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MASARYKOVA UNIVERZITA PEDAGOGICKÁ FAKULTA Katedra francouzského jazyka a literatury

Du réalisme au naturalisme, transformation des héroines littéraires

Bakalá řská práce Klára Blahová

Vedoucí práce: Mgr. Václava Bakešová, Ph.D.

Brno 2010

Prohlašuji, že jsem bakalá řskou práci zpracovala samostatn ě a použila jen prameny uvedené v seznamu literatury.

V Brn ě dne 20. dubna 2010

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Klára Blahová

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Na tomto míst ě bych ráda pod ěkovala vedoucí své práce, Mgr. Václav ě Bakešové, Ph.D., za trp ělivý a p řív ětivý p řístup, za vzácné rady a poznatky a za v ěnovaný čas. V neposlední řad ě chci vyjád řit pod ěkování také své rodin ě a p řátel ům za nezbytnou morální podporu.

3 Table des matières Introduction ...... 5 1. Honoré de Balzac...... 7 1.1 La vie d’Honoré de Balzac ...... 7 1.2 La Comédie humaine ...... 8 1.2.1 Le personnage de Félix Grandet...... 9 2. Emile Zola ...... 11 2.1 La vie d’Emile Zola...... 11 2.2 Les Rougon-Maquarts ...... 12 2.2.1. Cycle Les Rougon-Macquart en général ...... 12 2.2.2. Les premiers romans du cycle Les Rougon-Macquarts ...... 13 2.2.3. Tournant dans l’oeuvre et d‘écho de Zola : L’Assomoir ...... 14 2.2.4 Sommet et fin de l’oeuvre ...... 16 3. Caractéristiques ...... 17 3.1 Eugénie Grandet ...... 17 3.2 Gervaise Macquart...... 21 3.3 Coupeau ...... 27 3.4 Comparaison...... 33 3.4.1 L'origine et l'environnement desquels les caractère viennent...... 33 3.4.2 La maternité et leur relation avec les enfants ...... 34 3.4.3 Leur travail ou moyen de gagner leur vie...... 34 3.4.4 Le trait qui influence leurs vies ...... 35 3.4.5 Les relations avec les hommes ...... 35 3.4.6 Leur position sociale à la fin de l'oeuvre...... 36 3.4.7 Dans quel courant littéraire peut-on classer les héroïnes?...... 36 Conclusion ...... 37 Bibliographie et sitographie...... 38 Resumé ...... 39 Annexes ...... 40

4 Introduction

Le réalisme et le naturalisme sont classés entre les mouvements littéraires les plus considérables de la deuxième moitié du XIX e siècle. C’est une des raison pour lesquelles nous avons choisi cette thématique pour l’analyser dans notre mémoire. Les caractéristiques des héroïnes littéraires font sûrtout une partie très intéressante dans le dévéloppement de littérature puisqu’elles reçoivent une nouvelle position dans les oeuvres littéraires. Les femmes deviennent les personnages actives, elles ne sont plus les objects d’admiration passive et leur destin n’est plus subordonné aux hommes. Cette nouvelle position de la femme dans la littérature, notamment les moyens comment elles mènent leur vie, est devenu le sujet qui nous intéresse énormément. Le mémoire est formé par trois parties pricipales. Pour la création d’un contrast entre les personnages du réalisme et du naturalisme nous avons choisi trois femmes : Eugénie Grandet, personage de l‘oeuvre d‘Honoré de Balzac Eugénie Grandet , Gervaise de l‘oeuvre d’Emile Zola L’Assommoir et Nana de l’oeuvre Nana du même auteur. Au début il est nécessaire d’introduire les deux auteurs pour qu’on comprenne leur style de l‘écriture et les méthodes utilisées dans ses oeuvres. Après deux parties dans lesquelles on se préoccupe des deux auteurs, arrive une partie principale qui est divisée encore à quatre sections subordonnées. Dans cette partie on décrit les trois femmes, les événement les plus importants dans leur vie et leur caractère pour comprendre les différences entre les femmes analysées. Les héroïnes de ces deux auteurs n’étaient pas choisites par hasard. Et Honoré de Balzac, et Emile Zola, ils ont créé des cycles de romans qui devraient illustrer et décrire la société d’une façon fidèle et précise. Ces deux cycles sont La comédie Humaine et Les Rougon-Macquarts. Emile Zola a considéré Les Rougon-Macquarts comme l'image systématique ou arithmétique. Or, le modèle qu'il essaye de vaincre, mais en même temps de l'imiter est Balzac. Ce qui est commun pour les deux écrivains, ce sont les cycles des romans, qu'ils sont considérés comme les analyses de la société du XIX e siècle. Dans le cas de Balzac c'est le cycle La Comédie Humaine et Émile Zola a créé Les Rougon-Maquarts . Dans son étude Différences entre Balzac et moi (1869), Zola s’exprime son oeuvre de Balzac de la manière suivante:

5 « Balzac dit que l'idée de sa Comédie lui est venue d'une comparaison entre l'humanité et l'animalité. Mais Balzac fait remarquer que sa zoologie humaine devait être plus compliquée, devait avoir une triple forme: les hommes, les femmes et les choses. L'idée de réunir tous ses romans par la réapparition des personnages lui vint. [...] Mon œuvre sera moins sociale que scientifique. [...] Mon œuvre, à moi, sera tout autre chose. Le cadre en sera plus restreint. Je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille, en montrant le jeu de la race modifiée par les milieux. [...] Balzac dit qu'il veut peindre les hommes, les femmes et les choses. Moi, des hommes et des femmes, je ne fais qu'un, en admettant cependant les différences de nature et je soumets les hommes et les femmes aux choses. » 1 Zola voit en lui le père du roman naturaliste, qui présente les études des sciences naturelles, des êtres humaines et des objets. En comparaison avec de Balzac, qui est obligé de se fier à son intuition, ses hypothèses géniales et sa vue réaliste, Zola a un avantage : sa méthode scientifique.2 Le but de ce mémoire est d’enregistrer et de comparer l’intégration des héroïnes dans les oeuvres de ces deux auteurs. Après la désignation des femmes, on formera la comparaison pour accentuer la transformation des personnages féminins du réalisme au naturalisme.

1Contributeurs de Wikipédia, "Émile Zola", Wikipédia, l'encyclopédie libre [en ligne] , dernière révision : Le 24 février 2010, [cit. le 2010-3-16]. Disponible sur: 2 voir LEPAPE, P. Zem ě literatury , Praha : Host, 2006. p. 378

6 1. Honoré de Balzac 1.1. La vie d’Honoré de Balzac Honoré de Balzac est un des écrivains les plus importants dans la littérature mondiale, il est donc nécessaire de présenter brièvement les dates et les évènements qui étaient essentiels dans sa vie. Il est né en 1799 à Tours. C'était probablement son père duquel il a hérité le sens pour les idées et pour le système et dont on note de ses oeuvres le caractère du citadin qui profite de la révolution. Honoré de Balzac était le plus âgé de deux soeurs et un frère. Avec sa soeur Laura ils sont restés de très bons amis pendant toute leur vie. Il a passé son enfance au collège des oratoriens. Dans ses oeuvres, il se souvient souvent de la souffrance qui lui arrivait puisqu'il était souvent puni. Il n'a pas accepté l'éducation scolastique et a commencé à lire les livres interdits.3 En 1814, la famille a déménagé à Paris où Balzac étudie les droits et après les études il est employé chez un notaire. Grâce à ce travail, il rencontre déjà les destins humains différents. Alors que sa famille n'était pas d'accord avec son idée de la carrière d'écrivain, mais à la fin, ils l'ont aidé pour qu'il puisse réaliser son rêve. Même si sa première oeuvre la tragédie en vers Cromwell n'avait pas de succès, il était décidé de gagner sa vie de sa plume. Honoré de Balzac a essayé donc un autre genre : le roman. Il a compris que la meilleure façon comment gagner de l'argent était d'écrire sur commande en utilisant le pseudonyme. Ses premiers romans étaient « les romans noirs » pleins de personnages vilains, de mystères et d‘histoires captivantes. On peut mentionner par exemple les romans L'héritière de Birague ou La dernière fée. De chaque son roman Balzac a attendu le succès qui n'est pas arrivé pour l'instant. Plus tard, il a rejeté cette création précoce. Mais l'écriture des livres n'était pas inutile parce que Balzac améliorait la technique de romancier et plus tard on peut déjà noter les traits de la méthode d'observation. 4 L‘année de 1829 peut être considérée comme le point de changement dans sa carrière d‘écrivain. Cette année-là, sa première grande oeuvre, roman historique Les Chouans, est publiée. A partir de ce moment, Balzac ne s'arrête pas à l'écriture. En ce qui concerne la quantité, il est aussi créatif que pendant la période des « romans

3 Voir LAGARDE, A., MICHARD, L. XIX e siècle, les grands auteurs français du programme V, Paris : Bordas, 1963, p. 303. 4 Idem.

7 noirs », mais ceux-ci ont déjà la qualité des oeuvres qui seront les plus considérables dans la littérature mondiale. La Comédie humaine est devenue son chef-d’œuvre. Il existe les témoignages des situations où la liaison avec les oeuvres et les personnages de Balzac est évidente. Lui-même, il se souvient des tortures subies pendant la description de la mort du père Goriot, car il a senti que la personne proche était en train de mourir. Une des autres histoires raconte, qu‘en mourant, Balzac a appelé le médecin Bianchon, pensant que c’était un homme unique qui soit capable de le sauver. Le médecin Biachon est un de ses personnages créés dans La Comédie humaine. 5

1.2 La Comédie humaine Le roman réaliste s’est dévéloppé pendant le XIX e siècle. L’idée pricipal de réalisme est de décrire la réalité le plus fidèlement. « Les histoires réelles (vécues) sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité. » 6 La Comédie humaine disserte de la société française au début du XIX e siècle. Ce cycle contient quatre-vingt-dix-sept romans et contes et il est formé par trois parties : Études des moeurs, Études philosophiques et Études analytiques. Études des moeurs sont considérées comme les plus importantes et les plus étendues. Balzac les divisé en six groupes: Scènes de la vie privée, ...de province, ...parisienne, ...militaire, ...de campagne . Il faut ajouter que ce système a été créé plutôt pour une orientation plus facile parce que tous les personnages et événements sont liés par des milliers de moyens. Dans L'avant-propos de La Comédie humaine , quand il a essayé d'expliquer ses buts, Balzac a formulé un manifeste génial du réalisme. Le coeur du cycle est formé par un trilogie libre des romans Le père Goriot, Splendeurs et misères des courtisanes et Illusions perdu. 7 Balzac veut décrire l'histoire des moeurs de la société contemporaine d'une façon artistique. Il faut donc observer la société et réfléchir sur les causes et les conséquences. La description des traits qui sont évidents n'est pas suffisante. Les descriptions font pourtant une partie essentielle dans les oeuvres de Balzac parce que les cadres doivent

5 Voir FISCHER, J.O. et col., Dějiny francouzské literatury 19. a 20 stol. , Tome 1, Praha: Academia, 1966, p. 403 6 Page mise à jour le 29/03/10 http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/realisme.php 7 Voir FISCHER, J.O. et col., Op. cit., p.406

8 passer avant les portraits.8 Les portraits, donc, arrivent après le cadre et il utilise la méthode où il commence avec l’air physique qui reflète le caractère des personnages. Même le nom, s’il est commun ou noble, se rattache avec leur naturel. Puisque les personnages balzaciens suivent les lois générales, il n’existe pas un personnage dont le comportement est dirigé par une passion ou un motif soudain. « Ses héros sont des titans qui vivent des aventures peu communes ; mais détails matériels et théories scientifiques assurent la vraisemblance. »9 Balzac considère un désir de l’argent et des ambitions comme la force qui gouverne le monde et c’est pourquoi ses personnages sont souvent les hommes qui travaillent avec des finances : soit le notaire soit le vautour ou le tricheur.

