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PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU

MARDI 22 JANVIER 2019 À 19H00, À LA MAIRIE

Présents : M. DECROUX Michel, Président Mme KÖSSLER Catherine, Vice-Présidente M. PALANDELLA Eric, Deuxième Vice-Président

Mmes et MM. BERNER Daniel, BOLLE Alain, CALAME Serge, CURTIN François, DELESSERT Ariane, FAIGAUX Pauline, GENSER Noëlle, GRANDJEAN Dominique, HAENNI Nicolas, JUILLERAT Linda, JULIEN Isabelle, JUNGO Julien, KÖSSLER Daniel, LUNDGREN Mariangela, PÉRIAT Richard, WAVRE Rolin.

Assistent : Mme RASMUSSEN Isabelle, Conseillère administrative, Maire M. PASCHE Philippe, Conseiller administratif M. SCHWARM Philippe, Conseiller administratif Mme JEANDET Catherine, Secrétaire générale M. BOVEY Michel, Procès-verbaliste

* * *

ORDRE DU JOUR

1. Approbation du procès-verbal de la séance du 6 novembre 2018

2. Communications du bureau

3. Communications du Conseil administratif

4. Rapports des Commissions 4.1 Commission bâtiments et travaux publics 4.2 Commission aménagement du territoire 4.3 Commission sociale 4.4. Commission sécurité 4.5. Commission culture, sports et loisirs 4.6. Commission finances

5. Délibérations 5.1 Délibération relative à la création du Groupement intercommunal pour le bâtiment « La Ruche » situé aux Granges-sur-Salvan en Valais destiné à l’hébergement de vacances, à l’approbation de ses statuts et à la dotation d’une subvention d’investissement de CHF 400´000.00 HT (quatre cents mille) 5.2 Délibération relative à l’adhésion de la Commune de Pregny-Chambésy à la Fondation intercommunale de Pré-Bois 5.3 Délibération relative à l’octroi d’un crédit de CHF 460'000.00 HT (quatre cent soixante mille) destiné à la création de marches, d’une main courante et d’un éclairage public sur le chemin des Chèvres sur la partie piétonne constituée de revêtement calcaire 5.4 Délibération relative à la dissolution du Groupement intercommunal de gestion de la construction PCI-Tuileries

6. Motions

2 7. Résolutions

8. Pétitions

9. Interpellations

10. Propositions du Conseil administratif

11. Propositions individuelles et questions

12. Divers

13. Questions du public

* * *

Il est dix-neuf heures lorsque M. Michel Decroux, Président du Conseil municipal, fait retentir sa sonnette, ouvrant du même coup la première séance de l’année 2019.

Annoncé comme ayant du retard, M. Alain Bolle arrive à 19h46.

Au final, le Conseil municipal siège au complet.

0. Préambule

0.1. Décès de M. Giacomo Resentera, père de Mme Mariangela Lundgren, Conseillère municipale

Mme Lundgren ayant eu le chagrin d’avoir perdu récemment son Papa, le Président Decroux, en son nom personnel et en celui de ses collègues Conseillers municipaux, lui fait part de son émotion, de sa sympathie et de son soutien dans ce douloureux moment.

Il prie l’assemblée de se lever et d’observer une minute de silence à la mémoire du défunt.

0.2. Changement dans la manière de voter du Conseil municipal

Pour faciliter le décompte des voix lors des votes auxquels est appelé le Conseil municipal, un nouveau système de cartons en couleur a été mis au point, système qui sera testé tout à l’heure. Le Président Decroux donnera quelques explications complémentaires le moment venu (cf point 2.3. ci-dessous).

0.3. Modification de l’ordre du jour de la présente séance

Le Président Decroux fait remarquer qu’à la suite d’un oubli, le rapport de la Commission des finances ne figure pas à l’ordre du jour de la présente séance. Il propose donc de le rajouter, sous point 4.6.

Une proposition acceptée tacitement, à l’unanimité, par l’ensemble des Conseillers municipaux.

1. Approbation du procès-verbal de la séance ordinaire du 6 novembre 2018

M. M. Decroux demande à ses collègues s’ils ont des observations ou des demandes de modification à formuler sur le procès-verbal de la dernière séance en date.

1.1. Remarque d’ordre général

M. D. Kössler fait remarquer que le Conseil municipal procède, au début de chaque séance, à l’approbation du procès-verbal de la séance précédente, le document en question étant alors mis en ligne immédiatement après sur le site internet de la Commune. 3

Lors de la dernière séance en date (cf procès-verbal du 6 novembre 2018, point 1.1.), M. Kössler a demandé une modification du procès-verbal de la séance du 9 octobre 2018, plus précisément d’un point portant sur des réflexions autour de la nouvelle gare de Chambésy. Il avait relevé notamment « […] la faute du Conseil administratif des deux précédentes législatures qui n’avait pas voulu prendre en compte les nombreuses suggestions et remarques tant de la population que du Conseil municipal, avec pour résultat une gare qui fonctionne mal et n’est pas satisfaisante à certains égards […] ».

Or, M. Kössler a constaté que le procès-verbal du 19 octobre dernier a été publié sur le site internet de la Commune sans que l’on ait tenu compte de cette modification.

Par conséquent, il dit s’étonner que toute la procédure administrative de modification des procès-verbaux en séance du Conseil municipal n’entraîne pas la publication de documents dûment corrigés sur internet…

S’agit-il d’une erreur isolée ou d’un processus systématique, s’enquiert-il ? Il souhaiterait en tout cas que le procès-verbal de la séance du 9 octobre 2018 soit amendé selon la requête qu’il a exprimée le 6 novembre 2018.

Le Président prend note de cette remarque d’ordre général qu’il laisse à l’appréciation du secrétariat de la Mairie.

Constatant l’absence d’autres remarques et questions, M. Decroux soumet l’approbation du procès-verbal de la séance du 6 novembre 2018 au vote du Conseil municipal :

Un procès-verbal approuvé par 17 oui, aucun non et aucune abstention, soit à l’unanimité des Conseillers municipaux présents le 6 novembre 2018 (au moment du vote, 18 Conseillers municipaux sur 19 sont présents, le Président n’exerce pas son droit de vote), avec remerciements à son auteur.

2. Communications du Bureau

2.1. Vœux du Bureau du Conseil municipal

Au nom du Bureau du Conseil municipal et en son nom personnel, le Président Michel Decroux adresse à ses collègues ses meilleurs vœux pour une belle année 2019. Des vœux de santé et de plaisir dans l’exercice de leur mandat, sachant que, même en cas de désaccord sur tel ou tel sujet, il est important de maintenir une bonne entente et un esprit constructif.

2.2. Merci à Linda Juillerat pour ses biscuits !

En son nom personnel et en celui de ses collègues, le Président remercie chaleureusement Mme Linda Juillerat de perpétuer la délicieuse coutume des petits cornets de biscuits « faits maison », qui marquent de manière si sympathique chaque changement de millésime !

2.3. Cartons de couleur pour les votes des Conseillers municipaux

Le décompte des voix lors des votes Conseil municipal n’est pas toujours aussi aisé qu’il en a l’air, la configuration de la salle, avec des tables disposées en rectangle, ne facilitant pas la vision, depuis celle du Bureau, des mains qui se lèvent.

Une difficulté s’ajoute à ce manque de vision, à savoir l’obligation imposée par le Règlement du Conseil municipal de noter les voix de chacune des fractions politiques au sein dudit Conseil.

Qualifiant le fonctionnement à main levée de « méthode archaïque », le Président reconnaît que le vote électronique permettrait un décompte des voix à la fois rapide et sûr. Se posant la question de savoir quel serait le coût d’un tel système, il s’est permis d’interroger – à titre entièrement privé et sans engager ni la Mairie, ni le Conseil municipal de quelque manière que ce soit, fait-il remarquer – une ou deux entreprises spécialisées dans ce domaine. Les prix articulés tourneraient autour de CHF 1'500.00 4 à CHF 2'000.00. Un coût que M. Decroux estime tout à fait supportable, alors que lui-même s’attendait à des chiffres 10, 20, voire 30 fois supérieurs…

Le Bureau est d’avis que l’acquisition d’une telle installation serait souhaitable, étant entendu qu’il faudrait juger de sa compatibilité avec nos règlements et que son coût soir raisonnable.

Le Président ne demande pas à ses collègues de se prononcer ce soir sur le bien-fondé ou non de ce projet. Il confirme simplement que le Conseil administratif et Mme la Secrétaire générale ont en main le dossier y relatif.

Dans l’attente du vote électronique, le Président propose de recourir à des cartons de couleur : bleu pour le PLR, jaune pour l’Entente et vert pour l’Alternative. Si le choix de ces couleurs devait poser problème, il serait naturellement toujours possible de les modifier d’ici la prochaine séance du Conseil municipal.

Au terme de son explication, le Président demande si ses collègues ont des questions au sujet de ces cartons de vote.

M. D. Kössler : se pose la question de savoir si nous avons l’obligation de compter les voix exprimées par parti lors des votes du Conseil municipal ?

M. M. Decroux : répond par l’affirmative, en précisant que les décomptes des voix se font par parti lors des votes concernant des délibérations. Il ajoute que cette clause figure dans le Règlement du Conseil municipal de notre Commune.

M. D. Kössler : « une telle disposition est parfaitement inutile, voire désagréable », s’exclame-t-il. Il se dit en tout cas favorable à son abolition.

M. M. Decroux : admet que le Conseil municipal a toute latitude pour modifier son propre règlement à cet égard… Il va demander au Bureau de se pencher sur la question et de proposer, lors d’une prochaine séance, un amendement visant à un allègement des procédures de vote.

2.4. Décision de l’ACG du 21 novembre 2018 concernant une subvention d’investissement complémentaire de CHF 1'500'000.00 en faveur du Grand Théâtre de Genève, prélevée sur le budget d’investissement du fonds intercommunal (FI)

Aucune observation n’ayant été formulée à propos de cette décision, elle n’a pas fait l’objet d’un point particulier à l’ordre du jour de la présente séance.

2.5. Demande de fermeture d’une maison de prostitution à proximité de la station-service Agip-Lac

Le Président Decroux a reçu récemment un courrier électronique d’un administré de la Commune qui demande la fermeture d’une maison de prostitution située au chemin du Rivage, à proximité de la station-service Agip-Lac. Il en donne lecture in extenso :

« Monsieur Carlos Sarmiento Chemin de Valérie 30 1292 Chambésy

Monsieur Michel Decroux Président du Conseil municipal Commune de Pregny-Chacmmbésy

Par courrier électronique

Chambésy, le 15 janvier 2019

5 Cher Monsieur le Président du Conseil municipal,

Je vous écris, car j’ai appris récemment qu’une maison de prostitution avait ouvert à Chambésy (chemin du Rivage 5), (https://www.geneva-girls.ch/villa-royale-genevagirls-ii), et je voudrais demander au Conseil municipal s’il prévoyait de faire quelque chose pour demander la fermeture de cette maison close où des filles/femmes de 18 ans et plus se prostituent ?

Est-ce normal que, dans notre petite Commune de 4'000 habitants, nous trouvions ce genre de service ? Je ne pense pas et je trouverai décent que le Conseil municipal se positionne contre ce type d’établissement qui ne fait qu’accroître la dégénérescence morale de notre Commune, notre Ville et notre Canton de Genève.

Est-ce que la seule possibilité de faire fermer cet établissement serait le lancement d’une pétition communale (avec signature de 15 % des votants) pour arriver à un vote des habitants ?

D’ailleurs, je viens de mettre de l’essence à Agip et je suis tombé sur ces très jeunes prostituées… Ce n’est pas l’image que j’ai de cette jolie Commune.

Je vous remercie et reste à disposition pour tout autre question.

Cordialement,

Carlos Sarmiento »

Le Président dit se souvenir que ce problème a déjà été abordé par le passé ; il passe alors la parole au Conseil administratif pour des explications complémentaires.

M. Ph. Schwarm : rappelle que la maison close en question a été ouverte il y a un peu plus d’une année. Auparavant, les transformations effectuées à l’intérieur du bâtiment, de même que le changement d’affectation ont fait l’objet d’une requête en autorisation de construire à laquelle le Conseil administratif s’est opposé. Notamment concernant la nouvelle activité telle que présentée, qui impliquait l’aménagement de « salles de travail ».

Par ailleurs, les propriétaires riverains du chemin du Rivage se sont regroupés pour s’opposer à cet état de fait. La Mission Suisse a également écrit au Département présidentiel, la maison étant située en face de la résidence d’un ambassadeur étranger, ainsi qu’à proximité d’une importante Mission de notre Commune, qui plus est dotée d’une salle de prière…

M. Schwarm attire l’attention des Conseillers municipaux sur la difficulté s’opposer à une activité tout à fait reconnue sur le plan légal. Dans le cas précis, la Commune a bien entendu fait recours contre la délivrance de l’autorisation de construire, de même que les voisins directs de la maison. Le 21 décembre dernier, l’Office cantonal des autorisations de construire a signifié par écrit une interdiction d’exploitation de ces locaux à toute destination autre que de bureaux, ceci avec effet immédiat. L’activité de prostitution est donc stoppée pour le moment, sous le coup d’un effet suspensif de l’autorisation délivrée antérieurement.

Sur un plan pratique, le contrôle du respect de ladite interdiction n’est du ressort ni de la police, ni de la police municipale, mais la Brigade de lutte contre la traite des êtres humains et de la prostitution illicite.

A noter que les propriétaires de la maison en question 6 sont en contact avec les avocats de la Commune et avec ceux des riverains du chemin du Rivage. Il semblerait qu’ils aient l’intention de cesser l’activité de prostitution et de redonner au bâtiment son affectation initiale de bureaux.

M. Schwarm se propose donc de répondre dans ce sens au courrier électronique de M. Sarmiento.

M. D. Kössler : s’il s’avérait impossible de résoudre ce problème, il suggérerait de procéder à la pose d’une caméra de surveillance sur la voie publique, à proximité de cet établissement.

M. Ph. Schwarm : ne pense pas qu’il sera nécessaire d’en arriver à pareille extrémité, car il a bon espoir que cette affaire se résolve dans un futur assez proche. On peut d’ailleurs gager que les propriétaires riverains du chemin du Rivage disposent de moyens financiers suffisamment importants pour pouvoir s’attacher les services des meilleurs avocats de la place, susceptibles de trouver la faille juridique permettant la fermeture de cet établissement.

Le Président remercie M. le Conseiller administratif délégué de ses explications, lui laissant le soin de répondre à l’interpellation de notre administré.

