Territoire du SCoT Osartis Malgré une artificialisation* des sols relativement faible comparée à la MARQUION OSARTIS moyenne du Nord - Pas-de-, les milieux naturels et semi-naturels* n’occupent que 5,6 % de la surface du territoire du SCoT. Le territoire est très SCoT largement dominé par une mosaïque de milieux agricoles qui ne laissent que peu de place aux espaces boisés, aux zones humides*, etc. Il en résulte une richesse spécifique en espèces animales et végétales, essentiellement inféodées aux milieux agricoles et humides (vallée de la Sensée), relativement faible. Cependant, plus de 8,4 % du territoire du SCoT sont des espaces à enjeux écologiques majeurs ou forts. Toutefois, ces espaces jugés intéressants Le Schéma de cohérence selon le référentiel ARCH ne bénéficient que de peu de protection (0,2 %) et territoriale (SCoT)* Osartis aucune surface n’est protégée fortement ou par Natura 2000. Comme ailleurs Marquion, approuvé en 2013, est un document dans le Nord - Pas-de-Calais, des espèces disparaissent (98 espèces végétales d’aménagement du territoire et 8 espèces animales disparues depuis 1990), notamment celles liées aux dont le périmètre s’étend milieux spécifiques. Les causes de la dégradation et de la destruction des sur 50 communes et près de milieux sont multiples : l’artificialisation des sols, la surfréquentation des 33 800 hectares. Il comprend un unique établissement espaces naturels, les modifications des pratiques agricoles, etc. public de coopération Les espaces naturels remarquables du territoire du SCoT Osartis Marquion intercommunale (EPCI) : la (sources : ORB NPdC 2014, d'après DREAL 2013, CEN NPdC 2001, ARCH 2009, BD Forêt® v2 2009 et AEAP communauté de communes 2009). N.B. : Les " Espaces naturels remarquables " sont issus des périmètres de ZNIEFF type 1 modifiés. (CC) de Marquion Osartis.

Biache-Saint-Vaast

LES PRINCIPAUX MILIEUX

La caractérisation et le suivi des différents La répartition des milieux du territoire milieux (urbains, agricoles, forestiers, du SCoT Osartis Marquion diffère humides, etc.) sont nécessaires pour sensiblement de celle du Nord - Pas-de- mesurer l'évolution des modifications, Calais. Ce territoire se caractérise, en anthropiques* ou naturelles, d’un effet, par un taux d’artificialisation plus territoire. L’étude de ces milieux permet faible comparé à celui de la région (11,7 % de caractériser un état, d’en suivre les contre 16,8 % à l’échelle régionale), par évolutions et, de ce fait, de déterminer une place très importante des milieux l’efficacité des diverses politiques, exploités par l’agriculture en comparaison notamment environnementales (la à l’ensemble du Nord - Pas-de-Calais réduction du processus d’artificialisation (82,7 % contre 74,3 %) et par une faible Bois de la Folie et bois de des sols, le maintien des prairies* ou proportion accordée aux milieux naturels l’augmentation des surfaces boisées, etc.). et semi-naturels (5,6 % contre 8,9 %). 233 Cartographie des milieux dans le territoire du SCoT Osartis Marquion(sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2009)

État et évolution des milieux entre 2005 et 2009 (sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2005 et 2009)

L'origine des 7,6 % de surfaces nouvellement artificialisées est détaillée dans le graphique ci-contre.

Surface et part des milieux détruits par artificialisation entre 2005 et 2009 dans le territoire du SCoT Osartis Marquion (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2005 et 2009)

LES TERRITOIRES ARTIFICIALISÉS

L'artificialisation du sol est particulièrement Le territoire du SCoT Osartis Marquion comptait environ préjudiciable au maintien de la biodiversité*. Bien que 36 200 habitants en 1968 et 42 170 en 2009, soit une la dynamique d'artificialisation ne soit pas uniquement augmentation de 5 970 habitants (+ 16,5 %). La densité liée à la croissance démographique, cette dernière y de population y est de 123 habitants par km² (contre contribue directement (étalement urbain* aux dépens 324 hab./km² pour l'ensemble du Nord - Pas-de-Calais). des espaces non artificiels, etc.) mais aussi indirectement par le biais de phénomènes associés (habitats dispersés impliquant le développement d'infrastructures de transport, décohabitation* des ménages et croissance de la demande de logements, etc.). Il s'agit d'une des causes majeures de disparition des milieux naturels et, donc, des habitats et des espèces.

234 * cf. glossaire Densité de population en 2009 et évolution depuis 1968 dans les communes du territoire du SCoT Osartis Marquion (sources : ORB NPdC 2014, d'après INSEE 2009) OSARTIS MARQUION OSARTIS SCoT

Bois de Bourlon

Selon la cartographie des habitats ARCH, entre 2005 et 2009, les surfaces artificialisées (zones urbaines, industries actuelles et passées, friches et infrastructures de transport) ont progressé de + 7,6 %. Ces surfaces (3 674 hectares en 2005 contre 3 951 hectares en 2009, soit 11,7 % du territoire) ont, en moyenne, augmenté de 56 hectares par an.

