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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE de TLEMCEN Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers

Département d’Ecologie et Environnement

Laboratoire de recherche d’Ecologie et Gestion des Ecosystèmes Naturels

MEMOIRE

Présenté par

M. OSMANI ABDESSAMAD

En vue de l’obtention du

Diplôme de MASTER

En : Ecologie

Thème

Contribution à l’étude phytoécologique de Noaea mucronata(Forssk.) Asch. & Schweinf.(Amaranthacées) dans la région de Bouhlou

Soutenu le 14 / 06 / 2017, devant le jury composé de :

Président M. BENABADJI Noury Professeur Université de Tlemcen

Encadreur Mme SARI-ALI Amel M.C.A Université de Tlemcen

Examinateur M. BOUABDELLAH Hamza M.A.A Université de Tlemcen

Remerciements

Au terme de ce travail, il m’est particulièrement agréable de remercier toutes personnes ayant contribué de près ou de loin à la réalisation de cette modeste recherche.

Bien sûr, la personne que je souhaite remercier en premier lieu est madame A. Sari-Ali, Maître de conférences à la Faculté des Sciences de la nature et de la vie, des Sciences de la terre et de l’univers, de l’Université Abou-Bakr-Belkaid de Tlemcen, pour son encadrement, ses précieux conseils, ses encouragements qui m’ont permis de réaliser ce travail, ses critiques constructives et sa confiance. Je voudrais également saluer ses qualités "humaines", mais aussi sa compréhension et son soutien dans les moments difficiles.

Monsieur N. BENABADJI, Professeur à l’Université de Tlemcen, Département d’Ecologie et Environnement qui nous a fait l’honneur de présider ce jury, qu’il trouve ici toute ma gratitude.

Monsieur H. BOUABDELLAH, Maître- assistant à la Faculté des Sciences de la nature et de la vie, des Sciences de la terre et de l’univers de l’Université Abou-Bakr-Belkaid de Tlemcen pour avoir accepté d’examiner ce travail.

Je remercie aussi Mademoiselle A.BENSOUNA, doctorante à l’Université de Tlemcen, pour son aide, ses conseils et son soutien.

Je remercie aussi Monsieur B. BABALI, Maître de conférences B à l’Université de Tlemcen, pour ses conseils et son aide dans l’identification des espèces.

Monsieur F. Hassani, Maître de conférences A à la Faculté des Sciences de la nature et de la vie, des Sciences de la terre et de l’univers de l’Université Abou-Bakr-Belkaid de Tlemcen pour ses encouragements et ses orientations.

Mes sincères remerciements sont adressés aussi à Madame R. CHRIF, Ingénieure du laboratoire de Pédologie.

Enfin, mes remerciements les plus chaleureux à mes parents, qui m’ont toujours aidé, orienté et encouragé pour terminer mon parcours académique et pour la réalisation de ce mémoire. DEDICACE

A mes très chers parents, pour leurs encouragements aux moments difficiles, pour leur amour, leurs sacrifices et patience qu’ils ont toujours manifestée à mon égard, qu’ils trouvent ici le témoignage de mon profond respect et de ma plus grande gratitude. Que ce mémoire soit un moyen d’exprimer ma reconnaissance et mon éternelle affection pour leur dévouement et pour leur soutien.

A toute la famille OSMANI ET AMMARI,

A tous mes oncles, à toutes mes tantes et cousins,

A mon frère Abderrahmane,

A mes amis BOUYACOUB.M et BENYAMINA.K,

A mes amies ainsi qu’à tous les étudiants de ma promotion,

A tous ce qui m’ont apporté une aide de près ou de loin.

Introduction générale

______

1 Introduction générale

Introduction générale

La région méditerranéenne abrite une diversité biologique de première importance. En raison de sa situation particulière et de l’impressionnant gradient bioclimatique Nord-Sud qui la caractérise, l’Algérie offre des opportunités exceptionnelles pour l’évaluation et pour la compréhension des mécanismes impliqués dans la diversification et l’adaptation des plantes en relation avec l’évolution de leur environnement (Amirouche et Misset, 2009). Les terres arides et semi arides représentent un tiers de la surface du globe. Dans ces zones, la salinité des sols et des eaux d’irrigation est l’un des facteurs limitatifs de la productivité végétale et du rendement agricole (Zid et Grignon, 1991; Baatour et al., 2004 in Ouiza et al., 2010). Une étude sur le schéma d'utilisation des terres mondiales révèle que 7% de la superficie terrestre du monde, s'élevant à 1000 millions d’hectares, est devenu saline (Tester et Davenport, 2003 in Jithesh et al., 2006).

Les sols salés sont impropres à la croissance de la plupart des plantes, et seules persistent les espèces susceptibles de supporter la salure qui, étant alors débarrassées de la concurrence des autres plantes, deviennent dominantes. La famille des Chénopodiacées fournit le contingent majoritaire dans ces types de peuplements; beaucoup de ses représentants halophiles ont une apparence de plantes grasses à rameaux articulés, comme les salicornes formant le fond de la végétation de la Camargue. Certaines espèces, peu nombreuses d’ailleurs, supportent des teneurs de 1 à 3% de sel dans le sol, mais le caractère halophile de la végétation apparaît déjà pour des teneurs inférieures à 1% (Ozenda, 1982).

Les halophytes sont un groupe d’espèces végétales spécialisées du point de vue écologique, physiologique et biochimique, se développant sur des substrats salés, capables de produire des masses vertes et des graines pendant la période de vie (Aronson, 1985; O'Leary, 1985; Shamsutdinov, 1993 in Shamsutdinov (a) et Shamsutdinov (b), 2008).

Les études scientifiques sur les environnements salés ont porté sur des voies différentes: la caractérisation et le fonctionnement physico-chimique des sols salés, l’adaptation et la tolérance des végétaux au stress salin, soit les deux, donnant naissance à des travaux se basant sur les relations sol-végétation. Parmi ces travaux, nous pouvons citer ceux réalisés sur le bassin méditerranéen, l’Algérie et sur l’Oranie en particulier, il s’agit de : Simonneau (1961), Djebaili (1970, 1984), Ruellan (1970), Franclet et Le Houérou (1971), Gauchet et Burdin (1974),

2 Introduction générale

Billard et Binet (1975), Pouget (1980), Aimé (1991), Benabadji (1991,1995, 1999) et Sari- Ali (2004). Les halophytes sont essentiellement des Angiospermes représentées par la famille des Amaranthacées avec les genres Atriplex, Obione, Salicornia, Suaeda, Salsola. La présence de fortes concentrations en sels dans l'environnement induit des comportements nouveaux chez la plante. Deux problèmes vont se poser à elle : d'une part le sel contrarie son approvisionnement en eau et d'autre part elle doit contrôler son contenu en sel qui ne peut dépasser un seuil toxique, variable d'une halophyte à l'autre. La plupart des halophytes présentent des organes aériens charnus ou succulents, caractères xéromorphes assez analogues à ceux que l'on trouve chez les végétaux vivants en milieu aride. Cette convergence de forme est due à la présence de sels responsables d'une baisse du potentiel hydrique de la solution du sol et rendant l'eau moins disponible pour les plantes. Ceci correspond à une sécheresse qualifiée par certains auteurs de « physiologique ». La morphologie et la structure des halophytes sont adaptées dans le sens d'une économie d'eau permettant à ces plantes de vivre dans des conditions d'alimentation hydrique difficiles. Le problème est d'avoir de l'eau en quantité suffisante, assez longtemps, et de l’utiliser au mieux. La mise en réserve de l’eau, les feuilles transformées en organes de réserve expliquent le phénomène de succulence observé chez les halophytes.

Aussi, cette étude porte sur une contribution à la phytoécologie de Noaea mucronata, halophyte appartenant à la famille des Amaranthacées, au niveau de deux stations de la région de Bouhlou (Wilaya de Tlemcen).

