CERITO ET LES FILMS ARIANE PRESENTENT

DIALOGUES GEORGES MICHEL LAUTNER AUDIARD JEAN DESAILLY JEAN-LOUIS RICHARD CYRIELLE CLAIRE • MICHEL BEAUNE • ELYSABETH MARGONI » MARIE-CHRISTINE DESCOUARD

DIRECTEUR DE PRODUCTION ALAIN BELMONDO PRODUCTEURS DELEGUES : A. MNOUCHKINE, G. DANCIGERS DIRECTEUR DE LA PHOTO DISTRIBUTION GAUMONT-CÉRITO RENÉ CHÂTEAU HENRI DECAE CERITO-FILMS et LES FILMS ARIANE présentent

JEAN-PAUL BELMONDO

dans ci mm

UN FILM DE

GEORGES LAUTNER

SCENARIO DE

MICHEL AUDIARD

d'après le livre de PATRICK ALEXANDER «La mort d'une bête à la peau fragile»

avec

JEAN DESAILLY ROBERT HOSSEIN JEAN-LOUIS RICHARD MICHEL BEAUNE — ELYSABETH MARGONI — CYRIELLE CLAIRE

DIRECTEUR DE PRODUCTION : ALAIN BELMONDO DIRECTEUR DE LA PHOTO : HENRI DECAE PRODUCTEURS DÉLÉGUÉS :

SORTIE DU FILM: 21 OCTOBRE 1981

* * *

DISTRIBUTION: GAUMONT — CERITO RENÉ CHATEAU [Ma

Lorsqu'un agent des services secrets envoie un message codé à ses supérieurs hiérarchiques, ce n'est pas pour leur raconter une histoire belge ou marseillaise. Surtout lorsque la transmission intervient après un long séjour forcé (de l'expéditeur) dans un bagne d'Afrique centrale... Deux ans d'isolement et de brimades. Deux ans à guetter le moment propice à l'évasion, à atten- dre l'heure de la vengeance, à la préparer en ressassant sa hargne... Car ce n'est pas pour solliciter humblement des explications auprès de ses chefs que «Le Professionnel», qu'incarne Jean-Paul Belmondo dans le film du même titre de , débarque à . C'est pour régler ses comptes avec ceux qui l'ont trahi, sacrifié délibérément sur l'autel des opportunités politiques et des retournements d'alliances après lui avoir confié une mission «spéciale» de la plus haute importance: éliminer physiquement le potentat sanguinaire qui règne sur la République de Malawy. On cherchera en vain le nom de cet Etat sur une carte du continent africain. Pour être imaginaire, l'aventure vécue à l'écran par Jean-Paul Belmondo (d'après un livre de Patrick Alexander, «La Mort d'une bête à la peau fragile») n'en est pas moins riche en allusions politiques. Mais ce n'est pas cet aspect de l'intrigue qui a séduit son protagoniste. Avec «Le Professionnel», Belmondo ne prétend pas jouer les serruriers opportunistes dans une histoire à clés. Pour lui, il s'agit encore, et toujours, de distraire le public, dans un registre différent de celui illustré par «» ou «L'Animal» certes, mais avec la même force d'attraction. Des ruptures de ton, aussi fulgurantes que toniques, ménagent, en plein drame, quelques échappées vers l'humour et des scènes de séduction dont le charme n'est pas seulement de composition... Pierre DAVID LE QUOTIDIEN DE PARIS LE QUOTIDIEN DE PARIS

Il n'organise jamais de projections de presse, se soucie fort peu des cri- tiques et délaisse le plus souvent les demandes d'interviews. Exception- nellement, et à l'occasion du tournage de son soixantième film, « le Pro- fessionnel », il a accepté de s'expliquer pour « le Quotidien » et de parler. UN FILM PAR AN Du Festival de Cannes, de , de Mesrine, de la télé, de ses détracteurs, du nouveau gouvernement, etc. En toute liberté et sans jamais mâcher ses mots

Belmondo est et reste un plus en plus osés — et pour- homme d'affaires avisé. Il n'y grand professionnel entière- quoi ? Pour quelques minutes, a pas de secret : comme dans A ment au service de son art, voire quelques secondes toute entreprise, l'argent est le s'engageant totalement dans d'image, quelques secondes moteur. Belmondo, en assu- vec « le Professionnel » son la réalisation de chacun de ses magiques qui donnent au mant tous les risques finan- soixantième film, Jean-Paul films. Dès l'écriture, sa spectateur la vraie dimension ciers de ses films, prend là sa Belmondo continue une car- « patte » intervient : il choisit de ce VIP Art : le rêve, l'éva- vraie dimension. Il est l'un des rière qui l'a porté en un quart lui-même l'histoire, participe à sion, l'oubli d'un quotidien rares acteurs au monde à être de siècle au sommet du box- l'élaboration du script, émaille qu'il n'a pas besoin de revivre simultanément son propre office. En effet, du petit voyou ça et là le scénario de gags, dans une salle obscure. Et producteur et distributeur : d'« A bout de souffle » au d'effets ou de cascades. N'ac- c'est par ce dépaysement que « Le vrai producteur qui se policier de « Flic ou voyou » ceptant aucune doublure, au Bébel atteint son but. mouille sur un film, c'est très en passant par « Léon Morin grand désarroi de ses assu- rare, dit-il ; moi, quand je fais prêtre » ou Stark, le petit reurs, ce sportif hors pair «J'y mets un film, j'y mets mes billes ! truand de « Classe tous recule chaque fois les limites mes billes ! » Ce que j'ai gagné avec « Peur risques », tous ses rôles il les de ses possibilités physiques, Mais l'homme d'écran, la sur la ville », je l'ai remis dans interprète avec la même con- allant au-devant de risques de vedette choyée, se double d'un « l'Alpagueur » et ainsi de viction, la même détermina- suite. » Et tous ces risques tion d'acteur qui font de lui un reposent sur lui, sur sa des dignes successeurs de « gueule » et son jeu. Gabin ou de Jules Berry. Sou- A-t-il, au seuil d'un nouveau vent controversé et taxé de film, l'impression d'être le pre- facilité, Bébel continue de mier, l'intouchable ? Non, sa défendre avec acharnement un modestie et sa simplicité l'en certain type de cinéma : cette empêchent car, conclut-il, évasion du samedi soir, ce « dans ce métier, on ne peut cinéma tel que l'ont créé et être le premier ». En effet, défendu les frères Lumière et chaque film remet en cause Méfiés. Un divertissement l'acteur et un échec peut sans message ni idéologie, car remettre en cause une carrière là n'est pas son propos, sim- complète. Avec « le Profes- plement un but : amuser, sionnel », qu'il tourne actuelle- retrouver les racines d'un ment, Belmondo a choisi de divertissement populaire sans s'éloigner un peu de ce qu'ont ce « terrorisme intellectuel » été ses derniers films pour qu'il dénonce pour avoir fait revenir à un genre policier main basse sur toute produc- plus strict, plus rigoureux et à tion. « A force d'intelligence, un scénario plus étoffé. confie-t-il, le théâtre s'est des- Il a accepté, en exclusivité, de séché et les spectateurs ont nous recevoir afin de faire le déserté les salles. Les acteurs point sur sa carrière, mais sont traumatisés, ils en vien- aussi pour nous permettre de nent à refuser les pièces de découvrir, derrière la vedette, boulevard par peur de passer l'homme, tout simplement. pour des imbéciles. Le succès A.G. est suspect, le commercial est honteux. C'est ridicule, jouer Labiche est une expérience formidable. » Un engagement total Son succès précisément, le nombre d'entrées réalisées par * « Le Professionnel » sortira sur ses films l'ont mis au banc les écrans le 21 octobre 1981 d'une certaine société, celle-là dans 250 salles. même qu'il rejette. Et pourtant LE QUOTIDIEN DE PARIS LE QUOTIDIEN DE PARIS