L'urbanisation du territoire du SCoT Osartis Marquion et son évolution de 2005 à 2009 (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2005 et 2009)

Lac Bleu de Roeux

Sailly en Ostrevent Les communes les plus artificialisées La maîtrise de l’artificialisation des se situent majoritairement le long des sols, et donc de l’étalement urbain, axes routiers principaux (A1 et A26) constitue un enjeu majeur pour freiner ainsi qu’à proximité des communes les la régression des surfaces agricoles et plus importantes dans les territoires des naturelles. La loi dite Grenelle* 2, du SCoT voisins telles que Douai et . 12 juillet 2010 et plus récemment la loi , Brebières, Roeux et sur l'accès au logement et un urbanisme sont les communes les plus artificialisées rénové (ALUR), par l’intermédiaire du du SCoT. Plan local d’urbanisme (PLU)* et du Schéma de cohérence territoriale, ont Les principaux milieux détruits par renforcé les outils de renouvellement l’artificialisation au sein de ce territoire urbain et de densification des villes afin (cf. figure " Surface et part des milieux de limiter leur extension. Le Schéma détruits par artificialisation entre 2005 régional du climat, de l’air et de l’énergie et 2009 dans le territoire du SCoT (SRCAE)* va également dans ce sens et Osartis Marquion ") sont les cultures et a fixé, entre autres, pour objectif, d’ici les plantations d’arbres (80,4 % contre 2020, de limiter l’artificialisation à 500 41,3 %) et les prairies pâturées (18,4 % hectares par an dans l’ensemble du Nord contre 53,4 % à l’échelon du Nord - Pas- - Pas-de-Calais. de-Calais). 235 L’AGRICULTURE

L’agriculture a des effets plus ou moins marqués sur la 21,6 hectares (soit - 0,1 %). Sur la même période, les biodiversité selon les systèmes de production (intensif ou prairies ont perdu 288 hectares (soit - 11,9 %). extensif, utilisation plus ou moins importante de produits phytosanitaires*, reconversion des prairies en culture L’agriculture biologique (label AB) constitue l’un des modes intensive, drainage, irrigation, arrachage des haies, etc.). d’exploitation agricole actuels les plus respectueux de C’est pour cette raison que l’étude des milieux agricoles l’environnement (non-utilisation de pesticides chimiques, (prairies permanentes, prairies pâturées, etc.) et des fertilisation minérale limitée des sols, utilisation de modes d’exploitation (biologique, extensif, intensif, variétés moins sensibles aux maladies). En 2012, le durable, etc.) est importante lors de la réalisation d’un territoire du SCoT Osartis Marquion comptait deux état des lieux et d’un suivi de la biodiversité. exploitations agricoles pratiquant l'agriculture biologique pour une surface de 8,5 hectares (en augmentation de Les milieux exploités pour l’agriculture regroupent, dans 750 % depuis 2007), soit 0,03 % de la Surface agricole le référentiel ARCH, cultures, plantations de certains utile (SAU)* (contre 0,9 % pour le Nord - Pas-de-Calais). arbres (vergers, peupleraies*, etc.), prairies de fauche (humides, mésophiles*, à fourrage ou améliorées), Plusieurs plans, nationaux et régionaux, visent à prairies pâturées et bandes enherbées*. Les espaces diminuer les effets nocifs de l’agriculture intensive sur la agricoles occupent 82,7 % du territoire du SCoT Osartis biodiversité, comme : Marquion (contre 74,3 % à l’échelle régionale). Les • le plan " Écophyto 2018 " visant à réduire l’usage des prairies, parfois assimilables à des milieux semi-naturels, produits phytosanitaires ; sont rattachées, en raison de leurs modes d’exploitation • les divers plans en faveur de l’agriculture biologique aux milieux agricoles et occupent 7,7 % des espaces comme ceux du Grenelle de l’environnement ou du agricoles, soit plus de 2 145 hectares (contre 24,6 % à SRCAE, dont l’un des objectifs est d’atteindre 6 % de l’échelle régionale). la SAU en label AB à l’horizon 2020 ; • l’un des autres objectifs du SRCAE concerne le Entre 2005 et 2009, les terres agricoles (cultures et bandes maintien des prairies ; enherbées) et les plantations d’arbres ont régressé de • etc.

LES HABITATS NATURELS ET SEMI-NATURELS

L'ensemble des milieux naturels ou semi-naturels Bourlon est le plus grand espace boisé du territoire qui assurent une multitude de fonctions écosystémiques* : globalement en comprend très peu (bois du Quesnoy à régulation climatique, formation des sols, fonctions Oisy-le-Verger, boisements tourbeux des vallées de la sociale et récréative (promenade, paysage, etc.), Sensée et de la Scarpe, etc.). réservoirs importants de biodiversité, production éventuelle de bois, etc. Les végétations forestières se limitent donc à quelques types forestiers : Les milieux naturels ou semi-naturels occupent, selon • soit mésophiles* et acidiphiles* sur les plateaux le référentiel ARCH (forêts et fourrés, tourbières* et (Lonicero periclymeni - Fagetum sylvaticae), avec marais*, milieux aquatiques, landes* et pelouses*, quelques végétations intraforestières d’intérêt mégaphorbiaies* et cariçaies*), 5,6 % du territoire du patrimonial au niveau de layons (ourlets* SCoT Osartis Marquion. Ces espaces ne comprennent ni mésotrophiles* de l’Agrimonio repentis - les plantations d’arbres, ni les prairies permanentes de Brachypodietum sylvatici ou plus eutrophiles* de fauche, par exemple, qui peuvent pourtant contenir une l’Impatienti noli-tangere - Stachyion sylvaticae) ; biodiversité riche. Sur ce territoire, les milieux naturels • soit hygrophiles* (Groupement à Fraxinus excelsior ou semi-naturels se limitent aux zones humides et aux et Humulus lupulus) à longuement inondables espaces boisés (au sens large), ces derniers étant très (Alnion glutinosae avec notamment le Groupement rares. à Alnus glutinosa et Thelypteris palustris et leur fourré associé de l’Alno glutinosae - Salicetum Les forêts cinereae) dans les vallées et au niveau de quelques suintements ou vallons dans les boisements La surface occupée par les forêts, les espaces boisés et les précédents (forêt alluviale rivulaire* de l'Alnenion fourrés est, selon la BD Forêt® v2 de l’Institut national de glutinoso - incanae associé à des fondrières* du l'information géographique et forestière (IGN), de 2 392 Caricion remotae ou des végétations annuelles ha soit 7,1 % du territoire (contre 11,9 % dans le Nord - amphibies du Nanocyperion flavescentis, avec Pas-de-Calais selon le même référentiel). Les référentiels notamment Hypericum humifusum et Centaurium ARCH et la BD Forêt® v2 indiquent des surfaces forestières pulchellum). différentes, en particulier concernant les surfaces de feuillus purs ou les mélanges d’essences*. L’emploi du Les espaces forestiers se composent essentiellement référentiel de l’IGN, dans ce cas précis, se justifie par une d’essences feuillues (69,7 % contre 80,2 % pour la typologie plus fine des habitats forestiers. Le massif de région) mais en moins forte proportion que l'ensemble