C’est ainsi que ce travail s’articule autour de 6 chapitres qui traiteront respectivement :

 Biologie de Noaea mucronata  Etude du milieu physique  Bioclimatologie  Pédologie  Etude floristique  Morphométrie

3

Chapitre I ______Biologie de l’espèce

4 Biologie de l’espèce

I.1.Généralités

I .1.1. Caractères généraux des Amaranthacées (Chénopodiacées)

I.1.2. Caractères généraux du genre Noaea

I.1.3. Aire de répartition de l’espèce : Noaea mucronata

I.2. Systématique de Noaea mucronata

I.2.1. Classification

I.2.2. Synonymes

I.3.Organographie

I.3.1. Partie aérienne

I.3.1.1. Tige et rameaux

I.3.1.2. Feuille

I. 3.1.3. Inflorescence

I.3.1.4. Fruit

I.3.2. Partie souterraine

I.4. Exigence pédoclimatique

I.5. Intérêt de Noaea mucronata

Conclusion

5 Biologie de l’espèce

I.1.Généralités

I .1 .1. Caractères généraux des Amaranthacées (Chénopodiacées)

Amaranthacées ou est une famille de plantes appartenant à l’ordre des .

Les Amaranthacées sont représentées par plus de cent genres et 2400 espèces; celles-ci représentent ¼ des halophytes dans le monde et comprennent à la fois, des plantes ornementales (Amarante queue-de-renard), des adventices indésirables dans les cultures dites plantes invasives et des plantes servant à l’alimentation humaine ou du bétail. Ce sont des plantes de terrains salés, buissonnantes rarement des herbes (Ozenda, 1991), vivant surtout sous les climats arides et semi-arides.

Pour la classification phylogénique, plus de la moitié des espèces qui la composent appartenaient, dans les classifications traditionnelles dont celle de Cronquist, à la famille aujourd’hui invalide des « Chénopodiacées ».

Selon Ozenda (1991) cette famille est caractérisée d’un point de vue floristique par :

 Des fleurs petites sans pétales avec 2 à 5 sépales peu visibles cachés en partie sous les bractées; la floraison est en général automnale; hermaphrodites ou unisexuées par avortement, ou parfois nettement unisexuées (Maire, 1962) ;  Un périanthe formé de cinq pièces, persistant autour du fruit;  Des étamines en nombre variable, généralement inférieur à cinq;  Un ovaire supère comportant une seule loge, contenant un ovule, généralement surmonté de deux stigmates qui se transforme en un akène, un polyakène ou une capsule déhiscente;  La graine est ordinairement aplatie en une lentille (réniforme), disposée suivant les genres dans un plan vertical ou horizontal. Elles sont soit lisses soit verruqueuses.

Selon Dupont et Guignard (2007) les fleurs sont très petites, disposées en cymes contractées souvent regroupées en panicules.

La formule florale : 5T + 5E + 3C ouverts (parfois 2C). Les stigmates sont libres et bien développés.

T :Tépale, E : Etamine, C : Carpele

6 Biologie de l’espèce

I.1.2. Caractères généraux du genre Noaea

I.1.2.1. Position systématique

Noaea est un genre de plantes à fleurs de la famille des Amaranthacées, il est l’un des 36 genres de la sous familles des et qui sont indigènes à des parties de l’Afrique du Nord, le Moyen orient et de nouveaux enregistrements à la limite de son aire de répartition peuvent indiquer une propagation supplémentaire (par exemple dans le sud de la Russie) (Missouri botanical Garden, 2009).

I.1.3. Aire de répartition de l’espèce : Noaea mucronata

Noaea mucronata (Forssk.) Asch. &Schweinf, 1887) est une espèce envahissante des parcours arides et semi- arides, d’une grande partie du bassin méditerranéen, y compris toute la région côtière de l'Afrique du Nord, du sud-est de l'Europe, de la Turquie et de l'Asie occidentale. Elle est également présente en Crète et dans les îles de l'Égée orientale, elle est très répandue en Iran, notait Isfahan (Mirghaffari, 2005) et dans la Province de Yazd (Maybodi et Arzani, 2005; Maybodi et al., 2007) et à l'est du Turkménistan (Missouri Botanical Garden, 2009). À l'extrême sud de son aire de répartition, elle est présente dans l'est de l'Arabie Saoudite et dans les montagnes d'Oman (Ghazanfar et Fisher, 1998) et on peut donc s'attendre à ce qu'elle soit présente dans les Émirats Arabes-Unis. En outre, notant sa présence à travers l'Afrique du Nord, elle est également susceptible d'être présente en Algérie, au Maroc et en Egypte. Elle a d'abord été enregistrée dans le sud de la Russie en 2000 (Mavrodiev et Sukhorukov, 2000). Cet arbuste vivace peu étudié n'est pas encore introduit dans d'autres régions, mais présente un risque potentiellement élevé si elle est introduite accidentellement.

On retrouve cette espèce généralement au niveau des clairières, des forêts, des broussailles et des steppes rocailleuses dans les régions semi-arides et arides (Maire, 1962). Elle a été classée comme chamaephyte et xérophyte non succulente et peut tolérer de longues périodes de sécheresse et de températures élevées, ainsi que des gelées occasionnelles d'hiver. Elle pousse du niveau de la mer à des altitudes supérieures à 1000 m. À l'extrémité orientale de sa zone indigène en Iran, Elle semble tolérer un climat qui n'est pas typiquement méditerranéen.

7 Biologie de l’espèce

I.2. Systématique de Noaea mucronata

I.2.1.Classification Règne : Végétal

Embranchement : Spermaphytes

Sous-Embranchement : Angiospermes

Classe : moyennes

Sous-classe : Pré-astéridées

Ordre : Caryophyllales

Famille : Amaranthacées (Chénopodiacées)

Genre : Noaea

Genre / Espèce : Noaea mucronata (Forssk.) Asch. & Schweinf.

I.2.2. Synonymes

Il y a quatre synonymes de Noaea mucronata enregistrés par Maire (1962) :

 Salsola mucronata Forssk.;  Noaea spinosissima (L. fil.) Moq.;  Anabasis spinosissima L.;  Salsola camphorosmoides Desf.

I.3. Organographie

Noaea mucronata forme des touffes denses atteignant 0,5m maximum.

I.3.1. Partie aérienne

I.3.1.1 Tige et rameau

C’est un arbuste épineux faiblement ramifié de 30-40 cm de haut, glabres, rameux dès la base. Tronc et branches couverts d’un rhytidome gris ou gris-brun, fissuré; branches dressées ou ascendantes, portant des rameaux courts, étalés, spinescents. Rameaux ± flexueux et ramules jaunes verts, un peu anguleux, ± papilleux – scabres, devenant ocracés pâles après lignification (Maire, 1962).

8 Biologie de l’espèce

Périanthe à 5 segments, le fructifère à ailes transversales, large de 6-7 mm, blanchâtre ± lavé de rose. 5 étamines et pas de staminodes (Quezel et santa, 1962) (Fig.1).

Source : Maire (1962)

Fig. 1 : Noaea mucronata

9 Biologie de l’espèce

I.3.1.2 Feuilles

L’adaptation au milieu s’accompagne d’une réduction des fleurs et des feuilles. Feuilles entre 0,5-1,0 cm de long, glabres, alternés, linéaires, rigides, carénés et très étroites, cylindriques ou filiforme et mucronate à base engainante, élargie, calleuse et décurrente sur la tige (Maire 1962).

I.3.1.3 Inflorescence

L’inflorescence en épis latéraux et terminaux. Les fleurs sont vertes, hermaphrodites, solitaires et axillaires, situées à l'aisselle des feuilles. Le périanthe (3 extérieurs et 2 intérieurs), d'environ 4 mm de long, tous développant une aile transversale, périanthe à 5 sépales quasi libres , papyracés, brunâtres , très pâles, apiculés, carénés sur le dos ; 5 étamines à filets linéaires aplatis , non dilatés à la base, tronqués au sommets, blancs, insérés sur un disque charnu, jaune, assez saillant sans staminodes , anthère exsertes 2,5mm sagittées, jaunes, exsertes bifides jusqu’au – dessous du milieu , prolongées au sommet en appendices blanchâtres , lancéolés ; ovaire ovoïde atténué en style épais à 2 stigmates courts. Périanthe fructifères à pièces pourvues d’une aile membraneuse obovale-arrondie, blanchâtre ou pourprée formant une couronne de 7 à 9 mm, floraison en août-septembre (Maire, 1962) (Fig. 2).

Source : Quezel et santa (1962)

Fig. 2 : Noaea mucronata en fleur

10 Biologie de l’espèce

I.3.1.4 Fruits

Fruit de type akène, inclus dans le périanthe fructifère, ovoïde, comprimé, à péricarpe facilement séparable, membraneux, un peu induré sous le style. Graine verticale, lenticulaire; tégument membraneux; embryon enroulé en spirale presque plane sur les deux faces, à radicule supère (Maire, 1962).

