Hard rock : le rêve sur amplifié

J’aime imaginer la réaction des premiers spectateurs de Jimi Hendix lorsque celui-ci foula pour la première fois une scène anglaise en première partie d’Eric Clapton. Certes Clapton avait lui-même initié la tendance à la sur amplification avec le trio cream. Mais, peut enclin aux grandes démonstrations de forces, celui que l’on appelait déjà dieux faisait partie d’un groupe ou chaque membre avait la même importance.

Cette égalité, Hendrix la dynamitait grâce à son génie et son sens du spectacle, et les musiciens de l’expérience restait gentiment au second plan. Avec son attitude, la puissance de ses riffs et son charisme sur scène, Hendrix inventait le culte du hero.

D’autres éléments viendront initier le son et l’esthétique du hard rock. Parmi les plus fameux on peut citer le rock psychélique agressif de blue cheer et autres vanilla fudge ou le fameux born to be wild de steppenwolf.

Mais tous ces élément ne seront réunit qu’a partir de la sortie du premier . Ce premier album est le premier à proposer du surpuissant, avec pour seul temps mort des ballades mélodique comme le hard rock saura en produire par la suite. A partir de cet acte fondateur paru en 1969, les groupes amoureux de gros son allaient se multiplier pour élargir le spectre musical du hard rock.

Deep Purple : un rendez vous manqué avec l’histoire

Loins d’étre un descendant de led zeppelin, Deep purple se forme en 1968. Mais ce groupe n’aura pas une vision artisique aussi claire et lui faudra sortir 3 albums avant de trouver sa voie. Sortie en 1970 , in rock est devenue un classique du hard rock. Rock alive revient sur l’histoire de ce qui a faillit être le premier album de hard rock.

Deep purple : in rock In rock (1970)

Lorsque cet album sort Deep purple à déjà sortie trois albums mais force est de constater qu’ils n’ont pas marqué les esprits. Il faudra attendre le début des années 70 pour que Ritchie Blackmore ait l’intuition qui va permettre au groupe de sortir de l’anonymat et de s’imposer comme une référence du rock mondial.

Le rock est à l’époque en pleine mutation, la musique semble ce durcir et Led zeppelin pose déjà les base du hard rock tendit que black sabbath annonce l’avènement du heavy métal avec un premier album lourd et sombre. Ritchie l’a bien compris l’époque est aux solo puissant et les guitares hero commencent à se multiplier.

Il pousse donc Deep purple à durcir son mélange de blues et de rock psychédélique. C’est dans cet optique qu’est produit « In rock » et des la pochette le message est claire, le groupe sent que son heure est arrivé est cette parodie de Mont Rushmore est produite pour marquer les esprits. Et en effet tout les objectifs fixés par Blackmore pour cet album semblent remplis, la guitare est omniprésente tantôt lourde tantôt agressive, les solos font mouches et les claviers sont plus agressifs.

Mais surtout les compositions ce montre à la hauteur de ce formidable écrin comme ce child in time ou deep purple casse les règles de la composition pour livrer une composition dont la puissance monte jusqu’à l’apothéose final. Ce morceau pourrait à lui seul justifier la place qu’occupe aujourd’hui « in rock » dans la mythologie rock mais il n’est heureusement pas le seul coup d’éclat de cet album. « speed king » et « flight of rat » sont deux autres bombes, tout en rapidités les morceaux font encore la part belle aux solos de guitare ou Ritchie Blackmore peut faire preuve de toute sa virtuosité.

Je pourrais encore citer un a un tous les morceaux de cet album car aucun ne fait tache, Ian Gillan est au top de sa forme et nous montre toute l’étendue de ses capacités vocales, Ritchie Blackmore accède définitivement au statut de guitare héro et Ian Paice nous place même sure « flight of the rat » un solo de batterie du plus bel effet. « in rock » marque le début d’une époque bénit ou le pourpre profond rivalise de créativité avec les autre monstres sacrés de son époque. Deux ans plus tard l’incendie du casino de Montreux inspirera au groupe l’un des morceaux les plus cultes du hard rock, « made in japan » sort peut après et devient vite l’un des meilleurs live de l’histoire du rock.

Led zeppelin : hard rock god

Jimmy Page a enfin finis de présenter sa vague de réédition qui a mobilisé les journalistes en masse lors des différentes avant premières. Tout cela pour quoi ? Des CD dont la supériorité commence déjà à être contesté, il faut savoir que ces CD ont déjà eu droit a une remastérisation et comme les techniques d’enregistrements sont les mêmes sur les deux versions l’intérêt de ces nouvelle version reste purement matériel (c’est toujours mieux d’avoirs le beaux coffret deluxe plutôt que le cd). Nous n’allons donc pas nous attarder sur les mérites de ces rééditions mais plutôt sure l’œuvre zeppelinienne elle-même.

Lorsque Jimmy Page regroupe Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham il sait exactement quel son il veut obtenir, contrairement à la majeure partie des groupes qui ne trouve leurs sons qu’après plusieurs essaies. De cette assurance naitra un premier album qui va très vite être reconnue comme le premier album de hard rock.

Certes on parlait déjà de hard rock pour décrire Helter Skelter de Paul Mccartney mais la ou Mcca cherchait surtout à obtenir le son le plus violent possible, Jimmy Page par du blues afin d’en repousser les limites sonores. Cet innovation fait de led zeppelin 1 un album aussi mythique que le premier album du velvet underground ou sergent pepper des Beatles, et les concerts suivant ça parution vont très vite apporter au groupe une grande notoriété.

Le groupe enchaine alors les concerts a un rythme effréné et c’est entre deux dates qu’ils enregistrent les morceaux de son album suivant, led zeppelin 2, qui vient enfoncer le clou avec un son encore plus puissant que sur le premier album. Avec leurs deux premiers opus, les anglais semblent être entré de plein pied dans les années 70

Bien que les deux albums aient été enregistré en 1969 c’est toute une nouvelle génération de rocker qui suivront cet exemple, et voila que chaque groupe veut jouer le plus fort possible. Après ces deux couts d’éclats le groupe fait une pause afin d’enregistrer sont troisième album qui sort en 1970.

Sobrement intitulé led zeppelin 3 ce derniers se vendra un peu moins que ses prédécesseurs, la direction folk prise par le groupe n’a pas été comprise par tous, et bien que les concerts du groupe obtiennent toujours le même succès, toute les critique qui les traites comme « un groupe a la mode » en profite pour cracher de plus belle sure le zeppelin. C’est tout de même des stades entiers qui frissonneront de plaisirs lorsque le zeppelin de plomb viendra jouer « since i’ve been loving you » « immigrant song » ou « celebration day ».

Le succès est donc au rendez vous mais Jimmy Page n’accepte pas de voire son groupe se faire démonter par des scribouillards incapable de pondre le moindre riff.

Led zeppelin marque donc une nouvelle pose afin d’enregistrer sont quatrième album qui sortira sans nom de groupe et sans titre. La presse les prenaient pour un groupe a la mode cette prise de risque sera la meilleurs façon de les faires taire !

La pochette elle même est assez simple ont y voit une photo de paysans encadrée et accrochée à un mur au papier peint décrépit, contre toute attente ce geste anti commercial va s’avérer payant, et ce quatrième album devient vite le plus vendus du groupe. Lors de sa sortie le constat est claire, le dernier voyage du zep est un chef d’œuvre et Jimmy Page enchaines les riffs d’anthologie.

« black dog » est construit sure deux rythmes totalement opposés et pourtant cette ouverture jouant sur les alternances d’ambiances marque immédiatement les esprits. « the battle of evermore » est une ballade folk épique ou les voix de Robert Plant et Sandy Dennis se mélangent afin de donner une atmosphère mystique aux notes de guitares acoustiques.

Mais LA piéce maitresse de l’album c’est bien sure « stairway to heaven » ou le rythme s’accélère progressivement jusqu’au feu d’artifice finale.

A ce jours il reste le deuxième morceau le plus joué sure les radios américaines. Le pari de Jimmy Page est donc gagné, led zeppelin est au sommet et les critiques les respectent enfin.

Les autres albums du groupes bien qu’ils soient toujours marqué par une volonté constante de ce renouveler sont plus anecdotique, la seul exception a ce constat est « physical grafitie » qui renoue avec la grandeur des 4 premiers albums. Voila donc pourquoi plus de 30 ans après la séparation du groupe les médias comme le publique surveillent attentivement toutes les nouveautés concernant led zeppelin. Durant 11 ans le zeppelin de plomb a donné une autre dimension au rock avant de produire des albums aventureux qui fascinent encore de nos jours.

Jeff Beck group : l’échec glorieux de Jeff Beck

Il fut l’initiateur du virage hard rock des yarrdbirds avant leurs séparations.

C’est grace à lui que ce groupe fut reconnu pour ses prestations incendiaires.

Il est donc logique que celui-ci ce soit sentit floué lorsque le premier led zeppelin fut adulé par un publique unanime.

Après tout il avait permis aux yardbirds de faire partie des précurseur de ce hard rock et il devait le prouver.

C’est donc quelques semaines après la sortie des deux premiers led zeppelin que beck s’adjoint les services de Ron Wood et Rod Steward afin de produire le classique beck ola.

Retour sur un album trop peu connue qui n’a rien à envier aux riffs pachydermique du zeppelin de plomb.

Jeff beck group : beck ola (1969)

Pour comprendre l’origine de cet album il faut remonter quelques années en arrières, lorsque Jeff Beck était guitariste des yardbirds . Pendant plusieurs années Eric Clapton partagera l’affiche avec Beck jusqu’à ce que le virage plus pop pris par le groupe ne l’oblige à claquer la porte pour éviter de s’éloigner de ces racines blues qui feront sa gloire avec des formation tel quecream ou les bluesbreakers . Il est vite remplacer par le jeune Jimmy Page qui était surtout connue pour son travail en tant que guitariste de studio (il a notamment joué sure « my génération » des who).

Cette formation tournera quelques années sans connaitre le succès populaires qu’elle espérait même si les guitaristes qui se sont succédé au sein du groupe sont tous devenue des références par la suite. Après la dissolution du groupe Jimmy Pages sera le premier à rebondir en formant avec Robert Plant, John Paul Jones etJohn Bonham « the new yardbirds » qui enchaine rapidement les concerts composés principalement de reprises de standards blues.

Après ces quelques tournées d’échauffements Page amène rapidement sa formation en studio pour enregistrer un album sous le nom de ledzeppelin. Le résultat est connu, en une seule année led zeppelin va sortir deux albums qui se vendront par millions et sont encore aujourd’hui considéré comme des classiques.

Ce succès exaspère Jeff Beck qui ne voit en ces deux albums qu’une succession de copies des riffs qu’il a créés pour les yardbirds . Il décide donc de créer lui aussi un groupes en compagnie Rod Stewart et Ron Wood, deux musiciens aux influences blues qui formeront les faces par la suite .

L’album issu de cette collaboration est sans surprise très proche de la puissance sonore de led zeppelin avec en plus quelques réadaptations de vieux morceaux rock comme ce « jailhouse rock » d’ bien plus bruyant que l’originale. Beck Ola s’inscrit donc parfaitement dans son époque et même si le Jeff Beck group ne produira plus rien après l’échec commercial de cet album, son objectif est atteint et ces compositions on le mérite de prouver qu’il n’a rien à envier aux autres groupes de rock heavy .

Nourrit par la violence des riffs de Jimmy Page , une nouvelle génération de rocker va venir élargir le spectre sonore du hard rock. Revenons sur ces groupes culte en commençant par la secte de l’huitre bleue.

Blue oyster cult : stairway to the stars

En 1972 un nouveau géant du rock est en train de naitre. Propulsé sure la scène internationale grâce au morceau (don’t fear) the reaper , le blue oyster cult démarre une histoire faite de scandales , de riff tranchants et de science fiction. Revenons ensemble sure cette époque qui donna naissance à la fameuse trilogie noir et blanc.

Blue Oyster cult (1972)

Après plusieurs années de galère Donald Roeser renomme son groupe blue oyster cult grâce aux conseils avisés de Patti Smith. Après ce changement le groupe voit enfin les porte du succès s’ouvrir à lui grâce au single « don’t fear the reaper ». L’album « blue oyster cult » ne fera que confirmer ce succès et sera le premier maillon d’une chaine qui allait mener le cult au sommet du hard rock.

Issus de l’intelligentsia new yorkaise le blue oyster cult crée une musique unique, mélang e de rock psychédélique et de hard rock. Ce premier album est déjà un classique, référence occulte, riff lourd et tranchants, tous les éléments sont réunis pour faire du cult un monstre sacré de son époque. Les américains enchainent déjà leurs premiers bru lots heavy.

Le groupe commence par s’en prendre aux stones avec verve sur le titre « transmaniacon MC » qui raconte le chaos d’altamont sure fond de guitares tranchantes et chant rageur. Le psychédelisme se fait ensuite plus présent sur « i’m on the lamb but not a sheep » qui pourrait s’apparenter a du Steppenwolf sous acide. « then came the last day of may » est une ballade mélodique et sombre, un blues inquiétant qui varie les rythmes. La mélodie est aussi séduisante qu’inquiétante soutenant ainsi à merv eille les paroles nostalgiques de Pearlman.

Entre ballade séduisante riff tranchant et hymne rock n roll le blue oyster cult pose les fondations d’une cathédrale sonore que les hardos viendront bientôt visiter par millions. Le résultat recycle les genres marquants des années 60 -70 , stooge , MC5 , grateful dead, Steppenwolf , ils ont tous influencés le cult qui se sert de leurs enseignements pour écrire sa légende. « citie is on flame with rock n roll » hurlent ils. Par cette phrase le groupe déclare que s on heure est venue et le rock ne s’en est jamais réellement remis.

Tyrranie and mutation

Ce disque fut enregistré durant la tournée de promotion du premier album. L’objectif pour le groupe est donc de confirmer le succès du premier album sans tomber dans l’auto plagiat.

La continuité est visible des la pochette : Un artwork hypnotique et oppressant, un titre agressif, tous cela résume à merveille la musique de blue oyster cult. Le concept de l’album est simple, la première face « the black » représente le coté agressif du groupe.

Les chansons de cette face sont violentes, les guitares tranchantes et rapides et les morceaux s’enchainent sans tant mort ni accalmis. La seconde face, « the red », est plus planante, plus recherché et moins agressive. Le groupe à acquis une plus grande maturité et approfondit les thématiques abordés sure le premier album.

« tyrannie and mutation » est pourtant loin d’être une demi œuvre et après quelques écoute attentives l’auditeur pourra juger la seconde face à sa juste valeur.

« wings wetted down » est une chanson sombre, oppressante, les parole font référence a l’occultisme le tout sure fond de claviers psychédéliques, une perle méconnue de l’huitre. Ballade paranoiaque , ambiance angoissante, simplicité rock , cette deuxième face est finalement un des passage les plus passionnant de l’histoire du blue oyster cult.

Tyrannie and mutation est un album essentiel du groupe, sa musique sombre et lourde trouve ici une bien belle expression.

Secret treaties

Troisième album et premier scandale pour le blue oyster cult. La pochette représentant le groupe devant un avion utilisé par l’armée allemande durant la seconde guerre mondiale ne sera pas du gout de tout le monde et sera le premier épisode d’une série de scandales.

Les référence à la guerre sont en effet présentes sure cet album mais malgré les dires de certains journalistes l’armée allemande n’y est pas glorifié. L’album raconte juste l’histoire du point de vue d’un soldat allemand à la fin de la seconde guerre mondiale.

Musicalement on à affaire a un album bien différent de « tyrannie and mutation » . La ou le second album du cult présentait deux faces bien distinctes, secret treaties brille grâce à une fluidité exemplaire.

Les morceaux eux sont plus travaillé, le groupe a murie et atteint ici le sommet de son art. Le ballet des avions de guerre est glorifié par les riffs métalliques du duo Roeser/Bloom , les paroles restent agressives voir nihilistes.

On atteint par moment des sommets de mauvais gouts comme lorsque le chanteur scande « Hitler’s on the phone from Berlin / Says I’m gonna make you a star » mais tous cela donne un pure moment d’éclate rock.

