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Camp de concentration de Mauthausen

Le camp de Mauthausen (ou Mauthausen-Gusen après l'été 1940) était un camp de concentration (KZ ou KL) instauré par le régime nazi Mauthausen-Gusen du Troisième Reich autour des villages de Mauthausen et de St. Georgen/Gusen en Haute-Autriche à environ 22 km de Linz.

L'emplacement du camp de concentration de Mauthausen a été sélectionné avec celui du deuxième camp de concentration de Gusen, 1 en mars 1938 . On construisit d'abord le premier camp de prisonniers à Mauthausen, mais il se développa avec le deuxième camp de Gusen I pour devenir l'un des plus grands camps de travail en Europe 2, 3 occupée . En plus des quatre camps situés à Mauthausen et dans les environs de Gusen, plus de 50 camps annexes, situés en Autriche et dans le Sud de l'Allemagne dépendaient du complexe de Mauthausen- Gusen et utilisaient les prisonniers comme main-d'œuvre. Parmi les Porte d'entrée du camp de Mauthausen camps annexes du KZ Mauthausen-Gusen se trouvaient des carrières, Présentation des fabriques de munitions, des mines, des usines d'armement et Type Camp de concentration d'assemblage d'avions. Gestion En janvier 1945, l'ensemble des camps dirigés depuis le bureau central 4 Date de création Août 1938 de Mauthausen rassemblaient plus de 85 000 prisonniers . Le nombre Géré par total des victimes est inconnu mais la plupart des sources parlent de Date de 122 766 à 320 000 morts pour l'ensemble du complexe. Les camps Mai 1945 fermeture formaient l'un des premiers grands complexes concentrationnaires nazis et furent parmi les derniers à être libérés par les Alliés. Les deux Victimes camps principaux, Mauthausen et Gusen I, étaient les seuls camps du Morts 122 766 à 320 000 morts système concentrationnaire nazi en Europe classés « camps de niveau Géographie III », ce qui signifiait qu'ils étaient destinés à être les camps les plus 2 Pays Autriche durs à l'intention des « ennemis politiques incorrigibles du Reich ». Mauthausen-Gusen était plus particulièrement destiné à l'élimination Région Haute-Autriche par le travail de l'intelligentsia des pays occupés par l'Allemagne lors Commune Mauthausen, 5 de la Seconde Guerre mondiale . d'Autriche Gusen Coordonnées 48° 15′ 32″ nord, 14° 30′ 04″ est

Géolocalisation sur la carte : Autriche Sommaire

Histoire KZ Mauthausen KL Gusen I, II & III Sous-camps de Mauthausen-Gusen Mauthausen-Gusen en tant qu'entreprise commerciale Extermination par le travail Prisonniers Femmes et enfants à Mauthausen-Gusen Traitement des prisonniers Nombre de morts Libération et héritage Anciens déportés Auteurs de témoignages Autres Voir aussi

Notes et références La libération du camp de Bibliographie Mauthausen par la 11e division Liens externes blindée de la 3e Armée des États- Unis. Liens connexes

Histoire

KZ Mauthausen

Le 7 août 1938, des prisonniers du camp de concentration de Dachau furent envoyés dans la ville de Mauthausen près de Linz en Autriche pour commencer la construction d'un nouveau camp. Le site fut choisi du fait de la proximité 4 d'une carrière de granite . Bien que le camp soit, dès le départ, contrôlé par l'État allemand, il fut fondé comme une entreprise économique par une société privée. Le propriétaire de la carrière Wienergraben située à Mauthausen était une société DEST (sigle de Deutsche Erd- und Steinwerke GmbH). La société, une émanation de Office central SS pour l'économie et l'administration dirigé par , loua les terrains destinés à la construction du camp et acheta des visitant 1 Mauthausen en 1941. Himmler est terres près de Gusen dès le 25 mai 1938 . Un an plus tard, la société ordonna la en train de parler avec Franz Ziereis, construction du premier camp à Gusen. Le granite extrait de la carrière avait été le commandant du camp. utilisé pour paver les rues de Vienne mais les autorités nazies envisageaient la reconstruction des principales villes d'Allemagne en accord avec les idées 6 d' et des autres architectes nazis , et de grandes quantités de granit étaient donc nécessaires. Les fonds pour la construction du camp de Mauthausen furent rassemblés de nombreuses sources dont des prêts de la Dresdner Bank, de l'Escompte Bank basée à Prague, du soi-disant fonds Reinhardt issu des biens pris aux prisonniers des camps de concentration et de la Croix- 4, 7 Rouge allemande . Initialement, Mauthausen était uniquement un camp d'internement pour les 8 criminels de droit commun, les prostituées et les autres catégories de 9 « criminels incorrigibles ». Le 8 mai 1939, il fut converti en camp de travail, 10 principalement pour les prisonniers politiques . Plan de la "cave d'exécution" à Mauthausen KL Gusen I, II & III