I .3.1.5 Formule florale

5S + 0P + 5 E + 2C

S : Sépale, P : Pétale, E : Etamine, C : Carpelle

I.3.2. Partie souterraine

Noaea mucronata possède un système racinaire relativement développé. La croissance racinaire est souvent un indicateur de la capacité de la plante à s'adapter à la sécheresse. Aussi, aucune référence bibliographique n’a été trouvée concernant le système racinaire de l’espèce étudiée.

I.4. Exigences pédoclimatiques

- Type de sol :

Elle peut tolérer des sols désertiques pauvres ou une variété de types allant des sables aux argiles, bien drainés, et aux sols pierreux et minces, elle tolère des sols alcalins, stériles, peu profonds, sodiques. Elle est également résistante à la salinité et peut dominer dans les sols salins.

- Température :

Cette Amaranthacées pousse très bien lorsque la température varie :

Température minimale absolue -15(°C)

Température moyenne annuelle 5 (ºC)

Température maximale moyenne du mois le plus chaud 10 (ºC)

Température minimale moyenne du mois le plus froid10 (ºC)

Testées par Morsy et al . (2008).

11 Biologie de l’espèce

- Précipitations :

La steppe : cette espèce a besoin d’une précipitation annuelle variant entre 430 et 860 mm

Le désert : une précipitation annuelle inférieur à 430 mm (Morsy et al., 2008).

- Lumière :

C’est une espèce héliophile.

I.5. Intérêt de Noaea mucronata

Selon Flora Europaea (in Royal Botanic Garden Edinburgh, 2009), cette espèce contient 13,5% de protéines, 2,3% de graisse, 23 % de fibres, 2,1% de cendres et 40% d'extrait azoté. C’est un accumulateur efficace pour la phytoremédiation de sols pollués par des métaux lourds et a été le meilleur accumulateur de Pb, Zn, Cu et Cd testée en Iran (Chehregani et al., 2009). Elle est utile pour la détoxification des milieux aqueux et bioremédiation dans des conditions critiques.

Noaea mucronata est un symptôme de surpâturage, elle pourrait également jouer un rôle dans l'écologie dynamique qui peut avoir des impacts directs ou indirects sur d'autres espèces. C’est une espèce indicatrice de la mauvaise gestion des parcours et de la dégradation des terres (Missouri Botanical Garden, 2009). Les effets de l'exclusion de deux décennies sur les parcours steppiques de la végétation en Iran ont révélé que la couverture et la densité de Noaea mucronata étaient significativement plus grandes dans les zones broutées (Maybodi et al., 2007), ce qui étaye l'hypothèse selon laquelle elle est un bon indicateur de surpâturage. Sankary (1982) et Deiri (1990) ont supposé que ce changement dans la composition florale vers la dominance par Noaea mucronata dans les parcours syriens était le résultat du surpâturage et de la mauvaise gestion et qu'une réduction de la pression de pâturage conduirait au retour d'une communauté climax dominé par l'arbuste palatable Salsola vermiculata. L'amélioration de la gestion du pâturage est un outil viable pour la gestion durable des écosystèmes de parcours, la réduction de la dégradation des parcours, le ralentissement du taux de désertification dans les régions arides et semi-arides plus vulnérables et, par conséquent, l'amélioration de la production animale. D'après l'analyse de la palatabilité relative des espèces de parcours, Louhaichi et al. (2009) ont proposé une stratégie de gestion pour réduire les impacts du surpâturage sur la composition des communautés végétales, y compris l'augmentation de la densité de Noaea mucronata. Cependant, cette hypothèse simple de cause à effet, de surpâturage conduisant à

12 Biologie de l’espèce une augmentation de la densité de cette Amaranthacées a été mise en doute par Rae et al. (2001) en Syrie, qui a proposé que, plutôt que d'être due au surpâturage, l'augmentation de Noaea mucronata résulte des changements dans la composition des types de bétail broutant la steppe (chameaux, chèvres, moutons) Cependant, les preuves qu'ils ont citées ont mis en doute la validité des modèles de succession de rangs largement acceptés dans la FAO de 1966 et 1967.

Noaea mucronata fait partie d'une liste de plantes médicinales d'Arabie Saoudite (Moussa, 1987).

Conclusion

La steppe est le milieu d’origine de Noaea mucronata et cependant on la retrouve dans d’autres écosystèmes où elle se comporte comme une espèce invasive. En effet, l’apparition des organes aériens et les conditions de vie de cette amaranthacées diffèrent d’un milieu à un autre. Ce type de plantes épineuses possède une grande capacité d’adaptation grâce à sa morphologie aérienne et souterraine.

13

Chapitre II ______Etude du milieu physique

14 Etude du milieu physique

Introduction

II.1. Situation géographique de la zone d’étude

II.2. Etude à grande échelle

II.2.1. Choix des stations

II.2.2. Description des stations

II.3. Géologie

II.4. Géomorphologie

II.5. Réseau hydrographique

Conclusion

15 Etude du milieu physique

Introduction

Afin de procéder à la description de la zone d’étude, il est nécessaire d’étudier certains éléments du milieu physique à savoir : la géologie, la géomorphologie et le réseau hydrographique.

II .1. Situation géographique de la zone d’étude (Fig. 3)

La zone d’étude se trouve sur la partie occidentale du Nord-Ouest algérien. Elle est rattachée administrativement à la commune de Bouhlou et fait donc partie de la Daira de Sabra (Wilaya de Tlemcen). Naturellement elle fait partie de la moyenne de Tafna.

Fig. 3 : Carte de situation géographique de la région d’étude

16 Etude du milieu physique

II.2. Etude à grande échelle

II.2.1 Choix des stations

Le choix des stations a été orienté par la présence de l’espèce Noaea mucronata qui fait l’objet de notre d’étude.

II.2.2 Description des stations

 Station de « Bouhlou 1 » (photos n°1 et n°2 )

La station de « Bouhlou 1 » se trouve à 3 km environ du carrefour de la nationale n° 7 sur le chemin de Sabra menant à Maghnia. Elle est située sur la rive droite de l’Oued Tafna. Elle s’élève à une altitude de 324 m et présente les coordonnées Lambert suivantes :

01° 38’ 45,54’’ longitude ouest

34° 48’ 56,03’’ latitude nord

Elle est caractérisée par une végétation héliophile où domine entre autre Noaea mucronata. Le taux de recouvrement varie de 60 à 70%.

Photo prise le 07-04-2017 Photo n°1 : Station de « Bouhlou 1 »

17 Etude du milieu physique

Photo n°2 : Vue satellitaire de la station « Bouhlou 1 »

 Station de « Bouhlou 2 » (Photos n°3 et n°4 )

Cordonnées Lambert : 1°38'21,40’’ longitude ouest

34°48'31,00’’ latitude nord

La station de « Bouhlou 2 » se trouve à 700 m de la précédente. Elle s’élève à une altitude de 409 m. Le taux de recouvrement varie de 70 à 80 %. Les espèces dominantes sont : Noaea mucronata, Artemisia-herba-alba et Asphodelus microcarpus.

Photo prise le 07-04-2017 Photo n°3: Station « Bouhlou 2 »

18 Etude du milieu physique

Photo n°4 : Vue satellitaire de la station « Bouhlou 2 »

II. 3. Géologie

La plaine de Maghnia est une cuvette allongée selon une direction ENE-WSW comblée jusqu'à sa surface actuelle par des dépôts provenant de l'érosion des montagnes bordières (Rhar-Roubane et Djebel Fillaoucène).

Du point de vue tectonique, la plaine correspond à l'emplacement d'une fosse entourée par des reliefs jurassiques émergés et limités par des failles, où se sont accumulés des sédiments du Miocène au Quaternaire. De part et d'autre de la plaine, il y a au Nord le synclinal perché jurassique du Djebel Fillaoucène et au Sud le grand anticlinal de Rhar-Roubane. Entre eux, le bombement anticlinal des Béni-Ouassine recoupe la plaine de Maghnia. La cassure Nord passerait au pied des Béni-Ouassine et de la ville de Maghnia. La faille d'effondrement sud peut être observée à la limite nord des terrains jurassiques de Rhar-Rouban. Sous la plaine, on peut imaginer la même architecture cassante et concevoir d'autres dislocations profondes affectant le soubassement jurassique et le découpant en une suite de compartiments de plus en plus bas vers le centre de la dépression.