Le BOC joue avec l’imagerie fasciste pour donner a ces morceaux un coté d’autant plus sombre, sulfureux, transgressif. Clavier psyché, débauche de riffs, violence et ambiances sombres, tout est ici plus maitrisé et l’album est la, cohérent, travaillé, indémodable.

Secret treaties est un des sommet du blue oyster cult . Dernier volet de la trilogie noir et blanc il apporte au groupe le statut de dieux du hard rock.

Après ces album, le live « on your feet or on your knees » sera édité. Répartie sure deux vinyle cette performance est le derniers témoin de la première période du cult. Pendant trois ans les américains ont sue crée un son unique sombre et séduisant.

Black Sabbath : avant l’enfer

Fleuron du heavy métal britannique, black sabbath c’est pourtant rendue célèbre grâce à un hard rock très heavy. Ses premiers albums inspireront entre autre le blue oyster cult. Retour sur une époque ou le sabb était encore un groupe de hard rock.

Black Sabbath (1970)

Née à Birmingham à la fin des années 60 Black Sabbath débute sa carrière en jouant des reprises de blues dans tous les petits bars acceptant de les accueillir. La blessure de Tony Iommy et une idée géniale d’Ozzy Osbourne changeront à jamais la réputation de ce qui n’était jusque la qu’un petit groupe de reprise. Travaillant sur des machines industrielles à l’époque, Tony Iommy est victime d’un accident qui le prive du bout de ces doigts.

Pour continuer à jouer malgré la sensibilité de ses doigts blessés le jeune guitariste fabrique ses propres prothèses et règle les cordes de sa guitare un ton plus bas. Cette nouvelle technique oblige le bassiste, Geezer Butler, à s’adapter en accordant sa basse de la même façon. Ce hasard donne au groupe un son plus lourd mais c’est surtout l’idée d’Ozzy Osbourne qui donnera une personnalité particulière à la musique du sab.

Etonné de voir les files d’attente devant les cinémas d’horreur le chanteur propose d’incérer dans la musique du sab l’ambiance des films d’épouvantes. « black sabbath » sort en 1970 et malgré le son plus lourd et l’ambiance pesante le sab reste pour l’instant dans la catégorie hard rock.

Le groupe ne c’est pas encore affranchis de ces influences blues particulièrement visible sur « the wizard » mais la voix d’Ozzy donne déjà a l’album une ambiance sombre qui ne fera que ce renforcer au fil des albums. En revanche ce son puissant imprégné de blues fera un tabac à une époque ou led zeppelin a lancé le hard rock.

Disc d’or aux Etats Unis « black sabbath » fait tout de suite entrer le sab dans la cours des grands ou le groupe pourra bientôt étaler toute son inventivité.

Aujourd’hui black sabbath est souvent cantonné au registre métal et le publique oublie un peu vite que c’est en jouant un blues plus lourd que le groupe c’est imposé aux cotés de deep purple et led zeppelin.

Paranoid (1970)

Loin d’être refroidis par le succès de leur premier album, black sabbath sort son successeur la même année. Et des l’annonce de l’album une polémique éclate, le groupe souhaitait au départ appeler son album « war pigs » en référence au morceau pacifiste de l’album.

Mais leur maison de disque refuse ce titre qui serait mal vue à une époque ou l’Amériques poursuit une guerre compliquée au Viet Nam. Le groupe appellera donc l’album « paranoid» afin de conserver sa popularité aux Etats unis.

Si le heavy métal n’est pas encore au rendez vous, ce second volet offre son lot de riffs cultes et de solos ultra efficace. Moins proche du blues ce « parnoid » reste tout de même un album de hard rock ou les riffs se rapprochent plus de deep purple ou led zeppelin que des méfaits d’iron maiden.

Les longues jams du premier album sont toutefois mis au placard au profit d’une plus grande efficacité. Et les classique sont au rendez vous du riff simple et ultra fédérateur de « iron man » à la furie électrique de « paranoid ».

Black sabbath entre définitivement dans la légende et je défie quiconque de trouver une faiblesse à cet album. On peut même voir dans cet album les prémisses du sabbath innovant des prochains albums avec la ballade « planet caravan ».

Tout le reste n’est qu’énergie et le sab semble réussir tout ce qu’il entreprend même lorsque Bill Ward décide de ce frotter a John Bonham avec un superbe solo de batterie sure « rat salad ».

Vous l’aurez compris ce « paranoid » est un classique absolue, c’est aussi le dernier album hard rock du sab avant que la bande d’Ozzy ne se tourne vers des horizons plus sombres et expérimentaux.

Aerosmith : du hard blues à la gloire

Avec nous quittons déjà les précurseurs pour nous intéresser à leurs brillants rejetons. Car aerosmith n’a pas inventé le hard rock, il n’a pas réinventé le genre non plus. Si aerosmith est devenue célèbre c’est grâce a ces riffs teinté de blues que l’Amérique aime tant. Quelques années plus tard, les gun’s n roses s’inspireront de leurs musique afin d’offir au hard rock un renouveau inespéré. Aerosmith était devenue culte et leurs hymnes hard rock faisaient désormais partie de la culture américaine.

Aerosmith (1973)

Lorsque cet album sort en 1973 il ne fait pas de vague. Enregistré en deux semaine et sortie en 1973, le premier album d’aerosmith passe inaperçue au milieu de la vague d’excellent vinyls sortie lors de ce début de décennie. Les quelques observateurs ayant écouté cet album ce contente de comparer un peu vite le groupe de boston aux rolling stones.

Cette comparaison un peu hâtive ne fera que se renforcer au fil des années. Certaines similitudes sont en effet visible, aerosmith est lui aussi dirigé par un duo de songwritter , le groupe a lui aussi connut divers problèmes de drogue , voue un culte au blues et Joe Perry montre des ce premier essaie qu’il n’a rien a envier a Keith Richard lorsqu’il s’agit de pondre un riff.

Mais ces caractéristiques sont celle de nombreux hard rockeur des années 70 et des ce premier album aerosmith crée des mélodies et un son déjà assez loin du rock stonien. Tous les éléments qui seront développé plus tard sont déjà présent sure ce premier album, du rock bluesy (make it) au hard rock entrainant (mama kin) en passant par l’inévitable ballade mélodique (dream on).

Steven Tyller modèle sa voie au rythme des riffs de Joe Perry qui cherche à s’imposer en tant que guitare hero plaçant au passage quelques solos bien sentis.

Si il n’est pas parfait ce premier essaie aurait tous de même mérité plus de succès tant ces riffs et mélodies inspirées montraient déjà tous le potentiel d’Aerosmith. Cette injustice sera en partie réparée après le succès de l’album « toys in the attic » , tout un publique découvrira alors les morceaux « mama kin » et « dream on » qui seront reconnues comme des classiques du groupe et du hard rock en général.

Prouvant ainsi a tous ceux qui avaient jugé le groupe un peu vite qu’Aerosmith avait des le début la personnalité et le talent des plus grands.

Get your wings (1974)

Si il ne fut pas l’album du succès « aerosmith » a eu le mérite de pauser les base de la musique d’aerosmith. Enregistré l’année suivante « get your wings » contient ce même mélange de solo tranchant, mélodie fédératrice et riffs inspirés.

Mais le groupe a murit et ne cache pas ses rêves de gloire, le son crade du premier album fait place a une production plus soigné qui met bien en valeurs des titres aux influences plus variées.

« same old song and dance » marque tout de suite ce changement, les riffs sont toujours aussi efficaces mais une section de cuivre vient soutenir les solos de Joe Perry.

Le hard rock est largement représenté et le groupe de Boston affirme une fois de plus sa volonté de s’imposer dans ce style grâce a quelques morceaux led zeppien et surtout grâce a leurs reprises incandescentes du « train kept a rollin » des yardbirds.

Les expérimentations sont aussi au rendez vous sans affaiblir la fougue de ce second essai, « spaced » démarre sure une ambiance psychédélique envoutante et « woman of the word » fait penser au hard rock teinté de folk du led zeppelin 3.

Plus travaillé et expérimentale « get your wings » est un excellent album mais sa position compliquée (juste avant le carton « toys in the attic ») fait de lui un des mal aimé de la discographie d’aerosmith.

Toys in the attic (1975)

Le voila enfin, après deux albums impopulaires aerosmith va enfin voir les portes du succès s’ouvrir a lui grâce a ce toys in the attic. Paradoxalement cet album est un des plus blues de la discographie du groupe.

Finit les compromis et expérimentations de « get your wings », « toys in the attic » renoue avec la puissance brute du premier album tout en proposant quelques variations bienvenues a l’image du tube « walk this way » et son chant presque rappé.

Riff légendaire, solo cultes, Aerosmith à visiblement grandis au contact des géants pour lesquels ils jouaient en première parti de concert et veut désormais leurs voler la vedette.

Les titres les plus mémorables on l’ampleur de « smoke on the water », « whole lotta love » et autres monuments du hard rock alors que les autres titres propose un blues cuisiné a toutes les sauce, hard rock, jazz et même rap.

Le tout ce clôt sure la ballade « you see me cry » d’une grande richesse instrumental sublimé par un Steven Tyler souverain au chant.

Depuis sa sortie en 1975 les éloges ne cessent de s’accumuler sur cet album qui apparait depuis dans de nombreuses « discothèque rock idéal ».

Incontournable, « toys in the attic » est l’un des plus remarquable représentant de l’âge d’or d’Aerosmith.

Rocks (1976)

Si « toys in the attic » a révélé aerosmith au grand publique « rock » fera l’effet d’une bombe et placera définitivement le groupe de Boston au nirvana du hard rock.

L’album fête aujourd’hui ses 40 ans et force est de constater qu’il n’a pas pris une ride. A l’image de sa pochette « rock » est une succession de petit bijoux musicaux qui pose déjà les base du hard rock 90’s.

Les gun’s n roses n’ont en effet jamais caché leurs admiration pour cet album qui influencera largement le son de « apetite for destruction ».

Tout le groupe à l’exception du batteur c’est attelé à l’écriture de ce nouvel opus qui ne contient aucun morceau faible.

Enregistré rapidement afin de tester au plus vite les morceaux en concert « rock » enchainent les classiques.

« back in the saddle » servira d’ouverture aux futures concerts du groupe ou son crescendo de guitare soutenue par les hurlements sauvages de Steven Tyler ravira les stades.

Plus posé « last child » propose un blues binaire entrecoupé de solos magistraux signé Joe Perry. Joe Perry prend même place au chant sur « combination » soutenue par un riff imparable.

L’album s’achève sure « home tonight » qui est sans aucun doute l’une des plus belles ballades d’Aerosmith, c’est aussi la seul accalmi de cet album bourré de rock cinglants.

Draw the line (1977)

Rock a apporté à Aerosmith la reconnaissance critique et publique, les ventes de leurs albums décollent alors que Steven Tyller et Joe Perry se compromettent dans la drogue.

Les deux leaders ne sont pas les premiers à tomber dans les pires excès, le succès apporte son lot de tensions et après la sortie de rock les américains enchainent les concerts dans des stades pleins.

« draw the line » est le témoins de cette tension interne, relativement court celui-ci ne contient aucune ballade.

Tout les morceaux sont tendue rapide agressif, seul « king and queen » déroge a cette règle et propose une ambiance pesante encore jamais vue chez les Bostoniens.

Malheureusement cette verve ne parvient pas à masquer la faiblesse de certaines composition, certain titre comme « sight of sore eyes » passent même pour du remplissage tant leurs coté répétitif devient lassant.

Dans l’ensemble ce « draw the line » n’est pourtant pas un mauvais album, le blues sur vitaminé du groupe fait encore souvent mouche mais on est incontestablement en dessous des albums précédents.

Seul « draw the line » et « king and queens » parviennent se hisser au niveaux des compositions issue de « toys in the attic » ou rock, ce sont d’ailleurs les deux seuls morceaux de l’album que le groupe jouera régulièrement en concert.

A cause de ces quelques faiblesses « draw the line » semble annoncer la traversée du désert que le groupe subira entre 1979 et 1987.

Live bootleg (1978)

Comme vous avez pue le lire plus haut Aerosmith c’est ouvert les portes des stades dans les années 70.

Et malgré la légère déception due à la sortie de « draw the line » le groupe continue de remplir les salles de concerts et brille encore lors de prestations qui font un peu oublier leurs déclins artistiques.

En 1978 les bostonien sont donc toujours au sommet de la scène hard rock. La sortie de ce live bootleg parait donc logique alors que les plus grands groupes on tous produit un live culte. Ce live doit être le témoin de la grandeur du gang américain et ainsi s’imposer parmi les lives cultes du hard rock.

Et contre toute attente ce double live va pleinement remplir cette mission. La pochette est faussement salle afin de parodier les enregistrements pirates des performances du groupe. Ces enregistrement ce multiplient depuis quelques années et a l’écoute de ce live on comprend mieux pourquoi.

Enregistré entre 1978 et 1979 lors d’une tournée américaine live bootleg laisse un peu de coté le dernier album (seul deux morceau de l’album « draw the line » son présentées) pour présenter le meilleurs du hard rock d’aerosmith.

Les hits des cinq premiers albums sont tous au rendez vous, le crescendo de « back in saddle » n’a jamais été aussi prenant, « sweet emotion » est plus fédérateur que jamais et le riff destructeur de « toys in the attic » est littéralement transcendé. Aerosmith sait que son heure est venue et en profite pour rendre hommage à ses idoles grâces a quelques reprises de blues qui dépassent souvent l’original.

Le groupe se paie même le luxe de rendre hommage aux Beatles grâce a une reprise de « come together » beaucoup plus puissant que l’original. Témoins d’un age d’or que les américains n’atteindront jamais plus ce live bootleg est un classique du rock en live.

Alice cooper : hard rock from detroit

Nous somme en 1969 et Seatle, qui est encore une ville industrielle importante, suit les exploits scénique de groupe au son ultra violent pour l’époque. C’est l’époque ou les stooges et les MC5 donnent naissance à une musique révolté et sulfureuse qui ne sera reconnue qu’après l’avènement du punk.

Originaire de la même scène, le jeune Alice Cooper group produit d’abord une musique très éloigné de ses contemporains. Parrainé par Frank Zappa, le groupe produit deux albums de rock psychédélique loufoque avant d’être lâché sans ménagement par leur illustre parrain. Mais Cooper ne se laisse pas abattre et, conscient des tendances de son époque, il troque son rock psychédélique délirant contre un hard rock direct et tubesque.

La réaction du publique ne se fait pas attendre et love it to death , son troisième album, est un succès. Porté par le classique « i’m eighteen », cette album est le premiers opus d’une série de chef d’œuvre ou Alice adaptera son hard rock aux tendances de son époque avec un talent certain.

Love it to death (1971)

Si Alice Cooper a déjà sortie deux album lorsque parait ce « love it to death », il peut tout de même être considéré comme le réel point de départ de la carrière du coop. Royalement ignoré par le public, les deux premiers albums truffés de bizarreries psychédéliques apparaissent aujourd’hui comme des essaies raté et sans suite.

Frank Zappa lui même avait constaté l’impasse et , après avoir aidé le groupe lors de la sortie de ces deux albums, il les quittes, conscient que cette direction artistique n’était pas la bonne. Le Alice Cooper group va donc changer radicalement de direction pour épouser la tendance musicale d’une époque friande de violence sonore. Bien plus que l’album de la révélation, love it to death fait entré Alice Cooper dans le hard rock, un style qu’il adaptera sans cesse aux exigences de son époque.

Ici c’est un hard rock puriste que nous propose le Coop, un hard rock plein de feeling et de référence au rock sixties. Manquant encore un peu de cohésion, « love it to death » rappel volontiers les beatles (sun arise) , les stones « is it my bodie » ou même les doors (black juju). Malgré ces références flagrantes, « love it to death » contient déjà ce coté théâtral et cette violence sonore qui deviendra la marque de fabrique du Alice cooper band.

Encore trop approximatif pour être considéré comme un classique, love it to death est tout de même un album essentiel dans la carrière du coop.

Killer (1971)

Si je n’avais pas si peur des boutades vaseuses, j’affirmerais sans hésiter que ce killer est une tuerie, une boucherie, un album mortel.