La DEST commença à acheter des terres à Gusen en mai 1938 pour établir un double camp de concentration à Mauthausen et à Gusen, toutefois, les travaux de construction ne commencèrent qu'à l'automne 1939. En 1938 et 1939, les prisonniers du camp improvisé de Mauthausen devaient se rendre chaque jour à 1 la carrière de Gusen qui était plus productive que la carrière Wienergraben . À la fin de l'année 1939, le camp de Mauthausen, non fini, était déjà surpeuplé du fait du début de la guerre contre la Pologne en septembre 1939. Le nombre de détenus était passé de 1 080 fin 1938 à plus de 3 000 un an plus tard. C'est à cette époque que la construction d'un nouveau camp « pour les Polonais » commença à environ 4,5 km de Gusen. Le nouveau camp (par la suite nommé Gusen I) devint opérationnel en mai 1940, mais les carrières de Kastenhof et de Gusen à proximité du nouveau camp étaient déjà exploitées par les détenus de Mauthausen depuis 1938/1939. Les premiers prisonniers furent placés dans les premiers baraquements (No. 7 et 8) le 17 avril 1940 tandis que les premiers transports de prisonniers, principalement des camps de Dachau et de 4 Vue aérienne des camps I et II de Sachsenhausen arrivèrent le 25 mai . Le nouveau camp de Gusen évita aux Gusen prisonniers de Mauthausen de réaliser les marches quotidiennes entre le camp et les carrières.

Comme à Mauthausen, le camp de Gusen utilisa ses prisonniers en tant que main-d'œuvre esclave dans les carrières de granit mais ces derniers furent également prêtés à diverses entreprises locales. En octobre 1941, plusieurs baraquements furent séparés du camp de Gusen par des barbelés et transformés en un camp de travail pour les prisonniers de guerre (allemand : Kriegsgefangenenarbeitslager). Le camp accueillit de nombreux prisonniers de guerre principalement des officiers soviétiques.

En 1942, la capacité de production des camps de Mauthausen et de Gusen atteignit son maximum. Gusen fut aggrandi pour inclure le dépôt central de la où de nombreux biens pillés dans les territoires occupés étaient 11 triés avant d'être répartis dans toute l'Allemagne . Les carrières et les entreprises locales avaient de plus en plus besoin de main-d'œuvre, car un nombre croissant d'Allemands était mobilisé dans la Wehrmacht.

En mars 1944, le dépôt SS fut converti en un nouveau sous-camp, Gusen II. Jusqu'à la fin de la guerre, le dépôt servit de camp de concentration improvisé. Le „Jourhaus“ – L'entrée principale Le camp abrita entre 12 000 et 17 000 prisonniers qui étaient privés des du camp Gusen I, env.1941 2 commodités les plus élémentaires . Les détenus de Gusen II ont travaillé à St. Georgen/Gusen à la construction et l'exploitation de l'usine souterraine d'aviation 1 B8 BERGKRISTALL .

2 En décembre 1944, une annexe du camp de Gusen fut ouverte près de Lungitz et nommée Gusen III . Les détenus de Gusen III ont été principalement utilisés dans une boulangerie pour les détenus et pour le stockage de pièces d'aéronefs nécessaires aux 1 usines d'avions à Gusen et à St. Georgen (usine souterraine B8 BERGKRISTALL) . Le nombre croissant de sous- camps ne permit cependant pas d'accueillir l’afflux de prisonniers, ce qui entraîna une surpopulation des baraquements de tous les 2 sous-camps de Mauthausen-Gusen. De la fin 1940 à 1944, le nombre de prisonniers par lit passa de deux à quatre .

Sous-camps de Mauthausen-Gusen

Comme la production de tous les sous-camps du complexe de Mauthausen-Gusen était en augmentation croissante, le nombre de détenus et de sous-camps augmenta de même. Bien qu'initialement les camps de Gusen et de Mauthausen servissent principalement de source de main-d'œuvre pour les carrières locales, ils furent progressivement intégrés au sein de la machine de guerre allemande à partir de 1942. Pour accueillir le nombre croissant de prisonniers, des sous-camps (allemand : Außenlager) de Mauthausen furent construits dans toute l'Autriche. À la fin de Carte des principaux sous-camps de Mauthausen- 12 la guerre, la liste incluait 101 camps, dont 49 importants . Les Gusen sous-camps étaient divisés en différentes catégories selon leur principale fonction : Produktionslager pour les usines, Baulager pour la construction, Aufräumlager pour le nettoyage des villes bombardées par les Alliés et Kleinlager (petits camps) où les prisonniers travaillaient spécifiquement pour la SS.