L’ensemble du substratum jurassique s'abaisse progressivement d'Ouest en Est. Les failles visibles en surface provoquent à leur contact des rebroussements des terrains marneux dans le sens opposé au mouvement et indiquent des affaissements le long des formations jurassiques accompagnés éventuellement d'une surélévation de ces blocs. Les accidents ont une direction caractéristique et constante WSW-ENE (N70°E). Ils déterminent des mouvements

19 Etude du milieu physique verticaux de grande amplitude (200m au moins). Toutefois, les grabens coupent de façon oblique des directions de cassure N110°E,N55°E.

II.4. Géomorphologie

Le bassin versant de l'Oued Tafna présente de forts contrastes sur le plan morphologique, orographique et structural. La plaine de Maghnia et de la moyenne Tafna est un fossé d'effondrement à remplissage sédimentaire qui reçoit les influences hydro climatiques de trois domaines différents: les Traras, les monts de Tlemcen et le Maroc nord-oriental (Aimé et Remaoun, 1988) (Fig.4).

Source : Aimé et Remaoun (1988) Fig. 4: Croquis morphologique de la zone de la moyenne Tafna

1.terrasse du Quaternaire récent. 2.terrasse du Quaternaire moyen.3. glacis d'érosion à mince couverture limoneuse couronnée par une dalle calcaire localement érodée.4. mesas basaltiques plio-quaternaires.5. surface d'érosion.6.assises plissées des Traras.7.zones de contact peu abruptes (concavité). 8. rebord abrupt. 9. ligne de crête des chaînons des Traras.10. oueds.

II.5. Réseau hydrographique

Deux Oueds principaux traversent la plaine de Maghnia :

20 Etude du milieu physique

 Oued Mouilah (1827Km2, altitude moyenne : 612 m) : Important affluent rive gauche de la Tafna, prend naissance dans la région d’El Abed, en Algérie, à 1250 m d’altitude, puis pénètre au Maroc sous le nom d’Oued Isly qui suit un cours intermittent. Il redevient permanent en aval de la ville d’Oujda (Maroc) à 490m d’altitude, sous l’appellation d’Oued Bou Naïm, et enfin pénètre en Algérie sous le nom d’Oued Mouilah ;  Oued Ouardefou (854 Km2, altitude moyenne : 676 m) : Les affluents de cet Oued sont les Oueds El Abbès, Aouina et Mehaguène qui prennent naissance en Algérie. Ces deux Oueds définissent deux zones de drainage dont l’une (Oued Mouilah) s’étend au Nord de la ville de Maghnia et comprend la plaine des Angads au sens large et dont l’autre (Ouardefou) correspond à la plaine de Maghnia proprement dite. Entre les deux, le bombement des Béni- Ouassine constitue un seuil peu élevé qui interdit toute communication naturelle.

Conclusion

Ce chapitre nous a permis d’avoir des connaissances sur les différents constituants du milieu physique de la zone d’étude abritant Noaea mucronata. Aussi, la bioclimatologie ainsi que la pédologie feront l’objet de chapitres à part entière.

21

Chapitre III ______Bioclimatologie

22 Bioclimatologie

Introduction

III.1. Méthodologie

III. 2. Données climatiques

III.2.1. Précipitations

III.2.2. Températures

III. 3. Synthèse bioclimatique

III.3.1. Indices climatiques

III.3.2. Diagrammes climatiques

Conclusion

23 Bioclimatologie

Introduction

Le climat est un facteur essentiel de l’évolution des espèces, il intervient dans leur apparition et succession ainsi que dans la répartition des grandes formations végétales à travers le monde, c’est pourquoi l’analyse du contexte climatique est la première étape à toute étude écologique. Comme l’ensemble du nord algérien, notre zone d’étude se caractérise par un climat de type méditerranéen. Celui-ci est caractérisé par une longue saison sèche estivale, des températures hivernales relativement clémentes et une pluviométrie faible et extrêmement variable. Depuis le remarquable travail de Seltzer (1946), sur le climat de l'Algérie, plusieurs études et cartes climatiques ont été réalisées: Chaumont et Paquin (1971), Aidoud (1983), Dahmani (1984), Aimé (1991), Quézel et Barbero (1993), Mekioui (1989,1997), Bestaoui (2001), Hirche et al. (2007). Emberger a souligné au cours de ses travaux (1930,1971) que le seul dénominateur commun permettant de définir la région méditerranéenne est avant tout d’ordre écologique et plus particulièrement d’ordre climatique. C’est l’élément naturel sur lequel l’homme n’a aucune influence directe à l’exception de cas particulier telles que les irrigations par exemple. III.1. Méthodologie

On a choisi la station météorologique de Maghnia (wilaya de Tlemcen) parce qu’elle est la plus proche de nos stations d’étude (Tab. 1).

L’étude bioclimatique concerne deux périodes (1913-1938) et (2000-2016). Les données climatiques sont fournies par l’association INFOCLIMAT.

Tab.1 : Coordonnés géographiques de la station météorologique de référence

Station Latitude Longitude Altitude Commune Wilaya Maghnia 34°52’N 1°47’W 426 m Maghnia Tlemcen

24 Bioclimatologie

III. 2. Données climatiques

D'après Barry et. al (1979), les précipitations et les températures sont les facteurs les plus importants parce qu'ils influent directement sur le sol et la végétation.

III.2.1. Précipitations

Les précipitations exercent une action prépondérante pour la définition de la sécheresse globale du climat (Le Houerou et al., 1977). La pluviosité est parmi les principales composantes du climat qui contribue à la désertification des zones arides.

III. 2.1.1. Régimes mensuels

La connaissance de la moyenne annuelle de la pluie est d’un grand intérêt, mais, pour compléter les études de la distribution de la pluie, il faut y ajouter celle du régime pluviométrique, c’est à dire la manière dont cette quantité totale de pluie se répartit entre les différentes saisons (Angot, 1916). Selon le tableau 2 et la figure 5, les régimes pluviométriques mensuels présentent un maxima en Janvier avec 62 mm pour l’ancienne période et un autre en Novembre avec 44,47 mm pour la nouvelle période. Les minima coïncident avec le mois de Juillet pour les deux périodes.

Tab. 2: Moyennes mensuelles et annuelles des précipitations AP(1913-1938) et NP(2000- 2016)

Station J F M A M J JU A S O N D Précipitation annuelle(mm)

Maghnia AP 62 52 49 41 37 10 01 04 22 35 49 58 418

NP 28,32 23,60 25,08 20,9 18,47 3,29 0,84 5,27 13,94 22,5 44,47 28,96 235,62 AP : Ancienne pèriode, NP :Nouvelle pèriode

Source : INFOCLIMAT

25 Bioclimatologie

450 70

400 60

350 50 300

40 250

30 200

20 150

10 100

50 0 J F M A M J JU A C O N D 0 AP NP PA

Fig. 5 : Précipitations mensuelles et annuelles de la station d’étude durant les 2 périodes AP (1913-1938) et NP (2000-2016).

III.2.1.2. Régimes saisonniers

Musset (1953) a défini le premier la notion du régime saisonnier, il a calculé la somme des précipitations par saison et a effectué le classement des saisons par ordre de pluviosité décroissante. Pour le végétal, la répartition des pluies est plus importante que la quantité pluviométrique annuelle. La saison la plus arrosée est soit l’hiver soit l’automne suivis par le printemps. Cette répartition saisonnière des précipitations se traduit par un régime pluviométrique de type HPAE pour la nouvelle période et AHPE pour l’ancienne période (Tab. 3, Fig. 6). Tab. 3: Régime pluviométrique saisonniers pour la station de Maghnia

Saisons Hiver Printemps Eté Automne (A) Type Station (H) (P) (E) AP 80,28 64,65 09,40 80,89 AHPE Maghnia NP 170 127 15 106 HPAE

26 Bioclimatologie

180

160

140

120

100

80

60

40

20

0 H P E A

AP NP

Fig. 6: Régimes saisonniers des précipitations de la station météorologique

III.2.2. Températures

La température est un second facteur constitutif du climat qui influe sur le développement de la végétation. Selon Emberger (1955), pour connaître la variation des températures, on ne doit prendre en considération que celles qui ont une signification biologique et les plus importantes pour la vie végétale, ce sont : - La moyenne des « minima » (m) ; - La moyenne des « maxima » (M) ; - La température moyenne (T).