236 * cf. glossaire La Scarpe Marais deBiache-Saint-Vaast Écluse àVitry-en-Artois os (ote , % éinlmn) ads u ls ens epeet, e coupes les récentes et peuplements, lesfourrés représentent 7,1%desespacesboisés. jeunes les que tandis régionalement) % 8,7 (contre boisé territoire du % 22,7 occupent peupliers Les région). la pour % 2,5 forestières (contre comme considéréessurfaces des % 0,6 que n'occupent elles régionale, moyenne la à inférieures bien sont résineuses essences les par occupées surfaces Les région. la de garantir la pérennité des espèces, il est essentiel que celles-ci puissent se déplacer se pour sereproduire (diversité génétique). puissent celles-ci que essentiel est il espèces, des pérennité la mais garantir habitats, des seulement non détruisent La construction de voies de communication (routes, voies ferrées, etc.) et l’urbanisation nationales, régionales et locales locales et régionales environnementales, nationales, politiques Diverses répertorié. un été a d'îlots constantes,supérieur légèrement nombre surfaces quasiment les sont si (2,04 boisées Même 2009 au hectares). - 1,97 2005 à diminué période la légèrement de cours a surface moyenne La hectare. 1,97 de du est forestiers territoire îlots des moyenne taille La NPdC 2013,d'après ARCH 2009) La fragmentation desespacesboisésdu territoire duSCoTOsartisMarquion Composition des espaces boisés du territoire du SCoT Osartis Marquion en hectares(sources :ORBNPdC 2014, d'aprèsARCH 2009et BDForêt® v22009) en Marquion Osartis SCoT du territoire du boisés espaces des Composition hectares 2020. parand’ici 850 de Pas-de-Calais - Nord forestières du l’échelle à surfaces les d’augmenter objectifs est des l’un dont (SRCAE) de et l’énergie l’air de climat, du régional Schéma du encore ou milieux des fragmentation la (SRCE-TVB)* bleue et verte Trame - écologique cohérence de du notamment cas le C’est semi-naturels. et naturels milieux aux largement plus et forêts aux s’appliquent fragmentent* e mlex O, pour Or, milieux. les qui vise à réduire réduire à vise qui céa régional Schéma (source : ORB (source :ORB 237

SCoT OSARTIS MARQUION Les milieux humides • les végétations amphibies annuelles duNanocyperion flavescentis, très sensibles à la fermeture de la Afin de mieux définir les secteurs à enjeux dans la région, végétation ; l’Agence de l’eau Artois-Picardie a mis au point une • les végétations forestières et associées citées cartographie des Zones à dominante humide (ZDH)*. précédemment.

État du réseau hydrographique (principales Zones à Il faut cependant noter que dans le cadre de la mise à jour dominante humide, densité d'obstacles à l'écoulement des données des ZNIEFF de 2008 à 2011, de nombreux de l'eau et cours d'eau classés au titre de l’article L. 214- taxons n’ont pas été revus, leur dernière observation 17 du Code de l’environnement) (sources : ORB NPdC 2014, datant des années 1980 à 1990, ce qui témoigne d'après AEAP 2009, DREAL 2013 et ROE 2013) d’une altération certaine de la qualité et de la diversité floristique de ces végétations.

Les aménagements des bassins-versants* (artificialisation, irrigation et drainage des cultures, navigation, etc.) sont à l’origine de profonds bouleversements des milieux aquatiques et perturbent fortement les écosystèmes*. La fragmentation des cours d’eau par les obstacles artificiels fait partie, avec les pollutions, des principales causes d’érosion de la biodiversité aquatique. Plus d'un millier d’obstacles à l’écoulement des eaux ont été recensés sur les cours d’eau du Nord - Pas-de-Calais par le Référentiel des obstacles à l'écoulement (ROE). Ces obstacles sont à l’origine de l’évolution des milieux aquatiques (morphologique et hydrologique*), et altèrent de manière importante le fonctionnement de ces écosystèmes mais aussi et surtout entravent la circulation des espèces et des sédiments, limitant l’accès aux habitats, à la nourriture, aux frayères*, etc. Le territoire du SCoT Osartis Marquion compte 31 obstacles à l'écoulement, principalement des obstacles non renseignés mais aussi des seuils en rivière, soit Selon ce référentiel, le territoire compte environ 7,57 % une densité de 91,7 obstacles par millier de km². Les de Zones à dominante humide sur son territoire, soit principaux cours d'eau concernés sont : la Scarpe 2 558 hectares (contre 5,7 % à l’échelle du Nord - Pas-de- canalisée et le . Calais). Elles se répartissent principalement : Obstacles à l'écoulement des cours d’eau du territoire du • au Nord, avec les bassins de Brebières et le bois du SCoT Osartis Marquion(sources : ORB NPdC 2014, d'après ROE 2013) Grand Marais ; • à l'Ouest, avec les marais de Biache-St-Vaast à St Laurent-Blangy ; • au centre, avec les marais d'Arleux, de , de , d'Écourt Saint-Quentin, de et d'Oisy-le-Verger, des Viviers et des Grandes Billes à Lécluse ; • au Sud, avec le bois de Bourlon.