Mauthausen-Gusen en tant qu'entreprise commerciale

La production de Mauthausen-Gusen était supérieure à celle de tous les autres grands camps de travail dont Auschwitz, 13 Flossenbürg, Gross-Rosen ou Natzwiller-Struthof, que ce soit en termes de quantité ou de profits dégagés . La liste des sociétés employant des détenus de Mauthausen-Gusen était longue et incluait à la fois des entreprises de taille nationale et des petites sociétés locales. Certaines parties des carrières furent transformées en ligne d'assemblage pour la société Mauser. En 1943, une usine souterraine fut construite à Gusen au profit de la compagnie Steyr. Dans l'ensemble, 45 grandes entreprises participèrent à l'exploitation et firent du KZ Mauthausen-Gusen l'un des camps nazis les plus rentables ; il dégagea un bénéfice de 14, 15 13 11 000 000 Reichsmarks pour la seule année 1944 soit environ 140 millions d'euros de 2011. Parmi elles :

Cartel DEST (de) Accumulatoren-Fabrik AFA (principal producteur de batteries pour les sous-marins allemands) IG Farben (principal producteur allemand de médicaments et de produits chimiques... dont le Zyklon B) Deutsche Bergwerks- und Hüttenbau (exploitant de carrières) 16 Eisenwerke Oberdonau (important sidérurgiste ) Flugmotorenwerke Ostmark (fabricant de moteurs d'avions) Otto Eberhard Patronenfabrik (fabricant de munitions) Heinkel et Messerschmitt (constructeurs aéronautiques) Österreichische Sauerwerks (fabricant d'armes légères) PUCH (véhicules) Rax-Werke (machineries et fusées V2) Steyr Mannlicher (fabricant d'armes légères) Les prisonniers étaient également 'loués' en tant que main-d'œuvre forcée et étaient exploités dans les exploitations agricoles locales, pour la construction de routes, pour renforcer et réparer les berges du Danube et pour la construction de logements à 1 Gusen . Lorsque la campagne de bombardement alliée commença à cibler l'industrie de guerre allemande, les stratèges allemands décidèrent de déplacer les chaînes d'assemblages dans des complexes souterrains pour les protéger. À Gusen I, les prisonniers durent creuser plusieurs larges tunnels dans les collines entourant le camp (nom de code Kellerbau). À la fin de la guerre, les prisonniers avaient creusé 29 400 m2 pour abriter une petite usine d'armement. En janvier 1944, des tunnels similaires furent construits par les détenus de Gusen II (nom de code Bergkristall), d'une superficie de 50 000 m2, ils accueillirent une ligne de production pour les avions Me 262 et pour les missiles V2. En plus de l'usine 1, 17 aéronautique, 7 000 m2 furent utilisés pour fabriquer divers matériels militaires . À la fin de l'année 1944, environ 11 000 prisonniers de Gusen I et II travaillaient 18 dans ces usines souterraines et 6 500 autres travaillaient à l'extension de ces complexes. En 1945, l'usine pour les Me 262 fut terminée avec une capacité de 1 production de 1 250 appareils par mois, même si ce chiffre ne fut jamais atteint .

En décembre 2014, une immense fabrique souterraine d'armes nucléaires est L'une des carrières de découverte en Autriche, près du camp de concentration de Mauthausen. Des milliers Mauthausen-Gusen de détenus auraient participé à la construction de nombreux couloirs sous terre, sur 75 hectares, oubliés et non explorés depuis 1945. Ces lieux auraient servi à fabriquer 19 et tester les armes nucléaires nazies, une fois leur conception aboutie .

Extermination par le travail

La principale fonction du camp continua en parallèle de son rôle économique. Jusqu'en 1942, il fut utilisé pour l'emprisonnement et l'exécution des opposants politiques réels ou 3, 20 imaginaires . Le camp servait les besoins de la machine de guerre allemande et pratiquait également l'extermination par le travail. Si les détenus étaient trop malades ou faibles pour travailler, ils étaient transférés dans le revier (Krankenrevier, dispensaire) ou dans les autres lieux d'extermination. De 1938 à 1941, le camp ne possédait pas de chambre à gaz mais, à partir du printemps 1940, les prisonniers malades étaient Prisonniers de guerre 21 transférés et gazés au château de Hartheim qui se trouvait à 40 km du camp. Ils y soviétiques étaient exécutés par injection létale et incinérés dans le crématoire du camp. On construisit, en octobre 1941, dans une cave, une chambre à gaz dotée d'un système d'aération. Le Zyklon B était livré par la firme Slupetzky à Linz. La dernière opération de gazage eut lieu le 28 avril 1945, et on estime à environ 4 000 le nombre de victimes ainsi exécutées. On utilisa à partir de 1942 un Gaswagen, un camion à gaz dont le pot d'échappement était branché à l'intérieur du véhicule pour asphyxier les occupants, qui faisait la navette entre Mauthausen et 22, 23 Gusen .