2.6. Invitation à la 42ème Course pédestre « A travers le coteau », à Bernex

Le Président a reçu un courrier de la Mairie de Bernex concernant la 42ème Course pédestre « A travers le coteau », qui aura lieu le samedi 30 mars 2019.

Mme Catherine Kössler, Vice-Présidente, donne lecture de cette lettre par laquelle la Commune de Bernex invite les autorités délibératives et exécutives à participer à la « Course des Conseillers » qui se déroulera le même jour, à 16h15. Le parcours sera de 4 km, en individuel ou par équipe de 3 ou 4 coureurs par commune. A l’issue de la course, une verrée conviviale réunira tous les participants à la Buvette du Signal.

Le site internet de la Commune de Bernex fournit toutes indications utiles à ce sujet.

3. Communications du Conseil administratif

3.1. Vœux du Conseil administratif pour la nouvelle année (Mme Isabelle Rasmussen, Maire)

A son tour, Mme le Maire adresse aux Conseillers municipaux, ainsi qu’à leurs familles, les meilleurs vœux du Conseil administratif pour l’année 2019.

Elle profite également de l’occasion pour remercier Mme Linda Juillerat de ses excellents biscuits « handmade », toujours aussi appréciés.

3.2. Rénovation de la salle communale (Mme Isabelle Rasmussen, Maire)

Mme le Maire dresse un état des lieux, à ce jour, du chantier de la salle communale, illustré par la projection de quelques diapositives :

- Les échafaudages extérieurs ont été démontés – hormis ceux côté buvette – afin de pouvoir accéder à la toiture et achever les travaux de ventilation.

- La plupart des travaux de façades sont terminés. Il reste encore à finir, çà et là, la pose de crépis – lorsque la température extérieure sera un peu plus élevée – de même que des travaux de serrurerie et de peinture.

- Les installations techniques sont en cours de montage dans l’ensemble du bâtiment. 7

- Au rez-de-chaussée, les travaux de plâtrerie sont en cours de réalisation, dans la zone de la cuisine. Il en va de même pour les parois dans la zone des sanitaires. Au 1er étage, les lissages débuteront la semaine prochaine.

- Les portes du sous-sol ont été posées.

- La chape du 1er étage sera coulée cette semaine encore.

A noter que la cérémonie du bouquet de chantier s’est déroulée le 17 janvier dernier, dans la buvette.

Quant à l’inauguration de la salle communale rénovée, Mme Rasmussen rappelle qu’elle est d’ores et déjà programmée pour le samedi 14 septembre 2019.

3.3. Départ à la retraite de M. Thomas Lagger, premier-lieutenant de la Compagnie des sapeurs-pompiers (Mme Isabelle Rasmussen, Maire)

Mme le Maire nous informe que M. Thomas Lagger, premier-lieutenant de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Pregny-Chambésy, a demandé à faire valoir son droit à la retraite pour le 22 janvier 2019, jour-anniversaire de ses 50 ans.

Elle profite de l’occasion pour le remercier de son engagement durant les 28 années qu’il a passées au service de la compagnie. Particulièrement durant la période où il a assuré, ad intérim, le commandement de la compagnie.

3.4. Cambriolages (Mme Isabelle Rasmussen, Maire)

Durant la période allant de novembre 2018 au 9 janvier 2019, 6 cambriolages ont été commis sur le territoire communal : zéro en novembre, 5 en décembre et 1 en janvier.

Notre Commune n’a été que relativement peu touchée pendant les Fêtes, par contre nous constatons une augmentation du nombre de ces cambriolages entre 2017 et 2018, lesquels passent du simple au double, soit de 23 à 49.

Il est bien entendu que ni la police, ni les autorités communales ne relâcheront leurs efforts pour faire en sorte de diminuer le nombre de ces sinistres. Mme le Maire se plaît à relever, à cet égard, la collaboration efficace qui s’est instaurée entre les agents de police municipaux, ceux de notre société de surveillance et ceux de la police cantonale.

3.5. Règlementation du stationnement à la hauteur des immeubles communaux de l’avenue de la Foretaille 8 à 12 (Mme Isabelle Rasmussen, Maire)

Mme Rasmussen nous informe que l’arrêté cantonal relatif à la règlementation du stationnement à la hauteur des immeubles communaux de l’avenue de la Foretaille 8 à 12 a été publié le 21 décembre 2018. Compte tenu des jours fériés, ledit arrêté entrera en force le 3 février 2019.

Il est rappelé qu’une signalisation limitant le temps de stationnement à 4 heures, de 08h à 19h, du lundi au vendredi va être mise en place. Le plan de marquage y relatif est en cours de d’élaboration, le moment venu, il sera transmis à la Direction générale des transports (DGT) aux fins d’approbation.

3.6. Collecteurs et aménagements routiers avenue de la Foretaille-chemin de Valérie (Mme Isabelle Rasmussen, Maire)

Mme le Maire nous informe que le planning des travaux est respecté, les collecteurs sont terminés et le chantier doit se poursuivre selon le calendrier prévu.

8 3.7. Passage pour piétons au chemin de Chambésy (Mme Isabelle Rasmussen, Maire)

Les travaux de réaménagement de cet ouvrage, visant à améliorer la sécurité et la visibilité, sont terminés, nous informe Mme le Maire.

3.8. Aménagement du chemin Roilbot et création d’une zone 30km/h (Mme Isabelle Rasmussen, Maire)

Le dossier de requête en autorisation de construire est en cours de préparation. Le moment venu, il sera transmis à l’Office cantonal compétent.

3.9. Modération de trafic sur le chemin des Cornillons (M. Philippe Schwarm, Conseiller administratif)

M. Ph. Schwarm rappelle que le crédit de CHF 3'400'000.00, voté l’an dernier par le Conseil municipal, pour la réalisation du réaménagement du secteur de la nouvelle halte CFF de Chambésy-Dessous et l’élaboration de mesures du trafic sur le chemin des Cornillons (cf. procès-verbal de la séance du 20 mars 2018, point 5.1.) a fait l’objet de deux requêtes en autorisation de construire.

Une première autorisation (désormais entrée en force) a été accordée, concernant le passage du chemin des Cornillons en zone 30 km/h, ainsi qu’une partie de celui-ci en zone de rencontre.

M. Schwarm revient sur la problématique du parcage sur la longue portion en ligne droite de cette artère, artère dont l’étroitesse – à 10 cm près ! – n’est pas suffisante pour autoriser un aménagement optimal de places de parking. En collaboration avec notre mandataire, nous avons tout de même pu trouver une solution pour aménager 15 places de parc supplémentaires sur l’ensemble du chemin des Cornillons.

3.10. Réaménagement du secteur de la gare de Chambésy (M. Philippe Schwarm, Conseiller administratif)

La requête en autorisation de construire relative au réaménagement du secteur de la gare de Chambésy, dûment enregistrée, est en cours de traitement auprès de l’Office cantonal compétent. Les différentes conventions avec les propriétaires riverains concernés sont signées depuis quelques mois déjà.

3.11. Proposition de présentation d’un projet de construction piloté par des privés (M. Philippe Schwarm, Conseiller administratif)

M. Schwarm nous informe que le Conseil administratif a en mains le dossier d’un projet de construction jugé suffisamment important pour en parler aux Conseillers municipaux. Ce projet se situe à l’adresse du No 23, chemin de la Fontaine, sur une parcelle sur laquelle on trouve une grande « maison de maître » qui a vu se succéder deux propriétaires successifs en l’espace de deux ans.

Situé en zone 5 (villas), le terrain dont il est question a une surface d’environ 13'000 m2. Le promoteur aimerait y construire une cinquantaine d’appartements, la plupart de 3, 4 et 5 pièces. Avant de déposer une requête formelle en autorisation de construire, il serait disposé à demander aux architectes qu’il a mandatés de présenter les grandes lignes dudit projet devant la Commission de l’aménagement du territoire, avec l’aval de son Président, bien entendu.

Plusieurs raisons président à cette démarche :

- La première tient à la qualité du projet et aux exigences posées par le Conseil administratif. Il est prévu de construire, sur la parcelle en question, 4 blocs d’immeubles à toitures végétalisées, d’un gabarit de rez + 2 étages. L’exécutif et le promoteur se sont mis d’accord pour conserver l’intégralité du cordon boisé, en lien avec les discussions qui ont cours dans le cadre de la révision de notre Plan directeur communal.

- La seconde raison procède d’une autre exigence posée par le Conseil administratif, à savoir que les accès devront se faire uniquement par le 9 chemin de la Fontaine et en aucun cas par le chemin du Lin.

- Une troisième exigence concerne les parkings qui devront impérativement et intégralement être aménagés en sous-sol, de manière à pouvoir conserver un parc de verdure permettant de connecter les différents chemins aux alentours.

- S’agissant du coefficient d’utilisation du sol (CUS), sur une parcelle de plus de 5'000 m2 de surface, il est possible de construire jusqu’à 0,6, mais avec l’approbation du Conseil municipal, par voie de délibération, si le coefficient est supérieur à 0,48. Dans le cas précis, le projet du promoteur et des architectes prévoit un CUS de 0,52.

M. Schwarm fait encore remarquer que ce projet immobilier au chemin de la Fontaine a fait récemment l’objet d’un article paru dans les pages d’un magazine économique.

3.12. Enquête publique concernant la modification du schéma directeur du réseau sur rail (M. Philippe Schwarm, Conseiller administratif)

M. Schwarm attire l’attention des Conseillers municipaux sur une enquête publique affichée du 8 janvier au 6 février 2019 inclus, relative à la modification du schéma directeur du réseau sur rail.

La prise de position de la Commune devra être transmise dans le cadre de la consultation spécifique organisée en parallèle, sur la base d’une résolution que le Conseil municipal devrait normalement voter d’ici au 15 février 2019. La prochaine séance de celui-ci étant agendée au mardi 26 février prochain, une demande de délai a été déposée en conséquence auprès des services compétents de l’Etat.

3.13. Enquête publique concernant le déplacement d’une station de base de téléphonie mobile (M. Philippe Schwarm, Conseiller administratif)

Une autre enquête publique court du 15 janvier au 14 février 2019, relative au déplacement d’une station de base de téléphonie mobile pour le compte de Swisscom SA, afin d’y rajouter de nouvelles antennes, un peu plus hautes qu’actuellement.

Jusqu’à présent, en l’absence de moratoire, la Commune s’est toujours prononcée de manière défavorable à l’encontre des dossiers concernant la pose d’antennes de téléphonie mobile. En l’occurrence, comme il s’agit d’un projet touchant à une antenne existante, le Conseil administratif se propose de l’étudier de manière approfondie avant de prendre formellement position sur l’enquête publique.

Une enquête qui suscitera peut-être des oppositions, M. Schwarm rappelant, à cet égard, celles qui s’étaient manifestées en son temps - la Commune était du nombre - contre l’implantation d’une antenne dans le secteur de Pregny-Parc et de la Pierrière.

3.14. FIDU-Fonds intercommunal pour le développement urbain / Arrêté du Conseil d’Etat (M. Philippe Schwarm, Conseiller administratif)

Le Conseil administratif a reçu l’arrêté du Conseil d’Etat daté du 16 janvier 2019 ouvrant d’office un crédit de CHF 260'700.00 destiné au versement 2019 d’une contribution au Fonds intercommunal pour le développement urbain par la Commune de Pregny-Chambésy, nonobstant le refus, le 6 novembre 2018, du Conseil municipal d’adopter la délibération y relative.

3.15. Financement, par le FIDU, des nouveaux logements créés en zone 4A et/ou 4B sur le territoire communal en 2018 (M. Philippe Schwarm, Conseiller administratif)

M. Schwarm nous informe que le FIDU-Fonds intercommunal pour le développement urbain, en dépit de notre refus de participer sur une base volontaire à son financement, a décidé de verser à notre Commune, pour l’exercice 2018, la contribution pour les nouveaux logements créés sur notre territoire, en zone 4A et/ou 4B. 10

Cette contribution s’élève à CHF 42'000.00 pour 6 logements créés durant l’année 2017.

3.16. Mise en location des arcades de l’Ancienne Poste (M. Philippe Schwarm, Conseiller administratif)

Le magasin de fleurs géré par une personne habitant la Commune – magasin dont l’ouverture imminente était annoncée - a pu ouvrir juste avant Noël pour le plus grand bonheur, entre autres, de nos administrés.

Quant à l’autre arcade, qui devait être occupée par un médecin, lequel a finalement renoncé, elle a suscité un vif intérêt, au vu du nombre de dossiers qui nous sont parvenus. Au final, trois dossiers seulement répondaient aux critères fixés par le Conseil administratif.

Celui-ci a fini par se prononcer sur le dossier présenté par Athletic Studio, actif dans le fitness et le coaching personnalisé, qui possède déjà une arcade en Ville de Genève, dont le responsable habite également dans notre Commune.

Le bail est prêt à la signature, quelques travaux complémentaires (sanitaires notamment) doivent encore être réalisés, de même que la prise en charge des frais doit encore être définie. Cette nouvelle activité devrait pouvoir démarrer le 1er mars prochain.

3.17. Annulation de séances de commissions (M. Philippe Pasche, Conseiller administratif)

M. Pasche rappelle que la séance de la Commission sociale du mercredi 23 janvier 2019 est annulée. Il en va de même pour la séance de la Commission culture, sports et loisirs du jeudi 24 janvier 2019.

3.18. Réponses du Conseil administratif à des questions posées lors de la séance du Conseil municipal du 6 novembre 2018 (M. Philippe Pasche, Conseiller administratif)

M. Pasche répond à trois questions posées par des Conseillers municipaux lors de la séance du Conseil municipal du 6 novembre 2018 :

3.18.1. Questions de MM. Alain Bolle et Serge Calame concernant l’entretien de l’étang des écrevisses (Cf. procès-verbal du 6 novembre 2018, point 11.2.)

Question de M. A. Bolle De l’avis (autorisé !) de plusieurs personnes, il semble que l’étang des écrevisses commence à souffrir de problèmes dus à une oxygénation déficiente. Des feuilles mortes en masse encombrent ce plan d’eau qui devrait être curé et nettoyé, comme cela a été le cas par le passé. Le Conseil administratif a-t-il prévu un entretien de l’étang en question ?

Réponse du Conseil administratif Effectivement, une intervention conséquente est prévue pour le désenvasement de l’étang des écrevisses, depuis quelques années déjà. Une opération qui consistera à vider le plan d’eau des limons charriés par les affluents, qui finissent par le combler petit à petit.

