LISTE DES PIÈCES ANNEXES

N°1: Numérotation des communes et des lieux de dépôt des registres d'enquête

N°2: Comptes rendus des réunions préalables à l'enquête

N°3: Comptes rendus des visites des secteurs

N°4: Photographies d'affiches apposées en mairies et sur les lieux du projet de tracé

N°5: Note de la CE destinée aux mairies

N°6: Comptes rendus des permanences par secteurs

N°7: Réunions, visites des lieux pour examen des ouvrages et du tracé

N°8: Courriers

N°8.1 : Concernant une demande de prorogation du délai de la remise du rapport d'enquête N°8.2 : Concernant des demandes de prolongation de la durée de l’enquête N°8.3 : Concernant : DREAL / DGEC

N°9: Procès-verbal de synthèse

N°10: Mémoire en réponse du pétitionnaire

1 PIÈCE ANNEXE N°1

NUMEROTATION DES COMMUNES

Secteur CE Départ N° Communes Secteur CE Départ N° Communes

S1 FERRARA JP 13 1 St Martin de Crau S 5 SUDAC André 26 1 2 Arles 2 Montboucher/Jabron 3 Fontvieille 3 4 Tarascon 4 Sauzet 5 St Etienne du Grès 5 6 Boulbon 6 Bonlieu sur Roubion 7 St Pierre de Mézoargues 7 Marsanne 8 9 La Roche sur Grane S2 DEBELLE JP 30 1 Valabrèques S6 BOURGERY 26 1 Grane 2 Aramon Corinne 2 Allex 3 Theziers 3 Livron s/drôme 4 Domazan 4 5 Estézargues 5 6 Fournès 6 Etoile s/Rhône 7 St Hilaire d'Ozilhan 7 8 Valliguières 8 Montéléger 9 Rochefort du Gard 10 Tavel 11 Lirac 12 St Victor la Coste 13 St Laurent des Arbres 14 Laudun l'Ardoise 15 St Géniès de Comolas 16 Montfaucon 17 St Etienne des Sorts 18 Vénéjean

S3 MARTINI 84 1 Caderousse S7 MORAND Claire 26 1 Beaumont les Valence Evelyne 2 Orange 2 3 Piolenc 3 4 Mornas 4 Montélier 5 Mondragon 5 6 Bollène 6 Bourg de Péage 7 La Motte du Rhône 8 Lapalud 07 9 Saint Marcel d'Ardèche 07 10 St Marcel d'Ardèche S4 COUTRET 07 1 Bourg St Andéol S 8 CHARVOZ 26 1 Châteauneuf sur Isère Michel 26 2 Donzère Robert 2 Granges les Beaumont 3 La Garde Adhémar 3 Beaumont Monteux 4 Les Granges Gontardes 4 Clérieux 5 5 Chavannes 6 Châteauneuf du Rhône 6 St Donat sur l'Herbasse 7 Allan 7 8 Montélimar 8 Bren 9 10 Ratières 11 Charmes sur l'Herbasse 12 13 St Avit 14 S13 MORAND Préfecture 26 S9 POUYET JPP 26 1 Claire

S10 FERRARA JP 13 Préfecture 13

S11 DEBELLE JP 30 Préfecture 30

S12 MARTINI Eve 84 Préfecture 84

2 PIÈCE ANNEXE N°2

1 - Réunion du 24 juin 2013 entre BEP (Préfecture 26), GRTgaz, DREAL, DDT 26 et commission d'enquête ; Compte rendu et prises de décisions.

Lieu : Préfecture de la Drôme Date : 24 juin 2013

1 - Personnes présentes

- Préfecture BEP > Conduite administrative de l'enquête mail : [email protected]

Mme Patricia GRAS Chef de bureau : 04 75 79 29 48 Mme Brigitte ARNAUD : 04 75 79 28 74 Mme Sonia BONNET : 04 75 79 28 48

- DREAL > volet technique (recevabilité et avis des services)

M. BEAUCHAUD Pierre [email protected] remplacé début juillet par Jean- François BOSSUAT [email protected] Mme RAHUEL Christine [email protected] Mme LENNON Josette

- DDT 26 > coordination des volets urbanisme

Mme Elodie VAILLANT mail : [email protected] 04 81 66 80 03

- Pétitionnaire : GRTgaz

M. Georges SEIMANDI Directeur de projets [email protected] Tél. 06 82 48 21 09 M. Olivier JOUFFREY Chef de projet [email protected] M. Yvon LE GARS Coordonnateur études [email protected] Mme. Véronique LESCORNEZ [email protected] remplace Claude BARRE chargé des procédures administratives en congé [email protected] Prestataire GRTgaz> PUBLILEGAL Mathias POSTEL, chef de projet, [email protected] Tél. : 01 42 96 96 69

- Commission d'enquête

POUYET Jean Pierre Président 06 63 01 52 61 [email protected] BOURGERY Corinne Titulaire 06.07.13.76.28 [email protected] COUTRET Michel Titulaire 06.28.37.30.96 [email protected]

CHARVOZ Robert Titulaire 06.89.12.41.04 [email protected] MORAND Claire Titulaire 06.77.69.82.19 [email protected] SUDAC André Titulaire 06.07.89.13.02 [email protected] DEBELLE Jean Pierre Titulaire 06 28 20 46 30 [email protected] MARTINI Eve Titulaire 06.58.17.85.22 [email protected] 06.58.17.85.24 FERRARA Jean Pierre Titulaire 06.26.64.66.82 [email protected]

3 GARRIGUE Georges Suppléant 06.83.29.53.46 [email protected] SERRET Jacques Suppléant 06.88.31.47.37 [email protected] GLAIZAL Christiane Suppléant 06.14.25.35.70 [email protected]

*L'ordonnance des TA est datée du 11 juin 2013.

Cette réunion s'est déroulée en 4 étapes :

• de 13h30 à 15h15 : en présence des représentants du BEP de la préfecture de la Drôme, de la DREAL, de la DDT et de la commission d'enquête. • de 15h15 à 17h : avec les mêmes personnes et, en plus, les représentants de GRTgaz et leur prestataire de service Publilégal, • Après 17h : uniquement avec la commission d'enquête • En fin de séance, BEP, GRTgaz et commission d'enquête (validation 1 réunion d'information et d'échange préalable à l'EP sur le secteur de Marcoule)

2 - Rappel de l'objet de l'enquête

- Enquête relative à une demande d'autorisation de construire et d'exploiter une canalisation de gaz de St Avit (Drôme) à St Martin de Crau (Bouches-du-Rhône). - Enquête préalable à Déclaration d'Utilité Publique (DUP) portant Mise En Compatibilité (MEC) du document d'urbanisme des communes concernées.

Département Long. tracé km Communes Communes Total communes traversées impactées 13 45 6 1 7 30 30 15 3 18 84 31 7 1 8 26 115 31 14 45 07 0 0 3 3 Total 220 59 22 81

3 - Organisation de l'enquête

3.1 - Avant l'ouverture de l'enquête

3.1.1 - Organisation des permanences

Sur les 81 communes, 23 sont à enjeux et seront le siège de permanences avec 59 permanences à programmer.

Une permanence a été ajoutée à la demande de GRTgaz sur ARLES (1 permanence supprimée à TARASCON)

40 communes font l'objet d'une MEC du document d'urbanisme (3 en 13, 6 en 30, 6 en 84, 25 en 26). Une permanence est également à organiser dans 20 des communes non concernées par les permanences des 23 communes à enjeux.

4 Soit au total nombre de communes/permanence 23 + 20 = 43 communes et nombre de permanences 59 + 20 = 79 permanences.

Le nombre de permanences par commissaire enquêteur a été fixé à 11 maxi (minimum 8 ), soit un total de 8 commissaires enquêteurs (1 pour les Bouches du Rhône, 1 pour le Gard, 1 pour le Vaucluse et 5 pour la Drôme), plus le président de la commission.

Le président de la commission d'enquête tournera en "doublon" avec les autres commissaires enquêteurs et il leur adressera préalablement les dates de chacune des permanences où il compte se rendre. Il assurera également les deux permanences au siège de l'enquête de Pierrelatte ;

3.1.2 - Découpage du tracé et calendrier des dates des permanences par secteur

L'enquête débutera au plus tôt le 30 septembre 2013 pour se terminer le 31 octobre 2013 à midi (32 jours).

Le 30 septembre (jour d'ouverture de l'enquête) et le jeudi 31 octobre à midi (heure de clôture de l'enquête) les 9 commissaires enquêteurs feront une permanence dans la commune qui représente le plus d'enjeux. Cf. tableau = indiquée en gras dans la colonne des permanences.

La commission d'enquête a décidé de prévoir une permanence le samedi.

Sur proposition de DEBELLE JP, la commission propose d'adresser aux maires une note leur suggérant quelques dispositions matérielles à prendre pour optimiser les conditions d'accueil du public en mairie.

Cette note, remaniée pour la circonstance, sera jointe à un courrier qu'adressera le BEP aux mairies, courrier visant à coordonner les horaires des permanences avec ceux des ouvertures au public des mairies.

Le linéaire du projet couvre 4 départements en 8 secteurs confiés à chacun des commissaires enquêteurs titulaires.

Chaque commissaire enquêteur est responsable de son secteur. Il est acté que les échanges avec les membres de la commission d'enquête, relatifs à l'organisation de l'enquête devront passer par le président de la commission, M. Jean-Pierre POUYET.

Le découpage par secteurs est le suivant :

Secteur CE Communes Dép Nbre cmes. Nbre Permanences en gras s responsable en gras permanence art perm. 1 Ouverture et 2 Clôture ecteur 1 FERRARA JP St Martin de Crau 13 7 11 1 St Martin de Crau (4) Arles dont 4 lieu Arles (1) Fontvieille de P Fonvieille (2) Tarascon Boulbon (1) St Etienne du Grès 2 Tarascon (3) Boulbon St Pierre de Mézoargues Secteur DEBELLE JP Valabrèques 30 18 9 1 Aramon (2) 2 Aramon dont 7 lieu Théziers (1) Theziers de P St Hilaire d'Ozilhan (1) Domazan Rochefort du Gard (1) Estézargues St Laurent des Arbres (1) Fournès Laudun l'Ardoise (1) St Hilaire d'Ozilhan 2 St Etienne des Sorts (2) Valliguières Rochefort du Gard

5 Tavel Lirac St Victor la Coste St Laurent des Arbres Laudun l'Ardoise St Géniès de Comolas Montfaucon St Etienne des Sorts Vénéjean Secteur MARTINI Caderousse 84/ 10 11 1 Lapalud (2) 3 Evelyne Orange 07 dont 6 lieu Caderousse (1) Piolenc de P Orange (1) Mornas Piolenc(1) Mondragon Mondragon (2) Bollène 2 Mornas (4) La Motte du Rhône Prévoir une RP Saint Just Lapalud St Marcel d'Ardèche Secteur COUTRET Bourg St Andéol 07/ 8 10 1 Malataverne (4) 4 Michel Donzère 26 dont 3 lieu Donzere (2) La Garde Adhémar de P 2 Châteauneuf sur Rhône(4) Les Granges Gontardes Malataverne Châteauneuf du Rhône Allan Montélimar POUYET JP Pierrelatte 26 1 2 1 & 2 Pierrelatte (2) Secteur SUDAC André Espeluche 26 9 10 1 & 2 Montboucher sur Jabron 5 Montboucher/Jabron dont 6 lieu (4) Puygiron de P Espeluche (1) Sauzet Sauzet (1) La Laupie La Laupie (1) Bonlieu sur Roubion Marsanne (2) Marsanne Roynac (1) Roynac La Roche sur Grane Secteur BOURGERY Grane 26 8 8 1 Montmeyran (2) 6 Corinne Allex dont 6 Grane (1) Livron s/drôme lieu de P Ambonil (1) Ambonil Montoison (1) Montoison Etoile s/Rhône (1) Etoile s/Rhône 2 Allex (2) Montmeyran Montéléger Secteur MORAND Claire Beaumont les Valence 26 6 9 1 Beaumont les Valence (1) 7 Montvendre dont 5 lieu Montvendre (1) Chabeuil de P Chabeuil (2) Montélier Montelier (1) Alixan 2 Alixan (4) Bourg de Péage Secteur CHARVOZ Chateauneuf sur Isère 26 14 9 1 & 2 Clérieux (4) 8 Robert Granges les Beaumont dont 5 lieu Chateauneuf sur Isere (1) Beaumont Monteux de P Granges les Beaumont (1) Clérieux St Donat (2) Chavannes St Avit (1) St Donat sur l'Herbasse Marsaz Bren Claveyson

6 Ratières Charmes sur l'Herbasse Bathernay St Avit Tersanne Total 81 79 dont 43 lieu de P

3.1.3 - Dossiers et registres d'enquête

(1) composition du dossier d'enquête.

Lors de la présentation des pièces qui composeront le dossier d'enquête et notamment les pièces graphiques réglementaires, il est observé que les plans destinés à l'information du public sont à une échelle telle que la représentation détaillée du tracé par rapport aux lieux traversés risque de poser-pour le public-des problèmes d'identification et de repérage.

M SEIMANDI signale que d'autres documents graphiques plus précis ont été établis pour ce projet, notamment des orthophotoplans. Ils sont à une plus grande échelle, bien qu'imprécise, mais l'état des lieux y est d'une meilleure lisibilité.

La commission prend acte de la présence de ces documents et de leur caractère non réglementaire. Néanmoins elle estime que leur présence dans le dossier d'enquête ne peut qu'être utile pour améliorer l'information du public.

Dès lors la commission demande au pétitionnaire de joindre ces documents au dossier d'enquête.

(2) Préparation et transmission des documents aux communes

Les 81 communes auront un exemplaire papier complet et un CD.

Pour les communes concernées par une modification de leur document d'urbanisme, les dossiers comprendront uniquement la partie mise en compatibilité relative au département dont dépend la commune.

A noter qu'en plus des dossiers d'enquêtes, pour les préfectures, GRTgaz devra fournir un dossier complet (papier et CD) aux 9 commissaires enquêteurs et 3 commissaires enquêteurs suppléants. Le dossier des 81 communes sera complet.

Afin de faire face à un problème éventuel sur un dossier d'enquête en mairie, il convient de prévoir un exemplaire supplémentaire de secours dans chaque préfecture. Le dossier de la commune de Pierrelatte devant être récupéré par le CE pour remise au BEP, il convient de prévoir un dossier supplémentaire pour Pierrelatte.

Un registre d'enquête sera également déposé dans les 81 communes. il comprendra une pochette destinée à recevoir les courriers, notes et documents annexés.

GRTGaz a proposé que les dossiers et registres d'enquête à parapher soient regroupés en préfecture de la Drôme pour être paraphés. GRTGaz a signalé par mail du 26 juin que compte- tenu du volume des dossiers, le paraphe risque d'être lourd. Le BEP de la préfecture a proposé à GRTGaz en réponse, un sommaire général avec la liste des pièces numérotées sera mis dans la première première valise et un sommaire par valise sera également établi. Avant leur transmission aux communes, ces sommaires, le CD et les registres d'enquête seront paraphés et/ou signés sur place avec un feutre indélébile par Jean Pierre POUYET et Michel COUTRET, le lundi 16 septembre en préfecture de la Drôme (R de C : salle Barjavel). Les dossiers seront livrés

7 aux communes (dossier d'enquête, registre, arrêté d'ouverture d'enquête) par PUBLILEGAL avant le début de l'enquête.

3.1.4 - Affichage des avis par le pétitionnaire

L'article R. 123-11 &III prévoit que l'avis au public doit être affiché par le responsable du projet sur les lieux prévus pour la réalisation du projet au format A2 sur fond jaune. Il convient que GRTgaz réalise les affiches correspondantes. La préfecture transmettra par mail à GRTgaz l'avis au public au format pdf A2. Il convient que GRTgaz établisse un plan d'affichage.

Afin d'éviter toute contestation dans l'affichage, GRTGaz fera appel à un huissier pour constater la bonne mise en place de l'affichage. Il sera demandé à GRTgaz à l'issue de l'enquête d'établir un certificat d'affichage avec le plan d'affichage joint.

• Concernant l'affichage sur les lieux de l'enquête, la commission recommande au pétitionnaire d'installer les avis le long du tracé , le long des routes et dans des lieux de bonne visibilité. • Suite à la reconnaissance du tracé et dans leurs compte rendus, les commissaires enquêteurs mentionneront leurs appréciations sur les lieux retenus pour l'affichage de l'avis.

La vérification de l'affichage sera assurée par GRTgaz et par voie d'huissier.

3.1.5 - Information du public : réunions publiques, plaquette de présentation du projet

(1) Réunion publique d'information

M SEIMANDI signale que, suite aux 12 réunions d'information communales qui ont eu lieu en fin d'année 2012, de nombreuses autres rencontres avec les élus et personnes concernés par ce projet ont été effectuées et de nombreux articles de presse ont été publiés sur ce projet.

La commission demande que lui soit remis tous les documents attestant de l'information apportée tant auprès des élus, des organismes locaux concernés par ce projet que du public : CR de réunions communales, articles de presse, contacts sur le terrain avec le public, particuliers,associations, syndicats...

D'ores et déjà, M SEIMANDI a confirmé par un courriel du 25/06 que son service s'attelait à l'établissement d'une liste exhaustive des initiatives d’information et de communication de GRTgaz et, dans l'attente il communique à la commission : le lien vers le site du projet : http://www.grtgaz.com/details-grands- projets/eridan/presentation.html; • le lien vers le site de la Commission du débat public : http://cpdp.debatpublic.fr/cpdp-eridan-gaz/; • la lettre d’information n°3 de février dernier ci-joint. • la publication sur le site internet des comptes rendus des réunions de proximité d’automne 2012 (janvier 2013) : http://www.grtgaz.com/details-grands-projets/eridan/quoi-de-neuf.html • la publication sur le site internet du bilan annuel de la concertation (février 2013) : http://www.grtgaz.com/fileadmin/grands_projets/eridan/documents/fr/quoi_de_neuf/Bilan_de_la_concertatio n_2012_v2.pdf • la publication sur le site internet et diffusion par mail à 1200 abonnés de la lettre d’information n°3 (février 2012) : http://www.grtgaz.com/fileadmin/grands_projets/eridan/documents/fr/quoi_de_neuf/Lettre_eridan_n3_4.pdf • la diffusion d’un communiqué de presse sur le début des relevés topographiques (Février 2013) : • Pour les départements des Bouches-du-Rhône, du Gard et de Vaucluse : http://www.grtgaz.com/fileadmin/grands_projets/eridan/documents/fr/cp-eridan-releves-topographiques.pdf • Pour le département de la Drôme : http://www.grtgaz.com/fileadmin/grands_projets/eridan/documents/fr/cp-eridan-releves-topographiques- drome.pdf

8 • Publication sur notre site internet d’un point d’étape sur la réalisation des études topographiques (Mars 2013) : http://www.grtgaz.com/details-grands-projets/eridan/quoi-de-neuf.html

M SEIMANDI signale également la préparation pour les jours prochains de la lettre n°4 et il nous en propose la relecture avant sa diffusion. En réponse, au nom de la commission j'ai donné mon accord pour une relecture, notamment pour savoir ce qui sera publié à l'occasion de l'enquête publique du projet ERIDAN.

De ce qui précède et après avoir pris connaissance des informations apportée dans ces sites, il ressort qu'après le débat public et suite aux réunions d'information communales tenues fin 2012, l'information s'est poursuivie de façon dense et importante soit par des contacts locaux, soit par des articles de presse. A ce jour, la position de la plupart des intéressés est connue qu'elle soit pour ou contre le tracé projeté.

Dès lors, de l'avis de la commission, de nouvelles réunions publiques n'apporteraient finalement rien de plus à l'information du public.

Néanmoins et en réponse aux questions posées par la commission d'enquête sur les observations ou avis des services, M SEIMANDI signale que parmi les avis reçus (220 services consultés et environ 50% reçus à ce jour) celui de l'ASN a eu pour conséquence une modification importante (voire substantielle) du tracé dans le secteur 3 (aux environs de Mornas).

Compte-tenu de la présence de l'installation nucléaire de Marcoule le tracé a du être décalé de 1km à 1,5 km vers l'Est sur une dizaine de km.

Les riverains de ce nouveau tracé ne sont plus les mêmes que ceux ayant été informés du projet et de son tracé lors des réunions communales d’information et d'échange de la fin 2012 et, en réponse à la commission, M SEIMANDI signale qu'aucune réunion n'a eu lieu pour leur présenter ce tracé les concernant.

Dès lors la commission estime que cette situation a pour conséquence de rompre l'équité au regard de l'information du public.

Pour ces raisons et pour y remédier, la commission demande au pétitionnaire d'organiser dans les plus brefs délais, une réunion d'information et d'échange, du même type que celles qui ont eu lieu fin 2012, auprès des populations concernées par ce changement de tracé.

(2) plaquette d'information

M SEIMANDI Georges signale qu'une plaquette d'information sera établie pour l'enquête publique.

La commission apprécie cette démarche supplémentaire visant à améliorer encore l'information du public sur ce projet et elle demande au pétitionnaire de bien vouloir lui en soumettre la lecture, ainsi qu'au BEP, avant son impression, pour d'éventuelles propositions de corrections pour tout ce qui concerne le thème de l'enquête publique.

3.1.6 - Reconnaissance du tracé

La présentation du tracé à la commission d’enquête se fera en deux temps :

(1) Aperçu de l'ensemble du projet et notamment du tracé.

Il est convenu de présenter ce projet à la commission le vendredi 13 septembre à partir de 10h à ROVALTAIN à l'INEED (à coté de la gare TGV).

Une invitation avec l'ordre du jour sera envoyée par GRTgaz au Président qui se chargera de la transmettre aux membres de la commission.

9 (2) Visites par secteur

Il est également convenu de faire une visite détaillée par secteur avec le responsable GRTgaz concerné. Cette visite fera l'objet d'un compte rendu du commissaire enquêteur responsable du secteur.

Chaque commissaire enquêteur transmettra au Président un choix de deux journées. Ces dates seront transmises à GRTgaz qui organisera les visites en fonction des dates proposées.

3.2 - Pendant l'enquête

Recueil des observations consignées ou annexées dans les registres d'enquête déposés dans les communes (81) les préfectures et sous préfectures.

Le Président de la commission et chaque CE responsable de secteur auront ainsi à leur disposition les observations enregistrées.

La préfecture de la Drôme adressera sous pli séparé, à l'ensemble des communes concernées par le tracé et impactées un courrier précisant les formalités à suivre, accessibilité aux personnes handicapées, livraison des dossiers par PUBLILEGAL avec bordereau de remise du dossier, réalisé par PUBLILEGAL, à signer, photos en cours d'enquête des registres et récupération en fin d'enquête des registres par PUBLILEGAL), les avis au public avec un certificat d'affichage à renvoyer au BEP à l'issue de l'enquête. Cf. Note BEP de la préfecture de la Drôme du 25/06/2013.

3.3 - Clôture de l'enquête publique

Le regroupement et le dépôt des registres d'enquête et des certificats d'affichage devraient avoir lieu le 06 novembre 2013 en préfecture de la Drôme (bureau des EP). Ils seront récupérés par le président de la commission d'enquête le jeudi 7 novembre à partir de 9H.

3.4 - Le PV de synthèse

Rappel : Le président de la commission d'enquête rencontre dans la huitaine le responsable de projet et lui communique les observations écrites et orales consignées dans un "procès-verbal de synthèse".

Ce PV de synthèse comprend la copie de l'ensemble des courriers et des observations recueillies au cours de l'enquête. Il est demandé au pétitionnaire de produire dans les 22 jours un mémoire en réponse.

Le responsable de projet dispose de 15 jours pour produire ses observations éventuelles. Il reste donc une semaine pour rédiger le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur) ce qui est notoirement insuffisant d'autant que cette période chevauche avec la Toussaint.

Les articles R. 123-18 et 19 prévoient que le commissaire enquêteur dispose d'un délai de 30 jours à compter de la date de la clôture de l'enquête pour remettre son rapport et ses conclusions.

En cas d'impossibilité matérielle de remettre le rapport et les conclusions dans les délais prescrits, la commission d'enquête doit donner les raisons du dépassement du délai.

Les modalités pratiques de cette phase de l'enquête seront précisées en cours d'enquête suite aux conditions de transmission des observations du public auprès de chaque CE, responsable de secteur et suite à la mise en place d'un modèle de tableau rassemblant par secteur et communes les thématiques préalablement retenues sur le tracé.

A Valence le 26/06/2013 P/O la Commission d'enquête

Jean Pierre POUYET

10 2 - Réunion du 13 septembre 2013 BEP (Préfecture 26), GRTgaz, DREAL, ASN, DDT 26 et commission d'enquête ; Compte rendu et prises de décisions.

Lieu : Batiment INEED

ROVALTAIN

Le 13 septembre 2013

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Personnes présentes

Préfecture BEP > Conduite administrative de l'enquête

Mme Patricia GRAS Chef du BEP

DREAL RA > volet technique (recevabilité et avis des services)

M. Jean-François BOSSUAT Chef unité risques technologiques et miniers Mme RAHUEL Christine Chargée d'affaires canalisations

ASN Lyon

M. ESCOFFIER Richard Adjoint au chef de division

DDT 26 > coordination des volets urbanisme

Mme Michèle GOURY-BAILLEUL Adjointe au Chef de service

GRTgaz

M. Georges SEIMANDI Directeur de projets M. Olivier JOUFFREY Chef de projet M. Yvon LE GARS Coordonnateur études M. Claude BARRE Chargé de procédures

Commission d'enquête

M. Jean Pierre POUYET CE Président de la commission d'enquête M. Jean Pierre FERRARA CE Titulaire en charge du secteur 1 M. Jean Pierre DEBELLE CE Titulaire en charge du secteur 2 Mme. Eve MARTINI CE Titulaire en charge du secteur 3 M. MIchel COUTRET CE Titulaire en charge du secteur 4 M. André SUDAC CE Titulaire en charge du secteur 5 Mme. Corinne BOURGERY CE Titulaire en charge du secteur 6 Mme. Claire MORAND CE Titulaire en charge du secteur 7 M. Robert CHARVOZ CE Titulaire en charge du secteur 8 M. Georges GARRIGUE CE Suppléant Mme. Christiane GLAIZAL CE Suppléant

Points à l'ordre du jour :

1 - PRÉSENTATION DU PROJET ET DU TRACE PAR GRTgaz

11 2 - CONSULTATION DE LA COMMISSION

2.1 - Auprès de GRT gaz

2.2 - Auprès de l'ASN

2.3 - Auprès de la DREAL

2.4 - Auprès du BEP de la préfecture 26

3 - CALENDRIER PRÉVISIONNEL POST- ENQUETE

4 - MODALITES DE TRANSMISSION DES OBSERVATIONS A LA COMMISSION

5 - PROCÉDURES D'URGENCE

6 - COMMENT TRAITER LES SOLLICITATIONS DE LA PRESSE DURANT ET A PROPOS DE L'EP

7 - MISE EN COMPATIBILITÉ DES DOCUMENTS D'URBANISME

8 - VISITES DES SECTEURS

9 - PERMANENCES

10 - TRAITEMENT DES OBSERVATIONS ET THEMES

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1 - PRESENTATION DU PROJET ET DU TRACE PAR GRTgaz

Présentation du projet et de son tracé par M SEIMANDI (GRTgaz) sur le support visuel qui a été présenté au public. Cette présentation est assortie de nombreuses questions-réponses entre les membres de la commission d'enquête, GRTgaz et les représentants des services.

En préalable M SEIMANDI expose ce qu'est GRTgaz, les missions de cet organisme et les principaux motifs visant à justifier l'utilité publique de ce projet, notamment sa contribution (1) à renforcer la sécurité et l'approvisionnement de l'axe Nord-Sud et (2) à permettre de fluidifier les échanges Nord-Sud du gaz.

Suit une présentation : des différents périmètres d'études étudiés : de l’aire d’étude (40km de large), au fuseau d’étude au moment du débat public (de 4 à 10 km de large), au couloir à l'échelle communale de 600 m de large pour aboutir au projet de tracé retenu pour être présenté à l'enquête publique des contraintes spécifiques au territoire concerné qui est déjà saturé de réseaux et d'infrastructures, où l'eau est une problématique prégnante et qui est jalonné de zones urbaines et promises à l'urbanisation : contournement par l’Ouest d’Avignon (Top 5 du plus fort taux d’accroissement), Carpentras, Bagnols s/Cèze, du Tricastin, Montélimar, Valence – Romans (effet barrière de l’urbanisation) et où sont présentes un nombre très important de zones à forts enjeux écologiques et environnementaux. des dispositions prises en matière d'évitement et de réduction des impacts, notamment comité de suivi et référents écologues de chantier pour bien identifier les enjeux et les mesures à prendre en cas de problème survenant en cours de chantier. des différentes phases de concertation et d'échanges depuis le débat public et les réunions publiques communales (13) : phases de concertation à l’échelle régionale, départementale puis locale pour déboucher sur une charte des engagements territoriaux qui va au-delà des exigences réglementaires, des dispositions compensatoires : profondeur de la canalisations (1,20m), renforcement des tubes, réduction des distances de servitudes). de l'aboutissement du projet à St Avit, dans un stockage souterrain et une interconnexion avec 8 à 10 artères existantes et d’autres pour les liaisons futures.

12 de l'organisation du chantier qui est à l'origine d'une grande majorité des nuisances : archéologie préventive en phase avant chantier; recherche et localisation des aires de stockage, établissement d'un état des lieux (identification des réseaux d'irrigation et de drainage avec les propriétaires...) présence d'un écologue de chantier pour les mesures à prendre en cas de problème survenant en cours de chantier. de certains des aspects techniques des procédés utilisés, notamment le bardage et le cintrage des tubes – soudure (les tuyaux ont environ 15 à 18 m de long - ils peuvent se courber jusqu’à plus de 4 mètres, en cas de séisme, sans rupture) - ouverture de la tranchée et mise en fouille – abattement de la nappe et remblaiement puis remise en état (quitus du propriétaire). des garanties de bonne fin des travaux avec une remise en état avalisée avec la profession agricole (garantie de 3 ans état normal et 10 ans pour l’hydraulique). des dispositions concernant les servitudes, les acquisitions, les indemnisations. Il ressort , notamment pour les indemnités que les montants sont calculés, à partir des indications fournies, de la façon suivante:

- pour les propriétaires, l’évaluation est calculée sur une bande de 20m de large x par la longueur de la propriété traversée et en fonction de la valeur vénale des terrains concernés ((x un pourcentage de la valeur vénale. Cf. voir le protocole national). Cette indemnisation est du ressort des services fiscaux. Elle est établie une fois pour toute mais elle sera actualisée si la terre concernée change de destination, par ex. d'agricole à urbanisable.. - pour les exploitants agricoles, l'évaluation est calculée, lors des travaux sur une bande de 35m, à partir des barèmes de la profession agricole. - pour les communes une indemnité est versée annuellement sur la base d'une indemnité de 500€/km. - une indemnité est également prévue pour l’occupation du domaine public des mesures visant à réduire les contraintes liées à l'application stricte de la réglementation en matière de servitudes ont été négociées : ainsi, au regard de l'interdiction de ne pas construire ni planter d’arbres de plus de 2,70 m en tracé courant des allègements ont été apportées pour les vergers, dans les bois (on réduit la bande de 10 m) et pour les coupe vents on réduit la 5 m (replantation à 2,5 m de la canalisation).

Concernant ces derniers points, et pour éviter tout risque de malentendu, la commission demande à GRTgaz de mettre à la disposition des commissaires enquêteurs une fiche, récapitulant avec des schémas appropriés, les principales caractéristiques des servitudes retenues pour ce projet et les modes de calculs des indemnisations qui en résultent. La commission rappelle également à GRTgaz de remettre à chaque commissaire enquêteur, les orthophotoplans recouvrant leurs secteurs pour leur faciliter l'examen des points soulevés par le public lors de ses permanences. Si le public en fait la demande, ces documents figurent sur le site Internet de GRTgaz.

2 - CONSULTATION DE LA COMMISSION

2.1 - Auprès de GRT gaz

Les réponses de GRTgaz aux questions posées par la commission d'enquête figurent dans la pièce jointe n°1 du présent compte rendu.

2.2 Auprès de l'ASN

Le problème soulevé par la commission auprès de M. ESCOFFIER Richard Adjoint au chef de division de l'ASN Lyon, concerne la sécurité du site de Tricastin.

13 Le projet de canalisation croise le canal de Donzère et passe en sous-oeuvre dans le substratum.

La division de Marseille a émis un avis négatif sur le projet compte-tenu de son passage à proximité du site nucléaire de Marcoule, et de désaccord d’experts sur les distances des effets potentiels des éventuels accidents issu de la canalisation. Le tracé a été modifié pour éloigner la canalisation de ce site.

La division de Marseille, consultée sur cette modification, n’a plus d’objection.

La division de Lyon de l’ASN a demandé :

- qu’il soit vérifié que les distances estimées des effets directs d’un accident sur la canalisation soient vérifiées à l’issue des échanges techniques qui ont eu lieu autour du site de Marcoule, afin de s’assurer qu’il n’atteignent pas le site du Tricastin, situé à 3,7 km environ de la canalisation.

- qu’il soit vérifié que les phénomènes dangereux potentiels issus de la canalisation ne sont pas susceptibles de remettre en cause le refroidissement des réacteurs nucléaire du CNPE ou de provoquer un champ d'inondation affectant significativement la zone d'implantation des installations nucléaires du Tricastin, en sollicitant l’avis des exploitants des installations du Tricastin (EDF et AREVA).

Sur le premier point, les échanges autour de la situation de Marcoule montrent que la distance de 3,7 km est une distance d’éloignement suffisante.

Sur le deuxième point, la DREAL signale qu’à ce jour, le trajet n’est pas encore validé par les Services. Il ressort de son examen que ce n’est pas une remise en cause mais une vérification par CNR, EDF pour le CNPE, AREVA et la Police de l’Eau.

Les vérifications sont en cours pour éviter les risques d’aggravation.

GRT Gaz indique que la CNR a répondu qu’il n’y a pas de risque d’atteinte à la digue concernée.

GRTgaz doit répondre au Préfet et s’est adressé à EDF (traversée du canal Donzère- Mondragon) qui aété interrogée seulement le 12 septembre 2013. Il n’y aura certainement pas de réponse avant la fin de l’enquête publique. GRTgaz doit prendre contact avec AREVA.

A l’issue des échanges entre GRT Gaz, la CNR et les exploitants nucléaire, la DREAL sollicitera l’avis de l’ASN pour vérifier que les éléments transmis en réponse permettent d’écarter les risques pour le site nucléaire.

2.3 - Auprès de la DREAL

En charge de la gestion de la consultation administrative la DREAL M. Jean-François BOSSUAT et Mme RAHUEL Christine en présentent l'état d'avancement.

Une première consultation administrative sur la demande d'autorisation ministérielle en vue de construire et d'exploiter la canalisation de gaz naturel a été lancée le 28 décembre 2012 et a été instruite dans les conditions définies aux articles R555-11 à 15 du code de l'environnement.

Les organismes consultés ont été invités à fournir leur avis sur les dispositions du projet dans un délai de deux mois. Faute de réponse dans ce délai, les avis étaient réputés être favorables.

Cette première consultation administrative (des services et des maires) réalisée avant que le projet ne soit mis à l’enquête a été transmise aux membres de la CE afin qu'ils puissent être informés de la position des maires au regard du projet. Le projet de mémoire en réponse, non validé par la DREAL a également été transmis à M. POUYET. Ces informations transmises à la commission pour l'éclairer avant l'enquête, ne doivent pas faire l'objet de diffusion et de mention dans le rapport de la commission d'enquête, d'autant que lors de l'enquête publique l'avis des municipalités aura pu évoluer.

14 Actuellement une deuxième consultation est en cours. L'ensemble des avis est transmis à GRTgaz pour réalisation d'un mémoire en réponse.

Le tracé ayant fait l’objet de modifications après la consultation administrative, une deuxième consultation auprès des conseils municipaux, services, organismes et autorités concernés par ces modifications a été lancée le 31 juillet.

2.4 - Auprès du BEP de la préfecture 26

2.4.1 - Dispositions réglementaires concernant les délais :

L'enquête fixée par l'autorité administrative peut être prolongée par la commission (décision motivée) pour une durée maximale de 30 jours. (R 123-6).

Cette décision doit être notifiée au préfet au plus tard 8 jours avant la fin de l'enquête (mercredi 23 octobre). Compte-tenu de la nécessité d'informer le public de la prolongation, le BEP demande à être averti le 18 octobre au plus tard.

A la clôture de l'enquête, des délais supplémentaires à ceux prévus à l'article 5 de l'arrêté prescrivant cette enquête peuvent être accordés par le préfet si ces délais ne peuvent pas être respectés :

- délai sous huitaine de la remise par la commission au maître d'ouvrage du procès verbal de synthèse, - délai de quinze jours de la remise par le maître d'ouvrage à la commission de ses éventuelles observations. - Un délai de 30 jours à compter de la date de clôture de l'enquête pour la remise du rapport et des conclusions motivées.

Compte tenu de la forte probabilité d'un grand nombre d'observations qu'il y aura lieu de dépouiller, d'examiner, de classer pour l’établissement du PV de synthèse (R123-18) et l'élaboration du rapport et des conclusions, la commission décide d'ores et déjà : de demander la prorogation du délai de 8 jours pour la remise du PV de synthèse au maître d'ouvrage au 15 novembre 2013 (courrier officiel à faire au Préfet et à GRTgaz) GRTgaz se réserve le droit de demander la prorogation du délai de 15 jours pour produire ses observations. de demander, si nécessaire, en fonction des prorogations susvisée, la prorogation d'un délai supplémentaire de 30 jours à compter de la date de clôture de l'enquête pour la remise du rapport et des conclusions motivées (courrier officiel à faire auprès du Préfet et de GRTgaz qui doit donner son avis (L123-15).

A noter que lors de la réunion du 24 juin 2013 (voir note préparatoire à l'enquête ERIDAN actualisée, il a été décidé de PUBLILEGAL amenait l'ensemble des registres au BEP le 6 novembre et qu'ils seraient récupérés pour être clos par M. POUYET, Pdt de la commission d'enquête, seul habilité à clore les registres, le jeudi 7 novembre à 11H (M. COUTRET assistera M. POUYET)

La date de la prochaine rencontre de la commission est fixée au 15 novembre 2013, bâtiment INEED à ROVALTAIN

2.4.2 - Moyens du public

Toute personne peut sur sa demande et à ses frais (R 123-9) obtenir communication du dossier d’enquête auprès de l'organisateur de l’enquête dès publication de l’arrêté d'ouverture de l’enquête.

Le public consigne ses observations, propositions et contre-propositions sur un registre (feuillets non mobiles) coté et paraphé par un membre de la commission.

15 Les observations, propositions et contre-propositions peuvent être adressées par correspondance au commissaire enquêteur au siège de l’enquête. Elles sont reçues par un membre de la commission lors de la tenue des permanences prévues.

Elles sont tenues à la disposition du public au siège de l’enquête dans les meilleurs délais.

Elles sont consultables et communicables aux frais de la personne qui en fait la demande pendant toute la durée de l’enquête.

2.4.3 - Rappel des nouvelles procédures.

Suspension d’enquête : (R 123-22) :

L’enquête publique poursuivie après suspension est menée, si possible, par la même commission. Elle fait l'objet d'un nouvel arrêté d'organisation, d'une nouvelle publicité et d'une nouvelle information des communes. L’enquête est prolongée d'une durée d'au moins trente jours. Le dossier initial est complété (note expliquant les modifications substantielles, étude d'impact (ou évaluation) intégrant ces modifications et avis de l’autorité environnementale afférente.

Enquête complémentaire (R 123-23) :

D'une durée minimale de 15 jours, elle porte sur les avantages et inconvénients des modifications pour le projet et pour l'environnement.

A la demande de la commission d'avoir le listing de tous les projets en cours soumis à enquête publique le temps de la présente enquête publique (pour qu'elle puisse émettre ses appréciations, voire ses réserves), il est répondu par le BEP que cela n'est pas possible. (si en préfecture de la Drôme, le BEP organise l'ensemble des enquêtes de la compétence du préfet, dans les autres départements, plusieurs services les organisent. Par ailleurs, les collectivités ont également la compétence pour organiser des enquêtes).

3 - CALENDRIER PRÉVISIONNEL POST- ENQUETE

M. SEIMANDI (GRTgaz) présente le calendrier de la suite des opérations suite à la clôture de l'enquête.

Suite à l'enquête publique: 2012 à 2015 - Etudes de sols (sondages géotechniques avec poursuite des travaux de géomètre) 2013 - Achats des terrains pour les postes de sectionnement 2013/2014 - Négociations avec les propriétaires et signature des conventions (si 1 personne refuse : enquête sur les « servitudes d'utilité publique d'implantation ») Fin 2014 - Autorisation ministérielle Fin 2015 - Diagnostic archéologique (sinon autorisation temporaire pour occupation du terrain) - État des lieux initiaux Fin 2016/2017 - États des lieux finaux

4 - MODALITES DE TRANSMISSION DES OBSERVATIONS A LA COMMISSION

Après les explications apportées par M. Claude BARRE Chargé de procédures à GRTgaz et suite aux échanges de points de vues, les modalités de transmission des observations du public aux CE ont été arrêtées. La collecte des observations consignées ou annexées dans les registres d'enquête des 81 communes sera assurée tout au long de l'enquête par PUBLILEGAL, prestataire de services de GRTgaz. Un site extranet a été créé, avec mots de passe, et y seront mis en ligne les photographies des pages des registres.

16 5 - PROCÉDURES D'URGENCE

Pour être en situation de faire face aux éventuels incidents pouvant se produire durant l'enquête publique et , notamment l'enlèvement ou l'arrachage de pages des documents mis à disposition du public.

Arrachage de pages du dossier ou des registres d'enquête. Chaque commune dispose d'un CD-ROM du dossier.

Arrachage des pages du registre d'enquête. Il est rappelé qu'une photographie des pages des registres d'enquête et des courriers annexés sera régulièrement effectuée, par PUBLILEGAL, durant toute l'enquête avec une périodicité hebdomadaire.

Chaque commissaire enquêteur recommandera aux maires ou aux services municipaux de photocopier les dernières pages et courriers consignées en fin de journée.

Par précaution, 2 registres d’enquête sont mis à disposition de chaque commissaire enquêteur.

Concernant la contestation de personnes, suite au passage des géomètres sur des terrains privés pour effectuer leurs travaux de piquetage du tracé, il est rappelé que des arrêtés préfectoraux donne de fait autorisation de pénétrer. De tels arrêtés seront renouvelés tant que de besoin.

La commission d'enquête demande à GRTgaz que la copie des arrêtés, pour chaque département concerné, lui soit adressée.

6 - COMMENT TRAITER LES SOLLICITATIONS DE LA PRESSE DURANT ET A PROPOS DE L'EP

Si les commissaires enquêteurs sont sollicités par la presse, il est rappelé qu'il est dans leur rôle de répondre pour informer le public, même par le biais des médias. Par contre ils doivent limiter leurs réponses à la présentation de leur statut et à la mission qui leur est confiée, sans déborder sur les appréciations qu'ils auraient à émettre, par la suite, dans le rapport d'enquête et les conclusions motivées.

7 - MISE EN COMPATIBILITÉ DES DOCUMENTS D'URBANISME

Rappel : Les communes concernées figurent dans la pièce 6 de l'étude d'impact pages 341 et suivantes.

Chaque commissaire enquêteur a à établir un avis et donner ses conclusions pour chacune des communes concernées dans son secteur. Cf. Modèle joint dans les précédents envois.

- Clérieux (modification du POS en cours il y aura un nouveau compte rendu de la réunion d'examen conjoint qui doit se tenir le 17 septembre et qui sera joint aux dossiers des communes de la Drôme (Paraphe par M. POUYET et COUTRET du document mise en compatibilité pour les dossiers Drômois le .20 septembre.

- St Donat s/l’Herbasse (études de tracés alternatifs pour LVMH) . La DDT précise qu'il s'agit d'un terrain agricole et que le projet, lorsqu'il sera finalisé devra être étudié au regard des règles en matière d'urbanisme (CDCEA, enquête publique pour révision du document d'urbanisme...°

- Tarascon – l’EBC ne sera pas déplacé (dans le tableau page 13, il n’est donc pas indiqué )

8 - VISITES DES SECTEURS

Lors de la réunion préparatoire du 24 juin 2013, il a été décidé que chacun des commissaires enquêteurs effectuerait, avant le début des enquêtes, la reconnaissance du secteur qui lui était dévolu. A ce jour 5 secteurs ont été visités.

17 Concernant le secteur 1, la visite n'ayant été que partielle , à la demande de JP FERRARA elle sera complétée avec un représentant de GRTgaz. Un complément au premier compte rendu sera établi par JP FERRARA.

9 - PERMANENCES

Dans certains cas les lieux des permanences sont situés en dehors des mairies et par exemple pour Tarascon, ce lieu est distant de 3 km. Un mail spécifique a été envoyé. Le BEP demandera par mail aux mairies d'accoler à l'avis au public en mairie, un document spécifiant le lieu de(s) permanence(s). Une information sera également faite sur le lieu de permanence (avis +document) Le commissaire enquêteur et/ou Publilégal vérifiera et/ou demandera au maire et/ou aux responsables des services municipaux de faire le nécessaire sans délai si cela n'a pas été fait.

Lors des permanences,

- Identifier et dénombrer les habitations proches du tracé (de l'ordre de 50m); - Prévoir un contact préalable avec les mairies de chaque secteur, avant le début de l'enquête, pour connaître les responsables du dossier, caler les modalités des permanences. - Rassurer éventuellement les mairies qui n'ont pas de permanences sur la disponibilité des CE, selon les besoins ponctuels. - Faire savoir la disponibilité des CE pour rencontrer (avec le pétitionnaire si sa présence s’avère utile) les associations ou les collectifs de riverains qui le demandent ou qui n'auraient pas pu se déplacer le jour de la permanence, lors des présences dans les mairies pendant les demi-journées libres.

Avec une périodicité hebdomadaire, adresser au Président, un compte rendu de chacune des permanences tenues accompagné du traitement des contributions de la période écoulée.

Le Président de la commission d'enquête assure la permanence à PIERRELATE et se rendra dans certain nombre de permanences avec chacun des commissaires enquêteurs ayant la responsabilité de son secteur.

Dates Horaire Commissaire en charge zone 1 02/10 14h00 - 17h00 FERRARA Jean Pierre BOULBON 2 08/10 14h00 - 17h00 DEBELLE Jean Pierre LAUDUN L'ARDOISE 3 08/10 09h00 - 12h00 MARTINI Eve CADEROUSSE 4 21/10 09h00 - 12h00 COUTRET Michel DONZÈRE 5 16/10 09h00 - 12h00 SUDAC André SAUZET

6 04/10 14h00 - 17h00 BOURGERY Corinne MONTMEYRAN 7 10/10 14h00 - 17h00 MORAND Claire CHABEUIL 8 25/10 09h00 - 12h00 CHARVOZ Robert CLÉRIEUX

18 10 - TRAITEMENT DES OBSERVATIONS ET THEMES

La méthodologie et les documents types qui avaient été transmis en pièce jointe lors d'un précédent envoi ont été modifiés pour tenir compte des remarques de membres de la commission et pour être mieux adaptés aux spécificités de cette enquête; (notamment pour la prise en compte des communes, en plus des secteurs, pour la localisation des observations).

