Insti t Oceanographique E 98 de Bedford de L' OB

Ca •

L'In titut ean0c-raphiqu de Bedford, prin ipal in titution anadienne dan I domaine d I' ean graphi t lie aplu i ur mini f r , t n per. onn I compo e done de fonctionnaire .

L in tallati n de l'ln titut batim nt , navire, rdinat ur . bibli theque, atelier, t .) reI' ent du mini tere de P~ he t d 0 ean·. par I'int rm'diair du dir cteur general de S ience et Leve 0 eaniqu (regi n de I' tlantique). Le. prin ipau lab ratoire et mini ter pre ent ont Ie ui ant :

ini tere de Peche t d 0 ean ( PO) • ervi h drographiqu du Canada (R'gion d I' tlantique) • Laboratoire 0 eanographique de I' tlantique • Laboratoire d'e ologi marine • Di i i n de pion de m r

ini t'r de rEn rgie, de in t d R our . (E R) • Centre ge ientifique de I' tlantique

L'In titut po de une flottille de troi na ire, de re her h , ain i que de bateau plu. p tit. L deu plu grand navir . i ntifique , I"Hlld on et Ie Baffin. ont p Iyva­ lent, pre entent une tre crande aut n mi et p ed nt la Cia' I. e qui I ur p rm t d navigu r dan tout I' r tiqu anadien.

quatr bje tif: rech rche fondamentale a I ng terme dan t u Ie d main . d on titu r I plu grand ra mbl m nt d'e p rt· au Canada): _) appliquee a ourt terme p ur repondre au b in a tuel et donn r d on il ur la g ti n du milieu marin, n tamment re ur e halieutique et e re rYe ou -marine d'h dro arbure : reali r Ie Ie' t I tra au artographique ne air p ur ~ umir de art nautiqu u rant la region allant du ban G org au pa ag du rd-Oue t. dan I' rctique canadien: (4 apport rune aide ientifique et te hnique p ur toute ituation d'urgen aff tant Ie milieu marin dan la region.

.D. Bowen - CheJ, Di\'i ion de poi on de mer. PO .J. een - DireCfellr, Centre eoscientijiqlle de I' tlantique, £ R .J. Kerr - Directeur, Re ion de I' tlantique, en'ice hydrographique du Canada, MPO .n. ann - Directeur, Laboratoire d' ecologie marine, MPO G.T. eedier - Directeur, Laboratoire oceano( raphiqu de I' tlal11iqlle, PO D. . ettle hip - Sen'ice canadien de laJaune, nite de recherche urle. ai. eallX de mer, PO

Cou erture: E tampe The Glacier of Sermiat ialik, ' reproduite de : dam illiam Hem Da enport. 1876. The Arctic orId: It plant, nimals, and atural Phenomena, with a Hi torical ketch of rctic Di ­ co ery do n to the Briti h Polar E pedition, 1875-76. London: T. el on & Son: p. 129, Le changement et la ariabilite du climat ont Ie theme du Rapport de I'/OB de cette annee, La calotte glaciaire permanente de pole a une profonde influence ur Ie climat du globe et, parmi Ie in titut oceanographique l'IOB e t particu­ lierement actif dan Ie domaine de recherche et de etude aux haute latitude . ombre de re ultat de tra au ur Ie climat figurant dan Ie Rapport ont ba e ur de donnee recueiIIie au cour d'expedition en mer dan I'Arctique canadien et Ie region oisine. 11111 1,','lllmllJ II (1 1111.m,~ll1111111 II I~~ 111111 1/ 11111 i ,I Changement et variabilite climati es

Pendant I'hiver austral de 1982, de forts vents du sud ont Galapagos ont souffert du phenomene; des oiseaux de mer ne pris naissance dans la mer de Tasmanie et touche un territoire se sont pas reproduits dans bon nombre d'iles du Pacifique; en allant du sud de la Nouvelle-Zelande a presque I'equateur. plus, les grandes pecheries du courant d'Humboldt ont subi Ces vents ont ete Ie premier signe avant-coureur des desastres un autre important changement: les prises d'anchois, de meteorologiques qui toucherent I'ensemble de la planete, sardines, de coquilles Saint-Jacques et de bonites ont toutes pendant les deux annees qui suivirent. IIs ont donne ete touchees, positivement ou negativement. Enfin, dans naissance a des vents d'ouest inhabituels dans la region plusieurs regions oceaniques eloignees du Pacifique oriental, tropicale du Pacifique, lesquels ont engendre Ie plus fort el on signale de plus en plus de changements, vel'S Ie nord et NiflO du siecle; on connait les inondations et les tempetes qui vel'S Ie sud, dans Ies aires de repartition de diverses especes. ont touche la Californie et I'ouest de I'Amerique du Sud, les Que ce soit par coincidence ou parce que nous etions secheresses qui se sont abattues sur I'Afrique, I'Indonesie et la tous interesses par ces evenements et leur capacite de Chine, et I'absence de mousson en lnde. desequilibrer I'environnement, Ia preoccupation du public On a rapidement constate que tous ces phenomenes, qui s'est accrue pendant cette periode a I'egard d'un processus a ont cause tant de pertes de vies, en plus de centaines de beaucoup plus long terme qui pourrait modifier Ie c1imat millions de dollars de dommages, ont ete partiellement planetaire; et, contrairement a el Nino, ce changement serait engendres par un important changement dans la circulation provoque par I'homme. Si I'expression «effet de serre» ne se des eaux du Pacifique tropical, lequel est relie a des retrouve pas encore dans Ies conversations courantes, bon changements meteorologiques planetaires. Sans etre entre nombre de gens savent deja que les rejets de nos activites dans la langue courante, on sait que el Niiia est maintenant industrielles et agricoles et des transports contribuent largement connu, tout comme ses consequences. lci au directement aI'augmentation des concentrations d'anhydride Canada, I'hiver 1982-1983 a ete I'hiver qui n'en n'etait pas un; carbonique dans I'atmosphere, depuis Ie debut de la on se souvient des consequences sur la consommation Revolution industrielle; et I'on pense que cette tendance d'energie et de la frustration des amateurs de sports de neige. Cette annee-Ia, pour la premiere fois depuis des decennies, les deserts cotiers du Perou se sont couverts de fleurs. Depuis 1982, les specialistes des oceans ont travaille de pied ferme pour essayer de comprendre ce qui s'etait passe exactement. En plus d'etre I'evenement Ie plus important du siecle, en son genre, il a aussi ete Ie plus etudie; en effet, les oceanographes et les meteorologues passent une bonne partie de leur temps a etudier el Nino, depuis deja plusieurs decennies. II est maintenant evident que, en plus des phenomenes du Pacifique tropical, des conditions anol'lnales se sont produites dans des regions aussi eloignees que Ie golfe d'Alaska et dans la majeure partie de I'Atlantique. La modification du tableau des courants.oceaniques, en plus d'avoir ete reliee a des changements meteorologiques, a Alan Longhurst eu des consequences importantes pour la faune marine et les ressources halieutiques. Les phoques et les iguanes des i1es apparemment irreversible entrainera une augmentation de la possible et pratique de prevoir les phenomenes qui nous ont temperature du globe terrestre au cours du siecle qui vient, frappes en 1982-1983, et qu'il soit pensable d'influer sur la pas beaucoup mais suffisamment pour modifier Ie climat, vie des generations futures. L'lOB ne compte pas de deplacer les regions agricoles, faire monter Ie niveau des programme de recherche climatique en tant que tel; les oceans et engendrer d'autres catastrophes. problemes de la variabilite du milieu marin sont etudies dans Comme pour les phenomenes entraines par elNino, Ie Ie cadre plus general des projets oceanographiques, grand public comprend que les oceans ont un role primordial geologiques et hydrographiques. ajouer dans Ie rythme de progression de l'«effet de serre» et L'lOB poursuit une vaste gamme d'activites liees au de son influence sur Ie climat; dans une large mesure, Ie climat; on s'interesse tant a la fa<;on dont I'anhydride rythme d'absorption de I'anhydride carbonique par I'ocean, carbonique passe de I'air a I'eau de mer de surface et au par simple dissolution ou incorporation dans la chaine rythme de cet echange qu'aux consequences de la fluctuation alimentaire, determinera la vitesse a laquelle ce gaz et annuelle de la banquise sur Ie transport maritime dans Ie d'autres composes chimiques, qui emmagasinent aussi la passage du Nord-Ouest. La variabilite des anciens climats, chaleur, s'accumuleront. comme on peut la constater dans des carottes de sediments Si Ie public en est pleinement conscient aujourd'hui, cette provenant des profondeurs des oceans, est etudiee par des serie de probIemes preoccupe les meteorologues et les geologues; les biologistes, de leur cote, se penchent sur oceanographes depuis au moins un siecle. II y a environ 100 I'effet des ecarts climatiques annuels sur Ie rythme de ans, Ie service meteorologique de l'Inde a commence a reproduction des poissons, dans Ie nord-est de I'Atlantique. chercher des liens statistiques entre I'absence de mousson Le personnel de l'lOB s'emploie a planifier en fonction de dans ce pays, qui a cause entre autres la desastreuse famine divers composants des programmes nationaux et de 1877, et d'autres indices meteorologiques comme la internationaux de recherche climatique, lesquels sont pression d'air de surface dans des regions eloignees de la zone elabores par suite des nouvelles connaissances que I'on indo-pacifique. Au debut du siecle, Ie directeur general des acquiert sur la variabilite des oceans et ses effets sur observatoires de l'Inde, Gilbert Walker, avait decouvert Ie I'economie nationale. Certains projets donnent des mecanisme fondamental qui regit les phenomenes d' elNino. informations a long terme, notamment sur les temperatures et Nous savons maintenant qu'une des consequences d'el Nino les niveaux des eaux cotieres; ces donnees servent a evaluer est souvent la secheresse, ou I'absence de mousson dans Ie les changements, a mesure qu'ils se produisent. D'autres sous-continent indien. Dans des statistiques historiques sur programmes, comme celui qui porte sur les temperatures de I'occurence d' el Nifw, il n'est guere surprenant de constater I'Atiantique, depuis Halifaxjusqu'en Europe, seront bientot que I'annee 1877-1878 figure parmi les 14 manifestations les mis a execution; ils permettront au Canada de prendre part a plus importantes des 200 dernieres annees. la collecte de donnees a laquelle se livrent deja de nombreux Mais qu'est-ce que cela a a voir avec Ie Canada et pays. I'oceanographie canadienne? Si vous aviez ete un fermier du Les diverses contributions a la Revue ne visent pas a sud de la Saskatchewan pendant I'ete sec de 1984, vous vous couvrir tout Ie travail fait a I' Institut en matiere de climat; ces seriez peut-etre demande si ce qui vous frappait et aurait pu informations se trouvent dans des ouvrages mentionnes avec vous obliger a abandonner I'agriculture I'annee meme n'etait la liste ordinaire des descriptions de toutes nos activites. Les pas previsible; Ie cas echeant, vous auriez pu prendre les principaux chapitres descriptifs ne presentent qu'un aper<;u mesures financieres appropriees pour resister a l'epreuve. De choisi de I'ensemble du travail. meme, pecheur cotier de la Nouvelle-Ecosse pendant Ie Les derniers chapitres de laRevue 1984 de l'10B meme ete, vous vous seriez certainement demande si la comportent Ie releve annuel des informations sur I' Institut : surabondance de chiens de mer, invendables mais empechant publications, voyages, projets de recherche et d'etude ainsi la peche des bonnes especes, n'etait pas Ie resultat des que statistiques sur certaines installations offertes par changements de circulation des courants oceaniques de cette l'Institut. annee et, Ie cas echeant, aurait-il ete possible de les prevoir? II n'est pas fortuit que la Revue traite de la presentation de la Peut-etre ne savez-vous pas que Ie phenomene qui vous medaille Huntsman 1984 a un oceanographe qui s'est penche afftige peut prendre ses racines dans des processus qui sont sur les paleoclimats de la terre et qui a souligne, lors de la etudies et qui commencent a etre compris par des ceremonie de presentation, I'importance de l'analyse de ces oceanographes, dont des specialistes du ministere federal des anciens climats pour I'interpretation des changements actuels Peches et Oceans; cependant, vous savez que quelque chose et la prevision des changements probables. ne va pas. C'est pourquoi il nous a semble normal, de preference a I'examen regional auquel nous pensions consacrer notre A.R. Longhurst Revue 1984 de l'10B, de discuter des fa<;ons dont I'lnstitut Directeur general etudie depuis longtemps des problemes scientifiques Sciences et leves oceaniques Atlantique complexes, lesquels doivent etre resolus avant qu'il soit Ministere des Peches et des Oceans 2 Table des matieres

CHANGEMENT ET VARIABILITE CLIMATIQUES La Revue de l'IOB est publiee chaque annee par l'Institut oceanographique 1. PALEOCLIMATOLOGIE - CONNAITRE LES ETATS PASSES de Bedford. Pour tout changement DES OCEANS . 5 d'adresse et demande de renseignements, s'adresser au : Climat et observations geologiques (C.T Schafer, P.l. Mudie et J.N. Smith) . 6 Service des publications Institut oceanographique de Bedford Modeles paleoclimatiques fondes sur l'observation des fossiles: C.p.1006 etude portant sur Ie lac Melville, au sud-est du Labrador (C. Vi/ks) 9 Dartmouth (Nouvelle-Ecosse) Canada B2Y 4A2 2. CIRCULATION OCEANIQUE ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES - ATLANTIQUE NORD . 13 (ISSN) 0229-8910

Etudes du Gulf Stream (R.M. Hendry) . 13 Numera de catalogue Fs75-203/1984E Pour un programme de recherche climatique mondiale (F. W Dobson et ISBN 0-662-12444-8 S.D. Smith) . 16 An English version is also available Tendances et configuration des temperatures de surface dans Ie nord-ouest de l'Atlantique (R. W Trites) . 19 © 1984 Ministre des Appravisionnements et Services du Canada 3. INFLUENCE DE L'ARCTIQUE . 22 Ruissellement de l'Arctique dans l'Atlantique nord (JR.N. Lazier) 22 La glace de mer, indicateur de changements climatiques (C. Symonds) . 25 Les changements climatiques et l'exploration de l'Arctique canadien par mer (A.l. Kerr et K. MacDonald) . 28

4. RETROACTION ET EFFETS SUR LES ORGANISMES VIVANTS . 32 Le bioxyde de carbone et Ie cycle biologique de l'ocean (A R. Longhurst, WC. Harrison et T Platt) . 32 Climat, ruissellement d'eau douce et peche (K.F. Drinkwater) . 35 Revue 1984 de I'IOB : Reproduction des oiseaux de mer de l'Arctique lorsque les conditions des Redacteur en chef­ glaces sont inhabituelles : la marmette de Brlinnich Uria lomvia 1978 Michael P. Latremouille (D.N. Nettleship, TR. Birkhead et A.l. Caston) . 38 Coordination ­ 5. CARTES ET PUBLICATIONS . 43 Susan Scale Composition 6. EXPEDITIONS REALISEES EN 1983 . 53 Graph Comp Design, Ottawa 7. ORGANISATION ET PERSONNEL . 63 Impression- Kramar Printing Ltd. , 8. LISTE DES TRAVAUX DE RECHERCHE . 67 Winnipeg

3 RECIPIENDAIRES DE LA MEDAILLE HUNTSMAN

Wolfgang Berger Reuben Lasker

M. Wolfgang Berger, de I' lnstitut oceanographique Scripps a ete Ie recipiendaire de 1984 de la medaille A. G. Huntsman d'excellence en sciences marines. Ce sont ses travaux sur les cycles de preservation et de dissolution des carbonates dans les sediments des grandes profondeurs qui lui ont valu cet honneur. M. Berger a avance l'hypothese du lysocline, c'est-a-dire une certaine profondeur ollie rythme de dissolution du carbonate de calcium depasse Ie taux combine de deposition et de precipitation. II a explique comment Ie lysocline a vade au cours des ans et a fait Ie lien avec des changements climatiques planetaires. M. Reuben Lasker, duNational Marine Service de La Jolla (Californie) a res;u Ie medaille Huntsman en 1983 pour sa recherche soutenue sur la «periode critique» des poissons a l'etat larvaire et la determination de la tadle des classes d'age. Pendant 15 ans, M. Lasker et ses collaborateurs ont fait des experiences et des observations sur Ie terrain pour percer Ie secret du mecanisme qui determine la tadle des classes d'age de la population des anchois de Californie. Le medaille recompense A. G. Huntsman est decernee aux scientifiques qui ont une influence determinante sur l'orientation de la pensee scientifique dans Ie domaine marin. Creee par l'lnstitut oceanographique de Bedford, etjouissant de l'appui de l'industrie petroliere, des gouvernements, des entreprises halieutiques et connexes, la medaille rappelle la memoire d'Archibald G. Huntsman (1883-1972), pionnier de l'oceanographie et de la biologie des peches au Canada. Des scientifiques de tout Ie Canada peuvent voir leur nom propose par des collegues. Parmi les recipiendaires precedents, on remarque Christopher J.R. Garrett, Ramon Margalef, Dan P. MacKenzie, Henry M. Stommel et J. Tuzo Wilson. On decerne la recompense dans l'une des trois categories (sauf la premiere annee, en 1980, ou il y eut un recipiendaire par categorie) : geosciences marines, oceanographie physique et chimique, biologie marine.

4 Paleoclimatologie Connaitre les etats passes des oceans

es oceans, comme nous les connaissons, sont constitues d'eau dont la temperature depasse de quelques degres seulement Ie point de congelation. Aujourd'hui, les mel'S polaires sont couvertes partiellement par les glaces, et une tres mince couche d'eau chaude recouvre les masses inferieures froides; dans les mel'S tropicales, il suffit de descendre de quelques centaines de metres pour atteindre des temperatures comparables acelles de la mer du Labrador, en ete. Or, il n'en a pas toujours ete ainsi. Pendant de longues periodes, aux eres primaire et secondaire (paleozoIque et mesozoIque), les mel'S polaires etaient presque aussi chaudes que Ie Gulf Stream, au large de la cote est du Canada; il n'y avait pas de calottes polaires et les oceans tropicaux de l'epoque ressemblaient ala mer Rouge. Pendant des periodes beaucoup plus courtes, al'apogee des dernieres glaciations, les oceans etaient encore plus froids qu'aujourd'hui, la couche d'eau chaude etait beaucoup moins etendue et les calottes polaires etaient tellement importantes que les oceans avaient un niveau qui a parfois ete de 100 m inferieur au niveau actuel. II semble que les changements climatiques soient rattaches adivers mecanismes; or, on pense que Ie facteur cle est la concentration d'anhydride carbonique dans l'atmosphere. En empechant Ie rayonnement emis par la terre de s'echapper dans l'espace, ce gaz fait de notre planete une «serre»; en effet, elle absorde plus de chaleur du soleil qu'elle n'en perd. II semble que ce soit Ie mecanisme principal, pour les phenomenes acourt et along terme; et cette concentration est determinee par l'equilibre, encore bien mal compris, entre les forces de rejet du gaz dans l'atmosphere activite volcanique, decomposition de la biomasse forestiere, modification de l'ecosysteme oceanique - d'une part, et les forces qui absorbent l'anhydride carbonique - vieillissement des chaines de montagnes, accumulation de biomasse comme Ie charbon et Ie petrole - d'autre pati. Pour connaitre les effets qu'aura l'augmentation evidente de la concentration d'anhydride carbonique sur Ie climat terrestre, tant dans l'atmosphere que dans les oceans, notre principal fil conducteur est l'etude des reactions des oceans aux changements passes. Tant anOB que dans les autres grands instituts de recherche oceanographique, nous fouillons l'histoire des oceans afin de decouvrir comment ces mecanismes ont cause les changements que nous constatons. Apatiir de ces etudes, nous esperons determiner Ie rythme de ces changements, la sensibilite des nouveaux climats aux variations et Ie niveau probable des mel'S dans une cinquantaine d'annees. Suivent deux exemples de ce type de recherches.

5 entre la couverture de neige, facteur important au Canada, et la temperature Climat et observations geologiques de 1'air, laissent croire que de 1'air relativement humide et chaud, propulse en C.T. Schafer, P.I Mudie etlN. Smith direction nord par-dessus une couche de neige d'une quizaine de centimetres On peut trouver, dans les sediments marins, des indices sur les conditions d'epaisseur, perd sa chaleur par climatiques des dernieres decennies et, dans des vestiges lithologiques et conduction, araison de 4 a5 °C parjour. paleontologiques, des informations climatiques remontant ades mUliers et De meme, Ie rechauffement printanier se meme des millions d' annees. fait normalement plus rapidement lorsque la couverture nivale est mince ou inexistante. En matiere de recherche sur Ie climat, Ie se traduisent par la quantite de pollen dans L' interpretation des indices climatiques Centre geoscientifique de 1'Atlantique les microfossiles et fossiles marins ainsi de la region du Saguenay repose sur une (CGA) concentre son energie sur que par les proprietes granulometriques de datation exacte de sous-echantillons 1'interpretation des donnees climatiques minces couches de sediments presents provenant de carottes contenant des depots contenues dans les indices geologiques. Ce dans les echantillons (voir la premiere sedimentaires de 400 ans. Pour les n'est que depuis une centaine d'annees figure). En utilisant des indices en recherches geochronologiques, on s'est que l'on enregistre, au Canada, les provenance de diverses regions du pays, on servi de 1'isotope nature1 210Pb, dont la informations necessaires ala prevision des peut constater 1'effet des variations periode de 22 ans en fait un traceur incidences locales des variations climatiques recentes, a1'echelle planetaire, radioactif approprie pour la datation de climatiques touchant tout 1'hemisphere. sur la masse terrestre, la flore et Ie milieu sediments ayant entre 100 et 150 ans (voir Ces donnees revelent les liens entre les marin; de plus, nous pouvons evaluer les la deuxieme figure). Des radionucleides changements meteorologiques annuels ou repercussions along tenne des comme Ie 137CS et les 239Pu et 240PU, saisonniers et les variations de la changements climatiques sur les introduits dans l'environnement par suite circulation atmospherique; cependant, conditions locales. d'essais d'armes atomiques, ala fin des elles couvrent une periode trop courte pour Dans Ie cadre d'une etude annees 40, peuvent aussi servir de traceurs permettre la prevision along terme de paleohydrologique en cours dans Ie fjord chronologiques et stratigraphiques, pour changements plus subtils. Par exemple, du Saguenay, au Quebec, on cherche dater des couches de sediments recents. pour realiser une etude quantitative des surtout adeterminer les variations Lorsque 1'on a reussi adater avec precision variations climatiques se produisant a climatiques qui ont regi Ie debit printanier la carotte al'aide d'isotopes, on se e intervalles de 50 ans, il faut un registre de la riviere avant Ie XX siecle. L'etude de base sur d'autres phenomenes connus, e couvrant une periode dix fois plus longue sediments deposes au XX siecle dans un artificiels ou naturels, pour pousser plus (de 500 a1000 ans). Pour 1'evaluation de bassin situe pres de la tete du fjord a loin la methode de datation. phenomenes extremes, comme les montre un lien direct entre la proportion de La datation precise de changements tempetes, il faut des registres couvrant des particules sedimantaires grossieres, marques de texture dans de vieux periodes encore plus longues, afin de deposees chaque annee au XXe siecle et sediments et la connaissance des debits pouvoir evaluer avec une precision relative 1'ampleur de la crue printaniere des eaux de requis pour produire ces changements les probabilites d'occurrence. Les signaux la riviere. L'un des principaux facteurs representent un moyen de reconstituer indirects inscrits dans Ie registre determinant 1'ampleur de la crue nous est l'histoire des precipitations hivernales et geologique constituent 1'une des rares donne par les precipitations de 1'hiver de la temperature, dans la region du sources d'informations climatiques precedent, accumulees sous forme de Saguenay, au cours des derniers siecles. couvrant de longues periodes. Ces indices neige. Des etudes p011ant sur Ie rapport L'analyse de nombreux echantillons du fjord du Saguenay montre un rapport generalise entre la taille des grains des couches sedimentaires et Ie debit mensuel moyen Ie plus eleve de la riviere, pour 1'annee. Voici comment on est parvenu a etablir cette relation. La repartition granulometrique de la fraction sable a ete mesuree aintervalles de 2 cm, lesquels ont ete dates a1'annee pres au moyen de la methode du 2l0Pb. Ensuite, on a examine Ie registre historique du debit de la riviere afin de determiner Ie debit mensuel moyen Ie plus eleve, pendant 1'annee de deposition de chaque couche. On a trace ces debits en regard du diametre des grains Charles Schafer, Peta Mudie et John Smith examinent des radiographies de carottes de de sable, pour chaque couche (voir la sediments. troisieme figure). On constate sur Ie trace 6 un rapport direct entre la taille des DATE (DEBIT DU FJORD) sediments et Ie debit de la riviere; ainsi, 1974 1972 1970 1968 1966 1964

plus augmente Ie debit mensuel moyen Ie 0,5 plus eleve de la riviere, plus on trouve de 10 1,0 particules grossieres de sable pres de la I- Q - >< bouche du fjord. Des echantillons OJ_ 1,5 'W I{f) contenant des boulettes d'argile revelent °10 E 2,0 des apports sedimentaires lies ades glissements de terrain et(ou) ades activites 2,5 anthropiques, comme l'excavation pour la 6,0 GLiSSEMENT construction de barrages sur Ie chenal du DE TERRAIN f--j fjord, pendant la premiere moitie du siecle. 5,0 DE MAl 1971

0 4,0 N

.D «0.. 3,0

2,0

1,0

20 40 60 80 100 110 120 130 140 150 PROFONDEUR (em)

Activite du 210Pb et debit du cours d'eau, en fonction de la profondeur de la carotte et de l'annee de deposition (carotte 3111) recueiHie pres de l'embouchure du Saguenay. Le 210Pb est lie aux sediments fins; son activite it une hauteur donnee sur la carotte est proportionneHe au temps de deposition de la couche de sediments visee.

Les variations climatiques aplus long En supposant que la reaction du plancton terme, indiquees par les grands intervalles fossile aux differentes temperatures n'a pas glaciaires et interglaciaires observables beaucoup change en un million d'annees, dans Ie registre geologique nord­ on peut utiliser des donnees calibrees sur americain, soulevent plusieurs questions les fossiles modernes pour l'etude des importantes dans l'esprit des sediments anciens et obtenir des paleoclimatologues. Actuellement, on graphiques des variations des temperatures s'interesse beaucoup au deroulement des oceaniques aI'epoque prehistorique, y changements qui ont touche les oceans, compris la derniere ere glaciaire, lorsque la les couches de glace et l'atmosphere, a majeure partie du Canada etait recouverte l'approche d'une periode glaciaire. Les d'une couche de glace de I a3 metres scientifiques s'entendent sur la necessite de d'epaisseur. constituer une base de donnees mondiales Cette methode, appelee analyse de la qui leur permettront de determiner Ie tonction de transfert paleo-ecologique, a rythme de ces changements et de ete utilisee avec succes dans Ie cadre du comprendre les variations de la circulation Projet international de prevision, de atmospherique agrande echelle, lesquelles cartographie et d'etude along terme du sont revelees dans les sediments marins. climat; on s'en est servi pour elaborer des Les sediments provenant des cartes synoptiques de la circulation dans profondeurs des mers tournissent des l'Atlantique nord, pendant la derniere registres continus des reactions des oceans periode glaciaire (il y a 18 000 ans) et aux changements climatiques along terme pendant Ie passage aux conditions (de 100 000 a750 000 annees). Les indices interglaciaires, qui existent depuis environ climatiques proviennent du plancton 10 000 ans. Les donnees recueillies fossile, comme les foraminiferes, les montrent que Ie Gulf Stream, au large des coccolithes et les diatomees, qui cotes du Groenland, passait aquelque Radiographie d'une carotte de constituent la majeure partie des 1600 km plus au sud, al'apogee de l'ere sediments montrant les depots annuels sediments. L'analyse statistique du glaciaire; acette epoque, l'eau de surface de matieres relativement grossieres plancton depose sur Ie fond marin, selon etait moins chaude de 7°C, en ete, autour (couches sombres) transportees dans un un grillage d'echantillonnage s'etendant de l'lslande. bassin pres de l'embouchure du fjord des tropiques aux regions polaires, montre De tels changements pourraient avoir un du Saguenay, pendant la crue que les fossiles enregistrent la temperature effet important sur la productivite de printaniere. actuelle de surface et de fond au degre pres. l'ocean et Ie climat de I'est du Canada. 7 4,0 Labrador (voir quatrieme figure). Ces marque, vers Ie nord, des masses d'air donnees montrent que: (1) la temperature cycloniques du sud, Ie long des 3,6 estivale du courant du Labrador, a I'apogee couvertures de glace, alors en expansion, w \ m-' « ~ de I'ere glaciaire, n'etait que de 2 a 4 DC du Groenland et du Canada. Cette V1 3,6 w \ o \ inferieure a la temperature actuelle; circulation explique aussi I'humidite z \ ' o \ (2) I'eau de fond etait plus chaude que celle C 3,4 \ accrue requise pour maintenir la ;i! , ~ d'aujourd'hui de I DC, pendant la periode la ~ I croissance rapide de la couche de glace. 3.2~ \ ;: \ plus chaude de I'ere interglaciaire (il y a de I I \ Les faibles rythmes de sedimentation -~ • ,,*,'{'ooo I \ 3000 a 7000 ans); et (3) au cours des 3 000 (2,5 cmll 000 ans) constates dans les § 3,or \ demieres annees, il y a eu une diminution carottes du detroit de Davis ne nous 'w " '\ moyenne de I a 2 DC. permettent pas de determiner avec 2,8 o SOURCE DE SEDIMENTS DU GUSSEMENT DE TERRAIN Cependant, pour preciser les rapports precision les conditions climatiques qui

2.6~~~~~~~-C:~c---~~~­ ocean-atmosphere qui caracterisent Ie existaient au debut de la glaciation; en 100 DEBIT MENSUEL MOYEN (m3secl x 10001 debut d'une ere glaciaire, il faut examiner effet, Ie melange produit par les les indices climatiques couvrant plusieurs organismes a effet de bioturbation et par Le diamcHre modal des particules epoques glaciaires et intermediaires (c,-a­ d'autres causes limite la resolution des en suspension augmente d. qui couvrent de fa<;on ininterrompue les indices a 2 000-5 000 ans. C'est pOUl'quoi proportionnellement au debit du 350 000 demieres annees). C'est pourquoi nous mettons a I'essai divers moyens de fjord; en effet, les matieres relativement nous etudions des carottes tirees du detroit forage en profondeur pour obtenir des grossieres sont emportees en suspension de Davis et qui contiennent des indices de registres geologiques de longue periode, plus loin au large pendant la crue 300 000 ans. On se fonde sur les grandes dans des regions a sedimentation elevee; printaniere, avant de se deposer quantites de foraminiferes et de ainsi, on evitera en grande partie les effets sur Ie fond du fjord. dinoflagelles fossilises pour etudier indesires de la bioturbation. Pendant Ie I'histoire de la temperature et de la printemps et I'ete 1985, dans Ie cadre du C'est pourquoi, en 1982, on a lance au productivite de I'ocean; de plus, on analyse programme de forage oceanique, on CGA et a I'Universite Dalhousie une etude les associations polliniques presentes dans prevoit plusieurs forages longs (500 visant a analyser les indices climatiques ces echantillons pour en tirer des donnees metres) dans Ie bassin de la mer du presents dans les sediments extraits qui nous eclaireront sur les changements Labrador. Les carottes ainsi extraites de bassins profonds des plateaux climatiques et la direction des vents de devraient foumir des echantillons continentaux, au large du Labrador, de I'Amerique du nord. Les resultats initiaux geologiques qui enrichiront les registres Terre-Neuve et de la Nouvelle-Ecosse, On indiquent que la partie nord de la mer du d'indices climatiques pour I'est du Canada a obtenu des fonctions de transfert paleo­ Labrador etait plus chaude qu'aujourd'hui, et, par Ie fait meme, feront passer Ie ecologique pour un registre de 20 000 ans, aux premieres eres glaciaires; cela registre paleoclimatique au moins a 3 au large de I'inlet Hamilton, au centre du s'explique par un deplacement plus millions d'annees. INFORMATIONS· DONNES SUR LES RESULTATS· MICROFOSSILES TRACES PALEOCLIMATIQUES CONCENTRATIONS FACTORIELLES SALINITE (%0) TEMPERATURE ('C) 0,2 0,4 0,6 0,8 ° 33 34 35 O~---;O'---r-''--2'r----7T-~ ° N.lobradorica

'0 10

(f) w 'W z MULTIPLIER PAR z 15 <1 LES Co COEFFICIENTS E. ex.covatum (f) DE TRANSFERT 0: PALEOECOLOGIQUE w POUR OBTENIR -' -' :2' z 20 20 w w o '<1

25 25 25 o SQVE vERDATRE AYANT SUBI L'EFFET DE LA BIOTURBATION D eGuE UMQNEuS£ AVEC COUCHES SABLONNEUSES II ARGILE CLAIRE AvEC GRANULES EPARS On a fait des estimations quantitatives des changements de carotte de sediments (it gauche); les fonctions de transfert salinite et de temperature du courant du Labrador, pour les paleo-ecologique montrent Ie lien entre les foraminiferes 25 000 dernieres annees (it droite), it partir de I'analyse modernes (Nonion labradorica, E. excavatum) et la factorielle des foraminiferes benthiques trouves dans une temperature et la salinite actuelles. 8 Modeles paleoclimatiques fondes sur I'observation des fossiles: etude portantsur Ie lac Melville, au sud-est du Labrador G. Vilks

On peutconstater, dans les sediments recueillis dans les environs du lac Melville, des preuves de fluctuations des conditions glaciaires etpostglaciaires. Au debut, les variations ont ete causees par l'apport d' eau defonte; plus tard, c'est Ie «haussement» du seuil de l' entree du lac qui a engendre des changements de conditions.

