Liste Nominative Des Puissants Cités Dans Les 'Panama Papers', Et Présumés Voleurs De Leur Peuple (Pas Tous), Et La Plus Complète Du Net
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http://www.citizen-nantes.com/2016/04/liste-nominative-des-puissants-cites-dans-les-panama-papers-presumes- voleurs-de-leur-peuple-mais-pas-tous.html Media participatif d’informations Liste nominative des puissants cités dans les 'Panama Papers', et présumés voleurs de leur peuple (pas tous), et la plus complète du Net Publié le 3 juin 2016 par CitiZen Nantes Mise à jour - Initialement publié le 22 mai 2016 Avec leur biographie, les membres de leur famille impliqués, leurs condamnations antérieures et les banques, entreprises et cabinets d'avocats d'affaires les plus compromis, par pays et territoire Article mis à jour le 3 juin 2016 à 22h11. Depuis la nuit du 3 avril 2016, un groupe de recherche international de journalistes révèle jour après jour la substantifique moelle de 11,5 millions de documents représentant 2,6 teraoctets de données. Il s'agit de la plus importante divulgation en nombre jusqu'à ce jour, en se focalisant sur les noms des personnalités présumées frauder le fisc en dissimulant 'leur' argent dans les 'paradis' (enfers) fiscaux. Mais il faut avoir à l'esprit qu'il s'agit aussi pour beaucoup de détournements de fonds publics, de commissions occultes et donc de corruption, de marchés truqués et donc de rackets d'entreprises payant pour décrocher un contrat. Le but principal de ces fonds off-shore est et de loin de blanchir l'argent issu de telles pratiques, mais aussi celle des trafics illégaux, drogues et armes au premier chef. Une petite minorité de ces sociétés-écrans cachent le financement d'opérations secrètes (espionnage). Nous avons conscience avoir affaire à un fourre-tout où se mêle des petits arrangements familiaux de nature privée afin de ne pas payer ses impôts, avec des sommes à cinq ou six chiffres 'seulement', et les traces laissées par de véritables kleptocrates haut-placés allant jusqu'à des sommes à dix chiffres, mais aussi des financements de nature politique, non crapuleux (Venezuela) ou destinés à contourner un embargo injuste (Cuba). Ne perdez pas de vue que la règle dominante de ces sociétés off-shore est l'usage de prête-noms cachant les véritables bénéficiaires, en général des membres de sa famille ou sinon ses amis proches, ce qui fait fortement soupçonner la fraude mais facilite, dans un premier temps, les dénégations des intéressé(e)s ! En faisant le lien entre les 'affaires' déjà bien connues de la Justice on s'approche de politiciens de haut-rang qui peuvent ne jamais apparaître nommément. Enfin, une partie des faits délictueux peuvent être à présent prescrits. Synthèse générale sur les Panama Papers Cette somme constitue toutes les archives, courant de 1977 à décembre 2015, du cabinet d'avocats d'affaires MOSSACK FONSECA, avec 214 488 sociétés différentes, les fiducies et les fondations, et 14 153 clients. Il est situé dans l'état qu'il faut véritablement qualifier de 'voyou' (en anglais rogue state) de Panama. Il a été co-créé par Ramón FONSECA, auteur panaméen de romans à succès depuis 1994 et par un immigrant allemand, Jürgen MOSSACK, ancien waffen-SS dans sa jeunesse. Ramón FONSECA, co-président du cabinet voyou, était parvenu à devenir ministre-conseiller et chef du 1er parti du Panama, une formation nationaliste, conservatrice et pro-étasunienne. L'ironie est qu'il avait publié en 2012 'Mister Politicus' qui stipendiait la corruption et l'appétit d'argent ! Il a démissionné de ses fonctions le 11 mars, non pour ce scandale, mais parce que son cabinet avait été impliqué dans les versements de pots-de-vin par la société Petrolão au Brésil, qui éclabousse actuellement le Parti des Travailleurs de la présidente au pouvoir. Le cabinet panaméen travaille avec plus de 14 000 banques, cabinets d'avocats et sociétés, utilisant des intermédiaires à Hong Kong (2200), en Grande Bretagne (1950), en Suisse (1250), aux Etats Unis (600), à Panama (550), au Guatemala (450), au Luxembourg et au Brésil (425), en Equateur et Uruguay (400), pour les pays les plus 'mouillés'. Il était à ce moment là, en ordre d'importance, le quatrième cabinet d'avocats dans l'off-shore au Monde. Selon l'administration anti-drogues US, il rendit d'importants services financiers, dans les années 1980, au cartel colombien de Medellin. L'informateur qui a fait fuiter ces documents est un inconnu, répondant au pseudonyme de 'John Doe'. Il a fait parvenir mails, notes, fax et tableaux début 2015 au journal allemand Süddeutsche Zeitung alors qu'il enquêtait sur l'évasion fiscale orchestrée par la seconde banque du pays, la CommerzBank. Ils ont été dépouillés dans le plus grand secret, durant neuf mois, par plus de 370 journalistes de 109 rédactions, venant de 76 pays et regroupés