Fièvre Dans La Mitidja
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Sport / Sports La ville de larbâa est prête pour la grande fête Fièvre dans la Mitidja Zehan i/Liber té De Sidi Moussa, Baraki, les Eucalyptus dans la wilaya d’Alger ou de Meftah, Ouled Slama, Djebabra, Souhane, Bougara, Boufarik et bien sûr Larbâa, toute la Mitidja est en fête et tout le monde n’a sur les lèvres que cet événement historique que vit le club de Larbâa. Un club qui a fait sortir toute une région de sa routine. Zehani/Liberté Ce club, depuis son accession en Ligue 1, va participer pour la première fois dans son histoire depuis sa création en 1941 à cette finale inédite et historique, qui va se jouer aujourd’hui à 16h au stade Tchaker. Jamais la ville de Larbâa n’a connu des moments de joie, de liesse aussi fantastiques, aussi magnifiques, aussi inoubliables et historiques que ces jours-ci. Toutes les ruelles ont été repeintes aux couleurs du club local, à savoir le bleu et blanc. Les trottoirs, les arbres, les poteaux électriques et même des maisons de certains supporters chauvins et amoureux du club ont été repeints en bleu et blanc. Dans chaque coin de la ville, on trouve des vendeurs de drapeaux, banderoles, casquettes aux couleurs d’Ezzerga. Les drapeaux bleu et blanc d’Ezzerga sont accrochés sur chaque balcon. Tout le monde participe à cet événement, chacun à sa manière. Aujourd’hui et à 16h, heure du coup d’envoi de cette rencontre inédite et historique tant attendue par les supporters d’Ezzerga, la ville se vide et tout le monde retient son souffle. Tout le monde à Larbâa va prier pour que Fellah, Boukatouh, Maârif, Zaâlani, Zedam, Daoud, Seddiki, Yettou, Mokdad, Bouaicha, Darfelou réussissent à créer l’exploit et ramènent cette coupe dont toute la population rêve. Pour rappel, le club d’Ezzerga pataugeait il y a quelques années dans les divisions inférieures et il a fallu la contribution d’hommes ambitieux, amoureux du club et pleins d’enthousiasme pour que le RC Arba accède d’un palier à un autre. L’homme fort de Larbâa, Adlène Djadi, un fervent supporter du CRB, prend le club en main et le fait accéder en 2011 en division amateur ; une année après, il le fait accéder en D2 et en mai 2013 il le fait accéder en D1, avant de se retirer pour laisser place à Djamal Amani, un ancien joueur international détenteur de la Coupe d’Afrique en 1990 sous l’ère du défunt Kermali. Amani a su redorer encore plus le blason au club d’Ezzerga. Pour sa première année en L1 Mobilis, il termine la saison parmi les clubs huppés et rate de peu une participation africaine pour des raisons d’absence de licence africaine. La seconde saison, Amani voit son équipe se vider de ses cadres qui ont préféré aller monnayer leurs talents ailleurs, parmi eux Cherfaoui, Amiri, Bougueroua, Nemdil, Rait et bien d’autres. Amani retrousse les manches et entame un recrutement judicieux pour reconstruire une équipe forte et solide, capable de relever les défis. En collaboration avec un entraîneur ambitieux qui n’est plus à présenter et qui n’est autre que l’actuel entraîneur de l’EN U20, à savoir Mohamed Mekhazni, le président Amani ramène trois jeunes espoirs de l’USM Alger, à savoir Darfelou, Ferhani et Yetou. Le premier est buteur attiré avec 9 buts en championnat et deux en coupe. Pour atteindre cette finale historique de coupe édition 2015, le RCA a dû cravacher dur. Il a éliminé le MSP Batna (1-0 aux 1/32 finale), puis successivement ATM Hassi Messaoud (3-1 aux 1/16), le CRB Aïn Fakroun (1-0 A.P aux 1/8 finale), le NAHD (1-1 aux tab 4-1 en quarts) et l’ASO Chlef (0-0 aux tab 3-0 en demi-finale), et aujourd’hui, il va jouer cette finale dans l’espoir de gagner cette coupe et la ramener à Larbâa où toute la population l’attend pour fêter cet événement historique. N. Z..