'elaboration de modeles suffisamment leur ecologie. En effet, paleoclimatiques fondes sur l'observation lorsque l'on possede ces informations, il des animaux fossiles est une pratique en est possible de detenniner la fourchette voie de developpement et dont Ie but est probable de salinite d'un assemblage d'augmenter les connaissances relatives d'especes trouvees dans des sediments aux climats passes, ala datation et a la sous-marins; ensuite, on peut faire Ie lien prevision des changements climatiques. avec Ie courant du Labrador et avec un On a utilise avec succes des rapports theatre paleo-oceanographique/ d'isotopes stables, comme l3C/12C et paleoclimatique existant pendant la vie de 180/160, dans les carbonates des ces foraminiferes. Gus Vilks foraminiferes, pour l'etude des sediments Nous etudions les foraminiferes dans les hauturiers; de plus, on a calcule les sediments du lac Melville afin de deduire fonctions de transfert afin d'evaluer des changements qui se seraient produits lithologiques et fauniques bien nettes, qui statistiquement les paleotemperatures et dans l'environnement des 10 000 demieres traduisent les changements marins et les les paleosalinites, a partir des assemblages annees, au cours desquelles les glaciers processus sedimentaires de la fin de l'ere de microfossiles tires des carottes de continentaux se sont retires du sud-est du glaciaire a nos jours. Nous pouvons donc sediments. Dans les milieux marins Labrador, par suite de changements observer des structures sedimentaires, particuliers comme Ie lac Melville, qui importants du climat et des conditions formees a la limite des surfaces glacees n'est pas vraiment un lac, on ne peut pas oceanographiques. de la demihe epoque glaciaire, et des toujours employer les methodes Le lac Melville, fjord du sud-est du organismes qui vivaient au debut de applicables a la haute mer; nous tentons Labrador, contient a certains endroits l'apogee marine postglaciaire et pendant encore d'en determiner l'utilite dans ce 300 m de depots dissocies (Grant, 1975). les changements holocenes qui ont touche cas. Le long de la zone des interactions Les sediments, obtenus par carottiers a Ie niveau de la mer. Les indices marins terre-mer, les grands changements piston, laissent voir une serie de limites preserves dans ces carottes- fossiles et environnementaux ont tendance a atteindre des extremes plus grands que les variations planetaires ou regionales. C'est pourquoi il arrive souvent que Ie seul moyen relativement sur de tracer des liens entre les phenomenes paleoclimatiques cotiers, hauturiers et planetaires consiste a tracer 54' un profil des ages, par la methode du 14C. 50' Or, comme cette region manque de carbone pouvant servir ala datation «traditionnelle», les ages foumis par 14C sont trop peu nombreux pour permettre d'etablir des liens precis. Cependant, grace a la nouvelle methode de spectroscopie de masse, pour la datation valable au 14C, on pourra bientot traiter des echantillons 100 50' fois moindres et contoumer cette difficulte. Dans Ie lac Melville, les foraminiferes sont utiles pour les etudes paleo­ oceanographiques et paleoclimatiques, a partir du moment ou l'on connait Carte montrant Ie lac Melville: bathymetrie etstations de carottage. 9 donnees lithologiques des sediments ~ des cours d'eau et de l'apport de la mer du couches de sediments legerements plus peuvent nous eclairer sur les grands Labrador. En aout, l'eau douce et chaude grossiers. Dans la zone qui a subi l'effet de changements paleoclimatiques. des rivieres forme une couche mince sur la bioturbation, les radiographies montrent L'etude du terrain et des sols qui presque toute la surface du lac; en octobre, des structures pyritisees, d'origine entourent Ie lac Melville laisse supposer Ie refroidissement de surface favorise Ie biogenique et des traces de verso On a aussi une succession complexe de phenomenes melange avec les couches inferieures. Le trouve de petits cailloux qui ont ete liberes de glaciation-deglaciation (Fulton et canal peu profond qui mene au lac par la glace de mer en fusion et qui, Hodgson, 1979). Au nord elu lac Melville, empeche l'entree de l'eau relativement parfois, laissent supposer qu'ils ont la glace ele la fin du Wisconsin s'etendait froide et salee des couches inferieures; penetre dans des couches de boue. Les jusqu'a la mer; au sud, il se peut que les cela explique pourquoi les eaux des fissures d'origine gazeuse de la carotte III monts Mealy aient bloque Ie flot en profondeurs du lac sont moins salees qu'a se sont produites apres Ie carottage; elles direction de la mer et que la glace se soit des profondeurs comparables, a l'exterieur ont probablement ete causees par Ie arretee juste a l'emplacement de la cote du fjord. Or, a cause des faibles salinites degagement de methane. actuelle (Rogerson, 1977). II peut s'etre des profondeurs du lac, l'echange d'eau se On a pu deceler la presence de produit une depression dans Ie bassin du fait au mains a l'echelle annuelle. Par foraminiferes dans les carottes grace lac Melville, laquelle a fort probablement consequent, l'eau de fond est saturee a la stratigraphie aux rayons X. Les servi de baie de velage pour les glaciers. d'oxygene dissous. foraminiferes ne se retrouvent Depuis Ie retrait des glaces, la niveau de Les sediments recueillis avec des communement que dans la zone qui a subi la mer a change, par suite de la detente carottiers a piston sont principalement l'effet de la bioturbation et sont peu isostatique du terrain. L'inondation constitues de boues verdatres limoneuses nombreux ou totalement absents des initiale, par l'eau de mer, a ete suivie par qui deviennent sableuses vel'S Ie bas. On sediments nettement lamines (voir la une baisse du niveau de l'ocean, plus peut plus facilement observer les troisieme figure). Dans la zone fossillifere, marquee dans les terres que sur la cote. sediments fins par radiographie des on trouve deux types de foraminiferes; les Ainsi, les depots du maximum marin se carottes coupees longitudinalement. La couches superieures abritent surtout des trouvent a 150 m au-dessus du zero actuel caracteristique la plus importante, et aussi especes agglutinees et sont assises sur une des cartes, a Goose Bay, et a 120 m au­ la plus revelatrice, est la presence de zone dominee par des especes calcaires. dessus de celui de The Narrows (Andrews, couches de surface, qui ont subi l'effet de la Dans la zone touchee par la bioturbation, 1973). bioturbation et qui sont assises sur des ont trouve egalement quelques coquilles La salinite et la temperature de l'eau du sediments lamines, vers Ie fond. Ces de mollusques, en plus d'indices de la lac Melville sont fonction du ruissellement lamelles ont ete produites par de fines presence d'autres macro-organismes

The Narrows menent au lac Melville, dans Ie sud-est du generalement profond et exempt de hauts-fonds, sauf dans la Labrador; ce bassin a une largeur maximale de 32 km et est partie occidentale de son bras principal. 10 benthiques, comme des traces de verso Les variations fauniques constatees dans les carottes laissent supposer que des changements importants ont touche Ie milieu marin au cours des siecles. Les profils polliniques de la carotte III et la datation au 14C des matieres organiques donnent des taux moyens de sedimentation de l'ordre de 2 m par 1000 ans, dans les bassins profonds (Vilks et Mudie, 1983) et de moins de I m par 1000 ans, sur les

an'\tes. Comme les intervalles U) 200 w 0: >- d'echantillonnage etaient de 5 cm, la 'W 300 :> periode visee par chaque echantillon ne depasse guere 25 ans dans les bassins, et se 400 situe entre 50 et 100 ans pour les an'\tes. Les foramainiferes dependent directement de I'eau, de la salinite, de la temperature, de la disponibilite de nourriture, laquelle repose sur les rythmes (f) 200 w primaire et secondaire de production, et de 0: >­ 'W300 I'oxygene dissous. Les sources de :>

sediments, de concert avec Ie milieu 400 sedimentaire, determinent Ie type de sediments disponibles comme substrat (p. ex. certaines especes preferent les sediments vaseux alors que d'autres prosperent en milieu sableux). Ces facteurs primaires sont tous lies a une serie d'agents secondaires qui, en fin de compte, menent

aux conditions climatiques. oelOBRE 1983 Les foraminiferes qui vivent 400 SALINITE (%0) (0) actuellement sur Ie fond sont adaptes a la 5000~--5;t;0C--"'------':'10:;;-0 --"15CAO-'-,---;;20!;;;0C---'2ct,50,----,j;;,-~~ salinite de 28 parties par mille, ala KILOMETRES temperature de 0,5 °C et aux sediments surtout vaseux. L'apport moyen d'eau Profils de temperature et de salinite de I'inlet Hamilton (Labrador). douce par Ie ruissellement des cours d'eau est de 58 km3 par annee; on a mesure entre tolerances connues des especes de la zone, endroits du lac et de la formation de The 7 et 8 ml d'oxygene dissous par litre d'eau on a determine que la salinite de I'epoque Narrows, indiquent des profondeurs plus de fond; la glace de mer est presente de etudiee devait se situer entre 32 et 34 grandes a I'epoque visee. Comme la novembre a maio Le canal, d'une longueur parties par mille, pour la zone d'Islandiella surface du seuil se trouve au niveau de 22 km et d'une largeur de 2,8 km, a une helenae (Vilks et Mudie, 1983; Mudie et de la couche pycnocline, de legeres profondeur minimale de 30 m. Tout al., 1984). Ces memes etudes laissent variations influeront sur Ie type d'eau qui changement important de ces parametres supposer des temperatures oscillant entre penetrera dans Ie lac depuis la mer. entrainerait des changements dans les o°C et 2°C. La zone d'Islandiella helenae L'approfondissement du seuil, donc assemblages de foraminiferes du fond a entre 5000 et 8000 ans. I'elargissement du canal, permettra a une du lac. Les salinitees plus elevees du fond plus grande quantite d'eau salee d'entrer et Les etudes de I'ecologie des pourraient s'expliquer par: (1) un seuil diminuera I'effet de melange de la maree. foraminiferes en milieu estuarien laissent moins profond a I'entree du lac a I'epoque Par consequent, on pourrait facilement croire que la salinite est I'un des elements visee; (2) une quantite moindre d'eau expliquer les salinites plus elevees, a determinant la repartition de I'espece. douce amenee dans Ie lac; (3) de I'eau l'epoque vi see, par I'existence d'un canal Dans la carotte la plus etudiee (carotte Ill), douce plus salee amenee dans Ie lac, ou plus large, sans que les proprietes du les especes euryhalines, agglutinees en encore une combinaison des trois courant du Labrador soient changees sur Ie eau froide de surface, sont remplacees par possibilites. L'examen des profils plateau interieur. une espece calcaire, quelque 400 cm plus polliniques de la carotte III ne laisse pas Les paleosalinites de la zone OU ont ete bas dans la carotte. Cette periode calcaire supposer l'existence d'une longue periode recueillies les E. excavatumf clavata, vers comporte une zone faunique superieure seche depuis la derniere glaciation; c'est Ie bas de la carotte, varient entre 31 et 33 dominee parIslandiella helowe et une pourquoi on considere comme peu parties par mille, valeurs inferieures a zone inferieure dominee par Elphidium probable I'hypothese du ruissellement celles de la zone des I. helowe, qui excavatumf clavata. En se fondant sur les reduit. Des depots marins tires de certains comporte des sediments plus jeunes. L'age II III 134 128 133 132 131 Stratigraphie des carottes de l I Z f f sediments du lac Melville, °~ determinee par examen de ( (" wz f radiographies. z- ~ 01- •. 200 I I' N3 l? la pente continentale. Dans des sediments l? plus anciens de la cote est canadienne et de - :;:r. .. W If 0 a:: Scandanavie, l'espece domine dans les « depots de la fin de l'epoque glaciaire et .I ° occupe l'une des places principales dans # :-- I ;i les sediments recueillis au pied d'un 400 II \0 glacier debouchant dans la mer, au IW Spitzberg. Aussi est-il fOlt possible que la [' 13 zone d'E. excavatum trouvee dans toutes IN les carottes du lac Melville ait constitue un I milieu exceptionnel de marge glaciaire, 600 lorsque les glaciers fondaient dans les <-.. 1 Z. .:'.'>: WI hautes terres situees a l'ouest du lac -:::::!\ Melville. 2...1.. ~ a:: Au-dessous de la zone des sediments =\w f'( = I- glaciaires distaux se trouvent des z.. Cf) sediments lamines completement 800 ~ z.. W ~ =-==::: depourvus de restes fauniques. Ceux-ci se a:: r~ sont peut-etre deposes en milieu glaciaire <{ z.. ~ U f proximal domine par la presence de glace - ..-J et d'une grande quantite d'eau provenant de z.--. <{ ~---- I .~ u , la fonte de glace. En dessous de la ""'. profondeur d'echantillonnage par 1000 W W :z.... Z f ·f W..-J carottiers a piston, les profils sismiques 0 z-a:: obtenus avec l'appareillage a haute :z.... N .---...... ------O,w ::z.:::;:. NI- resolution de Huntec, remorque en ...:-..:,;.. Cf) profondeur, revelent aussi des sediments z..... :::::::::;- stratifies qui reposent sur des structures 1200 ~ accoustiques interpretees comme etant des z... . , moraines de fond.

:z.... LEGENDE Z-. 12..2:-1 FISSURES GAZEUSES Ouvrages de reference 1400 ANDRES, IT. 1973. Maps ofthe maximum III] BIOTURBE postglacial marine limit and rebound for the former C3J PYRITE Laurentide Ice Sheet (the National Atlas ofCanada). Arctic andAlpine Research 5: 41-48. ~COQUlllE FULTON, R.l and HODGSON, D.A. 1979. 1::-:".1 CONCRETIONS CALCAIRES Wisconsin glacial retreat, southem Labrador. In Cunent Research, Part C. Geological Survey of ~TUNNElS Canada, Paper 79-1C: 17-21. DIFFUSES} COUCHES GRANT, A. C. 1975. Seismic reconnaissance ofLake I':=::::I Melville, Labrador. Can. J. Earth Sci 12: 2103-2110. I-INETTES MUDIE, P.l, KEEN, C.E., HARDY, LA., and VILKS, G. 1984. Multivariate analysis and quantitative paleocology ofbenthic foraminifera in calcule d'apres Ie test au 14C de la partie salinites variaient entre 33 et 34 parties par surface and Later Quatemary shelf sediments, superieure de la zone d'E. excavatum est mille. Les paleosalinites prevues indiquent northem Canada. Marine Micropaleontology 8: 283-313. d'environ 8000 ans, c'est-a-dire pendant Ie que de l'eau douce provenant de la fonte de ROGERSON, R.l 1977. Glacial geomorphology and debut du maximum postglaciaire marin, glace peut s'etre trouvee a des profondeurs sediments ofthe Porcupine Strand area, Labrador, dans l'inlet Hamilton. II est probable que inferieures dans la region de l'inlet Canada. Unpubl. PhD. thesis, MacQuarie University, Ie seuil approchait les 130 metres de Hamilton. Eastwood, Sydney, Australia: 277 p. profondeur et, en supposant que la On trouve Elphidium excavatumf VILKS, G. and MUDIE, P. 1983. Evidencefor postglacial paleooceanographic and paleoclimatic circulation estuarienne etait semblable a clavata dans des sediments recents changes in Lake Melville, Labrador. Arctic and celIe d'aujourd'hui, on peut croire que les provenant de divers milieux, de l'estuaire a Alpine Research IS: 307-320. 12 Circulation oceanique et changements climatiques ­ Atlantique nor

mesure que Ie climat terrestre changera, par suite de phenomenes naturels, a des rythmes divers, ou comme consequence de l'«effet de serre», il ne s'ensuivra pas simplement un rechauffement uniforme, sans repercussions sur les autres conditions actuelles. Le tableau des vents changera; les zones climatiques, determinees par des precipitations donnees, se deplaceront non seulement en latitude mais aussi en longitude. Deja, nous pouvons prevoir ces changements avec une certitude relative; cependant, nous sommes loin de pouvoir prevoir les changements qui ne manqueront pas de se produire dans les courants oceaniques. Et pourtant, ce seront peut-etre les effets les plus importants; ainsi, qU'arriverait-il si Ie Gulf Stream se detachait de la cote americaine, non pas au cap Hatteras mais plutat au cap Cod ou aux hauts-fonds Nantuckett, ce qui est loin d'etre une impossibilite? Quels seront les effets sur la cote et Ie plateau continental de rest du Canada? Verra-t-on une augmentation ou une diminution du transport des eaux arctiques, Ie long des cotes, par Ie courant du Labrador? C'est a ce genre de questions que tentent de repondre les trois etudes presentees dans ce chapitre.

Etudes" du GulfStream R.M. Hendry Le GuIJStream exerce un effet considerable sur Ie climat qui regne sur l'Atlantique nord et les terres adjacentes,. en effet, if transporte d' enormes quantites de chaleur en direction du pole. Les chercheurs en oceanographie physique consacrent une bonne part de leurs efforts apercer Ie secret de la dynamique qui regit ce systeme.

Le Gulf Stream est l'un des grands milieu de I'ocean, qui transport 10 000 fois elements de la circulation oceanique plus d'eau que Ie f1euve Saint-Laurent; terrestre. Depuis Ie courant de la Floride, decrivant constamment des meandres et au large de la cote sud-est des Etats-Unis, des courbes, il provoque des tourbillons il devient Ie Gulf Stream, se dirigeant vers qui entrainent quelque 15 000 km3 d'eau et l'est, en plein au sud de la Nouvelle­ qui persistent pendant des mois et parfois Ecosse, contourne les Grands bancs et des annees. Pour Ie climatologue, Ie Gulf devient Ie courant qui traverse la partie Stream constitue la limite nord et ouest nord de l'Atlantique nord, en direction de d'un immense reservoir d'eau chaude qui I'Europe. Pour l'oceanographe physicien, est source de chaleur et d'humidite pour Ie Gulf Stream est une merveille de l'atmosphere environnant et qui est un dynamique. II s'agit d'un courant, en plein facteur determinant du climat regional. II Ross Hendry 13 ne fait aucun doute que Ie deplacement de prouve que la circulation oceanique est un et entrent en contact avec l'air chaud et cette limite et que des variations de la element primordial du systeme climatique humide de l'ocean. Le rythme maximal temperature de ce reservoir d'eau chaude mondial; elle transporte en realite plus de de transfert de chaleur est d'environ provoqueront des changements dans Ie chaleur vers Ie pole, sous des latitudes 250 Wm-2 de la surface de l'ocean. Par climat regional. L'un des buts a longue tropicales , que la circulation comparaison, Ie surplus annuel moyen du echeance de l'oceanographe qui etudie Ie atmospherique. rayonnement solaire a la surface du globe, Gulf Stream est de bien saisir la Nous pouvons examiner la premiere pres de l'equateur, en tenant compte dynamique de ce systeme, afin de pouvoir figure pour entamer l'etude sur l'influence de l'emission d'ondes courtes et du prevoir les changements eventuels. du Gulf Stream et de la circulation rayonnement d'ondes longues produit par Selon Ie professeur Henry Stommel, oceanique en general sur Ie climat de reflexion, n'est que de l'ordre de dans son ouvrage bien connu The Gulf l'Atlantique nord et des terres 150 Wm-2 . Stream, la premiere mention de cet environnantes. On peut voir dans cette L'energie absorbee par l'atmosphere, au­ important courant a ete faite par Ponce de figure Ie transfert net de chaleur entre dessus de l'Atlantique nord, a des latitudes moyennes, est transportee vers l'est par les vents d'ouest dominants et aide a fa<;onner Ie climat tempere du nord-ouest de l'Europe. La majeure partie de cette chaleur doit etre liberee sous forme de condensation et de precipitation de la vapeur d'eau charriee par les vents; cela explique Ie climat relativement humide que connaissent ces pays europeens, prix qu'ils doivent payer pour les temperatures douces dont ils jouissent. En consultant la premiere figure, on constate que les eaux oceaniques qui baignent Ie nord-ouest de l' Europe liberent relativement peu de chaleur dans l'atmosphere, comparativement aux eaux de la cote de l'Amerique du Nord; on comprend que la circulation 600 0 -20 atmospherique sur toutes ces eaux est un Transfert thermique net annuel de I'atmosphere ala partie nord de I'ocean element cle du systeme climatique de cette Atlantique. Les courbes de niveau sont exprimees en watts par metre carre. region. Contrairement a ce que certains veulent nalvement laisser croire, Ie Gulf Leon, qui a rencontre Ie courant de Floride l'atmosphere et l'ocean Atlantique nord, Stream ne baigne pas vraiment les cotes en 1513, au cours de son exploration du exprime comme moyenne annuelle. Au d'Europe. Certains lecteurs se demandent Nouveau-Monde. Le GulfStream etait sud d'un point situe approximativement a peut-etre en quoi Ie climat de l'Europe relativement bien connu des navigateurs 30° de latitude N. , les eaux de surface interesse tant les oceanographes americains en 1770; en effet, cette annee­ relativement fraiches captent la chaleur de canadiens; il ne faut pas oublier que l'etude la, Benjamin Franklin, alors sous-receveur l'air ambiant, ainsi que du rayonnement de la circulation oceanique et general des postes des Colonies solaire. Au nord de ce point, sur une large atmospherique a grande echelle est une americaines, a fait preparer une carte bande qui va du nord-est du golfe du tache qui engage de nombreux pays. Des marine montrant Ie trajet du GulfStream, Mexique jusqu'a la mer de Norvege, oceanographes japonais qui etudient un afin d'encourager les navires en partance l'ocean libere de la chaleur dans systeme semblable mettant en jeu d'Angleterre, en direction de la Nouvelle­ l'atmosphere (cycle annuel). Ce d'importants echanges de chaleur air-mer, Angleterre, a eviter les forts courants d'est phenomene se traduit en partie par de la lies au courant de Kuroshio, dans l'ouest de du Stream et ainsi accelerer leur traversee. chaleur mesurable et par l'energie reliee l'ocean Pacifique, aident a comprendre les En 1942, Sverdrup ecrit encore, dans son aux mouvements moleculaires; cependant, facteurs qui fa<;onnent Ie climat maritime ouvrage classique sur l'oceanographie, la majeure partie de cette energie est la de la zone cotiere de Colombie­ que la majorite des meteorologues chaleur latente d'evaporation liee au Britannique! Pour revenir a nos moutons, contemporains negligent l'effet des changement d'etat, de l'eau de mer liquide quel est Ie role exact du GulfStream dans courants oceaniques, comme Ie Gulf a la vapeur d'eau absorbee par l'air en ce vaste processus et comment les Stream, sur Ie transport de la chaleur du mouvement. Les deux zones OU l'on variations des courants oceaniques sud au nord. Sverdrup a demontre que Ie constate les plus grandes pertes de chaleur peuvent-elles influer sur notre climat? transport oceanique de la chaleur peut etre de l'ocean se trouventjuste a l'est des Etats­ En y pensant quelques instants, si important dans certaines regions; Unis, pres du 3se parallele etjuste a l'est de certains secteurs de l'Atlantique nord cependant, il considerait que l'atmosphere Terre-Neuve, pres du 45e prallele; dans ce liberent de grandes quantites de chaleur jouait Ie role principal dans Ie processus secteur, des vents relativements secs et dans l'atmosphere sans se refroidir global. En fait, des etudes modernes ont frais soufflent du continent nord-americain sensiblement, il faut absolument que ces 14 regions acquierent de la chaleur d'une autre 70° 60° 50° 40° source. C'est Ie fait des courants oceaniques, qui transportent la chaleur depuis les regions tropicales, quijouissent 50° 50° d'un surplus net d'energie solaire, sur une base annuelle. Le transfert maximal de chaleur vers Ie pole, par les courants oceaniques dans l'Atlantique nord, a ete evalue aquelque 3 x 10 15 W, pres des 20° EAU DE PENTE de latitude N., soitjuste al'extremite d'amont du GulfStream. Ce transport oceanique d'energie thermique diminue vers Ie nord, amesure que Ie deperdition de 40° la chaleur de l'eau s'accroit. Le Gulf Stream et son prolongement appele courant nord-atlantique transportent de l'eau relativement chaude vers Ie nord. Normalement, il doit exister un flot egal d'eau en direction sud, pour assurer la MER DES SARGASSES continuite du systeme. On constate un gain de chaleur du nord, etant donne que les 30° 30° courants qui se dirigent vers Ie sud 70° 60° 50° 40° transportent normalement de l'eau plus froide que les courants contraires. L'un des Amarrages pourvus d'instruments deployes par Ie laboratoire oceanographiqlle de elements de ce mouvement de retour est Ie l'Atlantique, pour l'etude du GulfStream. On apen;oit egalement des amarrages mis courant froid du Labrador, qui coule en en place par la Woods Hole Oceanographic Institution, pour les memes raisons. direction sud, Ie long de la cote est du Canada. 11 existe d'autres courants de barriere dynamique mais partiellement concert avec des scientifiques de la Woods retour qui se manifestent ades profondeurs permeable. Nous reviendrons acette Hole Oceanographic Institution; on voit abyssales. Les oceanographes de region dans la conclusion. d'ailleurs Ie site de quelques mouillages de nombreux pays s'interessent Le Laboratoire oceanographique de cette organisation, ce qui donne une idee particulierement ala nature l'Atlantique continue, comme ille fait de l'ampleur de l'effort combine. Bon tridimensionnelle de la circulation dans depuis longtemps, de participer al'effort nombre de ces etudes faisaient reellement l'Atlantique nord. On ne comprend international de recherche visant a office d' «exploration» et servaient a qu'imparfaitement les equilibres comprendre les mecanismes physiques de repondre ades questions tres dynamiques qui regissent la circulation et la circulation oceanique en profondeur; fondamentales. maintiennent les tourbillons d'eau chaude d'ailleurs, il a consacre des ressources Quelle energie est deployee par les relies au Gulf Stream et au courant nord­ considerables al'etude du systeme du Gulf remous du Gulf Stream en divers endroits? atlantique. On examine aussi de tres pres Stream. Dans la deuxieme figure, on peut Nous avons contribue ala reponse en les mecanismes grace auxquels Ie voir l'emplacement de quelques-uns des montrant que les fluctuations de courant transport oceanique de la chaleur se mouillages pourvus d'instruments de diminuent en importance mais durent plus produit. 11 reste encore adeterminer l'effet mesure du courant et de la temperature, longtemps, amesure que l'on se dirige en des tourbillons oceaniques, lesquels installes au cours de la derniere decennie, aval du systeme. De quelle fa<;on les varient avec Ie temps, sur Ie transport a dans Ie cadre des travaux de ce laboratoire. courants changent-ils, en fonction de la grande echelle de la chaleur. Plusieurs experiences ont ete menees de profondeur, dans Ie Gulf Stream? On Les COUl'ants chauds du GulfStream sont importants, d'une part, parce qu'ils fixent les conditions oceaniques sur la cote est du Canada et d'autre part, parce qu'ils fa<;onnent les grandes formes de climat. w Une region d'importance economique, !zl w appelee zone d'eau de pente, se trouve au 0- nord du Gulf Stream, entre l'Amerique du ~o 14,3°C ------nord continentale et les Grands bancs. :::> ~ Cette zone est constituee principalement -I L-__-.-J'---l_-'-__--'- --'- -L- -'-- _ d'eau chaude de la mer des Sargasses, 1890 1900 1910 1920 1930 situee au sud du Gulf Stream, et d'eau TEMPS froide du courant du Labrador. Elle est Series temporelles des anomalies annuelles touchant la temperature de l'eau de pente separee des eaux plus chaudes du sud par Ie (en degres Celsius), au sud de la Nouvelle-Ecosse (40 it 45°N, 55 it 60 0 W). (D'apres GulfStream, lequel agit en tant que Bjerknes, J.B., 1964, Atlantic air-sea interaction. Advances in Geophysics 10; p. 36.) 15 cherche la reponse aceUe question dans observee dans I'Atlantique nord. Elle plus frequents et plus puissants du Gulf une etude commencee en 1983 et qui doit donne la tendance de la temperature Stream. L'on sait que Ie GulfStream est se terminer en 1985. Quel est Ie rOle des annuelle moyenne ala surface de la mer, lui-meme regi par Ie systeme agrande remous detaches du Gulf Stream dans Ie pendant Ie premiere partie du siecle, sur un echelle des vents de I'Atlantique nord. Les transfe11 de la chaleur de ce dernier entre la quadrillage divise en calTeaux de 5° de cote changements de temperature de surface de mer des Sargasses et I'eau de pente plus dont Ie centre se trouve dans I'eau de pente, I'eau de mer et les variations consecutives froide, laquelle subit I'influence du courant au sud de la Nouvelle-Ecosse et de TelTe­ de I'echange de chaleur air-mer influent sur du Labrador? Certains indices laissent Neuve. On constate un rechauffement la circulation atmospherique agrande croire que ces phenomenes peuvent etre indeniable d'au moins 2°C, pour les 40 echelle. La boucle de retroaction qui une pa11ie tres importante du processus annees visees. Les explications que I'on s'ensuit est caracteristique du systeme general; cependant, on ne connait pas donne de ce phenomene sont hautement climatique planetaire. En cherchant a encore la reponse. speculatives; I'une d'elles suppose que ce comprendre la dynamique fondamentale Dans I'introduction, nous avons evoque rechauffement est Ie fruit du melange accru du GulfStream et de ses remous, nous la possibilite de changements climatiques. des eaux froides avec I'eau chaude de la esperons contribuer apercer Ie mystere de Dans la troisieme figure, vous trouverez un mer des Sargasses, lequel aurait ete ce systeme complexe. exemple du type de variabilite along terme engendre par les meandres et les remous

Pour un programme de recherche climatique mondiale FW. Dobson et S.D. Smith Dufait que l'Institut participe al' etude «CAGE» sur la possibilite de mesurer la quantite de chaleur transportee vers Ie pole dans l'Atlantique nord, nous examinons l' exactitude desformules existantes utilisees pour evaluer les echanges de chaleur ala surface de l'ocean. Nous avons constate des differences considerables entre nos conclusions et les resultats generalement acceptes; I' avenir du Programme de recherche climatique mondial s' avere done des plus interessants.

