ANNÉE N 30 (3e trimestre) 29 Juillet 1927 L'Annuaire qui fait autorité DIRECTION et BUREAUX AGENCES a l'ÊTRANGER II. nie îles Chartreux, SruxelJes. 3, Rue Rossini. Pari. (IX') E9, Auincourt Road, Loti'ion N.W.3. Téléphones : Gutenberg 32-32 18, Dinsburncrstrasse. Berlin W 15, Louvre 59-24 11, lil.h Avenue. New-York. R. Florey. Ilafldon Hall, Argyle.Av.. Télégraphe : Cinémagaii - Paris (pmagazine Hollywood, LA REVUE CINÉMATOGRAPHIQUE ". "PHOTO-PRATIQUE" et LE FILM " réunis Organe de l'Association des "Amis du Cinéma"

ABONNEMENTS Directeur : ABONNEMENTS FRANCE ET COLONIES JEAN PASCAL, ETRANGER Un «n ...... 70 fr. Six mois.. 38 fr. Les abonnements parlent du 1 " de chaque mois Trois mois' 20 fr. La publicité elnématograpulqu'e est reçue aux Bureaux du Journal 1 3:1.-. 90 Annuaire Général Chèque postal N" 309.08 Pour la publicité commerciale, s'adresser a Parls-France-Publlctlé Pays n'ayant pas adtié- Un lr, 16, rue Cranje-Baleitère, Parts (9"). ré a la Conignlign 41 Sli mcis. 48 lr. Paiement par chèque ou manda: carte Reg. du Comm. de la Seine N» 212.039 Stockholm. t Trcis mcis 25 lr CINÉMATOGRAPHE illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllM ET DES Industries qui s'y rattachent SOMMAIRE Çuide/XPGtUtfue çle l acheteur-

Pages VEDETTES : GASTON NORÈS (Jean de Mirbel) 197 dtuu> C&induàtnueô du, ^Jùm • LE CINÉMA ET L'ORIENTATION PROFESSIONNELLE (Laurent) 199 LIBRES PROPOS : LÉ Ci NÉMAPHONE (Lucien Wahl) 200 METTEURS EN SCÈNE : ALEXANDRE VOLICOIF (Jack Coivrad) 201 LA VIE CORPORATIVE : LA VARIÉTÉ OU LA MORT ! (Paul de la Borie) 205 ECHOS ET INFORMATIONS (Lynx) 206 AUTOUR DE «NAPOLÉON» : LE TRIPTYQUE (Jean Arroy) 207 PHOTOGRAPHIES DAOTUALITÉS 209 à 212 Au PALAIS : LES PRUD'HOMMES, M. RLFFARD ET LE DROIT DE COUPURE (Gérard Strauss) 213 LES GRANDS FILMS : UN CHAPEAU DE PAILLE D'ITALIE (Jean de Mirbel) 214 — MARQUITTA (James Williard) ■ ■ 217 ANECDOTES... (J. A.) ., 216 Lac KHPORTAOE CINÉMATOGRAPHIQUE ET L'AVIATION (M. J'.) 210 PUBLICATIONS jeutt-PHUAL EXCLUSIVITÉS : TOISON D'OR ; LE PIRATE AUX DENTS BLANCHES (L. F.) 219 ROSSINI LES FILMS DE LA SEMAINE : LA HORDE SAUVAGE ; REINE DE NEW-YORK ; I n.rne a- PREMIER AMOUR, PREMIÈRE DOULEUR (L'Habitué du Vendredi).. 220 \ PARIS ^ LES PRÉSENTATIONS : TOUT VA BIEN ! (Jan Star) 220 <'INÉMAGAZINE EN PROVINCE ET A L'ETRANGER : ArcaC'llOTl (fj. M.) ] Cherbourg (ti. Sauvé) ; Nice (Sim) ; Orléans (Enontis) ; Argen- tine (Andrée Àuéràin-liey) : Bélgiqug (./'. .V.) ; Italie (Giorgio Genevois cl M an-ci Ghersi)- ; Ukraine" (flugène Deslav) ; Suisse (Eva Élie) 221 IJ: COURRIER DES LECTEURS (Iris) 224

^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimimuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiil Tout le Cinéma sous la main

La collection de CïnémagazinÉ constitue la véritable ENCYCLOPÉDIE DU CINÉMA »■■■■■■■■■• Paris 30 francs. Les six premières années sont reliées par trimestres en 34 magnifiques Départements ...... 35 — volumes. Cette collection, absolument unique au monde, est en vente Etranger SO — au prix net de 600 francs pour la France et 750 francs pour l'Étranger, (2 dollars ou 10 marks) franco de port et d emballage. Prix des volumes séparés : France, 25 francs net; franco, 28 francs. Étranger : 30 francs OIIMEMAG i IN A PUBLIE: Biographies : Articles Divers s N». 1921 N»' N" 21. CARET (Harry) 30. STONE (Lewis) N™ 16. COOGAN (Jackie) 4*6. SWANSON (Gloria) Le Scénario (Hebertal) 3 (1921) 41: CATELAIN (Jaque) L'opérateur, l'appareil et la 9. CREIGHTON HALH 33. TEBRT (Alice) Apprend-on à être metteur en 7. et 43. CHAPLIN (Charlie) scène ? (Boisyvon) 7 photographie 36 (1926) 42. DAX (Jean) 13. VANEL (Charles) Scénarios et découp a- 22. DANIELS (Bebe) Le cinéma au service ed l'aviation 24. DEBAIN (Henri) 34. VAUDRT ( Simone) ges 40 et 41 — 16. FAIRBANKS (Douglas) (Pierre Desclanx) 8 28. DEBMOZ (Germaine) 4. VIBERT (Marcel) Comment on fait la pluie, te 37. GISH (Lilian) La cinégraphie française (Antoine) 1 — 31. DESJABDINS (Maxime) L'interprétation (Henri Diamant- vent et les éclairs 47 — 6. GRIFFITH (D.-W.) 43. FESCODRT (Henri) La vie au studio 19 — 10. HART (William) N». 1925 Berger) 14-15-16 17 — 27. GALLONE (Soava) Les lieux de prise de vues (Henri Le langage mystérieux des HAYAKAWA techniciens du cinéma ; les 13. (Sessue) 37. GANCE (Abel) Diamant-Berger) 19 JOTJBB 30. ARLISS (George) Plans ; l'Angle ; les Visions 32. (P.oniuaM) 8. GRAVONE (Gabriel de) Victor Hugo et le Cinéma (René 42. BALFOCR (Betty) en mouvement; les Défor- 47. KOVANKO (Nathalie) 30. GRIFFITH (D.-W.) Jeanne) 24 11. KRAUSS (Henry) 32. BABBTMORE (John) mations ; le Champ .. 23 — 18. HAMMAN (Joë) L'Affiche de cinéma (Léon Mous- Les Flous ; Caches ; Iris ; Fon- 1. L'HERBIER (Marcel) 33. BEERT (Noah) sinac) 28 44. HERVIL (René) dus et Volets ; les Enchaî- 64. LINDBR () as) 17. BEERT (Wallace) Le scénario (Henri Diamant-Ber- 19. HOLT (Jadt) nés ; les Apparitions ; Flas- 38. - LÏNN (En.my) 11. BLUE (Monte) 48. JOUBÉ (Romuald) T •. 30-31-32 — hes et Flash-Back 24 — 5. MATHOT (Léon) 26. CARL (Renée) Le Dessin animé au service de 34. KOVANKO (Nathalie) l'enseignement (Z. .Rollini) 33 — Ce qu'ils pensent du cinéma, par 40. MILOVAN'JFF (Sandra) 47. CHAPLIN (Charlie) J.-K. Raymond-Millet : 39. LEE (Lila) Le cinéma à l'école et le film 31. Alix (Tom) 16. CORTEZ (Ricardo) 25. LUITZ-MOBAT d'enseignement (Léon Moussi- Interviews de Mistinguett.... 23 (1925) 12. NAZIMIIYA 48. DANIELS (Bebe) — Eugène Montfort 25 — 23. MARCHAL (Ariette) i nac) 34-35 37 — 26. Nox I André) 36. DENNT (Reginald) —- Maurice Rostand 26 — 38. MADDIE (Ginette) Le fllmage (Henri Diamant-Ber- 20 et 43. PICKFORD (Mary) 9. Dix (Richard) — Pierre Frondaie.. 33 6. MEIQHAN (Thomas) ger) 34-35-38-40 42 — — Raymonde et Al- 35. RBID (Wallace) 28. FAIRBANKS (Douglas) L'ultracinéma et son inventeur 17. MÉRELLE (Claude) fred Machard .. 36 — 44. ROLAND (Ruth) 14. FORE s T (Jean) Pierre Desolaux) 37 — 35. MORENO (Antonio) — Pierre Mac-Orlan. 47 — 15. SIGNORBT. 43. FREDERICK (Pauline) Censure -— 3 . 15. MOSJOUKINE (Ivan) — Maurice Dekobra 48 — 24. TALMAIIGE (Norma) 38. GIBSON (Hoot) Le public — 5 33. PERRET (Léonce) — Henri Duvernois.. 4 (19 6) 33. TALMADCE (Les 3 sœurs) 52. GORDON (Huntley) « Forfaiture » au théâtre — 7 2. PICKFORD (Jack) Tripatouillages — 10 — Francis Carco.... 9 — 47. TOURJANSKT 44. GRIFFITH (Raymomd) — Jean-José Frappa 11 — 1. ROLAND (Ruth) Le cinéma à l'Opéra. ... — 12 6. WHIIE (Pearl) 50. HiNES (Johnny) — Colette 15 — 46. ROUSSELL (Henry) La danse au cinéma (René Jeanne) 22 — 37. HOLT (Jack) — Charles Méré .... 24 — 14. SARAH BERNHARDT Comment est faite une affiche de 4. JOT (Leatrice) — Roland Dorgelès.. 29 — X». 1922 10. SCHUTZ (Maurice) cinéma (Z. Rollini) 42 — 24. LA ROCQUE (Rod) — Alexandre Arnoux 30 — 29. SÉVERIN-MARS Le cinéma au ralenti (G. Goyer) 45 (1922) — Paul Reboux .... 41 — 35. LOGAN (Jacqueline) 31. ANGELO (Jean) 51. STROHEIM (Eric von) L'Influence du cinéma sur l'éduca- — Frédéric Boutet, 10. LOVE (Bessie) 43. BABDon (Camille) 26. SWANSON (Gloria) tion générale (R. M. Desprez) 1 — François Mau- 31. MAC AVOT (May) 42. BIANCHETTI (Suzanne) 40. TRAMEL (Félicien) Molière au cinéma (René Jeanne) 3 — riac et Marcelle 6. BRABANT (Andrée) 51. MARIB-LAORENT (Jeamne) Emile Zola au cinéma (R. Jeanne) 4 — Tinayre 48 — 2. Brjsi_x KEATON 22. MAXUDIAN Titres et sous-titres (Moussinac) 7 — Les livres inspirateurs de films, N par Lucien Wiahl : 15. COMPSON (Betty) «. 1924 18. MENJOU (Adolphe) Mes ambitions (Mary Pickford).. 10 — Comment fonctionne un journal La vie de J.-H. Fabre 25 — 47. DEVIRTS (Rachel) 46. NAGEL (Conrad) 2. ATRES (Agnès) animé (Z. Rollini) 10 — De Paris en Algérie 27 — 45. DONATIEN 21. NEGRI (Pola) 27. BAUDIN (Henri) L'initiation au dessin par le ciné- Trois sujets de Mme Delarue- 45. DUFLOS (Huguette) 19. PHILBIN (Mary) 20. DALTON (Dorothy) ma (R. Marcel-Desprez) 29 — Mardrus 29 — 8. DDLAC (Germaine) 27. PURVIAKCE (Edna) La Danse ; le Théâtre ; le Mu- 36. DANA (Viola) Le film en relief (V. G. Dan vers) 30 — 7. FAIRBANKS (Douglas) 5. RAT (Charles) La couleur au cinéma (Moussinac) 33 — slc-Hall ; le Cinéma ; le Cir- 15. DARLT (Hélène) 9. FRANCIS (Eve) 1. ROCHEFORT (Charles de) Les photographes de cinéma (Z. que 31 — 41. DEHELLT (Jean) 12. GUINOAHD {Pierre 4*) 25. STEWART (Anita) Rollini) 41 — Une anecdote très simple et 14. DELLTJC (Louis) 18. HASSELCJVIST (Jenny) 29. TORRENCE (Ernest) Moyens d'expressions comiques pro- une histoire non moins sim- GENINA 27. JACQOET (Gaston) 10. (Auguste) 12. WILSON (Lois) pres au cinéma (L. Moussinac) 48 — ple 35 — 22. GIL-CLART . Une petite et une grande 51. LÉGUANT) (Lucienne) Technique cinégraphique, par Juan 19. GISH (Lilian et Dorothy) Arroy : aventure 37 — 40. LEGEAT (Denise) 25. HAWLET (Wanda) N«« 1926 Le Revenant 42 — 49. LINDER (Max) Les Eclairages 26 et 27 (1926) 11. GUIDÉ (Paul) Partir 45 — 23 et 52. LLOTD (Harold) 12. ASTOR (Mary) Les décors 32 — 40. HUME (Marjorie) Réalisme et Fantastique.... 40 — 34. MELCHIOR (Georges) 40. BARCLAT (Eric) 9. KEENAN (Frank) 24. MODOT (Gaston) 1. BERT (Camille) 11. MOORE (Tom) 38. KOLINE (Nicolas) 2. BLTTHE (Betty) 21. MTJRRAT (Maë) 52. LA MARS (Barbara.) 20. BRONSON (Betty) Numéros spéciaux : 32. LEGRAND (Lucienne) 15. BUSCH (Mae) 5. NAVARRE (René) La Dame de Monso- Visages d'Enfants .. 5. LISSENKO (Nathalie) 7. CAPRI (Marcya) 6 (1925) Mi. h. I Strogoff .. 33-34 (1926) 31 et 38. RAI (Charles) reau 4 (1923) La Mort de Siegfried 17. LORTS (Denise) 45. DARLT (Hélène) 15 — La Châtelaine du Li- 48. ROCHEFORT (Charles de) Robin des Bois 9 — Salammbô 43 — 23. MAC LEAN (Douglas) 6. DAVIES (Marion) ban 42 13. RUSSELL (William) Séverin-Mars 29 — Madame Sans-Gêne .. 3 (1926) 32. MADTS (Marguerite) 14. DIEUDONNÉ (Albert) Violettes Impériales.. Rudolph Valentino .-. 36 4. SIMON-GIRARD (Aimé) 13. Dix (Richard) 8 (1924) Destinée I 9 — Le Pirate Noir .... 44 3. MASON (Shirley) Le Voleur de Baerdad 39 — Don X..., fils de Zor- 10. SJOSTROM (Victor) 31. GABRIO (Gabriel) Carmen 49 8. MAXUDIAN La Terre promise.... 3 (1925) 44. TALLIER (Armand) 8. KRAUSS (Werner) ro ; L'Aigle Noir.. 10 La Femme Nue 1 (1927) 36. TOURNEUR (Maurice) 18. ■ MAZZA (Desdemona) 17. LLOTD (Harold) Le Joueur d'Echecs 2 — 30. VALENTINO (Rudolph) 19. MUBRAT (Maë) 46. LORTS (Denise) 19. VAN DAELE 21. NALDI (Nita) 29. MARCHAL (Ariette) ' 52. VAUTIER (Elmire) 17. NILSSON (Anna Q.) 25. MENJOU (Adolphe) 45. NOVARRO (Ramon) 38. NEGRI (Pola) 31. PIEL (Harry) 48. PÉTROVITCH (Ivan) 1921, 1922, 1923 et 1924.. 3 fr. No. 1923 51. PRADON (Marcelle) 43. PORTEN (Henny) PRÉ-VOST Prix des numéros anciens: 6. RÉMT (Constant) 5. (Marie) 1925 et 1926 2 fr. 35. RALSTON (Bsther) 32. BARTHELMESS (Richard) 16. RIMSKT (Nicolas) 8. STARKE (Pauline) 20. BENNETT (Enid) ROBRRTS POUR LES COMMANDES, BIEN INDIQUER LE NUMERO ET L'ANNEE 3. (Théodore) 36. VALENTINO (Rudolph) 45. BOTJDRTOZ (Robert) 35. SILLS (Milton) I 39, VIBERT (Marcel) ZZZZZZZZ1ZZZ if VIENT DE PARAITRE PUBLICATIONS JEAN PASCAL-3, me Ro»«m, PARIS-IX'

