SOMMAIRE

1. INFRASTRUCTURES GEREES ACTUELLEMENT PAR LA SECADENORD : ETAT, PERFORMANCES, MODE DE GESTION ET NIVEAU D’EXPLOITATION ET DE SATISFACTION DE LA DEMANDE EN EAU 3

1.1. INFRASTRUCTURES MISES ACTUELLEMENT A LA DISPOSITION DE LA SECADENORD 3 1.1.1. LE CANAL MEDJERDA -CAP BON (CMCB) 3 1.1.2. LES COMPLEXES DE TRANSFERT 4 1.1.3. LES COMPLEXES D ’EXPLOITATION DIRECTE DES EAUX DE LA MEDJERDA POUR L ’IRRIGATION 8 1.1.4. LE COMPLEXE DE NEBHANA 10 1.2. FONCTIONNEMENT ACTUEL DES INFRASTRUCTURES : ETAT , PERFORMANCES ET NIVEAU DE SATISFACTION DE LA DEMANDE EN EAU 11 1.2.1. LE CANAL MEDJERDA -CAP BON 11 1.2.2. LES COMPLEXES DE TRANSFERT 13 1.2.3. LES COMPLEXES D ’EXPLOITATION DIRECTE DES EAUX DE LA MEDJERDA POUR L ’IRRIGATION 13 1.2.4. LE COMPLEXE DE NEBHANA 13 1.3. GESTION ACTUELLE DES COMPLEXES HYDRAULIQUES 14 1.3.1. MODE DE GESTION ET MOYENS HUMAINS ET MATERIELS DISPONIBLES : PROBLEMATIQUE DE L’ENTRETIEN ET DE LA MAINTENANCE ET LES CONTRAINTES BUDGETAIRES ET DE PERSONNEL 14 1.3.2. FRAIS DE GESTION ET DE FONCTIONNEMENT 15 1.3.3. PRIX DE REVIENT DE L ’EAU PAR COMPLEXE ET PAR CLIENT 17

2. STRATEGIES NATIONALES DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU FUTURS ET NOUVELLES INFRASTRUCTURES SUSCEPTIBLES D’ETRE MISES A LA DISPOSITION DE LA SECADENORD 18

2.1. PRINCIPALES LIGNES DIRECTRICES DE MOBILISATION ET D ’AFFECTATION DES RESSOURCES EN EAU ET DE SATISFACTION DES DEMANDES A L’HORIZON 2030 18 2.2. INFRASTRUCTURES SUSCEPTIBLES D ’ETRE MISES A LA DISPOSITION DE LA SECADENORD 22

3. PROGRAMME PREVISIONNEL DE GESTION DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES ET PROJETEES ET SCENARIOS DE REORGANISATION DE LA SECADENORD 23

3.1. EVOLUTION DES INFRASTRUCTURES A GERER PAR LA SECADENORD ET DES CHARGES D’EXPLOITATION ET DE FONCTIONNEMENT 23 3.1.1. INFRASTRUCTURES A GERER ET VALEURS DES INVESTISSEMENTS EXISTANTS ET PROJETES 23 3.2. REORGANISATION DE LA SECADENORD ET PROGRAMME DE GESTION DES INFRASTRUCTURES 23 3.2.1. SCENARIO 1 : RENFORCEMENT DE LA SITUATION ACTUELLE 24 3.2.2. SCENARIO 2 : EXTENSION DES ACTIVITES DE LA SECADENORD 27 3.2.3. SCENARIO 3 : MODERNISATION PAR INTRODUCTION DE LA TELEGESTION 28 4. EVALUATION DES SCENARIOS DE GESTION ET DE REORGANISATION 28

4.1. SCENARIO 1 : RENFORCEMENT DE LA SITUATION ACTUELLE 28 4.1.1. INVESTISSEMENTS A REALISER 29 4.1.2. EVOLUTION DE LA VENTE DE L ’EAU 30 4.1.3. EVOLUTION DES FRAIS D ’ENERGIE 31 4.1.4. EVOLUTION DES CHARGES DE FONCTIONNEMENT 32 4.1.5. EVOLUTION PREVISIONNELLES DES DEPENSES DE LA SECADENORD SELON LE SCENARIO 1 36 4.1.6. EVOLUTION DU PRIX DE REVIENT DE L ’EAU SELON LE SCENARIO 1 38 4.2. SCENARIO 2 : EXTENSION DES ACTIVITES DE LA SECADENORD 42 4.2.1. EVOLUTION DES QUANTITES D ’EAU VENDUES ET DES FRAIS D ’ENERGIE 42 4.2.2. FRAIS DE PERSONNEL 43 4.2.3. EVOLUTION PREVISIONNELLES DES DEPENSE DE LA SECADENORD SELON LE SCENARIO 2 43 4.2.4. EVOLUTION DU PRIX DE REVIENT SELON LE SCENARIO 2 46 4.3. SCENARIO 3 : MODERNISATION PAR INTRODUCTION DE LA TELEGESTION 48 Etude SECADENORD 2030 : Phase III

1. INFRASTRUCTURES GEREES ACTUELLEMENT PAR LA SECADENORD : ETAT , PERFORMANCES , MODE DE GESTION ET NIVEAU D’EXPLOITATION ET DE SATISFACTION DE LA DEMANDE EN EAU

1.1. INFRASTRUCTURES MISES ACTUELLEMENT A LA DISPOSITION DE LA SECADENORD La SECADENORD assure l’exploitation et la gestion : - du Canal Medjerda-Cap Bon et ses différents ouvrages et équipements en amont et en aval dont principalement le barrage Laâroussia, les deux stations de pompage de Béjaoua et de Foundouk Djédid et les vannes de régulation, - des complexes hydrauliques de transfert des eaux des barrages du Nord (complexes -Joumine, Barbara et Sidi El Barrak), - des complexes d’exploitation directe des eaux de la Medjerda pour l’irrigation (complexes de Sidi Smaïl, El Herry et Kalaât Landalous-Ras Djebel), - du complexe de Nebhana qui assure principalement le transfert de l’eau du barrage Nebhana au Sahel. Les détails des équipements de ces complexes sont présentés en annexe technique. 1.1.1. Le Canal Medjerda-Cap Bon (CMCB) Le CMCB est la principale infrastructure hydraulique gérée par la SEDADENORD. Il prend naissance du barrage au fil d’eau d’El Aroussia (sur l’oued Medjerda) et aboutit à Belli. Il transite les eaux brutes provenant de la Medjerda (barrage Sidi Salem) et des adduction de Sejnène – Joumine et dessert la prise de la SONEDE à Ghdir El Goulla (pour l’alimentation en eau potable du Grand ), les périmètres irrigués de Tunis, , le Cap Bon, les prises pour la recharge des nappes de Khélidia et du Cap Bon et la prise de la SONEDE à Belli (pour l’alimentation en eau potable du Cap Bon, du Sahel et de ). Le CMCB, d’une longueur totale de 120,165 km, est composé de : - 107 km de canal revêtu en béton (épaisseur 10 cm), ayant une section trapézoïdale et une pente moyenne de 0,12/1000, - Deux stations de pompage pour le relèvement des eaux du canal, la première à Béjaoua (PK : 27,706) équipée de six pompes (1) à axes horizontaux dont une de secours, d’un débit unitaire égal à 2 m 3/s, d’une hauteur manométrique totale est de 16 m et d’une puissance électrique installée de 4400 kW, et la deuxième à Fondouk Djedid (PK : 106,064) équipée de 4 pompes (2) à axes verticaux dont une de secours, d’un débit unitaire égal à 2 m 3/s, d’une hauteur manométrique totale est de 40 m et d’une puissance électrique installée de 6400 kW, - 12 aqueducs d’une longueur totale de 3766 m, - 2 siphons d’une longueur totale de 476 m,

(1) Il existe dans la station une réservation pour une septième pompe. (2) Il existe dans la station une réservation pour une cinquième pompe. 3

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

- Une conduite métallique forcée d’un diamètre de 2,4 m et d’une longueur totale de 1924 m, - 2 tunnels de section revêtue en béton armé (à Djebel Boukornine : 2846 m et à Djebel Mokhtar : 540 m), - 21 vannes de régulation, - 137 ponts. Le canal est à commande aval : les vannes de commande permettent la régulation du débit transité en fonction de la demande en aval. Le canal dessert : - Deux prises d’eau potable (SONEDE) à Ghdir El Golla : PK 35,204 (pour l’alimentation de Grand Tunis) et à Belli : PK 120,145 (pour l’alimentation du Cap Bon, du Sahel et de Sfax), - 1 prise d’eau pour l’irrigation du périmètre Mghira (CRDA Tunis), d’une superficie de 260 ha, - 5 prises d’eau pour l’irrigation des périmètres de et Khlidia (CRDA de Ben Arous), d’une superficie totale de 4 700 ha, - 6 prises d’eau pour l’irrigation des périmètres du Cap Bon, y compris la nouvelle extension de la zone de sauvegarde des agrumes (CRDA de ), d’une superficie totale de l’ordre de 14 000 ha dont 10 000 ha environ en aval de la station de pompage de Fondouk Djedid, - Recharge des nappes de Khélidia et Cap Bon (DG/RE). La SECADENORD gère en plus du Canal et ses ouvrages annexes (mis à sa disposition en 1984), le barrage El Aroussia (mis à sa disposition en 1999). Le canal a une capacité nominale de 16 m 3/s jusqu’à l’ouvrage de Douar El Bey (en amont de la prise d’eau de la SONEDE pour l’alimentation du Grand Tunis), 11 m 3/s jusqu’aux prises de Mornag (périmètres de Ben Arous) et 8,8 m 3/s au niveau et en aval de la station de pompage de Fondouk Djedid jusqu’à l’extrémité du canal à Belli.

1.1.2. Les complexes de transfert Il s’agit : - du complexe Sejnène – Joumine assurant l’adduction des eaux des barrages de Sejnène (dont celles provenant du barrage Sidi El Barrak) et Joumine vers le CMCB, - du complexe de Sidi El Barrak transférant les du barrage Sidi El Barrak vers celui de Sejnène, - du complexe de Barbara transférant les du barrage Barbara vers celui de Bouheurtma dont les eaux déversées aboutissent au barrage Sidi Salem,

Ces transferts ont pour objectif, outre le renforcement et la maîtrise des ressources de la Medjerda, le rabattement de la salinité de ces dernières.

4

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Les adductions de Sejnène – Joumine – Medjerda comprennent deux parties essentielles. La première relie le barrage Sejnène à l’ouvrage de manœuvre n°1 au niveau de Sidi M’barek près de la ville de , la deuxième, qui assure en outre le transit des eaux du barrage Joumine à travers l’ouvrage de manœuvre n°2 près de la gare ferroviaire de Aïn Ghélel, débouche dans le canal Medjerda-Cap-bon au niveau de Douar El Bey (ouvrage de manœuvre n°3). Chacune des deux parties du réseau de transfert est constituée de trois conduites en Fretté-Béton DN 1800 posées parallèlement, la troisième file du tronçon Sejnène-Joumine est en cours de réalisation. Elles comprennent, deux stations de pompage dont le rôle est d’améliorer la charge hydraulique (et la capacité de transit) quand le niveau d’eau dans le barrage Sejnène atteint un seuil bas. Il s’agit de : - La station de Taref assurant le refoulement des eaux du barrage Sejnène vers un réservoir (réservoir Taref calé à la côte 86,5 m) garantissant la mise en charge du réseau de transfert jusqu’à l’ouvrage de manœuvre n°1, - La station de Joumine assurant le refoulement des eaux véhiculées par la première partie du réseau de transfert vers un réservoir (réservoir Aïn Ghélel d’une capacité de 15 000 m 3) garantissant la mise en charge du réseau de transfert en aval de cette deuxième station de pompage jusqu’à l’ouvrage de manœuvre n°3. Des by-pass relient les conduites de transfert en amont et en aval des stations de pompage. Ces by-pass permettent d’effectuer un transfert gravitaire (sans pompage) en profitant au maximum de la charge hydraulique assurée par le plan d’eau de la retenue du barrage Sejnène. Ainsi, selon le niveau de l’eau dans ce barrage et la demande d’eau en aval, le fonctionnement du réseau de transfert s’effectue soit en mode gravitaire, soit avec pompage : - Transfert gravitaire : le débit de transfert par file de conduite, varie de 3,45 m3/s (correspondant à un niveau d’eau dans le barrage Sejnène de 86,5 m) à 1,95 m3/s (correspondant à un niveau d’eau dans le barrage de 63,5 m). - Transfert avec pompage : le débit de transfert à l’amont de la station de pompage, est de l’ordre de 6 m 3/s par file de conduite, soit 12 m 3/s pour les deux files existantes. Ce débit est refoulé par 7 pompes (dont une de secours) vers un réservoir de régulation (calé à la côte 86,5 m) à partir duquel partent trois files de transfert ø 1800 (2 files existantes et une file projetée) débitant chacune 4 m3/s.

Les piquages sur les conduites de transfert comprennent : - Une prise d’alimentation de la SONEDE (Mateur) moyennent deux piquages (un sur la conduite Joumine et un sur la conduite Sejnène), prélevant actuellement (2005) 15,5 Mm 3/an (à partir du barrage Joumine), - Une prise sur la conduite Joumine PK : 4,267 pour les périmètres de Mateur d’une superficie totale de 1 800 ha, prélevant selon la pluviométrie de l’année un volume de 2 à 6 Mm 3/an,

5

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

- Cinq prises d’eau pour l’irrigation des périmètres de Teskraya d’une superficie totale de 750 ha prélevant selon la pluviométrie de l’année un volume de 0,5 à 3,5 Mm 3/an. Les périmètres projetés qui seront alimentés par les conduites de transfert (périmètres de Zabouz, Gzenni – Bechouc et Ferdouine) prélèveront un débit maximal de 800 l/s. Le volume annuel prélevé, par l’ensemble des périmètres existants et projetés, totalisant une superficie de l’ordre de 4 000 ha desservis par les conduites de transfert, sera de 15 Mm 3/an au maximum, avec une consommation de pointe ne dépassant pas 3,5 Mm 3/mois (1 800 à 2 000 l/s en période de pointe). En plus des eaux actuellement transférées du barrage Sidi El Barrak, le barrage Sejnène recevra les eaux de transfert des barrages programmés (ou en cours de réalisation) de Ziatine (Capacité = 23 Mm 3), Gamgoum (Capacité = 17 Mm 3) et El Harka (Capacité = 20 Mm 3).

L’adduction de Sidi El Barrak – Sejnène, mise à la disposition de la SECADENORD en 2004, assure le transfert des eaux du barrage Sidi El Barrak créé en 1999 (capacité utile = 202,5 Mm 3 – Apport moyen = 190 Mm 3) vers le barrage de Sejnène. Elle comprend : - Une station de pompage alimentée par une prise d’eau dans la retenue, comprenant 4 groupes de pompage d’un débit unitaire de 1,2 m 3/s (dont un de secours), - Une conduite de refoulement 1586 m FB ø 1800, aboutissant à un bassin de mise en charge de 5800 m 3 à partir duquel une conduite en fretté-béton ø 1800 d’une longueur de 15,7 km alimente une mini-centrale électrique et déverse dans un canal de 6,2 km La capacité actuelle de transfert du complexe Sidi El Barrak est de 8 Mm 3/mois, soit 90 Mm 3/an (en tenant compte de la période de maintenance du complexe). Il est programmé l’accroissement de la capacité du complexe pour atteindre 9,6 m 3/s et le dédoublement de la conduite de transfert des eaux du barrage Sidi El Barrak, parallèlement à la mise en œuvre des ouvrages de transfert projetés des eaux des barrages de Zarga, El Moula et El Kébir vers Sidi El Barrak. Les eaux de la retenue de Sidi El Barrak seront également utilisées pour l’irrigation : - Du périmètre de Sejnène d’une superficie de 3700 ha. Ce périmètre prélèvera un volume annuel de 10 Mm 3 au maximum avec une consommation et un débit de pointe de 3 Mm 3/mois et de 2000 l/s respectivement. Ce périmètre sera desservi par quatre complexes de pompage dont la gestion a été confiée à la SECADENORD. Les caractéristiques de ces complexes sont récapitulées dans le tableau suivant :

6

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 1 : Caractéristiques des quatre complexes de pompage (à sejnène) sur l’infrastructure de transfert à partir de Sidi El Barrak Complexe Station Exhaure Reprise 3 x 40 l/s, H = 4,6 m 3 x 40 l/s, H = 68 m CP1 – S1 3 moteurs x 3,5 kW 3 moteurs x 45 kW CP1 Capacité totale : 120 l/s Capacité totale : 118 l/s 4 x 129 l/s, H = 4,8 m 4 x 116 l/s, H = 59 m CP1 – S2 4 moteurs x 13 kW 4 moteurs x 132 kW Capacité totale : 520 l/s Capacité totale : 460 l/s 4 x 38,5 l/s, H = 48 m 4 x 35 l/s, H = 69 m CP2 – S3 4 moteurs x 5,1 kW 4 moteurs x 45 kW Capacité totale : 156 l/s Capacité totale : 120 l/s 4 x 123 l/s, H = 7,6 m 4 x 71 l/s, H = 77 m CP2 CP2 – S4 4 moteurs x 18 kW 4 moteurs x 110 kW Capacité totale : 500 l/s Capacité totale : 285 l/s 4 x 56,7 l/s, H = 6 m 4 x 45 l/s, H = 116 m CP2 – S8 4 moteurs x 6,5 kW 4 moteurs x 110 kW Capacité totale : 228 l/s Capacité totale : 220 l/s 4 x 57 l/s, H = 6 m 4 x 50,4 l/s, H = 83 m CP3 – S5 4 moteurs x 6,5 kW 4 moteurs x 75 kW CP3 Capacité totale : 228 l/s Capacité totale : 200 l/s 4 x 52 l/s, H = 5 m 4 x 46,3 l/s, H = 85 m CP3 – S7 4 moteurs x 5,1 kW 4 moteurs x 75 kW Capacité totale : 208 l/s Capacité totale : 188 l/s 4 x 117 l/s, H = 4 m 4 x 105,2 l/s, H = 86 m CP4 CP4 – S6 4 moteurs x 13 kW 4 moteurs x 132 kW Capacité totale : 468 l/s Capacité totale : 420 l/s

- Du périmètre de , d’une superficie totale de 2900 ha. Ce périmètre dont l’alimentation en eau d’irrigation est assurée par une station flottante dans la retenue du barrage, prélèvera un volume annuel de 8 Mm 3 au maximum avec une consommation et un débit de pointe de 2,5 Mm 3/mois et de 1500 l/s respectivement.

L’adduction de Barbara – Bouheurtma, mise à la disposition de la SECADENORD en 2002, assure le transfert des eaux du barrage Barbara créé en 1999 (capacité utile = 58,5 Mm 3 ; Apport moyen = 80 Mm 3/an) vers celui de Bouhertma (puis vers Sidi Salem). Il comprend : - Une station de pompage alimentée par une prise d’eau dans la retenue (conduite 3275 m ø 3000), comprenant 3 groupes de pompage d’un débit unitaire de 2,33 m3/s, HMT = 150 m, Puissance = 5,5 MW, - Une conduite de refoulement en acier : 607 m ø 1500, - Une galerie revêtue en béton armé, de 3 m de diamètre et de 6864 m de longueur, déversant dans l’oued Zakar, l’oued Magroun puis l’oued Ghzala aboutissant au barrage Bouhertma. Les eaux transférées sont également utilisées (avant d’atteindre le barrage de Bouhertma), pour l’irrigation des périmètres et Hammam Bourguiba (CRDA ), d’une superficie totale de 2070 ha. Ces périmètres prélèveront un volume annuel

7

Etude SECADENORD 2030 : Phase III estimé à 6 Mm 3 avec une consommation et un débit de pointe de 2 Mm 3/mois et de 1000 l/s respectivement.

1.1.3. Les complexes d’exploitation directe des eaux de la Medjerda pour l’irrigation Il s’agit : - du complexe de Kalaât El Andalous – , - du complexe d’El Herry, - du complexe Sidi Ismail. Le complexe Kalaât El Andalous – Ras El Djebel, mis à la disposition de la SECADENORD depuis 1991, assure la mise en charge des eaux de la Medjerda pour l’alimentation des périmètres irrigués de Henchir Tobias, Kalaât El Andalous, , Ras Jebel, , Menzel Jmil, Utique et Lezdine relevant des CRDA de Bizerte et de l’Ariana. Il comprend : - Un barrage mobile sur l’oued Medjerda, d’une capacité de 120 000 m 3, - Une station (P4) pur l’évacuation des eaux de drainage, - Un canal à section trapézoïdale, revêtu en béton, d’une longueur de 9,160 Km et d’une capacité de 4,51 m 3/s, - 3 réservoirs d’une capacité totale de 53 000 m 3 (R1 : 20 000 m 3, R3 : 13 000 m 3, R5 : 20 000 m 3), - Un lac collinaire de 500 000 m 3 (Lac El Kherba), - Des conduites en béton de différents diamètres (1400 à 250 mm), d’une longueur totale de 33,855 km, - 18 stations de pompage pour l’irrigation de 14 103 ha. Les caractéristiques des stations de pompage de ce complexe sont récapitulées dans le tableau suivant : Caractéristiques des stations de pompage du complexe Kalaât El Andalous – Ras Jebel Débit Débit Refoulement Date de mise Nombre de Hmt Station unitaire max. en service pompes (m) à partir de vers (l/s) (l/s) P0 1991 4+1 2040 8160 Medjerda Bassin B0 P1 1991 5+1 545 2725 68 B0 Réservoir R1 Périmètre - R2 P2 1991 4+1 1000 4000 65 B0 - Canal Tobias (Lac El Kherba) P3 1991 2+1 500 1000 57,5 Réservoir R2 Réservoir R3 P5 1998 2+1 650 1300 72 R1 A00 Réservoir R5 Périmètre - lac P6 1998 2 30 60 55 E4 du réseau EL ALIA Rehib 2 1000 Bassin collecteur des Canal de rejet vers P4 1991 4000 3,5 2 500 émissaires de drainage la mer Utique1 2002 4+1 90 360 46,5 Canal Tobias Périmètre Utique1 Utique2.1 2002 3+1 73,5 220 42 Canal Tobias Périmètre Utique2 Réservoir d’alimentation des Utique2.2 2002 2+1 200 400 16 Canal Tobias périmètres Utique3 et 4 8

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Débit Débit Refoulement Date de mise Nombre de Hmt Station unitaire max. en service pompes (m) à partir de vers (l/s) (l/s) Utique3 2002 3+1 73,5 220 43 Canal Tobias Périmètre Utique3 Utique4 2005 3+1 57 171 42 Canal Tobias Périmètre Utique4 Lezdine1 2002 (*) 3+1 87,5 262,5 12 Oued Medjerda Lezdine reprise1 (Exhaure) Lezdine1 2002 (*) Périmètre 4+1 65 260 42 Lezdine exhaure1 (Reprise) Lezdine1 Lezdine2 2002 (*) 3+1 120 360 10 Oued Medjerda Lezdine reprise2 (Exhaure) Lezdine2 2002 (*) Périmètre 4+1 90 360 52 Lezdine exhaure2 (Reprise) Lezdine2 Lezdine3 2002 (*) 3+1 115 345 11 Oued Medjerda Lezdine reprise3 (Exhaure) Lezdine3 2002 (*) Périmètre 4+1 85 340 42 Lezdine exhaure3 (Reprise) Lezdine3 (*) : Date de passation CRDA – SECADENORD

Le complexe d’El Herry a été mis à la disposition de la SECADENORD en 1993. Il exploite directement les eaux brutes de la Medjerda et assure l’alimentation des périmètres irrigués de Teffaha, Griaât, Kliwa, Borj Toumi (CRDA de Béja et ). Il comprend : - deux bassins de décantation munis d’un émulseur de boues, - deux tambours filtrants rotatifs, - 3 réservoirs d’une capacité totale de 2500 m 3 (Ahmera : 1 000 m 3, Arara : 1 000 m 3, Raouas : 500 m 3), - des conduites en béton de différents diamètres (1000 à 600 mm), d’une longueur totale de 14,482 km, - 5 stations de pompage pour l’irrigation de 2 909 ha.

Les caractéristiques des stations de pompage d’El Herry sont récapitulées dans le tableau suivant : Caractéristiques des stations de pompage du complexe El Herry Station Nombre de Débit Débit Hmt Puissance Transfo. Refoulement pompes unitaire max. (m) unitaire (kVA) à partir de vers (l/s) (l/s) (kW) Exhaure 3+1 950 2850 8 130 3*2500 Medjerda Décanteur Rive droite 3+1 430 1290 94 560 +80 Décanteur Réservoir Rive gauche 4+1 365 1460 97 520 Décanteur Arrara Réservoir Ahmera Griaat 2+1 250 500 70 300 2*630 Réservoir réservoir +80 Arrara Rhaouas Teffaha 3+1 172 516 61 160 2*400 Adduction RG Périmètre +2 (pilote) 80 75 +80

9

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Le complexe de Sidi Ismail a été mis à la disposition de la SECADENORD en 1999. Il exploite directement les eaux brutes de la Medjerda et assure l’alimentation des périmètres irrigués Sidi Ismail (CRDA de Béja et Jendouba). Il comprend : - deux bassins de décantation munis d’un émulseur de boues, - deux tambours filtrants rotatifs, à nettoyage par jet laminaire, - un réservoir d’une capacité totale de 30 000 m 3, - des conduites en béton de différents diamètres (1000 à 600 mm), d’une longueur totale de 14,482 km, - deux stations de pompage (exhaure et reprise) pour l’irrigation de 3 000 ha. Les caractéristiques des stations de pompage de Sidi Ismail sont récapitulées dans le tableau suivant : Caractéristiques des stations de pompage du complexe Sidi Ismaïl Station Nombre de Débit Débit Hmt Puissance Transfo. Refoulement pompes unitaire max. (m) unitaire (kVA) à partir de vers (l/s) (l/s) (kW) Exhaure 3+1 433 1300 75 2*200 Medjerda Décanteur Reprise 3+1 433 1300 110 650 2*2000 Décanteur Réservoir- + 63 périmètre

1.1.4. Le complexe de Nebhana Ce complexe, mis à la disposition de la SECADENORD en 1999, assure l’alimentation à partir des eaux du barrage Nebhana et des forages de Sisseb, des périmètres irrigués de et Fadhloun (1323 ha relevant du CRDA de ), de Kondar, , Chott Mariam, (1873 ha relevant du CRDA de ) et de Sahline, Bembla, , , , Monastir, Ouerdanine et Jemmel (2375 ha relevant du CRDA de Monastir). Il comprend : - la conduite Nebhana qui prend naissance du barrage Nabhana (capacité = 66,5 Mm3 – côte RN = 230 m NGT) et atteint les deux gouvernorats de Sousse et Monastir (en plus du Kairouan). Elle a une longueur totale de 164,197 km (dont 28,301 km disposant d’une protection cathodique) et comprend 22 brise-charges, - le complexe de Sisseb comprenant une batterie de 10 forages refoulant dans un bassin de collecte à partir duquel une station de pompage (reprise) constituée de 5 pompes (4 x 150 l/s + 1 x 200 l/s) refoulant vers l’ouvrage (Brise-charge BC1) de mélange des eaux provenant de Nebhana et Sisseb.

10

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

1.2. FONCTIONNEMENT ACTUEL DES INFRASTRUCTURES : ETAT, PERFORMANCES ET NIVEAU DE SATISFACTION DE LA DEMANDE EN EAU

1.2.1. Le Canal Medjerda-Cap Bon

Le CMCB transite les eaux provenant du barrage El Aroussia (Oued Medjerda – barrage Sidi Salem et les barrages qui lui sont connectés) et des conduites d’adduction Sejnène- Joumine-Medjerda (les barrages de Sejnène, Joumine et Sidi El Barrak). Durant les dernières années, les volumes moyens prélevés du CMCB ont été de l’ordre de 200 à 210 Millions de m 3/an. Ces volumes sont répartis entre les utilisateurs, pour une année moyenne, comme suit : ‹ La SONEDE (Prises d’eau de Ghdir El Goulla et Belli) : 75%, ‹ CRDA Nabeul : 20%, ‹ CRDA Ben Arous : 3,5% ‹ DG/RE (recharge des nappes) : 1,4%, ‹ CRDA Tunis : 0,1%

Il en ressort que les deux consommateurs essentiels sont la SONEDE et le CRDA de Nabeul. Ceux-ci bénéficient de 95% des volumes prélevés du CMCB.