Dans Ie cadre du Programme de 11 faut absolument clarifier Ie role joue recherche climatique mondiale, mis en par l'atmosphere et les oceans de meme oeuvre en 1980 par 1'0rganisation que les nombreuses interactions entre ces meteorologique mondiale, on effectue des deux milieux afin d'en arriver aune recherches sur la variabilite du climat meilleure modelisation du climat mondial terrestre; les travaux p0l1ent sur trois et ades previsions plus exactes. Tout echelles temporelles soit, en gros, les d'abord, nous decrirons des recherches mois, les annees et les decennies. Le d'envergure internationale dont Ie but est programme a pour but d'expliquer et, de mesurer avec exactitude la chaleur eventuellement, de prevoir les variations. transportee chaque annee vers Ie pole par Fred Dobson et Stuart Smith Pour ce qui est des oceans, les recherches l'Atlantique nord (etude CAGE). Ensuite, touchent aux trois echelles temporelies : nous passerons brievement en revue les mesurer la chaleur qui entrait et s0l1ait de l'accumulation de chaleur s'effectue travaux actuels, dont une bonne partie font la «cage» par les cotes et Ie dessus et, ainsi, localement, aechelle mensuelle; les suite aI'etude pour finir par un de determiner la quantite de chaleur variations annuelles de la temperature de la examen des toutes dernieres recherches sur transp0l1ee par l'ocean dans les limites de surface de la mer et du taux d'accumulation les interactions atmosphere-ocean, sur Ie ceUe «cage». de la chaleur dependent directement d' el plan du climat, ainsi que des ramifications Trois techniques avaient auparavant ete Niiio; finalement, les grands COUI'ants du Programme de recherche climatique utilisees pour faire une evaluation de la oceaniques et les processus d'echanges mondiale. quantite de chaleur transportee. globaux determineront, along terme, les Enjuin 1980, Ie Comite des Premierement, en 1974, Andrew Bunker a reactions du climat face ala modification changements climatiques oceaniques a fait une estimation de la quantite de du niveau de bioxyde de carbone dans forme un petit groupe, dont F. W. Dobson a chaleur transp0l1ee chaque annee ala I'atmosphere resultant de changements fait paI1ie, ayant pour mandat de surface de lAtlantique nord au moyen de apportes par l'homme (<

18 Tendances et configuration des temperatures de surface dans Ie nord-ouest de l'Atlantique R.W. Trites Des etudes portant sur la temperature ala sUlface de l'eau, dans Ie nord-ouest de l'Atlantique, revelent des variations annuelles et decennales. L'on s'aper<;oit de plus en plus que les conditions meteorologiques generales sont un element determinant ces changements.

Les enregistrements biquotidiens de la en valeur. Cependant, mises en moyennes temperature de la surface de la mer, de p1usieurs annees, les anomalies se commences en Inl a St. Andrews comparent generalement. En fait, on a la (Nouveau-Brunswick), constituent la plus preuve que des processus a grande echelle longue serie de donnees du genre, pour un agissent sur des centaines et peut-etre des meme endroit, sur la cote atlantique milliers de kilometres pour produire des canadienne. Les temperatures annuelles changements coherents de temperature. moyennes, de 1921 a 1983, ont ete en dessous de 1a moyenne (7 DC) pour l'ensemble de la periode visee, du debut des annees 20 au milieu des annees 40; de 1945 a 1960, les moyennes annuelles ont ete superieures a la moyenne de 1'ensemble Ron Trites de la periode. Aussi est-il impossible de 12 Eastport et l'ile de Sable. De meme, la deceler une tendance. On remarque relation entre les temperatures de l'air et de Traces de moyennes ponderees des toutefois que de 1951 a 1980, la l'eau est normalement valable, lorsque ron temperatures de Fair, pour 3 annees, temperature moyenne etait superieure de utilise des moyennes mobiles de plusieurs aEastport (Maine), Fredericton 0,6°C a la moyenne de 1921 a 1950. Les annees. (Nouveau-Brunswick), Ottawa variations annuelles relativement Pour 1'ensemble de la partie nord-ouest (Ontario) et File de Sable (Nouvelle­ importantes que ron constate (atteignant de l'Atlantique, la majeure partie des Ecosse). 1,8 0c) comptent pourune bonne part de donnees sur la temperature de surface l'ecart maximal rencontre (2,7 DC) entre Pour saisir rampleur de ces proviennent surtout de registres de navires l'annee la plus froide, 1923, et 1'annee la changements a long tenne, il faut d'abord marchands portant sur la temperature plus chaude, 1951. etudier les temperatures de 1'air, ces d'entree de l'eau de refroidissement de La temperature de 1'eau a un endroit dernieres ayant ete enregistrees plus leurs machines; ces infonnations sont soit donne pres de la cote est fonction des souvent et en plus d'endroits que celles transmises par sous forme de processus locaux (echange de chaleur ala de 1'eau. Ce faisant, on s'apen;oit que la messages meteorologiques a des stations surface et melange) et de l'advection qui se variation annuelle de la temperature de terrestres, soit inscrites dans les livres de produit a diverses echelles geographiques. l'air est constante sur des superficies bord confies au National Climatic Center, Pour un mois donne (ou meme une annee), considerables. Ainsi, on constate en Caroline du Nord. Al'analyse, dans des les anomalies enregistrees en des endroits facilement Ie lien etroit qui existe entre les carres d'un degre de cote, ces donnees distants de seulement quelques dizaines de moyennes mobiles de trois annees de la montrent une variabilite relativement kilometres peuvent varier en importance et temperature a Ottawa, Fredericton, elevee, tant dans 1'espace que dans Ie temps. Or, il ne fait aucun doute qu'une part de cette variabilite est reelle, mais que Ie 9 reste est Ie fruit d'un echantillonnage insuffisant. Cependant, on peut constater une coherence et des changements a grande echelle en groupant les donnees du nord-ouest de l'Atlantique en un certain nombre de secteurs coinci'dant avec les bancs de peche et avec les principales masses d'eau (p. ex. Ie courant du Labrador, Ie gulfStream, la mer des 1920 '30 '40 '50 Sargasses). Un trace spatio-temporel des ANNEE anomalies annuelles de la temperature de Temperature moyenne annuelle de la surface de la mer aSt. Andrews (Nouveau­ surface, pour la periode de 1972 a 1983, est Brunswick), de 1921 a1923. La moyenne de toute la periode est de 7°C. relativement unifonne durant plusieurs 19 annees, pour des valeurs entre 1000 et 2000 kilometres. De 1972 a1975, les eaux 8,0

du nord et du plateau continental, de la cote u ~ 7 5 du Labrador au golfe du Maine, etaient 1 w relativement froides; par contre, I'eau du '":::> sud et du large du Gulf Stream et de la mer t;: 7,0 'W '"u- des Sargasses etait plus chaude que la ~6,5 normale. En 1976, on a observe des signes ....

de renversement de la situation. En effet, I I !! 1 I de 1977 1983, les temperatures annuelles 1871/80 1881190 1891/1900 1901/10 1911/20 1921/30 1931/40 1941/50 1951/60 1961170 a PERIODE moyennes etaient habituellement Temperature de I'eau de surface aSt. Andrews (N.-B.), et temperature de Fair a!,ile de Sable et Halifax (N .-E.). Les moyennes mobiles decennales des temperatures annuelles moyennes sont fondees sur la derniere annee de la periode.

Carte montrant les zones oil on a fait des observations de surface, qui ont ete mises en moyenne mensuelle. 20 1972 1974 CFR LS LCS OLC ILC FC CGB WGB SP GSL ESS SI SS LHB BR Y GOM GB SNE MAB ESW WSL GS SA Temperatures annuelles de surface, de 1972 it 1983, par sous-zones (voir carte precedente), par rapport aux moyennes de 1972 it 1980 (periode de reference). (Les anomalies sont des ecarts, en + ou en ,de 0,15°C; un '.' indique une anomalie inferieure it 0,15 0C.) Pour les Iignes de niveau, on a tenu compte seulement des ecarts superieurs it 0,15°C. superieures ala normale dans les secteurs grande echelle (temperature de l'air et effets presque partout dans Ie monde, et il et inferieures a la moyenne dans les reseau de pression atmospherique). II est semble probable que la configuration zones sud. Les anomalies positives les plus interessant de noter qu'en 1982-1983, on a anormale de la pression atmospherique, au grandes des 12 annees se sont produites en enregistre la plus grande manifestation d'el niveau de la mer, sur I'Atlantique nord, est 1983, dans la region des Grands banes et Nino en plus de 100 ans. El Nino est relie a partiellement reliee a la reaction du plateau continental Scotian. des eaux anormalement chaudes dans Ie atmospherique rattachee a el Nino; II n'est pas surprenant de constater des Pacifique tropical oriental; cependant, on a cependant, il faudra d'autres recherches liens manifestes entre la courbe des demontre recemment qu'il fait pmtie d'une pour connaitre la nature de ces rapports. temperatures anormales de la surface de interaction beaucoup plus importante entre l'eau et les conditions meteorologiques a l'ocean et l'atmosphere. On en ressent les

21 Influence de I'Arctique

Le mecanisme thermique planetaire qui determine Ie climat, et dont la variabilite fait l'objet de la presente Revue, sert surtout aredistribuer la chaleur - re<;:ue principalement ala surface de la terre, ala hauteur tropiques - sur toute la surface du globe; on sait que ceUe chaleur est repartie inegalement en zones froides et chaudes que nous connaissons et qui permettent a I'industrie, al'agriculture et a l'exploitation forestiere d'exister. C'est justement la redistribution de cette chaleur qui regit Ie systeme des vents, en surface et en altitude, tout comme les courants oceaniques de surface et de profondeur. Dans l'est du Canada et I'Atlantique nord, ces processus sont caracterises par Ie transport de la chaleur ade hautes latitudes, par les chauds courants superficiels des oceans, et Ie retour de l'eau froide, en direction sud, depuis I'Arctique, que ce soit en surface, comme Ie courant du Labrador, ou en profondeur, depuis les centres de formation des eaux de profondeur, dans les mers du Labrador et de Norvege. La variabilite de ce processus de transp0l1 de la chaleur n'influe pas seulement sur I'Arctique et la vie qui s'y trouve, mais aussi sur l'ensemble du monde oceanique de toute la region; ce caractere variable fait l'objet d'6tudes exposees dans ce chapitre.

I' dans PAtlantique

1. .N. Lazier Le ruissellement d' eau douce dans l' Arctique aide if regir des processus importants dans la partie nord de l' ocean Atlantique, notamment l' echange hivemal de chaleur par convection dans la mer du Labrador et Ie transport de chaleur dans les courants limites. On expose deux sb'ies d' activites destinees if l' etude du role de l' eau douce.

Les quelque 80 000 tonnes d'eau douce convection al'eau salee, dans la mer du que deversent chaque seconde dans Labrador; ensuite, nous avons vu comment l'Atlantique nord des grands cours d'eau du les variations annuelles du debit de l'eau Canada et d'U.R.S.S., comme Ie douce font changer la profondeur a MacKenzie et Ie Yenisey, influent laquelle se produit la convection; grandement sur Ie climat et la constitution maintenant, nous cherchons asavoir de l'ocean. comment l'eau douce atteint Ie milieu de Au cours des dernieres annees, nous l'ocean et asaisir Ie fonctionnement des John Lazier avons commence acomprendre quelques processus et leurs interactions. elements importants de cette interaction. L'eau douce penetre dans I'ocean sous deversent. Ensuite, elle se melange al'eau D'abord, nous avons appris Ie role de l'eau forme de pluie, de neige, de glace fondue de mer, qui contient environ 3,5 % douce en hiver, qui se melange par ou encore par les cours d'eau qui s'y de sel. L'eau douce ne Ie demeure pas 22 completement; elle devient de plus en plus salinite (moins de 33,0 ppm ou 3,3 % de 1974; pendant les dix dernieres annees de salee, avec Ie temps; c'est d'ailleurs en sel), qui marquent Ie fiot vers Ie sud de sa mission, il a recueilli des donnees mesurant la salinite de I'eau de mer que I'eau arctique, dans les courants est et ouest oceanographiques. La deuxieme figure I'on peut deceler l'«eau douce», moins du Groenland, de I'ile Baffin et du montre la salinite au site de Bravo, it salee que l'eau de mer pure. Labrador. L'effet du debit du fieuve Saint­ diverses profondeurs, pour les dix annees L'ocean Arctique est celui qui contient Laurent se manifeste aussi par I'eau visees. La courbe du bas represente la la plus grande proportion d'eau douce; cela faiblement sake du golfe du Saint-Laurent salinite pres de la surface; comme les s'explique en partie parce que s'y deversent et du large de la Nouvelle-Ecosse. Les courbes ne se croisent pas, on constate que les grands cours d'eau de I'Arctique et aussi salinites les plus elevees, causees par une la salinite la plus faible se trouve toujours it parce que la couverture de glace empeche evaporation rapide, se trouvent au milieu la surface. On voit que la salinite diminue I'evaporation de I'eau douce. L'eau de de I'ocean, it la hauteur du sud de la en ete et augmente en hiver; c'est Ie cycle I'Arctique atteint l'Atlantique nord en Floride. Au milieu de la mer du Labrador, annuel. La baisse estivale s'explique par traversant I'archipel des iles de I'Arctique au sud du Groenland et it I'est du Labrador, l'augmentation du ruissellement de et Ie detroit du Danemerk, entre Ie se trouve une zone oceanique profonde printemps et d'ete et la fonte des glaces; Groenland et l'lslande. Une p0l1ion dont I'eau est moins salee que partout I'augmentation hivernale est attribuable au moindre de I'eau douce provient de la baie ailleurs. C'est I'ecoulement principal pour ralentissement automnal du ruissellement, d' Hudson, par Ie detroit d' Hudson. la mer du Labrador. en meme temps que I'eau se refroidit et que Dans la premiere figure, on peut voir, sur L'inl1uence de cet ecoulement sur Ie se torment de violentes tempetes qui une carte de la salinite it 30 m de climat de I'ocean a d'abord ete constate it brassent la surface de I'ocean et amenent profondeur, I'infiuence de I'eau douce de l'examen des donnees recueillies sur Ie de I'eau plus salee pres de la surface. Du I'Arctique sur I'Atlantique nord. Le long du navire meteorologiqueBravo. Ce navire point de vue du climat, I'element important Groenland, de l'ile Baffin et du Labrador, etait stationne it 56° 30'N, SlOW, dans Ie est une baisse des salinites de la fin des se trouvent des bandes d'eau de faible milieu de la mer du Labrador, de 1945 it annees 60 au debut des annees 70, en plus

0 0 '-- '__ L-..~__'__ '--___'_' 1000 900 800 700 600 500 300 200 Salinite en parties par mille dans l'Atlantique nord, aprofondeuf de 30 m. 23 des courbes annuelles. Ce changement par contre, les annees de doux temps, 1'ocean. II Yaura de grands avantages constate ala station Bravo a ete l'une des comme en 1969 et 1970, 1'eau douce economiques acomprendre cette chaine de manifestations d'un phenomene generalise additionnelle ajoute de la flottabilite ala phenomenes et l'ampleur de leurs qui a abrege la saison agricole en couche de surface, de sorte que Ie melange incidences. Angleterre, ala fin des annees 60, et qui a peut se faire aseulement 200 metres. Cet Maintenant que l'on a pu observer engendre une production inhabituelle de eCaJi dans Ie melange d'hiver peut un changement important du climat glace au nord de l'Islande. On peut encore s'observer en gros sur Ie trace de la salinite oceanique, il reste adeterminer la observer les effets de ce phenomene dans (deuxieme figure). En hiver, l'eau est frequence de ce phenomene, ses effets l'Atlantique nord moyen, aune profondeur homogene aune profondeur donnee si les sur Ie climat atmospherique et sur les de 1500 metres. Selon Dickson et al. lignes sont relativement pres les unes des pecheries de Terre-Neuve. Pour aller un (1975), cette baisse de salinite s'explique autres. Par contre, si elles sont distancees peu plus loin, on a mis surpied en 1978 un par un systeme atmospherique de pression les unes des autres, c'est qu'il existe un programme visant asurveiller Ie debit du anormalement elevee qui est demeure au­ gradient de salinite, fonction de la courant du Labrador, pres du banc dessus du Groenland pendant quelques profondeur. La serie d'hivers doux Hamilton, au Labrador. Les annees. Comme l'air se deplace dans Ie qui a semble accompagner 1'eau courantometres, qui servent amesurer la sens horaire autour des hautes pressions, exceptionnellement douce s'est terminee vitesse du courant pour des periodes de 9 a cette situation a engendre des vents subitement a1'hiver 1971-1972, qui a ete 12 mois, sont installes en trois endroits: anormalement forts et durables soufftant tres froid. Cette annee-l3o, la convection l'un sur une isobathe de 1000 metres, dans vers Ie sud, Ie long de la cote est du s'est effectuee a1500 metres et peut-etre la partie la plus rapide du courant; les deux Groenland. Ainsi, la glace et l'eau fro ide et davantage. autres sont amarres dans des eaux moins faiblement salee de 1'Arctique ont ete Pour resumer, une pression profondes, al'ouest du banco Les icebergs poussees en quantites inhabituelles au sud atmospherique anormalement elevee au­ etant nombreux dans ce secteur, les du detroit du Danemark. dessus du Groenland a engendre des vents courantometres sont fixes pres du fond ou a Au milieu de la mer du Labrador, cette exceptionnellement forts et durables qui, pas moins de 500 metres de profondeur; couche d'eau anormalement douce a soufftant en direction sud Ie long de la cote cela est regrettable, etant donne que Ie stabilise de fa<;on exceptionnelle la est du Groenland, ont pousse dans l'ocean courant Ie plus fort se mainfeste pres de la colonne d'eau, ala fin des annees 60, Atlantique plus de glace et d'eau de surface, et que les changements annuels augmentant du meme coup la chaleur l'Arctique que d'habitude. Cette eau, importants se feront sentir surtout dans requise pour que Ie melange de l'eau par caracterisee par une salinite moindre que cette couche. convection se fasse avec des couches celle de 1'Atlantique, a fait office de Dans Ie cadre de ce programme, on s'est donnees. C'est 130 un element important, couvercle afaible flottabilite sur la mer du heurte aun certain nombre de problemes etant donne que la mer du Labrador est run Labrador, ce qui a contribue afaire baisser de materiel, dont Ie plus inusite a ete la des rares endroits au monde ou 1'eau est la profondeur alaquelle Ie melange par corrosion elevee et imprevue au milieu poussee par convection vers les grandes convection s'est fait pendant les hivers de du courant du Labrador, laquelle a profondeurs en hiver. C'est l'une des 19693. 1971. entraine la pelie de quatre instruments. fa<;ons dont les eaux des profondeurs sont Un facteur climatique de cette ampleur Heureusement, deux d'entre eux ont ete regenerees ou creees dans les oceans. Les est tres interessant; en effet, il montre les retrouves; l'un en Irlande, I'autre aux annees exceptionnellement froides, changements qui peuvent se produire et A<;ores. Les icebergs et (ou) les chalutiers comme en 1976, 1'eau douce peut certaines relations importantes entre les ont deloge trois autres ancrages; en descendre a2000 metres de profondeur; processus physiques a1'oeuvre dans changeant de dispositif d'ancrage, en 35,0 utilisant du materiel perfectionne et en choisissant des endroits «stirs», nous avons pu ameliorer grandement Ie taux de reussite. 0 ~ 100 db 0 Acejour, les donnees revelent de

,W nombreuses caracteristiques interessantes, t:::: z comme un changement saisonnier dans la 50 db ...J partie principale du courant et des « (f) augmentations subites et inexpliquees, au milieu de 1'hiver, sur Ie plateau interieur; 10 db toutefois, il est trop tot pour savoir si nous sommes en presence de changements

34,0 climatiques significatifs. En attendant, on en apprend beaucoup sur les changements, tant hebdomadaires que saisonniers, de temperature, de salinite et de velocite; par 1964 1966 1968 1970 1972 TEMPS (ANNEES) Ie fait meme, nous comprenons mieux les Salinite mensueHe moyenne a11 profondeurs donnees, ala stationBravo, de 1964 processus qui regissent et modifient Ie a1973. courant. 24 Le processus de renouvellement de I'eau caracterisees par d'importants gradients de la mer du Labrador. La couche qui occupe les 500 premiers metres de la horizontaux, en partie parce que ces faiblement salee a contribue a. limiter la mer du Labrador est aussi I'objet de secteurs produisent plus d'energie; en profondeur a. laquelle se produit Ie recherches de la part de I' lOB. Nous effet, les gradients eleves de velocite, melange par convection, en hiver, et a sommes passablement certains que cette horizontaux et verticaux, sont lies aux legerement modifie les temperatures et les eau provient du melange d'une partie de gradients eleves de temperature et de salinites des couches superieures de la mer I'eau du courant du Labrador avec de I'eau salinite. Or, I'on sait que les gradients du Labrador. Nous poursuivons sur place du Gulf Stream; cependant, on ne sait ni horizontaux eleves de velocite deviennent deux programmes dans Ie but de mieux comment ni ou cela se produit. II semble souvent instables, entrainant une comprendre les processus qui amenent les que I'endroit Ie plus plausible se trouve a. fragmentation des zones frontales en petits eaux de I'Arctique au sud, les melangent I'est et au nord-est du Bonnet f1amand, Ia. remous qui ont tendance a. melanger les avec les eaux meridionales, et provoquent ou I'eau du courant du Labrador coule des eaux differentes. En portant sur cm1e les des changements de temperature et de plateaux continentaux peu profonds, en temperatures et les salinites du secteur, en salinite, d'une annee a. l'autre. direction nord, juste a. I'ouest du bras Ie etudiant les trajets de deriveurs suivis par plus septentrional du Gulf Stream, qui se satellite et en analysant les donnees sur la Ouvrage de reference dirige avec force vers Ie nord. L'eau du velocite de l'eau, nous commen<;ons a. DICKSON, R.R., LAMB, H.H., AMLMBERG, Labrador, froide et relativement douce, mieux comprendre les mecanismes qui S.-A., and COLEBROOK, J.M. 1975. Climatic reversal in the northern North Atlantic. Nature 256: c6toyant I'eau chaude et salee du sud, amenent les eaux a. se melanger avant de se 479-482. provoque des gradients horizontaux de rendre au milieu de la mer du Labrador. temperature et de salinite acccrus, dans En resume, nous avons decele un indice cette region. Or, Ie melange ou I'agitation c1imatique intrigant: les salinites (qui ont sont plus probables dans des zones diminue a. la fin des annees 60) du milieu

La glace de mer, indicateur de changements climatiques G. Symonds Il existe des liens etroits entre lesfluctuations de la concentration de glace de mer, de 1963 a1969, et les variations qui ont touche l' atmosphere et l' ocean, pendant cette periode. De plus, la presence de glace de merfait augmenter la variabilite de l'atmosphere et peut-etre aussi de l'ocean. Donc, la glace de mer joue un role tant passijqu'actijal' egaI'd des conditions climatiques locales et planetaires.

QU'il s'agisse de glaciations planetaires (3) les proprietes de reverberation et ou de fluctuations locales et annuelles, la d'absorption de la surface de la terre. glace de mer est un bon indicateur de la L'atmosphere permet facilement au variabilite du c1imat. Ce lien est renforce rayonnement d'ondes courtes (energie par les interactions entre I'atmosphere solaire) de la traverser et d'etre absorbee ou et la glace de mer, ou la glace reagit aux reflechie par la surface de la terre. Cette changements climatiques et peut, energie absorbee est renvoyee dans ulterieurement, faire sentir ses effets sur la I'atmosphere sous forme d'ondes longues Graham Symonds variabilite du c1imat. Par consequent, en et constitue la principale source de chaleur comprenant les facteurs qui influent sur la pour I'atmosphere. On obtient une mesure repartition de la glace de mer, on aura une de I'energie absorbee par la telTe et donc de neige peut mettre en branle un mecanisme idee du mecanisme qui regit la variabilite son rechauffement en faisant I'albedo de la d'entrainement par lequel nne baisse c1imatique. surface, c'est-a.-dire Ie rapport entre Ie generalisee de la temperature !'era La circulation atmospherique est rayonnement reflechi et les ondes courtes augmenter la superficie enneigee et glacee; determinee par la repartition planetaire de re<;ues du solei!. L'albedo se situe entre or, cette surface accrue diminuera encore la chaleur absorbee par I'atmosphere. zero et un; plus il est eleve, plus la davantage I'absorption cle chaleur de la terre, Regie generale, la quantite de chaleur reflectivite est grande et moins I'absorption ce qui fera baisser encore la temperature, absorbee depend de trois facteurs : est importante. En telTain plat et constitue de etc. Pour les memes raisons, cles (1) la quantite de rayonnement solaire qui roc, I'albedo se situe entre 0, 12 et 0, 15; pour temperatures en hausse et la diminution des parvient a. la haute atmosphere; la neige et la glace, il oscille entre 0,70 et surfaces glacees et enneigees entraineront (2) la composition de I'atmosphere; et 0,80. L'albedo eleve de la glace et de la inevitablement un rechauffement. En plus 25 de I'effet de l'albedo, la glace isole efficacement l'atmosphere de l'ocean. Les oceans, qui transportent la chaleur des regions temperees, sont une importante source d'energie thermique pour les regions polaires. Or, la presence ou I'absence de glace jouent grandement sur les echanges de chaleur entre l'ocean et l'atmosphere et sur les temperatures de I'air de surface. En hiver, la glace de mer de l'Arctique couvre quelque 14 x 106 km2 , comparativement a 7 x 106 km2 en ete. Cela signifie que, dans 1'hemisphere nord, environ 7 000 000 de kilometres carres se couvrent et se decouvrent de glace chaque annee. En plus du cycle saisonnier de l'annee, la superficie couverte peut varier dequelqueO,3 x 106 km2 , sur des periodes de 10 ans. Ces chiffres sont fondes sur une moyenne etablie pour la periode de 1953 a 1977 (Walsh et Johnson, 1979). A I'echelle geologique, la glace de mer a varie enormement, tantot couvrant une superficie qui descendjusqu'au 40e parallele nord, tantot etant completement absente. Les fluctuations de la glace de mer sont l'une des consequences des processus complexes d'interaction entre 1'air et la 0.1 mer, et sont naturellement solidaires des variations climatiques. Dans 1'hemisphere nord, la couverture de glace vade grandement, d'une saison a I'autre et d'une annee a 1'autre, dans les mers qui environnent l'ocean Arctique. Prevision des glaces de mer en mars, fondee sur les probabHites d'occurence etablies Dans les mers du Groenland et du de 1963 a1978. Les valeurs moyenne, minimale et maximale sont representees par les Labrador, la baie Baffin et Ie detroit de courbes de niveau 0,5,1,0 et 0,1 respectivement. Davis, l'ecoulement de 1'Arctique transporte vers Ie sud la glace de mer et l'eau de surface, a faible salinite, Ie long de courants oceaniques jouent un rOle Terre-Neuve. On peut aussi voir les la cote est du Groenland, de l'ile Baffin et important dans la repartition de la glace minima et maxima, pour mars, indiques du Labrador. Or, a cause de la presence de dans l'hemisphere nord. par les lignes de 1,0 et de 0,1. Pendant cette eau relativement douce et pres du Dans ces mers bordieres, la couverture l'ete, la region en question est point de congelation, il se forme en hiver saisonniere de glace varie d'une annee a completement debarrassee de glaces. On de la glace de mer dans toute cette region; l'autre. Or, lorsque ces variations persistent peut croire que les variations de la cependant, cette glace fond en ete, grace au pendant des annees, et sur une grande couverture de glace, qu'elles soient rayonnement solaire qui est fort aces superficie, elles peuvent influer saisonnieres ou annuelles, influent sur latitudes. Dne autre couche superficielle a considerablement sur Ie climat planetaire. Ie climat local et, inversement, sont faible salinite permet la formation de Meme si leurs effets generaux sont encore influencees par les variations climatiques a glace, en direction sud, dans la mer de hypothetiques, 1'on sait que les grande echelle. Bering. Par contre, dans la mer de Barents, changements regionaux de repartition de la La deuxieme figure illustre Ie lien entre au nord de la Norvege, on remarque un flot glace ont eu des effets importants sur Ie l'atmosphere, la glace et l'ocean. Au haut, d'eau salee et chaude de 1'Atlantique, vers climat des zones cotieres adjacentes, ainsi on aper<,:oit une serie chronologique l'ocean Arctique, qui compense Ie flot que sur les pecheries locales. La premiere d'ecarts de la moyenne, c'est-a-dire des cas inverse charriant de l'eau froide et peu figure montre la repartition moyenne en exceptionnels, de la couverture de glace au salee. Ce courant est un apport de chaleur mars de la glace, au large du Labrador et de large de Terre-Neuve et du Labrador, en qui maintient certaines parties de la mer de Terre-Neuve, de 1963 a 1978. Le contour mars, de 1963 a 1978. Au-dessous, on voit Barents libres de glace pendant toute de 0,5 represente la limite de la region la representation de la moyenne des l'annee et fait fondre presque totalement la couverte pendant au moins la moitie de la temperatures anormales de l'eau, en mars, couverture de glace dans Ie reste de la periode. Cette region est representative des pour les 200 metres superieurs de la station region, en ete. On voit donc que les conditions moyennes du Labrador et de 27, juste au large de Saint-Jean (Terre- 26 COUVERTURE DE GLACE ~MOYENNE illustree dans la deuxieme figure pourrait I[) etre reliee 3 des fluctuations importantes de '0 2f = 2,33 - ...... la circulation atmospherique touchant Ie ---'~V-V------=::----+------lI~"--- N 0 Groenland et Ie nord de l'Europe (Dickson E .::<: -2 et al., 1975). On a relie des quantites anormalement eIevees de glace dans les mers de Norvege et du Groenland 3 une intensification de la cellule de haute pression, centree sur Ie Groenland, et 3 une augmentation connexe du vent du nord. II est interessant de souligner que les annees de glace abondante dans les mers de Nr>t'vi'up et du Groenland correspondent 5r TEMPERATL;:L'AIR ;:::~~,~~ normalement 3 de faibles concentrations de glaces dans la baie Baffin et Ie detroit de Davis. De plus, apres de nombreuses ~r4 VJ observations, on sait que les temperatures -5 hivernales ont tendance 3 etre basses en Europe septentrionale lorsqu'elles sont elevees au Groenland et dans l'Arctique canadien, et vice-versa (Van Loon et ~ :T~~~I~E Rogers, 1978). Ce scenario a ete relie 3des .:t anomalies bien connues de pression qui touchent la majeure partie de l'hemisphere 1962 '66 '70 '74 '78 Nord. ANNEE Le gros probleme consiste 3 determiner la cause et l'effet. L'expose qui precede Les anomalies de mars (en haut), correspondant ala superficie couverte de glace dans illustre Ie lien et l'effet bilateral qui existent la region indiquee ala premiere figure. Les anomalies correspondantes de la entre l'atmosphere, la glace et l'ocean; temperature de la colonne d'eau, de la temperature de I'air et des vents geostrophiques cependant, il n'indique pas ce qui est Ie d'ouest ilIustrent bien les liens entre l'atmosphere, la glace et l'ocean. processus moteur de cette relation ni en quoi consistent les resultats ou les Neuve) (voir la premiere figure), et la illustre par la seconde figure. Ensuite, la reactions 3 ce processus. Or, il est valeur moyenne des anomalies de conjugaison de la vitesse accrue du vent et necessaire de comprendre ces mecanismes temperature et de vitesse du vent d'ouest, des basses temperatures fait augmenter avant de prevoir les variations locales et aux environs de Battle Harbour (Labrador) rechange de chaleur air-mer et baisser la generales du climat et les moyens de (voir la premiere figure). On remarque des temperature de reau, ce qui favorise la modifier ce climat. La determination et similitudes frappantes entre chacune des formation de glace. Enfin, Ie vent d'ouest l'etude de ces mecanismes sont l'objet de quatre series illustrees dans la deuxieme deplace la glace vers Ie large (3 environ recherches continuelles au Laboratoire figure. Les temperatures anormalement 30° 3 droite de sa trajectoire), faisant oceanographique de l'Atlantique. elevees sont reliees 3 une couverture augmenter la surface glacee au large et inhabituellement faible, et vice-versa. Les ouvrant pres des cotes des espaces Oll Ouvrages de reference temperatures de rair et de reau varient d'autre glace pourra se former. DICKSON, R.R., LAMB, H.H., MALMBERG, ensemble, malgre leur separation et Ie fait En plus d'avoir des incidences locales S.A., and COLEBROOK, lM. 1975. Climate que la temperature de reau soit une valeur importantes, on sait que la variabilite reversals in the northern Atlantic. Nature 256: moyenne des 200 metres superieurs. La illustree dans la deuxieme figure se 479-482. variation de la glace, par rapport aux manifeste 3 une echelle beaucoup plus LAZIER, l R. N. 1980. Oceanographic conditions at Ocean Weather Ship BRAVO, 1964-1974. temperatures de rair et de reau, est grande. Abord du navire meteorologique Almosphere-OceanI8: 227-238. evidente; par contre, son lien avec Ie vent Bravo, au centre de la merdu Labrador, on VAN LOON, H. and ROGERS, lC. 1978.1l1e see­ d'ouest necessite quelques explications. a observe Ie meme signal de temperature et saw in winter temperatures between Greenland and D'abord, Ie vent d'ouest souffle de l'air de salinite (Lazier, 1980), ce qui prouve northern Europe. Part I: General description. Monthll' Weather Review 106: 296-310. froid, provenant de l' interieur des terres, une variabilite dont reffet englobe aussi la WALSH, lE. and JOHNSON. C.M. 1979. An sur la mer du Labrador; cela explique Ie mer du Labrador. Selon des indices reI eves analysis of Arctic Sea ice lluctuations. 1953-1977. rapport inverse avec la temperature de l'air, dans d'autres ouvrages, la variabilite Journal ofPhvsical Oceanographv 9: 580-591.