Prisonniers

Jusqu'au début de 1940, la majorité des prisonniers étaient des socialistes, des communistes, des anarchistes, des homosexuels et des roms d'origine allemande, autrichienne et tchécoslovaque. Les Témoins de Jéhovah furent 10 également internés, car ils refusaient la conscription .

Au début de 1940, un grand nombre de Polonais furent transférés dans le complexe de Mauthausen-Gusen. Les premiers groupes étaient composés 4, 25 d'artistes, de scientifiques, d'enseignants et de professeurs d'université arrêtés lors de l'Intelligenzaktion qui désignait l'élimination de l'élite 26 polonaise . Gusen II fut nommé Vernichtungslager für die polnische Intelligenz (« Camp de destruction de l’intelligentsia polonaise ») par les Nouveaux prisonniers attendant la 27 Allemands . désinfection dans la cour de Mauthausen

Plus tard dans la guerre, les nouveaux prisonniers étaient issus de toutes les catégories d'«indésirables», mais les personnes éduquées et les prisonniers politiques formaient la majorité des détenus. Durant la guerre, de nombreux groupes de républicains espagnols furent également transférés à Mauthausen et ses sous-camps. La majorité d'entre eux avaient fui en France après la victoire de Franco et furent capturés par les forces allemandes après la bataille de Nombre de prisonniers France en 1940 ou livré par les autorités du Régime de Vichy. Le plus important dans les sous-camps 28 4, 24 groupe espagnol arriva à Gusen en janvier 1941 . Les Espagnols portent un au début de l'année 1945 29 triangle bleu marqué de la lettre «S» pour "Spanier" . Au début de l'année Gusen (I, II et III combinés) 26 311 1941, presque tous les Polonais et les Espagnols furent transférés de 30 Ebensee 18 437 Mauthausen à Gusen . À la suite du déclenchement de l'Opération Barbarossa Gunskirchen 15 000 en 1941, les camps accueillirent un grand nombre de prisonniers de guerre soviétiques qui furent gardés dans des baraquements séparés du reste du camp. Melk 10 314 Ces prisonniers furent les premiers à être gazés dans la nouvelle chambre à gaz Linz 6 690 au début de l'année 1942. En 1944, des Juifs hongrois et hollandais furent 31 Amstetten 2 966 transférés au camp . Enfin, 243 homosexuels déportés à Mauthausen au titre 32 Wiener-Neudorf 2 954 du paragraphe 175 ont pu être identifiés, dont moins de la moitié survécurent . Schwechat 2 568 Steyr-Münichholz 1 971 Schlier-Redl-Zipf 1 488

Tout au long de la guerre, le camp de Mauthausen-Gusen accueillit des petits groupes de prisonniers, principalement issus des autres camps de concentration allemands comme Dachau ou Auschwitz. Dans l'ensemble, durant les derniers mois de la guerre, 23 364 détenus des autres camps de 33 concentration arrivèrent au complexe de Mauthausen-Gusen . Beaucoup Prisonniers faisant de l'exercice à « saute- d'autres périrent durant les marches de la mort du fait de températures mouton » glaciales et de l'épuisement. La plupart de ceux qui survivaient à la marche moururent avant d'être enregistrés tandis que les autres recevaient des 33 numéros qui avaient déjà été attribués à des prisonniers qui étaient morts . Ils furent accueillis dans les camps existants ou dans le nouveau camp de tentes (allemand : Zeltlager) juste à l'extérieur de Mauthausen où 2 000 personnes devaient utiliser des tentes 34 prévues pour 800 prisonniers et moururent de faim .

Comme dans les autres camps de concentration, tous les prisonniers n'étaient pas égaux. Leur traitement dépendait largement du système de marquage nazi des prisonniers de même que de leur nationalité et de leur rang au sein du système. Les kapos, prisonniers désignés par l'administration pour surveiller leurs camarades, recevaient des rations supplémentaires et dormaient dans des pièces séparées dans la plupart des baraquements. Himmler ordonna la construction d'un bordel qui fut ouvert en 1942 et 35 était destiné à récompenser les kapos .

La fuite de prisonniers soviétiques en février 1945 constitue un événement unique dans l'histoire du camp, elle donna lieu à une chasse à l'homme appelée plus tard par les SS Mühlviertler Hasenjagd, « chasse aux lièvres du Mühlviertel », fidèlement reconstituée dans le film d’Andreas Gruber Hasenjagd – Vor lauter Feigheit gibt es kein Erbarmen (La chasse aux lièvres - pas de pitié par lâcheté). Avec 123 000 spectateurs en Autriche, il fut le plus grand succès du cinéma autrichien en 1994.