1.2.1 Le personnage de Félix Grandet Comme le roman Eugénie Grandet fait une partie pricipal de notre analyse nous avons décidé d‘introduire le type de Félix Grandet. C'est un homme qui s'est enrichi au début par un mariage, puis il a profité des ventes des propriétés nationales. Il n'est plus vu comme un type d'avare Harpagon ce qu'on voit chez Molière, mais d'un autre côté, il ne représente pas un financier du XIX e siècle typique. Ses affaires sont basées sur la circulation de l'argent et des investissements, car seul ramassage serait inutile. Dans chaque moment de son comportement il se force à obtenir un bénéfice. Il possède des terrains, il vend du vin et négocie avec de l'or et des portefeuilles. En agissant avec les autres commerçants, il simule une déficience auditive et ânnonement pour qu'il les déconcerte. Les seuls mots qu'il utilise pendant les négociations sont: Je ne sais pas. Je ne peux pas. Je ne veux pas. On verra. Quand le frère de Grandet a comis le suicide à cause de ses dettes, il préténd qu’il les payera, mais il attend jusqu’à ce que les obligations perdent la validité, il les fait acheter, après il annonce que son neveu a assez d’argent pour les payer, les obligations augmentent et Grandet en un profit définitif, comme d’habitude. Sa vie, son corps, son language sont adaptés de manière qu’il puisse gagner de l’argent. 10 Sa vie c’est de l‘argent. A cause de son seul intérêt, il devient une personne très cruelle. Au

8 Voir LAGARDE, A., MICHARD, L. Op. cit., p . 306 9 Idem. 10 Voir Kolektiv , J.O. et col., Dějiny francouzské literatury 19. a 20 stol. , Praha: Academia, 1966, p. 411

9 moment où il annonce à son neveu la mort de son père, il voit le problème le plus grave dans le banquerot et que son neveu Charles est ruiné. 11 « Allons, bien, se dit Grandet. Ses yeurx m’effraient. Il pleure, le voilà sauvé. – Ce n’est encore rien, tu te consoleras ; mais... - Jamais ! jamais ! Mon père ! mon père ! - Il t’a ruiné, tu es sans argent. - Qu’est-ce que cela me fait ? Où est mon père ?...mon père ! [...]Mais ce jeune homme n’est bon à rien, il s’occupe plus des morts que de l’argent. » Eugénie frissonna en entendant son père s’exprimant ainsi sur la plus sainte des douleurs. »12 Dans les oeuvres de Balzac, il est évident que l'homme est une partie de la société et son poste, les expériences et ses conditions matériels forment son caractère, les relations avec les autres, sa manière du comportement et de l'expression. Les gens sont figurés dans le désarroi réellement présenté où on essaie de trouver la loi. Vu que les personnages ne sont pas les individus ou les personnes exceptionnelles créées par hasard, leurs qualités sont influencées par les relations de la société contemporaine.13 D'un côté de sa vie privée, Balzac souhaitait s'intégrer parmi l'aristocratie et d'être indépendant financièrement. Malheureusement à cause de banqueroute sur le champ d'édition, Balzac a beaucoup de dettes. De cette raison il était obligé d'échapper aux créanciers et de travailler fort jusqu'à la nuit (ce trait était lié avec consommation du café exagéré). Honoré de Balzac s'est tué de travail en 1850 quand il avait 51 ans.14

11 12 BALZAC, Honoré de. Eugénie Grandet ; illustrations de Valérie Rottembourg, Paris : librairie Gedalge, 1921, p. 153. [en ligne] [cit. le 2010-4-1] Disponible sur: 13 Ibid., p. 410 14 Voir Kolektiv autor ů za vedení Otakara Nováka, Slovník spisovatel ů, Praha : Odeon, 1966. p. 78

10 2. Émile Zola 2.1 La vie d’Emile Zola Comme Emile Zola a créé la doctrine naturaliste et son oeuvre est classifié entre les oeuvres les plus notables dans la littérature mondiale, nous aimerons bien introduire dans ce mémoire son travail et aussi sa vie courtement. Cet écrivain français célèbre est né à Paris en 1840 dans une famille italien. Il a passé son enfance au collège en Aix-en- Provence où il rencontre Paul Cézanne. Il a continué à Paris et quand il a échoué à son baccalauréat, il a commencé à travailler dans la librairie Hachette. Au moment où il a montré son intelligence il est charché de diriger la section de la publicité. Il s'est inspiré par le romantisme est grâce au premier succès de ses actes il a débuté en journalisme. Il écrivait des feuilletons et des articles critiques, par exemple pour défendre Manet. En admirant les frères Goncourt, inspiré par Hippolyte Taine et Claude Bernard, il a développé son style vers le réalisme et le naturalisme qui était évident déjà dans sa Thérèse Raquin et Madeleine Férat , dix ans avant qu'il ait fait le concept de sa doctrine. En 1868 il a formulé un projet du cycle Rougon Maquart et de 1871 il a régulièrement publié un roman par an. Finalement il a créé vingt livres « l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire » 15 . C'était depuis le septième livre, L'Assommoir , quand il est devenu célèbre grâce au scandale lié avec ce livre. Son analyse de la vie de travail l'a amené au socialisme. Il s'engageait dans les causes sociales et politiques. Il a publié un article agité J'Accuse pour la défense d'Alfred Dreyfuss. A cause de cet article il a été condamné à un an de prison, à 3 000 francs d'amende et a été dépourvu de Légion d'honneur. Il devait exilé en Angleterre. Après le retour il dévouait à ses aspirations humanitaires et a fait quatre évangiles: La Fécondité, Le Travail, La Vérité, La Justice qu'il n'a pas terminées.

Emile Zola est mort après un accident d'étouffement en 1902. 16

15 Idem. 16 Voir LAGARDE, A., MICHARD, L. XIXe siècle, les grands auteurs français du programme V, Paris : Bordas, 1963. p. 483

11 2.2 Les Rougon -Macquarts Emile Zola est considéré comme l’auteur pricipal de l’école des naturalistes. Il a créé une doctrine du naturalisme d’après laquelle il forme son oeuvre. « Discipline de Taine, Zola croit à la subordination de psychologie à la physiologie. Notre héros n’est plus le pur esprit, l’homme abstrait du XVIIIe siècle, il est le sujet psysiologique de notre science actuelle, un être qui est composé d‘orgenanes et qui trempe dans un milieu dont il est pénétré à chaque heure… Tous les sens vont agir sur l’âme. Dans chacun de ses mouvements l’âme sera précipitée ou ralentie par la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût, le toucher.La conception d’une âme isolée, fonctionant toute seule dans le vide, devient fausse. C’est de la mécanique psychologique, ce n’est plus de la vie. »17 L'écrivain naturaliste regarde et se concentre sur les conditions physiologiques, l'influence d'environnement et les conséquences qui forment et déterminent les hommes.Il observe et décrit le fatalisme de ses personnages. 18

2.2.1 Cycle Les Rougon-Macquart en général « Comme Flaubert et les Goncourt, Zola a la passion du document : il prépare chaque roman par une enquête sociologique et engage même le réalisme dans les voies du naturalisme à prétentions scientifique. Par bonheur sa doctrine étroite et hasardeuse n’a pas bridé son tempérament d’écrivain. »19 Dans ce cycle Zola observe cinq générations pour établir les influents qui déterminent le caractère et qui sont transmis par les parents à leur enfants, n'importe comment leur caractères sont différents causés par les moyens de la vie. Au début du cycle il y a une tante Dide qui était intérnée à un asile des aliénés et dont le handicap était transmit aux autres membres de la famille pendant les générations suivantes. Grâce à ce cycle Zola a formé une pléiade des types variables des hommes et formé une des images les plus étendu de la société française. La méthode scientifique était basée sur la configuration systématique des personnages du cycle. La généalogie était figurée avec tous les détails et relations importants. Les deux traits principaux sont présenté par les maladies et la santé. Le symbole de la santé est un paysan Rougon et son contraire, le symbole des maladies est

17 Idem. 18 Idem. 19 LAGARDE, A., MICHARD, L. Op. cit., p. 483

12 Adelaide Fouque. Les influences de ces deux principes Zola observe dans les deux braches les Rougon-Macquarts dont les descendants vivent dans tous les classes sociales. A côté de la psychologie des personnages, son ingéniosité se trouve dans les descriptions des masses des gens, surtout les masses mises en mouvement et les détails comme des figures, des vêtements, des manoeuvres. Par exemple les ouvriers qui se dépêchent au travail dans L'Assomoir ou au début de Nana : on observe les gens au théâtre qui attendent une nouvelle actrice avec une agitation impatient et un enthousiasme nerveux. 20 Même les objets ont leur caractère spécifique, Zola leur donnes des qualités d'un être vivante et fait des monstres qui attendent sa victime qui est trop faible pour se défendre. 21 Pour l’illustrer, on présente une déscription de l’appareil à distillation dans L’Assommoir. « Cette sacré marmite, ronde comme un ventre de chaudronnière grasse, avec son nez qui s’allongeait et se tortillait, lui soufflait un frisson dans les épaules, une peur mêlée dans désir. Oui, on aurait dit la fressure de métal d’une grande gueuse de quelque sorcière qui lâchait goutte à goutte le feu de ses entrailles. Une jolie source de poison, une opération qu’on aurait dû enterrer dans une cave, tant elle était effronté et abominable ! Mais ça n’empêchait pas, elle aurait voulu mettre son nez là-dedans, renifler l’odeur, goûter à la cochonnerie, quand même sa langue brûlée aurait dû en peler un coup comme une orange. » 22