COLLECTION DES GRANDS ARTISTES DE L'ÉCRAN MON CURÉ Vient de paraître : ADOLPHE MENJOU AU par ANDRÉ TINCHANT et ROBERT FLOREY CINÉMA PRIX : 5 francs par Maurice de MARSAN ParuAj précédemment : Roman illustré de 200 Dessins originaux de René GIFFEY Vous qui ne connaissez du Cinéma que les écrans où soni projetés les films, voulez-vous vous divertir en lisant le récit Rudolph A^alentmo 5 francs circonstancié de la réalisation d'un film ? Si oui, lisez le remar- quable roman de MAURICE DE MARSAN, le cinéaste bien connu: « Mon Curé au Cinéma », qu'illustrent 200 dessins inédits de x o la Ne en- 6 francs René Giffey. Vous p trouverez exposés et décrits avec une savoureuse truculence les à côtés ignorés que sont l'envers des coulisses et Ckarlie Chaplin • - - 5 francs m la vie des studios. Vous y coudoierez la « faune » cinématogra- phique avec ses appétits, ses passions, ses enthousiasmes, ses tra- vers et ses qualités. « Mon Curé au Cinéma » est, à coup sûr, Ivan jMLosjoukme - • s francs la plus remarquable peinture d'un milieu encore ignoré et jamais décrit avec une pareille virtuosité. our paraître Le JJ aouu Un très beau volume de 320 pages (19X12), 10.000 lignes avec 200 dessins inédits de René GIFFEY - ÎO fr. « Mon Curé au Cinéma » est en vente partout : Mar- NORMA TALMADGE chands de journaux, Libraires, Bibliothèques des gares. Toute- fois, si vous ne l'y trouvez pas, demandez-le aujourd'hui même PRIX : 5 fr directement à A. QUIGNON, Éditeur -16, Rue Alphonse-Daudet, Paris (14°) qui vous l'enverra franco France et Colonies, par retour du courrier, contre 10 francs : en billets, timbres, mandat. (Chèque Il paraît régulièrement postal : Paris 968-72). — Etranger : 3 francs en plus. — un volume tous les 2 mois Contre remboursement, France et Colonies : 1 fr. 25 en plus. ZZZZ" w •—— djémagazine offre à ses Abonnés, anciens ou nouveau, 3 PRIMES AU CHOIX:

AUX ABONNES D'UN AN 6 PHOTOGRAPHIES D'ARTISTES grand format 18X24 à choisir dan» la liste ci-dessous ou 20 francs de numéros anciens, ou 40 cartes postales à choisir dans la liste publiée à la fin de ce journal. AUX ABONNES DE SIX MOIS 3 Photographies, ou 10 francs de numéros anciens, ou 20 Cartes postales. AUX ABONNES DE TROIS MOIS 1 Photographie, ou 5 francs de numéros anciens, ou 10 Cartes postales. Ils ont en outre droit, sans'aucune augmentation, à nos numéros spéciaux dont le prix est majoré. Seules seront servies les demandes de primes qui nous parviendront en même temps que la souscription à l'abonnement. GASTON NOUÉS et HUGUETTE DOFLOS dans une scène de Palaces. VEDETTES Renée Adorée Huguette DuSos Mathot (en oust») Jane Rollette Irette André/or M. dans L'Ami Frite William Russall Angelo dans IPAtlttntidt ld. (2«. P.) Georges Mauloy Séverin-Mars Jean Angola (2* po»a) Blchard Dix John Barrymore dans La Roue Richard Barthelmea» Douglas et Mary Maxudian G. Slgnoret GASTON NORÈS Fernande à* Beaumont Huguette Duflos (3«p-) Thomas Malghan flans Le Père Goriot. Régine Dumien Georges Melchlor Signoret (2» pose) BJnld Bennett r0 Armand Bernard Douglas Fairbanks Raquel Meller Simon-Girard (l p.) L y a peu de comédiens de cinéma qui I te pour ld. («n »<**) D. Fairbanks (S* p.) Adolphe Menjou ld. parler du bel avenir qui l'atten- Suzanne Bianchetâ William Farnum Claude Mérelle Gloria Swanson I aient une aussi sympathique personna- dait si... le cataclysme mondial ne l'avait g Blanchettl (2> p.) Fatty Mary Mlles Glorjia Swanson Geneviève Félix (1" p.) Sandra Mllovanofl Constance Talmadfja lité que Gaston No- interrompu, I^forès 1 ïefry Blythe id. (2« p.) dans L'Orpheline N. Talmadge (en buste) rès. ne peut cependant Régine Bouet Margarlta Flâner Tom Mix id. (en pied) Andrée Braban» Pauline Frederick Nazlmova (en busfe) Olive Thomas Tout le monde nier une forte édu- Alice Brady Lilian Gish a** P-) Blanche Montel Jean Toulout connaît l'athlétique Mae Busch 1*. .<* P.) Antonio Moreno Rudolph Valentino cation théâtrale, Catherine Calvert Suzanne GrandaJe Iran Mosjouklna Van Daële et souriant Gaston puisqu'il fut nourri Marcya Caprl Gabriel de Gravone Jean Murât Simone Vaudry June Caprice fwt eusse) Pierre de Guingaad lui Murray Georges vannier Norès, dont main- aux sources mêmes ld. (m pûil Mildred Harrla Musidora Irène Vernon Castle tes créations ont Dolorès Caulneni William H art Francine Muasey Gaby VUlancher du langage drama- Jaque Catelaln (l"p.) Sessue Hayakawa Nlta Naldl Georges Wague popularisé la sil- tique : au Conser- ld. p.) Fernand Herrmaaa René Navarre Fanny Ward Chariot (ou ttudio) Gaston Jacquet Pola Negri Pearl White (en- tuste) houette. vatoire. (à ta vOt*) Nathalie Kovanko Gaston Nores H. (* M Gaston Norès, Le cinéma était ce Chevalier Henry Krauss André Nox (1»« pose) Claire Windsor onlquo Chiryse e Georges Lannes td. (2« et S» pose») DERNIERES qu'a rendu célèbre alors, en 1914, i- Coogan (L. e 0eoe) Bod La Bocque Gina Païenne NOUVEAUTES sa création de Tâo, Dolorès Costello Germaine Larbaudière Mary Pickford (1™ p.) Eleanor Boardman trop peu goûté des •nbert Dallas Denise Legeay ld. (2« p.) Conrad Nagel où il incarnait Je gens de théâtre qui Viola Dana Georgette Lhéry Charles Ray Marie Prévost Max Linder fl" p.) Wallace Reld Jackle Coogan (2* p.) jeune premier aux voyaient en lui un ~ id. (2» *.) Gina Relly Ricardo Cortez rUcllla Deaa Harold Uoyd (Lut) Gaston Riefner BlIUe Dove côtés de Mary Ha- concurrent agressif. Jeanne Deedoa Bmmy Lynn André Roanne Ronald Colman rald et de Joë Gaston Norès n'y Gaby Doelys Pierrette Madd Gabrielle Robinne Llly D ami ta France Dhélla (1« p.) Juliette Malherbe Charles de Rochefort John Gilbert Hamman, délaisse songeait guère. M. (* P'i Martinelll Henri RoJlan Léon Mathot (3> p.) trop souvent le ci- franco Dhélla (3« p.) Edouard Math* Ruth Roland John Barrymore La guerre sur- néma pour les af- vient. Norès part Ces photographies sont en vente dans nos bureaux faires. Et, cepen- au front, Il y reste et chez les principaux libraires et marchands de cartes postales dant, Norès est un quatre ans, et en comédien de race. revient gazé... et la Prix : 3 francs Ne le voit-on voix abîmée. Le ci- pas, avant la guer- néma fait parler de Envoyer la liste des photos choisies avec le montant de la re, jouant l'opéret- lui. Ce petit cinéma te avec Montchar- devient peu à peu commande, ajouter quelques noms supplémentaires pour GASTON NORÈS et CHKISTIANE FAVIEK remplacer les photos qui pourraient manquer momentanément. mont. Trop modes- dans Palaces. quelque chose d'im- Qjjtfniagazine

portant, un art-spectacle dont on commen- 199 —„——_ Qnemagazine ce à se préoccuper. Norès, à qui s'ouvre un champ d'acti- vité absolument neuf, se tourne vers le sep- Le Cinéma et l'orientation professionnelle tième art et luj demande la réalisation de ses besoins artistiques. On le voit pour la première fois dans un EUT-ÊTRE ne voit-on pas tout d'abord le d'un ordre supérieur, des chefs. Tâche dif- film de Gérard Bourgeois, qui obtint un P rapport existant entre ces deux titres, ficile je l'ai dit, deux fois difficile. grand succès à l'époque : La Dette de cependant il est devenu rapidement une réa- J'ai dit, tout à l'heure, que dans cette Sang. Des mois passent. Puis, c'est le sé- lité comme nous Talions voir. question de rendement professionnel en riai populaire : Taô, tourné par Gaston Ra- L'orientation professionnelle est une ques- quantité et en qualité, les préférences per- vel, où Gaston Norès se fait tout de suite tion à l'ordre du jour. On en parlait déjà sonnelles jouent un grand rôle; eh bien ! remarquer dans un rôle de tout premier avant la guerre, mais, depuis, elle s'est posée c'est sur cette constatation que l'on va jouer. plan, celui du fiancé d'Andrée Brabant. avec une singulière acuité. Avec ses 1 million On va s'efforcer de permettre à l'enfant de Pendant de longues semaines, il se familia- 800.000 morts et ses nombreux mutilés,dont choisir son métier en connaissance de cause. rise avec le langage cinématographique, la faculté de travail est forcément réduite, la Pour cela, la Direction de l'Enseigne- après avoir tant étudié le langage théâtral. France a vu sa puissance productrice dimi- ment Technique a créé un office d'orienta- Art de gestes, d'attitudes, de sobriété, d'é- nuer dans des proportions inquiétantes. Pour tion professionnelle. Le directeur de cet of- motion contenue. Gaston Norès en com- exploiter ses richesses naturelles, deux solu- fice, M. Fontègne, sachant qu'il est illu- prend la synthèse, se l'assimile, et on revoit tions se présentaient à elle : l'une, immé- soire de vouloir montrer à des écoliers tous l'excellent comédien dans Pax Domine, où diate, l'appel à la main-d'œuvre étrangère les métiers parmi lesquels ils peuvent choi- il passe avec simplicité dans un rôle qu'il — on ne s'en est pas privé ■— la seconde, sir le leur, s'est tourné délibérément vers le marque de sa personnalité. plus difficile, améliorer l'organisme créa- cinéma pour solutionner la question. On va Puis, Gaston Norès boude le cinéma... teur, c'est-à-dire non seulement le machi- donc faire défiler sur l'écran la plupart des Une scène charmante entre GASTON XORÈS nisme, mais encore la main-d'œuvre. Tâche Entre quelques petits films belges, tournés et MARY HARALD, dans Taô, de Gaston Ravel. métiers pour permettre à l'enfant de se faire dans son pays, car Norès est Belge com- particulièrement délicate dans un pays tra- une opinion sur chacun d'eux et même pour me tant d'autres cinégraphistes, Norès fait Du premier, on peut dire tant de cho- ditionnaliste comme le nôtre. lui faire connaître ceux qu'il ignore parfois des affaires, bien décidé à abandonner l'art ses, le rôle sympathique est campé avec On dit souvent, tant vaut la main, tant totalement. Les puristes vont s'écrier : er- cinématographique si capricieux et si déce- bonne humeur et sincérité par Gaston No- vaut l'outil. Evidemment la production est reur, l'image animée n'est qu'une transposi- vant. Mais, quand on a aimé le cinéma, on rès qui, aux côtés d'Huguette Duflos et de fonction de la qualité de la main-d'œuvre; tion qui déforme le métier. Rien ne vaut la ne peut s'en débarrasser. C'est comme un Léon Bary, s'affirme un des plus attrac- et cette qualité dépend du recrutement pro- réalité. C'est dans les ateliers qu'il faut al- alcool grisant. Norès revient au cinéma et, tifs jeunes premiers de l'écran français. fessionnel. L'homme n'est pas une machine ler voir les métiers pour se faire une reli- coup sur coup, ce sont deux grands films : Dans Phi-Phi, Gaston Norès fut un que l'on attache à telle ou telle besogne : gion. Nous connaissons cette histoire. Ceux Palaces et Miss Helyett, puis Phi-Phi. prince élégant et d'une humoristique fantai- c'est un être sensible dont la capacité de qui parlent ainsi ignorent ce qu'est la tâche sie. Mais, là où Gaston Norès conquerra travail est fonction non seulement de ses ap- de conduire 30 ou 40 élèves dans un ate- définitivement la faveur féminine, c'est dans titudes physiques ou intellectuelles, mais lier. Le danger est permanent. Les ouvriers le rôle décisif de Paul.de Miss Hélyett, que encore de la plus ou moins grande satisfac- sont gênés dans leur travail. Les enfants cet excellent et charmant acteur a interpré- tion qu'il éprouve à remplir une fonction distraits par tout ce qui les entoure n'écou- té en grand comédien sportif, plein de gaî- plutôt qu'une autre. Qu'on le veuille ou tent aucune explication. D'ailleurs, si l'on té, d'émotion et de sensibilité, non, il faut compter avec les préférences exécute devant eux un travail, seuls ceux On se plaint de n'avoir pas, en France, de chacun. Le coefficient personnel a une des premiers rangs voient, ceux des derniers de comédiens qui fassent « énergique » et grande répercussion non seulement sur la rangs s'occupent d'autre chose. soient en même temps séduisants. Gaston quantité de travail produit, mais sur sa qua- On a donc pensé au cinéma. S'il présente Norès possède à plus d'un titre la valeur lité. Or, pour la France cette dernière con- dss inconvénients au point de vue réalité, photogénique et la prochaine sortie de Miss dition a une importance capitale. il offre de grands avantages au point de Helyett, d'après l'opérette célèbre de Au- Je disais plus haut que la pénurie de vue démonstration. D'abord les oppositions dran, mise en scène par Monca et Ké- travailleurs a obligé notre pays à faire appel de blanc et de noir sur l'écran sont beau- roul, lancera définitivement ce comédien à la main-d'œuvre étrangère; eh bien! si la coup plus saisissantes que sur les objets eux- appelé au plus grand avenir. France veut rester dans ses traditions de mêmes. En outre, le grossissement de l'ima- nation créatrice de beau, il lui faut plier ge permet de faire saisir des détails souvent JEAN DE MIRBEL. cette main-d'œuvre étrangère à une disci- peu visibles. Le ralenti décompose un mou- pline française ; il lui faut créer des cadres vement que la rapidité de la machine ou du capables de diriger ces forces allogènes geste de l'ouvrier ne permet pas de suivre. Qnemagazine v0US Pm ? ? ? ? vers des conceptions nouvelles pour elles et Enfin, le croquis animé dissèque, tout en Soutenez-le en vous abonnant. qui sont l'essence de la vieille civilisation de maintenant le mouvement, les organismes les Faites-le connaître autour de vous. notre pays. Pour cela il faut préparer des plus compliqués d'un appareil. Pour toutes Avec ARLBTTE GEXNY dans Miss Hélyett. Merci d'avance. cadres et faire de nos jeunes gens non seu- ces raisons on a cru que le cinéma pourrait lement de bons ouvriers, mais des ouvriers très bien suffire pour donner un aperçu du (ïïtëmaflazine 200 métier. Car, il., faut bien s'en persuader, l'orientation professionnelle n'a pas pour but Libres Propos d'enseigner tous les métiers, elle se propose seulement de donner un aperçu de chacun Le Cinémaphone d'eux. L'enfant emporte une impression géné- N jour, on avait annoncé la présentation rale, ensuite il se renseignera sur l'objet de d'un film de l'Ouest Américain. Elle ses préférences. U avait lieu dans une salle dont nous connais' Dans cet ordre d'idées, la Cinémathèque sions l'orchestre ou plutôt les habitués atten- Nationale a déjà réalisé quinze films sur tifs savent que cet orchestre, d'ailleurs com- les métiers les plus divers : typographie, posé d'artistes de talent, dispose d'un ré- charronnage, plomberie, sculpture sur bois, pertoire relativement restreint. Je résolus une fleur artificielle, etc. D'autres films sont à tentative au risque de perdre l'occasion d« l'étude, la plupart seront tournés dans les perdre un bon spectacle. Pendant toute la écoles professionnelles de l'Etat ou de la projection, je fermai les yeux et, écoutant Chambre de Commerce de Paris. Chacun la musique, je pris plaisir à m'imaginer ce de ces films a été ou sera tiré en 1 6 exem- quelle accompagnait. Etant donné que je plaires pour être envoyé dans les différents connaissais le nom de trois ou quatre inter- centres d'orientation professionnelle de prètes et le milieu où évoluait le film, j'émis France. C'est là une autre initiative heu- pendant une heure dix des hypothèses, je A Venise, ALEXANDRE VOLKOFF dirige une scène de Casanova. Les curieux, comme on peut reuse qu'il importe de signaler. Au lieu de dois l'avouer, plutôt banales. Des jeunes s'en rendre compte, ne manquent pas ! Et cela ne simplifia pas le travail ! créer un organe unique de prêts de films gais qui se rencontrent, qui se regardent comme l'est le Musée Pédagogique pour amoureusement, des traîtres, un châtiment METTEURS EN SCENE l'enseignement primaire, on a décentralisé, et des erreurs, un accident, des clous, des on a créé 1 0 centres entre lesquels s'est di- baisers, etc. Quant vint l'entracte, je lus visé le territoire national. Outre Paris, si- le scénario et je vis que je ne m'étais pas gnalons Lille, Nancy, Strasbourg, Lyon, ALEXANDRE VOLKOFF trompé de beaucoup. Les clous n'étaient Saint-Etienne, Nantes, Bordeaux, Tou- pas absolument ceux que j'avais crus puis- louse, Marseille. Ces villes ont été désignées que la musique que je pensais avoir enten- Neige aux tempes, sa belle figure d'apô- tragédien qui fonda le Théâtre Russe Per- un peu arbitrairement, eu égard à la carte due accompagner un incendie avait souligné tre ou de tribun enfoncée entre des épaules manent de Peterburg et connut une noto- de France, car il fallait tenir compte des une catastrophe de chemin de fer. En outre, trapues en un impérieux port de tête « à la riété considérable sous le règle d'Elizabetha Cinémathèques déjà créées et où on a dû la mise en scène n'étant pas, m'a-t-on dit, Guitry », les yeux dilatés de rêve, d'angois- Pétrovna. II entre au collège de Moscou, envoyer les films de l'Enseignement tech- d'une originalité flagrante, je pouvais fort se et d'incurable nostalgie, les lèvres pin- où son intelligence précoce le désigne déjà nique. bien supposer ce qu'elle était réellement. La cées dans un rictus amer, obstiné, mélange à l'attention de tous. Il s'adonne passionné- D'ailleurs on ne s'arrêtera pas là, il a été conclusion est que, si certaines précautions troublant de mysticisme et de sensualité sla- ment à la musique, à la peinture. Il fait le prévu 4 copies supplémentaires pour les be- — je parle aussi bien des projections pu- ve, Volkoff parle d'une voix chaude cin- portrait de Maria Théodorovna, épouse soins des centres futurs. bliques dans des salles où la musique ne se glée d'intonations glacées, comme des rafa- d'Alexandre II et l'envoie à Paris, pour C'est là, on le voit, un gros effort créa- renouvelle pas — continuent de s'accompa- les de fin d'année s'engouffrant sous le por- l'Exposition de 1900. Il obtient la grande teur de la part de la Direction de l'Ensei- gner suivant un petit répertoire limité et che d'un mystérieux sanctuaire et, peu à médaille de bronze. Doué d'une belle voix gnement technique qui a déjà pris tant qu'on n'a pas changé depuis douze ans, peu, sa conviction rayonne autour de lui, de baryton, il entre à l'Opéra Impérial de d'initiatives. nous pourrons voir des films sans les regar- se propage en ondes frémissantes, champ Moscou, mais en 1903 éclate la guerre rus- En marge du mouvement cinématogra- der, en écoutant un « cinémaphone » com- magnétique des certitudes, halo invisible de so-japonaise, qui devait être suivie de la. pre- phique, créateur de films à grand spectacle, parable au théâtrophone bien connu. la foi, toile d'araignée.de toutes les télé- mière révolution russe, celle dont Patem- avec des gloires ■retentissantes et des mises LUCIEN WAHL. pathies, qui ne vous libère que dominé, as- kine nous révélait dernièrement une phase en scène fastueuses, des gens de bonne vo- servi, persuadé, conquis... On ne peut résis- dramatique. Libéré^en 1906 avec quelques lonté ont travaillé simplement et sans bruit ter à cet enchanteur... galons de plus et quelques illusions de à donner un peu plus de bonheur aux petit: Les Projets de Léon Mathot moins, Volkoff se tourne définitivement vers enfants de France. Après avoir assuré un remarquable succès à le cinéma. LAURENT. sa première production, Cette qui Domine, M. Alexandre Alexandrowitch Volkoff, des- Il entre dans une maison qui truste la re- Léon Mathot. directeur artistique de la Paris- International-Pilms, prépare activement sa cendant d'une famille illustre au pays de la présentation des plus grandes firmes produc- deuxième réalisation. Dans l'Ombre du Harem, Volga, en Russie septentrionale, naît à trices de l'époque, ainsi la Svenslfa de d'après l'œuvre de Lucien Besnard. Léon Mathot qui, naturellement, tiendra dans Moscou, en 1885, sous le signe des Muses. Stockholm, la Nordisfy de Copenhague, la Afin d'éviter le plus possible le ce nouveau film un rôle de tout premier plan, C'est un prédestiné de l'Art. Son père et Vitagraph de New-York, la Gloria et retour des invendus, achetez tou- assurera en môme temps la mise en scène en col- ses deux sœurs sont musiciens. Un de ses YAmbrosio de Rome et Turin, Pathé Frè- jours ClNEMAGAZINE au même laboration avec M. Liabel. Nous savons également que la Paris-Interna- ancêtres, Théodore Volkoff, était un grand res de Paris. Successivement et quelquefois marchand. tlonal-Pilms vient d'engager l'une des meilleures vedettes françaises : Louise Lagrange. VVVVVVVVVWVVVVVVA/VVVVWVN/VVVVVVVV 202