Femmes et enfants à Mauthausen-Gusen

Bien que Mauthausen-Gusen ait été principalement un camp de travail pour hommes, un camp pour femmes fut ouvert à Mauthausen en septembre 1944 avec des prisonnières issues d'Auschwitz. Par la suite, la majorité provenait des camps de Ravensbrück, Bergen-Belsen, Gross-Rosen et Buchenwald. Il y eut également une soixantaine de gardiennes dans tout le complexe comme à Hirtenberg, Lenzing (le principal sous-camp pour femmes en Autriche) et Sankt Lambrecht.

36 Les statistiques disponibles sur les détenus de Mauthausen datant du printemps 1943 montrent qu'il y avait 2 400 prisonniers âgés de moins de 20 ans, représentant 12,8 % de l'effectif total de 18 665. À la fin mars 1945, ce nombre passa à 15 048 sur 78 547, soit 19,1 %, et reflète l'utilisation accrue d'adolescents polonais, tchèques, russes et des Balkans comme main-d'œuvre 37 37 forcée avec la poursuite de la guerre . Juste avant la libération du camp, les statistiques concernant les moins de 20 ans faisaient 36 état de 5 809 civils, 5 055 prisonniers politiques, 3 654 Juifs et 330 prisonniers de guerre soviétiques.

Traitement des prisonniers

Bien qu'il ne fût pas le seul camp de concentration allemand destiné à l'extermination par le travail (Vernichtung durch Arbeit), Mauthausen-Gusen était l'un des plus sévères et des plus violents. Les conditions de travail étaient jugées particulièrement dures même selon les standards des camps de 38, 39, 40 concentration . Les prisonniers ne souffraient pas seulement de malnutrition, de baraquements surpeuplés et de violences permanentes de la part 30 22 des gardes et des kapos , mais devaient aussi effectuer des travaux très durs . Le travail dans les carrières était « réservé » aux prisonniers coupables de Hans Bonarewitz est emmené à son prétendus « crimes » dans le camp comme ne pas avoir salué un Allemand. exécution après s'être échappé et Le travail dans les carrières, dans une chaleur étouffante ou par des températures avoir été capturé le 7 juillet 1942. 30 40, 41 de −30 °C , entraînait des taux de mortalité particulièrement élevés . Les rations alimentaires étaient limitées et durant la période 1940-1942, le poids 42 moyen des prisonniers était de 40 kg . Les rations alimentaires journalières estimées à 1 750 kilocalories durant la période 1940- 1942 passèrent à environ 1 300 sur la période 1942-1944. En 1945, les rations étaient encore inférieures et n'excédaient pas 600 à 2 1 000 kilocalories par jour, moins du tiers de l'énergie nécessaire à un travailleur standard de l'industrie lourde . Des milliers de détenus moururent de faim.

Les détenus des camps de Mauthausen, Gusen I et II avaient accès à un sous-camp séparé pour les malades appelé Krankenlager. 43 Malgré la présence d'environ 100 médecins eux-mêmes prisonniers , ces derniers n'avaient accès à aucun médicament et ne 4, 43 pouvaient effectuer que les actes de premiers secours . Par conséquent, le « camp hospitalier » comme l'appelaient les autorités allemandes, était en fait un mouroir dont peu de prisonniers ressortaient vivants.

La carrière de granite de Mauthausen se trouvait à la base du terrible « escalier de la mort ». Les prisonniers devaient porter des blocs de pierre grossièrement taillés atteignant souvent 50 kg au sommet des 186 marches de l'escalier. De nombreux prisonniers épuisés s'effondraient et entraînaient la chute de ceux se 44 trouvant derrière eux . Les gardes SS ordonnaient parfois aux prisonniers de se mettre en rang le long d'une falaise appelée « mur des parachutistes » 45 (allemand : Fallschirmspringerwand) . Sous la menace d'une arme, chaque 12 prisonnier avait le choix entre être abattu et pousser le prisonnier devant lui . Une telle brutalité n'était pas isolée et les prisonniers furent victimes de nombreuses autres méthodes :