Pendant les années de faible pluviométrie, cette répartition pourrait changer sensiblement, notamment pour le CRDA de Nabeul bénéficiant de la plus grande part de la consommation agricole (31,4 Mm 3 en 2003, soit 20% des prélèvements du CMCB et 52,7 Mm 3 en 2002, soit 25%). Le volume annuel consommé actuellement (de 200 à 210 Mm 3) est nettement inférieur à la capacité totale annuelle de transit du CMCB. Cependant, la distribution mensuelle des volumes d’eau montre une variation très importante. La différence entre les mois d’hiver (consommation minimale) et les mois d’été (consommation de pointe) est très remarquable. Elle est due essentiellement à la variation de la consommation agricole concentrée en saison estivale. C’est surtout durant cette période de forte demande qu’un déficit hydrique est enregistré. Au cours du mois de juillet (mois de pointe), les prélèvements atteignent 27 Mm 3 environ en amont du CMCB (prélèvements totaux), dont 15 Mm 3 en aval de la station de Fondouk Djedid. Bien que cette demande estivale puisse être satisfaite en amont du Canal dont la capacité de pompage de la station de Béjaoua se trouve de plus en plus confortée par les volumes transférés à Douar El Bey (en aval de la station) en provenance des adductions de Sejnène – Joumine, elle ne pourrait pas être entièrement satisfaite en aval du Canal en raison de la faible capacité de transit du Canal en aval de la station de Fondouk Djédid (8,8 m 3/ s) ainsi que la capacité de pompage de cette dernière (7,2 m 3/s). Ainsi, la SECADENORD, dans l’objectif de satisfaire ses clients, a adopté depuis 2007, en attendant que l’Etat achève la mise en place d’une cinquième pompe de renforcement à Fondouk Djédid, le régime uniforme d’alimentation électriques de la station permettant de

11

Etude SECADENORD 2030 : Phase III disposer continuellement de l’électricité et de faire fonctionner les pompes 24/24heures durant la saison estivale. Cette situation génère en plus des frais supplémentaires de tarification de l’électricité et des mesures de contrôle strict nécessitant la mobilisation permanente du personnel qualifié, des risques de fonctionnement (les quatre pompes fonctionnent simultanément, sans secours). En outre, la cinquième pompe (projet actuellement en cours de réalisation), ne constitue qu’une solution de court terme et n’assure qu’un renforcement limité du débit transféré sans prévenir les dits risques de fonctionnement. La cinquième pompe permettra de porter la capacité journalière maximale de 620 000 m3 actuellement à 760 000 m 3. Cette augmentation de près de 20% ne serait plus suffisante à moyen terme compte tenu de l’accroissement des besoins en eau potable du Cap Bon, du Sahel et de Sfax et également de l’augmentation des demandes agricoles de la zone d’agrumes dont les plantations des extensions récentes n’ont pas encore atteints leur production de croisière. La solution appropriée réside dans le stockage des eaux du Canal, préférablement en amont de la station de Fondouk Djédid, durant la période hivernale de faible consommation d’eau, pour écrêter la pointe estivale d’une part, et « soulager » la station de Fondouk Djédid voire l’offrir la possibilité de revenir au régime agricole et de bénéficier de la tarification avantageuse de l’électricité. Cette solution est tributaire de l’existence d’un site favorable à la construction d’une retenue d’eau (retenue du Cap Bon).

Etant mis à la disposition de la SECADENORD depuis 1984, le Canal a fait l’objet de travaux d’entretien et de maintenance par la Société dès son entrée en exploitation effective. La constance de ces travaux correctement exécutés aussi bien pour le Canal que pour ses ouvrages connexes (stations de pompage et vannes de régulation) a permis de préserver un état globalement satisfaisant de ces infrastructures. En plus de l’entretien régulier des ouvrages de génie civil (Canal), des travaux de curage durant l’arrêt technique et des diverses opérations d’entretien des équipements du Canal (vannes de régulation), le suivi des performances des stations de pompage et le contrôle de près de leur fonctionnement par un personnel qualifié, formé au sein de la SECADENORD et familiarisé avec les équipements mis en place, ont permis d’assurer un fonctionnement régulier et performant. Cette qualité de fonctionnement des équipements est traduite au niveau des stations de pompage, par exemple, par une bonification de la tarification de l’énergie électrique consommée. Bien que les ouvrages de Génie Civil puissent être maintenus (sans recours au renouvellement) jusqu’au 2030, le replacement progressif des équipements hydromécaniques et électriques, essentiellement ceux des stations de pompage, nécessite d’être programmé. En effet, compte tenu de la date de leur installation (entre 1982 et 1984) et du nombre d’heures de leur fonctionnement (parfois dépassant 4000 heures/an), on recommande de prévoir leur renouvellement à partir de 2010, soit 25 à 30 ans depuis leur mise en service.

12

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

1.2.2. Les complexes de transfert Actuellement ces complexes sont sous utilisés en raison d’une part de l’abondance des apports pluviométriques aux grands barrages durant les dernières années, et d’autre part des demandes encore modestes comparées aux demandes prévisionnelles après l’achèvement des projets d’eau potable particulièrement (le Cap Bon, le Sahel et Sfax). Ces complexes sont récemment mis en service et le nombre d’heures de leur fonctionnement est très limité (dans la plupart des cas le fonctionnement s’effectue uniquement pour l’entretien des pompes). En outre, les opérations ordinaires d’entretien et de maintenance sont réalisées correctement et en temps opportun. De ce fait, l’essentiel des équipements des complexes de transfert sont en très bon état et ne nécessite pas le remplacement à court et moyen termes. Les opérations de renouvellement effectif seront programmées après 2030.

1.2.3. Les complexes d’exploitation directe des eaux de la Medjerda pour l’irrigation Ces complexes sont relativement récents et leur état est moyen à bon. Il existe cependant, des composantes et infrastructures en état peu satisfaisant telles que les premières stations de pompage du complexe Kalaât El Andalous et El Herry. Ils sont en fonctionnement depuis plus de 15 ans, mais le nombre d’heures de fonctionnement est limité et les volumes d’eau pompés annuellement sont au deçà des prévisions des études de base. De ce fait, et compte tenu des travaux d’entretien et de maintenance correctement réalisés, la durée de vie espérée serait supérieure à 20 ans pour les équipements hydromécaniques et électriques, de l’ordre de 40 ans pour les conduites d’adduction et de plus de 50 ans pour les ouvrages de Génie Civil. Ainsi, seuls les équipements hydromécaniques et électriques seront renouvelés avant 2030. 1.2.4. Le complexe de Nebhana Il s’agit du complexe le plus ancien (mise en service depuis 1969) malgré que sa mise à disposition de la SECADENORD soit relativement récente (1999). Bien que globalement les équipements soient fonctionnels grâce aux travaux de maintenance réguliers, quelques signes de dégradation préjudiciable sont déjà apparus. On cite particulièrement la fréquence élevée des casses au niveau de quelques tronçons de la conduite d’adduction totalisant une vingtaine de km en aval de la BC0, et la vétusté de la quasi-totalité de la robinetterie. Le remplacement progressif de l’ensemble de l’infrastructure constituant le complexe de Nabhana devrait être entamé à court terme. Toutefois, les investissements à mettre en place devraient s’inscrire dans un cadre plus général faisant intégrer les allocations des ressources du barrage Nabhana, la durée de vie de ce dernier compte tenu de la date de sa construction (1966), de l’état de son envasement (environ 20 Mm 3 actuellement), des apports hydriques mobilisables et des possibilités de renforcement des ressources exploitables à travers les interconnexions éventuelles avec d’autres barrages et systèmes hydrauliques dans l’objectif d’assurer la durabilité des ressources transférées à partir de ce barrage.

13

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

1.3. GESTION ACTUELLE DES COMPLEXES HYDRAULIQUES

1.3.1. Mode de gestion et moyens humains et matériels disponibles : Problématique de l’entretien et de la maintenance et les contraintes budgétaires et de personnel

Tous les complexes mis à disposition de la SECADENORD sont gérés directement par le personnel de cette dernière. La majeure partie des taches d’entretien et de maintenance est réalisée par le personnel statutaire. Cependant, pour les taches nécessitant de la main d’œuvre spécialisée et du matériel spécifique (maintenance de la conduite forcé du CMCB) ou dans le but de contourner des contraintes posées par la rigidité de quelques procédures administratives ou des raisons budgétaires (nombre d’heures supplémentaires plafonnés à 150 h/an, difficultés de motivation du personnel…), la SECADENORD fait appel à des entreprises spécialisées (travaux à l’entreprise et sous-traitance de services). Néanmoins, la plupart des travaux de maintenance et d’entretien, et compte tenu de la nature de ces travaux, des spécificités des taches et de leur sensibilité (cas du gardiennage des points névralgiques tels que la vannes de régulation VR6 du CMCB), la sous-traitance ne permet pas toujours d’atteindre les objectifs recherchés (continuité d’alimentation en eau, qualité des services, préservation du matériel). En effet, c’est grâce au personnel qualifié, formé au sein de la SECADENORD et familiarisé avec les équipements mis en place et à la constance des travaux d’entretien correctement exécutés que les équipements sont préservés et sont dans un état globalement satisfaisant. L’exécution de ces travaux a nécessité en plus de la mobilisation continue de la main d’œuvre d’entretien (sans pour autant que la société ne puisse les rémunérer correctement eu égard à leur dévouement), l’astreinte d’une certaine catégorie de personnel qui doivent être disponibles et joignables à tout moment.

La SECADENORD affronte actuellement (et affrontera dans le futur proche) des contraintes dans la quasi-totalité des complexes mis à sa disposition. On cite par exemple : ∑ Pour le barrage Laâroussia : − Nécessité d’importantes opérations d’entretien et de maintenance telles que le dragage, particulièrement au droit de la prise d’eau en amont du CMCB pour faciliter l’acheminement de l’eau à ce dernier, l’entretien des vannes du barrage (soudure, remplacement des plaques, peinture…) et l’entretien des chaînes de levage, − Nécessité d’auscultation du barrage pour déceler les éventuelles anomalies, évaluer sa durée de vie et éventuellement programmer son remplacement.

∑ Pour le CMCB :

14

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

− Forte demande d’eau, notamment en aval du Canal et nécessité de renforcement de la capacité de transit et/ou de la capacité de stockage (stockage de l’eau en périodes de faibles consommations), − Fonctionnement continu et sans pompe de secours durant la période estivale pour la station de Foundouk Djédid, − Période d’arrêt technique (15 jours) insuffisante pour la réparation de quelques tronçons du Canal, particulièrement la conduite forcée nécessitant des interventions délicates pour le traitement intérieur de surface. ∑ Pour les nouveaux complexes de transfert et les nouvelles unités d’irrigation : − Faible taux d’exploitation des équipements (cas de Sidi El Barrak et Barbara particulièrement), − Faible exploitation et fréquence élevée des pannes liées aux dispositifs de fonctionnement automatique (cas des unités de Lezdine et d’Utique faisant partie du complexe de Kalaât El Andalous) ∑ Pour le complexe de Herry et Sidi Ismail : − Difficulté d’exploitation de la station d’exhaure de sidi Ismaïl après surélévation de la côte de déversement du barrage Sidi Salem, − Envasement des ouvrages et importants frais d’entretien et de maintenance, − Absence d’ouvrages de stockage de l’eau et recours au régime de tarification uniforme de l’électricité générant des frais additionnels et des prix de revient onéreux du m 3 d’eau pompé. ∑ Pour le complexe de Nebhana : − Forte demande d’eau et difficulté à satisfaire les besoins en années de faible pluviométrie, − Diminution des ressources exploitables en raison de l’envasement progressif du barrage Nebhana et de la dégradation de la nappe de Sisseb, − Existence de tronçons de conduites vétustes au niveau desquels les casses sont fréquents De ce fait, les travaux d’entretien et de maintenance seront plus importants et plus sensibles et nécessiteront le maintien du personnel formé, sa mise à niveau continuellement, sa motivation, son renforcement et la formation de « successeurs » pour assurer la continuité des services fournis et leur qualité et préserver les performances de fonctionnement des équipements.

1.3.2. Frais de gestion et de fonctionnement

En l’absence d’une comptabilité analytique permettant de déflaquer les différents coûts et dépenses de la SECADENORD en fonction de leur nature et leur affectation par complexe, 15

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

il n’est possible d’utiliser que les tableaux de répartition du coût relatifs aux années 2006 et 2007 que la SECADENORD a établi à l’occasion de cette étude.

Pour les besoins du calcul du coût de l’eau par complexe et éventuellement par client, une répartition de l’ensemble des frais de la SECADENORD par complexe et par client devrait être menée. Pour ce faire, certaines hypothèses ont été émises. • La répartition des frais généraux et des dépenses qui ne concernent pas un seul complexe a été faite au prorata des volumes d’eau transitant par chaque complexe. • Les dépenses concernant le canal ont été toutes réparties entre les stations Béjaoua et Fondouk Jedid au prorata des volumes d’eau pompés. Le tableau ci dessous expose les dépenses de la SECADENORD au cours de l’année 2007.

Tableau n° 2 : Répartition des différentes dépenses de gestion et de fonctionnement par complexe (moyenne des années 2006 et 2007 (en dinar)) Service Service Station de Service Service Station de Service exploitation exploitation Service pompage transfert exploitation pompage transfert complexe du exploitation Total Fondouk Sidi de Sejnane/ Béjaoua Barbara Kalâat complexe de Nabhana Jedid Barrak Joumine Landalous Herry Frais administratifs 309 268 169 879 45 058 52 548 70 496 28 924 128 564 180 580 985 317 Frais salariaux 384 531 638 346 94 499 203 276 296 149 308 106 109 341 132 201 2 166 449 Frais d'entretien et de Maintenance 270 602 158 430 51 589 49 759 142 643 129 120 151 913 162 556 1 116 613 Frais d'énergie de pompage 402 465 1 131 227 139 741 307 017 563 664 647 895 25 872 3 217 879 Total 1 366 867 2 097 882 330 887 612 599 1 072 951 1 114 045 389 818 501 209 7 486 258

1.3.2.1. Frais de consommation de l’énergie électrique

Les dépenses d’énergie représentent aussi bien les dépenses d’énergie de pompage que pour autres usages. Par manque d’information, il a été supposé qu’on ne prend pas un grand risque en considérant que tous ces frais sont des frais d’énergie de pompage. Pour la totalité de la SECADENORD les dépenses d’énergie représentent 3,2 millions de dinars annuellement dont 35% sont consommés dans la station de Fondouk Jedid. La consommation d’énergie la plus faible est enregistré au niveau du complexe Sejnane Joumine avec seulement 0,8% du total. Cette faible consommation est due à l’utilisation du transfert d’eau gravitairement sans pompage étant donné que le niveau de l’eau dans les barrages le permet.

1.3.2.2. Frais d’entretien et de maintenance

Les frais d’entretien et de maintenance au cours des années 2006 et 2007 totalisent une moyenne de 1 116 mille dinars en pièces, fourniture et travaux sous-traités à extérieurs. Les

16

Etude SECADENORD 2030 : Phase III informations concernant l’affectation du personnel propre de la SECADENORD aux opérations d’entretien et de maintenance fait défaut. Le tableau ci dessus montre que le canal avec ses deux stations consomme 38% des frais d’entretien/maintenance. Les complexes Kalât Ladalous, El Herry Sidi Ismail et Sejnane Joumine consomment quant à eux respectivement 12,8%, 11,6% et 14,6%. Les taux d’entretien les plus faibles sont enregistrés à Barbara et Sidi Barrak étant donné que ces complexes de transfert sont encore dans un état neuf.

1.3.2.3. Frais de personnel

En l’absence d’information détaillées concernant le personnel et sa répartition par complexe, les frais de personnel ont été estimés sur la base des frais de personnel de 2005 (rapport d’activité) moyennant un ajustement en fonction du taux annuel moyen d’accroissement des salaires. La répartition par complexe a été faite au prorata des charges supportées au niveau de chaque complexe. Il faut également noter que l’affectation des frais du personnel administratif et le personnel technique horizontal a été faite selon les volumes d’eau produits par chaque complexe. Selon nos estimations, la masse salariale actuelle de la SECADENORD est de 2,17 millions de dinars. Elle est affectée à 47% au Canal Medjerda Cap Bon. 1.3.3. Prix de revient de l’eau par complexe et par client En fonction des données disponibles et en l’absence d’une comptabilité analytique détaillée, un essai de calcul des prix de revient de l’eau par complexe et par client a été mené. Ce travail a été basé sur une répartition des différents coûts par complexe en premier temps et par tronçons homogènes en second temps. La détermination des tronçons homogènes a été basée sur la détermination des zones et les points de vente de l’eau (prises) où les coûts de pompage sont identiques. Les tableaux détaillés de calcul des prix de revient de l’eau sont présentés en annexe.

17

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

2. STRATEGIES NATIONALES DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU FUTURS ET NOUVELLES INFRASTRUCTURES SUSCEPTIBLES D ’ETRE MISES A LA DISPOSITION DE LA SECADENORD

2.1. PRINCIPALES LIGNES DIRECTRICES DE MOBILISATION ET D’AFFECTATION DES RESSOURCES EN EAU ET DE SATISFACTION DES DEMANDES A L’HORIZON 2030 Les prévisions de la mobilisation et de la demande en eau jusqu’à 2030 ont fait l’objet de plusieurs études stratégiques réalisées par le Ministère de l’Agriculture et des ressources hydrauliques. L’on cite particulièrement : - Le Plan Directeur des Eaux du Nord (PDEN), - L’Eau 2000, - Les études des Missions d’assistance spéciale pour projet de formation (SAPROF) (SAPROF 1995 et SAPROF 2003), - L’étude de la Mission GEORE, - L’Eau XXI. Selon cette dernière (Eau XXI), les ressources exploitables du pays et les demandes prévisionnelles jusqu’à 2030, compte tenu de l’avancement des réalisations de la stratégie de mobilisation de l’eau et de l’évolution des demandes, se présentent comme suit :

Evolution des ressources exploitables et des demandes prévisionnelles jusqu’au 2030 (Millions de m 3/an) Echéance 2010 2020 2030

Conventionnelles 3090 2792 2732 Ressources Non conventionnelles 210 314 389

Total Ressources 3300 3106 3121

Irrigation 2141 2083 2035 Eau potable 381 438 481 Demandes Industrie 136 164 203 Tourisme 31 36 41

Total Demandes 2689 2721 2760

Ainsi, le bilan global (Ressources – Demandes) du pays compte tenu ou non des ressources non conventionnelles, sera :

18

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Evolution prévisionnelle du bilan hydrique (Millions de m 3/an)

Echéance 2010 2020 2030

Compte tenu de toutes les ressources 611 385 361 Bilan (Ressources – Demandes) Compte non tenu des ressources 401 71 -28 non conventionnelles

Ce bilan global (relatif à l’ensemble du pays), largement excédentaire en tenant compte de toutes les ressources exploitables, et légèrement déficitaire après 2025 en se contentant uniquement des ressources conventionnelles, cache des bilans partiels nettement négatifs au niveau des grandes zones de consommation. Ces bilans ne peuvent être équilibrés qu’à travers un transfert à partir des zones dont les bilans spécifiques sont excédentaires.

Evidemment, l’essentiel des ressources transférables provient du Nord du pays dont les apports pluviométriques (eau de surface) et les ouvrages de mobilisation (barrages) sont les plus importants.

Les grandes zones de consommation, particulièrement de l’eau potable, sont représentées essentiellement par le Grand Tunis, le Cap Bon, le Sahel et Sfax. Au niveau de ces zones, les ressources locales, essentiellement les eaux souterraines, sont intensivement exploitées, voire dégradées, et ne parviennent plus à satisfaire les demandes croissantes en eau.

Pour équilibrer les bilans de ces zones, plusieurs ouvrages de transfert ont été mis en place tels que les interconnexions des barrages et les adductions du Nord et de l’extrême Nord. L’essentiel de ces adductions et systèmes interconnectés aboutit au Canal Medjerda- Cap-Bon (CMCB) qui assure la satisfaction de la majeure partie des besoins en eau potable du Grand Tunis, du Cap Bon, du Sahel et du Sfax et l’approvisionnement en eau d’irrigation des périmètres irrigués de Ben Arous (Mornag) et du Cap Bon.

En plus desdits ouvrages mis en place, d’autres sont projetés soit pour le renforcement des infrastructures existantes (afin de combler les demandes de court terme), soit pour prévenir l’accroissement des besoins jusqu’en 2030. L’ensemble de ces systèmes de mobilisation – transfert – adduction est conçu en adoptant les lignes directrices stratégiques suivantes : - L’achèvement de la stratégie de mobilisation de l’eau au cours du XI è plan et sa concrétisation par la mise en exploitation des barrages programmés et en cours de réalisation, des ouvrages de transfert et des adductions. Les ouvrages de mobilisation (barrages) programmés permettront en plus du renforcement des ressources hydrauliques exploitables, la compensation des pertes en capacité, par envasement, des ouvrages existants,

19

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

- Une substitution des ressources locales des grandes zones de consommation (ressources locales souterraines surexploitées et dégradées) par les ressources en eau de surface mobilisées transférables. Dans ce sens, il a été opté pour le renforcement des ressources en eau destinées à l’eau potables, transférées au Grand Tunis, le Cap Bon, le Sahel et Sfax, - Une gestion des retenues d’eau potentielles permettant simultanément de répondre à la demande (en années, médiane, humide et sèche) et d’assurer une qualité d’eau satisfaisante. Les interconnexions réalisées et programmées confèrent toute la souplesse et la flexibilité à cette gestion – régulation, - Une préservation de l’équilibre écologique à travers la réservation de quotas d’eau douce aux écosystèmes aquatiques (le lac de l’Ichkeul particulièrement), - Une décroissance moyenne des allocations d’eau d’irrigation d’environ 1% par an et une évolution négligeable, voire une stabilisation, de la superficie des périmètres irrigués. Ainsi, la dotation en eau d’irrigation passera de 5323 m 3/ha en 2010 à 4355 m3/ha en 2030. Cette décroissance sera compensée par la maîtrise progressive de l’économie d’eau et de la rationalisation de son utilisation. Il ressort de ce qui précède qu’une attention particulière est accordée aux ouvrages de mobilisation, de transfert et d’adduction du Nord et de l’extrême Nord qui aboutissent au CMCB dont la capacité maximale de transit varie de 16 m 3/s dans son tronçon amont à 8,8 m3/s dans son bout aval. Ainsi, l’évolution des demandes des usagers de ce dernier (CMCB) et les possibilités de leur satisfaction ont fait l’objet d’étude de plusieurs scénarios techniques allant du renforcement des adductions en amont du canal à l’amélioration des capacités de stockage, pour le comblement des besoins de pointe, en aval. Les solutions proposées par la majorité des études stratégiques précitées et des études sectorielles intéressant l’exploitation du canal et les ouvrages associés en amont et en aval de ce dernier, telles que celles élaborées par la SONEDE (notamment l’étude de la faisabilité d’AEP du Cap-Bon, Sahel, Sfax, Gabès, Médenine et , SOGREAH STUDI IDEACONSULT 2003), s’articulent autour de : - En amont : ‹ L’achèvement de la mise en place de la troisième file de l’adduction Sejnène – Joumine – Medjerda (actuellement en cours de réalisation), de la deuxième conduite de transfert des eaux du barrage Sidi El Barrak à Sejnène) et des complexes de pompage (transfert) de Sidi El Barrak et de Sejnène – Joumine, ‹ La réalisation des complexes hydrauliques (stations de pompage et conduites de transfert) des eaux des barrages en cours de réalisation et programmés (Ez- Zarga – El Kébir – El Moula – Sidi El Barrak et Ziatine – Gamgoum – El Harka – Sejnène), ‹ La construction d’une retenue d’eau de 45 Mm 3 à Saïda pour le stockage de secours des eaux transitées par les adductions de Sejnène – Joumine – Medjerda,

20

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

‹ L’amélioration de la capacité de transit du canal par l’installation d’une conduite parallèle jusqu’au Cap-Bon, prenant naissance de la retenue projetée de Saïda. - En aval : ‹ La construction d’une retenue d’eau à proximité du bout du canal (retenue Cap Bon) pour le stockage de l’eau en dehors de la pointe de consommation et la régulation inter-saisonnière de la disponibilité/demande. Cette retenue dont la capacité est estimée à 15 Mm 3 pourrait consister soit en un nouveau site (à identifier), soit en un rehaussement éventuel du barrage Masri (barrage le moins éloigné du bout du canal), ‹ Le renforcement de l’adduction d’eau potable vers le Sahel et Sfax par la construction d’une retenue d’eau au Sahel (15 Mm 3) et la mise en place d’une conduite d’adduction entre le bout du canal et ladite retenue.

L’ensemble de ces ouvrages, existants et projetés, est dimensionné pour faire face à l’évolution, à l’horizon 2030, des demandes d’eau potable et d’irrigation des usagers du CMCB. En effet, tel qu’il ressort des études stratégiques de mobilisation et d’exploitation des eaux, le bilan hydrique issu de la capacité du Canal et des besoins prévisionnels des usagers du Canal, est déficitaire au niveau des différents tronçons du Canal, comme le montre le tableau récapitulatif suivant : Bilan hydrique des usagers du CMCB à l’horizon 2030 (Millions de m 3/an) Tronçon amont Tronçon médian (Prise Tronçon aval Tronçon du Canal (CMCB) (Laaroussia - Prise Ghdir El Golla - Station (Station F. Djédid Ghdir El Golla) F. Djédid) - Belli)

Capacité max. de transit du tronçon du 454,1 270,1 236,2 Canal

Eau potable Grand Demandes pour Tunis, Cap Bon, 423,4 198,5 198,5 eau potable et Sahel et Sfax irrigation Irrigation PI. Ben 73,3 73,3 64,8 Arous et Cap Bon Total Demandes 496,7 271,8 263,3

Bilan -42,6 -1,7 -27,1

Ces déficits relatifs aux usagers du Canal, dus à la capacité de transit du CMCB (et non pas aux disponibilités en eau transférable) seront plus importants en adoptant le régime de pompage de 20/24 heures (régime agricole) au lieu du régime uniforme au niveau de la station de pompage de Foundok Djédid particulièrement. Ces déficits seront comblés par la retenue projetée de Saïda (qui sera implantée au niveau du tronçon amont du Canal), par la retenue du Cap Bon au niveau du tronçon aval, par la retenue du Sahel et par les différentes adductions entre ces retenues. Ces ouvrages permettront en outre, de satisfaire les besoins en eau de pointe (régulation), l’adoption du régime agricole « 20/24 heures » de fonctionnement des 21

Etude SECADENORD 2030 : Phase III stations de pompage (réduction des frais de consommation de l’énergie électrique) et le fonctionnement de secours en cas d’incidents au niveau des adductions principales (sécurisation). 2.2. INFRASTRUCTURES SUSCEPTIBLES D’ETRE MISES A LA DISPOSITION DE LA SECADENORD Bien que lesdites prévisions et projections concernent tous les organismes de mobilisation, de gestion et d’utilisation des ressources hydriques, elles constituent une donnée importante particulièrement pour la SECADENORD responsable de la gestion de l’essentiel des ressources et ouvrages et de l’approvisionnement en eau des plus grands centre de consommation. Parmi les ouvrages mis à la disposition de la SECADENORD, c’est surtout le CMCB qui préoccupe les responsables de la Société en raison de l’accroissement de la demande, notamment de pointe en bout du Canal, et du retard enregistré pour la mise en place d’infrastructures et équipements susceptibles de faciliter le gestion des eaux transférées par le Canal et d’optimiser les frais de fonctionnement des stations de pompage installées sur ce dernier. Comme précédemment mentionné, ce sont surtout les ouvrages et équipements associés au CMCB (y compris les différentes retenues d’eau et adductions de transfert en amont et en aval du Canal), programmés à court et moyen termes, qui vont être mis en service pour la satisfaction des demandes futures. En adéquation les règles de gestion des complexes hydrauliquement indépendants et en harmonie avec la nature des attributions de la SECADENORD, les ouvrages programmés (en cours d’achèvement ou projetés) susceptibles d’être mis à la disposition de la Société sont : - La deuxième tranche des adductions de transfert des eaux de Sidi El Barrak (renforcement de la station de pompage et dédoublement de la conduite de transfert), - La troisième conduite d’adduction de Sejnène – Medjerda et le renforcement de la station de pompage de Joumine (Joumine 3 ème phase). - Les complexes de transfert des eaux des nouveaux barrages d’Ez- Zarga – El Kébir – El Moula vers Sidi El Barrak, - Les complexes de transfert des eaux des nouveaux barrages de Ziatine – Gamgoum – El Harka vers Sejnène, - La retenue Saïda, - La retenue du Cap Bon (retenue Masri après rehaussement ou nouvelle retenue), - L’adduction Saïda – Retenue du Cap Bon, - L’adduction Belli – Retenue du Cap Bon.

22

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

3. PROGRAMME PREVISIONNEL DE GESTION DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES ET PROJETEES ET SCENARIOS DE REORGANISATION DE LA SECADENORD

3.1. EVOLUTION DES INFRASTRUCTURES A GERER PAR LA SECADENORD ET DES CHARGES D’EXPLOITATION ET DE FONCTIONNEMENT

3.1.1. Infrastructures à gérer et valeurs des investissements existants et projetés Conformément à la description des l’évolution de l’infrastructure présentée dans la phase 2, le tableau suivant présente les immobilisations mise et à mettre à la disposition de la SECADENORD et sa valeur.

Tableau n° 3 : Infrastructures gérées par la SECADENORD et valeur des investissements existants et futurs Date de Date de Total mise en mise à Valeur en MD /complexe service disposition Complexes de la Matériel Génie Civil: Adductions SECADENO Hydro- Ouvrages et Canaux RD électro- bâtiments mécanique COMPLEXES EN EXPLOITATION Complexe Medjerda-Cap-Bon 1982 1984 19 74 93 Barbara 1999 2002 20 15 65 100 Sidi Barrak 1999 2004 35 10 55 100 1988 - Sejnene-Joumine 1995 1988-1995 77 77 Kalâat Landalous 1991 10 4 16 30 Herri Sidi Smail 1993-1999 6 3 5 14 Nebhana 1998 10 10 60 80 Projets en cours de réalisation Zerga-Moula Kebir 25 15 80 120 Ziatine-Harka-Guemgoum 25 15 80 120 Projets programmés Saida 2011 2011 10 7 43 60 Belli 2022 2022 10 7 23 40 Total 170 86 577 833

3.2. REORGANISATION DE LA SECADENORD ET PROGRAMME DE GESTION DES INFRASTRUCTURES L’enjeu stratégique pour la SECADENORD, est d’assurer la satisfaction des besoins en eau de ses clients en toute saison, en tout type d’année pluviométrique (notamment année

23

Etude SECADENORD 2030 : Phase III sèche et succession d’années sèches), en termes de volume moyen annuel et de demande de pointe. Les scénarios de réorganisation de la SECADENORD sont élaborés en fonction : V Des infrastructures et des équipements à gérer V Une maîtrise du budget et des moyens financiers suffisants pour faire face aux frais d’entretien des infrastructures et équipement mis à sa disposition et des frais de renouvellement des équipements hydro électromécanique. V Des impératifs d’une gestion efficace des infrastructures pour une satisfaction durable de la demande.