même simultanément, il est scénariste, adap- films qu'il réalise personnellement. tateur, titreur, traducteur, monteur, publi- Après deux années de guerre, il reçoit ciste, représentant commercial, comptable. une blessure très grave qui entraîne la ré- Il est l'homme Protée de la firme et ac- forme. Volkoff entre aux Films Ermolieff, quiert en peu de temps une connaissance à Moscou. Il tourne alors quelques-uns des complète de la production et de l'édition. plus puissants drames de l'écran moscovite. C'est alors que le grand producteur Paul Après deux dernières comédies : Enterré vi- Thiemann lui confie la direction de ses stu- vant, d'Arnold Bennett, avec Rimsky et dios de Tiflis, au Caucase. Coulissy Ecrana (Les Coulisses de l'Ecran) Sous sa direction, la production prend avec Mosjoukine, Panofî et Lissenko dans une direction nouvelle. On délaisse le mé- les rôles de Mosjoukine, Panoff et Lissenko, lodrame pour la version visuelle des oeuvres il réalise Na Wierchine Slavi (La Cime de du fonds littéraire russe. On tourne Pouch- la Gloire), d'après un scénario dont il est kine et Dostoïewsky, Artzybacheff et Ko- l'auteur et où Mosjoukine et Lissenko rolenko, Tolstoï et Tourgueneff, Goutcha- jouent le couple de Samson-Dalila moder- roff et Gogol. Et quand on a épuisé les nes. œuvres nationales, on s'attaque à Kipling et Tanielz Smieriy (La Danse Macabre), William Locke, Hoffmann et Schiller, scénario et réalisation de Volkoff.avec Mos- Bernstein et Maupassant, Shakespeare et joukine et Tamara Douvan, est l'histoire d'Annunzio. Volkoff supervise alors trois d'un chef d'orchestre de génie qui devient metteurs en scène. Il s'en adjoint un qua- fou en dirigeant l'exécution de la célèbre trième, le grand régisseur de théâtre Meyer- Danse Macabre de Saint-Saëns. Enfin la hold, à qui il confie la réalisation du Por- plus remarquable production de l'époque : trait de Dorian Cray, d'Oscar Wilde. Il Satana Licouïouchi (Satan Triomphant), passe lui-même à l'action directe en tour- scénario et réalisation de Volkoff, Mosjou- nant Le Prisonnier du Caucase, d'après kine et Protozanoff, avec Mosjoukine (Mi- VOLKOFF et son interprète RUDOLF KLF.IN ROG<ÎK qui çavvpe, dans Casanova, un Pierre Pouchkine, puis Un Homme derrière la ohaël), Volkoff (Satan), Lissenko (la fian- avec une rare autorité. Porte, et quelques dizaines d'autres. Vol- cée) et Orlova (la danseuse). Film étran- une rue nocturne où glissent des ombres an- D'une pièce banale de Dumas, sans koff est l'interprète principal de tous les ge, hallucinant, dont l'intrigue se noue dans goissantes et se dénoue dans un bouge illu- substance, sans idées, sans action, aussi peu miné de lueurs infernales. C'est de ce scé- visuelle que possible, d'une pièce qui reste nario et de sa réalisation que Mosjoukine provisoirement « à écrire », Volkoff a fait devait s'inspirer plus tard pour tourner le un film qui est « fait » une fois pour tou- Brasier Ardent. tes. On a émis à l'égard de ce film certai- 'Entre temps, Volkoff avait joué de L an- nes réserves qui n'étaient pas justifiées. breux rôles dans Le Chemin de la Croix, Kean mérite toute notre admiration, bien La Fresque Inachevée, Le Carilhnneur qu'il ne soit pas « purement visuel ». Vol- Muet et celui de l'évêque dans Le Père koff est beaucoup trop lucide et équilibré Serge. Réfugié en France, c'est par l'inter- pour ériger le « cinéma pour le cinéma » prétation d'un rôle dans La Pocharde qu'il en doctrine. Il n'a pas cherché à faire « vi- recommence la seconde phase de sa carrière suel » de parti-pris, mais avant tout : vrai, cinégraphique aux Films Albatros. Puis il puissant et pathétique, humain. Selon la pro- réalise La Maison du Mystère, six épiso- fonde parole de Gance, il a « négligé de des étrangement photogéniques, qui imposè- plaire à l'œil pour courir droit au cœur du rent Mosjoukine en France. Tour de force spectateur ». remarquable, si l'on veut bien considérer Après avoir réalisé Les Ombres qui pas- que ce fut le premier ciné-roman présenté sent, sur un scénario de Mosjoukine et se- avec un tel parti-pris d'art, et que la for- condé Abel Gance dans la réalisation de mule fut amplement reprise depuis. la première partie de son Napoléon, Vol- * . koff entreprit la résurrection d'un autre hé- Celui qu'on aurait pu croire le simple vir- ros romantique avant la lettre celui-là, et tuose illustrateur de Jules Mary, brodant comédien de génie également, le Comédien sur un fond insignifiant et chaotique des de l'Amour : Casanova. développements éblouissamment photogéni- * ques et, chose rare, essentiellement visuels, ** Voici au studio de Billancourt le metteur en scène entouré de l'armée de négrillons se révèle tout à coup compositeur sympho- Négligeant une fois de plus les effets fa- qui porteront l'immense traîne de l'Impératrice Catherine J!. nique de grand style, avec Kean ou Désor- ciles de cinéma spécifique dit « cinéma- dre et Génie. pur », renonçant aux virtuosités techniques CjnemagazTne 204 205 (jémagazine et aux tours de passe-passe avec l'objectif, de ses films, A. A. Volkoff produit peu, LA VIE CORPORATIVE qu'il serait capable de réaliser aussi bien mais bien. Il pourrait produire plus, peut- que n'importe qui, j'en suis persuadé, il être, mais comment pourrait-il produire tourne donc Casanova, avec Ivan Mosjou- mieux que la perfection même. Ni trop, n: La Variété ou la Mort ! kine. Peinture ample et colorée d'une épo- trop peu. Entre les extrêmes, un juste mi- que et d'un milieu, qu'il brosse sans une dé- lieu. Ses efforts lents, patients et obstinés faillance, sans une faute de goût ou de sty- n'en sont que plus attachants et sympathi- OUS aurons deux films sur Jeanne d'Arc vont, non pas par deux, ce qui ne serait le, sans un anachronisme, sans un écart d'in- ques. Quand je regarde sa grande démar- N et nous en aurons deux sur Verdun. rien, mais par troupeaux, par séries. Et une terprétation. C'est beau, et c'était difficile. che, souple et silencieuse, je devine le ryth- Cela n'est pas grave. Les épopées offrent série n'est abandonnée qu'en faveur d'une Dix novateurs d'un génie indiscutable se me naturel de l'homme et je comprends une matière assez ample, assez riche et di- autre série qui semble avoir plus de chan- seraient montrés impuissants là où il fallait mieux sa lenteur volontaire et méticuleuse verse à l'interprétation par l'image pour que ces de plaire. Ainsi le public s'expose, un maître. Volkoff est ce maître qui allie au travail. Il a la patience des grands créa- deux films construits sur de tels sujets ne quand il applaudit particulièrement un film, et fond harmonieusement des dons rares et teurs qui œuvrent des monuments solidement se ressemblent guère. Ce qui est grave, et à en voir surgir une longue théorie qui res- précieux. Culture vaste et profonde, sensibi- pensés et construits. Mais ce calme est trom- beaucoup plus même que ne le pensent les sembleront à celui-là comme les mauvaises lité si largement humaine et si patiemment peur et cette sérénité glaciale couve un vol- auteurs ou éditeurs de films, c'est la répé- copies d'un bon tableau. Depuis le succès éduquée qu'elle peut s'assimiler la manière can sourd, qui s'éveille parfois. Alors se tition presque littérale de films établis sur de Kœnigsmarl(, que de so\is-Kœnigsmarl( ! de penser et de sentir de toutes les époques déchaîne le grand orage de la violence, dans des sujets rabattus et devenus des lieux A quoi tient cette suggestion mutuelle et de tous les milieux, connaissance appro- ces yeux clairs où miroite un reflet nostal- communs. qui entraîne les cinématographistes vers les fondie des styles, des œuvres et des faits gique de la steppe infinie où il naquit. Et C'est un grand péril pour le cinéma que mêmes sujets, les mêmes pays ou simple- du passé, sens de la mesure et de l'équi- c'est la gigue de Kean dans la Taverne cette uniformité, cette monotonie d'une partie ment les mêmes effets ? L'attrait d'un suc- libre,, tact infini qui n'exclut pas de grands du Trou au Charbon et c'est la tempête qui de la production cinématographique que cès facile est-il si tentant ? C'est pourtant déchaînements de puissance. En somme un souffle autour de l'Hamlet romantique ago- l'on est convenu d'appeler la production un attrait bien illusoire. Car la diversité du vrai tempérament de romantique, poli, épu- nisant. courante. Elle paraît, en effet, couramment spectacle est la condition absolue de l'exis- ré, sculpté lentement'par une vaste culture Actuellement Volkoff prépare la réalisa- sur la plupart de nos écrans. Dans beau- tence du cinéma, et l'on peut, au surplus, classique, culture complète d'artiste aussi tion de deux grands films qu'il va entre- coup de salles de cinéma on n'en voit ja- prédire à coup sûr que le film le mieux as- apte à toutes les branches de l'activité es- prendre coup sur coup, un féerique Schéhé- mais d'autre et il n'y a pas d'espoir que suré du plus grand succès est celui qui ne thétique, à la fois musicien, peintre, roman- razade et Guerre, et Paix, de. Tolstoï, où cela change, puisque le prix de la location ressemble à aucun autre ■— sans tomber, cier et cinéaste. il nous ressuscitera l'impériale figure d'A- des films a tendance à augmenter et que, bien entendu, dans la loufoquerie. Casanova est une production qui, par les lexandre Ier. de plus en plus, la production courante, C'est certainement, en tout cas, rendre fastes de 6a mise en scène n'a rien à en- Mais il veut produire encore d'autres étant la moins coûteuse, sera particulière- un service signalé aux producteurs et édi- vier aux productions similaires réalisées en films, bien que Kean, seul, suffise à sa gloi- ment recherchée par les directeurs. teurs de films que de les avertir qu'ils font Amérique ou en Allemagne. Elle leur est re. De grands projets le hantent jusqu'à Ce n'est pas aux directeurs qu'il faut lourdement erreur en s'obstinant à servir au certainement très supérieure par le souci de l'obsession : Hamlet, Don Juan, Lord By- en faire grief. L'Etat, les municipalités, public, par doses massives et jusqu'à l'é- perfection et d'exactitude qui a présidé à ron, Beethoven, Ivan le Terrible, Sin Ka- l'Assistance publique qui s'approprient, cœurement de la satiété, certains agréments son exécution. Le sujet est tiré des Mémoi- razin..., la résurrection lumineuse de tous d'autorité, la meilleure partie de leur recet- visuels qui ont pu avoir leur intérêt d'un res du célèbre aventurier. Il retrace un épi- les spécimens d'humanité supérieure. te, contraignent les directeurs — un trop moment mais qui, à la longue, exaspèrent sode à Venise, un autre en Autriche, le N'est-ce pas une tâche courageuse et no- grand nombre d'entre eux, du moins — à le spectateur. Franchement le public est fa- voyage en Russie lors de l'avènement au ble que l'entreprise d'une telle Résurrec- la plus stricte économie. Seuls sont coupa- tigué de cette architecture « tape-à-l'œil » trône de Catherine II, après le meurtre de tion ? bles les directeurs qui pourraient s'assurer artificielle et fausse où se complaisent les son époux Pierre III, et par un retour an JACK CONRAD des films de choix et se contentent de la décorateurs de cinéma et il ne demande pas point de départ, l'épisode dramatique de production courante. du tout l'inévitable dancing — aussi iné- l'évasion des horribles piombis de Venise. Ah ! que de mal cette production cou- vitable que l'inévitable baiser sur la bou- C'est là le point culminant du film. Tan- Les Français en Allemagne rante fait au cinéma ! Innombrables sont che — par quoi se rejoignent et se ressem- dis que dix ou quinze mille personnes s'a- aujourd'hui les gens de bonne volonté, ve- blent tous les films actuels. Le public ne gitent sur la place Saint-Marc, dansent et Sans doute parée que nos vedettes de cinéma nus à l'image mouvante dès ses premières se soucie pas du tout de revoir perpétuelle- chantent, que des centaines de gondoles glis- ne trouvent pas à tourner selon leurs désirs, révélations et que la banalité de films co- ment ce qui l'a un jour amusé ou intéressé. et la plus simple nécessité en France, l'Alle- sent sur la Lagune et dans les Rios, Casa- magne s'offre à elles avec un champ d'activité piés, dirait-on, l'un sur l'autre, a fini par Bien au contraire, il souhaite qu'on l'amu- nova travaille fébrilement à son évasion. artistique et commerciale tout à fait intéres- sant. lasser. Cette lassitude ne s'explique que se ou l'intéresse par des procédés nouveaux Un rythme étrange naît de l'alternance de C'est pour cela qu'on apprend la présence là- trop bien. A l'origine du cinéma, les films ou renouvelés. Si les cinématographistes des ces scènes, rythme fiévreux, hallucinant et bas de Simone Vaudry et André Nox qui tour- étaient, techniquement parlant, bien défec- deux mondes ne s'en aperçoivent pas à nent, pour la Ferry, deux films dont le deuxième frénétique qui crée une ambiance d'angois- va être commencé ; de Jean Murat, qui tour- tueux, mais ils étaient infiniment plus va- temps, ils vont au devant de cruels mé- se, de folie, de violence et de sadisme. Un ne, avec "Mady Christians, Nostalgie,, avec Ri- riés. On se prend, parfois, à regretter ce comptes. ghelli comme metteur en scène ; d'André Roan- des plus beaux rythmes dramatiques que ne et de Claude Mérelle qui tournent temps où le cinéma, ivre de sa jeunesse et Au fronton de tous nos studios, si nous j'aie jamais perçus sur un écran. ensemble Rapa Nuit, d'après le roman d'An- de tout l'espace ouvert devant lui, se pré- voulons que le cinéma vive, inscrivons cettè dré Armandy, avec Mario Bonnard comme directeur, et de Renée Héribel et Gaston Modot cipitait âî tous côtés en bonds désordon- devise : « La variété ou la mort ». qui tournent sous la direction de Carminé Gal- nés. Aujourd'hui, c'est le train-train d'une Apportant un soin infini à la présentation lone les intérieurs de La Tille d-es Mille Joies. PAUL DE LA BORIE. Et il y en aura encore d'autres certainement. routine servilement moutonnière. Les films 206 207 Qnemagazine Départ... AUTOUR Dl "NAPOLÉON Gare du Nord..., 15 h. 55, les quatre wagons Échos et Informations" bleus du Nord-Express attendent le signal du J départ; soudain, de la foule, voici que Francesca Bèrtini arrive accompagnée de Luitz-Morat. La Lily Damita en Espagne grande vedette européenne va tourner, en effet, LE TRIPTYQUE La charmante vedette française Lily Damita une partie des intérieurs d'Od-ette dans les stu- est actuellement en Espagne où elle tourne les dios berlinois. Au moment qu'elle va gagner son extérieurs de La Danseuse de Grenade, comédie compartiment M. de Merly offre à Mme Fran- UTRE les nombreux éléments de réus- nante, la plus simple et la plus puissante romanesque très somptueuse. L'Andalousie offre cesca Bertini une gerbe de roses magnifiques et O site que comporte le film Napoléon — trouvaille fut certainement ce « montage d'ailleurs à la beauté piquante de notre compa- les journalistes présents ont à peine le temps triote un fort joli cadre. de saluer la gracieuse comédienne que déjà le sujet grandiose et populaire, international précipité », tant utilisé depuis, mais rare- signal est donné ojt que le train disparaît. aussi, distribution réunissant une élite des ment avec bonheur. On tourne... C'est sans doute au début de la saison pro- Marcel Vandâl va tourner pour sa propre so- chaine que Jean de Merly présentera la nou- plus notoires acteurs, technique ciété, « Le Film d'Art », le film tiré du ro- velle version d'Odette, -film pour lequel, outre d'une virtuosité étonnante, pho- man de Marcelle Vioux : Fleur d'Amour, pour la titulaire du rôle principal, Warwick Ward lequel il a engagé Maurice de Féraudy, qui crée- et Suzy Vernon ont été engagés. tographies d'une rare beauté, at- ra le principal rôle masculin. tractions originales de mise en Engagement On adapte... scène, etc. — il est une innova- René Hervil va adapter à l'écran Le Prince M. Natan a engagé Debucourt pour interpré- tion dans sa présentation qui, à Jean, de Charles Méré, et René Barberis va ter, le rôle de Charles VII dans Jeanne d'Arc, adapter La Veine, d'Alfred Capus. Ces deux Fille de Lorraine. elle seule, suffirait à assurer la filins seront produits pour la Société des Ciné- renommée mondiale de bien romans-Films de France. On parle... d'autres productions d'une classe « La Madone des Sleepings » ...Du trust par deux grandes firmes d'édition inférieure. Je veux parler du américaine des deux groupes importants de ci- Voici la distribution du film que Maurice « triptyque » inventé par Abel Gleize va tourner d'après le roman de Dekoura : némas parisiens. Attendons ! Gance et dont les brevets appar- CLAUDE FRANCE Lady Diana W\gndhmn OLAP FJORD Prince Sêliman « Le Bateau de verre » tiennent aux Etablissements De- 4NNETTE BENSON Griselda. 'Fumer brie pour la prise de vues, aux JOE HAMMAN Tvanoff André Nox et Bric Barclay seront les prin- BE.RNARD G0ET7,KH .... \r!.litSclll;i)IC cipaux interprètes du film que va tourner Cons- Etablissements Gaumont pour la tantin J. David d'après un scénario original de Villégiature Jean Barreyre, Les extérieurs seront tournés projection. Yvette Andreyor après une' longue tournée au Havre, à Berlin et en Norvège. A chaque nouveau film, on théâtrale à travers l'Europe, vient d'arriver il se demande avec perplexité ce « Harakiri » Aix-les-Bains, où elle compte se reposer quelques qu'il va trouver de neuf, tech- semaines. La charmante artiste, qui s'était tenue Tel est le titre d'un nouveau scénario que éloignée de l'écran pour cette raison, fera très vient de terminer Pierre Lestringuez, et qui niquement. C'est presque un défi probablement une brillante rentrée au cinéma sera réalisé par les Artistes réunis. dans un rôle fort intéressant qu'un de nos plus que nous lui lançons, tellement grands metteurs en scène vient de lui proposer. Changement d'adresse nous sommes convaincus qu'il a « Jeanne d'Arc » Les Artistes Associés, précédemment 12, rue épuisé la totalité des possibilités. C. Dreyer a commencé a tourner, au studio d'Aguesseau, ont transporté leurs bureaux au Et chaque fois le résultat vient de Billancourt, les scènes de la chambre des United Artists Building, 20, rue' d'Aguesseau. tortures. Téléphone Elysées 56-34 et 88-20. dépasser notre attente. Son ima- Ce ne sont que pinces terrifiantes, poêles gination ne connaît pas de limi- « Maldone » pour le plomb fondu, tout un appareil moyenâ- tes. On sait quel rôle de nova- geux, d'une barbarie effrayante'. Dans le sol C'est le titre du film que tourne actuellement incliné, une rigole se creuse pour l'écoulement Charles Dullin sous la direction de Jean Grè- teur il joue dans notre produc- du sang des condamnés... millon, le réalisateur de 'Pour au large. tion nationale depuis quinze ans Mais Falconetti lie subira pas le moindre sup- Aux côtés de Charles Dullin nous verrons plice et le bourreau même n'aura pas à inter- Mines ' Marcelle Charles Dullin qui sera une qu'il fait du cinéma. Longtemps venir. Pourtant l'héroïne vivra la des inimités gitane, Genica Athahasiou qui n'a pas tourné avant Caligari, longtemps avant poignantes devant des juges Impitoyables. depuis Le Comte Kostia, et Annabella si re- marquée dans Napoléon. que d'autres réinventent les flous « Yvette » Le scénario de Maldoue est écrit par Alexan- et les déformations picturales, il Alb. Cavalçauti a presque terminé la réali- dre Arnoux. fait, en 1914, le premier film ■ sation du film qu'il tire du roman de 'Maupas- expressionniste: La Folie du Dr sant. Petites nouvelles Il n'attend plus que quelques jours de beau Nous apprenons avec plaisir que M. Caval, Tube. D'autres se sont appro- temps pour tourner à Corne-Biche des scènes de Administrateur-Délégué de l'Alliance Cinémato* priés des inventions dans cet' or- piscine avec Catherine liesslihg et: foute une graphique Européenne, qui, depuis un mois, était pléiade de jolies baigneuses. tenu à la chambre par une maladie assez grave, dre d'idées que Gance n'a ja- Mais le soleil est bien lent a se montrer... va beaucoup mieux. Nous sommes persuadés que mais revendiquées, parce qu'il tous ses amis se réjouiront avec nous de son Mariages d'artistes rétablissement qui n'est plus qu'une question de considère cette forme d'expres- L'appareil de prise de vues triptyque d'Abel Gance compre- La délicieuse Florence Vidor, l'inoubliable jours puisque sous peu il reprendra ses fonc- sion comme très conventionnelle nant trois caméras Debrie synchronisées. On remarquera que tions à l'Alliance. les axes des trois objectifs divergent les uns des autres em- interprète de La Grande-Duchesse et le Garçon et limitée, et —- l'a brassant un champ de vision différent. (.Prise de vue, par d'Etage, vient d'épouser Clive Brook qui fut son :— Notre confrère et collaborateur Eugène Deslav aborde, lui aussi, la mise en scène. Il dit — cinématographiquement l'opérateur P. BRIQUET, de la scène de la Proclamation partenaire dans Masques d'Artistes et Ménagés d'Albenga, avant le départ pour la Campagne d'Italie.) modernes. tourne actuellement au studio A. B. de Pra- comme une impasse. gue, un grand film franco-tchèque avec Marc — D'autre part on annonce les fiançailles de Après, la route continue, et chacun de L'apport technique de Napoléon, la Douglas Fairbanks junior, le fils du grand Zet Molas dans le rôle principal. Les extérieurs Doug, avec Hélène Costello, la sœur de Dolorès seront tournés à Paris et à Carlsbad. ses films est une étape, jusqu'à La Roue, somme d'innovations qu'il nous propose, dé- Costello, grande star des Warner Iiros. LYNX. œuvre riche d'inventions, dont la plus éton- passent à eux seuls le bilan de tous ces films antérieurs. Pour la première fois, plus par une petite lucarne que l'on regarde Gance utilise d'une manière rationnelle le la vie ou le rêve : c'est toute la muraille fameux appareil portatif, qui n'était utilisé qui devient transparente comme du cristal que dans des circonstances exceptionnelles, et qui nous laisse apercevoir un autre uni- mais dont les possibilités sont multiples. vers. Cette invention est de celles dont le Tout un nouveau style cinégraphique en dé- caractère de nécessité absolue s'impose dès coule : le spectateur devient acteur par la qu'on les a contemplées. » vision subjective qu'il a de l'action, ainsi Et Antoine : « L'expérience triomphale que je l'ai expliqué maintes fois dans mes de ce triple écran élargit magnifiquement les articles de vulgarisation technique. Pour possibilités du cinéma. Prodigieux spectacle la première fois, Gance utilise les objectifs annonçant, je le crois, la fin de la mise en « eidoscopes » et « brachyscopes » qui scène théâtrale. » Une telle opinion émise n'étaient employés qu'en photographie, le par une telle voix autorisée, dira suffisam- premier permettant de faire de véritables ment la valeur de cette innovation. portraits animés, le second, de tourner avec Mais quel estai exactement, ce tripty- le minimum de recul de l'appareil dans des que ? Il consiste, comme son nom l'indique, décors naturels, qui étaient inutilisables jus- en une triple prise de vues et une triple pro- qu'ici. Il invente encore la mise au point à jection. Trois films se déroulent côte à côte distance pour les prises de vues périlleuses, et embrassent une étendue de vision, un le panoramique automatique à vitesses et à champ trois fois plus large. Les appareils mouvements variables, les loupes synchro- sont rigoureusement synchronisés, si bien nes qui permettent de faire la mise au point qu'un personnage sortant du champ d'un du portatif à tout moment, même pendant le objectif entre automatiquement dans le filmage. Un pendule de quinze mètres de champ de l'objectif voisin. A l'origine les balan animant l'appareil, une nouvelle appareils étaient placés horizontalement sur plateforme gyroscopique pour les scènes de une table, mais une difficulté était insurmon- tangage, une caméra blindée pour les prises table tant que persisterait cette disposition. de vues sous-marines, des appareils montés En effet, alors que le champ de vision .se dans des ballons de football ont encore été raccordait parfaitement à une distance dé- construits sur ses indications. Je n'insiste pas terminée, admise comme « infini », il se sur toutes les utilisations qu'il a pu en faire produisait au premier plan des coupures dans ce film, on en devinera quelques-unes. dans la vision, provenant des interférence'; L'important n'est pas que Gance les ait de champ, dans la zone neutre comprise en- employées à telle fin, ma'is que de nombreux tre les objectifs, séparés forcément les uns réalisateurs puissent maintenant les utiliser des autres par la largeur d'un appareil. Les à de multiples fins. techniciens qui travaillaient à la mise au Mais venons à l'essentiel : le triptyque point de cet appareil complexe, désespéraient dont René-Jeanne disait dernièrement : d'arriver jamais à une solution, lorsque Gan- « Cette invention est peut-être la trouvaille ce leur conseilla ingénument et ingénieuse- la plus importante dont l'art cinématogra- ment de placer les appareils verticalement, phique ait été jusqu'alors gratifié et l'on re- les uns au-dessus des autres. Le triptyque connaîtra sans doute, un jour, que le geste était trouvé. Les objectifs étant disposés d'Abel Gance libérant l'écran aura été plus très précisément dans un axe vertical, leurs fécond pour l'avenir du cinéma, que les ef- champs respectifs se raccordent, quelle que forts de ceux qui s'efforcent à résoudre le soit la distance de la mise au point. Il sub- vain problème de la couleur et du re- siste encore quelques imperfections qui dis- lief. » paraîtront avec la pratique courante de l'ap- Et Vuillermoz : « Son triple écran lui pareil. a permis de s'élever sans effort au plus haut C'est par ce procédé que Gance a obte- sommet du lyrisme de l'image. Le titanes- nu ces étonnants panoramas du camp d'A!- que contrepoint visuel du double orage de benga, tournés en réalité dans les carrières la mer et de la Convention nous a montré de la Garde, à Toulon. ce qu'on pouvait attendre d'un progrès tech- Quand le triptyque ne viserait qu'à cet nique aussi décisif. Lorsque les rideaux effet, ses possibilités seraient bien limitées. Il s'écartent et ouvrent dans la muraille cette en présente d'autres encore plus puissantes. immense brèche lumineuse, on éprouve une Il permet le rapprochement de trois images impression de saisissante puissance. Ce n'est (Voir la suite page 210.) Une des scènes finales de l'excellente comédie que René Clair a réalisée pour Albatros : le mariage de Fadinard étant rompu, chacun des invités exige qu'on lui restitue son cadeau Projection de trois prises de vues autonomes, permettant un parallélisme très curieux de trois actions différentes. différentes tournées avec des appareils ordi- leurs, Gance, mêlant audacieusement la matiquement, s'imprime dans l'autre sens et sion simultanément sur les trois écrans, il naires. Alors, les trois écrans peuvent ser- jouissance subtile et équilibrée de l'art dé- crée un encadrement d'une harmonie sur- arrive à obtenir des visions irréelles combien vir à des fins diverses. Trois actions peu- coratif, a trouvé le moyen, en inversant les prenante. II y a là, pour exprimer d'une fa- plus extraordinaires que tout ce qui a été vent s'y dérouler en même temps, ou bien deux pellicules d' « accompagnement ?>, çon saisissante de grands symboles et faire fait jusqu'ici. Dans la première partie de une action centrale et une action secondaire d'encadrer son motif principal de deux vo- jaillir d'une image une pensée ou une émo- son film, le triptyque de la Convention ex- qui l'encadre à droite et à gauche, l'écran lutes mouvantes qui se déroulent symétrique- tion, tout un langage nouveau qui n'attend pose simultanément à l'œil vingt-quatre vi- central consacré à la représentation d'un vi- ment et réalisent ce paradoxal miracle d'être plus que ses écrivains. » sions différentes. Il y a huit surimpressions sage et les écrans latéraux révélant les à la fois la vie même et la stylisation de la Dans certains cas, le réalisateur répète la sur chaque pellicule et il y a trois pellicules idées, les sentiments, les visions de ce per- vie. Supposez, dit-il, une chevauchée de même image trois fois, et cette multiplica- sur trois écrans. sonnage. Napoléon, s'avançant droit sur vous, centre tion synchronisée des formes en mouvement On se représente confusément ce qu'on « Ailleurs,dit Vuillermoz—la description du tableau, tandis que, sur les ailes, deux produit une sensation de force et de nombre pourra faire dire au triptyque quand on sau- est si éloquente et précise que je ne peux ré- flots ininterrompus de soldats déferlent et formidable. ra l'employer rationnellement. II n'en est sister au plaisir de lui céder la plume — ail- glissent en créant une arabesque qui, auto- Lorsque le cinéaste joue de la surimpres- (Voir la suite page 213.)