A noter que les divers affluents sont régulés par des petits barrages qui ont pour but de retenir les limons. Les lits de ces affluents sont curés chaque année, selon un plan d’entretien bien précis, imposé par le service des forêts. A signaler, en outre, la présence d’un décanteur aménagé en sous-sol, en aval de l’étang ; il sera vidé par pompage dans le courant du printemps prochain. En dépit de ces dispositifs, l’étang lui-même a besoin d’un curage complet.

A cet égard, se pose un problème de pollution, du fait que les limons qui envasent l’étang renferme des métaux lourds, dont la présence a été corroborée par des prélèvements et des examens en laboratoire. Ces métaux lourds proviennent du ruissellement de surface des eaux de pluies qui arrosent les champs voisins 11 (géogènes). En conséquence, les limons ainsi récupérés ne pourront pas être déversés en décharge ordinaire. Ils devront être acheminés en décharge bioactive, impliquant d’importants frais d’élimination.

Le service cantonal de l’agriculture reste néanmoins ouvert à la possibilité de procéder à un épandage sur les champs du bassin versant. Une opération restant à coordonner avec les agriculteurs, ce qui pourrait être fait pour cet automne.

Question de M. A. Bolle Le Conseil municipal sera-t-il sollicité pour voter une délibération aux fins de l’ouverture d’un crédit pour assurer le financement de cette opération ?

Réponse du Conseil administratif Le montant envisagé étant inférieur à CHF 100'000.00, le curage de l’étang des écrevisses ne nécessitera pas l’ouverture d’un crédit d’investissement. Deux solutions sont envisageables pour le financement de cette opération : soit un dépassement du budget de fonctionnement de l’exercice 2019, en cas de réalisation cette année encore, soit l’inscription d’un montant spécifique au budget de fonctionnement 2020.

Question de M. S. Calame Le pont situé derrière le Centre sportif et de loisirs des Châtaigniers est en danger, des arbres bordant le Nant des Châtaigniers n’ayant pratiquement plus de terre menaçant de tomber sur cet ouvrage. Ne faudrait-il pas, dès lors, étudier la possibilité de consolider les berges de nos cours d’eau en certains endroits critiques ?

Réponse du Conseil administratif Le Conseil administratif connaît la situation des arbres qui penchent au-dessus du cours d’eau, sans toutefois mettre en danger la passerelle. Ce cas de figure se rencontre d’ailleurs tout le long du Nant des Châtaigniers.

Une intervention sera toutefois coordonnée dans le cadre de la renaturation du cours d’eau en question, le secteur incriminé se situant à l’embouchure de celui-ci.

4. Rapports des Commissions

4.1 Commission bâtiments et travaux publics (Rapporteur : M. Dominique Grandjean, Vice-Président)

Le Président Decroux invite M. Serge Calame, Président de la Commission des bâtiments et travaux publics, à présenter le rapport des deux dernières séances de cette dernière, soit du 7 novembre 2018 et du 9 janvier 2019.

M. Dominique Grandjean, Vice-Président, prend la parole pour dire qu’il n’y a qu’un seul rapport, à savoir celui de la séance du 9 janvier, lui-même ayant présidé les débats ce soir-là en l’absence du Président, M. S. Calame.

M. M. Decroux indique que le rapport de la séance du 7 novembre 2018 dernier n’avait pas pu être présenté lors de la dernière séance du Conseil Municipal de l’année écoulée, qui s'était tenue le 6 novembre 2018. En tout état de cause, la présentation de ce rapport sera reportée à la séance du Conseil municipal du 26 février prochain.

Rapport de la séance de la Commission des bâtiments et travaux publics du 7 janvier 2019 Les Commissaires se sont réunis pour examiner un projet de délibération relatif à l’octroi d’un crédit destiné à l’aménagement de marches, ainsi qu’à la pose d’une main courante et d’un éclairage public au chemin des Chèvres.

Le coût total estimé de l’investissement se monte, à la date du 9 janvier 2019, à CHF 571'000.00, un chiffre plus précis devant être communiqué par le mandataire dans les jours à venir. Ce qui explique que cette indication ne figure pas sur le projet de délibération en main des Commissaires.

Le coût estimatif ci-dessus comprend les potelets d’éclairage que l’on prévoit d’installer le long de cette artère. De couleur noir anthracite, ces potelets auront une hauteur de 100 cm, pour un diamètre de 19 cm. Leur puissance d’éclairage sera de 20 12 W, ils seront munis de lampes diffusant une lumière blanc chaud. 28 potelets au total seront posés, au prix de CHF 2'500.00 la pièce.

A noter que le projet initial prévoyait la pose de revêtements simples en béton, qui n’ont pas eu l’heur de convenir à la CMNS. Une mise en conformité destinée à satisfaire aux attentes de celle-ci s’est, par contre, avérée être plus onéreuse…

Evoquant la possibilité de bénéficier d’un subventionnement de la part du FIE-Fonds intercommunal d’équipement, Mme I. Rasmussen, Maire, Conseillère administrative déléguée, a, au terme de quelques recherches, conclu à l’existence d’un droit à une participation dudit fonds, pour un montant encore non déterminé à ce jour.

Au terme d’une discussion approfondie, les Commissaires ont émis, à l’unanimité, un préavis favorable au projet de délibération susmentionné, en vue du vote du Conseil municipal de ce soir.

Au chapitre des Divers, Mme Rasmussen a informé les Commissaires du dépôt de deux requêtes en autorisation de construire : l’une le 30 novembre 2018, pour le réaménagement des locaux de la Mairie, l’autre le 9 janvier 2019, pour le réaménagement de la place du Village.

4.2 Commission aménagement du territoire (Rapporteur : M. Rolin Wavre, Président)

La Commission s’est réunie en date du 21 novembre 2018. Une séance technique, relativement complexe, qui s’est tenue en présence de M. Christian Geissbühler, Architecte-Urbaniste communal, et de M. Pierre-Alain Pavillon, du Bureau d’ingénieurs Urbaplan, en tant que mandataire de la Commune.

Deux sujets ont occupé la Commission de soir-là, à savoir l’identification possible des zones mixtes et le canevas du Guide Zone Villas. Seules les zones mixtes ont été traitées lors de cette séance, étant donné qu’un certain nombre d’éléments complémentaires devront être apportés pour la prochaine réunion.

Identification possible des zones mixtes, avantages et inconvénients Deux secteurs sont sujets à débat sur la création possible de zones mixte : d’une part celui de la gare CFF, d’autre part le secteur situé à proximité de l’aéroport.

S’en est suivi un large débat sur la typologie des zones, zone 5, zone 4A et 4B, 4B protégée, 4B de développement, 4B usuelle, chacune ayant des particularités différentes :

- La zone 4B protégée, relativement bloquée, comprend le secteur de Chambésy-Dessous, de Chambésy-Dessus et de Pregny.

- La zone 4B de développement permet un certain développement, tout en laissant les prix du foncier sous le contrôle de l’Etat, donc peu favorable à une valorisation des parcelles.

- La zone 4B autorise plus de commerces, suscitant plus d’oppositions face à de possibles nuisances.

Etant donné la complexité du sujet, les Commissaires ont demandé au mandataire de préparer, d’ici à la prochaine séance, un tableau récapitulatif indiquant de manière précise ce qu’il est possible d’entreprendre ou non, en l’illustrant avec des exemples concrets. Ces informations seront alors examinées et analysées de près par la Commission.

A relever que les discussions ont tourné autour de la notion de « développement » ou encore « d’évolution » ; certains Commissaires ont cherché à ne concéder qu’un minimum d’évolution et de développement dans les quartiers désignés plus haut. D’autres ont montré une attitude plus positive face au changement, en veillant à ne pas bloquer l’évolution de ces mêmes quartiers, en favorisant notamment la présence de zones d’activités.

A cet égard, un consensus s’est dégagé en vue de ne pas parler de « développement », personne ne songeant à aménager une zone commerciale autour 13 de la gare de Chambésy pour y attirer du monde. Pourtant, chacun est conscient de la nécessité de favoriser l’implantation de commerces et d’activités professionnelles offrant un certain intérêt sur le plan de la fiscalité.

Finalement, suite à ce débat nourri, des décisions et des options seront prises sur la base des informations factuelles qui seront fournies à la Commission. Lors de sa prochaine séance, celle-ci abordera également la question du canevas du Guide Zone Villas.

Et puis le Président Wavre dit se réjouir de découvrir le projet immobilier privé du chemin de la Fontaine évoqué plus haut par le Conseiller administratif Philippe Schwarm (cf. point 3.11. ci-dessus) et d’en apprendre plus à son sujet.

Enfin, M. Wavre recommande aux Conseillers municipaux qui ne sont pas membres de la Commission de l’aménagement du territoire de prendre connaissance du procès-verbal de la séance du 21 novembre dernier.

4.3 Commission sociale (Rapporteur : M. Alain Bolle, Président)

La Commission s’est réunie le 28 novembre 2018. A son ordre du jour, l’audition de représentants de l’Association ADN projet, un point de situation sur les proches-aidants suite à un sondage réalisé par le bureau Team Consult à ce sujet, un point de situation sur la colonie de vacances La Ruche et, enfin, quelques points aux Divers.

4.3.1. Audition de l’Association ADN Pro-Jet

L’Association ADN (« Avenir de Nos Jeunes ») vient en aide aux jeunes âgés entre 16 et 20 ans, en situation de rupture scolaire ou professionnelle, par le biais d’un soutien sous la forme d’heures de cours, ou de stages auprès d’entreprises partenaires. Une association que la Commission a voulu auditionner, la Commune l’ayant soutenue financièrement par le biais de subventions inscrites au budget de fonctionnement 2018.

Au terme de cette rencontre avec les représentants de ADN Pro-Jet, les Commissaires se sont sentis confortés dans la décision qu’ils avaient prise de soutenir les activités de cette association. Les prestations telles que présentées leur ont paru des plus pertinentes et en adéquation avec le programme FO18 (Formation Obligatoire 18 ans).

4.3.2. Point de situation sur les proches-aidants

Une étude a été menée par TC Team Consult SA, entreprise suisse et européenne de conseils en management, en matière de recherche et le soutien aux proches-aidants, dans les communes genevoises. Les résultats en ont été présentés aux Commissaires.

Une étude qui a révélé l’existence de 33 proches-aidants actifs dans notre Commune. Ceux qui ont répondu au questionnaire de Team Consult sont, majoritairement, actifs sur le plan professionnel ; ils voient leurs charges s’alourdir de manière significative de par leur investissement auprès de leurs proches dans le besoin. On constate aussi que la plupart des proches-aidants n’ont jamais reçu d’aide ou d’information et l’on perçoit chez eux un sentiment de déni de leur propre fatigue.

On constate donc un besoin en matière d’assistance financière (pour leur permettre de recourir à des prestations leur procurant un certain repos), d’assistance pour les transports au moyen de véhicules adaptés, de décharges pour le soutien de nuit, de soutien psychologique, d’accès à l’information et de démarches de sensibilisation auprès des employeurs.

Suite à cette présentation, les Commissaires ont demandé à M. Ph. Pasche, Conseiller administratif délégué, de bien vouloir organiser une rencontre avec la personne responsable du dispositif des proches-aidants au niveau cantonal.

A noter que des communes membres du GCRDL-Groupement des communes de la rive droite du lac doivent encore se prononcer sur le rapport de Team Consult, dans 14 l’espoir qu’une solution puisse être trouvée au niveau intercommunal. 4.3.3. Point de situation sur la Colonie de vacances La Ruche

M. le Conseiller administratif délégué a présenté aux Commissaires les nouveaux statuts du Groupement intercommunal pour le bâtiment de la Ruche, dans la perspective du vote, par le Conseil municipal, d’une délibération approuvant la création dudit groupement et l’ouverture d’un crédit de CFH 400'000.00, au titre de subvention d’investissement en vue de la rénovation du bâtiment de la colonie de vacances situé aux Granges-sur-Salvan, en Valais.

Après discussion, le projet de délibération – qui sera soumis tout à l’heure à l’approbation du Conseil municipal - a reçu un préavis favorable de la Commission sociale, par 5 oui et 2 abstentions.

4.3.4. Divers

Programme d’intégration cantonal 2 (PIC) Un deuxième programme d’intégration cantonal faisant référence aux responsabilités des communes en matière d’intégration des nouveaux habitants venant d’être adopté, le Président Bolle a demandé à M. Ph. Pasche d’inviter le délégué cantonal à l’intégration devant la Commission, pour expliquer à ses membres la situation qui prévaut en la matière dans d’autres communes genevoises.

4.4. Commission sécurité (Rapporteur : Mme Pauline Faigaux, Présidente)

La Commission s’est réunie le 5 décembre 2018. A son ordre du jour, le point de situation sur divers projets et propositions, tels que le projet de zone 30 km/h au virage « Foretaille/Roilbot », les zones non-sécurisées de la Commune, le recensement des parkings, les nouveaux radars mobiles de mesure de la vitesse et de la fréquence des véhicules et, enfin, quelques points divers.

4.4.1. Projet de zone 30 km/h au virage « Foretaille/Roilbot »

Le rapport final de ce projet a été transmis à la DGT par le bureau Urbaplan. Les plans y relatifs doivent encore être validés pour pouvoir déposer une requête en autorisation de construire en bonne et due forme. Il est prévu de réaliser les travaux dans le courant du 2ème semestre 2019.

4.4.2. Zones non-sécurisées de la Commune

Les zones considérées comme non-sécurisées sur le territoire communal ont été passées en revue par les Commissaires. A cet, égard, on peut citer, entre autres, le débouché du chemin des Cornillons sur le chemin de Chambésy, en face de l’Ancienne-Poste ou encore le virage entre l’Ancienne-Poste et le chemin de Chambésy. On pourrait envisager la mise en place d’une zone 30 km/h à cet endroit.

A noter également que des voitures stationnent souvent de manière illégale à l’angle de l’axe Châtaigniers-Roilbot, un fait qui a d’ailleurs été signalé à la police, comme le confirme Mme I. Rasmussen, Maire, en tant que Conseillère administrative déléguée.

4.4.3. Parkings

Mme Rasmussen informe les Commissaires que le Conseil administratif a mandaté le bureau Urbaplan pour lui présenter un rapport recensant les différents parkings à disposition sur le territoire communal, avec à chaque fois, leurs caractéristiques. Elle a toutefois rappelé que la DGT demeurait seule compétente en matière de pose de signalisation routière, y compris celle des zones de parking. A noter que la Commune peut rendre la DGT attentive à une situation qu’elle jugerait potentiellement problématique, voire définir les endroits où elle souhaiterait aménager des places de parc (dans le respect de la législation en vigueur bien entendu).