Les scénarios retenus en commun accord avec la SECADENORD et qui feront objet d’évaluation sont au nombre de trois : • Scénario 1 : Renforcement de la situation actuelle. • Scénario 2 : Extension des activités de la SECADENORD. • Scénario 3 : Modernisation par introduction de la télégestion. 3.2.1. Scénario 1 : Renforcement de la situation actuelle Le renforcement de la situation actuelle pour une meilleure efficacité de la gestion des infrastructures actuellement confiées à la SECADENORD passe par des actions: • D' amélioration des procédures de gestion et de contrôle des activités; • D’adaptation du statut du personnel à la nature et aux spécificités des activités de la société • D’ amélioration et de renforcement de l'organisation actuelle de la société ;

3.2.1.1. Amélioration des procédures de gestion et de contrôle des activités

Sur la base du diagnostic de la situation actuelle, il y a lieu d’apporter les améliorations suivantes : A. Du coté des Procédures internes et du système documentaire : i) effectuer régulièrement l'audit des procédures et des fonctions ; ii) mettre à jour le manuel comptable en fonction des changements introduits ; iii) généraliser les fiches de fonction pour couvrir l'ensemble des postes de la société. B. Du point de vue des activités de pilotage de contrôle de gestion et d'audit interne : i) les budgets sont à répartir par mois afin d'améliorer leur rôle de suivi et de contrôle ; ii) intégrer dans le budget de la société le remplacement du matériel hydro électromécanique ; iii) mettre en place un de budget de trésorerie établi ; iv) étendre les tableaux de bord de gestion à d'autres indicateurs ; v) améliorer l'évaluation des performances pour aller au-delà de la productivité globale ; vi) mettre en place un système de comptabilité analytique permettant de déterminer en permanence et annuellement les différents coûts de distribution du mètre cube d'eau ; vii) suivi des budgets par l'audit interne ; viii) rendre le manuel d'audit interne plus complet et plus précis. C. Du point de vue des activités opérationnelles : • Activité d'exploitation : i) améliorer la gestion à distance de la surveillance du 24

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

canal; ii) réduire la dépendance vis-à-vis de la STEG pour ce qui concerne les équipements électriques de fonctionnement des complexes et des stations de pompage ; iii) réduire les surcharges et saturation de travail au niveau de certains postes ; iv) améliorer les moyens de communication entre le siège et les lieux d'exploitation ; v) mettre en place un système de contrôle inter ouvrages du volume d'eau pompé ; v) instaurer de réunions régulières de coordination et de gestion des responsables des directions opérationnelles ; vi) mettre en place un système fiable de détermination des coûts et des prix de l'eau • Activité d'approvisionnement : i) accélérer la procédure d'approvisionnement par la minimisation des intervenants aux niveaux de contrôle de l'autorisation qui devrait se limiter au contrôle du responsable du suivi du budget et à celui des approvisionnements; ii) mettre en place un lien informatisé entre tous les documents de la procédure d'approvisionnement. • Activité d'entretien et de maintenance : Informatisation de la gestion de l'entretien et de la maintenance. • Activité d'étude et de programmation : i) mettre en place une procédure standard rigoureuse et fiable de collecte d'informations auprès des clients pour l'établissement des prévisions de consommation d'eau et de vente ; ii) opter pour une mise à jour périodique (par trimestre ou semestre) des prévisions de consommation et de vente d'eau arrêtées annuellement en fonction des événements qui pourraient intervenir en cours d'année ; iii) valider les études liées à des projets récurrents et réalisées directement par les gestionnaires des projets par le service étude qui est appelé à les cautionner ; vi) réviser la vocation du service études pour qu'il constitue une vraie assise pour le développement et l'évolution continue de la société. • Activité de gestion des stocks : i) rendre les magasins secondaires affectés aux services d'exploitation hors siège informatisés ; ii) réviser le niveau du stock minimum en fonction de l'évolution de ses paramètres tels que délai de livraison, niveau de consommation etc. • Suivi des encaissements des ventes : Actualiser le système de paiement des factures clients pour éviter les retards de facturation ou les litiges. D. Activités fonctionnelles ou de management : i) unifier la fonction juridique grâce à une coordination entre les services ; ii) mettre en place une gestion prévisionnelle et d'un budget de trésorerie ; iii) mettre en place une politique efficace de formation du personnel soumise à une évaluation régulière ; iv) améliorer le système de contrôle des éléments de la paie du personnel et de leur saisie ; v) renforcer les moyens humains affectés à la fonction comptable ; vi) renforcer les moyens logiciels de suivi, de contrôle et de justification des comptes de la comptabilité ; vii) généralisation de la validation des écritures comptables par le service comptable ; viii) établissement d'états financiers intermédiaires ; ix) améliorer le système de classement et d'archivage des documents par les services de la société ; x) améliorer le système de sécurisation et de gestion des risques informatiques.

3.2.1.2. Adaptation du statut du personnel aux spécificités de la société

La préparation du projet des statuts du personnel de l'entreprise a été dictée par le fait que : - La société a été classée par les textes en vigueur comme établissement non étatique ; 25

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

par conséquent elle ne peut pas être régie par les textes de la fonction publique. Or, dans l'état actuel de choses, le personnel de la Société l'est encore. - Ce personnel bénéficie de certains avantages accordés aux agents des établissements non administratifs ; il s'agit de la prime du treizième mois prévue par le décret n° 112 du 02 juillet 2001. Elle ne constitue en fait qu'une faveur décidée par le pouvoir réglementaire ; elle reste quand même aléatoire. - La nature des activités engendre certaines spécificités telles que le travail continu (pompage 24h/24h), le travail de nuit, la vigilance permanente en liaison notamment avec la sensibilité du secteur, la multiplicité des ouvrages et l'étendue géographique des infrastructures à surveiller et à contrôler. Ces spécificités se traduisent par l'astreinte d'une certaine catégorie de personnel qui doivent être disponibles et joignables à tout moment.

Le projet proposé (voir annexe 1) est considéré comme une action de mise à niveau de cette institution qui, depuis presque une décennie, a été alignée aux entreprises de droit privé.

Grâce à cette actualisation, tout avantage qui pourrait être envisagé au personnel, dans l'avenir, ne nécessiterait plus le recours à un texte réglementaire. Il suffit de le proposer au Conseil d'administration de la société pour qu'il soit approuvé et appliqué après son approbation. A cet effet, on pourrait proposer d'ores et déjà, l'octroi de 15 mois de salaire au lieu de 13.

Le projet tel que proposé a essayé de passer en revue tous les avantages et actions sociales ou autres accordés ou qui pourraient être accordés au personnel. Il s'agit en fait d'une loi Cadre qui régit les relations du personnel avec son entreprise. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que les Statuts ont précisé que les avantages déjà acquis seront maintenus.

Quant à l'astreinte, il est important de souligner qu'il s'agit là d'une spécificité importante de la nature de l'activité de la société et que la question des avantages qui lui sont liés est légitime et qu'elle doit être, par conséquent, discutée entre la direction générale et le syndicat pour arrêter les modalités d'application de «l'astreinte» les avantages à accorder et la liste des agents qui seraient concernés par l'astreinte.

Les avantages proposés pour les agents astreints sont inspirés de ceux accordés par des sociétés similaires comme la SONEDE ; ainsi, il est proposé que les agents astreints - Percevraient une indemnité égale à 10 % du salaire sur la base des périodes d'astreinte effectuées au cours du mois ; - Seraient payées au taux des heures supplémentaires conformément à la législation en vigueur ; - Auraient droit en plus du congé annuel statutaire, à une semaine de congé payé par an. - Enfin, il est proposé de constituer une commission ad hoc en vue de débattre du projet de statut élaboré afin de l'étudier, d'y apporter les améliorations nécessaires et de le proposer aux autorités compétentes pour approbation.

26

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

3.2.1.3. Amélioration et renforcement de l'organisation actuelle de la société

Du point de vue de l'organisation il s’agit de restructurer la société de manière à rendre le regroupement des fonctions compatible et cohérent et de combler les vacances d'emploi

Au niveau de la structure ; il s'agit de : - Fusionner les services de la programmation et des études ; - Séparer la fonction d'audit interne de celle du contrôle de gestion au sein d'une direction de contrôle; - Créer un service d'archive ; - Instaurer un système de comptabilité analytique ; - Créer un service des affaires sociales et de la formation - Créer un service de la maîtrise de l'énergie.

Au niveau de la logistique d'appui et les investissements nécessaires à la mise en place de la nouvelle structure ; il s'agit de : - La reprise du texte organisant la SECADENORD ; - Le recrutement et/ou le comblement des postes par promotion d'un directeur du contrôle, de deux sous directeurs, et de 3 chefs de service (2 existants et vacants et 1 nouvellement crée); - Le recrutement des cadres et d’agents d'appui et d'exécution nécessaires - L'acquisition de véhicules, de matériel informatique, et de matériel de bureau nécessaires au bon fonctionnement 3.2.2. Scénario 2 : Extension des activités de la SECADENORD

Ce scénario prend en compte les besoins nouveaux liés à la gestion des nouvelles infrastructures à confier à la gestion de la SECADENORD aux horizons 2011 et 2022 et ce en plus de l’ensemble des propositions d’amélioration proposées dans le cadre du scénario 1.

L’organisation de la société, dans le cadre de ce scénario, considère la prise en charge progressive de la gestion et l’exploitation des nouveaux complexes de transferts qui seront mis en service avant 2030. Il s’agit des six barrages (Harka, Gamgoum, Ziatine, El Moula, El Kebir et Zarga), de la retenue de Saida et de la retenue du Cap Bon. En fonction du volume de travail engendré par le développement de l’activité et des besoins en eau, des moyens matériels et humains et probablement en organisation seraient nécessaires pour faire face à la nouvelle situation. Les moyens humains concerneront : V Les directions opérationnelles pour leur renforcement en cadres et techniciens nécessaires répondant aux besoins de l’exploitation des nouveaux ouvrages et installations à mettre en service : i) 2 chefs de services et 27 agents (gardiens, pompistes et marcheurs sur les conduites) en 2011, et ii) 2 chefs de services et 20 agents (gardiens pompistes et marcheurs sur les conduites) en 2022 V Les services fonctionnels de la Direction des services communs pour leur renforcement en cadres et agents nécessaires en vue de faire face au surcroît des opérations d’approvisionnement pour l’entretien et la maintenance des ouvrages, des 27

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

opérations de gestions et de paiement du personnel, et des opérations financières et comptables.

3.2.3. Scénario 3 : Modernisation par introduction de la télégestion

Dans ce scénario, il s’agit de moderniser les outils de gestion de la société par l’introduction de la télégestion. Le but recherché par l'installation d'un système de télégestion est d'obtenir en fin du compte un système d'aide à la décision qui permet d'intégrer les fonctionnalités de planification et d'exploitation en vue d'optimiser la gestion de la ressource et d'anticiper les différentes variations probables de la quantité et de la répartition temporelle de la matière première et de la demande de consommation de l'eau par les clients.

Il est clair qu'un tel système peut s'avérer extrêmement complexe et donc extrêmement coûteux s'il était question de l'implémenter sur une période courte. C'est pour cela qu'il est préconisé d'opérer par étapes en amortissant à chaque fois les coûts d'investissement et en gardant comme ligne directrice la finalité du projet vers laquelle le système d'aide à la décision de la société doit tendre.

L'étude détaille (voir annexe 2) la conception du système de télémesure -télégestion en explicitant les différents choix technologiques, et en tenant compte des évolutions possibles vu le changement soutenu de la technologie inhérente.

Le budget total pour la mise en place du système de télégestion est estimé à 2.530.500 dinars,

4. EVALUATION DES SCENARIOS DE GESTION ET DE REORGANISATION

4.1. SCENARIO 1 : RENFORCEMENT DE LA SITUATION ACTUELLE Ce scénario suppose une continuation de l’activité de la SECADENORD dans la gestion des infrastructures qui sont actuellement mises à sa disposition sans ajout de nouvelles infrastructures. Les complexes et le transfert de l’eau continueront également à être gérés de la manière dont ils sont actuellement gérés sans introduction de technologies de télémesure/télégestion. Ce scénario tient compte des mesures d’amélioration organisationnelle décrite plus haut. Au niveau de sa fonction d’assurer la gestion des infrastructures que l’Etat à mis à sa disposition jusque là en vue d’un approvisionnement adéquat de ses clients. L’augmentation prévisionnelle des volumes d’eaux due essentiellement à l’accroissement de la demande en eau potable de la SONEDE suite à l’extension de ses réseaux et une plus grande couverture des grandes villes côtières à travers les eaux du nord ne se répercutera sur la SECADENORD que par l’augmentation des frais de pompage au niveau de ses complexes actuels suite à l’augmentation des volumes d’eau qui transiteront par ces complexes. La SECADENORD n’aura pas à gérer de nouveaux complexes de transfert.

28

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

4.1.1. Investissements à réaliser Dans la logique de ce scénario, la SECADENORD aura à veiller au renouvellement des équipements hydro et électromécaniques et des adductions mis à sa disposition en fonction de leur état et de leur durée de vie à fin d’assurer un meilleur fonctionnement des infrastructures qu’elle gère. A ce niveau, des normes adaptées ont été adoptées pour prévoir le rythme des investissements de renouvellement. Ainsi, les durées de vie suivantes ont été prises en compte : • Equipement hydro et électromécanique : 25 ans (moyennant un entretien convenable) • Génie civil : 50 ans (moyennant un entretien adéquat) • Adductions et canaux : 40 ans (moyennant un entretien adéquat).

4.1.1.1. Investissements en infrastructure hydraulique

Sur cette base on prévoit : ‹ le remplacement des équipements de pompage des stations de Fondok Jedid et de Béjaoua en 2010 et 2012 respectivement avec des coûts respectifs de 8 et 12 millions de dinars ; ‹ le remplacement des équipements de pompage du complexe El Herri en 2018 pour un coût de 4,5 millions de dinars ; ‹ le remplacement des équipements de pompage du complexe Sidi Ismail en 2024 pour un coût de 2 millions de dinars ; ‹ le remplacement des équipements de pompage du complexe Kalâat Landalous-Ras Jebel en 2016 pour un coût de 10 millions de dinars. ‹ Le renouvellement de la station de Sisseb et des équipements des 11 forages en 2015 pour un coût de 1 millions de dinars. ‹ Le remplacement à partir de 2010 et sur 10 ans de la totalité des conduites du complexe Nebhana, soit 160 km, avec un rythme de 15 km/an et un coût moyen de 7,5 millions de dinars/an.

4.1.1.2. Investissements en Moyens d’exploitation

La SECADENORD réalisera également en 2010 les investissements nécessaires pour la gestion et l’exploitation des différents complexes. Soient : • Une pelle mécanique pour le complexe de Sejnane Joumine • 2 voitures tout terrain pour les complexes el Herry sidi Ismail et Kalâat Landalous- Ras Jebel • 2 camions pour le canal et complexe Kalâat Landalous-Ras Jebel. Ces investissements auront un coût estimatif d’environ 330 mille dinars. En plus, et pour prévoir le renouvellement du parc au niveau des complexes, il est prévu à l’horizon 2010 et 2020 l’acquisition de 9 véhicules tout terrain et 2 camions ventilés comme suit : 29

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 4 : répartition des moyens de transport à renouveler à l’horizon 2010 et 2020

Voiture TT Camions Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 1 Sidi Barrak 1 Sejnene Joumine 1 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 1 Station Fondok Jedid 1 Le Canal 1 1 Complexe El Herri Sidi Ismail 1 EL Herri Sidi Ismail Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 1 Complexe Nebhana 1 1 Total besoins additionnels de personnel 9 2

Le programme de renouvellement des moyens de transport aura un coût estimatif d’environ 475 mille dinars pour chacune des deux décennies.

4.1.2. Evolution de la vente de l’eau Compte tenu de l’ensemble des infrastructures actuellement gérées par la SECADENORD et de celles à mettre en place pour tenir compte de l’évolution future des demandes, les prévisions des ventes d’eau seront comme suit : Prévisions de vente d’eau (Mm 3/an) Echéances 2010 2020 2030 Complexe AEP Grand Tunis : (SONEDE Ghdir El Golla) 102,2 154,6 224,9 AEP BIZERTE : (SONEDE Bizerte) 19,7 26,4 35,5 CMCB en aval de Ghdir El Golla Irrigation 72,1 72,1 72,1 Eau potable 126 151 198,5 Irrigation : Complexes autres que CMCB 21 21 21 Nebhana 18 18 18 Total 359 443,1 570

Les simulations effectuées en se basant sur le modèle de fonctionnement actuel de la SECADENORD en matière de gestion et de distribution de l’eau ont permis de mener un essais de répartition des volumes d’eau prévisionnels par complexe.

30

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 5 : Evolution des quantités d'eau gérées par complexe à l’horizon 2030

Evolution des quantités d'eau (en m 3)

Situation Qté d'eau Qté d'eau Qté d'eau actuelle 2010 2020 2030 Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 21 311 673 72 341 199 72 341 199 72 341 199 Sidi Barrak + 6 nouveaux barrages 13 050 218 45 603 512 129 595 853 256 747 662 Sejnene Joumine (dont eau provenant des barrages connectés) 131 297 919 184 203 512 268 195 853 395 347 662 Utilisation SONEDE et CRDA 33 794 585 38 794 585 45 494 585 54 594 585 Transfert vers CMCB 97 503 334 145 408 927 222 701 268 340 753 077 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua (dont eau provenant de Barbara et autres barrages du nord) 103 861 547 154 891 073 154 891 073 154 891 073 Utilisé entre Béjaoua et fondok 110 482 630 122 682 630 175 082 630 245 382 630 Station Fondok Jedid + renforcement aval 90 882 251 177 617 370 202 509 712 250 261 521 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 8 954 361 8 954 361 8 954 361 8 954 361 Sidi Ismail 6 513 198 6 513 198 6 513 198 6 513 198 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 26 483 626 26 483 626 26 483 626 Complexe Nebhana 20 357 168 20 357 168 20 357 168 20 357 168

4.1.3. Evolution des frais d’énergie Ces frais sont déterminés en liaison directe avec les quantités d’eau pompées par complexe. L’estimation de ces frais se base sur les prix unitaires moyen de pompage d’un m 3 d’eau par complexe dans la situation actuelle. Il est à préciser que ces frais ne tiennent pas en compte les frais de pompage éventuels au niveau des stations des nouveaux barrages (Zarga, Moula Kebir, Harka, Gamgoum et Ziatine) mais les frais de pompage des quantités d’eau correspondantes qui transiteraient par les complexes Sidi Barrak et Sejnane-joumine sont estimées sur la base du coût de pompage moyen de chaque station.

31

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 6 : Evolution des frais d’énergie par complexe (en mille dinars constant 2008)

Coût moyen Coût d'énergie annuel prévisionnel de pompage du m3 d'eau (en millime) 2010 2020 2030

Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 7 524 524 524 Sidi Barrak + 6 nouveaux barrages 32 1 441 4 096 8 114 Sejnene Joumine 1 214 312 460 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 5 709 709 709 Station Fondok Jedid + renforcement aval 15 2 581 2 943 3 637 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 43 382 382 382 Sidi Ismail 43 278 278 278 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 21 547 547 547 Complexe Nebhana Total coût d'énergie de pompage 6 676 9 790 14 651

4.1.4. Evolution des charges de fonctionnement Les frais de fonctionnement sont constitués par les frais d’entretien et de maintenance et d’entretien, les frais de personnel et les frais d’administration générale.

4.1.4.1. Les frais d’entretien et de maintenance

L’estimation de ces frais se base sur l’évolution des taux d’entretien et de maintenance des différentes infrastructures et équipements. Ainsi, pour les équipements et infrastructures existantes, on a adopté un taux d’entretien plafond qui reflète l’état actuel des dépenses d’entretien par complexe. Au fur et à mesure des opérations de renouvellement qui concernent essentiellement les équipements hydro et électromécaniques et les conduites (à Nebhana), on adopte les taux d’entretien théoriques d’un nouvel équipement ou conduite. L’évolution des taux utilisés est reflétée dans le tableau suivant : A 5 A 10 A 15 A 20 A 27 A 30 A 41 A 25 A 26 >A9 >A14 >A19 >A24 >29 >A40 >A 50 Equipement hydro -électro Rempla mécanique 0,5% 1% 1,5% 2% 2,5% cement Génie Civil : Ouvrages et bâtiments 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% Rempla Adductions et canaux 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 1% cement

32

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

En se basant sur ces normes d’entretien et la valeur des d’investissements, les charges d’entretien/maintenance ont été déterminées. Elles sont ventilées par complexe conformément au tableau suivant :

Tableau n° 7 : Evolution des charges d’entretien et de maintenance au niveau des différents complexes à l’horizon 2030 (en millions de dinar)

2010 2020 2030

Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 0,6 0,8 0,825 Sidi Barrak 0,675 1,025 0,775 Sejnene Joumine 0,71 0,96 0,97 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 0,25 0,05 0,15 Station Fondok Jedid 0,09 0,18 Le Canal 0,37 0,74 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 0,09 0,025 0,085 Sidi Ismail 0,03 0,05 0,03 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 0,19 0,04 0,16 Complexe Nebhana 0,3 0,5 1,2 Total entretien-maintenance Adductions-Canaux 3,24 4,31 4,40

4.1.4.2. Evolution du personnel

L’analyse de l’état actuel du personnel de la SECADENORD et les entretiens effectués avec les différents responsables des complexes ont permis d’identifier une certain besoin de renforcement en moyens humains. Le besoin a été défini pour deux horizons d’analyse : 2010 et 2020 et ce en fonction de l’évolution du rythme de fonctionnement des différents complexes et de l’état des infrastructures et équipements. Parallèlement, un certain renforcement des services centraux a été prévu pour combler les besoins issus de la nouvelle organisation de la Société, telle que prévue dans le rapport de la deuxième phase. Il en ressort que les besoins immédiat et de court terme au niveau des complexes sont estimés à 56 employés (2010) et encore 9 à l’horizon 2020. Au niveau des services centraux, les besoins sont estimés à 27 employés à partir de 2010. La ventilation de ces employés par profil et par complexe est présentée dans les tableaux ci dessous.

33

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 8 : Besoins additionnels en personnel à l’horizon 2010

Ing. Gardien Electro- Ingénieur Technicien Adjoint Aide Ouvrier Gardien sous- Elect. Méca. Magas. Soudeur Chauffeur Total mécanicie adjoint supérieur technique Soudeur d'entretien permanent traitanc n e Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 1 1 2 Sidi Barrak 1 3 2 1 4 1 12 Sejnene Joumine 1 3 1 2 7 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua Station Fondok Jedid 1 1 1 3 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 1 1 1 1 1 1 2 2 10 Sidi Ismail Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 1 1 1 2 2 7 1 15 Complexe Nebhana 2 1 1 3 7 Total besoins additionnels de personnel 1 1 1 7 11 6 1 3 1 11 9 3 1 56

34

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 9 : Besoins additionnels en personnel à l’horizon 2020 Ing. Gardien Ingénieur Technicien Adjoint Aide Gardien Electro- Electricien mécanicien magasinier Soudeur Ouvrier sous- Chauffeur adjoint supérieur technique Soudeur permanent mécanicien d'entretien traitance Total Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 1 1 1 1 1 5 Sidi Barrak 1 5 2 1 8 1 18 Sejnene Joumine 1 3 1 2 7 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua Station Fondok Jedid 1 1 1 3 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 1 1 1 1 1 1 2 2 10 Sidi Ismail Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 1 1 1 2 2 7 1 15 Complexe Nebhana 2 1 1 3 7 Total besoins additionnels de personnel 1 1 1 7 13 7 1 3 2 16 9 3 1 65

Tableau n° 10 : Besoin additionnel en personnel au niveau central suite à l’adoption de l’organisation proposée Désignation Nbre d'unité Coût Agent de maitrise 1 9375 Cadres 6 84375 ingénieurs 5 84375 Agents d'appui 7 65625 Agent d'exécution 8 60000 total 27 303750

35

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Parallèlement, il a été tenu compte des implications financières consécutive à l’adoption du nouveau statut, dont les principaux coûts supplémentaires sont constitués par : • L’octroi d’un 15 ième mois de salaire au lieu de 13 ; • Le comblement des postes fonctionnels existants et à créer • La réglementation de l’astreinte. Pour les besoins du calcul et en l’absence de données suffisamment détaillées sur les répercussions budgétaires de l’astreinte, un certain nombre d’hypothèses a été émis : - 30% du personnel est touché par l’astreinte - Le personnel astreint sera mobilisé pendant 25% des jours/nuits du mois ; - Les interventions en période d’astreinte sont estimées à 4 heures/jour/nuit, soit l’équivalent du salaire d’un jour ordinaire.

Tableau n° 11 : Evolution des frais de personnel affectés par complexe (en dinar constant 2008) Nouveaux Nouveau Nouveau Augmen recruteme Implicatio recrutem recrutem Frais de tations nt au ns ent au ent au Total Total personnel 15 mois niveau financière niveau niveau 2010 2020 actuel au lieu central s de des des de 13 affecté par l'Astreinte complexe complexe complexe s 2010 s 2020 Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 94 499 14 538 16 448 7 796 17 813 76 875 151 095 210 157 Sidi Barrak 203 276 31 273 10 072 16 770 93 750 136 875 355 141 398 266 Sejnene Joumine 132 201 20 339 101 336 10 907 87 188 87 188 351 970 351 970 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 384 531 59 159 80 161 31 724 555 574 555 574 Station Fondok Jedid 638 346 98 207 70 143 52 664 26 250 26 250 885 609 885 609 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 205 404 31 601 6 911 16 946 82 500 82 500 343 361 343 361 Sidi Ismail 102 702 15 800 5 027 8 473 132 002 132 002 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 296 149 45 561 20 440 24 432 104 063 104 063 490 645 490 645 Complexe Nebhana 109 341 16 822 15 712 9 021 55 313 55 313 206 208 206 208 Total besoins additionnels de 2 166 449 333 300 326 250 178 732 466 875 569 063 3 471 606 3 573 793 personnel

4.1.5. Evolution prévisionnelles des dépenses de la SECADENORD selon le scénario 1 En tenant compte des dépenses prévisionnelles, le prix de revient de l’eau par complexe évoluerait aux horizons 2010, 2020 et 2030 comme c’est présenté dans les tableaux suivants.

36

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 12 : Tableau récapitulatif de l'évolution des dépenses d'investissement, énergie, maintenance et de salaire selon le scénrio 1 (en millions de dinars constant 2008)

2010 2020 2030 Entr/m Frais Entr/mai Frais Frais Investi Investis Investis aint Entr/m Admini nt Admini Adfmini sseme Equipe Salaire sement Equipe Energi Salaire sement Equipe (moyen Energie aint stratifs (moyenn stratifs Energie Salaires stratifs nt ment s (2011- ment e s (2021- ment ne (2010) généra e (2011- généra généra (2010) 2020) 2030) (2021- ux 2020)) ux ux 2030)) Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 0,010 0,524 0,600 0,151 0,045 0,042 0,524 0,690 0,210 0,050 0,042 0,524 0,655 0,210 0,050 Sidi Barrak 0,006 1,441 0,675 0,355 0,053 0,039 4,096 0,833 0,398 0,058 0,039 8,114 0,713 0,398 0,058 Sejnene Joumine 0,161 0,214 0,709 0,352 0,181 0,080 0,312 0,897 0,352 0,199 0,080 0,460 0,661 0,352 0,199 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 0,048 0,600 0,250 0,556 0,309 12,000 0,071 0,600 0,050 0,556 0,340 0,071 0,600 0,125 0,556 0,340 Station Fondok Jedid 8 0,042 2,211 0,886 0,170 0,066 2,521 0,041 0,886 0,187 0,066 3,115 0,131 0,886 0,187 Le Canal 0,080 0,370 0,115 0,666 0,115 0,222 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,035 0,035 0,035 EL Herri 0,004 0,375 0,093 0,343 0,019 4,500 0,003 0,375 0,102 0,343 0,021 0,003 0,375 0,048 0,343 0,021 Sidi Ismail 0,003 0,273 0,033 0,132 0,010 0,002 0,273 0,042 0,132 0,011 2,000 0,002 0,273 0,033 0,132 0,011 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 0,127 0,564 0,191 0,491 0,070 10,000 0,044 0,564 0,181 0,491 0,078 0,044 0,564 0,110 0,491 0,078 Complexe Nebhana 7,5 0,009 0,206 0,129 68,500 0,122 0,244 0,206 0,141 0,122 0,825 0,206 0,141 Total Dépenses d'investissement et fonctionnement 16 0,525 6,202 2,920 3,472 0,985 95,000 0,620 9,264 3,744 3,574 1,084 2,000 0,620 14,025 3,522 3,574 1,084

37

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

4.1.6. Evolution du prix de revient de l’eau selon le scénario 1 Il est à noter que le prix de revient pour la SECADENORD et sur lequel sera basé le prix vente ne devrait tenir compte que des dépenses financées par la Société. Ainsi, la prise en charge ou non du renouvellement des équipements hydro-électromécaniques et des conduites par la SECADENORD est reflétée par deux prix de revient, l’un avec prise en compte des amortissements et l’autre sans prise en compte des amortissements.

