Dossier Hard Rock
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Hard rock : le rêve sur amplifié J’aime imaginer la réaction des premiers spectateurs de Jimi Hendix lorsque celui-ci foula pour la première fois une scène anglaise en première partie d’Eric Clapton. Certes Clapton avait lui-même initié la tendance à la sur amplification avec le trio cream. Mais, peut enclin aux grandes démonstrations de forces, celui que l’on appelait déjà dieux faisait partie d’un groupe ou chaque membre avait la même importance. Cette égalité, Hendrix la dynamitait grâce à son génie et son sens du spectacle, et les musiciens de l’expérience restait gentiment au second plan. Avec son attitude, la puissance de ses riffs et son charisme sur scène, Hendrix inventait le culte du guitar hero. D’autres éléments viendront initier le son et l’esthétique du hard rock. Parmi les plus fameux on peut citer le rock psychélique agressif de blue cheer et autres vanilla fudge ou le fameux born to be wild de steppenwolf. Mais tous ces élément ne seront réunit qu’a partir de la sortie du premier led zeppelin. Ce premier album est le premier à proposer du blues surpuissant, avec pour seul temps mort des ballades mélodique comme le hard rock saura en produire par la suite. A partir de cet acte fondateur paru en 1969, les groupes amoureux de gros son allaient se multiplier pour élargir le spectre musical du hard rock. Deep Purple : un rendez vous manqué avec l’histoire Loins d’étre un descendant de led zeppelin, Deep purple se forme en 1968. Mais ce groupe n’aura pas une vision artisique aussi claire et lui faudra sortir 3 albums avant de trouver sa voie. Sortie en 1970 , in rock est devenue un classique du hard rock. Rock alive revient sur l’histoire de ce qui a faillit être le premier album de hard rock. Deep purple : in rock In rock (1970) Lorsque cet album sort Deep purple à déjà sortie trois albums mais force est de constater qu’ils n’ont pas marqué les esprits. Il faudra attendre le début des années 70 pour que Ritchie Blackmore ait l’intuition qui va permettre au groupe de sortir de l’anonymat et de s’imposer comme une référence du rock mondial. Le rock est à l’époque en pleine mutation, la musique semble ce durcir et Led zeppelin pose déjà les base du hard rock tendit que black sabbath annonce l’avènement du heavy métal avec un premier album lourd et sombre. Ritchie l’a bien compris l’époque est aux solo puissant et les guitares hero commencent à se multiplier. Il pousse donc Deep purple à durcir son mélange de blues et de rock psychédélique. C’est dans cet optique qu’est produit « In rock » et des la pochette le message est claire, le groupe sent que son heure est arrivé est cette parodie de Mont Rushmore est produite pour marquer les esprits. Et en effet tout les objectifs fixés par Blackmore pour cet album semblent remplis, la guitare est omniprésente tantôt lourde tantôt agressive, les solos font mouches et les claviers sont plus agressifs. Mais surtout les compositions ce montre à la hauteur de ce formidable écrin comme ce child in time ou deep purple casse les règles de la composition pour livrer une composition dont la puissance monte jusqu’à l’apothéose final. Ce morceau pourrait à lui seul justifier la place qu’occupe aujourd’hui « in rock » dans la mythologie rock mais il n’est heureusement pas le seul coup d’éclat de cet album. « speed king » et « flight of rat » sont deux autres bombes, tout en rapidités les morceaux font encore la part belle aux solos de guitare ou Ritchie Blackmore peut faire preuve de toute sa virtuosité. Je pourrais encore citer un a un tous les morceaux de cet album car aucun ne fait tache, Ian Gillan est au top de sa forme et nous montre toute l’étendue de ses capacités vocales, Ritchie Blackmore accède définitivement au statut de guitare héro et Ian Paice nous place même sure « flight of the rat » un solo de batterie du plus bel effet. « in rock » marque le début d’une époque bénit ou le pourpre profond rivalise de créativité avec les autre monstres sacrés de son époque. Deux ans plus tard l’incendie du casino de Montreux inspirera au groupe l’un des morceaux les plus cultes du hard rock, « made in japan » sort peut après et devient vite l’un des meilleurs live de l’histoire du rock. Led zeppelin : hard rock god Jimmy Page a enfin finis de présenter sa vague de réédition qui a mobilisé les journalistes en masse lors des différentes avant premières. Tout cela pour quoi ? Des CD dont la supériorité commence déjà à être contesté, il faut savoir que ces CD ont déjà eu droit a une remastérisation et comme les techniques d’enregistrements