 décembre 1995) Canal +.

Elle s'appelait François (Portrait de F. Dorléac avec Catherine Deneuve 1996. Canal +)

Max Jacob (France 3)

Je t'aime, je te filme (soirée Thema 1999. ARTE)

Les aventuriers de l'Egypte ancienne (série de 12 épisodes consacrés à la vie d'un grand égyptologue du XVIII à nos jours. 1999 - La Cinquième)

Absolument Cinéma (rédactrice e nchef d'un magazine hebdomadaire consacré à l'actualité et à l'histoire du cinéma. 2000-2001. La Cinquième)

Après la sortie (depuis septembre 2001, rédactrice ne chef d'un magazine socio-culturel consacré au cinéma. La Cinquième)

.4 Francesco Brunacci

Jo u r naliste de cinéma, auteur et réalisateur de documentaires et de magazines de cinéma italien.

A 24 ans,il commence comme rédacteur de cinéma dans le premier quotidien italien, la Repubblica. Puis pour diffé r ents magazines de cinéma et de musique tels que Paese Sera et publie successivement "L'age d'or du Star System" ("Star-T re passi nel divismo degli anni d'oro") sur les grandes stars hollywoodiennes des années 30 à 50, " Freud à Hollywood " et une version de " Roméo et Juliette " destinée aux enfants. En t r e deux publications, il est comédien dans les films de Pupi Ava t i .

En 1992, Francesco Brunacci devient rédacteur en chef du magazine consacré au cinéma "Anteprima" sur TELE +. Puis, il est rédacteur en chef de "La Scheda", de "Focus on" et de "Ritratti" qui présentera plus de 200 portraits d'acteurs et de cinéastes, toujours pour Tele +. Il collabore avec Canale 5, puis Rete 4, Odeon TV, Tel e n o r ditalia et en 1993, il est rédacteur en chef du magazine de cinéma " Mitico " sur Italia 1.

C'est en 1995 que Francesco Brunacci réalise son premier film documentaire "Ticket, please " sur les plus grandes histoires d'amour au cinéma, produit par TELE + et récompensé par le prix " Beyond the Global Village " organisé par la Triennale de Milan. Il réalise ensuite "Il Gattopardo - Un viaggio nella memoria ", un film documentaire de 52 minutes qui raconte d'histoire de la production du " Guépard " de Luchino Visconti, pour Tele + et " Celluloide - Immagini allo specchio ", un documentaire sur le film " Rome Ville Ouverte " de Roberto Rosellini. Puis, il réalise " Preview ", une série de programmes courts en introduction aux films présentés en prime time sur Tele + avec les plus grandes vedettes du cinéma italien dont Monica Vitti, Mario Monicelli, Ro b e r to Benigni, Vir na Lisi...

À partir de 1997, il collabore de nouveau à La Repubblica et signe diffé r ents types de réalisations : l'émission " Opening Night " consacrée au théâtre sur Tele+, plusieurs rep o r tages pour le magazine Eu r ovillage, consacré à des grandes personnalités de la mode, de la danse, de la musique, sur la chaîne Rete 4, avec Maurice Bejart, Bill T Jones, Cesaria Evora, Raina Kabaiwanska, Alberta Ferret t i , Nicola Trus s a r di, Lindsay Kemp... La même année, Francesco Brunacci s'installe à Paris, après de longs séjours à Londres, New York et San Francisco.

Pendant deux ans, il coordonne le projet audiovisuel de l'Union Latine à Paris, une orga n i s a t i o n in t e rg o u v e r nementale liée à l'Unesco.

Puis, il enseigne, à la Cinémathèque Française. En avril 2001, il réalise " Fellini per sempre " et " Nanni Mo r etti vu par…. " pour le magazine de La Cinquième, Absolument Cinéma.

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