Les zones humides présentant des communautés et des espèces végétales de plus ou moins grande valeur patrimoniale se concentrent le long des vallées de la Face à l’état préoccupant des milieux aquatiques, Scarpe et de la Sensée, avec notamment : de nouvelles mesures, visant à rétablir la continuité • les roselières turficoles* du Thelypterido palustris - écologique* de certains cours d’eau, ont récemment Phragmitetum australis, presque toujours associées été adoptées par un arrêté préfectoral datant du 20 à d’autres roselières, selon les niveaux d’eau et la décembre 2012 pour le Nord - Pas-de-Calais faisant suite stabilité du substrat (Scirpetum lacustris, Cicuto à l’article L. 214-17 du Code de l’environnement. Ces virosae - Caricetum pseudocyperi, Sagittario mesures se concrétisent par le classement de rivières ou sagittifoliae - Sparganietum emersi, etc.) ; de tronçons de cours d’eau en deux listes : • les végétations aquatiques totalement • liste 1 : celle-ci concerne les cours d’eau en très bon (Ricciocarpetum natantis, Potamo perfoliati - état écologique ou constituant des réservoirs de Ranunculetum circinati) ou seulement en partie biodiversité ou nécessitant une protection complète immergées (Lemno - Utricularietum australis, des poissons migrateurs amphihalins*. Les cours Hottonietum palustris), ou encore flottantes d’eau figurant sur cette liste bénéficient d’une (Potametum lucentis, Nymphaeo albae - Nupharetum interdiction de construire de nouveaux obstacles à luteae), des grands plans d’eau issus de l’extraction la continuité écologique. 238 ancienne de la tourbe ; Rossolis àfeuilles longues Millepertuis desmarais Scille àdeuxfeuilles Mais, le coût des aménagements nécessaires et la réticence des propriétaires des propriétaires des réticence la et nécessaires aménagements des coût le Mais, écologiques. continuités des restauration de et préservation de plans de bénéficier La Scarpe et la Sensée sont des rivières classées au titre de cet arrêté et doivent, à terme, • territoire). plantes spécifique* de d'espèces nombre Le • • deces fonctionnalités biologique milieux : laqualité des améliorer donc rétablissement et aquatiques au milieux des aider écologiques également devraient mesures Deux ouvrages àlesdétruire sont unfrein important aurétablissement decescontinuités. la préservation delabiodiversité. nombre d’espèces disparues ou protégées permet d’obtenir des outils pertinents pour le rareté, de taux le que telles d’autres données avec spécifique richesse la Associer S S c e a n r s p é après publication surlaliste.ans cinq tard plus au exemple) par poissons, à (passe ouvrages des conformité en de mise obligation d’une bénéficient poissons liste migrateurs. cette des sur présents d’eau cours Les la circulation et sédiments des suffisant transport le liste 2 : cette liste concerne les cours d’eau pour lesquels il est nécessaire d’assurer qui vise à rétablir les continuités écologiques des milieux terrestres et aquatiques. (SRCE-TVB) bleue et verteTrame - écologique cohérence de régional Schéma le mis enplacesurlebassinversant delaSensée; été ont (SAGE) d’aménagement eaux Schémas des gestion des objectifs de ces et des cours d’eau est également requise pour atteindre ce bon état. Afin d’atteindre eaux à l’horizon 2015. En dehors de la qualité" des chimique, la qualité morphologique écologique état " bon l’atteinte du impose qui l’Eau sur directive-cadre la e e

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(sources :ORBNPdC 2014, d'aprèsDREAL 2014) Linéaire derivière classéautitre del’article L.214-17duCodede l’environnement T pondération inverse àladistance) a été utilisée pour produire la carte. Marquion Osartis SCoT du territoire le dans 1990 depuis observée végétale spécifique Richesse u e O x t

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SCoT OSARTIS MARQUION Statuts et menaces des plantes supérieures indigènes en 2013 (sources : ORB NPdC 2014, d'après CBNBl/ CRP 2013)

Le taux de rareté de la flore indigène régionale est de 16 % Le territoire compte aujourd'hui 33 espèces végétales dans ce territoire (contre 51 % à l'échelle de la région), ce protégées, soit le cinquième des espèces protégées à qui signifie qu'une espèce sur six est considérée comme l'échelle régionale. Outre la Cinéraire des marais déjà rare (c'est-à-dire classée de " Assez rare " [AR] à " Présumée citée, protégée au niveau national, on peut également disparue " [D?]). Quelques plantes messicoles*, devenues mentionner la Scille à deux feuilles (Scilla bifolia). Une très rares comme suite à l'emploi généralisé des herbicides majorité des espèces protégées du territoire concernent dans les grandes cultures, ont été observées çà et là. les zones humides.