Nous somme toujours en 1971, seulement quelques mois après le succès de love it to death et son hymne « i’m eighteen ».

Pourtant la maturité obtenue en quelques semaines est saisissante. Alice Cooper ne se contente plus de réciter la bible du classique rock en l’agrémentant de riffs tranchants, il la réinterprète pour ajouter un nouveau chapitre : Son chapitre !

Aujourd’hui encore le mystère reste entier. Comment ce groupe ayant commencé dans le rock psyché a-t-il pu, en si peut de temps, révolutionner un genre ou la concurrence ne manquait pas.

Car « killer » poursuit l’aventure hard rock entamé avec « love it to death » mais en plus mature, plus théâtrale et plus spectaculaire. Sur cet album le coop réussit tout ce qu’il entreprend et expérimente sans perdre en cohésion et en efficacité. Rassuré par le succès de love it to death, Alice Cooper est aussi à l’aise dans les morceaux les plus hard que dans les mid tempos ou les breaks plus blues.

Mais son efficacité ne s’amenuise pas lorsqu’il décide d’explorer des territoires moins familier et presque progressif. Le résultat est remarquable sur le morceau titre et son orgue menaçant, mais c’est surtout « desperado » qui sera la plus belle réussite de cette tendance plus expérimentale. Porté par des arrangements orchestraux mémorables, Alice Cooper signe une mélodie nostalgique ou Ennio Morricone rencontre les doors.

Composé de huit titres dont autant de classiques, Killer est un album incontournable et intemporel ou Alice Cooper est au sommet de son talent.

Billion dollard babie (1973)

Après un killer qui a propulsé le coop et son groupe au sommet grâce a un hard rock heavy inspiré Billion Dollard babie marque un virage dans le son du groupe . La ou le son de killer était plus brut et sans fioriture la production est ici plus soigné et le son de l’album fait souvent pensé au glam rock des année 70 .

Album concept, opéra rock, un peu tout cela à la fois, Billion Dollars Babies s’amuse plus qu’il ne flatte les traumatismes de ses contemporains. Visiblement formatés radio, la plupart des titres jouent sur l’humour là où Cooper se serait risqué au cynisme. Portés par un groupe et quelques guests qui connaissent maintenant toutes les ficelles, cet album est un pur divertissement. Usant du miroir grossissant pour assurer ses effets, Alice Copper laisse sa vision de l’Amérique au placard et taille dans le vif de sujets aussi divers qu’avariés. En un clin d’œil, on passe d’un rendez-vous chez le dentiste à la profession de foi d’un nécrophile.

Toujours un pied dans la marge, avec parfois une pointe de lyrisme, notre Mr Nice Guy met le doigt là où ça démange. C’est osé, surréaliste et ça marche. Sans se prendre au sérieux, fardé de second degré, l’univers d’Alice balaye devant les portes d’une société un peu trop sûre d’elle, tout en nous offrant un spectacle où les illusions sont multiples. Laissant la part belle aux orchestrations, l’amuseur public signe son rock d’effets inattendus. On est là pour épater la galerie, nous en mettre pleins les yeux, surtout surprendre. En matière d’ambiguïté, Mary Ann, chanson d’amour piano et voix façon année 30, en connaît un rayon.

Si pour beaucoup, cet album fait encore figure de référence aujourd’hui, c’est parce que derrière toute cette grandiloquence, ce funambulisme musical, Vincent Furnier ne perd pas un instant de vue qu’il ne s’agit que de spectacle, de music-hall. Sans se dénigrer, Alice nous invite à lire entre les lignes de ses frasques pour mieux nous faire comprendre que c’est l’époque qui fournit matière à son personnage et non l’inverse.

Welcome to my nightmarre

Lorsque cet album sort nous sommes en 1975 et Alice Cooper vient de virer son groupe après deux immenses albums, killer et billion dollard babie. Avec son groupe Alice avait mis en place un show révolutionnaire, grand guignolesque et subversif. C’est représentation ajoutaient une dimension théâtrale a ses show rock n roll. Alice jouaient alors son propre rôle, chantant en camisole de force et enchainant les mises en scène devant un publique conquis.

C’est pourtant seul qu’Alice vas réussir a ce libérer de toutes contraintes pour atteindre la perfection de sa musique. Concept album culte, welcolme to my nightmare nous invite à entrer dans les cauchemars de son géniteur. Pour restituer au mieux l’ambiance de l’album Alice Cooper produit une musique plus adulte et varié sans renier le coté subversif et guignolesque qui a fait son succès. L’album s’ouvre sure « welcolme to my nightmare », morceau presque jazzy ou Copper offre un chant posé et les cuivres installent une ambiance feutré. Alice soigne son histoire, la musique se fait lourde, enjoué ou inquiétante, les teintes variant au rythme du récit. Malgré la musique globalement plus posé qu’auparavant la Coop sait encore balancer quelques rock entrainants. C’est le trio « department of youth » « cold ethil » et « escape » qui joue se rôle ici. Le premier est un classique, sur un ton ironique le coop donne de la voie soutenue par un riff d’une grande efficacité. « cold ethil » et « esccape » paraissent un peu plus posé, la production ne mettant pas bien en valeur le coté rock de ces morceaux.

En se débarrassant de son groupe Alice Cooper est devenue le seul maitre de sa musique et de l’univers qu’il a crée. Débarrassé de toute contrainte il a pue laisser libre court a son inventivité pour produire un album varié, délirant et fascinant. Avec welcolme to my nightmarre le grand cirque d’Alice Cooper trouve sa plus parfaite expression. La sorcière Alice est au sommet de son art et n’a pas finis de choquer la puritaine Amérique.

Uria heep : S’éloigner de deep purple

Ceux qui les ont connut grâce à look at yourself les voient comme un sous deep purple , les autres les classerais volontiers dans le prog rock.

Quelque soit le diagnostique, ces deux jugement ne peuvent que faire passer le heep pour un groupe mineur.

Les progeux leurs reprocheront des compositions trop courte et simpliste alors que les fans de hard rock jugeront leurs albums pompeux.

Pourtant, en prenant certaines libertés avec les codes du hard rock le heep a réussit a produit quelques albums passionnant.

Retour sur une période essentiel ou le heep est passé d’un hard rock conventionnel à un rock plus riche.

Uria heep : look at yourself (1971)

Nous somme en 1971 et le hard rock est roi. Led zeppelin est au sommet et chacun de ses albums est un événement, deep purple est au même niveau après la sortie du monumental in rock, Alice Cooper défie l’Amérique puritaine a grand coups de prestation théâtrales …. Ces exemples ne sont qu’un échantillon d’un début de décennie ou les chefs d’œuvres se multiplient dans une joyeuse orgie de riffs électriques.

De son coté, Uria Heep vient d’achever une tournée en compagnie de Steppenwolf et s’apprête à entreprendre le virage le plus important de sa carrière. Car avec look at yourself , sans doute sous l’influence de Steppenwolf et conscient de la tendance musicale de son époque, Uria heep va enfin trouver sa voie. Finie le joyeux bordel de « salisbury » et le coté pseudo prog de son morceaux titre. Avec « look at yourself » le heep entre dans l’arène des hard rockeurs à grand coups de riffs tranchants.

Ce virage radical, et le fait que l’album soit sorti seulement quelques mois après le « in rock » de deep purple, feront passer le groupe pour de vulgaires opportunistes venue profiter d’une formule très lucrative. Mais contre toute attente cet album tient la route de bout en bout et s’avère plus complexe que ce que ses riffs plus musclé pourraient laisser croire. Car de sa période plus « progressive » le heep a gardé un certain élitisme, une plus grande musicalité et un culte de la mélodie. Certes, le groupe paie son tribut au culte de la violence sonore avec les très heavy « look at yourself » , « love machine » ou « tears in my eyes » , mais c’est toujours avec une plus grande ouverture musicale.

Dans l’ensemble le chant est plus mesuré et mélodique, les riffs moins agressif reste plus élaboré que la moyenne, et l’orgue plus recherché rappel parfois Emerson lake et Palmer. Coincé entre la lourdeur d’un black sabbath et l’agressivité de deep purple , Uria Heep propose un hard rock plus travaillé et au structures plus complexe.

Avec ces clavier et orgues fougueux et la voie théâtral de son chanteur, uria heep proposé une nouvelle vision du hard rock. Cette vision aussi honteusement décrié que passionnante trouve une de ses plus belles expressions sur look at yourself.

Demond and wizard (1972)

Formé en 1969, Uria Heep fait partie des groupes de hard rock les plus originaux de son époque. Le second album du groupe les fera connaitre grâce à son morceau titre. Il est vrai que les morceaux de 16 minutes accompagnées par un orchestre ne sont pas légions dans le milieu du hard rock. Une question commence alors à tarauder une critique rock avide de nouveauté : Uria Heep est il un groupe de rock progressif ? Mais en 1970 le hard rock est roi, Deep Purple et led zeppelin ont sorties leurs premiers chefs d’œuvres et les fans de gros riffs se multiplient. Le troisième album du groupe fut donc plus hard, dans la ligné d’un deep purple en pleine ascension.

Avec cet album, le heep affirmait clairement sont appartenance au hard rock. Mais la critique ne veut rien savoir et l’aspect plus mélodique des deux albums suivant relancera la folle rumeur. Sortie en 1972, « demond and wizard » est le quatrième album du heep. C’est aussi le plus remarquable, le groupe y est efficace dans la violence comme dans la douceur. Mais l’étiquette progressive empêchera l’album d’être considéré à sa juste valeur et « demond and wizard » rejoindra rapidement le rang des classiques oubliés du hard rock. Car il est difficile de s’imposer lorsqu’une intelligentsia rock vous colle une étiquette erronée. Face à king crimson et autres soft machine, le heep passe au mieux pour un groupe anecdotique, au pire pour des imposteurs. Privé de sa classification naturelle, « demond and wizard » ne sera jamais aussi reconnu que les chefs d’œuvres du hard rock dont il fait indéniablement partie. Pourtant « demond and wizard » est une réussite à mis chemin entre le heavy rock de black sabbath et le hard rock mélodique de led zeppelin. La pochette illustre d’ailleurs parfaitement la musique présente ici. Inspiré de l’héroïque fantaisie, elle servira de nouvel argument à la critique pour qualifier le groupe de progressif. Il faut pourtant être sourd pour ne pas comprendre que Uria heep flirte ici avec l’urgence d’un deep purple (easy living), la noirceur d’un black sabbath(rainbow demond) ou le raffinement de led zeppelin (the wizard). Certain s’en rendront compte après plusieurs années, mais leurs nouvelles charges envers le groupe seront tout aussi infondées.

Pour eux, le heep serait désormais un groupe sans âme ayant avidement pillé la scène hard rock des seventies. Ceux la semblent oublier que ces musiciens jouaient déjà ensemble en 1967 soit deux ans avant les premiers pas du hard rock et le début du prog. Si « look at yourself » était clairement orienté heavy afin d’incérer le groupe dans la vague hard rock, « demond and wizard » est bien plus personnel. Vous connaissez d’autres groupes délivrant des morceaux épiques ou le chant grave et mesuré ferait pâlir Robert Plant ? Les brulots de hard rock présent ici ont de quoi rivaliser avec n’importe quel « whole lotta love » et autres « child in time ». Quant au grandiose final paradise/the spell, c’est un enchantement mélodique que seul le heep est capable de produire. Bref, cette critique comme d’autres avant elle ne tient pas debout. Relégué par les différent blogs et autres wikipédia , la rumeurs à pourtant la peau dure.

Il est donc temps de redonner à cet album la place qu’il mérite dans la grande odyssé du rock. En attendant, il prend place dans le top dix de ce site et je ne peu que vous encourager à le découvrir.

The magician’s birthday (1972)

Avec demond and wizard uria heep a frappé un grand coup en imposant un hard rock plus élitiste et soigné. Présenté des la pochette comme le successeur de son prédécesseur, « the magician’s birthday » fera encore mieux.

Nous voila donc revenue dans un monde musicale fait d’héroïque fantasy , de hard rock et de coloration prog. Toujours friand de mélodies aventureuses, « the magicien’s birthday » mélange acoustique et électrique avec une réussite exceptionnel. Même led zeppelin n’avait pas atteint ce niveau de beauté sur le led zeppelin 3, et des morceaux comme blind eyes offre une osmose parfaite entre raffinement acoustique et énergie électrique.

Pleins de confiance, le groupe se permet d’écrire des morceaux plus lourds comme ce « sunrise » mais garde son coté expérimentale avec ses cœurs fédérateurs. Tout ce qui faisait le charme de demond and wizard est ici transcendé, les ballades son superbes, les rock lourds entêtants, le tout est porté par un chanteur à l’aise dans tout les registres.

Relié par des textes faisant souvent référence au fantastique, « the magician’s birthday » multiplie les registres. C’est ainsi que le très heavy « sunrise » laisse place au rock electro acoustique « blind eyes » , la ballade dépouillé « rain » introduit « sweet lorraine » et ses guitares funky, et the magician’s birthday » s’impose comme le clou de ce spectacle musicale. Long de plus de dix minutes, ce dernier morceau renoue avec les structures complexes de « salisbury » avec plus de cohérence et d’efficacité.

En nous emportant dans un monde fantastique, uria heep produit son plus grand chef d’œuvre.

Whitesnake : Bâtie sur les cendres de deep purple

Si on veut une preuve de l’importance de deep purple et du génie de ses membres, il suffit de regarder les projets que ses ex membres ont battient.

Du rainbow de Blackmore au black country communion de glenn Hugue en passant bien sur par whitesnake, tous ces musiciens ont durablement marqué le hard rock.

Il faut dire que, sous l’impulsion de Blackmore, deep purple n’hésitât pas à remplacer plusieurs de ses musiciens clefs.

C’est pourtant ce même blackmore qui claquera la porte en 1976 entrainant ainsi la séparation du groupe la même année.

Whitesnake sera donc tout d’abord perçue comme une prolongation de la troisième formation de deep purple.

Cette impression ne fera que ce renforcer lorsque Ian Paice rejoindra la formation.

La collaboration du batteur ne durera toutefois que le temps d’un album, « lovehunter », qui sera le premier succès du groupe.

Deux album après, le groupe devient un incontournable de la scène hard rock.

Ready and whillin (1980)

La fin des années 70 fut meurtrière pour les dieux du hard rock. Victime des abus de certain de leurs membres ou de tensions internes, la plupart des piliers de cette décennie s’éteignent ou sont en perte de vitesse. Led zeppelin enchaine les drames, black sabbath congédie Ozzy Osbourne et surtout deep purple se sépare. Malgré plusieurs changements de chanteur le groupe à toujours réussit à produire des albums de qualité. Mais après plusieurs concerts désastreux la cohabitation entre ces musiciens est devenue impossible.

Suite a cette séparation Coverdale et Blackmore ne tarde pas à fonder des groupes dont la popularité égalera presque celle de leurs anciennes formations. En effet le rainbow de Ritchie Blackmore et le whitesnake de Coverdale font salle comble ,et prolongent encore un peu l’âge d’or du hard rock. Après deux premiers albums prometteurs le Cov est rejoint par deux autres ex membre de Deep Purple. A l’annonce de ce qui ressemble presque à une reformation de deep purple l’attente du public est forte. « ready and whiling » devra donc être l’album de la révélation pour whitesnake tout en évitant de tomber dans la parodie de deep purple. Et contre toute attente « ready and whiling » vas largement remplir cet objectif.

Les compositions présentes ici ne s’éloignent pas du hard rock seventies mais la qualité des morceaux ferait presque oublier « smoke on the water » et autres « child in time ». Soutenue par la rythmique métronomique de Ian Paice David Coverdale alterne les registres avec virtuosité. C’est simple il n’y’a que des classique sur cet album, prenant le flambeau de led zeppelin les serpents blanc enchainent les brulots hard rock. Les riffs tranchants prennent l’auditeur à la gorge des les premières mesure de « ready an willing » pour ne le lâcher que lors de la ballade lumineuse « blind man ». Même le blues traditionnel « love man » est exécuté avec une virtuosité qui lui donne des aires de classique.