4.4.4. Nouveaux radars mobiles de mesure de la vitesse et de la fréquence des véhicules

Un membre de la Commission évoque l’existence de nouveaux radars mobiles mis au point par l’EPFL ; des appareils qui indiquent en temps réel la fréquence des 15 véhicules, ainsi que leur vitesse moyenne et qui pourraient trouver un usage sur le territoire communal.

Mme Faigaux invite les Conseillers municipaux intéressés à se procurer un fascicule explicatif quant au but et à l’utilisation de ce matériel-

4.4.5. Divers

Exercice surprise de la Compagnie des sapeurs-pompiers volontaires de la Commune de Pregny-Chambésy

Au d́ ébut du mois de novembre dernier, l’OCPPAM-Office cantonal de la protection de la population et des affaires militaires, a organisé un exercice « surprise » de terrain visant à valider la réactivité de la compagnie des sapeurs-pompiers de Pregny-Chambésy.

Les résultats n’ont été à la hauteur des attentes, étant jugés insatisfaisants. Au vu de cette situation, l’OCCPAM a décidé que la compagnie évoluerait temporairement sous les ordres de la compagnie des sapeurs-pompiers de Bellevue.

Mme Faigaux termine en soulignant la difficulté à recruter de nouveaux volontaires pour garantir un effectif de sapeurs-pompiers suffisant.

4.5. Commission culture, sports et loisirs (Rapporteur : M. Nicolas Haenni, Président)

La Commission s’est réunie le 6 décembre 2018. A son ordre du jour, un point de situation sur le projet de piscine intercommunale de Pré-Bois, un retour sur la Course de l’Escalade et quelques points divers.

4.5.1. Point de situation sur le projet de piscine intercommunale de Pré-Bois

En tant que Conseiller administratif délégué, M. Ph. Pasche a fait le point sur le projet de piscine intercommunale de Pré-Bois, sur un terrain situé à proximité de l’Aéroport international de Genève.

Il communique les derniers chiffres à sa disposition, ainsi que la répartition des coûts négociés en plusieurs étapes, entre les magistrats des 12 communes de la rive droite concernées par le projet, coûts estimés à quelque CHF 30 millions (un chiffre qui devrait être revu prochainement). La Commune de Pregny-Chambésy devrait se porter garante au moyen d’un cautionnement d‘environ CHF1'150'000.00, en investissement bancaire, avec, en sus, une participation annuelle aux frais de fonctionnement d’environ CHF82'000.00 pendant 30 ans.

Au vu de l’importance du projet impliquant une démarche sur le plan de l’intercommunalité, des besoins ressortant des statistiques de la Confédération et des diverses participations de la part de privés et du Canton de Genève, le Conseil administratif déclare vouloir soutenir le projet de manière unanime.

Au cours de la discussion qui s’en est suivi, la Commission a abordé différents thèmes touchant au tarif des entrées, aux éventuelles subventions des entrées, à la proximité de la piscine, aux coûts comparatifs avec notre propre piscine (même si cette comparaison a ses limites, soit un coût d’exploitation d’environ CHF 500'000.00 par an, pour une ouverture sur 4 mois).

D’autres sujets ont encore été évoqués par les Commissaires, tels que la reprise de l’entier du projet par les trois communes assumant à elles seules 70 % du coût total réparti entre les 12 communes initialement pressenties, le projet de couverture de notre piscine du Centre sportif et de loisirs des Châtaigniers, la différentiation entre une piscine à caractère sportif et une piscine de loisirs, la venue d’autres participants au projet – par exemple l’Aéroport international de Genève - et l’usage, par nos propres concitoyens, de piscines situées hors de la Commune de Pregny-Chambésy.

Des points plus pragmatiques ont également été soulevés, comme celui de l’augmentation du budget de notre ménage communal, ainsi que le délai très court qui nous est imposé pour prendre une décision à propos d’un dossier aussi important et complexe. 16

4.5.2. Divers

Au chapitre des Divers, la Commission a fait un bref retour sur la Course de l’Escalade et sur la soirée « Magie ». Concernant cette dernière, les Commissaires qui ont assuré le service ont fait part de leur souhait que la Commune se montre un peu plus généreuse, à l’avenir, s’agissant de la quantité de fluides et de solides proposés aux participants…

4.6. Commission des finances (Rapporteur : M. François Curtin, Président)

En préambule, le Président Michel Decroux tient à remercier M. Curtin, ainsi que la rédactrice du procès-verbal, de la célérité avec laquelle a été produit le rapport de la dernière séance en date de la Commission des finances.

La Commission s’est réunie le 14 janvier 2019. A son ordre du jour, l’audition de représentants du cabinet RMG Conseil, dans le cadre de l’analyse du patrimoine financier de la Commune, ainsi que l’examen de trois projets de délibération qui seront soumis tout à l’heure au vote du Conseil municipal.

4.6.1. Audition du cabinet RMG Conseil

Les Commissaires ont auditionné des représentants de RMG Conseil, cabinet spécialisé dans l’accompagnement des décideurs et dirigeants souhaitant optimiser leurs dépenses et leurs ressources.

Ils ont présenté une évaluation du patrimoine financier de la Commune, dont la valeur s’élève à CHF 61 millions, avec un endettement de CHF 19 millions et un revenu généré de CHF 1,2 millions par année.

4.6.2. Examen et préavis sur trois projets de délibération

- Projet de délibération relative à la création du Groupement intercommunal pour le bâtiment « La Ruche » situé aux Granges-sur-Salvan, en Valais, à l’approbation des statuts dudit groupement et à la dotation d’une subvention d’investissement de CHF 400´000,00.

Préavisé favorablement par la Commission des finances, après discussion.

- Projet de délibération relative à l’adhésion de la commune de PregnyChambésy à la Fondation intercommunale de Pré-Bois.

Projet également préavisé favorablement à la majorité des Commissaires, au terme d’une longue discussion.

- Projet de délibération relative à la dissolution du Groupement intercommunal de gestion de la construction PCI-Tuileries.

Un projet discuté, puis préavisé favorablement par la Commission.

5. Projets de délibération

5.1 Délibération relative à la création du Groupement intercommunal pour le bâtiment « La Ruche » situé aux Granges-sur-Salvan en Valais destiné à l’hébergement de vacances, à l’approbation de ses statuts et à la dotation d’une subvention d’investissement de CHF 400´000.00 HT (quatre cents mille)

Le Président Decroux passe la parole à M. Philippe Pasche, Conseiller administratif délégué pour les explications de circonstance.

M. Pasche précise que le Conseil municipal doit se prononcer ce soir sur l’acceptation ou le refus un crédit d’investissement de CHF 400'000.00 destiné à financer les travaux de rénovation du bâtiment de la Colonie de vacances La Ruche, ainsi que sur l’approbation des statuts du groupement intercommunal créé tout exprès pour assurer 17 la gestion du chantier.

Un groupement dont la genèse remonte au 17 janvier 2017, voulu par les communes qui soutiennent depuis de très nombreuses années, entre autres financièrement, les activités de l’association des colonies de vacances La Ruche : Grand-Saconnex, , Pregny-Chambésy et .

Les différents protagonistes au projet, à savoir les magistrats délégués, les différentes sections communales de l’association La Ruche et le comité central de cette dernière, ont fourni un remarquable travail de fond à cet égard.

L’impulsion de départ a été donnée par Pregny-Chambésy, lorsque que la section de La Ruche s’est aperçue que d’importantes rénovations devaient être entreprises dans le bâtiment de la Colonie, aux Granges-sur-Salvan. Ladite section a mandaté un ancien Conseiller municipal de la Commune pour recenser les divers travaux à effectuer et estimer leur coût. Un coût qui s’est révélé totalement disproportionné au regard de la trésorerie à disposition de l’association.

Jugeant que l’activité de l’association de La Ruche devait se concentrer essentiellement sur la gestion des séjours des enfants durant les vacances, et qu’il était préférable de laisser les aspects techniques et d’infrastructure aux services communaux concernés, M. Ph. Pasche a proposé à ses collègues des trois autres communes de trouver une solution intercommunale permettant d’avoir une vue d’ensemble sur les investissements à consentir, sans devoir prendre des décisions au coup par coup, s’agissant des travaux à réaliser.

Une fois ce travail de fond effectué, les quatre communes concernées ont fait appel à ATON Management SA, société active dans le domaine de l’immobilier, laquelle a rendu un devis estimatif de CHF 1'431'900.00 HT, comprenant le coût des travaux à réaliser et des honoraires. M. Pasche relève le fait que ce montant est susceptible de varier, car il ne s’appuie pas sur des prix négociés.

Les travaux qui seront effectués consisteront en une rénovation quasi-totale du bâtiment de La Ruche valable pour les 25 prochaines années. Il est à remarquer que les communes concernées ne cautionnent plus, désormais, l’hébergement dans cette construction, pour des raisons évidentes de sécurité. A cet égard, M. Pasche a appris avec satisfaction que le nouveau comité de l’association La Ruche avait trouvé une solution temporaire pour 2019.

Le chantier devrait pouvoir s’ouvrir dans les meilleurs délais, en 2019 en tout cas, de manière à ce qu’il puisse s’achever en 2020. Il est prévu que le crédit de CHF 400'000.00 au titre de subvention d’investissement soit amorti sur une période de 30 ans.

Enfin, le siège du nouveau Groupement intercommunal pour le bâtiment de La Ruche n’est pas encore arrêté à ce jour, mais il sera vraisemblablement installé dans la Commune de Pregny-Chambésy.

Au terme de ces explications, le Président ouvre la discussion :

M. A. Bolle : revient sur une proposition qu’il a formulée en Commission sociale, à savoir que si l’entier du crédit de CHF 400'000.00 n’était pas dépensé, le solde disponible soit versé dans un fonds de réserve destiné à l’entretien du bâtiment.

Il demande si ce point a été ou non discuté au sein du Conseil administratif, voire avec les magistrats de communes membres du futur groupement intercommunal.

M. Ph. Pasche : confirme que la proposition en question n’a pas été discutée avec les exécutifs des autres communes.

Il précise cependant que les normes comptables en vigueur n’autorisent pas la constitution d’un fonds de réserve provenant d’un éventuel solde de crédit 18 d’investissement. Seule la dépense effective sera donc comptabilisée.

M. E. Palandella : rappelle que ce projet de nouveau groupement intercommunal et de rénovation quasi complète du bâtiment de la Colonie de vacances La Ruche a fait l’objet de nombreuses discussions au sein de la Commission sociale, projet qui n’était pas « gagné d’avance ».

M. Palandella profite de l’occasion de remercier et féliciter M. le Conseiller administratif Philippe Pasche de la manière dont il a mené ce dossier.

Constatant l’absence d’autres remarques et/ou questions, M. M. Decroux prie M. Eric Palandella, Deuxième Vice-Président, de donner lecture du projet de délibération, avant de soumettre l’ensemble du texte de celui-ci au vote du Conseil municipal (au moment du vote, 19 Conseillers municipaux sur 19 sont présents, le Président ne vote pas) :

COMMUNE DE PREGNY-CHAMBÉSY

D É L I B É R A T I O N

Relative à la création du Groupement intercommunal pour le bâtiment « La Ruche » situé aux Granges-sur-Salvan en Valais destiné à l’hébergement de vacances, à l’approbation de ses statuts et à la dotation d’une subvention d’investissement de CHF 400´000.00 HT (quatre cents mille)

Vu que l’association des colonies de vacances la Ruche Grand-Saconnex, Meyrin, Pregny-Chambésy et Versoix possède et gère un chalet situé sur la commune de Salvan en Valais ;

Vu la nécessité de procéder à des travaux de rénovation importants difficilement réalisables par l’association ;

Vu la volonté des communes du Grand-Saconnex, Meyrin, Pregny-Chambésy, et Versoix de maintenir ensemble un lieu de vacances pour les enfants et les habitants de leur commune ;

Vu la volonté des quatre communes partenaires ci-dessus de former un groupement intercommunal chargé de gérer et d’entretenir un bâtiment destiné à l’hébergement de vacances ;

Vu le projet de statuts de ce groupement intercommunal mis au point par les quatre communes partenaires, projet soumis au Service de surveillance des communes ;

Vu le devis estimatif des travaux d’ATON Management SA se montant à CHF 1´431´900.00 HT (un million quatre cent trente et un mille neuf cent francs) correspondant aux travaux de rénovation et honoraires ;

Vu que les frais d’investissement à la charge des communes sont à répartir à parts égales entre les communes ;

Vu le préavis favorable de la Commission Sociale du 28 novembre 2018 ;

Vu le préavis favorable à l’unanimité de la Commission des Finances du 14 janvier 2019 ;

Conformément aux art.30, al1, let.u, et 52, al.2 de la loi sur l’administration des communes du 13 avril 1984,

Sur proposition du Conseil administratif,

LE CONSEIL MUNICIPAL Dans sa séance du 22 janvier 2019 19

DÉCIDE :

Par 17 oui ( 12 PLR, 3 Entente, 2 Alternative), aucun non et 1 abstention (PLR),

1. De créer un groupement intercommunal entre les communes du Grand-Saconnex, Meyrin, Pregny-Chambésy et Versoix sous le nom de « Groupement intercommunal du bâtiment la Ruche ».

2. D’adopter ses statuts tels qu’ils figurent dans le document annexe qui fait partie intégrante de la présente délibération.

3. De fixer l’entrée en vigueur des statuts au lendemain de l’approbation par le département compétent.

4. D’ouvrir un crédit destiné au versement d’une subvention d’investissement de CHF 400´000.00 HT (quatre cents mille) au Groupement intercommunal pour le bâtiment de « la Ruche » situé aux Grange sur Salvan en Valais pour financer les travaux de rénovation.

5. De comptabiliser cette dépense dans le compte des investissements, puis de la porter à l’actif du bilan de la Commune de Pregny-Chambésy, dans le patrimoine administratif.

6. D’amortir la subvention d’investissement prévue au point 4. au moyen de 30 annuités qui figureront au budget de fonctionnement sous le compte 34.36 dès 2019, date estimée de la réalisation.

7. De désigner le Conseil administratif pour signer tous documents relatifs au groupement.

8. De subordonner cette délibération à l’acceptation d’une délibération similaire par les communes concernées.

Le Président : Michel Decroux

En conséquence, la délibération ci-dessus est acceptée.