2.2.2 Les premiers romans du cycle Les Rougon-Macquarts Le premier roman du cycle Les Rougon-Macquarts introduit l’histoire de la famille et présente la bourgeoisie dans une petite ville Plassans pendant coup d'État du Louis Napoléon. Après avoir fait voir l’origine de la famille les Rougon-Macquarts, il décrit la ville et surtout les moeurs de ses habitants, les groupes politiques diverses, les salons entre lesquelles le plus prestigieux est le « salon jaune » de la madame Rougon, les intrigues dans cette petite- bourgeoisie. La Fortune des Rougon est suivi de La Curée , après qu'il a fini cette présentation des premières années du Second Empire, il s'est mis à créer . L'histoire d'un hors-la-loi, Florent, qui s'est enfui galères se déroule dans les marchés

20 Voir FISCHER, J.O. et col., Dějiny francouzské literatury 19. a 20 stol. , Tome 2, Praha: Academia, 1976, p. 61 21 Voir LAGARDE, A., MICHARD, L. Op. cit., p. 484 22 Ibid., p. 488

13 milieu autour d'eux. En écrivant ce roman, Zola a découvert le goût de faire les descriptions grandioses des mélanges des odeurs, des couleurs, des matériaux, des bruits, des animaux, des objets et des masses de gens vivantes. Dans ces descriptions on trouve la force, mais la faiblesse de Zola en même temps et c'est que les descriptions ne font pas souvent la partie logique, elles sont intéressantes et variées, néanmoins elles déroutent l'histoire des événements essentiels. 23 L'autre livre La faute de l'abbé Mouret est considéré plutôt un prose lyrique qu'un roman. Les écrivains Duranty et Champleury, qui appréciaient les aspects réalistes et ils voulaient passer Zola pour leur élève, étaient confondus par cette oeuvre. En revanche, grâce à La faute de l'abbé Mouret , certains poètes comme Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé ou Catulle Mandès sont devenus les admirateurs de Zola. L'intrigue est situé au sud de la France, dans les lieux qui sont bien connus pour Zola, car il y a passé son enfance. Il raconte une histoire du prêtre Serge Mouret et développe une idée du contraste entre la pouvoir de la nature et la vie ecclésiastique. Tout objectif il essaye d'être, à la fin on saisit une désavantage de l'Eglise. La faute de l'abbé Mouret est suivi d'un roman Son Excellence Eugène Rougon qui était publié en revue Siècle , mais qui n'était pas accepté favorablement. Un personnage principal Eugène Rougon a beaucoup de traits communs avec un politicien connu en ce temps Eugène Rouher, dont le nom rappelle répression de la liberté sous le second empire. Dans le livre on rencontre les allusions aux évènements réels. Rougon est une image d'un politicien de la période des bonapartistes qui ne se craint pas du sang et de la saleté en faisant prévaloir ses buts ambitieux. 24

2.2.3. Le tournant dans l’oeuvre et d‘écho de Zola : L’Assomoir Le moment du changement dans sa carrière d’écrivain est marqué par la publication d’un roman L’Assomoir . Dans l’avant-propos, Zola a écrit que c’est « le premier roman des gens, qui ne ment pas et qui a l’odeur des gens »25 . Il a souligné qu’il avait voulu attirer l’attention sur les problèmes des conditions pauvres des ouvriers et de la conséquence de ces problèmes : l’alcoolisme qui tuait. Dans la réponse des critiques, il a proclamé : « Fermes les gargotes, ouvrez les écoles. L’alcoolisme détruit les gens. Regardez aux statistiques, visitez les hospitals, faites les enquêtes, vois verrez

23 Voir FISCHER, J.O. et col., Op. cit., p. 60 et 61 24 Ibid., p. 62 25 Ibid., p. 64

14 que je ne manti pas. L’homme qui tuerait l’ivrognerie serait plus considérable que Charlemagne ou Napoléon. »26 L'homme, dans L'Assommoir , est traité comme l'objet biologique dont le comportement est déterminé par le milieu, qui est influencé génétiquement et qui est baissé au niveau d'animal sauvage à cause de la pauvreté et l'alcoolisme. Le but principal de Zola était de prévénir les lecteurs d'une façon morale. Il a montré les ouvriers dans un milieu réel sans les noircir ou les fêter. Sa conception de naturalisme lui a amené le succès d'un côté, mais aussi la vague des critiques d'un autre côté. Il était accusé d'un point de vue cruel, de la pornographie et du cynisme. Même si Zola brille en création des descriptions des masses plus que des personnes individuelles, il a réussi en formation des caractères divers qui viennent de ses études de la psychologie pathologique. D'après ses théories d'hérédité et surtout d'influence du milieu il a créé le personnage de Coupeau, le ferblantier qui vivait la vie d'un mari ordonné et un chef de la famille jusqu'à un accident malheureux après lequel il devait rester à la maison. Au début il s'est ennuyé mais après certain temps, il est devenu paresseux, commence à boire l'alcool et finalement il est mort en delirium tremens horrible. La description de la fin de la vie de Coupeau est très convaincant sans manque de précisément, parce que Zola a étudié le médecin expérimental du détail dont les notions il a utilisé dans tout l'oeuvre. 27 Si L'Assommoir était un roman choquant, le roman suivant Une Page d'amour est un essai d'adoucir d'impression évoquer par L'Assommoir . En revanche, la publication de l'autre livre Nana a provoqué une réaction pareille que L'Assomoir . Dans ce roman on observe les classes sociales hautes où la courtisane Nana venge le monde de son origine par sa manière personnelle. Elle absorbe les biens, le capital, elle détruit les familles et les vies de ses admirateurs, cependant Nana est un personnage qui ne peut jamais s'enfoncer dans la société haute étant marqué par son origine. Sous l'apparence brillante de ses maîtres, elle découvre la saleté des caractères et elle les dédaigne. La dixième oeuvre du cycle Les Rougon-Macquarts est un roman Pot-Bouille qui continue dans son message du roman précèdent et c'est de la société dépravé. Une étape du développement du commerce en France est décrit dans l'oeuvre .28

26 Idem. 27 Idem. 28 Ibid., p. 68

15 2.2.4 Le sommet et la fin de l’oeuvre Le roman est considéré d'être un sommet de l'oeuvre de Zola. Germinal ouvert une nouvelle époque dans le développement d'un roman sociaux. Le centre de son attention ne sont plus les destins des individus, mais deux groupes sociaux différentes qui sont en affrontement. Le thème principal sont les événements liés avec la grève des mineurs. Il s'est inspiré par les événements réels, qui se sont déroulés en avril de 1884 en Anzine, où la grève a duré 56 jours et pendant laquelle il y avait les interventions de la police cruels. Même si certains personnages sont plus notables que les autres, le héros est présenté par le collectif des mineurs. La critique était positive, surtout le talent épique et sens pour capture des masses. En revanche dans L'Œuvre Zola écrit d’un milieu bien connu et proche à lui et c’est le monde des artisans où il a trouvé beaucoup des amis. Dans deux personnages principaux le peintre Claude Lantier et l’écrivain Pierre Sandoz on trouve son ami d’enfance Paul Cézanne et Zola lui-même. Brièvement nous mentionerons les autres oeuvres , Le Rêve , puis La Bête humaine qui, avec La Terre et L’Assomoir suivent la théorie du naturalisme d’une façon le plus marquant. Après ce roman cruel implanté dans le lieu romantique, il a publié le roman L'Argent et La Débâcle. Sa denière oeuvre est appellé et il s’agit sûrtout du résumé de l’histoire de généalogie. L’amour de Pascal et Clotilde fait une symetrie avec l’amour de Silver et Miett du premier roman du cycle La Fortune des Rougon . Cette première amour du cycle est une partie des événements révolutionnaires, or l’amour qui vient du dernière roman est situé dans un milieu calme, familiale et prévient l’avenir des Rougon- Macquart plus clair. 29

29 Ibid., p. 70-73

16 3. Caractéristiques

Dans cette partie nous allons nous concentrer sur les traits communs mais différentes du point de vue de chaque personnage. Ces traits sont : la maternité et leur relation avec les enfants, l'origine et l'environnement desquels les caractère viennent, leur travail ou moyen de gagner leur vie, puis nous allons marquer l'événement qui change le développement de leurs vies, les relations avec les hommes. Finalement nous allons enregistrer leur position sociale à la fin de l'oeuvre. Une partie importante est de distinguer dans quel courant littéraire on peut classer ces oeuvres.

3.1 Eugénie Grandet En parlant d'Eugénie Grandet il faut commencer par la caractéristique de son père, parce que Eugénie pourrait être classifiée plutôt comme un personnage passif, héroïne romantique plus qu'une héroïne du réalisme. Même les premières pages de cette oeuvre sont orientées à Felix Grandet, qui est jusqu'au certain moment le directeur de sa vie. Grandet est un homme despotique qui disponible d'une grande richesse et d'avarice en même temps. Eugénie ne sait rien de la propriété de son père. Elle passe ses journées avec sa mère et leur servante Nanon dans une maison modeste. Gandet a comporté vers sa femme comme elle était son esclave. Elle acceptait la tyrannie avec humilité d'une femme qui est oppressée de son mari. « Mme Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche, lente ; une de ces femmes qui semblent faites pour être tyrannisées. Elle avait de gros os, un gros nez, un gros front, de gros yeux, et offrait au premier aspect, une vague ressemblance avec ces fruits cotonneux qui n’ont plus ni saveur ni suc. Ses dents étaient noires et rares, sa bouche était ridée, son menton affectait la force dite en galoche. »30 Dans leur maison à Saumur, encore une personne vivait avec eux : une vieille servante Nanon. Quand elle était jeune, son visage était si laid que personne ne voulait pas lui employer. Seulement jeune Grandet était capable de deviner la force dans son corps et l'a accepté dans sa maison. Malgré que Nanon faisait tous les travaux dans la maison, elle était reconnaissante et fidèle à son maître comme un chien, parce que pour

30 BALZAC, Honoré de. Eugénie Grandet; illustrations de Valérie Rottembourg, Paris : librairie Gedalge, 1921. p. 77. [en ligne] [cit. le 2010-4-1] Disponible sur:

17 son apparence, les gens ne s'étaient pas conduit vers lui d'une manière gentille alors que Grandet a senti une pitié et ne regardait pas les papilles sur sa visage. Pendant qu'Eugénie reste avec maman et brode ou aide à Nanon dans la cuisine, Grandet observe ses terrains, ses immeubles et réfléchi d'un mariage d'Eugénie pour qu'il gagne plus d'argent et ses biens soient encore plus immenses. Même si Felix Grandet est un personnage avare et il se comporte vers sa femme comme elle serait un esclave, il tourne tous ses sentiments vers unique personne qui soit important pour lui. On parle de sa fille Eugénie Grandet. Eugénie est dans ce moment seulement une fille naïve, qui ne connait pas les intrigues des gens autour d'elle. C'est Felix Grandet qui a le destin d'Eugénie dans ses mains. Il y avait seulement six personnes qui pouvaient entrer dans la maison des Grandets : Monsieur Cruchot de Bonfos qui a obtenu une position très importante dans Saumur, la ville où l'histoire se déroule, ses deux oncles et Monsieur et Madame de Grassins avec leurs fils Adolphe. Attendu qu'Eugénie devrait hériter tous de son père, elle était une belle fille très perspective. Monsieur Cruchot de Bonfos et Adolphe de Grassins étaient donc les candidat pour le mariage potentiels. Si on cherche la description d'Eugénie, on ne le trouve plus tôt qu'au début du troisième chapitre. « Matinale comme toutes les filles de province, elle se leva de bonne heure, fit sa prière et commença l'oeuvre de sa toilette [...] Elle lissa d'abord les cheveux châtains, tordit leurs grosses nattes au-dessus de sa tête avec le plus grand soin, en évitant que les cheveux ne s'échappassent de leurs tresses la timide candeur de son visage, en accordant la simplicité des accessoires à la naïveté des lignes. [...] Elle mit des bas neufs et ses plus jolis souliers. Elle se lança droit sans passer d'oeillets. Enfin souhaitant, pour la première fois de sa vie, de paraître à son avantage, elle connut le bonheur d'avoir une robe fraîche, bien faite, et qui la rendait si attrayante. »31 Dans les paragraphes au-dessus on voit la méthode de description typique chez Balzac. Il commence avec apparence du personnage, ce qu'elle porte donc il l'approche dès l'extérieur où tous les traits correspondent avec caractère. Après quelques lignes quand le lecteur est capable d'imaginer la personne, il ajoute aussi la description des qualités d'après lesquelles on reconnait l'intérieur. Dans le cas d'Eugénie, en regardant sa peau et les yeux, nous considérons Eugénie comme une fille fragile et sensitive. Par contre, les lignes de son visage nous décèlent la force cachée dans son caractère.

31 Ibid., p. 120

18 « [...] mais, si elle ressemblait à la Vénus de Milo, ses formes étaient ennoblies par cette suavité du sentiment chrétien, qui purifie la femme et lui donne une distinction inconnue aux sculpteurs anciens. Elle avait une tête énorme, le front masculin, mais délicat, du Jupiter de Phidias et des yeux gris auxquels sa chaste vie, en s'y portant tout entière, imprimait une lumière jaillissante. Les traits de son visage rond jadis frais et rose, avaient été grossis par une petite vérole assey clémente pour n’y point laisser de traces, mais qui avait détruit le velouté de la peau, néanmoins si douce et si fine encore, que le pur baiser de sa mère y traçait passagérement une marque rouge.»32 Nous pensons que la description n'est pas mise dans ce point par hasard, parce que depuis ce moment Eugénie commence à vivre vraiment. Cet extrait suit la partie où le plus grand amour d'Eugénie arrive - son cousin Charles. A partir de ce moment, notre héroïne n'est plus une femme passive. Elle s'observe dans le miroir, elle essaie de créer l'air le plus impressionnante. La raison pour laquelle Charles arrive chez les Grandets est la suicide de son père qui a déclaré la faillite. Charles amène une lettre avec explication, mais il ne connait pas la situation. Etant habitué à la vie à Paris, Charles possède beaucoup de vêtements de luxe, son visage est rasé parfaitement, ses cheveux coupé d'après la mode et les mains façonné. Il est sûr que Charles a fait une impression incroyable, parce qu'il ne n'avait pas l'air d'un homme de la campagne. Le point le plus important dans son développement est sa petite révolte personnel contre son père. Eugénie est tombé amoureuse et elle est prête à défendre son amour, à lutter contre son père pour que son « chéri » soit content et heureux. Elle débute avec les petits dérèglements, par l'intermédiaire de Nanon, par exemple elle lui fait acheter les bougies cireuses, le sucre ou elle lui fait cuire un gâteau. Comme le vieux Grandet compte toutes les dépenses et déduit les fonds humbles pour chaque journée, c'était vraiment une révolte. Du début Charles flatte à Eugénie. Non qu'il veuille son argent comme les autres prétendants, mais parce que Eugénie lui plaît. Il est un bonhomme qui est bien élevé, sensitif et en plus à Paris il était dans une relation avec une dame plus âgée qui lui a appris comment il faut se conduire vers les femmes. Eugénie, n'étant pas habitué à traitement pareil, elle tombe amoureuse de lui. L'amour de ces deux jeunes gens est devenu un secret commun pour Eugénie, sa mère, Nanon et bien sûr Charles. Ce trait les unifie dans leur petite guerre contre le vieux Grandet.

32 Ibid., p. 123

19 Eugénie veut forcement aider son cousin avec les dettes et c'est pourquoi elle commence à s'intéresser à l'argent. Voilà le premier moment où il lui est arrivé de demander : « - Eh bien, mon père, vous n’avez donc pu empêcher ce malheur ? - Mon frère ne m’a pas consulté ; d’ailleurs, il doit quatre millions. - Qu’est-ce que c’est donc qu’un million, mon père ? demanda-t-elle avec la naïveté d’un enfant qui croit pouvoir trouver promptement ce au’il désire. - Un million ? dit Grandet. Mais c’est un milion de pièces de vingt sous, et il faut cinq pièces de vingt sous pour faire cinq francs. - Mon Dieu ! mon Dieu ! s’écria Eugénie, comment mon oncle avait-il eu à lui quatre millions ? Y a-t-il quelque autre personne en France qui puisse avoir autant de millions ? »33 Pour Charles, tout le ménage Grandet change et il est sûr que Grandet n'est pas content. Eugénie est prête à faire tout ce qui pouvait sauver son cousin. Si sa révolte commence avec l‘achat des bougies plus chères et du sucre, on est maintenant dans la situation où Eugénie lit deux lettres que Chares a écrit à son ami et à sa maîtresse Annettta. Dans tous les deux il exprime son besoin d'avoir de l'argent. Après les avoir lues, Eugénie est décidée de proposer tout son capital à lui. « Mais elle ne pensait ni à ces raretés, ni à la manie de son père, ni au danger qu'il y avait pour elle de se démunir d'un trésor si cher à son père ; non, elle songeait à son cousin, et parvint enfin à comprendre, après quelques fautes de calcul, qu'elle possédait environ cinq mille huit cents francs en valeurs réelles [...] Ainsi père et la fille avaient compté chacun leur fortune : lui, pour aller vendre son or, Eugénie pour jeter le sien dans un océan d'affection. [...] Charles, acceptez-les. Ce matin, j'ignorais ce qu'était l'argent, vous me l'avez appris, ce n'est qu'un moyen, voilà tout. »34 Eugénie et Charles vivent leur affaire et Charles, grâce à Eugénie, révèle une autre côté de l’amour. Le côté plus différent que lequel sa maîtresse Annetta lui appris : l’amour sans intrigues et coquetterie, l’amour propre, calme et profond. Charles commence à s’habituer au rythme et les coutumes de la ménage Grandet. Malheureusement, tandis que leur amour devient fort et ils sont si heureux, Charles part

33 Ibid., p. 155 34 Ibid., p. 205 et 206

20 à L’Inde pour s’enrichir. Eugénie souffre de son absence mais elle a compris que « Sentir, aimer ; souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »35 Quelques mois après le départ de Charles, Grandet demande à sa fille qu’elle lui montre ses biens. Mais comme Eugénie a donné tout l’argent à Charles, elle répond fièrement, qu’elle a rien. C’est pourquoi Grandet enrage et ferme sa fille dans sa chambre en lui donnant seulement du pain et de l’eau. Cet événemént à détruit la santé de madame Grandet. Elle est malada et elle prie son mari de réconcillier avec Eugénie. Malgré la condition mauvais de sa femme, l’avarice de Grandet ne lui permet pas de pardonner sa fille. Ils se défâchent aussitôt que madame Grandet cède au maladie et faiblesse physique et elle est morte. Grandet fait Eugénie d’abdiquer l’héritage à lui et il lui apprend aussi le trucage de juiverie. Quand il est mort, Eugénie devient la propriétaire de leur biens. Elle est une mariée très perspective. Elle s’est marié avec monsieur de Bonfos qui décède quelques mois après le mariage. Eugénie donne un grand nombre d’argent à la charité et à la servante Nanon et continue à vivre la vie d’une femme solitaire. « La main de cette femme panse les plaies secrète, de toutes les familles. Eugénie marche au ciel accompagnée d’un cortège de bienfaits. La grandeur de son âme amoindrit les petitesses de son éducation et les coutumes de sa vie première. »36

3.2 Gervaise Macquart La première héroïne du naturalisme vient de l’une des oeuvres qui ont choqué après son publication. Si on regarde la femme du XIX e siècle généralement « du point de la vue de la société, étant les mères, les femmes sont considérées comme l'origine de catastrophe. Si on regarde les travaux médicaux, il n’y a pas beaucoup de notes de la jouissance des femmes. On trouve les remarques seulement si le travail parle de la stigmatisation d’effrénement féminin. C’est un homme, chef de la famille, qui doit présérver l’autorité et maîtrise de soi. La raison pour laquelle un homme donne la délice est uniquement pour prévenir l’infidélité. » 37 Après avoir lu cette position de la femme, observons donc le caractère de l’héroïne principal de l’oeuvre L’Assomoir.

35 Ibid., p. 233 36 Ibid., p. 317 37 Voir LEPAPE, P. Zem ě literatury , Praha : Host, 2006. p. 376

21 Gervaise est une fille qui a un visage rond avec l'air naïve encadré par des cheveux blonds et sa figure potelée nous donne l'impression que son rôle de la vie est d'être la maman et la gardienne de sa maison. Mais après ce premier coup d'oeil on voit une femme tellement forte qu'elle est capable de vivre toute seule, gagner sa vie et s'occuper de ses deux fils même si elle n'a que vingt-deux ans. Gervaise a fait la naissance de son premier fils à l’âge de quatorze ans. Cet évènement était très difficile pour la fille qui est, on peut dire, encore une gamine. Mais même après la naissance de son deuxième fils, ses parents ne voulaient pas le mariage de leur fille avec son amant Lantier. C'est ainsi qu'elle, Lantier et leurs fils partent à Paris chercher la vie nouvelle. Plus tard, au moment où Lantier abandonne Gervaise à cause d'une autre femme, elle nous découvre sa courage dans la bagarre avec la soeur de cette femme et aussi après que Lantier lui prend tout son argent et sa propriété. Elle reste complètement pauvre, sans un sou avec deux fils affamés, dans la rue de Paris. Gervaise vient d'une campagne et là il est nécessaire de travailler. Par contre dans la rue, est nécessaire de se battre pour sa place. Et Gervaise « connaissait les coups que pour en avoir déjà joliment reçu dans sa vie.» 38 Un point claire de ses débuts dans la rue est son voisin Coupeau qui tombe amoureux avec Gervaise à première vue. Ils sortent souvent pendant le temps libre pour prendre le déjeuner et le penchant de Coupeau pour Gervaise est évident. Il lui propose une mariage. Gervaise hésite, elle a peur de ce que les gens diront et des expériences mauvaises sont aussi un des raisons de son crainte. Malgré toutes ses soucis, elle est finalement d’accord parce qu’elle réalise que dès maintenant, il y aura une personne qui peut l‘aider avec des problèmes. Tout d'abord, son comportement dans la société est plutôt calme, elle ne parle pas trop, ne s'engage pas trop ; elle est une fille timide de la campagne. Mais le temps passe et la vie de Gervaise et surtout les gens autour d'elle sont plus durs et ça laisse les marques aussi dans son caractère, elle n'est plus timide et elle n'hésite pas à dire son avis et défendre les plus faibles : les enfants et les personnes âgées. Elle ne s'intéresse jamais aux affaires des autres et même elle n'écoute pas les « potins » que les gens disent d'elle. Elle a ressentiment avec un ouvrier vieux et pauvre, qui s'appelle Bru et même si elle est un petit peu moins pauvre que lui, elle lui donne les croûtes. Elle s'occupe de maman