battus à mort par les SS et les kapos ; hypothermie : quelque 3 000 prisonniers moururent après avoir été forcés de prendre une douche froide et de rester à l'extérieur 46 par un temps glacial ; fusillés ; expériences médicales : L'« escalier de la mort ». Les Aribert Heim, surnommé « docteur la Mort » par les prisonniers devaient porter de lourds prisonniers, resta sept semaines à Mauthausen, ce qui lui 47 blocs de granit sur les 186 marches suffit pour mener ses « expérimentations ». jusqu'au sommet de la carrière. Karl Gross, autre médecin nazi, infecta des centaines de prisonniers avec le choléra et le typhus pour tester ses vaccins. Entre février 1942 et avril 1944, plus de 1 500 48 prisonniers moururent des suites de ces expériences . pendaison ; inanition ; 46 injections de phénol ; 49 noyade dans des tonneaux pleins d'eau (Gusen II) ; 50 projection contre les clôtures électrifiées ; sortie forcée du camp afin de les abattre en prétendant qu'ils Visite d'Heinrich Himmler en avril 51 s'échappaient . 1941. Après la guerre, l'un des survivants, Antoni Gościński rapporta 62 méthodes 46 d'exécution des prisonniers . Hans Maršálek estima que l'espérance de vie des 52 prisonniers arrivant à Gusen passa de six mois entre 1940 et 1942, à moins de trois au début de 1945 .

Paradoxalement, avec la croissance du travail forcé dans les différents sous-camps, la situation de certains prisonniers s'améliora significativement : les rations de nourriture diminuaient, mais l'industrie lourde nécessitant des ouvriers qualifiés, certains 53 (principalement polonais et français) furent autorisés à recevoir des colis alimentaires de la part de leurs familles .

Nombre de morts

Pourcentage approximatif des victimes par nationalité

Comme les Allemands ont détruit une grande partie des documents administratifs et donnaient souvent aux nouveaux prisonniers qui venaient 22 d'arriver les matricules des morts , le nombre exact des morts à Des victimes du travail forcé dans les Mauthausen est impossible à calculer. Pour compliquer le problème, carrières environnantes du camp de certains prisonniers de Gusen furent exécutés à Mauthausen et au moins Gusen à Mulhausen, photographiées en 3 423 furent tués au château de Hartheim à 41 km du camp. De même, des 1945 54 milliers furent tués dans des chambres à gaz mobiles . Avant la libération des camps le 4 mai 1945, les SS détruisirent les preuves et seules 40 000 victimes ont pu être identifiées. Dans les jours qui suivirent la libération, le bâtiment administratif principal du camp fut occupé 55 par des prisonniers résistants qui empêchèrent les autres prisonniers de l'incendier . Après la guerre, ce bâtiment fut acheté par 56, 57 l'un des survivants qui le transmit au musée national Auschwitz-Birkenau à Oświęcim . Certains dossiers du camp de Gusen I furent pris par des prisonniers polonais qui les emmenèrent en Australie après la guerre. En 1969, les documents furent donnés 54 au service international de recherches de la Croix-Rouge Les archives survivantes du camp contiennent les dossiers personnels de 37 411 prisonniers exécutés dont 22 092 Polonais, 5 024 Espagnols, 2 843 prisonniers de guerre soviétiques et 7 452 de 58 24 nationalités différentes . Le registre des morts du KZ Gusen contient également une liste additionnelle de 30 536 noms. En plus des dossiers restants des sous-camps de Mauthausen, d'autres importants documents furent utilisés pour donner une estimation du nombre de victimes :

1. Un rapport de Józef Żmij, un prisonnier qui a travaillé dans l'administration du camp de Gusen I. Son rapport est basé sur des copies des rapports annuels réalisés entre 1940 et 1944 et sur les rapports journaliers rédigés par le commandant du camp entre le 1er janvier 1945 et la libération. 2. Notes personnelles de Stanisław Nogaj, un autre prisonnier ayant travaillé à l'administration de Gusen. 3. Registre des morts rédigé par le médecin chef SS du camp de Mauthausen pour les sous-camps de Gusen (des documents Crematorium de Mauthausen similaires pour les sous-camps de Mauthausen furent détruits). Du fait de ces sources parcellaires, le nombre de morts dans le complexe 59 46 concentrationnaire de Mauthausen-Gusen varie considérablement de 122 766 et 320 000 . Le nombre de 200 000 est 60, 61 22 62 également fréquemment donné . Les historiens avancent le nombre de 55 000 à 60 000 morts pour les quatre camps principaux de Mauthausen et Gusen I, II et III. De plus, 1 042 prisonniers moururent dans les hôpitaux de campagne américains 63 après la libération des camps .

Sur environ 320 000 prisonniers qui furent internés dans le complexe de Mauthausen tout au long de la guerre, seuls 80 000 64 survécurent .