5.2 Délibération relative à l’adhésion de la Commune de Pregny-Chambésy à la Fondation intercommunale de Pré-Bois

Le Président passe immédiatement la parole à M. Ph. Pasche, Conseiller administratif, pour la présentation de cet important dossier.

Clause du besoin En préambule, M. Pasche explique que les travaux effectués au sein de la commission « sports » de l’Association des communes genevoises (ACG) depuis 2011 ont permis, entre autres, de recenser les infrastructures majeures d’importance régionale. Il en ressort notamment le besoin de pouvoir disposer rapidement d’un bassin d’une longueur de 50 m., afin de proposer une alternative bienvenue pour la population actuelle du canton et, notamment, des communes de la rive droite de celui-ci.

Genève ne compte qu’une seule piscine de 50 m sur l’ensemble de son territoire. Une installation en suroccupation chronique depuis plusieurs années. La Commune de Meyrin, qui porte le dossier proposé ce soir au Conseil municipal de Pregny-Chambésy, s’est longuement investie en temps et en réflexions, pour arriver à un projet réaliste.

Présentation à la Commission culture, sport et loisirs Le 6 décembre dernier, une présentation a été faite à la Commission culture, sports et loisirs, proposant la création d’une fondation intercommunale de droit public intitulée « Fondation intercommunale de Pré-Bois ». A cette occasion, les Commissaires ont fait part de leur inquiétude de devoir se positionner en un temps très limité sur un projet d’envergure, impliquant un montage financier important. D’où le souhait qu’ils ont exprimé de reporter, dans la mesure du possible, toute décision à cet égard, en 20 s’assurant, auparavant, du besoin d’une telle piscine pour les Pregnotes et Chambésiens.

Se défendant de vouloir « court-circuiter » ce soir les membres de la Commission culture, sports et loisirs, M. Pasche prie d’emblée ceux d’entre eux qui pourraient se sentir déçus que l’exécutif passe outre au souhait exprimé par cette dernière, de l’excuser. En effet, dès lors qu’il s’agit d’un projet de nature intercommunale, le Conseil administratif n’avait pas d’autre choix que de suivre les procédures et les délais fixés, identiques pour toutes les communes concernées (cf. rapport du Président de la Commission culture, sports et loisirs au point 4.5.1. ci-dessus).

Présentation à la Commission des finances Compte tenu de ces impératifs et des enjeux financiers conséquents, le Conseil administratif a opté pour une présentation à la Commission des finances, suivie d’un préavis de cette dernière, dans laquelle siègent, entre autres, plusieurs Conseillers municipaux membres de la Commission culture, sports et loisirs.

La Commission des finances a d’ailleurs émis un préavis favorable à l’endroit du projet de délibération relatif à la création de la Fondation intercommunale de Pré-Bois (cf. rapport du Président de la Commission des finances, au point 4.6.2. ci-dessus).

La Commission culture, sports et loisirs ne s’étant pas formellement prononcée sur ladite délibération, M. Pasche prie les Conseillers municipaux de biffer, en page 2 du projet qu’ils ont en main, la phrase « Vu le préavis favorable de la Commission culture, sports et loisirs du 6 décembre 2018 » qui ne correspond pas à la réalité.

Quelques statistiques Comme M. Pasche l’a dit tout à l’heure, le canton de Genève ne compte qu’une seule et unique piscine de 50 m. sur son territoire. Quelques chiffres statistiques confirme à l’envi qu’un seul bassin de cette grandeur n’est plus suffisant :

La natation figure en troisième position des sports les plus pratiqués en Suisse, selon un rapport émanant des services de la Confédération, « Sport suisse 2014 ». En outre, une étude sérieuse démontre que Genève aurait besoin de deux piscines supplémentaires de 50 m. Dans ce même rapport, on peut lire que la natation serait le premier sport que l’on souhaiterait pouvoir pratiquer davantage, un sport reconnu comme pouvant se pratiquer à tout âge, étant donné ses effets bénéfiques sur la santé.

La nouvelle infrastructure proposée serait donc susceptible de concerner la population dans son ensemble.

Proximité avec la Commune de Pregny-Chambésy Concernant le lieu d’implantation de ces futures installations, M. Pasche attire l’attention des Conseillers municipaux sur leur relative proximité avec notre Commune, contrairement à ce que bon nombre de gens pensent. La parcelle censée accueillir la piscine de Pré-Bois se trouve dans le secteur de Blandonnet - aisément accessible pour les administrés de Pregny-Chambésy – dans un triangle formé par l’autoroute, la route de Pré-Bois et la route de Meyrin.

Sis sur la Commune de Meyrin, ce lieu bénéficie d’une importance stratégique en matière de desserte en transports publics pour les communes de la rive droite du lac qui pourront y accéder dans d’excellentes conditions.

Terrain au bénéfice d’un droit de superficie gratuit A noter que le terrain convoité est mis à disposition par l’Etat, lequel a déjà intégré dans le plan directeur cantonal 2013 (cf. fiche A13) un projet de piscine couverte avec bassin de 50 m. sur la rive droite. Cette mise à disposition se fera au moyen de l’octroi d’un droit de superficie gratuit, d’une valeur estimée à CHF 5 millions. Un geste apte à faciliter grandement le financement du projet, les Communes intéressées n’ayant pas à assumer l’achat de la parcelle.

Participation de promoteurs privés A noter que des promoteurs privés, convaincus de l’attractivité d’une telle piscine sur la rive droite, s’engagent à financer une partie des coûts d’exploitation annuels jusqu’à un maximum de CHF 800'000.00 par année, et ce durant 30 ans. Un montant de CHF 5 millions de la Fondation du Casino de Meyrin a également été annoncé. Sans 21 compter que le Fonds Intercommunal (FI) a accepté de financer 10 % du coût du projet, soit un montant de CHF 3 millions.

Constitution d’une fondation de droit public Considérant que l’intercommunalité constitue un élément-clé dans la réalisation d’un tel projet, le Service de surveillance des communes a plaidé en faveur de la constitution d’une fondation de droit public, chargée de la réalisation et la gestion de la future piscine. Une fondation dont les membres seraient les 12 communes situées sur la rive droite du lac.

Coûts du projet Trois paramètres ont été pris en compte pour établir la clé de répartition des frais d’investissement et de fonctionnement entre les communes partenaires : la population, l’indice de capacité financière et l’éloignement du territoire de chaque commune par rapport aux équipements propriété de la fondation, en transports publics et privés.

L’investissement ne sera pas réalisé directement par les communes, mais se fera au moyen d’un emprunt de CHF 22 millions, contracté auprès d’un établissement financier. Un emprunt courant sur 30 ans, échant à fin 2053.

La part de Pregny-Chambésy au financement du projet, se montera à CHF 1'149'580.00 ; elle prendra la forme d’un cautionnement qui figurera dans les comptes de la Commune comme un engagement hors-bilan. On ne parle pas ici d’un investissement, mais d’une garantie accordée par la Commune.

Les charges de fonctionnement annuelles se montent à CHF 4'048’677.00 et les recette à CHF 1'669'000.00, laissant une perte nette qui sera répartie entre les communes concernées. Pour Pregny-Chambésy, la participation sera de CHF 82'544.00. A titre de comparaison, la piscine du Centre sportif et de loisirs des Châtaigniers, à ciel ouvert, en fonction 4 mois par an, coûte CHF 500'000.00 par an…

Intérêt du projet pour Pregny-Chambésy Quel est, alors, l’intérêt pour notre Commune de participer au projet Pré-Bois ? Nous disposons bien sûr d’une piscine estivale, familiale, parfaite pour la baignade. En revanche, cette installation ne permet pas de répondre aux demandes récurrentes de nombreux utilisateurs de pouvoir bénéficier d’une ligne d’eau dédiée. Il n’est pas possible, à ce jour, d’envisager un agrandissement des bassins, ni de les couvrir. D’autre part, la population est en augmentation, ce qui n’ira pas sans poser toujours plus de problèmes d’engorgement.

Le projet de piscine à Pré-Bois tombe donc à point nommé, avec ses avantages en matière d’accessibilité et de proximité de notre Commune, ainsi qu’en matière d’intercommunalité - une démarche d’avenir – et pour un coût tout à fait supportable pour le ménage communal.

Pour toutes ces raisons, M. Pasche invite le Conseil municipal à voter la délibération qui lui est proposée ce soir, pour pouvoir entamer le processus de création de la Fondation intercommunale de Pré-Bois, puis assurer le cautionnement de l’emprunt et le financement des frais de fonctionnement du complexe sportif, selon la clé de répartition évoquée plus haut. Ce qui permettra de concrétiser ce projet de piscine intercommunale avec une mise en service prévue pour 2022-2023.

A ce jour, Bellevue, Céligny, Dardagny, Grand-Saconnex, Meyrin et ont accepté le projet dans son principe, est, à ce jour, la seule commune à avoir refusé, Pregny-Chambésy, Versoix et doivent se prononcer cette semaine ou la suivante. Collex-Bossy ne peut prendre actuellement aucune décision à cet égard, du fait qu’elle est temporairement administrée par le Canton.

Au terme de ces explications, le Président ouvre la discussion :

Mme C. Kössler : aimerait savoir ce qu’il adviendra de la répartition des coûts de ce projet si toutes les communes pressenties n’y adhèrent pas ?

M. Ph. Pasche : répond que si les grandes communes venaient à se désengager du projet, celui-ci ne se ferait pas. Le refus 22 de la Commune de Russin de participer ne remet en tout cas pas en cause, à ce jour, la viabilité du projet.

M. D. Kössler : se dit sceptique à l’égard de ce projet, même s’il salue la démarche et les efforts entrepris en matière d’intercommunalité. Il formule tout d’abord une remarque au niveau de la région. D’aucuns souhaiteraient pouvoir disposer d’une piscine supplémentaire, un désir tout à fait louable. Il faudrait toutefois se poser la question de savoir jusqu’où peut-on vivre au-dessus de ses moyens dans nos communes ?

Pas spécifiquement à Pregny-Chambésy, mais au niveau du Canton tout entier, qui enregistre des déficits extravagants et vit au-dessus de ses possibilités financières depuis un certain temps.

Voter des dépenses excessives sans se préoccuper de la manière dont elles seront assumées au fil des ans devient petit à petit une sorte de norme. Un état d’esprit favorisant une certaine dérive. Certes, financer des frais de fonctionnement pour une piscine intercommunale à raison de CHF 82'000.00 par an serait, à court terme en tout cas, supportable pour le ménage communal, mais où fixer la limite des contraintes budgétaires ?

Autre point déjà mentionné par M. le Conseiller administratif délégué, notre Commune dispose déjà d’une piscine ouverte 4 mois par an, voire 5 mois tout au plus, mais qui nous coûte chaque année environ CHF 400'000.00 à CHF 500'000.00, y compris pour quelques autres infrastructures comme celles du Tennis-Club. Quoiqu’il en soit, il s’agit d’une dépense relativement conséquente, rien que pour la natation.

Et M. Kössler de rappeler l’existence de la plage du Vengeron et de la plage privée communale, toutes deux à disposition de nos administrés. Certes, elles ne sont pas chauffées et non utilisables en hiver, hormis par de courageux habitués, mais ces plages ont le mérite d’exister. La plage du Vengeron étant toujours extrêmement fréquentée durant la belle saison, on peut considérer que la Commune de Pregny-Chambésy fournit là une prestation non négligeable aux usagers et à la communauté alentours, ne serait-ce que par un entretien régulier de la zone. Le Conseil administratif connaît parfaitement les problèmes que pose la gestion des abords de la plage du Vengeron.

Par ailleurs, M. Kössler rappelle aussi l’existence d’un fonds intercommunal (FI) géré par l’Association des communes genevoises, fonds au financement duquel Pregny-Chambésy participe pour un montant d’environ CHF 800'000.00, lequel figure en bonne place au budget de fonctionnement 2019. Un montant susceptible de varier d’année en année, en fonction de la situation financière de la Commune.

En résumé, sur un budget de CHF 10 ou 11 millions, Pregny-Chambésy consacre grosso modo CHF 500'000.00 à la natation. Si l’on ajoute encore des frais pour la pratique de 4 ou 5 autres sports, cette part augmente encore sensiblement.

D’autre part, M. Kössler relève le fait qu’avec le projet Pré-Bois, la Commune de Meyrin aura à disposition une quatrième piscine, sans compter que plusieurs autres 23 piscines existent alentours.

Enfin, même si Pregny-Chambésy sera relativement proche de la future piscine de Pré-Bois, bien desservie en transports publics, il faudra tout de même compter une bonne trentaine de minutes pour y accéder. Il sera plus rapide de se rendre à la piscine de Varembé, voire à celle des Vernets. Pour les habitants de notre Commune, la piscine de Pré-Bois ne sera certainement pas la première sur laquelle ils porteront leur choix.

Pour ces motifs, M. Kössler déclare qu’il votera contre le projet de délibération soumis tout à l’heure au Conseil municipal.

M. Ph. Pasche : se dit étonné d’entendre parler d’un financement d’une piscine par le Canton, alors cela n’a jamais été le cas. Au contraire, les communes, et la Ville de Genève en particulier, ont toujours assuré de tels financements elles-mêmes. Cette dernière s’apprête même à investir CHF 318 millions pour la rénovation des piscines des Vernets et de Varembé.

Il demande aussi qui, dans cette assemblée de Conseillers municipaux et d’auditeurs, n’a pas bénéficié une fois ou l’autre des installations des Vernets, ou encore de Varembé ?

On peut donc considérer comme un juste retour des choses le fait que notre Commune puisse contribuer à permettre à d’autres de bénéficier d’une nouvelle et performante installation. « Nous devons faire preuve d’ouverture », plaide-t-il.

M. D. Kössler : est conscient que le projet Pré-Bois est financé par un groupement de communes, mais il se place d’un point de vue régional. Certaines d’entre elles, ne bénéficiant peut-être pas de la même situation financière favorable que la nôtre, s’engagent dans des travaux qui les dépassent dans une certaine mesure, source potentielle de problèmes qui rejailliront forcément un jour ou l’autre sur les autres communes.

Pregny-Chambésy aurait certes bien les moyens de participer pour quelque CHF 80'000.00 par an aux dépenses de fonctionnement de la piscine de Pré-Bois, dans les premières années en tout cas. Mais que se passera-t-il au fil du temps ? Bien malin qui pourra le prédire…

M. J. Jungo : partage l’avis de M. D. Kössler. Il dit avoir recueilli par le biais d’internet diverses informations desquelles il ressort qu’en Suisse, on ne trouve que 11 piscines couvertes de 50 m. de longueur. Nous avons la chance d’en avoir une à Genève, alors pourquoi deux, se demande-t-il ?