LE QUOTIDIEN : Avec « le rence entre les films. Aux sont plutôt des antispecta- Moko » ou « Le jour se lève », copier les Américains et l'on ou graphiques du livre de ché les Américains de faire Professionnel », votre pro- Etats-Unis, on ne s'occupe teurs, on classe dans cette regardez le foisonnement de n'est pas capable de le faire; n'ont jamais été récompensés Mesrine, pensez-vous en des films sur eux avec le suc- chain film, vous semblez pas de cela, on ne vous dit pas catégorie des types comme De personnages autour de la on a l'air des petits cousins par des prix d'interprétation. tirer un film bientôt ? cès que l'on sait sans que per- revenir vers un genre plus que vous jouez la facilité ou Niro : c'est stupide. De Niro vedette, la cohérence de tous qui imitent les grands au sonne ne soit choqué. strict, plus construit, laissant non, votre film marche ou ne est une star et se comporte ces rôles. Il faut se rendre à casino de Palavas-les-Flots. Pensez-vous que c'est un Oui, j'espère le tourner, mais plus de place à l'histoire. marche pas : donc il est bon comme une star. Il y a un mi- l'évidence : on ne sait plus le problème d'acteur ou un je sais que je vais me heurter à Oui, mais Mesrine nous Est-ce un tournant par rap- ou non. C'est le public qui lieu et un comportement qui faire. Dites-moi quel bon film Le cinéma que vous défen- problème d' ? de nombreuses difficultés : touche de plus près, tandis port à des films comme « le juge par le nombre de per- découle de ce milieu, c'est français cette année j'aurais dez n'y est, n'importe com- C'est un problème d'auteur, j'aurai du mal à avoir les que pour nous. Français, Guignolo » ? sonnes qui viennent le voir. tout. dû faire et que j'ai loupé ? ment, pas représenté ? nous en revenons toujours au autorisations, il sera interdit Bonnie et Clyde ou Al Moi je n'en vois pas où je au moins de dix-huit ans et Capone sont du domaine du Jean-Paul BELMONDO. - Les Français sont terrible- Le Festival de Cannes est même. Nous avons de grands Que pensez-vous du cinéma pourtant ce qui me fascine mythe. Non, ce n'est pas un tournant, ment intolérants avec leur puisse me dire :j'ai laissé pas- devenu très emmerdant, même acteurs en puissance, mais français des années quatre- chez Mesrine, ce n'est pas propre produit. Prenez le ser le chef-d'œuvre de l'année. le cinéma américain n'a plus rien pour qu'ils puissent Et les séquences sur le Liban, j'ai tout le temps essayé d'al- l'homme mais le personnage cinéma italien, jugé par les vingts ? Vous savez, on représente le droit de cité; à force de dire s'éclater. Prenons les Améri- le Vietnam ou l'Ouganda terner le genre comique et le de cinéma qu'il représente. Je Français ce cinéma est formi- Il y a un manque énorme cinéma de son pays, ce n'est cains, toujours eux, ils ont eu qu'on retransmet à vingt genre dramatique, bien que, qu'il n'y a qu'un seul cinéma, l'ai proposé à beaucoup de dable même si l'acteur se pro- d', c'est la chasse au pas moi qui écris les films, je ce cinéma pseudo-intellectuel, la guerre du Vietnam, tout de heures au journal télévisé et par goût, je préfère les films metteurs en scène français qui mène en caleçon du début à la scénario, j'en lis énormément ; ne suis qu'un acteur. Je pré- ils sont en train de le tuer. suite ils ont fait des films des- que toute la famille regarde, comiques mais c'est de plus en Vont tous refusé parce qu'ils le fin, tandis que si moi je le fais, il y a un manque d'idées et fère dire du Jeanson ou du Cette grande fête qu'était le sus et quels films ! : «Apoca- sont-elles un mythe ? Non, plus dur à trouver. trouvent trop violent. Et Al ça devient dégradant. Je pense d'originalité. C'est mon pro- Prévert que des banalités, et Festival il y a encore quelques lypse Now » et « Voyage au elles sont bien réelles et je C'est une question de scéna- Capone, était-il trop violent ? qu 'il y a de bons et de mau- blème numéro un et c'est le c'est plus facile de dire des années est complètement bout de l'enfer ». Nous, nous trouve cela plus choquant. Le rio ? C'était autre chose que vais films, dans un cas il y a problème de notre cinéma. beaux textes que des mauvais morte. Il y a trop de compro- avons eu la guerre d'Algérie et cinéma, c'est jamais vrai, Mesrine et pourtant un grand Oui, c'est une question de des spectateurs, dans l'autre Nous avons d'excellents tech- textes. Quand vous devez mis, on crée des dizaines de celle d'Indochine, qu'avons- même si ça retrace une his- nombre de films ont été faits. script uniquement, pour moi il non. niciens, de très bons metteurs « mouliner » dans le vide prix de peur d'oublier ou de nous fait ? Une ou deux pro- toire vécue. Mon propos n 'est pas de faire n'y pas de loi : comique ou en scène, tout pour faire un parce qu 'il n 'y a rien à dire, et froisser quelqu'un, de ce fait ductions sans moyens et c'est un héros de Mesrine mais sim- Cela nous amène directe- dramatique, il n'y a que de Les attaques à votre bon cinéma mais pas de textes cela m'est arrivé, c'est dur, tout, alors qu'il y avait chaque récompense perd de sa plement de retracer sa vie. ment à la censure cinémato- bons films, et je préfère me encontre sont la rançon du por l'alimenter. Dans tous les beaucoup plus dur que de dire matière à faire de grandes valeur. Pour que ce festival en D'ailleurs, ce serait un film graphique : qu'en pensez- prendre les pieds dans un succès ? scripts que je lis, il y a peu de du Feydeau où là on peut choses. C'est pareil pour les garde, il devrait n'y avoir que moral : ne meurt-il pas à la vous ? tapis que de faire pleurer et Oui, c'est cela, quelqu'un qui bons personnages; les scéna- jouer les doigts de pieds en trois ou quatre prix et c'est films policiers, nous avons eu fin ? Ce sont des marginaux, j'espère me les prendre encore se dit vedette se doit de faire ristes ont déjà du mal à écrire éventail. tout ; pensez qu'il y a des prix de grandes affaires policières, Je suis contre, c'est très arbi- les grands gangsters : ils ont longtemps. Contrairement à rentrer le public dans les pour la vedette, vous imaginez Tandis que dire « Passe-moi le comme celui de la participa- qu'en avons-nous fait ? traire; cette commission ne des vies de romans comme ce que l'on pense, il est plus salles. Il y a en ce moment un ce que cela peut être pour les sel ou passe-moi le poivre », tion artistique ! Qu 'est-ce cela devrait pas exister. Le public A ce propos, vous avez « Bonnie and Clyde » ou « le difficile de faire un film mot à la mode : les antistars ; seconds rôles. Prenez « Quai d'un air pénétré, ce n'est pas veut dire ? est assez adulte pour savoir acquis les droits cinémato- Parrain ». Cela n'a pas empê- comique qu'un film drama- c'est complètement idiot, ce des brumes », ou « Pépé le passionnant et c'est beaucoup Quant aux césars, je suis vio- s'il peut aller voir un tel film tique. Les ressorts d'un film plus dur. Un beau texte est la lemment contre, c'est pire que ou non. Pourquoi des person- dramatique sont connus et plus belle chose du monde, et tout, d'ailleurs, j'aurais pré- nages s'arrogent le droit de facilement exploitables tandis je vais vous dire honnêtement, féré que cela se nomme un choisir pour d'autres ce qui que pour faire un film j'aime mieux dire de l'Audiard « Pagnol » ou un « ». est visible ou non. Nous reve- comique qui sonne juste, les que du Duras et pourtant j'ai De plus, ce sont les gens de la nons au même problème : recettes sont moins évidentes. joué du Duras dans « Mode- profession qui votent, c'est vous ouvrez votre poste de Vous savez, j'ai débuté dans le rato Cantabile », mais c'est donc un vote très réduit ; nous télévision et des gens se font métier dans des pièces duraille ! ne sommes pas en Amérique, tuer en direct, et là, il n'y a pas de censure, tandis qu'au comiques ; pendant dix ans au Et le théâtre, vous pensez y ce sont les petits copains qui cinéma, ce n'est toujours que théâtre, je n 'ai jamais dit une revenir ? choisissent, ça n'a donc pas phrase sérieuse, alors que beaucoup de valeur. Chaque de l'hémoglobine, l'acteur se curieusement, au cinéma, j'ai J'ai tellement répondu oui, année, du reste, ce sont les relève après la séquence. débuté avec des rôles plutôt que je n'ose plus dire non. Le mêmes gens qui sortent du Alors pourquoi deux dramatiques. Après « A bout théâtre, on en a toujours la chapeau. Cette année, c'est le mesures ? de souffle », j'ai été catalogué nostalgie, mais vous savez, le film de Truffaut qui a tout De plus, si une commission de dans le rôle du petit voyou ou théâtre c'est dur; j'ai joué pen- raflé, je l'ai trouvé très bien ce « contrôle » existe, je ne com- du flic, je ne regrette rien mais dant dix ans tous les soirs, je film, mais pourquoi dix prends pas que la profession y il n 'est pas bon pour un acteur sais ce que c'est. Mais c'est récompenses ? Le cinéma soit en minorité et, dans ce de s'enfermer dans un certain toujours pareil, je trouverais français n'a fait qu'un seul cas, accepte de servir d'otage type de rôle. D'un autre côté, une pièce vraiment formi- film en 1980 ? Il y avait au gouvernement. Quant à on ne peut pas tout jouer, il y Avec Georges LAUTNER dable, je n 'hésiterais pas à la d'autres films qui méritaient l'interdiction pour violence de a le physique qui limite aussi, jouer, mais rentrer au théâtre des récompenses. Ça devient certains films tels que « Mad Louis de Funès ne peut jouer pour dire que j'y joue, simple- un gag, quant à la cérémonie Max », « Massacre à la tron- du Delon ou vice-versa. ment pour mon image de de remise, je n'ai jamais rien çonneuse » qui fut grand prix marque, ça ne m'intéresse pas. vu de plus lamentable et c'est à Avoriaz et sélectionné à la Vous êtes taxé de faire uni- De plus, il ne faudrait pas que pareil pour Cannes. De plus, Quinzaine des réalisateurs de quement du cinéma com- je me trompe de pièce, car bon Cannes est un festival dans Cannes ou encore « l'Extermi- mercial, sans grande valeur. nombre de gens m'atten- lequel rentre en jeu d'autres nator », je ne comprends pas, Que pensez-vous de ces draient pour me démolir. Je ne considérations que celles il y a plus de violence dans le détracteurs ? peux pas louper mon coup ! purement cinématogra- monde qui nous entoure que Le mot facilité que l'on phiques, c'est une des raisons dans ces films, et ce n'est pas emploie souvent à mon égard pour lesquelles les Américains en les supprimant qu'on arrê- Le cinéma, c'est aussi le me fait toujours rire, car si ont créé le festival de Los tera la violence dans la rue ! Festival de Cannes et les c'était aussi facile que cela, Angeles qui commence à césars. On ne vous y voit pas beaucoup de gens le feraient et sérieusement concurrencer le Donc, la seule chose qui beaucoup ? le cinéma s'en porterait beau- marché du film de Cannes. vous intéresse est le côté coup mieux et ferait plus Ah ! le Festival de Cannes, on Notre festival n'est pas une spectacle du cinéma; vos d'entrées. C'est surtout en est pas près de m'y revoir; vraie représentation du films ne comportent ni mes- qu'il existe cette diffé- quant aux césars, on veut métier : des acteurs comme sage ni idéologie et, du • • • Avec Cyrielle CLAIRE LE QUOTIDIEN DE PARIS LE QUOTIDIEN DE PARIS