D’une intensité rare « ready and willin » contient les dernières braises d’un hard rock bluesy en pleine déliquescence. En 1981 « come and get it » viendra prolonger un peu le plaisir avant que la new wave of british heavy metal ne balaye tout sur son passage.

Live in the heart of the city (1980)

Octobre 2016 : Le renouveau hard rock bas son plein et lorsque votre serviteur fais son sac pour une foire au disc, il imagine déjà les étales pleins de classiques allant de led zeppelin a scorpion child.

Mais il s’attend aussi, fatalement, à voir ces chefs d’œuvres de blues sur amplifiés rangés à coté de la clique des branleurs de manches heavy métal. Car si il y’a bien une chose qui m’insupporte c’est ce rapprochement entre deux genres qui n’ont strictement rien en commun. Le hard rock est une musique puriste ou les guitaristes développent des riffs gorgés de blues et des solos pleins de feeling.

La plupart suivent d’ailleurs à la lettre l’expression de sir Keith Richard qui affirmait : « Ce que tu ne joue pas est plus important que ce que tu joue ». C’est en travaillant leurs feeling que les musiciens hard rock arrivent à faire passer des émotions et séduisent un publique toujours plus large. Il serait donc temps d’arrêter de les mélanger avec une tripoté de bourrin chevelue dont le seul but est d’étaler leurs techniques et/ou la violence de leurs son.

Ces pensés ne sont en aucun cas faite pour dénigrer un genre que j’apprécie moi-même. Mais dans un monde ou la culture musical est sans cesse déformée ou ignorée, il est important de définir correctement les courant dont on parle. Bref, me voila donc dans cette foire au disc en train de fouiller dans des bacs ou les megadeth et autres metallica cohabitent sans problème avec free. Après plusieurs minutes de fouille je rentre rapidement et m’empresse de nourrir mes cages à miel avec de bons riffs bluesy.

C’est donc sans hésiter que j’entame « live in the heart of the city » à un volume assez important pour entendre mes parents se plaindre de cette « musique de sauvages ». Il faut dire que depuis mes 18 ans ma consommation de hard rock était devenue plus raisonnable ce limitant à un classique du genre de temps a autre.

Il aura suffit d’un groupe pour raviver des sensations que je pensais avoir perdu à la fin de mon impétueuse jeunesse. Il faut dire que whitesnake a produit, de 1979 à 1981, une poignée d’albums cultes.

« in the heart of the city » n’est donc pas un simple live, c’est un brulot qui confirme le statut d’icône obtenue par le groupe de Coverdale.

Rassemblant une bonne part de l’élite musicale des sixties, le groupe transcende littéralement tout ses morceaux. Coverdale l’avouait lui même : Les albums studios servaient surtout à présenter au publique les morceaux qu’il entendrait en concert. C’est donc les versions définitives des plus grands morceaux des années précédentes qui défilent entre mes oreilles ébahies.

La production est monumentale et met parfaitement en valeur chaque instrument. Ian Paice s’affirme comme le dieu Thor de la batterie, sa frappe monumentale et précise cisèle une rythmique irréprochable magnifiée par le riff dantesque de Micky Moody. Cette alliance de choc soutient à merveille un Coverdale qui se transcende au chant. Rare son les chanteurs capable de rivaliser avec sa prestation qui est aussi irréprochable sur les blues lubriques que sur les brulots rock.

Lorsque raisonne les dernières notes de « take me with you » une seul envie me brule les doigts : Appuyer sur replay pour profiter une nouvelle fois de ce classique. Whitesnake m’avait fait renaitre pour le hard rock et « in the heart of the city » allait devenir un nouveaux classique d’un genre que je ne cesserais d’aimer.

ACDC : hight voltage rock n roll

C’est une histoire que les hard rockeurs connaissent par cœur sans s’en lasser :

Nous sommes au milieu des années 70 et un gang de mercenaires australien viennent rappeler les enseignements de à grand coups de solo rageur.

Les premiers essaies de la formations passent relativement inaperçue, ne recevant que des moqueries de la part d’une presse musical qui les à toujours pris de haut.

Trop basique pour les journalistes, ACDC convertie pourtant de nouveaux adeptes à chaque album.

Et puis il y’eu highway to hell et sa succession de riffs cultes.

Pour une fois la critique fut bien obligée de s’incliner, acdc avait gagné son combat pour la gloire.

powerage (1978)

Nous somme ici pour corriger une des plus grandes injustices que le rock ait connue. Son nom ? Powerage . Ce disque sort en 1978 , à une époque ou le groupe commence a ce faire un nom grâce au succès de let there be rock en europe . Les tournées d’acdc sont alors plus grandes et les australiens commencent à jouer dans des émissions de radios anglaises.

Powerage est donc un album clef et son rôle est claire, confirmer le succès de let there be rock et installer enfin ACDC au panthéon du hard rock. Mais le publique en décidera autrement et l’album sera attaqué de toutes pars par des critiques acerbes provenant aussi bien des fans que des critiques rock.

Pour eux cette dernière livraison est indigne de « let there be rock « et partout on lui reproche la même chose, plus lent pour certains, manquant d’inspiration pour d’autre cet album se vendra moins bien que son prédécesseurs ce qui n’empêchera pas les fans de se précipiter aux concerts du groupe.

Certes dans l’ensemble powerage semble plus posé que les albums précédents mais cela n’est pas due à un manque d’inspiration bien au contraire , cet album revient juste a une influence majeur d’acdc , le blues .

Cette influence est palpable des le premiers morceau « rock n roll damnation «, angus enchaine ses accord de façon plus posé et la rythmique est plus lente. Il est étonnant de constater que les quelques morceaux plus tendue de l’album n’ai pas été retenue par les fans , pourtant riff raff prouvera sure le live « if you want blood « qu’ACDC n’a rien perdue de son énergie.

La cadence s’accélère aussi sure « kick in the teth » qui donne l’occasion a Bon Scott et au guitaristes d’abandonner toute retenue, les hurlements du chanteurs se mêlent aux guitares menaçante des frères Young pour atteindre une puissance rarement égalé depuis. Si l’on regarde de plus prêt la discographie du groupe on comprend vite pourquoi « powerage « a été aussi mal reçue .

Difficile de se faire une place lorsqu’on est le successeur de let there be rock et les prédécesseurs des fameux « higway to hell « et « back in black » ! Privé d’hymne tels que « let there be rock « , » highway to hell « ou « hells bells « cet album sera mal reçue et vite oublié, il est temps aujourd’hui de le réapprécier a sa juste valeurs. Car l’humeurs des fans de hard rock est parfois changeant et qui sait peut être que bientôt cet album sera aussi populaire que highway to hell .

En tout cas il a toutes les qualités requises.

Back in black (1980)

Oh j’entend déjà les hués des « hardeux mures », ceux qui se masturbent sur les prouesses de led zeppelin ou la virtuosité de deep purple . Et bien allez y continuer de dénigrer ceux que vous appelez les « groupes de bofs », de toutes façon aucune de vos remarque ne mettra en doute le fait que les australiens on sut s’imposer malgré toutes les difficultés qui se sont présenté devant eux.

Leurs premier chanteurs Bon Scott est même considéré comme l’un des meilleurs chanteurs de hard rock et croyez moi sa voie sauvage et son jeu de scène impressionnant n’avaient rien à envier a Ian Gillan ou Robert Plant ! Seulement voila alors que l’album « highway to hell « semblait enfin ouvrir au groupe les portes d’un succès mondiale le chanteur est retrouvé mort ,noyé dans son vomie après une ultime beuverie, une mort certes pas très classe mais définitivement rock n roll !

Loin d’être annihilé par un tel coup du sort les australiens se trouvent un nouveau chanteur nommé Brian Johnson. L’anglais était alors connue pour sa participation au groupe Geordie , une petite formation Anglaise jouant un hard rock direct et sans fioritures . Ce choix n’est pas anodin car quelques années plus tôt Bon Scott avait déclaré à ses camarades que s’il lui arrivait quelque chose le meilleurs choix pour le remplacer serait de prendre ce chanteur à casquette … Etrange prophétie.

C’est donc accompagné d’un nouveaux chanteur que les fréres Young entre en studio afin d’y produire leurs prochain album en compagnie du producteur Mutt Lange qui officiait déjà sure « highway to hell «. Ce dernier opus sort en juillet 1980 et c’est toute la planète hard rock qui retient son souffle. Tous se sont vite rendue compte que Bon Scott représentait une bonne partie d’acdc , non seulement il apportait une certaine originalité aux compositions du groupe grâce a son chant atypique , mais en plus c’était lui qui écrivait tous les textes du gang .

Alors voire à sa place un chanteur comme Brian Jonson semblait annoncer les pires désastres. Certes le bonhomme n’est pas le plus mauvais dans sa catégorie mais sa voie éraillée continuellement poussé à son paroxysme est très proche des autres chanteurs de hard rock. Déjà que l’on reprochait au groupe son manque d’originalité voila que même le chant se banalise !

Il est vrai que ce chant vat donner un argument de plus au détracteurs du groupes, mais tenter de trouver un clone de Bon Scott se serait vite avéré ridicule voire inutile, la légende est morte

il faut désormais passer a autre chose d’autant que contre toute attente cette hommage va vite s’imposer comme l’un des meilleurs albums d’ACDC.

Des le départ le message est claire, Back in black est un album hommage et le deuil est déjà visible sure la pochette entièrement noire. Mais ne nous y trompons pas ce deuils ne change en rien la musique du groupe . On trouve toujours sur « Back in black « ces trois accord chère aux frères Young , ces solos ultra prévisible et une énergie inimitable.

Des les première note de hells bells l’album contient tous les ingrédients qui ont permis a ACDC de connaitre un succès croissant tout au long des années 1970 c’est aussi le deuxiéme album le plus vendue dans le monde après thriller. Alors oui bien sure la musique est toujours aussi simple, bien sure le chant de Brian Johnson ne vaut pas les vocaux plus mesuré de Bon Scott.

Mais franchement qui peut s’en plaindre après un tel résultat ? Hells bells nous sort des le départ un riff démentiel, introduit par 13 coup de cloche cet hymne vas ouvrir tous les concerts du groupe durant la tournée suivante. « You shook me all night long « a tous de l’hymne fédérateur et on l’imagine déjà repris par des centaines de personnes dans les stades du monde entiers. Back in Black est un déluge d’énergie brute et son riff saccadé lui vaudra d’être reconnue comme l’un des plus grands classiques du hard rock.

Cet album est sans aucun doute le plus grand acte de renaissance du rock n roll et encore aujourd’hui « les murs de la cité raisonnent ACDC ! ».

Status quo : forçats du hard blues

Cette fois ci c’est vraiment la fin, après plus de quarante ans de carrière Status quo annonce une tournée d’adieu prévue pour le moi de décembre. Cette longévité force le respect quant on relit les critique de magasine qui, à l’époque, avait une grande influence sur le grand publique. Pour rendre hommage à ce groupe trop peu reconnue je me concentrerais sur les heures les plus glorieuses de l’odyssée du quo. A cette époque, les forçats du boogie enchainaient les albums de hard rock bluesy et marquait au fer rouge l’histoire musical anglais (premier pays à vénéré ces musiciens). Préparez vous à vivre un moment de pur bonheur musical :

Dog of two head (1971) :

Pour moi l’histoire du quo commence avec cet album. Car si le groupe existe déjà depuis quelques années lors de sa sortie, c’est avec « dog of two head » que les anglais quitte la pop psyché pour le boogie rock. L’élément déclencheur de ce changement est avant tout financier, les gros succès du groupe ne se vendaient plus et il fallait trouver une solution.

Mais ce que certains oublient souvent c’est que c’est la maison de disque du groupe qui les à obligé a jouer de la pop pendant plusieurs années. Tant que la formule était payantes le groupe de Francis Rossi était bien obligé de ce plier à ce cirque et d’opté pour une musique très normalisé avec la tenue qui va avec (voir les photos d’époques).

L’argument financier ne tenant plus au début des années 70, le groupe quitte ses habits colorés et sa musique sirupeuse pour adopter des jeans et un hard rock bluesy simple et direct. « Dog of two head » est le premier grand album issu de ce changement. Les mélodies acides des débuts ont laissées place a des rythme binaire, la batterie est plus présente soutenant les riffs endiablés de Rossi et Parfitt.

Si ces riffs binaires font immédiatement leur effet, il serait dommage de passer à coté des solos savoureux que Francis Rossi distille tout au long de cet album. Entre deux cavalcades boogie, la ballade « nanana » annonce les futurs bijoux mélodiques des prochains albums.

Malgré l’indéniable maturité musicale de ses morceaux, « dog of two head » sera un échec commercial et encore aujourd’hui rare sont ceux qui ont déjà gouté à cet album injustement ignoré. On tient pourtant ici un album essentiel pour tout les amoureux de riff inspiré et de douceurs mélodiques.

Piledriver (1972)

« dog of two head » avait posé les bases du style boogie du quo. Sortie un an plus tard, « piledriver » creuse le même sillon tout en allant plus loin dans la virtuosité. Les brulots rock sont plus puissant et Rick Parfitt attaque ses riffs à une vitesse encore inégalé qui fera dire à Mike Oldfield que « les meilleurs guitaristes sont dans Status quo ».

Status Quo n’est pourtant pas un groupe de bourrin se contentant de pousser les amplis au maximum de leurs capacités. Au contraire, ce qui rend les albums du quo si entrainant c’est cet équilibre précaire entre sens de la mélodie et envolés hard.

Le quo n’adhère pas entièrement à la révolution hard rock qui domine le paysage rock depuis la sortie du premier album de led zeppelin. Car si les forçats du boogie sont impressionnant de maitrise lors des passages les plus rudes, les ballades tel que « unspoken words » ou « a year » auraient puent êtres écrites par un groupe de pop sixties.

Cette ambivalence donne à la musique des anglais une certaine authenticité et encre définitivement le son que le quo adoptera sur ses trois prochains opus.

Sans se soucier des critiques, le quo entame sa période de gloire et piledriver est le premier d’une ligné de cinq albums essentiels.

Status quo : hello (1973)

« piledriver » fut le premier album du quo nouvelle formule, celui ou sa personnalité musicale s’est épanouit pour la première fois. Cet album représente aussi le début du succès et le quo atteindra régulièrement le haut des charts européens pendants les années 70. Les albums s’enchaineront ensuite au rythme d’un album par ans, c’est donc en 1973 que sort « hello », l’album préféré des fans.

Plus hard que son prédécesseur, « hello » compense le coté répétitif de ses compositions par une énergie qui ne souffre d’aucun temps mort. Cette relative redondance n’empêche pas le groupe de parsemer l’album de quelques originalité comme « claudie » et sa mélodie pop ou le superbe forty five hundred time.

Ce dernier morceau est sans aucuns doutes le sommet de cet album, voir le sommet du quo. Démarrant sur tranquillement sur des influences country, ce titre monte en pression durant 10 minutes jouissives.

« Hello » marque aussi les débuts d’un Andy Bown encore discret mais dont on peut entendre quelques rares notes de piano. Le groupe s’autorise même à ajouter un saxo du plus bel effet sure la ballade « blue eye lady ».

Avec « hello », Status quo améliore encore une fois sont mélange de boogie rock spontané et de mélodie envoutantes. Le son excellent et l’homogénéité de cet album en font l’album idéal pour découvrir l’œuvre de ce groupe mythique.

Status quo : Quo

Après un « hello » plus varié, le quo rehausse le ton et produit avec « quo » l’album le plus hard de sa discographie. Les musicien ne retrouveront plus jamais ce niveau de sauvagerie sonore a tel point que « quo » peut être considéré comme leurs brown bomber.

D’ailleurs la batterie est ici largement mise en avant et Coghlan gratifie l’auditeur d’un solo de batterie comparable au célèbre passage instrumental de « moby dick ».

Les guitares acérés ne sont pas en reste et le duo Rossi/Parfitt joue plus vite qu’il n’a jamais joué. Les riff s’harmonisent ou se répondent à un rythme d’enfer comme sur ce « drifting away » ahurissant.