Projection d'après une prise àe vues avec l'appareil triple synchrone. Le camp d'Albenga pendant que Bonaparte prononce la célèbre proclamation : « Soldats ! vous êtes nus » Actualités 212 213 Qnemagazine I— ES TRANSATLANTIQUES " qu'à ses débuts et pourtant ses promesses pas toujours d'installer un écran similaire à sont tentantes. Qu'on songe que, dans le celui de l'Opéra (16 m. X 4 m.) ou du simple jeu plastique des images, mille et une Gaumont-Palace (26 m. 50 X 6), ni d'u- possibilités s'offrent déjà, suivant qu'on ne cabine comportant cinq appareils (deux joue d'un, de deux ou de trois écrans, sui- pour la projection normale, trois montés sur vant que l'on emploie trois images qui se une table unique et synchronisés rigoureu- raccordent et se complètent, ou trois images sement pour les grandes projections). Mais sans aucun lien, ou une image centrale et il faut espérer qu'on ne reculera devant rien deux images latérales identiques ou les mê- pour généraliser l'emploi de ce procédé, qui mes inversées, ou encore trois images identi- ouvre tant d'horizons nouveaux à l'écran, ques — projection multipliée par trois. et que si les salles ne répondent plus aux Si Gance avait eu cet appareil dans La nécessités esthétiques de l'heure présente, Roue et Fritz Lang dans Méiropolis, on on les démolira et on en fera d'autres. peut imaginer ce que ces oeuvres exprimant Dans dix ou quinze ans d'ici, je suis ab- la beauté, la force et le dynamisme de la solument convaincu que c'est nous-mêmes machine moderne, auraient gagné en puis- qui déserterons les salles qui ne posséde- sance et en rythmes, en richesse de symbo- ront pas le triple écran, où « la vie est les. Mais d'autres films seront faits qui nous vue par une lucarne » et nous exigerons consoleront amplement de cette lacune. Il d'une manière courante cette « muraille sera curieux de voir quel parti Gance saura transparente comme du cristal qui laisse ap- tirer de cet appareil dans sa Fin du Monde. paraître un autre univers, car cette invention A l'heure actuelle, beaucoup de salles ne est de celles dont le caractère de néces- peuvent encore, projeter le film triple, l'exi- sité absolue s'impose dès qu'on les a con- guïté - de leurs proportions ne permettant templées. JEAN ARROY