On y relèvera également la présence de 21 espèces Parmi les 98 espèces végétales indigènes signalées jadis végétales inscrites sur la liste rouge* des plantes menacées dans le territoire et non revues depuis 1990, on relèvera de la région Nord - Pas-de-Calais (soit 4 % de la flore du de très nombreuses messicoles (dont beaucoup ont territoire du SCoT). L'espèce la plus remarquable est sans totalement disparu de la région Nord - Pas-de-Calais) aucun doute la Cinéraire des marais (Tephroseris palustris), et plusieurs espèces de tourbières qui témoignent de la dont quelques bassins de décantation hébergent la plus qualité historique des marais de la Sensée aujourd'hui importante population française (l'espèce n'est plus largement dégradée : Rubanier nain (Sparganium natans), connue actuellement en que dans le Nord - Pas- Millepertuis des marais (Hypericum elodes), Rossolis à de-Calais). longues feuilles (Drosera anglica), etc.

LA FAUNE

Dominé par une mosaïque de milieux agricoles, le territoire est traversé par un grand complexe de zones humides (étangs, marais et cours d'eau) : la vallée de la Sensée. Ancien havre de la biodiversité des zones humides au niveau régional, cette vallée a essuyé des changements importants lors des dernières décennies, ceci conduisant àla raréfaction, voire à la disparition, de certaines espèces animales autrefois abondantes. C'est ainsi qu'une espèce comme le Butor étoilé (Botaurus stellaris) semble maintenant déserter ce secteur. Le nombre d'espèces animales recensées dans ce territoire (305 taxons*) est globalement faible. On y retrouve principalement des espèces inféodées aux milieux prépondérants que sont les zones humides et les grandes cultures.

La faune du territoire du SCoT Osartis Marquion(sources : ORB NPdC 2014, d'après GON 2014, FDAAPPMA62 2014 et CMNF 2014) N.B. : les chiffres en italique indiquent le nombre d'espèces présentes en région, mais dont la présence n'est pas attestée sur ce territoire.

La présence d'espèces comme le Blongios nain (Ixobrychus régional), avec quelques espèces remarquables comme minutus), petit héron emblématique des roselières* et l'Agrion délicat (Ceriagrion tenellum), menacé au niveau rare dans la région, atteste de la qualité de certaines zones régional, et la Cordulie métallique (Somatochlora metallica) humides, mais la régression de cette espèce au fil des années qui est assez rare dans la région. Les autres groupes démontre la dégradation de son habitat, dégradation qui a d'Insectes (non exclusivement liés aux zones humides) déjà conduit à la disparition du Butor étoilé. La connaissance sont assez peu représentés, avec seulement un quart des sur les Araignées souffre de l'absence de prospections. Coccinelles et des Orthoptères (Sauterelles, Grillons et Criquets) et un tiers des Papillons de jour. Les Odonates sont également bien représentés (34 espèces, Notons en revanche la présence de certaines espèces peu soit les deux tiers des espèces rencontrées au niveau observées dans la région comme le Tétrix des vasières 240 * cf. glossaire (Tetrix ceperoi, Criquet) et le Tabac macroules, Fulica atra et Gallinules d'Espagne (Argynnis paphia, Papillon vivant poule-d'eau, Gallinula chloropus) généralement près des forêts alluviales. représentent 40 % des effectifs et les Anatidés (Canards et Oies) 17 %. Le groupe des Amphibiens est, à l'image des milieux humides de ce territoire, bien représenté avec plus de la moitié des Effectifs annuels des Oiseaux d’eau

espèces régionales dont le peu commun hivernant sur le territoire du SCoT Osartis MARQUION OSARTIS Marquion (source : GON 2014) Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus),

qui est principalement observé sur la côte 2004 2005 2006 2007 2008 SCoT et sur les terrils. Cette espèce faisant l'objet d'un plan régional de restauration est très 3 315 963 1 082 21 125 6 410 sensible à la qualité de son milieu, ce qui, au regard de l'évolution des zones humides du 2009 2010 2011 2012 2013 Pélodyte ponctué secteur, n'est pas très bon signe pour elle. 1 213 1 207 992 593 4 807

L’Écrevisse américaine (Orconectes Les effectifs élevés des années 2003, 2007 limosus), considérée comme une espèce et 2013 sont dûs à des stationnements exotique* envahissante, est présente sur importants de Vanneaux huppés à la mi- ce territoire. janvier.