• • • reste, pendant la campagne socialiste ou RPR, ils vont se Lang à la Culture, pensez- justes proportions. Il y a des gueulent sur mes films ne vendre. La seule chose qui Si les professionnels ne réagis- vidéo est encore trop chère, présidentielle, vous n'avez précipiter pour le faire. Moi, vous qu'un effort va être fdms faits pour sortir dans devraient pas l'oublier, car m'intéresse est le verdict du sent pas, cela risque de deve- notamment à cause de l'Etat, pris aucune position pour je joue la comédie pour dis- entrepris pour sortir le cinq salles et d'autres dans mon travail permet beaucoup public. Si les critiques veulent nir comme en Italie ou en qui avec 33 % de TVA prend l'un ou l'autre des candidats traire les gens, je joue pour cinéma français de sa crise ? trente. de création, et si un jour, pour voir mes films, qu'Us fassent Angleterre et le cinéma fran- environ 200 F par cassette ; et en présence. tout le monde; ce que je Du reste, je n'ai pas sorti de la une raison quelconque, vous comme tout le monde. Cela çais mourra. Un autre aspect de plus, il y aura toujours On espère toujours des amé pense, moi, ne regarde que même façon « Stavisky », tuez ce type de cinéma, vous dit, je veux bien les inviter du côté néfaste de la télévision l'envie de sortir, de voir un Non, ce n'est pas mon rôle, liorations, pour que le cinéma moi. Le métier d'acteur est d', ou «Flic ou tarissez la source des reve- mais dans la même salle que pour l'industrie cinématogra- film sur grand écran; bien que j'ai eu un moment l'envie de français retrouve sa place. beaucoup plus noble et plus voyou » de Lautner. nus ! le public, pas avant. phique serait l'implantation de ceux-ci diminuent de jour en signer pour tous les candidats, Pour l'instant, on ne sait pas beau que la politique; si un Un film fait pour une petite stations de télévision locale. jour. Afin que le cinéma reste d'être sur chaque liste des encore ce qui va se passer, il Vous ôtes connu pour ne pas jour il me prend l'envie de audience qui sortira dans tren- Si le gouvernement autorise la vraiment concurrentiel, il fau- comités de soutien, pour être faut attendre. faire de la politique, je milite- te salles n'aura pas plus de trop aimer les médias, on ne Il y a toujours cette vieille dra peut-être revenir aux bien avec tout le monde. Pour programmation de films dans rais mais ne me servirais pas Je ne le juge pas encore ; vous voit pas souvent à la dualité cinéma-télévision. grandes salles. D'ailleurs, il parler sérieusement, j'estime spectateurs. ces stations, cela sera la fail- de mon nom d'acteur pour laissons-lui un peu de temps, télévision, vous refusez les Pensez-vous qu'elle existe est scandaleux que des gens que ce n 'est pas parce que l'on Je suis tolérant, je vous disais lite des salles de cinéma. Pen- cela, et je ne comprends pas on verra. Nous avons eu beau- projections de presse et vraiment et que la télévision paient 22 F pour voir des est un acteur connu qu'on doit coup de ministres de la Cul- tout à l'heure que j'ai joué du sez que depuis l'avènement de les hommes politiques qui ont donnez très peu d'inter- est responsable en partie de films sur des écrans timbre- se mêler de tout. Il y a le Bel- ture qui ont été de joyeux Duras mais que ce n'est pas la télévision, en vingt ans, la besoin d'acteurs à leurs côtés views. Pourquoi ? la mauvaise santé du poste. Je comprends la néces- mondo comédien qui accepte drilles et même certains furent mon truc, mais Duras doit fréquentation annuelle des pour affirmer leurs propos. On traumatisme le public à cinéma français ? sité des petites salles mais pas de prendre des positions dans de grands comiques. Il faut avoir la possibilité de s'expri- salles de cinéma est passée de Dans notre société, ce n'est trop passer à la télévision, on Oui, pour la fréquentation 560 millions à 170 millions des petits écrans. Le cinéma se le cadre de son métier d'acteur espérer que Jack Lang com- mer au même titre que pas le rôle du type d'acteur s'use complètment. Un acteur dans les salles, la télévision fait du tort à lui-même, je et le Belmondo citoyen, prendra le cinéma, et réfor- Godard, Oury, Verneuil ou de spectateurs ! que je suis de faire prendre de cinéma est fait pour le c'est l'ennemi. Je trouve pense qu 'il devrait y avoir une homme qui, lui, agit comme mera ou supprimera la com- Resnais. Et il ne faut pas consience aux gens des injus- cinéma. Déjà, avec les cinq désastreux pour l'industrie du loi ou une norme concernant tel. Je ne me permets pas de mission de censure. Qu'on oublier que l'argent de Vous venez de sortir chez tices ou des inégalités, c'est le cent soixante films qui passent cinéma des initiatives comme les dimensions minimales juger ceux qui confondent les arrête de dire qu'il n'y a qu'un l'avance sur recettes qui per- René Château « Peur sur la rôle du journaliste, de l'écri- gratuitement par an à la télé- celles d'Antenne 2 et de acceptables. deux, ça les regarde. Ça aussi, vain, pas le mien. Je suis là seul type de cinéma et qu'on met de monter bon nombre de vision, le public ne vous Jacques Chance! de program- ville » en vidéo-cassettes. c'est devenu une mode car pour distraire, et c'est tout. permette à tous les genres de ces films est pris sur les oublie pas. Quant aux médias mer, comme l'autre semaine, Vous ne pensez pas que la Vous êtes un des rares cela se fait aux Etats-Unis et s'exprimer : intellectuel, entrées des fdms comme les ou critiques, je leur refuse les dix films à la suite, et pour- vidéo tuera peu à peu le acteurs au monde à être d'ailleurs, je ne pense pas que, Avec le nouveau gouverne- underground, comique et que miens, ceux de De Funès ou projections de presse, on a quoi pas cinquante films pen- cinéma ? producteur et distributeur de quand je dirai aux gens : votez ment et l'arrivée de Jack l'on ramène les choses à leurs de Delon. Tous les gens qui trop l'impression de venir s'y dant huit jours et huit nuits ? Non, pour deux raisons : la vos films. Pour quelle rai-