38

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 13 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2010 selon le scénario 1 2010

Prix de revient moyen sans Prix de revient Frais Frais de Frais Frais Total Coût amortisseme moyen avec Quantités d'eau d'énergie personnel d'ent/maint Administratifs Amortissement 2010 nt amortissement Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 72 341 199 0,524 0,151 0,600 0,046 2 3,321 18,262 46 Sidi Barrak 45 603 512 1,441 0,355 0,675 0,053 3,5 6,025 55,359 132 Sejnene Joumine 184 203 512 0,214 0,352 0,709 0,197 2,500 3,972 7,992 22 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,250 0,314 0,950 2,670 11,104 17 Station Fondok Jedid 177 617 370 2,211 0,886 0,174 1,270 4,541 18,413 26 Le Canal 0,370 0,008 0,378 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,004 0,004 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,093 0,020 0,412 1,243 92,763 139 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,033 0,010 0,206 0,653 68,693 100 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,191 0,083 1,000 2,328 50,145 88 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,130 1,300 1,636 16,491 80 Total dépenses 412 174 793 6,202 3,472 2,920 1,038 13,138 26,770 33,072 65

39

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 14 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2020 selon le scénario 1 2020

Prix de revient Prix de revient Frais Frais de Frais Frais Total moyen sans moyen avec Quantités d'eau d'énergie personnel d'ent/maint Administratifs Amortissement Coût 2011 amortissement amortissement Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 72 341 199 0,524 0,210 0,690 0,054 2 3,478 20,430 48 Sidi Barrak 129 595 853 4,096 0,398 0,833 0,062 3,5 8,888 41,578 69 Sejnene Joumine 268 195 853 0,312 0,352 0,897 0,207 2,500 4,267 6,590 16 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,050 0,347 1,430 2,983 10,027 19 Station Fondok Jedid 202 509 712 2,521 0,886 0,041 0,193 1,270 4,910 17,976 24 Le Canal 0,666 0,012 0,678 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,004 0,004 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,102 0,022 0,592 1,434 93,971 160 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,042 0,011 0,206 0,663 70,211 102 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,181 0,082 1,000 2,317 49,720 87 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,244 0,154 4,040 4,644 29,674 228 Total dépenses 496 274 793 9,264 3,574 3,744 1,146 16,538 34,266 35,722 69

40

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 15 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2030 selon le scénario 1 2030

Total Prix de revient Prix de revient Quantités Frais Frais de Frais Frais Coût moyen sans moyen avec d'eau d'énergie personnel d'ent/maint Administratifs Amortissement 2012 amortissement amortissement Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 72 341 199 0,524 0,210 0,655 0,054 2 3,443 19,946 48 Sidi Barrak 256 747 662 8,114 0,398 0,713 0,062 3,5 12,787 36,172 50 Sejnene Joumine 395 347 662 0,460 0,352 0,661 0,207 2,500 4,180 4,249 11 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,125 0,347 1,430 3,058 10,511 20 Station Fondok Jedid 250 261 521 3,115 0,886 0,131 0,193 1,270 5,595 17,280 22 Le Canal 0,222 0,012 0,234 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,004 0,004 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,048 0,022 0,592 1,380 88,025 154 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,033 0,011 0,286 0,735 68,911 113 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,110 0,082 1,000 2,246 47,041 85 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,825 0,154 4,040 5,225 58,202 257 Total dépenses 623 174 793 14,025 3,574 3,522 1,146 16,618 38,885 35,732 62

41

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

4.2. SCENARIO 2 : EXTENSION DES ACTIVITES DE LA SECADENORD Ce scénario suppose que la SECADENORD prendra en charge progressivement la gestion et l’exploitation des nouveaux complexes de transferts qui seront mis en service avant 2030. Il s’agit des six barrages (Harka, Gamgoum, Ziatine, El Moula, El Kebir et Zarga), de la retenue de Saida et de la retenue du Cap Bon. La prise en charge de ces complexes suppose un accroissement du personnel technique responsable du fonctionnement de ces complexes, des frais de maintenances et d’entretien relatifs aux équipements et infrastructures et des frais d’énergie pour le pompage de l’eau à partir des barrages ou des retenues. Le personnel additionnel à recruter pour l’exploitation des nouveaux complexes seront à raison de : - 1 ingénieur chef de service pour chaque nouveau complexe - 4 agents (gardiens, pompistes) par nouveau barrage ; - 5 agents (gardiens, pompistes, marcheurs) par nouvelle retenue.

En matière d’équipement, les besoins d’exploitations des nouveaux complexes exigent l’acquisition de deux véhicules tout terrain par complexe.

Ce scénario suppose également que la réorganisation proposée dans le premier scénario et ses implications financière continuent à être pris en considération. Les volumes d’eau qui transitent par les complexes de la SECADENORD et acheminées vers les clients de la Société seront les mêmes.

4.2.1. Evolution des quantités d’eau vendues et des frais d’énergie

En se basant sur l’évolution des besoins tels que présentés dans le scénario 1 et les quantités d’eau qui transiteraient par le nouveaux complexes (selon un scénario hypothétique) et moyennant un coût moyen de pompage hypothétique pour ces nouveaux complexe, le coût total de pompage a été arrêté aux différents horizons de l’étude.

42

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 16 : Evolution des quantités d’eau vendues et des frais d’énergie

Coût Coût d'énergie annuel (en Evolution des quantités d'eau (en m 3) moyen de mille dinars) pompage/ Situation Qté d'eau Qté d'eau Qté d'eau m3 (en actuelle 2010 2020 2030 millime) 2010 2020 2030 Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 21 311 673 72 341 199 72 341 199 72 341 199 7 524 524 524 Sidi Barrak + 6 nouveaux barrages 13 050 218 45 603 512 129 595 853 256 747 662 32 1 441 4 096 8 114 Sejnene Joumine 131 297 919 184 203 512 268 195 853 395 347 662 1 214 312 460 Utilisé 33 794 585 38 794 585 45 494 585 54 594 585 Transfert 97 503 334 145 408 927 222 701 268 340 753 077 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 103 861 547 154 891 073 154 891 073 154 891 073 4 600 600 600 Utilisé entre Béjaoua et fondok 110 482 630 122 682 630 175 082 630 245 382 630 Station Fondok Jedid + renforcement aval 90 882 251 177 617 370 202 509 712 250 261 521 12 2 211 1 680 2 077 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 8 954 361 8 954 361 8 954 361 8 954 361 42 375 375 375 Sidi Ismail 6 513 198 6 513 198 6 513 198 6 513 198 42 273 273 273 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 26 483 626 26 483 626 26 483 626 21 564 564 564 Complexe Nebhana 20 357 168 20 357 168 20 357 168 20 357 168 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 39 600 000 32 1 252 Ziatine, Harka et Gamgoum 12 330 000 32 390 Nelle Retenue Saida 10 000 000 60 000 000 100 000 000 7 70 420 700 Nelle Retenue Cap-Bon 70 000 000 100 000 000 20 1 400 2 000 Total coût d'énergie de pompage 6 272 10 244 17 328

4.2.2. Frais de personnel En conséquence de la prise en charge des nouveaux complexes, les frais de personnel augmenteront d’une somme de près de 165 mille dinars par an en 2010 pour atteindre 190 mille dinars à partir de 2020. Ainsi, les frais totaux du personnel s’établiront à 3,635 millions de dinars en 2010 et 3,765 à partir de 2020. 4.2.3. Evolution prévisionnelles des dépense de la SECADENORD selon le scénario 2 Les dépenses de la SECADENORD selon ce scénario tiennent compte des dépenses d’investissement, de personnel, d’énergie et d’entretien/maintenance nécessaire pour

43

Etude SECADENORD 2030 : Phase III l’exploitation des nouveaux complexes prévus. Le récapitulatif des coûts aux différents horizons de l’étude sont présentés dans le tableau suivant :

44

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 17 : Evolution des dépenses d'investissement, énergie, maintenance et de salaire (en millions de dinars constant 2008)

2010 2020 2030 Entr/main Entr/mai Frais Frais Investis Frais Investiss Investis t nt Adfmini Equipem Energi Entr/mai Administr sement Equipe Administr ement Equipe Energi sement Salaires Energie (moyenne Salaires (moyenn Salaires stratifs ent e nt (2010) atifs (2011- ment atifs (2021- ment e (2010) (2011- e (2021- générau généraux 2020) généraux 2030) 2020)) 2030)) x Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 0,010 0,524 0,600 0,151 0,045 0,042 0,524 0,690 0,210 0,050 0,04 0,524 0,655 0,210 0,050 Sidi Barrak 0,006 1,441 0,675 0,355 0,053 0,039 4,096 0,833 0,398 0,058 0,04 8,114 0,713 0,398 0,058 Sejnene Joumine 0,161 0,214 0,709 0,352 0,181 0,080 0,312 0,897 0,352 0,199 0,08 0,460 0,661 0,352 0,199 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 0,048 0,600 0,250 0,556 0,309 12,000 0,071 0,600 0,050 0,556 0,340 0,07 0,600 0,125 0,556 0,340 Station Fondok Jedid 8 0,042 2,211 0,886 0,170 0,066 1,680 0,041 0,886 0,187 0,07 2,077 0,131 0,886 0,187 Le Canal 0,080 0,370 0,115 0,666 0,12 0,222 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,035 0,035 0,035 EL Herri 0,004 0,375 0,093 0,343 0,019 4,500 0,003 0,375 0,102 0,343 0,021 0,003 0,375 0,048 0,343 0,021 Sidi Ismail 0,003 0,273 0,033 0,132 0,010 0,002 0,273 0,042 0,132 0,011 2,000 0,002 0,273 0,033 0,132 0,011 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 0,127 0,564 0,191 0,491 0,070 10,000 0,044 0,564 0,181 0,491 0,078 0,04 0,564 0,110 0,491 0,078 Complexe Nebhana 7,5 0,009 0,320 0,206 0,129 68,500 0,122 0,244 0,206 0,141 0,12 0,825 0,206 0,141 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 0,210 0,068 0,011 0,480 0,208 0,068 0,011 0,48 1,252 0,838 0,068 0,224 Ziatine, Harka et Gamgoum 0,210 0,068 0,011 0,480 0,063 0,068 0,011 0,48 0,390 0,788 0,068 0,078 Nelle Retenue Saida 0,070 0,070 0,028 0,017 0,160 0,420 0,060 0,028 0,076 0,16 0,700 0,385 0,028 0,124 Nelle Retenue Cap-Bon 0,160 1,400 0,028 0,243 0,16 2,000 0,025 0,028 0,345 Total Dépenses d'investissement et 17,32 fonctionnement 15,5 1,015 6,272 3,240 3,635 1,025 95,000 1,900 10,244 4,074 3,765 1,426 2,000 1,900 8 5,557 3,765 1,854

45

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

4.2.4. Evolution du prix de revient selon le scénario 2 Sur la base des hypothèses présentées concernant la détermination des coûts totaux de gestion et d’exploitation relatifs aux différents complexes aussi bien existants que nouveaux, les coûts annuels par complexe rapportées aux quantités d’eau transitant par chaque complexe ont été calculés.

Tableau n° 18 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2010 selon le scénario 2

2010

Prix de Prix de revient revient moyen moyen Frais de Frais Frais Amort Total sans avec Quantités Frais personne d'ent/ma Administ issem Coût amortiss amortiss d'eau d'énergie l int ratifs ent 2010 ement ement Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 72 341 199 0,524 0,151 0,600 0,046 2 3,321 18,262 46 Sidi Barrak 45 603 512 1,441 0,355 0,675 0,053 3,5 6,025 55,359 132 Sejnene Joumine 184 203 512 0,214 0,352 0,709 0,197 2,500 3,972 7,992 22 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,250 0,314 0,950 2,670 11,104 17 Station Fondok Jedid 177 617 370 2,211 0,886 0,174 1,270 4,541 18,413 26 Le Canal 0,370 0,008 0,378 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,004 0,004 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,093 0,020 0,412 1,243 92,763 139 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,033 0,010 0,206 0,653 68,693 100 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,191 0,083 1,000 2,328 50,145 88 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,320 0,130 1,300 1,956 32,210 96 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 0,068 0,032 1,000 1,100 Ziatine, Harka et Gamgoum 0,068 0,032 1,000 1,100 Nelle Retenue Saida 10 000 000 0,070 0,028 0,024 0,400 0,522 12,181 52 Nelle Retenue Cap-Bon 15,53 Total dépenses 412 174 793 6,272 3,635 3,240 1,126 8 29,812 34,629 72,33

46

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 19 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2020 selon le scénario 2

2020

Frais Frais Total Prix de revient Prix de revient Quantités Frais de d'ent/ Frais Amortis- Coût moyen sans moyen avec d'eau d'énergie pers. maint Adm sement 2011 amortissement amortissement Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert 72 341 199 Barbara 0,524 0,210 0,690 0,054 2 3,478 20,430 48 Sidi Barrak 129 595 853 4,096 0,398 0,833 0,062 3,5 8,888 41,578 69 Sejnene Joumine 268 195 853 0,312 0,352 0,897 0,207 2,500 4,267 6,590 16 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,050 0,347 1,430 2,983 10,027 19 Station Fondok Jedid 202 509 712 1,680 0,886 0,041 0,193 1,270 4,070 13,827 20 Le Canal 0,666 0,012 0,678 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,004 0,004 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,102 0,022 0,592 1,434 93,971 160 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,042 0,011 0,206 0,663 70,211 102 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,181 0,082 1,000 2,317 49,720 87 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,244 0,154 4,040 4,644 29,674 228 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 0,068 0,208 0,059 1,000 1,334 Ziatine, Harka et Gamgoum 0,068 0,063 0,059 1,000 1,189 Nelle Retenue Saida 60 000 000 0,420 0,028 0,060 0,092 0,400 1,000 10,005 17 Nelle Retenue Cap-Bon 70 000 000 1,400 0,028 0,259 0,400 2,087 24,099 30 Total dépenses 496 274 793 10,244 3,765 4,074 1,616 19,338 39,037 39,693 78,66

47

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 20 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2030 selon le scénario 2

2030

Prix de Prix de revient revient moyen moyen Frais de Frais Frais Amorti Total sans avec Quantités Frais personne d'ent/ Admini ssemen Coût amortis amortisse d'eau d'énergie l maint stratifs t 2012 sement ment Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 72 341 199 0,524 0,210 0,655 0,054 2 3,443 19,946 48 Sidi Barrak 256 747 662 8,114 0,398 0,713 0,062 3,5 12,787 36,172 50 Sejnene Joumine 395 347 662 0,460 0,352 0,661 0,207 2,500 4,180 4,249 11 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,125 0,347 1,430 3,058 10,511 20 Station Fondok Jedid 250 261 521 2,077 0,886 0,131 0,193 1,270 4,556 13,131 18 Le Canal 0,222 0,012 0,234 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,004 0,004 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,048 0,022 0,592 1,380 88,025 154 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,033 0,011 0,286 0,735 68,911 113 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,110 0,082 1,000 2,246 47,041 85 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,825 0,154 4,040 5,225 58,202 257 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 39 600 000 1,252 0,068 0,838 0,272 1,000 3,429 61,333 87 111,14 Ziatine, Harka et Gamgoum 12 330 000 0,390 0,068 0,788 0,126 1,000 2,370 4 192 Nelle Retenue Saida 100 000 000 0,700 0,028 0,385 0,140 0,400 1,653 12,529 17 Nelle Retenue Cap-Bon 100 000 000 2,000 0,028 0,025 0,361 0,400 2,814 24,139 28 Total dépenses 623 174 793 17,328 3,765 5,557 2,044 19,418 48,113 46,046 77

4.3. SCENARIO 3 : MODERNISATION PAR INTRODUCTION DE LA TELEGESTION Le scénario 3 reprend les hypothèses de calcul du scénario 2 en matière d’investissement, de fonctionnement et de volumes d’eau pompé pour les différents complexes existants et nouveaux. En plus, ce scénario prévoit de passer à une certaine automatisation de la gestion des différents complexes à travers l’introduction de la télémesure et de la télégestion. Les investissements en télégestion tels que proposés dans le rapport de la deuxième phase sont présentés dans le tableau suivant :

48

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 21 : Coût des équipements de télégestion par complexe

Ouvrages de TOTAUX Complexe Réservoir Pompe Contrôle canal Medjerda cap bon 8 600,000 97 200,000 345 600,000 451 400,000

Barbara 17 200,000 24 300,000 19 200,000 60 700,000

Sidi El Barrak 34 400,000 307 800,000 28 800,000 371 000,000

Sejnene Joumine Medjerda 60 200,000 113 400,000 96 000,000 269 600,000

Kalaat Landlous-Ras Jebel 43 000,000 607 500,000 650 500,000

El Herri Sidi Ismail 77 400,000 243 000,000 19 200,000 339 600,000

Nebhana 86 000,000 40 500,000 211 200,000 337 700,000

Matériel informatique - - - 50 000,000

Total Par complexe 326 800,000 1 433 700,000 720 000,000 2 530 500,000

Salle du serveur central + 5 stations de travail 50 000,000

TOTAUX 326 800,000 1 433 700,000 720 000,000 2 580 500,000

Il est à rappeler que ce scénario adopte l’option de la réorganisation interne de la SECADENORD avec toutes ses implications en termes de GRH, de frais de personnel et autres coûts de fonctionnement. Le présent scénario envisage la prise en charge de la SECADENORD de nouvelles infrastructures hydrauliques de transfert, à l’instar du scénario 2.

Suite à l’introduction de la télémesure/télégestion, l’ensemble des dépenses de la SECADENORD sont estimées conformément au Tableau n° 22.

Les calculs du prix de revient de l’eau par complexe en tenant compte de l’ensemble des frais et dépenses engagés par la SECADENORD sans tenir compte de l’amortissement des équipements hydro et électro mécaniques et des conduites et avec prise en compte sont présentés dans les Tableau n° 23, Tableau n° 24 et Tableau n° 25.

49

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 22 : Evolution des dépenses de la SECADENORD selon le scénario 3 (en millions de dinars constant 2008)

2010 2020 2030 Equipe Entr/ma Invest Frais Frais Entr/main Frais ment Equipe Investisse Equipe int Investis issem Admini Adminis t Adminis bureauti ment Entr/mai Salaire ment Equipe ment (moyen Salaire sement Equipe Salaire ent Energie stratifs Energie tratifs Energie (moyenne tratifs que et téléges nt (2010) s (2011- ment téléges ne s (2021- ment s (2010 généra générau (2021- générau d'exploit tion 2020) tion (2011- 2030) ) ux x 2030)) x ation 2020)) Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 0,010 0,524 0,600 0,151 0,045 0,042 0,063 0,524 0,691 0,210 0,050 0,042 0,524 0,657 0,210 0,050 Sidi Barrak 0,006 1,441 0,675 0,355 0,053 0,039 0,386 4,096 0,839 0,398 0,058 0,039 8,114 0,722 0,398 0,058 Sejnene Joumine 0,161 0,214 0,709 0,352 0,181 0,080 0,280 0,312 0,903 0,352 0,199 0,080 0,460 0,668 0,352 0,199 Canal Medjerdah Cap Bon 0,470 0,012 0,012 Station Béjaoua 0,048 0,600 0,250 0,556 0,309 12,000 0,071 0,600 0,050 0,556 0,340 0,071 0,600 0,125 0,556 0,340 Station Fondok Jedid 8 0,042 2,211 0,886 0,170 0,066 1,680 0,041 0,886 0,187 0,066 2,077 0,131 0,886 0,187 Le Canal 0,080 0,370 0,115 0,666 0,115 0,222 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,035 0,035 0,353 0,005 0,035 0,009 EL Herri 0,004 0,375 0,093 0,343 0,019 4,500 0,003 0,375 0,102 0,343 0,021 0,003 0,375 0,048 0,343 0,021 Sidi Ismail 0,003 0,273 0,033 0,132 0,010 0,002 0,273 0,042 0,132 0,011 2,000 0,002 0,273 0,033 0,132 0,011 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 0,127 0,564 0,191 0,491 0,070 10,000 0,044 0,677 0,564 0,189 0,491 0,078 0,044 0,564 0,126 0,491 0,078 Complexe Nebhana 7,5 0,009 0,320 0,206 0,129 68,500 0,122 0,351 0,248 0,206 0,141 0,122 0,834 0,206 0,141 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 0,210 0,068 0,011 0,480 0,208 0,068 0,011 0,480 1,252 0,838 0,068 0,224 Ziatine, Harka et Gamgoum 0,210 0,068 0,011 0,480 0,063 0,068 0,011 0,480 0,390 0,788 0,068 0,078 Nelle Retenue Saida 0,070 0,070 0,028 0,017 0,160 0,420 0,060 0,028 0,076 0,160 0,700 0,385 0,028 0,124 Nelle Retenue Cap-Bon 0,160 1,400 0,028 0,243 0,160 2,000 0,025 0,028 0,345 Total Dépenses d'investissement et fonctionnement 15,5 1,015 0,470 6,272 3,240 3,635 1,025 95,000 1,900 2,111 10,244 4,117 3,765 1,426 2,000 1,900 17,328 5,622 3,765 1,854

50

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 23 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2010 selon le scénario 3 2010 Amortis Prix de Prix de sement revient revient Frais Equipe moyen moyen Frais de Frais Frais ment Total sans avec Quantités d'énerg person d'ent/ Admini Amortiss télégesti Coût amortisse amortisse d'eau ie nel maint stratifs ement on 2010 ment ment Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 72 341 199 0,524 0,151 0,600 0,046 2 3,321 18,262 46 Sidi Barrak 45 603 512 1,441 0,355 0,675 0,053 3,5 6,025 55,359 132 Sejnene Joumine 184 203 512 0,214 0,352 0,709 0,197 2,500 3,972 7,992 22 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,250 0,314 0,950 0,009 2,679 11,104 17 Station Fondok Jedid 177 617 370 2,211 0,886 0,174 1,270 0,010 4,551 18,413 26 Le Canal 0,370 0,008 0,378 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,004 0,004 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,093 0,020 0,412 1,243 92,763 139 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,033 0,010 0,206 0,653 68,693 100 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,191 0,083 1,000 2,328 50,145 88 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,320 0,130 1,300 1,956 32,210 96 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 0,068 0,032 1,000 1,100 Ziatine, Harka et Gamgoum 0,068 0,032 1,000 1,100 Nelle Retenue Saida 10 000 000 0,070 0,028 0,024 0,400 0,522 12,181 52 Nelle Retenue Cap-Bon Total dépenses 412 174 793 6,272 3,635 3,240 1,126 15,538 0,019 29,830 34,629 72,37

51

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 24 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2020 selon le scénario 3 2020 Amortisse ment Prix de Prix de Equipeme revient revient Frais Frais nt Total moyen sans moyen avec Frais Frais de d'ent/main Administrati Amortisse télégestio Coût amortisseme amortisseme Quantités d'eau d'énergie personnel t fs ment n 2011 nt nt Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 72 341 199 0,524 0,210 0,691 0,054 2 0,0025 3,482 20,445 48 Sidi Barrak 129 595 853 4,096 0,398 0,839 0,062 3,5 0,0154 8,911 41,630 69 Sejnene Joumine 268 195 853 0,312 0,352 0,903 0,207 2,500 0,0112 4,285 6,614 16 Canal Medjerdah Cap Bon 0,012 0,012 Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,050 0,347 1,430 0,008 2,991 10,027 19 Station Fondok Jedid 202 509 712 1,680 0,886 0,041 0,193 1,270 0,011 4,081 13,827 20 Le Canal 0,666 0,012 0,678 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,005 0,004 0,0141 0,023 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,102 0,022 0,592 1,434 93,971 160 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,042 0,011 0,206 0,663 70,211 102 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,189 0,082 1,000 0,0271 2,352 50,039 89 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,248 0,154 4,040 0,0141 4,662 29,846 229 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 0,068 0,208 0,059 1,000 1,334 Ziatine, Harka et Gamgoum 0,068 0,063 0,059 1,000 1,189 Nelle Retenue Saida 60 000 000 0,420 0,028 0,060 0,092 0,400 1,000 10,005 17 Nelle Retenue Cap-Bon 70 000 000 1,400 0,028 0,259 0,400 2,087 24,099 30 Total dépenses 496 274 793 10,244 3,765 4,117 1,616 19,338 0,103 39,183 39,780 79

52

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

Tableau n° 25 : Calcul du prix du m3 d’eau par complexe à l’horizon 2030 selon le scénario 3 2030

Amortisseme Frais de Frais Frais nt Total Prix de revient Prix de revient Quantités Frais personn d'ent/m Administr Amortiss Equipement Coût moyen sans moyen avec d'eau d'énergie el aint atifs ement télégestion 2012 amortissement amortissement Unité m3 MD MD MD MD MD MD millime millime Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 72 341 199 0,524 0,210 0,657 0,054 2 0,0025 3,445 19,968 48 Sidi Barrak 256 747 662 8,114 0,398 0,722 0,062 3,5 0,0154 12,797 36,209 50 Sejnene Joumine 395 347 662 0,460 0,352 0,668 0,207 2,500 0,0112 4,187 4,266 11 Canal Medjerdah Cap Bon 0,012 0,012 Station Béjaoua 154 891 073 0,600 0,556 0,125 0,347 1,430 0,0072 3,058 10,511 20 Station Fondok Jedid 250 261 521 2,077 0,886 0,131 0,193 1,270 0,0116 4,556 13,131 18 Le Canal 0,222 0,012 0,234 Complexe El Herri Sidi Ismail 0,009 0,004 0,0141 0,012 EL Herri 8 954 361 0,375 0,343 0,048 0,022 0,592 1,380 88,025 154 Sidi Ismail 6 513 198 0,273 0,132 0,033 0,011 0,286 0,735 68,911 113 Complexe Kalâat La ndalous Ras Jebel 26 483 626 0,564 0,491 0,126 0,082 1,000 0,0271 2,263 47,680 85 Complexe Nebhana 20 357 168 0,206 0,834 0,154 4,040 0,0141 5,234 58,633 257 Nouveau Complexes de transfert Zarga, Moula et Kebir 39 600 000 1,252 0,068 0,838 0,272 1,000 3,429 61,333 87 Ziatine, Harka et Gamgoum 12 330 000 0,390 0,068 0,788 0,126 1,000 2,370 111,144 192 Nelle Retenue Saida 100 000 000 0,700 0,028 0,385 0,140 0,400 1,653 12,529 17 Nelle Retenue Cap-Bon 100 000 000 2,000 0,028 0,025 0,361 0,400 2,814 24,139 28 Total dépenses 623 174 793 17,328 3,765 5,622 2,044 19,418 0,103 48,177 46,149 77

53

Etude SECADENORD 2030 : Phase III

En résumé les prix de revient et leur évolution selon les trois scénarios proposés avec pris en compte de l’amortissement et sans prise ne compte de ces amortissements sont synthétisés dans les deux tableaux ci dessous.