Les Chauves-souris L'hiver, la faune des zones humides des vallées de la Scarpe et de la Sensée est Les grandes zones humides relictuelles fortement perturbée par une activité autour des vallées de la Scarpe et de la cynégétique importante qui gêne le Sensée comptent parmi les zones les stationnement des Oiseaux de passage. Les plus intéressantes écologiquement pour Anatidés y sont peu nombreux, même le les Chauves-souris. Hormis le bois de Canard colvert. Seule la Foulque macroule Bourlon, très peu de boisements sont y est observée en grand nombre (plus Blongios nain présents sur ce territoire de grandes de 1 000 par an). Les Grèbes castagneux cultures céréalières. Il n'existe quasiment (Tachybaptus ruficollis) fréquentent en plus de prairies et de haies de haute tige, grand nombre la Scarpe canalisée (plus autres habitats favorables aux Chauves- d’une centaine chaque année). Les bassins souris. On dénombre neuf espèces de Brebières constituent, sans conteste, le de Chauves-souris dont deux espèces site le plus important dont le classement patrimoniales de noctules en période en ZNIEFF de type I trouve tout son intérêt. de migration : la Noctule commune Les Canards chipeaux (Anas strepera), (Nyctalus noctula) et la Noctule de pilets (A. acuta), souchets (A. clypeata), Leisler (Nyctalus leisleri). Il est nécessaire avec les Sarcelles d’hiver (A. crecca), de préserver les grandes zones humides les Fuligules milouin (Aythya ferina) et et les tourbières relictuelles des deux morillon (A. fuligula) et les Tadornes principales vallées alluviales et de de Belon (Tadorna tadorna) y trouvent travailler à la conservation, voire la refuge. Il n’est pas rare d’y observer le restauration des dernières prairies Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis) Tadorne de Belon humides. Sur les plateaux cultivés, le et la Bécassine des marais (Gallinago développement grandissant de parcs gallinago). éoliens peut constituer un frein à la restauration de certains secteurs Les Poissons bocagers (éviter d'attirer les Chauves- souris près d'infrastructures mortelles) Le réseau hydrographique comprend et constitue un danger pour les espèces la Sensée dans sa partie non canalisée migratrices. et ses tributaires que sont le Cojeul et le Trinquise. Ce contexte est dit Les Oiseaux d'eau hivernants salmonicole* tout comme pour l'Agache. La Scarpe canalisée est quant à elle jugée À l'échelle du territoire, au cours de comme contexte cyprino-ésocicole* à ces dix dernières années, le flux annuel partir d’Arras jusqu’à sa confluence avec des oiseaux d'eau hivernant sur le l’Escaut dans le département du Nord. territoire représente en moyenne 2 192 La richesse piscicole sur le périmètre Canards, Oies, Foulques, Mouettes et du territoire est de 24 taxons parmi autres Hérons comptés sur la Scarpe et lesquels : les étangs de sa vallée. Au cours de la • seule l'Anguille européenne période, 41 espèces ont été notées dont (Anguilla anguilla) est présente en une exotique. Les Rallidés (Foulques tant que migrateur amphihalin ; 241 • quatre taxons font l'objet de mesures de conservation et sont cités notamment en annexe II et V de la directive européenne " Habitats - Faune - Flore "* : l'Able de Heckel (Leucaspius delineatus), le Chabot (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et la Vandoise (Leuciscus leuciscus) ; • quatre sont allochtones* : le Carassin commun (Carassius carassius), la Truite arc-en-ciel (Onchorhynchus mykiss), la Carpe commune (Cyprinus carpio) et l’Omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) qui est plus anecdotique.

Les espèces disparues

Huit espèces n'ont pas été revues depuis au moins dix ans sur le territoire d'après les informations enregistrées dans la base de données régionale SIRF du Réseau des acteurs de l’information naturaliste (RAIN) : • une espèce de Libellule : le Sympétrum de Fonscolombe (Sympetrum fonscolombii) ; • une espèce de Demoiselle : la Naïade de Vander Linden (Erythromma lindenii) ; • une espèce de Sauterelle : le Méconème tambourinaire (Meconema thalassinum) ; • trois espèces d'Amphibiens : le Crapaud accoucheur (Alytes obstetricans), le Triton palmé (Lissotriton helveticus) et le Triton crêté (Triturus cristatus) ; • deux espèces de Reptiles : le Lézard des murailles (Podarcis muralis) et l'Orvet (Anguis fragilis).

LES ESPACES À ENJEUX POUR LA BIODIVERSITÉ

La hiérarchisation des habitats en fonction de leur niveau Les enjeux écologiques et patrimoniaux des habitats d’enjeu écologique patrimonial permet une approche naturels du territoire du SCoT Osartis Marquion(sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2009 et CEN NPdC 2014) qualitative des milieux et une localisation des espaces à préserver en priorité. Cette hiérarchisation a été effectuée lors de la réalisation du référentiel cartographique ARCH en fonction de plusieurs critères : le degré d’influence anthropique, le statut vis-à-vis de la directive européenne " Habitats - Faune - Flore ", la présence de végétations et d’espèces végétales d’intérêt patrimonial. D'autres enjeux concernant la faune, la flore et la végétation ont été intégrés en complément, grâce à un travail de recensement du Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais sur de multiples critères nationaux prenant en compte la patrimonialité, la rareté, les enjeux de conservation et l'état des populations.

Le territoire du SCoT Osartis Marquion compte environ 3 001 hectares d'espaces présentant des enjeux écologiques patrimoniaux majeurs ou forts pour la faune, la flore ou les végétations, soit 8,9 % du territoire.

Les seules zones à enjeux écologiques majeurs sont des forêts et des fourrés très humides (623 hectares). Ces espaces se situent, pour la plupart, dans la vallée de la Scarpe et la vallée de la Sensée, avec majoritairement des marais tels que ceux de Biache-Saint-Vaast à l'ouest, de Palluel et d’Aubigny à l'est. Le bois de Bourlon, le bois du Grand Marais ou le bois Duquesnoy font également partie des espaces à enjeux. Ces bois sont aussi répertoriés comme des Zones à dominante humide. Les zones à enjeux forts regroupent principalement des forêts de feuillus (519 hectares) et des prairies, humides ou non (1 243 hectares).