sont les mêmes sur les deux versions l’intérêt de ces nouvelle version reste purement matériel (c’est toujours mieux d’avoirs le beaux coffret deluxe plutôt que le cd). Nous n’allons donc pas nous attarder sur les mérites de ces rééditions mais plutôt sure l’œuvre zeppelinienne elle-même. Lorsque Jimmy Page regroupe Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham il sait exactement quel son il veut obtenir, contrairement à la majeure partie des groupes qui ne trouve leurs sons qu’après plusieurs essaies. De cette assurance naitra un premier album qui va très vite être reconnue comme le premier album de hard rock. Certes on parlait déjà de hard rock pour décrire Helter Skelter de Paul Mccartney mais la ou Mcca cherchait surtout à obtenir le son le plus violent possible, Jimmy Page par du blues afin d’en repousser les limites sonores. Cet innovation fait de led zeppelin 1 un album aussi mythique que le premier album du velvet underground ou sergent pepper des Beatles, et les concerts suivant ça parution vont très vite apporter au groupe une grande notoriété. Le groupe enchaine alors les concerts a un rythme effréné et c’est entre deux dates qu’ils enregistrent les morceaux de son album suivant, led zeppelin 2, qui vient enfoncer le clou avec un son encore plus puissant que sur le premier album. Avec leurs deux premiers opus, les anglais semblent être entré de plein pied dans les années 70 Bien que les deux albums aient été enregistré en 1969 c’est toute une nouvelle génération de rocker qui suivront cet exemple, et voila que chaque groupe veut jouer le plus fort possible. Après ces deux couts d’éclats le groupe fait une pause afin d’enregistrer sont troisième album qui sort en 1970. Sobrement intitulé led zeppelin 3 ce derniers se vendra un peu moins que ses prédécesseurs, la direction folk prise par le groupe n’a pas été comprise par tous, et bien que les concerts du groupe obtiennent toujours le même succès, toute les critique qui les traites comme « un groupe a la mode » en profite pour cracher de plus belle sure le zeppelin. C’est tout de même des stades entiers qui frissonneront de plaisirs lorsque le zeppelin de plomb viendra jouer « since i’ve been loving you » « immigrant song » ou « celebration day ». Le succès est donc au rendez vous mais Jimmy Page n’accepte pas de voire son groupe se faire démonter par des scribouillards incapable de pondre le moindre riff. Led zeppelin marque donc une nouvelle pose afin d’enregistrer sont quatrième album qui sortira sans nom de groupe et sans titre. La presse les prenaient pour un groupe a la mode cette prise de risque sera la meilleurs façon de les faires taire ! La pochette elle même est assez simple ont y voit une photo de paysans encadrée et accrochée à un mur au papier peint décrépit, contre toute attente ce geste anti commercial va s’avérer payant, et ce quatrième album devient vite le plus vendus du groupe. Lors de sa sortie le constat est claire, le dernier voyage du zep est un chef d’œuvre et Jimmy Page enchaines les riffs d’anthologie. « black dog » est construit sure deux rythmes totalement opposés et pourtant cette ouverture jouant sur les alternances d’ambiances marque immédiatement les esprits. « the battle of evermore » est une ballade folk épique ou les voix de Robert Plant et Sandy Dennis se mélangent afin de donner une atmosphère mystique aux notes de guitares acoustiques. Mais LA piéce maitresse de l’album c’est bien sure « stairway to heaven » ou le rythme s’accélère progressivement jusqu’au feu d’artifice finale. A ce jours il reste le deuxième morceau le plus joué sure les radios américaines. Le pari de Jimmy Page est donc gagné, led zeppelin est au sommet et les critiques les respectent enfin. Les autres albums du groupes bien qu’ils soient toujours marqué par une volonté constante de ce renouveler sont plus anecdotique, la seul exception a ce constat est « physical grafitie » qui renoue avec la grandeur des 4 premiers albums. Voila donc pourquoi plus de 30 ans après la séparation du groupe les médias comme le publique surveillent attentivement toutes les nouveautés concernant led zeppelin. Durant 11 ans le zeppelin de plomb a donné une autre dimension au rock avant de produire des albums aventureux qui fascinent encore de nos jours. Jeff Beck group : l’échec glorieux de Jeff Beck Il fut l’initiateur du virage hard rock des yarrdbirds avant leurs séparations. C’est grace à lui que ce groupe fut reconnu pour ses prestations incendiaires. Il est donc logique que celui-ci ce soit sentit floué lorsque le premier led zeppelin fut adulé par un publique unanime.