AU PALAIS « M. Blanchar nous a loué ses services. Seul Jean Dehelly, qui est engagé pour tourner un rôle très important dan l'auteur est le maître de son texte. Les émolu- nsatlantiques » que Pière Colombier va réaliser pour Henri Diamant-Ber Les Prud'hommes, M. Riffard ments fort importants versés à M. Pierre Blan- char sont la rémunération du temps par lui passé " L E POSTILLON OU MONT-CENIS " et le droit de coupure à nos studios. Pour le reste, cela est hors sa com- pétence et il ne peut se plaindre d'aucun préju- L'on s'entretient beaucoup dans les milieux ar- dice », riposte le groupement employeur. tistiques et judiciaires d'une décision récente prise, M. Riffard, conseiller rapporteur, se rallie avec par le Conseil des Prud'hommes de la Seine, sur beaucoup de talent et de science à cette opinion. le rapport de M. Riffard et concernant le « droit Invoquant un jugement, du Tribunal civil de la de coupure ». Le cas était des plus intéressants : Seine du 15 janvier 1925, il démontre l'état de M. Pierre Blanchar, sollicité par la Société des subordination où l'artiste est placé vis-à-vis de Films Historiques de paraître à l'écran dans Le celui dont il reçoit son salaire. Si des changements Joueur d'Echecs, se plaint que son rôle dans cette sont apportés à son rôle il les doit accepter, sauf bande soit, par suite dd l'action du metteur en dans le cas où les innovations seraient dues à scène, devenu fort différent du scénario initial- 1' « animas nocendi » de l'auteur. Donc, le deman- Notamment plusieurs scènes où il figurait furent, deur a tort. Celui-ci ne se tient pas pour battu. au dernier moment, tronquées, voire supprimées. Il a fait appel. Au nom de l'acteur, l'Union des Artistes assi- Le jugement à intervenir, que j'analyserai, gna la Société des Films Historiques. tranchera un différend déjà ancien et fréquent « Pour obtenir mon concours, on a soumis à dans la corporation. mon examen le sujet à tourner. La composition Notons seulement que les parties combattent ■du personnage, clans les conditions étudiées par sur deux terrains distincts : M. Blanchar s'appuie moi, me plut. Aussi, pour cette seule raison, ac- sur les principes régissant l'exécution des contrats ; ceptai-je de collaborer avec la Société des Films la Société des Films se fonde sur les droils de Historiques. Mais le caractère de mon interpréta- l'auteur sur son œuvre. De l'un et de l'autre le tion a été modifié, sans mon assentiment. Le con- raisonnement est sérieux, logique, solide. Néan- trat me liant à la défenderesse se trouve, en consé- moins, la demanderesse et le conseiller-rapporteur quence, violé. Les conventions légalement formées semblent devoir obtenir gain de cause; la créa- font la loi des parties, énonce le Code en son tion d'une jurisprudence opposée serait, dans la article 1134. Mon adversaire n'a pas respecté pratique, source ides plus graves difficultés. cette règle ; de la sorte je suis fondé à lui récla- GERARD STRAUSS, mer 100.000 francs de dommages-intérêts. » Docteur en droit. La Pittaluga a presque complètement terminé le grand film qu'elle réali Telle est l'argumentation de M. Blanchar. Avocat à la Cour d'Appel. avec Rina de Liguoro et rvlaciste comme vedettes. Voici une scène ent Napoléon et ses maréchaux 215 «(jnemagazine