LE QUOTIDIEN DE PARIS (7 • • • son ? Parce que vous étiez produire moi-même mes films BOX OFFICE oublier qu'un film fait vivre devenu trop cher et vous et les distribuer avec René environ cinq cents personnes, aviez des difficultés à trou- Château. Comme ça, j'en suis que je paie plus de deux cents ver des productions ? responsable jusqu'au bout, millions de frais sociaux par En quelque sorte oui, mais jusque dans la salle. film, auxquels viennent s'ajou- surtout pour pouvoir être plus ter les taxes et impôts. Pour Combien gagnez-vous par « le Guignolo », par exemple, libre. Si vous écoutez les pro- film ? ducteurs, vous êtes toujours l'Etat a prélevé un milliard trop cher, mais un nom Il n'y a pas de loi, au départ je deux cents millions sur les 1070/1000 comme le mien, c'est quand ne touche rien, j'apporte mon recettes guichet. Les sommes même six milliards de recettes travail. Si le film marche, je paraissent énormes, mais les guichet avec « le Guignolo ». touche sur les bénéfices, rapports sont en fonction des Alors, pour éviter tous ces sinon... Mais, vous savez, c'est dépenses. marchandages, j'ai préféré un budget de deux milliards que j'investis avec les recettes Comment vous voyez-vous 1 '> du précédent ; il ne faut pas et comment voyez-vous 1970 BORSALINO 850. 096 votre métier ? Avec René CHATEAU // ne faut pas minimiser le rôle de l'acteur, nous faisons 1971 LES MARIES DE L' AN II J.P. RAPPENEAU 605. 934 oublier aux gens qui viennent nous voir leurs soucis quoti- £1 diens. Ma plus belle récom- 1971 LE CASSE 807. 123 pense, des spectateurs me la donnent en me disant : « Vous m'avez donné beaucoup de 1972 DOCTEUR POPAUL 506. 401 joie, merci. » Propos recueillis par Alexandre GRENIER 1972 LA SCOUMOUNE JOSE GIOVANNI 465. 242