La méthodologie proposée permettra : Cf. Pièce jointes n°2

- de tirer les statistiques, par commune, par secteur et pour l'ensemble du tracé, des contributions enregistrées (sur les registres, par courrier et orales) par les différentes catégories de public (particuliers, associations et élus). - de connaître et pouvoir présenter, par commune, par secteur et pour l'ensemble du tracé, la thématique des résumés des observations du public et de la commission d'enquête en vue de la remise du procès verbal de synthèse au pétitionnaire.

Pour la commission ,

Le Président Jean Pierre POUYET

19 PIÈCE ANNEXE N°3

Compte rendu des visites par secteurs

1 - SECTEUR 1 (1ère partie) de SAINT MARTIN DE CRAU à SAINT PIERRE DE MEZOARGUES

La visite s'est déroulée le 5 septembre 2013, de 9h 00 à 12h00, en présence de :

Olivier JOUFFREY, Chef de projets Représentants de GRTgaz Stéphane GODET, Ingénieur d'études senior Membres de la commission Jean Pierre POUYET,CE, Président de la commission d'enquête Jean Pierre FERRARA, CE, responsable du secteur 1

Ce secteur 1 va du PK 00 au PK 44. Il comprend les communes de St MARTIN DE CRAU, ARLES, FONTVIEILLE, TARASCON, St ETIENNE DU GRES*, BOULBON, St PIERRE DE MEZOARGUES. * Commune située hors tracé et concernée par les effets de la canalisation de transport de gaz.

La mise en compatibilité des documents d’urbanisme est requise dans les communes de SAINT- MARTIN-DE-CRAU, TARASCON et BOULBON.

Au cours d’une réunion informelle tenue sur le site de SAINT MARTIN DE CRAU, des données qui fournissent de premières informations sur le territoire à visiter ont été livrées par le porteur du projet, notamment sur les modifications du trajet initial qui permettent d’apprécier le bien fondé du schéma " économico-environnemental " proposé à l’enquête publique.

Après discussion et échange sur les lieux à visiter, permettant de localiser les points de vue qui vont rendre compte de leurs caractéristiques et de leurs histoires, une visite de reconnaissance guidée de l’itinéraire de 45 km de longueur, préalablement identifié, a été effectué en auto.

Le territoire visé par la zone d’influence du projet, ont la majeure partie de l’habitat est de type rural composé de lieux-dits et de fermes isolées, est situé au Nord-ouest et Ouest du département des Bouches-du-Rhône. Sa situation à l’interface de la plaine de la Crau et du massif des Alpilles se traduit par une diversité remarquable de milieux naturels et de paysages.

Profitant d’un réseau hydraulique développé et fonctionnel, deux types d’occupation des sols se côtoient, avec des milieux atrophiques dominés par l’élevage (bovins sauvages et domestiques, ovins) et agricole (céréales dont riziculture, vergers, oliveraies, culture sous serre) ayant une image de qualité AOP foin de Crau et olives et des milieux naturels (étangs et marais, milieux steppiques et prairiaux, milieux forestiers et arbustifs).

A l’instar d’une complémentarité entre la filière foin et les filières élevages implantées sur le Pays d'Arles, il est à noter une grande disparité des exploitations en termes de surfaces et de fonctionnement

Le tracé du gazoduc concerne plusieurs sites NATURA 2000, susceptibles d’avoir des répercussions significatives sur un site d’intérêt communautaire.

Au plan culturel, il n’a pas été identifié de monuments ou sites historiques dans la zone du projet.

L'affichage de l’avis d’enquête a été constaté en différentes zones, jusqu'au PK 21. Il est considéré comme globalement satisfaisant.

Quelques jalons matérialisent le cheminement du tracé. Les points spécifiques nécessitant des zooms de terrain afin d’avoir une meilleure compréhension de ce secteur sont :

20 - ST MARTIN DE CRAU (PK 0) : La station de compression et d’interconnexion. La station est implantée sur 13 hectares. Elle a une importance croissante dans la stratégie des mouvements de gaz de GRT Gaz. Elle constitue un véritable nœud pour son réseau dans le sud de la puisqu'elle permet la réception et l'expédition après compression du gaz sur six gazoducs différents en Languedoc-Roussillon, Vallée du Rhône, Haute-Provence et sur la Côte-d'Azur.

C’est dans l’enceinte de cette infrastructure que se ferait le raccordement d’Eridan.

ST MARTIN DE CRAU (PK 05) : Elevage de taureaux ST MARTIN DE CRAU. L’exploitant d’un élevage de taureaux sauvages situé au PK 05, demande au pétitionnaire que la conduite projetée sur ses terres soit installée sur la limite de sa propriété.

• ARLES (PK 18-19) : Production de Foin de Crau et d’Olives. Les agriculteurs concernés par la production de Foin de Crau et d’Olives s’opposent au tracé défini dans le dossier d’enquête publique.

• ST MARTIN DE CRAU (PK 15 et PK 28/29) : Postes de sectionnement GRT Gaz a considéré deux emplacements potentiels aux PK 15 et 28/29, qui lui apparaissent les plus appropriés pour héberger la construction de plates-formes clôturées d’une emprise au sol de l’ordre de 400 m², accueillant un ouvrage en surface de sectionnement permettant de manipuler les robinets de coupure.

• ST MARTIN DE CRAU/ARLES (Du PK 06 au PK 14) : Juxtaposition de gazoducs GRT Gaz a choisi de juxtaposer le gazoduc projeté à celui existant de PK 06 à PK 14. Il considère ce choix par une attention particulière qui sera portée lors du chantier sur le tronçon qui se situe dans le périmètre de la Directive Paysagère des Alpilles.

• ARLES (PK 22) : Tracé en limite de milieux humides Le projet d’implantation de la canalisation en bordure des milieux humides de la zone naturelle doit faire l’objet d’une modification mineure proposée par GRTgaz en accord avec le propriétaire du domaine.

Conclusions

Le point extrême des Bouches-du-Rhône répertorié en PK 44, qui traverse une manade de taureaux sauvages, dont la particularité est de proposer des spectacles taurins, est susceptible de soulever des problèmes anticipés avec le gazoduc projeté. Ce point saillant du secteur n’a pas été visualisé.

Partant du principe que l'on peut faire l'économie de parcourir correctement dans des délais raisonnables la totalité du secteur, cela suppose de faire un compromis entre les connaissances du dossier, les compléments d'information transmis, les fonctionnalités et l’impact de l’ensemble des territoires communaux impactés.

Pour des impératifs horaires consécutifs à la visite du secteur 2 programmée à 13h30, le circuit s’interrompt à mi parcours au PK 21 avec un retour pour 12 h à SAINT MARTIN DE CRAU.

Une caractérisation complète de l’ensemble des zones susceptibles d’être touchées par les travaux est certainement souhaitable.

Néanmoins, le projet est perçu à la lumière du dossier, des renseignements fournis par GRTgaz et aux connaissances partielles acquises du milieu visité.

21 1 - SECTEUR 1 (2ème partie) de FONTVIEILLE à SAINT PIERRE DE MEZOARGUES

La visite s'est déroulée le 26 septembre 2013, de 9h 00 à 12h00, en présence de :

Représentant de GRTgaz Jean Luc CANSOULIN

Membre de la commission d'enquête Jean Pierre FERRARA, CE, responsable du secteur 1

Cette partie du secteur 1 qui va du PK 22 au PK 44/45, comprend les communes de FONTVIEILLE, TARASCON, St ETIENNE DU GRES*, BOULBON, St PIERRE DE MEZOARGUES. * Commune située hors tracé et concernée par les effets de la canalisation de transport de gaz L’objectif de cette reconnaissance complémentaire de terrain qui s’inscrit dans la continuité géographique, est une prise en compte optimum dans la détermination de l’ouvrage, avec parfois une découverte de certains détails, favorisant ainsi une projection dans le temps pour éventuellement le retour sur quelques aspects qui, comme tant d’autres dans le projet sont essentiels. L’usage principal des terres agricoles sur un relief plutôt plat ou peu élevé, est consacré aux cultures céréalières, au maraîchage, à la culture de l’olivier et l’exploitation de vergers d’arbres fruitiers, ainsi qu’aux prairies qui sont consacrées principalement à l’élevage ovin et bovin.

L’identification des ouvrages projetés est fonction des différentes contraintes d’accessibilité rencontrées sur le trajet

- FONTVIEILLE Passage en sous-œuvre : - D 82a, D 17 et le gazoduc DN800 et DN 400 entre PK 24/25. Ce croisement de plusieurs infrastructures notables est une phase importante dans la réalisation du chantier, .par les enjeux techniques et environnementaux considérés.

- TARASCON Passages en sous-œuvre : - D 99 entre PK 34/35 - RD 970 au PK 38 - Voie ferrée PK38/39 - Digue de la Montagnette PK40

- ST PIERRE DE MEZOARGUES : - Passage en sous-œuvre de la partie ouest de la manade de taureaux de Camargue de Monsieur CHAIX (locataire de la propriété CNR) PK 44/45. Sa proximité avec la route D 81 et le village, sa position en bordure du Rhône et sa fréquentation par les habitants de la région en font un site complexe aux enjeux multiples. Le plan de gestion du pétitionnaire vise à les intégrer, en concertation avec les propriétaires en associant le manadier gestionnaire du site. - Franchissement du Rhône en sous œuvre (entre les PK 44 et 46)

Conclusions de Jean Pierre FERRARA

La visite très intéressante a permis d’affiner la connaissance que l’on peut posséder à travers l’appréciation du dossier. De façon pragmatique La perception visuelle du territoire permet à partir des formes du relief, du paysage, des agencements parcellaires, de la voirie, et de la structure périurbaine de distinguer comment les contraintes environnementales et autres qu’impose un chantier, sont prises en compte dans les différentes étapes du programme envisagé.

22 2 - SECTEUR 2 de ARAMON à LAUDUN L'ARDOISE

La visite s'est déroulée le 5 septembre 2013, de 13 h 30 à 17 h 30, en présence de :

Olivier JOUFFREY, Chef de projets Représentants de GRTgaz Stéphane GODET, Ingénieur d'études senior Membres de la commission Jean Pierre POUYET, CE, Président de la commission d'enquête Jean Pierre DEBELLE, CE, responsable du secteur 2

Ce secteur 1 va du PK 44 au PK 75. Il comprend les communes de VALLABREGUES*, ARAMON, THESIERS, DOMAZAN, ESTEZARGUES, FOURNES, SAINT-HILAIRE-D'OZILHAN, VALLIGUIERES, ROCHEFORT-DU-GARD, TAVEL, LIRAC*, SAINT-VICTOR-DE-LA-COSTE, SAINT-LAURENT-DES- ARBRES, LAUDUN-L'ARDOISE, SAINT-GENIES-DE-COMOLAS, MONFAUCON, SAINT-ETIENNE- DES-SORTS, VENEJEAN* * Communes situées hors tracé et concernées par les effets de la canalisation de transport de gaz.

Les points spécifiques nécessitant des zooms de terrain afin d’avoir une meilleure compréhension de ce secteur sont :

- ST PIERRE DE MEZOARGUES / ARAMON : Franchissement du Rhône en sous œuvre (entre les PK 44 et 46) Cette partie du Rhône est canalisée de part et d'autre de son cours par un ensemble de digues et de contre-canaux spécifiques. Le fond du lit du fleuve est régulièrement suivi par le "Mistral", bateau de la CNR, qui suit régulièrement (observations sonar) les évolutions de l'envasement par les limons.

Au-delà de la rive du contre-canal nord et à l'Ouest de la centrale thermique d'Aramon (fonctionnement en cas de pointes de consommation au fioul lourd) s'étend une zone humide constituée par l’île de Tamagnon et des Cendres et la Lône du chemin français. La conduite traverse en sous-œuvre l'ensemble de ces zones humides, le puits d'attaque étant prévu au niveau de la station de pompage et le point de sortie en amont du poste de sectionnement sur "Les Agasses" (voisinage du PK 46).

L'ouvrage est donc envisagé hors des "périmètres d'inventaire et de protection du Rhône" et la zone humide de "Tamagnon" et "des cendres" qui seraient ainsi épargnés.

- THEZIERS : Passage en sous-œuvre des voies SNCF et TGV (entre PK 48 et 49) Chantiers moins importants et techniques comparables plus faciles à mettre en œuvre, soumises à des conventions d'intervention avec RFF ou le Conseil Général.

- ESTEZARGUES/ FOURNES/ THEZIERS (PK 52) : Tracé GRTgaz et examen d'une proposition de variante Voir en annexe une synthèse de l'étude conduite et présentée par GRTgaz dans la Pièce 6-Annexe 16 du dossier. Les observations ont été faites au cours d'une marche effectuée depuis la "Source de Nannet" et poursuivies au travers des "Fosses de Fournès" et d'une partie de la "Combe de Mars" (bads-lands) pour atteindre le sommet de la côte au PK 52. Le point de vue permet une visualisation globale du tracé jusqu'à la centrale thermique d'Aramon à l'horizon au Sud et sur le terroir du vignoble AOC de Coste belle en direction du Nord.

Sur le plateau de Coste belle, le tracé GRTgaz suit une ligne aérienne HT.

Le tracé de la variante alternative traverse une zone très chaotique et érodée où apparaissent très distinctement des "cheminées" et des coupes en couches stratigraphiques de sables et de galets. Il s'agit de terrains très instables. Cette zone semble peu propice à l'implantation d'une telle conduite et, de plus, elle intègre deux ZNIEFF de type1 (Fosses de Fournès et Combe de Mars) …

Une étude de faisabilité (zone appropriée ou non) sur ce secteur a été demandée au BRGM.

23 • ESTEZARGUES : Passage en sous-œuvre de la N100 et de la Languedocienne-A9 ( PK 56) Simples observations des deux passages faites à partir de la N100 au PK 54. Elles n'ont pas appelé de remarques particulières environnementales ou techniques …

• FOURNES, SAINT HILAIRE D'OZHILAN, VALLIGUIERES, ROCHEFORT DU GARD, TAVEL, ST VICTOR LA COSTE, ST LAURENT DES ARBRES (PK 56 - PK 69) : Tracé effectué principalement sur les DFCI . Les zones traversées sur le DFCI depuis la D111 sont presque essentiellement boisées (présence d'une végétation caractéristique de cette garrigue nord-gardoise constituée principalement de chênes verts). On note la présence de ZNIEFF de type 1 (Chênaie de la Grande Combe proche du PK 58 et forêt de Rochefort), de ZNS …

Actuellement le DFCI ne permet que le passage d'un véhicule, ses bas-côtés n'étant pas débroussaillés. Il semble cependant que la servitude actuelle le concernant "Bande Débroussaillée de Sécurité" (BDS) soit suffisamment large pour permettre les opérations de chantier (35 m pour la pose et ensuite 20 m pour la maintenance courante). Ceci reste à vérifier et la commission aura son avis à formuler à ce sujet.

Sur la commune de Saint Hilaire d'Ozilhan, le tracé concerne une bande d'espaces boisés classés EBC qu'il conviendra de déclasser (MEC).

Le dossier prévoit une réalisation d'un "layon" avec des plantations évitant une nuisance paysagère inévitable si une bande dégarnie trop régulière devait être visualisée (solution proposée par GRTgaz : plantations en quinconce pour réduire les nuisances visuelles).

Un exemple d'affichage constaté par les représentants de la commission au voisinage du site (carrefour d'accès au DFCI et à la ferme d'Andézon à partir de la D111)

- VALLIGUIERES : Poste de sectionnement au niveau de la ferme d'Andezon avec prévision éventuelle d'une légère variante (PK 60) Un poste de sectionnement (entre PK59 et PK 60) est prévu au regard de la ferme Andézon. Cette ferme est située dans un vaste domaine où M. IAMPIETRO, propriétaire-récoltant, produit un vin exclusivement réservé à l'exportation. Une très légère modification du tracé pourrait intervenir au Nord de la ferme pour épargner quelques rangs de vigne.

- St VICTOR LA COSTE, ST LAURENT DES ARBRES, LAUDUN L'ARDOISE, ST GENIES DE CORMOLAS (PK 69 - PK 73) : Tracé sur vignobles et prairies (Pont de Nizon) avec possibilité d'une variante au niveau du Domaine du seigneur Les territoires des communes de Saint-Victor-de-la-Coste, Saint-Laurent-des-Arbres, Laudun-l'Ardoise et Saint-Génies-de-Comolas sont concernées par le tracé qui s'effectue sur des zones exploitées en vignes et en prairies. Sur cette partie du parcours, un seul point a été évoqué par GRTgaz : Une variante du tracé pourrait être proposée entre les PK 69 et PK 70 au niveau du vignoble "Domaine du Seigneur" qui produit un vin bio et devrait être amené à étendre ses activités. La commission formulera un avis le cas échéant si une demande du propriétaire-récoltant était formulée sans risque de préjudice pour d'autres propriétaires.

- ST GENIES DE COMOLAS (PK 73) Poste de sectionnement. Le poste de sectionnement du PK 73 est envisagé à proximité du Pont de Nizon en bordure de la N 580, limite des territoires des communes de Laudun-L'Ardoise, Saint-Génies-de- Comolas.

- ST GENIES DE COMOLAS (PK 73- PK74) Passage en sous-œuvre sous l'ile de la Piboulette, le canal du Rhône (en amont du barrage de l'usine de Caderousse), l'Aygues et la D 237 (entrée légèrement au-delà du PK 73 et sortie au-delà du PK 74, sur les Islons) Opérations envisagées très comparables à celles présentées pour le franchissement du Rhône avec un enfouissement en sous-œuvre sur une longueur de l'ordre de 2250 m.

24 Conclusions

- Grand intérêt de cette visite qui fait le lien entre le dossier et les réalités de terrain, - Évaluation des incidences du projet sur l'environnement naturel, humain, agricole et évaluation des risques technologiques, … - Constat d'évitement maximum des zones sensibles sur le plan environnemental et humain avec un projet de tracé envisagé en priorité sur des espaces agricoles et naturels, semblant réduire au mieux les incidences sur l'agriculture et les espaces urbanisés, …

3 - SECTEUR 3 de CADEROUSSE A LAPALUD et PIERRELATTE (Partie)

La visite s'est déroulée le 11 septembre 2013, de 9h00 à 12h00, en présence de :

Olivier JOUFFREY, Chef de projets Représentants de GRTgaz Stéphane GODET, Ingénieur d'études senior Membres de la commission Jean Pierre POUYET, CE, Président de la commission d'enquête Eve MARTINI, CE, responsable du secteur 3

Ce secteur 1 va du PK 74 au PK 102. Le secteur de PIERRELATTE du PK 105 au PK 110 a également été visité. Le secteur 3 comprend les communes de CADEROUSSE, ORANGE, PIOLENC, MORNAS, MONDRAGON, BOLLENE, LA MOTTE DU RHONE, SAINT JUST D'ARDECHE*, LAPALUD, SAINT MARCEL D'ARDECHE.* Communes situées hors tracé et concernées par les effets de la canalisation de transport de gaz. C’était également l'occasion d’entrer un peu plus avant dans ce projet, de mieux comprendre les raisons du choix de son tracé et d'en identifier les impacts.

Nous avons donc procédé en 2 temps : - Suivant les cartes fournies et finalement suffisantes pour tout identifier nous avons points par points mis en évidence les spécificités du tracé et échange avec les responsables de GRTgaz sur leurs impacts. - Nous nous sommes rendus sur les lieux

POINTS D’IMPACTS IMPORTANTS:

1 – CADEROUSSE : PK74 – PK81

- Franchissement du Rhône en sous œuvre (entre les PK 74 et 46)

Cette partie du Rhône est la zone la plus large à franchir, c’est un franchissement conséquent (environ 2 km) qui demande un effort sérieux dans la réalisation, ces longueurs là non usuelles induisent bon nombres de réflexions sur ce tracé. Néanmoins ce sont des techniques éprouvées. Il est à noter que le choix de ce franchissement a été déterminé comme le site de moindre impact sur le projet comme franchissement du RHONE 2

Concernant les questions les plus posées sur : • la traversée • les techniques • la longueur et la profondeur du tracé

A ce jour, deux modes de franchissement sont possibles en forage dirigé ou en micro-tunnelier.

Pour l’heure, la solution retenue n’est pas déterminée, les études de sol sont en cours, ce qui est certain néanmoins c’est que le franchissement s’effectuera en sous-œuvre.

25 La détermination de ce franchissement à plusieurs modalités, l’entreprise qui sera retenue pourra tout aussi bien proposée une solution autre que les solutions envisagées par les ingénieurs GRTgaz l’objectif étant d’avoir une solution optimale.

Les impacts possibles: - Ce tracé en sous œuvre n’impactera pas à priori l’EBC situé sur l’île de la PIBOULETTE (zone NATURA 2000) si le franchissement se fait en un seul tir (1900 mètres) en partant de l’amont de la voix ferré qui est situé sur MONTFAUCON par précaution et anticipation la demande de déclassement a été demandé car l’entreprise retenue pourra dans son choix réaliser un puits intermédiaire.

En sortie du bois il y notamment 2 problématiques dont ont doit tenir compte à CADEROUSSE : - le stockage de PRIMAGAZ - le grand espace d’exploitation agricole

La sortie du tracé se situe sur la route début PK76 pour s’écarter de la digue

2 - LE TRACE du PK76 au 81 (CADEROUSSE-ORANGE-PIOLENC) Traverse des zones : - Agricole - Inondable - Non habitable - Avec des carrières et des futurs projets de carrières importants

3 - MORNAS 1 PK83-86 quartiers LIMAN - Franchissement de la LGV en remblais PK86 tracé sous contrôle RAS

4 - MORNAS 2 PK87-88 se termine PK90-91 Un des endroits le plus étroit « verrou » du tracé ou se retrouve : - LGV - LIGNES ELECTRIQUES THT - VOIES FERRES (trains de marchandises) - AUTOROUTES

5 - MONDRAGON PK92-97 - Franchissement du canal de DONSERE (1200 MÉTRES) en sous œuvre le tracé oblique a été étudié en tenant compte des contraintes des secteurs et semblerait répondre aux revendications exprimées. - Poste de sectionnement PK94 projet de remembrement LGV en cours.

6 - LA MOTTE DU RHONE PK96-97 jusqu’au PK 99 - Franchissement LGV (pont et route ) - Le tracé suit les bords du Rhône pour éviter la zone bâtie LAPALUD et le centre nucléaire du TRICASTIN

Le tracé suit la voix ferrée et la ligne RTE (THT) jusqu’à la limite commune MONDRAGON-LA MOTTE DU RHONE

7 - LAPALUD PK99-102 : Le tracé évite le site de TRICASTIN

Conclusions

On constate sur le terrain l’évitement maximum des zones dites « sensibles » aussi bien sur le plan technique qu’humain. Le tracé s’éloigne :

26 - des zones principales habitées du SUD vers le NORD - du site de MARCOULE et des noyaux villageois - du verrou de MORNAS - et plus au NORD de LAPALUD et du site du TRICASTIN La visite des lieux est d’un intérêt substantiel, du haut de la FORTERESSE de MORNAS la vue panoramique permet d’appréhender la tracé dans l’ensemble MONDRAGON, LA MOTTE DU RHONE LAPALUD.

4 - SECTEUR 4 de MALATAVERNE à MONTELIMAR et PIERRELATTE (Partie)

La visite s'est déroulée le 04 septembre 2013, de 14h00 à 17h00, en présence de :

Olivier JOUFFREY, Chef de projets Représentants de GRTgaz Stéphane GODET, Ingénieur d'études senior Membres de la commission Jean Pierre POUYET, CE, Président de la commission d'enquête Michel COUTRET, CE, responsable du secteur 4

Ce secteur 1 va du PK 116 au PK 136. Le secteur de PIERRELATTE du PK 110 au PK 116 a également été visité. Le secteur 4 comprend les communes de BOURG SAINT ANDEOL, DONZERE, LA GARDE ADHEMAR*, LES GRANGES GONTARDES*, MALATAVERNE, CHATEAUNEUF DU RHONE, ALLAN, MONTELIMAR*.* Communes situées hors tracé et concernées par les effets de la canalisation de transport de gaz.

L'objet de la visite était de repérer et visualiser les particularités du secteur et les enjeux importants. En effet, au cours de la réunion publique d’information du 28 novembre 2012, de nombreuses remarques de riverains ont été faites sur les risques liés à la canalisation et en particulier sur le tracé.

La visite a permis de mieux comprendre les raisons du tracé et d’en identifier les impacts en particulier sur le territoire des communes de DONZÈRE, de CHATEAUNEUF-DU-RHÔNE, de MALATAVERNE et d’ALLAN.

A cette occasion les emplacements prévus pour l’affichage du projet par le pétitionnaire (validés par la préfecture de la Drôme) ont été repérés. Les affiches seront mises en place au cours de la semaine prochaine.

Les points spécifiques nécessitant des zooms de terrain afin d’avoir une meilleure compréhension de ce secteur sont :

• Commune de DONZÈRE (PK 116 au PK 122) En limite de Pierrelatte le tracé franchit la RD93 puis en même temps que le canal de Donzère- Mondragon, la voie ferrée électrifiée 830000 et la Route nationale 7. Ce franchissement se fera selon la technique ‟ forage en sous oeuvre ″ et se situe au Sud Est du barrage du canal Donzère-Mondragon. Après le passage de la RD 541, il franchit les coteaux au lieu-dit « le Pinchinier » avant de poursuivre dans les vergers des terrasses hautes du « bois de la Viaille », à l’Est de la zone d’activités des Eoliennes et la future zone commerciale. Enfin, il traverse la RN7 pour se diriger à travers bois jusqu’à Malataverne. On relève sur ce tracé un point dit de sectionnement à la limite entre la commune de Pierrelatte et celle de Donzère qui se situe au PK 114,8.

• Commune de MALATAVERNE (PK 122 au PK 127) Depuis Donzère, le tracé suit une orientation Nord, laissant le hameau des Joannins à l’Ouest, avant de franchir la RD844 au Sud du lieu-dit « Bel Air ». Il contourne alors « le petit Bel Air » par l’Ouest et se tient à distance du bourg, maintenant une orientation Nord à distance de la route départementale. Il franchit alors le cours d’eau de la Riaille avant d’arriver sur la commune de Châteauneuf-du-Rhône au lieu-dit « Moulinas ». (Remarque : GRT gaz a étudié et ajusté le tracé à deux endroits, prenant en compte les remarques des riverains, entre le PK 124 et 126).

27 • Commune de CHÂTEAUNEUF-DU-RHÔNE (PK 127 au PK 130/131) Depuis les abords de la RD 844 en limite de Malataverne, le tracé se poursuit vers le Nord en parallèle de la RN7, qu’il franchit au lieu-dit « Gaillard », prenant alors une orientation Est, avant de franchir les coteaux boisés en limite d’Allan au nord du domaine du Conquet. (Remarque : GRT gaz a modifié le tracé sur demande de la commune et l’a aménagé en parallèle de la Nationale 7, afin de limiter l’impact sur la commune par une diminution du linéaire du tracé, PK 127 et 128).

• Commune d’ALLAN (PK 130/131 au PK 134/135) Le tracé en provenance de CHÂTEAUNEUF-DU-RHÔNE évolue vers le Nord-Est sur le plateau arboricole d’ALLAN, à l’extrémité Ouest du territoire communal. Il contourne l’aire de service de MONTELIMAR, sur l’autoroute A7, par le Nord au sein des vignes avant de se poursuivre en parallèle de l’autoroute au travers de cultures et de prairies.

(Remarque : suite aux réunions publiques et à la consultation administrative, GRT gaz a affiné le tracé à plusieurs endroits, afin de prendre en compte les remarques d’exploitants agricoles (exploitations arboricoles et viticoles). (PK 130 à 134)

Par ailleurs lors de la Consultation des Services, la commune d’Allan a incité GRT gaz à proposer un tracé en parallèle de deux ouvrages d’assainissement enterrés.

Conclusions

Les points sensibles du tracé qui feront l’objet, sans aucun doute, d’observations de la part du public ont été reconnus sur le terrain. Ce compte rendu ne reprend pas les différentes techniques de forages ni les détails d’enfouissements de la canalisation qui sont largement explicités dans le dossier d’enquête. Le but est seulement de restituer les réalités du terrain.

5 - SECTEUR 5 D'ESPELUCHE à LA ROCHE SUR GRANE

La visite s'est déroulée le 18 septembre 2013, de 9h00 à 12h00, en présence de :

Stéphane GODET, Ingénieur d'études Représentants de GRTgaz Sylvain Courtois, ingénieur Membres de la commission Jean Pierre POUYET, CE, Président de la commission d'enquête André SUDAC, CE, responsable du secteur 5

Ce secteur 5 va du PK 134/135 sur la commune d'ESPELUCHE au PK 153 sur la commune de LA ROCHE SUR GRANE incluant les communes de MONTBOUCHER S/JABRON, SAUZET, LA LAUPIE, MARSANNE, ROYNAC et PUYGIRON et BONLIEU SUR ROUBION, ces deux dernières communes n'étant pas traversées par la canalisation mais seulement concernées par ses effets .

L’objectif était de repérer, de visualiser et de comprendre les principales particularités du secteur et ses enjeux les plus importants suite aux nombreuses remarques des riverains qui ont été faites lors des réunions publiques de la phase de concertation sur les risques liés à la canalisation.

Lors de cette visite, nous avons pu vérifier que les affichages du projet prévus par le pétitionnaire, validés par la préfecture de la Drôme, ont bien été mis en place avec constat d’huissier à l’appui sachant que lors de la visite aucune affiche n’avait été ni enlevée ni dégradée.

Ce secteur qui s’étend de la plaine cultivée ( polyculture) de Montélimar avec en limite à l’ouest l’agglomération de Montélimar et de Montboucher-sur-Jabron, se prolongeant par la forêt de Marsanne en allant jusqu’aux premiers contreforts de la montagne de Grane, se caractérise par : - d’une part, un nombre limité d’observations négatives de la part des riverains lors de la phase de concertation dont certaines ont déjà fait l’objet de négociations avec GRTgaz

28 - d’autre part, la présence de deux postes de sectionnement sur les communes d’Espeluche à proximité du PK136 et sur la commune de La Laupie au PK145, distantes d’à peine une dizaine de kilomètres du fait de la présence au sud du secteur d’une importante densité démographique avec un ERP supérieur à 300 personnes et de près d’une dizaine d’ERP de moins de 100 personnes de part et d’autre de la RD 540 comme l’Orgeat ou l’ancienne filature Saint-Joseph etc. - enfin par le franchissement de nombreux fossés et cours d’eaux (25 dont le Jabron et le Roubion en sous-œuvre) ainsi que de multiples voies de circulation inhérentes à un territoire essentiellement agricole.

Suite à l’avis favorable de la commune de Montboucher-sur-Jabron sur le projet Eridan mais avec des réserves et à la demande expresse de Madame Forge du domaine de l’Orgeat, le trajet initial qui suivait l’autoroute a été déplacé vers l’est pour s’éloigner des zones d’habitations existantes et prévues dans le PLU de la commune ainsi que pour éviter de dégrader les truffières de Madame Forge.

- Commune d’Espeluche, PK135-136. Présence d’un poste de sectionnement à près de 200 mètres d’un monument classé, le château de Lalo dont GRTgaz n’a pu m’indiquer s’il était habité en permanence ou non mais qui lors de mes deux visites paraissait fermé… - Commune de Montboucher-sur-Jabron, PK137-139. Après le franchissement du Jabron, passage sur le domaine de l’Orgeat en évitant ses truffières mais au détriment d’une vigne (non AOC) à la demande de la propriétaire. Puis franchissement d’une canalisation d’hydrocarbures de la SPMR entre les PK 137 et 138 (cf : l’Etude de Dangers p.86); Négociation en cours avec un riverain concernant sa plantation de lavandin à hauteur du chemin de Flachère - Commune de Sauzet, PK140-142. Existence d’un projet de réalisation d’un bassin de rétention par le Conseil Général de la Drôme sur 5.000 m2 au PK 140 mais ne soulevant pas de difficulté majeure par rapport au projet Eridan. Au PK 142, au lieu-dit Grange Vieille, passage prévu de la canalisation à moins de 100 m d’une ferme dont GRTgaz ne sait pas si elle est habitée ou non… - Commune de La Laupie, PK143-145. Après le franchissement du Roubion en sous-œuvre entre les PK 143 et 144 , le positionnement prévu du poste de sectionnement du côté sud de l’embranchement de la D 74 avec la D 6 eu égard au caractère inondable de la zone ( hors PPRI) se ferait plutôt côté nord de la D 6 - Commune de Marsanne, PK146-151. Entre le PK 148 et 149 , le domaine de la Vivande, ERP< 150 personnes, est situé dans la zone des ELS soit à 165 m du tracé mais un passage à plus de 515 m à l’ouest de l’hôtel nécessiterait de se rapprocher du bourg de Marsanne ( avec de nombreuses habitations et une zone à urbaniser) ; vers l’est une telle variante entraînerait un double franchissement de la ligne LGV et de l’Oléoduc de Défense Commune (Trapil). - Commune de Roynac PK152. Une résidente venue chercher le calme et la tranquillité s’oppose à tout passage sur sa propriété au lieu- dit Serre-Pialat, il s’agit de Madame Lachièze Rey. - Commune de la Roche sur Grane PK153. R.A.S ( traversée n’excédant pas 300 m en milieu forestier).

Conclusion

Il s’agit d’un secteur essentiellement agricole de polyculture pour lequel l’impact de la canalisation n’aura qu’un effet limité lors du chantier avec d’ailleurs peu de haies existantes. Néanmoins au sud du secteur où l’urbanisation est plus importante, en particulier sur le commune de Montboucher-sur-Jabron, il faut envisager une mobilisation relativement importante de la population.

29 6 - SECTEUR 6 de GRANE à MONTMEYRAN

- La visite s'est déroulée le 16 juillet 2013, de 14h00 à 17h00, en présence de :

Olivier JOUFFREY, Chef de projets Représentants de GRTgaz Stéphane GODET, Ingénieur d'études senior Jean Pierre POUYET, CE, Président de la commission Membres de la commission Corinne BOURGERY, CE, responsable du secteur 6 d'enquête Georges GARRIGUES, CE, suppléant

- Son objet était principalement de visualiser les particularités et les enjeux de ce secteur allant du PK 154 au PK 178 et comprenant les communes de GRANE, ALLEX, LIVRON, AMBONIL, MONTOISON TOILE s/RHONE, MONTMEYRAN et MONTELEGER*. * Communes situées hors tracé et concernées par les effets de la canalisation de transport de gaz. - C’était également l'occasion d’entrer un peu plus avant dans ce projet, de mieux comprendre les raisons du choix de son tracé et d'en identifier les impacts. - Les cartes fournies étaient pratiques et finalement assez suffisantes pour bien tout identifier.

Les points spécifiques nécessitant des zooms de terrain afin d’avoir une meilleure compréhension de ce secteur sont :

• Le franchissement de la rivière Drôme (PK. 163) GRTGaz insiste sur le fait que toutes les demandes « officielles » auprès des services concernés (DREAL, etc.) ont été faites et obtenues. Le franchissement d’une rivière demande un enfouissement à -10m environ sous le niveau du lit. Dans le cas de la réserve naturelle de la Drôme, il s’agit de franchir 800m de large (la zone traversée par le gazoduc a été retenue de façon à trouver la section la moindre et la moins perturbatrice possible). La technique dite de « forçage » ou « forage en sous œuvre » est utilisée : tout se passe en souterrain par « glissage » des éléments à partir d’une ouverture hors zone sensible pour ressortir au-delà. Cette technique permet le franchissement d’un km de large …Ce sera aussi utilisé sous les routes puis sous les traverses de voies ferrées. Pour la Drôme, c’est donc dire que le chantier stricto sensu épargne toute intervention d’engins dans le lit de la rivière…Un tel chantier demandera au moins 1 an de mise en œuvre • Le franchissement des voies ferrées (PK. 163) Plusieurs points concernés sur le secteur avec par exemple la voie vers Gap (en parallèle de la Drôme à plusieurs endroits) ou des franchissements à proximité des tracés TGV (accords avec la SNCF obtenus). La technique de « forage en sous œuvre » est requise et la profondeur est également de -10m environ. • Le passage à proximité de sablières/gravières PK. 169-170 Rien de particulier à visualiser sinon à savoir que la proximité de carrières peut engendrer des négociations particulières (notamment pour les extensions prévues à long terme par les exploitants). La sablière d’Ambonil est le cas spécifique du secteur 6. • Le poste de sectionnement (PK. 171) L’un de ces points dits de sectionnement se situe sur le secteur 6 au PK 164,5. Pour mémoire, il est rappelé l’importance de ces points destinés à pouvoir couper et isoler des tronçons de gazoduc en cas de besoin. A ce point, les vannes permettraient d’évacuer tout gaz de la section mise alors hors gaz. Il y a en effet possibilité d’envoyer le gaz dans l’atmosphère, par un système de vanne et de jouer sur la dilatation du méthane. C’est un recours extrême, engendrant un bruit terrible lors de ladite dilatation puisque pouvant atteindre 110 décibels…Pour ménager de tels points de sectionnement, il faut disposer d’une parcelle de 3 500m² à 5 000m² selon l’intensité des vents locaux. GRTGaz a fait le choix d’acquérir les parcelles concernées, quitte à les remettre en location à des fins agricoles ensuite. Les négociations amiables pour l’achat des parcelles le long du parcours (pour treize de ces points) sont en cours. • Le rapprochement des tracés Eridan/Artère du Rhône (PK. 175-176) Des tracés « communs » auraient été davantage envisagés si des empêchements ne survenaient. Le cas de la commune de Montmeyran est très significatif de la transformation de l’aménagement territorial en…40 ans (puisque Artère du R. remonte aux années 70…). La zone où passe Artère du R. est devenue totalement construite et il serait hors de question de pouvoir faire passer Eridan. En revanche, au Nord de la commune de Montmeyran, et à partir du PK 177, Eridan et Artère du Rhône font

30 quasiment « plate forme commune » (toujours séparés de 10m comme rappelé en §B). Et ce jusqu’au PK 186, soit une section de 9km…

7 - SECTEUR 7 de BEAUMONT LES VALENCE à BOURG DE PEAGE

La visite s'est déroulée le 17 septembre 2013, de 09h00 à 12h00, en présence de :

Olivier JOUFFREY, Chef de projets Représentants de GRTgaz Mathieu BEYLOT, Technicien tracé Membres de la commission Jean Pierre POUYET, CE, Président de la commission d'enquête Claire MORAND, CE, responsable du secteur 7

Ce secteur 7 va de BEAUMONT LES VALENCE (PK 178) à ALIXAN (PK 195). Le secteur 7 comprend les communes de BEAUMONT LES VALENCE, MONTVENDRE, CHABEUIL, MONTELIER, ALIXAN, BOURG DE PEAGE*. * Communes situées hors tracé et concernées par les effets de la canalisation de transport de gaz.

• Caractérisation du secteur :

- Le secteur 7 est situé dans la Plaine de Valence, son agriculture est composée de grandes cultures céréalières, terres labourables et quelques vergers (au Nord). Dans ce secteur, la canalisation traverse de nombreux cours d’eau, canaux et ouvrages hydrauliques ainsi que des zones humides rivulaires ou non. Une partie du tracé sur le secteur est situé en zone inondable ou zone de risque de remontée de nappe. Ce secteur est également caractérisé par la présence de nombreux sites archéologiques à proximité du tracé de la canalisation.

- Lors des réunions publiques réalisées dans ce secteur, les problématiques des haies coupe-vent et la présence de nombreuses sources d’eau et canaux ont été évoquées (notamment les sources superfluorescentes des Mont-du-Matin). • Particularités du tracé sur la zone

- PK 177 à PK186 (Beaumont-les-Valences à Montelier) : ERIDAN est parallèle à l’Artère du Rhône. Les 2 canalisations se croisent en plusieurs points. Lors des croisements une distance de 50 cm entre les 2 canalisations doit être respectée.

- Entre PK186 et PK187 (Montelier) : passage en sous-œuvre sous la LGV (ligne grande vitesse). Passage à proximité des habitations de Pontignat et Crozat.

- PK187 à PK195 (Montelier à Alixan) : éloignement de l’Artère du Rhône pour permettre le développement de la zone d’activités du Rovaltain.

• Reconnaissance du tracé Les modalités : La reconnaissance s’est effectuée dans de très bonnes conditions, l’ensemble du tracé a pu être reconnu en voiture à partir des routes ou chemins avoisinants. Des points particuliers ont été vus à pieds. • Les observations sur le tracé :

- Entre PK175 et PK176 : Traversée de la D538a et passage entre les zones pavillonnaires de Montmeyran (développées autour de l’Artère du Rhône) et de Beaumont-les-Valence.

- Entre PK177 et PK178 : visualisation de l’Ecoutay et de la traversée de routes secondaires en limites de Beaumont-les-Valence et Montmeyran. GRTgaz indique que la restauration des cours d’eau après les travaux sera étudiée afin de limiter les risques d’érosion des berges et afin de restaurer les continuités écologiques (végétation arbustive sur la zone non sylvandi des ripisylves).

31 - Entre PK178 et PK179 : passage à proximité d’habitats isolés : Les Mures Nord et Panette sur la commune de Montvendre

- Entre PK180 et PK181 : Croisement avec l’Artère du Rhône pour permettre la traversée en sous- œuvre de la D176, puis la traversée de la Véore et d’un ouvrage hydraulique. La Véore est la limite communale entre Montvendre et Chabeuil. Le bon état de la ripisylve de la Véore en fait un cours d’eau présentant un habitat naturel à enjeux forts (présence d’espèces faunistiques à enjeux modérés et d’espèces piscicoles à forte valeur patrimoniale).

- GRTgaz indique que les croisements avec les ouvrages hydrauliques seront étudiés avec les gestionnaires des ouvrages.

- PK181 : Traversée de la D236

- Entre PK182 et PK183 : traversée de la D200 et mise en place d’un poste de sectionnement à proximité de l’installation existante pour l’Artère du Rhône. L’emplacement exact du poste de sectionnement n’est pas connu à ce jour.

- Entre PK186 et PK187 : éloignement de l’Artère du Rhône pour éviter le quartier des Grands Bois et traversée de la LGV (Ligne Grande Vitesse). La traversée de la LGV nécessite la demande d’un dossier d’autorisation à la SNCF.

- ERIDAN traverse la ligne TGV en sous-œuvre et ressort entre 2 habitations à proximité de Pontignat (commune de Montelier). GRTgaz a travaillé avec les propriétaires des 2 habitations pour trouver le meilleur passage : la canalisation passera à mi-chemin entre les 2 habitations.

- Entre PK187 et PK188 : Passage de la Bourne et de la D143 sur la commune de Montelier.

- M. Blache a demandé une modification du tracé à GRTgaz pour que la canalisation passe dans sa 2ème parcelle (non exploitée en verger). Cette modification permet une traversée plus perpendiculaire et donc de moindre impact de la Bourne. Cette modification a été acceptée par GRTgaz

- Entre PK191 et PK192 : traversée de la Barberolle. La ripysilve est dans un état moyen, avec des enjeux écologiques limités.

- Entre PK192 et PK193 : traversée de la D101

- M. Balayn a signalé un projet futur d’ERP à GRTgaz. GRTgaz a répondu qu’une étude de compatibilité serait faite le moment venu.

- Entre PK194 et PK195 : traversée de la N532 en sous-œuvre. Passage à proximité d’un mur indiqué comme datant du Moyen-Age par le propriétaire (domaine de Bayanne). GRTgaz a indiqué que les travaux n’impacterait pas le mur car il est suffisamment éloigné du tracé.

- L’affichage sur le tracé : Les points d’affichage ont été vus sur les principales routes à proximité du tracé. Conclusion La reconnaissance a permis une bonne visualisation du tracé sur l’ensemble du secteur. La bonne connaissance du dossier et du terrain de l’équipe GRTgaz a permis de visualiser l’ensemble des points du tracé demandés. L’équipe de GRTgaz a également répondu à l’ensemble des questions soulevées.

32 8 - SECTEUR 8 de CHATEAUNEUF SUR ISERE à SAINT AVIT

La visite s'est déroulée le 17 septembre 2013, de 14h00 à 17h00, en présence de :

Olivier JOUFFREY, Chef de projets Représentants de GRTgaz Mathieu BEYLOT, technicien tracé. Membres de la commission Jean Pierre POUYET, CE, Président de la commission d'enquête Robert CHARVOZ, CE, responsable du secteur 8

1 - DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DU TRACE DE LA CANALISATION

Ce secteur 8 va de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE , PK 195 à SAINT-AVIT PK 220.

1.1 - Communes concernées

Il comprend les communes de CHATEAUNEUF S/ISERE, GRANGES LES BEAUMONT, BEAUMONT MONTEUX*, CLERIEUX, CHAVANNES*, ST DONAT S/L'HERBASSE, MARSAZ, BREN, CLAVEYSON*, RATIERES, CHARMES S/L'HERBASSE*, BATHERNAY*, ST AVIT, TERSANNE*. * Communes situées hors tracé et concernées par les effets de la canalisation de transport de gaz.

1.2 - Communes faisant l’objet d’une mise en compatibilité de leur plan local d’urbanisme (PLU) ou POS

Sur les 8 communes traversées, 4 font l’objet d’une mise en compatibilité de leur plan local d’urbanisme (PLU) ou POS : CHATEAUNEUF S/ISERE (PLU), GRANGES LES BEAUMONT(PLU), CLERIEUX (POS), ST DONAT S/L'HERBASSE (POS).

1.3. Les points particuliers ayant fait l’objet de remarques lors de la concertation - MEC PLU de la commune de Clérieux (nouveau dossier) - ICPE Atelier VUITTON - Variantes de tracé sur les communes de : - Granges-les-Beaumont : variantes sur le tracé (plus à l’Ouest, le long de la ligne TGV) et sur l’emplacement du poste de sectionnement (report de l’implantation initiale « Le Mouchet » au lieu-dit « Guérimand ») proposées par le collectif des riverains, - Bren / Saint-Donat-sur-l’Herbasse / Marsaz : tracé alternatif proposé par les ateliers Louis VUITTON pour éloigner le gazoduc de ses infrastructures situées à 160 m, - Saint-Donat-sur-l’Herbasse : variantes du tracé proposées par GRT gaz pour limiter les contraintes induites par le projet éventuel des nouveaux ateliers de VUITTON.

2. LA RECONNAISSANCE DES LIEUX

2.1. Les modalités

La reconnaissance s’est effectuée dans de très bonnes conditions. La totalité du tracé a été reconnue en véhicule à partir des routes ou des pistes avoisinantes, quelques sites particuliers ont été reconnus à pied. Le personnel de GRT gaz a répondu à toutes les demandes en faisant montre d’une excellente connaissance du dossier et du terrain.