La ballade « lonely man » vient apporter un peu de nuance à cette décharge d’énergie, mais la guitare acoustique est bien rapidement rejoint par l’électrique pour ne pas plomber entièrement la tension du début.

« break the rules » est le single que la maison de disque choisira pour promouvoir l’album, c’est aussi avec « fine fine fine » le seul clins d’œil aux albums précedents.

Quo est un album à part dans la discographie des anglais. La sauvagerie des morceaux présent ici donne l’impression que la bande à voulu rivaliser avec deep purple , led zeppelin et autres black sabbath. Mais le pari est réussit et quo est un nouveau classique de status quo , voir du rock en général.

Status quo : on the level

Après un « quo » sauvage et à la production sale et direct , Status quo revient avec un album plus propre et ou les mélodies prennent plus d’importance. Pour expliquer ce changement il faut rappeler que deux points de vue contraires existent chez le quo. Le premier, défendue par Alan Lancaster, privilégie un rock direct et sans concession alors que le second, défendue par Francis Rossi, veut faire évoluer le groupe vers un rock plus mélodique.

« quo » était donc l’album de Lancaster qui co signait la majorité de ses compositions. Mais avec « on the level » c’est clairement Francis Rossi qui reprend le pouvoir en imposant une production plus propre et des mélodies plus soignées.

L’auditeur est toutefois rassuré des les première note de « little lady » : cette évolution ne c’est pas faite en reniant le boogie rock des albums précédents. Les morceaux sont toutefois moins immédiats comme ce « most of the time » qui alterne mélodies et rock à un rythme endiablé.

Même les compo de Lancaster sont moins immédiates, plus riche et mélodique, ce qui n’empêche pas « broken man » de ce classer parmi les meilleurs morceaux d’un album qui ne manque pas de perles. Après cet enchainement de variation, mélodie et riffs boogies , « by by johnny » viens conclure l’album par un retour au source sympathique.

Il est vrai que ce derniers tranche un peut avec les compositions plus complexes du reste de l’album. Mais personne ne pourra affirmer que ce rock binaire ne convient pas au quo qui en fera d’ailleurs un moment fort de ses futurs concerts.

« on the level » est un autre classique du quo, le coté plus propre de l’album permettra d’ailleurs à « down down » d’atteindre la première place des charts anglais.

Status quo : blues for you

Existe-t-il une meilleure représentation du quo que cette pochette inspiré d’une publicité que le groupe a effectuée pour une célèbre marque de jeans ? Le groupe a en effet largement promue cette matière lors de ses nombreux concerts en europe.

« blues for you » est donc un nouveau retour au son sale, à la simplicité et l’énergie des premiers albums. Faire la chronique de cet album est un exercice difficile tant celui-ci est proche de ce que le groupe a déjà fait.

« is there a better way » aurait put sortir sur « quo » et à peu près tous le reste aurait put être casé sur un autre album. Et pourtant on se fait encore avoir par ce boogie ultra simple. Mieux, on parvient à trouver, dans cet amas de reliques de fort bonnes factures, deux morceaux originaux !

Sur ce coup, le groupe peut remercier Rick Parfitt qui signe deux bombes sonore qui permettent à blues for you d’atteindre le statut de nouveau classique. « rain » et mystery song » sont en effet deux titres qui ne ressemble a rien de ce que le groupe à produit auparavant.

Le premier semble encore plus violent que n’importe quel morceau de « quo », alors que le second nous amène à nous demander comment le groupe fait pour suivre le rythme imposé par son fulgurant guitariste.

En un mot comme en mille la réussite de ce « blues for you » ne s’explique pas, elle se vie.

Live

Status quo est en ces années 70 la bête noire de tous les apôtres du bon gouts musical qui ne pouvait pas accepter le succès de ce qu’ils jugeait comme un groupe de beaufs (leurs musique était surtout apprécié par la working class et on pouvait souvent voir leurs photos sur des paquets de chips dans les années 70 ) .

Privé d’une promotion non négligeable (les magazines rock pullulent dans les années 70 et ont une audience considérable) le groupe forcera le respect sur les scènes d’Europe et finira par atteindre le succès commercial en 1975 .

Ce live enregistré a l’apollow de Glasgow et sortie en 1977 représente l’âge d’or du groupe autant commercialement qu’artistiquement.

Non seulement leurs musique prend toute son ampleur sur scène mais en plus le set est parfaitement maitrisé la simplicité de ces riffs binaire prends ici une dimension démentiel. Durant un peu moins d’une heure est demie le quo forge un boogie rock brute de décoffrage devant un publique conquit.

Après avoir produit une série de chef d’œuvre binaire, le quo marque l’histoire du rock en publique de son empreinte. Tous les classiques sont présents et le groupe transcende littéralement le « roadhouse blues » des doors grâce à une version incendiaire à faire pâlir Morrison lui même.

Ne souffrant d’aucun temps mort « live » est un album culte, c’est aussi les témoins d’une époque de gloire que le groupe n’égalera plus jamais.

Rockin all over the word

1977 sera l’année des tensions, les drogue augmentent les égos, le groupe n’a toujours pas réussit a séduire l’Amérique et les critiques continue d’attaquer violement Status quo.

L’objectif de cet album sera donc de séduire le marché américain grâce à une production très clean et de faire taire les critiques en expérimentant pour la première fois. Le problème c’est que le publique fidèle réagira mal à ce qu’il prend comme une insulte au boogie rock qu’il aimait tant.

Et en écoutant l’album on peut difficilement contredire les critiques de ces fans. Certes les compositions ne sont pas toutes catastrophiques, loin de la, mais les bidouillages et autres synthés rendent l’écoute pénible et vous regretterez vite les bon vieux piledriver et autres quo.

Seul « hold you back » et « rockin all over the word » sortent réellement du lot mais le premier est le seul morceau proche des premiers albums alors que le second est une reprise.Pris à part « rockin all over the world » peut paraitre correct mais c’est quant on l’écoute après les cinq premiers albums que l’on prend conscience de toutes les faiblesses de cet album.

« rockin all over » n’est en fait que le prélude des problèmes auquel le groupe sera confronté par la suite. Ecartelé entre son envie de plaire au plus grand nombre et son souci d’authenticité, Status quo ne sera jamais concilier les deux et ses prochains albums alterneront retours triomphales et navets musicaux.

If you can’t stand the heat

Après l’échec catastrophique de « rockin all over the word » , Status quo décide de tenter autre chose avec cet album. Le groupe a en effet écouté ses fans et la campagne de pub qui suivit la sortie de l’album mettra en avant son son chaud en total contradiction avec le coté glacial et « clinique » de son prédécesseur.

Et ce n’est pas encore avec cet album qu’on les accusera de publicité mensongère. Porté par des cuivres très présents, « if you can stand the head » produit en effet un son particulièrement chaud qui colle a merveille au boogie des anglais.

La première face est particulièrement brillante avec notamment « gonna teach you to love me » ou Coghlan est impérial à la batterie. « long legged Linda » est aussi un moment fort de l’album avec ses cœurs féminins surprenants.

Mais quelques petits dérapages subsistent tout de méme comme pour nous rappeler que l’age d’or de Status quo est déjà derrière lui. Ainsi les sonorités discos d’ « accident prone » font un peu tache et ne colle pas au coté authentique que le groupe a voulut donner à cet album.

De plus la batterie est étouffée au mixage, du coup les martellements si caractéristique de Coghlan sont parfois presque inaudibles.

Ces quelques griefs ne gâchent toutefois pas le plaisir que procure l’écoute de cet album de très bonne facture.

whatever you want

« Whatever you want » est un vrai petit miracle, le dernier tour de piste d’une époque glorieuse que l’on croyait révolue. Et pourtant l’album n’a rien d’un retour en arrière, c’est au contraire un extraordinaire bond en avant.

Status quo fait une nouvelle fois l’inverse de ce qu’il a produit sur son album précédent, c’est- à-dire un album très propre à la production léchée. L’affaire démarre sur le riff d’anthologie de « whatever you want » qui est mis en valeur par un son très claire.

Si le synthé est bien présent sur cet album, le groupe ne c’est pas sentit obligé de noyer ses composition de synthés et autres bidouillages évitant ainsi de reproduire l’erreur de « rockin all over the word ».

Les expérimentations sont désormais misent au service de la musique, et si certains morceaux n’ont besoin que d’instruments traditionnels, et bien le groupe ne met que le nécessaire. Malgré le fait que les claviers soit relativement discrets , c’est bien sur cet album qu’Andy Bown commence a briller en soutenant le solo de « whatever you want » ou en clôturant la magnifique ballade « on a island ».

« whatever you want » montre un status quo au meilleurs niveau. Le groupe à sue garder le meilleurs de ses expérimentation passées pour produire un dernier classique.

Ted Nuggent : gonzo rock

Ted nuggent fait sans doute partie des plus grandes bêtes de scène de la fin des années 70.

Véritable dieux de la guitare hard rock , l’américain balance un hard blues maitrisé et direct.

Retour sur la carrière de celui qui affirmait volontiers : « si cette musique est trop forte pour vous c’est que vous êtes devenue trop vieux. »

Ted nuggent

Cet album est le premier chapitre d’un périple qui mènera Nugent au sommet du hard rock. Sortie en 1975, « ted nugent » éloigne d’emblé le nuge de la scène hard rock seventies.

Pendant que led zep , deep purple ou black sabbath emmènent le hard rock toujours plus loin, Ted Nuggent joue un hard rock n roll basique et gorgé de blues. Ayant démarré sa carrière avec the amboy duke en 1965, le guitare heroe bénéficie déjà d’une certaine expérience lorsqu’il enregistre ce premier album solo.

Cette maturité ce sent sur l’album, ted nugent y est étonnant de maitrise et cisèle des petites perles de blues rock chromés. D’une qualité incroyablement homogène, ted nugent est celon l’aveu de son auteur le meilleur albums du « motor city madman ».

Loin d’être rétrograde, le rock old school du guitariste parait même intemporel grâce a un jeu tout en puissance qui n’a rien à envier à la puissance de feu de deep purple et autres led zeppelin.

La production quant à elle est fraiche tout en collant parfaitement à l’orientation old school des morceaux. Ce son très propre met parfaitement en valeur un album ou se côtoie avec une facilité déconcertante envolé hard rock et blues traditionnel.

Vous l’aurez compris « ted nugent » ne souffre d’aucun défaut. En ramenant le hard rock à une certaine simplicité, le nuge atteint un degrés de perfection rarement observé sur un premier album.

Double live gonzo

Le rock est aussi fait de personnages borderline, mystérieux, aux valeurs parfois bizarres voire douteuse. Ted Nugent fait sans aucun doute partie de ceux la.

Ayant connue le succès des 1975 avec un premier album de hard blues survolté, Nugent se fait aussi remarqué pour ses idées extrémistes. Farouche défenseur des armes à feu, pro guerre et partisant de la peine de mort, ses idées auraient pus lui valoir une retraite anticipé.

Mais Nugent est avant tout un grand guitariste capable d’électriser les foules lors de concerts survoltés. Sortie en 1978, double live gonzo montre un Nuggent au sommet de son art.

Si la rythmique peut paraitre familière aux amateurs de hard seventies, l’originalité vient surtout du jeu de guitare de Nugent. Sa gibson byrdland n’étant pas adapté à une musique aussi violente, elle produit un son saturé et plein de distorsion qui accentue la violence de son jeu. Il suffit d’entendre sa reprise de « baby please don’t go » pour ce rendre compte du spectacle auditif qu’est Ted Nugent en live. il ne se contente pas de reprendre ce standart, il le viole a grand coups de riffs tranchants imposant ainsi une vision du blues plus violente et intense. Le nuge profite de la scène pour laisser libre court à son énergie démentielle, et pour cela il n’hésite pas à revisiter ses morceaux.

Strangehold devient un long blues rock de solos dantesque, « motor city malhouse » dépasse les 10 minutes de furie hard rock et hibernation flirte avec le psychédélisme. Double live gonzo revisite toute la carrière de nugent à l’exception des morceaux issus de ses précédents groupes et d’un cat scratch fever fidèle à sa version studio.

Personnage atypique, sur scène comme en dehors, Nugent a surtout livré une tripoté d’album incontournables. Ce live gonzo fait partie des enregistrements qui ont placé son nom au sommet de l’odyssé rock.

Thin lizzy : alive and dangerous

On ne cite jamais assez Phil Lynott lorsque vient l’heure de répertorier les plus grand songwritter du hard rock.

Pourtant, en mêlant hard rock et musique celtique, le bassiste a produit des albums magistraux.

Malheureusement, le bassiste était le à maitriser cette formule faite de chorus binaires et de mélodies touchante.

Thin Lizzy s’effondrera donc en même temps que son chanteur en 1985.

Jailbreak (1976)

En 1973 le single « wiskey in the jar » a apporté un début de reconnaissance à thin lizzy. Fort de ce succès le groupe part en studio pour enregistrer son premier album. Sortie en 1976 « jailbreak » est le premier volet d’une série impressionnante comparable aux quatre premiers albums du zep ou aux classiques du blue oyster cult.

Depuis 1969 le hard rock est en pleine expansion, les riffs cultes s’enchainent et marque a jamais la culture rock. Avec « Jailbreak » Thin Lizzy a bien l’intention de s’incérer dans ce mouvement prometteur. Et le résultat sera au dessus de toute attente, doté d’une section rythmique irréprochable les irlandais enchainent les solis étincelant.

Tous les composants de cet album tiennent la comparaison avec les ténors du hard rock. Les solis mélodique, féroce ou virtuose n’ont rien a envier aux heures les plus glorieuses de Jimmy Page ou Ritchie Blackmore.

Les morceaux cultes ne manquent pas « emerald » est une des compositions les plus sauvage que le trio ait écrit, « Jailbreak » est doté d’un riff qui n’a rien a envier a « whole lotta love » et autre « iron man », et surtout « the boys are back in town » est une des ballades les plus efficaces jamais écrite.

La mélodie dépasse les meilleures ballades d’UFO, l’écoute de ce morceau rappellera d’ailleurs des souvenir au commun des mortels sans que celui-ci ne puisse citer le nom du groupe qu’il entend.

Et c’est bien dommage car avec cet album et ses quatre petits frère thin lizzy devenait, en ces glorieuses seventies, aussi populaire que led zeppelin.

Live and dangerous (1978)

Il aura fallut 4 ans aux irlandais de thin lizzy pour démarrer leurs ascension. C’est avec l’adaptation de « wiskey in the jar » que le groupe va entamer son ascension. Aujourd’hui la formation de Phil Lynott est reconnue comme l’un des groupes les plus importants de la scène heavy métal.

La sortie de « jailbreak » en 1976 et « bad réputation » en 1977 vas faire entrer le quatuor dans une autre dimension, ils font désormais partie du cercle très fermé des groupes qui vendent leurs albums par millions.

Suite a ce succès une foule croissante d’amateurs de gros son se presse aux concerts de thin lizzy et le groupe a bien compris qu’il était temps d’enregistrer un album live pour immortaliser cet âge d’or. Enregistré durant deux tournée effectué en 1976 et 1977, « live and dangerous » présente en grande partie les morceaux de Jailbreak .

Si les morceaux les plus puissants de thin lizzy on pue surprendre lors de la sortie de leurs versions studio cela n’est rien comparé à leurs versions live. A l’instar des who thin lizzy a toujours sue se transcender en live et si les guitares jouant simultanément une mélodie harmonisé était déjà présente sure les versions studio, elles prennent une autre dimension lorsqu’elles sont débarrassé de tout artifices.

Les ballades ne sont pas en reste et des chansons comme « dancing in the moonlight » ou « still in love with you » permettent au publique de souffler un peu entre deux charges électrique, les guitares se font alors plus mélodique et la voix de Phil Lynott vient sublimer le tout pour faire de ces ballades un autre moment fort de ce live. Vous l’aurez bien compris ce live fait partie des incontournable du genre et malgré ça longueur (il est sortie sous forme de double album) il reste l’un des live les plus intéressant du heavy métal.

Black rose

Venue d’Irlande thin lizzy c’est imposé sure la scène mondial grâce au single « whiskey in the jar » suivie du monumental « jailbreak ». Mais la carrière du groupe explosera réellement grâce à la sortie des albums « bad réputation » (1977) et « live and dangerous »(1978).