1973 L' HERITIER PHILIPPE LABRO 576. 632

1973 726. 665

1974 STAVISKY ALAIN RESNAIS 326. 175

1975 PEUR SUR LA VILLE HENRI VERNEUIL 836. 426

1975 L' INCORRIGIBLE PHILIPPE DE BROCA 766. 857

1976 L'ALPAGUEUR PHILIPPE LABRO 445. 281

1976 LE CORPS DE MON ENNEMI HENRI VERNEUIL 528. 345

1977 L'ANIMAL 730. 000

1979 FLIC OU VOYOU GEORGES LAUTNER 1 024. 695

1980 LE GUIGNOLO GEORGES LAUTNER 753. 000

1981 LE PROFESSIONNEL GEORGES LAUTNER

Moyenne par fîlm : 663. 258 Entrées

Exclusivité Paris-Périphérie 13 CINEMA de FRANCE Alors qu'il venait de "BELMONDO, UN rencontrer Belmondo pour la première fois, j'entends encore BELMONDO'THE PROPESSIONNÂL PHENOMENE OUI ME SIDERE Gabin me aUre : «Tu vois, çui- là aurait pu faire mes trucs Although they have worked from a script by Michel AUTANT QU'IL ETONNAIT d'avant mes cheveux blancs ». together only once (in the 1969 SlUrS NEW HIRED KILLER THRILLER, SELF-PBODUCED Audiard (the same team which Entendez par là que Jean-Paul "La Sirène du Mississippi"), made "Flic ou Voyou" and "Le GABIN" aurait pu interpréter l'homme François Truffaut called Jean- □ISTRIBUTED WITH CHATEAU : î 2 MIL (PLUS ACTDRS) Guignolo"), both of whom are traqué de « Pépé le Moko », le Paul Belmondo a mixture of anxious to make a non-comic déserteur de « Quai des Jean Gabin, , and is an intellectual trauma which at the top as very simple: "He film with Belmondo. There will Gérard Philippe: "For me, has paralized actors, directors, is never boring. The average be humour, of course, but par brumes », le prolo de « Le jour there is no doubt, Jean-Paul and writers". The most impor- movie-goer looks at the list of nothing of the clownish aspect se lève ». Cet aveu me parut Belmondo is the best actor tant thing in choosing a new films playing and can never be of the other two films". d'autant plus remarquable around, the best and the most Project: "A good story. For sure — even if the critics The story: Belmondo plays a que, fort justement jaloux de complète". Certainly the that there are no other rules raved about it — that a film hired killer employed by the Belmondo a pris une grande savoir : le box-office, en bon French public agrées insofar French secret service to kill an ses prérogatives, Gabin n'avait except that it keeps you on the will be worth going out to see. décision : alors qu'il tourne français : les hauts et les bas. pas pour habitude de morceler as they have made Belmondo edge of your seat while it is With Belmondo, even if it hap- African dictator (a combina- e Fut un (vilain) temps où Jean- the most popular star — with tion of Idi Amin and Bokassa). son 61 film, « Flic ou voyou », un royaume qui lui being told. I don't know how pens that a particular film is il a décidé de ne plus en faire Paul accumulait les échecs Alain Delon and Louis De many proposed scénarios just not a great one, they can be When he arrives in Africa, he appartenait de longue date. Funès — in the French drop from my fingers after ten sure they will be entertained". finds French policy has cnan- qu'un par an. Il est bien le commerciaux, (« Moderato S'il advient qu'il s'égare cinéma. During the last two pages. Don't think I have to Belmondo's last few film have ged, is arrested and tortured. seul dans le cinéma français à Cantabile », « la Ciociara »), parfois dans le style décades, he has worked with have a huge choice. At the end been comedy-adventures, but He escapes, returns to Paris, pouvoir rejuser de travailler ! eh bien, dans cette tempête où the most important directors and décides to revenge him- acrobatique., mais passons., of the year when I ask myself "Le Professionnel" will be a Il est vrai que « Flic ou d'autres auraient sombré, la car je ne cacherai pas que in the french cinéma. About to how many French films which change of pace. Château says self — while the police, secret voyou » tourné sur la Côte frégate belmondienne begin shooting his 63rd film, service, and agents of the dic- Belmondo m'agace have been released I should that Belmondo has wanted to d'Azur, avec Lautner et son continuait de flotter pavillon "Le Professionnel", Belmondo do a "hard" thriller for some tator are on his trail to kill énormément lorsqu'il caracole have accepted, I don't need ail vieux complice Audiard est haut, prestige miraculeusement is now not only an ail- the fingers of one hand to time now, but there hasn't him. Anything political in such sur le toit du métro ou important star, but also a pro- count them up. I don't know if been a good script for him. a taie? Château: "That une histoire mi-policière, mi- intact, et si l'immense succès lorsqu'il s'agite sur une aile ducer and the distributor (in its great Art or if the désire to "Flic ou Voyou" was originally dépends upon what you mean comique, cousue main par son de « L'homme de Rio » d'avion, non par humeur de association with René Châ- by political. Everything, in one entertain is going to assure a "serious" script, but Bel- pote Audiard qui explique (l'équivalent de ce que fut dialoguiste frustré, mais parce teau) of his own films. mondo was the first to see sensé, is political. Not really, me posthumous glory, and I pourquoi il adore travailler « » pour que j'estime qu'il vaut "Le Professionnel" is an apt don't care. l'm interested in that it didn't work that way, however, if you have in mind avec Belmondo. Gérard Philipe) lui amena une title for a Belmondo film, for something like the films of infiniment mieux que ces making films which the largest and the film became a sort of Je me souviens très bien. audience populaire he is the complète profession- comedy. I don't think anyone , where there is numéros de gentleman- possible number of spectators La première fois que j'ai considérable, il ne changea nal, having taken complète will corne to see". really realizes how much he always a political coloration. • cabrioleur. Enfin quoi ! control of his own career. If statistics prove anything, contributes to a scénario — No "Le Professionnel" is an rencontré Belmondo c'était à pratiquement pas grand-chose There is no aspect of the pro- Belmondo obviously knows on the level of ideas, since exciting, "hard" thriller". Florence, au « Musée des à un vedettariat qui n'avait fession which he has not what he is doing. Over the last he's not a writer. Of course he The film is a co-production Offices », il souriait en bas, à jamais cessé d'être au zénith. analysed. Télévision: "Say ten years (and fifteen films), can choose what he likes, but between Belmondo's Cerito droite, sur une toile de Que voulez-vous madame, "Bébel est né star, what you like, télévision is the the average number of tickets he can only choose what and Ariane Films, with a 50-50 number one enemy of cinéma. participation split of the 2 mil- Botticelli. Dans l'entourage de c'est ainsi. Au cours sold for each Belmondo vehi- exists. He has had the rights je ne sais quel prince, d'entretiens j'entends souvent I don't sell my films for télévi- cle has been 655,800 (or about to the story of Mesrine for lion budget, (not including the il ne l'est pas devenu" sion. Spectators don't make $2,625,000) in Paris alone. In some years now, but we actors' salaries). Château s'inscrivait un page au visage des comédiens repousser the différence, professionnals haven't been able to get the explained that "Le Guignolo" bosselé, farceur, nimbé de l'appellation « star » avec des 1979, his "Cop or Crook" sold Souvenez-vous de « Léon do, between the small and an amazing 1,010,000 tickets, right script. There is also the was a co-production with Gau- cette aristocratie périgriote qui mines horrifiées, comme s'ils large screens. They have seen (in Paris) and in 1980 "Le Gui- problem of directors in France mont. The same reason désigne les élus et sans laquelle voulaient s'exorciser, feignant Morin prêtre » du « Voleur» you. That's ail. Télévision gnolo" was the third most suc- who want to do policiers. applies to the choice this time de « Pierrot le fou » et d'« Un never helps the cinéma except cessful film in France (with There are not many directors of Ariane as co-productor. The ils ne seraient que de tristes même parfois de n'en pas singe en hiver » ! Lorsqu'il in the promotion of a film... 753,000 tickets sold in Paris). like Jean-Pierre MelviIle. He distribution will be handled by petites frapes. Ce visage d'ange saisir le sens. « Star, qu'est-ce opère à ce niveau-là il marche when it is done intelligently. Grosses for "Le Guignolo" (co- was the best. Since his death, Cerito/Rene Château, with cabossé devait renaître dix ans que ça veut dire ? ». Je les When you reach a certain level Cerito/Chateau handling every du même pas que les distributed by Belmondo's the french cinéma still has plus tard, non plus auréolé des soupçonne de fort bien le meilleurs, du côté de Sir of famé, and I reached it, it's Cérito/René Château and Gau- good directors of thrillers, but aspect of distribution except prestiges de la Renaissance true, by making four films a the physical transportation of savoir. Belmondo était une Laurence, si vous voyez ce que mont) was $ 12 million. they don't seem to want to mais sous l'aspect plutôt star au lendemain de « A bout year between 1961 and 1965, make anything now except prints, etc. Château: "The two je veux dire. C'est pourquoi., René Château, Belmondo's polaire du voyou de « A bout when you have become partner in production and dis- "films d'auteur". The new film, most important aspects of pro- de souffle », comme Gabin mais ne revenons pas là- someone whom people will tribution, describes the reason "Le Professionnel", will be motion and distribution — de souffle ». Les anges passent, était une star au lendemain de dessus... On se fâcherait ! corne out to see, you have to for Belmondo's staying power directed by Georges Lautner aside from the audience which des étoiles se lèvent. Les « La Bandera », comme Dean Ce qui reste frais comme une préserve that désire to see is the most important aspect querelles peinturlurées était une star au lendemain de source dans le cas Belmondo you". Critics: "With a couple naturally of releasing any film d'esthéticisme qui m'ont — is the product itself and the « A l'Est d'Eden ». Il y a des c'est qu'il dérange. Oh, oui ! of exceptions. I don't think the opposé à Godard, autant de public follows the advice of promotion. If the product is gens qui ne sont pas faits pour Car enfin, est-ce normal, est-ce critics. Perhaps for the first solid, the cinémas and the rest mauvais prétextes, de dire « Madame est servie ». On régulier ? Ce type affligé d'une week, but then it is word of will be there. However, how polémiques en trompe-l'oeil, de me répondra que ce n'est pas « gueule impossible » (Pierre the product is presented, how mouth that matters. The faux semblant, la vérité obligatoirement brevet Dux dixit), ce champion de la important critics are the the public is told about it and demeure plus simple : je ne lui d'excellence, je persiste à décontraction, ce prix Nobel public". The "crisis" in French the rest, is ail important. We ai jamais pardonné