38 ZOLA, Emile. Oeuvres complètes illustrées de Émile Zola ; 1-20. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. L'assomoir .[en ligne]. 1906. p. 40. [cit. le 2010- 3-16]. Disponible sur:

22 Coupeau et elle la prend dans sa maison car une fille de maman Coupeau l‘avait réfusé. Coupeau l’admire pour son comportement raisonable : «Il la trouvait joliment courageuse, quand il la voyait se tuer au travail, soigner les enfants, trouver encore le moyen de coudre le soir à toutes sortes de chiffons. [...] Elle se défendait modestement. Pour son malheur, elle n’avait pas toujours été sage. Et elle faisait allusion à ses premières couches, dès quatorze ans ; elle revenait sur les litres d’anisette vidés avec sa mère, autrefois. [...] Son rêve était de vivre dans une société honnête, parce que la mauvaise société, disait-t-elle, c’était comme un coup d’assomoir, ça vous cassait le crâne, ça vous aplatissait une femme en moins de rien. [...] Tout ce qu’elle avait déjà vu, les mauvais exemples étalés sous ses yeux d’enfant, lui donnait une fière leçon. »39 Comme la vie l’a déjà appris même ses mauvais côtés, elle est décidé de faire des efforts pour avoir la vie ce qu’elle souhaite. En revanche Gervaise à côté d'être maman et commerçante est aussi une femme et c'est sûr qu'elle accepte les flatteries avec plaisir, même si elle s‘y rougit. Par ailleurs dans son attitude de la femme, elle a ses caprices, ses sentiments et elle désire l'amour et l'adoration. Ils se sont marié avec Coupeau et après quatre ans ils ont commencé leur vie commun dans un nouveau appartement. Gervaise est enceinte, mais elle travaille quand même sans s‘arrêter ou affaiblir. Au moment où leur fille Nana est en train d’arriver, Gervaise ignore la douleur si long temps, qu’elle fait la naissance directement sur le sol chez elle. Voilà Gervaise dans une situation difficile dans laquelle elle était capable quand même s’occuper de son ménage: « Les douleurs la prirent l’après-midi, vers quatre heures, comme elle repassait une paire de rideaux chez madame Fauconnier. [...]Dans l’escalier , elle fut prise d’une telle crise ; qu’elle dut s’asseoir au beau milieu des marches ; et elle serrait ses deux poings sur la bouche pour ne pas crier, parce qu’elle éprouvait une honte à être trouvée là par des hommes, s’il en montait. La douleur passa, elle put ouvrir sa porte, soulagée, pensant décidément s’être trompée. [...] Si elle accouchait, n’est-ce pas ? ce n’était point une raison pour laisser Coupeau sans manger. Enfin le ragoût mijota sur un feu couvert de cendre. Elle revint dans la chambre crut avoir le temps de mettre un couvert

39 ZOLA, Emile. Oeuvres complètes illustrées de Émile Zola ; 1-20. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. L'assomoir.[en ligne]. 1906, p. 51. [cit. le 2010- 3-25]. Disponible sur:

23 à un bout de la table. Et il lui fallut reposer bien vite le litre de vin ; elle n’eut plus la force d’arriver au lit, elle tomba et acoucha par terre, sur un paillasson. » 40 Elle est contente et toujours vit son rêve de maison bien gouvernée et voulait avoir une pendule. La pendule est devenu le symbole de leur condition sociale pendant toute sa vie. Quand Gervaise est capable de l'acheter on voit, qu'ils ont économisé de l‘argent, après quelques années de la vie modeste et travailleur, ils gardent même plusieurs de « sous » sous la pendule. Malheureusement, Gervaise ne reste pas toujours si modeste, puisque quand elle est sûre qu'elle ne vit plus dans la pauvreté, l'argent commence à disparaître. De plus un accident terrible est arrivée à Coupeau ; en travaillant sur un toit, Gervaise arrive avec leur fille Nana et comme Coupeau se tourne pour la voir, il s'est bougé malheureusement et est tombé. Sa femme Gervaise s'est décidé immédiatement d’aller s'occuper de lui elle-même à la maison. J'identifierais cet évènement comme un des plus importants moments dans l'histoire de Gervaise. Puisque, à partie de ce moment-là, il ne reste plus trop de temps clairs pour Gervaise et sa famille. Même si Coupeau est déjà guéri, Gervaise a si peur qu'elle ne laisse pas Coupeau aller au travail. Coupeau est rapidement habitué à la vie libre sans « boulot ». Et il est sûr qu'il ne reste pas à la maison. Gervaise, elle-même, lui donne souvent un ou deux francs, tout d'abord pour qu'il puisse s'amuser un peu, puis aussi pour qu'il ne reste pas dans sa boutique et gêner blanchisseuses. « C'était surtout pour Coupeau que Gervaise se montrait gentille.[...] Une fois même, il n'était pas allé loin, il s'était payé avec Mes-Botteset trois autres un gueuleton soigné, des escargots, du rôti et du vin cacheté, au Capucin, barrière de la Chapelle ; puis, comme ses quarante sous ne suffisaient pas, il avait envoyé la note à sa femme par garçon en lui faisant dire qu'il était au clou. Celle-ci riait, haussait les épaules. Où était le mal, si son homme s'amusait un peu ? Il fallait laisser aux hommes la corde longue quand on voulait vivre en paix dans son ménage.» 41 Donc, comme j'ai déjà mentionné, Gervaise n'est plus si modeste, mais il faut ajouter qu'elle a pour l'instant le droit de dépenser plus d'argent. Elle s'est achetée un joli boutique dans un quartier où elle voulait vivre depuis un moment où Coupeau lui l'a

40 Ibid., p.107 41 ZOLA, Emile. Oeuvres complètes illustrées de Émile Zola ; 1-20. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. L'assomoir .[en ligne]. 1906. p. 144. [cit. le 2010-3-25]. Disponible sur:

24 montré. Alors, elle a sa boutique, les clientes se multiplient et aussi l'argent avec eux. Gervaise est en train de vivre des jours les plus heureux, elle est très contente, belle, populaire et riche . « Le quartier trouvait Gervaise bien gentille. […] Enfin, c'était une joli blonde, et elle aurait pu se mettre parmi les plus belles, sans le malheur de sa jambe. Elle était dans ses vingt-huit ans, elle avait engraissé . Ses traits fins s’empâtaient, ses gestes prenaient une lenteur heureuse. Maintenant, elle s’oubliait parfois sur le bord d’une chaise, le temps d’attendre son fer, avec un sourire vague, la face noyée d’une joie gourmande. Elle devnait gourmande ; [...]Comme on disait dans le quartier, elle avait la veine ; tout lui prospérait.» 42 Gervaise, à côté de Coupeau, rencontre un autre homme, un forgeront Goujet qui est très beau, gentille et ils tombent amoureux. Leur amour reste plutôt platonique, silencieux. La situation de Gervaise s'est devenu encore plus compliqué au moment où son ancien amant Lantier commence à rencontrer Coupeau dans les restaurants divers, surtout chez vieux Colombe qui a cet appareil du diable - à distillation de l'alcool. En revanche, du début du livre, Coupeau n'hésite plus à boire l'eau-de-vie. En outre, Gervaise est embarrassé par la présence de Lantier, qui a déjà déménagé chez eux. Les gens dans le quartier pensent, que Gervaise a un rélation amoureuse avec Lantier. Ce n'est qu'elle et Lantier qui savent que les autres ont tort. Même Goujet ne croit plus en Gervaise. Un seul homme qui aimait Gervaise d'une façon propre, qui ne voulait ni son argent, ni son corps. Il la voyait par les yeux d'un homme honnête et amoureux. Les hommes font Gervaise confuse. D'un côté il y a son mari, Coupeau, dont les seuls intérêts sont de boire avec ses compères, d'un autre côté Gervaise ; quoiqu'elle ait été réticente, elle commence à être infidèle avec Lantier et en plus elle est amoureuse de Goujet. Elles se disputent souvent; Gervaise avec maman Coupeau, qui connait déjà son secret. Gervaise n'est pas sourde ni bête, elle sait ce que les autres disent d'elle, néanmoins le lecteur reconnait Gervaise moins réservé et honnête qu‘avant. Il est facile pour elle de trouver les excuses pour son comportement. « Quand une femme avait pour homme un soulard, un saligaud qui vivait dans la pourriture, cette femme était bien excusable de chercher de la propreté ailleurs. Elle

42 Ibid. p. 143.

25 allait plus loin, elle laissait entendre que Lantier était son mari autant que Coupeau peut-être même davantage. Est-ce qu’elle n’avait pas connu à quatorze ans? Est-qu’elle n’avait pas deux enfants de lui? Eh bien! dans ces conditions, tout se pardonnait, personne ne pouvait lui jeter la pierre. »43 Dans ce moment-là le caractère de Gervaise est dèjà pourri. Elle n’est pas fidèle à son mari, son boutique est couvert par la poussière tellement que personne ne peut pas reconnaître sa beauté ancien. Même le linge duquel elle s’occupe est sale, elle le donne aux clientes avec les trou et quelques pièces manques souvent. Il reste seulement quelques amis qui donnent le ligne à Gervaise pour qu’elle ait au moins un peu d’argent, néanmoins après quelques mois, personne ne donne leur linge chez Gervaise. Et Gervaise? Rien n’était important pour elle. Comme Gervaise a perdu ses client, elle n’a plus le moyen de payer le loyer c’est pourquoi elle et Coupeau déménagent dans un petit appartement, plutôt un chambre au sixième étage où les gens les plus pauvres habitent. Gervaise travaille très obstinément dans une blanchisserie, toutefois Coupeau ne lui laisse pas d’y aller parfois, même si seulement Gervaise est capable de gagner de l’argent. Quand sa vie coule elle reconnaît les gens, leur caractères, leur comportement. Elle se noie dans l'alcool, dans le linge sale de la moitié de Paris, dans la vase de mauvais caractères des gens, mais il y a toujours une petite fille propre et naïve de la campagne dans son coeur. L'alcool lui tue et vole sa dignité, sa vie, son argent, son bon sens. Nana s’est enfuit pour recevoir la liberté et pour jouir la vie. Coupeau est mort dans un terrible delirum tremens dans l’hopital de Sainte Anne. Sur une des derniers pages, on enregistre la situation où un commissaire de police demande Gervaise qui est venu pour visiter Coupeau pendant ses derniers jour: « - Est-ce que le père de cet homme buvait ? - Oui, mosieur, un petit peu, comme tout le monde... Il s’est tué en dégringolant d’un toit, un jour de ribote. - Est-ce que sa mère buvait ? - Dame ! monsieur, comme tout le monde, vous savez, une goutte par-ci une goutte par-là...[...] - Vous buvez aussi, vous ? Gervaise bégaya, se défendit, posa la main sur son coeur pour donne sa parole sacrée.