Il déclare encore être tombé sur un communiqué de presse de la Ville de qui évoque une collaboration financière avec l’Etat de Genève, en vue de la mise à disposition de sa piscine de 50 m. toute l’année durant, pour un coût de CHF 1,5 millions environ.

Dès lors, la Suisse comptera 12 piscines de 50 m. ouvertes toute l’année, dont 2 seront situées à Genève.

M. F. Curtin : en tant que fidèle usager des piscines, il reconnaît que le fait de pouvoir évoluer toute l’année dans des bassins 24 couverts constitue un sérieux avantage, sachant que les bassins chauffés, mais à l’air libre, n’offrent pas le même degré de confort aux nageurs.

Il relève le fait que la seule piscine couverte de 50 m., située aux Vernets, est extrêmement utilisée, comme il en a témoigné lors de la dernière séance en date de la Commission des finances. Très souvent, en effet, seul un quart de la surface de ladite piscine est utilisable par le grand public, les trois-quarts restants étant réservés aux clubs et aux professionnels.

Le projet de Pré-Bois répond donc très certainement à un besoin de la population. Ce d’autant que les piscines des Vernets et de Varembé, du fait de leur ancienneté, posent de plus en plus de problèmes s’agissant de leur entretien et de la maintenance de leurs installations techniques.

Il se dit favorable au projet intercommunal de Pré-Bois, que la Commune a les moyens de soutenir et qui participe au maintien d’une bonne santé publique. Une deuxième piscine couverte de 50 m. à Genève paraît, à M. Curtin, procéder d’une démarche tout à fait acceptable. Il déclare qu’il soutiendra le projet.

M. D. Berner : dit qu’il soutient à cent pour cent le projet de piscine à Pré-Bois, un projet qu’il considère comme hautement utile et intéressant, en ce sens qu’il offrira plus de possibilités aux genevois de pratiquer un sport sain et vivifiant, alors que l’on manque d’installations adéquates.

On constate également que les enfants pratiquent de plus en plus la natation qui fait partie intégrante du cursus scolaire, une situation qui a pour conséquence que les bassins sont de plus en plus chargés. Bien entendu, il existe déjà des piscines dans plusieurs communes, mais ce sont souvent des piscines situées dans des écoles, qui ne sont pas accessibles au public.

En résumé, Pré-Bois constitue un magnifique projet, de nature intercommunale de surcroît, ainsi qu’une très belle opportunité de pouvoir encourager et développer la natation dans notre Canton.

Mme M. Lundgren : au vu de l’ampleur du projet de piscine intercommunale Pré-Bois, elle se demande pourquoi la Commission culture, sport et loisirs n’en a entendu parler qu’en novembre dernier ?

Elle déplore le fait que ladite Commission n’ait pu disposer de suffisamment de temps pour étudier les divers volets de cet important dossier et en débattre en séance. Des discussions plus approfondies auraient peut-être permis à certains Commissaires de changer leur vision des choses.

Mme Lundgren éprouve la sensation qu’on lui « force la main », si bien qu’elle ne soutiendra pas la délibération proposée au Conseil municipal.

M. N. Haenni : comprend les différents avis contradictoires exposés plus haut par ses collègues. Pour sa part, il évoque une question de principe pour la Commune de Pregny-Chambésy : nos administrés peuvent-ils se permettre d’aller nager dans les piscines d’autres communes, alors que dans le même temps nous ne 25 permettons pas aux citoyens d’autres communes d’utiliser notre propre piscine des Châtaigniers… ?

Pour cette raison et en reconnaissance de l’admirable travail fourni par le Conseil administratif dans ce dossier complexe, M. Haenni déclare qu’il acceptera le projet de délibération qui sera soumis tout à l’heure au Conseil municipal.

M. R. Wavre : reconnaît avoir fait preuve d’un certain scepticisme au début, en découvrant le projet. Outre qu’il n’est pas un fanatique de la natation (sic), il s’est senti « effrayé » par le lieu qu’il n’imaginait pas si proche de Pregny-Chambésy. En fait, Pré-Bois est situé plus près de Cointrin que de Meyrin, donc plus près de chez nous.

Contrairement aux dires de M. D. Kössler, il sera possible de se rendre à Pré-Bois plus rapidement qu’en 30 minutes, notamment à bicyclette. D’autre part, si l’on entend mettre l’accent sur la santé et la prévention, il n’y a pas mieux que de promouvoir le sport.

Quant à la piscine des Vernets, il confirme qu’elle est suroccupée de manière chronique non seulement par les sportifs, mais aussi par les simples citoyens.

Toutes bonnes raisons de ne pas se laisser aller à un esprit chagrin et de ne pas refuser un projet fort bien tourné, simplement parce que l’on nous met un peu de « pression temporelle ».

Même s’il reconnaît cette pression évoquée par certains de ses collègues, M. Wavre souligne le fait que les grands projets intercommunaux obéissent souvent à des logiques qui leur sont propres, auxquelles nous devons faire l’effort de nous adapter. Réaliser un si gros ouvrage à des coûts et à des conditions aussi bonnes, avec un droit de superficie accordé gratuitement par l’Etat, dans un lieu très bien desservi par les transports publics et proche de l’aéroport, le tout dans une démarche intercommunale, apparaît comme un « bon deal ». M. Wavre déclare qu’il votera oui à la délibération qui sera soumis au Conseil municipal.

Il encourage d’ores et déjà ses collègues à faire de même ou tout au moins à s’abstenir si certains d’entre eux nourrissent encore quelque doute quant au bien-fondé du projet.

M. A. Bolle : dit avoir perçu depuis quelques semaines une certaine mauvaise humeur auprès des membres de la Commission culture, sports et loisirs, par rapport au rythme qui leur a été imposé dans ce dossier et au temps qui leur a manqué pour étudier ce dernier.

Il recommande dès lors au Conseil administratif de tenir compte de cet état de fait, d’autant que ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit. Cela dit, le vote que s’apprête à faire le Conseil municipal dans ce dossier n’est pas un référendum pour ou contre le Conseil administratif : « les Conseillers municipaux ne vont pas être amenés à revêtir des gilets jaunes, ni à se prononcer pour une destitution », dit-il, mais à voter sur un projet extrêmement raisonnable dans son coût d’exploitation, avec des charges qui pourraient être compensées dans une large proportion par les entrées, en cas d’affluence et de succès auprès du public. Il est à 26 relever aussi, fait plutôt rare, que l’Etat nous accorde gratuitement un droit de superficie !

Une autre remarque de M. Bolle concernant les finances de la Commune : il ne partage aucunement le souci de M. D. Kössler sur la santé économique des communes, santé qui vaut largement celle du Canton. Les charges évoquées dans ce projet de piscine de Pré-Bois paraissent tout à fait supportables. Une Commune comme Meyrin produit aujourd’hui, avec sa zone industrielle, des revenus qui lui permettent d’assurer un certain nombre de prestations à ses habitants, tout en s’agrandissant et en créant de nouveaux quartiers.

Des débats très chauds et complexes ont eu cours dans plusieurs communes du canton et de la rive droite notamment, pendant la période d’élaboration des budgets l’automne dernier. Il n’empêche que certaines de ces collectivités publiques ont déjà dit « oui », à ce jour, au projet de Pré-Bois.

Il encourage également celles et ceux qui doutent de la pertinence dudit projet à réfléchir aux actions que l’on entreprend aujourd’hui. En matière de sport, on a l’habitude d’utiliser des installations payées par d’autres communes, sans se poser forcément la question de savoir qui prend en charge leur coût.

Il est donc impératif de nous accorder pour soutenir le projet qui nous est soumis, dont le montage a été extrêmement bien fait, sous le pilotage du Conseil administratif de Meyrin, lequel a investi une énergie folle pour arriver au résultat présenté aujourd’hui.

M. Bolle termine par deux chiffres importants : le bassin dont nous disposons dans notre Commune nous coûte CHF 4'100.00 par jour, alors que le projet intercommunal de Pré-Bois nous coûtera CHF 226.00 par jour…

M. Bolle encourage donc ses collègues à voter « oui » au projet. Et que ceux qui voudraient manifester leur mauvaise humeur à l’égard du Conseil administratif s’abstiennent, tout simplement.

M. Ph. Pasche : dit concevoir la justesse de certaines des interventions ci-dessus. Par contre, il déclare ne pas être d’accord avec la notion de « forcer la main » dont d’aucuns semblent l’accuser. Il rappelle à cet égard que le Conseil municipal a été mis au courant du projet de Pré-Bois en 2015 déjà, projet qui a également été abordé en commission, en 2016 et 2017.

Il est vrai que le projet complet, chiffré, n’a pas pu être présenté puis tôt, le montage financier définitif, comprenant les engagements des investisseurs, n’ayant été publié que le 8 novembre 2018.

M. S. Calame : dit vouloir soutenir le projet de piscine Pré-Bois, fort bien finalisé, qui s’inscrit dans l’aménagement d’un quartier en plein développement. Ce qui ne l’empêche pas d’entendre les remarques de M. D. Kössler à propos des choix auxquels on doit consentir. Si la Commune décide de soutenir le projet Pré-Bois, cela permettra d’avoir à disposition deux pôles de natation bien distincts : d’une part le côté sportif à Blandonnet, d’autre part un lieu plus familial et social aux Châtaigniers, pendant la belle saison. 27

Et puis il est important de veiller à ne pas entrer dans la spirale de la surenchère budgétaire. M. Calame avertit d’ores et déjà le Conseil administratif et ses collègues que si l’on venait à lui soumettre d’autres projets d’envergure durant la législature en cours, il se prononcerait contre.

M. Ph. Schwarm : en complément aux propos tenus plus haut par M. Ph. Pasche, il dit constater que, dans toutes les communes, les projets qui font appel à la notion d’intercommunalité suscitent beaucoup d’émotions et de sentiments contradictoires, selon le degré d’implication qu’ils suscitent.

Or, à l’échelon cantonal, on se rend de plus en plus compte que l’intercommunalité, c’est véritablement l’avenir. Si l’on entend financer des infrastructures dans le domaine de la culture, dans le social (ex. : la crèche) et surtout dans le domaine du sport, il est absolument nécessaire de recourir à l’intercommunalité.

Bien entendu, dans le cas qui nous occupe, celui qui ne pratique pas la natation ne sera peut-être pas convaincu de la nécessité de réaliser un projet de piscine couverte avec un bassin de 50 m. Pourtant, le manque d’infrastructures dans ce domaine précis a été largement démontré par le Conseiller administratif Philippe Pasche.

Quant à l’assertion selon laquelle des communes « vivraient au-dessus de leurs moyens », M. Schwarm ne la juge pas pertinente ; au contraire, les collectivités publiques disposent d’un certain nombre de moyens. Pour lui, vivre au-dessus de ses moyens consisterait à monter un projet plus petit, plus modeste, à 100 % chez soi. Par contre, le fait de mutualiser ne signifie nullement vivre au-dessus de ses moyens. L’investissement présenté ce soir aux Conseillers municipaux ne représente que 3 % de l’investissement total : en l’occurrence, 3 % de CHF 30 millions, sur l’espace-temps tel qu’exigé par la loi sur l’administration des communes. Quelle infrastructure obtiendrions-nous pour ce prix-là dans notre propre Commune ?

Avec notre piscine communale des Châtaigniers, ouverte 4 mois par an, plus la piscine intercommunale de Pré-Bois, il serait possible d’offrir à tous les habitants de notre Commune la possibilité de bénéficier, au terme de 4 km de marche à pied ou de 5 km à vélo, d’une infrastructure de natation ouverte toute l’année.

Nous avons véritablement besoin d’une telle structure sportive intercommunale en mutualisant nos forces et en comptant sur la collaboration d’entités privées. A la place des investissements colossaux que prévoyait un premier projet de piscine dans cette région, celui qui nous est présenté ce soir est assorti d’un plan financier raisonnable, qui prévoit la participation d’investisseurs privés, et qui autorise un recours à l’emprunt. Cela signifie que même les communes qui ont des difficultés financières peuvent sans autre intégrer une participation dans leur budget.

Nous sommes encore loin du but, mais nous devons montrer un élan sur ce projet intercommunal, partie intégrante de notre avenir.

28 Mme M. Lundgren : dit ressentir comme une contrainte cette nécessité de mutualisation, éprouvant la fâcheuse impression de se retrouver comme en période de soldes dans les commerces : on vous fait croire que vous faites une bonne affaire, alors que tel n’est peut-être pas toujours le cas.

Elle poursuit en déplorant le fait que nous n’avons jamais sollicité la population à propos de ce projet, pour lui demander son avis et sonder le degré d’intérêt de nos administrés.

Enfin, elle déplore que la Commission culture, sports et loisirs n’ait pas pu étudier le projet plus avant.

M. A. Bolle : s’agissant de la consultation de nos administrés sur ce projet, il attire l’attention de ses collègues sur le fait que les personnes qui sont contre ont toujours moyen de s’y opposer au moyen du lancement d’un référendum.

Il rappelle que les Conseillers municipaux ont été élus pour prendre et assumer leurs responsabilités et s’exprimer en prenant en compte les intérêts de la population. Les intérêts, dans le projet que nous discutons ce soir, ont été rapportés plus haut, soit de pouvoir bénéficier d’une piscine couverte de 50 m. dont une partie du bassin permettra la tenue d’activités autres que la natation pure.

Reprenant les propos tenus auparavant par M. F. Curtin, il relève le fait que dans les piscines publiques telles que celle des Vernets, il est aujourd’hui très difficile de pratiquer la natation sportive dans des conditions acceptables. Au fil du temps, les Vernets ont déjà consentis à d’importants efforts pour ouvrir leurs installations au public plus tôt le matin et plus tard le soir. A l’heure actuelle, la piscine en question est largement saturée, il en va de même pour les installations semblables ailleurs sur le canton.

M. E. Palandella : se pose la question de savoir si la construction de la piscine de Pré-Bois dépende du vote de ce soir du Conseil municipal. En ce qui le concerne, il dit ne pas y croire un seul instant. Si les grandes communes veulent la faire, elles la feront, même sans celle de Pregny-Chambésy.

D’autre part, le débat de ce soir, qui tourne autour de la question de savoir si cette piscine sera ou non utile pour nous n’est pas le bon. Le bon débat doit faire référence à l’intercommunalité et à la relation au canton.