d'avoir croire que oui. Les vrais théâtre and cinéma: "There is know the best of anyone what du j'm'en foutisme, épingle an intellectual terrorism wor- our product — the film — is, découvert Belmondo avant grands — à quelques déjà — à mi-chemin de sa king in the théâtre and and therefore we know best moi, alors que je l'avais « vu » exceptions près — sont bons carrière — plusieurs cinéma. That has dried up the how it should be presented." avant lui. Existe-t-il un « cas tout de suite, instantanément, «classiques» à son palmarès. théâtre and the public has That Belmondo should have Belmondo»? Il haussera les comme par magie, les mauvais La chance, dira-t-on. C'est deserted it. Actors are trauma- become the distributor of his épaules en lisant cela. 11 restent mauvais, comme par comme ça qu'on appelle le tized. They refuse "entertai- own films is, of course, logi- fatalité. A vingt ans Merckx n'empêche, oui il n'empêche, talent des autres. M ning" plays from fear of being cal: he now has complète con- était champion du monde. thought to be imbéciles. Suc- trol over his career. Of course que sa vertigineuse carrière ne repose sur aucun des critères Nous préparions, à cette ces is suspect. Commercial no one would deny, either, that Paris Match du 22 décembre 1978 success is shameful. Actors those huge and tempting dis- habituels de la profession, à époque, « Un singe en hiver ». are ashamed if they aren't tribution grosses might not carrying a message. The resuit BELMONDO IN "COP OR CROOK" have something to do with it. 1956 - J.P. Belmondo est né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur- — Rôle de Bel Ernest dans "L'Hôtel du Libre , dialogues de Michel Audiard. Seine, mais le quartier de son enfance, c'est le 14e Echange" de Feydeau au Théâtre Marigny et au -"Echappement Libre" de J. Becker avec Jean arrondissement, Place Denfer Rochereau. Son père, Théâtre Sarah Bernhardt celui de la Sentinelle peu- Seberg - "Par un Beau Matin d'Eté" de J. Deray, Paul Belmondo, d'origine sicilienne, est un sculpteur reuse dans "César et Cléopatre". Mise en scène de J. avec G. Chaplin. réputé. Le Poulain avec . 1965 - Belmondo : "Quand j'étais jeune, je voulais être 1 "juillet : sortie triomphale du Conservatoire. Porté — "Les Tribulations d'un Chinois en Chine" de De clown. J'allais toujours au cirque. D'ailleurs, c'est en triomphe par ses camarades, il fait sur scène un Broca où Belmondo rencontre Ursula Andress. bras de d'honneur au Jury après avoir obtenu un ma mère, qui aime beaucoup le cirque, qui m'y er "Pierrot le Fou" de J.L. Godard, avec Anna Karina - emmenait toujours. Mon père, lui, m'emmenait au "rappel de 1 accessit" pour "Amour et Piano" et un second accessit pour "Les Fourberies de Scapin". "Paris Brûle-t-il ?" de , avec Kirk Louvre ou à la Comédie Française." Douglas. Par admiration pour VIGNAL "Le Fou Volant", il 1957 - devint goal dans l'équipe de son école. — 1 pièce : "La Mégère Apprivoisée" au Théâtre de 11 novembre : LIFE consacre sa couverture à Bel- l'Athénée, avec Pierre Brasseur, Michel Galabru et mondo. Le 21 septembre 1948 : Avec toute la France, il . écoute à la radio, en direct du Ring du Roosevelt Sta- 1966 - dium de Jersey city, Marcel Cerdan devenir cham- 4 films : "Les Copains du Dimanche" de H. Aisner. — "Tendre Voyou" de , avec J.P. pion du monde des poids moyens en battant Tony Film produit par la C.G.T. dont il est la vedette. "A Marielle - "Le Voleur" de , d'après Zale au 12e round par KO. Le lendemain, il s'inscrit Pied, à Cheval, en Voiture" de M. Delbez, avec Georges Darien. Arrête deux ans de tourner. Noël-Noël, et "Sois Belle et Tais-Toi" de Marc Allé- en cachette de ses parents à l'"Avia Club". 11 assiste 1968 - à tous les matches disputés au Central, à Wagram, au gret, avec qui devient son ami et où il rencontre pour la première fois Alain Delon. — "Ho !" de R. Enrico d'après José Giovanni Palais des Sports. adapté par R. Enrico avec Johanna Shimkus - "Le 1958 - Cerveau" de Gérard Oury, avec , Elli Wal- Décide d'être acteur à 16 ans. Après une audition — Création de "OSCAR" avec Pierre Mondy (rôle lach, David Niven. désastreuse auprès de André Brunot de la Comédie de De Funès), Mario David, Maria Pacôme, Fran- Française, il ne se décourage pas et prépare le Con- çoise Vatel. 1969 - servatoire chez Raymond Girard (26, rue Vavin) et, 4 films : "Les Tricheurs" de M. Carnéavec Laurent — "La Sirène du Mississipi" de François Truffaut, un an plus tard, le 3 juillet 1950, fait ses débuts sur Terzieff et . - "Drôle de Dimanche" de avec C. Deneuve - "Un Homme qui me plaît"de C. scène avec une tournée dans les Hôpitaux de Paris. Marc Allégret, avec Bourvil et Arletty - "Mademoi- Lelouch, avec A. Girardot - "Borsalino" de J. Rôle du Prince dans "La Belle au Bois Dormant". selle Ange" de G. Razvany avec Henri Vidal et Deray, avec Alain Delon - "Les Mariés de l'An II" Charmant. - et lae rencontre avec J.L. avec Laura Antonelli et Marlène Jobert. Godard : "Charlotte et son Jules" (cm.) "Tournée d'été" en juillet 1950 dans les Pyrénées 1971 - avec "Mon ami le Cambrioleur". Partenaire : Guy Et pour la dernière fois au théâtre, dans "Trésor — "Le Casse" de Henri Verneuil, avec Omar Sha- Bedos. Retour sur un camion de farine. Party" de Bernard Régnier avec Evelyne Kerr, au rif, Robert Hossein, Renato Salvatori. Théâtre de la Bruyère, pendant 1 mois. 1950 - 1972 - 1959 - — "Docteur Popaul" de Claude Chabrol avec Mia Porte une hallebarde au Théâtre de la Huchette dans — "A Double Tour", première rencontre avec JEAN-PAUL BELMONDO Farrow et Laura Antonelli. "Gloriana sera vengé" de Cyril Tourneur dont J.P. Claude Chabrol. Remplace in extremis J.C. Brialy PAR Mocky est la vedette. 17 acteurs sur scène, 7 specta- couvert de boutons malgré le peu d'enthousiasme 24 avril : "La Scoumoune" de José Giovanni, avec teurs dans la salle. des producteurs. ClaudiaCardinale et Michel Constantin. FRANÇOIS TRUFFAUT 26 septembre - J.P. Belmondo est battu aux points er par Ben Yaga sur le ring de Pantin. Unique télévision : "Les 3 Mousquetaires" (rôle de 1 octobre : "L'Héritier" de Philippe Labro. d'Artagnan"), mise en scène de , avec 1973 - Je connais Jean-Paul depuis bientôt dix ans. 1951 - Daniel Sorano et Robert Hirsh. — "Le Magnifique" de Philippe De Broca avec Jac- Nous nous sommes rencontrés pendant les Concours d'entrée au Conservatoire. Première ren- 1959 - queline Bisset. séances de rushes d'A Bout de souffle qui contre avec J.P. Marielle, , Pierre — "A Bout de Souffle" de J.L. Godard, avec Jean Vernier, Michel Beaune, Bruno Cremer. 1974 - était à la fois le premier film de Godard, le Seberg. — "Stavisky" de Alain Resnais, produit par Cerito premier film de Belmondo et sans aucun J.P. Belmondo complète ses cours et son éducation — "Classe Tous Risques" de , avec Films, avec François Perrier et . doute le meilleur film de ce qu'on a appelé la d'acteur en fréquentant les cafés, les théâtres, les Lino Ventura, d'après José Giovanni. Tous trois se 1974 - rings et les cinémas où il voit tous les films de Jules battent contre le producteur pour imposer Bel- «Nouvelle Vague». (...) "Peur sur la Ville" de Henri Verneuil. Produit par Pour moi, cela ne fait aucun doute, Jean- Berry, Pierre Brasseur, Louis Jouvet, , mondo. Fernandel, Raimu, Saturnin Fabre, Carette et Jean Cérito Films. Avec . Paul Belmondo est le meilleur acteur actuel, — "Moderato Cantabile" de Peter Brooks, avec- Gabin. le meilleur et le plus complet. Si l'idée de , "Les Distractions" de Jacques 1975 - tourner des remakes ne lui répugnait pas, 2 pièces au Th. de l'Atelier : "Médée" de J. Anouilh Dupont avec , "La Française et "L'Incorrigible" de Philippe De Broca avec Jean-Paul pourrait sans effort et sans souf- et "Zamore" de G. Neveux : 2 bides. l'Amour", sketch de Henri Verneuil avec Dany Geneviève Bujold. frir de la comparaison reprendre les meil- 1952 - Robin. 1976 - leurs rôles de Jean Gabin (Quai des Brumes, — Joue pendant 1 an au Théâtre Michel "La Reine 1960 - "L'Alpagueur" de Philippe Labro avec Bruno Blanche" de Barillet et Grédy avec R. Cordy : 6,30 F La Bête humaine), ceux de Fernandel (Fran- — "La Ciociara" de V. de Sica avec Cremer. par jour. çois Ier, Les Cinq Sous de Lavarède) et ceux -"La Novice" de Lattuada, avec Pascale Petit - "La — "Le Corps de mon Ennemi" de Henri Verneuil. 1953 - Viacca" de , avec Claudia Cardi- de Gérard Philippe (Monsieur Ripois, Le 1977 - Grâce à Maurice Baquet, devient figurant à la Gaîté nale. Rouge et le Noir). Lyrique pendant 1 mois dans "Andalousie" avec le "L'Animal" de Claude Zidi avec Raquel Welch, Bien sûr, on peut dire que Gérard Philippe remplaçant de Luis Mariano : Rudy Hyrigoyen. 1961-1962 - dialogues de Michel Audiard, produit par Chris- aurait pu jouer Léon Morin prêtre, Fernan- — "Léon Morin Prêtre", de J.P. Melville avec tian Fechner. Emmanuelle Riva - "Une Femme et une Femme" de del L'Homme de Rio et Jean Gabin Pierrot La même année épouse ELOD1E, la meilleure dan- 1979 - J.L. Godard avec A. Karina - "Les Amours Célè- le Fou, mais Gabin n'aurait pas pu tourner seuse dans la région de Rouen où il a pour partenai- "Flic ou Voyou" de Georges Lautner, dialogues bres", sketch de (Lauzun) - "Un Léon Morin prêtre, ni Gérard Philippe res : Michel Galabru, et Paul Crau- de Michel Audiard (1000000 d'entrées à Paris). chet. "Les Précieuses Ridicules" (rôle de Nommé La Rocca" de Jean Becker avec P. Vaneck - L'Homme de Rio, ni Fernandel Pierrot le Mascarille), "Georges Dandin" (Dandin) et "Cartouche" de P. de Broca, avec Claudia Cardi- 1980 - Fou! "L'Avare" (La Flèche). nale - "Un Singe en Hiver", le meilleur film de H. "Le Guignolo" de Georges Lautner. J'ajoute que Belmondo pourrait également Verneuil, avec Jean Gabin - "Le Doulos", premier Toujours en 1954 : "Jean de la Lune", "Fantasio" 1981 - film "à chapeau" de J.P. Melville - "L'Ainé des Fer- reprendre les rôles de Jules Berry, Michel de Musset et "L'Annonce Faite à Marie" de Clau- "Le Professionnel" de Georges Lautner. Simon et Pierre Brasseur et qu'il porte à tous chaux" de J.P. Melville avec - "La del. Mer à Boire" de Castellani, avec Gina Lollobrigida. les acteurs que j'ai cités la même vénération Et première apparition de Belmondo dans un film qu'un jeune réalisateur porte naturellement à consacré à Molière avec . 1963 - ceux, de Vigo à Renoir, qui les ont fait tour- 1955 - — "Peau de Banane" de Marcel Ophuls avec J. ner. (...) — "La Locandiera" de Goldoni et "Le Malade Moreau - "Dragées au Poivre" de J. Baratier, sketch Un film à tourner c'est une route à ouvrir, et Imaginaire" de Molière, avec A. Girardot. avec S. Signoret - avec Belmondo un bon bout de chemin est "L'Homme de Rio" de P. de Broca où Gil Delamare Doublure de Guy Bertil pour "Lorsque l'enfant tracé d'avance. initie Belmondo à la cascade. Aux U.S.A. : un paraît", avec Gaby Morlay et A. Luguet. Bertil ne triomphe. tombe jamais malade. Pour couronner son trav ail au Conservatoire, J.P. Belmondo obtient un accessit 1964 - avec "L'Aden Artilleur" de Tristan Bernard. — "100 000 Dollars au Soleil "de H. Verneuil, avec 17 MICHEL AUDIARD GEORGES LAUTNER