43 Ibid p.191.

26 - Vous buvez ! Prenez garde, voyez où même la boisson... Un jour ou l’autre, vous mourrez aussi. »44 Le message de cet extrait est évident : le destin de gens se dirige génétiquement et l’alcool détruir les caractères même des gens qui vivait une vie décent, honnête et raisonable. Après quelques mois de tel pauvreté, qu’elle doit mendier sur la rue, Gervaise est morte dans les conditions horribles, affaimé et bue. Voilà les derniers mots parlant de l’histoir de Gervaise : « Justement, ce fut le père Bazouge qui vint, avec la caisse des pauvres sous le bras, pour l’emballer. [...] Et lorsqu’il empoigna Gervaise dans ses grosses mains noires, il fut pris l’une tendresse, il souleva doucement cette femme qui avait eu un si long béguin pour lui. Puis, en l’allongeant au fond de la bière avec un soin paternel, il bégaya, entre deux hoquets : - Tu sais... écoute bien...c’est moi, Bibi la Gaité, dit le consolateur des dames... Va t’es heureuse. Fait dodo, ma belle. »45

3.3 Nana Coupeau Pour la description de Nana Zola a utilisé probabement deux modèles des courtisanes des dernières années du seconde empire et premier décennie de troisième république : et Blanche d’Antigny. Nana représente un contrast intéressant entre la fille et la mère. Si Gervaise est une femme qui travaille dur pendant tout sa vie, Nana profite de son charisme et beauté, elle deviens la courtisane célébre qui est supporté des hommes riches. Comme Zola suive son cycle des Rougon-Macquart Nana est une fille de Gervaise et Coupeau de L’Assommoir. Sa naissance et l’enfance est mentionné dans le roman celui-ci. « On l’appelait Nana, la caresse du nom Anna, que portait sa marraine. -Bonsoir, Nana...Allons, Nana, soyez belle fille... »46 Elle a grandit dans la pauvreté sur les rues de la Paris. Si on lit certaines notion sur Nana dans L’Assomoir , on déjà enrégistre son caractère croupi, désir dans ses yeux et d’après lequel on peut prevenir, que la vie ne serait pas gentille avec elle. « Nana ravi de voir voir ses parents se manger, se sentant excusé à l’avance, commettait les cents dix-neuf coups. [...] Lantier seul pouvait la gronder ; et encore elle savait joliment le prendre. Cette merdeuse de

44 Ibid., p. 456 45 Ibid., p. 466 46 Ibid., p. 110

27 dix ans marchait comme une dame devant lui, se balançait, le regardait de côté, les yeux déjà pleins de vice. »47 La vie coule, ses parents persistent à boire l’alcool, Nana passe son temps avec les enfants de leur quartier et se mit à découvrir sa personnage d’une femme. Elle n’est plus un enfant, elle commence à travailler pour sa tante madame Lerat avec les autres plus ou moins jeunes filles desquelles elle apprend encore plus les choses touchant la vie intime. En plus, Nana devient une fille belle mais lascive. « Nana grandissait, devenait garce. A quinze ans, elle avait poussé comme un veau, très-blanche de chair, très grasse, si dodue même qu’on aurait dit une pelote. Oui, c’était ça, quinze ans, toutes ses dents et pas de corset. Une vraie frimousse de margot trempée dans du lait, une peau veloutée de pêche, un nez drôle, un bec rose, des quinquets luisants auxquels les hommes avaient envie d’allumer leur pipe. [...] Maintenant Nana ne fourrait plus des boules de papier dans son corsage. Des nichons lui était venus, une paire de nichons de satin blanc tout neufs. Et ça ne l’embarrassait guère, elle aurait voulu en avoir plein les bras, elle rêvait des tétais de nounou, tant la jeunesse est gourmande et inconsidéré. Ce qui la rendait sutout friande, c’était une vilaine habitude qu’elle avait prise de sortir un petit bout de sa langue entre ses quenottes blanches. Sans doute, en se regardant dans les glaces, elle s’était trouvée gentille ainsi. » 48 En regardant son origine et l’environment où elle a grandit, il n’est pas surprisant qu’elle souhaitait la vie meiux mais elle a trouvé seulement un moyen comment la fille pouvait gagné de l’argent : prostitution. Nana était peut-être née déjà avec les traits d’une courtisane, mais il y avait sa tante madame Lerat qui a supporté ses premiers aventures et qui lui rencontait les histoires grivoises. « Oh ! sa tante comprenait le sentiment ; [...] Et c’était des conseils pratiques sur l’amour, des allusions sur les salopiauds d’hommes, toutes sortes d’histoires de margots qui s’étaient bien repenties d’y avoir passé, dont Nana sortait languissante, avec des yeux de scélératesse dans son visage blanc. »49 Nana vit sa première affaire d’amour mais son père la considère malhonnête et lui donne souvent les gifles.Comme Nana désirait la liberté si beaucoup et ses parents se

47 Ibid., p. 261 48 Ibid., p. 368 49 Ibid., p. 382

28 plongaient plus en plus dans le malheur de l’alcoolisme, il était inévitable qu’elle a escapé un jour. Voilà le dernier moment elle a passé chez ses parents. « Un samedi, Nana trouva en rentrant son père et sa mère dans un état abominable. Coupeau tombé en travers du lit, ronflait. Gervaise, tassé sur une chaise, roulait la tête avec des yeux vagues et inquiétant ouverts sur le vide. [...] -C’est toi, chenillon ? bégaya Gervaise. Ah bien ! ton père va te ramasser ! Nana ne répondit pas, restait toute blanche, regardait le poêle froid, la table sans assiets, la pièce lugubre où cette paire de soûlards mettaient l’horreur blême de leur hébêtement. Elle n’ôta pas son chapeau, fit le tour de la chambre ; puis, les dents serrées, elle rouvrit la porte, elle s’en alla. - Tu redescend ? demanda sa mère, sans pouvoir tourner la tête. - Oui, j’ai oublié quelque chose. Je vais remonter... Bonsoir. Et elle ne revint pas. »50 Nana s’est enfuit à l’âge de quinze ans et à ce moment là, on abandonne Nana jusqu’au début de livre qui mentionne le reste de sa vie. Le roman Nana . On rencontre une femme déjà adulte, une actrice débutante dont toute la Paris parle. Cela fait trois ans quand Nana est indépendante. Elle est toujours en contact avec sa tante, madame Lerat mais pas avec ses parents. Elle a déjà un enfant Louis qui est dés le début élévé par une nounou mais quand Nana possède déjà certain somme d’argent, elle lui prends et c’est madame Lerat qui s’occupe de lui. Au début Nana est couvert d’un mystère et ce sont seulement les gens qui discutent d’elle parce qu’elle est une nouvelle actrice dans l’opéra. On la rencotre pendant sa première où elle débute dans la rôle de Vénus. Tout le monde est agité en attendant son entré à la scène. Finalement elle apparaît : « A ce moment, les nuées, au fond, s’écartement, et Vénus parut. Nana, très grande, très forte pour ses dix-huit ans, dans sa tunique blanche de déesse, ses longs cheveux blonds simplement dénoués sur les épaules, descendit vers la rampe avec un aplomb tranquille, en riant au public. [...]Nana avait gardé son rire, qui éclairait sa petite bouche rouge et luisait dans ses grand yeux, d’un bleu très clair. A certains vers un peu vifs, une friandise retroussait son nez dont les ailes roses battaient, pendant qu’une flamme passait sur ses joues. Elle continuait à se balancer, ne sachant faire que ça. » 51

50 Ibid., p. 387 51 ZOLA, E. Nana. Paris : Bookking International. 1993. p. 22 et 23

29 Nana tient compte de sa beuté et de faiblesse des hommes. Puisque tout le monde l’adore, elle sait qu’elle est excusé dans chaque situation. Même si, elle ne sait pas chanté, elle se trémousse elle les homme et parfois même les femmes tombent sur ses genoux devant elle. Nana est une liaison entre la femme désirable et une fille de dix- huit ans. Elle vit avec sa servante Zoe dans un appartement qui était loué pour elle par un commerçant riche. Nana a beaucoup des visites des hommes, elle aime jouer avec eux et on voit aussi humiliation quand les hommes attendent à leur tour, caché en secret dans un des chambres. A côté de recevoir les clients, elle allait voir souvent voir son petit fils qui restait avec une nounou. Nana a voulu qu’il soit soigné par madame Lerat mais la nounou démande de l’argent. « Prise d’une crise d’amour maternelle, depuis sa dernière visite à l’enfant, Nana se désespérait de ne pouvoir réaliser un projet passé de à à l’idée fixe, payer la nourrice et mettre le petit chez sa tante, madame Lerat, aux Batignoles, où elle irait le voir tant qu’elle voudrait. »52 Dans cette partie Nana n’est pas présenté comme seulement la courtisane qui a l’enfant pas accident, mais aussi comme une mère soucieuse. Nana joue avec les hommes et les homme l’adorent et jouent avec elle, mais il y a une exception et c’est le comte Muffat. Cette personage peut être employé comme un exemple de la pouvoir de Nana mieux que son cacactère, lui-même. Le comte Muffat est décrit comme un personne honnêt et réservé qui ne supporte pas les affaires avec les couritisanes comme les autres hommes de la classe plus haut. Mais c’est Nana qui lui déconcerte comlétement avec son odeur, ses coupes et ses manières sensuels. « Tout son être se révoltait, la lente possession dont Nana l’envahissait depuis quelque temps l’effrayait, en lui rappelant ses lectures de piété, les possessions diaboliques qui avaient bercé son enfance. Il croyait au diable. Nana, confusément, était le diable, avec ses rires, avec sa gorge et sa croupe, gonflées de vice. » 53 A ce moment-là, il est décidé d’être fort, mais en étant autour d’elle, cet homme pudique perd la contrôle. Un jour, Nana lui accepte, il est desespéré et décidé de s’emparer d’elle. « Cet homme si grave, ce chambelan qui traversait d’un pas digne les salons des Tuileries, mordait la nuit son traversin et sanglotait exaspéré, évoquant toujours la même imege sensuelle.[...] Et tout de suite, après les premières paroles, il voulut saisir Nana, à deux mains. -Non, non, prenez garde ! dit-elle simplement sans se fâcher, avec un sourire.