III.2.2.1. Température moyennes mensuelles

La température moyenne du mois le plus froid (Janvier) est 6,4°C pour l’ancienne période et 9,24°C pour la nouvelle période.

Le mois d’Août est considéré comme le mois le plus chaud de l’année, la température varie entre 23°C pour l’ancienne période et 26,43°C pour la nouvelle (Tab. 4, Fig.7).

27 Bioclimatologie

Tab. 4 : Températures moyennes mensuelles et annuelles de la station d’étude

Station J f M A M J Ju A S O N D T (°C)

Maghnia AP 6,4 7,47 9,95 11,5 14,9 19,2 22,5 23 19,3 15,3 10,5 7,7 14

NP 9 ,24 10,35 12,18 14,68 18,18 21,84 25,98 26,43 22,97 18,29 12,43 9,94 16,87

AP : Ancienne pèriode, NP : Nouvelle pèriode

Source :INFOCLIMAT

Maghnia 30

25

20

) ° 15

10

5

0 Température(C J F M A M J JU A S O N D MOIS

AP NP

Fig. 7 : Moyenne mensuelle des températures pour la station météorologique

III.2.2.2. Moyenne des températures minimales du mois le plus froid (m)

Pour la classification des climats, Emberger (1930) utilise la moyenne des minima du mois le plus froid (m) qui exprime « le degré et la durée de la période critique des gelées ». Le

28 Bioclimatologie

mois le plus rigoureux est celui de Janvier. Le minima du mois le plus froid de notre station est 4,7°C pour l’ancienne période et 5,78°C pour la nouvelle période (Tab.5) . III.2.2.3 Moyenne des températures maximales du mois le plus chaud (M) :

Le maxima thermique « M » peut constituer un facteur limitant pour les plantes. L’analyse des données climatiques montre que le maxima est enregistrée généralement pour le mois d’ Août avec 30,96 °C pour l’ancienne période et 35,26°C pour la nouvelle période (Tab. 5).

Tab. 5: Moyennes des températures maximales et minimales de la station météorologique

Stations M(C°) m(c°) AP 30,96 4,7 Maghnia N P 35,26 5,78

III.2.2.4. Amplitude thermique moyenne ou indice de continentalité

En se basant sur cette valeur, Debrach (1953) a pu faire une classification des climats, ainsi on distingue: o Climat insulaire : M-m<15°C ; o Climat littoral : 15°C35°C.

D’après cette classification, notre station correspond au climat de type semi-continental pour les deux périodes (Tab. 6)

Tab. 6: Amplitude thermique de la station météorologique durant les deux périodes

Station M-m Type de climat

Semi-continental NP 26,26 Maghnia

Semi-continental AP 29,25

29 Bioclimatologie

III.3. Synthèse bioclimatique

III.3.1. Indices climatiques

III.3.1.1. Indice d’aridité de De Martonne (Tab.7)

Pour évaluer l’intensité de la sécheresse, De Martonne (1926) a défini un indice d’aridité exprimé par la relation suivante :

I= I P= /(10+TP / (T +) 10)

P : Pluviosité totale annuelle (mm)

T : Température moyenne annuelle (°C)

I < 10 climat très sec. I < 20 climat sec. I < 30 climat humide. I > 30 climat très humide.

Tableau 7 : Indice de De Martonne de la station météorologique

Station P(mm) T(°C) I(mm /°C) AP 418 14 17,42 Maghnia NP 235,62 16,87 8,77

Selon l’abaque d'aridité, on a un régime semi-aride à écoulement temporaire pour les deux périodes. (Fig.8)

30 Bioclimatologie

Fig. 8: Abaque de l’indice d’aridité de De Martonne

III. 3.1. 2. Quotient pluviothermique d’Emberger (Tab.8)

Emberger (1955) a proposé un quotient pluviothermique (Q2) spécifique du climat méditerranéen. Ce quotient reflète l’aridité du climat, une région est d’autant plus sèche que (M-m) est plus élevé (Boudy, 1948 ; Halimi, 1980).

2000.P

Q2= M2-m2

 P: Précipitations moyennes annuelles en mm ;  M: Moyenne des maxima thermiques du mois le plus chaud en °K ;  m: Moyenne des minima thermiques du mois le plus froid en °K ;  M-m : Amplitude thermique  M et m : exprimés en degrés absolus (T°K = T°C + 273,2).

31 Bioclimatologie

Tab. 8 : Valeurs du Q2 d’Emberger et étages bioclimatiques

Station Q2 M(°C) m(°C) P(mm) Etages bioclimatiques AP 54,73 30,96 4,7 418 Semi-aride supérieur à hiver tempéré Maghnia NP 27,23 35,26 5,78 235,62 Semi-aride inférieur à hiver tempéré

III.3.2. Diagrammes climatiques

III.3.2.1. Diagrammes ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen (1953)

Ces diagrammes permettent de comparer simultanément l’évolution des courbes des températures et des précipitations en respectant l’échelle P = 2T. Un mois est considéré comme biologiquement sec si les précipitations sont égales ou inférieures au double de la température. La saison aride apparait quand la courbe des précipitations et en dessous de celle des températures. L’examen des diagrammes ombrothermiques fait apparaitre clairement une période sèche durant les deux périodes de référence. Pour l’ancienne période (1913-1938), la durée de la saison sèche était de cinq à six mois. Pour la nouvelle période (2000-2016), elle est plus importante (six à sept mois). Le climat subit une évolution régressive, car la surface comprise entre les deux courbes est de plus en plus importante actuellement (Fig. 9 et 10 ).

32 Bioclimatologie

Fig. 9: Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen

(Ancienne Période 1913 – 1938).

Fig. 10: Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen

(Nouvelle Période 2000 – 2016).

33 Bioclimatologie

III.3.2.2. Climagramme pluviothermique d’Emberger

Le Q2 nous a permis de localiser la station sur le climagramme d’Emberger (Fig. 11). Cet auteur a mis au point un zonage du bioclimat méditerranéen du plus sec vers le plus humide en combinant les données climatologiques et celles de la végétation.

Ancienne période

Nouvelle période

Fig. 11 : Climagramme pluviothermique d’Emberger

La station de Maghnia se localisait pour l’ancienne période (1913-1938) à la limite du semi-aride supérieur à hiver tempéré et se trouve pour la nouvelle période (2000-2016) dans le semi-aride inférieur à hiver tempéré. (Fig.11)

34 Bioclimatologie

Conclusion

L’étude bioclimatique a permis de mettre en évidence un climat de type méditerranéen, caractérisé par deux périodes : l’une hivernale courte et froide s’étalant d’Octobre à Mars, caractérisée par l’irrégularité pluviométrique, l’autre estivale, longue et sèche caractérisée par le manque de précipitations et les fortes chaleurs qui peut aller jusqu’à 7 à 8 mois . D’une manière générale le climat est relativement sec sur l’ensemble de la région Nord- Ouest, la pluviométrie est souvent inférieure à 400 mm à l’exception des hauteurs (Monts de Tlemcen en particulier) ou elle atteint 700 à 800 mm sur une étendue appréciable. Les précipitations saisonnières montrent que globalement l’hiver et le printemps sont les saisons les plus arrosées. L’étude des différents indices décrits précédemment, nous a permis de conclure que la zone d’étude appartient d’une manière générale à l’étage semi-aride à hiver tempéré pour l’ancienne et la nouvelle période. Une intense aridité s’exprime par une saison sèche qui s’étale de mai à septembre avec une évapotranspiration élevée et une pluviométrie presque nulle ce qui n’aide pas à combler les besoins des plantes en eau. De ce fait, toutes les formations végétales adaptent leurs physionomies à ce phénomène ce qui a entrainé la substitution d’une végétation mésophytique par une végétation xérophytique à des degrés les plus divers.