2.2. Les observations sur le tracé

- PK 200 Traversée de l’Isère, rive Sud

La traversée de l’Isère se fera en sous œuvre. L’emprise du chantier pour le creusement du puits de forage sur la rive Sud mesurera environ 50mx50m. Les propriétaires des terrains concernés sont Mrs

33 ROLLET et BLANCHET qui semblent ne pas être très coopératifs. La marge de manœuvre de GRT gaz pour décaler le puits est très étroite compte tenu de l’escarpement des rives.

- PK 201 Traversée de l’Isère, rive Nord

Le tracé passe à proximité de la maison de Mr VACHER.

- PK 202 Poste de sectionnement

Les riverains avaient demandé à GRT gaz de déplacer le poste de sectionnement. Après étude (cf. dossier), GRT gaz a fait savoir aux riverains que le déplacement n’était pas possible. Les arguments développés ont été portés à la connaissance des riverains au cours d’une réunion qui s’est tenue en mairie de Granges-Les-Beaumont en avril 2013. Le tracé passe dans des parcelles plantées de pommiers, mais parallèlement aux rangées de plantation pour éviter une destruction trop importante.

- PK 203 Traversée de l’herbasse

Le tracé passe à proximité de l’établissement CHEDDITE classé ICPE SEVESO. Le tronçon de la conduite est en catégorie B (épaisseur renforcée).

- PK 203 à 207 Clérieux

Le tronçon de la conduite est en catégorie C pour anticiper l’urbanisation de la commune de Clérieux.

- PK 208 au Nord de la traversée de la D115

Mme LASSARA a demandé à GRT gaz d’éloigner le tracé de son habitation. GRT gaz a répondu favorablement à sa demande (éloignement d’environ 10 m). Mr GRENIER du lieu-dit « Le Pont de Chaloray » a demandé à GRT gaz de poser la conduite dans le lit de la rivière Chaloray. GRT gaz ne peut pas répondre favorablement à cette demande en raison des crues de la rivière. Mr GRENIER du lieu-dit « Le Chêne Vert » a demandé à GRT gaz d’éloigner le tracé de son habitation. GRT gaz a répondu favorablement à sa demande (éloignement d’environ 10 à 15 m).

- PK 201 LVMH

L’entreprise VUITTON a demandé à GRT gaz d’éloigner le tracé de ses ateliers en le faisant passer le long de la ligne VF TGV. GRT gaz a rejeté cette demande en se basant sur l’étude de moindre impact du tracé. Les réponses argumentées ont été transmises à l’entreprise. Dans la perspective d’un développement futur à l’Est de son emprise actuelle, dans une zone impactée par ERIDAN, l’entreprise a demandé à GRT gaz de revoir le tracé. Après l’étude de variantes, GRT gaz a retenu le tracé soumis à EP et l’a fait savoir à l’entreprise VUITTON qui, à ce jour, n’a pas encore répondu.

- Entre le PK 210 et le PK 2111 au lieu-dit « La Fontule »

Mr LAMOTTE, directeur d’une entreprise de fruits, a demandé que le tracé soit parallèle aux rangs de ses arbres fruitiers pour minimiser l’impact de la destruction. GRT gaz a répondu favorablement à sa demande.

- PK 212

Dans un terrain en relief, Mr GELUS a proposé un tracé déporté pour éviter ses plantations. GRT gaz a répondu favorablement à sa demande.

- Entre le PK 218 et le PK219

34 Au lieu-dit « Les Fontasses », Mr FOUR a demandé à GRT gaz de déplacer le tracé au plus près de la route pour ne pas pénaliser un projet de sites ruraux. GRT gaz a répondu favorablement à sa demande.

- PK 220 Poste de Saint-Avit

Il s’agit d’un simple raccordement aux installations existantes qui demandera un complément de dossier dans le cadre de la réglementation sur les ICPE.

2.3 L’affichage sur le tracé Les panneaux d’affichage ont été vus sur les points caractéristiques et accessibles du tracé.

3. Conclusion

En complément de l’étude du dossier, la connaissance du terrain du tracé est indispensable.

La reconnaissance effectuée en présence de GRT gaz a rempli parfaitement son objectif. Les 25 kms du tracé du secteur 8 ont été reconnus, les points particuliers ont été soulevés et visualisés sur le terrain et toutes les questions posées ont reçu les éléments de réponse attendus.

9 - SECTEUR DE PIERRELATTE

La visite s'est déroulée les 04 et 11 septembre 2013 dans le prolongement Sud de la visite du secteur 4 et nord du secteur 3. en présence de :

Olivier JOUFFREY, Chef de projets Représentants de GRTgaz Stéphane GODET, Ingénieur d'études senior Membres de la commission Jean Pierre POUYET, Commissaire enquêteur d'enquête

Ce secteur 7 va du PK 105 (LAPALUD) au PK 115 (DONZERE) * Communes situées hors tracé et concernées par les effets de la canalisation de transport de gaz.

Urbanisme et mise en compatibilité du plan d'urbanisme

Le territoire de la commune de PIERRELATTE (12900 habitants) impacté par le projet de construction de la canalisation « Eridan » est couvert par un Plan local d'Urbanisme (PLU) qui a été approuvé le 15 janvier 2013.

Le projet de tracé de la canalisation traverse les zones classés A et N dans le PLU de la commune et un espace boisé classé (EBC) sur une surface estimée de 6 000 m².

Après examen du document d'urbanisme et après avoir constaté que le règlement du Plan Local d'Urbanisme ne permet pas l'installation d'un tel ouvrage, il y a lieu de prévoir la mise en compatibilité concernant les dites zones afin d'y autoriser la construction de la canalisation du transport de gaz.

Caractérisation du secteur : Le territoire de la commune de PIERRELATTE est situé dans la région du Tricastin, vaste plaine où industrie, transports, agriculture moderne et habitat occupent l’essentiel du territoire. Les éléments les plus marquants de cette plaine résident dans la présence :

- du Rhône omniprésent qui la délimite à l’Ouest

35 - d'un vaste territoire agicole constituée en vastes parcelles irriguées par un système complexe de gestion de l’eau pour du maraîchage et quelques vergers. Les terrains alluviaux qui composent les sols ont permis le développement de zones de productions intensives modernes.

- d'un continuum urbain le long d’infrastructures de transport, d’énergie (autoroute, nationales, TGV, lignes électriques) et industrielles. Entre le canal d'amenée et la Nationale 7, plusieurs sociétés développent, sur le site du Tricastin (600ha) situé à 3900m environ du tracé, des activités étroitement liées à la production d'énergie d'origine nucléaire. De nombreuses industries sont classées SEVESO : EURODIF, COMURHEX S.A, AREVA (ex COGEMA), SODEREC, SOGIF. Ce secteur est donc concerné par le risque nucléaire qui constitue un enjeu fort. Le projet de tracé La reconnaissance s’est effectuée dans de très bonnes conditions, l’ensemble du tracé a pu être reconnu en voiture en prolongeant les itinéraires aux extrémités des secteurs 3 et 4. Depuis la commune de Lapalud au sud, le tracé d’orientation nord traverse des PK 105 à 106 des zones humides à forts enjeux écologiques avec l’île de Saint Etienne de Dion, l'ile des Cadets et le franchissement à deux reprises de la lône des Joncs. Du PK 106 au PK 112, le projet de tracé traverse la plaine, à proximité d'un habitat dispersé : (Frémigières, Malangin (PK 106), Maucuèche, la Brunelle (PK 107), la Drivette, les Perrotines, (chevaux), Lespitalet (PK 109), Haute Bourgogne (PK 111), la Cousinotte (Entre PK 111 et PK 112).

Le tracé franchit plusieurs voies communales et RD : RD 823 (entre les PK 107 et 108), puis la RD 59 (entre les PK 109 et 110), laissant à l’Est le plan d’eau de Pignedoré (zone de baignade et de loisirs à 70m) la RD13 (entre les PK 110 et 111) et la Rd 93 en limite de commune.

Au lieu dit « Chauras » (entre les PK 112 et 113) il prend une orientation nord-ouest et il passe à proximité (20m) de l'habitat du quartier les Charagons (après le PK 114).

Sur l'ensemble du tracé, il franchit, en souille, plusieurs cours d'eau : la petite Berre (entre les PK 114 et 115), masses d'eau : lône des Joncs (PK 106) et des canaux d'irrigation et fossés d'assainissement : fossé de Tave, fossé de Lespitalet (PK 109), fossé de Chauras (entre les PK 112 et 113), fossé de Serre, fossé des Charagons.

Entre la RD 823 et la RD 13 le secteur présente un risque élevé de remontée de nappe.

Au franchissement de la petite Berre, et de la RD 93, en limite de commune de Pierrelatte et Donzère , il est prévu un poste de sectionnement.

Le tracé se poursuit ensuite sur le territoire communal de Donzère et traverse en sous œuvre au PK 116, le canal de Donzère, la voie ferrée et la RN7.

Dans sa traversée de la plaine de Pierrelatte, le projet de canalisation passe à proximité de l'entreprise Goldoni (680m), d'ERP (garage Pierrelatte Auto Service (600m), du centre équestre du Méas (310m), du club canin (180m), des restaurants Mon Relais (520m) et la Roseraie* (350m)) de l'hôtel Au fer et à Cheval (720m) etde la piste de Bicross (530m)au lieudit Reboul. Conclusion :

La reconnaissance a permis une bonne visualisation du tracé sur l’ensemble du secteur. La bonne connaissance du dossier et du terrain de l’équipe GRTgaz a permis de visualiser l’ensemble des points du tracé demandés. L’équipe de GRTgaz a également répondu à l’ensemble des questions soulevées.

36 PIÈCE ANNEXE N°4

Exemples de photographies d'affiches apposées en mairies et sur les lieux du projet de tracé: PIERRELATTE

37 PIÈCE ANNEXE N°5

SUGGESTIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE AUX MAIRES CONCERNES PAR LE PROJET ERIDAN

Pour un bon accueil du public

La commission pourrait être amenée à recevoir plusieurs personnes souhaitant être reçues ensemble ou des délégations.

- Pour les permanences, il serait souhaitable de mettre à la disposition des membres de la commission une salle pouvant accueillir un nombre de personnes suffisant, si possible autour d’une table. - Pour respecter la confidentialité des entretiens et le confort des personnes à l’extérieur de cette salle où sont tenues les permanences, prévoir un lieu d’attente équipé de quelques chaises, - Autant que possible, les lieux devront être accessibles aux handicapés et toutes les mesures doivent être prises, le cas échéant, pour leur accueil dans d’autres locaux, que ce soit lors des permanences, un commissaire-enquêteur les prenant en charge, ou en dehors des permanences pour qu’ils puissent consulter le dossier et consigner leurs observations dans les meilleures conditions possibles.

Contacts avec le Maire

- Les rencontres entre les membres de la commission et les Maires sont évidemment souhaitables. - Compte-tenu du grand nombre de mairies concernées et des déplacements importants des membres de la commission, il serait souhaitable que ces rencontres se déroulent le jour des permanences.

Avec nos plus vifs remerciements pour toute l’attention que vous porterez au bon déroulement de cette enquête publique

Pour la Commission d’Enquête,

Le Président,

38 PIÈCE ANNEXE N°6 Les permanences (extrait Article 3 de l'AP)

13 SAINT-MARTIN-de-CRAU (dont lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 enquête de mise en jeudi 10 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 compatibilité) mercredi 16 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (heure de fin de l'enquête) 13 ARLES lundi 14 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 13 FONTVIEILLE vendredi 4 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mercredi 23 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 13 TARASCON (dont enquête de samedi 12 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) lundi 21 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 vendredi 25 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00

13 BOULBON (dont enquête de mercredi 2 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mise en compatibilité) 30 ARAMON (dont enquête de lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) samedi 19 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 30 THÉZIERS (dont enquête de lundi 14 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) 30 SAINT-HILAIRE-D'OZILHAN vendredi 4 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 (dont enquête de mise en compatibilité) 30 ROCHEFORT-DU-GARD mercredi 16 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 30 SAINT-LAURENT-DES-ARBRES jeudi 10 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 (dont enquête de mise en compatibilité) 30 LAUDUN-L'ARDOISE (dont mardi 8 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 enquête de mise en compatibilité) 84 CADEROUSSE (dont enquête mardi 8 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 de mise en compatibilité) 84 ORANGE (dont enquête de mardi 8 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mise en compatibilité) 84 PIOLENC (dont enquête de mercredi 23 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mise en compatibilité) 84 MORNAS (dont enquête de jeudi 10 octobre 2013 de 09 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) de 14 h 00 à 17 h 00 samedi 19 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 lundi 21 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 de 14 h 00 à 17 h 00 (heure de fin de l'enquête) 30 SAINT-ETIENNE-DES-SORTS mercredi 23 octobre 2013 de 09 h 00 à 12 h 00 (dont enquête de mise en de 14 h 00 à 17 h 00 compatibilité) jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 de 14 h 00 à 17 h 00 (heure de fin de l'enquête) 84 MONDRAGON (dont enquête de mercredi 2 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mise en compatibilité) jeudi 24 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 84 LAPALUD (dont enquête de lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) lundi 14 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00

39 26 PIERRELATTE (dont enquête lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 de mise en compatibilité) jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (heure de fin de l'enquête) 26 DONZÈRE (dont enquête de vendredi 4 octobre 2013 de 09h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) de 14 h 00 à 17 h 00 lundi 21 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 de 14 h 00 à 17 h 00 26 MALATAVERNE (dont enquête lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 de mise en compatibilité) jeudi 10 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mercredi 16 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 vendredi 25 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 26 CHÂTEAUNEUF-DU-RHÔNE samedi 12 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (dont enquête de mise en lundi 14 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 compatibilité) de 14 h 00 à 17 h 00 mercredi 23 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 de 14 h 00 à 17 h 00 jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (heure de fin de l'enquête) 26 ESPELUCHE (dont enquête de mardi 22 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) 26 MONTBOUCHER-SUR-JABRON lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (dont enquête de mise en samedi 12 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 compatibilité) vendredi 25 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (heure de fin de l'enquête) 26 SAUZET (dont enquête de mise mercredi 16 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 en compatibilité) 26 LA LAUPIE (dont enquête de vendredi 4 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) 26 MARSANNE (dont enquête de mardi 15 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) mercredi 23 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 26 ROYNAC (dont enquête de mardi 8 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mise en compatibilité) 26 GRANE (dont enquête de mise vendredi 25 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 en compatibilité) 26 ALLEX (dont enquête de mise samedi 12 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 en compatibilité) jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (heure de fin de l'enquête) 26 AMBONIL (dont enquête de mardi 8 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mise en compatibilité) 26 MONTOISON (dont enquête de lundi 21 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) 26 ÉTOILE-SUR-RHÔNE (dont lundi 14 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 enquête de mise en compatibilité) 26 MONTMEYRAN (dont enquête lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 de mise en compatibilité) vendredi 4 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 26 BEAUMONT-LÈS-VALENCE lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (dont enquête de mise en compatibilité) 26 MONTVENDRE (dont enquête mardi 8 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 de mise en compatibilité) 26 CHABEUIL (dont enquête de jeudi 10 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 mise en compatibilité) vendredi 25 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 26 MONTÉLIER (dont enquête de mercredi 16 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00

40 mise en compatibilité) 26 ALIXAN (dont enquête de mise vendredi 4 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 en compatibilité) samedi 12 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 lundi 21 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (heure de fin de l'enquête) 26 CHATEAUNEUF-SUR-ISÈRE vendredi 4 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 (dont enquête de mise en compatibilité) 26 GRANGES-LES-BEAUMONT mardi 8 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 (dont enquête de mise en compatibilité) 26 CLÉRIEUX (dont enquête de lundi 30 septembre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) samedi 12 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 vendredi 25 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 jeudi 31 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 (heure de fin de l'enquête) 26 SAINT-DONAT-SUR lundi 14 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 L'HERBASSE (dont enquête de lundi 21 octobre 2013 de 9 h 00 à 12 h 00 mise en compatibilité) 26 SAINT-AVIT mercredi 23 octobre 2013 de 14 h 00 à 17 h 00 de 9 h 00 à 12 h 00 permanences supplémentaires

41 1 - DEROULEMENT DES PERMANENCES DANS LE SECTEUR 1 : M. JEAN PIERRE FERRARA

- 30 septembre 2013 à 9h à St MARTIN DE CRAU

Lors de ma permanence d’ouverture de l’enquête publique de 09h à 12h, j’ai accueilli dans une ambiance cordiale, 2 personnes et recueilli leurs observations écrites.

- Monsieur LERT, Architecte, expert près la Cour d’Appel d’Aix, qui représente Monsieur Gian Luca Salina AMORINI, propriétaire du Bois de SANTA FE (PK 09/PK 12), informe de l’inquiétude de Monsieur AMORINI, sur la garantie irréfutable des mesures proposées pour compenser les effets négatifs du chantier sur le milieu naturel. Pour cela il est demandé par une justification étayée de documents photographiques sur un secteur déjà marqué par les impacts apparents de gazoducs existants, l’établissement d’une convention pertinente au regard d’absence d’incidence significative après travaux, sur les objectifs de conservation de ce site répertorié ZNIEFF 930012405. (6 pièces explicatives sont annexées au registre).

- Monsieur FRAISSE, (PK 05/PK 06) arboriculteur, producteur de plusieurs variétés de pèches, estime que la production de ses vergers, étalée sur la saison est fortement compromise. Il propose pour des raisons économiques l’évolution du projet initial vers un tracé alternatif qui évacuerait alors l’enjeu identifié.(4 pièces complémentaires sont annexées au registre)

- 02 octobre 2013 de 14h à 17h à BOULBON

A la clôture de ma permanence, j’ai accueilli huit personnes et collecté les observations de 6 personnes physiques et association. - Mme Marie-Anne et M. Luc VANHOVE, non concernés par le tracé, donnent un avis favorable au projet et notent avoir reçu du commissaire enquêteur une information très intéressante.

- M. GILLES Christian, Président du Syndicat des Exploitants Agricoles du Canton de Tarascon, remet deux pages de remarques et propositions du Syndicat, qui sont annexées au registre.

- M. SIINO André demande quels sont les résultats des vérifications demandées par l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) sur les scénarios d’incidents avec leurs conséquences sur les sites nucléaires du Tricastin et de Marcoule. Il s’interroge sur une extension possible du réseau de distribution pour alimenter les villages (Vallabrègues)

- Mme RIOUST Marylène n’a pas d’opposition de principe majeure, mais souhaite être indemnisée sur la totalité de la parcelle, en raison des incidences directes irréversibles sur la productivité de ses abricotiers de 11ans. Elle présume compte-tenu de son âge ne pas avoir le courage nécessaire pour recréer une plantation nouvelle.

- Mme et M. JAËN BURAVAND Marielle (PK 41/ PK 42) demandent puisque le projet s’inscrit dans leurs terres agricoles, que le trajet envisagé du gazoduc ne coupe pas les parcelles pratiquement au centre, ce qui effectivement est susceptible de restreindre substantiellement le type d’affectation du terrain, mais suive les lignes des terres au sud. Cette modification du tracé a pour but de maximiser sur la surface originelle du terrain, la réalisation d’un projet fortement désiré d’installation agricole du fils aîné titulaire d’un BTS d’agriculture, et rendre ainsi ce dernier réalisable. Ils indiquent que sans cet aménagement du tracé l’avenir de leur fils est compromis. Ils espèrent être directement informés car jusqu’à présent ils ont été tenus à l’écart des informations.

42 - 04 octobre 2013 de 14h à 17h à FONTVIEILLE

Je n’ai reçu la visite que d’une personne qui a transcrit ses remarques sur le registre.

M. THIEULOY Rémy qui est propriétaire de parcelles en PK 26, déjà concernées par le passage d’une précédente canalisation, n’émet pas d’observation sur le futur gazoduc qui doit traverser son territoire. Il demande de plus amples informations sur l’emprise au sol nécessaire à la mise en œuvre du chantier pour le franchissement en sous-œuvre du canal de Viguièrat.

- 08 octobre 2013 à SAINT ETIENNE DU GRES (hors permanence)

Monsieur DE GRELIN Robert : Pourquoi une canalisation de 1200 mm (120 GWh/jour) a une capacité de transport inférieure à une de 600 mm (150 GWh/jour). Notice explicative :page 16 Justification du projet.

• 09 octobre 2013 à FONVIELLE (hors permanence)

Monsieur BROUZET Maurice : Informe que le projet ERIDAN « par ses travaux nous affectent par la disparition et le massacre du bois où il y a des arbres plus que centenaires….et qu’il y a un aqueduc avec une noria auquel nous tenons énormément ».

• 10 octobre 2013 de 14h à 18h à St MARTIN DE CRAU

Nota : Pour rendre accessible aux personnes présentes l’information sur le dossier, la permanence s’est terminée exceptionnellement à 18h.

Monsieur JOUBERT Gérard, à consulté le dossier. Il proposera ses observations lors de la permanence qui se tiendra le 23 octobre 2013 à Fontvieille.

Monsieur SERIGNAN Bernard, qui représente aussi Monsieur CELCE Alain (PK 16) indique :

• que les jalons posés hors de sa présence, ne correspondent pas selon M. ESPOSITO /GRTgaz au tracé final. • Exprime son interrogation sur le tracé en PK 15, qui passe de l’autre côté du canal, après un franchissement en sous-œuvre. • Demande une remise en conformité après travaux de l’arrosage initial. • Souhaite une indemnisation calculée sur les effets cumulatifs de l’infrastructure. • S’interroge sur l’’éventuelle dépréciation de son terrain à la revente.

Madame Béatrice et Monsieur. Didier BARTHALOIS : EARL BARTHALOIS Didier (PK17/PK18) Souhaitent que le tracé de la pièce 5, Folio 6, qui ne leur pose pas de problème particulier, n’évolue pas ultérieurement à l’enquête publique vers le nord de leur propriété.

Monsieur FRAISSE Dominique représentant le Mas de Gouirard (PK04/PK05) (1 plan annaxé) dépose un plan modificatif du tracé, qui annule et remplace celui annexé au registre d’enquête lors de sa venue à la permanence du 30 septembre 2013 à St Martin de Crau et retranscrit toutes ses observations exprimées ce jour là.

Monsieur VAUVY Hubert représentant STRAFRUIT et Monsieur BOUCHE Alexandre représentant AG FRUITS : Constatent l’imprécision sur les plans du dossier des limites de propriété, en cela ils demandent avec insistance que le tracé de la conduite soit matérialisé par un piquetage. Ils renouvellent leur demande de ne pas être concernés sur la parcelle Poscros entre PK01 et PK02 par le gazoduc en raison de l’activité variétale de leur exploitation fruitière. La formulation des observations concernant la

43 parcelle Bouscayer sera consécutive à l’obtention du tracé projeté. La canalisation doit être recouverte de 1,5 m de terre et les travaux réalisée hors saison de végétation pour ne pas pénaliser la production des fruits. Madame et Monsieur MANASSERO Philippe : Propriétaires de la parcelle PK0 sur laquelle GRTGaz après un achat non réalisé prévoit de construire la Grille d’Interconnexion de Saint martin de Crau, ne sont pas vendeurs des 8 hectares de vergers de leur propriété agricole, convoités par GRTgaz pour l’implantation de la structure. Les observations soulevées sont les suivantes :

- diminution importante du potentiel de production de pêches et d’abricots d’environ 400 t/saison - dépréciation de la valeur patrimoniale - nuisances inhérentes à cette installation( sonores, visuelles..) - dangers liés à un fonctionnement dégradé - contraintes administratives de la servitude - difficulté à retrouver des terres fertiles - emplois menacés sur l’exploitation

• 12 octobre 2013 de 09h à 12h à TARASCON (Registre n°2)

Nota : Monsieur GUIBAUD. H Expert Agricole est présent, sans noter d’observations au registre.

• Madame HONORE Françoise : (PK36 à PK37) Conteste le passage en diagonale du gazoduc Eridan dans son territoire et demande que le trajet suive les divisions naturelles (ruisseaux, chemins, routes..) Elle affirme que d’autres tracés de moindres impacts sont possibles et attend de nouvelles propositions. Madame HONORE précise que la propriété située sur un site archéologique (Mas Cantien) et annotée comme partie de la zone de protection d’alimentation en eau potable pour la commune de Tarascon, doit être reprise par son fils en exploitation Bio et élevage. • Monsieur ROBERT Jean Michel : Conteste le passage Eridan dans son exploitation laitière bovine spécialisée, tel qu’il est présenté aujourd’hui. Une modification du tracé sera déposée ultérieurement par un collectif de voisins. • Monsieur GUIGE Fréderic : Conteste le passage en diagonale du gazoduc Eridan qui coupe son exploitation et qui posera lors du chantier d’énormes problèmes dans son activité secondaire d’entrepreneur de travaux agricoles. • Monsieur GONTIER Fréderic : Conteste le tracé Eridan qui impacte fortement son exploitation et redoute une perte de la valeur du foncier. • Monsieur PERRIER Gérard : Conteste le tracé dans son activité de vente directe, avec notamment la distance de 575 m imposée pour la réception du public. • Monsieur MARTINEZ Serge : Fera connaître plus tard ses conditions.

14 octobre 2013 de 09h à 12h à ARLES

Le dossier a été mis à disposition dans une grande salle située au 1er étage du bâtiment, afin de répondre aux demandes d’une trentaine de visiteurs arrivés à l’ouverture et peu après.

• Madame RIOES Delphine du Service Risques Majeurs de la ville d’Arles (adjointe de M.MORVAN) participe à la permanence, sans noter d’observation sur le registre. • Madame COULLOMB Véronique :Europe Ecologie les Verts : Estime ce projet d’une autre époque dont la rentabilité n’est pas prouvée. • Madame MECCANTI Yvette : Exprime son désaccord avec le projet qui pénalise l’arrosage des prés. • Madame VILLERO Patrick (PK19/PK20): Demande une réunion sur le terrain avec le CE/GRTGaz/le Directeur du Parc des Alpilles et les agriculteurs et manifeste entre autres son mécontentement concernant l’incidence des travaux sur son habitation, le risque de pollution de la nappe phréatique, la dépréciation de son bien immobilier et le manque d’information de la part des mairies de Moulès et d’Arles.

44 • Monsieur ARRIVE Régis (PK20) : Formule une demande de réunion sur le terrain dans les mêmes termes que Madame VILLERO Patrick. Questionnement sur l'hydraulique après travaux, sur la remise en état de la clôture sur les 2 hectares du terrain, la sécurité, la valeur de ses terrains, son habitation, et sur l’absence depuis 2007 d’information par les administrations qui connaissaient ce projet. • Monsieur GUIBAUD Henri Expert Agricole : Joint ce jour au registre un document de 3 pages. Il représente pour l’association VERTE CRAU, 16 agriculteurs présents dans la salle : Madame MACANTI Yvette, Madame et Monsieur FONTANA, Messieurs SADOULET Georges, PAUL Christian, CHALAYE Roger, ARRIVE Régis, LAUGIER Gilbert, MANIFICAT-EMANUEL Sandrine, VIAL Philippe, BARTHALOIS Helen, REYNAUD Raymond, SGHERRI Denis, VILLERO Patrick, SOLER Patrick, ROUX Olivier, SADOULET Jean Claude, • Monsieur SADOULET Jean Claude (PK19) : Demande que M. le commissaire enquêteur vienne sur le terrain voir les impacts du tracé sur son activité de pastoralisme (pollution de la nappe phréatique, destruction de l’irrigation des prairies en foin de Crau AOC…..) • Madame PAPA Roberte (PK19/20) : Dépose un courrier de 4 pages et demande au commissaire enquêteur de venir sur place constater les dégâts. • Monsieur VIAL Philippe (PK16 à PK18) : Déplore que ce tracé ne tient pas compte des familles qui vivent sur la terre de la Crau et souhaite rencontrer sur place le commissaire enquêteur. • Monsieur LAUGIER Gilbert : S’oppose vivement à la traversée de la parcelle pour de multiples raisons : écoulement modifié des eaux après infiltration, détérioration du matériel de fauche par la remontée de cailloux……. • Monsieur BACHEVALIER Jacques Adjoint de Quartier, Mairie annexe de Moulès : Dépose ce jour un courrier de 2 pages.

Observation du CE : lors de la permanence, j’ai eu la visite de deux gendarmes, venus s’enquérir du climat de la participation du public. Ils ont pu constater que les échanges étaient cordiaux, empreints de courtoisie. Je n’ai pas obtenu de réponse sur l’origine de leur action.

16 octobre 2013 de 09h à 12h à SAINT MARTIN DE CRAU

- Monsieur AUVET Brice : Aucune observation sur le dossier. - Monsieur CHALAYE Roger : pièce annexée de 8 pages : Relève que la profondeur de la tranchée, n’est pas explicitement définie pour les PK19 et 22, en fonction des différents obstacles à franchir. Il signale l’influence du chantier sur les nappes souterraines et sur l’irrigation gravitaire des prairies. Il s’inquiète la destruction d’un verger d’oliviers de 1,25 hectare qui pourrait créer pour la partie basse du Mas Petit Barbegal un risque d’inondation comme en 2003 et 2011. - Monsieur MARTINET Mario mandaté par la Mairie de Salon de Provence : Remet ce jour le dossier de la Mairie de Salon de Provence, propriétaire du Domaine de Farinon à Saint Martin de Crau, ainsi que le Dossier des fermiers :EARL GRANIER Frères sur le même Domaine de Farinon. - Monsieur BERARD Emile : Garde chasse dans la propriété du Petit Barbegal, s’oppose au tracé. - Monsieur JOUBERT Gérard : Deux gazoducs sont déjà présents dans la propriété qui est une chasse. De nombreux arbres vont être abattus, chênes centenaires, oliviers, cerisiers Le tracé qui passe devant une habitation ne convient pas, il faut réfléchir à déplacer le nouveau plus au sud. - Monsieur GAZZANO Sébastien, Monsieur GAZZANO Daniel. Fermiers du Petit Barbegal, souhaitent un tracé alternatif pour protéger les récoltes et les bâtiments du risque d’inondation. - Monsieur SGHERRI : Propriétaire des parcelles Petit Barbegal (PK19 à PK21) : remet ce jour un document de 10 pages qui développe ses arguments. - Madame et Monsieur VILLERO (PK19/PK20) N’ont pris connaissance du tracé que ce jour lors de la permanence. - Madame ILLIANO Marie : A déposé ce jour un courrier d’une page pour être annexé au registre d’enquête. - Monsieur BARTHALOIS Helen : A déposé ce jour un courrier d’une page pour être annexé au registre d’enquête. - Monsieur MANIFICAT Michel, Président de l’ASA Irrigation de Haute Crau, Monsieur ALLARD Jean Luc Vice Président, Monsieur ARLAUD, Monsieur SGHERRI Denis Syndic : Ont remis ce

45 jour un document d’une page pour être annexé au registre. - Madame BIZOUARD Hélène Collectif pour l’avenir de Moulès : a déposée un courrier d’une page annexé au registre d’enquête. - Madame TAVAN Gisèle et Monsieur SADORGE Ludovic (PK05) : S’opposent au tracé du projet actuel et souhaitent une indemnisation correspondant au préjudice subit. - Monsieur HERVE Jean Philippe Directeur AIR LIQIDE France INDUSTRIE, basé à Fos-Tonkin, a remis un document ce jour. La société AIR LIQIDE est favorable au projet. - Monsieur FONTAINE Jean Claude : est favorable au projet.

21octobre 2013 de 09h à 12h à TARASCON

Monsieur MOREAU Eric (PK39) Propriétaire d’un Mas, ancien relais des Pèlerins du XVème siècle, refuse de voir abattre lors des travaux 2 cyprès bicentenaires de plus de 20m de hauteur. Il souhaite que le tracé respecté l’intégrité de l’entrée de la propriété et que les travaux soient effectués en hiver afin de ne pas perturber l’activité de son activité de chambres d’Hôte, par des nuisances sonores, poussière… 2 forages en bordure de route sont à préserver. Une indemnisation suivant les préjudices subits est souhaitée, (2 plans sont annexés au registre).

Messieurs MARTINEZ Serge et Daniel (PK30) : Gérants du GAEC Mas Créma, déjà impactés comme fermiers par le tracé actuel, le seront aussi comme futurs propriétaires sur les parcelles ZV23, ZV4, ZV3, ZV2, ZV34, ZT13, ZI63, qui selon le tracé vont de 1893 à 1868 mètres. (PK30/PK33). - 1er point : Demande de changement du tracé, avec un impact moins important au niveau du Mas de Mottet et sur le reste de la propriété Mas Créma (PK30), selon le plan joint en dessous. - 2ème point : Indemnisation pour les futurs propriétaires, prenant en compte toutes les parcelles selon le compromis de vente des terrains. Dédommagement pour le Mas de Mottet qui se trouve dans les 660 mètres inconstructibles pour envisager un lieu d’accueil du public. - 3ème point : La surface impactée par les travaux qui représente environ 6 hectares doit être admissible aux Droits Paiements Uniques (DPU) normaux, sachant qu’une disparition de surface entraine la perte définitive de DPU. - 4ème point : Indemnisation de la culture présente ou future - 5ème point : Séparation de la terre végétale extraite et évacuation en proximité du surplus pour récupération. Remise en état du sol par, sousolage en profondeur, apport de 3 tonnes d’engrais/hectare et 30 tonnes de compost/hectare. - 6ème point : Pour chaque parcelle : ZV23 : pas de vanne de dégazage, indemnisation de la haie de cyprès ZV4 et ZV3 : indemnisation de 2 haies de cyprès, d’une haie de lauriers et d’une rangée de vigne. Tuyau profondeur minimum 2 mètres. ZV2 : Tuyau profondeur minimum 2 mètres. ZV34 : Indemnisation Mas de Mouttet, bâtiment dans la zone des 660 mètres avec interdiction dans le futur de recevoir du public. Changement du tracé. Tuyau profondeur minimum 2 mètres. Pour cause d’aménagements futurs, fossé canalisation irrigation et nivellement. ZT13 : Tuyau profondeur minimum 2 mètres. Particularité forage de diamètre 200, profondeur 25 mètres. ZI63 : Tuyau profondeur minimum 1,5mètre. Le décroché en aval du tracé actuel n’est pas compréhensible, alors que la ligne droite est plus directe. Messieurs MARTINEZ Serge et Daniel demandent que des experts puissent apporter des éléments supplémentaires à leur réclamation ANONYME : Des personnes du Domaine de Denty après la visite du dossier n’émettent pas à ce jour d’observations particulières

23 octobre 2013 de 14h à 17h à FONTVIEILLE

Messieurs HUBEAU MAHE Robert , et HUBEAU MAHE Martin - SARL Mahé de la Bourbonnais Propriétaires d’un bien situé à Fontvieille, dont les parcelles sont concernées par le projet Eridan, remarquent et observent après avoir pris connaissance du dossier :

1°) - Le tracé à été effectué sans avertissement préalable d’accès aux parcelles de la dite

46 propriété du Domaine de Barbosissin. 2°) - L’intitulé de la fiche réponse est erroné. Il s’agit d’une S.A.R.L et NON d’une S.C.I. L’objet Social de la SARL Mahé de la Bourbonnais est entre autres activités l’achat et la revente de biens immobiliers. L’actuel tracé proposé par GRT Gaz ERIDAN 2013, impacte très négativement les valeurs de l’investissement de notre Société sur l’intégralité du Domaine.

Monsieur BARTHALOIS Helen : Remis ce jour et annexé au registre, un relevé parcellaire précisant la proposition de passage du pipeline Eridan.

Madame BLANC Annick : Présidente de La Ligue de Défense des Alpilles remet ce jour un document répertoriant les éléments de l’analyse critique du projet Eridan, ainsi que cinq feuilles en annexe pour « montrer que, malgré les affirmations de GRT Gaz et de certains services de l’Etat , la protection de la zone archéologique n’est pas assurée. »

Monsieur VILLERO Patrick (PK19/PK20) : Demande un contrôle du niveau et de la qualité de l’eau de la nappe qui alimente son forage. Il précise posséder aussi un puits ouvert. Un suivi de la nature du terrain est invoqué, avec la question de la prise en charge d’éventuels dommages.

25 octobre 2013 de 09h à 12h à TARASCON

Reçu ce jour et annexé au registre d’enquête, en 16 bis, un courrier recommandé de 15 pages adressé par le cabinet DEBEAURAIN et Associés Avocats à la Cour, intervenant au nom de Madame HONORE Françoise née POUREAU.

Madame COLLAS et Monsieur CANTELE déposent un document de 6 pages et un plan de PK36 /PK37, avec proposition de tracé.

Messieurs TRIOLLE Claude et Robert : Demandent que les points suivants soient pris en compte : 1°) - Parcelle touchée, totalement indemnisée ; 2°) - Etalement des indemnités sur 20 ans ; 3°) - Deport du projet de la parcelle N° 1884 ; 5°) - Perte de jouissance et perte de valeur des parcelles voisines ; 6°) - Risque de pollution de la nappe phréatique ; 7°) - Durant les travaux : perte de temps pour l’organisation culturale, les traitements, la récolte ; 8°) - Indemnisation du système d’arrosage ; 9°) - Indemnisation pour perte de clientèle pendant 15 ans, après il faut retrouver les clients ; 10°) -Perte de valeur des terroirs et du bâti ; 11°) - Indemnisation des haies de cyprès ; 12°) - Il est évident que nous sommes opposés au projet ; Nous nous réservons le droit de contester certainement décisions pour lesquelles nous n’avons pas pensé.

Monsieur GRANGIER Joseph EARL Saint Bonnet : Les difficultés du projet Eridan pour Saint Bonnet sont : « L’accès au Mas, qui est également le siège de l’entreprise de travaux agricoles .il est donc impératif de maintenir le chemin d’accès au mas. Destruction des sols. Je pratique depuis de nombreuses années des techniques de travaux simplifiés, avec implantation de couverts, afin de maintenir et améliorer la structure et la fertilité des sols. Le passage d’Eridan va provoquer un tassement et un bouleversement des horizons, qui sera irréversible et avec des conséquences de nombreuses années. Production de semence sur l’Earl : maïs, tournesol, sorgho, colza et choux ces productions sous contrat nécessitent un isolement jusqu’à 800 m et ne peuvent être mises en culture n’importe où. Le maintien en appui d’Eridan à la route l’ancienne route Maillane Boulbon est impératif. L’indemnisation devra être à la hauteur des dommages. »

Monsieur LAFOREST Bernard (PK32) : Eleveur Propriétaire de terres au lieu-dit La Martellière sur la commune de Tarascon, conteste le passage de GRTGaz, par l’impact très dévalorisant

47 économiquement sur ses terres ainsi que les nuisances provoquées par la circulation des engins (bruit, poussière, pietinnement, stress). La perte de récolte est envisagée pour plusieurs années, avec en conséquence la pénurie d’alimentation pour son troupeau de 1200 bêtes. Il annonce que son projet de réinstallation, Habitations, Hangars, Bergerie, pour se retirer de la Zone du Roubian, ne pourra pas aboutir au vu de l’interdiction de construire et de tous les dangers que provoquera cette réalisation.

Messieurs BARTHALOIS Didier, SAFFIN Jacky, SCARDIGLI Jean Pierre : Remettent ce jour une copie d’un courrier recommandé adressé à Monsieur Yvon LE GARS, dans lequel ils demandent une modification du tracé entre le PK17 et le PK18.

Madame HONORE POUREAU (PK36/PK37) : Joint au registre une délibération du Conseil Municipal du 29 septembre 2010, notifié en préfecture de Marseille. L’attention du commissaire enquêteur est attirée sur le paragraphe qui concerne le périmètre « rapproché ».

Monsieur JULLIEN Denis : La conduite du projet ERIDAN ne passe pas directement sur notre propriété. Cependant à une connotation négative. Notre maison est en vente et nous sommes obligés de parler aux éventuels acquéreurs du projet ERIDAN qui amènera des nuisances. Pour nous pas d’indemnités. Quel sera l’impact des travaux sur la nappe phréatique dont nous dépendrons pour notre alimentation en eau ? Donc en conclusion : nous sommes contre le projet ERIDAN.

Monsieur ROBERT Jean Michel : Dépose une attestation d’association de consommateurs et détaille dans un document de 6 pages assorti d’un plan modificatif du tracé, ses observations critiques sur le projet du tracé Eridan. Ces différentes pièces sont annexées au registre d’enquête.

Monsieur MARTINEZ Serge (PK30) : Qui a passé un compromis de vente le 21 octobre 2013 des parcelles cadastrées ZI13, ZV34, ZV2, a reçu mandat des vendeurs pour mener toute négociation avec GRT Gaz sur ces parcelles impactées par le gazoduc.

31 octobre 2013 de 09h à 12h à SAINT MARTIN DE CRAU

Courriers transmis par la Mairie de Saint Martin de Crau. - Monsieur RAFAI Mohamed Conseiller régional PACA : 1 document de 5 pages Avis du Parc naturel régional des Alpilles, annexé au registre N°47.

- Famille SGHERRI Petit Barbegal : 1 document de 24 pages et un plan, annexé au registre d’enquête N°48.

- France NATURE ENVIRONNEMT 13 (FNE13) Reçu par mail un courrier de 2 pages , annexé au registre N°46

Clôture de l’enquête publique

- Messieurs MAGNIFICAT Michel Président ASA Haute Crau, ALLARA Jean Luc, Président Adjoint, SGHERRI Denis Syndic : Recopient in extenso le courrier adressé à GRT Gaz déposé pour être annexé au registre.

- Monsieur SGHERRI Denis : Remet le dossier N°2 comportant 25 pages au nom de Monsieur CHALAYE Roger Louis, ainsi que le dossier N°1 comportant 24 pages au nom de la famille SGHERRI.

- Monsieur FORTUNET Jean Guillaume Avocat : Représentant Monsieur CHARLES Serge, dépose un dossier comportant un mémoire et un bail sur 15 pages paraphées.

48 - Monsieur FRAISSE Dominique : Ne comprend pas l’obstination de GRT Gaz à ne pas vouloir étudier le tracé qu’il propose concernant ses parcelles. Il est déçu de n’avoir jamais été entendu depuis 2 ans et assure qu’il s’agit indiscutablement de mauvaise foi.

- Monsieur NOVI Alexandre : Qui se porte acquéreur de la parcelle ZE72 pour laquelle un compromis de vente est signé, envisage d’y créer une plantation d’oliviers. Ce document de 2 pages, accompagné de 6 feuilles de plans et photos est annexé ce jour au registre. Monsieur NOVI est contre le tracé qui passe à 100 mètres des habitations situées sur la parcelle ZE71 pour les raisons suivantes :Risque d’explosion de la conduite présence de 25 personnes sur la partie sud de la ZE71 (logement de l’exploitant et locations), perturbations liées aux travaux, inquiétude pour l’alimentation en eau, proposition d’un tracé qui longe la D 33.

- Monsieur VILLERO Patrick PK19/PK20 :Est en accord avec le tracé alternatif proposé par l’association Verte Crau. Si ce tracé n’est pas retenu, celui de M. BARTHELOIS doit être pris en considération suivant le plan déposé ce jour au registre. S’oppose au projet si le gazoduc passe en limite de sa parcelle. « Car il n’existe pas de risque zéro pour les explosions, perturbations durant les travaux ».

- Monsieur TRONC Didier Directeur du Comité du Foin de Crau : Atteste avoir déposé ce jour un courrier de recommandations de 3 pages.

- Monsieur ARLOT Louis (PK15) : S’interroge sur le bien fondé du tracé qui passe de la rive droite à la rive gauche du canal de la Haute Crau, près d’un hangar agricole. Le tracé qui passe en tête de la parcelle entièrement nivelée qui produit du foin de Crau, rendra impossible l’arrosage par gravitation à partir d’un fossé pourvu de martellières. Monsieur ARLOT Louis s’oppose au projet. le tracé n’est pas entièrement revu sur la parcelle en PK15.

- Monsieur SOLER Philippe : Comme cela est précisé sur la lettre remise ce jour, Monsieur SOLER est impacté à 100% sur les 12 hectares de ses terres par le tracé du gazoduc :parcelles ZE39, ZE3, ZE14, ZE1,ZE62. Il précise sont désaccord sur le projet ERIDAN par les risques, le danger et la catastrophe écologique que représente le gazoduc et aussi par la moins value des terrains avec le passage très près des habitations. Le tracé qui suit les virages de Barbegal parait acceptable.

- Monsieur RENAUD Raymond :S’oppose au tracé envisagé, qui passe à 80 mètres de la maison et qui impacte les réserves en eau du quartier (nappe phréatique à 2 mètres de profondeur) Un courrier remis ce jour est annexé au registre.

- Madame LONGHI Joêlle et Monsieur anonyme AGIR POUR LA CRAU : Les associations Agir pour la Crau et Naccica demandent d’émettre un avis défavorable au projet de tracé du gazoduc Eridan, en raison de ses impacts nombreux et non prévus dans les compensations, en particulier sur l’irrigation des champs plantés en foin de Crau. Un dossier de 3 pages est déposé ce jour pour être annexé au registre.

- Annotation du Commissaire Enquêteur sur l’observation AGIR POUR LA CRAU. J’ai suspendu provisoirement aux alentours de 10h20, l’entretien avec les représentants de l’association « Agir pour la Crau », pour accueillir Monsieur VULPIAN Maire de la commune de Saint Martin de Crau. Certainement pour exprimer son mécontentement dans une posture de type repli identitaire, Madame LONGHI Joëlle, a noté la phrase suivante : « Notre entretien ayant été interrompu par l’arrivée du maire de St Martin de Crau, nous n’avons pu débattre sur l’intégralité de nos arguments ». Lors de la reprise de nos échanges, sans doute après réflexion, Madame LONGHI Joëlle a rayé spontanément ses propos et a paraphé avec l’annotation « annulé ».

- ANONYME : En tant que citoyen je suis formellement opposé à ce tracé et à ce projet.

- Annotation du Commissaire Enquêteur sur l’observation anonyme. L’homme qui accompagnait Madame LONGHI Joëlle s’est déclaré représentant l’Association AGIR POUR LA CRAU, mais a souhaité garder l’anonymat.

49 - Monsieur GRANIER Gérard : remet ce jour 5 feuilles à joindre au précédent dossier déposé le 16 octobre 2013.

- Monsieur BENSON Rémy : Remet ce jour 2 feuilles à joindre au registre.

- Monsieur GUIBAUD Henri Expert Agricole : Représentant M. MARTINEZ Mas de Créma remet dans un document qui est joint ce jour au registre, ses observations comprenant un nouveau tracé.

- Madame EMMANUEL Sandrine (PK18/PK19) : Est opposée au tracé Eridan, qui traverse les prairies à l’arrosage. Elle est pour un tracé alternatif qui impacte moins l’exploitation des prairies.

- Monsieur GUIBAUD Henri Expert Verte Crau : Remet ce jour pour être annexé au registre le nouveau tracé qui évite la réserve du Mas de l’Illion.

- L’ASSOCIATION VERTE CRAU : Est totalement opposée au passage du gazoduc dans les prairies du Paty de Moulès pour les raisons qui sont exposées dans le document de 3 pages remis ce jour pour être joint au registre d’enquête.