27 les glaces ont stoppe Ie bateau, nous Les changements climatiques et Pexploration pouvons tout simplement affirmer qu'il s'agit du premier voyage connu dans de I'Arctique canadien par mer I'Arctique. Par ailleurs, nous savons que la periode entre 950 et 1200 apres 1.-c. fut A.J. Kerr et K. MacDonald relativement chaude et que cette situation a, de toute evidence, eu une influence tres D'apres les informations recueillies depuis les premiers voyages d' exploration importante sur les voyages vel'S l'lslande et dans l'Arctique canadien, il y a de cela mille (ms, il semble que la geographie Ie Groenland et, par la suite, dans complexe de la region est tout aussi responsable des mouvements de la glace de I'Arctique canadien. C'est durant cette mer que les changements climatiques. eela ne veut pas dire que les recherches periode que les courageux marins que sur Ie climat ne sontpas essentielles al'etablissement de voies de tron \',n{))"t furent les ont decouvert l'lslande, maritime economiques, comme I' ont dbnontre les Sovietiques qui effectuent de se sont rendus au sud et au sud-ouest du tels travaux dans la merduNorddepuis cinquante ans. Groenland et sont finalement parvenus, apres avoir franchi la region nord-ouest de l'Atlantique, a l'ile Baffin et sur la cote du U ne bonne partie des premiers voyages par celle-ci pour I'exploitation et Labrador et qu'ils ont fonde au moins une d'exploration dans I'Arctique canadien ont l'exportation des hv/"!rne,1!'h"rp, colonie aTerre-Neuve. Comme Ie ete effectues par mer et, bien que les Est-il possible cl'etablir des rapports racontent les sagas et Ie prouvent les aeronefs aient maintenant remplace les entre les changements climatiques passes vestiges archeologiques, nous savons qu'a bateaux et les traineaux a chiens, il est et I'histoire de la navigation dans cette epoque, Ie sud-ouest du Groenland important pour Ie Canada que les navires l'Arctique? Des 330 avant 1. -c. , Pypheus, etait fertile et qu'd s'y trouvait de puissent se deplacer Iibrement dans les un navigateur et astronome grec, a pris la nombreuses fermes. Fait encore plus eaux arctiques. De toute evidence, la glace mer en bateau a voiles pres de I'actuelle important pour nous, des echanges de mer nuit plus au trafic maritime dans les Marseille, s'est rendu dans IAtlantique et commerciaux reguliers avaient lieu entre Ie regions polaires que Ie mauvais temps et s'est ensuite dirige vel'S Ie nord jusqu'a un Groenland et la Norvege, mais plus tard, la meme les icebergs. Dans une certaine ocean gele, Oll il a mis fin a son voyage presence de glace de mer autour de mesure, la couverture de glace de mer subit d'exploration. Pypheus a effectue son l'lslande a mis un terme a ce commerce. I'influence des tendances climatiques voyage pendant une periode de Pendant cette periode, c 'est-a-dire lorsque annuelles et a long terme. II nous faut donc degradation climatique; Ie temps etait les aventuriers nordiques se rendaient sans comprendre de quelle fa~on la variabilite alors humide et froid. Toutefois, comme encombre sur les cotes nord-est de de la couverture de glace de mer a influe, personne, pas meme Pypheus, ne sait Oll I'Amerique du Nord, la glace de mer devait par Ie passe, sur la navigation dans l'Arctique et determiner son influence future. Actuellement, nous nous interessons a l'exportation eventuelle de grandes quantites de petrale et de gaz naturel produits dans I'Arctique; deja, on effectue Ie transport du minerai extrait de mines situees bien au-dela du cercle polaire. Les voyages epiques du super-petrolier Manhattan, qui a franchi Ie passage du Nord-Ouest en 1969, et du navire sovietique A rktika, qui s'est rendu au pole Nord en 1977, montrent bien que de tres gros bateaux peuvent circuler dans l'Arctique, dans des eaux infestees de glace, peu importe la saison. Toutefois, on n'a pas encore etabli toutes les incidences environnementales de la circulation maritime dans cette region, ni mis la derniere main a la conception des navires, Acet egard, nous devons non seulement trouver reponse aux questions actuelles mais egalement prevoir I'avenir, lorsque les conditions climatiques seront peut-etre differentes. Notamment, nous devons essayer de prevoir la presence de glace et determiner les difficultes accrues posees Adam Kerr and Kirk MacDonald 28 s'etre retiree jusqu'au nord de la baie Baffin. Apartir de l'an 1200, Ie climat dans l'hemisphere Nord s'est graduellement dderiore, jusqu'a ce qu'on a appele la «petite ere glaciaire», de 1650 a 1750. L'augmentation de la glace de mer dans l'Atlantique nord, notamment autour du Groenland et de l'Islande, a entraine l'abandon des voies de navigation entre Ie Groenland et l'Europe, du debut du quinzieme siecle et les annees 1720 a la disparition des colonies nordiques. Ala fin du seizieme siecle, la glace de mer autour de l' Islande etait particulierement abondante. Toutefois, alors que la periode de froid etait a son pire (1576-1578), , un navigateur elisabethain, s'est rendu dans la baie qui Cette gravure montre les navires d'Edward Parry, I'Hecla et Ie Fury, hivernant a porte son nom, au sud de l'ile Baffin. John Pile Winter, en 1819-1820 (Tire de : Adams, W.H.D., 1976. (The Arctic World: Its Davis, un autre marin de la meme epoque, Plants, Animals, and Natural Phenomena with a Historical Sketch ofArctic discovery s'est rendu au nord du 70° de latitude, dans down to the British Polar Expedition, 1875-1876. London: T. Nelson & Sons.) la baie Baffin, en 1587. II a longe la cote ouest du Groenland et a ensuite traverse la , Edward Sabine et James 1906, est peut-etre attribuable a la grande baie Baffin, en direction ouest; ce trajet Clark Ross. Ross n'a pas reconnu l'entree perseverance d'Amundsen et a son habilete nous indique que l'abominable «banquise du detroit de Lancaster; son second, a eviter les glaces. En 1910-1911, pour du milieu», zone couverte d'une epaisse Edward Parry, a effectue, un an plus tard, Joseph Bernier a bord de l'Arctic, la banquise dans Ie secteur nord de la baie, un voyage des plus remarquables dans situation n'etait surement pas facile: il a bien connue des navigateurs qui ont suivi l'Arctique: il a suivi Ie chenal Parry jusqu'a rencontre d'epaisses banquises dans Ie Davis, lui a barre la route vers Ie nord. En Winter Harbour, dans l'ile Melville. La detroit de Barrow et, bien qu'il ait reussi a 1616, Henry Baffin a effectue un reussite de cette entreprise montre que les se rendre au sud-ouest de l'ile Melville, il a remarquable voyage d'exploration de la temperatures, du moins celles enregistrees constate, comme presque tous les atltres baie qui porte son nom; seul John Ross a dans Ie nord de l'Europe, ne sont pas explorateurs qui l'ont precede et qui l'ont effectue un voyage semblable, deux siecles necessairement synonymes d'une epaisse suivi, que Ie detroit de M'Clure etait plus tard. Ainsi, au plus fort de la petite ere couverture de glace dans les chenaux entre impenetrable. glaciaire, des Europeens, a bord de les lies de l'Arctique canadien. Peu apres L'hemisphere nord a connu des bateaux a voiles, ont pendre pour la Parry, Franklin a entrepris son desastreux temperatures exceptionnellement chaudes, pre:miere fois dans cet archipel oriental. voyage; il convient egalement de en ete, entre les annees 20 et 40; cette Pendant la deuxieme moitie de la petite mentionner les nombreuses expeditions periode est peut-etre la plus chaude depuis ere glaciaire, aucun voyage d'exploration parties a la recherche de Franklin. Nous l'ere des explorateurs nordiques. Certains important n'a ete effectue dans l'Arctique savons maintenant que les navires de attribuent les changements climatiques canadien; cependant, il semble que les Franklin ont ete emprisonnes par la glace d'alors aux voyages dans l'Arctique glaces n'ont pas pose de probleme lors des dans Ie detroit de Peel, mais que ce ne sont effectues par Ie St. Roch de la GRC; on quatre voyages effectues dans la baie pas des conditions climatiques ou des peut cependant mettre en doute une telle d' Hudson pendant cette periode. Ala fin glaces inhabituelles qui sont en cause. affirmation. En effet, Ie rechauffement du dix-huitieme siecle, des fluctuations D'importantes accumulations de glace s'est ralenti au cours des annees 50, considerables de temperature ont ete dans Ie chenal Parry tendent a periode marquee par un trafic maritime observees dans Ie nord de l' Europe; de s'embrancher dans les chenaux orientes considerable dans l'Arctique, notamment a plus, la premiere moitie du dix-neuvieme vers Ie sud; elles viennent parfois a former cause de I'etablissement du reseau avance siecle a ete relativement froide. Cette des masses compactes et meme a de pre-alerte. Le rechauffement a periode est importante en ce qui concerne empecher Ie passage des brise-glace probablement aide, mais c 'est l'utilisation l'exploration de l'Arctique; en effet, ace modernes. de brise-glace puissants qui a assure la moment, la marine britannique a Le nord de l'Europe a connu une autre reussite de l'entreprise. Les voyages du commence a manifester beaucoup d'interet vague de froid durant les dernieres Manhattan, notamment la traversee du pourcette region du globe. En 1818, John decennies du dix-neuvieme siecle et la passage du Nord-Ouest en 1969, ont Ross a effectue un important voyage dans premiere du siecle suivant. La reussite du permis de verifier I' importance d'avoir Ie nord de la baie Baffin. Des officiers qui premier voyage d'Amundsen a travers Ie recours ala masse des brise-glace pour allaient devenir celebres faisaient partie de passage du Nord-Ouest, effectue dans un rompre la glace dans les chenaux engorges. I'expedition: Edward Parry, , petit bateau a voiles, Ie Gjoa, entre 1903 et On s'est rendu compte que de tres gros

29 expeditions dans I'Arctique. La presence de glace sur ces deux Mises a part les grandes tendances parcours n'est pas attribuable seulement climatiques, des phenomenes aux changements climatiques, bien qu'un geographiques complexes et la variation ete anormalement froid aura sans doute de la temperature en hiver semblent influer pour effet de ralentir la debikle. Si les sur les conditions des glaces. On connait temperatures sont normales tout au long de bien la repartition globale de la glace en I'annee, la glace de I'annee dans Ie detroit ete, mais il est souvent difficile de prevoir du Vicomte-Melville se brisera et grace les mouvements a court terme. aux courants qui se forment vers Ie sud, Dans la baie Baffin, une langue d'eau dans Ie chenal Byam Martin et Ie detroit de libre s'etend Ie long de la cote ouest du McDougall, les eaux seront libres Ie long Groenland et, en ete, rejoint la zone d'eau du cote nord. C'est par la que Parry, libre du nord, au nord de la baie, la plus Bernier et les explorateurs qui les ont importante polynie de l'Arctique canadien. suivis ont passe pour atteindre I'ile Du cote ouest de la baie, la glace tend a Melville. Si I'ete est plus chaud que la s'accumuler pour former la «banquise du normale, la glace autour des iles Reine­ milieu», zone qui s'est averee extremement Elisabeth et au nord de celles-ci se brisera dangereuse pour les baleiniers du siecle et des glaces epaisses de plusieurs annees dernier. Dans Ie detroit de Lancastel~ descendront vers Ie sud et bloqueront Ie durant I'ete, les eaux libres s'etendent vers detroit du Vicomte-Melville. Une partie de l'ouest, depuis la zone d'eau libre du nord ces glaces peut meme deriver encore plus jusqu'au detroit de Barrow. Au nord de l'ile vers Ie sud, bloquer completement Ie Devon, en ete, les eaux libres s'etendent detroit de M'Clintock et rendre la jusqu'au detroit de Jones et, la plupart des navigation difficile, voire impossible, dans etes, se rendentjusqu'a I'ouest de I'ile Ie detroit de Peel. Alors les bateaux dont Ie Ellesmere, de I'autre cote de la baie tirant d'eau est assez faible devront passer Norvegienne etjusqu'au detroit d'Eureka. par I'inlet Prince-Regent et franchir ensuite Au nord et a I'ouest, on trouve les iles Ie detroit de Bellot. Lorsqu'un ete plus Reine-Elisabeth, au la glace ne se brise chaud que d'habitude est suivi d'un hiver presque jamais en ete et ou les chenaux froid pendant lequella glace de plusieurs sont habituellement inaccessibles, meme annees se fixe solidement a la nouvelle pour les brise-glace modernes. Parce que glace dans Ie detroit du Vicomte-Melville, Le nsc Hudson evolue atravers les relativement facile d'acces par I'extremite la situation est particulierement grave. glaces dans Ie detroit du Vicomte­ ouest du detroit de Lancaster, Resolute est La mer de Beaufort subit probablement devenu un important centre d'expedition; I'influence directe des tendances Melville pendant SOil voyage autour des Ameriques en 1970. par ailleurs, Eureka est Ie poste Ie plus au climatiques, etant donne que des nord regulierement desservi par les brise­ temperatures anormalement basses ant glace de la Garde cotiere. Contrairement a pour effet de repousser les limites de la bateaux, bien renforces et munis de la cote du Groenland, ou I'on trouve des banquise de I'Arctique. Point Barrow est Ie puissants moteurs, pouvaient se frayer un ports bien amenages et meme des vilIes, la point strategique pour les bateaux qui ne chemin dans presque toutes les glaces. cote de I'ile Baffin est dangereuse et passent pas I'hiver au port; en effet, si la Neanmoins, Ie Manhattan, meme avec frequemment emprisonnee par les glaces. banquise arctique prend de l'ampleur et I'aide du John A. MacDonald et du Louis Pour se rendre vers I'ouest, dans la mer de vient se fixer a Point Barrow, la mer de Sf. Laurent, les plus gros brise-glace Beaufort, a partir de Resolute, deux choix Beaufort peut se trouver completement canadiens, n'a pu briser la glace polaire de s'offrent au navigateur: alIer en direction interdite d'acces. Cette situation est plusieurs annees du detroit de M Tlure. ouest, en passant par Ie detroit du Vicomte­ sembIable a celIe a laquelIe les Sovietiques Au cours des dix dernieres annees, Melville et Ie detroit du Prince-de-GalIes ont fait face, en 1983, sur la route malgre une au deux annees au les ou bien se diriger vers Ie sud, en passant septentrionale alors que de nombreux conditions des glaces ont ete par l'inlet Prince-Regent au Ie detroit de bateaux, y compris des brise-glace, ont ete particulierement difficiles, notamment a Peel et de la, passer par Ie detroit de emprisonnes par la glace. En raison de la I'ete 1972, quelques yachts et des Victoria et Ie golfe du Couronnement. A necessite d'acquerir des connaissances sur paquebots ant franchi Ie passage du Nord­ cause de la profondeur des eaux, la route la les fluctuations climatiques Ie long de cette Ouest. II convient de souligner Ie caractere plus au nord est la seule que peuvent route, les Sovietiques ont entrepris, au remarquable de ces voyages, compte tenu emprunter les super-petroliers; toutefois, cours des annees 30, un important de la diminution apparente des elle est envahie par des glaces epaisses de programme de recherche sur la glace de temperatures moyennes au cours de cette plusieurs annees poussees vers Ie sud par mer dans I'Arctique. De toute evidence, il periode. Par ail leurs, les services de Ie detroit de M 'Clure. La route la plus au reste encore beaucoup a apprendre. reconnaissance detailIee des glaces et les sud est habituelIement plus facile, pour ce Depuis la mise en oeuvre du Projet du previsions a court terme (quelques jours) qui est de la glace, mais les eaux sont plateau continental polaire, en 1958, Ie ont surement contribue a la reussite de ces relativement peu profondes. Canada cherche lui aussi a accroitre ses 30 170" 160" 150" 140"

GROEN LAND

MER DE BEAUFORT

110" 70"

L'Arctique canadien avec les principaux endroits mentionnes dans Ie texte.

connaissances sur l'Arctique. Cependant, seulement etudier les glaces en fonction il faut tenir compte des tendances c'est la recherche de gisements de petroIe des besoins du transport mais egalement climatiques along terme dans bon nombre dans les iles de l'Arctique et la mer de examiner diverses questions, par exemple des etudes et recherches, etant donne la Beaufort qui a provoque un accroissement la construction de plates-formes sur glace, grande importance de la question pour les de l'interet al'egard de la dynamique des sur lesquelles seraient amenagees des futures entreprises canadiennes dans Ie glaces. Dans la pratique, il faut non installations de forage. De toute evidence, Nord.

31 Retroaction et effets sur les organismes vivants

Jusqu'a tout recemment, dans nos travaux sur les relations entre les organismes vivants et les changements climatiques, nous nous preoccupions exclusivement des consequences eventuelles de la variabilite climatique sur Ie poisson et la faune. Mais la situation a change; en effet, de plus en plus, nous-memes et d'autres groupes de recherche reconnaissons que, meme pour des processus comme les echanges de bioxyde de carbone entre l'atmosphere et l'ocean, nous ne pouvons plus considerer les oceans simplement comme des systemes physiques et chimiques. Grace a nos travaux sur les oceans passes, nous savons maintenant que les plantes et les animaux marins jouent un role essentiel dans la fac;on dont les oceans interviennent au niveau des changements climatiques. Les etudes dont il est question dans Ie present chapitre traitent des incidences des changements climatiques oceaniques sur les especes animales de meme que de l'influence des plantes marines sur les changements.

modifications climatiques, pourraient etre Le bioxyde de carbone et Ie cycle biologique causes par les mecanismes que nous croyons maintenant comprendre : il s'est de l'ocean sQrement produit des echanges retroactifs, resultant de phenomenes autres que des . Longhurst, G. Harrison Platt processus physiques simples, entre la couche superieure de I'ocean et II est possible que le plancton marinjoue un role important dans le controle de la I'atmosphere. Ace sujet, citons la quantite de bioxyde de carbone dans l' atmosphere et, de cefait, ait une influence production possible de matieres vegetales sur «l' effet de serre»; toutefois, nos connaissances actuelles sur les processus de par photosynthese du phytoplancton dans production des plantes marines ne nous permettentpas de determiner l' ampleur la zone eclairee de I'ocean, phenomene par du role jouepar le plancton. lequel une «pompe biologique» effectue Ie transfert du bioxyde de carbone depuis la On se preoccupe, aI'echelon qui a trait au role joue par I'ocean en tant couche superieure jusqu'aux sediments des international, du fait que I'augmentation du que deversoir pour Ie bioxyde de carbone grands fonds oceaniques ou se deposent bioxyde de carbone dans I'atmosphere atmospherique(p. ex. Hobbieetal., 1984; les matieres vegetales decomposees ou pOUlTait entrafner des changements Walsh,1984). non. L'analyse de ce mecanisme souleve climatiques mondiaux importants au cours Tout recemment, une analyse de I'air une serie de problemes beaucoup plus du siecle prochain; ces inquietudes se emprisonne dans la glace des glaciers importants concernant Ie cycle fondent sur Ie fait que la quantite de du Groenland a donne des resultats biochimique global non seulement du bioxyde de carbone dans I'atmosphere a surprenants: les concentrations de bioxyde carbone, mais aussi de l'azote, du augmente d'environ 20 % au cours des 120 de carbone atmospherique auraient double phosphore et de l'oxygene. dernieres annees. Toutefois, les (ou diminue de moitie) sur une periode Malheureusement, nos connaissances scientifiques ne s'entendent pas sur les d'une centaines d'annees il y a 30 a40 000 sur Ie sujet ne sont pas suffisantes et il causes de ce phenomene; Ie bilan global du ans (Oeschger et al., 1983). II est difficile semble meme qu'elles soient encore plus bioxyde de carbone comporte encore de de voir comment des changements aussi minces que nous Ie pensions. Pour nombreuses incertitudes, notamment en ce rapides, qui ont certainement entrafne des comprendre Ie cycle biogeochimique d'un 32 element, il faut savoir en quelle quantite il se trouve, comment il se repaliit entre ses diverses formes (lien organique, ion, gaz, etc.) et connaitre les taux de changement entre les diverses formes. La photosynthese est l'un des plus importants processus geochimiques auxquels Ie carbone est associe; la photosynthese entraine la transformation du bioxyde de carbone en carbohydrate et Ie degagement d'oxygene moleculaire. Les scientifiques ne s'accordent generalement pas entre eux sur la frequence de ce phenomene dans l'ocean. Ace sujet, au Laboratoire d'ecologie marine, on effectue des recherches pour mieux comprendre Ie climat mondial et les problemes poses par «l'effet de serre». Par Ie passe (voir tableau dans Platt et Subba Rao, 1975), on croyait que Ie taux Glen Harrison, Alan Longhurst et Trevor Platt moyen de photosynthese par Ie phytoplancton en pleine mer variait de 50 it differentes (Platt et al., 1984). Avec la l'augmentation de l'anhydride carbonique 100 g de carbone m-2 a-I; cette valeur a ete methode au I4C, on prend des mesures de dans l'atmosphere resultant de l'activite calculee it patiir des resultats de diverses la photosynthese it une profondeur donnee humaine, phenomene qui a suscite experiences ou du bioxyde de carbone etait pendant la duree de l'experience (pas plus beaucoup d'interet chez les observateurs marque par radioactivite. Vers la fin des de 24 h). Avec la methode dite de du climat mondial, aura pour effet de annees soixante-dix, des scientifiques ont l'accumulation d'oxygene, l'echelle modifier Ie cycle du carbone dans l'ocean, commence it mettre en doute ces chiffres temporelle intrinseque est d'environ 100 notamment la portion du cycle associee it (voir Ken, 1983); actuellement, celiains jours et l'echelle spatiale correspondante la photosynthese (p. ex. Holm-Hansen, chercheurs sont d'avis que la production est d'environ 1 X 106 m. 1982). Toutefois, il semble que, dans annuelle de bioxyde de carbone par Platt (1984) a examine d'autres l'ocean, la photosynthese s'effectue peu photosynthese dans l'ocean pourrait etre problemes possibles poses par les importe la quantite de carbone disponible. cinq fois, et meme dix fois plus elevee. Si differences entre les deux methodes. Parmi D'autres elements essentiels, notamment ces nouvelles donnees sont exactes, elles les plus importants, mentionnons la l'azote, se trouvent en quantites beaucoup sont d'une importance considerable pour la variabilite de l'echantillonnage pour les plus petites que Ie carbone et seraient comprehension de «l'effet de serre». mesures faites au I4C. Lorsque l'amplitude davantage susceptibles d' imposer des Pour appuyer cette hypothese, on se de la couche sous-marine du maximum limites it la photosynthese. fonde sur l'accumulation de en d'oxYJ;;erle ne varie que peu, on constate En fait, Ie niveau absolu de productivite ete, sous la pycnocline (Shulenberger et que Ie suppose ecart entre les flux primaire dans l'ocean est, croit-on, limite Reid, 1981). La photosynthese produit de d'oxygene et de carbone n'est plus aussi par la quantite d'azote provenant de l'oxygene; toutefois, rappelons que la certain. l'abysse. C'est ce qu'on appelle la quantite d'oxygene dans la couche Dernierement, une autre etude sur les «nouvelle» production, par comparaison it superficielle de l'ocean s'ajuste par des problemes de production en pleine mer a la production maintenue gnke au echanges avec l'atmosphere. La ete effectuee par Williams (Williams recyclage biologique de I'azote organique pycnocline empeche la diffusion dans et al., 1983); celui-ci a compare dans la couche superieure de l'ocean ou l'atmosphere de l'oxygene se trouvant sous independemment l'evolution de l'oxygene production «regeneree» (Dugdale et la couche de melange; ainsi, il existe une et la fixation du bioxyde de carbone dans Goering, 1967). Les tentatives pour couche sous-marine du maximum un meme echantillon. Dans cette etude, les mesurer la production «nouvelle» et celie d'oxygene qui conespond it la production echelles temporelles des deux methodes «regeneree» it l'aide de traceurs-azote font primaire cumulative depuis la formation s'apparentaient bien mieux et les resultats l'objet de critiques similaires it celles de la pycnocline. etaient similaires. Neanmoins, Ie fait de formulees au sujet des mesures faites au On a fait des comparaisons, dans Ie supposer que la similitude apparente entre moyen du 14C (p. ex. Hanison, 1983); il tourbillon central du Pacifique Nord, entre les flux d'oxygene et de carbone it court reste encore beaucoup it apprendre sur Ie 1a technique de l'accumulation d'oxygene terme prouve l'exactitude des resultats n'est cycle biochimique de l'azote et sur ses et celle de la fixation instantanee du peut-etre qu'une simplification excessive repercussions sur la production primaire bioxyde de carbone mesure au moyen du d'un probleme complexe (Smith et al., (Harrison, 1982). Malgre tout, nous I4C au niveau de la couche sous-marine du 1984). pensons que l'augmentation des atomes de maximum d'oxygene. Malheureusement, Etant donne que des echanges gazeux se carbone it la surface de l'ocean ou dans les deux methodes mesurent les processus produisent entre la couche superficielle de l'atmosphere n'aura aucun effet direct sur it des echelles temporelles et spatiales tres l'ocean et l'atmosphere, on a suggere que Ie cycle de production biologique, it moins 33 DETROIT DE LANCASTER BAlE BAFFIN 25 AOOT 1983 6 SEPTEMBRE 1983

o

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Taux de production primaire pendant Ie debut et Ie dedin d'une «poussee» phytoplanctonique dans Ie detroit de Jones, dans I'est de I' Arctique canadien. On voit egalement les taux de productivite d'oxygene et de carbone.

d'un accroissement approprie des atomes pour effet d'ebranler les vieux principes un systeme ou les phenomenes sont d'azote disponibles. qui s'appuyaient sur de rares donnees. intermittents. Selon certains, Ie flux d'azote provenant C'est sans doute vrai pour I'Arctique Ainsi, nos connaissances actuelles sur de l'abysse (<