Michel Audiard est né à Paris, le 15 mai 1920. Élève médiocre, il était à dix ans — Né le 24 janvier 1925 à Nice, Georges Lautner se trouva dès son enfance en contact avec le selon ses dires — "le ricaneur imbécile... qui apprivoisait des hannetons dans son monde du Cinéma, et ce, de par sa mère : Renée Saint-Cyr. 11 fit ses études au lycée plumier". Il passe pourtant à l'École Brêguet, puis tente une carrière de coureur Jeanson de Sailly, puis entra à la faculté de Droit. Il fut attiré un moment par le métier cycliste. Il abandonne pour être un temps soudeur à l'arc, puis opticien. Michel de comédien, mais il n'avait pas les dons nécessaires et c'est finalement vers la mise en Audiard cherche sa voie et pense enfin la trouver dans la presse où il débutera en scène que Georges Lautner s'oriente. 11 tournera son premier film en 1960 : Marche ou portant les journaux à bicyclette. Mais, rapidement, il devient rédacteur à "l'Étoile du crève. Cette voie prise, il va la suivre avec cette volonté de continuité qu'il affirme dans soir", avec un reportage sur la guerre de Chine, produit exclusif de son imagination. ses idées. 11 travaille beaucoup ses sujets. Jamais pourtant, confesse-t-il, il ne les a choisis. Cela le conduit à*écrire des romans, mêlant l'exotisme au policier et à l'humour : Mais il modifie selon ses propres conceptions et il en assume la réalisation, du tournage "Méfiez-vous des blondes", "Priez pour elles", "Massacre en dentelles", "Le au montage avec rigueur. En dix ans, Georges Lautner a tourné près de vingt films... Terminus des prétentieux". Dans le même temps, il collabore à "Cinémonde", se "Mon travail ne repose pas sur des principes, dit-il encore, mais sur des contacts marie — le 3 mai 1947 — et rencontre André Hunebelle qui lui conseille d'écrire un humains..." scénario. Ce sera "Mission à Tanger", démarrage d'une carrière qui, en vingt-quatre ans va lui donner le moyen d'imaginer les scénarios et les dialogues de plus de 80 films. FILMOGRAPHIE : Longs et courts métrages, policiers et comiques, espionnage et fantaisie, tous les genres lui sont bons, menés avec une verve égale et dont les répliques font mouche. 1959 - Marche ou crève, avec B. Blier, J. Mayniel. 1960 - Arrêtez les tambours, avec B. Blier, L. Saint-Simon. 1961 - Le Monocle noir, avec P. Meurisse, E. Andersen, P. Blanchar. En plein cirage, avec M. Carol, F. Marten, F. Blanche. Le Septième Juré, avec B. Blier, M. Biraud, F. Blanche, D. Delorme. 1962 - L'Œil du Monocle, avec P. Meurisse, M. Biraud. 1963 - , dial. : M. Audiard, avec L. Ventura, B. Blier, C. Rich, J. Lefèbvre. Les Pissenlits par la racine, avec L. de PRINCIPA UX FILMS : Funès, M. Serrault, M. Darc. 1964 - Le Monocle rit jaune, avec P. Meurisse. Les Barbouzes, avec L. Ventura, M. Darc, F. Blanche, B. Blier. Les Bons Vivants, L. de Funès, M. Darc. 1965 - Galia, avec M. Darc. Ne nous fâchons pas, avec L. Ventura, J. Lefèbvre, M. Darc, M. Constantin. 1966 - La Grande Sauterelle, dial.: M. Audiard, AVEC JEAN GABIN : 1955 - Gas Oil de . 1956 - Le sang à la tête. avec M. Darc, M. Biraud, H. Kruger, G. Geret. 1967 - Fleur d'oseille, avec M. Darc. 1957 - Le rouge est mis, Les Misérables de Jean-Pierre Le Chanois. 1958 - Les Grandes 1968 - Le Pacha, avec J. Gabin, D. Carrel, F. Marten, J. Gaven. 1969 - La Route de Familles de Denys de la Patellière, Archimède le Clochard de Gilles Grangier, Le Salina, avec M. Farmer, R. Hayworth. 1970 - Laisse aller, c'est une valse, avec Désordre et la nuit de Gilles Grangier, Maigret tend un piège de . 1959 - J. Yanne, M. Darc, M. Constantin, B. Blier. 1971 - Il était une fois un flic, avec M. Darc, Maigret et l'affaire St Fiacre, le Baron de l'écluse de Jean Delannoy, Rue des Prairies M. Constantin. 1972 - Quelques messieurs trop tranquilles, avec R. Saint-Cyr, de Denys de la Patellière. 1960 - Les Vieux de la Vieille de Gilles Grangier. 1961 - Le J. Lefèbvre, M. Galabru. 1973 - La Valise, avec M. Darc, M. Constantin, J.-P. Marielle. Cave se rebiffe de Gilles Grangier, Le Président de Henri Verneuil. 1962 - Le 1974 - Les Seins de glace, avec M. Darc, A. Delon, C. Brasseur. 1975 - Pas de problèmes, Gentleman d'Espom de Gilles Grangier, un Singe en hiver de Henri Verneuil avec Jean- avec Miou-Miou, B. Menez, J. Lefèbvre. 1976 - . 1977 - Mort d'un Paul Belmondo, Mélodie en sous-sol de Henri Verneuil avec Alain Delon. 1968 - Le Pourri, avec A. Delon. 1979 - Flic ou Voyou, avec J.-P. Belmondo. 1980 - Le Guignolo, Pacha de Georges Lautner. 1969 - Sous le signe du taureau de Gilles Grangier. avec J.-P. Belmondo. Est-ce bien raisonnable? avec Miou-Miou. 1981 - Le Professionnel, avec J.-P. Belmondo.