2 - DEROULEMENT DES PERMANENCES DANS LE SECTEUR 2 : M. JEAN PIERRE DEBELLE

• 30 septembre 2013, de 9 h à 12 h, Ouverture de l'enquête à ARAMON,

La permanence s'est tenue conformément aux prescriptions de l'arrêté préfectoral et aux consignes transmises aux mairies par la commission d'enquête.

J'ai été reçu par le maire, M. PRONESTI et par Mme DAO, responsable du Service urbanisme qui m'ont présenté les locaux où devaient se tenir mes deux permanences. Les conditions d'accueil offertes au public dans la salle des mariages ont été excellentes, un point d'attente ayant été prévu.

J'ai pu juger que l'ensemble du dossier serait facilement accessible pendant toute la durée de l'enquête et pourrait être consulté dans de bonnes conditions.

• Au cours de cette permanence, j'ai reçu une seule personne, Mme ROCHAS qui n'a émis aucune objection concernant le tracé de la conduite sur ses propriétés et qui souhaite que les parcelles de son voisin, jeune agriculteur, ne soient pas traversées par la conduite en leur milieu.

• J'ai pu m'entretenir avec le maire et la responsable du service urbanisme. La commune est favo- rable au projet sans remarque particulière. Le statut d'une parcelle (Bi 53) d'une superficie de 12.845 m2, cession de l'Etat à la commune a été évoqué. De ce fait, cette cession est inaliénable mais le maire sou- haite qu'elle soit utilisée par GRTgaz comme une aire de stockage ou de parking des engins de génie ci- vil pendant la durée des travaux.

Un courrier complémentaire du maire et un extrait de délibération du conseil municipal seront remis au commissaire-enquêteur lors de la deuxième permanence.

• 4 octobre 2013, de 14 h à 17 h à SAINT HILAIRE D'OZILHAN,

Manifestement le commissaire-enquêteur n'était pas attendu, la mairie étant fermée, et il a fallu "courir" après Madame le maire, un adjoint, ou une secrétaire pour ouvrir les locaux alors que deux intervenants étaient arrivés devant la porte de la mairie à 13 h 55. La situation s'est débloquée après une petite demi-heure.

50 J'ai pu constater que les cartons contenant les pièces du dossier avaient été stockés sous l'escalier situé dans le hall d'entrée de la mairie et j'ai toutes les raisons de penser qu'elles ne pouvaient être mises à la disposition du public dans des conditions acceptables. Je note que l'enquête était ouverte depuis cinq jours. Un rapport circonstancié signalant l'ensemble des faits a été transmis au Président de la commission d'enquête pour être intégré au rapport d'enquête.

Cependant, j'estime que cet événement n'a eu aucune incidence, • Ni sur la tenue des rencontres avec les requérants qui ont disposé ensuite de tout le temps né- cessaire pour s'entretenir avec le CE et formuler leurs observations,

• Ni sur le déroulement de l'enquête puisqu'aucune personne ne s'était présentée en mairie depuis l'ouverture de l'enquête

Au cours de cette permanence, j'ai donc rencontré les deux requérants initialement cités :

• M. GENAY, apiculteur, qui a manifesté son opposition à tout tracé alternatif traversant les "Fosses de Fournès" et le "Travers de Mars" (proposé par le Syndicat des Vignerons d'Estézargues) estimant ir- rémédiables les impacts sur la flore et la faune de ces sites sensibles, tant en période de travaux qu'en- suite pour l'exploitation du gazoduc.

Il a aussi évoqué une perte de production difficile à estimer et donc à indemniser en précisant que rien n'avait été prévu pour son activité professionnelle dans les barèmes de la Chambre d'Agriculture.

• M. IAMPETRO, Co-gérant du Domaine d'ANDEZON qui a exprimé sa satisfaction devant la prise en compte par GRTgaz du contournement de la ferme d'Andézon mais qui souhaiterait que soit réduite au maximum l'emprise du poste de sectionnement prévu sur la propriété de la SCEA.

Il estime, de plus, que les barèmes de la Chambre d'Agriculture du Gard sont très insuffisants et ne tiennent pas compte des plus-values d'une production en bouteilles CDR principalement destinée à l'Ex- port.

• D'autre part, j'ai rencontré le maire, Mme Nicole LAFFON, et le premier-adjoint, M. Serge DEFOY, qui n'ont formulé aucune remarque particulière sur le tracé envisagé en limite des communes de SAINT HILAIRE D'OZILHAN et d'ESTEZARGUES et sur la Mise en Compatibilité du PLU (réduction d'un EBC).

• le 8 octobre 2013, de 14 h à 17 h à LAUDUN L'ARDOISE,

La permanence s'est tenue conformément aux prescriptions de l'arrêté préfectoral et aux consignes transmises aux mairies par la commission d'enquête.

J'ai été reçu par M. HUGON, Service Génie Urbain de la mairie, qui m'a présenté les locaux où devaient se tenir ma permanence. Les conditions d'accueil offertes au public dans la salle du conseil ont été excellentes, un point d'attente ayant été prévu dans le hall.

Les conditions de mise à disposition au public du dossier et de sa consultation tout au long de l'enquête sont très satisfaisantes.

Le Président de la commission d'enquête a assisté à la plus grande partie de ma permanence durant laquelle nos échanges ont porté principalement sur l'ambiance du déroulement de l'enquête sur les différents secteurs et nos visions sur l'intérêt général et l'utilité publique du projet …

• Une seule observation a été recensée. Elle émane de M. HUGON et peut se résumer à des de- mandes d'information sur le profil de la conduite, notamment sa profondeur d'enfouissement, à l'ap- proche des puits d'entrée et de sortie, sous le Rhône et sous le Nizon, et l'étendue du chantier au voisi- nage de ces points.

51 • le 10 octobre 2013 de 14 H A 17 H à SAINT LAURENT DES ARBRES,

La permanence s'est tenue conformément aux prescriptions de l'arrêté préfectoral et aux consignes transmises aux mairies par la commission d'enquête.

J'ai été reçu par le maire, M. Michel ANASTASY, et M. BONATTO, conseiller délégué, qui m'ont présenté les locaux où devaient se tenir mes deux permanences. Les conditions d'accueil offertes au public dans une grande salle de réunion au voisinage immédiat des Services ont été excellentes, un point d'attente ayant été prévu dans le hall. Les conditions de mise à disposition du dossier et de sa consultation par le public tout au long de l'enquête apparaissent très satisfaisantes.

• Au cours de notre entretien, le maire a fait part de son avis favorable et de celui de la commune sans observations particulières.

Deux rencontres ont été conduites :

• La première avec M. Chistophe LAFFON, viticulteur propriétaire exploitant et sa mère, Mme Re- née LAFFON, qui ont marqué une opposition au projet dans la mesure où l'ensemble de leurs parcelles situées sur Saint Géniès de Comolas est traversé en diagonale par le tracé ce qu'ils estiment extrême- ment pénalisant pour la moitié de leur exploitation (vignes de moins de 15 ans en pleine production). Ils ne sont pas intéressés par une indemnisation et souhaitent la pérennité de leur exploitation. Ils déclarent n'avoir eu aucun contact direct avec des représentants de GRTgaz et regrettent un défaut de concertation qui s'est limitée à un courrier annonçant la tenue d'une réunion d'information.

• La deuxième avec M. Grégoire ALAUZEN, propriétaire récoltant, qui s'oppose à ce que sa par- celle soit traversée en diagonale à son extrémité et demande que le tracé soit déplacé sur des parcelles voisines non cultivées ne lui appartenant pas. Il souhaite que son potentiel de production ne soit pas af- fecté. Il signale avoir participé à une réunion d'information à laquelle il avait été convié mais regrette de n'avoir pas été contacté par la suite pour pouvoir évoquer sa situation avec GRTgaz.

• le 14 octobre 2013 de 9 H A 12 H à THEZIERS,

La permanence s'est tenue conformément aux prescriptions de l'arrêté préfectoral et aux consignes transmises aux mairies par la commission d'enquête.

J'ai été reçu par le maire, M. Alain CARRIERE, qui a mis son bureau à disposition pour tenir ma permanence. Les conditions d'accueil offertes au public ont été très satisfaisantes, un point d'attente ayant été prévu dans le hall, à proximité immédiate.

Les conditions de mise à disposition au public du dossier et de sa consultation tout au long de l'enquête apparaissent très satisfaisantes.

• Après notre entretien, M. CARRIERE m'a remis un courrier résumant l'ensemble de ses observa- tions. Son appréciation générale sur le projet et celle de sa collectivité n'appellent pas d'observations particulières et leur paraît équitable. Il rappelle que la commune a déjà fait beaucoup d'efforts environnementaux lors de la construction de la voie TGV et il souhaite qu'elle puisse bénéficier d'une indemnité permettant de développer un projet environnemental autour de l'école (Groupe scolaire "La Gadille").

Au cours de cette permanence, j'ai conduit trois autres entretiens avec des requérants du public.

• Mme Annabelle TEYSSIER et M. N'DIAYE, exploitants agricoles, qui ne sont pas défavorables au tracé sous réserve d'une bonne conduite des travaux, d'une indemnisation prenant en compte tous les

52 dommages subis et qui considèrent qu'une parcelle traversée en biais doit être arrachée et replantée sur sa totalité. Ils regrettent qu'un piquetage ait été effectué hors de leur présence, sans information préalable et qu'ils n'aient pas été invités à participer à la réunion de concertation lors du débat public.

• M. MANETTI, pour son gendre M. JAUME, exploitant agricole qui n'est pas défavorable au tracé à condition de passer en limite de propriété. Il regrette qu'aucune rencontre préalable n'ait été envisagée et souhaite être contacté par GRTgaz pour connaître les conditions d'indemnisation

• Mme Mireille TEYSSIER, pour son fils Frédéric TEYSSIER, qui exploite des parcelles plantées d'oliviers et d'abricotiers qui souhaite un impact minimum sur ses propriétés et une information sur les conditions d'indemnisation.

• le 16 octobre 2013 de 9 H A 12 H à ROCHEFORT DU GARD,

La permanence s'est tenue conformément aux prescriptions de l'arrêté préfectoral et aux consignes transmises aux mairies par la commission d'enquête.

J'ai été accueilli par M. Patrick VACARIS, maire de Rochefort du Gard et par une secrétaire des Services Techniques, qui ont veillé à ma bonne installation dans une salle de réunion donnant toute garantie de confort et de confidentialité pour des entretiens avec le public. Les conditions de mise à disposition au public du dossier et de sa consultation tout au long de l'enquête me sont apparues très satisfaisantes.

Au cours de cette permanence, j'ai conduit trois entretiens avec les requérants du public :

• M. Bernard DUSEIGNEUR, représentant de l'EARL Duseigneur Frères, qui n'a pas exprimé d'op- position au passage du gazoduc sur leurs propriétés, avis conditionné par le souci que soit épargnée la parcelle AI 212, parcelle AOC CDR Villages LAUDUN, cultivée en agriculture biologique devant conser- ver la biodiversité et l'intégrité de son sol (Il s'agit de vins jouissant d'une réputation à l'échelle mondiale). Il propose deux tracés alternatifs permettant d'éviter cette parcelle et a signé pour cela un compromis pour acquérir une parcelle voisine (AI 171) … Il a remis un dossier très étoffé comportant en annexe des pièces justificatives, notamment les courriers du SGVRCDR et de SUDVINBIO, le compromis de vente et des documents graphiques relatifs à sa proposition

• Mme Monique MERDY, qui souhaitait des informations générales sur le projet. La rencontre a ré- pondu à ses attentes

• M. Francis FABRE, président du Syndicat des Vignerons de SIgnargues et maire de DOMAZAN, reçu en présence de M. Didier KUPKE, maire-adjoint d'Estézargues, de M. Frédéric VINCENT, président de la cave coopérative d'Estézargues, et de M. Patrick VACARIS, maire de Rochefort. M. FABRE a commenté longuement les termes d'un courrier qu'il m'a remis en main propre. A ce courrier étaient annexées les conclusions d'une étude du BRGM définissant les conditions de faisabilité d'une variante alternative au projet permettant d'éviter un impact du tracé définitif déposé par GRTgaz sur l'aire AOC CDR Villages de "Signargues" située sur le Plateau de Coste Belle. M. FABRE a marqué une très forte opposition au projet de Gazoduc en développant un long argumentaire axé sur la protection indispensable du terroir AOC Villages et sur le refus manifesté par GRTgaz de prendre en compte les conclusions de l'étude du BRGM ... pour conclure : "Si les arguments n'étaient pas entendus toutes les voies de recours seraient mises en œuvre".

• M. Patrick VACARIS, maire de Rochefort dans sa contribution portée sur le registre, signale que l'incidence du projet est, "in fine" peu importante sur le territoire de sa commune. Il souhaite que la bande du tracé devienne un chemin DFCI dans le cadre d'un partenariat entre le syndicat de la Yeuseraie (SIVU), l'ONF, GRTgaz et la commune et que le capital perdu soit compensé. De plus, il s'associe à la contribution du Syndicat des Vignerons de "Signargues". Un extrait de délibération du Conseil municipal a été transmis au commissaire enquêteur.

53 • le 19 octobre 2013 de 9 H A 12 H à ARAMON,

Pour cette deuxième permanence tenue à ARAMON, j'ai été accueilli par un adjoint assurant un service d'astreinte à la mairie et par Mme DAO, responsable du Service Urbanisme.

• L'extrait de délibération du Conseil municipal qui m'a été remis confirme les contributions du maire reçues précédemment, notamment l'avis favorable de la commune à l'unanimité, et apporte des observations et demandes complémentaires :

• Dédommagements à la hauteur, pour des propriétaires fortement pénalisés par le tracé, • Projet considéré comme d'intérêt général et comme un levier économique pour le territoire, • Projet de développement de pistes cyclables pour lequel une contribution est sollicitée à GRTgaz dans le but d'obtenir un financement du Conseil Général (cadre du 1 %)

Au cours de cette permanence, j'ai conduit deux entretiens avec les requérants du public :

• Mme Christine PANNEBOEUF, Associée SCEA d'ANDEZON, qui évoque les demandes précé- demment formulées par M. IAMPETRO à Saint Hilaire d'Ozilhan en apportant des points complé- mentaires au nom de la SCEA qui :  Valide le projet compte tenus d'éléments comme le respect de l'éloignement des habita- tions, du sens des plantations, …  Ne souhaite pas être impactée davantage qu'indiqué dans le dossier en cas de variante hormis la parcelle AH41 sur Estézargues,  Est favorable à la vente d'une parcelle pour une surface minimum et des indemnisations raisonnables,  Demande une prise en compte de la vinification en bouteilles, des plus-values de l'export des produits pour la cave d'Estézargues, d'un cumul des pertes de récolte au prix actuel des ventes, …

• Mmes R. et Y. GIRAUD, qui émettent un avis défavorable au tracé pour des raisons de gigan- tisme et parce qu'il impacte des parcelles appartenant à leur famille. Elles ne sont pas convaincues de l'intérêt général du projet pour les nuisances apportées aux terres agricoles et les zones en friche qui sont des réserves naturelles. Elles considèrent que "le paysage qui est très riche va être détruit".

• Le 23 octobre 2013 de 9 H A 12 H et de 14 H à 17H à SAINT ETIENNE DES SORTS,

J'ai assuré cette première permanence sur une journée complète suite à une discordance entre les horaires de permanence du commissaire-enquêteur constatés sur les affiches disposées au voisinage du tracé et ceux officiellement prévus dans l'arrêté inter-préfectoral. Aucun requérant ne s'étant présenté dans la matinée du 23, cette erreur d'impression n'aura eu aucune incidence sur la participation du public et le déroulement de l'enquête.

J'ai été accueilli par Mme Isabelle MARCELLIN et par Mme la Secrétaire Générale qui ont veillé à ma bonne installation dans la salle du conseil donnant toute garantie de confort et de confidentialité pour des entretiens avec le public. Les conditions de mise à la disposition du public du dossier et de sa consultation tout au long de l'enquête me sont apparues très satisfaisantes.

Au cours de cette permanence, j'ai conduit deux entretiens avec les requérants du public en remarquant qu'une observation avait été portée précédemment sur le registre par MM. Jean Marc MANENT et Charles-Philippe TAUPENAS, représentants de la SCEA de ROQUA, une exploitation produisant des Kiwis dont les lignes palissées perpendiculairement à la voie TGV seront tronquées par la pose de la conduite avec pour conséquence une perte de production générant des sous-capacités pour les installations et donc des surcoûts pour les équipements de la SCEA …

54

- Premier entretien conduit avec M. Robert CHARDENAS qui souhaite un enfouissement à 1,5 car sa parcelle non exploitée à l'heure actuelle mais située dans l'aire AOC CDR pourrait être plantée de vignes. Il souhaite un balisage de sa propriété (18 a 53 ca) par GRTgaz et être informé du commence- ment des travaux.

- Deuxième entretien avec Mme Mylène BLANC qui est favorable au tracé tel qu'il a été déposé par GRTgaz. Disposant d'une importante superficie de terres, elle propose une cession de parcelles pour l'implantation d'un poste de sectionnement ou une à disposition locative d'espaces de stockage de maté- riaux. Elle a été déjà contactée deux fois par GRTgaz.

• 31 octobre 2013 de 9 H A 12 H et de 14 H à 17H à SAINT ETIENNE DES SORTS,

J'ai assuré cette deuxième permanence dans les mêmes conditions que précédemment et pour la même raison.

Aucun requérant du public ne s'étant présenté dans la matinée et dans l'après-midi du 31, cette erreur d'impression n'aura eu aucune incidence sur la participation du public et le déroulement de l'enquête.

• J'ai rencontré le maire, M. Didier BONNEAUD qui s'est montré favorable au tracé à condition qu'il ne porte pas préjudice au projet de ferme photovoltaïque en cours d'étude sur le zonage Npvi. Il de- mande à GRTgaz de faire en sorte que les deux projets puissent cohabiter et qu'un chemin d'accès soit maintenu.

A l'issue de cette permanence, j'ai pris en charge le registre d'enquête pour qu'il soit clos et signé par le Président de la commission d'enquête.

Pour conclure :

Hormis le dysfonctionnement constaté en mairie de Saint Hilaire d'Ozilhan qui ne fût que très temporaire et réglé dans les meilleures conditions, je souhaite faire état du dévouement et la conscience professionnelle des équipes administratives qui ont tenu à respecter les recommandations préconisées par la commission d'enquête pour que l'accueil du public et le déroulement de l'enquête s'effectue favorablement. Elles ont su répondre à mes sollicitations pour fournir au public, à chaque fois que nécessaire, les documents cadastraux ou les photocopies de documents dont il voulait conserver une trace ....

Je dois souligner également la qualité de leur accueil, de leur disponibilité à mon égard et leur précieux concours, y compris dans les communes où aucune permanence n'était tenue.

S'agissant de la participation du public au cours des permanences, elle a été relativement modeste puisque sur les 18 communes moins d'une trentaine de contributions a été recensée. Il faut cependant noter que la participation a considérablement augmenté dans les deux derniers jours, les 30 et 31 octobre, principalement dans les communes de FOURNES et d'ESTEZARGUES où de nombreux courriers ont été enregistrés.

Les entretiens sont toujours restés courtois, les discussions très ouvertes, l'ambiance a toujours été cordiale, agréable et sereine. A aucun moment, je n'ai décelé de pression ou d'animosité.

Je signale sans les expliciter ici, car envisagés hors de mes permanences :

• Le rendez-vous avec le maire de Saint Etienne de Comolas avec sa contribution dans le registre d'enquête, • La réunion de présentation aux élus de FOURNES des conclusions de l'Etude effectuée par le BRGM concernant les conditions de faisabilité de tracés alternatifs sur le "Travers de Mars" (présentation

55 faite par M. COLAS du BRGM en présence de représentants de GRTgaz), dont le compte rendu figure en annexe du rapport, • La visite de terrain effectuée après cette réunion sur le plateau d'Estézargues en présence de M. BOUDINAUD, Maire-adjoint de FOURNES, • La rencontre sur rendez-vous avec Mme le Maire d'Estézargues, en présence du Président et du Directeur de la Cave coopérative d'Estézargues et de la Conseillère juridique du Syndicat des Vignerons Réunis des côtes du Rhône au cours de laquelle un volumineux courrier a été remis, • Diverses autres visites de terrain effectuées à titre personnel, …

3 - DEROULEMENT DES PERMANENCES DANS LE SECTEUR 3 : Mme ÈVE MARTINI

• 30 septembre 2013 à LAPALUD de 9h à 12h

J’ai été accueilli par Madame BOUCHARD responsable du service URBANISME, dans la salle du conseil municipal. La grande table de cette salle était suffisamment vaste pour permettre d’ouvrir les principaux classeurs constitutifs du dossier, à savoir l’étude d’impact, le dossier des consultations administratives, et surtout la carte du tracé.

J’ai constaté que l’affichage en mairie était bien réalisé, et visible par les administrés.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu la visite de 1 personne, venue se renseigner sur le tracé l’information à été donné oralement.

Monsieur LAMBERTIN Jean-Pierre Maire de la commune de LAPALUD ainsi que son 1 er adjoint Monsieur SOULAVIE Guy sont venus me faire part oralement et par un courrier (Annexé Pièce N°1) de leurs « avis défavorable » concernant ce projet. Sur son courrier Monsieur LAMBERTIN Jean-Pierre c’est exprimé en tant que : Maire de la Commune de LAPALUD Mais également sous couvert de son statut de : Vice –président délégué du Conseil Général du Vaucluse De Président du service Département d’incendie et de Secours Et président de l’Association des Maires du Vaucluse Raisons du refus : Impact sur l’agriculture. Impact sur les habitations et le danger représenté par cet équipement lorsqu’il est à proximité d’établissements publics et populations Les risques rappelé par les syndicats des digues et de l’hydraulique.

Monsieur le Maire précise également dans son courrier et le réitéré oralement que cette infrastructure en zone inondable va à l’encontre du positionnement de l’Etat qui partout dans ces zones interdit les aménagements souvent destinés à l’agriculture.

C’est la raison du refus de participer aux travaux de la mise en compatibilité des plans locaux d’urbanisme.

• 02 octobre 2013 à MONDRAGON

Monsieur le maire Christian PEYRON s’exprime en tant que maire et Président du syndicat hydraulique du Nord-Vaucluse il exprime oralement son opposition au projet ERIDAN et m’informe qui remettra un courrier sur ses points de désaccords lors de la permanence qui se tiendra le 24 Octobre 2013.

Ce courrier sera annexé dés sa remise sur le registre et consigné sur le suivi des observations.

56 GRTgaz n'a pas respecté ses engagements pour la sauvegarde de l'aire AOC CDR Villages de Signargues en ne prenant pas en compte les conclusions de l'étude du BRGM pour un passage d'un tracé alternatif sur le "Travers de Mars" en utilisant des prétextes inacceptables pour refuser sa faisabilité technique

• 08 Octobre 2013 à CADEROUSSE de 9h à 12h

J’ai été accueilli dans la salle du conseil La grande table de cette salle était suffisamment vaste pour permettre d’ouvrir les principaux classeurs constitutifs du dossier, à savoir l’étude d’impact, le dossier des consultations administratives, et surtout la carte du tracé. A mon arrivée un nombre important de personnes attendait pour être reçus nous avons pu recevoir toute les observations grâce à la présence de Jean-Pierre POUYET président de la commission d’enquête au total : 25 observations ont été notées sur le registre 12 entretiens 13 courriers ont été déposés

Au cours de cette permanence « agités » la colère et l’angoisse des personnes étaient perceptibles tous s’accordaient à mettre en évidence le refus du tracé ainsi proposé eu égard à sa dangerosité à la crainte de voir leurs biens dévalorisés ainsi que les pertes d’exploitations, et le risque de voir les nappes phréatiques asséchées et polluées l’eau de leurs puits et de l’arrosage des cultures. Il a été aussi souligné qu’une seule permanence sur CADEROUSSE était insuffisante par rapport aux enjeux. Nota: La notion de danger représente la préoccupation la plus importante pour les personnes rencontrées ainsi que la dévalorisation de leurs biens viens ensuite l’impact hydraulique pour les exploitant agricoles.

• 08 Octobre 2013 à ORANGE de 14h à 17h

J’ai été accueilli au service technique de la ville d’ORANGE par Monsieur Christophe LAINE Directeur de l’environnement et Qualité de vie. Lors de cette permanence j’ai reçu 2 personnes et 2 courriers m’ont été remis. Les préoccupations se sont portées sur la dangerosité proche de MARCOULE, le risque d’accident eu égard à la proximité du tracé de l’école de MARTIGNAN qui accueille 80 enfants et la question posée : « ce risque n’est-il pas une raison pour déplacer le tracé ? » Ainsi que la notion de perte de la valeur foncière des habitations. Monsieur LAINE m’a remis ce jour la délibération du Conseil Municipal séance du lundi 24 Juin 2013-11- 22 concluant qu’au regard des menaces de danger que représenterait l’implantation d’un tel ouvrage, le conseil municipal après avoir délibéré décide : de voter une motion contre le projet ERIDAN dans sa globalité, de demander à Madame le ministre de l’Ecologie et du Développement Durable et de l’Energie le retrait de ce projet, d’autoriser Monsieur le député-Maire, ou l’adjointe déléguée, à signer tout documents afférent à ce dossier.

• 10 Octobre 2013 à MORNAS de 9h à 12h – 14h à 17h

J’ai été accueilli lors de cette 1ère permanence dans la salle du conseil La grande table de cette salle était suffisamment vaste pour permettre d’ouvrir les principaux classeurs constitutifs du dossier, à savoir l’étude d’impact, le dossier des consultations administratives, et surtout la carte du tracé. La permanence s’est déroulée toute la journée (erreur matérielle de PUBLILEGAL sur les horaires). J’ai reçu lors de cette permanence 1 personne Madame SARRAZIN très angoissée au bord des larmes exprime oralement et par courrier pièce N°2 sa crainte de voir un tuyau de gaz a 15 mètres de sa maison risque d’explosion de plus si les travaux se réalisaient sa maison serait complètement enclavée de part le bornage des géomètres.

• 14 Octobre 2013 à LAPALUD de 9h à 12h

57 Les conditions d’accueil sont identiques à la 1ère permanence.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu la visite de 3 personnes, mettant en évidence la dangerosité du projet et le désir de voir le tracé soit modifié soit le projet annulé chacun remet un courrier. Monsieur GIRARDON dans son (courrier pièce N°2) mais en évidence le danger d’un tel projet Inondation, et demande à ce que la canalisation soit enterrée plus profondément. Mademoiselle POMPIGNOLI Katia met en évidence dans son courrier le nombres de parcelles lui appartenant impactées par le projet et de ce fait les répercutions conséquentes sur son chiffre d’affaire (courrier pièce N°3) Monsieur SOULAVIE Guy remet (un courrier pièce N°4) mettant en évidence l’impact hydraulique et les risques d’inondations. Nota : Je suis assez surprise du manque d’implication du public ce sont les exploitants agricoles les plus impactés dans ce secteur et seul une personne s’est manifestée. Néanmoins je constate le refus marqué de la municipalité sur ce projet en mettant en évidence le fait que cette zone et une zone à risque inondable et que cette canalisation peut remonter à la surface si les travaux engagés ne prennent pas en compte les contraintes fortes de ce sol.

• 19 Octobre 2013 à MORNAS de 9h à 12h

Au cours de cette 2ème permanence j’ai reçu 5 dont 2 personnes déjà reçus M.SARRAZIN et M.POMPIGNOLI les éléments abordés lors de nos entretiens s’articulent autour des thèmes : DANGEROSITE La profondeur du tuyau Les risques terroristes Explosion IMPACT FINANCIER Dévalorisation du patrimoine Perte d’exploitation IMPACT HYDRAULIQUE Perturbation des nappes phréatiques zone inondable

Ce sont les éléments récurrents qui reviennent le plus souvent

• 21 Octobre 2013 à MORNAS de 9h à 12h

Lors de cette 3ème permanence j’ai reçu 2 personnes m’exprimant leurs profonds désaccord face à ce projet qu’elles considèrent être un danger réel pour les habitants de MORNAS sic : « c’est une bombe pour le habitants »

• 23 Octobre 2013 à PIOLENC de 14h à 17h

J’ai été accueilli par Madame QUIJOUX Directrice des services de la Mairie de PIOLENC, dans la salle du conseil municipal. La grande table de cette salle était suffisamment vaste pour permettre d’ouvrir les principaux classeurs constitutifs du dossier, à savoir l’étude d’impact, le dossier des consultations administratives, et surtout la carte du tracé. J’ai constaté que l’affichage en mairie était bien réalisé, et visible par les administrés.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu la visite de 3 personnes. Un exploitant agricole Monsieur AYME Marc tout à fait contre le projet qui impact fortement sa propriété tant a niveau de la dépréciation de son bien que e son exploitation. L’association A.D.I.C qui propose un tracé alternatif pièce N°4 passant le long du Rhône et bordant l’île du Colombier.

58 Monsieur le Maire DRIEY Louis qui m’informe qu’il remettra un dossier complet mettant en évidence son opposition au projet Eridan.

• 24 Octobre 2013 à MONDRAGON de 9h à 12h

Au cours de cette permanence, j’ai reçu la visite de 5 personnes 5 observations ont été noté sur le registre, et 2 courriers ont été remis et annexés au registre. Toutes ces personnes ont manifesté leur profond désaccord face à ce projet les nuisances générées les craintes et peurs face aux risques encourus d’explosion de pollution ….. Monsieur le MAIRE Christian PERON me fait part ce jour de son désaccord total face à se projet et me remet un courrier motivant ses dires sous le couvert de sa fonction de Président du S.I.A.E.R.H .

• 31 Octobre 2013 à MORNAS de 9h à12h-14h à17h (Clôture de l’enquête)

Lors de cette 4ème et dernière permanence j’ai reçu 10 personnes des particuliers inquiets de savoir si le tracé passait dans leur propriété. Des exploitants agricoles soucieux de connaître leurs indemnisations pour la perte d’exploitation et les coopératives des céréaliers en la présence de Monsieur DUCCI une demande de dédommagement faisant l’objet d’un courrier motivé de 2 pages ainsi que des demandes expresses de changement de tracé

Monsieur le Maire de CADEROUSSE serge FIDELE dépose un dossier ce jour de 75 Pages étude technique réalisée par TENIS CONSULTING mettant en évidence les risques liés à cette réalisation il réitéré part la même son opposition au projet.

DEROULEMENT DES PERMANENCES DANS LE SECTEUR 4 : M. Michel COUTRET

- 30 septembre 2013 de 9h à 12 / MALATAVERNE

J'ai eu un entretien avec le maire, avant la permanence, qui m'a précisé les raisons de l'avis défavorable approuvé par le conseil municipal et nous avons fait le point des sujets pouvant poser problèmes. J'ai expliqué la notice d'emploi du dossier mis à l'enquête au personnel de la mairie. La note concernant les suggestions de la Commission a bien été prise en considération. J'ai obtenu la liste des habitations situées à 50 m du tracé. La permanence s'est déroulée sans incident, j'ai reçu 3 personnes + 2 consultations du dossier. Une personne m'a demandé la possibilité d'obtenir un DVD sur le projet, j'ai transmis cette demande à GRT gaz. De plus j'ai reçu, en fin de matinée, une journaliste du Dauphiné Libéré. L'entretien a été rapide et le sujet n'a concerné que la réception du public. A cette occasion un rappel sera fait sur la possibilité du public de s'informer auprès des mairies concernées et de faire part de ses observations sur le projet ERIDAN. L'article paraîtra avec une photo, en particulier sur le volume du dossier ERIDAN. Nota Le président de l'association PIERREDOMACHAL, Monsieur Philippe HAÏKAL a déposé une correspondance concernant son domaine, situé sur la commune de MALATAVERNE, impacté par le tracé. Il reviendra me voir lors de la prochaine permanence au titre de l'association.

- 2 octobre 2013 / ALLAN

Entretien avec le Maire MR CORBIS sur le projet ERIDAN. Nous avons fait le point sur les enjeux de la commune au regard de ce projet. Le dossier est bien en place et à la disposition du Public. J’ai expliqué au personnel de la mairie toutes les modalités pratiques se rapportant à la consultation de ce dossier. A cette occasion Monsieur le Maire m’a remis la copie de la délibération du conseil municipal du 1er mars 2013, sur laquelle figure l’avis défavorable sur le dossier de demande d’autorisation ministérielle.

59 - 4 octobre 2013 de 9h à 12h et de 14h à 17h / DONZÈRE

J’ai été accueilli dans la salle du conseil et j’ai eu un entretien avec monsieur NANTHEAUME premier adjoint, qui m’a fait part de la vision de la municipalité sur le projet ERIDAN. A cette occasion une correspondance m’a été remise sur la modification proposée du tracé (le tracé figure par écrit mais n’est pas précisé par un traçage sur une carte). Cette modification demandée pour la réalisation du projet AUCHAN sur la commune, fait suite à la délibération du conseil municipal du 19 juillet 2013 qui autorise l’adjoint délégué à fournir tous les éléments et justificatifs à la prise en compte de la volonté communal (Une copie m’a été remise). Le public s’est présenté aux heures précisées par l’arrêté préfectoral et non par celui indiqué par l’affichage sur le tracé (erreur PUBLILEGAL). Au cours de cette permanence, qui s’est déroulée toute la journée et sans incident, j’ai reçu 15 personnes dont 2 ont procédé à une inscription sur le registre et 2 courriers m’ont été remis, le reste pour informations et explications du dossier

- 10 octobre 2013 de 9h à 12h / MALATAVERNE

Rien à signaler concernant la réception du public. - Par contre PUBLILEGAL est venu perturber la permanence en photographiant le registre d'enquête et les correspondances. Je lui ai demandé, pour le bon déroulement de l'enquête, de réaliser cette collecte en dehors des permanences. Il est à noter que ce qu'il a collecté n'est pas complet puisque nous étions en cours de permanence

(A quoi cela a-t-il servi puisque ces éléments paraîtront en ligne, en l'état). Que faut-il penser de la prestation de PUBLILEGAL ? Pour ma part je ne suis pas satisfait, les éléments collectés figurent sur le portail avec beaucoup de retard et incomplets. Je te laisse ces informations à ton appréciation.

- 12 octobre 2013 de 9h à 12h / CHATEAUNEUF-DU-RHÔNE

Après un entretien avec Monsieur MANDRIN maire de la ville, portant sur les enjeux de la commune, je me suis entretenu avec le personnel de la mairie afin de définir les modalités de traitement des contributions et sur la présentation du dossier d’enquête au public. L’affichage règlementaire figurait bien sur le panneau d’affichage de la mairie. J’ai reçu le public dans la salle du conseil Municipal, 3 personnes se sont présentées et 3 courriers m’ont été remis dont la correspondance de l’association ‟PIERREDOMACHAL″. La permanence s’est déroulée sans incident et l’affichage règlementaire était bien présent sur le tableau d’affichage de la mairie.

- 14 octobre 2013 de 9h à 12h et 14h à 17h / CHATEAUNEUF-DU-RHÔNE

La permanence s’est déroulée toute la journée (erreur de PUBLILEGAL sur les horaires), sans incident. Le public s’est présenté pendant les heures fixées par l’arrêté. J’ai reçu 1 personne qui a inscrit une observation sur le registre et 10 personnes qui ont demandé des précisions sur le projet et sur les informations contenues dans le dossier, un courrier m’a été adressé. Toutes ces personnes ont manifesté leur désapprobation et leur mécontentement vis-à-vis du projet et sur la sincérité de GRT gaz.

• 16 octobre 2013 de 9h à 12h / MALATAVERNE

La permanence s’est déroulée de 9h à 12h, j’ai reçu 13 personnes dans la salle du conseil dont, 5 ont consigné leurs remarques sur le registre et le reste du public m’a remis 6 correspondances dont une par l’association ACCA. Les commentaires se situent toujours au niveau des dangers de la canalisation et de son tracé. En général le public dit supporter un projet dont il ne voit ni l’utilité publique ni l’intérêt général. Aucun incident n’est à signaler.

60 - 21 octobre 2013 de 9h à 12h et de 14h à 17 h / DONZÈRE

La permanence s’est déroulée toute la journée afin de pallier l’erreur faite par PUBLILEGAL lors de la confection des affiches. J’ai reçu 15 personnes dont 6 ont formulé des remarques sur le registre d’enquête, 3 ont déposé un courrier, dont un provenant des élus de la mairie à propos de la modification du tracé au regard du projet ‟AUCHAN″. Le public reste sceptique quant au devenir de la commune et accuse le maitre d’ouvrage de spéculer sur le malheur des habitants touchés par le tracé ou pas ses effets. Aucun incident n’a été relevé pendant la permanence, le public est venu nombreux et chacun a pu s’exprimer dans de bonnes conditions sur le projet. Nota Au cours de la permanence j’ai reçu un journaliste du Dauphiné libéré. Article paru dans ce journal du 23 octobre 2013.

- 25 octobre 2013 de 9h à 12h / MALATAVERNE

La mairie de MALATAVERNE est le lieu de permanence qui comporte le plus de contributions écrites ou orales depuis le début de l’enquête au sein du secteur 4. Le public est venu nombreux et s’est réellement impliqué dans son opposition au projet ERIDAN.

Ainsi j’ai reçu une quinzaine de personnes dont 10 ont écrit soit sur le registre d’enquête ou m’ont remis une correspondance. A signaler la présence d’une Association ‟MALATAVERNE A VENIR″ qui est venue écrire une observation sur le registre d’enquête. Le reste du public a consulté le dossier et posé des questions sur la canalisation et le tracé. Certains parlent de galeries souterraines et de forages qui fragilisent la zone de passage du gazoduc où il existe déjà des crevasses et des cavités. Cette fois encore la permanence s’est déroulée dans de bonnes conditions et il n’y a aucun incident à signaler.

- octobre 2013 de 9h à 12h / CHATEAUNEUF-DU-RHÔNE (Clôture de l’enquête)

Lors de cette permanence le public est venu nombreux, profitant des dernières heures d’enquête pour faire part de ses observations et remarques. Ainsi plus de 30 personnes ont porté une inscription sur le registre d’enquête, remis une correspondance ou consultés le dossier d’enquête. Un bon nombre d’agriculteurs, viticulteurs et arboriculteurs ont signalés leurs situations critiques, dont la plus part avaient été prises en compte par GRT gaz et sont restées sans réponse. La permanence s’est déroulée dans de bonnes conditions et dans le calme, les personnes pouvaient s’assoir en attendant leur tour. Aucun incident n’est à signaler.

5 - DEROULEMENT DES PERMANENCES DANS LE SECTEUR 5 : M. ANDRÉ SUDAC

- 30 septembre 2013 à MONTBOUCHER SUR JABRON 8h30

A l’ouverture de la mairie, j’ai été accueilli par une employée de mairie à qui j’ai dû réexpliquer les modalités qui lui avaient été indiquées par le courrier de la semaine précédente, j’ai ensuite reçu : la visite de la secrétaire générale de la mairie, madame Martin à qui j’ai confirmé les modalités pratiques de notre courrier, puis : - d’une part, trois habitants de la commune - d’autre part, le maire et sa première adjointe.

En ce qui concerne les trois personnes reçues, il s’agit :

61 - d’un couple, habitant près de la filature Saint-Joseph, qui n’a pas encore examiné le dossier mais qui voulait savoir comment allait se dérouler l’enquête et s’inquiétait évidemment de la dangerosité redoutée de la canalisation par rapport à leur situation puisqu’ils habitent apparemment assez près du tracé actuel de la canalisation mais ils n’ont pu la situer exactement ; ils vont donc revenir une fois qu’ils auront consulté le dossier soit en mairie soit sur Internet avec une lettre détaillée de leurs doléances - une troisième personne s’est également manifestée avec la même problématique, s’agissant d’une personne habitant au lieu-dit Condillac, également assez proche de la canalisation étant par ailleurs membre de l’association Pierredomachal, tenant le même discours : il allait consulter le dossier, faire ses doléances et les remettre ensuite par lettre.

Ils n’ont donc pas laissé d’enregistrement sur le registre, j’ai néanmoins pris leurs noms et les ai inscrits comme visiteurs. A noter que ces trois personnes ont exprimé une double problématique, à savoir : - d’une part, la perte de valeur vénale de leur propriété - d’autre part, la perception de la dangerosité de la canalisation aggravée par les termes employés, « létaux » et « significatifs » car le terme létal est pour eux assimilé à l’adjectif mortel et le terme « significatif » n’est pas quantifié .

J’ai reçu le maire, Monsieur ALMORIC et sa première adjointe Madame BLACHE, qui m’ont indiqué qu’eu égard à l’absence de réponse de GRTgaz, à la première délibération du conseil municipal de Montboucher sur Jabron qui était favorable avec des réserves, ils ont pris une nouvelle délibération le 4 septembre 2013 (qu’il devrait me communiquer) défavorable, en particulier, concernant le déplacement de la canalisation vers l’Est pour éviter le classement de l’extension du golf de la Valdaine dans une zone PEL.

Par ailleurs ils demandaient également à ce qu’une partie plus importante de la canalisation soit classée en catégorie C, c’est-à-dire avec une épaisseur plus importante mais ils n’ont pas eu de réponse non plus à cette demande.

En conséquence de quoi, ils déposeront une note détaillée sur ces deux points sur le registre d’ici la fin de l’enquête.

Par ailleurs, je leur ai signalé que l’affichage extérieur de l’avis d’Enquête, qui se trouve sur un panneau à une quinzaine de mètres de la mairie, est relativement peu lisible car mal situé et grillagé ; en conséquence de quoi, je leur ai recommandé de modifier cet affichage et de le mettre contre la paroi de la mairie sur un panneau vitré qui apparemment n’est pas utilisé pour le moment suite à des travaux de rénovation; le maire y est favorable et s’est engagé à changer cet affichage sachant que l’un des visiteurs, cité plus haut, s’est plaint de ce manque de visibilité.

Sinon, pas d’autres observations, à noter simplement le peu d’affluence dans cette commune qui est pourtant la plus urbanisée et la plus impactée du secteur 5 par le projet.

- 04 octobre 2013 à LA LAUPIE

Je suis arrivé à 8h30 à l’ouverture de la mairie, j’ai été accueilli par une employée de mairie à qui j’ai dû réexpliquer les modalités qui lui avaient été indiquées par le courrier de la semaine précédente, j’ai ensuite reçu la visite de 8 personnes dont : Le premier adjoint de la mairie, Monsieur DELPHIN puis d’un autre adjoint Monsieur CLOT. ainsi que de 4 agriculteurs (dont 2 accompagnés par leurs fils) propriétaires et fermiers de parcelles traversées par la canalisation avec des préoccupations communes qui seront détaillés dans les tableaux prévus à cet effet.

A noter que le Maire avait fait prévenir individuellement les 16 propriétaires concernés ( soit 48 parcelles sur la commune de La Laupie – elle-même propriétaire de 7 parcelles ) de la tenue de la permanence du 4/10/2013 de 9 à 12 H sachant qu’une liste détaillée des parcelles et de leurs propriétaires a été établie par la Mairie et annexée par mes soins au Registre d’Enquête.

62 De fait, sur la dizaine d’agriculteurs directement concernés, 4 se sont présentés représentant 17 parcelles :

Leurs observations ont porté essentiellement sur

- Le calendrier des travaux pour limiter leurs pertes d’exploitation - La remise en état des installations d’irrigation et le respect des points de captage - Les modalités d’indemnisation - Des demandes de modifications de tracé du fait de la proximité de certaines habitations (proches de 20 à 30 mètres de la canalisation) et de la station de sectionnement de La Laupie située en zone inondable ….

A noter que la plupart de ces agriculteurs sont également propriétaires ou fermiers sur les communes de Sauzet et Marsanne et que leurs remarques ci-dessus valent aussi pour ces communes

- 08 octobre 2013 de 14 à 17h à ROYNAC

Je suis arrivé à 13h30 à l’ouverture de la mairie, j’ai été accueilli par une employée de mairie et j'ai constaté que non seulement aucune mention n’avait été portée sur le registre d’Enquête mais que de plus le dossier d’Enquête était resté dans son emballage d’origine. j’ai ensuite reçu la visite de 3 personnes dont :

- Le Maire de Roynac, Conseiller Général, Monsieur GILLES mais ne disposant pas du temps nécessaire m’a indiqué oralement qu’il porterait deux observations sur le Registre qu’il m’a très brièvement résumées concernant, d’une part, son intention de prendre un arrêté d’interdiction de passage de véhicules de plus de 15 T sur un chemin communal longeant le projet de canalisatio, d’autre part, le projet de bassin de rétention sur la commune de Sauzet, impacté par le projet. - Puis, Monsieur CREBIER dont la maison serait située à près de 300 M de la canalisation à hauteur du PK 153 qui s’inquiète de sa dangerosité - Enfin, Madame LACHIEZE - REY ( de formation Ingénieur ) « très remontée » contre le projet puisque venue se retirer avec sa famille dans un endroit calme , tranquille et d’accès difficile ( lieu-dit Serre Pialat) il y a une dizaine d’années et y ayant fortement investi ne comprend pas le choix actuel du tracé ( sinon pour des raisons financières ?) situé à 70 M de sa demeure alors qu’il n’y a pas d’habitations plus à l’est …elle va rédiger un mémoire après avoir lu et étudié plus attentivement le dossier.

Elle ne m’a pas parlé de ses contacts en cours avec GRTgaz.

. - 12 octobre 2013 de 9h à 12h à MONTBOUCHER SUR JABRON

Je suis arrivé à 9 H à l’ouverture de la mairie, j’ai été accueilli par une employée de mairie et constaté que depuis ma première permanence, aucune mention nouvelle n’avait été portée sur le registre d’Enquête.

J’ai ensuite reçu la visite de 8 personnes dont:

- la correspondante locale du Dauphiné Libéré, Madame ALLARD Mauricette qui a interviewé deux personnes présentes.

- Trois personnes habitant au quartier Sourine au nord de la D540 dont les habitations sont situées à 100/200m du projet de canalisation qui sont venues s’informer mais n’ont pas exprimé de doléances précises et n’ont pas désiré laisser leurs noms.

63 - Mr BARTHELEMY qui s’était déjà présenté lors de la première permanence habitant chemin Gondilhac (situé au nord de la D 540 à 100 m du projet de canalisation) membre de l’Association Pierredomachal qui m’a remis un courrier annexé au Registre d’Enquête reprenant les arguments de l’association et les a longuement développés devant les autre personnes présentes.

- Mme FORGE , Domaine de l’Orgeat ( vigne , truffiers ) dont les terres sont traversées sur 1 Km par le projet de canalisation ,s’inquiétant du tracé définitif qui ne serait pas celui évoqué lors de ses dernières discussions avec GRTgaz ( Monsieur Bodet ) et qui me remet un courrier indiquant qu’il n’était pas question de donner son accord en l’état sur un tel projet.

- Puis deux membres de l’association Pierredomachal se sont présentés dont :

Madame LE HELLEY Nadège : habitant golf de la Valdaine, très choquée par la dangerosité de ce gazoduc et de son tracé à proximité du village et qui remettra un courrier plus détaillé ultérieurement.