52 Ibid., p. 40 53 Ibid., p. 132

30 Il la rattrapa, les dents serrées ; puis, comme elle se débattait, il fut grossier, il lui rappela crûment qu’il venait coucher. »54 Voilà ce que cette femme incroyable était capable de crée d’un homme pieux et modeste.Il devient un amant de Nana, il l’adore, puis il la hâte et ils se séparent. « Muffat la contemplait. Elle lui faisait peur. Le journal était tombé de ses mains. Dans cette minute de vision nette, il se méprisait. C’était cela : en trois mois, elle avait corrompu sa vie, il se sentait ddéjà gâté jusqu’aux moelles par des ordures qu’il n’aurait pas soupçonnées. Tout allait pourrir en lui, à cette heure. Il eut un instant conscience des accidents du mal, il vit la désorganisation apporté par ce fermet, lui empoisonné, sa famille détruite, un coin de société qui craquait et s’effondrait. Et, ne pouvant détourner les yeux, il la regadait fixement, il tâchait de s’emplir du dégoût de sa nudité. » 55 Cet éxtrait exprime précisement l’influence de Nana sur le comte Muffat mais aussi sur la société entier. Elle pourrit les vies, elle détruit les familles. Ses faits ne portent que les ordures dans la société. Tout d’abord, elle est adorée, on pense qu’elle ammène la joie et amusement mais en fin, elle ruine tous les choses qui semblent important. Même si Nana semble forte et résistante contre les sentiment elle est seulement une femme avec ses faiblesses. Elle est devenu une courtisane et actrice riche, qui pense qu’elle serait toujours sécurisé et peut faire tout ce qu’elle veut. Quand elle démenage dans une villa, acheté par un amant, Nana y rencontre un garçon George Hugon. Cette jeune homme lui fait tomber amoreuse et souvenir, qu’elle, elle aussi désire un amour vrai. Soudainement, elle se rappelle son premier amour romantique. « Et Nana s’attendrisait, se sentait devenir toute petite. Pour sûr, elle avait rêvé de nuits pareilles, à une époque de sa vie qu’elle ne se rappelait plus. [...] Alors, en écoutant le rouge- gorge, tandis que le petit se serrait contre elle, Nana se souvint. Oui, c’était dans des romances qu’elle avait vu tout ça. Autrefois, elle eût donné son coeur, pour avoir la lune ainsi, et des rouges-gorges, et un petit homme plein d’amour. Mon Dieu ! elle aurait pleuré, tant ça lui paraissait bon et gentil ! » 56 Pendant sa vie, Nana a rencontré encore un amour. Elle est tombée amoureuse avec un acteur pauvre Fontan. Comme elle refuse ses clients, elle ne gagne pas sa vie et

54 Ibid., p.162 55 Ibid., p.190 et 191 56 Ibid., p.157 et 158

31 est toute dépéndente sur Fontan. Après quelques mois d’amour heureuse et passioné, Fontan lie avec passion aussi les gifles. Le premier est arrivé une nuit pendant une petite bagarre, les autres soudainement après. Au paradoxe, plus qu’elle reçoit les coups de pied, plus elle adore Fontan. Elle passe le temps chez son ami Satin. Pour illustration, Satin était aussi une courtisane, mais elle ne « travaillait » dans la société si haut que Nana donc il est évident, que Nana s’est déplacé vers les gens pauvres. Tandis qu’elle est chez Satin, Nana lui avoue tous ses secrets, Satin écoute et « Parfois, elles se payaient de l’absinthe, les après-midi où elles avaient des chagrins, pour oublier, diaient-elles ; »57 . Ce trait ne peut être un bon signe. Nana aime son amant qui lui oppresse et lui frappe chaque jour. Maintenant c’est Nana qui le défraie et c’est pourquoi elle tombe dans la saletée des rues où elle a commencé gagner sa vie. Elle n’a pas peur de refuser un offert des hommes de la classe bas. « Nana retourna dans les bastringues de barrière, où elle avait fait sauter ses premiers jupons sales ; elle revit les coins noirs des boulevards extérieurs, les bornes sur lesquelles des hommes, à quinze ans, l’embrasseraient, lorsque son père la cherchait pour lui enlever le derrière. »58 Après un jour passé dehor, elle rentre chez elle, mais elle trouve la porte fermé à clef. Elle tappe quelquefois quand un voix répond : « Merde ! »59 Tandis que Fontan a trouvé un autre objet de son amour, Nana a retrouvé sans maison. Heureusement, sa servante Zoe et madame Lerat avec petit Louis l’attendent. Désespérée, abandonée, sans travail, Nana veut revenir chez comte Muffat, qui peut lui offrir le luxe dont elle a besoin. Et on déjà sait qu’en ce qui se concerne les hommes, si Nana souhaite quelquechose, elle fait tellement les effots, qu’elle reçoit tous ce qu’elle veut. Elle connaît bien les initrigues et comment il fait manipuler avec les hommes pour réussir. C’est ce qu’on enregistre pendant la scène quand Nana parle avec Muffat et démande qu’il lui donne des possessions, une maison, des diamants, des carroses, des dentelles et sûrtout la rôle dans un nouveau pièce de théâtre. « Oh ! que tu es bon, mon chat ! Tu sais, tout à l’heure, c’était par jalousie... Et cette fois, je te jure, ce ne sera pas comme la première fois, puisque maintenant tu comprends ce qu’il faut à une femme. Tu donnes

57 Ibid., p. 217 58 Ibid., p. 230 59 Ibid., p. 237

32 tout, n’est ce pas ? Alors je n’ai besoin de personne... Tiens ! il n’y en a plus que pour toi ! Ça, et ça, et encore ça. »60 Nana a reussi vraiment. Elle est une dame qui profite de stupidité et de putridité moral des hommes. Les journaux étaient pleines des photos et des articles d’elle, quand elle allait dans sa voiture, tout les masses ont régardé à elle. Elle vit dans la maison du comte Muffat, elle continue à manipuler avec les hommes. Malheureusement l’homme le plus proche d’elle, cause sa mort. C’est son fils Louis qui a une maladie contagieuse, la varicelle. Nana décède le dernier jour de l’existence du seconde empire. Elle a perdu sa beautée et rénommé, c’est sont seulement ses cheveux qui rappelent les temps quand toute la Paris lui est tombé devant ses genoux. « Nana restait seule, la face en l’air, dans la clareté de la bougie. C’était un charnier, un tas d’humeur et de sang, une pelletée de chair corrumpue, jetée là, sur un coussin. [...] Et, sur ce masque horrible et grotesque du néant, les cheveux, les beaux cheveux, gardant leur flambée de soleil, coulaient en un ruissellement d’or. Vénus de décompossait. Il semblait que le virus pris par elle dans les ruisseaux, sur les charognes tolérées, ce ferment dont elle avait empoissoné un peuple, venait de lui remonter au visage et l’avait pourri. »61

3.4 La comparaison

3.4.1 L'origine et l'environnement d’où les héroïnes viennent Eugénie Grandet : Elle est née dans un ménage modeste, toutefois son père est riche. Elle n'est jamais obligée de travailler manuellement. Elle vit avec son père et sa mère dans une maison jusqu'au moment de sa mort et elle s'occupe de ses parents vieillissants. Même si son père est un avare incroyable, elle ne tombe pas dans la pauvreté. Si on parle des gens autour d'elle, il s'agit des personnes riches d'une classe haute. Gervaise Macquart : Ce personnage a passé son enfance à la campagne avec ses parents, néanmoins dans L'Assommoir , elle se souvient du temps où elle a bu de l'alcool avec sa mère et son père la frappait. Pendant sa vie à la campagne, elle rencontre son amant Lantier avec qui elle a deux fils. Elle part à Paris à l'âge de vingt-

60 Ibid., p. 258 61 Ibid., p. 317

33 deux ans avec Lantier qui l'abandonne soudainement. Elle reste à Paris jusqu'à sa mort sans retourner à la campagne pour voir ses parents. Nana Coupeau : Nana est la fille de Gervaise et de Coupeau. Elle est née dans un ménage réglé à Paris, cependant quand ses parents se sont mis à boire de l'alcool, Nana s'enfuit dans la rue et oublie son origine, l'ivresse de ses parents et l'infidélité de sa mère.

3.4.2 La maternité et les relations avec les enfants Eugénie Grandet : Comme Eugénie est décidée d'attendre son amour, son cousin Charles qui est parti pour s'enrichir, elle n'a jamais d'enfants. Elle donne ses biens à la charité, parce qu'il n'y a personne qui pourrait profiter de son capital. Gervaise Macquart : Gervaise reste abandonnée sans propriété avec ses deux fils Etienne et Claude. Son caractère, en regardant l'air physique aussi, représente le type d'une mère et la protectrice du ménage. Au début, elle est obligée de travailler sans cesse, néanmoins elle passe son temps libre avec ses enfants et tous les biens qu'elle a, elle les donne à eux. Plus tard, Gervaise se marie avec Coupeau. Ils ont ensemble une fille Anna, appelée Nana. Nana Coupeau : Pendant sa vie, Nana a seulement un fils, Louis, qui est considéré d'être plutôt sa faute de jeunesse. Il est vrai que Nana adore son petit garçon, mais tandis qu'elle vit sa vie de la courtisane, la tente de Nana s'occupe de lui. Il faut dire, donc, que Nana ne forme pas une image d'une mère soignante. Elle rend visite à son fils souvent, mais il est traité plutôt comme le jouet, il représente un des caprices de Nana. En comparaison avec sa mère, Nana joue le rôle de la maîtresse et d'une dame mieux que le rôle d'une mère.

3.4.3 Les moyens de gagner leur vie Eugénie Grandet : Elle est habituée de vivre humblement, mais elle n'a jamais des problèmes existentiels. Tout d'abord, c'est son père qui la subventionne financièrement, après sa mort, Eugénie devient le propriétaire des bien de son père. Gervaise Macquart : Quand elle reste seul avec deux fils, elle commence à travailler comme la blanchisseuse. Elle travaille si fort ; qu'elle est capable d'acheter une boutique pour elle-même aussi avec les ouvrières. Pour plusieurs années, elle devient la patronne de sa vie. Malheureusement, l'ivresse la guide vers la pauvreté et la famine.

34 Cette femme qui avait dirigé une boutique est mort dans le lieu après un vieux mendiant. Nana Coupeau : Dès sa puberté elle travaille comme une ouvrière, mais son affection pour la liberté et pour les hommes la tend vers la rue à la vie de courtisane. Grâce à sa beauté, elle devient une actrice sans talent. Sa carrière est dépendante de ses admirateurs. A la fin, Nana n'est qu’une courtisane car c'est la profession qu'elle sait pratiquer le mieux.

