OPPB Plaquette 2009 INTERIEUR
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Tout OPPB Concerts de Musique de Chambre Concert du Nouvel An des Musiciens de l’OPPB Donne accès aux 9 concerts symphoniques et BILLETS A L’UNITÉ aux 7 concerts de musique de chambre. BILLETS A L’UNITÉ Tarif plein 15 € € Tarif plein 274 Tarif plein 10 € Tarif jeune et abonnés 6 € € Tarif réduit 230 Tarif jeune 6 € Tarif Passeport Culturel et Sportif 12 € € Tarif spécial 115 Abonné « Tout OPPB » gratuit Tarif jeune 85 € Tarif Passeport Culturel et Sportif 218 € Concerts “Sons et Brioches” (Tarif applicable aux détenteurs de la carte) BILLETS A L’UNITÉ : Concerts Etudiants Les concerts de musique de chambre des Tarif plein 12 € GRATUITS sur réservation et présentation musiciens de l’OPPB sont offerts aux de la carte Étudiant. Tarif jeune et musiciens 6 € abonnés “Tout OPPB”. L’équipe administrative Infos de l’OPPB Crédit photographique pratiques Jean-Louis Duzert Directeur musical : Fayçal Karoui Directeur artistique délégué: Frédéric Morando Abonnements Conception graphique/mise en page du 8 juin au 12 septembre inclus. Assistante de direction : Pascale Serrano Atelier In8 - Serres-Morlaàs Impression sur papier recyclé Où s’abonner Imprimerie Ménard - Toulouse Directeur administratif : Laurent Meissel Office du Tourisme et des congrès de Pau Adjointe administrative : Joëlle Castets Place Royale - 64000 Pau - Tél. 05 59 27 27 08 Photographie Martine Lignières Cassou Chargée du projet éducatif : Valérie Artigas Renseignements © Didier Sorbé Tél. 05 59 80 21 30 - Fax 05 59 80 31 15 Crédit photographique solistes Régisseur : Cyril Palas [email protected] - Site : www.pau.fr Philippe Schlienger - Laure Vasconi - Thierry Cohen Régisseur technique : Jérôme Cazenave Hôtel de ville - Place Royale - 64000 Pau Eric Fougère - Thomas Geffrier - Michel Garnier J.J. Gourdon - Andrew French - Fabrice Boissiere Un concert, c’est bien sûr des musiciens, de la musique, Mozart pour tous mais à chacun son Mozart! de la lumière ; mais un concert, c’est aussi une salle dans l’ombre qui vibre et partage des émotions fortes. La musique a ceci de magique qu’elle procède Côte à côte, sans souvent se connaître, un concert réu- tout à la fois du collectif le plus fort et de l’intime nit des sentiments individuels réveillés par le souvenir le plus secret. Le bleu d’une pupille qui se voile, d’une musique que l’on a déjà entendue, des larmes un poil qui se hérisse, un sourire qui progressive- cachées, des sourires émerveillés devant les prouesses ment éclaire un visage, deux regards brillants et d’un soliste ; une salle de concert c’est aussi des bravos complices qui se croisent… mille émotions indivi- et applaudissements collectifs, parfois debout. C’est duelles, diverses et contradictoires envahissent soudainement une salle pour créer l’Emotion commune et partagée: celle du concert. cette émotion du « vivre ensemble », de l’aventure par- Car ces mêmes notes qui nous unissent le temps d’une soirée sont comme autant de tagée, que l’on garde en nous pour longtemps et que petites madeleines musicales et font résonner en chacun de nous des histoires singuliè- l’on ramène jusqu’à chez soi. Nous avons tous besoin res. Ainsi le même concerto de Mozart renverra l’un à l’éblouissement du premier matin de ces moments-là. d’une rencontre amoureuse quand il réveillera chez l’autre la douleur d’une lettre de rupture. Lui, sera ému aux larmes par ce trio de Schubert car il évoque soudainement Une salle de concert, c’est bien sûr l’Auditorium Alfred de Vigny du Palais l’odeur de cannelle de son enfance évanouie. Elle, elle sourit car cela lui rappelle sa Beaumont, lieu de résidence de l' Orchestre, le Zénith, le Théâtre Saint Louis, copine de lycée et leurs premières virées au cinéma quand elles avaient vu Barry mais c’est également une salle de classe, un service de l’hôpital, une cour de Lyndon… Quant à cette symphonie de Beethoven c’était celle que mon père écoutait promenade ou la bibliothèque de la maison d’arrêt. L’ambition politique que dans la voiture le matin en me déposant à l’école. la Ville de Pau porte avec la culture en général et avec l' Orchestre en parti- La musique cristallise notre rapport au temps: le temps présent heureux et évanescent, culier est justement, accompagnée de l’exigence indispensable, de proposer de l’écoute partagée qu’il nous faut saisir et vivre pleinement pour le ranger dans le à tous ces émotions primordiales à la vie de chacun. temps long et sélectif de la mémoire; temps que nous inscrirons pour, au final de nos existences, dérouler sur un tapis de notes, les joies, les rires, les amours et les deuils de Debout, entre cette salle obscure, tendue vers la musique, et la scène sur vies bien remplies. Mais avant le