Tableau n° 26 : Evolution du prix de revient de l’eau sans prise en compte des frais d’amortissement par complexe et par scénario

Prix de Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 revient actuel 2010 2020 2030 2010 2020 2030 2010 2020 2030 Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 16 18 20 20 18 20 20 18 20 20 Sidi Barrak 47 55 42 36 55 42 36 55 42 36 Sejnene Joumine 4 8 7 4 8 7 4 8 7 4 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 13 11 10 11 11 10 11 11 10 11 Station Fondok Jedid 23 18 18 17 18 14 13 18 14 13 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 72 93 94 88 93 94 88 93 94 88 Sidi Ismail 72 69 70 69 69 70 69 69 70 69 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 41 50 50 47 50 50 47 50 50 48 Complexe Nebhana 19 16 30 58 32 30 58 32 30 59 Nouveau Complexes de transfert 33 36 36 Zarga, Moula et Kebir 61 61 Ziatine, Harka et Gamgoum 111 111 Nelle Retenue Saida 12 10 13 12 10 13 Nelle Retenue Cap-Bon 24 24 24 24 Total dépenses 35 40 46 35 40 46

54

Tableau n° 27 : Evolution du prix de revient de l’eau avec prise en compte des frais d’amortissement par complexe et par scénario Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 2010 2020 2030 2010 2020 2030 2010 2020 2030 Complexes actuels Complexes de transfert Barbara 46 48 48 46 48 48 46 48 48 Sidi Barrak 132 69 50 132 69 50 132 69 50 Sejnene Joumine 22 16 11 22 16 11 22 16 11 Canal Medjerdah Cap Bon Station Béjaoua 17 19 20 17 19 20 17 19 20 Station Fondok Jedid 26 24 22 26 20 18 26 20 18 Complexe El Herri Sidi Ismail EL Herri 139 160 154 139 160 154 139 160 154 Sidi Ismail 100 102 113 100 102 113 100 102 113 Complexe Kalâat Landalous Ras Jebel 88 87 85 88 87 85 88 89 85 Complexe Nebhana 80 228 257 96 228 257 96 229 257 Nouveau Complexes de transfert 65 69 62 Zarga, Moula et Kebir 87 87 Ziatine, Harka et Gamgoum 192 192 Nelle Retenue Saida 52 17 17 52 17 17 Nelle Retenue Cap-Bon 30 28 30 28 Total dépenses 72 79 77 72 79 77

55

Appendices

Appendice 1 : annexe technique

Appendice 2 : Projet de décret relatif au statut particulier des agents de la SECADENORD

Appendice 3 : Système de télémesure à mettre en place pour la SECADENORD

56

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

APPENDICE 1 : ANNEXE TECHNIQUE

Ouvrage : Barrage El Aroussia Localisation : El Battan – La Manouba Date de création : 1956 Date de mise à la disposition de la SECADENORD : 1999 Principale destination : Régulation et transfert de l’eau de la Medjerda vers le CMCB et la basse vallée Caractéristiques : V Type : Barrage mobile constitué de 03 pertuis V Capacité de rétention : 2,0 Mm 3 V Côte du seuil des vannes : 25,00 m NGT V Côte de la retenue normale : 37,50 m NGT

Composantes de l’ouvrage : V Vannes segments à volets : − Forme : Caisson en acier, − Nombre : 03 − Dimensions : 12 x 13 m 2 − 03 jeux de chaînes d’entraînement assurent la manutention des vannes segments par le biais soit des commandes électromécaniques soit des commandes manuelles. − 03 chaînes d’entraînement assurent la manutention des volets par le biais soit des commandes électromécaniques soit des commandes manuelles. V Systèmes de commande électromécanique (sous abris) des vannes segments et des volets : − Nombre d’abris : 04 − Superficie/abris : 11,0 x 4,4 m 2 − Equipements/vanne segment : ‹ 02 moteurs principaux d’entraînement 2 x 12 CV (750 tr/mn) ‹ 02 moteurs de synchronisation de vitesse 2 x 6 CV (1425 tr/mn) ‹ 02 réducteurs de vitesse − Equipements/volet : ‹ 01 moteur d’entraînement 6 CV (710 tr/mn) type asynchrone V Système électromécanique d’entretien (sans abris) des vannes segments et des volets : − 01 portique de 20 tonnes − 01 moteur de levage de 15 CV − 01 moteur de translation de 15 CV − 06 bardeaux de 12,56 x 2,00 m2 (épais.0,58) − 01 batardeau de 12,56 x 1,10 m2 (épais. 0,58) − 01 bassin en béton pour le stockage des batardeaux − 26,0 x 13,5 m² (profond 4,35 m). V Système électrique des vannes segments et volets : − 01 sectionneur 260 A, 4 phases, 800 volts − 01 cellule de commande électrique 40 KVA − 03 résistances de protection des moteurs (3*144 Ohms)

Etat de l’ouvrage et des équipements : Moyen

Principales contraintes et difficultés techniques d’exploitation :

57

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

− Nécessité d’importantes opérations d’entretien et de maintenance telles que le dragage, particulièrement au droit de la prise d’eau en amont du CMCB pour faciliter l’acheminement de l’eau à ce dernier, l’entretien des vannes du barrage (soudure, remplacement des plaques, peinture…) et l’entretien des chaînes de levage, − Nécessité d’auscultation du barrage pour déceler les éventuels anomalies, évaluer sa durée de vie et éventuellement programmer son remplacement.

Ouvrage : Canal Medjerda Cap Bon (CMBC) Localisation : El Aroussia en amont (G. Manouba), traverse les gouvernorats de Manouba, l’Ariana, de Tunis, de Ben Arous et de Nabeul.

Date de mise en service : 1982

Date de mise à la disposition de la SECADENORD : 1984

Principale destination : Transfert de l’eau du barrage El Aroussia à la prise de Ghidir El Goulla (SONEDE), aux périmètres irrigués de Mornag (CRDA Ben Arous), aux périmètres irrigués du Cap Bon (CRDA Nabeul) et la prise de Belli (SONEDE).

Caractéristiques : V Longueur totale : 120,165 km V Débit de dimensionnement : 16 m 3/s en amont et 8,8 m 3/s en aval V Pente moyenne : 0,12/1000

Composantes de l’ouvrage : V 107 Km de Canal à section trapézoïdale, V 12 aqueducs de 3766 m (longueur totale), V 2 siphons de 476 m (longueur totale), V Conduite métallique forcée ø 2,4 m, de 1924 m, V 2 tunnels de 2846 m (Djebel Boukornine) et de 540 m (Djebel Mokhtar), V 21 vannes de régulation, V 137 ponts

Sur le Canal, il existe deux stations de pompage (relèvement des eaux du Canal) à Béjaoua et à Foundouk Djédid et un ouvrage d’alimentation du Canal par les eaux du complexe Sejnène- Joumine, en aval de la station de Béjaoua (Ouvrage de Douar El Bey).

Station de Béjaoua : V 6 pompes à axe horizontal installées en 1983, V 1 réservation pour une 7ème pompe. Station de Foundouk Djédid : V 4 pompes à axe vertical installées en 1984, V 1 réservation pour une 5 ème pompe (celle-ci a fait l’objet récemment d’un marché pour le renforcement de la station et l’accroissement de son débit de refoulement)

Etat de l’ouvrage et des équipements : Moyen à satisfaisant

Principale contraintes et difficultés techniques d’exploitation : − Forte demande d’eau, notamment en aval du Canal et nécessité de renforcement de la capacité de transit et/ou de la capacité de stockage (stockage de l’eau en périodes de faibles consommations),

58

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

− Fonctionnement continu et sans pompe de secours durant la période estivale pour la station de Foundouk Djédid, − Période d’arrêt technique (15 jours) insuffisante pour la réparation de quelques tronçons du Canal, particulièrement la conduite forcée nécessitant des interventions délicates pour le traitement intérieur de surface.

Ouvrage : Complexe Barbara Localisation : Fernana/Aïn Draham – Jendouba

Date de création/mise en service : 2000

Date de mise à la disposition de la SECADENORD : 2002

Principale destination : Transfert de l’eau vers le barrage Bouhertma puis vers Barrage Sidi Salem

Composantes du complexe :

∑ Conduite d’amenée :

Prise d’eau (dans la retenue du barrage) ‹ Diamètre : 3000 mm ‹ Equipement : 01 grille métallique circulaire maillée (4 m de diamètre et 3 m de hauteur) V Conduite d’amenée : ‹ Longueur totale : 3 275 km ‹ Diamètre : 3 000 mm ‹ Type : En béton armé, sans équipement V Regards de la visite ‹ Nombre : 3 ‹ Diamètre : 3000 mm ‹ Equipements : 01 échelle métallique / regard : 01 portière/regard (3 m de diamètre) ∑ Galerie d’amenée - Dimension : 3 x 3 m2 - Longueur : 310 m - Equipements : Néant ∑ Puits d’aspiration - Nombre : 1 - Diamètre : 12 m - Hauteur : 38 m - Equipements : 01 échelle métallique : 01 grille (7 x 5,5 m2) : 01 vanne wagon motorisée (3 x 3 m2) : 02 passerelles métalliques ∑ Station de pompage Barbara - Surface du terrain : 5000 m2 - Salle des pompes : 378 m2 (sous abris) - Salle des commandes : 76 m 2 (sous abris) en annexe

Equipements hydromécaniques et électriques (sous abris) : - 03 pompes Q = 2,33 m3/s - 03 moteurs électriques 6,6 KV, 5,2 MW - 03 démarreurs électriques 2 075 Amp - 03 vannes papillons DN 1000, PN 40 (à commandes électriques) - 01 vanne papillon DN 1000, PN 40 (à commandes électriques) 59

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

- 03 clapets anti-retour DN 1000 - 01 Système d’anti-bélier comprenant : o I) 02 vannes papillons à commandes manuelles (DN 1000, PN 25 et DN 700, PN 25). ; o ii) 03 réservoirs de 5000 litres - 01 ascenseur motorisé (500 kg) - 01 compresseur à air, PN 10 - 01 palan électrique de 40/5 tonnes - 01 poste de radio (Motorolla) pour liaison avec le barrage - 02 armoires d’éclairage B.T - 02 pompes de vidange du puits d’aspiration (Q = 1000 l/mm, Q = 2-40 l/s) - 02 ventilateurs - 02 extracteurs d’air - 02 extracteurs d’air

Equipements électriques (sans abris) : - 02 transformateurs de puissance 90/30 KV – 15/20 MVA - 03 transformateurs de puissance 30/6,6 KV – 7,5 MVA - 02 bobines de pointe neutre (transformateurs des auxiliaires 30/0,38 KV)

Salle de commandes (sous abris) - 01 armoire 90 KV - 01 armoire 30 KV - 01 armoire 6,6 KV (commandes à distance) - 03 armoires 6,6 KV (départs moteurs, commandes locales) - 03 armoires 380 V - 02 chargeurs 48 V - 02 chargeurs 110 V - 01 débimètre ultrason (Rittmeyer) - 01 meule à disque fixe - 01 vérin hydraulique mobile - 01 niveau mètre 0 – 30 mètres - ∑ Conduite de refoulement - Nature : Conduite en acier placée sur des socles d’ancrage - Diamètre : 1200 mm - Longueur : 607 m - Equipements : 02 sondes à ultrason pour débitmètres : 01 système de protection contre l’incendie comprenant : : 01 bassin circulaire de 3 m de haut : 01 flotteur : 02 vannes sphériques 100 mm : 1 niveau – mètre 0-3 mètres ∑ Bassin de mise en charge - Nature : Bassin en béton armé, de forme circulaire, - Diamètre : 10,5 mètres, - Hauteur : 7,0 mètres, - Equipement : 01 échelle métallique

∑ Galerie de transfert (transfert gravitaire vers barrage Bouhertma - Nature : Tunnel de section circulaire, revêtu en béton armé. - Diamètre : 3000 mm - Longueur : 6869 m - Pente : 0,29 % - Equipements : 07 cellules de charge (mesure de pression)

∑ Locaux de service - 01 local administratif de 132 m 2.

60

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

Etat de l’ouvrage et des équipements : Très bon (projet récent)

Principale contraintes et difficultés techniques d’exploitation : Faible taux d’exploitation des équip ements actuellement .

Ouvrage : Complexe Sidi El Barrak Localisation : Nefza / Sejnène – Béja / Bizerte

Date de création/mise en service : 2002

Date de mise à la disposition de la SECADENORD : 2004

Principale destination : Transfert de l’eau vers le barrage Sejnène puis vers le CMCB

Composantes du complexe :

∑ Prise d’eau

Bâche d’amenée en béton armé couverte et enterrée comprenant : 06 vannes batardeaux, 06 grilles. V Pont roulant sur portique (10 tonnes) d’une hauteur de 05 mètres V 06 grilles métalliques rectangulaires (3.00 x 3.50 m 2) V 06 vannes batardeaux à glissières (2,00 x 2,50 m 2) V 02 vannes by-pass (0,40 x 0,90 m 2 par vanne) V 05 cônes d’aspiration métalliques de 800 mm de diamètre

∑ Station de pompage

Surface du terrain : 7 600 m 2 Salle des pompes : 600 m 2 (sous abris) Salle de commande : 600 m 2 en annexe

Vannes d’aspiration : 04 DN 800 et, 01 DN 500

Equipements hydromécaniques et électriques (sous abris) : 04 pompes K.S.B Q = 1,20 m 3/s 01 pompes K.S.B Q = 0,28 m 3 /s 04 moteurs Ansaldou 5,5 KV, 2,5 MW, 313 Amp. 01 moteurs Ansaldou 5,5 KV, 0,56 MW, 68 Amp 04 démarreurs électriques 1 040 Amp 04 batteries de condensateurs 600 Kvar 04 vannes papillons DN 800, PN 16 (à commandes électriques) 01 vanne papillon DN 1400, PN 16 (à commandes électriques) 01 vanne papillon DN 500, PN 16 (à commandes électriques)

61

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

04 vannes papillons à commande manuelles DN 800, PN 10 01 vanne papillon à commandes manuelles DN, PN 10 03 vannes opercules à commandes manuelles DN600, PN 16 04 clapets à battants DN 800, PN 16 01 Clapet à battants DN, PN 16 01 Système d’anti-bélier comprenant :

‹ 02 réservoirs de 40 000 litres ‹ 02 clapets à battants DN 600 ‹ 02 vannes papillons à commandes manuelles DN 600, PN 16 ‹ 02 compresseurs à air Q = 8 l/s, P = 7,5 KW 01 Ascenseur motorisé (400 kg) 01 compresseur à air motorisé (200 litres) PN 10 02 palans électriques de 15/5 tonnes. 01 palan manuel de 1 tonne. 01 poste de radio (Motorolla) pour liaison avec les stations de pompage de Sejnène. 03 postes de radio (Motorolla) portatifs 01 armoire d’éclairage et alimentation auxiliaire B.T (salle des pompes, niveaux 11,15 m, 17 m, 22 m et 27 m et local transformateur). 06 pompes de drainage (galerie de drainage) (2 x Q = 300 m 3/h, 2 x Q = 180 m 3/h et 2 x Q = 23 m 3/h) 08 ventilateurs de 500 mm de diamètre 02 ventilateurs centrifuges de 500 mm de diamètre

Equipements électriques :

02 transformateurs de puissance 90/30 KV – 15/20 MVA 02 transformateurs de puissance 30/5 ,5 KV – 10 MVA 02 bobines de pointe neutre 160 KVA 02 transformateurs des auxiliaires 30/0,40 KV-160 KVA 02 batteries de condensateurs 200 KVAr Salle de commandes (sous abris)

01 pupitre de commande 01 armoire pour alimentation auxiliaire 02 niveau mètres S.P.L 0-30 mètres

∑ Conduite de refoulement − Nature : Fretté béton − Diamètre : 1 800 mm − Longueur : 18 000 m − Equipements : 01 sonde à ultrason pour débit mètre 20 purgeurs 16 bars (ventouses) 20 vannes de vidange DN 300 mm 20 vannes opercules DN 200 mm 01 vanne de sectionnement DN 1600 mm 62

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

01 vanne papillon DN 800

∑ Bassin de mise en charge

− Type : Bassin en béton armé, − Capacité : 6000 m 3 − Equipements : 02 grilles métalliques (5 m x 1 m) 04 flotteurs de niveau

∑ Canal en terre

− Section : trapézoïdale, − Longueur : 6000 ml, − Largeur du fond : 11 ml − 03 ponts de franchissement sont construits sur ce canal.

∑ Local de service : 1 local de 40 m 2 (10 m x 4 m)

∑ Clôtures : Clôtures en dur de 200 ml à l’entrée de la station de pompage

Etat de l’ouvrage et des équipements : Très bon (projet récent)

Principale contraintes et difficultés techniques d’exploitation : Faible taux d’exploitation des équipements actuellement.

Ouvrage : Complexe El Herry Localisation : Manouba / Béja

Date de mise à la disposition de la SECADENORD : 1993

Principale destination : Irrigation

Composantes du complexe : ∑ Station de pompage Herry

‹ Station d’exhaure sur l’oued Medjerda

a. Seuil sur l’oued Medjerda Longueur : 32 ml Equipement : 01 clapet à vérin (2x2 m²) à commande électrique

b. Prise sur l’oued Medjerda Diamètre : 2200 mm Equipements : 02 grilles à l’amont (2,5 x 2,5 + 4,0+2,5 m²) 01 vanne murale à l’aval (0,7x0,7 m²) manuelle 01 soupape à flotteur pour clapet à vérin.

c. Canal de chasse du clapet à vérin Longueur : 10 ml (pente à 2,5 %) 63

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

Equipement : 01 batardeau (2x2,0 m²)

d. Siphon Type : Conduite de jonction en acier entre le puisard de la prise et le bassin d’aspiration. Longueur : 23 ml Diamètre : 1400 mm

e. Bassin d’aspiration Equipements : 04 conduites d’aspiration des pompes DN 800 03 sondes de niveau

f. Station d’exhaure (partie sous abri) Equipements : 04 vannes papillons manuelles DN 800 04 pompes 0,95 m 3/s 04 joints de démontage DN 800, PN 10 04 clapets anti-retour DN 800,PN 0,8 04 conduites métalliques de refoulement DN 800. 01 pompe de puisement de 38 l/s 01 installation d’éclairage BT

g. Annexe à la station d’exhaure (partie sous abri)

Equipements : 03 pompes à vide de 5,5 kW avec accessoires et armoire électrique de commande 01 centrale hydraulique du clapet à vérin 01 armoire électrique de commande du clapet à vérin et des 03 groupes de pompes à vide 01 installation d’éclairage B.T

h. Annexe à la station d’exhaure (partie sous abri)

Equipements : 04 moteurs électriques 5,5 kV, 130 kW, 4.3.1.1.1.1. 585 tr/m, 01 portique sur rail de 4 tonnes 01 tambour à câbles (accessoire portique).

i. Station d’exhaure (partie en plein air)

Il s’agit d’un ouvrage comprenant 14 cuves de décantation de forme trapézoïdale.

Equipements : 01 armoire électrique pour le décanteur 02 compresseurs (air – commande) de 5,5 kW. 02 compresseurs (air – émulsion) de 1,5 kW. 01 citerne d’amortissage de 1000 litres 15 vannes pneumatiques DN 100 02 filtres tamiseurs (4,1 x 2,9 m²) 02 moto réducteurs des filtres 02 électro pompes des filtres 64

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

02 flotteurs différentiels 02 pompes submersibles 02 armoires électriques de commande des filtres 02 transmetteurs de perte de charge 0-4 m 02 vannes murales (1,5 x 1,5 m²) 02 vannes batardeaux (1,5 x 1,5 m²) 01 vanne batardeau (3,9 x 1,5 m²) 02 vannes de vidange DN 200 01 circuit d’émulation avec accessoires 04 grilles (4,0 x 2,45 m²) 01 passerelle 01 échelle

‹ Stations de pompage Rive Gauche – Rive droite

Bâtiment principal des 02 stations de pompage) 23,1 x 20,0 = 462 m² (Salle des commandes des 02 stations de pompage) 11,85 x 19,5 = 231 m². a. Station de pompage Rive gauche Equipements : 04 vannes papillons de refoulement DN 500 PN 16, à commande électrique. 04 clapets anti-retour DN 500 PN 16 04 vannes papillons d’aspiration DN 500 PN 10 08 joints de démontage DN 500 PN (16 & 10) 01 vanne papillon motorisée DN 1000 PN 16 02 joints de démontage DN 1000 PN (16 & 10) 04 groupes motopompes de 0,43 m3/s et 560 kW 01 vanne papillon DN 200 PN 16, sans brides 03 robinets vannes DN 200 PN (16&10) 01 passerelle 05 échelles 01 transmetteur de pression 0-14 bars 04 manomètres de pression 0-16 bars avec robinets 02 compresseurs à air de 2,2 kW 01 pompe submersible de 2,6 kW – 11 l/s 02 ventilateurs 02 thermostats 01 clapet anti-retour DN 200 02 vannes de vidange DN 200 01 pont roulant de 5 tonnes 01 conduite en acier DN 1400 de 13,7 ml de long 01 vanne de vidange DN 150 01 installation d’éclairage BT b. Station de pompage Rive droite Equipements :05 vannes papillons de refoulement DN 500 PN 16, à commande électrique. 05 vannes papillons d’aspiration DN 500 PN 10 05 clapets anti-retour DN 500 PN 16 05 groupes motopompes de 0,365 m3/s et 520 kW 01 transmetteur de pression 0-14 bars 65

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

01 pont roulant de 5 tonnes 02 compresseurs à air de 2,2 kW 01 vanne de vidange DN 200 PN 16, sans brides 02 robinets vannes DN 200 PN (16 & 10) 01 vanne papillon motorisé DN 1000 PN 16 01 joint de démontage DN 1000 PN 16 10 joints de démontage DN 500 PN (16 & 10) 01 conduite en acier DN 1400 de 17,1 ml de long 01 vanne de vidange DN 150 01 passerelle 05 échelles 05 manomètres de pression 0-16 bars avec robinets 02 ventilateurs 02 thermostats 01 installation d’éclairage BT

c. By-Pass entre aspiration RG et aspiration RD

Equipements : 01 vanne papillon DN 1000 PN 1000 01 joint de démontage DN 1000 PN 1000 d. Local électrique Equipements :03 transformateurs 2500 kVa, 30 kV/5,5 kv. 01 transformateur 80 kVa, 30 kV/380-220 V 03 ventilateurs avec thermostats 01 pupitre de commande et de contrôle 01 poste de radio interne (Motorolla) 01 armoire électrique Arrivée 5,5 kV 01 armoire électrique BT 01 cellule MT 02 cellules directives 01 poste de radio (Motorolla) de liaison avec Naassen 01 pointe captive 01 installation d’éclairage BT ∑ Tronçon Aval Rive Gauche

‹ Conduite de refoulement vers le réservoir Hémira a. Conduite Il s’agit d’une conduite en fretté béton (DN 1000 mm, PN 16) :

Longueur : 1035,5 ml Equipement : 02 réservoirs anti-bélier de 5,5 m 3 de capacité chacun Le regard de manœuvre de la conduite (S=10,5 m²) équipé de : 01 tuyau Venturi DN 1000 PN 16 01 joint de montage DN 1000 PN 16 01 transmetteur de débit 0-1,6 m 3 /s 01 échelle b. Réservoir Hémira Superficie : 250 m² Capacité : 1000 m 3

66

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

Equipements : 02 vannes papillons DN 800 PN 10, sans brides 03 robinets mi plats DN 300 PN 16 02 ventouses DN 125 PN 10 01 crépine bridée DN 1000 PN 10 01 vanne murale DN 500 avec tige et colonne de commande 02 transformateurs de niveau 0-5 m 02 interrupteurs flotteurs de maxi-mini 01 garde corps

‹ Conduite de distribution

a. Conduite de distribution Il s’agit de la conduite de raccordement entre le réservoir Hémira et le regard de l’ouvrage de distribution To en fretté béton (DN 1000 mm, PN 16) :

Longueur : 784,5 ml Le regard de l’ouvrage de distribution To (S = 25 m²) et équipé de : 02 vannes papillons DN 1000 PN 16 02 joints Gibault DN 1000 PN 16 04 robinets vannes DN 150 PN 16 03 robinets vannes DN 200 PN 16 01 ventouse type vannair 500 01 soupape b. Conduite de jonction avec la station Teffaha Il s’agit de la conduite de raccordement entre l’ouvrage de distribution To et la station de pompage Teffaha en fretté béton

Longueur : 2 218 ml en DN 600 PN 16 2234 ml en DN 800 PN 16 Equipements : 03 ventouses type vannair 500 02 robinets vannes DN 100 PN 16 03 robinets vannes DN 200 PN 16 01 robinet vanne DN 80 PN 16

‹ Station de pompage Teffaha

a. Station de pompage Teffaha

(Salle des pompes) – 11,4 x 7,5 = 85,5 m²

Equipements : 04 pompes de 0,172 m 3/s 02 pompes de 0,08 m 3/s 04 moteurs électriques 380 V, 160 kW 1475 tr/mn 02 moteurs électriques 380 V, 75 kW 1480 tr/mn 04 joints de montage DN 400 PN 10 02 joints de montage DN 250 PN 10 01 vanne papillon DN 600 PN 10 04 vannes papillons motorisées DN 400 PN 10 67

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

02 vannes papillons motorisées DN 250 PN 10 04 clapets anti-retour DN 400 PN 10 02 clapets anti-retour DN 250 PN 10 01 obturateur à disque noyé DN 400 PN 10 02 vannes batardeaux (1,6 x 1,05 m²) 06 grilles (1,5 x 3,12 m²) 02 moto compresseurs 5,5 kW 01 portique manuel de 1 tonne 01 portique électrique de 2 tonnes 03 sondes électriques mini-niveaux 01 tambour à câbles 06 manomètres de pression 0-10 bars (local électrique) – 17,5 x 10,75 = 188 m²

Equipements : 02 transformateurs 400 kVa, 30 kV/380 V 01 transformateur 80 kVa, 30 kV/380-220V 02 ventilateurs avec thermostats 01 pupitre de commande et de contrôle 01 poste de radio interne (Motorolla) 01 cellule M T 01 armoire électrique arrivée 30 kV 01 antenne directive 01 pointe captative 01 installation d’éclairage BT 01 armoire électrique BT

b. Conduite de refoulement Teffaha Il s’agit d’une conduite en acier (DN 600 mm, PN 10).

Longueur : 21 ml en DN Equipements : 02 réservoirs anti-bélier de 15 3 de capacité chacun 01 transmetteur de débit 0-0,75 m 3/s 01 transmetteur de pression 0-10 bars 01 robinet vanne DN 500 PN 10 01 ventouse type vannair 500 01 vanne papillon motorisée DN 600 PN 10 02 joints de montage DN 600 DN 10

c. Ouvrage de distribution T 3

Superficie : 20 m² Equipements : 03 robinets vannes DN 200 PN 10 : 03 robinets vannes DN 150 PN 10 : 01 Ventouse type vannair 500 : 02 vannes papillons DN 800 PN 10 : 02 joints Gibault DN 800 PN 10 : 01 robinet vanne DN 80 PN 10 : 01 soupape

∑ Tronçon Aval Rive Droite

68

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

‹ Conduite de refoulement vers le réservoir Arara

a. Conduite

Il s’agit d’une conduite en fretté béton (DN 1000 mm, PN16)

Longueur : 4400 ml Equipements : 02 réservoirs anti-bélier de 16 m 3 de capacité chacun 03 ventouses type vannair 1000 03 vannes DN 150 PN 10 03 robinets vannes de vidange DN 200 PN 10

Le regard de manœuvre de la conduite (S = 10,5 m²) est équipé de :

01 tuyau Venturi DN 1000, PN 16 01 joint de montage DN 1000, PN 16 01 transformateur de débit 0-1,8 m 3/s 01 échelle 01 trou d’homme équipé d’une vanne de vidange DN 200, PN 16 (dans un regard en béton)

b. Bassin de régulation Arara

Superficie : 250 m² Capacité : 1000 m 3 Equipements : 02 vannes papillons DN 800 PN, 10 sans abris 02 vannes papillons DN 700 PN, 10 sans abris 03 robinets mi plats DN 125 PN, 10 05 robinets papillons mi plats DN 300 PN 6 03 ventouses type vannair 1000 01 vanne murale DN 500 avec tige et colonne de commande 01 crépine bridée DN 1000 PN 10 01 transmetteur de niveau 0 – 5 m 03 sondes électriques mini-niveaux 02 interrupteurs flotteurs de maxi-mini

La jonction entre le bassin de régulation Arara et la station de pompage de Griâat est assurée par une conduite en acier DN 800 PN 10 de 17,3 m de long.

‹ Station de pompage Griaat

a. Station de pompage Griâat (Pompes à l’air libre, sans abris)

Equipements : 03 pompes de 0,250 m 3/s 03 moteurs électriques 380 V, 300 kW. 1460 tr/mn 06 joints de montage DN 400 PN 10 01 joint de montage DN 300 PN 10 03 vannes papillons motorisées DN 400 PN 10 03 vannes papillons DN 400 PN 10 69

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

03 clapets anti-retour DN 400 PN 10 01 vanne papillon DN 300 PN 10 02 moto compresseurs 1,5 kW 03 manomètres de pression 0-10 bars 01 portique électrique de 2 tonnes (Local électrique) 17,5 x 10,75 = 188 m²

Equipements : 02 transformateurs 630 kVa, 30 kV/380 V 01 transformateur 80 kVa, 30 kV/380-220 V 02 ventilateurs avec thermostats 01 pupitre de commande et de contrôle 01 poste de radio interne (Motorolla) 01 cellule M T 01 armoire électrique Arrivée 380 V 01 antenne directive 01 pointe captative 01 installation d’éclairage BT b. Conduite de refoulement Griaat vers Rhaouas

Il s’agit d’une conduite en fretté béton (DN 600 mm, PN 10) :

Longueur : 2 170 ml

Equipements : 02 réservoirs anti-bélier de 3,5 m 3 de capacité chacun, 01 tuyau Venturi DN 600 PN 10 01 vanne papillon motorisée DN 600 PN 10 02 joints de montage DN 600 PN 10 02 Joints de montage DN 600 PN 10 01 transmetteur de pression 0 – 10 bars 01 transmetteur de débit 0 – 0,6 m 3/s 01 robinet vanne DN 80 PN 10 02 ventouses type vannair 500 02 robinets vannes de vidange DN 200 PN 10 01 robinet vanne DN 100 PN 10

c. Réservoir de régulation Rhaouas

Superficie : 125 m² Capacité : 500 m 3

Equipements : 01 vanne papillon DN 600 PN 10 sans brides 01 vanne papillon DN 700 PN 10 sans brides 03 robinets vannes papillon mis plats DN 300 PN 6 02 robinets vannes mi plats DN 125 PN 10 02 ventouses type vannair 1000 01 vanne murale type DN 400 avec tige et colonne de commande 01 crépine bridée DN 800 PN 10 02 interrupteurs flotteurs de maxi-mini

70

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

d. Conduite de jonction Rhaouas vers l’ouvrage T 5

Il s’agit de la conduite en fretté béton de raccordement entre le réservoir Rhaouas et l’ouvrage de distribution T5.

Longueur : 770 ml en DN 800 PN 10

e. Ouvrage de distribution T 5

Superficie : 22 m² Equipements : 04 vannes papillons DN 100 PN 10 02 vannes papillons DN 400 PN 10 02 joints Gibault DN 01 ventouse type vannair 500 01 robinet vanne DN 150 PN 10 01 robinet vanne DN 200 PN 10 01 soupape

f. Conduite de jonction station Griaat vers l’ouvrage T 4

Il s’agit de la conduite en fretté béton de raccordement entre la station de pompage Griaat et l’ouvrage de distribution T4 en fretté béton. Longueur : 1365 ml en DN 800 PN 10 Equipements : 01 ventouse type vannair 1000 : 01 robinet vanne de vidange DN 200 PN 16 01 robinet vanne DN 150 PN 16 g. Ouvrage de distribution T 4

Superficie : 25 m²

Equipements : 03 robinets vannes DN 150 PN 10 : 01 robinet vanne DN 200 PN 10 : 01 robinet vanne DN 250 PN 10 : 02 vannes papillons DN 1000 PN 10 : 02 joints gibaults DN 1000 PN 10 : 01 ventouse type vannair 1000 : 01 soupape

∑ Logements de service

01 logement de service à Herry : 116 m² 01 local de service à Herry : 92,5 m² 01 chambre de service à Herry : 68 m²

∑ Clôtures en dur

01 clôture en dur pour logement à Herry : 84 ml 01 clôture en dur pour la station à Herry : 349 ml 01 clôture en dur pour la station à Griâat : 332 ml

71

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

Etat de l’ouvrage et des équipements : Moyen

Principale contraintes et difficultés techniques d’exploitation : Faible capacité de stockage des réservoirs et recours au régime uniforme de facturation de l’électricité générant des frais additionnels et une augmentation notable du prix de revient du m 3 d’eau.