Climat, ruisellement d'eau douce et peche K.F. Drinkwater

Les effets du ruissellement d' eau douce sur les caracteristiques physiques des eaux des plateaux continentaux de l' est du Canada sefontsentirjusqu'ades milliers de kilometres des embouchures des cours d' eau qui se jettent dans la mer. Ce ruissellementpeut egalement influer sur le taux de survie de certaines especes de poissons, ades stades critiques de leur vie. On peut done deduire qu'it existe un lien entre la quantite de poissons disponibles et l' eau douce deversee dans la mer; on touche ci-dessous ades exemples du golfe du Saint­ Laurent, du golfe du Maine et du plateau du Labrador:

Les populations de poissons marins de poissons, de mollusques et de crustaces reagissent aux changements qui touchent dans Ie nord-est de l'Atlantique a fait l'objet Ie climat oceanique. Et ces reactions de plusieurs recherches (lCNAF, 1965) qui peuvent etre tres graves, comme dans Ie ont surtout tenu compte, comme facteur Ken Drinkwater cas des prises d'anchois au large des cotes climatique dominant, des temperatures du Perou, qui ont diminue par un facteur de marines. Ainsi, pendant les annees Dans une etude portant sur une petite 10, par suite de l'interruption du anormalement froides, les prises de baie de la cote de la Nouvelle-Ecosse, mouvement de remontee des eaux causee morues sur Ie banc de Georges augmentent Sutcliffe (1972) a observe un lien direct par el Niiio en 1972; ou celui ou les (Martin and Kohler, 1965), tandis que les entre les variations du ruissellement local prises de morues ont triple, au large prises de homards dans Ie golfe du Maine d'eau douce et la production primaire. du Groenland, consequemment au diminuent (Dow, 1969; Flowers and Saila, Faute de statistiques val abies sur cette baie, rechauffement des annees 50. Les 1972). Pendant la derniere decennie, les qui auraient permis l'examen des rapports changements climatiques peuvent scientifiques du Laboratoire d'ecologie along terme, il porta son attention sur Ie engendrer des modifications de la marine ont etudie l' influence du golfe du Saint-Laurent. En effet, pour cette repartition geographique de certaines ruissellement d'eau douce sur les region, il existe des donnees sur de longues especes, par exemple l'alternance du principales especes comerciales capturees series chronologiques et Ie ruissellement hareng de la mer du Nord entre les cotes de au large de la cote est du Canada. Nous est tres important. Alui seul, Ie reseau du la Norvege et de la Suede, respectivement, presentons dans cet article quelques-unes fleuve Saint-Laurent deverse 424 km' pendant les periodes chaudes et froides. des grandes conclusions tirees de ces d'eau douce par annee, soit davantage que L'influence du milieu sur les populations recherches. Ie total de l'eau douce de ruissellement 35 produite sur la cote est des Etats-Unis entrainait une production biologique debit du fleuve. RegIe generaIe, on (353 km3 ), depuis la frontiere canadienne accrue qui donnait un taux de survie plus considere que les especes touchees jusqu'a la pointe de la Floride (Sutcliffe et eleve des larves de poissons. Or, des etudes positivement par Ie ruissellement se al., 1976). L'influence du Saint-Laurent est subsequentes ont demontre que l'un des trouvent a la limite nord de leur aire de reconnaissable tout au long du golfe du principaux effets du ruissellement d'eau repartition; inversement, bon nombre des Saint-Laurent, jusqu'au plateau douce est l'augmentation de la especes influencees negativement par Ie continental Scotian et meme dans Ie golfe stratification en aval, laquelle ameliore la ruissellement sont pres de leur limite du Maine (Sutcliffe et al., 1976). Les conservation de la chaleur pres de la meridionale. Les temperatures elevees variations annuelles du debit d'eau douce surface (G. Budgen, communication favorisent les especes d'eau chaude mais ou de sa repmiition saisonniere peuvent personnelle). Cela explique en pmiie la nuisent aux especes vivant normalement engendrer des effets mesurables sur la similitude entre les temperatures relevees en eau froide. salinite ainsi que sur la stratification des de l'eau de ruissellement du fleuve Saint­ Apres avoir observe la vaste region OU se eaux d'aval. Ainsi, les salinites des eaux de Laurent et celles de l'eau de surface de la font sentir les effets du Saint-Laurent, surface des hauts-fonds des lies de la zone cotiere (Sutcliffe et al., 1976). Sutcliffe et ses collaborateurs ont examine Madeleine sont determinees par Ie Les effets physiques du debit d'eau une autre importante source d'eau douce ruissellement de printemps du Saint­ douce du fleuve Saint-Laurent ne se au Canada Ie ruissellement de la baie Laurent (Lauzier, 1957). limitent pas au golfe du Saint-Laurent; ils d'Hudson. Le debit d'eau douce dans les Sutcliffe (1972) a etudie Ie rappOli entre baies d'Hudson et James est de 523 km3 la quantite de poissons et Ie debit du fleuve par annee (Prinsenberg, 1980), davantage DEBARQUEMENTS DE HOMARD AU QUEBEC Saint-Laurent. 11 a constate que les ,,o1~ que Ie reseau du Saint-Laurent. Le debit an'ivages de fletans, d'aiglefins, de myes et E 1,5 mensuelle plus eleve (enjuin) a pu etre de homards au Quebec etaient relies Q 1,0 ,,,, evalue par la mesure d'une salinite positivement au ruissellement annuel. Les 1939 '49 '59 '69 '79 minimale sur Ie plateau continental du efIets les plus frappants se font sentir RUISSELLEMENT D'AVRIL Labrador, jusque sur les Grands bancs lorsque les poissons suivent Ie debit de la (Sutcliffe et al., 1983), et apparemment sur riviere. Le temps de reaction varie avec les la partie sud du plateau continental de especes et equivaut a peu pres a l'age de r:lLL----,-'--~'-___cc-'---,-"--~''-- Terre-Neuve (Petrie et Anderson, 1983). maturite (c'est-a-dire l'age auquelle 1930 '40 '50 '70 'so De plus, Sutcliffe et ses collaborateurs poisson peut etre peche). Cela montre donc (1983) ont etabli un lien entre les stocks de Moyennes mobiles de trois ans des que Ie ruissellement influe sur la premiere prises de homards au Quebec et debit morues de l'Atlantique, sur la partie sud du annee des poissons et concorde avec combine d'avril des rivieres des plateau continental du Labrador et la partie d'autres etudes biologiques qui laissent Outaouais, du Saguenay et du fleuve nord du plateau continental de Terre­ croire que la quantite de poissons est Saint-Laurent. Neuve, et les changements de salinite des determinee des l'oeufet l'etat larvaire. couches de surface (deuxieme figure). Sutcliffe pousse plus loin en supposant se font sentir sur Ie plateau continental L'effet de la salinite sur la population de que, si Ie fleuve Saint-Laurent influe Scotian et dans Ie golfe du Maine (Sutcliffe morues est positif; plus la salinite est principalement sur la premiere annee de et al., 1976). C'est pourquoi furent elevee (donc, faible ruissellement), plus vie, des rappOlis plus etroits peuvent etre entreprises des recherches sur les effets les populations de morues prosperent. etablis si l'on se base sur Ie ruissellement possibles du fleuve Saint-Laurent sur les Selon Sutcliffe et ses collaborateurs, l'effet produit pendant des mois critiques, plutot stocks de poissons du golfe du Maine. On a de melange produit par les marees dans Ie que sur les moyennes annuelles. Cette observe, sur 10 des 15 especes detroit d'Hudson fait augmenter la quantite hypothese s'est verifiee plus tard, lorsqu'il commerciales de poissons, de mollusques d'elements nutritifs ainsi que la salinite des a ete demontre que Ie ruissellement de et de crustaces prises dans les eaux du eaux de surface. Ces eaux sont printemps est relie de plus pres a la golfe du Maine, un lien significatifavec Ie transportees, par circulation residuelle, sur quantite de poissons qui suivent Ie debit ruissellement du Saint-Laurent (Sutcliffe la partie nord du plateau continental du (Sutcliffe, 1977). La premiere figure etal., 1977). Comme dans Ie golfe du Labrador, ou les elements nutritifs illustre bien Ie rapport qui existe entre les Saint-Laurent, les rapports les plus favorisent une production primaire. prises de homards et Ie ruissellement marques se produisent lorsque les poissons Pendant Ie temps de formation d'une d'avril. En se fondant sur l'ecart entre Ie suivent Ie ruissellement d'un temps chaine alimentaire, cette eau est poussee debit du fleuve et les poissons, on peut approximativement egal a leur age vers Ie sud par Ie courant du Labrador; faire des previsions de prises, a partir des commercialisable. Si plus de la moitie des cela explique l'augmentation des rappOlis avec Ie ruissellement (Sheldon et especes capturees dans Ie golfe du Maine concentrations de poissons dans la partie al., 1982). montraient une reaction positive au sud du plateau continental du Labrador. Au debut, on pensait que ruissellement, on en a releve quatre qui Les annees de grand debit d'eau douce l'accroissement du ruissellement d'eau semblaient montrer des signes negatifs. La depuis la baie d'Hudson, la stratification douce engendrait un enrichissement en quantite de poissons a aussi ete rattachee accrue empeche Ie melange de se produire, elements nutritifs des couches de surface, aux temperatures des eaux de surface de la ce qui rectuit la quantite d'elements par l'action de la circulation estuarienne et zone cotiere; cela n'est guere surprenant, nutritifs et fait baisser la salinite de l'eau du l'effet de melange (Sutcliffe, 1973). Cette compte tenu du lien etroit qui existe entre plateau continental du Labrador; les surabondance d'elements nutritifs les temperatures de surface de la mer et Ie morues ont alors moins de nourriture. 36 Dans les recherches avenir, on tentera Ouvrages de reference American lobster (Homarus americanus) and Atlantic halibut (Hippoglossus hippoglossus) in the de mieux comprendre les facteurs qui DOW, R.L. 1969. Cyclic and geographic trends in sea relient les poissons et Ie ruissellement. On GulfofSt. Lawrence. Journal ot"the Fisheries water temperatures to American lobster. Science Research BoardofCanada 30: 856-859. menera des etudes sur reffet du debit d'eau 164:1060-1063. SUTCLIFFE, WH. JR., LOUCKS, R.H., and douce sur l'oceanographie physique des FLOWERS, 1.M. and SAILA, S.B. 1972. An DRINKWATER, K.F. 1976. Coastal circulation and plateaux continentaux de la cote est du analysis of temperature effects on the inshore lobster physical oceanography of the Scotian Shelfand the fishery. Journal ofthe Fisheries Research Boardof GulfofMaine. Journal ofthe Fisheries Research Canada; de plus, on poursuivra la Canada. BoardofCanada 33: 98-115. recherche sur les rapports entre ICNAF (International Commission for Northwest SUTCLIFFE, WH. JR., DRINKWATER, K.F., and fluctuations environnementales et Atlantic Fisheries). 1965. Special Publication No.6. MUIR, B.S. 1977. Correlations of fish catches and variations des stocks de poissons. ICNAF Environmental Symposium, Rome, 1964: 914 environmental factors in the GulfofMaine. Journal p. ofthe Fisheries Research Board ofCanada 34: ... MORUES (2J3KL) LAUZIER, L.M. 1957. TIle St. Lawrence spring run­ 19-40. .. MORUES ( CALCUL FONDE . off and summer salinities in the Magdalen Shallows. SUTCLIFFE, WH. JR., LOUCKS, R.H., 1000 SUR LA SALINITE) Bulletin ot"the Fisheries Research Board ofCanada DRINKWATER, K.F., and COOTE, A.R. 1983. (f) 111: 193-194. Nutrient flux onto the Labrador Shelffrom Hudson 85 900 MARTIN, WR. andKOHLER,A.C.196S. Strait and its biological consequences. Canadian :::J -.J 800 Variation in recruitment ofcod (Gadus morhua) in Journal ofFisheries andAquatic Sciences 40: ~ southern ICNAF waters, as related to environmental 1692-1701. ow 700 changes.lCNAF, Special Publication 6: 833-846. ~ 600 PETRIE, B. and ANDERSON, C. 1983. Circulation z on the Newfoundland continental shelf. Atmosphere­ ~ 500 , Ocean 21 : 207-226. z .. t3 400 PRINSENBERG, S.1. 1980. 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37 Reproduction des oiseaux de mer de l'Arctique lorsque les conditions des glaces

;.JI'U'1I.1UL inhabituelles : la marmette de Briinnich Uria lomvia en 19781 .N. Nettleship, T.R. Birkhead et A.J. Gaston

Ii cause des conditions de glaces particulierement difficiles dans le detroit de Lancaster en 1978, la saison de reproduction des mannettes de Briinnich a commence trois semainesplus tard que d' habitude: les oeufs et les poussins les parents avaient un comportement anormal, le nombre d' oisillons ayant atteint l'age de voler a diminue etpresque tous ceux qui avaient franchi ccUe ont etape peri immediatement apres.

est rare que Ie processus complet de 1977, sur les conditions des glaces qui reproduction chez les oiseaux de mer soit etaient alors relativement normales un echec, notamment chez les especes qui (Gaston et Nettleship, 1981) et se reproduisent dans les regions temperees correspondaient aux moyennes indiquees David Nettleship ou arctiques (Belopol'skii, 1957; Freuchen dans la premiere figure. Dans Ie present Cambridge en 1978 (les adultes et Salomonsen, 1958; Salomonsen, 1972). document, tous les resultats se rapportent a reproducteurs de ces colonies etaient de Pour la premiere fois, voici un compte la colonie de rile Prince-Leopold, a moins meme taille). Voila qui montre que les rendu detaille des repercussions de d'indication contraire. conditions environnementales ont eu des conditions des glaces inhabituelles sur la En 1978, la ponte (date mediane: 18 incidences tres importantes sur la reproduction de la marmette de Briinnich juillet) eut lieu environ 18 jours plus tard nourriture disponible et que les oiseaux qui (Uria lomvia). qu'en 1975-1977 (voir deuxieme figure). se reproduisent dans rile Prince-Leopold L'etude a ete menee en 1978, dans l'ile La date moyenne de la ponte varie n'ont pas ete les seuls touches. Prince-Leopold, a I'extremite ouest du beaucoup d'une annee a rautre (P

I Ce travail est associe au Programme d'etude des oiseaux de merseptentrionaux, Section de la recherche sur les norrnalement en 1978, la periode moyenne oiseaux de mer, Service canadien de la faune, Environnement Canada (Rapport nO 184). d'incubation (32,1 jours) etant similaire a 38 ° 100 200 KILOMETRES 72 0

FIN == GLACE DE 0,5 A0,8 _ (MOYENNE DU 16 AU 31 AOUT) COUVERTURE DE 0,5 A 1,0 Tn'lTr (5 SEPTEMBRE 197B) (SURTOUT DE 0,5 A0,8)

BAlE BAlE BAFFIN BAFFIN

Repartition et concentration des glaces annees normales; ligne simple: 1978). et banquise soudee (couverture de glace dans Ie detroit de Lancaster et environs Debut - emplacement des lisieres de la -1,0 ou 10/10). Fin - zones de banquise les annees normales et en 1978 : les banquise cotiere (couverture de glace­ lache en 1978. lignes hachurees indiquent les limites 1,0 ou 10/10). Milieu - zones de banquise entre la glace et l'eau (ligne double: serree (couverture de glace-0,8 ou 8/10) celie des annees precedentes (Gaston et d'energie due aux changements de (21 jours) est restee la meme d'une Nettleship, 1981). comportement des adultes envers la annee a I'autre. Une annee OU la saison a Le taux de croissance des oisillons a ete couvee; ou aux differences de temperature commence tres tard, sur la cote mourmane 2 plus faible en 1978 que les autres annees. de l'air. En 1978 , la temperature moyenne (peninsule Kola, en U,R.S.S.), quelques En1978, la masse moyenne des poussins de pendant la periode d'elevage des oisillons a marmettes adultes ont abandonne leurs deuxjours etait de 66 g ± 1,72 E.T. ete legerement plus basse que les autres oeufs et leurs poussins apres que la plupart (n = 21), soit 8 % de moins qu'en annees et, contrairement aux observations des oisillons eurent revetu tout leur 1975-1977 (70,8 -72,2). Quatorzejours faites les annees precedentes (Gaston et plumage (Kartashev, 1960). apres la naissance, l'ecart entre la masse Nettleship, 1981) et dans d'autres etudes Au cours des quatre annees de l'etude, moyenne des oisillons nes en 1978 et celie (Birkhead, 1976), quelques marmettes nous avons surveille les couvees d'environ des poussins des annees precedentes etait adultes ont laisse leur couvee sans 350 couples de marmettes de Bri.innich : la de 17 % (1978: 155,7 g, 1975-1977: surveillance pendant des periodes allant proportion des oeufs qui ont eclos en 1978 204,5 - 221,5 g). eet ecart est peut-etre jusqu'a quatre heures, notamment vers la (81,4 %) etait similaire a celie constatee en attribuable au fait que les oeufs etaient fin de la saison. En depit des differences 1975-1977 (82,5 86,3%); cependant, la relativement petits en 1978, une marquees au niveau de la croissance des proportion d'oisillons qui ont atteint l'age diminution des apports calorifiques; a une oisillons et du comportement des adultes, de voler en 1978 (81,8%) etait faible augmentation de la consommation la duree moyenne de la periode d'elevage comparativement aux annees precedentes (1975-1977: 90,9-91,9 %): (donnees 2 La temperature ambiante a ete enregistree chaque jour a 7 h et 19 h. heure locale; les valeurs moycnncs ont ete 2 combinees pour 1975-1977: X j = 21,2, calculees. La periode d'elevagc des oisillons s'etend du debut de I'ec!osion jusqu'a la date mediane a laquelle les oiseaux ont rcvetu tout leur plumage. Temperatures moyennes: 1975: + 2,5 DC; 1976: + 0,7 0c; 1977: P

(f) ::0 o 6 0 "­ (f) LL ::0 1977 w o n= 487 "0 0:w 0 '----__OL CD :i' o z 50

0"-;1"""0~-'c2~0~~30~~?= JUIN I

Dates de la ponte des oeufs chez les marmettes de Briinnich dans l'ile Prince-Leopold au cours de quatre saisons. La tleche indique la date mediane de la ponte. De 1975 it 1977, les etudes ont commence respectivement Ie 18 mai, Ie 7 mai et Ie 2juin; en 1978, les etudes ont commence Ie 21juillet, apres que les conditions inhabituelles des glaces dans Ie detroit de Lancaster eurent ete etablies et signalees. Les dates de la ponte en 1978 ont ete extrapolees it partir des dates d'ec!osion d'apres la periode moyenne d'incubation (32 jours), determinee it l'aide des donnees recueillies de 1975 a1977. Habitat de la marmette de Brunnich durant la periode de la reproduction - sommet des falaises dans l'ile Prince-Leopold. tres faible du fait qu'ils sont nes plus tard juveniles, au cours d'une annee, n'aura que que les populations d'oiseau de mer que normalement, il est probable que peu des incidences minimes sur la tailIe de la peuvent supp011er un «desastre naturel», d'entre eux aient survecu. population (Wooler et Couslon, 1977), comme celui provoque par les conditions Les repercussions a long tenne de notamment si la mortalite chez les de glaces et de c1imat en 1978, lesquels l'echec de la reproduction en 1978 sur Ie juveniles est due a la densite de la n'inftuent que sur Ie taux de reproduction nombre de marmettes de Brlinnich doivent popUlation. Ainsi, un faible taux de parce que leur cycle biologique leur etre examinees en fonction de la reproduction peut etre compense par un pennet de faire face a de tels evenements. dynamique de la population. Chez cette taux plus eleve de survie des juveniles Toutefois, ils ne peuvent vraisembla­ espece, Ie taux de mortalite des adultes l'annee suivante. Par ailleurs, meme une blement pas se remettre d'une augmentation est peu eleve, la duree de vie des petite augmentation de la mortalite des de la mortalite chez les adultes, quelle qu'en reproducteurs est d'au moins dix ans (les adultes aura vraisemblablement des effets soit la raison (p. ex. pollution par les marmettes de Brlinnich n'atteignent importants et durables sur la taille de la hydrocarbures, peche aux filets maillants, probablement leur maturite sexuelle qu'a population. En efIet, chez une espece dont chasse). Parmi toutes les especes qui se cinq ans) et Ie taux annuel de reproduction Ie taux de survie annuel des adultes est de reproduisent dans Ie detroit de Lancaster, la est faible (Birkhead et Hudson, 1977). 95 %, une diminution de seulement 5 % du marmette de Brlinnich est particulierement Toutefois, la diminution du nombre de nombre de survivants aura pour effet de vulnerable a l'augmentation de la m0l1alite naissances ou du taux de survie des doubler Ie taux de mortalite. Cela signifie des adultes resultant des activites humaines.

41 Deja, la peche du saumon 'lUX filets 1961). Israel Program for Scientific Translations, hazards. Institute ofOcean Sciences, Canada maillants pratiquee au sud-ouest du Jemsalem: 346 p. Department ofFisheries and Oceans, Sidney, B. c.: 95 p. Groenland (aire d'hivernage de la majeure BIRKHEAD, TR. 1976. Breeding biology and survival ofGuillemots Uria aalge. Unpubl. D. Phil. NETTLESHIP, D. N. 1977. Seabird resources of partie de la population de marmettes de thesis, University ofOxford, Oxford: 204 p. eastern Canada: status, problems and prospects. In Proceedings of a symposium on Canada's Brlinnich du detroit de Lancaster) a cause la BIRKHEAD, TR. and HUDSON, P.J. 1977. Endangered Species and Habitats; Eds. T Mosquin disparition d'un tres grand nombre de Population parameters for the Common Guillemot and C. Suchal. Canadian Nature Federation Special Uria aalge. Omis Scandinavica 8: 145-154. marmettes (Tull el al., 1972; Nettleship, Publication No.6, Ottawa: 96-108. FREUCHEN, P. and SALOMONSEN, F 1958. The 1977). En plus de cela, iI faut maintenant PERRINS,C.M.,HARRIS, M.P. and BRITTON, Arctic Year. G.P. Putnam's + Sons, New York: 438 p. ajouter les risques de deversements C.K. 1973. Survival ofManx ShearwatersPuffinus d'hydrocarbures, suite aux activites de GASTON, A.J. and NETTLESHIP, D.N. 1981. The puff/nus. Ibis ll5: 535-548. Thick-billed Murres of Prince Leopold Island a t(xage en haute mer (Milne et Smiley, 1978) SALOMONSEN, F. 1972. Zoogeographical and study of the breeding ecology ofa colonial high arctic ecological problems in arctic bird. Proceedings otthe et au trafic de petroliers. seabird. Canadian Wildlife Service Monograph International Ornithological Congress 15: 25-77. Series No.6. Ottawa: 350 p. TULL, C.E., GERMAIN, P. and MAY, A.W. 1972. KARTASCHEW, N.N. 1960. Die Alkenvogel des Mortality of1l1ick-Billed Murres in the west Nordatlantiks. A. Ziemsen Verlag. Wittenberg. Groenland salmonlishery. Nature 237: 42-44. Luthesstadt: 154 p. Ouvrages de reference WOOLER. R.D. and COULSON, J.c. 1977. Factors BELOPOL'SKII,L.O.1957. Ecology ofsea colony MILNE, A.R. and SMILEY, B.D. 1978. Offshore affecting the age of lirst breeding ofthe Kittiwake birds ofthe Barents Sea. (Translated from Russian. drilling in Lancaster sound possible environmental Rissa tridactyla. Ibis ll9: 339-349.

42 Cartes et publications

CARTES 4145.1 Nactaquac Dam to Newbourg 7302 Lady Ann Strait to Smith Sound Junction 7404 Frozen Strait, Lyon Inlet and 4145.2 Nactaquac Dam to Newbourg Le bureau de la Region de I'Atlantique du Approaches Junction 7430 Repulse Bay, Harbour Island to Service hydrographique du Canada 4275 St. Peters Bay Talon Bay possede un effectif de 25 cartographes 4319 Saint John Harbour et les Approches 7455 Igloolik and Approaches charges d'etablir 433 cartes de navigation 4343 Friar Roads 7465 Frustration Bay and Approaches qui couvrent la region allant de la baie de 4384 Pearl Island to Cape LaHave 7930 Hell Gate and Cardigan Strait Fundy au detroit du Prince-de-Galles dans 4399 Parrsboro Harbour and Approaches 7950 Jones Sound, Norwegian Bay and I'Arctique. 4403 East Point to Cape Bear Queen's Channel En 1983, Ie bureau de l'Atlantique a 4462 St. Georges Bay 7954 Cape Stallworthy to Cape Discovery produit 5 nouvelles cartes, 3 nouvelles 4463 Cheticamp to Cape Mabou 8005 Georges Bank editions standard, 25 nouvelles editions 4464 Cheticamp to Cape St. Lawrence 8007 Halifax aSable Island pour Loran C etCou) Decca, 7 corrections 4519 Maiden Arm, Spring Inlets and 8008 Banquereau and Misaine Banks Approaches 8009 importantes et 43 Avis aux navigateurs. En Grand Banks of Newfoundland 4520 Orange Bay to Cape Bonavista 8010 Grand Banks (Partie sud) outre, 21 nouvelles editions de cartes pour 4530 Hamilton Sound (Partie Est) 8011 Grand Banks (Northern Portion) Loran C ont ete produites dans la region, 4544 Deer and St. Jones Harbour 8012 Flemish Pass par des entrepreneurs prives. 4545 Smith and Random Sounds (Eastern 8013 Flemish Cap L'administration centrale a produit 4 Part) 8014 Grand Bane (Partie nord-est) nouvelles cartes, 21 nouvelles editions 4575 Cape Broyle Harbour to Renews 8015 Funk Island et les approches (surtout afin d'y incorporer Ie nouveau Harbour 8046 Button Island to Cod Island systeme de balisage de I'Association 4577 Old Perlican and Winterton to Hearts 8047 Cod Island to Cape Harrison internationale de signalisation maritime) Content 8048 Cape Harrison to St. Michael Bay et 30 reimpressions. Pour la premiere fois 4598 Bay of Exploits - Sheet IV (North- 8049 St. Michael Bay to Gray Island dans la region, des cartes (14) ont ete East) 4599 Little Bay Island to League Point imprimees sous contrat aHalifax (N.-E.). Corrections importantes 4611 Grand Bank et les approches 4637 Burgeo and Ramea Islands 4622 Cape St. Mary's to Argentia Harbour Nouvelles cartes 4703 White Point to Corbet Island 4624 Long Island to St. Lawrence Harbour 4001 GulfofMainea Baffin Bay 4744 Approaches to Spotted Island 4625 Burin Peninsula to Saint-Pierre Harbour 4006 Terre-Neuve aBermudes 4626 Saint-Pierre and Miquelon (France) 4745 White Point to Sandy Island 4245 Yarmouth Harbour et les approches 4635 Cape Ray to La Poile Bay 4910 Miramichi 4277 Great Bras d'Or et St. Andrews 4700 Belle Isle to Resolution Island 5133 Domino Point to Cape North Channel 4703 White Point to Corbet Island 4843 Fond de St. Mary's Bay 4716 Chateau Bay 5044 Cape Harrison aDog Islands 4730 Nain to Domino Point PUBLICATIONS 5045 Dog Islands aCape Makkovik 4731 Strait of Belle Isle to Domino Run 7540 Bridport Inlet et les approches 4745 White Point to Sandy Island Voici une liste alphabetique, par auteurs, 7552 Bellot Strait et les approches 4771 Eclipse Harbour aCape White des ouvrages publies par I'lnstitut en 1983. Handkerchief On trouve notamment des alticles qui ont Nouvelles editions et reimpressions 4775 Nain to Saglek Bay pam dans des periodiques scientifiques et 4001 Golfe ofMaine aStrait of Belle Isle 4776 Entrance to Saglek Bay to Buttons hydrographiques, des livres, des comptes 4010 Bay of Fundy (Inner Portion) Island 4011 Approches aBay ofFundy 5001 Labrador Sea rendus de reunions et diverses series de 4013 Halifax aSydney 5150 White Bear Island to Ragged Island rapports techniques. Pour de plus amples 4015 Sydney to Saint-Pierre 5251 Payne Bay and Approaches renseignements sur toute publication 4016 Saint-Pierre to St. John's 5391 Douglas Harbour and Approaches mentionnee ci-dessous, veuillez vous 4017 Cape Race to Cape Freels 7011 Detroit d'Hudson aGronland adresser au Service des publications, 4021 Pointe Armour aCape Whittle 7053 Padloping Island to Clyde Inlet Institut oceanographique de Bedford, 4022 Cabot Strait and Approaches 7065 Mill Island to Winter Island C. p. 1006, Dartmouth (N.-E.), Canada, 4023 Northumberland Strait 7126 Culberston Island to Frobisher B2Y 4A2. 4128 Approaches to Saint John Harbour 7127 Koojeese Inlet and Approaches 4154C Nactaquac Dam to Newbourg 7170 Exeter Bay and Approaches ABOU DEBS, C. etNIVAL, P. 1983. Etude de Junction 7217 Scott Inlet to Pond Inlet la ponte et du developpement embryonnaire en

43 relation avec la temperature et la nourriture chez shelf and slope regions, 1974-1980. Woods guarding in the Common Murre Uria aalge. Temora stylifera Dana (Copepoda: Calanoida). Hole Oceanographic Institution, Report Canadian Wildlife Service, "Studies on Journal ofExperimental Biology andEcology WHOI-83-44. Northern Seabirds," Manuscript Report 72: 125-145. No. 168: 1-28. BENOIT,J.R. and MUNGALL,J.C.H. 1983. ADDISON, R.F. 1983. PCB replacements in Proceedings ofthe 1982 Grand Banks Current BIRKHEAD, TR., JOHNSON, S.D. and dielectric fluids. Environmental Science and Workshop. Canadian Technical Report of NETTLESHIP, D. N. 1983. A possible hybrid Technology 17: 486A. Hydrography and Ocean Sciences 28: iv + murre Uria allge x Uria 10mvia . Canadian 43 p. ADDISON, R.F., PATERSON, S., and Wildlife Service, "Studies on northern MACKAY, D. 1983. 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50 SCHAFER, C.T. and SMITH, 1.N. 1983. River SILVA, A.1., MORAN, K., and ACKERS, SMITH, P.C. 1983. Eddies and Coastal discharge, sedimentation and benthic S. A. 1983. Stress-strain-time behavior of deep Interactions. In Eddies in Marine Science environmental variations in inner Miramichi sea clays. Canadian GeotechnicalJournal 20: (Chapter 20), Berlin and Heidelberg; Springer­ Bay. Canadian Journal ofEarth Sciences 20: 517-531. Verlag: 447-480. 388-398. SILVERT, W 1983. Ecological modelling with SMITH, pc., CHAMPAGNE, Y.E., SCHWINGHAMER, P 1983. Generating electronic spreadsheets. Canadian BENNETT, A.S., and HERMAN, A.W 1983. ecological hypotheses from biomass spectra Mathematical Society, AppliedMathematics Batfish sections near the edge of the Scotian using causal analysis: a benthic example. Notes: 1-8. Shelf. Canadian Technical RepOlt of Marine Ecology Progress Series 13: 151-166. Hydrography and Ocean Sciences No. I. SILVERT, W 1983. 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NSCHUDSON

• Le nsc Hudson est un navire it propulsion diesel-electrique equipe et utilise pour des projets multidisciplinaires de recherche oceanographique. II apparticnt au ministere fede­ ral des Peches et des Oceans, qui en fait l'exploitation.