3.4.4 Les aspects qui influencent la vie des héroïnes Eugénie Grandet : Au début, la vie de ce personnage est géré par l'avarice de son père, néanmoins, c'est l'amour à cause de laquelle Eugénie change son point de vue et reconnaît la puissance de l'argent. Gervaise Macquart : Dans le cas de Gervaise c'est de l‘alcool sans doute qui influence la vie. Même si au début sa vie semble parfaite, au moment où elle commence à boire, elle détruit tout ce qu'elle a réussi à construire. Nana Coupeau : Même si Nana vient de la famille des alcooliques, l'aspect le plus important qui règle sa vie est la concupiscence. Déjà dans L'Assomoir où elle figure seulement comme un enfant ou dans la puberté, on trouve les allusions à son appétit sensuel. Elle n'est pas devenue une courtisane du besoin, elle aime s'amuser avec les hommes et manipuler avec eux.

3.4.5 Les relations avec les hommes Eugénie Grandet : Elle vit avec son père avare, mais qui est dans certains moments gentil. Elle est lui obéissante jusqu'au moment où son cousin Charles arrive - à cause de l'amour avec lui, elle se révolte contre père. Elle attend toute sa vie l‘homme des rêves. Elle est mariée avec monsieur de Bonfos qui est mort soudainement après le mariage. Le trait intéressant est que jusqu'au moment où elle rencontre Charles, ce sont surtout les hommes qui ont la relation avec elle. Le thème principal concernant les hommes est de la marier avec le plus grand profit. Gervaise Macquart : Son père lui donne des gifles, Lantier l'abandonne, puis en retournant, il la séduit. Coupeau, qui est au début gentil, devient paresseux et commence à boire de l'alcool et cet événement ruine leur ménage heureux. Seulement avec le forgeron Goujet, elle se sent amoureuse, néanmoins leur amour est platonique.

35 Nana Coupeau : Ses relations sont compliquées, mais sans doute, il existe les hommes importants dans sa vie. Le premier est Steiner qui lui achète sa première maison à la campagne où elle a une affaire avec le jeune George Hugon qui lui montre un amour romantique, le frère de George, Philippe Hugon est ruiné par elle. Le comte Muffat est aussi ruiné à cause d'elle. Elle détruit sa vie, sa famille et ses biens. Au début, il était un homme pieux et modeste. Nana a fait de lui un amant obsédé par elle. A la dernier place c‘est Fontan - un homme supérieur, agressif. Nana l'aime beaucoup et extraordinairement, encore plus, quand il la frappe. La tactique de Nana est de rencontrer simplement un homme, le manipuler et l‘abandonner complètement détruit.

3.4.6 La position sociale des héroïnes à la fin de l'oeuvre Eugénie Grandet : L'histoire d'Eugénie change seulement du point de vue de la naïveté. Elle a perdu ses parents et elle attend son amour, mais elle n'a aucun problème matériel. Gervaise Macquart : Elle est morte toute seule dans la pauvreté. Nana Coupeau : A la fin de l'oeuvre elle est morte à cause d'une maladie, elle est oubliée et pauvre. Sa mort est considérée comme un symbole de la désintégration de la société duSecond empire.

3.4.7 Dans quel courant littéraire peut-on classer les héroïnes ? Eugénie Grandet : Comme au début de l'oeuvre, Eugénie figure comme un personnage passif, elle est considérée comme un personnage romantique. Par contre, en connaissant le sentiment d'amour, son histoire se tourne vers le réalisme. Gervaise Macquart et sa fille Nana Coupeau sont classées entre les héroïnes du naturalisme, car elles vivent dans la classe basse et elles résolvent les problèmes existentiels liés avec les traits patopsychologiques.

36 Conclusion

Dans notre mémoire nous avons présenté trois héroïnes littéraires dont la première vient de l'oeuvre réaliste et deux des romans du naturalisme. Nous avons essayé d'analyser leur caractères. Au début, nous avons introduit les deux auteurs, Honoré de Balzac qui a créé un personnage d'Eugénie Grandet dans son roman Eugénie Grandet et Emile Zola, dont nous avons choisi le cycle Les Rougon Macquart et les personnages Gervaise Macquart et Nana Coupeau. Après informer de ces deux écrivains, les caractéristiques de chaque personnage ont suivi. Des caractéristiques nous ont aidés à former une comparaison des héroïnes du point de vue des plusieurs aspects. En comparaison avec les deux autres personnages, Eugénie Grandet vivait à la campagne avec ses parents sans avoir des problèmes financiers. Sa seule souffrance est produite par l'amour qui n'était pas rempli, mais pas par le manque de biens. Parlant de sa position sociale à la fin de l'oeuvre, liée avec un développement personnel, Eugénie vit seul, dispensant son argent à la charité puisqu'elle n'est jamais devenue mère. Par contre, Gervaise Macquart a vit bien les changements pendant sa vie. Au début, elle arrive à Paris pour commencer une nouvelle vie avec son amant qui la laisse toute seule avec les enfants, elle est obligée, donc, de gagner sa vie dans un travail difficile. L'autre homme de sa vie, Coupeau, l'a aidé tout d'abord à vivre une meilleure vie, mais finalement c'est lui, qui fait Gervaise s'enivrer et ruiner sa vie contente. A la fin de l'oeuvre, elle décède abandonnée dans les conditions de mendiante ivre. La fille de Gervaise, Nana Coupeau est considérée comme le contraire de sa mère. Tandis que Gervaise trime comme une blanchisseuse et en même temps, elle s'occupe de ses enfants, le métier qu'il est le plus convenable pour Nana est d'être la courtisane. Bien qu'elle ait un fils, il est élevé par sa tante aussitôt qu'elle s'amuse avec les hommes. Même si elle est devenue prostitué dans une classe haute, elle découvre une pareille saleté et putridité que dans la société basse. D'après les signes divers observés chez ces héroïnes, nous avons essayé de créer une analyse dont le but est de déterminer les aspects qui influencent et forment le type de l‘héroïne soit réaliste, soit naturaliste. Le différence pricipal d’après lequel on peut détrérminer le difference entre les héroïnes c‘est qu‘Eugénie Grandet avaient des problèmes pendant la vie qui était liés avec souffrance psychique ainsi que Nana et Gervaise qui étaient obligée de trouver une solution à ses problèmes existentiels.

37 Bibliographie et sitographie BALZAC, Honoré de. Eugénie Grandet; illustrations de Valérie Rottembourg, Paris : librairie Gedalge, 1921. p. 77. [en ligne] [cit. le 2010-4-1] Disponible sur: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5482101j.image.r=eugenie+grandet.langEN.f8.pagi nation

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LAGARDE, A., MICHARD, L. XIX e siècle, les grands auteurs français du programme V, Paris : Bordas, 1963. 576 p.

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NOVÁK, O. et col., Slovník spisovatel ů, Praha : Odeon, 1966. 726 p.

ZOLA, E. Nana. Paris : Bookking International. 1993. 413 p. ISBN 287714-158-6

ZOLA, E. Oeuvres complètes illustrées de Émile Zola ; 1-20. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. L'assomoir.[en ligne]. 1906, p. 51. [cit. le 2010-3-25]. Disponible sur: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54954879.image.r=emile+zola+assomoir.langEN.f 58.pagination

Page des études littérires, « Réalisme », Etudes littéraires [en ligne] , dernière révision : Le 29 Mars 2010 [cit. le 2010-4-16]. Disponible sur: http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/realisme.php

Contributeurs de Wikipédia, « Émile Zola », Wikipédia, l'encyclopédie libre [en ligne] , dernière révision : Le 24 février 2010, [cit. le 2010-3-16]. Disponible sur: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sp%C3%A9cial:Citer&page=%C3%89mile_Z ola&id=50423583

38 Resumé Bakalářská práce nazvaná Du réalisme au naturalisme, transformation des héroines littéraires se zabývá srovnáním t ří literárnách hrdinek, z čehož první postava Eugénie Grandet pochází ze stejnojemenného díla Honoré de Balzaca a je zasasezena do období realismu. Zbylé dv ě hrdinky Gervaisa Macquart a Nana Coupeau byly vytvo řeny v cyklu román ů z období naturalismu, Les Rougon-Macquarts, jejichž autorem je Emile Zola. Úvodní dv ě části p ředstavují život a dílo t ěchto dvou významných spisovatel ů 19. století. V nejrozsáhleší části nalezneme charakteristiku t ří literárních postav a následné srovnání jejich osud ů z různých úhl ů pohledu. P ředevším se klade d ůraz na aspekty, které nejvýrazn ěji ovlivnily jejich životy.

Le mémoire nommé Du réalisme au naturalisme, transformation des héroines littéraires est consacré à la comparaison de trois héroïnes littéraires. La première personnage vient de l’oeuvre du même nom d’Honoré de Balzac et elle est mise dans la période du réalisme. Les deux autres personnages Gervaisa Macquart et Nana Coupeau étaient créées dans le cycle des romans de l’époque du naturalisme, Les Rougon- Macquarts, dont l’auteur est Emile Zola. Les premières deux parties introduisent la vie et l’oeuvre de ces deux auteurs importants du XIX e siècle. Dans la partie la plus étendue on trouve les caracteristiques des trois personnages littéraires et la comparaison de ses destins des points de vue différéntes. La plus grand emphase est posée sur les aspects qui ont influencé leurs vies de la façon la plus marquante.

39 Annexes Annexe n°1 : Honoré de Balzac (image) Annexe n°2 : Emile Zola (image) Annexe n°3 : Eugénie Grandet (image) Annexe n°4 : La généalogie des Rougon-Macquart (image) Annexe n°5 : Gervaise Macquart et de Coupeau (image) Annexe n°6 : Nana Coupeau (image)

40 Annexe n°1 : Honoré de Balzac

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Annexe n°2 : Emile Zola

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62 L’image d’Honoré de Balzac [en ligne] [cit. le 19 Avril] Disponible sur: 63 L’image d’Emile Zola [en ligne] [cit. le 19 Avril] Disponible sur:

41 Annexe n°3 : Eugénie Grandet

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Annexe n°4 : La généalogie des Rougon-Macquart

65

64 L’image d’Eugénie Grandet [en ligne] [cit. le 19 Avril] Disponible sur: 65 L’image de généalogie les Rougon-Macquart [en ligne] [cit. le 19 Avril] Disponible sur:

42 Annexe n°5 : Gervaise Macquart et Coupeau

66 Annexe n°6 : Nana Coupeau

67

66 L’image de Gervaise Macquart et Coupeau [en ligne] [cit. le 19 Avril 2010] Disponible sur: 67 L‘image de Nana Coupeau [en ligne] [cit. le 19 Avril 2010] Disponible sur:

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