Ouvrage : Complexe Sidi Ismaïl

Localisation : Sidi Ismaïl – Béja

Date de création/mise en service : 2002

Date de mise à la disposition de la SECADENORD : 1999

Principale destination : Irrigation

Composantes du complexe :

∑ Station d’exhaure sur l’oued Medjerda

a. Seuil sur l’oued Medjerda V Ouverture : 3 x 2 m² V Equipement : 04 groupes moto pompes submersibles (65 kw, 380 Volts, 0,43 m 3/s) 04 conduites en acier (DN.500 mm, L=26,8 ml) b. Prise sur l’oued Medjerda V Equipements : 03 grilles à l’amont (2,0 x 2,5 + 1,0 x 1,5 + 4,0 x 3,5 m²) 03 vannes murales à vérin 01 garde corps c. Centrale hydraulique (Surface couverte) 6,4 x 5,4 = 34,5 m² V Equipements : 01 centrale hydraulique pour les commandes du clapet à vérin et des vannes murales à vérin 01 coffret de commande hydraulique (clapet et vannes) 02 moto compresseurs (air-commande) de 1,5 kW 02 moto compresseurs (air-émulsion) de 7,5 kW 01 coffret de commande compresseur (air-commande) 01 coffret de commande compresseur (air-émulsion) 01 réservoir à air comprimé de 1.000 litres 01 armoire pneumatique 01 installation d’éclairage B.T d. Ouvrage de décantation Il s’agit d’un ouvrage comprenant une grande cuve de décantation divisée en deux parties. V Equipements : 02 filtres à tambour rotatifs (DN. 3680 mm) 01 armoire électrique de commande des filtres 02 pompes submersibles pour filtre 05 vannes murales (1,5 x 1,5 m²)

72

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

02 transmetteurs de perte de charge 02 vannes batardeaux (2,5 x 3,1 m²) 11 vannes pneumatiques DN. 100 11 robinets vannes DN 100 03 robinets vannes DN 100, PN 10 01 circuit d’émulsion avec accessoires 02 grilles (4,05 x 3,5 m²) 01 transmetteur de niveau équipé de 03 sondes 01 flotteur de maxi-niveaux 01 flotteur de marche à vide /niveau B/niveau H

∑ Station de pompage de Sidi Ismaïl a. Salle des pompes Sidi Ismaïl (Salle des pompes et local électrique) 18,7 x 19,95 = 373 m²

V Equipement salle des pompes : 04 vannes papillons de refoulement DN 500 PN 10, à commande manuelle 04 groupes motopompes de 0,43 m 3/s, 560 kW et 1485 tr./mm 04 clapets anti-retour DN. 500 PN 16 équipées d’un joint de démontage 04 vannes papillons motorisées DN 500 PN 16 04 manomètres de pression 0 – 16 bars avec robinets 01 pompe submersible de 08 l/s 01 coffret de commande de la pompe submersible 06 ventilateurs 06 thermostats 01 installation d’éclairage B.T 01 pont roulant à chaîne de 5 tonnes 01 vanne de vidange DN 250, PN 16 01 vanne d’émulsion DN 200, PN 16 01 garde corps 05 échelles

V Equipement local électrique : 02 transformateurs 2000 kVa, 30 kV/5,5 kV 02 transformateurs 200 kVa, 30 kV/380V 01 transformateur 63 kVa, 30 kV/380 – 220 V 01 pupitre de commande et de contrôle 01 cellule M.T 01 armoire électrique Arrivée 5,5 kV 01 armoire électrique Arrivée B.T 01 armoire électrique du redresseur 48 cc 04 ventilateurs avec thermostats 01 antenne directive 01 poste de radio interne (Motorolla) 01 pointe captative 01 installation d’éclairage B.T

b. Conduite de refoulement vers réservoir Sidi Ismaïl

V Conduite en fretté béton (DN. 1250 mm, PN. 16) : Longueur : 4,470 ml V Equipements : 02 réservoir anti-bélier de 16 m 3 de capacité chacun, 01 vanne papillon motorisée DN. 1250 PN. 16, équipée d’un joint de démontage 73

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

01 robinet vanne By Pass DN. 150 01 robinet vanne DN. 200 PN. 16 01 transmetteur de débit 01 transmetteur de pression 0 – 16 bars 04 robinets vannes de vidange DN. 200 PN. 10 05 ventouses 01 cheminée d’équilibre DN. 1250, long 5,7 m

c. Réservoir de régulation Sidi Ismaïl V Superficie : Grande base 112 m, Petite base 90 m V Capacité : 30.000 m3 V Equipement : 02 vannes murales 01 transmetteur de niveau 0 – 5 m 01 panneau solaire 03 sondes 02 grilles 01 antenne directive 01 poste de radio interne (Motoralla) 01 coffret 12 Volts 01 chambre de service 5,8 x 3,6 m 3

∑ Logements de service - 01 chambre de service à Sidi Ismaïl : 28 m²

∑ Clôtures en dur

- 01 clôture en dur pour la station à Sidi Ismaïl : 356 ml - 01 clôture en dur pour le réservoir à Sidi Ismaïl : 616 ml

Etat de l’ouvrage et des équipements : Moyen à satisfaisant

Principale contraintes et difficultés techniques d’exploitation : Difficulté d’exploitation de la station d’exhaure de sidi Ismaïl après surélévation de la côte de déversement du barrage Sidi Salem.

Ouvrage : Complexe Sejnène – Joumine

Date de mise à la disposition de la SECADENORD : 1988 et 1995

Principale destination : Transfert de l’eau des barrages de Sejnène et Joumine vers le CMCB

Composantes du complexe :

Complexe Joumine - Medjerdah

Ouvrage mis à la disposition de SECADENORD pour exploitation à partir du : 1er Juin 1988

74

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

∑ Conduite V Longueur totale : 51.200 km V Diamètre : 1.8000 mm ∑ Station de pompage Joumine à Oued Chaïr V Bâtiment principal : 40,4 x 14,5 + 16,0 x 15,4 = 832,2 m² ∑ Ouvrages de manœuvre V O.M. n°1 de Sidi M’Barek : 508 m² V O.M. n°2 de Ain Ghélal : 121 m² V O.M. n°3 de Douar El Bey : 223,5 m² V Module à marque de Douar El Bey : 263 m² ∑ Bassin de mise en charge de Ain Ghélal V B.M.C de Ain Ghélal : 72,6 x 35,1 = 2.548,3 m² ∑ Ouvrages annexes a. Regards pour débitmètres : Nombre 04 (Barrage Joumine, Sidi M’Barek Surface 73 m² et station Joumine, Douar El Bey) b. Regards pour vidange : Nombre : 24 Surface : 112 m²

c. Autres Regards : Nombre 08 (Béjaoua, Sidi M’Barek et Surface 254 m² Station de Joumine) d. Chambres pour ventouse : Nombre 20 Surface 189 m²

∑ Equipements hydromécaniques et électriques installés ‹ Station de pompage Joumine à Oued Chaïr a. Equipements hydromécaniques - 05 vannes DN 800, PN 10 - 05 vannes DN 700, PN 10 (à commandes électriques) - 05 clapets anti-retour DN 700, PN 10 - 02 vannes DN 30 - 05 pompes 025 tr. :mm, 1,3 m 3 /s - 02 ventouses à 3 fonctions DN 200, PN 10 - 01 motopompe puisard - 01 pompe submersible - 08 ventilateurs 220/380 volts, 2,2 m 3 /s - 01 circuit d’eau potable b. Equipements électriques - 02 Inter-secs 30 kV - 07 cellules 30 kV - 03 cellules à chariot avec disjoncteurs 5,5 kV - 03 cellules à chariot avec contacteurs 5,5 kV - 03 cellules électriques auxiliaires B.T - 01 redresseur à courant continue 60 V - 05 condensateurs de compression 5,5 kV – 100 kVA - 02 transformateurs de puissance 30/7 kV – 6300 kVA - 01 transformateur auxiliaire 30/0,4 kV – 250 kVA - 01 pupitre de commande et de contrôle B.T - 01 alimentation secourue 24 V/220 V - 01 alimentation secourue 12 V/220 V - 01 régulateur de tension 12 V/22O V - 01 débitmètre B.E.N./D.U.S 30 - 05 moteurs électriques 5,5 kV, 730 kW 982 tr. /mm - 05 démarreurs électriques 630 A, 35 s 75

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

- 01 palan électrique d 63 kN - 01 poste de radio (Motorolla) ‹ Ouvrages de manœuvre

a. O.M n° 01 à Sidi M’Barek (Chambre Amont) - 02 vannes papillons DN 1600, PN 10 (à commandes électriques) - 01 soupape de décharge DN 200, PN 10 - 02 purgeurs DN 200, PN 10 - 02 clapets à rentrée d’air DN 200, PN 10 - 03 vannes DN 300, PN 10 - 06 vannes DN 200, PN 10 - 01 palan manuel de 05 tonnes (Obturateur noyé) - 01 mécanisme d’obturateur à disques noyés complet - 01 vanne DN 200, PN 10 (Chambre Aval) - 01 poste de radio (Motoralla) - 02 coffrets pour débitmètres - 02 alimentations secours - 01 vanne papillon DN 1600, PN 10 (à commande électriques) - 02 vannes DN 200, PN 10 - O1 clapet à rentrée d’air DN 200, PN 10 - 01 palan manuel de 05 tonnes (Poste de transformation) - 01 poste 30/0,4 kV – 63 kVA b. O.M n° 02 à Ain Ghélal (Chambre de vannes) - 03 vannes papillons DN 1600, PN 10 (à commande électrique) - 06 vannes DN 300, PN 10 - 01 clapet à rentrée d’air DN 200, PN 10 - 01 purgeur D 200, PN 10 - 01 pompe submersible (p.m) - 01 palan manuel de 05 tonnes - 01 poste de radio (Motorolla) (Poste de transformation) - 01 poste 30/0,4 kV – kVA c. O.M. n°3 à Douar El Bey (Obturateur noyé) - 01 mécanisme d’obturateur à disques noyés complet - 02 batardeaux à commandes électriques - 01 coffret électrique - 01 vanne DN 200, PN 10 (flotteur) - 01 poste de radio (Motorolla) (Module masques) - 01 vanne Avio - 03 batardeaux à commandes manuelles - 01 vanne DN 200, PN 10 (Poste de transformation) - 01 poste 30 / 0,4 kV – 40 kVA ‹ Bassin de mise en charge de Ain Ghélal - 02 batardeaux 1,8 x 1,8 (à commandes électriques) - 01 coffret électrique ‹ Ouvrages annexes a. Débitmètres : - Barrage – 02 sondes DN 35 - Ouvrage Sidi M’Barek – 01 KROHNE DN. 1800 76

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

- Station Joumine – 02 sondes DN.35 d. Regards pour vidange : - 21 vannes DN 400, - 04 vannes DN 200, PN 10 e. Autres regards - 02 vannes papillons DN 1600, PN 10 (à commandes électriques) - 02 vannes papillons DN 1400, PN 10 (à commandes électriques) - 01 vanne DN 600, PN 10 - 01 vanne DN 400, PN 10 - 05 vannes DN 300, PN 10 - 05 vannes DN 200, PN 10 - 01 vanne à piston - 01 soupape de décharge DN 200, PN 10 - 02 purgeurs DN 200, PN 10 - 01 clapet à rentrée d’air DN 200, PN10 - 01 clapet anti-retour à battant DN 600, PN 10 - 04 réservoirs métalliques de 33 m 3. f. Chambre pour ventouses - 23 vannes DN 200, PN 10 - 20 purgeurs DN 200, PN 10 - 20 clapets à rentrée d’air DN 200, PN 10 g. Autres chambres de vannes, … - 02 vannes papillons DN 1600, PN 10 (à commandes électriques) - 04 vannes papillons DN 300 PN 10 - 05 vannes DN 200, PN 10 - 03 soupapes de décharge DN 200, PN 10 - 03 purgeurs DN 200, PN 10 - 02 clapets à rentrée d’air DN 200, PN 10 - 02 compresseurs d’air 25,6 m 3 /h., 10 bars, 4 kW - 01 motopompe puisard 380 V, 10 kW, 90 m 3 /h - 01 palan manuel de 05 tonnes

∑ Locaux de service - 01 logement de service à Sidi M’Barek : 101 m² - 01 logement de service à Ain Ghélal :101 m²- 02 logements de service à Oued Chaïr 101m² - 02 logements de service à Douar El Bey 101 m² - 01 local de service à Douar El Bey 27 m² ∑ Clôtures en dur - 02 clôtures en dur à Oued Chaïr 642 ml - 01 clôture en dur à Douar El Bey 216 ml - 02 clôtures en dur à Ain Ghélal 595 ml

(Suite complexe Sejnane-Joumine) Ouvrage mis à la disposition de SECADENORD pour exploitation à partir du : 1er Février 1995

∑ Conduite

77

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

* Longueur totale : 35,800 km * Diamètre : 1.8000 mm * Gouvernorats : Bizerte * Délégations : - Mateur / Ghézala / Bizerte / Sejnane

∑ Ouvrages annexes a. Regards pour débitmètres : Nombre 03 (Barrage Sejenane, Sidi M’Barek Surface 142 m²

b. Regards pour vidange : Nombre 21 Surface 159 m²

c. Autres Regards : Nombre 06 (Voies ferrée, doublement et jonction Surface 193 m² Sejnane Joumine)

d. Chambres pour ventouse : Nombre 22 Surface 254 m²

e. Autres chambres de vannes, … Nombre 06 Surface 506 m²

∑ Equipements hydromécaniques et électriques installés ‹ Ouvrages annexes

a. Regards pour débitmètres : - 02 débitmètres KROHNE DN 1800 - 02 vannes DN 200, PN 10 (à commandes électriques) - 02 joints de dilatation DN 2000, PN 10 - 02 vannes DN 300, PN 10 - 01 contrôleur de la pression différentielle

b. Regards pour vidange : - 21 vannes DN 400, PN 10

c. Autres Regards : - 03 vannes papillons DN 1600, PN 10 (à commandes électriques) - 01 vanne à piston DN 1200, PN 10 (à commandes électriques) - 03 vannes DN 300, PN 10 - 04 vannes DN 200, PN 10 - 04 clapets à rentrée d’air DN 200, PN 10 - 02 purgeurs DN 200, PN 10

d. Chambres pour ventouses : - 44 vannes DN 200, PN 10 - 51 purgeurs DN 200, PN 10 - 22 clapets à rentrée d’air DN 200, PN 10

e. Autres chambres de vannes, … - 06 vannes papillons DN 1600, PN 10 (à commandes manuelles) - 04 vannes papillons DN 400 PN 10

78

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

- 06 vannes DN 300, PN 10 - 15 vannes DN 200, PN 10 - 14 purgeurs DN 200, PN 10 - 09 clapets à rentrée d’air DN 200, PN 10 - 01 palan manuel de 05 tonnes

∑ Logements de service

- 02 logements de service à Barrage Sejnane 206 m²

Etat de l’ouvrage et des équipements : Moyen à bon

Ouvrage : Complexe Nebhana

Date de création/mise en service : 1969

Date de mise à la disposition de la SECADENORD : 1999

Principale destination : Irrigation

Composantes du complexe :

∑ Conduite principale ‹ Tronc commun

* Conduites en fretté béton de différents diamètres :

Diamètre ; 1.400 mm L = 8,067 km Diamètre : 1.250 mm L = 37,211 km Diamètre ; 1.100 mm L = 39,004 km Diamètre : 1.000 mm L = 14,949 km Diamètre ; 600 mm L = 26,521 km Longueur totale : L = 126,652 km

* - 08 brises charges principaux 493 m² * - 08 brises charges secondaires (prises directes) 185 m² (NC) * - 08 brises charges avec réservoirs 320 m² (NC) * - 08 réservoirs 13.540 m² (NC) * - 72 ouvrages de ventouse 616 m² * - 80 ouvrages de vidange 297 m² * - 06 ouvrages de sectionnement 96 m² * - 02 ouvrages de soupape anti-bélier 36 m² * - 01 ouvrage pour reniflard * - 11 piquages 175 m² * - 06 passages sous voies ferrées * - 01 passage sur voies ferrée (près du B.C – 4) * - 25 passages sous voies goudronnées ‹ Antennes principales des périmètres irrigués 79

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

* Conduites en fretté béton de différents diamètres :

Diamètre : 1.00 mm L = 6,928 km Diamètre : 800 mm L = 7,974 km Diamètre : 600 mm L = 4,807 km Diamètre : 500 mm L = 16,040 km Diamètre : 400 mm L = 2,075 km Longueur totale : L = 37,824 km

* Conduites type irrigation de différents diamètres :

Diamètre : 800 mm L = 0,695 km Diamètre : 600 mm L = 0,591 km Longueur totale : L = 1,286 km

* Conduites en amiante ciment de différents diamètres :

Diamètre : 300 mm L = 4,469 km Diamètre : 250 mm L = 4,170 km Longueur totale : L = 8,639 km

* - 46 ouvrages de ventouse 175m² * - 57 ouvrages de vidange 226m² * - 01 ouvrage de sectionnement 36 m² * - 01ouvrages de soupape anti-bélier 16 m² * - 07 piquages 84 m²

∑ Réseau Sisseb

Conduites de refoulement en fretté béton : Diamètre : 1.100 mm L = 0,917 km Diamètre : 1.000 mm L = 1,552 km Longueur totale : L = 2,469 km

Conduite en C.A.P de différents diamètres :

Diamètre ; 1.100 mm L = 3,526km Diamètre : 600 mm L = 3,307 km Diamètre ; 500 mm L = 2,253 km Diamètre : 400 mm L = 4,363 km Diamètre ; 300 mm L = 0,880 km Longueur totale : L = 14,329 km

Conduite en amiante ciment : Diamètre : L = 0,750 km Longueur totale : L = 0,750 km 80

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

05 ouvrages pour vidange 17 m² 01 ouvrage pour reniflard 01 bassin collecteur 221 m² (N.C) 01 bassin d’aspiration 122 m² (N.C) 11 locaux pour forages 279 m² 01 station de pompage de Sisseb Bâtiment principale (salles des pompages et de commande) 320 m² Bâtiment secondaire (postes de transformation) : 48 m² Chambre collecteur des eaux 76 m² Chambre pour bureau 56 m²

∑ Equipements hydromécaniques et électriques installés ‹ Conduite principale et brises charges (Equipements en matériel Neyrpic) * - 41 soupapes de décharge de différents diamètres : DN 200, Nombre = 30 DN 125, Nombre = 05 DN 80, Nombre = 06 * - 12 vannes papillons avec mécanismes cric et volant : DN 1000, Nombre = 04 DN 800, Nombre = 04 DN 500, Nombre = 01 DN 400, Nombre = 03 * - 11 vannes papillons en robinets vannes : DN 500, Nombre = 02 DN 300, Nombre = 03 DN 250, Nombre = 01 DN 200, Nombre = 05 * - 12 obturateurs à disque sous capot : DN 630, Nombre = 02 DN 315, Nombre = 02 DN 250/200/160, Nombre = 03 DN 125, Nombre = 05 * - 10 obturateurs à disque noyé : DN 800, Nombre = 02 DN 630, Nombre = 03 DN 500, Nombre = 01 DN 250/200, Nombre = 04 * - 29 vannes STOP : DN 1250, Nombre = 03 DN 1000, Nombre = 02 DN 800, Nombre = 05 DN 630, Nombre = 03 DN 500, Nombre = 04 DN 400, Nombre = 03 81

Annexe technique : description/diagnostic des infrastructures gérées par la SECADENORD

DN 315, Nombre = 09 - 131 purgeurs soniques de différents diamètres : DN 250, PN 10 Nombre = 58 DN 150, PN 10 Nombre = 43 DN 80, PN &à Nombre = 30

- 141 Clapets à rentrée d’air de différents diamètres : (avec accessoires, coudes convergents à deux brides et col de cygne et robinets vannes) DN 250, PN 10 Nombre = 68 DN 150, PN 10 Nombre = 32 DN 80, PN &à Nombre = 40 ∑ Complexe Sisseb • Station de pompage de Sisseb − 05 groupes motopompes à axe vertical avec équipements et accessoires (150 l/s, par pompe) − 05 armoires électriques pour motopompes − 04 armoires électriques pour transformateurs − Câblerie − 01 palan sur portique de 3,2 tonnes (à l’extérieur du bâtiment principal) − 01 installation d’anti-bélier (PN = (5 bars, volume = 1.100 litres) (à l’intérieur du bâtiment auxiliaire) − 03 postes de transformation de puissance unitaire 315 kVA − 01 poste de transformation auxiliaire de 80 kvA. • Forages de Sisseb - 11 forages équipés chacun : D’un groupe motopompe immergé, D’une armoire électrique D’un poste de transformation aérien sur pylône. Et de câblerie

∑ Logements de service - 12 logements de service des brises charges 413 m² - 01 bâtiment administratif à Kalâa Sghira 404 m² - 04 magasins et atelier pour matériel à Kalâa Sghira (en tôles ondulées) 490 m²

Etat de l’ouvrage et des équipements : Moyen à mauvais

Principale contraintes et difficultés techniques d’exploitation : − Forte demande d’eau et difficulté à satisfaire les besoins en années de faible pluviométrie, − Diminution des ressources exploitables en raison de l’envasement progressif du barrage Nebhana et de la dégradation de la nappe de Sisseb, − Existence de tronçons de conduites vétustes au niveau desquels les casses sont fréquents

82

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

APPENDICE 2 : Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la Société d’Exploitation du Canal et des Adductions des Eaux du Nord (SEACDENORD) Le président de la république, Sur proposition des ministres de l’agriculture et du développement économique,

Vu la loi n° 84-26 du 11 mai 1984 portant création de la Société d’Exploitation du Canal et des Adductions des Eaux du Nord (SECADENORD) Vu la loi n° 85-78 du 05 août 1985 portant statut général des agents des offices, des établissements publics à caractère Industriel et commercial et des sociétés dont le capital appartient directement et entièrement par l’Etat ou les collectivités publiques locales telle que modifiée et complétée par la loi n° 99-28 du 03 avril 1999 ; Vu la la loi n° 89-9 du 1 er février 1989 relative aux participations, entreprises et établissements publics telle que modifiée et complétée par la loi n° 94-102 du 1 er août 1994, la loi n° 96-74 du 29 juillet 1996, la loi n° 99-38 du 3 mai 1999 et la loi n° 2001-33 du 29 mars 2001. Vu le décret n° 84-988 du 27 août 1984 portant organisation administrative et financière de la société d’exploitation du canal et des adductions des eaux du nord tel que modifié par le décret n° 99-661 du 22 mars 1999 ; Vu le décret n° 95-83 du 16 janvier 1995 relatif à l’exercice des agents de l’état, des collectivités publiques locales et des entreprises publiques à caractère administratif et des organismes publics, d’activités professionnelles privées à but lucratif tel que modifié par le décret n°97-775 du 5 mai 1997. Vu le décret n° 96-270 en date du 14 février 1996 portant attributions du ministère du développement économique tel que modifié et complété par le décret n° 96-1225 en date du 1 er juillet 1996. Vu le décret n° 98-1875 du 8 septembre 1998 fixant les conditions et les procédures d’octroi des autorisations aux fonctionnaires publics pour l’exercice d’une activité lucrative privée en relation directe avec leurs fonctions. Vu Le décret n° 2002-2199 du 7 octobre 2002 modifiant le décret n° 97-564 du 31 mars 1997, fixant la liste des établissements publics à caractère non administratif considérés comme entreprises publiques. Vu Le décret n° 2002-2197 du 7 octobre 2002 fixe les modalités de tutelle sur les établissements publics. Vu le décret n° 98-1532 du 20 juillet 1998 portant approbation de l’organigramme de la SECADENORD. Vu l’avis du tribunal administratif ;

83

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Décrète : Article premier : est approuvé le statut du personnel de la société des adductions du canal des eaux du nord annexés au présent décret. Article 2 : Toutes dispositions antérieures contraires au présent décret sont abrogées. Article 3 : les ministres de l’agriculture et du développement économique sont chargés de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel de la république tunisienne.

84

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Chapitre 1.

Art.1: Dispositions générales et obligations à la charge du personnel.

Art.2: Le présent statut s’applique aux agents employés à titre permanent par la SECADENORD. Une copie du présent sera délivrée à tout agent recruté par la société.

Art.3: Les dispositions du code du travail s’appliquent aux agents visés à l’article I” ci-dessus lorsqu’elles ne sont pas contraires aux présents statuts. Aucune distinction n’est faite entre les deux sexes pour l’application des présents statuts.

Art.4: Tout agent doit éviter tout ce qui serait de nature à compromettre la dignité de la fonction qu’il occupe et de la société.

Art.5: Il est interdit à tout agent d’exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit, les conditions dans lesquelles il peut être dérogé à cette interdiction sont fixées par les textes réglementaires.

Art.6: Il est interdit à tout agent quel que soit sa position d’avoir par lui même ou par personne interposée, sous quelque dénomination que ce soit, dans une entreprise soumise au contrôle de son organisme employeur ou en relation avec son organisme employeur des intérêts de nature à compromettre son indépendance.

Lorsque le conjoint d’un employé exerce à titre professionnel une activité lucrative, déclaration doit être faite à l’organisme dont relève l’agent.

Art.7: La direction générale de la société, s’il y a lieu, des mesures propres à sauvegarder les intérêts de l’organisme après avis de la commission paritaire consultative prévue par les présents statuts.

Art.8: Tout agent, quel que soit son rang dans la hiérarchie est responsable de l’exécution des tâches qui lui sont confiées. L’agent chargé d’assurer la marche d’un service est responsable à l’égard de ses chefs, de l’autorité qui lui a été conférée pour cet objet et de l’exécution des ordres qu’il a donné. Il n’est dégagé d’aucune des responsabilités qui lui incombent par la responsabilité propre de ses subordonnés. L’agent est tenu de remplir les obligations découlant de son travail. Il est responsable personnellement de la violation de ses obligations de travail.

85

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

II est tenu de prendre soin des moyens d’exploitation mis à sa disposition et d’en faire un usage rationnel. Il doit utiliser dans son travail toutes ses capacités personnelles et professionnelles. Il a le devoir d’être présent à son poste et d’y travailler pendant la durée prescrite. Nul ne peut s’absenter de son poste sans l’autorisation du supérieur hiérarchique compétent. L’agent empêché de se rendre à son travail doit informer, dans les trois jours, son organisme employeur. L’agent est tenu d’observer les mesures prescrites et les règles fixées en matière d’hygiène et de sécurité de travail ainsi que toutes les prescriptions se rapportant à la sécurité générale dans l’entreprise et en particulier : 1) D’utiliser les appareils de sécurité, les installations et les moyens de protection selon leur destination et de les préserver de toute détérioration; 2) De déclarer immédiatement à son supérieur hiérarchique et au comité d’hygiène et de sécurité tout défaut ou arrêt accidentel des machines, des installations et moyens d’exploitation ainsi que tout phénomène constaté au cours du travail qui pourrait menacer sa vie ou celle de ses compagnons de travail ou nuire à la santé.

Art.9: Quelle que soit sa disposition dans la hiérarchie, l’agent répond disciplinairement de toute faute résultant du non accomplissement de ses obligations et devoirs professionnels. Cette responsabilité est encourue si l’agent a enfreint ses obligations soit intentionnellement soit par négligence. Sont considérées notamment comme fautes graves : 1. Tout acte ou omission tendant à entraver ou à rendre possible le fonctionnement normal de l’organisme employeur; 2. Le fait d’abuser de sa situation ou d’outre passer ses pouvoirs ; 3. Tout dommage au patrimoine de l’organisme causé par la négligence ou la mauvaise volonté dûment prouvée ; 4. Le fait de ne pas se conformer aux mesures d’hygiène et de sécurité du travail pour autant qu’elle soit consignée et portée à sa connaissance ; 5. Le fait de ne pas prendre de mesures appropriées ou de ne prendre que des mesures insuffisantes pour assurer la sécurité des travailleurs ou des objets qui lui sont confiés ; 6. Tout refus injustifié d’exécuter les ordres relatifs au travail ordonnés formellement par les organes compétents de l’organisme employeur ou par le supérieur hiérarchique conformément aux dispositions du code du travail ; 7. Le fait de se procurer des avantages matériels ou d’accepter des faveurs en connexion avec le fonctionnement de l’organisme au détriment de celui-ci : 8. L’utilisation par l’agent, dans son propre intérêt ou dans l’intérêt d’une tierce personne, de fonds, de titres ou d’objets qui sont confiés en raison du poste qu’il occupe ;

86

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

9. Le fait de se présenter au travail en état d’ébriété dûment prouvé ou de s’enivrer pendant la durée du travail ; 10. Toute absence prolongée non justifiée d’une durée supérieure à trois jours consécutifs pour d’autres motifs que ceux prévus dans le présent statut.