lui, s'installe et menace le malheureux fian- dresse du jeune marié et se précipite chez cé de casser tous ses meubles si le jeune lui. Fadinard a, entre temps, trouvé un au- homme ne rapporte pas rapidement un cha- tre chapeau de paille d'Italie, cadeau de peau de paille d'Italie identique, afin que l'oncle Vésinet à sa nièce, et le passe à la le mari ne s'aperçoive de rien. jeune dame, laquelle revient chez son mari Dès lors, nous assistons au martyre du tandis que Fadinard protège sa fuite. Ren- pauvre Fadinard, à qui son valet de cham- tré chez lui, M. de Beauperthuis trouve bre vient apporter de temps en temps la sa femme couchée, et, regardant le cha- température, c'est-à-dire des nouvelles de peau de paille d'Italie intact, ses souliers l'irascible officier, qui met tout le monde qu'on lui changea, et son front, aime mieux à la porte, et a déjà jeté chaise et pendule ne pas comprendre. par la fenêtre. Et, avec sa jeune femme qui lui a par- A la mairie, où le maire n'a pas le donné, Fadinard peut dire : « Enfin temps de terminer son discours, à l'église, jeuls ! » tout en rangeant la couronne d'o- au banquet, où tout en tournant un qua- rangers sous le globe. drille des lanciers Fadinard voit en cau- René Clair a judicieusement compris que chemar ses meubles fuir son domicile, le l'époque 1850 n'était que charmante et nul- malheureux ne pense qu'au chapeau de lement comique. Il a transposé l'histoire en paille d'Italie. Il se rue chez une modiste. 1895, et cela donne lieu à des extravagan- Hélas ! la dernière capeline a été vendue tes silhouettes de petits bourgeois fin de siè- à une Mme de Beauperthuis. Quittant la La base du drame... Le cheval de Fadinard (ALBERT PRÉJEAN) dévore un chapeau de cle, dont les mœurs attendrissantes, les pe- paille d'Italie appartenant à une jeune personne en partie fine. noce qui court derrière lui, Fadinard se tites manies, les costumes ridicules, la di- rend chez Mme de Beauperthuis, et trou- gnité et la vulgarité nuancée de bonhomie LES GRANDS FILMS ve M. de Beauperthuis qui prend dans son sont des plus captivants qui soient. Que de salon un bain de pieds. Il veut émouvoir créations excellentes : Jim Gérald dans le le brave homme et lui conte son histoire. rôle de Beauperthuis, bourgeois conforta- Un Chapeau de paille d'Italie Catastrophe. Une photo lui apprend qu'il ble, aux lorgnons effarés, aux cheveux en se trouve justement chez le mari de la brosse, au menton solennel ; Albert Pré- dame à l'officier, et le mari se met à jean, jeune marié charmant, gai, embêté et Nous sommes loin, avec Un Chapeau tartes à la crème, sans querelle et sans réfléchir et à comprendre. Armé de pisto- fringant, très bon comique ; Alice Tissot, de Paille d'Italie, des films comiques fran- coups de poings, sans caleçon, enfin sans lets, il arrache à un vieil cncle sourd l'a- au pince-nez classique, au sourire confit ; çais de Rigadin. En ce temps-là, on se tout ce qui constitue au théâtre la manière bornait à mettre en scène un vaudeville de faire rire le plus sûrement le public mo- souvent comique en lui-même, mais nulle- rose, que René Clair a déridé la salle la ment transposable à l'écran, du moins pas plus gourmée et la plus solennelle qui appliqué selon des procédés cinégraphiques. soit : une salle de générale prévenue et Et, depuis qu'il y a le cinéma en France, armée contre toute surprise, figée dans son et qu'on s'en sert, on avait toujours con- apparat mondain, au théâtre des Champs- sidéré le film comique comme la Toison Elysées. d'Or, impossible à conquérir, parce que, La qualité du rire de cette comédie jusqu'ici, on avait fait du film comique n'est pas «énorme», mais, avant tout, de avec des mots, des phrases amusantes et des bon aloi. Rire quasi-intérieur pour ceux qui situations de convention. avaient peur de pouffer, mais rire éclatant René Clair vient de bouleverser toutes de la part de ceux qui, plus simples, n'hé- les théories, aussi bien allemandes que sitèrent pas à se réjouir publiquement à françaises, sur le film comique. II a réalisé l'aventure du Chapeau de Paille d'Italie Un Chapeau de Paille d'Italie qui, res- si délicieusement et prestement contée en tant sur le plan comique, est aussi et uni- images par un jeune maître du rire cinégra- quement un film véritablement « cinéma » phique. et qui n'est que du cinéma. Mouvement, es- Un Chapeau de Paille d'Italie : c'est prit des gestes, des attitudes, cocasserie des ce que croque irrévérencieusement le che- situations, burlesque du costume et du dé- val de Fadinard, alors que ce dernier se cor, ridicule des personnages si vivants, rend à son nouvel appartement pour y re- tout est propre à déchaîner le rire le plus cevoir la noce qui doit l'accompagner à la récalcitrant. mairie. Le chapeau appartient à une fem- Et, cependant, c'est sans textes comi- me mariée en aventure galante avec un of- Une des scènes finales de la cvmédie de René Clair. De gauche à droite : VITAL GEYMOND, OLGA TSCHEKOWA, ALBERT PRÉJEAN et ALEX ALLIN. ques, sans vulgarité, sans chutes et sans ficier. L'officier, furieux, suit Fadinard chez Alexis Bondi, dont la cravate tombe tou- le shérif, ou le shérif le chef des bandits jours ; Marise Maïa dans une extraordinai- masqués, ou l'un et l'autre à la fois. En fin re toilette de mariée, qui ne la ridiculise de compte, il y a un nègre qui claque des pas, tant elle est jolie ; Olga Tschékowa, dents avec un bruit de machine à battre et élégante, subtile, un peu pimbêche Anaïs qui. se déguise en piano mécanique pour de Beauperthuis ; Paul Olivier, effarant et échapper au Ku-Klux-Kan. Et puis la mi- inimitable oncle gâteux et sourd ; Vital ne fait explosion. Geymond, remarquable dans le rôle ingrat Savez-vous avec quoi on accompagne ce de l'officier rageur ; Yvonnek, rond et plein drame passionnant "? Je vous le donne en d'alacrité, qui sait nous faire rire avec ses mille. Le chef d'orchestïe-pianiste-chanteur- cors aux pieds ; Pré Fils et Alex Allin, ex- jazzbandistejbruisseur a de ia culture, et le cellents dans des silhouettes. fait sentir aux cinéphiles-mélomanes abonnés Quant aux mille détails, aux effets ciné- à cette récréation dominicale. Il a élu graphiques très nouveaux, « gags » français, Beethoven au premier rang de la distribu- ceux-ci, on ne peut les narrer tous. Rela- tion, sur les affiches et les programmes. Et tons le sens puissamment comique et re- tout le pauvre grand Ludwig y passe. La haussé d'un ton très humain des scènes de Pastorale galope avec la diligence, Egmont la noce en fiacre, du discours à la mairie, flambe avec le ranch et Coriolan crépite en de la cravate, du quadrille des lanciers, des coups de revolver. Si jamais le fait d'as- meubles voyageurs, du chapeau sur le réver- socier le déroulement d'un film à l'exécu- bère, et la belle scène entre Fadinard et tion d'une partition musicale a mérité le nom de Beauperthuis, quand l'un apprend à d'Adaptation, c'est bien là. Mais le pro- Une scène de Marquitta. De gauche à droite : MARIE-LOUISE IRIBE, MANCINI, l'autre, sans le savoir, qu'il est trompé. cédé ne gagnerait rien à se généraliser en HENRI DEBAIN et JEAN ANGELO. Cette dernière scène atteint presque la tra- dehors de tels « galas ». J A gédie, à la manière dont la conçoit Chariot. Remarquablement entouré par des colla- borateurs dévoués : Meerson, qui décora et Le reportage cinématographique MARQUITTA fit ces ensembles si représentatifs de cette époque proche et lointaine de la fin du siè- et l'aviation cle ; Desfassiaux et Roudakoff, qui pho- Le scénario de Lestringuez est d'une va- Les mois passent, et c'est là que le pu- tographièrent ; Lacombe et Lily Jumel, qui Lors du retour de Charles Lindbergh à leur très populaire. Comme le public aimera blic va s'émouvoir et se passionner... Le l'assistèrent, René Clair a donné à la ci- New-York, un opérateur avait pris place à de voir l'aventure quasi légendaire, comme destin, ce brave destin, ami des scénaristes, nématographie française, dont il est main- bord du Memphis qui ramenait à son bord dans les chansons des rues, de la petite a renversé la dynastie des princes Vlasco tenant l'un des tout premiers réalisateurs, le héros de l'Atlantique. D'autres étaient à chanteuse idem, enlevée à sa misère par et envoyé se faire fiche notre Coco, dé- un chef-d'œuvre d'ironie, de grâce et de bord des hydroplanes qui vinrent à la ren- le beau prince Vlasco (Coco pour les pouillé de tout son avoir, et même de la puissance comique, transposé d'un plan contre du destroyer au large du cap Virgi- amis). tiare de la vieille parente. C'est dommage... théâtral sur un plan uniquement cinémato- nia, un autre encore à bord du dirigeable Il faut d'ailleurs dire que le scénariste Il y avait de beaux diamants comme le graphique par le double apport, presque Los-Angeles. Les vues prises lors de ce mé- a fort intelligemment respecté le goût des poing... miraculeux au cinéma français, du sens ci- morable retour, développées et tirées le jour spectateurs pour l'illusion, la puérilité fée- Pendant ce temps, Marquitta est deve- négraphiqile et de l'intelligence. même, passaient dans la soirée sur l'écran rique des histoires, et la conclusion morale nue une grande vedette, toujours par la JEAN DE MIRBEL. de New-York. A Chicago, le film, arrivé et apaisante des plus sentimentales des grâce de ce brave destin. Et, le hasard, le soir en avion à 9 h. 25, quittait les la- aventures. cher aux amoureux, aux scénaristes et au boratoires à 1 0 h. 52 et passait sur l'écran Son scénario, assez complaisamment dé- public de cinéma, fait que Marquitta re- Anecdotes... à 1 1 h. 07 au Monroe Théâtre, trois mi- taillé, abonde en traits saillants d'humour trouve dans un Palace méditerranéen son nutes après son arrivée. ou de fantaisie. cher Vlasco, sous le costume d'un chan- Dans une petite salle de la rive gauche, Plusieurs opérateurs partirent également Cette Marquitta aime Coco, et Coco teur caucasien, et sous la peau d'un type •n passe un film du ger-re « western ». Ma- en avion de Paris pour assister à l'arrivée, aime Marquitta. Mais on vole le prince. qui meurt de faim. Elle lui donne à sou- rie Walcamp et Frankl>n Farnum filent le de Chamberlain et Levine à Kottbus et le Et le prince croit que Marquitta l'a volé. per et, alors, le public délire quand il voit parfait amour d'un cow-boy avec une cow- négatif, ramené à Paris par la voie des airs, Le saphir de la tiare héritée d'une vieille le prince se jeter sur la cuisse de poulet girl, et cette Vengeance de l'Ouest est ri- put prendre le premier paquebot en partance parente, le saphir a disparu. Marquitta était comme un chien... tandis que Marquitta, che de péripéties. On y tire de furieux coups pour New-York. Vingt-quatre heures après vulgaire, faisait le grand écart en plein Ca- très gentiment, pèle une poire délicatement... de revolver, la diligence est attaquée deux l'arrivée du paquebot à New-York, lé film sino de Cannes, mangeait sa poire avec ses Charmante leçon. Marquitta s'excuse. Puis fois en dix minutes, la première fois par les était projeté sur l'écran de l'Opéra de la doigts et faisait fortement scandale. Mais le prince la traite de voleuse pour la remer- bandits masqués, et la seconde fois par le petite ville de Tenison, Iowa, patrie de Coco aimait Marquitta. Coco n'aime plus cier. Marquitta le chasse... Alors le prince shérif. Les ranchs flambent comme paille Chamberlin. On devine sans peine l'enthou- Marquitta. Il prend congé d'elle par un retrouve, à la porte du Casino, son ancien sèche et l'on finit par ne plus très bien sa- siasme indescriptible de la population... chèque. chambellan, devenu chauffeur de taxi. Le voir si le chef des bandits masqués n'est pas M. P. (jémagazine 218 219 Qjjftnagazine prince emprunte le taxi et court se suicider Mancini, fait aussi dans ce film une brillan- EXCLUSIVITÉS à l'endroit même où il manqua de mourir te création dans le rôle très finement ob- au bras de Marquitta, pendant un voyage servé du père de Marquitta, paresseux, sans d'amour. Marquitta s'élance, conduit sa scrupules et bon bougre philorophe. Toison d'Or - Le Pirate aux Dents blanches 22 CV Renault, et arrive à temps pour ar- Quant à la réalisation de Renoir, elle rêter Vlasco qu'elle embrasse. Et, plus tard, est de forme très classique, et dotée d'un bon Toison d'Or, qui passe actuellement en les deux amoureux se marieront, et le cham- mouvement, de scènes très expressives, par- exclusivité à. l'Aubert-Palace, est peut-être bellan, revenu de ses préventions contre les fois un peu outrées, ou d'un dénouement l'un des plus originaux drames de cinéma. filles du peuple, applaudira à cette fin, que évidemment attendu. Les angles de prises Le sujet est âpre et nu, comme la vie goûtera fort le public qui aime les belles de vues sont toujours excellents, parfois ori- même : un homme, un ranchman jeune et histoire?, pleines d'illusions, et les fins de ginaux. Elle honore un excellent metteur en riche épouse une jolie fille qu'il aime pas- scène. contes bleus. sionnément. Le père de ce jeune homme, Le film a pour l'animer une très agréa- Signalons particulièrement la scène du être jaloux et exclusif, prend sa belle-fille ble phalange d'artistes. L'homogénéité du début, dont le cadre, fort original — un en haine, et arrive à persuader son fils que jeu, le choix excellent des interprètes bien coin de boulevard extérieur, la nuit, sous sa femme ne l'aime pas, qu'elle le bafoue, qu'elle le trompe. Il parvient même à la compromettre, en introduisant un homme dans sa chambre. Mais la jeune femme tue l'homme. Et comme le mari accable sa femme sous le mépris, la croyant adultère et félone, la femme, comprenant que puis- que la confiance est morte, l'amour est mort, s'enfuit en jetant l'arme avec laquelle elle a tué le complice de son beau-père qui voulait la déshonorer. De bons acteurs, en tête desquels il faut placer la pathétique, vibrante et curieuse- ment plastique artiste, Jetta Goudal, jouent sobrement, presque sèchement, mais avec une intelligence remarquable, les trois rôles ! ROD LA ROCQUE et MILDRKD HAIÏRIS dans Le Pirate aux dents blanches. de cette tragédie haletante, minutieusement !

étudiée, et où la vie banale et féroce s'im- pose en traits courts et justes. C'est d'une parfaite réalisation. * ** Avec Toison d'Or, l'Aubert-Palace projette un autre film Erka-Prodisco : Le Pirate aux dents blanches. Elle n'est point banale l'histoire de son héros, Jeremie France, descendant d'une fa- Dans un cabaret où elle est grande vedette, Marquitta (M.-L. IKIBE) rencontre Vlasco (J. ANGELO) devenu danseur russe. mille de corsaires qui, ruiné, réussit le jour même à reconquérir la fortune et à épouser une adorable jeune fille qu'il aura protégée à leur place dans des rôles qu'ils extério- un métro qui roule sans cesse — les éclai- contre les entreprises d'un cousin sans risent à merveille, sont autant d'éléments fa- rages très nuancés et la composition sont scrupules. Les scènes de la fin au cours vorables à la carrière de ce bon film sen- des mieux venus. La scène un peu outrée desquelles le Jasper B. dernier refuge de timental auquel la Côte d'Azur a prêté son du déjeuner au Casino de Cannes est com- Jeremie, est bombardé à la fois par des cadre somptueux et pittoresque. pensée par la charmante scène de l'automo- batteries de terre, par des navires et par des Marie-Louise Iribe était une agréable et bile avec l'arrêt au bord de l'abîme où la avions, sont particulièrement bien réussies. fantaisiste Marquitta. Jean Angelo a de la voiture reste suspendue par l'effet d'un bai- Rod La Rocque interprète le rôle prin- distinction, de l'élégance et de l'émotion ser long et suggestif. cipal avec un brio endiablé. Mildred Har- dans son rôle du prince Vlasco, dit Coco. Le film est monté dans un bon effet, ris est sa charmante partenaire et Snitz Le public appréciera l'humour assez fin du néanmoins il y a peut-être quelques lon- Edwards fait là une excellente création. comique Debain, en grotesque chambellan. gueurs qu'une légère revision fera dispa- Le comédien de théâtre très apprécié, raître. JAMES WILLIARD. JETTA GOUDAL et KENNETH THOMSON dans Toison d'Or. L. F.