A partir de cette date Thin Lizzy devient un groupe aussi important que led zeppelin et Phil Lynott est reconnue comme un songwritter hors pair. Aussi à l’aise dans l’élaboration de mélodies envoutantes que dans la construction de riffs binaires le divin métis a désormais atteint le sommet dont il rêvait.

« Black rose » est l’album des premiers doutes car le succès a apporté avec lui son lot d’effet indésirable.

Phil Lynott se prend de passion pour le mouvement punk et participe a l’élaboration de « so alone » de Johnny Thunder, s’enfonce dans des dépendances a diverses substances, et surtout le groupe connait son premier changement d’effectif avec l’arrivé de Gary Moore comme guitariste soliste. Bien qu’étant proche de Phil Lynott , Gary Moore enregistre son premier album avec thin lizzy et ce changement inquiète les fan.

Qu’ils se rassurent « black rose » n’est pas l’album du déclin bien au contraire. Les addictions n’ont pas encore eu raison du talent de Phyl Lynott qui n’a rien perdue de sa voix et de son jeu de basse plein de groove.

Même si le chanteur avoue sure « got to give it up » qu’il serait temps d’arrêter les conneries, drogue et alcool n’ont pas encore eu raison de son talent. Thin lizzy a sue garder toute sa richesse musicale et mélange encore avec brio funk, musique celtique et hard rock pour le plus le plus grand bonheur de ses fans.

Entre émotion (Sara) et joutes de guitares (got to give it up) thin lizzy nous emmène un dernier sommet avant de s’effondrer.

Quitte de survie dans une décennie honteuse

Nous arrivons maintenant dans les terribles eighties.

Autant dire que pour le hard rock, comme pour le rock en générale, cette décennie ne fut pas glorieuse.

Les géant gloires passé tombent toute dans une période de vide artistique et le synthé devient l’instrument roi d’une pop qui contamine tout.

Désireux de s’adapter, de nombreux groupes s’orienteront vers un son plus pop.

D’aerosmith à Status quo, les groupes vont s’engluer dans une pop qui, bien souvent, les poussera au bord du gouffre.

Voici donc une poignée d’album à sauver dans cette décennie que le rock semble aujourd’hui vouloir oublier.

Motley crue : dr feelgood

Motley Crue se forme à Los Angeles en 1981 et connait ses premiers succès grâce à l’album shout at the devil sortie 2 ans plus tard. A partir de la le groupe vas marquer l’Amérique grâce à sa musique et son comportement hors de scène.

Style vestimentaire excentrique, consommation excessive de drogues, motley crue choque l’Amérique et profite à fond de son succès. Mais en les premiers effets de ce style de vie effréné se fond sentir à partir de 1985, Vince Neil échappe de peu à la prison et Nikki Sixx manque de mourir d’une overdose d’héroïne.

Après avoir effectué plusieurs concerts en première partie d’Iron Maiden le groupe décide donc de partir en cure de désintoxication et enregistre ensuite un nouvel album. Des la pochette de ce dr feelgood le groupe annonce la couleur « on se sent mieux » annoncent ils et l’artwork très médical ne fait qu’enfoncer le clou.

Le crue revient donc sobre et près à en découdre sous la direction d’un producteur en pleine ascension (Bob Rock produira le fameux black album de metallica quelques années plus tard). Le résultat est impressionnant, Motley Crue a sue gagner en puissance sans perdre le coté « easy listening » des albums précédents.

Dr feelgood se place entre le rock fm de def leppard et les riffs surpuissants des guns n roses. Des le premiers titre le son massif du groupe prends l’auditeur à la gorge pour ne le lâché que lors de certaines ballades pas si molle que ça (time for change).

Le tout est parsemé de cœurs et refrains entrainant susceptible de séduire les radios et surtout la toute jeune MTV. Et la formule marche, cinq clip seront issues de cet album qui atteint le sommet des charts des sa sortie.

Ce disque est le sommet de la carrière du crue, après une première moitié de décennie plutôt pop et monotone, motley crue vas faire partie (avec métallica) des groupes venuent revitaliser le rock n roll.

Joe Perry : let the music do the talkin

Le rock a produit de nombreux album qui se sont écoulés par millions et font encore aujourd’hui le bonheurs des maison de disque grâce a de nombreuses rééditions luxueuses . Les groupes ayant produit ces album on peut a peut inscrit leurs nom dans la culture occidentale et ont accédé a la gloire et a la richesse .

Il n’est donc pas étonnant de trouver au détour d’un bac un vinyle dont l’auteurs nous parait familier . Car la gloire obtenue grâces a ces groupes n’a bien souvent pas empêchée leurs fondateurs de tenter une carrière solo avec plus ou moins de succès même si bien souvent ceux ci se sont résignés a voire leurs nom éternellement associé a leurs groupe .

Ainsi plusieurs grands noms de la scène internationales se sont planté en essayant de bâtir leurs carrières en dehors de leurs groupes d’origines . Car quoi qu’on en dise le publique reste peut ouvert aux expérimentations solo de ces dinosaures de stades .

Qui se souvient des albums que Pete Towshend a produit sans les Who ? Qui écoute en boucle les albums solos de Mick Jagger ? Et parmi ceux la combien savait que Roger Daltrey avait sortie des albums sans les who ? Tous les artistes précédemment cités ont pourtant marqués d’une pierre blanche la culture musical occidentale , mais ils resteront a jamais handicapé par leurs gloire passé , qui les empêchera toujours d’exister en dehors de leurs formations d’origine .

Pourtant leurs albums sont la , ignorés , méprisés , certains exemplaire en vinyles sont devenues de véritables pièces de collection . De plus l’attrait de ses albums est indéniable , c’est en générale ceux ci qui permettent de mieux comprendre l’apport de chaque musiciens a ces groupes vénérés , ainsi si les albums des guns sans Slash ont relativement peut attirés les oreilles des fans , Slash poursuit une carrière solo prolifique qui continue de passionner .

Pour Joe Perry le choix de produire un album solo n’a pas été un caprice de rock star grisé par le succès mais un moyen de continuer a faire de la musique . Les différents entre les chanteurs et guitaristes ont toujours rythmé la vie des groupes de rock et parfois ils conduisent a la dissolution pure et simple de leurs groupes . Il n’est donc pas étonnant de voire le guitariste d’Aerosmith larguer sont groupe à cause de

ses différent avec Steven Tyler , et ceux même si le groupe se portait bien artistiquement et commercialement .

Loin de perdre son temps , le guitar hero vas former un autre groupe et enregistré son premiers album sans Aerosmith . Le résultat ne choquera pas les fans du gang tant le hard rock présent ici est proche de la musique développé avec Aerosmith .

Si l’album est passé relativement inaperçue a sa sortie la chanson titre connaitra un grand succès en 1985 lorsque Steven Tyller profitera du retour de Joe Perry pour insérer ce tube dans le dernier album d’Aerosmith .

Mal aimé a cause d’un publique qui ne pouvait se résigner a voire Joe Perry jouer sans Aerosmith « let the music do the talkin » n’en reste pas moins un album honnête et ses morceaux ont le mérite de ne pas passé pour des daubes faces au classiques d’Aerosmith . Si par la suite l’appât du gains a mené le gang de Boston a « lisser » sa musique afin de séduire les radios et autres chaine musical , cet album solo garde une force et une énergie intact .

UFO : light’s out

En 1977 UFO est en pleine ascension. Après avoir intégré Michael Shenker en 1974 les anglais ont abandonné leur rock psychédélique heavy pour se tourner vers le hard rock. Les quatre albums issue de ce changement artistique font connaitre le groupe en Amérique et lui offre une grande notoriété en Angleterre.

Sortie en 1977, « lights out » est le quatrième album de hard rock produit par les anglais. Profitant des talent de Michael Shenker, qui était déjà un guitariste réputé avant d’intégrer le groupe, UFO livre un essaie plus travaillé et accessible. Doté d’une production très moderne qui met bien en valeur les riffs mordant de Shenker , les ovnis explore une multitude de registres.

Si le morceau d’ouverture ne surprendra personne, tant l’énergie qu’il déploie est proche du hard rock entêtant que le groupe produit depuis quelques années, les powers ballads et la reprise de « alone again or » de love ont de quoi déstabiliser les fans. « try me » s’éloigne en effet du hard rock simple avec ses note de violon et son chant mélancolique.

Le résultat est assez agréable, sans être LA ballade de cet album « try me » est une ballade aux arrangements luxueux qui se laisse écouter. Mais le passage le plus mémorable se situe en fermeture d’album : Devenue le morceau préféré d’un certain Steve Harris, « love to love » est sans doute le morceau le plus aboutit de cette album.

Les couches instrumentales s’y superposent magnifiquement et subliment les quelques solos épiques de Michael Shenker. Avec ce morceau UFO donne un bon aperçu de ce que sera le rock à partir de 1980. Son propre et travaillé, arrangement parfois luxueux et riffs épiques, la formule sera bientôt réutilisé par scorpion, def leppard et autre hard rockers soucieux de séduire les radios grand publiques.

« light out » voie UFO livrer les bases du rock 80’s mais il est surtout une étape essentiel de l’ascension du groupe. Après cet album l’Angleterre est conquise et l’Amérique ne tardera pas à accueillir ce phénomène.

Ufo : light’s out

En 1979 toutes les conditions étaient réunies pour qu’UFO sorte un album live capable de rivaliser avec les classiques du genre. Après quelques albums bluesy le groupe c’est octroyé les services de Mickael Shenker qui officiait auparavant dans scorpion.

Suite à ce changement d’effectif UFO fait évoluer sa musique vers un hard rock plus mélodique, taillé pour les radios et les stades. Les effets de ce changement ne ce font pas attendre et UFO sort, entre 1975 et 1979, cinq albums à succès.

« Strangers in the night » est donc le témoin des shows effectués pendant cette période de gloire. Enregistrer à Chicago, berceau du blues et donc du rock, ce live est un monument incontournable du rock.

La set list présente la crème des meilleurs albums d’UFO et il est tout simplement impossible de trouver un intrus dans ce best of live. Ces morceaux sont joués avec une précision et une énergie irréprochable, les claviers flattent l’oreille de l’auditeur tandis que Mickael Shenker distille quelque solo plein de grâces.

Phill Mogg module sont chant en fonction des morceaux et nous fait passer de l’énergie sauvage d’un « doctor doctor » à l’émotion de « love to love ».

Alliant passage bluesy, ballades mélodiques, solo virtuoses et énergie brute ce « stranger in the night » a tous du classique incontournable.

Un retour inespéré

Les années 80 furent bien mornes pour le hard rock. Ceux qui avaient atteint les sommets dans les années 70 sont en pleine crise ou mort et les métalleux ont remplacé les hard rockeurs obsolètes. IL faudra attendre 1987 pour qu’un album réanime une musique que l’on croyait en voit d’extinction. Retour sur le phénomène apetite for destruction.

Apetite for destruction

« You know where you are , you’re in the jungle baby Wake up it’s time to die ! » C’est avec ce crie de guerre qu’Axl Rose célèbre l’accès au sommet de son groupe après des années a écumer les club miteux. La ou jusque la les guns n’était qu’une bande d’ivrogne subvenant a leur besoins en volant les filles qui avaient le malheurs de coucher avec eux.

Cette album va leurs permettre d’atteindre les sommets, de jouer dans des stades combles et accessoirement de devenir riches .

L’histoire démarre en 1985 lorsque deux membres des Hollywood roses (axl roses et izzy stradling ) se joigne au LA guns composé principalement de Slash et Duff Mckagan , les guns n roses sont nés . La suite de l’histoire est bien connue et les guns après avoir signé chez geffen produiront en 1987 l’album qui allait d’emblée les placer au sommet du rock mondial .

Pourtant sa sortie en 1987 a été la source de bien des problèmes. Tout d’abord la pochette choisie par Axl Rose (une œuvre de Williams représentant une femme en train de se faire violer par une espèces de robot ) s’attirera les foudres des ligues de vertus américaines, ce qui obligera le groupe à changer la pochette d’origine .

Mais surtout l’album ne se vend pas a ça sortie et ça ne sera qu’après plusieurs demande de geffen que MTV diffusera le clip de « welcolme to the jungle » . Des la première diffusion le succès est immédiat (le clip sera pourtant diffusé tard dans la nuit ), et les téléspectateurs l’ayant vue enverront des lettres a MTV afin que le clip soit rediffusé . A partir de ce moment les ventes de l’album exploseront , aujourd’hui on compte prés de trente millions d’exemplaires d’apetite for destruction vendue dans le monde .

Par la suite Slash quittera le groupe après avoir appris qu’Axl roses c’était approprié tout les droits, Duff Mckagan et les autres membre feront de même . Malgré cela Axl Roses continuera de tourner avec un autres groupe en utilisant le nom de guns n roses, un album sortira d’ailleurs en 2008 . Slash, lui, montera avec les autres membres un groupe du nom de Velvet revolver qui produira deux albums salués par la critique avant de se séparer. Aujourd’hui il poursuit une carrière solo avec le chanteurs Miles Kennedy .

Et pour le bilan des guns ? En produisant une musique très influencée par Aerosmith et a coup de concert monumentaux ils ont rendue au rock sont attrait et sa démesure . Et rien que pour ça il resteront l’un des derniers grand groupe qui ai existé.

The cult : le groupe qu’on n’attendait pas

Avec des premiers albums aux influences new wave ou psychédélique, les anglais de the cult paraissait bien loin des sonorités plus épuré du hard rock.

C’était sans compter sur l’aide d’un certain rick rubin qui voit dans ce groupe un potentiel hard rock insoupçonné. Il va donc encourager les jeunes anglais dans cette voie et le résultat commencera à cimenter son statut de producteur incontournable. Retour sur un album que personne n’avait vue venir.

The cult : electric (1987)

The cult est un groupe aux multiples facettes. Ayant démarré sa carrière sous le signe du post punk, il c’est fait reconnaitre grâce à un rock plus psychédélique.

The cult aurait alors put creuser le même sillon pour s’assurer une carrière tranquille et pérenne. Mais ces musiciens sont d’une autre trempe et ils vont le prouver avec leur prochain album.

Sortie en 1987, electric est l’album rock des années 80, celui qui allait permettre aux irréductibles fans de riffs de survivre dans cette ère décadente de pop synthétique. Car, au risque de perdre ceux qui l’on découvert grâce aux relents acides de love, the cult fait renaitre les formules divines du classique rock.

Les riffs flirtent avec le génie d’un Keith Richard au sommet de son inspiration avec, en supplément, la puissance d’un Jimmy Page période led zeppelin 2 et l’efficacité d’Angus Young. On ne trouvera pas de ballades ici, les anglais n’ont gardé que les morceaux les plus puissants afin de produire un album de pur rock n roll. Mené par un chanteur se prenant pour un indien sous prétexte qu’il a passé quelques jours au Canada, le groupe profite de cet album pour rendre hommage au plus grand groupe de ce pays avec une reprise démentielle de « born to be wild ».

Avec « electric » the cult faisait renaitre un rock n roll groovie et direct qui semblait avoir disparue sous les assauts de la pop triomphante et d’un heavy métal en pleine expansion. Des années après les fait, l’exploit reste sidérant et on ne sait toujours pas comment ces jeunes blanc bec anglais on put faire revivre l’héritage américain avec une telle force.

Electric c’est le retour de tous ce que les hardos attendais sans jamais l’espérer, une ode aux guitares lourdes et sans compromis, un retour aux fondamentaux et à l’efficacité primaire des seventies. Et si cet album est trop violent pour vous c’est que vous êtes devenue trop vieux !

Et maintenant ?

Si vous lisez un peu les magazines spécialisé français vous devez parfois vous demandé si le hard rock est encore digne d’intérêt. Il est vrai que les article concernant les jeunes pousses sont plutôt rare. Rock et folk fut le seul magasine prêt a ce pencher sur la question. Mais la encore l’effort fut un peu ridicule … Deux pages pour parler d’une scène c’est un peu juste. Voila pourquoi nous nous attarderont ici sur les albums hard rock de ces dernières années.

