Samedi 24 Mai 2014 Forum Henri Dutilleux Et Ses Modèles F Oru M H En Ri D U Tilleu X Et Ses Mod Èles

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Samedi 24 Mai 2014 Forum Henri Dutilleux Et Ses Modèles F Oru M H En Ri D U Tilleu X Et Ses Mod Èles Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Samedi 24 mai 2014 Forum Henri Dutilleux et ses modèles Samedi 24 mai 2014 2014 mai 24 Samedi | Dans le cadre de l’Hommage à Henri Dutilleux du 24 au 27 mai Henri Dutilleux et ses modèles Forum Forum Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr CycleHommage Wagner à Henri /Stockhausen Dutilleux StravinskiSalué dans ironisait le milieu sur des Stockhausen arts plastiques et Wagner pour la en beauté disant de qu’ils ses partitionsrendaient –nécessaire la qualité l’instaurationde son graphisme d’un équivalentmusical musicallui a valu du à plusieursparcmètre. reprises C’est qu’il d’être faut exposé du temps dans pour des galeriesque se déploient –, Henri Dutilleux naturellement aurait cespu toutunivers aussi sonores bien l’être volontierspour d’autres conçus productions. sous la forme Le compositeur de vastes cycles. avait la passion de la photographie. Il suscite l’admiration de ses proches dans les années 1970 par ses vues de Belle-Île-en-Mer et des recoins sauvages qu’il arpente un appareil Wagnerphoto en n’a bandoulière. que très peu Le écrit précieux pour le outil piano de (quelques prospection, sonates, un Voigtländer, une fantaisie…), lui a été alors off que ert sespar opéras,son père en alors particulier qu’il n’avait pas 18 ans. Cadeau aussi emblématique de son parcours personnel que celui constitué par la partition ceux qui forment la tétralogie du Ring, n’ont cessé d’être transcrits pour le clavier, par lui-même ou par des pianistes de Pelléas et Mélisande de Debussy, qui ne quitte pas son piano pendant l’adolescence. virtuoses comme Liszt autrefois et Kocsis aujourd’hui. Ses succès connaissent un prolongement médiatique qui ne manque pas de l’étonner. D’un naturel discret, Lesil passe leitmotive toutefois de Wagnersans rechigner sont comme devant une les matièreobjectifs mélodique des professionnels. infiniment Mieux, plastique il collectionne qui se cristallise avec plaisir en formes définiesles innombrables pour caractériser tirages qui un luipersonnage, sont envoyés. un Ilaffect, y a donc un toujoursobjet… uneOn reconnaîtra photo pour nombre donner d’entre la mesure eux d’Henri dans le programmeDutilleux, acteur proposé autant par que Emmanuel témoin Krivinede l’histoire à la tête culturelle de l’Orchestre du XXe siècle. du Conservatoire de Paris, depuis le thème solennel du Chœur des pèlerins sur lequel s’ouvrait Tannhäuser en 1845 jusqu’aux éclats du motif des Walkyries qui1934. accompagnaient Photo de classe en au 1876 Conservatoire la bouleversante national scène de musique finale duet Crépuscule de déclamation. des dieux Canne, au cours au bras de et laquelle main gantée, Brünnhildele professeur s’immole de composition en se jetant – Henri dans Busser un brasier – trône ardent. parmi ses élèves. Tous ont fi ère allure. Un seul, le plus jeune, affi che un air pensif, à la fois doux et grave. Aucun n’aura droit aux fastes réservés à Henri Dutilleux (le benjamin Biendu groupe) plus qu’un en 1938 simple dans instant, sa bonne un « villemoment de Douai », c’était après pour un Stockhausensuccès équivalent une partie au Concours d’une œuvre de l’Institut dotée de de France. Le roi d’Italie, rendant visite aux pensionnaires de l’Académie de France à Rome, semble par comparaison devoir caractéristiques constantes et remarquables : un peu comme le prélude de L’Or du Rhin de Wagner, dans lequel se contenter du minimum protocolaire. Nous sommes en mai 1939. Henri Dutilleux vient de commencer son un accord immuable porte tout le développement orchestral. Momente, dont la première version fut créée en séjour à la Villa Médicis. 1962 à Cologne, invente ainsi, entre la soprano solo, les quatre groupes choraux et les treize instrumentistes, des plagesLa pose musicales en quatuor où donne prédomine lieu à tantôt deux clichésla mélodie, mémorables. tantôt le L’un,timbre, en tantôtmars 1953, la durée où Henrides sons. Dutilleux Entre apparaîtces moments, ilen y acompagnie des interludes des troisqui, sansautres caractéristique artisans (Jean particulière, Carzou, Jean utilisent Anouilh, aussi Roland comme Petit) matériau du Loup les, ballet réactions dont ilhabituelles a écrit dula musique. public (cris, L’autre, applaudissements, en septembre 1966,murmures, où le compositeurtoux…) comme des pour Métaboles effacer côtoie symboliquement Charles Munch, la frontière Seiji Ozawa entre interprèteset Olivier Messiaen, et auditeurs. lors de la présentation de son œuvre au Festival de Besançon. UnLes mantra décennies est unesuivantes formule sont sacrée réductibles à laquelle, à une dans série l’hindouisme, de duos. Eff onusions prête pimentées un pouvoir. par Avec la pratique Mantra –d’un une anglais pièce deapproximatif, 1970 pour deuxles rencontres pianos, percussions entre Henri et Dutilleux modulateur et Mstislav en anneau Rostropovitch –, Stockhausen