Surface en hectares des espaces à enjeux écologiques et patrimoniaux (sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2009 et CEN NPdC 2014)

Enjeux écologiques et patrimoniaux

majeur 3 6 5 4 2 4 5 7 4

1 8 3 fort

8 1 1 2 2 secondaire faible

0% 20% 40% 60% 80% 100% 242 * cf. glossaire Sarcelle d'été Marais dePalluel Bassin deBrébières associations végétales, d'animaux et de d'animaux végétales, associations nombreuses de disparition habitats une donc et des généralisée une ainsi dégradation engendrent et semi-naturels territoire et du naturels milieux les sur exercées sont pressions Différentes éev ntrle éinl (N) rsre ilgqe R) art péetrl de préfectoral arrêté (RB), biologique réserve (RNR), régionale naturelle réserve (RNN), nationale naturelle réserve : fortes réglementaires régionales ou nationales forte protection sous métropolitain terrestre territoire " avec protégées d’aires réseau du nouveau un lancé a France terrestres d’aires protégées la métropolitaines. Cette stratégie confirme del’impulsion création d’une politique de 1, renforcement Grenelle nationale la Stratégie loi : dite prioritaire 2009, chantier août 3 du loi la Depuis la directive européenne "Habitats - Faune -Flore ". conservation* de création la spéciale* sur protection repose 2000 Natura français sites des réseau le en européenne 2007, Commission la par validé et 1990 années des courant le dans Initié métropolitaines (SCAP). création de Stratégie nationale terrestresprotégées d’aires la et 2000 Naturasites de réseau le : protégées aires les concernant majeurs programmes deux de dotée s'est France la années, dernières vingt des cours Au locaux. enjeux des compte tenant en à répondre des objectifs précis de (protection d’un habitat, ainsi d’une espèce,permettant d’un écosystème,types, etc.) tout plusieurs existe en Il France. en nature la de la conservation pour efficaces plus les outils des l’un constituent protégées aires Les • sont : Marquion Osartis SCoT du territoire le sur identifiées pressions principales Les plantes. dans lecadre decette synthèse. sensibles (ENS). Les sites gérés par des organismes locaux n'ont pas été pris en compte et sont intégralement gérés par le syndicat mixte Eden 62 au titre des Espaces naturels Les sites protégés en maîtrise foncière représentent 58,9 hectares (0,17 % du territoire) Le réseau européen desites Natura 2000yest également absent. biologique (RB). réserve de ou (APPB) biotope de protection préfectoralarrêtéde naturelle ni (RNR), réserve régionale ni de (RNN), nationale sontnaturelle absentes réserve aucune a n'y fortes Il territoire. réglementaires ce ou régionales nationales protections Les ou régionales réglementaires fortes, nationales réseau Natura 2000et (protections nature la de protection la à dédiés outils des l'ensemble de titre au protégé est territoire du % 0,2 de moins compte, double Sans protection de LES PRESSIONS EXERCÉES SUR LA BIODIVERSITÉ DU TERRITOIRE une pollution lumineuse plus du solplusimportante, etc. ; et lumineuse eaux des pollution une intense, pollution une semi-naturels, ou naturels milieux des supplémentaire surfaces dela fragmentation des une entraîne artificialisées surfaces l’augmentation des au-delà destruction, artificialisées, l’extension LES PROTECTIONS biotope* (ZSC) pour les habitats et les autres espèces citées en annexesde citéesen II autresetespèces habitatsles I etles pour (ZSC) (ZPS) pour la protection des Oiseaux et de et Oiseaux des protection la pour (ZPS) (APPB)et cœurs desparcs nationaux. l’objectif de placer, d’ici 2019, 2 % au moins du moins au % 2 2019, d’ici placer, de l’objectif • • • maîtrise foncière* la surfréquentation des espaces naturels pourlesactivités des deloisirs. surfréquentation la loisirs bungalows et decabanons ; plus des de installation avec chasse), (pêche, développement ou, du ce territoire, sur l’urbanisation particulièrement de sylviculture, la de généralement l’agriculture, de profit au etle drainage peupleraies de plantation la l'assèchement, comblement, le par humides zones des destruction la phénomènes induits parlespollutions; des l’un est milieux L’ des endroits. par médiocre qualité généralement pour eaux une ont d’eau conséquence cours domestiques des etc.) de pesticides, et usage (fertilisation, industrielles agricoles, d’origines pollutions les ", c'est-à-dire sous protections sous c'est-à-dire", eutrophisation* ). Zones spéciales de spéciales Zones oe de Zones des 243

SCoT OSARTIS MARQUION Les outils juridiques de protection des espaces naturels Espaces protégés recensés dans mis en œuvre dans le territoire du SCoT Osartis Marquion (sources : ORB NPdC 2014, d'après DREAL NPdC 2013, CR l’inventaire de la nature remarquable NPdC 2013, EDEN62 2013, CG59 2013, CEN NPdC 2013 et ONF 2013) Mesurer les surfaces protégées n'est pas suffisant en

90% soi, il est nécessaire de déterminer la cohérence entre 80% la localisation des aires protégées et celle des zones 70% d'inventaire de nature remarquable (ZNIEFF de type 1 et 2). 60%

50%

40% Dans le territoire du SCoT Osartis Marquion, les protections 30% fortes et les sites Natura 2000 sont absents des cœurs 20% de nature remarquable (ZNIEFF de type 1) et des zones 10% 0,17% 0,00% 0,00% 0,17% 0,00% 0,00% 0% d'inventaire de nature remarquable (ZNIEFF de type 1 et 2). Surfaces protégées Engagements Parc naturel régional Maîtrise foncière Natura 2000 Protections ou gérées internationaux (PNR) (ENS, CdL, CEN NPdC) (SIC, ZPS, ZSC) nationales et écologiquement (Ramsar) régionales (sans double compte, réglementaires fortes hors PNR et Ramsar) (APPB, RNN, RNR, RB) En savoir plus

