Rapport Remis À M
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N° 612 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2017-2018 Rapport remis à M. le Président du Sénat le 27 juin 2018 Enregistré à la Présidence du Sénat le 27 juin 2018 RAPPORT FAIT au nom de la commission d’enquête (1) relative à l’état des forces de sécurité intérieure, Président M. Michel BOUTANT, Rapporteur M. François GROSDIDIER, Sénateurs Tome 1 : Rapport (1) Cette commission d’enquête est composée de : M. Michel Boutant, président ; M. François Grosdidier, rapporteur ; Mme Éliane Assassi, MM. Arnaud de Belenet, Alain Cazabonne, Mmes Nathalie Delattre, Samia Ghali, MM. Dominique de Legge, Alain Marc, vice-présidents ; MM. Vincent Capo-Canellas, Philippe Dallier, Gilbert-Luc Devinaz, Philippe Dominati, Jordi Ginesta, Mme Gisèle Jourda, MM. Patrick Kanner, Henri Leroy, Mmes Brigitte Lherbier, Anne-Catherine Loisier, Isabelle Raimond-Pavero, M. Jean Sol. - 3 - SOMMAIRE Pages LES PRINCIPALES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION D’ENQUETE .................... 7 LES PROPOSITIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE .............................................. 9 AVANT-PROPOS .................................................................................................................... 15 I. UN ÉTAT MORAL DÉGRADÉ, DONT UN TAUX DE SUICIDE ANORMALEMENT ÉLEVÉ CONSTITUE L’UN DES RÉVÉLATEURS ....................... 21 A. UN FORT MALAISE EXPRIMÉ PAR LES AGENTS DES FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE ........................................................................................................................ 21 B. UNE INSUFFISANTE MAÎTRISE DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX AU SEIN DES FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE ............................................................................... 22 1. Un taux de suicide plus élevé que la moyenne nationale, même en tenant compte des spécificités de la population policière .................................................................................... 23 2. Des risques psychosociaux pris en charge par des dispositifs encore insuffisants ................... 26 a) Des professions particulièrement exposées aux risques psychosociaux ................... 26 b) Des dispositifs de prise en charge parfois inadaptés ................................................. 28 c) Une lutte contre les risques psychosociaux qui passe également par l’amélioration des conditions de travail ...................................................................... 31 C. UN QUOTIDIEN ET UNE VIE FAMILIALE DIFFICILES ................................................. 33 1. Des rythmes de travail pénibles et déstructurants pour les familles ...................................... 33 a) Des rythmes contraignants pour les policiers ............................................................. 33 b) Des forces armées sur lesquelles repose une partie du fardeau de l’alourdissement des missions lié au terrorisme......................................................... 35 2. Un début de carrière des policiers sur la « plaque parisienne » particulièrement problématique ...................................................................................................................... 38 a) Des difficultés administratives et de logement persistantes ...................................... 38 b) En Île-de-France, des dispositifs de fidélisation insuffisants .................................... 40 3. Une vie en caserne contraignante, rendue particulièrement pénible par la vétusté du parc immobilier domanial de la gendarmerie nationale ......................................................... 42 D. DES FORCES CONFRONTÉES À UNE ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE ET À UNE PRESSION SECURITAIRE INEDITES ................................................................................ 44 1. Des missions difficiles qui s’exercent dans un contexte sécuritaire dégradé ........................... 44 a) Une mobilisation inédite des forces de sécurité intérieure pour faire face à l’émergence de nouvelles menaces… .......................................................................... 44 b) … à l’origine d’un « brouillage » des missions entre les unités ................................ 46 2. Des forces de sécurité intérieure devenues la cible directe de violences .................................. 47 a) Une délinquance qui change de nature ....................................................................... 47 b) L’« effet Magnanville » ................................................................................................. 47 3. Une instabilité permanente des politiques de sécurité pour répondre à l’exigence de sécurité toujours plus forte de la population ......................................................................... 48 a) Un sentiment d’insécurité persistant au sein de la population… .............................. 48 b) … à l’origine d’une instabilité permanente des politiques publiques de sécurité .......................................................................................................................... 49 - 4 - ÉTAT DES FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE II. DES INSTITUTIONS FRAGILISÉES PAR UN MANQUE DE MOYENS CHRONIQUE ET PAR UNE ORGANISATION DÉFECTUEUSE ................................. 51 A. DES MOYENS NE PERMETTANT PAS AUX DEUX FORCES D’ASSURER LEURS MISSIONS DANS DES CONDITIONS SATISFAISANTES ............................................... 51 1. Des dépenses de fonctionnement et d’investissement insuffisantes pour garantir un niveau d’équipement adéquat ............................................................................................... 52 a) Une augmentation des effectifs bienvenue, mais qui ne s’accompagne pas d’une évolution comparable des crédits d’investissement et de fonctionnement ............................................................................................................. 52 b) Des moyens d’équipement largement insuffisants .................................................... 54 2. Un parc immobilier dans une situation critique ................................................................... 58 a) Un important besoin de rénovation du patrimoine immobilier des deux forces ..... 58 b) Des efforts financiers largement insuffisants ............................................................. 59 3. Pour en finir avec l’absence de vision stratégique : adopter des lois de programmation des forces de sécurité intérieure ............................................................................................ 61 B. UNE ORGANISATION ET DES METHODES DE MANAGEMENT LARGEMENT INADAPTEES ...................................................................................................................... 63 1. La police nationale : une institution fortement divisée .......................................................... 63 a) Une organisation « en tuyaux d’orgue » ..................................................................... 63 b) Un manque patent de cohésion entre les trois corps de la police nationale ............. 65 (1) Un « esprit de corps » défaillant dans la police nationale ... ........................................... 65 (2) ... ce à quoi une réforme des modalités de recrutement et de formation pourrait permettre de remédier ................................................................................................. 65 2. Un management et une gestion des ressources humaines inadaptées ..................................... 68 a) Une formation initiale et continue qui tarde à être réformée .................................... 68 (1) Poursuivre la réforme de la formation initiale afin de mieux préparer les forces de sécurité intérieure à la réalité du terrain ....................................................................... 68 (2) Densifier la formation continue .................................................................................... 70 b) Un déroulement de carrière perfectible, particulièrement au sein de la police nationale ........................................................................................................................ 73 (1) Une gestion des carrières qui suscite un fort sentiment d’injustice parmi les personnels ................................................................................................................... 73 (2) La problématique du stock d’heures supplémentaires ................................................... 77 c) Une politique managériale très largement décriée, notamment au sein de la police nationale ............................................................................................................. 78 (1) Un management jugé trop éloigné du terrain ................................................................ 78 (2) Le sentiment toujours pesant d’un management dicté par la « politique du chiffre » ...... 80 d) Une protection insuffisante des agents de la police nationale .................................. 83 e) La chaîne de concertation de la gendarmerie nationale : des mécanismes de remontée d’information efficaces ................................................................................ 86 III. LA DIFFICILE « COPRODUCTION DE SÉCURITÉ » .................................................. 88 A. UNE ÉROSION PALPABLE DU LIEN DE CONFIANCE AVEC LA JUSTICE ................ 88 1. Le sentiment d’une insuffisance de la réponse pénale : un facteur important de démobilisation des agents ..................................................................................................... 88 2. Les lourdeurs de la procédure pénale, facteur d’engorgement et de surmobilisation des services ...............................................................................................................................