Dès le début de la présente législature, on a répété que le point essentiel de celle-ci tenait à la manière dont nous allions négocier avec le Canton pour se répartir les tâches et les charges y afférentes. Or nous nous apprêtons à entrer dans un projet à CHF 30 millions sans avoir pris en compte la problématique de la négociation avec le Canton, quand bien même nous disposons là d’un véritable levier dans ce domaine.

Et M. Palandella de relever, à titre d’exemple, que les communes pourraient prendre en charge les infrastructures sportives, en laissant les infrastructures scolaires dès le niveau supérieur à la charge du Canton.

A ceux qui pensent qu’il est trop tard, M. Palandella 29 rappelle que nous avons parfaitement la possibilité d’adhérer ultérieurement à la Fondation intercommunale de Pré-Bois. Nous n’avons aucune obligation d’y entrer aujourd’hui, en nous réservant de le faire plus tard, avant la construction de la piscine. Il serait donc sage de mettre plutôt l’accent sur la répartition des charges entre le Canton et les communes et de demander à l’ACG de négocier la répartition des charges en se basant sur l’apport des communes par rapport au Canton.

M. R. Wavre : s’élève contre cette dernière intervention, car lancer un débat sur la répartition des tâches entre le Canton et les communes n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Si l’on veut « tirer » sur le projet intercommunal de Pré-Bois, fort bien ficelé au demeurant, pour remettre en question le gros dossier de la répartition des tâches entre le Canton et les communes, on se trompe assurément de cible.

On prendrait en effet le risque de tuer un bon projet de cette manière.

M. E. Palandella : répète qu’il ne dépend pas de notre Commune que ce projet se fasse ou ne se fasse pas.

M. A. Bolle : estime qu’il ne faut en aucun cas lier le projet de piscine de Pré-Bois à la loi sur la répartition des tâches entre les communes et le Canton.

Il insiste par contre sur la bienfacture dudit projet qui fait appel à des investisseurs privés, qui bénéficie d’un droit de superficie gratuit de la part de l’Etat, d’une participation de CHF 5 millions de la Fondation du Casino de Meyrin… Pourquoi vouloir littéralement « fusiller » un projet si raisonnable et si bien élaboré, qui ne présente aucun risque pour la santé financière de la Commune ?

Autre élément à prendre en compte, la nécessité d’être ouverts à l’intercommunalité en donnant sans attendre un signal clair dans ce sens, même s’il est toujours possible, comme l’a dit tout à l’heure M. Palandella, de prendre le train en marche.

Constatant l’absence d’autres remarques et/ou questions, M. M. Decroux donne lui-même lecture du projet de délibération, avant de soumettre l’ensemble du texte de celui-ci au vote du Conseil municipal (au moment du vote, 19 Conseillers municipaux sur 19 sont présents, le Président ne vote pas) :

COMMUNE DE PREGNY-CHAMBÉSY

D É L I B É R A T I O N

Relative à l’adhésion de la Commune de Pregny-Chambésy à la Fondation intercommunale de Pré-Bois

Vu le rapport fédéral "SPORT SUISSE 2014" déterminant la natation comme le troisième sport le plus pratiqué en Suisse ;

Vu l’étude réalisée par le canton de Genève confirmant les conclusions du rapport fédéral en plaçant la natation en 2ème sport le plus pratiqué à Genève ;

Vu les divers travaux en commission des sports de l’ACG depuis 2011 soutenant le besoin majeur de réaliser une piscine aux dimensions olympiques sur la rive droite du canton ;

Vu l’intérêt reconnu de ces besoins par l’ensemble des communes genevoises et en 30 particulier celles de la rive droite d’investir dans la construction d’une telle infrastructure ;

Vu l’intégration d’un projet d’une piscine couverte avec bassin de 50m (localisation rive droite) figurant sur la fiche A13 du plan directeur cantonal 2030 ;

Vu l’adoption par le Grand Conseil de la motion M2415 invitant le Conseil d’Etat à soutenir la construction d’une piscine olympique couverte dans le secteur de Pré-Bois par le biais de la constitution d’un droit de superficie pour les terrains propriété de l’Etat qui a été renvoyé au Conseil d’Etat ;

Vu la réponse du Conseil d’Etat à cette motion (M2415-A) dans laquelle l’Exécutif cantonal conclut « tout en relevant qu'il s'agit d'un projet de piscine intercommunal et dans la mesure où lesdites communes libèrent le crédit d'investissement et s'engagent couvrir les coûts de fonctionnement de la piscine, le Conseil d'Etat est prêt à soutenir l'octroi d'un droit de superficie » ;

Vu la pré-étude déterminant l’emplacement du quartier de Pré-Bois comme stratégique pour la réalisation d’une telle infrastructure, compte tenu de sa position idéale au cœur de la rive droite ;

Vu l’intérêt des promoteurs de ce quartier d’intégrer un tel ouvrage au sein du développement futur de l’urbanisation de Pré-Bois ;

Vu l’implication financière des promoteurs s’engageant à financer une partie des coûts d’exploitation annuel de la piscine, jusqu’à un maximum de CHF 800'000.- (huit cent mille) et ce durant 30 ans, sur la base de négociations qui sont en bon état d’avancement ;

Vu le projet de réalisation de cette piscine couverte aux dimensions olympiques prévoyant un bassin de 21m x 50m (8 lignes d'eau), modulable en 2 demi-bassins de 21m x 25m avec fond mobile sur l’une des surfaces de 25m, et d’une pataugeoire de 100m2 ;

Vu les nombreuses discussions intervenues entre les communes de la rive droite en vue de la création d’une fondation de droit public pour construire et gérer des équipements sportifs et des espaces de détente et de loisirs d’importance régionale, selon le projet de statuts élaboré ;

Vu les fondements de la clé de répartition des frais de fonctionnement définis sur la base, notamment, de la population, de la capacité financière et sur l’éloignement du territoire de chaque Commune par rapport aux équipements propriétés de la fondation ;

Vu le tableau de répartition des coûts d’investissement et de fonctionnement élaboré ;

Conformément aux art. 30, al. 1, let. g et t, et 93 de la loi sur l’administration des communes, du 13 avril 1984 ;

Vu le préavis favorable à la majorité de la Commission des Finances du 14 janvier 2019 ;

Sur proposition du Conseil administratif,

LE CONSEIL MUNICIPAL Dans sa séance du 22 janvier 2019

REFUSE :

Par 8 oui (4 PLR, 3 Entente, 1 Alternative), 10 non (9 PLR, 1 Alternative) et aucune abstention,

1. De créer une fondation de droit public sous le nom de « Fondation intercommunale de Pré-Bois », ayant pour but de construire, d’acquérir, de gérer et d’exploiter pour le compte des communes, de mettre ou d’aider à mettre à disposition des équipements sportifs et des espaces de détente et de 31 loisirs d’importance régionale, permettant la pratique du sport.

2. D'adopter ses statuts, version au 23 octobre 2018, tels qu'ils figurent dans le document annexe qui fait partie intégrante de la présente délibération.

3. D’approuver les fondements de la clé de répartition des frais de fonctionnement définis, soit notamment, la population, la capacité financière et l’éloignement du territoire de chaque Commune par rapport aux équipements propriété de la fondation.

4. De demander au département compétent de préparer le projet de loi en vue de l'approbation de la création de la fondation et de ses statuts par le Grand Conseil.

5. De fixer l'entrée en vigueur des statuts au lendemain de la parution dans la FAO de l'arrêté du Conseil d'Etat de promulgation de la loi (première date possible).

6. D'autoriser la Fondation intercommunale de Pré-Bois à contracter un emprunt auprès d’un établissement financier, de 30 ans, échéance le 31 décembre 2053, à concurrence d'un montant de CHF 22'000'000.- (vingt-deux millions), en vue de la réalisation d'une piscine intercommunale.

7. D’autoriser le Conseil administratif à accorder le cautionnement de la commune de Pregny-Chambésy à hauteur de CHF 1'149’580.- (un million cent quarante-neuf mille cinq cent quatre-vingt) pour l'emprunt de CHF 22'000'000.- (vingt-deux millions) contracté par la Fondation intercommunale de Pré-Bois, de 30 ans, échéance le 31 décembre 2053.

8. De demander au Conseil administratif de désigner deux de ses membres pour signer l’acte de cautionnement y relatif.

9. D’indiquer ce cautionnement dans les annexes des comptes de la commune de Pregny-Chambésy.

10. De subordonner cette délibération à l'acceptation d'une délibération similaire par les communes de Bellevue, Céligny, Collex-Bossy, Dardagny, Genthod, Grand-Saconnex, Meyrin, Russin, Satigny, Vernier, Versoix.

Le Président : Michel Decroux

En conséquence, la délibération ci-dessus est refusée.

M. Ph. Pasche, Conseiller administratif dit prendre acte de ce vote négatif « qui dénote une fermeture d’esprit ».

5.3 Délibération relative à l’octroi d’un crédit de CHF 460'000.00 HT (quatre cent soixante mille) destiné à la création de marches, d’une main courante et d’un éclairage public sur le chemin des Chèvres sur la partie piétonne constituée de revêtement calcaire

Le Président passe la parole à Mme Isabelle Rasmussen, Maire, en tant que Conseillère administrative déléguée aux travaux publics.

En s’aidant d’une présentation de diapositives, Mme Rasmussen rappelle, dans les grandes lignes, les divers travaux d’aménagement à réaliser sur cette artère en forte déclivité, en vue d’améliorer la liaison entre les quartiers de Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous. En vue de favoriser également l’accès à la nouvelle gare de Chambésy, dans la perspective du déploiement du réseau ferroviaire du Léman Express, dont l’attractivité devrait augmenter proportionnellement à l’offre ferroviaire et, notamment, à la cadence des trains.

Les aménagements prévus répondent aux diverses remarques et demandes de la part des utilisateurs qui font part du sentiment d’insécurité qui les habite lorsqu’ils empruntent le chemin des Chèvres.

32 Débattu à plusieurs reprises au sein de la Commission bâtiments et travaux publics, ce projet consistera en la création de marches en béton désactivé et en la pose d’une main courante le long du tronçon à plus forte déclivité (en 17 et 20 %), ainsi qu’en la pose d’un éclairage public. Cet éclairage aura la particularité d’être « intelligent », puisqu’il se déclenchera au moment où il détectera la présence de personnes.

S’agissant du coût de l’opération, il est estimé à CHF 460'000.00 hors taxes, incluant les honoraires et frais des mandataires.

Ce projet a été largement discuté en Commission des bâtiments et travaux publics, laquelle l’a préavisé favorablement, à l’unanimité.

Au terme de cette présentation, le Président Decroux remercie Mme le Maire et ouvre la discussion :

M. D. Kössler : dit comprendre la position de la Commission des bâtiments et travaux publics dans ce dossier. Il regrette, toutefois, la disparition du côté un peu « sauvage et rupestre » du chemin des Chèvres que l’on s’apprête à « civiliser ».

Il reconnaît que l’éclairage qu’il est prévu de poser sera modéré et, à cet égard, il insiste pour que les promesses faites soient tenues.

Pour sa part, il ne s’opposera pas à ce projet.

M. S. Calame : déclare être lui-même sensible au charme sauvage et bucolique de ce chemin, rappelant qu’il est pourtant nécessaire de l’éclairer, en raison de la présence du passage sous voies menant à la gare. Les usagers doivent bénéficier d’un certain confort et d’une certaine sécurité.

Constatant l’absence d’autres remarques et/ou questions, M. M. Decroux prie Mme Catherine Kössler, Vice-Présidente, de donner lecture du projet de délibération, avant de soumettre l’ensemble du texte de celui-ci au vote du Conseil municipal (au moment du vote, 19 Conseillers municipaux sur 19 sont présents, le Président ne vote pas) :

COMMUNE DE PREGNY-CHAMBÉSY

D É L I B É R A T I O N

Relative à l’octroi d’un crédit de CHF 460'000.00 HT (quatre cent soixante mille) destiné à la création de marches, d’une main courante et d’un éclairage public sur le chemin des Chèvres sur la partie piétonne constituée de revêtement calcaire

Vu le sentiment d’insécurité ressenti par les utilisateurs ;

Vu la forte déclivité du cheminement pouvant atteindre 20% ;

Vu le souhait de la commune d’améliorer la liaison entre Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous ainsi que de favoriser l’accès à la gare CFF de Chambésy ;

Vu la cadence des trains récemment augmentée avec le déploiement du Léman Express ;

Vu les différentes variantes étudiées en collaboration avec le bureau d’ingénieurs CERA SA concrétisées par l’autorisation de construire DD 110123 délivrée le 28 août 2018 ;

Vu les appels d’offres effectués ;

Vu le coût global estimé à CHF 460'000.00 HT (quatre cent soixante mille) incluant les frais de mandataires ; 33

Vu le montant inscrit au plan des investissements 2018 s’élevant à CHF 300'000.00 (trois cent mille) destiné à l’aménagement et à la sécurisation du chemin des Chèvres ;

Conformément à l’article 30, alinéa 1, lettres e et m de la loi sur l’administration des communes du 13 avril 1984 ;

Vu le préavis favorable à l’unanimité, de la commission des bâtiments et travaux publics du 9 janvier 2019 ;

Sur proposition du Conseil administratif,

LE CONSEIL MUNICIPAL Dans sa séance du 22 janvier 2019

DÉCIDE :

Par 18 oui (13 PLR, 3 Entente, 2 Alternative), aucun non et aucune abstention, soit à l’unanimité,

1. De réaliser les travaux destinés à la création de marches, d’une main courante et d’un éclairage public sur le chemin des Chèvres sur la partie piétonne constituée de revêtement calcaire.

2. D’ouvrir au Conseil administratif un crédit de CHF 460'000.00 HT (quatre cent soixante mille) destiné à ces travaux.

3. De solliciter le fonds FIE (Fonds intercommunal d’équipement) en vue d’un subventionnement.

4. De comptabiliser les dépenses et les recettes dans le compte des investissements, puis de les porter à l’actif du bilan dans le patrimoine administratif.

5. D’amortir la dépense nette au moyen de 30 annuités qui figureront au budget de fonctionnement sous la rubrique No 615.3300 dès 2019.

Le Président : Michel Decroux

En conséquence, la délibération ci-dessus est acceptée.

5.4 Délibération relative à la dissolution du Groupement intercommunal de gestion de la construction PCI-Tuileries

Le Président Decroux passe à nouveau la parole à Mme le Maire, pour la présentation du projet de délibération.