Monsieur KRIKNOFF Gérald : Très négatif sur ce projet, remettra aussi un courrier. Il est situé également quartier de la Sourine.

Ces deux personnes évoquent l’impact patrimonial négatif du projet, en particulier, pour Monsieur KRIKNOFF qui vient d’acheter sa propriété en décembre 2013 pour 400 000 € !

- 15 octobre 2013 de 9h à 12h à MARSANNE

Je suis arrivé à 9 H à l’ouverture de la mairie, j’ai été accueilli par une employée de mairie puis très rapidement par le maire, Monsieur Lhuillier avec qui j’ai eu un bref entretien à la clôture de ma permanence (voir ci-après) et son adjoint en charge du dossier, Monsieur Hugon concerné personnellement du fait de la proximité de son habitation de la canalisation ; celui-ci s’étonne des différences entre le tracé théorique et les piquetages réalisés ?

J’ai ensuite reçu la visite de 10 personnes dont :

- Le correspondant local du Dauphiné Libéré, Monsieur COTTIN, habitant Marsanne et s’informant d’une façon générale sur le projet.

- Monsieur et Madame RIVIERE, quartier Bongara qui étaient déjà venus déposer leurs remarques auxquelles ils ajoutent la protection des drains.

- Monsieur GIRARDO, au nord de la commune à proximité de Roynac qui possède des gîtes ruraux ainsi que son domicile à proximité du tracé, s’inquiète des répercussions négatives sur son activité et de la perte patrimoniale immobilière qu’il va subir.

- Les époux POULLAIN habitant lieu-dit Chantereine s’inquiètent des conséquences des travaux sur leurs captages , conduites d’eau et autres réseaux.

- Monsieur AMBLARD et Madame ALLEMAND quartier Bongara expriment les mêmes craintes et réserves et demandent à être indemnisés le cas échéant.

- Monsieur LAGIER qui exploite l’hôtel-restaurant La Vivande situé à 165 m du tracé (répertorié comme ERP < 125 personnes dans l’Etude de dangers spécifique page 80/106) indique qu’il n’a pas été approché par GRTgaz , qu’il s’inquiète des répercussions des travaux sur son exploitation sauf si réalisés en morte saison et surtout indique qu’il a un projet d’extension de son établissement vers l’ouest i.e vers le tracé en Zone ELS et il se demande s’il pourra le réaliser alors que cette zone est classée NL dans le PLU de la commune ( zone de loisirs).

64 - Monsieur CHAINAS, quartier Homenet, indique que le tracé initial passait à 10 m de sa maison d’où non seulement existence d’un risque important mais également une dépréciation de son bien ; lors du passage du géomètre de GRTgaz, celui-ci aurait accepté de déplacer le tracé vers 100m à l’Est : il demande confirmation.

- Monsieur LHUILLIER, le maire de Marsanne déplore la lourdeur du dossier, pratiquement illisible pour la plupart de ses administrés et indique qu’il aurait mieux valu disposer d’un dossier éclaté par commune ou groupe de communes proches géographiquement ayant la même problématique !

- 16 octobre 2013 de 9h à 12h à SAUZET

Je suis arrivé à 8h30 à l’ouverture de la mairie, j’ai été accueilli par une employée de mairie et le conseiller municipal à l’urbanisme Mr ACCA ; j’ai ensuite reçu la visite de 7 personnes (et celle du Président de notre C.E, JP POUYET) dont :

- Mme CULTI Simone, habitant au lieu dit Bouilloncourt, avait déjà indiqué sur le registre d’enquête son désaccord quand au piquetage réalisé beaucoup plus proche de son habitation que ce qui était initialement prévu, elle est totalement opposée à ce projet eu égard à sa dangerosité.

- Mr CHANAS, chef du CIS de Sauzet signale que la D 128 est inondable au lieu dit Pavon.

- Mr PLANCHON habitant à Sauzet, propriétaire et exploitant agricole voit ses terres, situées le long du Manson traversées par la canalisation sur 4OO M environ sur deux parcelles ; il s’étonne de ne pas avoir été contacté par GRTgaz ; il souhaite que la canalisation soit enterrée plus profondément et aussi être indemnisé en conséquence.

- Mme AGUILAY Amandine , habitant Chemin du Baltra , lieu-dit les Paulettes voit sa maison, située à 300 M environ du projet de canalisation , très exposée aux risques ( localisation ELS) vient de mettre son bien en vente et demande à être indemnisée du fait de la perte de valeur qu’elle subit ; indique que sa maison a déjà été inondée et demande à ce que dans le cadre du projet Eridan , le bassin de rétention prévu soit mis en place pour limiter le nombre de nuisances déjà subies avec le TGV , etc.

- Mr SERRET , chemin du Baltra dépose un courrier et plusieurs photos concernant le caractère inondable de la Zone, la nécessité de réaliser un bassin de rétention ; estime que le dossier est incomplet et erroné concernant les crues et leur importance ; il signale aussi les contraintes créées par le tracé concernant deux ERP situées dans les zones PEL et IRE .

- Mr RICHARD, conseiller municipal et membre du CCPM précise le projet de bassin de rétention situé au croisement de la D128 et du chemin de Baltra , de 4500 M2 , sur une parcelle YA1, contigüe au Manson, traversée également par le projet du tracé actuel de la canalisation ; Monsieur Richard ne demande pas de modification du tracé mais seulement une coordination des travaux.

- Une autre personne est passée mais sans laisser son nom ni d’observations !

- 22 octobre 2013 de 9h à 12h à ESPELUCHE

Je suis arrivé à 9 H à la mairie, j’ai été accueilli par une employée de mairie et j’ai rencontré immédiatement le Maire de la commune, Monsieur Merle qui m’a commenté l’avis favorable de la commune en insistant sur la possibilité de trouver lors de la phase préparatoire aux travaux, des sites archéologiques, j’ai ensuite reçu la visite de 5 personnes dont :

65 Un habitant lieu-dit Pirrugier, situé à 1 Km à l’est du tracé, venant s’informer sur le tracé et les risques existants ainsi que les contraintes en résultant au niveau construction.

Monsieur LAVIS, habitant au village demande pourquoi construire une nouvelle infrastructure de transport de gaz eu égard à l’épuisement des ressources fossiles au lieu d’investir dans la transition énergétique ; Il demande à ce que des moyens techniques supplémentaires pour les secours soient mis en place ; il s’élève contre l’utilisation de la seule vallée du Rhône pour ajouter une nouvelle infrastructure ; enfin, il demande d’une part à ce que les voies de circulation secondaire ne soient pas coupées durant les travaux et d’autre part, que le terrain en surface soit nettoyé régulièrement en éliminant les plantes invasives telles que l’ambroisie …

Monsieur LIOTARD, habitant lotissement les Colombiers, venant s’informer sur le projet tant pour lui que pour ses beaux-parents habitant au lieu-dit Flachére sur la commune de Montboucher mais ne laissant aucune contribution écrite pour le moment car il désire prendre connaissance du dossier s’étonnant de cc que contrairement à ce qui a pu se passer pour le TGV , aucune indemnisation patrimoniale ne soit prévue concernant les habitations existantes proches du gazoduc.

Monsieur GROSSET , habitant Espeluche, représentant l’association « Vent des Collines », ne désirant pas laisser de contribution écrite eu égard au fait que la commune est relativement peu touchée et que ses concitoyens n’ont pas vraiment exprimé d’avis négatif sur le projet d’une part et que d’autre part, un certain nombre ont déjà été suffisamment éprouvé par le passé du fait d’autres implantations contraignantes dommageables pour lesquelles leurs doléances n’ont pas été prises en compte...

Enfin un habitant d’Espeluche venant s’informer du tracé mais ne souhaitant ni laisser son nom ni d’observations.

- 22 octobre 2013 de 14h à 17h à MARSANNE

Je suis arrivé à 13 H40 à la mairie, malgré des pluies diluviennes ! J’ai été accueilli par une employée de mairie mais comme lors de ma première permanence rien n’avait été préparé et j’ai du aller chercher moi-même les valisettes et le registre d’Enquête, les disposer, apporter des chaises, préparer un stylo etc . !

Depuis ma première permanence du 15 /10, aucune nouvelle observation sur le registre et pourtant j’ai appris par hasard en consultant une fiche manuscrite jointe au registre que 16 propriétaires et ou exploitants agricoles étaient concernés (dont au moins 8 exploitants agricoles au vu de leur raison sociale EARL ou GAEC ) sachant que je n’ai reçu apparemment sur Marsanne ou La Laupie qu’une demi-douzaine d’entre eux …

Au cours de cette permanence, j’ai reçu 5 personnes dont :

Mme CHAZALET, représentant son mari et ses deux frères Chazalet ( Jacky, Dominique et Claude) soit trois exploitations différentes, situées sur la partie sud du tracé sur la commune de Marsanne, quartier Aujias, s’inquiète : - de la dangerosité du gazoduc qui vient s’ajouter aux nuisances déjà existantes ( proximité du TGV , oléoduc…) - des conséquences dommageables sur la gestion des eaux (irrigation, drains) - de la destruction des haies paysagères bien développées à la suite du TGV - des conséquences économiques sur leurs exploitations du fait de la création de nouvelles servitudes impliquant une dépréciation foncière avec l’impossibilité de planter des arbres fruitiers (car ils sont arboriculteurs) d’où la demande à être indemnisés en conséquence au moment des travaux de l’année - et suivantes …-

Ils demandent à ce que le projet de tracé actuel soit décalé de quelques mètres vers l’ouest afin d’épargner pour une fois, leurs terres cultivables.

Mr et Mme TEUBERT, quartier Meyras, route du camping, s’inquiètent de la dangerosité du gazoduc, de l’accumulation des infrastructures dangereuses dans la vallée du Rhône ( nucléaire , TGV …), de la

66 baisse de la valeur patrimoniale de leur bien immobilier acheté en 2010 pour être « au calme » et du non respect de l’environnement.

Mr MONTAGNE, conseiller municipal depuis 25 ans est passé, considère que le dossier « est plié »…

Enfin, passage du correspondant local du Dauphiné Libéré, R.A.S

- 25 octobre 2013 de 09h à 12h à MONTBOUCHER SUR JABRON

Je suis arrivé à à la mairie à 8 H 45. J’ai été accueilli par une employée de mairie mais là encore j’ai du transporter et mettre en place moi-même, les pièces du dossier et le registre.

Depuis ma seconde permanence du 12 /10, sont arrivés un courrier de Mr Kriknoff, déjà annoncé le 12/10 , un courrier en LRAR du 14/10 de Mr Bruno ESTEVE qui n’avait pas été ouvert ; à ce propos, le travail de Publilégal n’est pas parfait car, par deux fois ils ont oublié pour Montboucher de photocopier le verso d’un courrier et celui d’une page du registre ! et seulement deux longues observations écrites sur le registre

Au cours de cette permanence, j’ai reçu 5 personnes :

- Monsieur Delpiroux qui est venu discuter, avoir des éclaircissements et compléter ses premières observations - Monsieur Arnaud, venu déposer un courrier et demander quelques informations complémentaires du fait des dangers et contraintes créés par ce projet de gazoduc - Monsieur Faquin, venu également apporter un courrier ainsi que le double d’une lettre adressée à GRTgaz à la quelle il n’a pas eu de réponse écrite mais un seul appel téléphonique, non satisfaisant…. - Monsieur Folcher est venu prendre quelques informations eu égard à la proximité de sa maison du gazoduc ( 60 M) ; il déposera un courrier d’ici le 31/10

Enfin, en fin de permanence , le Maire, Mr Almoric voulait savoir si la position de GRTgaz avait changé concernant le tracé limitant actuellement le développement du Golf de Valdaine

- 30 octobre 2013 de 09h à 12h à MONTBOUCHER SUR JABRON

Je suis arrivé à à la mairie à 8 H 45. J’ai été accueilli par une employée de mairie J’ai ensuite reçu la visite de 20 personnes dont Mr Barthélémy un habitant ayant déjà déposé un courrier, étudiant l’Etude de Dangers qui me remet un courrier complémentaire Mr Jouffre, conseiller municipal, adjoint à l’urbanisme , membre du Syndicat des eaux de la Citelle, qui m’annonce la remise d’un courrier par le président de ce syndicat et commente oralement le tracé inapproprié de ce gazoduc en zone urbanisée Mr Chapuis habitant à 100 m du tracé qui s’indigne de ne pas avoir été informé individuellement de l’E.P et qui pense que de toute façon son opposition ne servira à rien comme ce fut le cas en son temps pour le TGV Mr Bastet, Président de la Surfoncière (association créée à l’occasion du remembrement pour gérer chemins, fossés, bassin de rétention…) vient pour vérifier le tracé à hauteur du bassin de rétention au lieu-dit La Flachère : RAS ! Mr Borel, Président du Syndicat des eaux de la Citelle me remet son courrier en m’expliquant que, à l’occasion des travaux du Gazoduc , il y aura certainement des travaux d’optimisation des réseaux Messieurs Vergier , Voiturier, Folcher, Mme Le Helley viennent discuter du projet et me remettent 5 courriers ainsi qu’une pétition des Résidents des copropriétés « Les jardins de la Palmeraie » signée par 70 personnes déclarant son opposition au projet Mme Roddes-chmitt exprime son désaccord sur papier libre Mme Riou dépose un formulaire émis par l’association Pierredomachal destiné à ses observations personnelles

67 Mr et Mme Arnaud, Mr Buisson, Mme Ebel, Monsieur Azouri , Mme Damneau ( ?) expriment leur opposition au projet sur le registre Mr Laurssin exploitant AB exprime sa colère sur un projet aberrant en termes de développement durable et qui vient remettre en question 17 années d’investissement personnel Enfin le maire, Mr Almoric et sa première adjointe, Mme Blache viennent me remettre un courrier exprimant l’avis finalement défavorable de la commune et le commentent oralement.

6 - DEROULEMENT DES PERMANENCES DANS LE SECTEUR 6 : Mme CORINNE BOURGERY

- 30 septembre 2013 à 9h à MONTMEYRAN

Très bon accueil pour cette première permanence à la Mairie de Montmeyran qui met à disposition une salle confortable pour la consultation de l’abondant dossier. Donc très bonnes conditions de mise à disposition du public.

Cette permanence a permis d’accueillir :

- l’association constituée des agriculteurs de la Commune en la personne de son Président, Nicolas THIBAUD et de Monsieur ALBOUSSIERE. Ayant déjà pour beaucoup l’expérience du gazoduc « Artère du Rhône », ils souhaitent voir bien réfléchies avec eux les mises en œuvre de drainages absolument nécessaires dans la plupart des cas de la commune. Ils soulignent également combien c’est un leurre de retrouver totalement la production « normale » sur l’emprise après la pose d’un pipe line ou d’un gazoduc. Le déficit est permanent…Ils font une déclaration écrite dans ce sens sur le registre d’enquête.

Plusieurs personnes habitant du côté du futur passage du gazoduc viennent vérifier où ils se situent par rapport au tracé et prennent en même temps davantage connaissance du projet. Seul une personne sur les 4 venues pour cela laisse une déposition écrite, Monsieur PLANET. Il tient à s’opposer à un tel projet lui paraissant fou et trop dangereux.

Monsieur le Maire réussit à faire un passage rapide mais renvoie surtout à vendredi 4 octobre (date de la seconde permanence) une visite plus approfondie.

- 04 octobre 2013 à 9h à MONTMEYRAN

Cette seconde permanence sur la commune de Montmeyran a permis de rencontrer 6 personnes. Il n’y avait eu aucune nouvelle déposition dans le registre entre les deux permanences.

Deux des personnes rencontrées venaient déposer et discuter de courriers rédigés à l’avance et glissés en bonne et due forme dans le registre d’enquête (dépositions de Messieurs C. Didier et R.Milhan). A titre différent, ces deux personnes expriment les inquiétudes d’exploitants agricoles et/ou propriétaires forestiers quant aux conséquences des chantiers d’installation du gazoduc. Ces inquiétudes peuvent être vis-à-vis des bâtiments existant à proximité, comme des problématiques de sols à venir, etc.

Deux personnes sont venues se renseigner pour vérifier le tracé par rapport à leurs habitations. Seule Madame LAPICOTIERE aura écrit ses inquiétudes quant à l’atteinte à son cadre de vie, sachant qu’elle habite un peu à l’écart de la zone agglomérée de Montmeyran pour bénéficier d’un environnement boisé (impacté par le futur passage du gazoduc).

Un long moment aura également été consacré à la déposition de Monsieur le Maire, B. BRUNET, venu consigner une idée soumise à GRT gaz deux ans auparavant mais uniquement par oral et visiblement laissée sans suite par le pétitionnaire. Au nom de l’intérêt général et du « soulagement » qui pourrait être apporté à la zone la plus récemment lotie de Montmeyran - depuis les années 1980 - » traversée par le gazoduc Artère du Rhône, Monsieur Brunet tient cette fois à écrire et décrire la possibilité de saisir l’occasion du chantier Eridan à venir pour déplacer Artère du Rhône. Sachant que les deux tracés se

68 rejoignent au nord de Montmeyran, il ne s’agirait donc que de favoriser ce déplacement entre PK 174 et 175 dès le point de raccord au niveau du PK 177 environ. Le Maire se demande vraiment si l’étude alors envisagée a été faite comme GRT gaz avait semblé s’y engager. C’est pourquoi cette fois il souhaite en faire la demande expresse par écrit. Ce point paraît de fait essentiel et fort intéressant pour « libérer » bien des craintes et des soucis suscités par Artère du Rhône. Il sera bien entendu directement soumis au pétitionnaire.

Enfin, Monsieur PLANET déjà venu déposer une contribution lors de la première permanence du 30 septembre 2013, est revenu se renseigner pour mieux cerner les contraintes qu’il pourrait avoir à 200m du futur gazoduc (par exemple, serait-il empêché de faire une piscine près de sa maison ? ou d’éventuellement agrandir son actuelle maison ? etc.). Un avis oral lui suffisant, il ne mettra ce jour aucun commentaire complémentaire par écrit.

Tous ces éléments seront consignés et adressés au pétitionnaire. Ils trouveront donc réponse dans le rapport final d’enquête.

En guise de conclusion de présence sur la commune de Montmeyran (puisque pas d’autres permanences d’ici la fin de l’enquête publique), on notera la sérénité dans laquelle se passent les échanges…avant tout demandeurs de davantage d’explications et de voir se lever quelques inquiétudes…

- 08 octobre 2013 de 14 à 17h à AMBONIL

Cette unique permanence sur la commune a permis d’accueillir quatre personnes. Le registre d’enquête ne comptait aucune observation avant le 08 octobre.

- Monsieur DEAUX, gérant de la SCI Chenevières produisant des plantes aromatiques, est venu revoir le dossier qu’il connaissait déjà bien suite aux précédentes rencontres (débat public) avec GRT gaz. Les productions de la SCI sont en partie sous serres, évitées par le tracé retenu. Le passage se fait cependant sur des parcelles d’aromatiques à haute valeur ajoutée (par rapport à un blé par exemple). C’est pourquoi Monsieur Déaux souhaite insister par écrit sur le bien fondé qu’il y aurait à éviter les parcelles de la SCI (voir sa déposition nomenclaturée S6/4/R1)

- Monsieur COMBE LABOISSIERE venait confirmer le passage exact du gazoduc sur ses terres et se faire expliquer le système d’indemnisation. Il a surtout souhaité exprimer par écrit son inquiétude de ne pas trouver compensation alors qu’il est situé dans une zone d’extension potentielle de l’actuelle carrière de sable en activité sur Ambonil. Il voudrait donc faire valoir ce manque à gagner auprès de GRT gaz (voir sa contribution nomenclaturée S6/4/R2)

- Monsieur GRESSE venait surtout s’exprimer en tant que Président de l’Association Foncière Rural d’Ambonil-Montoison. Cette dernière n’a jamais eu retour d’un courrier du 7 mai 2013 envers GRT gaz exprimant le devenir des zones dont l’AFR est propriétaire et appelées à être traversées par le gazoduc. Ce courrier et la contribution lors de la présente enquête insistent sur la remise en état impérative à l’identique de l’état initial (voir contribution S6/4/R3*)

- Monsieur TABARDEL est venu pour apposer sa déposition liée à l’inquiétude du passage du gazoduc juste sur ses égouts et puits perdu, à la décote évidente de sa maison et logements de l’exploitation. Il s’inquiète en outre de l’impact sur un drainage de ses parcelles ZA 61 et ZA 62 (voir contribution S6/4/R4*)

Une permanence apparemment utile et plutôt calme de la part de personnes prêtes aux négociations mais très soucieuses des remises en état post chantier.

- 12 octobre 2013 de 09 à 12h à ALLEX

Cette permanence a permis d’accueillir deux personnes. Le registre d’enquête ne comptait aucune observation avant ce 12 octobre.

69 - Madame Maryse GRESSE vient vérifier le tracé pour son souci vers PK 166,3 de préserver 7 chênes. Ces arbres semblent sur le tracé piqueté alors qu’un décalage de quelques mètres à l’ouest permettrait un passage en zone vierge de toute plantation (sorte de friche actuellement). Elle espère pouvoir négocier cela pour épargner ses arbres

- Madame MANCHON vient s’informer sur le projet en général et repart avec la plaquette de présentation, sans avoir une intention de contribution particulière n’étant elle-même pas directement impactée

Une permanence plutôt calme en somme…

- 14 octobre 2013 à 9h à ETOILE SUR RHONE

Cette permanence a permis d’accueillir deux personnes, plus le passage des deux élus les plus concernés. Le registre d’enquête ne comptait aucune observation avant ce 14 octobre.

- Monsieur JOUVET est propriétaire des parcelles du lieu dit « les Forêts », au PK 172 du projet de tracé. Ce tracé laisserait passer le gazoduc sur une source alimentant la maison d’habitation. D’où l’inquiétude exprimée par ce Monsieur (voir sa contribution notée S6/6/R1) qui demande une assurance de ne pas perdre son alimentation - Monsieur MOULIN est l’exploitant des terres de Monsieur Jouvet (autour du PK 172) et vient exprimer son souci quant au rétablissement de l’irrigation et à l’impact du chantier en général (voir sa contribution notée S6/6/R2) - Passage de principe de Monsieur le Maire et de l’Adjoint aux travaux et environnement, n’ayant pas de déclaration formelle à faire. En fait peu de linéaire de gazoduc sur la commune d’Etoile

- 21 octobre 2013 à 9h à MONTOISON

Bien accueillie par Monsieur le Maire qui me confirme que tout est plutôt calme sur la commune au sujet du projet. Lui-même n’a pas d’attentes particulières ou de questionnements puisque l’information a été largement faite avec le débat public qui a déjà eu lieu. Les propriétaires concernés par le passage du gazoduc sont visiblement bien informés.

Le registre d’enquête ne comportait pas de déposition lors de l’arrivée à la permanence de ce jour.

La permanence a été très calme avec une première visite de M. Henri MAILLON, habitant d’Ambonil venu à Montoison par commodité d’horaires. Il souhaitait surtout se mettre un peu plus au courant du dossier, sans autre attente particulière (pas de déposition orale ou écrite). La plaquette générale éditée par GRT gaz lui suffit.

Deux autres personnes sont passées juste pour vérifier le tracé, sans avoir d’autres éléments à relever ou déclarer.

- 21 octobre 2013 à 9h à 12h à GRANE

Ambiance survoltée depuis le début de la permanence, tant il y a de personnes inquiètes et de fait peu favorables au projet à proximité de chez elles.

Le registre d’enquête comportait 23 dépositions lors du début de permanence. 17 personnes sont venues à la permanence et ont pu être toutes renseignées. Certaines avaient déjà inscrit leur déposition et venaient en parler en direct ; d’autres ont inscrit quelque chose ou laissé un courrier (5 nouveaux apports) et deux ou trois ont préféré revenir écrire « au calme » et bien entendu pour le 31 octobre au plus tard.

70 Comme le reprendra le rapport analytique des dépositions pour être dûment intégré au rapport de synthèse de la Commission d’enquête, ce compte rendu succinct de permanence permet de d’ores et déjà de dégager les principales grandes thématiques abordées :

- une vive opposition au projet au nom du risque (explosion/dysfonctionnement grave pouvant impacter les proches riverains) - une interrogation profonde quant à l’intérêt général pour un tel choix énergétique et en conséquence quant à la pertinence de l’Utilité Publique - une animosité vis-à-vis d’un manque d’information et de réunions publiques, d’une absence de réelle concertation et parfois des non réponses à des questions posées depuis un an à GRT gaz - des inquiétudes vis-à-vis de sources alimentant en eau potable des habitations - des inquiétudes vis-à-vis d’un tracé passant dans des terres argileuses humides sujettes à glissement

Le reste des points abordés lors de cette permanence relève davantage de renseignements quant à la suite du projet et sa mise en œuvre, avec quelle prise de contacts de la part de GRT gaz, selon quelles indemnités, etc.

Compte tenu de ces très vives inquiétudes, des propositions concrètes de changement de tracés sont émises de la part de certains riverains concernés et attendent bien entendu des réponses très précises de la part de GRT gaz. Et ce dans l’alternative suivante :

- soit les suggestions ou inquiétudes aboutissent aux changements de tracé souhaités, - soit des réponses très argumentées de la part de GRT gaz font comprendre pourquoi les dits changements ne peuvent être pris en compte

En cas de non réponse aux propositions ou de non prise en compte des possibilités de changement, ou d’arguments non recevables aux yeux de certains riverains (comme par exemple la seule justification économique du tracé en vue de minimiser certains coûts), ces derniers continueront de refuser et bloquer le passage chez eux…

- 31 octobre 2013 à 9h à 12h à ALLEX

Cette permanence a permis d’accueillir cinq personnes. Le registre d’enquête comptait 2 dépositions (dont une déjà faite lors de la première permanence du samedi 12 octobre) et un courrier recommandé venant d’arriver en Mairie, le 30 octobre lors de l’ouverture de la permanence. La visite de fin de matinée (correspondant aussi à la clôture de l’enquête publique) de Monsieur le Maire d’Allex est également à prendre en compte.

Dans le détail, les dépositions, remarques et visites sont les suivantes :

- Monsieur B. Vincent, en tant que Président de l’Association Foncière d’Allex, tient à signaler l’importance des fossés pour l’évacuation des eaux. Les communes d’Allex, Ambonil et Montoison sont concernées de la même façon. Il est absolument nécessaire que le passage du gazoduc tienne compte de ces réseaux de drainage et qu’il n’y ait pas de problèmes accrus pour réaliser les entretiens (curage de fossés, broyages, etc.). Il sera donc nécessaire de bien enfouir le gazoduc et de le recouvrir d’une dalle béton de protection pour ne pas être gênés et ne pas être à la recherche du gazoduc à chaque entretien (voir détail dans récapitulatif des contributions en n°S6/2/R2)

- Monsieur JM Rodriguez, habitant Les Faures au PK 165, très soucieux de voir le tracé retenu passer à une trentaine de mètres de son habitation. Ne lui paraît pas respecter les limites réglementaires. Qu’en sera-t-il en outre de la prise en compte de la perte de valeur de son habitation et de son terrain ? Il attend d’être contacté au plus vite par GRT gaz (voir détail dans récapitulatif des contributions en n°S6/2/R3*)

71 - Monsieur André de La Roche sur Grâne concerné au PK 153,7 au lieu dit historique de la Pierre Sanglante. Venu prendre des informations seulement car souhaite savoir comment se passeront les récupérations de ses bois impactés et comment le lieu dit historique sera préservé ? Ne fait pas de déposition écrite particulière

- Monsieur B. Charpe d’ a adressé un recommandé pour s’opposer au projet et demander un avis défavorable à la commission d’enquête. Trouve en effet intolérable le risque vis-à-vis des populations et l’impact environnemental. Remet ainsi en question l’utilité publique d’un tel projet (voir détail dans récapitulatif des contributions en n°S6/2/C1*)

- Mesdames Charrier et Sibeud, venues simplement vérifier le tracé pour savoir si elles étaient concernées. Ne l’étant pas, ne souhaitent pas laisser de dépositions particulières

- Monsieur Gourdol, propriétaire exploitant agricole vers PK 163,2, venu pour information et avoir une idée de la mise en œuvre, y compris des processus d’indemnisation (dont la chambre d’agriculture l’avait déjà informé). Ne souhaite pas laisser de déposition particulière puisque attend d’être contacté par GRT gaz en temps voulu

- Monsieur Crozier, maire d’Allex est venu en fin d’enquête publique pour commenter le point de vue délibéré en Conseil Municipal, le 18 février 2013. Il a souhaité mettre copie de la délibération dans le registre d’enquête (voir détail en récapitulatif de contributions sous le n°S6/2/C2). La délibération prend acte du projet Eridan, sans opposition, sous la réserve que le cahier des charges annoncé par GRT gaz soit tenu pour limiter tout impact

7 - DEROULEMENT DES PERMANENCES DANS LE SECTEUR 7 : Mme CLAIRE MORAND

• 30 septembre de 9h à 12h à Beaumont-lès-Valence

J’ai été accueilli par Mme SURPLY, Secrétaire Générale, dans une grande salle avec une grande table permettant la consultation du dossier et les échanges. Les cartes du tracé, la synthèse des résumés non techniques, l’étude d’impact et l’étude de danger ont été consultées. J’ai constaté que l’affichage en mairie était bien réalisé, et visible par les administrés. Mme SURPLY m’a remis un procès-verbal d’attestation d’affichage réalisé par la Police Municipale de Beaumont-lès- Valence. Un affichage a été mis en place sur les panneaux des bâtiments publics suivants : Maison des Associations, Ecole Pierre Mendès France, Gymnase, Salle des Fêtes, Ecole Maternelle Charles Perrault, Hameau des Cros, Médiathèque et Crèche Méli-Mélo. Une annonce de l’ouverture de l’enquête publique a été mise en ligne sur le site internet.

Suite à une étude de la carte du tracé avec Mme SURPLY, nous avons constaté que la commune de Beaumont-lès-Valence ne compte pas d’habitations, ou locaux d’activité dans une zone de 50 m autour du tracé.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu la visite de 3 personnes, en plus de M. POMAREL (Maire de Beaumont-lès-Valence). Les discussions se sont déroulées sereinement malgré l’opposition au projet des personnes rencontrées à l’exception du Maire qui m’a rappelé l’avis favorable de son Conseil Municipal. Les personnes rencontrées : M. et Mme MILHAN Roger dont la canalisation passe dans la parcelle 2L55. Ils m’ont remis un courrier et ont inscrit leurs questions concernant la sécurité et les aspects hydrauliques sur le registre. Les questionnements de M. DELORME et M. BOUTTIER portent essentiellement sur la sécurité, l’oppor- tunité du projet dans un contexte de réduction des consommations d’énergie fossile. De plus, ils constatent un manque d’information des riverains sur le projet ERIDAN. M. POMAREL (Maire) a rappelé son avis favorable au projet à condition d'une bonne information des ri- verains. Il rappelle l’affichage effectué dans sa commune depuis le mois de septembre.

72 • 4 octobre de 14h à 17h à Alixan

J’ai été accueillie et installée dans la grande salle du conseil municipal. L’affichage réglementaire était bien présent sur le panneau d’affichage municipal. Des plaquettes d’information étaient disponibles à l’entrée de la Mairie. L’enquête publique était annoncée sur le panneau d’affichage lumineux de la commune.

Suite à une étude de la carte du tracé, dans la commune d’Alixan, la canalisation passe à 20 m environ des bureaux de l’entreprise Vert et Sport (aménagement paysager et de sols sportifs), à proximité de l’élevage de chèvre du Biroulis et de l’habitation des propriétaires. La canalisation passe également à proximité du hameau Charbonnel (7 ou 8 habitations au total), 2 à 3 habitations sont dans une zone de 50 m autour de la canalisation.

Dès le début de la permanence, j’ai reçu la visite de Madame HILAIRE, propriétaire du Domaine de Bayanne et Monsieur MALOSSANNE, fermier sur une partie des terres du Domaine de Bayanne. Monsieur MALOSSANE a inscrit sur le registre son questionnement par rapport à un projet de plantation d’arbres fruitiers, sur une parcelle traversée par la canalisation. Madame HILAIRE s’inquiète pour les parcelles traversées par la canalisation (réseau d’irrigation, accès permanent, indemnisation) ainsi que la proximité des travaux avec un mur moyenâgeux. Elle propose un tracé alternatif. En plus des observations inscrites sur le registre, elle me remet un courrier.

• 8 octobre de 14h à 17h à Montvendre

J’ai été accueillie et installée dans la grande salle du conseil municipal. L’affichage règlementaire était bien présent sur le panneau d’affichage municipal. Le dossier et le registre étaient disponibles à l’accueil de la mairie.

Suite à une étude de la carte du tracé, dans la commune de Montvendre, la canalisation passe à 50-100 m d’une habitation au hameau Panette, et à une centaine de mètre d’une ferme au Quartier Les Mûres. Elle passe également à une centaine de mètre d’habitations au hameau les Sables. Elle passe à moins de 50m d’une habitation et à une centaine de mètre d’une ferme au hameau Molière.

J’ai reçu la visite de 6 personnes. Les discussions se sont déroulées sereinement malgré l’opposition de certains au projet. - Monsieur et Madame BRUGE (hameau Molière) qui ont acheté une habitation il y a 2 ans et qui m’ont indiqué qu’ils n’étaient pas au courant du projet. Ils ont consulté le dossier sur place et ont noté dans le registre qu’ils souhaitaient que les nuisances soient réduites au maximum durant les travaux. - Monsieur PETIT (Maire de Montvendre) qui m’a indiqué qu’il y avait peu d’oppositions au tracé car il était parallèle avec la canalisation existante. - Messieurs CHOVIN (quartier les Mûres) qui a déjà sur une même parcelle 3 pipelines et l’Artère du Rhône. ERIDAN viendra s’ajouter sur cette parcelle. Les canalisations se croiseront à 150 m de son habitation. M. CHOVIN souhaite être contacté par GRTGaz pour discuter de son cas particulier. - Monsieur IMBERT (1er adjoint) qui m’a indiqué que sa commune souhaitait des aménagements spécifiques (dalles en béton sous les routes) sur les terrains communaux pour faciliter l’entretien par la suite. Ces recommandations seront portées sur le registre.

- 10 octobre de 14h à 17h à Chabeuil

J’ai retrouvé M. POUYET, Président de la Commission dans la salle des mariages, à l’entrée de la Mairie. L’affichage réglementaire était bien présent sur le panneau d’affichage municipal. La permanence s’est

73 tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

Nous avons reçu la visite d’une personne, M. MOULIN qui s’inquiétait de l’impact des travaux sur ses drains et souhaitait obtenir de l’information sur le déroulement du chantier, le protocole agricole et les indemnisations. Nous lui avons indiqué les documents à consulter. Il a déjà connu les travaux de l’Artère du Rhône qui n’ont pas été sans impact sur ses terres. La discussion s’est déroulée tout à fait sereinement.

M.FAURE, responsable de l’urbanisme nous a également rendu visite. Il nous a confirmé que sur cette partie du tracé, ERIDAN étant parallèle à l’Artère du Rhône, les enjeux étaient relativement faibles.

• 12 octobre de 9h à 12h à Alixan

La permanence s’est déroulée comme précédemment dans la grande salle du conseil municipal.

J’ai reçu la visite de 5 personnes dont M. DYE, adjoint en charge de la voirie dans une ambiance très courtoise. Les contributions portent principalement sur le tri des terres (particularité des sols : forte présence de limon et argile) ainsi que sur le maintien et la remise en état des réseaux d’irrigation.

M. DYE m’a indiqué qu’il n’y avait pas eu de délibération du conseil municipal d’Alixan suite à la consultation administrative.

• 15 octobre de 9h à 12h à Montélier

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête. L’affichage réglementaire était bien présent sur le panneau d’affichage municipal. J’ai été accueilli par une employée de mairie. Les documents étaient restés dans le carton.

Après étude du tracé, une habitation se situe à moins de 50 m du tracé (Crozat). Trois habitations se situent dans une bande d’une centaine de mètres autour de la canalisation.

J’ai reçu la visite de 7 personnes dont M. Maurice MORIN, Maire de Montélier. Les discussions se sont déroulées sereinement malgré l’opposition de certains au projet.

M. le Maire m’a indiqué que son Conseil Municipal allait prendre une délibération le 23 octobre et émettre un avis réservé tant qu’un protocole d’accord sur le déroulement du chantier (remise en état de l’environnement, des routes…) ainsi que sur les indemnisations n’était pas signé. Il m’a indiqué qu’une majorité des Maires des communes impactées par le tracé demande la mise en place de ce protocole.

Les 6 autres personnes reçus ont leur maison d’habitation ou leur exploitation à proximité de la canalisation et ont soulevé des questions et inquiétudes relativement aux indemnisations, aux aspects hydrauliques, à la sécurité de la canalisation. Deux modifications de tracé ont été demandées.

• 21 octobre de 9h à 12h à Alixan

La permanence s’est déroulée comme précédemment dans la grande salle du conseil municipal.

J’ai reçu la visite de l’avocat de M. et Mme BALAYN qui ont un projet de transformation de leur propriété en ERP et souhaitent savoir si des mesures pourraient être prises afin de ne pas compromettre la réalisation de ce projet.

74 • 25 octobre de 9h à 12h à Chabeuil

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

J’ai reçu la visite de 4 personnes : - M. BAN adjoint à l’urbanisme et Président du Syndicat Intercommunal des Eaux de la Plaine de Valence et M. Vincent GUIRAL du SIEPV m’ont remis un courrier à propos de la réalisation des travaux lors du croisement d’ERIDAN avec les canalisations d’eau potable. - le responsable d’une entreprise de travaux publics est venu consulter le dossier afin d’identifier les opportunités pour son entreprise sans inscrire ses coordonnées sur le registre. Il a consulté en particulier le déroulement des travaux décrit dans l’étude d’impact. - M. PERTUSA (Maire de Chabeuil) m’a indiqué que beaucoup de communication avait été faite autour du projet de canalisation et de l’ouverture de l’enquête publique. Il s’est informé des contributions des requérants sur sa commune.

Nous avons étudié avec M. FAURE, Responsable de l’urbanisme, l’extrait cadastral. Environ 50 habitations se trouvent dans une bande de 250 m autour du tracé. 5 habitations se trouvent à une cinquantaine de mètres du tracé. Au hameau, les Pierres Blanches Nord, une habitation se trouve le long du tracé.

• 31 octobre de 9h à 12h à Alixan

La permanence s’est déroulée comme précédemment dans la grande salle du conseil municipal.

J’ai reçu la visite d’une personne : EARL ROLLET FRUITS de la commune de Chateauneuf-sur-Isère. Il s’oppose à la demande de modification de tracé demandé par son voisin car elle impacte davantage son exploitation agricole. Il a également renseigné le registre à Châteauneuf-sur-Isère.

8 - DEROULEMENT DES PERMANENCES DANS LE SECTEUR 8 : M ROBERT CHARVOZ

• 30 septembre de 9h00 à 12h00 heures à CLERIEUX

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu la visite de 3 personnes : Mr BUISSON, Mr BARRUYER et Mr BEAUGIRAUD. Les questions ont porté sur les variantes du tracé, les indemnisations et les incidences de la canalisation et des travaux sur l’eau (puits et irrigation). Les discussions se sont déroulées sereinement, sans marque d’opposition au projet. Les requérants ont fait part de leurs préoccupations pendant les travaux car ils gardent le mauvais souvenir des travaux de la LGV.

J’ai pu aborder le projet avec l’élu responsable de l’urbanisme qui m’a fait savoir que l’ensemble des élus sera présent à la prochaine permanence du samedi 12 octobre.

• 4 octobre de 14h00 à 17h00 heures à CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu la visite de 4 personnes : Mrs BLANC, BANCHET et CHIROUZES Patrick et René. Les questions ont porté sur les nuisances, les pertes d’exploitation, les problèmes

75 d’irrigation et les modalités d’exécution appliquées sur les parcelles concernées pendant la phase chantier ainsi que sur les indemnisations.

Aucune animosité particulière, des préoccupations pour la continuité des récoltes et les indemnisations, et un besoin élevé d’information.

J’ai rencontré le directeur des services pour parler de la MEC des documents d’urbanisme qui, a priori, ne pose pas de difficulté.

J’ai obtenu un rdv avec le maire, le lundi 14 octobre dans l’après-midi, après ma permanence du matin à St Donat.

- 08 octobre de 14h00 à 18h00 à GRANGES-LES-BEAUMONT

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête. Elle a dû être prolongée d’une heure compte tenu du nombre de personnes reçues et de l’intérêt montré au projet.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu la visite d’une trentaine de personnes dont 18 ont bien voulu annoter leurs observations sur le registre ou remettre un courrier (5 lettres dont 1 avec documents annexes). La plupart des personnes était entraînée et motivée par le « Collectif des Riverains impactés par le projet Eridan sur Granges-Les-Beaumont » qui avait mené au préalable une action d’information vigoureuse (tract distribué) et fait signer une pétition par 67 riverains ou habitants de la zone concernée par le projet.

Le public reçu est opposé au projet en raison des risques qu’il fait peser sur les populations et de la perte de la valeur vénale de leur patrimoine immobilier.

Malgré cette opposition, les échanges avec le commissaire enquêteur se sont déroulés dans une ambiance correcte, sans animosité.

J’ai eu un entretien d’une heure avec le maire qui a porté à ma connaissance les contradictions de l’Etat et de GRT gaz sur les dangers de la canalisation suite à sa demande d’aménagement de la ZA des Andrillots : Eridan minimise les dangers, par contre le projet d’aménagement d’une ZA est refusé en l’état en raison ; « du risque potentiel très important pour la santé ou la sécurité des populations voisines, par perte de confinement accidentelle » que fait peser la conduite de gaz existante à proximité de la zone.

Il m’a été remis deux documents :

- la réponse de GRT gaz à la demande du maire, - le message qui résume le sens du 96e congrès des maires de France (maires garants de la sécurité de leurs habitants et de la sûreté de leurs territoires) qui se déroulera en novembre 2013.

Le maire transmettra un courrier au siège de l’enquête publique.

• 12 octobre de 9h00 à 12h00 heures à CLERIEUX

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu 6 personnes dont 2 au titre du Collectif des riverains du Chalorey.

Les personnes dont les propriétés et les exploitations agricoles sont impactées par le tracé ne sont pas opposées au projet. Par contre, leurs préoccupations portent sur les impacts des travaux et du passage

76 de la canalisation enterrée. Le Collectif des riverains du Chalorey refuse la variante éventuelle du tracé demandée en réunion publique par un autre riverain (Mr GRENIER).

Je me suis entretenu avec le maire de la commune et les membres du Conseil municipal. Le maire et les élus regrettent que l’enquête se déroule dans une période trop proche des prochaines élections communales. Ils estiment que le tracé est trop pénalisant pour le développement de la commune. Le maire transmettra un courrier à la commission d’enquête pour proposer une variante de moindre impact.

• 14 octobre de 9h00 à 12h00 heures à SAINT-DONAT-SUR-L’HERBASSE

1 - La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu neuf personnes dont le directeur de la société LVMH.

Les questions ont porté sur le tracé et les modalités de réalisation. Le directeur de LVMH a exposé oralement les raisons de son refus du tracé de la canalisation à moins de 160m de l’entreprise. Il remettra un courrier argumenté à la prochaine permanence.

2 - Entretien avec le maire de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE et reconnaissance du secteur de GRANGES-LES-BEAUMONT

A l’issue de la permanence, j’ai eu un entretien avec le maire de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE de 14h30 à 15h30, et j’ai fait une reconnaissance des variantes du tracé avec le Collectif des riverains de GRANGES-LES-BEAUMONT de 15h30 à 17h30.

2.1-Le maire de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE souhaitait avoir des informations complémentaires sur le tracé, les modalités de réalisation de la canalisation, les servitudes et les impacts sur le PLU. Il a prévu d’informer tous les riverains impactés par le projet.

2.2 - La reconnaissance des variantes du tracé de GRANGES-LES-BEAUMONT (cf. page 32/47 de la pièce 6 annexe 16) s’est faite en présence des membres du Collectif des riverains et du maire de la commune. Après avoir étudié le terrain sur toute la longueur du tracé, j’estime que les contre-arguments à l’analyse de GRTgaz qui ont été développés oralement par le Collectif des riverains et le maire méritent une attention particulière. Le collectif des riverains et le maire transmettront un courrier sur le sujet.

- 21 octobre de 9h00 à 13h00 heures* à SAINT-DONAT-SUR-L’HERBASSE

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête. Elle a été prolongée d’une heure en raison de la durée des entretiens avec Mrs GRENIER Albert et Roland et le directeur de LVMH.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu cinq personnes dont le directeur de la société LVMH et j’ai eu un entretien avec le maire de la commune.

Le tracé proposé à l’enquête publique est fermement contesté entre PK208 et PK211 par le maire, le directeur de LVMH et Mrs GRENIER.

Sur ma proposition, il a été prévu une reconnaissance plus précise de cette portion de tracé en présence du maire de la commune et de Mr GRENIER Roland le mercredi 23 octobre matin.

- Reconnaissance du tracé secteur de SAINT-DONAT-SUR-L’HERBASSE 23 octobre de 9h00 à 12h00 heures ;

77 La matinée avant la permanence de SAINT-AVIT, j’ai effectué une reconnaissance élargie du tracé entre PK207 et PK210 dans le quadrilatère délimité par la D67 au Sud, l’intersection de routes cotée 255 au Nord, la D114 à l’Ouest et la D112 à l’Est. De 9h00 à 10h00, la reconnaissance s’est faite en voiture en présence du maire de SAINT-DONAT. Elle a été orientée sur le secteur géographique entre le tracé proposé par GRTgaz et la D114 menant au village de MARSAZ.

De 10h00 à 12h00, la reconnaissance s’est faite en présence de Mrs GRENIER Albert et Roland, à pied le long du tracé, pour visualiser les mouvements de terrain entre le lieudit « Le Pas » et la combe du Chaloray, puis en voiture sur l’ensemble des routes du secteur.

Le maire de SAINT-DONAT m’a remis la délibération du Conseil Municipal de la séance du 1er octobre 2013 qui prononce, à l’unanimité de ses membres, « un avis défavorable sur le dossier d’autorisation ministérielle présenté par la société GRTgaz en vue de construire et exploiter la canalisation de transport de gaz naturel dénommée ERIDAN ». Cette délibération après enregistrement réglementaire sera transmise au siège de l’enquête.

Le secteur reconnu pourrait offrir une alternative au tracé proposé par GRTgaz, mais elle impacterai plus fortement la commune de MARSAZ. J’ai donc pris rendez-vous auprès du maire de MARSAZ le vendredi 25 octobre à 14h30 pour exposer ce sujet.

• 23 octobre de 14h00 à 17h30 heures à SAINT AVIT

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu 4 personnes dont Mr BRUNO qui m’a remis le dossier promis à la permanence de CLERIEUX le samedi 12 octobre.

Je me suis entretenu avec le maire de SAINT-AVIT à l’issue de la permanence.

Le tracé dans la partie Nord de la Drôme, de PK213 à PK 220, ne semble pas poser de grosses difficultés.