Art.10: Indépendamment des règles instituées dans le code pénal en matière de secret professionnel, tout agent même après la cessation de ses fonctions est lié par l’obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits et informations dont il a connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice ses fonctions. Tout détournement, toute communication contraire aux règlements, de pièces ou de documents de service à des tiers sont formellement interdits. L‘agent ne peut être délié de cette obligation de discrétion ou relevé de l’interdiction édictée par l’alinéa précédent qu’avec l’autorisation écrite du président directeur général dont il relève.

Art.11: Toute faute commise par un agent dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions et dûment établie, l’expose à une sanction disciplinaire, sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la loi pénale. Lorsqu’un agent a été poursuivi par un tiers pour faute de service, l’organisme doit, dans la mesure où une faute personnelle détachable de l’exercice de ses fonctions n’est pas imputable à cet agent, le couvrir des condamnations civiles prononcées contre lui.

Art.12: L’agent a droit, conformément aux règles du code pénal, à une protection contre les menaces, injures ou diffamations dont il peut être l’objet. L’organisme intéressé est tenu de protéger l’agent contre les menaces et les attaques de quelque nature que ce soit dont il peut être l’objet à l’occasion de l’exercice de ses fonctions et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté. L’établissement, tenu dans les conditions prévues à l’alinéa précédent, est subrogé aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des menaces ou des attaques, la restitution des sommes versées à son agent. II dispose, en outre, aux mêmes fins d’une action directe qu’il peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile devant la juridiction pénale.

Art.13: Le dossier individuel de l’agent contient toutes les pièces concernant son état civil et sa situation administrative, Celles-ci doivent être enregistrées. En aucun cas, ne doit figurer au dossier individuel une mention faisant état des opinions politiques, philosophiques, religieuses ou l’appartenance syndicale de l’intéressé.

87

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Art.14: Il est institué auprès de la SECADENORD des commissions paritaires consultatives ayant compétence en matière de titularisation, notation, avancement, promotion, mutation d’office pour nécessité de service avec changement de résidence et discipline des agents. La commission paritaire consultative veille au respect des dispositions relatives au recrutement. Elle est compétente en matière d’encouragement à la création et d’amélioration de la production et de la productivité.

Art.15: Les commissions paritaires consultatives sont présidées par des membres nommés le président directeur général, elles comprennent un nombre égal de représentants désignés par l’établissement et de représentants élus par les agents.

Art.16: La composition des commissions paritaires sera modifiée de telle façon qu’en aucun cas, un agent ne soit appelé à formuler une proposition relative à un agent d’une catégorie supérieure. Seuls les agents représentants le collège auquel appartient l’agent intéressé peuvent participer aux travaux des commissions susvisées.

Une note interne fixera la composition, l’organisation et le fonctionnement de ces commissions paritaires consultatives. Les membres des commissions paritaires consultatives sont soumis à l’obligation de discrétion professionnelle à raison de tous les faits et documents dont ils ont eu connaissance en cette qualité.

Art.17: Nul ne peut être nommé ou promu à un emploi quelconque que pour pouvoir régulièrement à une vacance dans les cadres de l’organisme concerné. L’organigramme et les effectifs nécessaires sont fixes par le conseil d’administration.

Chapitre II : Recrutement

Art.18: Nul ne peut être recruté dans un emploi de la société : a) S’il ne possède la nationalité tunisienne sous réserve des incapacités prévues par le code de la nationalité tunisienne ; b) S’il ne jouit de ses droits civiques et s’il n’est de bonne moralité à l’exclusion de toutes autres considérations d’ordre politique, religieux et syndical ; c) S’il ne se trouve en position régulière au regard des lois sur le recrutement de l’armée ; d) S’il ne remplit les conditions d’aptitude physique et mentale, nécessaires pour l’exercice des fonctions auxquelles il postule, sur tout le territoire de la République.

88

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Art.19: Le concours est la règle normale de recrutement des agents de la SECADENORD. Les concours donnent lieu à l’établissement de listes classant par ordre dc mérite les candidats déclarés aptes par un jury; les recrutements sont fait selon cet ordre. Les statuts particuliers fixent la composition et le fonctionnement du jury susvisé,

Art.20: Sous réserve des dispositions de l’article ci-après, le recrutement dans chaque emploi lorsque celui-ci est accessible aux candidats étrangers à l’établissement a lieu selon les modalités ci-après : 1) Dans la limite de 50 % des emplois à pourvoir par voie de concours externe 2) Dans la limite de 50 % des emplois à pourvoir ainsi qu’il suit : a) 40 % par voie de concours interne, b) 10 % par voie de nomination directe, au choix parmi les agents de la catégorie immédiatement inférieure, inscrits à un tableau d’avancement spécial, comptant au moins cinq ans d’ancienneté effective dans cette catégorie. Les agents ne peuvent bénéficier des dispositions de l’alinéa précédent qu’une seule fois au cours de leur carrière dans la société. Pour chaque catégorie, il ne peut être établi qu’un seul tableau d’avancement spécial au titre de chaque année.

Art.21: Art.22: Tout candidat reçu dans un concours doit, pour sa nomination et son affectation, se tenir à la disposition entière de la société. L’agent doit être affecté à un poste de travail en accord avec le concours qui a servi à son recrutement et ne peut sans son consentement être affecté à un poste ou à un travail qui ne répond pas à ses qualifications professionnelles. En cas de refus de rejoindre le poste qui lui est attribué, il est, après une mise en demeure, considéré comme ayant refusé la nomination et radié de la liste des candidats admis au concours.

Art.23: Tout agent doit effectuer un stage afin de lui permettre de confirmer ses aptitudes à l’emploi pour lequel il a été recruté. La durée de stage est fixée à un an. Cette durée peut être prorogée au maximum de six mois tous les trois mois. La manière de servir de l’agent stagiaire fera l’objet de notations semestrielles portées à sa connaissance. Ces notations peuvent être accompagnées le cas échéant, d’un avertissement de son chef hiérarchique. La durée de stage est prise en considération pour le calcul de l’ancienneté de l’agent titularisé. En cas d’insuffisance des notes professionnelles et si une prolongation de stage n’est pas décidée ou si à l’expiration de la période de prolongation, Les notes sont encore jugées insuffisantes, l’agent stagiaire est soit licencié, sans prétendre à une indemnité, soit s’il appartenait à la SECADENORD à la date du concours, reversé

89

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD dans sa situation d’origine et considéré pour l’avancement comme ne l’ayant jamais quitté. La décision de prolongation de stage ou de licenciement doit être notifiée à l’intéressé. Toutefois, s’il n’a pas été statué sur sa titularisation et à l’expiration d’un délai d’un an et six mois à compter du recrutement, l’agent stagiaire est réputé titularisé d’office.

Art.24: Les agents recrutés par voie de concours interne, les agents recrutés par voie de concours externe et justifiant d’une ancienneté acquise dans un autre organisme ainsi que les agents ayant bénéficié des dispositions de l’article 20 b) des présents statuts sont rangés à l’échelon comportant une rémunération immédiatement supérieure correspondant au salaire de base immédiatement supérieur à celui qu’ils percevaient dans leur ancienne situation. Ils conservent l’ancienneté d’échelon acquise dans leur ancienne situation si l’avantage obtenu à La suite de leur promotion est égal ou inférieur à celui qui leur aurait procuré un avancement normal dans leur ancienne situation.

Chapitre 111 : Notation et Avancement

Art.25: Il est attribué, chaque année, à tout agent en activité une note globale chiffrée suivie d’une appréciation générale exprimant sa valeur professionnelle ainsi que ses titres et mérites à l’avancement.

Le pouvoir de notation appartient au président directeur général.

Art.26: La note chiffrée doit être notifiée à l’agent intéressé qui peut à cette occasion demander à la commission paritaire consultative compétente d’inviter l’autorité ayant pouvoir de notation, à réviser, le cas échéant, la notation décernée.

Art.27: L’avancement d’échelon des personnels permanents consiste à passer d’un échelon à celui immédiatement supérieur.

L’avancement d’échelon est fonction à la fois de l’ancienneté et de la notation de l’agent. La durée du temps passé dans chacun des échelons est fixée par les statuts particuliers

Chapitre IV : Promotion

Art.28: La promotion est l’accession de l’agent à la catégorie ou à l’échelle immédiatement supérieure. La promotion de catégorie s’effectue conformément aux dispositions de l’article 20 des présents statuts.

90

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

La promotion d’échelle est fonction de la valeur professionnelle de l’agent telle qu’elle ressort notamment des éléments suivants : a) La moyenne des notes professionnelles des trois dernières années : b) L’ancienneté effective dans l’échelle immédiatement inférieure. Cette ancienneté ne peut être inférieure à trois ans de service effectif dans l’échelle immédiatement inférieure ; ç) La formation et les aptitudes professionnelles acquises dans l’emploi considéré.

La promotion d’échelle s’effectue au choix par inscription sur un tableau d’avancement spécial selon l’ordre de mérite. Les candidats, dont le mérite est jugé égal, sont départagés par l’ancienneté générale ou si l’ancienneté est la même, par l’âge ou à défaut par les charges de famille. Tout agent qui bénéficie d’une promotion est tenu d’accepter l’emploi qui lui est assigné dans sa nouvelle catégorie. Son refus peut entraîner l’annulation de sa nomination après avis de la commission paritaire consultative compétente.

Art.29: Les agents peuvent bénéficier d’une promotion exceptionnelle, trois années avant leur départ à la retraite après étude de leur dossier par la commission paritaire consultative.

Chapitre V : Discipline

Art.30: Les sanctions disciplinaires comprennent : a) les sanctions de premier degré, b) les sanctions de deuxième degré,

I/- Les sanctions du premier degré sont : 2) le rappel à l’ordre ; 3) 1’avertissement ; 4) le blâme sans inscription au dossier ; 5) le blâme avec inscription au dossier ; 6) la mise à pied à Concurrence de trois jours.

II/- Les sanctions du deuxième degré sont : 1. la mutation d’office sans changements de résidence ; 2. la mise a pied d’une durée supérieure à 3 jours et pour une durée ne pouvant excéder un mois ; 3. le retard de 3 mois a un an au maximum pour l avancement ; 4. la mise a pied d une durée d un à deux mois ; 5. la rétrogradation d’échelon, d’échelle ou de catégories ; 6. la mutation d’office avec changement de résidence ;

91

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

7. la révocation sans suspension de droit à la retraite.

En aucun cas le cumul des sanctions ne peut être prononcé.

Art.31: Le pouvoir disciplinaire appartient au président directeur général qui l’exerce après consultation de la commission paritaire consultative qui joue dans ces conditions les rôles de conseil de discipline. Toutefois, les sanctions du premier degré sont prononcées sans consultation de la commission paritaire consultative par le président directeur général. La décision qui doit être motivée, peut prescrire que la sanction et ses motifs seront affichés sur les lieux de travail non accessibles au public.

Art.32: Les sanctions du premier degré sont infligées sur rapport écrit du chef hiérarchique de l’agent concerné après que celui-ci aura été mis à même de présenter des observations écrites sur les griefs relevés contre lui.

Art.33: Le conseil de discipline est saisi par un rapport écrit émanant du président directeur et indiquant clairement les faits reprochés à l’agent intéressé et notamment, les circonstances dans lesquelles ils ont été commis.

Art.34: Avant intervention de toute sanction disciplinaire, du deuxième degré, l’agent intéressé doit recevoir communication de son dossier individuel comportant le dossier de l’affaire, les notes annuelles chiffrées et les sanctions précédentes. Cette communication à lieu sur place en présence du chef direct ou d’une personne désignée par le président directeur général ainsi que la personne désignée par l’intéressé pour assurer sa défense. Le droit de prendre un exemplaire des pièces du dossier n’est accordé à l’agent qu’au cas où il est traduit devant le conseil de discipline. L’agent est tenu de déclarer, par écrit, avoir reçu communication de son dossier ou, le cas échéant, avoir renoncé volontairement à cette communication.

Art.35: L’agent traduit devant le conseil de discipline a le droit d’obtenir aussitôt que l’action disciplinaire a été engagée, outre la communication de son dossier individuel, tel que prévu à l’article 34 aux présents statuts, celle de toutes les pièces relatives à l’inculpation avec toutefois la faculté de lever copie de ces dernières. Il peut présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou verbales, citer des témoins et se faire assister d’un défenseur de son choix. Le droit de citer des témoins appartient également à l’organisme employeur. Le conseil de discipline fixe lui-même les détails nécessaires à ces différentes opérations, sous réserve des dispositions de l’article 37 des présents statuts. L’agent doit être convoqué par écrit au moins quinze (15) jours avant la réunion du conseil de discipline.

92

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Art.36: S’il ne se juge pas suffisamment éclairé sur les faits reprochés à l’agent intéressé ou sur les circonstances dans lesquelles ces faits ont été commis, le conseil de discipline peut ordonner une enquête.

Art.37: Le conseil de discipline doit transmettre son avis dans le délai d’un mois à compter du jour où il a été saisi. Ce délai est porté à deux mois lorsqu’il est procédé à une enquête complémentaire.

Art.38: Compte tenu des observations écrites produites devant lui et le cas échéant des déclarations verbales de l’intéressé, du défenseur et des témoins ainsi que des résultats de l’enquête à laquelle il a pu être procédé, le conseil de discipline propose la mesure motivée que lui paraissent devoir entraîner les faits reprochés à l’agent poursuivi et transmet sans délai et au plus tard dans les trois jours, cette proposition à l’autorité ayant pouvoir disciplinaire. Cette dernière n’a pas la possibilité d’aggraver la sanction proposée à la majorité des voix des membres.

Art.39: Par dérogation aux dispositions qui précèdent, la révocation peut être prononcée sans communication de dossier et sans consultation du conseil de discipline lorsqu’un agent a fait l‘objet d’une condamnation définitive pour crime, pour délit de rébellion, usurpation de fonctions, attentat aux moeurs, faux témoignages, vol, abus de confiance, dénonciation calomnieuse, diffamation, pour délit contre la sûreté de l’Etat ou pour délit commis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice des fonctions.

Art.40: En cas de faute grave commise par un agent qu’il s’agisse d’un manquement é ses obligations professionnelles ou d’une infraction de droit commun, l’auteur de cette faute peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par l’autorité ayant pouvoir disciplinaire. Le président directeur général agit alors sans délai. Dans tous les cas, la situation de l’agent suspendu doit être définitivement réglée dans un délai de deux mois à compter du jour où la décision de suspension a pris effet. Lorsque aucune décision n’est intervenue au bout de ces deux mois, l’agent intéressé reçoit, l’intégralité de ses émoluments, et quand les poursuites sont définitivement arrêtées et sans suite, il réintègre de plein droit son emploi. Lorsque la faute commise constitue un délit ou un crime et notamment lorsqu’il s’agit de corruption, de détournement de deniers publics, de faux, de violation du secret professionnel, le ministère public doit être saisi sans délai.

Art.41: Les décisions de sanctions disciplinaires sont versées au dossier individuel de l’agent intéressé. Il en est de même des propositions formulées par le conseil de discipline et de toutes pièces et documents annexés.

93

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Art.42: L’agent frappé d’une peine disciplinaire, autre que la révocation, peut après une période d’un an, s’il s’agit d’une sanction du premier degré, ou deux ans, pour les sanctions du deuxième degré, introduire, auprès du président directeur général dont il relève, une demande tendant à ce qu’aucune trace de la sanction prononcée ne subsiste à son dossier. L’entreprise doit répondre à cette demande par un refus ou une acceptation. Toute trace d’une peine disciplinaire doit définitivement disparaître du dossier de l’agent après deux ans pour les sanctions du premier degré et quatre ans pour les sanctions du deuxième degré à condition que dans l’intervalle l’agent intéressé n’ait subi aucune autre sanction disciplinaire.

Si par son comportement général, l’intéressé a donné toute satisfaction depuis la sanction dont il a fait l’objet, il est fait droit à sa requête et son dossier individuel sera reconstitué selon sa nouvelle situation.

L’agent qui a été révoqué à la suite d’une condamnation pénale et qui a recouvré ses droits civiques à la suite d’une amnistie ou grâce amnistiante peut demander sa réintégration dans l’année qui suit cette réhabilitation.

Dans ce cas, l’établissement peut le réintégrer dans sa catégorie, ou échelle d’origine à l’échelon qu’il détenait à la date de sa révocation.

Chapitre VI :Positions

Art.43: Tout agent permanent est placé dans une des positions suivantes :

1) en activité 2) en détachement 3) en disponibilité 4) sous les drapeaux.

Section 1 :Activité - Congés

Art.44: L’activité est la position de l’agent qui régulièrement recruté dans un des emplois de la hiérarchie des grades exerce effectivement les fonctions de cet emploi. Certaines catégories de personnels occupant certains emplois déterminés peuvent prétendre au travail à mi-temps, selon les dispositions des textes spécifique régissant la matière.

94

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Art.45: L’agent en activité a droit pour une année de service accomplie à un congé de repos payé de 26 jours ouvrables par année de travail accompli du 1 er janvier au 31 décembre de chaque année. Les congés de repos peuvent être accordés dès le 1 er janvier de chaque année et échelonnés ou fractionnés suivant les nécessités du service. Les agents ayant des enfants à charge bénéficient d’une priorité pour le choix de la période de congé annuel de repos. Les agents et la société peuvent demander le report de leur congé annuel. Toutefois, ce report ne peut être autorisé au delà des deux années suivant celle au titre de laquelle le congé est dû.

Il est interdit à l’agent bénéficiaire d’un congé de se livrer à toute activité rémunérée sous peine d’application des dispositions de l’article 40 des présents statuts.

Sauf cas d’indisponibilité subite, à charge de régularisation ultérieure, aucun agent ne peut interrompre l’exercice de ses fonctions s’il n’a demandé et obtenu un congé.

Toute absence non justifiée par un congé régulier conformément aux dispositions aux présents statuts, donne lieu à retenue sur salaire au titre des journées d’absence, sans préjudice, le cas échéant des sanctions disciplinaires.

Art.46: Ne sont pas comptés dans le congé annuel payé : a) les jours fériés légaux; b) les interruptions de travail dues à la maladie ou à l’accident.

Art.47: L’agent de sexe féminin bénéficie sur production d’un certificat médical d’un congé de maternité de deux mois à plein traitement cumulable avec le congé de repos. A l’issue du congé de maternité l’agent du sexe féminin bénéficie d’un congé post- natal destiné à lui permettre d’élever son nouveau-né et ne dépassant pas 4 mois à demi traitement, ou un repos pour allaitement accordés au choix de l’intéressée et sur sa demande conformément aux dispositions du code du travail. En aucun cas le cumul du congé post-natal et du repos pour allaitement ne peut être autorisé.

Art.48: En cas de maladie dûment constatée et le mettant dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, l’agent peut obtenir un congé de maladie ordinaire. Toute demande de congé pour maladie doit être appuyée d’un certificat médical indiquant le temps présumé pendant lequel l’agent est hors d’état d’exercer ses fonctions.

95

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

L’établissement effectue tout contrôle utile par un médecin de la santé publique ou par le médecin désigné à cet effet. Indépendamment de ce contrôle médical, il prescrit toutes mesures de contrôle administratif à l’effet de s’assurer que l’agent n’use de son congé qu’en vue de se soigner. Sauf cas d’urgence dûment établi, l’agent, bénéficiant d’un congé de maladie, ne peut quitter sa résidence habituelle que sur autorisation de son médecin traitant et après information de son établissement.

Art.49: La durée du congé de maladie ordinaire, les conditions d’octroi et le montant de la rémunération due à l’intéressé sont fixés par les statuts particuliers. L’agent qui, ayant obtenu, pendant une période de 365 jours, des congés de maladie d’une durée totale de six mois, ne peut, à l’expiration du dernier congé, rependre son service, est soit mis en disponibilité d’office, soit, sur sa demande ou s’il est reconnu définitivement inapte, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Pendant la durée du congé de maladie qu’il soit à plein traitement ou à traitement partiel, l’agent concerné conserve en outre la totalité des indemnités à caractère familial.

Art.50: Les congés de maladie ordinaire, ne dépassant pas au total 30 jours par période de 365 jours, sont accordés directement par le président directeur général.

Dans tous tes autres cas, les congés de maladie ordinaire d’une durée supérieure à 30 jours ne peuvent être accordés par le président directeur général que sur avis conforme d’une commission médicale.

Art.51: Les congés de maladie de longue durée peuvent être accordés aux personnels régis par les présents statuts après avis de la commission médicale conformément à la législation et aux règlements en vigueur.

Art.52: Des congés exceptionnels peuvent être accordés à plein traitement et sans entrer en ligne de compte dans le calcul des congés de repos : A. Pour l’accomplissement d’un des devoirs imposés par la loi dans la limite de la durée nécessaire à cet effet; B. Pour l’accomplissement du pèlerinage. Ce congé exceptionnel ne peut être accordé que pour un mois au maximum durant la période de pèlerinage et une seule fois dans la carrière de l’agent; C. A l’occasion d’évènements survenus dans la famille. La durée de ce congé est fixée comme suit : 1. naissance d’un enfant : 2 jours ouvrables 2. décès d’un conjoint ou d’un enfant à charge 3 jours ouvrables 3. décès d’un ascendant direct ou d’un enfant qui n’est plus à charge : 3 jours ouvrables

96

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

4. décès d’un frère, d’une soeur, d’un petit fils ou d’une petite fille 2 jours ouvrables 5. mariage de l’agent : 2 jours ouvrables, Les bénéficiaires des dits congés devront produire tes justifications utiles. 6. A l’occasion de convocation des congrès professionnels syndicaux, fédéraux, nationaux, internationaux, ou des organismes directeurs, ou des réunions des instances dirigeantes aux agents représentants dûment mandatés, ou membres élus des organismes directeurs; 7. A l’occasion de la convocation des congrès des partis politiques et des organisations nationales et de jeunesse; 8. A l’occasion de la convocation à des compétitions internationales, aux agents faisant partie d’équipes nationales sportives. Ce congé est accordé sur la demande du ministre de la jeunesse et des sports. La durée des congés prévus aux paragraphes 4, 5 et 6, du présent article est égale au total des journées indiquées dans les convocations, augmentées, le cas échéant, des délais de routes nécessaires. 9. A l’occasion de la participation à un cycle de formation continue organisé par la société.

Art.53: Des congés sans solde peuvent être accordés ; la durée du congé, qui ne peut excéder 3 mois par année, n’est pas comptée comme service effectif, ni pour l’avancement, ni pour la retraite.

Section 11 : Le détachement

Art.54: Le détachement est la position de l’agent permanent placé hors de sa catégorie d’origine, mais continuant à appartenir à cette catégorie et à y bénéficier de ses droits à l’avancement à la promotion et à la retraite comme s’il n’avait pas quitté son organisme d’origine. Le détachement est prononcé sur demande de l’agent pour une durée de trois ans renouvelable par décision du président directeur général en accord avec le responsable de l’organisme appelé à recevoir le détaché. Le détachement est essentiellement révocable.

Art.55: Les agents peuvent être détachés soit auprès d’une administration publique, d’une collectivité publique locale, ou d’un établissement public, d’une société nationale, ou d’économie mixte soit auprès d’une organisation nationale soit pour exercer la fonction de membre du gouvernement ou une fonction élective autre que celle de député. Les agents désignés pour exercer une activité auprès des gouvernements étrangers ou d’une organisation internationale sont détachés auprès de l’agence tunisienne de coopération technique.

97

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

La rémunération ainsi que la contribution patronale pour les avantages sociaux sont à la charge de l’organisme auprès duquel est détaché l’agent. Les agents détachés subissent les retenues légales pour la retraite et les avantages sociaux. La contribution légale complémentaire pour la constitution de la pension de retraite est à la charge de l’organisme où est détaché l’agent. Toutefois, le détachement auprès de l’agence tunisienne de coopération technique est exonéré de cette contribution.

Art.56: L’agent détaché qui peut être remplacé dans son emploi, demeure régi dans l’organisme d’origine par le statut particulier de son corps d’origine, il est soumis dans son nouvel emploi, à l’ensemble des règles régissant celui-ci par le fait de son détachement. Il est noté dans les conditions prévues par les articles 25 et 26 des présents statuts par le chef de la collectivité ou de l’organisme où il est détaché, qui transmet sa fiche de notation au président directeur général de la SECADENORD.

Art.57: A l’expiration de son détachement, l’agent est soit intégré dans l’organisme auprès duquel il est détaché, soit réintégré dans sa catégorie d’origine et réaffecté à un emploi correspondant à son échelle, même en surnombre. Il a priorité pour être affecté au poste qu’il occupait avant son détachement.

Art.58: L’agent nommé stagiaire dans une catégorie autre que celle à laquelle il appartient, est placé vis à vis de cette dernière en position de détachement pour toute la durée du stage auquel il est astreint dans l’emploi considéré. Lors de sa nomination dans le nouvel emploi, il doit être rayé de sa catégorie d’origine.

Section III : La disponibilité

Art.59: La disponibilité est la position de l’agent permanent qui, placé hors de sa catégorie d’origine continue d’appartenir à cette catégorie mais cesse d’y bénéficier de ses droits à l’avancement, à la promotion et à la retraite. La disponibilité est prononcée par décision du président directeur général de la SECADENORD à la demande de l’agent dans les conditions fixées à l’article ci- après. La position de disponibilité ne comporte aucune attribution d’émoluments. L’agent intéressé conserve les droits acquis dans sa catégorie d’origine au jour où sa mise en disponibilité a pris effet.

Art.60: La mise en disponibilité sur demande de l’agent ne peut être accordée que :

98

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

1) pour une durée d’une année, renouvelable une seule fois, pour accident ou maladie grave de son conjoint, d’un de ses ascendants ou descendants; 2) pour une durée de trois ans renouvelable une seule fuis, pour recherches ou études présentant un intérêt général; 3) pour une durée de deux ans renouvelable deux fois, pour l’agent du sexe féminin à l’effet d’élever un ou plusieurs enfants âgés de moins de 6 ans ou atteints d’infirmités exigeant des soins continus; 4) pour convenances personnelles pour une durée maximum de 5 ans.

Art.61: L’agent peut, sur sa demande, être mis en disponibilité spéciale et ce, dans les conditions suivantes : 1) pour une période d’une année renouvelable autant de fois que nécessaire, pour tout agent dont le conjoint a été appelé à exercer à l’étranger, 2) pour une période de cinq ans, renouvelable autant de fois que nécessaire au profit de l’agent élu à la chambre des députés A la cessation de leur fonction parlementaire, les agents mis en disponibilité spéciale réintègrent de plein droit leur cadre d’origine en conservant la catégorie dont ils sont titulaires. Ils bénéficient des indemnités afférentes à l’emploi fonctionnel dont ils étaient chargés à la date de leur mise en disponibilité spéciale et ce jusqu’à la régularisation de leur situation administrative par leur nomination à un emploi fonctionnel équivalent à celui dont ils étaient chargés avant leur élection à la Chambre des députés. Cette réintégration est effectuée même en surnombre au cas où il n’existe pas d’emploi vacant dans leur cadre d’origine. Les députés mis en disponibilité spéciale qui optent pour le régime de retraite dont ils sont déjà bénéficiaires continuent à bénéficier de leurs droits à la retraite et à subir la retenue de la cotisation pour la retraite sur le traitement et les indemnités afférents à leur grade, emploi fonctionnel, catégorie et échelon dans leur cadre d’origine. La subvention correspondante au profit de l’organisme de retraite est prise en charge par la Chambre des députés. La liquidation de la pension de retraite s’effectue également sur la même base. Dans la position, de mise en disponibilité spéciale. L’intéressé perd ses émoluments mais conserve ses droits à l’avancement, à la promotion et à la retraite.

Art.62: Le président directeur général peut, à tout moment, et au moins une fois par an faire procéder aux enquêtes nécessaires en vue de s’assurer que l’activité de l’agent intéressé correspond réellement aux motifs pour lesquels il a été placé en position de disponibilité.

99

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Art.63: L’agent mis en disponibilité sur sa demande doit solliciter sa réintégration, deux mois au moins avant l’expiration de la période en cours. Au cas où l’agent ne sollicite pas sa réintégration dans les délais prescrits à l’alinéa premier du présent article, il peut être considéré comme ayant rompu tout lien avec l’établissement. Lorsque l’agent est mis en disponibilité sur sa demande pour les raisons énumérées à l’article 60 à l’exception des convenances personnelles, la réintégration est de droit, même en surnombre. Ce surnombre doit être résorbé à la première vacance à s’ouvrir dans le corps considéré. Pour le cas de mise en disponibilité pour convenances personnelles, la réintégration ne peut avoir lieu qu’en cas de vacance d’emploi. L’agent qui, faute de vacance d’emploi, n’a pas pu être réintégré, est considéré comme demeurant en disponibilité jusqu’à sa réintégration qui doit intervenir à la première vacance.

Art.64: L’agent mis en disponibilité qui, lors de sa réintégration, refuse le poste qui lui est assigné, peut être rayé de sa catégorie par licenciement, après avis de la commission paritaire consultative compétente.

Art.65: Aucun agent ne peut être placé, sur sa demande en position de détachement, ou en position de disponibilité s’il ne compte au moins un an de services effectifs dans le même établissement.

Section 1V : La position « sous les drapeaux»

Art.66: L’agent incorporé dans une formation militaire pour accomplir son temps de service actif, tel qu’il est défini par la loi sur le recrutement est placé dans une position spéciale dite «sous les drapeaux». Dans cette position, l’intéressé conserve ses droits à l’avancement, à la promotion et à la retraite et perd ses émoluments d’activité. A sa libération, il est réintégré de droit dans sa catégorie d’origine même en surnombre à charge de résorber ce surnombre à la première vacance venant à s’ouvrir dans la catégorie considérée.