35

Chapitre IV ______Pédologie

36 Pédologie

Introduction

IV.1. Matériel utilisé sur terrain IV.2. Méthodologie

IV.2.1. Méthode d’étude sur le terrain

IV.2.2. Méthode d’étude au laboratoire

IV. 3. Analyses physiques

IV.4. Analyses chimiques

IV.5. Résultats et interprétation

IV.5.1 Station de « Bouhlou 1 »

IV.5.2 Station de « Bouhlou 2 »

Conclusion

37 Pédologie

Introduction

Le sol est l’élément principal de l’environnement qui règle la répartition de la végétation. Il se développe en fonction de la roche mère, la topographie et les caractéristiques du climat (Ozenda, 1954). L’interaction sol-végétation en Afrique du nord a été étudiée par de nombreux auteurs, pédologues et phytoécologues (Duchauffour, 1977; Pouget, 1980; Mandori, 1980; Bottner, 1998; Dimanche, 1983; Selmi, 1985; Michalet, 1991).

IV.1. Matériel utilisé sur terrain

- marteau pédologique

- GPS (Global position system)

- sachets en plastique

- couteau

- ruban métrique

IV.2. Méthodologie

IV.2.1. Méthode d’étude sur le terrain

Notre choix a été guidé par la présence de l’espèce étudiée, à savoir Noaea mucronata. Aussi, nous avons effectué des prélèvements au niveau des emplacements occupés par les rhizomes de l’espèce. Pour chaque station on a déterminé 3 sites de prélèvement de sol et pour chaque site on a prélevé deux échantillons : un en surface (0-30cm) et l’autre en profondeur (˃ 30 cm) soit au total 6 échantillons de sol pour chaque station.

IV.2.2. Méthode d’étude au laboratoire

On a étalé nos échantillons de sol sur du papier afin de les faire sécher à l’air libre pendant 3 à 10 jours.

A l’aide d’un tamis à maille de 2 mm de diamètre, nous avons fait passer les échantillons pour obtenir la terre fine qui sera soumise aux différentes analyses physico-chimiques. Les analyses du sol ont été faites au niveau de deux structures :

38 Pédologie

 Au laboratoire de pédologie: les analyses pédologiques concernent :

- pH

- dosage du calcaires total CaCO3

- matière organique

- conductivité électrique

 Au niveau du LTPO : Laboratoire des travaux publics de l’Ouest

- granulométrie

- sédimentation

IV. 3. Analyses physiques

 Analyse granulométrique : L’analyse granulométrique qui fut longtemps désigné par l’analyse physique est la méthode la plus utilisée actuellement pour le classement des particules élémentaires minérales, selon leur dimension et la détermination de la texture des sols. Cette méthode comporte deux opérations :  La dispersion : Elle consiste à détruire les agrégats par dispersion des colloïdes floculés.

La dispersion est obtenue par l’utilisation d’un sel neutre l’hexamétaphosphate de sodium.

 La sédimentation : Elle consiste à calculer la vitesse de la chute des particules libres après dispersion, qui est proportionnelle à la taille de ces derniers.

La présente norme s'applique aux éléments d'un sol naturel passant à travers le tamis à maille carrée de 80 μ m d'ouverture, c’est le tamisage par voie humide, les étapes suivantes ont été suivies : - Recueillir le sol avec son eau de lavage dans un bac puis laisser décanter;

- Siphonner l’eau du bac sans entrainer d’éléments fins;

- Placer le bac dans une étuve à 105°C pendant 4 heures;

- Désagréger le sol puis homogénéiser et prélever une prise d’essai de 80 g.

39 Pédologie

Après destruction de la matière organique par un oxydant énergique, les particules minérales sont dispersées à l’aide d’un dispersant alcalin (hexamétaphosphate de sodium) au moyen de l’agitateur mécanique puis on procède à la sédimentométrie. Le refus du premier tamisage va faire l’objet d’une granulométrie (tamisage à sec après avoir été mis à l’étuve à 105°C pendant 4 heures) : - Verser la totalité du matériau au sommet d’une colonne de tamis; - Verser dans un récipient le refus du premier tamis et peser; - Ajouter dans ce même récipient le refus du tamis immédiatement inférieur et peser le total et ainsi de suite.

 Couleur selon le code Munsell : La couleur est une donnée de sol très utilisée, aussi bien dans les travaux de terrain que dans les systèmes de classifications. La couleur du sol dépend, surtout de l'état de l'humus et du fer. La couleur des échantillons de sol prélevés est comparée à la lumière du jour, avec les couleurs des planches du code international de Munsell afin de repérer la couleur qui se rapproche le plus et dont on note les coordonnées (teinte, clarté, pureté).

IV.4. Analyses chimiques  pH: Le principe consiste à mesurer la force électromotrice d’une solution aqueuse du sol (rapport eau/sol égale à 2,5) à l’aide d’un pH-mètre (Tab. 9). Tab. 9 : Echelle d’interprétation du pH (Gilliot, 2000).

pH Sol ˂3,5 Hyperacide 3,5-4,2 très acide 4,2-5 Acide 5-6,5 Peu acide 6,5-7,5 Neutre 7,5-8,7 Basique ˃8,7 très basique

 Conductivité électrique : La détermination de la salinité d’un sol est fondée sur le principe de l’extraction d’un électrolyte dont on mesure la concentration en éléments dissous par techniques de l’extrait dilué ou l’extrait un cinquième. Elle est obtenue à l’aide d’un

40 Pédologie conductivimètre et s’exprime en mS/cm. L’interprétation est faite à l’aide de l’échelle de salure des sols représentée ci-dessous ( Fig. 12).

Fig. 12 : Echelle d’interprétation de la salinité

 CaCO3 (Calcaire totale) : Le dosage du calcaire total est réalisé à l’aide du calcimètre de Bernard. L’échelle d’interprétation des carbonates permet de déterminer la quantité du

CaCO3 comprise dans un échantillon du sol (Tab. 10).

Tab. 10 : Echelle d’interprétation des carbonates

% Carbonates Charge en calcaire ˂0,3 Très faible 0,3-3 Faible 3-25 Moyenne 25-60 Forte 60 Très forte

 Matière organique : Le taux de matière organique des sols est estimé à partir de la mesure de la teneur en carbone (C) de l'horizon de surface. la méthode utilisée est celle de Tjurin modifiée (Aubert, 1978). Les valeurs du carbone sont déterminées à l’aide de l’échelle d’interprétation ci-dessous (Tab. 11):

41 Pédologie

Tab. 11 : Echelle d’estimation du pourcentage d’humus

Humus Quantités

˂1 Très faible 1-2 Faible

2-3 Moyenne 3-5 Forte

˃5 Très forte

IV.5. Résultats et interprétations

Les résultats des analyses physico-chimiques sont portés sur les tableaux 12 et 13. Les résultats de l’analyse granulométrique ont été projetés sur le triangle textural (Fig. 13).

Tab. 12 : Résultats des analyses physico-chimiques du sol de la station « Bouhlou 1 »

Echantillons E1 E2 E3 E4 E5 E6 Profondeur (cm) 0-30 ˃ 30 0-30 ˃ 30 0-30 ˃ 30 Granulométrie (%) Argile 4 6 5 3 9 4 Limon 14 17 16 8 23 24 Sable 82 77 79 89 68 72

Sablo- Limono- Limono- Limono- Limono- Type de texture Sableux limoneux sableux sableux sableux sableux pH 7,65 7,73 7,64 7,61 7,73 7,75 Appréciation Basique Basique Basique Basique Basique Basique

Conductivité 0,4 0,5 0,7 0,4 0,5 0,3 électrique (mS/cm)

Estimation de la Non salé Non salé Peu salé Non salé Non salé Non salé salinité

CaCO3(%) 22, 32 24 26,66 22,32 25,62 23,41 Quantité Moyenne Moyenne Forte Moyenne Forte Moyenne Couleur 5YR 4/6 7,5YR5/6 2,5Y4/6 2,5R4/6 2,5R5/8 5YR5/8

42 Pédologie

Matière organique 0,48 0,34 0,34 0,41 0,41 0,41 (%) Estimation Très faible Très faible Très faible Très faible Très faible Très faible

Tab.13 : Résultats des analyses physico-chimiques du sol de la station de « Bouhlou 2 »

Echantillons E7 E8 E9 E10 E11 E12 Profondeur 0-30 ˃30 0-30 ˃30 0-30 ˃ 30 Granulométrie (%) Argile 3 9 2 16 3 5 Limon 12 21 4 21 7 17 Sable 85 70 94 63 90 78 Sablo- Limono- Limono- Limono- Type de texture Sableux Sableux limoneux sableux sableux sableux pH 7,63 7,57 7,60 7,47 7,49 7,59 appréciation Basique Basique Basique Neutre Neutre Basique Conductivité électrique (mS/cm) 0, 3 0,5 0,6 0,9 0,8 0,5 Estimation de la Non salé Non salé Peu salé Peu salé Peu salé Non salé salinité