Libération et héritage

Durant les derniers mois de la guerre, le commandant du camp Franz Ziereis se prépara à une possible offensive soviétique. Les prisonniers durent construire des obstacles anti-chars en granite à l'est de Mauthausen. Le camp accueillit également des prisonniers issus d'autres camps dont les sous-camps de Mauthausen situés en Autriche orientale. Le manque de nourriture déjà flagrant devint dramatique vers la fin de la guerre avec l'arrêt de la distribution des colis alimentaires par la Croix-Rouge. Les prisonniers transférés à l'« hôpital » ne recevaient qu'un pain pour vingt personnes et environ un demi-litre de soupe 65 d'herbe par jour . On ne sait pas pourquoi les prisonniers de Gusen I et II ne furent pas tous exterminés conformément aux ordres de Himmler ; le plan de Ziereis prévoyait d'emmener tous les prisonniers dans les tunnels des usines souterraines de Kellerbau et de détruire les entrées.

Le 28 avril 1945, sous le prétexte d'une alerte aérienne, quelque 22 000 prisonniers de Gusen furent emmenés dans les tunnels. Cependant, après quelques heures, tous ressortirent. Selon Stanisław Dobosiewicz, auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire du camp, l'échec du plan allemand aurait pu être causé par la destruction des câbles de détonation par les prisonniers. Même si ce Survivants de Gusen peu après la plan fut abandonné, les prisonniers craignaient que les SS veuillent éliminer les libération du camp. détenus par d'autres moyens. Par conséquent, les prisonniers préparèrent un plan visant à attaquer les baraquements des gardes SS pour s'emparer des armes s'y 66 trouvant .

Le 3 mai 1945, les SS et les autres gardes commencèrent à se préparer pour l'évacuation du camp. Le jour suivant, les gardes de Mauthausen furent remplacés par des soldats du Volkssturm sans armes et par des unités improvisées formées d'anciens agents de police évacués de Vienne. L'officier de police responsable de l'unité accepta l'autorité de Martin Gerken, jusqu'alors le plus haut gradé parmi les kapos, comme de facto le nouveau commandant du camp. Le travail cessa dans tous les sous-camps de Mauthausen et les prisonniers se préparaient à leur libération ou à la défense des camps contre un possible assaut des unités SS 66 8 positionnées dans la zone . Il y eut effectivement des attaques, mais elles furent repoussées par les prisonniers . Gusen III fut le seul camp principal à avoir été évacué. Le 1er mai, les prisonniers entamèrent une marche de la mort vers Sankt Georgen mais reçurent l'ordre de retourner au camp quelques heures plus tard. L'opération fut répétée le lendemain, mais elle fut à nouveau 66 annulée. Le 3 mai, les gardes SS abandonnèrent le camp et laissèrent les prisonniers livrés à leur sort .

Le 5 mai 1945, le camp de Mauthausen fut libéré par la 11e division blindée de la 3e armée américaine. À ce moment, la plupart des gardes SS avaient quitté le camp de Mauthausen, mais 30 qui étaient restés furent lynchés par les 67 67 prisonniers ; un nombre similaire fut tué à Gusen II . Le sous-camp du col de Loïbl fut le dernier à être libéré le 6 mai.

Parmi les survivants du camp figurait le lieutenant Jack Taylor, officier de 68 l'Office of Strategic Services dont le témoignage fut déterminant lors du 69 procès du camp de Mauthausen-Gusen au tribunal militaire de Dachau . Simon À Mauthausen, prisonniers russes et Wiesenthal faisait également partie des survivants du camp tout comme Tibor polonais infirmes devant un véhicule Rubin, un Juif hongrois, qui rejoignit l'armée américaine et s'illustra lors de la blindé américain appartenant à la guerre de Corée. 11e division blindée de la 3e armée américaine qui a libéré le camp. Après la capitulation de l'Allemagne, le complexe de Mauthausen-Gusen fut intégré au sein de la zone d'occupation soviétique de l'Autriche. Initialement, les autorités soviétiques utilisèrent certaines infrastructures des camps de Mauthausen et de Gusen I comme casernements pour l'Armée rouge. Les industries souterraines furent démantelées et envoyées en Union Soviétique. Après cela, entre 1946 et 1947, les camps furent abandonnés et de nombreux équipements furent démantelés par l'Armée rouge et par la population locale. Les forces soviétiques détruisirent les tunnels et se retirèrent de la zone à l'été 1947 et le camp fut cédé aux autorités civiles autrichiennes.

Le site ne devint un mémorial national qu'en 1949. Le 3 mai 1975, le chancelier Bruno Kreisky inaugura le musée de 3 Mauthausen . À la différence de Mauthausen, la zone occupée par les camps de Gusen I, II et III a été utilisée pour la 70 construction d'habitations après la guerre . En 1989, Gerhard Skiba, maire de la ville de Braunau am Inn, commanda un bloc de granite de la carrière de Mauthausen, où tant de détenus moururent d’épuisement en y travaillant ou abattus par les gardes, au comité de Mauthausen. Il le fit installer en face de la maison où est né. Sur la pierre figure cette inscription : « Für Frieden Freiheit und Demokratie nie wieder Faschismus millionen Tote mahnen » (Pour la paix, la liberté et la démocratie. Plus jamais le fascisme. À la mémoire de millions de morts).