Mme I. Rasmussen rappelle que le projet de délibération en main des Conseillers municipaux vise à entériner la dissolution du Groupement intercommunal de gestion de la construction de la PCi-Tuileries.

Elle attire l’attention des Conseillers municipaux sur la nécessité de ne pas confondre la PCi-Tuileries avec l’ORPC Valavran. PCi-Tuileries est en fait un groupement constitué, au début des années nonante, par les Communes de Bellevue, Collex-Bossy, Genthod et Pregny-Chambésy. L’ORPC Valavran, lui, est un groupement constitué des 7 Communes de la rive droite du lac qui n’a aucune raison d’être dissous.

Mme Rasmussen évoque l’existence d’un DDP (droit de superficie) portant le No 3617, sis sur deux parcelles propriété de la Commune de Bellevue, dont le titulaire est précisément le Groupement intercommunal de la gestion de la construction PCi-Tuileries.

A l’époque, la Commune de Bellevue a construit sur les deux parcelles en question un bâtiment qui comprenait, entre autres, un poste de commandement et un poste 34 sanitaire pour les habitants des 4 communes concernées citées plus haut. Simultanément, la Commune de Bellevue a construit un abri de protection civile et un centre de voirie. Le DDP 3617 a été constitué le 1er janvier 1990, pour une durée de 50 ans, soit jusqu’au 1er janvier 2040.

Depuis la constitution de l’ORPC Valavran, le DDP 3617 n’a plus sa raison d’être à ce jour, si bien qu’il convient de le transférer à ce dernier, et de dissoudre, dans le même temps, le Groupement intercommunal de gestion de la construction de la PCi-Tuileries. Une dissolution déjà acceptée par toutes les autres communes membres. Ajoutons encore que la valeur du dudit groupement, inscrite dans les comptes de la Commune, s’élevait à CHF 9'000.00 en 2017. Ce montant sera réparti entre les communes concernées.

Constatant l’absence de remarques et/ou questions, M. M. Decroux prie M. Eric Palandella, Deuxième Vice-Président, de donner lecture du projet de délibération, avant de soumettre l’ensemble du texte de celui-ci au vote du Conseil municipal (au moment du vote, 19 Conseillers municipaux sur 19 sont présents, le Président ne vote pas) :

COMMUNE DE PREGNY-CHAMBÉSY

D É L I B É R A T I O N

Relative à la dissolution du Groupement intercommunal de gestion de la construction PCI-Tuileries

Vu les statuts du Groupement intercommunal de gestion PCI-Tuileries du 17 juillet 1997 ;

Vu l’existence du DDP 3617 sis sur les parcelles 2872 et 3574, propriétés de la Commune de Bellevue, dont le titulaire est le Groupement intercommunal de gestion de la construction PCI-Tuileries, et constitué pour une durée de 50 ans, soit jusqu’au 1er janvier 2040 ;

Vu l’inadéquation des communes membres de ce groupement et celles qui jouissent des locaux ;

Vu l’importance des contraintes d’un groupement, notamment l’établissement des budgets et comptes distincts, la vérification aux comptes, les réunions et les frais y afférant, en particulier avec l’introduction de MCH2 ;

Vu le peu d’importance des montants gérés par le Groupement, qui s’élevaient à CHF 9’031.45 en 2017 ;

Vu l’accord de principe des magistrats des Communes de Bellevue, Genthod, Collex-Bossy et Pregny-Chambésy, évoqué en point 7 de la séance du Groupement intercommunal de protection civile ORPC Valavran du 13 septembre 2018 ;

Vu la décision de dissolution du Groupement PCI-Tuileries émis à l’unanimité par les membres de celui-ci lors de sa séance du 15 novembre 2018 ;

Conformément aux articles 30 al. 1, let. 8, et 60 al. 1 de la loi sur l'administration des communes du 13 avril 1984 ;

Vu le préavis favorable à l’unanimité de la commission des finances du 14 janvier 2019 ;

Sur proposition du Conseil administratif,

LE CONSEIL MUNICIPAL Dans sa séance du 22 janvier 2019

Décide :

Par 18 oui (13 PLR, 3 Entente, 2 Alternative), aucun non et aucune abstention, soit à l’unanimité, 35

1. D’approuver le transfert au groupement ORPC Valavran du droit de superficie DDP 3617 sis sur les parcelles 2872 et 3574, propriétés de la Commune de Bellevue, et dont le titulaire est le Groupement intercommunal de gestion de la construction PCI-Tuileries.

2. D’autoriser le Conseil administratif à signer un acte de cession au profit du groupement ORPC Valavran.

3. D’approuver la dissolution du Groupement intercommunal de gestion de la construction PCI-Tuileries.

4. De fixer la date de la dissolution du Groupement PCI-Tuileries au 31 décembre 2018.

5. De dissoudre le solde de l’actif éventuel et de le répartir entre les différentes communes selon la clé de répartition prévue par les statuts.

6. De subordonner cette délibération à l'acceptation d'une délibération similaire par les Communes de Bellevue, Collex-Bossy et Genthod.

Le Président : Michel Decroux

En conséquence, la délibération ci-dessus est acceptée.

6. Motions

Néant.

7. Résolutions

Néant.

8. Pétitions

Néant.

9. Interpellations

Néant.

10. Propositions du Conseil administratif

Néant.

11. Propositions individuelles et questions

Néant.

12. Divers

12.1. Utilisation du bâtiment de l’Ancienne Poste (Intervention de M. François Curtin)

M. Curtin a pris note des projets retenus par le Conseil administratif quant à l’utilisation du bâtiment de l’Ancienne Poste (cf. point 3.16. ci-dessus). Lui-même dit avoir eu connaissance d’un projet initié par un groupe de jeunes de la Commune, lesquels ont proposé d’aménager une brasserie ; un projet qui n’a finalement pas été retenu.

« C’est le jeu des mises au concours », reconnaît-il, se défendant de vouloir remettre 36 en cause les choix de l’exécutif à cet égard.

Il insiste simplement, sur un plan général, sur la nécessité de favoriser au maximum, les projets de jeunes entrepreneurs, issus de Pregny-Chambésy notamment. Un moyen de renouveler les forces vives de la Commune.

M. Ph. Schwarm : confirme que les critères posés par M. Curtin ont été en tous point respectés dans ce dossier.

12.2. Sécurité de l’escalier d’accès au quai de la gare, côté pont de Chambésy (Intervention de Mme Catherine Kössler)

Mme Kössler met le doigt sur un problème de sécurité dans l’escalier qui permet d’accéder au quai de la gare CFF, à la hauteur du passage inférieur nord, du fait de l’absence de rambardes médianes, alors que de tels éléments devraient être placés tous les 1.20 m., d’autant plus que les marches sont assez raides. A l’heure actuelle, il n’y a que des rambardes latérales dans cet escalier d’une assez grande largeur.

Elle demande s’il était possible de requérir auprès des CFF la pose d’une, voire deux balustrades sur lesdites marches, au milieu de la rampe.

Mme I. Rasmussen : croit se souvenir que les services techniques des CFF avaient conclu, à l’époque, à une impossibilité de placer une main courante à cet endroit. Il serait par contre envisageable de retailler les marches différemment, de manière à améliorer la sécurité des usagers.

Elle promet toutefois de se renseigner à nouveau auprès des CFF à ce sujet, réservant sa réponse pour une prochaine séance du Conseil municipal.

M. D. Kössler : emprunte l’escalier en question tous les jours depuis leur mise en service et il affirme avoir déjà vu deux personnes chuter plus ou moins sérieusement à cet endroit…

12.3. Rénovation de la salle communale (Intervention de Mme Catherine Kössler)

Mme Kössler dit avoir appris que le parc communal avait été ensemencé, alors qu’il est question de réhabiliter les jeux d’enfants à cet endroit. Elle se demande s’il était judicieux de procéder à l’ensemencement du parc alors qu’il faudra poser un nouveau sol de sécurité sous les jeux d’enfants ?

Mme I. Rasmussen : confirme qu’aucun ensemencement de gazon n’a été fait à ce jour, en raison d’une météo défavorable.

Mme C. Kössler : pose la question de s’avoir s’il ne fallait pas refaire les jeux avant d’ensemencer le parc ?

Mme I. Rasmussen : répond qu’il n’est pas question d’aménager des jeux d’enfants sur la surface herbeuse du parc communal. Ceux-ci seront beaucoup en retrait. Une étude est d’ailleurs en cours s’agissant du remplacement de ces jeux.

13. Questions du public

Se tournant du côté des bancs réservés au public, M. le Président rappelle qu’une séance sur deux, celui-ci a la possibilité de dialoguer avec les autorités, par le biais de questions d’ordre général, tous cas particuliers étant exclus.

Soit on peut répondre immédiatement, soit la question est transmise au Conseiller administratif concerné qui répondra lors de la prochaine séance du Conseil municipal.

13.1. Refus, par le Conseil municipal, de la délibération relative à l’adhésion de la Commune de Pregny-Chambésy à la Fondation intercommunale de Pré-Bois 37 (Intervention de M. Michel Pont, administré de la Commune)

M. Pont revient sur le refus exprimé tout à l’heure par le Conseil municipal de la délibération relative à l’adhésion de la Commune de Pregny-Chambésy à la Fondation intercommunale de Pré-Bois (cf point 5.2. ci-dessus).

Il aimerait savoir, à cet égard, s’il était possible, à ce stade, de revenir en commission sur le projet en question ?

M. Ph. Schwarm : confirme qu’une telle démarche reste toujours possible. Toutefois, il faut se rappeler que les données sont un peu différentes en la circonstance, du fait que 12 communes sont intéressées au projet refusé tout à l’heure par le Conseil municipal.

Ce qui explique, en partie, le fait que des impératifs de délais ont conduit les responsables du projet à « forcer la main » des Conseillers municipaux, dont certains ont pu se sentir « mis sous pression ».

13.2. Projet de déclassement de la zone 5 sur les hauts du chemin William-Barbey (Intervention de M. Michel Pont, administré de la Commune)

En tant que Président de l’association des habitants du chemin William-Barbey, M. Pont attire l’attention sur les importantes nuisances subies par les riverains de cette artère pendant les 10 dernières années, notamment lors de la construction de la troisième voie CFF, puis de la 4ème voie.

Il fait remarquer que l’association qu’il préside a toujours fait preuve de collaboration avec les autorités et les maîtres d’œuvre, dans le respect de l’intérêt général.

Il fait part maintenant de son souci à l’endroit d’un projet de déclassement de la zone 5 en zone 4B dans le secteur de la Malvande, sur les hauts du chemin William-Barbey, « un chemin privé », rappelle-t-il. Dans un souci de concertation, il aimerait savoir s’il était possible que l’association des habitants du chemin William-Barbey puisse être auditionnée devant la Commission de l’aménagement du territoire, comme cela se pratique lors de projets traités au niveau du Grand Conseil ?

M. Ph. Schwarm : fait remarquer à M. Pont qu’il anticipe quelque peu un rendez-vous fixé à demain soir, 23 janvier, avec le Conseil administratif. Il affirme, à ce propos, que l’exécutif n’a jamais refusé de recevoir quiconque souhaite l’approcher pour évoquer tel ou tel problème. Il y voit une démarche positive, qui permet de s’expliquer sur des points de vue différents.

S’agissant de la question portant sur le déclassement de zone, M. Schwarm confirme que, dans le cadre de la mise en conformité du Plan directeur communal, deux secteurs sont sujets à débat et, surtout, suscitent une certaine préoccupation. Il se réserve d’en parler lors de la réunion de demain.

M. Schwarm cite encore le cas d’un autre secteur « plus préoccupant que celui de William-Barbey », affirme-t-il, à savoir celui des chemins Joli-Bois/Rocailles, actuellement en zone 5 (villas).

Le Conseil administratif a reçu, il y a peu, de la part de l’Office cantonal des autorisations de construire deux requêtes refusées par ce dernier, pour des raisons de bruit. En effet, le SABRA (Service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants), organe cantonal compétent en la matière, dit que les niveaux de bruits mesurés dans le secteur en question interdisent toute construction, voire tout agrandissement sur les parcelles 38 concernées.

Dans le cas qui nous occupe, en collaboration avec notre mandataire, trois options doivent être examinées :

- soit laisser le statu quo, ce qui signifie que les propriétaires concernés ne pourront rien entreprendre pour valoriser leur parcelle ;

- soit déclasser en zone de développement ;

- soit déclasser en zone 4B ordinaire. Une zone qui met tous les (petits) propriétaires à égalité et qui autorise des activités mixtes, celles-ci n’étant pas forcément inesthétiques, ni génératrice de nuisances. Il y a donc là matière à concertation entre les habitants.

Le rôle du Conseil administratif est de présenter les trois options possibles, tout en restant ouvert à toutes les trois.

En conclusion, la Commission de l’aménagement du territoire, le Conseil administratif et notre mandataire vont mettre un projet sur pied ; il y aura ensuite des séances d’information, des mises à l’enquête publique et, enfin, un processus référendaire qui permettra éventuellement à toute personne opposée de s’exprimer.

M. M. Pont : rappelle encore une fois les frustrations des propriétaires riverains du chemin Willam-Barbey qui subissent de fortes nuisances depuis des années et qui déplorent le fait que les informations en matière de projets d’aménagement et de changements de zone soient portées à leur connaissance dans des délais extrêmement courts, lors de périodes de fêtes ou de vacances qui ne leur laissent pas le temps d’en étudier tous les impacts et toutes les conséquences.

M. Pont dit compter sur les élus pour mettre un frein sur la poussée démographique dans notre Commune, afin de garantir une certaine qualité de vie. « Ne pas amener la ville au village », tel est le crédo du Président et des membres de l’association des habitants du chemin William-Barbey !

M. Ph. Schwarm : profite aussi de l’occasion pour attirer l’attention de M. Pont sur la problématique de la gestion des flux en matière de mobilité. Avec la mise en place du réseau ferré du Léman Express et de la cadence des trains au quart d’heure, l’attrait des transports publics va aller en grandissant, attirant de plus en plus de monde aux alentours des gares, avec une pression croissante sur le bâti…

En tout état de cause, il dit laisser le soin aux habitants du chemin William-Barbey de se mettre d’accord sur l’évolution de leur quartier.

M. R. Wavre : en tant que Président de la Commission de l’aménagement du territoire, il confirme que celle-ci favorise l’émergence d’un débat sain et constructif. A cet égard, le point de vue exprimé par M. Pont est largement entendu par les Commissaires.

S’agissant du déclassement de zone, la Commission n’a pris aucune option à ce sujet. Elle tient au contraire à