point final il nous reste le temps inconnu mais magni- laquelle les musiciens s’expriment, se trouve le chef d’orchestre. Fayçal est ce fique d’un futur à inventer. Cela s’appelle le désir et la joie impérieuse de vivre. Et la trait d’union entre la musique et nous tous. musique a son mot à dire dans cette aventure car il y a des symphonies qui réveillent en nous des envies d’ailleurs et de voyages, et déploient sur l’écran panoramique de nos pensées, des paysages de steppes infinies, de villes aux coupoles enneigées ou Il n’y a pas des publics, il y un public : Nous. de cités orientales étincelantes qu’il nous faudra bien un jour visiter… car il y a des val- ses qui nous invitent à renaître à l’amour et à naviguer sur les fleuves d’Europe cen- C’est avec fierté que je vous présente la saison 09/10 de Notre Orchestre. trale… car il y a tout simplement des musiques prêtes à nous accompagner dans nos Je vous souhaite à tous, musiciens, public, une saison musicale pleine d’émo- rêves et nos projets les plus fous. Il suffit juste d’ouvrir nos cœurs pour les accueillir. tions profondes et partagées. L’expérience musicale est comme la rencontre amoureuse: elle nous guette au coin de la rue et, comme elle, la plus belle est celle qui n’existe pas encore et qu’il nous reste à vivre et à inventer. Martine Lignières-Cassou Fayçal Karoui Députée-maire de Pau Directeur musical e Compositeur en résidence 2009-2011 Guillaume Connesson (1970) par Grégoire Hetzel Guillaume Connesson a étudié le piano, l’histoire de la musique, l’analyse et Il est actuellement compositeur associé au Royal Scottish National la direction de chœur au Conservatoire National de Région de Boulogne- Orchestra et sa musique orchestrale est régulièrement jouée par de nom- Billancourt, ainsi que l’orchestration au Conservatoire National de Paris. breux orchestres américains (Washington, Atlanta, Houston, Cincinnati…) Parallèlement à ses études, il a pris conseil auprès de Marcel Landowski. Il et européens. est actuellement professeur d’orchestration au Conservatoire National de Guillaume Connesson est l’un des jeunes compositeurs les plus doués à Région d’Aubervilliers. l’heure actuelle. Ses œuvres ont été très vite appréciées des mélomanes En 1998, il obtient le prix Cardin de l’Institut de France pour Supernova et et des interprètes, des Fêtes du solstice pour orchestre, jouées au Théâtre en 1999 le prix Nadia et Lili Boulanger. En 2000, il obtient le prix de la des Champs-Elysées en 1992, au Night-Club (1996), pour lequel il a été SACEM, en 2001, une bourse de la Fondation Natexis et en 2006, le nommé aux Victoires de la Musique. Grand Prix Lycéen des Compositeurs. Des commandes ont été à l’origine de la plupart de ses œuvres, comme Son oreille sûre, son sens de la forme et de l’orchestre se sont d’abord Supernova (Orchestre Philharmonique de Montpellier, 1997), Athanor développés auprès des meilleurs maîtres, qu’il a côtoyés dès son plus (Chœur et Orchestre National de France 2004) ou récemment Une Lueur jeune âge, grâce aux disques et aux partitions. Ainsi Couperin, Wagner, dans l’Age sombre (Royal Scottish National Orchestra, 2005), Aleph Strauss, Debussy, Ravel, Stravinsky, le Messiaen de la Turangalîla- (RSNO, 2007), et The Shining One (2009, concerto pour piano créé par Symphonie, mais aussi Penderecki, Orff et surtout John Adams, ont été ses Jean-Yves Thibaudet). maîtres. L’école buissonnière l’a amené aussi à prendre au sérieux des Une monographie de musique de chambre est sortie janvier 2005 regrou- musiciens de cinéma comme Bernard Hermann ou John Williams, ou pant un CD et un DVD (chez BMG) : elle obtient un « choc » du journal Le encore le funk de James Brown. Monde de la musique ainsi qu’un 10 de Répertoire-Classica. Une seconde monographie consacrée à sa musique orchestrale et vocale sort en septem- On pourrait tout à fait qualifier la musique de Connesson de "baroque". bre 2006 par l’Orchestre National de France et le Choeur de Radio-France Prise dans un mouvement unique et sans fin, elle se déroule volontiers (collection « Densité 21 »). dans des formes à compartiments, ne cessant de se renouveler d’une sec- Il a été en résidence avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (de tion à l’autre, foisonnant d’idées rythmiques et mélodiques s’engendrant 1999 à 2003) pour lequel il a écrit une symphonie vocale Liturgies de l’om- les unes les autres, se répondant, de pupitre en pupitre, dans une poly- bre et un poème symphonique L’appel du feu. En 2003 il est le compositeur phonie virtuose. Récemment son langage adopte un cheminement plus invité du Festival d’Auvers-sur-Oise. dramatique, plus contrapuntique et plus chromatique aussi, pour former un climat tantôt impressionniste, tantôt violemment expressionniste.