CaCO3(%) 21,33 30 34,28 18,82 22,85 25,62 Quantité Moyenne Forte Forte Moyenne Moyenne Forte Couleur 5YR5/6 10R4/8 5YR5/8 2,5Y4/6 2,5Y4/8 2,5R3/6 Matière organique 1,17 0,41 0,62 0,41 1,74 0,27 Estimation Faible Très faible Faible Très faible Faible Très faible

43 Pédologie

Fig. 13 : Triangle textural

Légende Texture A : Argileuse Texture LS : Limono-sableuse Texture AS : Argilo-sableuse Texture S : Sableuse Texture AL : Argilo-limoneuse Texture SA : Sablo-argileuse Texture L : Limoneuse Texture SL : Sablo -limoneuse Texture LA : Limono-argileuse

44 Pédologie

IV.5.1. Station de « Bouhlou 1 »

La texture est limono-sableuse pour la plupart des échantillons de cette station avec un taux de sable variant entre 68 et 89 % et un taux d’argile faible (Photo n° 5). La conductivité électrique mesurée révèle un sol non salé pour l’ensemble des échantillons sauf l’échantillon 3 qui est peu salé avec une valeur égale à 0,7 mS/cm. Tous les échantillons analysés sont basiques.

La quantité de CaCO3 est moyenne pour les échantillons E1-E2-E4-E6 et forte pour E3-E5. Chaque échantillon possède un code différent donc il y a 6 couleurs de sol. La matière organique est très faiblement représentée. Elle apparaît comme un élément incontournable dans le contexte environnemental, au travers de ses différents rôles tant physique (structure du sol) que chimique (nutrition minérale des cultures) et biologique (activité biologique du sol) (Balesdent, 1996).

IV.5.2. Station de « Bouhlou 2 »

L’analyse granulométrique présente une texture limono-sableuse pour les échantillons E8-E10-E12 et sableuse pour les échantillons E9-E11) et sablo-limoneuse pour l’échantillon E7 avec un taux de sable variant entre 63 à 94%.

Le pH est toujours alcalin à l’exception de deux échantillons qui sont neutres et la quantité de CaCO3 est soit moyenne pour E7-E10-E11 soit forte pour E8-E9-E12. Quant à la salinité, ces échantillons sont toujours non salés sauf les échantillons E9-E10 et E11 avec une conductivité qui ne dépasse pas 0,9 mS/cm. La couleur des sols est variée : 5YR 4/6,10R 4/8, 5YR 5/8, 2,5YR 4/6, 2 ,5Y 4/8, 2,5R 3/6. La matière organique est faible pour les échantillons E7-E9-E11 et très faible pour les échantillons E8-E10-E11.

45 Pédologie

Photo prise le 07-04-2017

Photo n° 5 : Sol limono-sableux de la station « Bouhlou 1 » Sur croute calcaire

Conclusion

Pour connaitre les caractéristiques édaphiques du sol sur lequel se développe Noaea mucronata il était essentiel de réaliser un ensemble d’analyses mettant en évidence sa nature physique et chimique.

La faible teneur en argile et en humus entrainent une faible stabilité structurale qui conduit à la dégradation de la surface des sols par le biais de l’érosion. Les sols les plus sensibles sont les sols riches en limons et/ou sables fins. Les limons ont une faible cohésion et sont des particules très fines. Ils sont donc facilement détachés de la matrice du sol et facilement transportés par le ruissellement puisqu’ils sont petits. Les sables fins ont une cohésion encore plus faible. Les sables grossiers ont une très faible cohésion, mais parce que ce sont des sédiments plus gros que les limons et sables fins, ils sont moins facilement transportés par les eaux de ruissellement.

Notre espèce est une halophyte mais les résultats de la salinité de la plupart des échantillons montrent un sol non salin cela est dû soit à la période d’échantillonnage pendant la saison hivernale (lessivage des horizons superficiels du sol), soit à la nature de Noaea mucronata qui pourrait être une halophyte facultative.

46

Chapitre V ______Analyse floristique

47 Analyse floristique

Introduction

V.1. Méthodologie

V.2. Analyse floristique

V.2.1.Types biologiques

V.2.2. Types morphologiques

V.2.3. Types biogéographiques

V.2.4. Etude systématique : répartition par familles

Conclusion

48 Analyse floristique

Introduction

La flore du bassin méditerranéen est unanimement considérée comme étant d’une exceptionnelle diversité et mérite à ce titre une considération particulière pour sa conservation. A ce sujet, Quézel (1995) précise qu’il est urgent, si l’on veut sauvegarder au moins les vestiges encore en place, de définir une politique concertée d’aménagement et de protection pour l’ensemble des pays du pourtour méditerranéen.

Le bassin méditerranéen est le troisième hotspot le plus riche du monde en diversité végétale. Selon Mittermeier et al. (2004) in Derneği (2010) on y trouve environ 30000 espèces, dont plus de 13000 endémiques ou n’existant nulle part ailleurs.

Notre contribution concerne en l’étude de la diversité biologique, morphologique et phytogéographique de la végétation des deux stations d’étude choisies abritant Noaea mucronata..

V.1. Méthodologie

Nous avons réalisé des relevés floristiques exhaustifs selon la méthode de Braun Blanquet (1951) au cours du Printemps 2017.

V.2. Analyse floristique

Les tableaux ci-dessous regroupent les cortèges floristiques des différentes stations ; les données floristiques se résument à une liste exhaustive de toutes les espèces présentes au niveau de chaque station d’étude (Tab. 14 et 15). Dans ces tableaux sont consignés : le nom de l’espèce selon Quézel et Santa (1962-1963), la famille, le type biologique, le type morphologique ainsi que le type biogéographique.

V.2.1.Types biologiques

Selon le botaniste danois Raunkiaer, on distingue ainsi 5 types biologiques : les géophytes, les thérophytes, les hémicryptophytes, les chamaephytes et les phanérophytes.

En somme, la répartition des types biologiques suit les schémas suivants (Tab. 16 et Fig.14 ):

Staion de « Bouhlou 1 » Th˃Ge˃Ch˃He˃Ph

Station de « Bouhlou2 » Th˃Ch˃He˃Ge˃Ph

49 Analyse floristique

Tab.14: Caractérisation floristique Station « Bouhlou1 »

Espèce selon Quézel et Santa(1962-1963) Famille Type Type Type biologique morphologique biogéographique Anacyclus valentinus Astéracées Th HA Eur -Méd

Anagallis arvensis Primulacées Th HA Sub .Cosmop

Anthyllis tetraphylla Fabacées Th HA Euras.Af.Sept

Arisarum vulgare Aracées Ge HV Circum-Méd Artemisia herba- alba Astéracées Ch LV Esp., des Canaries à l’Egypte, Asie Occ. Asphodelus microcarpus Liliacées Ge HV Canar .Méd

Asteriscus maritimus Astéracées Ch LV Canaries, Eur. mérid. A.N. Atractylis cancellata Astéracées Th HA Circum-méd

Biscutella didyma Brassicacées He HA Méd.

Bromus rubens Poacées Th HA Paléo-subtrop Centaurea involucrata Astéracées Th HA Méd.

Centaurea sulphurea Astéracées Th HA Méd.

Cladanthus arabicus Astéracées He HV Méd.

Convolvulus valentinus Convolvulacées Th HA Ibéro.-Mar.

Coronilla scorpioides Fabacées Th HA Méd.

Echinaria capitata Poacées Th HA Atl.-Méd.

Euphorbia pterococca Euphorbiacées Th HA Eur-Méd.

Eryngium ilicifolium Apiacées He HV W.Méd.

Fagonia cretica Zygophyllacées Ch HV Méd. Ferula communis Apiacées Ch LV Méd.

Gentiana sp Gentianacées Th HA Méd.

50 Analyse floristique

Helianthemum Cistacées Ch HV End .NA. helianthemoides Helianthemum virgatum Cistacées Ch HV Ibéro –Maur

Picris echioides Astéracées Th HA Euras.Af.Sept

Hyparrhenia hirta Poacées Ge HV Paléotrop.

Iris sisyrinchium Iridacées Ge HV Paléo.subtrop.