Quelques contradictions relevées par des riverains sur la précision du tracé entre ce qui a été dit par GRTgaz aux diverses réunions ou bien à l’occasion de contacts sur le terrain et le piquetage réalisé cet été et qui doivent être levées par GRTgaz.

⃰ En raison des intempéries dans le Nord de la Drôme (routes inondées ou coupées par des glissements de terrain), le public s’est présenté en fin de demi-journée.

• 25 octobre de 9h00 à 12heures à CLERIEUX

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

Le président de la commission d’enquête a assisté à la permanence de 10h30 à 12h00.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu 5 personnes.

Le maire m’a remis trois documents : - la délibération du Conseil Municipal qui se prononce contre le tracé retenu par GRTgaz et propose un tracé alternatif qui suivrait le gazoduc existant dans la vallée située à l’est de la commune de CLERIEUX, ou un autre tracé qui longerait les pipe-lines traversant la commune à l’ouest , - le plan du fuseau géographique entre CLERIEUX et SAINT-AVIT qui montre les implantations de GRTgaz,

78 - la photographie aérienne avec l’implantation des aménagements projetés pour la gestion des crues de l’Herbasse.

A l’issue de la permanence, j’ai effectué une reconnaissance du tracé en PK207 pour constater les dégâts causés par la crue de l’Herbasse et du Chaloray le 23 10, en présence du maire et des riverains concernés.

De 14h30 à 15h00, j’ai eu un entretien avec le maire de Marsaz à la mairie pour exposer les variantes de tracé sur la commune de SAINT-DONAT et de MARSAZ entre PK208 et PK211.

- 31 octobre de 9h00 à 12heures à CLERIEUX

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

Au cours de cette permanence, j’ai reçu 11 personnes dont les représentants du personnel Louis VUITTON qui sont venus déposer une pétition signée par 154 personnes, le Syndicat des Eaux Valloire Galaure, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Bassin de L’Herbasse et le Syndicat Intercommunal des eaux de la Veaune.

A l’issue de la permanence, j’ai récupéré le registre ainsi que les registres de SAINT-DONAT-SUR- L’HERBASSE, CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE et GRANGES-LES-BEAUMONT.

9 - DEROULEMENT DES PERMANENCES A PIERRELATTE : M. JEAN PIERRE POUYET

- 27 septembre 2013 : Organisation des permanence préalablement à l’ouverture de l'enquête

Je me suis rendu le vendredi pour y rencontrer M Guy DURAND 1er Adjoint en charge du dossier ERIDAN et de Mme Cindy ARSAC secrétaire.

M DURAND m'a fait visiter la pièce n° 408 au 4ème étage de la mairie où se tiendront mes deux permanences, à l'ouverture et à la clôture de l'enquête.

Cette pièce est suffisamment spacieuse pour recevoir une dizaine de personnes. Des chaises sont installées dans le couloir attenant pour l'attente du public.

M DURAND m'a fait part de la position de la commune au sujet du projet. Une délibération du 24/09/2013 vient d'être prise. Elle est favorable aux objectifs du tracé mais défavorable au tracé soumis à l'enquête.

Il m'a remis :

- copie de la délibération du conseil municipal - l'article de presse du DL du 25/09/2013, relatant la réunion du conseil municipal - la réponse de M SEIMANDI GRTgaz, qui conteste, dans un courriel du 25/09/2013, plusieurs des propos tenus lors de cette réunion.

Concernant l'information apporté au public

M DURAND m'a remis une brochure établie par la commune résumant le projet. Elle a été distribuée aux personnes concernées (riverains, notamment) pour qu'ils aient un premier aperçu du projet.

79 J'ai pu constater : que l'affichage de l'avis d'enquête en mairie et sur les lieux du projet (sur les lieux, au format A2 en jaune) avait bien été effectué. que l'annonce de l'enquête et des deux permanences figuraient sur le panneau lumineux situé sur la grande place en face de la mairie et sur celui situé dans la salle d'accueil de la mairie. la présence, au 2ème niveau de la mairie (services urbanisme et technique), d'une photographie aérienne de la plaine de PIERRELATTE avec le tracé du projet en rouge.

J'ai rappelé à M DURAND que le dossier et le registre d'enquête devaient être mis à la disposition du public pendant toute la durée de l'enquête aux jours et heures d'ouverture de la mairie.

J'ai fait part à M DURAND de mon accord de principe pour organiser une rencontre, s'ils le souhaitent, avec les riverains du projet et avec GRTgaz. Cette réunion serait limitée à ce public afin d' éviter tout débordement risquant de perturber l'objectif recherché. Le CE veut connaître très précisément d'une part, les motifs des riverains pour justifier leurs craintes et les raisons du rejet du tracé et d'autre part les réponses apportées par le pétitionnaire.

Il a été convenu que les pages du registre d’enquête et des courriers seraient photocopiées chaque soir pour avoir une des observations du public au fur et à mesure de leur enregistrement.

J'ai également informé M DURAND et Mme ARSAC de la venue en mairie de la société PUBLILEGAL qui aura pour mission de faire périodiquement une photographie des registres d'enquête et des courriers.

- 30 septembre 2013, permanence à Pierrelatte de 9h à 12h,

Je me suis rendu en mairie pour y assurer ma permanence.

J'ai rencontré M Guy DURAND qui m'a rappelé les dispositions prises pour accueillir le public et je me suis installé dans la salle 408 où j'ai sorti des valisettes les principales pièces pour que le public puisse accéder facilement aux documents les plus demandés, notamment la carte du tracé, les résumés non techniques, les franchissements de digues et de rivières, l'étude de dangers.

Au cours de la matinée, j'ai reçu dans une ambiance courtoise :

• M Daniel MAINERO, demeurant au Charangons et dont l'habitation se trouve "à moins de 20 m" du projet de tracé. Il expose les nuisances qu'il risque de subir et désire connaître les inconvénients dus à ce chantier et les indemnités qu'il est en droit de recevoir en contre partie. Une lettre n°1 est annexée à son observation. • M René PIALLA et Mme Chantal ARCHAMBAULT (exploitante agricole), demeurant dans la plaine de Pierrelatte tous deux respectivement Président et Vice-Présidente du collectif les Riverains Rhône-Pierrelatte qui, m'ont informé qu'ils me transmettraient par courriel un document récapitulant leur contribution n°2. • M DUC Michel de MALATAVERNE qui consigne l'observation n° 3 concernant des aspects techniques du Projet et des équipements envisagés.

En fin de permanence, un journaliste du DL, secteur de Pierrelatte est venu me poser des questions sur mes fonctions, le dossier d'enquête et les principaux aspects de la procédure de l'enquête publique.

M Guy DURAND m'a ensuite rejoint accompagné de Mme Cindy ARSAC secrétaire avec qui j'ai rangé les pièces du dossier dans les valisettes correspondantes et qui m'a fait la photocopie des documents consignés ou annexés par le public dans la matinée.

• 31 octobre 2013, clôture de l'enquête et permanence de 9h à 12h,

La permanence s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral et aux consignes données par la commission d’enquête.

80 Au cours de cette permanence, j’ai reçu une vingtaine de personnes, essentiellement des pierrelatins mais également d'autres personnes venues des communes voisines me porter leur courrier et m’informer des raisons motivant leurs observations sur le projet.

L'ambiance était agréable et les rapports entre les personnes présentes sans tensions apparentes.

Le Président du collectif des riverains du Rhône M PIALLA René et la Vice Présidente Mme ARCHAMBAULT Chantal étaient présents et m'ont apporté des compléments à leurs précédentes contributions.

Mme BOUTONNET Agnès, représentant la FNE du Vaucluse et venue m'apporter son mémoire qu'elle m'a précisément commenté.

Mme ARSAC, secrétaire à la mairie de PIERRELATTE, en charge du suivi de cette enquête m'a remis le reste des courriers en attente d'être classés. Je signale qu'elle m'a apporté un concours précieux, depuis l'ouverture de l'enquête en classant , enregistrant les contributions du public, consignées ou annexées dans le registre d'enquête.

Tout au long de la durée de l’enquête, elle m'a également adressé la copie de ces contributions de telle sorte que le jour de la clôture, j'ai pu poursuivre, sans difficulté, le dépouillement des très nombreux courriers restants qui m'avaient été adressés les derniers jours de l'enquête.

En fin d'enquête à 12heures, j'ai clos et signé le registre d'enquête et ai emporté les très nombreux courriers et les pièces annexées en vue de leur analyse..

81 PIÈCE ANNEXE N°7

REUNIONS, VISITES DES LIEUX POUR EXAMEN DES OUVRAGES ET DU TRACE

SECTEUR 1 : Jean Pierre FERRARA

VISITE DE TERRAIN AU BOIS DE SANTA FE Le 07 octobre 2013,

Guidé par M. LERT, Architecte Expert près la Cour d’Appel d’Aix en Provence, représentant M. Gian Luca SALINA AMORINI BOLOGNINI propriétaire du Bois de Santa Fé, j’ai réalisé le 07 octobre 2013, sur 3 km, la visite de terrain, entre le PK09 et le PK12.

Le choix du site à visiter est étroitement lié aux observations notées par M. LERT et complétées de 6 pièces annexées, sur le registre lors de ma permanence à Saint Martin de Crau, le 30 septembre 2013.

En fonction de l’échelle du territoire, le parcours préalablement identifié a été effectué en voiture. Il a été ponctué de différentes haltes permettant une caractérisation du paysage, principalement constitué d’arbres remarquables (chênes verts, platanes, bosquets d’arbustes) ainsi que d’une flore riche et diversifiée.

Il ne s'agit pas d'une étude exhaustive puisque les thématiques identifiées nécessitent une analyse plus approfondie. Cependant, les sujets abordés lors de la visite entrent dans le cadre d’une compréhension entre croissance économique et prise en compte de l'environnement à une échelle locale.

En définitive, la visite de terrain a été riche et productive. Au terme de mes observations, il semble légitime d'affirmer que la résultante des travaux des gazoducs existants (1980 et 1996), sur l'occupation du sol, et la gestion de l'espace des servitudes, mettent aujourd’hui en évidence une zone non boisée, colonisée par une strate herbacée recouvrant la majeur partie du sol.

Dans le contexte actuel, le propriétaire impose la mise en place d’une convention avec le pétitionnaire. Le mot confiance n’est pas moteur au domaine du Bois de Santa Fé.

VISITE DE TERRAIN DE PK16 A PK24

Le 16 octobre 2013

C'est avec la volonté de répondre d'un point de vue pragmatique à la demande collective d'agriculteurs, que j’ai effectué le 16 octobre 2013, l’identification sur le terrain de la solution de passage alternatif proposé par M.GUIBAUD Expert Agricole au nom de l’association Verte Crau, lors de ma permanence à Arles le 14 octobre 2013. Cette rencontre avec les acteurs de terrain, avait pour but de visiter les lieux de la nouvelle possibilité d'évolution du gazoduc proposé à l’enquête publique, situé de PK16 à PK24 qui traverserait sur une distance de 7 km, un maillage étroit d'exploitations de cultures permanentes, assurant une vitalité rurale particulièrement dynamique. L'identité de ce secteur (PJ 1) localisé au Nord du tracé soumis à l’enquête publique, se matérialise à travers les caractéristiques physiques du territoire par une prédominance sur un sol herbacé, d’absence de terres cultivées.

82 Une après-midi de débat avec les participants a permis d’approfondir les réflexions, de dresser les perspectives d'avenir, les atouts et les opportunités de cette démarche pour le secteur agricole de Haute Crau. CONCLUSION Il semblerait en toute hypothèse, que les avantages de cette opération d'insertion du gazoduc dans l'environnement Haute Crau, ne peuvent être regardés comme excessifs au coût financier et éventuellement à la réalisation technique du chantier, eu égard à l'intérêt présenté par sa réalisation sur la coupure programmée du tissu parcellaire agricole. Cependant, il convient de rappeler qu’il existe une incertitude quant aux propriétaires de terrains susceptibles d’être considérés par cette éventualité, et l’'imprécision de la cartographie (PJ 2) ne permet pas de situer celle-ci au sein du fuseau de moindre impact. En conclusion, il importe au porteur du projet d’évaluer la nécessité de mettre en œuvre ces mesures particulières.

83 VISITE D’EXPLOITATIONS AGRICOLES SUR LA COMMUNE DE TARASCON

Le 21 octobre 2013

Je me suis rendu, à la demande d’agriculteurs, sur plusieurs exploitations localisées sur la commune de Tarascon.

Mon objectif était d'avoir une compréhension totale du fondement des revendications annoncées, avec un regard plus ciblé sur les éléments à enjeux repérés à partir de la discussion et de la cartographie.

·Présentation de la société S.C.E.A. SAINT LOUIS OLLIER-EMERIC située Mas de Page

L'activité principale de la société dirigée par M. EMERIC Bruno qui occupe le poste de gérant est la culture maraîchère sur une centaine d’hectares, dont les parcelles sont divisées en blocs de production indivisible.

La production de plants est essentiellement réalisée sous abris, sauf pour certains qui sont réalisés à l’extérieur.

Lors de cette rencontre M. EMERIC, à présenté la parcelle ZM06 de 5,6 hectares impactée sur 1/3 par le projet. Par ailleurs, il s’interroge sur la pertinence du tracé, et sur la volonté de passer dans des terres de cultures destinées à l’industrie agro-alimentaire, qui impose des procédures agronomiques, sanitaires et environnementales qui doivent être respectées tout au long de la production. Il juge le projet tel que présenté, inacceptable et demande une modification du tracé comme il a été vu avec les services de GRT Gaz et M. ROBERT Jean Michel. La suite de la visite commentée des installations industrielles, a permis de mettre en valeur l'expérience importante de .S.C.E.A. SAINT LOUIS OLLIER-EMERIC dans le commerce de gros de fruits et légumes.

Les points stratégiques de la réussite de cette ferme sont multiples : le choix variétal, la maîtrise de la conduite, le contrôle des ravageurs et maladies, le contrôle de la consommation d’énergie, mais aussi la gestion de l’eau.

·Présentation de l’exploitation BORNAND OLIVIER située Mas de la Grande Visclède Olivier BORNAND est un agriculteur en polyculture-élevage ovin, qui exerce son métier en parallèle de celui de son père dont il reprendra les activités en 2014. Aujourd’hui l’exploitation est en conversion de vente directe de viande d’agneau Bio. Le tracé actuel passe à 100 mètres de la bergerie. L’arrêt de l’irrigation pendant les travaux, sur 40 hectares, va entrainer la mort des prairies permanentes composées de flore endémique, irriguées une fois par semaine du mois d’avril au mois d’octobre, qui constituent les ressources fourragères de 700 brebis. En complément sur une période d’un mois, l’exploitation accueille du public par autorisation préfectorale, en attente d’un classement ERP de 2ème catégorie, pour l’abattage temporaire (2013, 300 agneaux vendus) pour l’Aïd El Kebir. Ce jeune agriculteur s’oppose à cet ouvrage qui passe au milieu du domaine et en milieu de parcelles, sans respecter les pratiques de culture biologique. Cependant il suggère un tracé alternatif composé avec la mairie de Tarascon.

84 ·Présentation de l’exploitation agricole ROBERT JEAN MICHEL située Mas des Tours

Dans un premier temps, M. ROBERT Jean Michel, agriculteur producteur laitier, m’a fait découvrir sa ferme qui compte une quarantaine de vaches nourries en quasi auto-suffisance sur les 35 hectares en prairie naturelle respectant les principes de l’agriculture biologique de l’exploitation. Le passage de la canalisation qui traverse la propriété pars le travers, coupe en deux l’exploitation. Le tracé tel qu’il est proposé, avec la phase chantier rendent impossible la poursuite de cette activité agricole labélisée Bio, car le pâturage se fait sur toute l’année, jour et nuit et la traite est réalisée deux fois par jour à des horaires réguliers. M. ROBERT qui reçoit un public nombreux lors de la vente à la ferme de sa production de lait, a proposé à GRT Gaz un projet d’aménagement du tracé permettant de diminuer l’ensemble des impacts négatifs. La commune de Tarascon à déjà demandé que la canalisation soit positionnée au moins à 300 mètres des bâtiments de cette ferme d’élevage. CONCLUSION Pour les points faibles pressentis, comprendre les justifications de l'agriculteur est un préalable indispensable avant de tenter d’appréhender avec lui les alternatives proposées.

Sans préjuger des négociations amiables avec le porteur du projet, le commissaire enquêteur est tout à fait favorable à une réflexion commune, permettant d’arrêter les dispositions techniques pour limiter les risques sur les zones agricoles, la ressource en eau, le milieu naturel, le milieu humain et le cadre de vie.

85 VISITE DU POSTE DE COMPRESSION DE SAINT MARTIN DE CRAU Le 22/10/2013

Réunion de présentation des installations existantes et de l’extension foncière et technique, envisagée de la grille d’interconnexion Eridan.

Personnel GRT Gaz :

·SEIMANDI Georges - GRT Gaz Eridan ·CANSOULINE Jean Luc - GRT Gaz Eridan ·BONJEAN Christophe - GRT Gaz Eridan ·RAVAGA Olivier GRT - Gaz Eridan ·ESPOSITO Antoine - GRT Gaz Eridan ·DEBAINS-VU Tam - GRT Gaz Responsable Exploitation du site.

LE POSTE DE COMPRESSION ET L’EXTENSION ENVISAGEE

Présentation du complexe de Saint Martin de Crau et du tracé de la future extension, par Mme DEBAINS-VU Tam Responsable Exploitation du site.

Cette présentation informatique est assortie de nombreuses questions-réponses entre le commissaire enquêteur et les représentants du pétitionnaire : - du périmètre d'étude à forts enjeux écologiques et environnementaux ; - des contraintes spécifiques au territoire concerné qui est déjà -saturé de réseaux et d'infrastructures proches d’exploitant agricole ; - des dispositions prises en matière d'évitement et de réduction des impacts notamment comité de suivi et référents écologues de chantier pour bien identifier les enjeux et les mesures à prendre en cas de problème survenant en cours de chantier.

2 CONTEXTE GENERAL La station de compression GRT Gaz, implantée sur un territoire de 13 hectares, se situe sur la commune de Saint Martin de Crau au lieu-dit La Samatane. Elle est constituée de plusieurs zones : - une zone de compression regroupant 3 turbocompresseurs ; - une zone d’interconnexion permettant de piloter les départs et les arrivées des 6 gazoducs du site, de gérer le sens du transit, de réchauffer le gaz, et de réguler les différentes pressions ; - une zone « utilités »assurant l’alimentation en gaz carburant, en électricité, air comprimé et huile dont le site à besoin ; - une zone tertiaire principalement constituée de bâtiments de logistique et de maintenance.

La station qui est automatisée dispose de peu de personnel. La conduite des installations par systèmes de télécommande et de télésurveillance se fait à distance depuis le centre de répartition national.

GRILLE D’INTERCONNEXION

Une station d'interconnexion est une installation particulière du réseau de transport par canalisation. Dans le cadre de ce projet, pour se raccorder sur les installations existantes, GRT Gaz doit acquérir des terrains d’une superficie de 3 hectares environ, et une réserve foncière de 7 hectares environ en vue de possibles extensions futures, dans le cadre de la maitrise de l’urbanisation. GRT Gaz indique n’avoir aucun projet identifié à ce jour.

86 L’adaptation à la grille d’interconnexion de Saint-Martin-de-Crau est intégrée à la procédure d’autorisation ministérielle spécifique au projet Eridan. Construite et exploitée suivant l’arrêté ministériel du 19 décembre 2005, Les installations nouvelles sont les suivantes : - 5 pôles de régulation, - 5 pôles de comptage, - des canalisations principales variant du DN400 au DN1200.

La station de Saint-Martin-de-Crau, comme l’ensemble des installations de compression et d’interconnexion, obéit à une double réglementation, celle du transport de gaz faisant l’objet de l’enquête publique Eridan et celle des ICPE qui fera ultérieurement l’objet pour la grille d’interconnexion d’une procédure préfectorale à part en parallèle.

L’ensemble des impacts liés à la station de Saint-Martin-de-Crau sont détaillés dans l’étude d’impact Chapitre 6 - §6.9 p238 à 241 du projet Eridan et ces impacts sont bien intégrés dans l’ensemble des impacts du projet Eridan. L’annexe15 est l’étude d’impact spécifique au projet d’extension de la station de Saint-Martin-de-Crau. Un plan de masse est d’ailleurs indiqué en page 22 indiquant les limites et les différentes zones. Une étude hydraulique spécifique figure en annexe1 de l’étude d’impact de la station.

CONCLUSION

Je n’ai pas dans le respect de la procédure définie dans le dossier sur cet aspect particulier du projet, de remarques particulières à formuler.

Jean Pierre FERRARA Commissaire Enquêteur : Secteur 1

87 SECTEUR 2 : Jean Pierre DEBELLE

COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 28 OCTOBRE 2013 EN MAIRIE D'ESTEZARGUES

Madame Martine LAGUERIE, Maire d'ESTEZAGUES a souhaité rencontrer le commissaire-enquêteur, un rendez-vous concerté ayant été pris pour le 28 octobre 2013 à 15 h.

L'objet de cette réunion était de lui faire part de l'avis de la commune sur la partie du tracé traversant le vignoble de Signargues, AOC CDR Villages [sensiblement entre les PK52-54].

Autres participants à cette réunion :

M. Didier KUPKE Premier Adjoint d'Estézargues et Vigneron M. Frédéric VINCENT Président de la cave coopérative d'Estézargues M. Denis DESCHAMPS Directeur de la cave coopérative d'Estézargues Responsable du Service Juridique du Syndicat Général de Vignerons Mme Aurélie PUJOL des Côtes du Rhône

En introduction de la réunion, le commissaire-enquêteur rappelle les grandes lignes de sa mission, au sein d'une commission d'enquête, qui consiste :

- Dans un premier temps, donner aux requérants du public toutes les informations souhaitées sur le projet en référence au contenu du dossier, recueillir toutes leurs observations, les analyser et les commenter, sans être juge ou partie, pour leur intégration dans un rapport d'enquête. Dans ses relations avec le public, le devoir de respecter une obligation de réserve et ne pas donner d'avis, tant sur les observations reçues que sur les divers éléments du dossier concernés par les observations.

- Ce n'est que dans un deuxième temps, que la commission d'enquête, après avoir exprimé ses conclusions motivées donnera un avis sur les divers points évoqués et un avis général sur chacun des objets de cette "enquête publique unique" concernant une déclaration d'utilité publique, emportant une mise en compatibilité de document d'urbanisme et une autorisation ministérielle pour le projet de construction et d'exploitation de ce gazoduc …

Il souligne à nouveau l'indépendance des membres de la commission et leur désignation par le Président du Tribunal Administratif de Grenoble.

1 - Intervention de Mme Martine LAGUERIE, maire d'ESTÉZARGUES

Madame le Maire présente le courrier qu'elle va adresser au Président de la commission :

Concernant le dossier :

- Difficultés de lecture et de compréhension du dossier, - Pas de carte suffisamment précise et lisible pour une évaluation de l'impact sur les propriétés et les compensations proposées, - La notion d'enquête publique unique ne permet plus de distinguer les procédures, … Dans ces conditions elle considère que la participation active du public ne peut être assurée.

Concernant le tracé retenu par GRTgaz : Deux points sont évoqués

. Au nord du plateau de Coste Belle

Le tracé traverse une zone boisée couvert d'une haute garrigue sur rocher, le risque étant de laisser une cicatrice visible irréversible de 30 m de large vue depuis l'autoroute et de la RN 100, d'où la proposition faite lors de l'enquête administrative (annexe III) de contourner le massif en amont du PK 55 en rejoignant l'autoroute et en envisageant ensuite un tracé qui lui soit parallèle.

88 Cette proposition est conforme à l'avis de l'ONF, le massif devant mettre plusieurs dizaines d'années à se reconstituer.

. Secteur viticole AOC CDR Village de Signargues

- Le tracé touche ce secteur sur environ 1,2 km qui présente un sol très instable (annexe I : note d'expertise effectuée par GEOSOL en juillet 2012 à la demande du Syndicat des Vignerons de Signargues) - GRTgaz avait annoncé qu'il prendrait en compte les enjeux viticoles et notamment la hiérarchisation des AOC où l'appellation Villages Signargues prend une place importante sur le plan économique et patrimonial de la commune. - D'où la proposition d'un tracé alternatif évitant le plateau de Coste Belle sur la base d'un travail mené en partenariat avec le Syndicat Général des Vignerons des Côtes du Rhône et le Syndicat des Vignerons d'Estézargues (annexe II – Variante du tracé par occupation du sol et par propriété par commune) - Et suite à une réunion en Préfecture du Gard, GRTgaz a donné son accord pour qu'une étude soit effectuée par un organisme indépendant, le BRGM, proposé par le Syndicat des Vignerons de Signargues pour examiner les conditions de faisabilité d'un tracé sur la partie la plus délicate de la variante proposée, le "Travers de Mars". - - Dans son courrier, Madame le maire précise que le tracé alternatif dit du "Travers de Mars" est tout à fait envisageable (annexe III – Présentation de l'étude du BRGM) …

Le commissaire-enquêteur note que le tracé alternatif proposé épargne totalement le territoire de la commune d'ESTEZARGUES en concernant uniquement les territoires des communes voisines de THEZIERS et de FOURNES et remarque aussi que des propriétés appartenant à des viticulteurs d'ESTEZARGUES sont impactées sur les deux autres communes.

Il indique que cette proposition d'un tracé alternatif lui a été présentée par M. FABRE, Président des Vignerons de Signargues, en présence de MM. KUPKE et VINCENT, lors de la permanence de ROCHEFORT DU GARD.

Il indique, de plus, avoir participé à une réunion organisée pour la présentation de cette étude du BRGM en précisant qu'il s'agissait bien et uniquement d'une étude technique de faisabilité et d'une estimation de coût de plusieurs solutions pour un passage sur la zone chaotique du "Travers de Mars" . Cette étude n'a pris en compte que l'aspect technique de faisabilité d'une pose de la conduite sans considération des aspects techniques de recollement amont et aval avec le tracé de la conduite, de la remise en état des lieux et de leur revégétalisation pour les aspects environnementaux et paysagers, …

Madame le maire confirme la "demande de modification partielle" du tracé déposé pour que soient respectés les enjeux de préservation de l'espace agricole et de préservation des paysages en précisant que "si le tracé déposé devait être maintenu, les viticulteurs seraient très attentifs à la remise en état des sols de l'Appellation Signargues et souhaitaient que les projets présentés dans le cadre de mesures compensatoires soient soutenus par GRTgaz". Madame le Maire "demande donc à la commission d'émettre une réserve sur cette partie de tracé déposé et de convaincre le maître d'ouvrage de l'étudier à nouveau".

Au cours de la discussion, une nouvelle proposition est intervenue et inscrite dans le registre d'enquête, concernant un passage éventuel en sous-œuvre pour le tronçon 5 de la variante (Travers de Mars).

2 - Intervention de M. Denis DESCHAMPS, Directeur de la cave coopérative.

Activités et grandes orientations stratégiques économiques

M. DESCHAMPS présente les activités de la cave coopérative et les profondes évolutions qu'elle a connues sur la période 1990-2000 avec :

89 - La mise en œuvre d'une démarche de valorisation directe avec une "mise en bouteille à la propriété" … Le volume commercialisé (bouteille de 75 cl) a été multiplié par 13 de 1995 à 2013 pour atteindre 1.634.873 bouteilles, - Les ventes de cuvées de domaine, - L'orientation vers des vins jeunes et fruités avec l'absence ou l'usage modéré des additifs, - L'intégration de la démarche Terra Vitis, pionnière dans le Sud de la France, - Une vente conditionnée, activité commerciale principalement orientée vers l'Export (70 %), USA, Canada, Japon, Allemagne, Angleterre, Sud Est asiatique, Chine, …

Le développement et la dynamique de la cave reposent sur des fondamentaux :

- Production limitée pour un objectif qualitatif, - Segmentation élevée de la production par la constitution de lots de tailles réduites (cuvées de domaines et sélection parcellaire reposant sur des parcelles précises et peu substituables, - Mise en avant de la notion de terroir auprès de la clientèle professionnelle, notamment étrangère, au travers de visites du vignoble, …

Conséquences d'une implantation du gazoduc

Impacts quantitatifs et charge financière supplémentaire pour les coopérateurs - Une Perte de 30 ha de surface exploitée, - Une perte annuelle de 1000 à 1500 hl et une production ramenée à 23.500/24.000 hl par rapport aux 25.000 hl actuels, - Pas de baisse des frais, le travail étant pratiquement identique, mais une hausse des frais de vinification pour les coopérateurs de l'ordre de 5 % à répartir sur l'ensemble des coopérateurs, y compris pour ceux qui ne sont pas impactés. Une charge supplémentaire que la cave évalue à hauteur de 75.0000 à 100.000 € sur 5 ans, - Pour maintenir la rémunération des adhérents coopérateurs, une augmentation des tarifs de commercialisation qui est une solution peu vraisemblable actuellement (sinistrose économique et parité défavorable à l'euro)

Incidences sur la politique qualitative de la cave

- Rajeunissement des plants prématuré, non désiré et non recherché, cette période juvénile étant la source de déséquilibres physiologiques incompatibles avec un bon niveau qualitatif hypothéquant les vingt années à venir, - Parcelles ne pouvant pas participer aux cuvées haut de gamme et donc perte indéniable, - Certaines parcelles entrent dans les cuvées spécifiques (Domaines ou Sélections) d'où un frein au développement commercial de la structure,

Incidences sur l'image de marque des AOC des terroirs d'Estézargues

- Les travaux, notamment sur la zone du plateau de Coste Belle, avec le bouleversement du sol, risquent d'annihiler tous les efforts de présentation et de communication entrepris depuis de nombreuses années en direction de clients sensibilisés à la notion de terroir. - Ces clients lors de leurs visites très spécifiques sur le terrain (vue exceptionnelle depuis le plateau, "sol à galets roulés de l'ancien lit du Rhône, archétype des grands terroirs viticoles rhodaniens, …) auront une image négative du vignoble qui pourrait perturber l'appréciation gustative des produits,

2 - Intervention de Mme Aurélie PUJOL, Responsable du Service Juridique du SGVRCDR

Mme PUJOL indique que sa présence aujourd'hui a pour objet de sensibiliser la commission d'enquête aux impacts du Projet ERIDAN sur l'AOC Côtes du Rhône Villages "Signargues" et aux propositions de variantes susceptibles de permettre l'évitement du Plateau de Coste Belle.

- Elle rappelle les démarches entreprises auprès de GRTgaz par le Syndicat qu'elle représente et la proposition de tracé alternatif établi en étroite concertation avec le Syndicat des Vignerons de

90 Signargues et la commune sur la base de l'étude faite par Géosol et ses conclusions mettant en évidence la sensibilité et la variabilité des sols évaluant des impacts forts à très forts sur l'appellation viticole. - Elle regrette que l'étude d'impact de GRTgaz n'ait pas développé spécifiquement les mesures compensatoires à mettre en œuvre sur ce secteur ni évalué les incidences sur le vignoble - Elle demande à la commission d'enquête d'émettre des réserves sur le tracé déposé et que les variantes proposées soient réellement étudiées pour éviter le plateau. - Elle évoque la complexité du dossier et le manque de distinction entre la DUP et la demande d'autorisation ministérielle concernant le projet ERIDAN.

Un courrier développant ces différents points parviendra très rapidement au Président de la commission d'enquête, une copie devant parvenir au commissaire-enquêteur chargé du Secteur 2-GARD.

Après quelques échanges sur les sujets développés et les échéances à venir, un inventaire détaillé des pièces qui lui ont été remises et des indications concernant les pièces à joindre au registre d'enquête, le commissaire-enquêteur rappelle que toutes les pièces fournies devront parvenir au Président de la commission d'enquête, de façon impérative, avant le 31 octobre à 12h, date et heure de clôture de l'enquête publique.

La réunion est levée à 17 heures.

Les Taillades, le 29 octobre 2013

Le Commissaire-enquêteur,

Jean Pierre DEBELLE Chargé du Secteur 2-Gard

Pièces remises :

A - Courrier de Mme le maire (3 pages) et ses annexes - Annexe 1 : Note d'expertise effectuée par Géosol (5 pages) - Annexe 2 : Documents graphiques (Occupations du sol, Propriété par commune, Calcul de l'emprise pour le Tracé GRTgaz et pour la variante 3 proposée) – (4 pages) - Annexe 3 : Etude du BRGM (déjà en possession du commissaire-enquêteur) - Annexe 4 : Avis de la commune pour l'enquête administrative, pour mémoire (10 pages) - Extrait du registre des délibérations du CM de la commune de ROCHEFORT DU GARD (déjà en la possession du commissaire-enquêteur)

B – Courrier du Président et du Directeur de la cave coopérative d'ESTEZARGUES

91 COMPTE-RENDU DE LA REUNION TECHNIQUE DU 18 OCTOBRE 2013 MAIRIE DE FOURNES

Présentation aux élus de la commune de FOURNES d'une étude effectuée par le BRGM de Montpellier (Bureau de Recherche Géologique et minière) sur les contraintes du tracé dit du "Travers de Mars"

PARTICIPANTS Commission Jean Pierre DEBELLE Membre titulaire de la commission d'enquête Chargé du Secteur 2-GARD Daniel OBADIA Maire Commune de Thierry BOUDINAUD Premier Adjoint FOURNES Michel GOMEZ Adjoint au maire Jean-Noël CONNANGLE Directeur Technique – Projet ERIDAN – Centre GRTgaz d'Ingénérie Jean Luc CANSOULINE Chef de projet BRGM Bastien COLAS Ingénieur Géotechnicien – Auteur de l'Etude MONTPELLIER Direction Générale Languedoc-Roussillon EXCUSES Pierre DUSSARGUES Adjoint Délégué – Membre de la Commission Commune de Agriculture FOURNES Elisa BLACKHAM Conseillère municipale – Membre de la Commission Environnement BRGM Denis N'GUYEN Réalisateur des sondages MONTPELLIER

Genèse de l'organisation de la réunion

Jean Pierre DEBELLE introduit la réunion et en définit le cadre.

Il rappelle la demande faite par M. BOUDINAUD, Premier Adjoint de FOURNES, à la commission d'enquête pour l'organisation d'une rencontre technique entre des représentants de GRTgaz et les élus de la commune pour que leur soient présentées les conclusions d'une étude réalisée par le BRGM portant sur la faisabilité d'une demande de modification de tracé du gazoduc susceptible d'impacter le territoire de leur commune.

Il indique que le tracé définitif retenu par GRTgaz passe par le plateau de Coste Belle, situé sur la commune d'Estézargues, dans le périmètre de l'aire AOC CDR Villages de Signargues. Le Syndicat des Vignerons de Signargues s'est opposé à cette solution et a proposé une variante (solution alternative) concernant directement la commune de FOURNES puisque envisagée à proximité Est des "Fosses de Fournès" et traversant le "Travers de Mars.

Suite à diverses réunions organisées en Préfecture, une étude a été demandée au BRGM pour examiner les conditions de faisabilité de tracés variantes dans la zone du "Travers de Mars" prenant en compte les contraintes géologiques des terrains concernés.

GRTgaz avait envisagé une présentation de cette étude aux deux communes, le 27 septembre 2013 pour ESTEZARGUES et le 3 octobre pour FOURNES. Celle de FOURNES n'a pu se tenir à la date prévue car l'enquête publique avait été ouverte.

Les élus de FOURNES, ont exprimé un souci d'équité et ont demandé à la commission d'enquête de prendre l'initiative d'organiser une réunion d'information, ce qui a été décidé pour le 18 octobre, le BRGM ayant été sollicité en qualité d'expert.

Au cours d'un tour de table, M. BOUDINAUD exprime son étonnement lorsqu'il a découvert qu'une solution alternative sur la commune de FOURNES pouvait être envisagée sans concertation alors que

92 tous les projets de tracé précédents concernaient la commune d'Estézargues. Il regrette aussi que sa commune n'ait pas été consultée pour le choix du BRGM.

M. CONNANGLE précise qu'effectivement le choix du BRGM a été proposé par la commune d'Estézargues suite aux réunions avec la préfecture, le BRGM étant un organisme public indépendant donnant toute garantie d'objectivité et de compétence, la préfecture ayant été favorable à ce choix. Il précise aussi que le sujet principal était de trouver une trajectoire techniquement possible.

M. COLAS précise à son tour que l'étude demandée est uniquement technique et qu'elle ne tient pas compte des aspects géologiques et géotechniques en faisant abstraction de tout autres considérations environnementales, agricoles ou économiques …

Présentation de l'étude technique par M. COLAS (BRGM)

Il s'agit du même document (diaporama) présenté à la commune d'Estézargues. Le rapport définitif est en cours d'élaboration, il intégrera exactement les mêmes données, résultats et conclusions présentés au cours de cette réunion. Il devrait être remis aux intéressés aux environs du 10 novembre 2013. Un exemplaire du diaporama est remis à tous les participants.

- Contexte et rappel de la mission

Définitions : . Faisabilité des tracés de variantes dans la zone dite du "Travers des Fosses" . Evaluation des contraintes géologiques des tracés

Proposition de solutions alternatives pour le franchissement des fosses de Fournès sur le travers de Mars : - Trois solutions étudiées - Définition de la Zone d'Etude, polygone intégrant le Travers de Mars et la partie Ouest du plateau de Coste belle - Moyens : Reconnaissance géotechnique des sites, évaluation fine de l'aléa glissement de terrain, détermination des contraintes liées à la pose (tenue de la plate-forme de pose, pérennité des ouvrages au regard des phénomènes d'érosion du sol, … - Déroulement et organisation du programme : Planning prévisionnel et planning réalisé avec une livraison prévue mi-octobre.

Nota de M. COLAS : retard de 4 semaines pris par la campagne de terrain suite à un refus de la commune d'Estézargues de réaliser des sondages sur le plateau de Coste Belle

Géologie du site : - Définie sur cartes et coupes précisant les natures et âge géologique des terrains (fin du tertiaire début du quaternaire), marnes du pliocène et alluvions anciennes du Rhône et de la Durance

Reconnaissances géotechniques : - Cartes et types de sondages réalisés par Ginger-BRGM et Fondasol-GRTgaz - Fiches techniques des deux opérateurs - Carte des épaisseurs entre les limons et les marnes - Tableaux définissant les critères de rupture par cisaillement

Valorisation des travaux : - Création et tenue d'une plate-forme de pose, - Tenue des ouvertures de tranchées, - Pérennité des ouvrages au regard des phénomènes d'érosion du sol

Aléa glissement de terrain : - Cartographie des aléas de glissement de terrain

93 - Définition des faisceaux préférentiels d'implantation hors zones soumises à l'aléa glissement avec les trajectoires possibles

Terrassements : - Les trois types de terrassements pouvant être envisagés et leur emprise pour une plate-forme de 35 m de largeur

Zones de déblais : - Emprise des travaux pour chaque trajectoire pour une optimisation des tracés - Modes de soutènement (nature, ancrage, coefficient de sécurité, pérennité de la plate-forme, nature des remblais, tenue des remblais de tranchée de pose, tri des galets de surface, …

Faisceaux des tracés de variantes : - Définition de trois variantes possibles permettant une définition des contraintes de terrassement et de soutènement et les techniques et conditions de remise en état des lieux

En partie parallèle au tracé GRTGaz T1 Tracé 1 En flan de côte du plateau de Coste Belle T2 Tracé 2 En partie en fond de Combe de Mars En partie à l'opposé vers l'Ouest du tracé 1 en T3 Tracé 3 contournant et en flan des Fosses de FOURNES

Les contraintes de terrassement - Volumes des déblais sur des linéaires compris entre 300 et 400 m

Les contraintes de soutènement sur des linéaires - Volumes des gabions sur des linéaires variant entre 80 et 250 m

Estimation des surcoûts au regard des volumes des terrassements en plein déblai et des ouvrages de soutènement :

T1 Tracé 1 De 850 à 1150 k€ T2 Tracé 2 De 400 à 500 k€ T3 Tracé 3 De 150 à 250 k€

- Synthèse technique

94 - Discussion

M. COLAS précise à nouveau que cette étude ne donne d'éclairage que sur les conditions de faisabilité technique de variantes alternatives du tracé sur le Travers de Mars, un passage au cœur des Fosses de FOURNES s'avérant impossible à réaliser. Il indique que le décalage, et donc le retard de 4 semaines, pris par rapport au planning prévisionnel est dû à une opposition de la commune d'Estézargues à la réalisation de sondages sur le Plateau de Coste Belle. Le BRGM s'est donc appuyé sur ceux qui avaient été réalisés par Fondasol à la demande de GRTgaz.

Les représentants de GRTgaz indiquent qu'en aucun cas ils n'ont freiné le déroulement de l'étude du BRGM. Ils relèvent que les estimations des surcouts ne concernent que les opérations nécessaires à la pose de la conduite sur le "Travers de Mars" sur une longueur de 400 m mais aucunement la remise en état des lieux, la revégétalisation des espaces impactées et les conditions de raccordement de la conduite entre les points amont et aval du tracé alternatif ....

Monsieur le Maire de FOURNES demande les raisons qui ont poussé GRTgaz à ne pas couper en ligne droite la commune d'Estézargues comme il l'avait été prévu initialement.

Les représentants de GRTgaz déclarent qu'ils ont souhaité s'éloigner au maximum des zones habitées de DOMAZAN et d'ESTEZARGUES et réduire au maximum l'impact sur l'aire AOC CDR Signargues.

M. COLAS indique à nouveau que s'il avait eu à décider d'un tracé, au vu des résultats de son étude et en se plaçant uniquement sur un plan technique, il aurait choisi le tracé retenu par GRTgaz.

Les représentants de la commune insistent sur la protection des sites sensibles sur le plan environnemental, paysager et touristique des "Fosses de Fournès" et du "Travers et de la Combe de Mars" et n'admettent pas que le tracé alternatif proposé par le Syndicat des Vignerons de Signargues détruirsent la qualité patrimoniale et environnementale de tels espaces.

95 Le commissaire-enquêteur, Jean Pierre DEBELLE, lève la réunion technique d'information à 17 h.

Visite de terrain (de 17 h 30 à 18 h 30)

Comme il avait été prévu, le commissaire-enquêteur a effectué une visite de terrain sur le secteur des "Fosses de Fournès", du "Travers de Mars et du plateau de Coste Belle sous la conduite du Premier Adjoint. Cette visite complète celle qui avait été effectuée, le 5 septembre 2013 en présence des représentants de GRTgaz. Le constat, déjà effectué dans le compte-rendu de la visite, reste le même au regard des observations de ces zones extrêmement chaotiques, d'accès difficile, pentues, très érodées par les eaux pluviales, constellées de cheminées de fées, où apparaissent très distinctement les couches sédimentaires et alluviales …

Fait le 19 octobre 2013,

Le commissaire-enquêteur,

Jean Pierre DEBELLE Responsable du Secteur 2-GARD Enquête publique unique ERIDAN

96 DEPARTEMENT DU GARD ANALYSE DES VARIANTES DU PROJET SUITE A LA CONCERTATION

La variante Fournès/Estézargues est la seule intervenant dans le département du Gard. En limite départementale entre le Gard et le Vaucluse, sur Caderousse/Orange /Piolenc/Mornas et Mornas/Saint-Etienne-des-Sorts, des variantes sont proposées mais elles sont intégralement situées dans le Vaucluse, les premières étant principalement rendues nécessaires suite aux observations de l'ASN et son avis défavorable (Mesures de sécurité : prescriptions réglementaires pour une implantation devant respecter une distance de 1500 m en tout point du site de Marcoule).

VARIANTE FOURNES/ESTEZARGUES

Elle a été proposée par les représentants de la profession viticole et par le conseil municipal de la commune d'Estézargues qui a émis un avis défavorable au tracé GRTgaz. Le projet alternatif est situé plus à l'Ouest du plateau de Coste belle, terroir de l'Appellation "Signargues". L'objectif affirmé de cette variante est de réduire l'impact économique sur la cave coopérative (production et commercialisation de l'AOC) et paysager, une partie du tracé étant envisagé au fond du vallon du Courloubier). Son point de départ est au voisinage point PK 50 du tracé GRTgaz pour se terminer légèrement au sud du PK 55 soit 6400 m, contre un peu moins de 5000 m pour le projet GRTgaz. Le maître d'ouvrage a réalisé une étude détaillée en distinguant 6 tronçons définis en fonction de données spécifiques (notamment nature et topographie des terrains traversés, de l'occupation du sol, zones naturelles sensibles …) en choisissant une largeur de fuseau de 100 m facilitant une évaluation de la faisabilité technique et éventuellement prévoyant une sortie de ce couloir en cas de nécessité. Un tracé techniquement possible a été ainsi matérialisé, certaines parties ne pouvant être envisagées dans le couloir de la variante proposée pour les raisons principales suivantes : Tronçon 1 : - Raisons techniques pour éviter un changement de direction trop brutale exigeant un point de départ en deçà du PK 50 en remarquant que le tracé traverserait alors des zones viti- coles et arboricoles exploitées avec un impact temporaire, au moins pendant le chantier de pose …

Tronçon 4 : - Raisons topographiques avec un relief accidenté par l'érosion, fortes pentes, recouvertes de végétation (Est des Fosses de Fournès) d'où décalage du tracé vers l'est et traversée du vignoble sur toute sa longueur (ce que le projet d'Estézargue voulait éviter) - Raisons environnementales, les "Fosses de Fournès" étant classées en ZNIEF avec l'existence d'une plante endémique (Stipa parviflore) n'existant que sur ce secteur et sa périphérie (aucune demande de dérogation ne peut être recevable compte tenu de la va- leur patrimoniale de cette espèce protégée)

Tronçon 5 : - Raisons techniques pour une implantation dans un milieu accidenté (à l'est sur le coteau de Coste Belle, comme à l'ouest sur les Fosses de Fournès) et difficultés de maintenance - Raisons de sécurité, le secteur étant soumis à une érosion et à une forte instabilité du sous-sol - Raisons liées à des difficultés de passage et donc de liaison avec la suite de la variante (tronçon 6)

97 Tronçon 6 : - Raisons environnementales et paysagères, la première partie du tronçon devant concer- ner un corridor biologique majeur au niveau local et l'implantation étant incompatible avec le SCOT de l'Uzège-Pont du Gard dans sa Charte paysagère, les impacts devant se ré- véler majeurs et permanents avec des abattages d'arbres et le nivellement du terrain dans des travaux de terrassement occasionnant des dommages irréversibles (aménage- ments de pistes d'accès planes pour les engins dans un premier temps au cours des tra- vaux de montage et ensuite pour la surveillance de l'ouvrage et les travaux de mainte- nance préventive ou accidentelle) - Raisons techniques sur la deuxième partie du tronçon ou existe une pente rocheuse mar- quée couverte de végétation - Ces raisons ne permettent pas une implantation dans le couloir proposé. Il conviendrait d'en sortir pour l'envisager, d'abord dans la partie centrale de la combe qui traverse des parcelles exploitées en vignes et en vergers, des friches, et ensuite des terrains rocheux et en pente couverts de garrigue et de végétation arbustive pour rejoindre le point de jonction avec le tracé GRTgaz ...