Effort de conservation des • DREAL & Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais, 2012. Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie. DREAL & CR, Lille. 245 p. s e c t e u r s d e n a t u r e r e m a r q u a b l e • DREAL, 2008. Profil environnemental Nord - Pas-de-Calais : Tome 2 territoires. DREAL, Lille. 163 p. La mesure de l'effort de conservation est établie en recoupant • LABOUREUR, M. (coord.), 2012. Guide d’interprétation des habi- les zones protégées avec les Zones naturelles d'intérêt tats naturels ARCH. Cartographie transfrontalière des habitats écologique, faunistique et floristique* (ZNIEFF de type 1 naturels Nord-Pas de Calais – Kent. Conseil régional Nord-Pas de Calais, avec la supervision scientifique du Conservatoire - bota ou 2), qualifiées également de "cœurs de biodiversité " (pour nique national de Bailleul. 177 p. les ZNIEFF de type 1) ou " espaces de nature remarquable " • Observatoire de la biodiversité du Nord - Pas-de-Calais, 2011. (pour les ZNIEFF de type 1 ou ZNIEFF de type 2) selon la Analyse des indicateurs 2010. ORB, Bailleul. 146 p. terminologie de l'Observatoire national de la biodiversité • Observatoire de la biodiversité du Nord - Pas-de-Calais, 2012. Analyse des indicateurs 2011. ORB, Bailleul. 150 p. (ONB). La proportion calculée correspond à la surface de • Observatoire de la biodiversité du Nord - Pas-de-Calais, 2013. ZNIEFF bénéficiant de différents types de protection. Analyse des indicateurs 2012. ORB, Bailleul. 110 p.

En l'absence de protection forte réglementaire et de site du Sites internet réseau Natura 2000, il est impossible de mesurer l'effort de conservation des cœurs de biodiversité (ZNIEFF de type 1). • Agence de l’eau Artois-Picardie (AEAP) : www.eau-artois-picardie.fr • Assessing regional habitat change (ARCH) : www.arch. Au total, 8,9 % du territoire présentent des enjeux nordpasdecalais.fr écologiques et patrimoniaux majeurs ou forts et 0,2 % du • Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais (CR NPdC) : www. nordpasdecalais.fr territoire est protégé, il existe donc un potentiel en matière • Conservatoire botanique national de Bailleul (CBNBl) : www.cbnbl.org de sites à protéger. Parmi les cœurs de biodiversité (ZNIEFF • Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais (CEN) : de type 1) qui couvrent 2 300 hectares, on peut citer : www.cen-npdc.org • au Nord-Est, le bassin de Brebières qui abrite notamment • Coordination mammologique du Nord de la France (CMNF) : www. cmnf.fr une des plus importantes populations françaises de • DIGITALE 2 : http://www.cbnbl.org/ressources-documentaires/ Cinéraire des marais, une plante protégée au niveau article/acceder-a-digitale2 européen. On y observe aussi de nombreuses espèces • Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) : d'Oiseaux comme le Canard chipeau et le Râle d'eau http://www.nord.equipement-agriculture.gouv.fr/les-scot-r735.html • Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Rallus aquaticus) ; (DRAAF) : http://draaf.nord-pas-de-calais.agriculture.gouv.fr/Territoires • à l'Est, le marais de Palluel et ses environs avec des • Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du habitats humides, comprenant notamment les logement du Nord - Pas-de-Calais (DREAL) : www.nord-pas-de-calais. communautés à Reine des prés (Filipendula ulmaria) et developpement-durable.gouv.fr • EUROSION : www.eurosion.org des espèces importantes, soit par leur rareté, soit par • Fédération départementale de la pêche 62 : http://www. l'importance de leur population : Couleuvre à collier federationpeche.fr/62 (Natrix natrix), Anguille européenne et Blongios nain. • GEST’EAU : http://www.gesteau.eaufrance.fr • Groupement des agriculteurs biologiques du Nord - Pas-de-Calais Des espèces et des habitats à enjeux ont aussi été localisés (GABNOR) : http://www.gabnor.org • Groupe ornithologique et naturaliste du Nord - Pas-de-Calais (GON): à l'Est des communes de Oisy-le-Verger et de Palluel : www.gon.fr Butor étoilé, Busard des roseaux (Circus aeruginosus), • Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) : Brochet (Esox lucius), Faucon émerillon (Falco columbarius), http://www.insee.fr Blongios nain, lacs eutrophes* naturels avec végétation du • Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) : inpn.mnhn.fr • Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie : Magnopotamion ou de l'Hydrocharition. D'autres espèces à http://www.developpement-durable.gouv.fr enjeux sont présentes à proximité des communes de • Office national des forêts (ONF) :www.onf.fr et Roeux : Sarcelle d'été (Anas querquedula), Butor étoilé, • Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) :http:// Busard des roseaux, Chabot, Brochet, Blongios nain, Vertigo www.onema.fr • Observatoire national de la biodiversité (ONB) : http://www. de Des Moulins (Vertigo moulinsiana). Il s'agit d'espèces naturefrance.fr/onb/presentation-de-lonb ou d'habitats pour lesquels l’expertise nationale a mis en • SCoT Osartis Marquion : http://www.cc-osartis.com/accueil/ avant des insuffisances du réseau de protection actuel ou news00012d50.php concernés par un Plan national d'actions (PNA). • Système d'information régional sur la faune (SIRF) : www.sirf.eu

244 * cf. glossaire