Graveyard : les héritiers

Nuclear blast n’est pas vraiment le label ou l’on s’attend à trouver le futur du rock, fondé en 1987, il est surtout connue pour ses groupes de métal comme helloween ou anthrax.

Pourtant, le groupe de stoner graveyard parvient assez vite à trouver sa place au milieu de tous ces bourrins chevelus. Formé en 2006 ils se taille vite une solide réputation grâce à leurs blues rock teinté de sonorités psychédéliques.

Mais c’est en 2012 avec l’album « hisingen blues » que les suédois atteignent la consécration, le groupe à alors digéré ses influences classiques rocks, et, la ou les albums précédent pouvaient rappeler tour à tour led zeppelin , les rolling stones , black sabbath , ce dernier album nous propose un voyage dans le temps .

Plus précisément il nous ramène dans les années 1960 , lorsque les premiers groupes de hard rock mélangeaient un blues rock joué le plus fort possible avec des sonorités psychédéliques. « Hisingen blues » sera très vite salué par la critique rock qui est toujours avide de ce genre d’anachronisme.

Après cet album, les suédois abandonneront de plus en plus ces sonorités psyché pour ce concentré sur le blues. Sans chercher à ce moderniser, le groupe n’en garde pas moins une certaine originalité et ce blues est parsemé de quelques effets sonores alors que le chant de Joackim Nilsson varie entre phases mélodique et des passages plus violent chère aux groupes de hard rocks.

Bourré d’influences variées, la discographie des suédois nous offre une belle relecture du classique rock des années 70 sans tomber dans le purisme éculé. Alors que le groupe a sortit son quatrième album, l’écoute de sa discographie est un véritable voyage dans l’histoire du rock, voyage dont on aurait tord de se priver.

Hisingen blues

Alors qu’on se le dise des groupe comme graveyard ne produiront jamais d’albums qui changeront la face du rock , d’ailleurs ça n’est pas la prétention de ce jeune groupe formé en 2006 en suède .

Car depuis maintenant 7 ans les hardeux crient leurs amour de la musique de led zeppelin cream et autres groupes mythiques du hard rock à travers des albums vintages et bien enraciné dans le blues .

Des la pochette, le groupe nous avertie, on est ici en terrain connue . Mais qu’as t’elle de si spécial cette pochette ?

Et bien elle rappel les début du hard rock lorsque celui ci flirtait avec le psychédélisme avant de ce recentrer sur la recherche du riff culte .

Entre les influences blues et psychédélique les musiciens nous livre ici des morceaux qui rappel souvent la puissance du led zeppelin 2 .

De « Ain’t Fit to Live Here » qui ouvre l’album avec une force peu commune sans jamais tombé dans la violence gratuite a « No Good, Mr Holden » et ses accent psychédélique cette album ce contente de célébrer le hard rock des début sans tomber dans le copier coller .

Hisingen Blues montre qu’au delà de toutes les nostalgies le hard rock des origines ne vit pas que dans des sillons usés des vieux vinyles, n’existe pas qu’à travers de pochettes défraîchies, il continue de vivre avec des groupes au talent certain.

Innocence and decadence

Après des années 80 très pop, les groupes des années 90 à nos jours semblent redécouvrir le rock des années 70. Lancé par des groupes comme les white stripes ou les wallflowers cette tendance ne cesse de se confirmer depuis plusieurs années. Certes les whites stripes ne sont plus et les nouvelles formations ont plus de mal a obtenir une reconnaissance mondiale, mais ces deux dernières années ont encore été riche en pépites « vintages ». Du coté des labels indépendants, Ty Segall a atteint un succès populaire notable grâce a l’album « manipulatore » qui mélangeait la hargne des stooges avec le glam rock de T Rex, pendant ce temps Kurt Vile continue de surprendre les initié grâce a son folk rock rappelant parfois Neil Young. D’un autre cotés plusieurs petit labels se sont mis à signer des groupes jouant un hard rock 70’s proche du blues.

Graveyard vient d’un de ces labels et même si « nuclear blast » est spécialisé dans le métal les suédois n’ont pas eu trop de mal pour s’imposer. Des le premier album les suédois vont obtenir un succès suffisant pour organiser des tournées partout en europe, sobrement appelé « graveyard » ce premier album offre un stoner traditionnel mélangent le blues rock avec des sonorités psychédéliques, cette influence sera encore visible sure le deuxième album « hisingen blues » les morceaux semblent néanmoins plus aboutit. C’est en 2012 avec « light’s out » qu’ils amorcerons leurs premier virage artistique, finis les sonorités psychédéliques, désormais « graveyard » assume pleinement ses influences blues et des morceaux comme An Industry of Murder » , « The Suits », « The Law and The Uniform » , « Fool in the End » nous laissais espérer un revival rock tant graveyard semblait prendre plaisir a dépoussiérer le blues .

3 ans plus tard nous en sommes au même point et ce « innocence and decadence » sortie cette année reprends les choses la ou « light’s out » les à laissé. Dans l’ensemble on reste dans un blues rock sympathique mais plus rythmique, en effet l’album contient très peu de solos et … 4 ballades blues ! Et pourtant tous cela marche a merveille, « magnetic shunk » démarre le disc a cent a l’heure avant que « the apple and the trees » ne viennent rappeler Jimmi Hendrix grâce à ses riffs saturés.

Avec ce derniers album graveyard livre exactement ce que l’on attendait de lui et même si ce hard rock bluesy à déjà été entendue des dizaines de fois « innocence and décadence » reste un album plaisant pour tous les puriste du hard rock.

Rivals sons : les chefs de files

Si un groupe est aujourd’hui capable de revendiquer le statut d’incontournable c’est bien rivals son. Formé en 2009, le groupe a déjà sortie 4 albums dont les deux énorme « great western valkirie » et « hollow bones ». Retour sur deux albums grandioses.

Great western valkirie

On ne le répétera jamais assez mais le rock est intemporelle et même si certain média s’évertue a ne promouvoir que les artistes récent sans citer les influences des artistes de peur de faire fuir un lectorat plus jeune cette musique s’étale sur presque un demie siècle et non sur dix ans .

Et même si il arrive que cette musique s’éloigne de ces fondamentaux , régulièrement quelques groupe viennent nous rappeler que l’on peut suivre les leçon des grands anciens (led zeppelin , Rolling stones , doors ) sans pour autant passer pour un groupe de has been réactionnaire .

Les rivals sons font sans aucun doute partie de ces groupe la . Formé en 2009 leurs premier album sortie la même année annonçait déjà une belle carrières pour ce groupe dont le hard rock teinté de blues n’est pas sans rappeler un certain led zeppelin .

Great western valkirie est donc le dernier album du groupe , sortie en 2014 il est depuis salué par une critique unanime les inrock allant jusqu’à écrire ces quelques lignes : « Ne tournons pas autour du pot : Great Western Valkyrie est issu du même métal précieux que les chefs- d’œuvre forgés en leur temps par Led Zeppelin, The Doors et autres monstres sacrés du genre. Après avoir frappé très fort à la porte du panthéon avec Head down en 2012, Rival Sons y fait cette fois une entrée fracassante par la grâce d’un disque dont la puissance doit autant à la voix mi-ange, mi-démon de Jay Buchanan qu’au groove diabolique distillé par l’ensemble du groupe. »

L’album nous propose en effet 10 titre partagé entre brulot rock qui balancent sévèrement (electric man ,good luck , play the fool ) et des ballade captivante ( good thing , where i’ve been ) qui s’enchaine sans tant mort et sans aucunes faiblesse . Vous comprendrez donc qu’il m’est particulièrement difficile d’en rajouter tant ce great western valkirie fait du bien a une scène rock en pleins déclins.

De plus, loins de ce contenter de piller la musique de leurs illustre ancêtres, les rival sons se la réapproprie totalement afin de l’encrer durablement dans leur époque.

Great western valkyry est donc l’album de la consécration une consécration bien mérité.

Le classique rock ressuscite, vive le classic rock !

Hollow bones

Cela faisait plusieurs mois que j’esquivais cet album. De nombreux extraits circulaient pourtant sur youtube quelques jours avant la sortie et les chroniques pullulaient sur internet et dans les magazines.

Mais la peur était trop grande, great western valkirie avait placé la barre très haute et je ne voyais pas le groupe produire un autre album de ce niveau. Forgé dans le même métal précieux que les grands classiques des années 70, « great western valkirie » avait ajouté un nouveau chapitre à la mythologie rock.

Imaginer que « hollow bones » puisse dépasser son prédécesseur, alors que le groupe ne l’avait enregistré qu’en trente jours, me paraissais impossible. Mais les tentations étaient partout, sur les forums, les sites internet …

Après être tombé sure cet album par hasard, je me décide donc à plonger dans ce nouvel opus, avec un mélange d’excitation et d’appréhension que les fans de led zeppelin on due ressentir a l’écoute du troisième album du dirigeable.

Cette appréhension sera balayé des les premières note d’hollow bones part1. Moins immédiat que leurs prédécesseurs, les morceaux qui composent cet « hollow bones » brillent par une plus grande maitrise.

Jay Buchanan modère son chant afin de mieux coller au jeu plus complexe de son guitariste. Devenue l’un des musiciens les plus admiré actuellement, Scott Holliday a rallongé ses solo et varié les influences. L’ombre de led zeppelin est encore moins visible que sure l’album précédent et les musiciens garnissent leurs blues rock de touches psychédéliques, jazz ou gospel.

Les rivals son ont compris qu’il serait difficile de resservir le même mélange de niaque hard rock et de riffs fédérateurs sans décevoir. « Hollow bones » est donc un album plus mature et très riche musicalement malgré une durée relativement courte.

Chaque album semble renforcer la notoriété des rival sons et ce n’est pas ce dernier essaie qui ralentira leur ascension. « hollow bones » est encore une réussite qui fera date dans la culture rock.

Ghost : Emeritus mania

Pour nous le choc ghost c’est réellement fait avec la sortie de « meliora ».

Quelques jours plus tard le nouveau pape du grand guignol hard rock fut invité sur le plateau de nulle part ailleurs.

Si ces deux événement ont marqué le publique français, le groupe avait déjà sortit deux albums relativement ignorés.

Il faut dire que « meliora » était le coup de maitre de ces faux prêtres décadents.

Son ambiance particulière et son homogénéité ainsi que la variété de ses influences en ont fait un incontournable de 2016.

Retour sur un album divin.

Meliora

Depuis quelques années un phénomène passionne les médias spécialisés dans le rock et métal. Son nom ? Ghost.

Se présentant comme une secte sataniste tenue par le déjà iconique pape Emeritus, le groupe suédois c’est vite taillé une réputation de nouveau héros du heavy métal grâce a des prestations théâtrales millimétrés. Il n’est donc pas étonnant de voir les magazines spécialisés encenser ce nouveau phénomène des le premier album, promettant au groupe un avenir radieux.

L’avantage de Ghost par rapport aux autres groupes de métal est que, malgré leurs style spectaculaire proche du death métal, les suédois ont suent incorporer des mélodies pop dans leurs heavy métal sombre. Car malgré une ambiance oppressante perceptible des les premières notes de « spirit » Ghost s’adresse bien au grand public, grâce a leurs capacité a inventer des hymnes fédérateurs qui feront sans doute le bonheur du publique.

Et c’est ce mélange entre musicalité et accessibilité qui trouve sa consécration sur cet album, véritable tours de force musicale ou la secte Satanique de pape Emeritus rappels souvent ses glorieux ancêtres sans les copiers. Bien sure on pense souvent a Black Sabbath (pour l’ambiance sombre de la plupart des morceaux et lors de l’intermède instrumental sponksonat) , iron maiden et même metallica (les riff lourd de Majesty) dans les passages les plus violents. Mais la brillante culture musicale du groupe nous permet se remémorer d’autre grands nom des années 70, et les riffs plus hard lors des passages apaisés se rapproche parfois du blue oyster cult ou de deep purple , le riff d’introduction de majesty rappel d’ailleurs « Highway to the stars » de BOC avant que la cadence ne s’accélère pour venir flirter avec l’agressivité de metallica. Plus étonnant encore les partie de piano, orgue allié aux riffs les plus soft de l’album viennent flirter avec le prog rock seventies (« he is », « absolution »).

Avec Meliora le groupe a réussit un véritable chef d’œuvre alliant production haut de gamme, intelligence musicale et originalité, tous ça dans un album qui va droit au but et évite le superflus. Ce tour de force va sans doute valoir à la secte du pape Emeritus une place de choix dans la mythologie du rock lourd et on a pas finie d’entendre parler de ses messes noires.

Uncle acid and the deadbeat : Black sabbath sous acide.

Formé en 2010 , uncle acid obtient son premier succès avec mind control 3 ans plus tard.

La critique de l’époque avait salué sa capacité à réadapter la musique des années 70.

Mais c’esT avec « the night creeper » sortie en 2015 que le groupe atteint réelement la maturité.

Basé sur un concept assez glauque, il mérite sa place dans toutes les discothèques rock.

Chronique d’un album mortel.

The night creeper

Tu te souviens de ce jours de février 1970 lorsque l’aiguille se posa sure le premier album de black sabbath faisant ainsi résonner une cloche macabre ?

Impressionné par le succès des films d’horreur ce groupe avait décidé d’exploiter ce filon en reproduisant cette ambiance dans leur musique. Black sabbath continuera d’expérimenter par la suite et inspirera des tonnes de métalleux mais leurs son ne paraitra plus jamais aussi avant gardiste.

L’album « black sabbath » était passionnant car il annonçait une nouvelle ère tout en conservant certain codes du rock. Le sabb comme blue oyster cult ou led zeppelin a sue s’éloigner des bases du rock pour créer d’autres ambiances et casser les codes.

Le sabbath noire a encore de nombreux descendant aujourd’hui mais le plus remarquable est sans doute « uncle acid and the deadbeat ». Originaires de Cambridge, le groupe a déjà plusieurs albums à son actif, « the night creeper » est le dernier en date.

Sorti en 2015 c’est un album concept qui nous narre l’histoire d’un serial killer. Des les premières secondes de l’album, la filiation avec black sabbath est évidente. Comme eux uncle acid met en place une ambiance malsaine et glauque sauf qu’ici ces ambiances servent une histoire. Ce fil conducteur confère à « the night creeper » une cohérence irréprochable qui permet au groupe de varier les ambiances et les influences.

Car le groupe d’Ozzy Osbourne n’est pas la seul référence d’uncle acid , « Yellow moon » fait parfois penser au pink floyd d’animals et certain cœurs psychédelique rappels les beatles (melodie lane). Fort de cette richesse « the night creeper » éloigne le groupe de la catégorie stoner dans laquelle certains observateurs souhaitaient le classer pour ouvrir un champ plus large et fédérateur.

Comme black sabbath avant lui uncle acid s’affranchit des codes pour créer sa propre personnalité musicale. L’originalité de « the night creeper » est salutaire à une époque ou le rock semble condamné a ce répéter.

Kadavar : the hammer of god

Restons dans la catégorie « fils de black sabbath » avec un groupe un peu moins originale mais aussi entrainant.

Kadavar se forme en 2010 à berlin et attire rapidement l’attention des rockeurs grâce a l’énergie qu’il déploie sur scène.

Lors de ses prestation, kadavar balance des riffs aussi lourd que ceux du sabb sur un rythme répétitif et hypnotique qui rappel hawkwind.

Avec abra ka davar sorti en 2013, les allemand célébraient le hard rock gras dans une orgie de riffs heavy.

Abra kadavar

Les plus grands albums de rock se sont souvent démarqués grâce a leurs pochettes, à une époque ou les amateurs de musiques étaient encore très attaché au support physique , soigner sa pochette d’album était indispensable afin que celui-ci marque durablement la culture populaire. Ce constat est vérifiable chez tous les grands groupes, lorsque l’on parle de sticky fingers c’est la braguette signé Andy Warhol qui nous viens d’abord en tête, tous fan de motorhead a en tête l’explosion présenté sur la pochette d’overkill …

Nous pourrions ainsi donner un exemple pour chaque catégorie de rocker . Toutes ces constatations prouve une chose, c’est que l’image d’un groupe compte autant que sa musique et bien souvent cette image annonce déjà le contenue du disque.