brûlent emploie la pellicule une nouvelle associée manièreà del’avènement composer, de appelée Tout un à mondese généraliser lointain dans… (1970) ses œuvres ou au triomphe plus tardives de Timbres, et notamment Espace, dansMouvement son opéra (1978). Licht. Tous les aspects de la partition (non seulement les notes, mais aussi les nuances, les articulations et les timbres issus des À l’opposé de ces instantanés d’amitié éruptive, les tableaux de la relation entre Henri Dutilleux et Paul Sacher transformations électroniques du son) sont dérivés d’une unique formule mélodique, contractée ou dilatée de laissent transparaître une paix bienfaisante. Avec le maître de Schönenberg, le compositeur de Mystère de l’instant toutes(œuvre les créée manières par Paul possibles. Sacher etEt, son pour Collegium l’auditeur, Musicum c’est une Zürich expérience en 1989) sonore éprouve d’une toujours rare beauté. la sensation de n’être qu’un simple maillon de la chaîne musicale. Comme d’autres « aînés » que l’interprète suisse a défendus avant lui Dansà la tête ses des Entretiens diverses avec formations Jonathan qu’il Cott, a dirigéesStockhausen : Bartók, a pu Honegger, déclarer que Stravinski… « Wagner aurait été le meilleur compositeur de gagaku ou le meilleur auditeur du théâtre nô ». Car, ajoutait-il, Wagner « a allongé de façon incroyable la respiration,Un troisième la duodurée, permet désormais enfi indépendantesn d’approcher deHenri ce queDutilleux le corps dans humain l’intimité peut produirede l’acte ».créateur. Il y a peut-être Celui, tout quelque en choseadmiration de semblable et en complicité, dans la temporalité qui l’a associé de pendantCarré, une plus œuvre de soixante créée en ans 1960 à son et faisant épouse appel Geneviève à quatre Joy. orchestres Nul mieux ainsique Domqu’à quatreAngelico chœurs. Surchamp, Comme dans l’expliquait un numéro le decompositeur la revue Zodiaque : « Il faut, s’abstrairen’a su restituer du temps en un si clicl’on laveut complémentarité se pénétrer dedu cette couple. musique. Verve Laet plupartautorité des de changementsla pianiste devant se produisent « son » compositeur très lentement, enclin à l’intérieur à l’élévation des sons. et au » mystère.Stockhausen précisait toutefois que, contrairement à ce qui se passe chez Wagner, « cette pièce ne raconte aucune histoire » : Pierre Gervasoni les voix des chœurs n’énoncent qu’un pur matériau phonétique dans lequel surnagent quelques noms ici ou là. 2 DU SAMEDI 24 AU MARDI 27 MAI SAMEDI 24 MAI 2014 – 15H LUNDI 26 MAI 2014 – 20H FORUM Henri Dutilleux Henri Dutilleux et ses modèles Muss es sein? (création française) Table-ronde et concert de Vanessa Wagner Ludwig van Beethoven et Isabelle Druet Symphonie n° 5 Henri Dutilleux Œuvres de Henri Dutilleux, Hector Berlioz, Métaboles Gabriel Fauré, Claude Debussy et Maurice Ravel Tout un monde lointain... Paul Dukas L’Apprenti sorcier DIMANCHE 25 MAI 2014 – 11H Les Siècles CAFÉ MUSIQUE François-Xavier Roth, direction Gautier Capuçon, violoncelle Henri Dutilleux Ainsi la nuit Par Arnaud Merlin MARDI 27 MAI 2014– 20H Henri Dutilleux Slava’s Fanfare DIMANCHE 25 MAI 2014 – 16H30 Hector Berlioz Béatrice et Bénédict (Ouverture) Henri Dutilleux Les Nuits d’été Mystère de l’instant Hector Berlioz Ainsi la nuit Symphonie fantastique Johannes Brahms Symphonie n° 1 La Chambre Philharmonique Élèves du Conservatoire de Paris Les Dissonances Emmanuel Krivine, direction Quatuor Les Dissonances Michèle Losier, mezzo-soprano David Grimal, direction, violon Hans Peter Hofmann, violon David Gaillard, alto Xavier Phillips, violoncelle SAMEDI 24 MAI 2014 – 15H Amphithéâtre Forum Henri Dutilleux et ses modèles Né en 1916, huit ans après Olivier Messiaen et neuf avant Pierre Boulez, Henri Dutilleux est aujourd’hui une des grandes figures de la musique française de la deuxième moitié du XXe siècle et du début du XXIe. Particulièrement marqué lors de ses études au Conservatoire de Paris par Berlioz, Debussy, Ravel, Roussel et Stravinski, il s’est ouvert après la Seconde Guerre mondiale à l’univers de Béla Bartók et à celui de l’École de Vienne. Henri Dutilleux insistait souvent sur l’apport fécond qu’avait représenté pour lui le « levain de l’étranger », évoqué par André Gide. Ce « levain » contribua à la singularité stylistique de ses œuvres, telles Métaboles ou Ainsi la nuit. Autant de compositions qui ont, à leur tour, servi de références à la plupart de ses cadets, quelle que soit leur esthétique. 15h Table-ronde Avec la participation de Maxime Joos et Pierre Gervasoni, musicologues Les modèles reconnus Une palette de couleurs Le sens de la litanie Torpeurs et ostinati Les stimulants littéraires et picturaux Imaginaires et poésies Prismes et constellations Un musicien à l’écoute de son siècle L’inouï et la modernité Descendances ? 4 17h30 Concert Claude Debussy Chansons de Bilitis Hector Berlioz La Mort d’Ophélie Henri Dutilleux Préludes pour piano Chanson de la déportée La Geôle Maurice Ravel Gibet Gabriel Fauré Clair de lune Isabelle Druet, mezzo-soprano Vanessa Wagner, piano Fin du forum vers 19h30.
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