Anciens déportés

Auteurs de témoignages

Parmi les anciens déportés à Mauthausen ou ses annexes à en avoir publié des témoignages, se trouvent :

Georges Loustaunau-Lacau, (Chiens maudits, 1946) Raymond Chanel, (Un Medecin en Enfer, 1970, éditions Perrin) Pierre Daix, (La forteresse vide, 1954 ; Tout mon temps, 2001) Jean Cayrol (Nuit et brouillard, 1945) Roger Heim (La sombre route, 1947) André Ulmann (Souvenirs de voyage, 1946 ; Poèmes du camp, Mauthausen, Melk, Ebensee, 1969) Jacques Bergier (Souvenirs de Mauthausen dans Les mains du miracle, de J. Kessel, 1963) Joaquim Amat-Piniella (K. L. Reich, 1963) Bernard Aldebert (Chemin de croix en 50 stations, de Compiègne à Gusen, 1946), rare témoignage iconographique. Marie Cadras (Les enfants de la tourmente, 1995) Michel Carrouges (Le père Jacques, 1958) Mariano Constante (es) ( Les années rouges, de Guernica à Mauthausen, Mercure de France, 1971, 250 p.) RAZOLA Manuel, CONSTANTE Mariano (es), (Triangle bleu. Les Républicains espagnols à Mauthausen, Kiron / éditions du Félin, 2002, (réédition de 1969).) André Lacaze (Le tunnel, 1978) Paul Tillard (Mauthausen, 1945 ; Le pain des temps maudits, 1962) Pietro Caleffi (Si fa presto a dire fame, 1954)) Luis Garcia Manzano (La rondalla de Mauthausen, 2013) Roger Hassan (films : Mauthausen, ma douleur et Un tunnel pour le Reich de Anice Clement et Jacques Merlaud) Helga Hošková-Weissová : (en)Helga's Diary: A Young Girl's Account of Life in a Concentration Camp. W. 71 Norton & Company, 2013 .

Autres

José Cabrero Arnal, célèbre dessinateur de bandes dessinées Simon Wiesenthal, célèbre chasseur de nazis Józef Cyrankiewicz, homme politique polonais Raymond Chanel, vice-président de l'Armée Volontaire, médecin lieutenant-colonel Gaston Pateau, commissaire de police et résistant français Marcel Callo, bienheureux catholique français Claude Lemaître-Basset, homme politique français Michel Riquet, prêtre et théologien français Ota Šik, économiste tchécoslovaque, théoricien de la troisième voie et du socialisme à visage humain. Georges Séguy, syndicaliste et homme politique français Kazimierz Prószyński, inventeur polonais Pierre Paul Jeanpierre, officier de l'armée française Anna Letenská, actrice tchécoslovaque Joseph Imbert, médecin, ancien maire d'Arles Peter Van Pels, l'un des occupants de la cache où vécut Anne Frank Carlos Greykey, combattant républicain espagnol

Voir aussi

Liste des camps de concentration nazis Amicale de Mauthausen Comité autrichien de Mauthausen Mühlviertler Hasenjagd (évasion de février 1945) Système de marquage nazi des prisonniers Procès de Mauthausen Le Photographe de Mauthausen (El fotógrafo de Mauthausen) de Mar Targarona

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mauthausen- Gusen concentration camp (https://en.wikipedia.org/wiki/Mauthausen-Gusen_concentration_camp?oldid=4419 92941) » (voir la liste des auteurs (https://en.wikipedia.org/wiki/Mauthausen-Gusen_concentration_camp?action=history)).

Bibliographie

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Liens externes

(en) Musée et mémorial du camp de Mauthausen (http://www.mauthausen-memorial.at) Sur les autres projets Wikimedia : (en) KZ Gusen Memorial Committee (http://www. gusen.org) (de) Audiowalk Gusen (http://audiowalk.gusen.or g) (en) USHMM (http://www.ushmm.org/) United Camp de concentration de Mauthausen (https://co States Holocaust Memorial Museum abrite plus de 500 photographies du camp. mmons.wikimedia.org/wiki/Konzentrationslager_Ma (en) Description des infrastructures du camp (htt uthausen-Gusen?uselang=fr), sur Wikimedia p://www.remember.org/camps/mauthausen/) Commons (en) Association des anciens de prisonniers guerre soviétiques (http://www.mauthausen.ru/en/) (fr) Amicale de Mauthausen (http://www.campmauthausen.org/) (fr) Mémorial Mauthausen avec informations sur les camps satellites (http://www.monument-mauthausen.or g/)

Liens connexes

(de) Deutsche Erd- und Steinwerke

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