\ (jtfmagazine 220 221 CB^magazine Les Films de la Semaine Les Présentations me groupe électrogène, eliambre noire roulante, moteurs de toutes tailles dont les rondeurs sous TOUT VA BIEN ! Gnémagazine u Province «t i l'Étranger les couvertures font songer à des chevaux dans LA HORDE SAUVAGE leurs boxes. Interprété par MoNTY BANKS Film du Far-West Toutes ces voitures fraîchement mises au et VIRGINIA LEE CORBIN ARCACHON point pour M. J. Durand, prendront à la gare, De la lignée des grands films de l'Ouest, Avec les beaux jours, la saison s'affirme et les le lendemain, cinéaste et collaborateurs, venus cet excellent drame d'aventures nous bai- Ce film est certainement le meilleur du programmes des directeurs s'organisent. ici filmer des scènes de Biochi (la réalisation se petit bonhomme rond, Italien américanisé, Le Casino, consacré surtout à la danse, aux poursuivra en Corse). Bientôt, M. Vandal arri- gne en pleine atmosphère cavalière. Les jeux et aux tournées théâtrales, présentait à vera, puis, sans doute, Mme Germaine Dulac. beaux espaces, les ciels nuageux et, dans qui a donné au cinéma international, sinon l'écran L'Arabe, où Alice Terry et Eamon No- M. Maïcon nous dit son espoir de construire à la postérité, beaucoup de films comiques varro remportèrent un joli succès. sous peu ùn grand studio de prises de vues. II ce cadre incomparable, une horde furieuse Mais la salle vraiment cinéphile de la ville parle très posément, tout comme il conduit cette de chevaux sauvages, de « bronchos » dé- avec meilleure volonté qu'assurance. est l'Olympia, sous l'intelligente direction de petite auto en fuselage d'avion et, à côté de Celui-ci est assurément du meilleur co- M. Gustin. Il rious promet un programme des nous, au-dessus de la carrosserie et de la mer, ferlant comme une vague immense, ont de plus intéressants : Jim le Harponneur, Michel la casquette rigide et les traits de jeune premier quoi séduire le spectateur familiarisé avec mique. II fourmille en « gags » très influen- Strogoff, Carmen, Nana, Variétés, La Grande sportif se détachent sur le ciel... Volerions-nous cés par Charlie Chaplin. D'ailleurs, le film Parade, et bien d'autres grands films encore sont' sans ailes ? ce genre de films qui, depuis des années, annoncés. — Presque tous les films ont des rapports par- ne cesse de l'enchanter. lui-même ressemble, dans sa première par- ticuliers avec Nice (Nice anagramme de ciné). tie, au Kid de Chaplin, dont il a presque Souhaitons à M. Gustin de continuer dans Outre les œuvres nombreuses tournées ici — au Un très bon cavalier, monté sur l'un des cette voie qui ne peut que lui attirer la clientèle moins pour des raccords — et les films étran- plus beaux spécimens de la race chevaline, le sujet. Une petite héritière fuit ses pa- des amateurs de beaux spectacles. gers interprétant la Kiviera, il y a la personna- rents, ses tuteurs, qui veulent lui faire épou- Je ne veux point terminer cet exposé sans lité des scénaristes, metteurs eu scène, artistes, une histoire d'amour puérile et délicieuse, signaler une fois de plus à nos metteurs en etc., etc. Ainsi, L'Equipage, de Maurice Tour- une gracieuse ingénue complètent ce film ser un bellâtre qu'elle exècre, Et l'enfant scène et à nos capitalistes à quel point il est neur, intéressera' spécialement Nice parce que regrettable de voir un pays comme celui-ci J. Kessel fut un élève du lycée de cette ville ; très attractif. est recueillie par notre Monty Banks, le- vierge de studio. Ce serait leur Idéal pour une quel multiplie les prévenances, les atten- Mon Homme, réalisé en Amérique, parce que -fj^fc « ^ -:?'•>■'•■^ ' *** ■ grande cité du cinéma. Qui donc se décidera à Francis Carco est un hôte fidèle de la Riviera tions et les dévouements. Hélas ! La loi in- agir ? où se fixa son père. Et, l'an dernier,. Léonce IL. E. REINE DE NEW-YORK tervient pour reprendre la jolie jeune fille. Perret, en présentant Madame Sans-Gêne, qui CHERBOURG ne devait rien à la région, évoqua même les Interprété par MADCE BELLAMY Et, à la fin, l'enfant s'évade de nouveau Nous avons pu voir à Cherbourg, au cours de séjours de Bonaparte... avec son amoureux, et là intervient le train la saison qui vient de se terminer, les principa- — La récente visite de Sidney Chaplin au On reverra avec plaisir, cette semaine, la lancé à la catastrophe, où pendant une les œuvres qui ont passé à Paris. Il convient de Ciné Studio Ifut ici diversement commentée. souriante et spirituelle comédienne, Madge signaler tout d'abord le succès triomphal qu'a demi-heure, le public angoissé avec raison — Une bande. d'actualité réalisée par l'active Bellamy, dans un rôle de petite employée remporté dans notre région La Grande Parade. agence A. C. N. A. présenta au Paris-Palace, suit les mille trucs et tours de force acro- Ce film a en effet tenu l'affiche pendant au notre Reine de la Plage : Mlle Yvette Dubost, la new-yorkaise, qui devient une femme très moins trois semaines consécutives dans le pays, batiques des deux jeunes gens pour sortir toute jeune et gracieuse artiste de cinéma. admirée dans la grande ville de New- et c'est là un fait qu'il convient d'enregistrer, du train emballé. Renouvelé peut-être aussi car il ne s'était jamais produit auparavant. Le — Kirsanoff tourne actuellement au studio York, où elle brille par sa beauté et son film fut présenté presque en même temps qu'à Ingram les intérieurs de Sables. de Buster Keaton, Le Mécano de la Gé- élégance. L'amour agrémente de son bou- Paris et avec l'accompagnement musical et les — M. Jean Choux réalisera, à l'Isis de Snint- nérale, le film, sans grande personnalité, bruits de bataille. leversement photogénique ce film animé, Laurent, trois films de vulgarisation médicale est néanmoins un des plus comiques de ce Nous pûmes encore voir cette année, dans les sur des scénarios de Bochanowsld. joué, réalisé comme seuls les Américains trois salles de cinéma de la ville : Carmen, Les — Voici la distribution du Système Bédé : comédien qui est dans ce rôle à la fois Deniers Jours de Pompêi, La Châtelaine du Li- savent réaliser la comédie sentimentale. Dédé, Nilda Duclos, Lecourt-Scheix, Térof, Du- sentimental, ingénu et très courageux dans ban, Nitchevo et même nous eûmes le plaisir pont, Mylio, Max Duré. Notons des scènes luxueuses de dan- d'applaudir Mauprat et Le Pirate Noir à l'Om- ses prouesses au-dessus des abîmes et des nium Pathé avant Paris. . — Les groupes électrogènes de M. Machin cing, et le charme de jolies toilettes que rails. Parmi les grands documentaires, nous eûmes portèrent de la lumière à Marseille pour les pri- rehausse le chic de la vivante Madge Bel- La Croisière Noire et Force et Beauté. Lequel de ses de vues des Cinq Sous de Lavarède. Virginia Lee Corbin, poupée blonde et SIM. lamy, laquelle a trouvé là un de ses meil- nos cinémas nous montrera, la saison prochaine, délicieuse, pare le film de sa grâce frêle. Moana, qui a eu tant de succès à Pans ? ORLEANS leurs rôles. Enfin, cette saison passée fut riche en repri- C'est à Briare (Loiret) que Donatien va pro- AN STAR ses de toutes sortes : le Grand-Balcon reprit chainement tourner une seène de son film en ** . -, -o-o-^o ___0_0__L ' Madame Sans-Gêne, tandis que l'Eldorado nous cours d'exécution : Le Martyre de Sainte Maxen- PREMIER AMOUR, médienne en vogue, luxueuse et capiteuse, redonnait les douze petits films de Charlie Cha- ce. De passage de la Loire au Gué d'Argent par plin et que l'Omnia Pathé projetait à nouveau une armée gaulofse fuyant avec une troupe d^é- PREMIERE DOULEUR elle n'a pas de peine à provoquer une pas- La Buée vers l'or, KœnigsmarTc, Don X, fils de migrants devant les barbares ; les figurants se- sion^ folle chez un jeune étudiant poète, nV Zorro. . , ront recrutés à Briare et dans les fermes avoi- Interprété par L.YA DE PuTTI, GRETE MosHElM guré avec simplicité et sensibilité sincère par On dit que nous applaudirons cet hiver le sinantes, ainsi que les bestiaux. et WALTER SLEZACK. Napoléon de Gance et le Casanova de Mosjou- On parle de 200 cavaliers effectuant ce pas- Walter Slezack. Ce dernier, étudiant hon- kine Espérons que nous pourrons voir également sage. Ce sera un joli coup d'œil pour les Orléa- Qui n'a connu la première douleur du nête, est vite bouleversé par cette passion, Variétés, Faust et d'autres chefs-d'œuvre. Avant nais que ce spectacle très rare dans notre ré- premier amour ? Jolie idée d'une humaine que la prochaine saison commence, nous irons gion. et quand sa maîtresse le laissera, pour vo- demander leurs projets aux directeurs de ciné- ENOMIS. et sentimentale époque, celle de la jeunesse. ma de la ville et nous en informerons aussitôt ler vers d'autres amours plus représentati- ARGENTINE (Buenos-Aires) Sur ce délicat sujet, les Allemands ont réa- nos lecteurs. g^-pyE. ves, il voudra la tuer. Mais le bras d'une R Lors de son dernier voyage en Europe, le di- lisé une production pleine de belles choses maman arrêtera le geste de mort. On voit NICE recteur de la Mundial-Films s'est rendu acqué- et de fugitives impressions sensuelles. Natu- dans ce film le passage silencieux et dis- Devant le ciel et la mer : le maître des élé- reur des films allemands suivants : 111 Pecado rellement, puisqu'il y a Lya de Putti dans ments. Parfaitement, ce jeune aviateur a la de sor Tercsa (Le Péché de Sœur Thérèse), avec cret de la gentille Grete Mosheim, qui in- casquette de marin fait, pour beaucoup de ci- Imogène Robertson, Werner Pitts-Chau, Ellen ce film, c'est elle qui répand autour de son carne délicieusement une jeune étudiante néastes, la pluie et le beau temps. Veut-on du Kurti et Camille Von Hollay ; Aves sin nido vent, des vagues, des éclairs, des tempêtes, des (Oiseaux sans nid), avec Jenny Hasselquist, petit corps ondoyant le parfum de sensua- de 15 ans. Henri Stuart et Irène Krauss ; El Imperio de lité qui émane de toutes les scènes où, co- rayons de soleil ou de lune ? M. Maicon peut la Mujer (L'Empire de la femme), avec Edith L'HABITUE DU VENDREDI. tB Eosea et Frida Richard, et El Novio de la abue- Bans son domaine, BOUS sentons l'étroite dé- pendance de ses trois passions : aviation, ciné- . la (Le Fiancé de la grand'mère), avec Adda ma, mécanique. Là, voisinent aéroplanes, énor- Thierry et Lya Mara. 223 (ijjtfmagazine 222 ®£magazing

— Devant un public aussi nombreux que choi- un modèle du genre. C'est, on le devine, la Pit- Pourtant son intérêt parut se ranimer sou- cès. Au Coliseum, les comédies gaies attirent la taluga-Film, qui va y réunir son studio, ses bu- si, a été présentée, dans les principales salles de foule malgré la chaleur : après Adolphe Men- dain lorsque parut cette vedette de premier plan la capitale, la production de Cecil B. de Mille, reaux, ses laboratoires, ses magasins, épars jus- et pour laquelle on r.'avait pas fait tant de iou dans Au Suivant de ces Messieurs, c'est à qu'à ces jours, çà et là, intra et extra-muros, à Le Batelier de la Volga. Harold Lloyd que revient l'honneur de répandre battage : La TeiYe de feu. (Très intéressant do- — Après le succès obtenu lors de sa pré- la bonne humeur : il y parvient aisément en cause de la crise édilitaire qui a troublé trop cumentaire rapporté par la mission Castelnau.) sentation privée, Von Juan continue à passer interprétant Pour l'amour du ciel '., un film longtemps les grandes aggfomérations de notre Mais voici d'autres artistes, la gracieuse Bet- dans les principaux cinémas devant des salles très amusant déjà connu, du reste, à Paris. A Péninsule. Cette société veut marcher à pas de ty Bronson dans un épisode de la conquête de bondées. C'est une production en tous points re- l'Agora, La Cigale et la Fourmi, film qui a le géant sur la route de la notoriété, qui lui est l'or (L'Or Rouge) ; Betty Compson dans Fleur marquable et le public argentin, qui est plein double attrait d'être interprété par les intéres- déjà bien ouverte ; elle ne peut manquer de Blanche, dont le scénario rappelle un peu le li- d'admiration pour Barrymore, est accouru pour sants insectes que construit le patient inventeur la parcourir triomphalement. Ce sont les vœux vre Les Oiseaux d'Ebène (scène de l'incanta- applaudir à nouveau l'interprète du Docteur Je- Sfarévitflh et par Warwick Ward, sur qui un que forme tout le monde cinématographique ita- tion) ; John Gilbert, Eleanor Boardman et Ai- lien qui, dans les initiatives courageuses de M. Viïl et Mr. Hyde. drame récent a attiré l'attention du public. leen Pringle dans La Femme de don Juan, et — La firme cinématographique « Manzane- Pendant ce temps, Père Bon Cœur s'est trans- Stefano Pittaluga, dans sa perspicacité, dans son où il semble que la morale américaine ait voulu ra » a commencé à présenter, dans les princi- fin. discernement, a mis d'ailleurs, et depuis long- illustrer ce qu'écrivait Oscar Wilde : « Le seul porté à l'Albertum où il continuera certaine- temps, tout son espoir. paux cinémas de Buenos-Aires, la production in- ment à avoir tout le succès qu'il mérite par l'in- moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y titulée La Medalla del Torero (La Médaille du térêt du sujet et la perfection de son interpré- MARCEL GHERSI. céder... » Enfin, Sandra Milovanoff, Andrée Ro- Toréador), qu'elle avait passée en privé il y a tation. Au Caméo, Ben Hur vient de finir son UKRAINE lanne, Paul Jorge, Renée Cari dans Les Larmes linéique temps. C'est un des plus intéressants deuxième, mois et il m'a été impossible, jusqu'à M. Khelmo, qui était le président de Vufku, de Colette, scénario visiblement inspiré pour per- 111ms espagnols que nous ayiona 'connus durant ce jour, d'y trouver la moindre petite place aux vient de démissionner. C'est M. Choubi, le ci- mettre à ces interprètes des Misérables de re- ces derniers temps,. représentations du soir. nématographiste ukrainien bien connu, qui l'a trouver des rôles tout pareils à ceux qui nous Abondant en remarquables scènes de courses Enfin, signalons d'intéressantes présentations remplacé. émurent tant. Et dire que des gens prétendent de taureaux, la plus impressionnante est celle qui ont eu lieu ces jours-ci : Universal Film a — Ancien metteur en scène de Sovkino, Dzy- qu'on fait litière des goût du public ! Quelle où le fameux José Garcia, dit « El Algabeno », présenté Méfiez-vous des Veuves, Les Chercheurs ga-Vertov a signé un contrat de longue durée inconséquence, pùisqu'aussitôt qu'un film lui est sur le point de succomber après un terri- de sensations, J'suis l'beau blond et La Fâcheu- plaît, on le réédite à quelque variante près. Ce avec Vufku. Il commencera bientôt le film com- n'est pas qu'en enfer qu'il y a de bonnes in- ble coup de corne. se Aventure de M. White, films aux qualités di- mémoratif de la révolution en Ukraine. Parmi les interprètes, citons : Custodia Ro- tentions... verses, mais certaines, et l'Alliance Cinématogra- — Au studio de Jalta, le film Troij, d'après mero .dénommé « La Vénus de Bronze », et phique Européenne a présenté Princesse Czar- Constatons toutefois que dans Les Larmes de le roman de Majakodsky est commencé. Le dé- Colette, les artistes n'ont pas déçu et que le l'artiste Tina de Jarque. d-as, dont le succès ajoutera certainement enco- coupage de Jimmy-Niggins, d'après l'œuvre de — Au Ciné Callao, au Grand Splendid et au re à la popularité de l'opérette du même nom. cadre, ce paysage provençal tout inondé de lu- Grand-Palaisi La Chaste Suzanne attire un nom- Sinclair, sera bientôt terminé. mière blanche où les sombres cyprès montent breux public. — On annonce que le Coliseum va prochaine- — Au studio d'Odessa, on vient d'achever le quelque garde vigilante, ce cadre vaudrait à iTTi — Notre public a revu avec plaisir le remar- ment se transformer et deviendra un des plus film Les Petits Souliers, d'après Nicolas Gogol. seul qu'on l'allât voir. quable artiste qu'est Conrad Veidt dans L'Etu- grands cinémas de Bruxelles. — On travaille ferme dans tous les studios D'autre part, le théâtre des Variétés, à An- de Vufku. On compte qu'en novembre cette so- — Des reprises de valeur partout. Pourtant, . diant de Prague. Le film a obtenu un réel suc- au Colisée. en première semaine, un film de la cès. vers, a été acquis par un groupe qui l'a trans- ciétéi disposera de vingt nouveaux films produits formé.de fond en comble. Dans les nouveaux lo- en 1927. U. F. A. Cette puissante compagnie allemande a — Une nouvelle maison de productions natio- eu l'intéressante idée d'enregistrer une nouvelle nale.-: vient d'être créée, sous le nom de Carrua caux on trouvera un restaurant, un tea-rooni, une EUGENE DESfLAV. espèce de films, dont la trame romanesque ne Films. Elle a commencé a tourner, dans ses stu- brasserie, une pâtisserie et un cinéma. SUISSE (Genève) constitue pas le fond, mais sert bien plutôt de dios de la rue Boedo, 51, une comédie en sept Ce cinéma, dont l'ouverture aura lieu vers la prétexte pour agrémenter cette sorte de « do- Noël, prendra le nom de « Eoxy » (de. même Dans les filins dont le scénario est extrait de tietes, dont le titre provisoire est Ni siquiera un quelque roman connu, les artistes, 'dignes de ce cumentaire professionnel » qu'est présentement beso (Pas même un Baiser). que. la salle dirigée par Fox-Film à New-Ywfc). Un Cas étrange et qui dévoile le fonctionne- — Devant un énorme public, Hôtel Impérial Il sera de dimensions considérables et la direc- nom, s'efforcent de faire abstraction de leur ment parfait d'une des organisations les plus im- tion réunit les noms de MM. Spanoghe et de personnalité et de restituer le plus fidèlement portantes et les plus compliquées, celle de la n été présenté dans les principaux cinémas de possible les héros tels qu'ils ont été décrits dans la capitale. Pnepe, bien connus dans le monde cinématogra- police internationale. Une bande de cette môme — Avec Le Joueur d'Echecs, présenté dans phique. l'œuvre littéraire. compagnie nous avait déjà montré le travail Mais il arrive aussi, assez fréquemment, que los principaux cinémas, la cinématographie fran- P. M. utile des pompiers. Le film d'aujourd'hui nous çaise, qui a obtenu de si retentissants succès ITALIE (Naples) l'inverse se produise et qu'on édifie une histoire emporte, par de très suggestives images, dans ici durant ces deux dernières années, montre, pour permettre à une vedette renommée d'y fi- le monde de la justice. Le Paysan Joyeux, tel est le titre du film que gurer. Alors, et bien trop souvent, le scénario Point de départ : à Berlin, un lord écossais une fois de plus, sa puissante volonté de re- va tourner en Allemagne Mlle Carmen Boni, conquérir le premier rang qu'elle a perdu du- est inconsistant et ses bases si peu solides que meurt assassiné, croit-on. Aussitôt, comme une sous la direction, de notre excellent metteur en l'invraisemblace des situations et le remplissage montre bien réglée, tout le mécanisme judiciaire rant la guerre. scène Augusto Genina. — Dans quelques jours, on commencera à trop visible en font une œuvre sotte, à bâiller se met en mouvement : photographie des lieux, — On travaille activement, à la Pittnluga-. d'ennui. Seulement, il y a la vedette ! Et de» relève des empreintes digitales, transmission télé- tourner Fédération, film historique argentin dont graphique du signalement du coupable présumé, l'action se déroule à l'époque du tyran Eosas. Film, à la réalisation de deux grands films : spectateurs ont été attirés par son seul nom et Le Carnaval de Venise, avec Maria Jacobini la promesse de la voir une heure et demie du- déplacement de commissaires en Ecosse et en Les rôles principaux ont été confiés à Mlles Italie, poursuite de fugitifs par tous les moyens ('bita Foras, Angela Tapia et MM. Florentino comme protagoniste, et à la comédie Se non sono rant, quittes, après le spectacle à constater que mat H non li vogliamo. leur idole a bien <( baissé », sans se rendra mécaniques modernes, etc. Au moment où l'his- Deibene et Nelo Gosimi. toire semble terminée, elle rebondit. Pour que -— Prochainement, sortira en public, dans les — Nous sommes informés qu'une grande so- compte parfois que la cause initiale de ce pré- tendu fléchissement réside dans le manque d'in- ce film fût complet, il fallait bien montrer l'ef- principaux cinémas de la capitale, la produc- ciété américaine a obtenu la promesse de notre fort maximum, le déploiement des forces poli- tion argentine En la Patria de los Gauchos grand écrivain Gabriel d'Annunzio d'écrire un térêt du récit. cières, admirablement ordonnées. Aussi, assis- (Dans la ptttrie des Gauchos), légende argentine, scénario original d'un film qui aura pour pro- Qu'importe tout cela. La bande a fait recette. tons-nous à une tentative d'évasion de prison- donf le scénario est de M. Arturo A. Mathon, tagoniste notre belle actrice Elena Sangro. Nous L'on recommencera, soyez sûrs, et le public, qui niers. Les uns se répandent dans une forêt nvoi- qui est également le metteur en scène du film. ne savons pas encore si ce film sera tourné en- ressemble en ceci aux alouettes, se laissera pren- sinante. d'autres s'échappent sur un cours d'eau Dans ce film de .100 interprètes, la plupart tièrement ou en partie en Italie. dre au même miroir, au même procédé. ou autrement. ' Mais en vain. L'alarme a été Ceci' dit, il semble que nos directeurs de salles sont artistes du théâtre argentin. Pendant qu'on — Ces jours derniers est venu, à Naples, le donnée, et bien donnée. Une nuée de policiers à « tournait » cette production, l'acteur Vicente aient tous escompté un succès possible des filins pied, accompagnés de chiens admirablement metteur . en scène italien Mario Bonnard, qui de la semaine en faisant porter leur publicité Vita a eu deux eûtes fracturées à la suite d'une dirige une troupe allemande. Cette troupe a dressés, d'autres agents à bicyclette, à moto- ruade de son cheval. sur le nom des artistes, sans se soucier de la cyclette, à cheval, en canot, encerclent bientôt tourné beaucoup d'extérieurs à Pausilippe, à valeur de l'intrigue (à part l'Alhambra qui re- — La « Sociedad General Oinoinatografica » Capri et à Sorrente. lès fugitifs et les capturent comme poissons vient de présenter Hostros de Ninos (Visages prend une série de films d'un bon rendement, dans un filet aux mailles serrées. — Un incendie a détruit en partie, ces jours artistique ou commercial). C'est ainsi que nous d'Enfants), le célèbre film de . derniers, un autre établissement italien. Cette En 1906, on créa à Lausanne une chaire spé- Le film a plu à notre public qui a été conquis vîmes au Caméo L'Homme sur la Comète, ciale d'enseignement sur la police scientifique fois, c'est le tour de la « Luce », de Home. Heu- « une œuvre, dit le programme, qui recèle une (la seule ville, à ce moment, à posséder sembla- Immédiatement par l'action, par les paysages reusement les dégâts ne sont pas importants et merveilleux et aussi par le naturel des inter- quantité invraisemblable de prouesses téméraires ble chaire). il n'y a à déplorer aucune vie humaine ni au- et audacieuses, d'actes surprenants par leur Il semble dès lors tout indiqué de présenter ce prètes : Jean Forest, Victor Viha, Eachel De- cun blessé. virys, etc. hardiesse, tous exécutés sans truquage et sans film, d'une indiscutable moralité, partout où AXDREE AUDRAIN-REY. GIORGIO GENEVOIS. chiqué (sic), par le phénomène Lùciano Alber- l'on s'occupe des questions dé criminalogie. Les Turin tini, le plus élégant des acrobates cinégrapibi- honnêtes gens se réjouiront des moyens dont BELGIQUE (Bruxelles). Notre ville, devenue désormais pour l'Italie ques qui donne lé maximum de son talent de co-' dispose la police moderne, cependant que. pour Intéressante série de films, dans la plupart le centre de la production cinématographique, médien et d'acrobate aisé... » Et le public aurait d'autres, la peur du gendarme pourrait bien de- des cinémas. Au Victoria et au Ciné de la Mon- sera bientôt dotée d'un établissement qui, sous le mauvais goût de ne pas se déclarer satis- venir le commencement de la sagesse... naie, Le Fauteuil 47 obtient un très gros suc- tous les rapports, pourra être considéré comme fait ! EVA ELIFJ (jpmagazine 224 225 (^magazine