dans l'International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ). En propre le consortium n'emploie que 12 personnes, pour coordonner le travail, et il est basé à Washington. Auparavant, il avait déjà dévoilé 6 millions de documents pour les affaires aussi importantes que Lux Leaks, Offshore Leaks ou Swiss Leaks en 2015. Leur travail est révélé au grand jour le dimanche 3 avril à 19 heures. Les premiers noms dans les PANAMA PAPERS, ainsi que l'on nomme ce nouveau scandale, ont commencé à paraître dans la presse le 4 avril. Ils mettent en évidence 214 500 sociétés off-shore, créées par ce seul cabinet, domiciliées dans 21 enfers fiscaux, pour un montant total de la fraude estimée supposé de 25 000 milliards d'euros, soit un tiers de la richesse mondiale produite en une année !! Ils mettent en cause des milliers de personnes venant de plus de 200 pays, dont 140 responsables politiques issus de 50 nations, parmi eux 12 chefs d'état dont 6 en exercice, 29 des 500 personnes les plus 'riches' du Monde, avec des noms parfois ... insoupçonnables, comme vous le découvrirez. Par le nombre de sociétés constituées connues dans les Panama Papers, l'on peut donner le top ten des 'paradis' fiscaux : première et loin devant, les Îles Vierges britanniques avec 113 648 sociétés, puis le Panama, avec 48 360, suivis par les Bahamas, 15 915, les Seychelles, 15 182, l'île de Niue, petit territoire du Pacifique Sud peuplé seulement de 1000 habitants trouve le moyen d'en 'abriter' 9611, les Samoa, 5307, l'île d'Anguilla, 3253, le Nevada, aux États-Unis, 1260, Hong Kong, 452, le Royaume-Uni, 148. Dans l'univers du SPORT de haut niveau sont impliqué quatre des seize dirigeants de Fédération Internationale de Football, avec une vingtaine de joueurs vedettes, évoluant notamment au FC Barcelone, au Real Madrid ou encore au Manchester United. Outre le football, d'autres sports comme le hockey et le golf sont également touchés par cette affaire. Enfin, la Formule Un est dans une moindre mesure éclaboussée. La journaliste Elise LUCET et son équipe de l'émission Cash Investigation, qui a traité les PANAMA PAPERS avec Le Monde, seul journal français de Marché sur l'affaire (se demander pourquoi) a été jusqu'à 'balancer' l'ancien directeur de la régie publicitaire de France Télévisions qui l'emploie, le 5 avril, à 20h55, sur France 2. Un millier de citoyens français sont impliqués. Le ministère des finances estime à 250 000 le nombre de nos concitoyens fraudant l'impôt pour un montant de 250 milliards €. En 2015 les redressements fiscaux de multinationales ont rapporté 20 milliards € au budget de l'état français. Si quasi aucun nom d'Etasunien n'est révélé c'est dit-on parce que la très sévère administration du pays a pris en main les dossiers de ses ressortissants. Une fausse liste, en très grande partie, de ses bailleurs de fonds, probablement forgée de le milieu d'extrême-droite, antisémite ?, prétendait que cette discrétion venait de ce que de grosses firmes étasuniennes le finançait. Or il suffit d'aller sur le site du consortium pour voir qu'il accepte des dons individuels. Cash Investigation met en cause particulièrement les banques françaises Société Générale et le groupe Edmond De Rothschild. Cette dernière eut pour salarié, de 2008 à mai 2012, Emmanuel MACRON, ancien fonctionnaire devenu banquier d'affaire, avant qu'il ne devienne ministre de l'économie et de l'industrie en août 2014. Elise LUCET dira au soir du 4 avril, sur RTL, à propos de la Société Générale : "On s’est aperçu que [la Société générale] administrait des sociétés au Panama, aux îles Vierges britanniques et aux Seychelles". En fait c'est 979 sociétés off-shore que cet établissement a monté pour ses plus riches clients de 1977 à 2015, la plaçant au 5e rang des établissements bancaires compromis avec le cabinet d'avocats panaméen. Le lendemain 5, mais la nouvelle n'est révélée que le 10, la justice française a fait perquisitionner le siège de la Société Générale. Le documentaire pointe aussi du doigt la BNP Paribas et le Crédit Agricole. Enfin, il nous apprend que le 'paradis' fiscal le moins cher pour ouvrir un compte off-shore est l'état du Delaware, sur la côte atlantique étasunienne. Un "grand parti politique" français est mis en cause. Le 4 avril au soir, se sentant visé, le FN dément, mais tout est publié sur ce sujet le 5 avril. Certains politiques français de haut rang ont freiné des quatre fers toute enquête sur les pratiques de l'état voyou panaméen, ainsi que l'affirme Nathalie GOULET, sénatrice UDI (centriste), le 5 avril sur la chaîne publique Public Sénat. Avant que la France ne sorte le Panama de la liste noire des paradis fiscaux, le Sénat s’opposa à une convention fiscale entre ce pays et le notre, malgré "une pression énorme", affirme-t-elle, ajoutant que "Nicolas SARKOZY a fait enlever le Panama de la liste".