AVEC JEAN-PAUL BELMONDO : 1960 - La Française et l'amour de Henri Verneuil. 1962 - Un Singe en hiver de Henri Verneuil. 1964 - La chasse à l'homme de Édouard Molinaro. 1963 - 100 000 dollars au soleil de Henri Verneuil. 1964 - Par un beau matin d'été de Jacques Deray. 1966 - Tendre Voyou de Jean Becker. 1975 - L'Incorrigible de Philippe de Broca. . 1976 - Le Corps de mon Ennemi de Henri Verneuil. 1977 - l'Animal de Claude Zidi. 1979 - Flic ou Voyou de Georges Lautner. 1980 - Le Guignolo de Georges Lautner. 1981 - Le Professionnel.

COMME METTEUR EN SCENE : Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages — Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause — Le drapeau noir flotte sur la marmite.

MICHEL AUDIARD, JEAN PAUL BELMONDO, GEORGES LAUTNER, 18 Publicité : Bureau R.C. - Presse : Valérie Lieupart Photos : Claude Azoulay (Match) Vincent Rossel (Cerito) Gérard Schachmes (Sygma) Daniel Simon (Gamma) Maquette : Michel Lavie Imprimerie : Abexpress 847.71.21 CERITO ET ARIANE FILMS PRESENTENT

mm UN FILM DE DIALOGUES GEORGES MICHEL LAUTNER AUDIARD PRODUCTEURS DELEGUES : ALEXANDRE IVmOUCHKLNE ET GEORGES DANCIGERS

DISTRIBUTION : GAUMONT / CÉRITO RENÉ CHATEAU