Pour conclure, le maître d'ouvrage dans un tableau évalue de façon comparative les enjeux et les impacts des deux tracés. Celui proposé par GRTgaz respecte très nettement l'environnement (milieux naturels et paysage) et étant techniquement réalisable dans des conditions économiques acceptables. Celui de la variante Estézargues semble présenter un très léger un avantage sur l'agriculture (protection de l'AOC "Signargues") mais, par contre, sa réalisation se révèle particulièrement impossible sur le secteur des "bads-lands" (principalement sur le tronçon 5) … Nota : Dans le tableau, doit-on faire une distinction entre les couleurs jaune et orange (Niveau d'impact moyen), le jaune n'apparaissant pas dans la légende comme dans tous les autres secteurs concernés par des variantes (Pièce 6-Annexe 16 - Analyse des variantes de tracé suite à concertation) ? Jean Pierre DEBELLE

98 SECTEUR 8 : Robert CHARVOZ

La présente fiche a pour objet de faire un récapitulatif des contestations du tracé de la canalisation dans le secteur 8 par les maires des communes ou par les riverains.

Dans le secteur 8, trois tronçons du tracé soumis à l’enquête publique ont été contestés par les maires des communes et par des riverains dont les propriétés sont traversées par la canalisation ou situées à une distance trop proche du passage du gazoduc : • le tronçon dans la commune de GRANGES-LES-BEAUMONT entre PK200 et PK202, • le tronçon dans la commune de CLERIEUX entre PK202 et PK208, • le tronçon dans la commune de SAINT-DONAT entre PK208 et PK213 et plus particulièrement entre PK208 et PK212.

Quelques riverains ont demandé des modifications mineures du tracé de façon à l’éloigner de leur habitation ou de leurs parcelles agricoles.

LES CONTESTATIONS DU TRACE

1.1. Le tronçon dans la commune de GRANGES-LES-BEAUMONT entre PK200 et PK202 avec les variantes demandées par le Collectif de riverains (cf. page 32/47, pièce 16, annexe 6 du dossier)

La proposition du Collectif de riverains de Granges-les-Beaumont concerne environ 1kms de tracé, entre PK200 et PK202. Elle vise à éloigner le tracé des propriétés (habitations et exploitations agricoles) de Mrs COURTHIAL et VACHER, de Mme ENGLERT… en le décalant plus à l’Ouest le long de la LGV. GRT gaz a décliné cette proposition en deux variantes qu’il n’a pas retenues aux motifs principaux et déterminants qu’elles traversent une ancienne carrière, ne permettent pas le maintien de l’habitation de Mme MORIN et entraînent un surcoût notable pour le projet.

Le commissaire enquêteur a fait une reconnaissance du terrain sur toute la longueur du tracé des variantes, le lundi 14 octobre 2013, en présence du maire de la commune et du Collectif de riverains.

Le maire a transmis un courrier daté du 16 10 2013 au siège de la commission d’enquête. Il soutient entièrement le tracé proposé par le Collectif des riverains qui est, à son sens, beaucoup moins contraignant pour les deux parties : • éloignement par rapport aux entreprises et aux habitations, • écarts de niveau de terrain moins importants, • zones naturelles et classées non traversées, • moins d’impact pour les cultures riveraines. Il ajoute que la commune a déjà un couloir réservé au TGV et qu’il serait donc plus judicieux de le suivre pour éviter d’impacter encore plus la commune, ses habitants ainsi que le milieu naturel.

Le commissaire enquêteur est en attente du courrier du Collectif des riverains.

1.2. Le tronçon dans la commune de CLERIEUX entre PK202 et PK208

Le Conseil Municipal de CLERIEUX (délibération de la séance du 10 octobre 2013) se prononce à l’unanimité contre le tracé soumis à enquête publique car : • de nombreux établissements sont situés dans les zones ELS, PEL et IRE, • le PPRI de la commune fait l’objet de la construction d’une digue qui croiserait la canalisation, • les contraintes sur l’urbanisme sont trop fortes.

Il propose un tracé alternatif qui suivrait le gazoduc existant dans la vallée située à l’Est de la commune de CLERIEUX, ou un autre tracé qui longerait les pipe-lines traversant la commune à l’EST.

99 • Le tronçon dans la commune de SAINT-DONAT entre PK208 et PK213

Ce tronçon fait l’objet de l’opposition du maire de SAINT-DONAT, du directeur de LVMH et de Mr GRENIER Albert.

• L’opposition de la commune de SAINT-DONAT au tracé entre PK208 et PK213

Le Conseil Municipal dans sa délibération du 1er octobre 2013 donne, à l’unanimité de ses membres, « un avis défavorable sur le dossier d’autorisation ministérielle présenté par la société GRTgaz en vue de construire et exploiter la canalisation de transport de gaz naturel dénommée ERIDAN ».

Bien que favorable au développement de ce type d’infrastructure, la commune a émis un avis défavorable au tracé motivé par les conséquences dommageables et irréversibles qu’il entraîne pour la commune : • 9 ha non aedificandi et sylvandi le long des 4 400 ml de la canalisation qui traverse la commune de part en part, • augmentation des risques pour la population située dans les bandes ELS, IRE, • atteinte au développement urbanistique et économique, notamment au développement des quartiers situés à l’Ouest et de la société LVMH, • atteinte aux propriétés privées et agricoles, • contraintes réglementaires, • indemnisations insuffisantes, • opposition de GRTgaz à toute acquisition foncière du bien impacté, • non prise en compte de ses intérêts et protection des habitants non assurée.

• Les Variantes de SAINT-DONAT-SUR-L’HERBASSE / BREN / MARSAZ pour répondre à la demande de LVMH entre PK206 et PK212 (cf. page 39/47, pièce 16, annexe 6 du dossier)

• Les variantes dans le dossier soumis à l’enquête publique

Pour répondre à la demande de LVMH qui s’est opposé au projet avant l’enquête publique, GRTgaz a étudié deux variantes du tracé (cf. page 39/47, pièce 16, annexe 6 du dossier) : • a) un tracé alternatif plus à l’Ouest sur une distance d’environ 7,5 kms, entre PK206 et PK212, afin que l’atelier de Marsaz employant plus de 200 personnes et distant de 160m du tracé initial ne soit plus dans les bandes d’effet de la canalisation, • b) un tracé moins impactant sur le terrain d’implantation potentielle d’un nouvel atelier dans la commune de Saint-Donat-sur-l’Herbasse sur une longueur d’environ 500m.

La première variante n’a pas été retenue par GRTgaz au motif que le tracé était plus impactant selon les critères « urbanisation », « agriculture » et « technico-économique ».

Le préfet de la Drôme, dans sa réponse à LVMH en date du 4 février 2013, a justifié le choix de GRTgaz en précisant que « en tout état de cause, l’évaluation faite par l’administration conduit à considérer que ce tracé constitue bien, dans ce secteur, celui du moindre impact global. Les conditions d’implantation de la canalisation vous apportent par ailleurs toutes les garanties de sécurité pour votre entreprise et son personnel. »

La seconde variante propose deux nouveaux tracés qui permettent de limiter l’emprise de la canalisation dans le terrain qui devrait accueillir le projet d’extension futur de LVMH.

• Les Observations et remarques au cours de l’enquête publique

Au cours de l’enquête, Mr WALTER Giulio, directeur de LVMH (PK209-210) a réitéré les critères qui ont conduit au choix de l’implantation actuelle de LVMH, alerté à nouveau sur la situation de LVMH face au risque « gazoduc » et développé les arguments d’opposition au tracé actuel :

100 • LVMH juge la situation inacceptable car son entreprise est la seule entreprise de 300 personnes ou plus qui, sur l’ensemble du projet du tracé, est située dans la zone des effets létaux significatifs ; • l’étude d’un parcours alternatif dans un faisceau plus à l’Ouest, demandée par LVMH, s’est traduite de la part de GRTgaz par une variante qui ne semble pas être le tracé alternatif le plus favorable des scénarios possibles ; des tracés à proximité des canalisations d’hydrocarbures existantes apparaissent comme des scénarios permettant de limiter les risques ; • le tracé initial de GRTgaz a été défini à l’époque où LVMH n’était pas encore implanté (cf. plans de GRTgaz montrés en 2012) et donc GRTgaz a ignoré, jusqu’en 2012, l’atelier dont la construction s’est achevée en mars 2011 ; • les possibilités d’adaptation de l’atelier pour répondre aux évolutions du marché et des futurs développements de la marque sont fortement réduites sur le site de Marsaz.

Dans sa conclusion, le directeur de LVMH réaffirme son opposition ferme au projet et demande une étude objective portant sur un tracé alternatif mettant LVMH en dehors de la zone des effets létaux significatifs pour préserver l’avenir de l’entreprise à Marsaz.

• L’opposition de M r GRENIER Albert au tracé entre PK208 et PK211et la réaction du Collectif des riverains du Chaloray

• Les observations et remarques de M r GRENIER

Au cours de l’enquête et de ses permanences à SAINT-DONAT, le commissaire enquêteur a reçu Mr GRENIER Albert (PK209), Quartier « Chêne-vert » et « Le Pas », qui s’oppose au tracé entre PK209 et PK211 en affirmant que le tracé n’est pas le tracé de moindre impact et n’assure pas la pérennité de l’ouvrage pour les raisons principales suivantes : • tracé trop proche des zones habitées et notamment de l’urbanisation pavillonnaire de Saint-Donat qui regroupe une population importante, • impact paysager très important voire catastrophique car les pentes abruptes vont induire des sur- profondeurs en raison du manque de flexibilité de la conduite, le coteau sera fragilisé et des boisements significatifs seront détruits sur la zone de servitude, • les collines mollassiques ne sont pas résistantes aux fortes pluies, elles se dégradent facilement et ne permettront pas de maintenir dans le temps la couverture de terre initiale de 1m. Il ajoute que les vents qui soufflent violemment sur la ligne de crête sont pénalisants pour le risque lié à la fuite de gaz.

Il demande une analyse comparative de différents tracés alternatifs de façon à définir dans ce secteur le tracé de moindre impact pour l’environnement et l’habitat. A son sens, le tracé qui remonterait la vallée du Chaloray ou le tracé qui suivrait la ligne TGV puis s’incurverait avant le village de MARSAZ serait moins impactant. Le dernier aurait l’assentiment du maire de SAINT-DONAT.

Afin d’éclairer son analyse, le commissaire enquêteur a effectué une reconnaissance élargie du tracé entre PK207 et PK210 dans le quadrilatère délimité par la D67 au Sud, l’intersection de routes cotée 255 au Nord, la D114 à l’Ouest et la D112 à l’Est pour visualiser les variantes proposées par Mr GRENIER. De 9h00 à 10h00, la reconnaissance s’est faite en voiture en présence du maire de SAINT-DONAT. Elle a été orientée sur le secteur géographique entre le tracé proposé par GRTgaz et la D114 menant au village de MARSAZ. De 10h00 à 12h00, la reconnaissance s’est faite en présence de Mrs GRENIER Albert et Roland, à pied le long du tracé proposé par GRTgaz, pour visualiser les mouvements de terrain entre le lieudit « Le Pas » et la combe du Chaloray, puis en voiture sur l’ensemble des routes du secteur.

La variante 1 consiste en un tracé qui emprunterait le lit du Chaloray. La variante 2 propose un tracé qui quitterait son orientation actuelle avant le lieudit « Les Tuilières » pour monter quasiment plein Nord sur le plateau à l’Ouest de MARSAZ entre la D114 et le Chaloray. Après LVMH, il rejoindrait le poste de sectionnement en longeant le mouvement de terrain de la piste menant au lieudit « Les Tonnes ».

101 Le commissaire enquêteur a noté que cette nouvelle proposition de tracé impacterait plus fortement la commune de MARSAZ. Il a donc pris rendez-vous auprès du maire de MARSAZ, le vendredi 25 octobre à 14h30 pour exposer ce sujet.

• Les Observations et remarques du Collectif des riverains du Chaloray

Au cours de l’enquête et de ses permanences à CLERIEUX, le commissaire enquêteur a reçu le Collectif des riverains du Chaloray qui s’inquiète de la remise en question éventuelle du projet dans la zone entre les lieux-dits « Les Tuillières » (CLERIEUX) et « Challian » (SAINT-DONAT) suite à la proposition de M r GRENIER Albert et du nouveau tracé qui passerait le long du torrent du Chaloray puis dans sa combe et non pas par le lieu-dit « Le Chêne Vert » comme initialement prévu. Le Collectif des riverains du chaloray montre que l’impact sur l’habitat et le paysage serait plus fort et met en évidence les crues du Chaloray (photos).

• Les modifications mineures du tracé demandées par des riverains

Plusieurs riverains ont demandé des modifications mineures qui consistent à : 1. soit augmenter de quelques dizaines de mètres la distance qui sépare la canalisation des habitations ou entrepôts, 2. soit déplacer de quelques dizaines de mètres la canalisation pour limiter l’impact sur les parcelles plantées ou cultivables, 3. soit modifier l’axe de traversée de la canalisation dans les plantations pour réduire la destruction d’arbres. Pour la plupart de ces demandes, d’après les dires des riverains concernés, GRTgaz aurait donné un accord verbal soit à l’occasion de réunions d’information, soit au cours des contacts sur le terrain. Ces demandes ont fait l’objet de questions posées à GRTgaz par la commission d’enquête. Elles concernent les riverains ci-après : S8/1/R1 ⃰ / CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE / Mr BLANC Jean-Claude (entre PK 198 et PK 199) aux Blaches Est demande à ce que la conduite soit plus éloignée de sa maison d’habitation. S8/1/R2 ⃰ / CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE / Mr BANCHET Philippe (PK 200), ferme à l’Est du transformateur électrique TGV, demande de déplacer le tracé pour éviter ses plantations de châtaigniers. S8/2/C2 ⃰ / GRANGES-LES-BEAUMONT / Mr et Mme VACHER Joseph (PK 201), Quartier CHAMP ROUSSET, demande la modification du tracé pour ne pas morceler ses parcelles destinées à l’activité agricole et pour l’éloigner des bâtiments. S8/2/R5 ⃰ / GRANGES-LES-BEAUMONT / Mr MORIN R (PK201), Point 140, à côté du pont TGV, n’est pas opposé au projet et propose même que le tracé passe dans ses parcelles pour l’éloigner des infrastructures de Mr VACHER. S8/2/R6 ⃰ / GRANGES-LES-BEAUMONT / Mr BONNAMY René (PK202), à côté du poste de sectionnement, est contre le projet qui passe trop près des habitations. S8/2/R8 ⃰ / GRANGES-LES-BEAUMONT / Mr COUTEAU Marcel (PK 210), maison à 500 m de la conduite, est contre le projet en raison du tracé au milieu des habitations. S8/4/R7 ⃰ / CLERIEUX / Mr BRUNO Laurent (PK218, 219) propriétaire foncier d’un ensemble d’environ 12ha, d’un seul tenant, sur la commune de St AVIT et porteur d’un projet “agro-touristique” sur la parcelle C519 qui a fait l’objet d’une viabilisation (EDF et adduction d’eau). L’ensemble de la propriété est touché par la conduite. Mr BRUNO ne s’oppose pas au projet. Il demande à GRTgaz de retenir le tracé de moindre impact qui ne pénalise pas son projet agro-ruro-touristique. S8/6/R1et R4 / SAINT-DONAT / Mr GRENIER Alain (entre PK208 et PK209) « Les Chênes Verts » demande que la canalisation soit plus éloignée d’une vingtaine de m de son habitation en passant en limite Sud de sa propriété. Il aurait obtenu l’accord de GRTgaz. S8/6/R2 / SAINT-DONAT / Mme BLANC J. Claude (PK209) maison en bordure de la D112a, est totalement opposé au projet qui impacte sa petite propriété indispensable à son activité.

102 S8/6/R3 ⃰ / SAINT-DONAT / Mme LASSARA Michèle (PK208) Les Dorses, demande d’éloigner le tracé pour le positionner à 60 m au moins de son habitation. Elle aurait obtenu l’accord de GRTgaz. S8/6/R5 / SAINT-DONAT / Mr GIRAUD Rolland (PK217-218), Hameau “Les Cottes”, donne son accord au nouveau tracé qui a été modifié conformément à sa demande. S8/6/R6 / SAINT-DONAT / Mr et Mme CAILLET Claude (PK215) Ratières, sont d’accord avec le nouveau tracé qui a été modifié selon leur demande en restant parallèle à la route. S8/6/R7/ SAINT-DONAT / Mr LAMOTTE Christophe (PK210) gérant de l’EARL “le soleil de l’Herbasse” n’est pas opposé au projet, mais demande que le tracé soit plus perpendiculaire aux rangées de ses plantations d’abricotiers pour limiter l’impact financier. S8/6/P10 / SAINT-DONAT / Entretien avec le maire Mr PATOUILLARD accompagné de son adjoint chargé de l’urbanisme, le maire s’interroge sur le tracé dans certains secteurs de sa commune. Il a prévu de réunir les riverains impactés par le projet. S8/6/R12 / SAINT-DONAT / Mr VIGOUROUX CH et Mme LAFONT Pascale (PK208 et 209) sont surpris que le tracé passe aussi près du lotissement à l’Ouest de Saint-Donat et demande à l’éloigner. S8/2/R21 / GRANGES-LES-BEAUMONT / Mr OLLAT Bernard est opposé au tracé et demande pourquoi GRT gaz ne suit pas la ligne TGV. Cette question est liée au tracé proposé par le Collectif des riverains. S8/14/R2 / SAINT-AVIT / Mr MENU Christian (PK216, 217), Quartier « Les Prades ». Lors du contact avec GRTgaz sur le terrain, le tracé ne passait pas dans la parcelle B772. Par contre, sur les plans de la chambre d’agriculture, l’extrémité de cette parcelle est impactée. Compte tenu de la configuration du terrain, Mr MENU estime que le tracé peut éviter la parcelle et que dans le cas contraire, elle ne serait plus exploitable. Il demande à GRTgaz de lui confirmer que la parcelle en question ne sera pas impactée par le projet. S8/14/R3 / SAINT-AVIT / Mr SAPET Bruno (PK214) Quartier “Les Verrières”. Lors du contact avec GRT gaz à la réunion de Champos, le tracé n’impactait pas la parcelle 1055 plantée de truffiers. Par contre, le piquetage réalisé cet été traverse cette parcelle. Mr SAPET Bruno demande à GRTgaz de ne pas passer dans sa parcelle en tenant les engagements pris à la réunion de Champos. Il estime que le tracé peut passer à proximité immédiate, dans la prairie appartenant à son père qui ne pose pas de problème. S8/14/R4 / SAINT-AVIT / Mr GAMON (PK214) demande de déplacer la canalisation au plus près de la route communale pour limiter l’impact sur ses plantations. S8/4/R12 / CLERIEUX / Mr et Mme REVIRAND Charles et Françoise (PK207) font part de la contradiction entre les plans présentés par GRTgaz à la réunion de SAINT-DONAT et ceux montrés par la chambre d’agriculture. Sur les premiers, la canalisation passe en dehors de leur parcelle et seule la bande des 35m mord sur les terres. En revanche, sur les seconds, leur parcelle est traversée par la conduite. Ils demandent à GRTgaz de maintenir le tracé en dehors de leur parcelle et la prise en compte du coût des travaux entrepris (déboisement).

103 • ANALYSE DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

• Le tronçon dans la commune de GRANGES-LES-BEAUMONT entre PK200 et PK202 avec les variantes demandées par le Collectif de riverains (cf. page 32/47, pièce 16, annexe 6 du dossier)

Ces variantes présentent en effet un point dur « la maison MORIN » et une difficulté « l’ancienne carrière désormais inexploitée mais transformée en zone de stockage de matériaux ». Par contre, elles facilitent les travaux car les terrains traversés sont en grande partie des friches qui ne nécessitent aucune précaution particulière et peuvent accepter la réduction de la bande des 35m. De plus, elles évitent de passer la canalisation entre un îlot habité et une entreprise agricole et limitent ainsi les impacts économiques et agricoles. Elles peuvent contribuer à l’embellissement de l’environnement (expropriation de la maison MORIN et interdiction d’une zone de dépôt de matériaux hétéroclites qui est une verrue disgracieuse dans le paysage). Enfin, elles font gagner plusieurs centaines de m de tracé et évitent des dénivelées. Elles présentent surtout l’avantage d’être acceptées par la majorité des riverains et le maire de la commune. Or, l’acceptabilité du projet par le plus grand nombre est un critère important qui fonde l’avis du commissaire enquêteur.

Dans l’attente du courrier du Collectif de riverains, le commissaire enquêteur n’est pas persuadé que le tracé soumis à l’enquête publique soit celui de moindre impact. Il a demandé à GRTgaz de revoir son analyse en étudiant plus finement l’impact et les coûts des tracés et notamment en fournissant un tableau comparatif entre le coût du tracé proposé et le coût des variantes.

• Le tracé dans la commune de SAINT-DONAT entre PK208 et PK213

• L’opposition au tracé de la commune de SAINT-DONAT entre PK208 et PK213

Les raisons qui ont motivé le refus du tracé de la canalisation avec avis défavorable du Conseil Municipal (délibération du 1er octobre 2013) sont nombreuses. Elles présentent toute la palette des contraintes inhérentes à une canalisation de gaz qui raisonnablement ne peuvent pas être toutes supprimées sauf à faire passer le gazoduc dans une zone désertique. Il y a donc contradiction formelle entre l’avis favorable donné au développement de ce type d’infrastructure et l’avis défavorable donné au tracé pour certains motifs évoqués dont la présence d’habitants dans les bandes ELS et IRE et l’importante exposition au risque de la population de la commune. Il semblerait cependant que le projet serait mieux accepté s’il ne présentait pas un impact aussi lourd pour le développement urbanistique et économique à l’ouest de la commune et pour celui de l’entreprise LVMH. C’est semble-t-il la raison qui a motivé la reconnaissance sur le terrain avec le maire pour étudier le tracé de moindre impact proposé par Mr GRENIER.

• Les variantes de SAINT-DONAT-SUR-L’HERBASSE / BREN / MARSAZ pour répondre à la demande de LVMH (cf. page 39/47, pièce 16, annexe 6 du dossier)

L’analyse de GRTgaz (cf. page 39/47, pièce 16, annexe 6 du dossier) comporte des erreurs dans le tableau comparatif des deux tracés (nombre d’ERP ?). En outre, elle recense 2 ERP de plus de 100 personnes dans le village de Marsaz que sont l’église et la mairie. L’église est occupée très épisodiquement par un nombre de fidèles très faible et la mairie ne peut pas contenir 100 personnes

104 dans son fonctionnement courant. Par contre, face à ces ERP recensés, il n’est pas tenu compte du personnel de LVMH qui représente plus de 200 personnes présentes en permanence à l’atelier pendant les jours ouvrables, ni de la zone pavillonnaire de Saint-Donat Ouest habitée par plusieurs centaines de résidants.

• Les variantes proposées par le maire de SAINT-DONAT et M r GRENIER Albert

La proposition de M GRENIER de faire courir la canalisation dans le lit du Chaloray n’est pas retenue par le commissaire enquêteur en raison de la topographie du terrain et des contre-arguments développés par le Collectif des riverains du Chaloray de GRANGES-LES-BEAUMONT, notamment ceux ayant trait aux crues de la rivière (la reconnaissance a été faite le 23 10, jour des orages violents ayant entraîné les crues du Chaloray et de l’Herbasse).

La proposition de Mr GRENIER et du maire de SAINT-DONAT d’un nouveau tracé entre le village de MARSAZ et la limite de communes ne règle aucunement la perception négative des risques par les riverains situés dans les zones ELS et IRE. Dans ce domaine, la préfecture a répondu en précisant que les conditions d’implantation de la canalisation apportaient toutes les garanties de sécurité pour l’habitat et l’environnement humain. Sur la base de la réglementation en vigueur, le commissaire enquêteur confirme cette garantie. Le nouveau tracé traverse effectivement des terrains plus faciles, sans rupture de pente (le tracé proposé par GRTgaz présente des ruptures de pente importantes dont une de plus de 100%) et évite le franchissement du Chaloray. Il préserve le développement urbanistique et économique du secteur Ouest de la commune de SAINT-DONAT et celui de LVMH. Par contre, il impacte fortement des plantations de truffiers, d’arbres fruitiers et des vignes. Il doit traverser la nouvelle route d’accès à LVMH avec ses bassins de rétention d’eau. Il impacte un nombre plus important de riverains dont les parcelles sont traversées par la canalisation et il est plus proche du village de MARSAZ. Le maire de la commune de MARSAZ a fait remarquer très justement que ce tracé se situait entre le village de MARSAZ et LVMH de la même façon que le tracé de GRTgaz se situait entre la zone pavillonnaire de SAINT-DONAT et LVMH et donc qu’il ne réglait rien en matière d’impact sur les îlots de populations. De plus, il a souligné que le nombre de riverains impactés directement par le passage de la canalisation dans leurs propriétés était plus important dans la configuration proposée que dans le tracé soumis à l’enquête publique. Sur la base de l’observation du terrain et des informations recueillies auprès des riverains et du maire de MARSAZ, le commissaire enquêteur estime que le tracé proposé est plus impactant que le tracé soumis à l’enquête publique. Il ne retient pas la proposition.

105 SECTEUR 8 ANALYSE/ COMMENTAIRES ET APPRECIATIONS TRACE

Dans le secteur 8, cinq tronçons du tracé soumis à l’enquête publique ont été contestés par les maires des communes et par des riverains dont les propriétés sont traversées par la canalisation ou situées à une distance trop proche du passage du gazoduc : - le tronçon dans la commune de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE entre PK196 et PK200, - le tronçon dans la commune de GRANGES-LES-BEAUMONT entre PK200 et PK202, - le tronçon dans la commune de CLERIEUX entre PK202 et PK208, - le tronçon dans la commune de SAINT-DONAT entre PK208 et PK213, - le tronçon dans la commune de RATIERES entre PK 214 et PK218.

Quelques riverains ont demandé des modifications mineures du tracé de façon à l’éloigner de leur habitation ou de leurs parcelles agricoles.

Le tronçon dans la commune de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE entre PK196 et PK200

Mr PATOUILLARD, maire de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE, a donné un avis défavorable au tracé en l’étayant de nombreux arguments négatifs dans tous les thèmes (contraintes réglementaires sur un territoire communal déjà pénalisé par de nombreux ouvrages publics contraignants, atteintes aux propriétés et exploitations agricoles, atteintes aux espaces naturels et aux espaces boisés classés, atteinte à l’économie agricole, principes d’indemnisation insuffisants, dangerosité et opposition de GRTgaz à toute acquisition foncière, impact sur le réseau d’irrigation).

Dans son mémoire en réponse au PV de synthèse de la commission d’enquête, GRTgaz a apporté les compléments d’information suivants : « Après les réunions d’informations aux riverains de fin 2012, GRTgaz a réalisé un travail de terrain (concertation, relevés topographiques), qui a permis d’échanger avec de nombreux propriétaires Au cours de ces échanges, GRTgaz s’est engagé à étudier des aménagements sur le territoire de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE. Un aménagement de tracé (voir extrait de carte ci-dessous) au plus près de la LGV au niveau du franchissement de l’Isère, permet de contraindre beaucoup moins l’ensemble des exploitants situés le long de la voie ferrée ».

106 Commentaires et appréciations de la commission d’enquête

La commission d’enquête considère que : - les raisons qui ont motivé le refus du tracé de la canalisation avec avis défavorable du maire de la commune sont nombreuses et qu’elles présentent toute la palette des contraintes inhérentes à une canalisation de gaz qui raisonnablement ne peuvent pas être toutes supprimées sauf à faire passer le gazoduc dans une zone désertique ou à l’extérieur du territoire communal à une distance supérieure à celles des effets définis par l’étude de danger ; - suite aux demandes du maire et des riverains, la réduction des impacts a été prise en compte par GRTgaz qui s’est engagé à étudier des aménagements sur la commune en proposant notamment un aménagement de tracé au plus près de la LGV au niveau du franchissement de l’Isère qui permettrait de contraindre beaucoup moins l’ensemble des exploitants situés le long de la voie ferrée ; en conséquence, elle estime que le nouveau tronçon de tracé dans la commune de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE répond aux exigences de moindre impact.

Le tronçon dans la commune de GRANGES-LES-BEAUMONT entre PK200 et PK202 avec les variantes demandées par le Collectif de riverains (cf. page 32/47, pièce 16, annexe 6 du dossier)

La proposition du Collectif de riverains de GRANGES-LES-BEAUMONT

La proposition du Collectif de riverains de GRANGES-LES-BEAUMONT concerne environ 1,4 km de tracé, entre PK200 et PK202. Elle vise à éloigner le tracé des propriétés (habitations et exploitations agricoles) de Mrs COURTHIAL et VACHER, de Mme ENGLERT… en le décalant plus à l’Ouest le long de la LGV. GRT gaz a décliné cette proposition en deux variantes qu’il n’a pas retenues aux motifs principaux et déterminants qu’elles traversent une ancienne carrière, ne permettent pas le maintien de l’habitation de Mme MORIN et entraînent un surcoût notable pour le projet.

107 Le maire soutient entièrement le tracé proposé par le Collectif des riverains qui est, à son sens, beaucoup moins contraignant pour les deux parties : - éloignement par rapport aux entreprises et aux habitations, - écarts de niveau de terrain moins importants, - zones naturelles et classées non traversées, - moins d’impact pour les cultures riveraines. Il ajoute que la commune a déjà un couloir réservé au TGV et qu’il serait donc plus judicieux de le suivre pour éviter d’impacter encore plus la commune, ses habitants ainsi que le milieu naturel.

Les élus de la commune, dans une lettre, rappellent les arguments qui ont motivé leur avis défavorable sur le tracé prononcé à l’unanimité en délibération du Conseil municipal. Ils ajoutent que leur décision pourrait changer si la variante proposée par le Collectif des riverains était acceptée par GRTgaz car l’impact humain et environnemental serait réduit, le coût diminué. Ils précisent que le terrain Boisset, souvent mal dénommé carrière, n’a aucune autorisation d’exploiter en tant que carrière.

Le contre-argumentaire du collectif des riverains de GRANGES-LES-BEAUMONT sur l’analyse de la variante de GRTgaz est assorti d’un plan précis de l’impact des tracés et de leurs profils en long. Il est signé par 18 riverains. Il met en lumière trois points de désaccord : - la portion de tracé initial de GRTgaz est longue de 1397m, elle supporte plusieurs cassures de terrain et sa dénivelée cumulée est de 37m, alors que la variante a une longueur de 1267m et une dénivelée cumulée de 23m avec un profil plat jusqu’à la traversée du Chalon (cf. croquis des profils en long), - le poste de sectionnement est refusé par le Collectif et le franchissement de l’ancienne carrière n’est pas un obstacle car cette carrière n’est plus exploitée et son accès n’est pas possible par les engins, - il n’y a pas de jardin au nord de la maison de Mr BOISSET.

Il appuie son analyse sur l’étude des critères des impacts (cf. plan précis des impacts du tracé) : - la variante impacte moins l’urbanisation car sur les 13 habitations touchées, 11 seraient situées à plus de 300 à 400m de la canalisation alors que dans le tracé initial, sept habitations sont à moins de 50m et onze à 100m ; de plus, la variante éloigne la canalisation du village ; - la variante atténue l’impact économique avec la réduction des pertes patrimoniales des biens proches du tracé ; - la variante impacte moins les entreprises, de l’ordre de sept fois moins pour l’exploitation de Mr PARET, en libérant le frein au développement de la société ALTAPRIM, et en ne bloquant plus les négociations de vente de l’exploitation agricole de Mr VACHER.

Enfin, il mentionne que la variante évite la zone naturelle protégée et minimise la dévalorisation de la commune qui constitue un attrait de cadre de vie intéressant mais déjà fortement impacté par le passage du TGV et d’autres gazoduc.

En conclusion, le contre-argumentaire soutient que la variante au tracé est de moindre impact en termes de vies humaines, économiques et environnementaux par rapport au tracé soumis à l’enquête publique. Il comprend que le cas de la famille MORIN (Mme Renée MORIN et Mr Raphaël MORIN) est important et qu’il reste à résoudre mais précise que ces deux personnes sont disposées à céder leur bien sous certaines conditions. Il termine en soulignant que le coût ne devrait pas être un critère pénalisant car les économies réalisées sur la variante par rapport au tracé initial (diminution de la longueur, dénivelées cumulées moins fortes, indemnisations diverses) devraient permettre d’indemniser la famille MORIN.

Après une visite détaillée des lieux (cf. annexe), la commission d’enquête, dans son PV de synthèse, a demandé à GRTgaz d’étudier le contre-argumentaire et de revoir son analyse en étudiant plus finement l’impact et les coûts des tracés et notamment en fournissant un tableau comparatif entre le coût du tracé proposé et le coût des variantes.

108 La réponse de GRTgaz

Dans son mémoire en réponse au PV de synthèse de la commission d’enquête, GRTgaz apporte les éléments de réponse suivants :

1/ « GRTgaz confirme à la Commission d’Enquête avoir étudié cette variante. La faisabilité de cette dernière s’avère impossible du fait d’un manque de place disponible entre la voie ferrée et les maisons les plus proches. De manière générale, GRTgaz rappelle ici que la recherche du tracé commence par s’assurer de la faisabilité technique, avant de déployer la méthode de recherche de moindre impact (sécurité, agriculture, environnement, économique…). La maîtrise des coûts est constante tout le long du projet. Concernant l’expropriation de la famille MORIN, GRTgaz souligne qu’il n’entre pas dans ses pratiques habituelles à procéder à une expropriation de quelque mesure que ce soit. Par ailleurs, au cours des échanges avec de nombreux propriétaires, GRTgaz s’est engagé à étudier tous les aménagements sur le territoire de GRANGES-LES-BEAUMONT et de Châteauneuf-sur-Isère. De ces échanges, une proposition d’aménagement de tracé (voir extrait de carte ci-dessous) au plus près de la LGV au niveau du franchissement de l’Isère, permet de passer à l’Ouest du hameau « Mouchet », c’est cette variante, qui sera proposé comme tracé Post-Enquête Publique ». 2/ « S’agissant de la proposition de tracé le long de la LGV, GRTgaz confirme que le passage à l’Ouest des habitations MORIN et du lieu-dit Guérimand est impossible pour une canalisation telle que Eridan du fait de l’étroitesse des zones au regard de l’emprise nécessaire à la réalisation du chantier de pose de la canalisation (piste de travail de 35 mètres de large). Bien qu’étant plus courte, cette proposition n’est techniquement pas réalisable. (Cf. pièce 6, annexe 16). Sur GRANGES-LES-BEAUMONT, le tracé s’est écarté du centre-ville de plus 1,5 kilomètre, il traverse un secteur d’habitat diffus, toutes les habitations sont prises en compte pour l’élaboration de l’étude de dangers (pièce 7 du dossier). Celle-ci analyse les risques que peut présenter cet ouvrage et ceux qu’il encoure du fait de son environnement. Les dispositions prises au stade de la conception, de la construction et de l’exploitation de l’ouvrage permettent de réduire les probabilités d’occurrence et les effets des accidents. Comme pour toute canalisation de transport, des mesures réglementaires et des techniques éprouvées sont mises en œuvre. Elles permettent de s'assurer que la canalisation Eridan présente un haut niveau de sécurité pour les riverains. S’agissant de l’activité agricole, GRTgaz précise que l’impact durant la phase des travaux est principalement temporaire. Une fois la remise en état des parcelles réalisée, l’activité agricole reprend ses droits : cultures annuelles, arboriculture et viticulture. Tous les dommages aux cultures seront indemnisés conformément aux barèmes des Chambres d’Agriculture ou à dire d’expert si nécessaire ».

Commentaires et appréciations de la commission d’enquête

Au vu des arguments développés par le Collectif des riverains, de la reconnaissance effectuée sur les lieux et des éléments de réponse du mémoire de GRTgaz, la commission d’enquête considère que : - l’acquisition, par GRTgaz, de la maison MORIN dont les propriétaires n’y sont pas opposés, permettrait de réaliser les travaux en disposant de l’espace nécessaire à distance de sécurité de la ligne LGV, - les travaux seraient facilités car les terrains traversés sont en grande partie des friches qui ne nécessitent aucune précaution particulière et peuvent accepter la réduction de la bande des 35m, - le passage de la canalisation dans l’ancienne carrière, actuellement zone de dépôt de matériaux est moins contraignant que le passage dans les terres agricoles, - le tracé de la variante serait dans la continuité logique de l’aménagement de tracé proposé dans la zone du « Mouchet » après le franchissement de l’Isère, - l’étude comparative des coûts aurait permis de mieux cerner les enjeux et de mesurer les impacts respectifs mais qu’elle n’a pas été effectuée par GRTgaz en raison de son principe de ne procéder à aucune expropriation.

De plus, la variante proposée par le collectif des riverains évite de faire passer la canalisation entre un îlot habité et une entreprise agricole et limite ainsi les impacts économiques et agricoles. Elle peut contribuer à l’embellissement de l’environnement (interdiction d’une zone de dépôt de matériaux hétéroclites qui est une verrue disgracieuse dans le paysage). Enfin, elle fait gagner plusieurs centaines de m de tracé et évite des dénivelées.

109 Le nouveau tracé présente surtout l’avantage d’être accepté par la majorité des riverains et le maire de la commune.

Dans ces conditions, la commission d’enquête estime que la variante basée sur l’acquisition de la maison MORIN constitue un tracé de moindre impact. Elle prend acte que GRTgaz ne veut pas exproprier au prétexte que cette solution « n’entre pas dans ses pratiques habituelles », mais souligne que la DUP permet justement l’acquisition de la maison MORIN par le pétitionnaire qui, dans ce cas particulier et limité, apparaît comme une solution adaptée pour définir un tracé accepté par l’ensemble des riverains et le maire de la commune. Elle émet donc une réserve sur cette portion de tracé.

Le tronçon dans la commune de CLERIEUX entre PK202 et PK208

La délibération du Conseil Municipal de CLERIEUX

Le Conseil Municipal de CLERIEUX (délibération de la séance du 10 octobre 2013) se prononce à l’unanimité contre le tracé soumis à enquête publique car : - de nombreux établissements sont situés dans les zones ELS, PEL et IRE, - le PPRI de la commune fait l’objet de la construction d’une digue qui croiserait la canalisation, - les contraintes sur l’urbanisme sont trop fortes. Il propose un tracé alternatif qui suivrait le gazoduc existant dans la vallée située à l’Est de la commune de CLERIEUX, ou un autre tracé qui longerait les pipe-lines traversant la commune à l’Est.

La réponse de GRTgaz

Dans son mémoire de réponse au PV de synthèse de la commission d’enquête, GRTgaz précise que : « La démarche, qui a guidé GRTgaz pour déterminer le tracé, a été la recherche du moindre impact global en croisant les différents enjeux du territoire liés à la sécurité (urbanisation, ERP, entreprises, INB, …), l’agriculture et l’environnement. Cette démarche a été progressive sur plus de 5 années d’études et de concertation à partir d’une large aire d’étude, puis d’un fuseau, ensuite un couloir, avant de préciser un tracé. Du fait du croisement de ces enjeux, le tracé privilégie l’éloignement des secteurs les plus densément urbanisés ou promis à l’urbanisation ainsi que les secteurs à fort enjeu environnemental. Quand cela a été possible, dans la plaine de Valence par exemple, le tracé Eridan est très proche du tracé de la canalisation existante. Ailleurs l’évolution du territoire, et notamment son urbanisation, depuis la pose de la canalisation DN 600 au début des années 70, n’a pas permis cette proximité. GRTgaz précise que l’emprise des travaux nécessaire à la pose de la canalisation, qui s’élève à 35 mètres de large, n’est pas compatible avec certains secteurs de passage en parallélisme avec le réseau existant (DN 600 et DN 800) : par exemple au niveau des lieux-dits : Caudillan (SAINT-BARDOUX), la Petite Plaine, la Grande Plaine (SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE), le Travaler (CHARMES SUR L'HERBASSE).l’emprise des travaux nécessaire à la pose de la canalisation ».

Commentaires et appréciations de la commission d’enquête

Au vu de la nécessaire continuité du tracé sur les territoires des différentes communes, des éléments du dossier et des compléments de réponse du mémoire de GRTgaz, notamment sur la faisabilité de faire passer la canalisation près des canalisations existantes, la commission d’enquête estime que la portion de tracé dans la commune de CLERIEUX limite au plus les impacts sur le territoire.

Le tronçon dans la commune de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE entre PK208 et PK213

Ce tronçon fait l’objet de l’opposition du maire de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE et du directeur de LVMH ainsi que de Mr GRENIER Albert.

4.1. L’opposition de la commune de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE et de la société LVMH

110 Le Conseil Municipal de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE, dans sa délibération du 1er octobre 2013 donne, à l’unanimité de ses membres, « un avis défavorable sur le dossier d’autorisation ministérielle présenté par la société GRTgaz en vue de construire et exploiter la canalisation de transport de gaz naturel dénommée ERIDAN ».

Bien que favorable au développement de ce type d’infrastructure, la commune a émis un avis défavorable au tracé motivé par les conséquences dommageables et irréversibles qu’il entraîne pour la commune : - 9 ha non aedificandi et sylvandi le long des 4 400 ml de la canalisation qui traverse la commune de part en part, - augmentation des risques pour la population située dans les bandes ELS, IRE, - atteinte au développement urbanistique et économique, notamment au développement des quartiers situés à l’Ouest et de la société LVMH, - atteinte aux propriétés privées et agricoles, - contraintes réglementaires, - indemnisations insuffisantes, - opposition de GRTgaz à toute acquisition foncière du bien impacté, - non prise en compte de ses intérêts et protection des habitants non assurée.

La société LVMH s’est opposée au projet avant l’enquête publique. Pour répondre à sa demande, GRTgaz a étudié deux variantes du tracé (cf. page 39/47, pièce 16, annexe 6 du dossier) : a) un tracé alternatif plus à l’Ouest sur une distance d’environ 7,5 kms, entre PK206 et PK212, afin que l’atelier de Marsaz employant plus de 200 personnes et distant de 160m du tracé initial ne soit plus dans les bandes d’effet de la canalisation, b) un tracé moins impactant sur le terrain d’implantation potentielle d’un nouvel atelier dans la commune de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE sur une longueur d’environ 500m.

La première variante n’a pas été retenue au motif que le tracé était plus impactant selon les critères « urbanisation », « agriculture » et « technico-économique ».

Le préfet de la Drôme, dans sa réponse à LVMH en date du 4 février 2013, a justifié le choix de GRTgaz en précisant que « en tout état de cause, l’évaluation faite par l’administration conduit à considérer que ce tracé constitue bien, dans ce secteur, celui du moindre impact global. Les conditions d’implantation de la canalisation vous apportent par ailleurs toutes les garanties de sécurité pour votre entreprise et son personnel. »

La seconde variante propose deux nouveaux tracés qui permettent de limiter l’emprise de la canalisation dans le terrain qui devrait accueillir le projet d’extension futur de LVMH.

L’analyse des variantes par GRTgaz (cf. page 39/47, pièce 16, annexe 6 du dossier) comporte des erreurs dans le tableau comparatif des deux tracés (nombre d’ERP ?). En outre, elle recense 2 ERP de plus de 100 personnes dans le village de MARSAZ que sont l’église et la mairie. L’église est occupée très épisodiquement par un nombre de fidèles très faible et la mairie ne peut pas contenir 100 personnes dans son fonctionnement courant. Par contre, face à ces ERP recensés, il n’est pas tenu compte du personnel de LVMH qui représente environ 300 personnes présentes en permanence à l’atelier pendant les jours ouvrables, ni de la zone pavillonnaire de SAINT-DONAT Ouest habitée par plusieurs centaines de résidents.

Au cours de l’enquête, Mr WALTER Giulio, directeur de LVMH (PK209-210) a réitéré les critères qui ont conduit au choix de l’implantation actuelle de LVMH, alerté à nouveau sur la situation de LVMH face au risque « gazoduc » et développé, oralement et par courriers, les arguments d’opposition au tracé actuel : • LVMH juge la situation inacceptable car son entreprise est la seule entreprise de 300 personnes ou plus qui, sur l’ensemble du projet du tracé, est située dans la zone des effets létaux significatifs ; • l’étude d’un parcours alternatif dans un faisceau plus à l’Ouest, demandée par LVMH, s’est traduite de la part de GRTgaz par une variante qui ne semble pas être le tracé alternatif le plus favorable des scénarios possibles ; des tracés à proximité des

111 canalisations d’hydrocarbures existantes apparaissent comme des scénarios permettant de limiter les risques ; • le tracé initial de GRTgaz a été défini à l’époque où LVMH n’était pas encore implanté (cf. plans de GRTgaz montrés en 2012) et donc GRTgaz a ignoré, jusqu’en 2012, l’atelier dont la construction s’est achevée en mars 2011 ; • les possibilités d’adaptation de l’atelier pour répondre aux évolutions du marché et des futurs développements de la marque sont fortement réduites sur le site de Marsaz ; en effet, les recherches industrielles en terme de nouveaux matériaux pourraient amener l'atelier à solliciter, au titre des ICPE, une classification de type SEVESO et la crainte est que la position des services instructeurs soit plus restrictive au regard de l'effet cumulatif en cas de sinistre depuis cette canalisation.

Dans sa conclusion, le directeur de LVMH estime que la présence de la canalisation remet en cause le principe même du pôle de compétence de l'atelier de MARSAZ et la pérennité du site. Il réaffirme son opposition ferme au projet et demande une étude objective portant sur un tracé alternatif mettant LVMH en dehors de la zone des effets létaux significatifs pour préserver l’avenir de l’entreprise à MARSAZ.

La réponse de GRTgaz

Dans son mémoire en réponse au PV de la commission d’enquête, GRTgaz précise :

1/ «que la démarche, qui l’a guidé pour déterminer le tracé, a été la recherche du moindre impact global en croisant les différents enjeux du territoire liés à la sécurité (urbanisation, ERP, entreprises, INB,…), l’agriculture et l’environnement. Cette démarche a été progressive sur plus de 5 années d’études et de concertation à partir d’une large aire d’étude, puis d’un fuseau, ensuite un couloir, avant de préciser un tracé. Du fait du croisement de ces enjeux, le tracé privilégie l’éloignement des secteurs les plus densément urbanisés ou promis à l’urbanisation ainsi que les secteurs à fort enjeu environnemental.

Sur le secteur de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE / MARSAZ, les enjeux du territoire sont les suivants: - l’urbanisation autour des 2 villages (habitations, entreprises dont l’atelier Louis Vuitton à MARSAZ) ; - la présence d’ ERP de capacité supérieure à 100 personnes dans la bande 660 m, qui impose une analyse supplémentaire ; - l’agriculture avec notamment la présence de nombreux vergers, de réseaux de drainage/irrigation ; - présence de diverses infrastructures : LGV, réseau routier, cours d’eau (Herbasse, Chaloray…), lignes électriques Haute Tension ; - topographie accidentée : nombreuses collines et combes ».