Les allemand de kadavar l’on bien comprit, formé en 2010, ils semblent tout droit sortie des seventies et assume pleinement leurs musique rétro, signé sure nuclear blast le groupe aujourd’hui deux album a son actif.

Et si le premier est sortie dans l’indifférence général ce « abra kadavar » a de quoi intriguer. Imaginez la surprise de celui qui aperçois pour la première fois la photo de ces trois musicien au look hippie et s’aperçoit par la suite que l’album qu’il tient entre les mains date …. De 2013 !

Ce décalage fait de la simple vue de cet album un moment marquant pour tous amateurs de culture rock, comme pour leurs idoles led zeppelin et black sabbath la pochette représente à merveille leur hard rock rugueux et direct et tient le rôle de premier contact idéal avec le public. Une fois passé ce premier choc on rentre l’album dans le lecteur disc pour se prendre très vite une véritable claque.

Voguant entre black sabbath et led zeppelin le tous coloré d’accents psychédéliques que ne renierais pas les doors , kadavar livre ici un véritable brulot hard rock comme on aimerait en entendre plus souvent. Aussi lourd que le meilleurs de black sabbath et d’une puissance sonore parfois supérieur au led zeppelin 2, les allemand ne se contentent pas de copié le hard rock seventies, il le réinvente et sa marche !

Durant ces 9 titres les Berlinois accentue leur sonorités psychés grâce a quelques notes de claviers (liquid dream ) , rajoute des rythme stoner a leur influences zeppeliniennes (doomstay machine ) et nous font redécouvrir les ambiance inquiétante et les guitares lourdes des premiers black sabbath ( rythm for endless mind ) .

En cette année 2013 le hard rock semblent renouer avec ses racines , les rivals sons on connue une ascension fulgurante en sortant des albums aux influences blues évidentes, graveyard est venue enfoncer le clou quelques mois plus tard et blackberry smoke se pose des ses début comme le digne successeurs de lynyrd skynyrd . Aussi étonnant que cela puissent paraitre en ces années 2000 les groupes les plus prolifiques reviennent aux bases du hard rock. Pour l’avenir, inutile d’attendre un phénomène capable de faire oublier le passé, le grunge restera le derniers à avoir réussit cet exploit. Désormais les nouveau défenseurs de la culture rock font du neuf avec du vieux et dans ce contexte « abra kadavar » pourrait vite s’imposer comme le « brown bomber » d’une nouvelle génération.

Scorpion shilds : fils prodige

Formé en 2006 , scorpion child est souvent comparé à led zeppelin.

Il est vrai que la virtuosité de leurs riffs rappel souvent jimmy page mais il n’est pas la seul influence des américains.

Les deux albums du groupe ont pourtant été honteusement ignorés en France.

Les seuls critiques daignant ce pencher sur ces album les considérais comme un groupe plagiant led zeppelin.

Pourtant lorsque l’on s’attarde sur ces deux albums, on se rend vite compte que ce n’est pas si simple.

Sorpion child

Je le crie ici depuis plusieurs années le rock actuel est en train de ce recentrer sure ces bases classic rock. Pour s’en convaincre il suffit de jeter un rapide coup d’œil aux groupes les plus appréciés actuellement.

Blackberry smoke remet au gout du jours les riffs gras de lynyrd skynnyrd , uncle acid and the deadbeat a ajouté une touche de psychédélisme au heavy métal de black sabbath ,et même ghost s’abreuvent aux sources très fréquentés du hard rock / heavy métal old school.

Scorpion child fait clairement partie de cette mouvance. Formé au texas le groupe a sorti ce premier album en 2013 et malgré leurs excellents labels celui-ci n’a pas fait de vague.

Parlons en d’ailleurs de ce label : Nuclear blast produit principalement des groupes de métal mais les quelques artistes de rock qui le composes se sont tous fait un nom sur la scène rock mondial.

Graveyard et kadavar notamment viennent de ce label et la qualité de leurs plus grands albums n’est plus à prouver. Comme les enfants du scorpion, kadavar et graveyard on démarré modestement avant de s’imposer grâce à la compréhension d’un label près à prendre des risques.

C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre les petits labels et les grande majors, les premiers savent qu’un groupe de rock a besoins de plusieurs albums pour murir alors que les second on perdue trop d’argent a cause du passage au numérique qu’elles n’ont pas sue anticiper et cherchent à résorber cette perte en misant sure des valeurs sure. C’est pourquoi le rock mainstream est aussi terne aujourd’hui, désormais les artistes qui produisent le rock de demain sont plus discrets et il faut plus de recherche pour les découvrir.

Cet élément expliquent sans doute la baisse de popularité des groupes les plus récents, la ou leurs ainées devenaient des phénomènes générationnels les nouveaux prétendants peuvent juste espérer une carrière honorable.

Et si certains artistes parviennent encore à vivre de leurs musiques c’est grâce a des labels comme nuclear blast. Mais fermons cette parenthèse pour revenir dans le vif du sujet avec ce premier album. La première chose qui frappe l’auditeur c’est cette rythmique précise soutenant de nombreux changements de vitesses et des morceaux alternant parfois passages mélodiques et furie hard rock.

Cette description doit déjà interpeller de nombreux fans de hard rock car c’est cette même recette qui a fait de led zeppelin un dieu du classic rock. Même la voie du chanteur rappel furieusement les hurlements sensuels et passionnés de Robert Plant et scorpion child pourrait facilement être accusés de plagiat s’il ne possédait pas un réel talent de composition et quelques références moins visibles.

Car si l’ombre du dirigeable de plomb plane tout au long de l’album, les morceaux sont parfois colorés d’un groove proche des black crowes (liquor) ou d’une débauche d’agressivité rappelant le deep purple de « in rock ». Les compositions sont d’une grande efficacité et les riffs rentrent rapidement dans nos têtes. Parmi les moments les plus mémorables, on peut citer le très zeppelinien « polygon of eyes » et son refrains fédérateur, le puissant « kings highway » ou le plus blues « liquor ».

Le seul réel bémol de l’album est ce « red blood (the river flows) » qui se traine péniblement sur plus de 9 minute alors que 5 auraient largement suffit.

Ce premier album n’est donc pas un classique, le groupe est encore trop proche de ses influences et quelques minutes s’apparentent a du remplissage inutiles. L’album « scorpion child » est toutefois un bon concentré de classique rock et le talent de composition des américains nous laisse espérer le meilleur pour les années à venir.

Acid roulette

Sortie le 10 juin « acid roulette » est le second essaie de scorpion child. Assez peu connue en France les scorpions child on montré sure leur premier album un réel talent de composition.

Maniant à la perfection les variations de rythmes les américains, comme led zeppelin en son temps, sont passé maitre dans l’art de créer des morceaux alambiqués. Comme le montrait certaines compositions de leurs premier album (polygon of eyes en téte), les américains alternent mélodies et riffs tueurs avec une facilité forçant l’admiration.

Malgré ce constat il manquait un peu de maturité pour faire de ce premier album un classique incontestable. Le rôle de ce « acid roulette » est donc d’éloigner le groupe de ses racines pour lui permettre de ce créer une identité musicale.

Pour ce faire, scorpion child va ajouter un peu de psychédélisme à son hard rock vintage. Le groupe rallonge donc ses morceaux de solos planants ou bluesy. Loin de plomber l’ambiance ces passages instrumentaux parfaitement maitrisés donnent une cohérence à cet album varié.

« survive » démarre lentement avec un piano mélodique et la voie douce Jonathan Black avant de progresser vers un hard rock énervé.

Ce procéder fait bien sur penser à « stairway to heaven » mais l’influence n’est plus aussi grossière que sur le premier album. Servie par une production très moderne « acid roulette » s’offre le luxe de faire le pont entre trois générations sans perdre en cohésion.

Ce mélange entre psychédélisme sixties, hard rock seventies et production actuel fonctionne si bien qu’il devient difficile de crier au plagiat. Et après tout l’histoire du rock est ainsi faite, le rock ne change pas, il s’adapte et évolue sans cesse pour les nouvelles générations.

Avec « Acid roulette », scorpion child déploie ses ailes et se place parmi les groupes les plus intéressants du moment.

Buckcherry : le dernier géant

Formé en 1995 , Buckcherry règne sur la scène hard rock depuis la sortie de son titanesque premier album en 1999.

Après une période de dissolution de 2002 à 2005, le groupe prendra plusieurs mois avant de retrouver l’inspiration de ses débuts.

Retour sur les meilleurs albums du gang.

Buckcherry : time bomb

Le rock a toujours eu la capacité de revenir a ces fondamentaux alors que les groupe les plus sophistiqué semblait attirer toute la lumière. Comme si d’un seul coup certain groupe se rappelait les enseignements des grands anciens et ignorant leurs contemporains se mettaient à revivre les plus grandes heures de leurs glorieux ainés.

Formé en 1995 Buckcherry fait sans aucuns doutes partis de ses groupes qui semblent sorties d’une autre époque. En hurlant leur admiration pour ACDC et guns n roses, le gang vas réinjecter l’excitation et la simplicité qui semblait perdue depuis la fin du groupe de Slash en 1994.

Lorsque cette album sort en 2001, rare sont les jeunes groupes a percer et même si les dinosaures du hard rock (ACDC , Aerosmith) vendent leurs albums par million et remplissent les stades, le rock mainstream règne déjà en maitre et les groupes tel que Nickelback imposent un son plus lisse afin de séduire le plus grand nombre .

Le deuxième album de Buckcherry est dans la ligné du premiers mais contient quelques classique qui vont permettre d’atteindre le succès mondiale. Après avoir assuré plusieurs première partie (dont plusieurs pour ACDC) cette album leurs permet enfin d’atteindre le sommet après 6 ans de carrières.

Le groupe est déjà prés pour les stades et les morceaux comme « porno star » dont le riff n’a rien a envié a « higway to hell » d’acdc posent les premières briques de la légende du groupe. Alors bien sure, ce deuxième album n’est pas exempt de défaut et on peu déjà voir dans des ballades comme « (segue) helpless » une envie d’atteindre un plus large publique .

Cette envie serat présente tout au long de la carrière du groupe, le poussant à inclure des ballades mélodiques dans chacun de ses albums avec plus ou moins de réussite. Toutefois même si le groupe n’est pas très a l’aise dans la composition de ces ballades, celle ci ne gâche pas le plaisir que l’on ressent a l’écoute de cet album et apporte même une pause bienvenue aux milieux de morceaux hard rock électriques.

En ce début d’année 2001, un groupe reprenait enfin les armes pour rappeler la fameuse devise de Johnny Ramone « plus c’est simple , mieux ça sonne » .

Rock n roll

Prédire une réussite de Buckcherry en 2015 n’était pas chose aisé, en effet après trois premiers albums puissant mêlant l’énergie d’acdc et le sens mélodique des guns n roses, les américains semblait se perdre dans les méandres du hard FM .

C’est pourquoi les albums « black butterfly » et « all night long » ont déçue tous ceux qui on découvert le groupe avec ses premiers albums, et même si « confession » avait quelque peu relevé les compteurs en 2013, sa production trop soigné et ses ballade sirupeuses l’on fait passé pour un aveu de faiblesse auprès de nombreux fans.

Heureusement après ces échecs, les américains ont bien compris qu’un retour a une musique plus directe s’imposait, et c’est dans cette optique que fut enregistré l’album « rock n roll » dont le titre annonce déjà la couleur.

En effet si il y’a bien une chose que l’on remarque à la première écoute c’est le changement au niveau de la production, alors que les albums précédent « noyaient » les instruments pour mettre la voix de Josh Todd plus en avant ;« rock n roll » est plus claire et permet de bien distinguer chaque instrument.

Des les première note le message semble avoir été entendue et le morceau « bring it on back » qui ouvre l’album nous renvoie au rock entrainant et énergique des deux premières productions. Mais ce retour aux sources n’a pas empêché les américains d’innover et « tight pan » les voies explorer les possibilités offertes par les cuivres, qui donne a ce morceau plus de relief et un coté festif bienvenue. Après cette innovation, buckcherry renoue avec des morceaux plus pop sure « the madness » , « wood » et « rains fallin » mais encore une fois on est bien loin des guimauves de « black butterfly » .

« the madness » permet a Keith Nelson de nous gratifié d’un solo survolté alors que l’instrumental se fait plus mélodique sure « rains fallin ». Après cet aparté le quintet nous sert deux morceaux plus énervés et ces deux derniers morceaux sont sans doute les meilleurs de l’album, « sex appeal » se démarque grâce a ces refrains entrainants et ses parties de guitares bluesy, alors que « get with it » est parsemé de riffs binaires que n’aurait pas renié ACDC.

Après avoir écouté cet album nous pouvons être rassuré, Rock n roll a tout d’un grand album et contient son lot de surprises tout en renouant avec une certaine efficacité. A une époque troublé ou beaucoup de groupes déclines Buckcherry apparait enfin comme une valeur sure du rock américain.

Royal blood : royal blood

Dans un univers musical plutôt terne ont a parfois tendance à croire que le rock est devenue une ile déserte habitée d’irréductibles amateurs de plus de 40 ans ne jurant que par les stones , beatles et autres gloires préhistoriques .

Rare sont ceux qui attendent avec fébrilité la sortie d’un album, et parmis eux il est difficile de trouver des personne s’empressant d’acheter l’album des sa sortie et a quoi bon d’ailleurs ? En une vingtaine d’année la musique est devenue un produit de consommation et les teenagers consomme se produit au kilo sans se soucier de la qualité de l’œuvre.

Difficile dans ces conditions de susciter l’attente autours de la sortie d’un album qui sera sur youtube , apple et autres deezer quelques jours seulement après sa sortie si les morceaux ne filtrent pas avant . Pourtant, dans cet univers plutôt morose, un groupe a réussit à impressionner en sortant un album pour le moins inattendue.

Et ceux même si, dans le cas de royal blood, rien n’a été fait pour masquer l’arrivé de ce nouveau choc sonore, nos amis anglais avait déjà pue constater l’énergie du duo en 2013 lorsque le groupe ouvrait pour les arctic monkeys tout en produisant plusieurs singles. Mais la France est resté totalement hermétique à ce raz de marais anglais et parmi les amateurs comme les passionnés on ne s’intéresse guerre à eux.

Tout cela explique en partie l’engouement que suscite leur premier album qui pourrait vite nous amener à considérer les anglais comme les nouveaux white stripes, mais cette comparaison s’avère vite injustifié des que l’on s’intéresse de plus prés à l’œuvre. Tout d’abord les royal blood sont composés d’un batteur et … d’un bassiste, on ne trouvera donc aucune trace de guitare sure cet opus.

Ensuite si l’on écoute plus attentivement ces 10 morceaux on se rend vite compte que seul « careless », qui ressemble a une outake de l’album Icky thump, se rapproche réellement de la musique développé par Jack White dans les années 90. Pour le reste on est plus proche des solos lourds de black sabbath que du blues épuré des whites stripes .

Jimmy Page ira même jusqu’à déclarer que ce garage rock plombé rappel les passages les plus aventureux de led zeppelin , il est vrai que la rythmique lourde de Ben Tatcher fait parfois penser aux violentes charges de John Bonham .

Après la sortie de ce premiers essaie impressionnant le groupe sera saluer par une presse unanime et continuera de défendre ce rock sans guitare lors de plusieurs festival , ou pendant la tournée des Foo fighters dont ils assureront plusieurs premières partie. Riche de par ces influence tout en défendant sa vision simple du rock cet album pose toutefois deux problèmes :

Comment le groupe peut il dans sa formation actuelle continuer sans lacer ? Et comment donner une suite digne a une telle réussite ? Seul la sortie de leurs deuxième album pourra apporter quelques éléments de réponse et dire si Royal blood sont belle est bien les nouveaux défenseurs du bastion rock. Ce simple constat suffi à me rendre fébrile, j’attend beaucoup de ce deuxième envols, je veux croire en la naissance d’un nouveau raz de marée capable de balayer toute les gloire passées et de sortir le rock de l’underground.