Chapitre VII : Cessation définitive des fonctions

Art.67: La cessation définitive des fonctions entraînant radiation des cadres et perte de la qualité d’agent permanent résulte : 1) de la démission régulièrement acceptée ; 2) du licenciement, 3) de la révocation, 4) de l’admission à la retraite.

100

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

La perte de la nationalité tunisienne ou des droits civiques, la non réintégration à l’expiration de la période de disponibilité produisent les mêmes effets.

Art.68: La démission ne peut résulter que d’une demande écrite de l’agent marquant sa volonté non équivoque et inconditionnelle de quitter définitivement les cadres de la SECADENORD. Elle n’a d’effet qu’autant qu’elle est acceptée par le président directeur général qui doit prendre la décision dans le délai d’un mois à compter de la date de réception de l’offre de démission en fixant, le cas échéant la date d’effet de la mesure.

Art.69: L’acceptation de la démission la rend irrévocable. Elle ne fait pas obstacle, le cas échéant, à l’exercice de l’action disciplinaire en raison de faits qui n’auraient été révélés qu’après cette acceptation. Si le président directeur général refuse d’accepter la démission, l’agent intéressé peut saisir, de son cas, la commission paritaire consultative. Celle-ci émet, sans délai, un avis motivé, qu’elle transmet au président directeur général.

Art.70: L’agent qui cesse ses fonctions avant la date fixée par la décision du président directeur général ou après refus de la démission peut faire l’objet d’une sanction disciplinaire.

Art.71: L’agent qui a cessé définitivement ses fonctions pour l’une des causes prévues par l’article 67 des présents statuts ou qui a été mis en disponibilité ne pourra exercer directement ou par personne interposée des activités privées en rapport avec ses anciennes fonctions et susceptibles de porter atteinte aux intérêts de l’établissement.

La durée de cette interdiction, les sanctions encourues en cas de violation ainsi que les modalités d’application de ces dispositions sont prévues par la réglementation en vigueur.

Art.72: L’agent dont la démission a été acceptée ne peut être à nouveau recruté par l’établissement que s’il remplit toutes les conditions exigées des candidats à l’emploi envisagé, sans aucune considération de son ancienne situation et de sa qualité d’agent permanent.

Art.73: L’agent dont l’insuffisance professionnelle est établie, est : • soit muté à un autre service, • soit admis à faire valoir ses droits à la retraite, • soit, s’il ne remplit pas les conditions pour prétendre à pension, intégré, compte tenu de ses aptitudes, dans une catégorie inférieure avec reconstitution de carrière ; • soit licencié. 101

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Dans tous les cas, la décision est prise par le président directeur général après consultation de la commission paritaire consultative compétente, statuant comme en matière disciplinaire. En cas de licenciement, et si, l’intéressé ne peut pas prétendre à la pension de retraite, il bénéficie d’une indemnité de licenciement égale à un mois de sa rémunération totale par années de services civils effectifs sans que cette indemnité puisse dépasser douze mois de rémunération.

Art.74: Dans le cas où l’inaptitude physique résulte d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle, l’agent est chargé d’occuper un poste en convenance avec ses aptitudes physiques et il continue à évoluer dans sa catégorie d’origine. Lorsque l’agent est reconnu définitivement inapte, il est admis à faire valoir ses droits à une rente viagère d’invalidité pour incapacité permanente cumulable avec la pension de retraite conformément à la législation en vigueur.

CHAP VIII : Rémunération et avantages sociaux :

Art.75: Les agents régis par les présents statuts ont droit après service fait à une rémunération. Cette rémunération est fixée selon la grille de salaire et le tableau de rendement annexés aux présents statuts. La grille de salaire fixe le salaire de base selon la catégorie et l’échelon dans lesquels sont rangés les agents. L’agent est rangé dans une catégorie en fonction de la réglementation en vigueur relative aux règles de recrutement et de l’avancement. L’échelon est fixé conformément à l’ancienneté de l’agent. La prime de rendement est fixée annuellement conformément à la note professionnelle obtenue et la durée passée dans l’échelon selon les règles de l’avancement.

Ainsi que toute indemnité et allocation de quelque nature que ce soit sont fixées par les statuts particuliers ou par décret.

Art.76: Les agents de la SECADENORD bénéficient des indemnités et primes à caractère familial et la prime de salaire unique conformément à la législation en vigueur régissant la matière.

Art.77: Les agents de la société perçoivent à la fin de chaque année une prime de treizième mois égale au salaire de base perçu au mois de décembre de l’année en cours. Le montant de cette prime dite de treizième mois est fixé, compte tenu du salaire perçu conformément à la grille des salaires, et de la prime de rendement sans considération des autres avantages et primes.

102

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Cette prime est soumise à une retenue égale au nombre de jours d’absence non payés.

Art.78: Il est alloué aux agents de la SECADENORD régis par les présents statuts une prime de rendement y compris la prime complémentaire prévue par le décret n°88-1890 du 18 novembre 1988 servie à la fin de chaque trimestre au vu d’une note décernée par le président directeur général conformément à des règles qui seront arrêtées par note interne de la direction générale à publier. Elle sera annexée aux présents statuts.

Art.79: Ces primes et avantages seront révisées et, il y aurait même de nouvelles primes toutes les fois où la réglementation en vigueur le prévoit.

Art.80: Tout en prenant en considération les textes réglementaires plus avantageux, la société met à la disposition de ses agents gratuitement des habits de travail ainsi que les équipements de préventions et de sécurité nécessaires.

Art.81: Les agents en exercice de la société bénéficient des soins prodigués par les médecins conventionnés ou les médecins des établissements hospitaliers publics . ils bénéficient à cet égard de : • La consultation de médecine générale ; • La consultation de médecine spécialisée ; • Dépenses médicales ; • Remboursement des factures pharmaceutiques auprès des pharmacies conventionnées ; • Radiographies et scanners etc. ; • Analyses médicales auprès des laboratoires ; • Montants des soins dentaires. Les agents qui seraient dans l’impossibilité de se déplacer aux établissements de soin précités, peuvent se prévaloir de la visite à domicile. Toutes les dépenses nécessitées par les soins précités sont prises en charge par la SECADENORD.

Art.82: La société prend en charge annuellement les dépenses de consultation et des ordonnances médicales prescrites en matière de médecine de travail.

Art.83: En cas de décès d’un agent en exercice de la société, il est accordé à sa famille une aide financière égale au montant de deux salaires bruts. Il est alloué également à l’agent dont le conjoint ou l’enfant décède une aide financière égale au montant d’une rémunération mensuelle brute. En cas décès d’un agent dans un accident de travail ou maladie professionnelle, il est alloué à sa famille une indemnité égale au montant de trois salaires bruts.

103

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Art.84: Le personnel de la SECADENORD est affilié auprès de la caisse nationale de la retraite et de prévoyance sociale pour ce qui concerne le régime de la retraite et de la prévoyance sociale.

Art.85: Il sera institué auprès de la société une mutuelle dont le budget sera alimenté annuellement par une subvention d’équilibre prélevé sur les fonds de la SECADENORD. Cette subvention sera le double du montant des cotisations de ses membres.

Art.86: Il est crée auprès de la société un fonds social qui aura pour objet d’accorder des crédits aux agents en activité afin d’affronter les conditions familiales imprévues et la procuration de logements. Il s’intéresse également à l’octroi de crédits sans intérêts à l’occasion de l’entrée scolaire et universitaire et aussi pour affronter les dépenses nécessitées à l’occasion des fêtes religieuses. Ce fonds d’aide sera alimenté par les produits des intérêts sur crédits alloués.

Art.87: Le financement de ce fonds social et les conditions de son intervention ainsi que ses attributions seront définis par note du président directeur général après consultation de la commission paritaire à laquelle se joindra un membre du syndicat. Art.88: La société prendra en charge les frais afférents à la mutation de l’agent pour nécessité de service et non pas pour mesure disciplinaire, avec changement de résidence. Ces frais ont trait aux frais de transport de l’agent, de sa famille et des ses meubles. La société prend en charge également les frais de transport de la famille de l’agent décédé et de ses meubles en cas de changement de résidence mais, à condition que cette mutation intervienne dans les deux années qui suivent le décès.

CHAP XIV : Dispositions finales

Art.89: Le président directeur général peut pour nécessité de service recruter des agents soit pour un travail déterminé, soit pour une durée déterminée, soit pour remplacer provisoirement un agent permanent. Les agents recrutés dans ces conditions doivent être avisés avant leur prise de fonction de leur situation au sein de la société. Toutefois, ces agents ont priorité en matière de recrutement à mérite et aptitudes égaux.

Art.90: Le président directeur général, peut recruter, par contrat d’un an renouvelable, du personnel étranger. Ces agents sont régis par les stipulations des contrats de recrutement qui seront préalablement soumis pour approbation aux autorités de tutelle.

104

Projet de décret Portant ratification du statut particulier des agents de la SEACDENORD

Art.91: Tout conflit né à l’occasion de l’interprétation de ces statuts sera réglé à l’amiable entre la direction générale et le syndicat. En cas d’échec, il est soumis à l’autorité de tutelle et à la centrale syndicale.

Art.92: Le présent statut ne porte pas atteinte aux droits et avantages acquis avant sa mise en application.

Art.93: En cas de dissolution de la société, la situation des agents de la société sera régularisée conformément à la législation en vigueur et en préservant leurs droits acquis.

Art.94: Le présent statut entrera en vigueur à partir de sa publication au journal officiel de la république tunisienne.

105

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

APPENDICE 3 : SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

1. INTRODUCTION : Dans cette partie de l’étude, l’on donne un aperçu sur les techniques de télégestion et l’on décrit le système de télésurveillance actuellement en cours de mise en place sur le canal Medjerda. Ensuite, l’on présente les orientations et les grandes lignes de la définition d'un système de gestion optimale en temps réel (télégestion), des principaux ouvrages assurant le fonctionnement des différents sous systèmes de la SECADENORD dans sa configuration actuelle. Par ailleurs et aux vues des scénarios d’évolution proposés à la SECADENORD, il est proposé les grandes lignes de l’évolution du système de télégestion.

La proposition de configuration du système de télégestion intègre (conformément aux termes de références) les techniques de communication et d'information les plus performants en fonction des objectifs arrêtés (le choix du système de télétransmission dépend essentiellement de la localisation géographique des ouvrages, des équipements à gérer et des contraintes économiques).

2. UN SYSTEME DE TELEGESTION POUR LA SECADENORD : En se penchant sur la mission de la SECADENORD (la Société) et sur son fonctionnement dans ses grandes lignes, on pourrait faire l’esquisse suivante.

La société a pour mission d’assurer l’approvisionnement en eaux des différents organismes chargés de la distribution aux utilisateurs (SONEDE CRDA…). Le système de la Société est approvisionné en eau (ENTREE) dont elle est tenue d’assurer le transfert à ses clients (SORTIE).

Une obligation de satisfaction de la demande des clients en fonction de la disponibilité de la ressource (l’offre).

Aussi bien en ENTREE qu’en SORTIE, le système global de la Société est constitué en sous systèmes directement ou indirectement dépendants, ou nettement indépendant (le cas du complexe de Nebhana). De plus, Géographiquement, le système global s’étend sur de longues distances (pratiquement tout le nord et la partie centre est de la Tunisie).

La Société doit Optimiser le fonctionnement de ses systèmes pour rendre un service optimum et éviter les interruptions de livraison en eaux à ses clients.

Par ailleurs, la Société de par son caractère industriel et commercial, est dans une situation ambiguë qui ne lui permet pas de 106

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD fixer le prix de vente de ses services. Elle doit donc réaliser des gains d’exploitation et diminuer ses frais de fonctionnement pour avoir un bilan positif.

Tous les arguments cités plus hauts étayent inéluctablement la mise en place d’un système de télégestion pour la Société.

L'idée générale est celle d'un système à grande échelle réparti au niveau des mesures et des commandes et centralisé au niveau du contrôle et de la prise de décision pour :

• surveiller ou commander le transfert des eaux,

• gérer stratégiquement la demande,

• diffuser l’information, après traitement synthétique, pour les partenaires.

Toutes les fonctions précédemment décrites sont, bien entendu, actuellement assurées par la Société d’une manière « manuelle ». Il s’agit de les rendre plus fiables et réactives.

L'idée générale est celle d'un système de télégestion à grande échelle réparti au niveau des mesures et des commandes. La télégestion désigne l'ensemble des produits qui mettent en œuvre les technologies de l'informatique, de l'électronique et des télécommunications, afin de permettre un contrôle à distance d'installations techniques géographiquement réparties ou isolées. Ces systèmes sont communément appelés SCADA (Pour Supervisory Control And Data Acquisition, commande et acquisition de données de surveillance), devraient répondre aux besoins de la SECADENORD dans le domaine de la gestion du transfert de l’eau.

La panoplie d'outils offerts tels que :

• Télémesure : récupération de mesures à distance (niveau, débits, volume, turbidité, salinité, état…) • Téléalarme : être alerté automatiquement en cas de panne ou de défaut de fonctionnement d'un ouvrage,

• Télécommande : commander des ouvrages à distance par envoi de consignes (manuelles ou automatiques)

• Télécontrôle : contrôler en permanence et à distance le fonctionnement d'un ouvrage,

• Télégestion : enregistrer les informations afin d'analyser, d'optimiser et de gérer à distance le fonctionnement des installations contrôlées.

Permettrait de gérer à distance le système de transfert et de distribution de la Société à l’aide d’équipements tels que :

• terminaux : capteurs de niveau de salinité de débits équipé de codeur analogique ou digital, • satellites : boîtiers électroniques avec microprocesseur, mémoire et modem (répondant ou appelant),

107

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

• liaison avec les « satellites » : liaison téléphonique GSM spécialisée, ou dans les cas échéants une liaison radio de transmission de données (UHF ou VHF) • un poste central : un ou plusieurs micro-ordinateurs de base, en liaison permanente ou périodique avec les satellites. Les informations ainsi collectées seraient centralisées et moyennant l’organisation suivante :

• un "tableau de bord" qui consiste à structurer l'information sous forme de bases de données, de préférence géoréférencées, pour présenter ensuite les résultats sous forme synthétique (graphiques, cartes, états récapitulatifs). • un responsable du système dont la mission serait de centraliser les informations et les décisions de gestion. • l'information, après validation et traitement synthétique, devrait être mise à disposition des différents partenaires (Sonede, CRDA, DGBGTH, DGRE) sur Internet ou intranet par exemple avec un accès restreint. Un tel système pourrait offrir une aide à la gestion stratégique, la gestion de la demande en eau une gestion du risque à moyen terme en choisissant un taux de satisfaction de la demande en fonction de l'état de la ressource.

3. DESCRIPTION DU SYSTEME ACTUELLEMENT EN COURS D ’INSTALLATION SUR LE CANAL MEDJERDA : Actuellement (pendant le déroulement de cette phase de l’étude mai 2007), la SECADENORD est entrain de finaliser la mise en place d’un système de suivi en temps réel de certains paramètres d’état du Canal qui sont énumérés dans le tableau qui suit et qui permettrait de mesurer a distance (télémesure) quelques 24 paramètres relatifs aux niveaux NGT de la cote fil d’eau dans certains points déterminants du canal, de certains paramètres relatif à la qualité de l’eau, principalement la salinité et la turbidité de l’eau transférée et à l’état des ouvrages clefs assurant le transfert de l’eau sur le canal.

Ci-après une description du système en question

108

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

La Société a identifié sept (07) points sur le Canal, capables de présenter les paramètres significatifs à la description de l’état du canal. Ces points sont : i- la Vanne d’entrée (Batardeau) : La vanne d’entrée au niveau du barrage d’El Aroussia, qui détermine l’alimentation du Canal des eaux de Oued Medjerda.

1. Mesure du niveau NGT de l’eau (en mètre) en amont 2. Mesure du niveau NGT de l’eau (en mètre) en aval 3. Situation du batardeau son degré d’ouverture (en mètre) 4. Mesure de la salinité et de la turbidité

ii- La Station de Pompage de Béjaoua Le second point c’est la station de pompage de Bejaoua qui détermine l’alimentation du canal au-delà de cette station de pompage par les eaux de Oued Medjerda. 109

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

5. Mesure la turbidité (en ntu) 6. Niveau NGT du bassin d’absorbtion (en mètre) 7. Nombre de pompes en fonction 8. Situation des 6 vannes de la station de pompage 9. Les transformateurs en service 10. Donnée électrique relatif à la marche des pompes 11. Débit sortant (m3/s) iii- Ouvrage de jonction de Daouar el bey : Le troisième point est géographiquement assez proche du second point, c’est l’ouvrage de jonction de Daouar El Bey. L’importance de cet ouvrage réside dans le fait qu’il alimente le canal par les eaux des barrages de Sejnane et Joumine qui jusqu’à ce point n’était alimenté que par les eaux de Oued Medjerda.

12. Débit entrant depuis Sejnane Joumine

iv- Vanne de régulation N°6 : Le quatrième point c’est la vanne de régulation N°6. Mis à part l’importance de cet ouvrage pour la régulation du niveau l’eau dans le reste du canal à partir de ce point, cette vanne suit exactement la prise de Ghdir el Goulla pour la SONEDE.

110

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

13. Niveau NGT amont 14. Niveau NGT aval 15. Salinité qualité de l’eau (g/l)

v- Vanne de régulation N°15 : Le cinquième point est la vanne de régulation N°15. ce point se situe à l’entrée du tunnel sous Jebel Boukornine et trouve son intérêt aussi dans sa position centrale entre le point précèdent et le point suivant.

16. Niveau NGT amont 17. Niveau Ngt aval

vi- Station de pompage de Founkouk Djedid : Le sixième point est la station de pompage de Foundouk Djédid. Qui en fonctionnant alimente le denier tronçon du canal.

18. Niveau ngt au niveau du bassin d’aspiration et de mise en charge 19. Debit sortant 20. Position des vannes 21. Energie consommée par chaque groupe ainsi que les parametres fournis par les differentes centrales de mesure 22. Transformateurs en service

vii- Vanne de régulation N°20

111

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

Le septième point est la vanne de régulation N°20 ce point se situe à mi chemin en la station de pompage de Foudouk Djedid et le bout du canal Belli.

23. Niveau amont 24. Niveau aval

Les différents appareils de mesures précédemment cités, sont interfacés à un Dataloger pour mémoriser les mesures et d’un Modem GSM pour envoyer à la demande ou suivant une fréquence prédéfinie les données au format SMS, destiné à un poste central qui se situerais physiquement à la SECADENORD. Le support de transmission choisit est le réseau GSM utilisant le format SMS. Il aurait été plus intéressant d’utiliser la transmission en GPRS. Mais lors de la mise en place du système les deux opérateurs GSM couvrant le site n’offraient pas encore ce service. Sur ce poste central, il est prévu un logiciel capable d’envoyer des requêtes aux points de mesures de recevoir les mesures de les archiver. Mais surtout il devrait proposer un système d’alerte qui en cas d’atteinte de niveau critique des différents paramètres collectés enverrait un message aux personnes concernées pour prendre les mesures nécessaires. Il devrait aussi générer automatiquement un rapport quotidien sur l’état des différents ouvrages du Canal. Lors de la définition de ce système, la Société a été contrainte par un budget limité. Cependant cette configuration permet d’assurer le suivi en temps réel du canal. C’est plus un système d’alerte plus qu’un système de télégestion.

4. DEFINITION D ’UN SYSTEME DE TELEGESTION POUR LA SECADENORD DANS SON ORGANISATION ACTUELLE :

Dans l’objectif de tracer les grandes lignes d’un système de télégestion pour la SECADENORD, nous nous sommes penchés sur le fonctionnement des différents complexes mis à la disposition de la Société. En essayant de comprendre leur fonctionnement et d’identifier les relations qui les lient pour tenter d’établir une modularité et de synthétiser leur fonctionnement. Nous essayerons d’ORIENTER en OBJETS le système de la Société. Nous considérerons les principaux types d’ouvrages comme des objets.

112

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

Les objets ayant des propriétés (des valeurs déterminants leur état), et des méthodes (des procédures qu’ils devraient être capable d’exécuter). Ces objets seront gérés par des événements. Lors de la définition du système de télégestion chaque ouvrage considéré devrait hériter des objets que nous décrirons.

Les conclusions que nous avons pu tirer suite à l’étude du fonctionnement des différents complexes de la Société sont les suivantes : 1. Le Complexe de Barbara peut être considéré comme un complexe indépendant du fait qu’il ne prend source dans aucun autre système mis à la disposition de la Société on peut donc le considérer comme un module indépendant constitué d’objets (d’ouvrages). Ce module a la particularité de pourvoir d’autres systèmes en aval mais il ne dessert pas de clients finaux (par client finaux on entend clients de la Société). 2. Le Complexe de Sidi Ismail est aussi considéré comme indépendant puisque en amont il ne dépend pas directement et exclusivement du complexe de Barbara. Il prend sa source en amont du barrage Bouhertma qui n’est pas sous le contrôle de la Société. Ce module, contrairement au module précédant n’est pas pourvoyeur d’eau pour la Société il dessert un client qui est le CRDA de Beja. 3. Pareillement que le module précèdent, Le Complexe de Herry (Teffaha et Griaat) et aussi un module indépendant. Il prend source en amont dans le barrage de Sidi Salem qui n’est pas sous le contrôle de la SECADENORD il n’est pas pourvoyeur d’eau pour la Société et il dessert un client final (CRDA de Beja). 4. Même cas pour Le complexe de Kalaat el Andalous nous le considérerons comme un module indépendant. Du fait 113

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

qu’il prend sa source en amont sur la retenue de Laroussia, qui n’est pas un réservoir elle est seulement une prise au fil de l’eau pour le complexe Canal Medjerda. On peut donc considérer qu’il prend sa source en amont au barrage Sidi Salem. Il n’est pas pourvoyeur d’eau pour la société et il dessert des clients finaux. 5. Le Complexe de Nebhana sera aussi traité comme un module indépendant. C’est un système totalement autonome, il est pourvoyeur d’eau pour la Société et il dessert des clients finaux. 6. Les Complexes de Sidi El-Barrak, de Sajnene-joumine et du Canal Medjerdah Cap-Bon. Ces trois complexes sont étroitement liés. Le complexe Sidi el barrak avec ses connections futures des barrages de Zarga, el Moula et El Kebir et pourvoyeur d’eau, il alimente en aval le complexe de Sajnene-joumine qui lui aussi est pourvoyeur d’eau mais qui dessert aussi des clients. Ce dernier système alimente en aval principalement le Canal Medjerda. Ce dernier canal s’approvisionne aussi et par ailleurs du barrage de Sidi Salem à l’aide de la prise au fil de l’eau de Laroussia. Et il dessert les plus importants clients de la Société. Pour récapituler nous avons donc identifié 6 modules indépendants, Barbara, sidi- Ismail, Herry, Kalaat al Andalous, Nebhana et le plus important, Sidi El Barrak-Sejenane- Joumine-Canal. Chaque module du point de vue du système de télégestion sera constitué d’Objets. Nous avons pu identifié cinq (05) types d’objets. Nos objets seront • Barrage, retenue ou réservoir, • station de pompage, • vanne, • ouvrage de manœuvre ou ouvrage de jonction, • prise. Comme propriétés pour ces objets, • Pour un barrage, une retenue ou un réservoir, on pourrait retenir le niveau Ngt du plan d’eau, le Volume de la réserve. • Pour une station de pompage ; Niveau Ngt de l’eau dans le bassin d’aspiration, le nombre de pompes dans la station, l’état d’activité des pompes, l’énergie consommé par groupe, le débit sortant et volume pompé, Cos ø, la turbidité, la salinité.

114

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

• Pour une vanne, on pourrait considérer son état d’ouverture, le niveau Ngt de l’eau en Amont, le niveau Ngt en aval. • Pour un ouvrage de manœuvre ou un ouvrage de jonction, l’état d’ouverture de l’ouvrage. • Pour une prise de desserte, le débit, le volume, turbidité, salinité. Comme méthodes ces objets pourront avoir les procédures suivantes : • Nous considérerons qu’un réservoir n’aura pas de procédure à exécuter. • Une station de pompage ; peut être mise en marche sur un certain nombre de ses motopompes, ou peut être arrêtée sur un certain nombre de ses motopompes. • Une vanne peut être ouverte, partiellement ouverte, ou fermée. • Un ouvrage de manœuvre ou de jonction peut être ouvert ou fermé. • Une prise peut être ouverte ou fermée. Tous les objets que nous considérerons pour former les modules afin de configurer (dans ses grandes lignes) le système de télégestion de la Société hériteront des classes que nous venons de décrire plus haut. Le premier module ; c’est le module de Barbara. • Un barrage (Le barrage de Zouitina) qui héritera des propriétés et méthodes de l’objet barrage cité précédemment sur le quel nous récupérerons le niveau Ngt du plan d’eau, et en fonction nous calculerons le volume de la réserve. • Une station de pompage (La station de pompage de Barbara) bien évidement elle héritera des propriétés et méthodes de la station de pompage décrite plus haut. Le second Module qui est le complexe de Sidi Ismail ; • Une station de pompage (d’exhaure) • Une station de pompage (de reprise) • Un réservoir • Une prise de desserte Le troisième module le complexe de Herry : • Une station de pompage d’exhaure • Un réservoir (bassin de décantation) • Une station de pompage (rive gauche) • Un réservoir (Ahmera)

115

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

• Une station de pompage (Teffaha) • Une prise de desserte (Teffaha) • Une station de pompage (rive droite) • Un reservoir (Arara) • Une station de pompage (Griaat) • Une prise de desserte • Un reservoir (Raouas) • Une autre prise de desserte. Le quatrième module Complexe de Kalaat-al Andalous : • Un barrage (mobile sur medjerda) • Une station de pompage (P0) • Un réservoir • Une station de pompage (P1) • Un prise de desserte • Un réservoir (R1) • Une prise de desserte • Une station de pompage (P5) • Un réservoir (R5) • Une prise de desserte • Une station de pompage (P6) • Une prise de desserte • Une station de pompage (utique) • Une prise de desserte (Utique) • Une station de pompage (P2) • Un reservoir (Lac kherba R2) • Une station de pompage (P3) • Un réservoir (R3) Le cinquième module complexe de Nebhana : • une station de pompage (une batterie de 10 forages Sisseb) • un réservoir (bassin collecteur) • une station de pompage (Sisseb) • un ouvrage de jonction (l'ouvrage de mélange) • barrage (Nebhana)

116

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

• La prise de desserte de Sbikha • La prise de desserte de Fadhloun • La prise de desserte de Kondar • La prise de desserte de Chatt Meriem • La prise de desserte de Sidi Bouali • La prise de desserte de Akouda • La prise de desserte de Sahline • La prise de desserte de Bembla • La prise de desserte de Moknine • La prise de desserte de • La prise de desserte de Bekalta • La prise de desserte de Monastir • La prise de desserte de Ouerdanine • La prise de desserte de Le sixième module le plus important et le plus complexe c’est celui regroupant Sidi el Barrak sejenane joumine et canal Medjerda. • Un barrage (sidi El Barrak) • Une station de Pompage • Un réservoir (le bassin de mise en charge) • Un barrage (Sejenane) • 05 prises de dessertes (Teskraya) • une station de pompage (Oued Chair) • un barrage (Joumine) • Un ouvrage de prise d'eau pour la SONEDE à Mateur • Un ouvrage de prise d'eau pour les périmètres irrigués de Mateur • un ouvrage de manoeuvre (Sidi M'barek) • un ouvrage de manoeuvre (Ain Ghélal) • Un réservoir de mise en charge (Ain Ghélal) • un ouvrage de manoeuvre (Douar El Bey) • Réservoir (Laroussia) • Vanne (batardeau) • Station de pompage de Bejaoua • Un ouvrage de jonction (avec le Canal Medjerdah Cap-Bon) • Prise de desserte (sonede Ghdir el goulla) 117

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

• Vanne (vanne de régulation numéro 6) • Vanne (vanne de régulation numéro 7) • Vanne (vanne de régulation numéro 8) • Vanne (vanne de régulation numéro 9) • Vanne (vanne de régulation numéro 10) • Vanne (vanne de régulation numéro 11) • Vanne (vanne de régulation numéro 12) • Vanne (vanne de régulation numéro 13) • Vanne (vanne de régulation numéro 14) • Une prise d'eau M'ghira • Une prise pour la recharge des nappes de Khelidia • 5 prises d'eau Mornag et Khélidia • Vanne (vanne de régulation numéro 15) • Vanne (vanne de régulation numéro 16) • Vanne (vanne de régulation numéro 17) • Vanne (vanne de régulation numéro 18) • Une prise d'eau Soliman • Une prise d'eau • Une prise pour la recharge des nappes de Grombalia. • Station de pompage de Foundouk Djedid • Vanne (vanne de régulation numéro 20) • Une prise d'eau Lebna et • Une prise d'eau Korba • Une prise d'eau Beni Khalled • Une prise d'eau • Une prise d'eau Belly Tout calcul fait, nous aurons idéalement dans notre système : • 356 télémesures à effectuer • 87 télécommandes • un rapport par module (six rapports) • un rapport global. Indéniablement ce système peut être revu à la baisse (plusieurs mesures ne sont pas nécessaires). Par exemple nous n’aurons pas à faire une mesure de la qualité de l’eau sur les prises d’eau pour les périmètres irrigués.

118

SYSTEME DE TELEMESURE A METTRE EN PLACE POUR LA SECADENORD

119