2/ « Le transport de matières dangereuses par canalisation est le moyen le plus sûr en France. Depuis plus de 30 ans, GRTgaz établit des statistiques sur l'ensemble des incidents survenus sur son réseau de transport de gaz. Ces incidents sont en constante diminution au regard de la longueur du réseau (environ 32000 km). Ainsi, dès la conception, la présence des personnes identifiées dans la bande des 515 m est prise en compte au titre de l'article 7 de l'arrêté du 4 août 2006 modifié (évaluation du nombre de personnes dans les habitations, dans les entreprises, dans les ERP) en calculant une épaisseur adaptée qui correspond à la catégorie d'emplacement sur le tronçon concerné. La collecte a été réalisée selon les listes des ERP fournis par les SDIS, les sites ICPE et SEVESO recensés auprès des DREAL et du site internet des installations classées, les listes des entreprises collectées auprès des Chambres de Commerce et de l'Industrie (CCI), les documents d'urbanisme collectés auprès des mairies et des DDT/M, ainsi qu’un inventaire de terrain et lors d'échanges avec les acteurs du territoire dont les communes concernées. La proximité de la canalisation ERIDAN avec des zones sensibles en matière de sécurité est étudiée au regard des zones densément peuplées, des sites industriels sensibles (INB, ICPE, SEVESO et transport de matières dangereuses), des Établissements Recevant du Public (ERP) et des voies de

112 communication. L’analyse des risques relatifs au site Louis Vuitton situé dans la zone d’examen des effets domino potentiels du scénario de rupture de la canalisation Eridan, et réciproquement, est traitée au § 6.3 de la partie spécifique de l’étude de dangers (pièce 7). Le législateur impose par l'arrêté du 4 août 2006 modifié et les guides professionnels associés reconnus par l'Administration, des règles strictes de conception, de construction et d'exploitation des réseaux de transport selon les bandes d'effets des phénomènes dangereux identifiés et quantifiés, présentés par la canalisation de transport. GRTgaz applique ces règles en vigueur et prend les mesures requises de conception, de construction et d'exploitation pour garantir un haut niveau de sécurité aux riverains ».

3/ « Concernant le parcours alternatif dans un faisceau plus à l’Ouest, GRTgaz précise qu’il a fait l’objet d’une étude particulière (pièce 6 – annexe 16), conclusion ci-dessous :

Conclusion La variante proposée présente des désavantages par rapport au tracé GRTgaz : La présence de 2 ERP de plus de 100 personnes à moins 660 m ; Un impact plus important pour l’activité agricole du fait du linéaire plus grand dans les cultures pérennes (vergers) ; Des difficultés de réalisation plus grandes du fait de la multiplication des franchissements du réseau routier départemental et de 2 points de passage étroits le long de la LGV.

Tableau comparatif du tracé GRTgaz et de variante proposée

Tracé Variante Critère GRTgaz proposée Urbanisation Agriculture Milieux naturels Technico- économique

Au vu de ces éléments, le tracé GRTgaz s’avère être le tracé de moindre impact.

En complément de cette étude, concernant la proposition de suivre les canalisations d’hydrocarbure existantes, GRTgaz recense deux canalisations d’hydrocarbures sur le secteur de SAINT- DONAT/MARSAZ : - Pipeline de la Société du Pipeline Méditerranéen Rhône (SPMR) ; - Pipeline de la Société du Pipeline Sud Européen (SPSE). D’une part, ces deux pipelines étant situés à l’Ouest de la LGV, un tracé à proximité des pipelines nécessiterait 2 franchissements supplémentaires de cette dernière ; d’autre part la trajectoire Sud / Nord - Nord-Ouest des pipelines ne permet pas au tracé de s’orienter vers la station d’interconnexion de SAINT-AVIT située Nord – Nord-Est par rapport à MARSAZ ». - 4/ « Concernant le tracé initial, la démarche, qui a conduit à sa définition a été progressive sur plus de 5 années d’études et de concertation à partir d’une large aire d’étude, puis d’un fuseau de 2 à 4 km de largeur (fuseau présenté dans le cadre du débat public en 2009), ensuite un couloir de moindre impact de 100 m à 2,5 km de largeur en 2012, avant de préciser un tracé initial soumis à consultation administrative des Services en décembre 2012. Ce tracé issu de la Consultation Administrative a fait l'objet de l'Enquête Publique en Octobre 2013.

La concertation menée par GRTgaz dès le début du projet auprès des acteurs du territoire et sur ce secteur auprès de la Communauté de Communes du Pays de l’Herbasse, des mairies de MARSAZ et de SAINT-DONAT, a permis de prendre en compte l’atelier Louis Vuitton de MARSAZ dès 2008. Ces informations ont été complétées par les Services de l’Etat et l’inventaire réalisé sur le terrain ».

5/ « Concernant la correction et l’analyse de l’étude produite par GRTgaz (pièce 6 – annexe 16), GRTgaz confirme l’erreur relevée dans le tableau page 41 de la pièce 6 – annexe 16 : le nombre d’ERP affecté à chacun des deux tracés est inversé.

113 - pour le tracé déposé, il faut compter 1 ERP dans les bandes des 660 m  Projet Groupe Scolaire ; - pour la variante Ouest de LVMH, il faut compter 2 ERP dans les bandes des 660 m  Eglise et Mairie de MARSAZ. ».

Tableau comparatif corrigé des 2 tracés

Tracé GRTgaz Variante proposée ERP > 100 pers. 1* 2 Vergers 250 m 2 600 m Culture annuelle 4 800 m 2 900 m Bois 650 m 650 m Longueur tracé 6 km 6,8 km Traversée RD 3 6

* : l’ERP recensé sur le tracé GRTgaz est un projet d’établissement scolaire non décidé à ce jour.

Cette correction dans le tableau ci-dessus conforte la conclusion de l’étude « Analyse Variantes BREN/SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE/MARSAZ» de la pièce 6 – annexe 16. Présence de 2 ERP de plus de 100 personnes sur la Variante proposée par LVMH, la mairie de SAINT-DONAT-SUR- L'HERBASSE et M. GRENIER et présence d’un projet d’ERP de plus de 100 personnes sur le tracé déposé à l’Enquête Publique ».

6/ « Concernant l’Eglise et la Mairie de MARSAZ, GRTgaz précise que tous les bâtis publics (Mairie, Ecole, Lieu de culte, Salle des fêtes) sont systématiquement considérés comme des ERP. Leur effectif peut provenir d’informations fournies par les SDIS, les mairies ou en fonction de la capacité d’accueil des bâtis (surface nb personnes/m²). Le guide GESIP précise que l’effectif affecté à chaque ERP ne dépend pas de leur taux d’occupation ».

7/ « Concernant la prise en compte du personnel de LVMH et de la zone pavillonnaire de SAINT-DONAT Ouest : Conformément à l'article 7 de l'arrêté du 4 août 2006 modifié, le dénombrement des personnes dans la bande des 515 m (évaluation du nombre de personnes dans les habitations, dans les entreprises, dans les ERP) a été réalisé afin de définir les caractéristiques de conception de la canalisation. Ce nombre détermine l’épaisseur adaptée qui correspond à la catégorie d'emplacement sur le tronçon concerné. Sur ce tronçon, la catégorie d’emplacement réglementaire correspond à l’épaisseur de tube d’acier maximale de 26,6 mm. Prise en compte de l’effectif de l’Atelier Louis Vuitton de MARSAZ : Cf. Pièce 7 – Partie Spécifique de l’Etude de Dangers - § 4 Description de l’ouvrage et de son environnement. Prise en compte de la zone pavillonnaire SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE Ouest : Cf. Pièce 7 - Carte des distances d’effet Folio 26/27 ».

GRTgaz a aussi apporté les éléments de réponse sur les possibilités d’adaptation et de développement de l’atelier LVMH :

« S’agissant du tracé moins impactant sur le terrain d’implantation potentielle d’un nouvel atelier Louis Vuitton, cette remarque est aussi présente dans les observations de la Mairie de SAINT-DONAT-SUR- L'HERBASSE S9/1/C72. GRTgaz précise que les mesures constructives mises en œuvre sur la canalisation dans ce secteur la rendent compatible avec le projet Louis Vuitton. Néanmoins afin de libérer complètement les parcelles projetées en Zone AUi du PLU en cours de révision, GRTgaz aménage le tracé à l’extérieur des parcelles (Cf. carte ci-dessous).

114 4.2 L’opposition de M r GRENIER Albert au tracé entre PK208 et PK211et la réaction du Collectif des riverains du Chaloray

Les observations et remarques de M r GRENIER

Au cours de l’enquête et de ses permanences à SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE, le commissaire enquêteur a reçu Mr GRENIER Albert (PK209), Quartier « Chêne-vert » et « Le Pas », qui s’oppose au tracé entre PK209 et PK211 en affirmant que le tracé n’est pas le tracé de moindre impact et n’assure pas la pérennité de l’ouvrage pour les raisons principales suivantes : - tracé trop proche des zones habitées et notamment de l’urbanisation pavillonnaire de SAINT- DONAT-SUR-L'HERBASSE qui regroupe une population importante, - impact paysager très important voire catastrophique car les pentes abruptes vont induire des sur- profondeurs en raison du manque de flexibilité de la conduite, le coteau sera fragilisé et des boisements significatifs seront détruits sur la zone de servitude, - les collines mollassiques ne sont pas résistantes aux fortes pluies, elles se dégradent facilement et ne permettront pas de maintenir dans le temps la couverture de terre initiale de 1m. Il ajoute que les vents qui soufflent violemment sur la ligne de crête sont pénalisants pour le risque lié à la fuite de gaz.

Il demande une analyse comparative de différents tracés alternatifs de façon à définir dans ce secteur le tracé de moindre impact pour l’environnement et l’habitat. A son sens, le tracé qui remonterait la vallée du Chaloray ou le tracé qui suivrait la ligne TGV puis s’incurverait avant le village de MARSAZ serait moins impactant. Le dernier aurait l’assentiment du maire de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE.

Afin d’éclairer son analyse, le commissaire enquêteur a effectué une reconnaissance élargie du tracé entre PK207 et PK210 (cf. annexe).

La variante 1 consiste en un tracé qui emprunterait le lit du Chaloray. La variante 2 propose un tracé qui quitterait son orientation actuelle avant le lieudit « Les Tuilières » pour monter quasiment plein Nord sur le plateau à l’Ouest de MARSAZ entre la D114 et le Chaloray. Après LVMH, il rejoindrait le poste de sectionnement en longeant le mouvement de terrain de la piste menant au lieudit « Les Tonnes ».

115 Le commissaire enquêteur a noté que cette nouvelle proposition de tracé impacterait plus fortement la commune de MARSAZ. Il a donc pris rendez-vous auprès du maire de MARSAZ, le vendredi 25 octobre à 14h30 pour exposer ce sujet.

Les Observations et remarques du Collectif des riverains du Chaloray

Au cours de l’enquête et de ses permanences à CLERIEUX, le commissaire enquêteur a reçu le Collectif des riverains du Chaloray qui s’inquiète de la remise en question éventuelle du projet dans la zone entre les lieux-dits « Les Tuillières » (CLERIEUX) et « Challian » (SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE) suite à la proposition de M r GRENIER Albert et du nouveau tracé qui passerait le long du torrent du Chaloray puis dans sa combe et non pas par le lieu-dit « Le Chêne Vert » comme initialement prévu. Le Collectif des riverains du chaloray montre que l’impact sur l’habitat et le paysage serait plus fort et met en évidence les crues du Chaloray (photos).

La réponse de GRTgaz

Dans son mémoire en réponse au PV de synthèse de la commission d’enquête, GRTgaz apporte les compléments d’information suivants :

« Concernant la proximité des zones habitées : Le transport de matières dangereuses par canalisation est le moyen le plus sûr en France. Depuis plus de 30 ans, GRTgaz établit des statistiques sur l'ensemble des incidents survenus sur son réseau de transport de gaz. Ces incidents sont en constante diminution au regard de la longueur du réseau (environ 32000 km). Le gaz naturel transporté, composé essentiellement de méthane, ne contient ni monoxyde de carbone, ni humidité, ni goudron. Il n'est ni toxique, ni corrosif. Le gaz naturel est un produit stable qui ne provoque pas d'incendie ni d'explosion spontanés. Le législateur impose par l'arrêté du 4 août 2006 modifié et les guides professionnels associés reconnus par l'Administration, des règles strictes de conception, de construction et d'exploitation des réseaux de transport selon les bandes d'effets des phénomènes dangereux identifiés et quantifiés, présentés par la canalisation de transport. GRTgaz applique ces règles en vigueur et prend les mesures requises de conception, de construction et d'exploitation pour garantir un haut niveau de sécurité aux riverains. Ainsi, dès la conception, la présence des personnes identifiées dans la bande d'effets des 515 m est prise en compte au titre de l'article 7 de l'arrêté du 4 août 2006 modifié en calculant une épaisseur adaptée qui correspond à la catégorie d'emplacement sur le tronçon concerné. Selon cette catégorie d’emplacement réglementaire, l’épaisseur de tube d’acier est de 15,2 mm, 18,2 mm et 26,6 mm pour Eridan. Pour se prémunir de ce risque, la canalisation Eridan est conçue avec des tubes dont l’épaisseur est réputée suffisante (supérieure à 12 mm) pour résister aux dommages causés par une pelle mécanique de 32 tonnes, représentative des engins les plus puissants susceptibles d’être rencontrés sur un chantier. De nombreuses mesures de conception (ex: qualification des aciers et des revêtements, dispositif avertisseur enterré au-dessus de la canalisation, profondeur de pose minimale réglementaire de 1 m portée à 1,20 m en zone agricole et 1,50 m en zone viticole pour Eridan, etc.) et d'exploitation (balisage, surveillance du réseau et inspection des canalisations, etc.), visent à maintenir un niveau de sécurité optimal en fonctionnement de la canalisation. En ce qui concerne la proximité de la canalisation Eridan avec certaines habitations, il est rappelé que toute construction est interdite sur la bande de servitude non aedificandi et non sylvandi de 20 mètres (axée sur la canalisation). Cette bande de servitude a pour but, outre sa protection, de permettre l’accès à la canalisation.

Concernant l’impact paysager : La démarche, qui a guidé GRTgaz pour déterminer le tracé, a été la recherche du moindre impact global en croisant les différents enjeux du territoire liés à la sécurité (urbanisation, ERP, entreprises, INB,…), l’agriculture et l’environnement. Cette démarche a été progressive sur plus de 5 années d’études et de concertation à partir d’une large aire d’étude, puis d’un fuseau, ensuite un couloir, avant de préciser un tracé. Du fait du croisement de ces enjeux, le tracé privilégie l’éloignement des secteurs les plus densément urbanisés ou promis à l’urbanisation ainsi que les secteurs à fort enjeu environnemental.

116 De ce fait, certaines zones boisées n’ont pu être évitées et afin de limiter l’impact sur ces zones, GRTgaz mettra en place la mesure TRAN-Rs10 (Cf. §. 7.4.3 de l’étude d’impact). Cette mesure permettra de réduire le caractère non sylvandi de la bande de servitude à 10 m de large. Le préjudice subi par les propriétaires forestiers sera indemnisé. En effet, tout propriétaire concerné par la bande de servitude de 20 mètres axés sur la canalisation - pour les bois et forêts cette servitude est réduite à 10 mètres - est contacté par GRTgaz en vue de la signature d’une convention amiable. A travers cette convention, GRTgaz s’engage à remettre en état les parcelles et à indemniser les propriétaires selon un pourcentage de la valeur vénale du fonds ; le propriétaire conservant la pleine propriété de la parcelle.

Concernant la remarque du tracé alternatif remontant le Chaloray, GRTgaz a étudié ce tracé, et précise que la pose dans le lit d’un cours d’eau ne peut être réalisée que transversalement. De ce fait, la proposition de tracé par M. GRENIER d’emprunter longitudinalement le lit du Chaloray (cours d’eau à régime torrentiel) n’est pas retenu. Ces informations relatives au régime du Chaloray ont été confirmés par le Collectif des riverains du Chaloray ».

Commentaires et appréciations de la commission d’enquête

Les raisons qui ont motivé le refus du tracé de la canalisation avec avis défavorable du Conseil Municipal (délibération du 1er octobre 2013) sont nombreuses. Elles présentent toute la palette des contraintes inhérentes à une canalisation de gaz qui raisonnablement ne peuvent pas être toutes supprimées sauf à faire passer le gazoduc dans une zone désertique ou à l’extérieur du territoire communal à une distance supérieure à celles des effets définis par l’étude de danger.

Il y a donc contradiction entre l’avis favorable donné au développement de ce type d’infrastructure et l’avis défavorable donné au tracé pour certains motifs évoqués dont la présence d’habitants dans les bandes ELS et IRE et l’importante exposition aux risques de la population de la commune.

Il semblerait cependant que le projet serait mieux accepté s’il ne présentait pas un impact aussi lourd pour le développement urbanistique et économique à l’ouest de la commune et pour celui de l’entreprise LVMH. C’est semble-t-il la raison qui a motivé la reconnaissance sur le terrain avec le maire pour étudier le tracé de moindre impact proposé par Mr GRENIER.

La commission d’enquête ne retient pas la proposition de M GRENIER de faire courir la canalisation dans le lit du Chaloray en raison de la topographie du terrain et des contre-arguments développés par le Collectif des riverains du Chaloray de GRANGES-LES-BEAUMONT, notamment ceux ayant trait aux crues de la rivière (la reconnaissance a été faite le 23 10, jour des orages violents ayant entraîné les crues du Chaloray et de l’Herbasse). - En ce qui concerne la proposition de Mr GRENIER et du maire de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE d’un nouveau tracé entre le village de MARSAZ et la limite de communes. Ce tracé ne règle aucunement la perception négative des risques par les riverains situés dans les zones ELS et IRE. Dans ce domaine, la préfecture a répondu en précisant que les conditions d’implantation de la canalisation apportaient toutes les garanties de sécurité pour l’habitat et l’environnement humain. Sur la base de la réglementation en vigueur, la commission d’enquête confirme cette garantie. Le nouveau tracé traverse effectivement des terrains plus faciles, sans rupture de pente (le tracé proposé par GRTgaz présente des ruptures de pente importantes) et évite le franchissement du Chaloray. Il préserve le développement urbanistique et économique du secteur Ouest de la commune de SAINT- DONAT et celui de LVMH. Par contre, il impacte fortement des plantations de truffiers, d’arbres fruitiers et des vignes. Il doit traverser la nouvelle route d’accès à LVMH avec ses bassins de rétention d’eau. Il impacte un nombre plus important de riverains dont les parcelles sont traversées par la canalisation et il est plus proche du village de MARSAZ. Le maire de la commune de MARSAZ a fait remarquer très justement que ce tracé se situait entre le village de MARSAZ et LVMH de la même façon que le tracé de GRTgaz se situait entre la zone pavillonnaire de SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE et LVMH et donc qu’il ne réglait rien en matière d’impact sur les îlots de populations. De plus, il a souligné que le nombre de riverains impactés

117 directement par le passage de la canalisation dans leurs propriétés était plus important dans la configuration proposée que dans le tracé soumis à l’enquête publique. Sur la base de l’observation du terrain et des informations recueillies auprès des riverains et du maire de MARSAZ, la commission d’enquête estime que le tracé proposé est plus impactant que le tracé soumis à l’enquête publique. Elle ne retient pas la proposition.

L’étude des variantes de tracé a été étudiée par GRTgaz conformément à la Législation. L’enjeu des ERP qui a été un des critères déterminants pour comparer l’impact des différents tracés respecte la normalisation et la classification définies dans les textes réglementaires. La commission d’enquête comprend l’interrogation du personnel de LVMH face aux ERP que sont l’église et la mairie de MARSAZ, cependant, elle prend acte de ce que le M.O. a respecté les règles imposées par le législateur pour effectuer son étude comparative. Les modifications acceptées par GRTgaz pour libérer complètement les parcelles projetées en Zone AUi du PLU en cours de révision vont dans le sens souhaité. Par contre, compte tenu de la situation, la commission d’enquête estime que les caractéristiques techniques de la canalisation devront répondre à des exigences fortes pour rendre les risques plus acceptables encore, diminuer les contraintes sur l’urbanisation et préserver les projets d’extension de LVMH, aussi bien dans son évolution vers un site classé SEVESO ou une nouvelle implantation territoriale. Ainsi, la commission d’enquête émet une réserve en demandant à GRTgaz de retenir l’épaisseur maximale de la canalisation (26,6 mm) sur la portion du secteur, au moins de PK 208 au poste de sectionnement (PK210).

Le tronçon dans la commune de RATIERES entre PK214 et PK218

Dans sa délibération en date du 27/10/2013, le Conseil municipal a prononcé un avis défavorable sur le dossier de demande d'autorisation ministérielle en vue de construire et exploiter la canalisation de transport de gaz.

Cet avis défavorable porte essentiellement sur le tracé qui impacte le territoire communal dans le sens nord-sud sur 4200m et qui aura pour effets : - de pénaliser lourdement l'attractivité de RATIERES, - une importante exposition aux risques de la population habitant ou travaillant sur la commune, - une atteinte aux propriétés privées et aux exploitations agricoles de la commune, - des contraintes réglementaires accrues sur le territoire communal.

Commentaires et appréciations de la commission d’enquête

Les raisons qui ont motivé le refus du tracé de la canalisation avec avis défavorable du Conseil Municipal (délibération du 1er octobre 2013) sont nombreuses. Elles présentent toute la palette des contraintes inhérentes à une canalisation de gaz qui raisonnablement ne peuvent pas être toutes supprimées sauf à faire passer le gazoduc dans une zone désertique ou à l’extérieur du territoire communal à une distance supérieure à celles des effets définis par l’étude de danger. La commission d’enquête considère que GRTgaz s’est efforcé de limiter les impacts de tous ordres sur la commune de RATIERES et que le tracé proposé représente le tracé de moindre impact.

Les modifications mineures du tracé demandées par des riverains

Plusieurs riverains ont demandé des modifications mineures qui consistent à : - soit augmenter de quelques dizaines de mètres la distance qui sépare la canalisation des habitations ou entrepôts, - soit déplacer de quelques dizaines de mètres la canalisation pour limiter l’impact sur les parcelles plantées ou cultivables, - soit modifier l’axe de traversée de la canalisation dans les plantations pour réduire la destruction d’arbres.

118 Pour la plupart de ces demandes, d’après les dires des riverains concernés, GRTgaz aurait donné un accord verbal soit à l’occasion de réunions d’information, soit au cours des contacts sur le terrain.

Dans son mémoire, GRT gaz a répondu avec attention et précision à l’ensemble des questions individuelles et particulières posées par le public. La commission d’enquête s’en félicite en demandant que ces échanges se poursuivent dans le cadre d’un dialogue de qualité et de franchise.

EN RESUME

Dans la commune de CHÂTEAUNEUF-SUR-ISERE La commission d’enquête considère que : - les raisons qui ont motivé le refus du tracé de la canalisation avec avis défavorable du maire de la commune sont nombreuses et qu’elles présentent toute la palette des contraintes inhérentes à une canalisation de gaz qui raisonnablement ne peuvent pas être toutes supprimées sauf à faire passer le gazoduc dans une zone désertique ou à l’extérieur du territoire communal à une distance supérieure à celles des effets définis par l’étude de danger ; - suite aux demandes du maire et des riverains, la réduction des impacts a été prise en compte par GRTgaz qui s’est engagé à étudier des aménagements sur la commune en proposant notamment un aménagement de tracé au plus près de la LGV au niveau du franchissement de l’Isère qui permettrait de contraindre beaucoup moins l’ensemble des exploitants situés le long de la voie ferrée ; en conséquence, elle estime que le nouveau tronçon de tracé répond aux exigences de moindre impact.

Dans la commune de GRANGES-LES-BEAUMONT Au vu des arguments développés par le Collectif des riverains et le maire de la commune, de la reconnaissance effectuée sur les lieux et des éléments de réponse du mémoire de GRTgaz, la commission d’enquête considère que : - l’acquisition, par GRTgaz, de la maison MORIN dont les propriétaires n’y sont pas opposés, permettrait de réaliser les travaux à moindre coût en disposant de l’espace nécessaire à distance de sécurité de la ligne LGV, - les travaux seraient facilités car les terrains traversés sont en grande partie des friches qui ne nécessitent aucune précaution particulière et peuvent accepter la réduction de la bande des 35m, - le passage de la canalisation dans l’ancienne carrière, actuellement zone de dépôt de matériaux est moins contraignant que le passage dans les terres agricoles, - le tracé de la variante serait dans la continuité logique de l’aménagement de tracé proposé dans la zone du « Mouchet » après le franchissement de l’Isère, - l’étude comparative des coûts aurait permis de mieux cerner les enjeux et de mesurer les impacts respectifs mais qu’elle n’a pas été effectuée par GRTgaz en raison de son principe de ne procéder à aucune expropriation.

De plus, la variante proposée par le collectif des riverains évite de faire passer la canalisation entre un îlot habité et une entreprise agricole et limite ainsi les impacts économiques et agricoles. Elle peut contribuer à l’embellissement de l’environnement (interdiction d’une zone de dépôt de matériaux hétéroclites qui est une verrue disgracieuse dans le paysage). Enfin, elle fait gagner plusieurs centaines de m de tracé et évite des dénivelées. Le nouveau tracé présente surtout l’avantage d’être accepté par la majorité des riverains et le maire de la commune.

Dans ces conditions, la commission d’enquête estime que la variante basée sur l’acquisition de la maison MORIN constitue un tracé de moindre impact. Elle prend acte que GRTgaz ne veut pas exproprier au prétexte que cette solution « n’entre pas dans ses pratiques habituelles », mais souligne que la DUP permet justement l’acquisition de la maison MORIN par le pétitionnaire qui, dans ce cas particulier et limité, apparaît comme une solution adaptée pour définir un tracé accepté par l’ensemble des riverains et le maire de la commune. Elle émet donc une réserve sur cette portion de tracé.

119 Dans la commune de CLERIEUX

Au vu de la nécessaire continuité du tracé sur les territoires des différentes communes, des éléments du dossier et des compléments de réponse du mémoire de GRTgaz, notamment sur la faisabilité de faire passer la canalisation près des canalisations existantes, la commission d’enquête estime que la portion de tracé limite au plus les impacts sur le territoire.

Dans la commune de SAINT-DONAT-SUR-L’HERBASSE

Les raisons qui ont motivé le refus du tracé de la canalisation avec avis défavorable du Conseil Municipal (délibération du 1er octobre 2013) sont nombreuses. Elles présentent toute la palette des contraintes inhérentes à une canalisation de gaz qui raisonnablement ne peuvent pas être toutes supprimées sauf à faire passer le gazoduc dans une zone désertique ou à l’extérieur du territoire communal à une distance supérieure à celles des effets définis par l’étude de danger.

Il y a donc contradiction entre l’avis favorable donné au développement de ce type d’infrastructure et l’avis défavorable donné au tracé pour certains motifs évoqués dont la présence d’habitants dans les bandes ELS et IRE et l’importante exposition au risque de la population de la commune.

Il semblerait cependant que le projet serait mieux accepté s’il ne présentait pas un impact aussi lourd pour le développement urbanistique et économique à l’ouest de la commune et pour celui de l’entreprise LVMH. C’est semble-t-il la raison qui a motivé la reconnaissance sur le terrain avec le maire pour étudier le tracé de moindre impact proposé par Mr GRENIER.

La commission d’enquête ne retient pas la proposition de M GRENIER de faire courir la canalisation dans le lit du Chaloray en raison de la topographie du terrain et des contre-arguments développés par le Collectif des riverains du Chaloray de GRANGES-LES-BEAUMONT, notamment ceux ayant trait aux crues de la rivière (la reconnaissance a été faite le 23 10, jour des orages violents ayant entraîné les crues du Chaloray et de l’Herbasse).

En ce qui concerne la proposition de Mr GRENIER et du maire de SAINT-DONAT d’un nouveau tracé entre le village de MARSAZ et la limite de communes. Ce tracé ne règle aucunement la perception négative des risques par les riverains situés dans les zones ELS et IRE. Dans ce domaine, la préfecture a répondu en précisant que les conditions d’implantation de la canalisation apportaient toutes les garanties de sécurité pour l’habitat et l’environnement humain. Sur la base de la réglementation en vigueur, la commission d’enquête confirme cette garantie. Le nouveau tracé traverse effectivement des terrains plus faciles, sans rupture de pente (le tracé proposé par GRTgaz présente des ruptures de pente importantes) et évite le franchissement du Chaloray. Il préserve le développement urbanistique et économique du secteur Ouest de la commune de SAINT-DONAT et celui de LVMH. Par contre, il impacte fortement des plantations de truffiers, d’arbres fruitiers et des vignes. Il doit traverser la nouvelle route d’accès à LVMH avec ses bassins de rétention d’eau. Il impacte un nombre plus important de riverains dont les parcelles sont traversées par la canalisation et il est plus proche du village de MARSAZ.

Le maire de la commune de MARSAZ a fait remarquer très justement que ce tracé se situait entre le village de MARSAZ et LVMH de la même façon que le tracé de GRTgaz se situait entre la zone pavillonnaire de SAINT-DONAT et LVMH et donc qu’il ne réglait rien en matière d’impact sur les îlots de populations. De plus, il a souligné que le nombre de riverains impactés directement par le passage de la canalisation dans leurs propriétés était plus important dans la configuration proposée que dans le tracé soumis à l’enquête publique. Sur la base de l’observation du terrain et des informations recueillies auprès des riverains et du maire de MARSAZ, la commission d’enquête estime que le tracé proposé est plus impactant que le tracé soumis à l’enquête publique. Elle ne retient pas la proposition.

120 L’étude des variantes de tracé a été étudiée par GRTgaz conformément à la Législation. L’enjeu des ERP qui a été un des critères déterminants pour comparer l’impact des différents tracés respecte la normalisation et la classification définies dans les textes réglementaires. La commission d’enquête comprend l’interrogation du personnel de LVMH face aux ERP que sont l’église et la mairie de MARSAZ, cependant, elle prend acte de ce que le M.O. a respecté les règles imposées par le législateur pour effectuer son étude comparative. Les modifications acceptées par GRTgaz pour libérer complètement les parcelles projetées en Zone AUi du PLU en cours de révision vont dans le sens souhaité. Par contre, compte tenu de la situation, la commission d’enquête estime que les caractéristiques techniques de la canalisation devront répondre à des exigences fortes pour rendre les risques plus acceptables encore, diminuer les contraintes sur l’urbanisation et préserver les projets d’extension de LVMH, aussi bien dans son évolution vers un site classé SEVESO ou une nouvelle implantation territoriale. Ainsi, la commission d’enquête émet une réserve en demandant à GRTgaz de retenir l’épaisseur maximale de la canalisation (26,6 mm) sur la portion du secteur, au moins de PK 208 au poste de sectionnement (PK210).

Dans la commune de RATIERES Les raisons qui ont motivé le refus du tracé de la canalisation avec avis défavorable du Conseil Municipal (délibération du 1er octobre 2013) sont nombreuses. Elles présentent toute la palette des contraintes inhérentes à une canalisation de gaz qui raisonnablement ne peuvent pas être toutes supprimées sauf à faire passer le gazoduc dans une zone désertique ou à l’extérieur du territoire communal à une distance supérieure à celles des effets définis par l’étude de danger. La commission d’enquête considère que GRTgaz s’est efforcé de limiter les impacts de tous ordres sur la commune de RATIERES et que le tracé proposé représente le tracé de moindre impact.

Les modifications mineures du tracé demandées par des riverains Dans son mémoire, GRT gaz a répondu avec attention et précision à l’ensemble des questions individuelles et particulières posées par le public. La commission d’enquête s’en félicite en demandant que ces échanges se poursuivent dans le cadre d’un dialogue de qualité et de franchise.

EN CONCLUSION

Dans la commune de GRANGES-LES-BEAUMONT, la commission d’enquête estime que la variante du Collectif des riverains basée sur l’acquisition de la maison MORIN constitue un tracé moins impactant que le tracé proposé par GRTgaz. L’acquisition de la maison MORIN par le pétitionnaire apparaît, dans ce cas particulier et limité, comme une solution adaptée pour définir un tracé qui est accepté par l’ensemble des riverains et le maire de la commune. Elle émet donc une réserve sur cette portion de tracé. Dans la commune de SAINT-DONAT-SUR-L’HERBASSE, pour tenir compte des possibilités de développement de la commune à l’Ouest et de la société LVMH, la commission d’enquête émet une réserve en demandant à GRTgaz de retenir l’épaisseur maximale de la canalisation (26,6 mm) sur la portion du secteur, au moins de PK 208 au poste de sectionnement (PK210).

121 PIÈCE ANNEXE N°8

8.1 - Concernant les demandes de prorogation des délais ______

Jean Pierre POUYET Valence le 16 décembre 2013 27 rue Georges Bonnet 26000 VALENCE Monsieur le Préfet PRÉFECTURE DE LA DRÔME 3 boulevard Vauban 26030 VALENCE Cedex 9 Objet : Enquête publique ERIDAN Demande de prorogation des délais de remise du rapport d'enquête

Monsieur le Préfet,

Par décision n° E13000222/38 des Présidents et Vices-Présidents des tribunaux administratifs de Lyon, Grenoble, Nîmes et Marseille en date du 11/06/2013, j’ai été désigné Président de la commission d’enquête relative au projet de gazoduc ERIDAN.

Cette enquête, organisée par vos services, s'est déroulée du 30 septembre au 31 octobre 2013.

Suite à ma demande du 13 novembre 2013, motivée par le nombre et la diversité des problèmes rencontrés au cours de cette enquête et par la remise du mémoire en réponse du pétitionnaire le 13 décembre 2013, vous avez bien voulu m'accorder un délai supplémentaire au 13 janvier 2014 pour la remise du rapport ce dont je vous remercie.

Néanmoins et bien qu'ayant reçu à la date prévue du 13 décembre 2013 le mémoire en réponse du pétitionnaire, force est de constater que vu l'importance de ce document de l'ordre de 600 pages et développant des réponses sur environ 2000 points soulevés par le public, les associations et les élus des 81 communes concernées par ce projet, d'une part et cette période de fin d'année délicate pour mobiliser les 8 membres de la commission d'enquête, d'autre part, je me vois contraint à nouveau à vous demander de proroger au lundi 27 janvier 2014, au plus tard la remise du rapport des conclusions de cette enquête.

J'informe ce jour M. SEIMANDI de GRTgaz, Directeur du projet, de ma demande.

En vous remerciant, par avance, de bien vouloir prendre en considération ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations respectueuses.

Le Président de la commission d'enquête

J.P POUYET

122 Jean Pierre POUYET Valence le 16 décembre 2013 27 rue Georges Bonnet 26000 VALENCE Monsieur Georges SEIMANDI Directeur du projet ERIDAN

Objet : Enquête publique ERIDAN Demande de prorogation des délais de remise du rapport d'enquête

Monsieur le Directeur,

Par la présente, je vous informe que je sollicite auprès de M le Préfet de la Drôme la prorogation de délai de remise du rapport et des conclusions de l'enquête portant sur le projet ERIDAN au lundi 27 janvier 2014, au plus tard.

En vous remerciant, par avance, de bien vouloir prendre en considération ma demande,

Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l'assurance de mes sincères salutations

Le Président de la commission d'enquête

J.P POUYET

123 8.2 - Concernant les demandes de prolongation de la durée de l’enquête

Jean Pierre POUYET Valence le 22 octobre 2013 27 rue Georges Bonnet 26000 VALENCE Cabinet HELIOS Avocats 8 Place Emile Loubet 26200 MONTELIMAR

A l'attention de M Gilles RIGOULOT

Société VUITTON Ateliers Drôme 500, chemin de Plaisance,Marsaz BP 50 - 26260 - SAINT DONAT SUR L'HERBASSE A l'attention de M Walter Giulio Monsieur,

J'ai bien reçu votre lettre, en date du 18 octobre 2013, par laquelle vous sollicitez une prolongation de la durée de l'enquête publique relative au projet ERIDAN

Après avoir étudié, avec attention, les motifs de votre demande, j'ai le regret de vous informer que la prolongation de la durée de cette enquête publique n'est pas justifiée.

Sincères salutations.

Le Président de la commission d'enquête

J.P POUYET

124 8.3 – DREAL / DGEC

Jean-Pierre POUYET Président de la Commission d’enquête DREAL Rhône-Alpes 69453 Lyon cedex 06

Valence, le 25/11/2013

Monsieur,

Je vous remercie de bien vouloir me faire part du point de vue de votre service sur les deux sujets suivants :

(1) durant l’enquête publique, des requérants se sont interrogés sur la cohérence entre ce projet qui permet à terme une entrée de 650 GWh/jour de gaz naturel supplémentaire et les objectifs de la politique énergétique de réduction des consommations d’énergie fossile. Des associations se sont interrogées sur l’opportunité du projet ERIDAN alors que le scénario de l’ADEME, présenté pour l’ouverture des débats sur la transition énergétique, prévoit une division par 2 des consommations de gaz naturel (en énergie primaire).

Ces interrogations nous semblent d'autant plus légitimes que le dossier présenté à l’enquête ne donne aucune indication quant à la compatibilité entre ERIDAN et les objectifs de diminution des consommations d’énergies fossiles annoncées.

Dès lors, nous souhaiterions connaître votre avis sur ce sujet.

(2) les dernières revues de presse qui nous ont été transmises par GRTgaz indiquent que la CRE qui avait validé en 2011 le lancement du projet ERIDAN, a confié au cabinet Pöyry la réalisation d’une étude coût/bénéfice pour la réalisation d’une place de marché gaz unique en France à l’horizon 2018.

Les articles publiés dans les revues BIP et EuropEnergie les 13 et 14 novembre indiquent que le projet ERIDAN ne correspond pas à l’investissement optimum pour la fusion des zones Nord Sud. Une alternative nécessitant le renforcement du Val de Saône et des artères Gascogne Midi serait plus économique et remplirait les objectifs de fusion des places de marchés dans 2 des 3 scénarios étudiés par le cabinet Pöyry.

Alors qu'il ressort de la pièce 3 du dossier de demande d’autorisation de transport de gaz, que GRTgaz justifie l’intérêt général du projet sur une triple motivation (p34/43) :

- La sécurité d’approvisionnement de la France et de l’Europe, en permettant de développer de nouvelles entrées dans le sud du pays, principalement à Fos-sur-Mer et à la frontière franco- espagnole (nouvelles entrées qui permettront de compenser la diminution des importations intra européennes : Norvège et Pays-Bas) ; - La souplesse de fonctionnement du marché : fluidification des échanges Nord-Sud et à terme possibilité de fusionnement de la zone Nord et de la zone Sud de GRTgaz; - La flexibilité de fonctionnement du réseau de transport, permettant notamment de faciliter la gestion des consommations des centrales électriques au gaz.

Cette dernière alternative répond-elle à l’ensemble des objectifs mis en évidence pour justifier la construction de la canalisation ERIDAN ?

Quelle est la position de la CRE, aujourd’hui, vis-à-vis du projet ERIDAN ?

125 REPONSE DGEC

Eléments d’information à la commission d’enquête sur le projet ERIDAN Place du gaz dans la transition énergétique Opportunité économique du projet

I. Place du gaz dans la transition énergétique :

1°) Les éléments de contexte : d'où vient-on ?

- L'évolution de la consommation de gaz naturel en France est globalement stable depuis 2004 malgré un creux marqué en 2009 (effet de la crise économique)

- La part du gaz dans le bilan énergétique national a pratiquement doublé entre 1973 et 2010 passant de 7,4% à 15%. A noter que le pétrole représente aujourd'hui plus de 30% et le charbon encore près de 4% (consommation d'énergie primaire). A cet égard, il convient de souligner que parmi les énergies fossiles, le gaz naturel est la moins polluante et celle dont les émissions de CO2 est la plus faible.

- La politique française en matière d'infrastructures s'appuie sur des programmations pluriannuelles. Pour le gaz naturel, les orientations en vigueur (période 2009-2020) sont celles du Plan indicatif Pluriannuel des investissements dans le secteur du gaz - "PIP gaz" (voir http://www.developpement- d urable.gouv.fr/Les-PPI-electricite-et-chaleur-et.html). Les éléments suivants issus de la synthèse de la PIP 2009 pourraient être rappelés :

- les équilibres gaziers nationaux seront de plus en plus, à l’avenir, conditionnés par les équilibres gaziers européens.

- Or, l’Union Européenne sera elle-même confrontée, au cours des 10 prochaines années, à deux défis majeurs sur les marchés mondiaux du gaz naturel : * La décroissance rapide (de l’ordre de -40%) de sa production intérieure ; * La demande croissante et concurrente des autres continents

- Les indispensables efforts à réaliser en matière d’économies d’énergie et de développement des énergies alternatives (dont le « biogaz »), constituent une première forme de réponse à ces défis. Cette première réponse est essentielle, mais insuffisante. Les flux gaziers de demain ne seront pas ceux d’aujourd’hui : les infrastructures européennes de transport, de stockage et de distribution du gaz devront s’adapter aux évolutions structurelles et conjoncturelles.

- Il en résulte des besoins d’investissements dans les grandes infrastructures nationales au cours des prochaines années.

- le projet de gazoduc Eridan vise à renforcer la sécurité d'approvisionnement de la France et de 'Europe, à accroître la souplesse de fonctionnement du marché, notamment les échanges Nord-Sud, et à développer la flexibilité de fonctionnement du réseau de transport, afin notamment de faciliter la gestion des consommations des centrales électriques au gaz naturel et l’augmentation des capacités d’interconnexion du réseau de transport de gaz avec les terminaux méthaniers de Fos/Mer et les stockages du Sud-Est. Il s'inscrit donc dans les objectifs de la politique énergétique de la France, puisque les infrastructures gazières existantes dans la vallée du Rhône ne présentent plus aujourd'hui les marges de flexibilité suffisantes pour répondre aux besoins du marché gazier français.

- Les incertitudes concernant la demande restent toutefois importantes et la prévision est difficile, en particulier dans le contexte de volatilité des cours et de perturbations économiques qui caractérise la période très récente. En matière d'infrastructure, il convient donc d'avoir une vision sur le long terme.

2°) Les perspectives Le débat national sur la transition énergétique a été l'occasion d'examiner plusieurs scenario dont les scénarios ADEME, NEGAWATT ou encore GrdF qui réservent une place importante au

126 gaz. Mais il n'a pas pris position pour l'un ou l'autre en particulier.

En revanche, la synthèse du débat met en avant plusieurs enjeux, en particulier :

- s'appuyer sur le patrimoine que constituent les différents réseaux et en s'assurant de leur évolution conformément aux objectifs de la transition énergétique - organiser l'hybridation et la diversification des vecteurs énergétiques toujours dans l'idée de réduire les consommations d'énergie primaire - favoriser un rôle nouveau des réseaux de gaz, notamment pour soutenir le système électrique comme élément de stockage par la production de gaz de synthèse (hydrogène, méthanation) et pour les transports, et en privilégiant un recours croissant au gaz d'origine renouvelable.

Le projet de loi de programmation sur la transition énergétique sera présenté au printemps 2014 par le gouvernement en vue d'une adoption fin 2014.

II. Opportunité économique du projet :

La CRE indique que la communication faite par Enerpresse (sans l'avoir consulté au préalable) et reprise dans la presse concernant le projet Eridan est incomplète dans la mesure où elle est basée uniquement sur les conclusions de l'étude Poyry qui ne portait que sur le sujet fusion des places de marché.

Or selon la CRE, le projet Eridan a vocation à répondre à plusieurs besoins :

1) Contribution à la création d'une place de marché unique en France : Cette contribution a effectivement été analysée dans le cadre de l'étude Poyry, qui conclut que, dans une optique limitée à la fusion des zones Nord et Sud sur le réseau de GRTgaz, le schéma Val de Saône- Gascogne serait plus efficace. Cette conclusion doit être confirmée par une étude réseau plus complète menée par GRTgaz et TIGF. Cette étude est en cours et les conclusions sont attendues pour fin décembre. La CRE lancera au 1er trimestre 2014 une consultation publique reprenant l'ensemble des analyses dont elle dispose sur ce sujet, afin de préparer une décision "finale" sur l'opportunité et les modalités de création d'un PEG France.

2) Contribution à l'évacuation du gaz dans le sens Sud vers Nord en cas d'augmentation des capacités d'entrée dans le sud de la France (terminal de Fos Faster, augmentation des capacités de Fos Cavaou, projet MidCat de nouvelle interconnexion avec L'Espagne). Eridan est nécessaire si l'un de ces projets est décidé. Les décisions relatives à ces projets dépendent d'acteurs tiers. Par ailleurs, compte tenu de la situation du marché du Gaz naturel liquéfié, les décisions concernant ces projets ne seront pas prises à court terme.

En synthèse, selon la CRE, les conclusions de l'étude Poyry ne permettent pas de conclure sur l'opportunité d'arrêter ou pas le projet Eridan.

La CRE adhère pleinement à la proposition de GRTgaz. Elle devrait le réaffirmer dans une délibération du collège sur l'approbation des investissements d'ici la fin de l'année.

127 ______

Jean-Pierre POUYET Président de la Commission d’enquête DREAL Rhône-Alpes 69453 Lyon cedex 06

Valence, le 26/12/2013

Nous souhaiterions être renseigné sur des points restant en suspens.

(1) concernant le courrier de la DREAL du 13 décembre 2012 à la Préfecture de la Drôme, qui indiquait que le dossier était complet et recevable mais que des précisions devaient être communiquées sur plusieurs aspects dont les effets dominos avec les installations industrielles qui doivent être prises en compte dans l'étude de dangers des ICPE avoisinantes. Dans les réponses reçues par GRTgaz, il nous a bien été précisé qu'un recensement et une étude détaillée des effets domino réciproques entre les sites industriels et l’ouvrage projeté avaient été réalisés dans le cadre de l’étude de dangers, mais la commission d’enquête n’est pas en mesure de savoir si ces précisions répondent à la demande de la DREAL. Pouvez-vous nous renseigner sur ce sujet.

(2) Dans la note de M KREMBEL (DGEC) concernant la contribution du projet ERIDAN à la création d'une place de marché unique en France, il nous signale que les conclusions d'une étude faisant suite à celle de POYRY sont attendues pour fin décembre. Avez-vous des informations sur ce sujet ?

REPONSE DREAL : Service prévention des risques

En réponse à votre mail sur les éléments demandés : - sur les effets dominos concernant installations ou ouvrages avoisinants, GRTgaz a transmis de nouveaux éléments d'étude sur la base des hypothèses issues des contraintes "nucléaires" aux exploitants concernés que sont EDF et AREVA. L'ASN n'a cependant pas reçu à ce jour de la part de ces exploitants les dossiers concernant les conséquences directes et indirectes du projet de gazoduc Eridan permettant de démontrer que ce projet ne remet pas en cause la sureté de leurs installations. Cette autorité n'est pas à même aussi de pouvoir émettre un avis. - sur la contribution du projet Eridan à la création d'une place de marché unique en France, nous n'avons pas eu connaissance encore à ce jour des conclusions de l'étude faisant suite à celle de POYRY.

128 PIÈCE ANNEXE N°9 Procès-verbal de synthèse

PIÈCE ANNEXE N°10 Mémoire en réponse du pétitionnaire

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