LE COURRIER DES LECTEURS Osiris. — Mille mercis pour votre offre ai- Tous nos lecteurs sont invités à user de ce «Courrier». Iris, dont la documentation mable, mais pourquoi passer par notre intermé- est inépuisable, se fait un plaisir de répondre à toutes les questions qui iui sont posé**. diaire ? N'importe quel hôpital sera heureux de recevoir ces numéros. Hyppoposs. — 1° Etablissements Contin- Nous avons bien reçu les abonnements de Mademoiselle Josette. ■— Je ne saurais vous souza : 403, rue des Pyrénées ; Etablissements Mmes Manon Grillet (Angleterre), Elaine Bigey encourager à envoyer des cadeaux à un artiste, Gaumont : 35, rue du Plateau ; Debrie, 111, (Thionville), BI. Lombardet (Leysin), Y. Lucas mais si vous tenez à le faire, que ce soit sous rue Saint-Maur. (Vichy), C. Bunaud (Crépieux), Salomon (Pa- le couvert de l'anonymat. J angelo. — Je ne peux, hélas ! vous renseigner, ris), Antonie Stara (Tchécoslovaquie), Andrée j'ignore tout de ce groupement. Mais donnez- Cavard Canti (Paris), Ywladys M. Edwards L'Amie Lisbeth. — « Qui veut noyer son chien moi votre adresse, je l'insérerai dans mon pro- (Surrey, Angleterre), J. Junod (Lausanne), V. l'accuse de la rage », dit-on : c'est le cas pour chain courrier, et sans doute un de nos lecteurs l'exemple que vous me citez. L'homme en ques- Bauvais (Paris), S. Chaussepied (Quimper), pourra-t-il vous donner satisfaction. Haute Couture Bizzo (Vincennes), et de MM. Alberto Armando tion pouvait porter ombrage à des confrères Igor Chêboldaïeff. ■— Lois Moran dont, avec dénués de talent qui lui ont suscité une que- raison, vous appréciez le très beau talent et qui 99 rite AURORE CKYSTAL, 9, rue de la Fidélité. — Pluie à vo- SAINT-FAUX, 73, rue Saint-Antoine. lonté* ; Monsieur Beaucaire. qui • rouie » ce» qualité» et celle d'être te- moins cher, livré ». domicile dana un élégant étui de Faites-en autant ; D'Atlantide. 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Georges -Charria, 103. Liguoro (Casanova) NANTES. — CINEMA JEANNE-D'ARC. Georges Lannes, 38. Gabriel Signoret. 81. BRUXELLES. — TRIANON- AUBERT-PALA- Maurice Chevalier, 130. Rod La Rocque, 221. 355 Dolly Grcy CINEMA PALACE, 8, rue Scribe. Maurice Sigrist, 200. e CE, 03, rue Neuve.— Les Voleurs de Gloire. Jaque Christian}', 107. Lila Lee. 137. 389 Léon Mathot (3 p.) NICE. APOLLO, 33, aven, de la Victoire. Milton Sills. 300. — CINEMA-ROYAL. Monique Chrysès, 72. Denise Legeay, 54. 390 Rouée Adorée FEMINA, 60, aven, de la Victoire. Simon-Girard, 19, 278. CINEMA UNIVERSEL, 78, rue Neuve. Ruth Clifford, 185. Lucienne Legrand, 98. V. Siiostrom, 146. 391 Sally O'NcU IDEAL, 4, rue du Maréchal-Joffro. • LA CIGALE, 37, rue Neuve. Ronald Colman, 259. Georgette Lbéry, 227. 392 Laura La Plante PARIS-PALACE. 54. aven, de la Victoire. Pauline Starke. 243. CINE-VARIA, 78, r. de la Couronne (Ixelles). William Collier, 302. Max Linder, 24, 298. 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QUEEN'S, HALL CINEMA, porte de Namnr: Gilbert Dalleu, 70. Douglas Mae Lean, 241. Ernest Torrence, 303. 397 Gabriel Gabrlo RAISMFS (N»nl). — CINEMA CENTRAL. BUCAREST. — ASTORIA-PARC, bd Elisabeta. Lucien Dalsace, 153. Ginette Maddie, 107. Jean Toulout, 41. 398 Nilda Duplessy RENNES. — THEATRE OMNIA. pl. Calvaire. BOULEVARD PALACE, boulevard Elisabeta. Dorothy Dalton, 130. Gina Manès, 102. R. Valentino, 73, 164, 399 Armand Tailler ROANNE. — S\LLE MARIVAUX. CLASSIC. boulevard Elisabeta. Viola Dana, 28. Ariette Marchai, 142. 200. 400 Maë Murray (3» p.) ROU^N. — Ot VMPIA. 20. rue Saint-Sever. FRASCATI, Calea Victoriei. Bebe Daniels, 121, 290, Vanni Marcoux, 189. Valentino et Dorls 401 Charlie Chaplin TTTEATPE-OMNXA, 4. ipl. de la République. CHARLEROL — COLISEUM, r. de Marchienne. 304. June Marlove, 248. Kenyon (dans Monsieur (Le Cirque) ROYAL-PAT.ACE, J. Brnvnv (f. Th. des Arts) GENEVE. — APOLLO-THEATRE. Marion Davies, 89. Percy Marmont. 205. Beaucaire), 182. , 403 S. Milovanoff (2° p.) TIVOLI-CTNTilMA de MONT-ST-ATGNAN. CAMEO. Dollv Davis, 139, 325. Sliirley Ma&on. 233. Valentino et sa femme, 404 Tramel ROTAN. — TfOVAN-CINE-TTIEATBE (D. m.) CINEMA-PALACE. . - Mildres Davis, 190, 314. Edouard Mathé, 83. 129. 405 R. Colman (2e p.) Jean D-ax. 147. SATNT-C" vvrnND. — SALLE MARIVAUX. CINEMA ETOILE, 4, rue de Rive. Déon Matliot, 15, 272. Virginia Yalll, 291. 400 R. Colman (3« p.) Prisci-lla Dean, 88. De Max, 03. SATNT-FTrwNvrp. — WAMTLY- THEATRE. LIEGE. — FORUM. Charles Vanel, 219. 407 Vilma Banky (1". p.) Jean DeheMy, 208. Maxudian, 134. Simone Vaudry, 254. S.VTNT-"»Vn TRE. — CTNEMA. TiOS SANTOS. MONS. — EDEN-R OURSE. 408 Vilma Banky (2« p.) A Carol Dempster, 154. Thomas Meighan, 39. Georges Vaultier, 119. SAINT-vrwv — TJTWATrJF, MUNT^TPAL NAPLES. — CINEMA SANTA LUCIA. 409 Vilma Banky (3^ p.) Kegiuald Denny, 110, Georges Melchior, 20. El-mire Vautier, 51. SAINT-QUENTIN. — KUPSAAL-OMNIA. NFUCHATEL. — CINEMA-PALACE. 410 Vilma Banky (4» p.) 295, 334. Raquel Meller, 160, 105, Florence Vidor, 132; 411 Catherine Hessling Desjardins, 68. 339 Br\iant Wasbburn, 91. (A'OHU) Gaby Deslys, 9. Claude Mérelle, 22, 312. Lois Wllson, 237. 413 Eve Francis Jean Deviaide, 127. Sandra MilovanofE, 114. Claire Windsor, 257, 333. 412 Louis Lcreh (Carmen) C I N R M A S Raehel Devirys, 53. Mistinguett, 175, 170. Pearl White, 14, 128. France Dhélia, 122. 177. Tox Mix, 183, 244. Yonnel, 45. 414 Génlca Missirio DflllRAIY Cinémas modernes: 1.300 plaees Richard Dix, 220, 330. Blanche Montel, 11. 415 Jean Angelo (3° p.) ARMEMTIEREQ Ciné-Concert, 400 places Donatien, 214. CoUeen Moore, 178, 311. Jackie Coogan dans Oli- 410 Gaston Modot nUUDHIA assises prix 375.000 fr.; 800 pla- HnlVIOllllZnr.0 assises. A saisir, 150.000 Huguette Duflos, 40. Tom Moore, 317. vier Twist (10 cartes). 417 Lilian ConstantinI ces assises, prix 250.000 fr.; 800 places assi- francs, bâtiment compris. Régine Dumien, 111. Antonio Moreno, 10-8, 282. Raquel Meller dans Vio- 418 Maurice de Féraudy ses, prix, bâtiment compris, 350.000 fr. Billie Dove, 313. Mosjoukine, 93, 169, 171, lettes Impériales (10 419 Emmy Lynn J. Evremond, 80. 326. cartes). 420 André Luguet D. Fairbanks, 7, 123, Jean Murât, 187. Mack Sennett Girls (12 c.) 421 Edith Jehanne iiui c 168, 263. Maë Murray, 38. DERNIÈRES NOUVEAUTÉS (/oueur d'Echecs ) inéma luxueux, centre DOUAI '' William ^Farnum, 149, Cannel Myers, 180. 422 Pierre Blanchar VALENCIENNES Sfille , 800 plnres assises, select. Prix 1.200.000 francs à dé- 240. . Conrad Nagel, 232, 284. 349 C. Dullin (Joueur d'Echecs) matériel neuf, long bail. Prix, 280.000 francs. battre. Louise Fazenda, 201. Nlta Naldi, 105. (Joueur d'Echecs) 423 Maurice Schutz Genev. Félix, 97, 234. S. Napierkowska, 229. 350 Esthcr Ralston 424 Camille Bert Jean Forest, 238. Violetta Napierska, 277. 351 Maë Murray (2" p.) (Joueur d'Echecs) Pauline Frédéric!;, 77. René Navarre, 109. 352 Conrad Veidt 425 Louise Lagrange PAMRRAI Ciné-Theâtre. 12<>0 places assl nri piniir A proximité Maubeuge. Cinéma Firmin Gémier, 343. Alla Nazimova, 30, 344. 353 R. Valentino (Femme Nue) UrimDnHI ses, matériel estimé 200.000 fr Hoot Gîbson, 338. Pola Negri, 100, 239, (Fils du C'heik) 420 Doublepatte et ULLullJUL rie 420 places assises. A saisir John Gilbert, 342. 270, 286, 306. 354 Jolinny Hines Pataclion Prix, 450.000 francs. de suite, 35.000 francs belges. Pour tous renseignements, s'adresser à « CINEMAGAZINE » qui fera suivre. Adresser les Commandes, avec le montant, aux PUBLICATIONS JEAN-PASCAL, 3, rue Rossini, PARIS Imprimerie de Cinémqgaâine, 3. rue Rossini, Paris (9«). —-Le Directeur-Gérant : JEAN-PASCAL. 'Prière d'indiquer seulement les numéros en en ajoutant quelques-uns supplémentaires destinés à remplacer les cartes qui pourraient momentanément nous manquer. LES 20 CARTES, franco : 10 fr. (Les commandes de 20 minimum sont seules admises.) 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