• Caracteristiques principales - Coque «Lloyd's Ice Class l» ... construiten 1963 ... 90,4 mde longueur hors-tout ... 15,3 m de largeur hors-tout ... 6,3 m de tirant d'eau maximum ... 4 870 tonnes de deplacement ... 3 721 tonnes de jauge brute ... vitesse maximale de 17 noeuds ... vitesse de croisiere de 13 noeuds sur une merde force 3 ... autonomie de 80jourset de 23 000 milles m. , it vitesse de croisiere ... equipe scienti­ fique de 26 personnes ... superficie de 205 m2 repartie en quatre laboratoires ... deux ordinateurs HP1000 ... plate­ fOffi1e et hangar pour helicoptere ... deux helices et pro­ pulseur d'etrave pour tenir la position ... quatre vedettes de leve ANNEEET NUMERODE L'EXPE­ ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

83-002 du 6 au 23 avril T. Platt, LEM Plateau continental Serie d'observations biologiques de Scotian - Mer des Sargasses l'ecosysteme pelagique, it une station oligotrophe 83-007 du 23 avril au 2 mai P.J. Ryall, St. Georges (Bermudes) Essais en eau profonde d'une Univ. Dalhousie foreuse; echantillonnage des sediments; recuperation et deploiement des amarrages; echantillons par carottes 83-009 du4au30mai R.M. Hendry, LOA Bermudes it Halifax Deploiement des amarrages des courantometres; leve CTP; mesures du flux thermique; essais de navigation; echantillons de pluie pour etude de la pollution. 83-017 du 7 au 21 juin K.S. Manchester, CGA Plateau continental Scotian Essai du nouveau materiel Phase I Cone laurentien remorque en profondeur, systeme Grands bancs de sonar "CHIRP», CTP et gravimetres; echantillonnage de sediments; sondage acoustique; deploiement des amarrages des courantometres; recupereation et deploiement des aBS. Phase II du 22 juin au 5 juillet B.D. Loncarevic, CGA Idem Idem 83-019 du 8 au 15 juillet G. B. Fader, CGA Bassin de Bedford Essai du systeme de cartographie Plateau et talus Scotian Seabed II; sondage au sonar it balayage lateral; echantillonnage des sediments du fond marin. 83-021 du 28 juillet au 6 aout J.R. Lazier, LOA Banc Hamilton Recuperation et deploiement des amarrages; leve CTP.

* On utilise dans ce chapitre les abreviations suivantes : CGA, Centre geoscientifique de I'Atlantique; LOA, Laboratoire oceanographique de I'Atlantique; SHC, Service hydro­ graphique du Canada; MPO, ministere des Peches et Oceans; DSHE, Division des sciences halieutiques et environnementales; GIROQ, Groupe interuniversitaire de recher­ ches oceanographiques du Quebec;DIPM, Division des invertebres etdes plantes marines; OPANO, Organisation des peches de lAtlantique nord-ouest; NSRF,NovaScotia Research Foundation. 53 ANNEEET NUMERODE L'EXPE­ ZONE DITlON DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

83-023 du 6 aout T. Platt, LEM Est de I'Arctique, Etude de l'oceanographie au 17 septembre nord du detroit d'Hudson biologique de I'Arctique 83-028 du 19 sept. l.P. Syvitski, CGA Fjords de l'1le Baffin Climatologie, dynamique des au 5 octobre sediments, liens entre les animaux et les sediments, autres etudes 83-030 du 5 au 26 octobre G. Vilks, CGA Plateau du Labrador, Echantillonnage de sediments et lac Melville sondages sismiques; etude chimique des substances liees aux hydrocarbures. 83-033 du 28 octobre G. Vilks, CGA Nord-est du plateau du Etude de la paleo-ecologie et de la au 7 novembre Labrador et Grands banes stratigraphie des sediments du Quaternaire et de la stabilite des sediments. 83-036 du 9 novembre l.R. Lazier, LOA Bane Hamilton Remise en place des amarrages; au 7 decembre leve CTP; profils recueillis avec Ie Batfish; etude du front polaire. 83-043 du 7 au 13 decembre A.E. Hay, Baie de Fortune, Leve CTP; deploiement des Universite Memorial Baie d'Espoir courantometres; mesures du flux Chenal Hermitage (T. -N.) thermique; pre!evement de carottes par gravite. NSCBAFFIN

• Le nscBaffin est un navire it propulsion diesel equipe pour les leves hydrographiques mais servant aussi pour I'oceanographie en general. II est exploite par Ie ministere federal des Peches et des Oceans, qui en est Ie proprietaire.

• Caracteristiques principales - Coque «Lloyd's Ice Class I» ... construit en 1956 ... 87 m de longueur hors-tout ... 15 m de largeur hors-membre ... 5,7 m de tirant d'eau maximum '" 4 986 tonnes de deplacement '" vitesse maximale de 15,5 noeuds ...vitesse de croisiere de 10 noeuds sur une mer de force 3 ... autonomie de 76jours et de 18 000 milles m. it vitesse de croisiere ... equipe hydrographique de 29 per- sonnes locaux prevus pour Ie dessin, Ie tra<;age et les labo- ratoires deux ordinateurs HPIOOO ... plate-forme et hangar pour helicoptere ... deux helices et propulseur d'etrave pour tenir la position ... six vedettes de leve.

ANNEEET NUMERODE L'EXPE­ ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

83-008 du 2 mai au 28 oct. V.l. Gaudet, SHC Baie de la Trinite, Cartographie de navigation Detroit de Belle-Isle (T. -N.) standard Detroit de Jones (T. N. -0.) 83-035 du 3 au 28 novembre G. W. Henderson, SHC S.-O. de la Nouvelle-Ecosse Cueillette de donnees multidisciplinaires pour la production de cartes 83-042 du I au 7 decembre A.K. Malone, SHC Region du plateau Scotian Essai du DOLPHIN, de transducteurs, d'un treu il oceanographique et de crochets de levage des vedettes

54 Le navire de la NOAA Whiting prend la mer apres une visite de courtoisie it l'IOB.

NSCDAWSON

• Le nsc Dawson est un navire apropulsion diesel equipe pour la recherche oceanographique pluridisciplinaire, les leves hydrographiques et I'utilisation d'amarrages en eaux pro­ fondes et peu profondes. 11 appartient au ministere federal des Peches et des Oceans, qui en assure I'exploitation.

• Caracteristiques principales - construit en 1967 ...64,5 m de longueur hors-tout ... 12 m de largeur hors-membre ... 4,9 m de tirant d'eau maximum ... I 940 tonnes de deplace­ ment ... 1 311 tonnes de jauge brute ... vitesse maximale de 14noeuds ... vitessedecroisierede IOnoeudssurunemerde force 3 ... autonomie de 45 jours et de II 000 milles m. a vitesse de croisiere '" equipe scientifique de 13 personnes ... superficie de 87,3 m2 repartie en quatre laboratoires et une salle pour ordinateur deux helices et propulseur d'etrave pour tenir la position une vedette de leve. ANNEEET NUMERODE L'EXPE­ ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

83-001 du 5 au 12 avril P.C. Smith, LOA S.-O. duplateaudelaN.-E./ Recuperation des amarrages du Cap banc Browns de Sable; deploiement d'amarrages sur Ie banc Browns; etude sur la dispersion; leve hydrographique 83-003 du 12 au 18 avril IN. Smith, LOA Pointe-Lepreau/Baie de Echantillons destines al'analyse de Fundy la radioactivite, en laboratoire 83-006 du 20 avril au 3 mai D.O. Sameoto, LEM Plateau Scotian Essai de nouveau materiel d'echantillonnage; experience sur l'acoustique et la lumiere; echantillons de zooplancton et de micronecton 83-010 Phase I 17 et 18 mai R. Hall, Univ. Dalhousie Plateau Scotian Determination de reflecteurs acoustiques Phase II du 18 au 23 mai T Chriss, D. Huntley, Region du bassin Emeraude Essai de nouveaux instruments qui Univ. Dalhousie ont servi arecueillir des donnees sur la turbulence du fond marin; mesures des copepodes; stereophotographie du fond 83-012 du 5 au 13 mai D.E.T Bidgood, NSRF Plateau et talus Scotian Sondage sismique ahaute resolution; echantillonnage du fond 83-014 du 2 au 21 juin H.G. Miller, Cote de T-N. Travaux d'oceanographie physique Univ. Memorial et biologique; cartographie sous­ marine par gravite; geologie de surface; observation des oiseaux de mer 55 ANNEEET NUMERODE L'EXPE- ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS 83-018 du22juinau S.D. Smith, LOA Detroit de Belle-Isle Donnees recueillies pour un 5 juillet modele informatique de la derive des icebergs; mesures du courant; essai du carottier a«penetrometre» 83-020 du 23 au 30 mai K.T. Frank, LEM Division 4X de !'OPANO Leve d'ichtyoplancton (Programme d'ecologie halieutique du S .-0. de la Nouvelle-Ecosse) 83-022 Phase 1 du 2 au 5 aout 1. Reid, CGA Embouchure du chenal Experience sur la microsismicite Laurentien des Grands banes (recuperation des OBS) Phase II du 5 au 9 aout L. Legendre, GIROQ Nord-ouest du Golfe Oceanographic genera!e Phase III du 12 au 19 aout N. Silverberg, GIROQ Golfe du Saint-Laurent Echantillonnage de la couche limite d'organismes benthiques pour analyse biologique, geologique et chimique 83-024 du 19 au 30 aout lA. Elliott, LOA Bordure du plateau Scotian Etude sur la naissance des ondes internes de grande amplitude 83-026 Phase I du 7 au 12 juillet c.L. Amos, CGA Region du plateau Scotian Sondage sismique et carottage pour etude des sediments Phase II du 12 au 16 juillet K.T. Frank, LEM Division 4X de !'OPANO Leve d' ichthyoplankton et etudes sur Ie zooplancton (Programme d'ecologie halieutique du S.-0. de la Nouvelle-Ecosse) 83-027 du 26 septembre au D. Huntley, T. Chriss, Bassin Emeraude (au large Essai de nouveaux instruments a 10 octobre Univ. Dalhousie delaN.-E.) turbulence de fond et collecte de donnees; stereophotographie du reliefdu fond 83-029 du 7 au 21 septembre R.M. Hendry, LOA Gulf Stream Leve CTP; determination de profils acoustiques; prelevement d'eau 83-031 du 11 au 20 octobre D.L. McKeown, LOA Plateau et talus Scotian; Essai du dispositifd'illustration du Banes Emeraude et courant en profil "Ametek" et des Western systemes "Datasonics" afrequence multiple 83-032 du 24 au 29 octobre N.S. Oakey, LOA Bordure du plateau Scotian Essai de «!'Esponde» a I 000 m; etude du melange par turbulence, en couche meIangee; etude de !'energie de surface, du !lux thermique et de la naissance des vagues 83-034 du 2 au II novembre P.C. Smith, LOA Banc Browns (au large de Recuperation et redeploiement des Ia Nouvelle-Ecosse) amarrages; etudes sur la dispersion; essai de la bouee directionnelle WAVEC; !eve hydrographique 83-037 Phase 1 du 14 au 21 novembre K.T. Frank, LEM Division 4X de !'OPANO Leve d' ichthyoplancton et etudes (surtout Ie banc Browns) sur Ie zooplancton (Programme d'ecologie halieutique du S.-0. de la Nouvelle-Eeosse) Phase 11 du 21 au 28 novembre P. Schwinghamer, LEM S.-O. de la Nouvelle-Ecosse Echantillonnage biologique du fond et essai de la nouvelle camera pour organismes benthiques; experiences sur la respiration des organismes benthiques

56 83-038 du 30 novembre G.L. Budgen, LOA Golfe du Saint-Laurent Quantification de la chaleur et de la au 7 decembre repartition des glaces, pour les previsions saisonnieres; echantillonnage des elements nutritifs et de l'oxygene; deploiement d'une bouee a transmission par satellite 83-039 du 10 au 15 decembre K.S. Manchester, CGA Baie St. Margaret (N.-E.) Essai du dispositif «Nordco» de carottage sous-marin; cueillette d'echantillons geologiques pres des cotes, a des fins de cartographie

NSCMAXWELL

• Le nsc Maxwell est un navire a propulsion diesel equipe et utilise pour les leves hydrographiques cotiers. 11 appartient au ministere federal des Peches et des Oceans, qui en assure l'exploitation.

• Caracteristiques principales - construit en 1962 ... 35 m de longueur hors-tout ... 7,6 m de largeur hors-membre ... 2, I m de tirant d'eau maximum ... 280 tonnes de deplacement ... 262 tonnes de jauge brute ... vitesse maximale de 12,2 noeuds ... vitesse de croisiere de 10 noeuds sur une mer de force 2 ... autonomie de 10 jours et de 2 400 milles marins m. ala vitesse de croisiere ... equipe scientifique de 7 personnes ... installations de dessin et de trac;age ... deux vedettes de leve

ANNEEET NUMERODE L'EXPE- ZONE DlTI0N DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

83-004 du 15 avril au 2 mai B.D. Loncarevic, CGA Baie Mahone (N.-E.) Evaluation du gravimetre KSS-30 83-011 Phase I du 9 mai au 10 juin E.J. Comeau, SHC BaieSt. Mary (N.-E.) Cartographie de navigation standard Phase II du 14 juin au 28 oct. E.J. Comeau, SHC Baie Trinite (T.-N.) Cartographie de navigation standard 83-041 du 8 au 30 novembre R.M. Eaton, SHC Baie Mahone (N.-E.) Evaluation de systemes de navigation

57 NAVICULA

• LeNavicula est un bateau de peche acoque de bois apparte­ nant au ministere federal des Peches et des Oceans, qui l'uti­ lise pour des recherches en oceanographie biologique.

• Caracteristiques principales-construit en 1968 ... 19,8 m de longueur hors-tout ... 5,5 m de largeur hors-membre ... 110 tonnes de deplacement ... 78 tonnes de jauge brute.

ANNEEET NUMERODE L'EXPE­ ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

83-005 du 18 avril au 27 mai D. Blaney, SHC Cote de la Nouvelle-Ecosse Revision des cartes; verification des du 6 sept. au 28 oct. Detroit de Northumberland alignements 83-015 du 23 au 30 juillet G.A. Packman, Detroit de Canso; Etudes sedimentaires reliees a du 25 au 30 aout Env. Canada baie Chedaboucto; l'immersion en mer port de Sydney (N .-E.) 83-016 du 2 juin au 23 aout T.c. Lambert, LEM Baie St. George (N.-E.) Leve d'ichthyoplancton AUTRES EXPEDITIONS

ANNEE NUMERO DE L'EXPE­ DITION ET NOM ZONE DU BATEAU DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

83-025 du 17 juin G. C. H. Harding, LEM Baie St. Margaret Leve de larves de homards M.Y. au 19 sept. Sigma-T 83-013 du25 mai C.E. Keen, CGA Limite continentale, au sud­ Deploiement d'OBS; donnees M.Y. au 7 juin ouest des Grands bancs; recueillies des OBS et du systeme Quest chenal et cone Laurentiens de reflexion sismique; evaluation du systeme NOTA: La Region de l'Atlantique du Service hydrographique du Canada a egalement eu recours aux services occasionnels du nsc John A . McDonald et aux services exclusifs du nsc Labrador du 13 aOllt au 15 octobre, principalement pour effectuer des leves dans I'Arctique.

Le nsc Hudson amarre aGodthaab (maintenant Godthab), mouillage typique du Groenland. 58 LADYHAMMOND

4» Le Lady Hammond, chalutier de peche transforme, affrete de la Northlake Shipping Ltd. par Ie ministere federal des Peches et des Oceans, est utilise exclusivement pour la recherche sur les peches. II sert principalement ala Division des poissons de mer, qui possede des elements a!'lOB et a St. Andrews (N.-B.). Saufindication contraire, Ie respon­ sable fait partie de la Division des poissons de mer.

• Caracteristiquesprincipales-construiten 1972 ... 54mde longueur hors-tout ... II m de largeur hors-membre ... 5,5 m de tirant d'eau maximum ... 306 tonnes de jauge brute ... vitesse maximum de 13,5 noeuds .,. vitesse de croisiere de 12 noeuds.

NUMERODE L'EXPE- ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

H088, du6aul8juin R. Mahon/M. Buzeta Division 4X de !'OPANO Leve des poissons de fond H089 (Programme d'ecologie halieutique du S.-O. de la Nouvelle-Ecosse) H090 du 29 janvier 1. Reid Bassins de Bedford et Essais du materiel MININESS au 5 fevrier Emeraude H091 du 8 au 20 fevrier P. Hurley Division 4X de !'OPANO Leve agrande echelle (Programme d'ecologie halieutique du S .-0. de la Nouvelle-Ecosse) HOn du 21 au 26 tevrier P. Hurley, T. Koslow, Division 4X de !'OPANO Etude de procedes (Programme Univ. Dalhousie d'ecologie halieutique du S.-O. de la Nouvelle-Ecosse) H093 du 5 au 17 mars M. Fowler Division 4X de I'OPANO Leve agrande echelle (Programme d'ecologie halieutique du S.-O. de la Nouvelle-Ecosse) H094, du 21 mars au S. Scott, Plateau Scotian, Leve printanier des pois sons de H095 15 avril N. McFarlane Baie de Fundy fond H096 du 20 au 28 avril P. Hurley, T. Koslow, Division 4X de !'OPANO Etude de procedes (Programme Univ. Dalhousie d'ecologie halieutique du S. -0. de la Nouvelle-Ecosse) H097 du4 au 14 mai 1. Reid Division 4X de !'OPANO Etude agrande echelle de la repartition (Programme d'ecologie halieutique du S .-0. de la Nouvelle-Ecosse) H098 du 19au29mai P. Hurley, T. Koslow, Division 4X de 1'0PANO Etude de procedes (Programme Univ. Dalhousie d'ecologie halieutique du S.-O. de la Nouvelle-Ecosse) H099 du lcrau 14juin P. Hurley Division 4X de !'OPANO Etude agrande echelle de la repartition (Programme d'ecologie halicutique du S .-0. de la Nouvelle-Ecosse) HlOO du 16juin 1. Anderson, MPO T. -N. Division 4X de !'OPANO Leve d'ichthyoplancton au 4 juil.

59 NUMERODE L'EXPE- ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

HIOl, du 8 au 29 juiIlet P. Perley, G. White Divisions 4V, 4W et 4X de Peche comparative avec Ie Y.M. HI02, \'OPANO Needler H103 H104 du Ier au 12 aout P. Koeller Division 4X de I'OPANO Leve d'aiglefins juveniles H105 du 15 au 17 aout 1. Pringle, DIPM Baie St. Margaret et approche Leve de homards H106 du 3 au 15 septembre D. Gascon, Division 4R de 1'0PANO Marquage de morues MPOQuebec H107, du 23 septembre au P. Rubec, Divisions 4R et 4S de Leve de la quantite de crevettes et de H108 6novembre MPO Golfe I'OPANO sebastes H109 du 15 au 21 novembre 1. Reid Bassin de Bedford Essais du materiel MININESS HIIO du 24 novembre au 1. McGlade Nord-ouest de l'Atlantique Leve de goberges 8decembre

E.E.PRINCE

• Le E.E. Prince est un chalutier de peche arriere it coque d'acier servant it la recherche halieutique et it la peehe expe­ rimentale et exploratoire. Il est la propriete du ministere des Peches et des Oceans, qui en assure l'exploitation.

• Caracteristiques principales-construiten 1966 39,9 m de longueurhors-tout ... 8,2 m de Iargeur hors-tout 3,6m de tirant d'eau maximal ... 421 tonnes de cteplacement ... 406 tonnes de jauge brute.

NUMERODE L'EXPE- ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

P282 du 7 au 25 janvier U. Buerkle Baie Chedaboucto Leve acoustique du hareng P283 du 4 au I 1 fevrier M. Etter, DIPM Bane Roseway Etude de la repartition et de l'abondance des crevettes P284 du 15 au 23 fevrier L. Dickie, LEM Division 4T de \'OPANO Essai du dispositif «ECOLOG» P285 du 3 au 7 mars M. Strong Bassin Emeraude Prelevement de gobergys pour etudes meristiques et electrophoretiques P286 du 9 au 11 mars C. Morrison, DSHE Port d'Halifax Pre!evement de poissons vivants P287 du 15 au 27 mars G. Boutilier Baie de Fundy Leve de larves de hareng P288 du 6 au 21 avril P. Hurley Division 4X de l'OPANO Leve it grande echelle de la repartition (Programme d'ecologie halieutique du S.-0. de la Nouvelle-Ecosse) P289 du 6 au 13 mai M. Etter, DIPM Subdivision 4Vn de I'OPANO Etude de la repartition et de I'abondance des crevettes P290 du 16 au 26 mai G. Robert, DIPM Banes du Milieu, Western et Leve d'evaluation des stocks de Browns; hauts-fonds German petoncles des grandes profondeurs et Lurcher P29I du 4 au 17 juin W. Squires, MPOT.-N. Division 3L de \'OPANO Leve des crabes des neiges P292 20 juin B. MercilIe, Division 4T et subdivision Leve des oeufs et des larves de MPO Golfe 4Vnde\'OPANO maquereau

60 P293 du 11 au 22 juillet 1. Pringle, DIPM Plateau Scotian Leve des larves de homard P294 de 1er au 26 aoQt G. Robert, DIPM Banc Georges Leve des larves de homard P295 du 29 aoQt au 1. Reid Division 4X de "OPANO Essais du materiel MININESS 2 septembre P296 du 6 au 30 septembre D. Clay, MPO Golfe Division 4T de l'OPANO Leve des poissons de fond P297 du 18 au 26 octobre L. Dickie, LEM Banquereau Essai du dispositif «ECOLOG" P298 du 31 octobre au M. Power Baie de Fundy Leve du harcng 14 novembre P299 du 18 au 24 novembre M. Etter, DIPM Plateau Scotian Leve des crevettes REALlSEESENCOOPERATlOl'-1

En 1983, la Division des poissons marins a pris part it des expeditions en collaboration, it bord du navirc sovietiqueLet Kievu (abrege LK ci-dessous).

NUMERODE L'EXPE­ ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIVES

LKOl, du 17 octobre au B. Wood, M. Strong Plateau Scotian Leve comparatifde merlus argentes LK02 24 novembre juveniles

~ ALFRED W.H. NEEDLER

~ • Le V. M. AlfredWH. Needler est un navire it propulsion die- sel, propriete du ministere federal des Peches et des Oceans, qui en assure Ie fonctionnement. II sert it la recherche halieutique.

• Caracteristiques principales-construit en 1982 ... 50,3 m de longueurhors-tout ... 10,9 mdelargeur ... 925,03 tonnes de deplacement ... equipe scientifique de 10 personnes ... equipe de systemes de communication, d'appareils elec­ troniques, d'aides it la navigation, d'instruments de recher­ che et d'engins de peche modernes.

NUMERODE L'EXPE- ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

N007 du 7 au 17 janvier G. Winters Bane de Saint-Piene Evaluation des stocks de petoncles N008 du 28 janvier T. Rowell, DIPM D'Halifax it Jacksonville Repartition des larves et des au 2 mars E. Dawe (Floride) juveniles d'Illex Ie long du Gulf Stream N009 du 22 avril 1. Baird, MPO T. -N. Subdivisions 3Ps et 3Pn de Leve des poissons de fond au 8 mai !'OPANO NOlO du 25 mai au 4 juin K. Waiwood Division 4X de !'OPANO Leve des poissons de fond (Programme d'ecologie halieutique du S.-O. de la Nouvelle-Ecosse) NOll du 20 au 30juin P. Koeller Sud-ouest de la N .-13. Leve d'aiglefins juveniles NOI2, du 5 au 29 juillet P. Koeller Plateau Scotian, Leve standard de poissons de fonds NOl3, Baie de Fundy N014 NOl5 du 3 aoQt au R. Mahon Division 4X de "OPANO Leve des poissons de fond 9 septembre (Programme d'ecologie halieutique du S.-O. de la Nouvelle-Ecosse)

61 NOl6 du 12 au 29 septembre 1. Young, DIPM Plateau Scotian Repartition des encornets NOI7, du 3 au 27 octobre S. Smith/K. Waiwood Plateau Scotian Leve automnal des poissons de fond NOl8 N019 du 31 octobre D. Waldron Plateau Scotian Separation des stocks de merlus au 9 novembre argentes N020 du 16 au 30 novembre w.o. Smith Banquereau Inventaire du sebaste

EXPEDITIONS ABORD DU NAVIRE AFFRETEJ.L. HART

NUMERODE L'EXPE­ ZONE DITION DATES RESPONSABLE COUVERTE OBJECTIFS

OSOI du 2 au 27 aout M. Power, 1.S. Scott he de Sable; bancs La Have Leve d'aiglefins juveniles; et Browns comparaison des peches diurne et nocturne du 31 mars au 9 avril W. Smith Division 4X de !'OPANO Marquage d'aiglefins du II au 20 juillet U. Buerkle Baie de Fundy Leve acoustique du hareng

62 Organisation et personnel

L'IOB est un institut de recherche du capitaine lC.E. Cardoso); les laboratoires principaux groupes qui travaillent a gouvernement du Canada place sous la d'analyse du Service de la protection de I'Institut, ainsi que Ie nom de leur chefet responsabilite du ministere des Peches et I'environment (Dr H.S. Samant) du une liste du personnel de l'Institut en juillet des Oceans (MPO), qui I'administre pour ministere de l'Environnement (MDE); 1984. Les numeros de telephone son propre compte et pour celui des autres entin, Ie bureau de la region de I'Atlantique apparaissent sur la premiere liste : anoter ministeres federaux qui y possedent des de l'Administration du petroIe et du gaz des que I'indicatif regional de la Nouvelle­ laboratoires et des services. Les terres du Canada du ministere de I'Energie, Ecosse est 902 et que l'indicatif local de recherches, les installations et les services des Mines et des Ressources (EMR). l'Institut est 426. Le groupe ou la division de I'Institut relevent d'une serie de comite Certains locaux sont loues ades societes ou travaille chaque employe est indique en generaux et speciaux. privees oeuvrant dans Ie domaine des abrege apres son nom; les abreviations L'IOB abrite aussi les bureaux de sciences de la mer: Huntec Ltd., Wycove utilisees sont detinies dans la liste des l'Organisation des peches de I'Atlantique Systems Ltd. et Franklin Computers Ltd. groupes principaux. nord-ouest (secretaire executif- Nous presentons ci-dessous les

SCIENCES ET LEVES OCEANIQUES, SHC - Service hydrographique du Canada SERVICES DES PECHES DANS ATLANTIQUE (MPO) (Region de I'Atlantique) L'ATLANTIQUE, A.J. Kerr, directeur 3497 MARITIMES (MPO) A.R. Longhurst DG - Directeur-general 3492 SHC -1. Leves hydrographiques T.B. Smith, chef 2432 SHC - 2. Production des cartes S. Weston, chef 2432 DPM- Division des poissons de mer SHC - 3. Developpement hydrographique W.D. Bowen, chef 8390 DIO - Division de I'information oceanique R.G. Burke, chef 3657 H.B. Nicholls, chef 3246 SHC -4. Navigation CSCPCA - Comite scientifique consultatifdes R.M. Eaton, chef 2572 peches canadiennes dans l'Atlantique­ Relations publiques SHC -5. Planification et dossiers Secretariat C.E. Murray, responsable 3251 R.e. Lewis, chef 2477 D. Geddes 8390 Agent- BIOMAIL SHC 6. Mades B. Bennett 3698 S. T Grant, chef 3846 SERVICE CANADIEN DE LA FAUNE (MDE) SG - Services de gestion LEM - Laboratoire d'ecologie marine G. e. Bowdridge, responsable 6166 K.H. Mann, directeur 3696 Services administratif\' LEM 1. Oceanographie biologique M.e. Bond, chef 7060 Te. Platt, chef 3793 Servicesfinanciers LEM -2. Qualite de l'environnement UROM Unite de recherche sur les oiseaux E. Pottie, chef 7060 R.E Addison, chef 3279 de mer Services de la gestion du materiel LEM- 3. Oceanographie des peches D.N. Nettleship, chef 3274 R.J. Stacey, chef 3487 S.R. Kerr, chef 3792 COMMISSION GEOLOGIQUE SP- Services du personnel RI - Ressources de I'Institut DU CANADA (EMR) J.G. Feetham, responsable 2366 R.L.G. Gilbert, responsable 3681

LOA - Laboratoire oceanographique de R1- 1. Navires I'Atlantique J. Parsons, chef 7292 G.T Needler, directeur 7456 R1-2. Services d' ingenierie CGA - Centre geoscientifique de D.E Dinn, chef 3700 I'Atlantique LOA I. Oceanographie chimique R1- 3. Services inj(Jrmatiques M.J. Keen, directeur 2367 J.M. Bewers, chef 2371 D.M. Porteous, chef 2452 LOA 2. Oceanographie cotiere R1-4. Services de bibliotheque CGA I. Administration e.S. Mason, chef 3857 J.E. Sutherland, chef 3675 e. Racine, chef 211 1 LOA-3. Metrologie RI-5. Services de publication CGA - 2. Geologie du petrole - secteur de l' Est D.L. McKeown, chef 3489 M.P. Latremouille, chef 5947 G.L. Williams, chef 2730 LOA - 4. Circulation oceanique CGA -3. Geologie du milieu marin J.A. Elliott, chef 2502 D.J.W. Piper, chef. " 7730 CGA -4. Soutien des programmes K.S. Manchester, chef 3411 CGA - 5. Reconnaissance r-egionale e.E. Keen, chef 3448

63 BOUDREAU, Henri SHC-I ~ FEETHAM, JimSP LE PERSONNEL BOUDREAU, PauILEM-3 i:: FENERTY, Norman RI-5 BOWDRIDGE, Gordon SG § FENN, Guy CGA-4 ABRIEL, James LOA-l BOWEN, DonDPM ::: FERGUSON, Carol RI-I ACKER, Queenie SG BOWEN, Eileen SG j FERGUSON, John SHC-l ADAMS, Al RI-l BOWMAN, GarnetSHC-I t:j FINDLEY, Bill RI-I ADDISON, RichardLEM-2 BOWSER, Mike RI-2 FITZGERALD, Bob CGA-3 AHERN, PatrickLEM-2 BOYCE, Rick LOA-2 FLEMING, DaveSHC-2 ALLEN, Lorraine LEM-3 BOYCE, Austin CGA-4 FODA, AzmeraldaLEM-2 AMIRAULT, Byron LOA-l BRANTON, BobDPM FOOTE, Tom LOA-2 AMOS, Carl CGA-3 BRINE, Doug RI-3 FORBES, Donald CGA-J ANDERSON, Bob LOA-4 BRODIE, Paul LEM-3 FORBES, Steve SHC-J ANDERSON, Debbie SG BROWN, Dick UROM FOWLER, George LOA-3 ANDERSON, George SG BUCKLEY, Dale CGA-3 FRANK, KenLEM-3 ANNAND, Christine DPM BUGDEN, Gary LOA-2 FRASER, BrianLEM-l ANNING, JeffLEM-I BURGESS, FrankSHC-I FRASER, Jack Maxwell ARCHER, BarbaraDIO BURHOE, Meg SG FRASER, SharalynSP ARCHIBALD, Chris SG BURKE, RobertSHC-3 Bert Bennett FREEMAN, BurtonDPM ARMITAGE, FredRI-2 BURKE, WalterSHC-l FREEMAN, KenLEM-3 ARMSTRONG, Nancy DPM COURNOYER, Jean RI-2 FRICKER, Aubrey CGA-4 ASCOLI, Piero CGA-2 CALDWELL, Glen RI-2 COX, Brian Baffin FRIIS, Mike SG ASPREY, Ken CGA-3 CAMERON, Ralph SHC-l CRANFORD, Peter LEM-2 FRIZZLE, DougSHC-2 ATKINSON, Karen LOA-2 CAMERON, Rose SG CRANSTON, RayCGA-3 FROBEL, David CGA-3 ArKINSON, Tony CGA-4 CAMPANA, Steve DPM CRAWFORD, Keith CGA-2 FROST, Jim LEM-J AVERY, Mike CGA-2 CAMPBELL, Paul CGA-3 CREWE, Norman LOA-l FULLERTON, AnneLEM-3 AVEY, David Baffin CARR, Judy DPM CRILLEY, Bernard CGA-2 AWALT, Garon RI-2 CARSON, Bruce LOA-4 CRONK, Suzanne CGA-5 GALLANT, Celesta SG CASEY, DeborahRl-3 CROWE, Hubert Hudson GALLANT, Roger RI-2 ~ CASHIN, Elmo RI-I CRUX Elizabeth SHC-2 GALLIOTT, Jim LOA-2 ~ CASSIVI, Roger LOA-3 CUNNINGHAM, Carl LOA-I GAMMON, Gary SG ~ CAVERHILL, CarlaLEM-l CUNNINGHAM, John SHC GAUDET, VictorSHC-l "" CHAMBERLAIN, Duncan RI-I CURRIE, Randy RI-3 GEDDES, Dianne CSCPCA ~ CHAPMAN, Borden CGA-4 CUTHBERT, Jim RI-J GIDNEY, Betty SHC-2 CHARLTON, Beverly DPM GILBERT, Reg Rl CHENIER, Marcel SHC-2 DAGNALL, Joyce UROM GILROY, Dave RI-2 CHIN-YEE, Mark RI-2 DALE, CarlaDPM CLARKE, Allyn LOA-4 DALE, Jackie LEM CLARKE, Tom RI-2 DALZIEL, John LOA-I CLATTENBURG, Donald CGA-3 DANIELS, Marilyn RI-4 CLIFF, John Baffin D'APOLLONIA, Steve CGA-3 CLOTHIER, Rodney Baffin DAS, Paddy Baffin COADY, Vernon CGA-4 DAVIES, Ed CGA-2 COCHRANE, Norman LOA-3 DEASE, AnnSG COLE, FIona CGA-3 DEASE, Gerry RI-2 COLFORD, BrianSG DeLONG, Bob RI-2 COLLIER, Kathie LOA-3 DEMONT, Leaman RI-2 COLLINS, Gary RI-3 DENNIS, Pat CGA-l Jackie Dale COMEAU, ErnestSHC-I D'ENTREMONT, Paul LOA-2 CONNOLLY, Gerald LOA-3 DEONARINE, Bhan CGA-3 BACKMAN, Earl Dawson CONOVER, BobLEM-1 DESCHENES, Mmy Jean RI-3 BAKER, Lloyd Rl-l CONRAD, Bruce Hudson DESSUREAULT, Jean-Guy LOA-3 BARSS, Sedley CGA-2 CONRAD, David LOA-l DICKIE, LloydLEM-3 BASDEN, Kelly RI-l COOK, Gary CGA-2 DICKIE, PauILEM-l BASTIEN, Rober1RI-3 COOKE, Gary RI-2 DICKINSON, Ross Dawson BATES, SteveLEM-I COSGROVE, Art RI-5 DlNN, Donald RI-2 BEALS, Carol SHC COSTELLO, GerardSHC-l DOBSON, Des LOA-2 BEANLANDS, Brian LOA-3 COTA, GlennLEM-l DOBSON, Fred LOA-4 BEANLANDS, DianeDPM DOLLIMOUNT, Ray Hudson BEAVER, Darrell CGA-4 DOWD, DickLEM-3 BECK, BrianDPM ::;: DRINKWAfER, KenLEM-3 BECK, Vince RI-3 ~ DUFFY. SeanSHC-I BELANGER, Roger RI-5 ~ DUGAS, Theresa CSCPCA BELL, Bill Dawson ~ DUNBRACK, Stu SHC-I BELLEFONTAINE, Larry LOA-2 ~ DUNPHY, Paul LOA-4 BELLEFONTAINE, Linda SG "" DURVASULA, RaoLEM-1 Soudure d'une piece. BENNETT, Andrew LOA-3 BENNETT, Rick Navicula GIROUARD, Paul CGA-5 EATON, MikeSHC-4 BERKELEY, TomSHC-3 GLAZEBROOK, Sherman LOA-4 EDMONDS, Roy LEM BEST, Neville Hudson GOODWIN, Winston RI-2 EDWARDS, BobSP BETLEM, Jan LOA-3 GOODYEAR, Julian SHC-I EISENER, Don RI-2 BEWERS, Michael LOA-l GORDON, DonLEM-2 ELLIOTT, Jim LOA-4 BLAKENEY, Claudia CGA-3 GORVEATT, Mike CGA-4 ELLIS, Kathy LOA-I BLANCHARD, Elaine SG GRADSTElN, Felix CGA-2 ETTER, JimRI-2 BLANEY, Dave SHC-l GRANT, AI CGA-2 BLASCO, Steve CGA-3 GRANT, Gary CGA-2 BONANG, Faye SG FADER, Gordon CGA-5 GRANT, Steve SHC-6 BONANG, LindaSG FAHIE, Ted RI-2 GREENBERG, David LOA-2 BOND, Murray SG FANNING, PaulDPM GREGORY, Don LOA-4 BOUDREAU, Geny LOA-4 Jeff McRuer FAULKNER, Pat SG GREGORY, Doug LOA-2

64 GREIFENEDER, Bruno LOA-4 JACKSON, Art CGA-2 LARSEN, Ejnar LEM-1 MASON, Ralph SG GUILDERSON, JoanDG JACKSON, Ruth CGA-5 LATREMOUILLE, Michael RI-5 MATTHEWS, Benny Dawson GUILBAULT, Jean-Pierre CGA-3 JAMIESON, Steve SP LAWRENCE, Don LOA-2 MATTHEWS, Gordon Hudson JANSA, Lubomir CGA-2 LAZIER, JohnLOA-4 MAUGER, Fred Hudson HAASE, Bob SHC-1 JARVIS, Lawrence Hudson LeBLANC, Bill CGA-3 MAZERALL, Anne Rl-4 LeBLANC, CliffMaxwell HACQUEBARD, PeterCGA-2 McALPINE, Don CGA-2 LeBLANC, Paul Rl-2 HALE, Ken Rl-5 ::l' McCARTHY, Cathy CGA-2 "'t LEJEUNE, Diane SG HALLIDAY, JamesRI-1 McCARTHY, PauISHC-1 i5 LEJEUNE, Hans SG HALLIDAY, Ralph DPM < McCORRISTON, BertSHC-2 LEONARD, Jim LOA-1 HALVERSON, GeorgeRI-2 "" MacFARLANE, Andrew UROM '"..., LEVY, Eric LOA-1 HAMILTON, Jim LOA-3 "..., McGINN, Pete SHC-6 ~ LEWIS, Mary LEM-1 HAMILTON, PhyliisSHC-6 McGLADE, Jacquie DPM LEWIS, Mike CGA-3 HANTZIS, AlexSHC-2 McKEOWN, Dave LOA-3 LEWIS, RegSHC-5 HARDING, Gareth LEM-2 McMILLAN, Jim DPM LI, BillLEM-1 HARDY. Iris CGA-5 LISCHENSKI, EdSHC-2 :::: HARGRAVE, Barry LEM-2 ~ LITTLE, Betty SP HANKINSON, Doug Baffin i5 LIVELY, Bob LOA-2 < HARMES, BobCGA-3 LOCK, Stan Baffin "" HARRIS, CynthiaDPM '"..., LOCK, Tony UROM "..., HARRIS, Jerry Dawson ~ LOCKE, Don CGA-4 HARRIS, LeslieLEM-1 LOCKYER, Roy Hudson HARRISON, GlenLEM-1 HARTLING, Bert LOA-2 LODER, John LOA-4 LONCAREVIC, Bosko CGA-5 HARVEY, David LOA-3 HAYDEN, Helen LOA-2 LONGHURST, Alan DG LORING, Douglas LOA-1 HAYES, Terry CGA-1 LUTLEY, Judy SG HEAD, Erica LEM-I HEFFLER, Dave CGA-4 LUTWICK, Graham SHC-6 HEMPHILL, MiltSCH-I HENDERSON, Gary SCH-I MacDONALD, Al LEM-I HENDERSON, Terry CGA-I MacDONALD, Barry SG HENDRY, Ross LOA-4 MacDONALD, Gerry RI-2 HENDSBEE, Dave LOA-4 MacDONALD, KirkSHC-5 Herman Varma HENNEBERRY, Andy LEM-2 Ken Freeman MacDONALD, RoseSHC-2 HEPWORTH, DeborahSHC-2 MacGOWAN, BruceSHC-1 McNEIL, Beverley SCH HERMAN, Alex LOA-3 MacHATTIE, George Rl-2 McRUER, JeffLEM-3 HILL, Phil CGA-3 JAY, MalcolmSHC-2 MacHATTIE, SheilaSP MEHLMAN, Rick SCH-1 HILLIER, Blair CGA-4 JENNEX, RitaSG MaclSAAC, Mary DPM MEIN, John Baffin HILTZ, Ray LOA-I JODREY, Fred CGA-4 MacKAY, Bob Hudson MEISNER, Patsy SCH-2 HILTZ, Sharon SG JOHN, Paulette SG MacLAREN, Florence SP MELBOURNE, RonSCH-2 HINDS, Jim Hudson JOHNSON, Sue UROM MacLAREN,OswaldLOA-3 MIDDLETON, Cecilia CGA-3 HODGSON, MarkLEM-I JOHNSTON, Larry CGA-4 MacLAUGHLIN, John Rl-2 MILLER, Bob CGA-5 HOFFER, Darrell CGA-5 JOLLIMORE, Shirley RI-4 MacLEAN, Brian CGA-5 MILLER, FrankSCH-2 HOGANSON, Joan SG JONES, Peter LOA-I MacLEAN, Carleton Baffin MILLETT, David Baffin HOLLAND, Len Dawson JONES, Roger SHC-2 MacLEOD, GrantSHC-2 MILLIGAN, Tim LOA-2 HOLMES, WayneRI-2 JORDAN, Francis LOA-2 MacMILLAN, Bill CGA-2 MILNE, Mary CGA-2 JOSENHANS, HeinerCGA-5 MacMILLAN, Linda SHC-I MITCHELL, Carol CGA-2 ::l' MACE, PamelaDPM MITCHELL, Michel LOA-3 ~ MACNAB, Ron CGA-5 h MOFFATT, John LOA-1 < KARG, MarleneRI-3 MAHON, RobinDPM KAVANAUGH, AnitaRI-4 MOORE, BillRI-1 ""..., MALLET, AndreLEM-3 MORAN, Kate CGA-3 "'"..., KAY, WilliamCGA-5 MALONE, KentSHC-I ~ KEARNEY, Carl Dawson MUDIE, Peta CGA-3 MANCHESTER, Keith CGA-4 MUISE, Fred RI-2 KEDDY, Lil SG MANN, Ken LEM KEEN, Charlotte CGA-5 MUISE, LauraSG MARTELL, Jim SG MURPHY, Bob CGA-4 KEEN, Mike CGA MARTIN, Bud SG KEENAN, Pat LOA-2 MURRAY, EdDIO MARTIN, Harold Dawson MYRA, Valerie DPM KEIZER, Paul LEM-2 MASON, Clive LOA-2 KELLY, Bruce RI-2 MYERS, StevenRI-I KEPKAY, PauILEM-2 ::l'

KERR, Adam SHC :tih NEEDLER, George LOA KERR, Steve LEM-3 < NELSON, Rick LOA-I KIERSTEAD, Linda UROM '"...,"" NETTLESHIP, David UROM KING, DonnaDPM "..., NEU, Hans LOA-2 KING, Graeme SHC-5 ~ NICHOLLS, BrianDIO KING, RollieR1-I NICHOLS, Brian CGA-5 Sheila MacHattie KNOX, Don LOA-3 NICHOLSON, DaleSCH-I KOELLER, PeterDPM NICKERSON, Bruce LOA-3 HORNE, EdLEM-1 KRANCK, Kate LOA-2 NICKERSON, Carol SG HORNE, JackRI-2 NICOLL, Michael RI-I HOUSSER, Debbie CGA-5 LAKE, Diana SG NIELSEN, Jes CGA-4 HOWIE, Bob CGA-2 LAKE, Paul CGA-2 NORTON, Neil Baffin HUBLEY, Susan CGA-4 LAMBERT, TimLEM-3 HUGHES, DavidSHC-I LAMPLUGH, MikeSHC-I OAKEY, Neil LOA-4 HUGHES, Mike CGA-4 LANDRY, MarilynLEM-I O'BOYLE, Bob DPM HUNTER, LeamondSHC-2 LANGILLE, Neil Navicula O'NEIL, John LOA-4 HURLEY, Peter DPM LAPIERRE, Mike Rl-2 O'REILLY, Charles SCH-6 LAPIERRE, Richard RI-I O'ROURKE, MikeRI-2 IRWIN, BrianLEM-I LAROSE, Jim SHC-2 Ray Hiltz ORR, AnnLEM-3 65 PALMER, Nick SCH-2 ROSSE, Ray SG ~ WADE, John CGA-2 PALMER, Richard SCH-I ROZON, ChrisSCH-I ::;; WALDRON, DonDPM PARANJAPE, Madhu LEM-I RUDDERHAM, DaveLEM-! ~ WALKER, Bob LOA-2 PARNELL, Cheryl CGA-I RUMLEY, Betty LOA-2 _ WARD, Brian RI-2 PARROTT, Russell CGA-3 RUSHTON, LaurieLEM-! j WARDROPE, Dick RI-2 PARSONS, Art RI-2 RUSHTON, Terry R! !::J WARNELL, Margaret RI-3 PATON, JimSG RUXTON, Michael SCH-I WATSON, NelsonLEM-1 PEER, Don LEM-2 RYAN, AnneSCH-! WEBBER, Shirley SG PELLERINE, Danny RI-I WENTZELL, Cathy SP WESTHAVER, Don RI-2 PENNELL, Charles Hudson SABOWITZ, Norman R!-4 WESTON, Sandra SCH-2 PERROTTE, Roland SCH-2 SAD!, Jorge Baffin WHITE, GeorgeDPM PETERSON, IngridLOA-4 SAMEOTO, Doug LEM-! WHITE, Joe SG PETRIE, Brian LOA-2 SANDSTROM, Hal LOA-4 WHITE, Keith SCH-3 PETRIE, LiamLEM-3 SAUNDERS, Jo-Anne R!-4 WHITEWAY, Bill LOA-3 PHILLIPS, GeorginaLEM-2 SAVOY, Rachell SP WHITMAN, John LOA-3 PHILLIPS, Ted LOA-3 SCHAFER, Charles CGA-3 WIECHULA, Marek RI-3 PIETRZAK, RobertSCH-5 SCHIPILOW, Catherine SCH-2 WIELE, Heinz RI-5 PIPER, David CGA-3 SCHUTZENMElER, Marion LOA-2 WILE, Bmce LOA-4 PLATT, Trevor LEM-I SCHWARTZ, BernieR!-2 WILLIAMS, Doug SG POCKLINGTON, Roger LOA-I SCHWINGHAMER, Peter LEM-2 WILLIAMS, Graham CGA-2 POLSON, Carl RI-2 SCOTNEY, Murray LOA-2 Harvey Slade WILLIAMS, Pat LOA PORTEOUS, Dave RI-3 SEIBERT, GeraldDIO TEE. Kim-Tai LOA-4 WILLIS, DougLEM-2 PORTER, Cathy LOA-4 SHATFORD, Lester LOA-3 THOMAS, Frank CGA-2 WILSON, George RI-! POTTlE, Dennis LOA-I SHAY, Juanita R!-2 TILLMAN, Betty SP WILSON, Jim RI-2 POTTlE, Ed SG SHELDON, Ray LEM-3 TOLLIVER, Deloros LOA-! WINTER, Danny RI-2 POWROZ, William Dawson SHERIN, Andy CGA-4 TOMS, Elaine RI-4 WINTERS, Gary CGA-3 POZDNEKOFF, Peter LOA-4 SHIH, Keh-Gong CGA-5 TOPLISS, Brenda LOA-2 WOOD, Bryan DPM PRIME, Wayne CGA-4 SHOTTON, Ross LEM-3 TOTTEN, Gary RI-I WOODHAMS, Lofty RI-2 PRINSENBERG, Simon LOA-2 SILVERT, Bill LEM-3 TRITES, RonLEM-3 WOODSIDE, John CGA-5 PRITCHARD, John LOA-2 SIMMONS, CaroILEM-2 WRIGHT, Dan LOA-4 PROCTOR, Wally LOA-3 SIMMS, Judy LOA-! WRIGHT, Morley RI-2 PROUSE, NickLEM-2 SIMON, JimDPM UNDERWOOD, Bob RI-2 WTTEWAAL, Joan RI-3 PURDY, Phil SG SIMPSON, PatDPM ~ SINCLAIR, Alan DPM VANDERMEULEN, John LEM-2 '" SLADE, Harvey RI-5 VARBEFF, Boris RI-2 YEATS, PhilLOA-! i:: SMITH, AlanSCH-2 YOULE, Gordon LOA-3 ~ VARMA, HermanSCH-! SMITH, BurtSCH-I VASS, Peter LEM-2 YOUNG, Gerry DPM j SMITH, Bill DPM VAUGHAN. Betty RI-2 YOUNG, Scott LOA-3 !::J SMITH, Fred RI-! VERGE, Ed LOA-2 SMITH, John LOA-I VETESE, Barb CGA-! ZEMLYAK, Frank LOA-I SMITH, JohnLEM-! VEZINA, Guy RI-2 ZEVENHUIZEN, John CGA-5 SMITH, Michelle UROM VILKS, Gus CGA-3 ZINCK, MauriceLEM-2 SMITH, Peter LOA-2 VINE, Dick RI-2 ZWANENBURG, KeesDPM SMITH, SteveDPM SMITH, Stu LOA-4 SMITH, SylviaLEM SMITH, Ted RI-! SPARKES, Roy CGA-4 SPENCER, Florence CGA-I SPENCER, Sid RI-2 SPRINGETT, Joan SG SRIVASTAVA, Shiri CGA-5 Jack Horne STEAD, Gordon SCH-2 STEELE, TrudiLOA-4 STEEVES, GeorgeR!-2 QUON, Charlie LOA-4 STEPANCZAK, Mike LOA-3 STEWART, Pat CGA-I RACINE, Carol CGA-! STILO. Carlos Baffin RAFUSE, Phil Baffin STIRLING, Charles SCH-! RAIT, SueSG STOBO, Wayne DPM RANTALA, Reydo LOA-! STODDART, Stan Hudson RASHID, Mohammed CGA-3 STOFFYN, Mark CGA-3 REED, Barry Dawson STOFFYN, Patricia CGA-3 REID, Ian CGA-5 STOLL, Hartmut RI-2 REID, Jim DPM STRAIN, Peter LOA-! REIMER, DwightLEM-3 STRUM, Loran Hudson REINHARD, Harry SG STUART, Al RI-2 REINIGER, Bob LOA-4 STUIFBERGEN, NickSCH-4 REYNOLDS, Bill Hudson SUTHERLAND, Betty RI-4 RICHARD, Wayne RI-3 SWIM, MinardSCH-I RIPPEY, Jim Hudson SYMES, Jane SP RITCEY, Jack Baffin SYMONDS, Graham LOA-4 ROBERTSON, Kevin CGA-3 SYVITSKI, JamesSGA-3 ROCKWELL, Gary SCH-! RODGER, Glen SCH-! TAN, Francis LOA-I ROOP. DavidSCH-! TANG, Charles LOA-2 ROSE, Charlie R!-2 TAYLOR, Bill RI-3 ROSS, Charles LOA-4 TAYLOR, Bob CGA-3 ROSS, Jim SCH-2 TAYLOR, GeorgeLEM-3 Bruno Greifeneder 66 Liste des travaux de recherche

Voici la liste des grands domaines de 16. Estimations de la pression moyenne du vent i\ D. PLATEAU CONTINENTAL ET CHENAUX recherche (A, B, C etc.) et des sujets partir de formules aerodynamiques en masse ETUDE DES MASSES D'EAU ET DU (D. Wright, K. Thompson, R.F. Marsden) TRANSPORT d'etudes (I, 2, 3 etc.) entreprises par les 17. Fronts au rebord d'anneaux du GulfStream I. Etude du plateau et du talus du Labrador membres des quatre principales (A.S. Bennett, D.J. Lawrence, C.L. Tang) (J.R.N. Lazier) composantes de l'!nstitut oceano­ 18. Dynamique de la glace de mer- EZGM­ 2. Experience du Bonnet flamand (C.K. Ross) L'experience de la zone de glace marginale 3. Surveillance i\ long terme du courant du graphique de Bedford : Ie Laboratoire (G. Symonds) Labrador sur Ie banc Hamilton (J.R .N. Lazier) oceanographique de I'Atlantique, Ie 4. Classement des donnees dans les archives Laboratoire d'ecologie marine, Ie Centre B. OCEANOGRAPHIE AGRANDE ECHELLE EN (D. Gregory) 5. Mise au point d' installations de teledetection au geoscientifique de I'Atlantique et Ie EAU PROFONDE I. Formation de l'eau de la mer du Labrador Laboratoire oceanographique de l'Atlantique Service hydrographique du Canada (R.A. Clarke, N.S. Oakey, J.-C. GascaI'd) (C.S. Mason, A.S. Bennett, B. Topliss) (region de l'Atlantique). Cette liste etait it 2. Dynamique de la merdu Labrador (C. Quon, 6. Oceanographie du plateau continental de Terre­ Neuve (B.D. Petrie) jour fin decembre 1983. Pour tout R.A. Clarke) 3. Variabilite du courant du Labrador (A. Allen, 7. Surveillance i\ long terme de la temperature renseignement sur ces travaux et sur ceux RA. Clarke) (B.D. Petrie, D. Dobson) des autres laboratoires de I'!nstitut, 4. Determination de l'age dans l'eau de fond de la 8. Oceanographie physique de l'est de l'Arctique (C.K. Ross) veuillez eCl'ire au Service des publications, baie Baffin (E.P. Jones, J.N. Smith, K. Ellis) 5. Variabilite localisee du GulfStream 9. Transport des eaux dans Ie passage du Nord­ Institut oceanographique de Bedford, (R.M. Hendry, R.F. Reiniger) Ouest (S.J. Prinsenberg, B. Bennett) c.p. 1006, Dartmouth (Nouvelle-Ecosse) 6. Experience sur les ramifications du GulfStream B2Y 4A2. (R.M. Hendry, R.F. Reiniger) 7. Experience du bassin de Terre-Neuve E. OCEANOGRAPHIE DES ESTUAIRES ET DES (R.A. Clarke, R.M. Hendry, AB. Cootes) BAlES LABORATOIRE 8. Problemes de stabilite dans les ecoulements I. Etude du fjord du Saguenay (G.H. Seibert) DGF(C. Quon) 2. Oceanographie du nord-ouest du golte du Saint­ OCEANOGRAPHIQUE 9. Atlas de l'Atlantique nord-ouest (R .F. Reiniger, Laurent (C.L. Tang, A.S. Bennett) RA. Clarke, R.M. Hendry, D. Gregory) 3. Etude du courant de Gaspe (C.L. Tang) DE L'ATLANTIQUE 10. Experience dans la mer de Norvege et du 4, Etude du front du golfe du Saint-Laurent Groenland(RA. Clarkeetcoll.) (C.L. Tang, A.S. Bennett) A. OCEANOGRAPHIE DE LA COUCHE II. Hydrographie de base et flux thermique 5. Variabilite saisonniere et annuelle dans Ie golfe SUPERFICIELLE ET DE LA COUCHE MIXTE oceanique (R.M. Hendry) du Saint-Laurent (G.L. Bugden) I. Pression du vent, flux thermique et evaporation i\ 12. Front polaire ou courant de l'Atlantique nord 6. Mesures du courant dans Ie chenal Laurentien la surface de la mer (S.D. Smith, R.J. Anderson, (J.R.N. Lazier) (G.L. Bugden) F. W. Dobson) 13. Ecoulement d'eau par Ie detroit du Danemark 7. Le golfe du Saint-Laurent - Etudes de 2. Experience de la polynie arctique (S.D. Smith, (C.K. Ross) modelisation numerique (K. -T Tee) R.J. Anderson) 14. Etudes geochimiques i\ I'aide de traceurs 8. Courants de maree et courants residuels­ 3. Echange de CO 2 i\ I' interface air/mer (G.T Needler, D. Wright) Etudes de modelisation en trois dimensions (E.P. Jones, S.D. Smith) (K.-T Tee) 4. Flux thermique superficiel i\ la station Bravo 9. Energie maremotrice de la baie de Fundy­ (S.D. Smith, F. W. Dobson, J.R.N. Lazier) C. DYNAMIQUE DU PLATEAU CONTINENTAL etudes d'oceanographie physique 5. Etude sur Ie developpement des vagues ET DES CHENAUX (D.A. Greenberg) (F. W. Dobson) I. Experience du cap de Sable (P.C. Smith, 10. Ecoulements forces dans Ie detroit de Canso 6. Etudes sur Ie climat des vagues (H.J.A. Neu) D. LeFaivre, K.-T Tee, R. W. nites) (D.J. Lawrence, D.A. Greenberg) 7, Analyse du cheminement du petrole 2. Experience du rebord du plateau (P. C. Smith, II. Comportement physique des particules et des (D.J. Lawrence, 1.A. Elliott) B.D. Petrie, J.P. Louis) sediments dans Ie milieu naturel (K. Kranck) 8. Bouees derivantes de surface (D. Gregory) 3. Detroit de Belle-Isle (B.D. Petrie, C. Garrett, 12. Etudes en laboratoire des materiaux 9. Modelisation de la trajectoire de Ia derive des B, TOlllany, D.A. Greenberg) particulaires (K. Kranck) icebergs (S.D. Smith) 4. Dynamique du plateau- Experience du chenal 13. Deriveurs de fond (D. Gregory) 10. Microstructure dans Ies couches superficielles Avalon (B.D. Petrie, C. Anderson) 14. Circulation residuelle barotropique dans la baie (N.S. Oakey, J.A. Elliott) 5. Brassage dO aux marees (1.A. Elliott, de Fundy et Ie golfe du Maine (D A. Greenberg) II. Mesures de la velocite pres de la surface H. Sandstrom) 15. Modelisation des sediments en suspension (N.S. Oakey) 6. Batfish - Ondes internes (A.S. Bennett) (DA. Greenberg, C.L. Amos) 12. Comparaison des flux air/mer sur une longue 7. Dynamique de la rectification par les marees sur 16. Processus hivernaux dans Ie golfe du Saint­ periode i\ partir de donnees historiques la topographie sous-marine (D. Wright, Laurent (G.L. Bugden) (F. W. Dobson, S.D. Smith) 1. Loder) 17. Modelisation des marees historiques 13. Etude du rebord de la glace du Labrador 8. Dynamique de la circulation residuelle dans Ie (DA. Greenberg. D. Scott, D. Grant) (G. Srmonds) golfe du Maine (D.A. Greenberg, 1. Loder, 18. Onde de tempete (D.A, Greenberg, TS. Murrv) 14. Etud~s sur la glace du golfe du Saint-Laurent P.c. Smith, D. Wright) 19. Melange des vagues et du vent dans Ie golfe du (G. Symonds, G.L. Bugden) 9. Melange et circulation sur Ie bane George Maine (D.A. Greenberg, 1. Loder) 15. Flux atmospheriques - EZGM - L'experience de (1. Loder, D. Wright) 20. Circulation et flux air/mer dans la baie d'Hudson la zone de glace marginale (R.J. Anderson, 10, Circulation et dispersion sur Ie banc Browns et la baie James (S. Prinscnberg) S.D. Smith) Wc. Smith) 67 F. MISE AU POINT DES DETECTEURS 8. Fjords de l'Arctique et de la cote ouest 12. Etalonnage des apparails de mesure des 1. Anemometres pour bouees derivantes (J.N. Smith, K. Ellis, C.T Schafer, hydrocarbures dans la colonne d'eau et it la (J.-G. Dessureault) J.P.M. Syvitski) surface de lamer(E.M. Levy) 2. Profileurs CTP et detecteurs connexes 9. Voies chimiques de la degradation du petrole 13. Surveillance de la pollution par les (A.S. Bennett) dans l'environnement (E.M. Levy) hydrocarbures dans Ie golfe du Saint-Laurent 3. Chaines de thermistors sur les bouees derivantes 10. Variabilite du climat dans les fjords (J.N. Smith, (E.M. Levy) (G.A. Fowler. J.A. Elliott) K. Ellis, C.T Schafer) 4. Detecteurs biologiques toues (A. W Herman et 11. Etudes sur la degradation des plantes et des L. ECHANGE DE CONNAISSANCES coli. ) reseaux trophiques cotiers par methodes TECHNIQUES 5. Dynamique de la production primaire et utilisant des isotopes stables (R. Stephenson, I. Mosa'iques du fond de la mer secondaire sur Ie plateau Scotian (A. W FC. Tan, KB. Mann) (J. -G. Dessureault) Herman, DD. Sameoto, TC. Platt) 12. Geochimie des isotopes des principaux estuaires 2. Systemes de traitement des donnees oceaniques 6. Detecteurs biologiques it profilage vertical du monde (FC. Tan, J.M. Edmolld) (JA. Elliott) (A. W Herman, M. Mitchell, S. Young, E. 13. Examen des donnees oceanographiques 3. PAPA (J.A. Elliott) Phillips) chimiques du golfe du Saint-Laurent (J.M. 7. Broutage par Ie zooplancton et dynamique de la Bewers) LABORATOIRE production phytoplanctonique (A. W. Herman, A.R. Longhurst, DD. Sameoto, Te. Platt, 1. GEOCHIMIE DES EAUX PROFONDES D'ECOLOGIE MARINE WG. Harrison) 1. Processus de regeneration des substances 8. Mesure de la variabilite du zooplancton nutritives dans la baie Baffin (E .P. JOlles) (A.W. Herman, DD. Sameoto) 2. Carbonates et substances nutritives dans les A. PROCESSUS DE LA PRODUCTION 9. Acquisition de donnees en temps reel regions arctiques (E P. Jones) PRIMAIRE (A.S. Bennett) 3. Distribution de I'eau de fonte de la glace de mer 1. Presentation mathematique et mise en 10. Mesures des constantes temporelles d'une sonde dans l'Arctique (FC. Tan, PM. Strain) parametres des reactions photosynthetiqlles allX CTP (A.S. Bennett) 4. Geochimie des metaux it l'etat de traces dans variations de l'intensite lllmineuse (TC. Platt) 11. Detecteurs biologiques amarres (A. W Herman, l'Atlantique nord (P.A. Yeats, J.A. Dalziel) 2. Dependance des parametres photosynthese­ M. Mitchell, S. Young, E. Phillips) 5. Etudes sur Ie transport, Ie depot et la lumiere par rapport it l'etat du milieu (Te. Platt 12. Estimations par satellite de la productivite perturbation des sediments sur Ie talus de Terre­ et coli.) primaire (B.J. Topliss) Neuve (J.N. Smith, K. Ellis, C.T Schafer) 3. Signification et nature du regrollpement et de la 13. Proprietes optiques des eaux canadiennes 6. Les constituants naturels de la matiere dispersion au cours des processus de production organique marine (R. Pocklillgtoll, du phytoplancton (TC. Platt) G. MISE AU POINT DES SYSTEMES DE LEVE JD. Leonard) 4. Physiologie et biochimie des enzymes de ET DE POSITIONNEMENT 7. Etudes paleoclimatiques (FC. Tall, G. Vilks) photosynthese (J.C. Smith, T.C. Platt) 1. Systemes de reperage acoustique par rapport au 8. Comparaison de la distribution verticale des 5. Taux de croissance et synthese des proteines par fond (D .L. McKeown) metaux it l'etat de traces dans l'Atlantique nord et Ie phytoplancton par rapport it l'intensite 2. Systemes de reperage acoustique par rapport au Ie Pacifique nord (P.A. Yeats) lumineuse (WK. W Li etcoll.) navire (DL. McKeown) 9. Etudes sur Ie fractionnement des isotopes du 6. Respiration, absorption des substances 3. Balayage acoustique multifrequence de la carbone dans Ie phytoplancton marin (FC. Tan, nutritives et regeneration dans les populations colonne d'eau (N.A. Cochrane) P. Wangersky) phytoplanctoniques naturelles (W.G. Harrison 4. Echosondage numerique (N.A . Cochrane) 10. Extraction, identification et analyse de la etcoll.) 5. Profileur de courant Doppler (N.A. Cochrane) matiere organique dissoute (R. Pocklington, 7. Oceanographic physique et caracteristiques FC. Tall, T. Fu) choisies en rapport avec les etudes sur H. MISE EN PLACE DES INSTRUMENTS 11. Mesures des radionucIeides dans l'Arctique l'ecosysteme marin (E.P. W. Horne, TC. Platt) OCEANOGRAPHIQUES (J.N. Smith, K. Ellis, E.P. Jones) 8. Physiologie des micro-organismes marins 1. Etudes techniques de plate-forme fixe 12. Chimie de la glace de mer (E.P. Jones) (WK. W Li) (SD. Smith, R.i. Anderson, R.G. Mills) 13. Etudes sur les isotopes du carbone dans Ie 9. Modalites de la photosynthese 2. Mise au point de systemes d'amarrage carbone organique particulaire et dissous dans phytoplanctonique determinees d'apres la (G.A. Fowler, RF Reinige/; A.J. Hartling) les grandes profondeurs et dans les zones distribution du carbone radioactif parmi les 3. Manutention et utilisation des dispositifs cotieres (FC. Tall, P. Strain) polymeres et metabolites cellulaires (W.K. W Li, instruments-cables (J. -G. Dessureault, T.e. Platt) R.F Reiniger) K. CHIMIE DE LA POLLUTION MARINE 10. Role du picoplancton dans l'ecosysteme marin 4. Amelioration du materiel de forage I. Hydrocarbures it faible poids moleculaire (TC. Platt et coli.) (GA. Fowler, P.F Kingston, PJ.C. Ryall) dissous dans la baie Baffin (E.M. Levy) 11. Oceanographie biologiqlle des Grands bancs 5. Echantillonnage sur place des particules en 2. Composantes des hydrocarbures du petrole (E.P W Horne et coli.) suspension (D.L. McKeowlI, B. Beanlands, (E.M. Levy) P.A. Yeats) 3. Les residus du petrole dans l'est de l'Arctique B. PROCESSUS DE LA PRODUCTION 6. Mesure des proprietes geotechniques canadien (E.M. Levy) SECONDAIRE (GA. Fowler) 4. Pollution par les hydrocarbures dans les oceans I. Utilisation du carbone et de l'azote et facteurs (E.M. Levy) agissant sur la productivite secondaire du 1. GEOCHIMIE DES ZONES PRECOTIERES ET 5. Programme de surveillance de l'environnement zooplancton (R.J. Conover) ESTUARIENNES it Pointe Lepreau (J.N. Smith, K. Ellis, 2. Ecologie du microzooplancton dans Ie bassin de 1. Geochimie des metaux it l'etat de traces dans les G.L. Bugden, J.M. Bewers, D. Scarratt) Bedford (M.A. Paranjape) zones estuariennes et cotieres (PA. Yeats, 6. Normes analytiques canadiennes concernant les 3. Mise au point d'instruments profileurs DB. Loring) produits chimiques en mer (J.M. Bewers, (BIONESS et LHPR) pour l'etllde dll plancton et 2. Apports de l'atmospherea l'ocean (P.A. Yeats, P.A. Yeats, JA. Dalziel) du micronecton (DD. Sameoto) J.A. Dalziel) 7. Activites internationales (J.M. Bewers, 4. Utilisation de methodes acoustiques pour 3. Geochronologie et geochimie des sediments E.M. Levy, DB. Loring) mesurer la distribution du plancton et de dans Ie fjord du Saguenay (J.N. Smith, K. Ellis) 8. Experiences sur les echanges de metaux entre l'ichtyoplancton (D D. Sameoto) 4. Etudes sur Ie transport et la perturbation des les phases aqueuse et sedimentaire realisees it 5. Analyse de la microdistribution de sediments dans la baie de Fundy (K. Ellis, l'acide de caissons, effectuees en collaboration l'ichtyoplancton et du zooplancton dans les J.N. Smith, D. Wi/dish) par Ie Canada et la Republique federale ecosystemes de remontee des eaux 5. Composition organique du fleuve Saint-Laurent d'Allemagne (DB. Loring, R. Rantala) (A.R. Longhurst) (R. Pocklington, FC. Tall, D. Cossa, 9. Situations d'urgence en mer (E.M. Levy) 7. Etude de la composition biochimique des E. Degells) 10. Contamination par des metaux lourds dans un particules organiques relativement it la digestion 6. Facteurs physico-chimiques agissant sur les fjord du Groenland (D B. Loring) chez Ie zooplancton (E. Head) metaux lourds particulaires dans un estuaire it II. Concentrations des residus de petroIe et 8. Mesure des enzymes et etablissement de leur man~e it forte turbidite (DB. Loring, A. Morris) d'hydrocarbures de faible poids moleculaire utilite pour l'estimation des rythmes 7. Puits de CO2 dans les sediments du plateau et du dans les regions du plateau du Labrador et du physiologiques et la determination des etapes talus continental (R. Pocklington, E. Premuzic) detroit d'Hudson (E.M. Levy) physiologiques (E. Head)

68 9. Programme BlOSTAT : zooplancton et 3. Comparaison des methodes de caleul des D. ETUDES ECOLOGIQUES DANS L'ARCTIQUE micronecton (D.o. Sameoto) estimations de la production secondaire it partir L'ORIENTAL 10. Etudes sur la consommation du zooplancton des donnees sur les populations de zooplancton 1. Physiologie, production et distribution du produit dans un chemostat alguaire (E. Head, (RJ Conover) phytoplancton marin (I.c' Platt et coli.) RJ Conover) 4. Signification de la production planctonique de la 2. Distribution, croissance, production et role de la remontee des eaux de Yarmouth par rapp011 it la diapause dans les communautes de zooplancton productivite generale des stocks de poissons du de l'Arctique (R J Conover et coli.) C. ECOLOGIE DU PLATEAU CONTINENTAL DE plateau Scotian (D.o. Sameoto) 3. Zooplancton et micronecton dans l'Arctique L'ATLANTIQUE 5. Flux vertical des particules vivantes et inel1es oriental (D.o. Sameoto) I. Le Programme d'etude de l'ichtyoplancton et des dans la colonne d'eau et echanges elements 4. Echantillons nets de microzooplancton de ressources du plateau Scotian: acquisition de nutritifs-gaz dans la zone limitrophe entre l'eau l'Arctique (D .D. Sameoto) donnees it de longues echelles temporelles et it de mer et l'aire de sedimentation sur Ie plateau 5. Distribution et abondance du microzooplancton de grandes echelles spatiales (R J Conover) Scotian (B.I. Hargrave, G.CB. Harding) dans l'Arctique (M.A. Paranjape) 2. Cycles saisonniers d'abondance et de 6. Etudes comparatives de la structure 6. Aspects eco-physiologiques des processus distribution du microzooplancton sur Ie plateau fonctionnelle des ecosystemes pelagiques bacteriens en mer (WK. W Li) Scotian (M.A. Paranjape) (A R. Longhurst) 7. Etude des communautes epontiques dans Ie detroit de Barrow, 1983 (N. Watson etcoll.)

E. ECOLOGIE DE LA PRODUCTION DES PECHES 1. Analyse acoustique des populations de poissons et mise au point de methodes de releves (L.M. Dickie et coli.) 2. Influence des facteurs genetiques et environnementaux sur les parametres de la production (L.M. Dickie et coli.) 3. Variations geographiques des parametres de la production (L.M. Dickie et coli.) 4. Metabolisme et croissance des poissons (SR. Kerr) 5. Analyse mathematique des systemes de production de poissons (WL. Silvert) 6. Spectre de la structure par taille de production de poissons (SR. Kerr et coli.) 7. Taux de croissance du plancton en fonction de la taille et de la temperature (R. W Sheldon) 8. Etudes bioenergetiques : mammiferes marins (PI. Brodie) 9. Strategies d'alimentation et impact ecologique des larves de bivalves (C, Abou Debs) 10. Analyse mathematique des interactions entre les populations de poissons (SR. Kerr, L.M. Dickie) 11. Interactions entre les mammiferes marins et la peche (P. Brodie) 12. Modeles de l'ecosysteme des Grands banes (WL. Silvert et coli.)

E EFFETS DE LA VARIABILITE ENVIRONNEMENTALE : INFLUENCE DU CLIMAT ET DE L'ENVIRONNEMENT SUR L'ABONDANCE DES POPULATIONS DE POISSONS 1. Schemas des courants residuels sur Ie plateau continental de l'Atlantique canadien etablis au moyen de bouteilles derivantes et de deriveurs de fond (R. W. 7/'ites) 2. Analyses des types d'eau dans les zones de I'OPANO (R. W Trites, K.F. Drinkwater) 3. Effets de l'ecoulement de la baie d'Hudson sur Ie plateau du Labrador (KI. Drinkwater) 4. Etudes sur Ie transport et la diffusion des larves (R.W 7/'ites, T.W.Rowell) 5. Courants et transport dans la zone du bane Georges et du sud-ouest de la Nouvelle-Ecosse relativement it la peche cotiere et hauturiere du homard (R. W. Trites) 6. Dispersion du petrole en fonction des vents et des courants apres Ie naufrage du Kurdistan (R. W. Trites et coli.) 7. Donnees historiques sur la section de Halifax (KI. Drinkwater) 8. Variabilite environnementale - correlations et echelles de reaction (R. W. 7/'ites) 9. Variabilite climatique dans les zones de l'OPANO (R. W. Thtes, K.F. Drinkwater) En haut, une grande quantite de harengs (environ 150 tonnes) est pompee abord du 10. Fjords de l'ile Baffin (R. W. Trites) bateau asenne eoulissante Mattune Mariner, sur Ie bane German, au sud-ouest de la NouveUe-Eeosse. En bas, nne biologiste mesure des eehantiHons pris dans la glissiere, situee derriere aehemine les poissons dans les cales. 69 G. VARIABILITE DU RECRUTEMENTDANS matiere organique des sediments '"() (B. T. Hargrave et call.) LES PECHES <'" .",..., 5. Ecologie microbienne de la baie de Fundy I. Modele en regime stationnaire et .", caracteristiques tcmporaires de la circulation (L. Cammen, P. Schwinghamer) '" 6. Ecologie benthique de la zone subtidale de la dans la baie St-Georges (K.F. Drinkwater) '"() '"c 2. Distribution, abondance et recrutement des baie de Fundy (P. Schwinghamer, D.L. Peer) larves de homard et leurs relations avec Ie '" 7. Ecologie benthique de la zone intertidale du retablissement des stocks (G .C.H. Harding et bassin superieur de la baie de Fundy coil.) (P. Schwinghamer et call.) 3. Variabilite saisonniere du spectre de la taille des 8. Etude du zooplancton dans Ie bassin de pmticules planctoniques (G.C.H. Harding et Cumberland (N.-E) (N. Prouse) coil.) 9. Production, exportation et importance 4. Nutrition et croissance du microplancton, du ecologique des marais sales de la baie de Fundy macroplancton et de I'ichtyoplancton (D.C. Gordon et coil.) (R. W. Sheldon etcoll.) 10. Modelisation des ecosystemes de la baie de 5. Deplacement veltical du planeton, des matieres Fundy (D.C. Gordon etcoll.) en suspension et des substances nutritives 1. ECOLOGIE DES PROFONDEURS dissoutes dans la colonne d'eau OCEANIQUES (G.C.H. Harding et coil.) I. Etudes des communautes benthiques des grands 6. Caracterisation des masses d'eau al'aide des fonds (P. Schwinghamer) spectres des particules (R. W. Sheldon et coil.) 2. Mobilite des metaux al'etat de traces et des 7. Circulation de Langmuir et distribution apetite radionucleides dans les sediments (P. Kepkay) echelle du plancton (T. Lambert et coil.) 3. Role des amphipodes necrophages dans Ie 8. Dynamique de la production primaire transfert des materiaux dans les profondeurs (K.F. Drinkwater et coil.) oceaniques (B. T. Hargrave) 9. Couplage des systemes de production pelagique 4. Flux verticaux sous la calotte glaciaire arctique et benthique (P. Schwinghamer et coil.) (D.C. Gordonjr et call.) 10. Mise au point d'instruments pour l'etude de la distribution par taille des particules (R. W. Sheldon) II. Relations trophiques dans les communautes de CENTRE varech des cotes (K.H. Mann) Anemometres soniques places pres de la GEOSCIENTIFIQUE 12. Hydrographie du sud du golfe du Saint-Laurent polynie de Pile Dundas (pres de Pile (K.F. Drinkwater) DE L'ATLANTIQUE 13. Strategies concernant la reproduction du poisson Devon) en vue de mesurer Ie flux de (T. Lambert) chaleur et la vitesse du vent. A. PROGRAMME COTlER 14. Recrutement des larves de homard Ie long du I. Conseils relatifs aux problemes d'ordre sud-ouest de la Nouvelle-Ecosse, de la baie de 3. Concentration, distribution, variation environnemental rencontres dans la zone cotiere Fundy et du golfe du Maine (G.C.H. Harding et saisonniere et flux des nutriments inorganiques (KB. Taylor) call.) et de la matiere organique dans les eaux peu 2. Morphologie de la zone cotiere et dynamique 15. Mesures petite echelle du taux de survie des profondes et les sediments intertidaux du bassin a des sediments au sud-est et l'est de l'ile du Cap­ larves (K. T. Frank) superieur de la baie de Fundy (D.C. Gordonjr et a Breton (R.B. Taylor) 16. Strategies concernant la dispersion des larves de coil.) 3. Morphologie, sedimentologie et dynamique de poissons (K.T. Frank) 4. Production primaire intertidale et respiration la cote de Terre-Neuve (D L. Forbes) 17. Coherence spatiale agrande echelle de la dans la zone intertidale et accessibilite de la reussite de la reproduction chez des stocks distincts de capelans (K. T. Frank et call.) 18. Ecologie des zones de peche du sud-ouest de la Nouvelle-Ecosse - Processus de production des especes benthiques (P. Schwinghamer et coil.)

H. EFFETS SUBLETAUX DE LA CONTAMINATION I. Induction de OFM par les PCB et leurs substituts (R.F. Addison) 2. Les organochlores chez les phoques (R.F. Addison) 3. Devenir, metabolisme et effets des hydrocarbures dans l'environnement marin (IH. Vandermeulen) 4. Dynamique des organochlores dans l'ecosysteme pelagique marin (G.C.H. Harding, R.F. Addison) 5. Transfert des metalloi"des dans les chaines trophiques marines (IH. Vandermeulen) 6. Evaluation des dangers de «nouveaux» contaminants de l'environnement (R.F. Addison) 7. «Etalonnage» des OFM chez la plie rouge en vue de la surveillance des «effets» (R.F. Addison)

I. ETUDES ECOLOGIQUES DE LA BAlE DE FUNDY I. Dynamique de la glace dans Ie bassin superieur de la baie de Fundy (D. C. Gordonjr) 2. Chimie des eaux et production primaire dans la baie de Fundy !D.C. Gordonjret coil.) En vue de l'i1e Baffin, Joseph Bray verifie Ie gyrocompas du nsc Hudson en prenant I'azimut du soleil it midi. 70 1. ETUDES STRUCTURALES DES PROFONDEURS I. Etudes comparatives des marges continentales de la mer du Labrador et de I'Atlantique nord (S.P. Srivastava) 2. Etudes sismiques des marges continentales et des bassins oceaniques de I'Atlantique nord (LASE) (I. Reid) 3. Geologie superficielle et structure de l'ecorce de Ia crete Alpha, dans l'ocean Arctique (H.R. Jackson) 4. Geologie de la marge de l'est du Canada et d'autres secteurs de la zone hauturiere canadienne (G.L. Williams) 5. Etudes sismiques des marges de l'est du Canada (I. Reid)

K. MODELISATIONTHEORIQUE I. Processus tectoniques et formation de marges continentales passives (C.E. Keen)

L. ANALYSE DU BASSIN ET GEOLOGIE DU PETROLE 1. Geologie subsuperficielle regionale des roches mesozoi'ques et cenozoi'ques de la marge continentale atlantique (J.A. Wade) 2. Interpretation geologique des donnees geophysiques pour la synthese du bassin et l'inventaire des hydrocarbures (A.C. Gram) 3. Compilation des donnees geoscientifiques recueillies dans les bassins paleozoi'ques superieurs du sud-est canadien (R.D. Hodie) 4. Stratigraphie et sedimentologie des roches mesozo'iques et tertiaires de la marge continentale atlantique (LF Jansa) Le Sigma-Ts'approchant de lajetee de I'Institut. 5. Reconnaissance sur Ie terrain des series mesozoiques affleurant la peninsule iberienne 4. Environnements et processus cotiers dans 2. Geologie superficielle de la crete de Lomonosov (LF Jansa) l'archipel Arctique canadien (R.B. Taylor) dans l'ocean Arctique (S.M. Blasco) 5. Dynamique et processus de depot des sediments 3. Modeles du facies des turbidites modernes dans la zone cotiere (D.L. Forbes) (D.J. W. Piper) 6. Cote de la mer de Beaufort (D .L. Forbes) 4. Variation temporelle et spatiale des courants des 7. Processus du pergelisol sur les plages de grands fonds dans Ie secteur ouest de la mer du l'Arctique (R.B. Taylor) Labrador (C.T. Schafer) 8. Geologie des couches pres de la surface dans les chenaux des iles de l'Arctique (D.J. W. Piper) F. HOLOCENE I. Enregistrements des evenements paleo­ B. INLETS COTIERS climatiques et paleo-ecologiques recents dans I. Comportement physique des particules en les sediments des fjords (C.T. Schafer) suspension dans les milieux aqueux naturels (J.P.M. Syvitski) G. PLEISTOCENE 2. Sedimentologie des fjords (J.P.M. Svvitski) I. Sedimentation durant Ie pleistocene-holocene 3. Etalonnage du systeme Landsat pou~ l'etude de dans l'inlet Hamilton et au sud-ouest du plateau la concentration des sediments en suspension continental du Labrador (G. Vilks) dans Ie milieu marin cotier(C.L. Amos) 2. Paleo-ecologie quantitative du Quaternaire dans 4. Dynamique des sediments- Fond de la baie de l'est du Canada (P. Mudie) Fundy (C.L. Amos) 5. Transformations geochimiques et reactions des H. CARTOGRAPHIE DES SEDIMENTS composes organiques dans les sediments marins SUPERFICIELS ET DE LA COUCHE ROCHEUSE recents (M.A. Rashid) I. Etude de la couche rocheuse et geologie 6. Consultations et etudes sur I' immersion de superficielle des Grands banes et du plateau dechets en mer(D.L. Forbes) Scotian (G.B. Fader) 2. Programme de cartographie de la couche C. PLATEAU CONTINENTAL rocheuse et des formations superficielles du I. Affouillement des plateaux continentaux du aux plateau oriental de l'ile Baffin (B. MacLean) glaces (C.F.M. Lewis) 3. Geologie superficielle, geomorphologie et 2. Stabilite et transport des sediments sur les glaciologie de la mer du Labrador plateaux continentaux (C.L. Amos) (H. Josenhans) 3. Geologie technique du plateau de l'Arctique (C.F.M. Lewis) I. LEVES GEOPHYSIQUES REGIONAUX 4. Geomorphologie et geologie superficielle, baie l. Leves au large de lacote est (RF Macnab) MacKenzie/plateau continental (S.M. Blasco) 2. Evaluation du gravimetre KSS-30 (B.D. Loncarevic) D. TALUS CONTINENTAL 3. Atlas geologique des marges continentales de I. Processus geologiques du Quaternaire sur les l'est du Canada (S.P. Srivastava) talus continentaux (D.J. W. Piper) 4. Refraction sismique de l'ocean Arctique et mesures geophysiques connexes (H.R. Jackson) E. GRANDES PROFONDEURS OCEANIQUES I. Geologie environnementale des grandes Une camera sous-marine est descendue profondeurs oceaniques (D .E. Buckley) dans un fjord arctique. 71 M. EVALUATION DES RESSOURCES C. NAVIGATION I. Inventaire des hydrocarbures des bassins SERVICE I. Etalonnage Loran-C pour les cartes it grande sedimentaires de l'est canadien (l.S. Bell) echelle du Canada atlantique (R.M. Eaton) 2. Etudes de rang et etudes petrographiques du HYDROGRAPHIQUE 2. Correction des erreurs du Loran-C pour Ie charbon et de la matiere organique disperses <;:anada atlantique (N. Stuifbergen) ~ans les sediments (P.A. Hacquebard) DUCANADA, 3. Evaluation du Syledis (R.M. Eaton) 3. Etudes de maturation (1.S. Bell) 4. Evaluation du Navstar (R.M. Eaton) REGION DE 5. Amelioration de BIONAV (M. Ruxton) N. BIOSTRATIGRAPHIE 6. Mise au point de la carte electronique I. Identification et interpretation L'ATLANTIQUE (R.M. Eaton) biostratigraphique des fossiles soumis (S.M. Barss) D. PRODUCTION DE CARTES 2. Zonation palynologique des roches carboniferes A. LEVES HYDROGRAPHIQUES I. Production de 5 nouvelles caries, 49 nouvelles et permiennes des provinces de l'Atlantique, du I. Cotes et ports: editions (46 cartes Loran-C), 7 annexes de golfe du Saint-Laurent et du Nord canadien Baie de la Trinite (T.-N.) (V. Gaudet, correction et formulation de 43 Avis aux (M.S.Barss) E.J. Comeau) navigateurs (R. Chapeskie, S. Weston, 3. Biostratigraphie des regions de l'Atlantique et Detroit de Jones (T. -N. -0.)(M. G. Swim) T.B. Smith) mItres (EB. Davies) Detroit de Belle-Isle (M.G. Swim) 4. Taxonomie, phylogenie et ecologie des Baie Sainte-Marie (N.-E.) (E.J. Comeau) E. INSTRUCTIONS NAUTIQUES palynomorphes (E B. Davies) Port de Saint-Jean (N.-B.) (E.1. Comeau) I. Revision et publication du Guide nautique, 5. Dinoflagelles DSDP(G.L. Williams) Liscomb (N.-B.) (R. Mehlman) riviere Saint-Jean, troisieme edition 6. Zonation biostratigraphique (foraminiferes, Shediac (N.-B.) (M. Lamplugh) (R. Pietrzak) ostracodes) des roches mesozojques et Richibucto (N.-B.) (M. Lamplugh) cenozojques du plateau continental atlantique Plagc Hall (T.N.-O.) (M. Lamplugh) F. DEVELOPPEMENT HYDROGRAPHIQUE (P. Ascoli) Yarmouth (N.-E.) (G. W. Henderson) I. Acquisition et mise en oeuvre d'un systeme de 7. Histoire biostratigraphique des sediments Fort Chimo (T. N. -0.) (G. W. Henderson) balayage acoustique vertical Navitronic (R.G. mesozojques-cenzojques des Grands bancs et 2. Au large du plateau Scotian (G. W. Henderson) Burke, S.R. Forbes) des plateaux du nord-est de Terre-Neuve et du 3. Revision de Liscomb it Pictou (N.-E.) 2. Specifications pour navire dote d'un systeme de Labrador (d'apres les foraminiferes et les (D.A. Blaney) ~alayage acoustique (R.G. Burke, S.R. Forbes) ostracodes) (F.M. Gradstein) 4. Reconnaissance dans l'ile Baffin (G. Rodger) 3. Etude de gestion des donnees - examen des 8. Taxonomie, biostratigraphie, paleo-ecologie et 5. Controle horizontal: donnees hydrographiques ainsi que du materiel paleobiogeographie des foraminiferes Baie de Bonavista (T.-N.) (K. Malone) et dulogiciel necessaires pour repondre aux agglutines (F.M. Gradstein) Cote est (N.-E.)(V. Gaudet) besoins de l'Institut (contrat execute sous par 9. Mise au point d'un systeme de traitement des 6. Riviere Miramichi (V. Gaudet) MacLaren Plansearch) donnees biostratigraphiques (M.S. Barss) 7. Revision - Port d'Halifax (V. Gaudet) 4. Evaluation d'une unite de disques HP 7914 en 10. Methodes biostratigraphiques conccrnant Ics vue de son utilisation it bord des navires sediments marins du Quaternaire (G. Vilks) B. MAREES, COURANTS ET NIVEAUX DE (H. Varma) L'EAU 5. Mise en forme interactive des donnees O. BASES DE DONNEES I. Fonctionnement du Reseau permanent des bathymetriques (lien direct) (H. Varma) I. Representant de la Commission g'eologique du maregraphes et des indicateurs de niveau de Canada aupres du comite directeur du projet l'eau (ST. Grant, CP. McGinn, G.B. Lutwick, G. RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT Kremp de recherche informatisee en P. Hamilton) I. ARCS - Mise au point d'un submersible palynologie (M.S. Barss) 2. Inspection et entretien des maregraphes de autonome tetecommande pour utilisation sous la 2. Banque d'information sur les puits au large de la l'Arctique (G.B. Lutwick) glace dans l'ocean Arctique (contrat execute cote est (G.L. Williams) 3. Leves des marees et des courants : sous par International Submarine Ltd.) 3. Inventaire des donnees (I. Hardy) Bassin Foxe - execute sous contrat par 2. DOLPHIN - Acquisition et evaluation d'un Dobrocky Seatech Ltd. (S. T. Grant) vehicule de leve telecommande pour couvrir les P. PROGRES TECHNIQUES Cote du Labrador (CP. McGinn) lignes de sondage paralleles en compagnie d'un I. Moniteur de la dynamique des sediments­ 4. Levee des repercs de nivellement de la Nouvelle­ navire de soutien (K. Malone) RALPH (D.E. Heffler) Ecosse (R. Palmer) 3. Technique automatisee pour la conversion des 2. Mise au point de carottiers it vibrations et de 5. Examen et mise it jour des Tables des marees de cartes marines - techniques informatisees de dispositifs de forage pour les etudes 1985 et des Instructions nautiques (S.T. Grant, cariographie en vue de convertir les cartes geotechniques, geologiques et techniques C. O'Reilly) marines desuetes en cartes qui repondent aux (K.S. Manchester) 6. Analyse de la carte cotidale de la Miramichi besoins presents (contrat execute sous par 3. Mise au point d'un systeme d'information sur la (S.T. Grant, C. 0'Reilly) Marshall Macklin Monaghan) zone cotiere (A. Fricker; D.L. Forbes) 7. Soutien continu aux Services des leves 4. Mise au point et mise en oeuvre de methodes hydrographiques et de production des cartes du pour la manutention et l'entretien des cables SHC (S.T. Grant, C. O'Reilly, C.P. McGinn, (K.S. Manchester) G.B. Lutwick, F. Carmichael, P. Hamilton)

72 Le bureau BIOMAIL Le BIOMAIL a l'Institut est un service de Le BIO AIL ne se limite pas aux activites conseil et de liaison avec l'industrie dans Ie locales ou meme canadiennes; nous avons domaine de la mer et dont les fonctions sont acces a des informations globales et nous les suivantes: sommes en contact avec des experts du monde entier. Le bureau BIOMAIL veut • vous aider aobtenir des informations en repondre aux interets de l'industrie oceanographie canadienne pour Ie plus grand profit de tous • vous aider a resoudre os problemes dans nos concitoyens. n'importe que! domaine de l'oceanographie ADRESSE: BIOMAIL • permettre a votre societe de profiter de nos Institut oceanographique connalssances de Bedford • faciliter la realisation conjointe de projets C.P. 1006 par l'Institut et l'industrie Dartmouth ( ouvelle-Ecosse) • permettre aux personnes competentes de se B2Y 4A2 CA ADA rassembler pour de e!opper l'industrie Telephone: (902) 426-3698 oceanographique. Telex: 019-31552 Peches Fisheries et Oceans and Oceans

Energie, Mines et Energy, Mines and "-l "-l- Ressources Resources Z =QO =N. Environnement Environment =N Con ~