Lamarckia aurea Poacées Th HA Macar–Méd-Ethiopie

Limonium thouini Plumbaginacées Th HA Méd.

Lobularia maritima Brassicacées Th HA Méd.

Medicago minima Fabacées Th HA Eur-Méd.

Micropus bombycinus Astéracées Th HA Euras.N.A.Trip

Noaea mucronata Amaranthacées Ch HV Méd-Iran tour

Olea europaea var. Oléacées Ph LV Méd. oleaster Orobanche ramosa Orobanchacées Th HA Eur-Méd.

Pallenis spinosa Astéracées He HV Eur-Méd.

Papaver hybridium Papaveracées Th HA Méd.

Paronychia argentea Caryophyllacées Th HV Méd.

Plantago amplexicaulis Plantaginacées Th HA Méd.

Plantago lagopus Plantaginacées Th HA Méd.

Reichardia tingitana Astéracées He HV Ibéro-Maur.

Silene cinerea Caryophyllacées Th HA Euras.

Scilla peruviana Liliacées Ge HV Madère,W .Méd.

Stachys arenaria Lamiacées Th HA W.Méd.

Stachys sp Lamiacées Th HA Méd.

Stipa barbata Poacées Ge HV W. Méd.

51 Analyse floristique

Stipa parviflora Poacées Ge HV Méd.

Stipa retorta Poacées Th HA Circumméd.

Thapsia garganica Apiacées Ge HV Méd.

Tetraclinis articulata Cupressacées Ph LV Iber. Maurie. Malt

Urginea maritima Liliacées Ge HV Can. Méd.

Withania frutescens Solanacées Ch LV Ibéro-Mar.

Ziziphus lotus Rhamnacées Ph LV Méd.

Tab.15: Caractérisation floristique Station « Bouhlou 2 »

Espèce selon Quezel et Santa (1962-1963) Famille Type Type Type biologique morphologique biogéographique Aizoon hispanicum Aizoacées Th HA Méd-Iran-Tour. Arenaria pomelii Caryophyllacées Th HA End-Mar. Arisarum vulgare Aracées Ge HV Circum-Méd. Asparagus albus Liliacées He LV Méd. Asparagus stipularis Liliacées He LV Macar-Méd. Asphodelus cerasiferus Liliacées He HV W .Méd. Avena sterilis Poacées Th HA Méd. Bellis annua Astéracées Th HA Circumméd. Bromus rubens Poacées Th HA Paléo-subtrop. Calendula stellata Astéracées Th HA End. Calycotome intermedia Fabacées Ch LV Méd. Convolvulus valentinus Convolvulacées Th HA Macar-Méd. Diplotaxis catholica Brassicacées Th HA Iber-Mar Echinaria capitata Poacées Th HA Atl-Méd. Eryngium ilicifolium Apiacées He HV W.Méd. Ferula communis Apiacées Ch LV Méd. Filago pyramidalis Astéracées Th HA Méd. Genista sp Fabacées Ch LV End .NA Herniaria hemistemon Caryophyllacées Th HA Sah-Sind-Med.

52 Analyse floristique

Lavandula multifida Lamiacées Ch HV Méd. Lithospermum apulum Boraginacées Th HA Méd. Marrubium vulgare Lamiacées Ge HV Cosm. Matthiola lunata Brassicacées Th HA Ibero-Maur. Nerium oleander Apocynacées Ph LV Méd. Noaea mucronata Amaranthacées Ch HV Méd-Iran tour. Onopordon Astéracées Ge HV Ibéro-Maur. macracanthum Paronychia argentea Caryophyllacées Th HV Méd Plantago lagopus Plantaginacées Th HA Méd Plantago ovata Plantaginacées Th HA Méd Pallenis spinosa Astéracées He HV Eur-Méd Pistacia atlantica Anacardiacées Ch LV End.N.A. Reichardia tingitana Astéracées He HV Ibéro-Maur. Rhus pentaphylla Anacardiacées Ch LV W.Méd. Rostraria pumila Poacées Th HA W.Méd. Salvia verbenaca Lamiacées Ge HV Méd.Atl Sonchus tenerrimus Astéracées He HV Méd. Spergula arvensis Caryophyllacées Th HA Cosmop. Stipa parviflora Poacées Ge HV Méd. Thapsia garganica Apiacées Ch HV Méd. Withania frutescens Solanacées Ch HV Ibéro-Mar. Ziziphus lotus Rhamnacées Ch LV Méd.

Légende commune aux tableaux 14 et 15 a) Types biogéographiques Atl. - Méd. Atlantique-Méditerranéen Canaries, Eur. mérid. A.N. Canaries, Européen. méridional, Afrique du Nord Canar. Méd. Canaries Méditerranéen Canaries à l’Egypte, Asie Occ. Canaries à Égypte - Asie Occidentale Circum méd Circumméditerranéen Cosmop Cosmopolyte End Endémique End.N.A Endémique Nord-Africain

53 Analyse floristique

Eur. Européen Eur.Méd Européen-Méditerranéen Euras Eurasiatique Euras.Af.Sept Eurasiatique.Africain.Septentrional Ibero-Maur Ibéro-Mauritanien Iran-Tour-Eur Irano Touranien Européen Macar.-Méd.-Irano-Tour Macaronien Méditerranéen Irano-Touranien Macar-Méd Macaronien Méditerranéen Méd Méditerranéen Méd.Atl Méditerranéen Atlantique Paléo-subtrop Paléo-subtropical S.Méd.Sah Sud méditerranéen Saharien Sah-Sind.Méd Saharo-Sindien Méditerranéen Sub.cosmop Sub-Cosmopolite W.Méd Ouest Méditerranéen b) Types biologiques c) Types morphologiques Ph : Phanérophytes H.A : Herbacés annuels Ch : Chamaephytes H.V : Herbacés vivaces He : Hémicryptophytes L.V : Ligneux vivaces Th : Thérophytes

Tab.16 : Pourcentages des types biologiques

Station « Bouhlou 1 » Station « Bouhlou 2 »

Types biologiques Nbre % Nbre % d’esp. d’esp. Thérophytes 28 51 19 47 Chamaephytes 9 15 10 24 Hemicroptophytes 5 10 6 15 Géophytes 9 18 5 12 Phanérophytes 3 6 1 2

54 Analyse floristique

« Bouhlou 1 » Phanérophytes 6%

Géophytes 18% Thérophytes 51%

Chamaephytes 15%

Hemicroptophy tes 10%

« Bouhlou 2 » Géophytes 12% Phanérophytes 2% Hemicroptophy tes 15% Thérophytes 47%

Chamaephytes 24%

Fig. 14 : Répartition des espèces selon les types biologiques

V.2.2 Types morphologiques Le couvert végétal est dominé par les types de végétation suivants : les ligneux vivaces, les herbacés vivaces et les herbacés annuels. Pour les deux stations les herbacés sont dominants par rapport aux ligneux vivaces (Tab.17 et Fig.15).

55 Analyse floristique

Tab.17 : Pourcentages des types morphologiques

Station « Bouhlou1 » Station « Bouhlou2 »

Types morphologiques Nbr % Nbr % d’esp. d’esp. Ligneux vivaces 9 17 9 22 Herbacés vivaces 17 31 15 37 Herbacés annuels 28 52 17 41

« Bouhlou1 » Ligneux vivaces 17%

Herbacés annuels Herbacés 52% vivaces 31%

« Bouhlou2 »

Ligneux vivaces 22%

Herbacés annuels 41% Herbacés vivaces 37%

Fig. 15 : Répartition des espèces selon les types morphologiques

56 Analyse floristique

V.2.3. Types biogéographiques L’analyse des aires d’origine et des aires de distribution des taxons est une tâche essentielle des botanistes et des phytogéographes qui prend toute sa valeur au moment même où l’opinion publique est sensibilisée par les problèmes de conservation et de protection de la nature et de sauvegarde des "gênes" (Frankel et Bennet, 1970).

Dans les deux stations d’études , les espèces méditerranéennes sont dominantes (Tab.19 et Fig. 22).

Tab. 18 : Pourcentages des types biogéographiques Station « Bouhlou Station « Bouhlou 2 » 1 » Type Nbre Nbre biogéographique d’esp. % d’esp. %

Atl. - Méd. 1 2 0 0 Canar. Méd. 1 2 2 5 Circum méd 2 4 2 5 Calbe Med 1 2 1 3 Cosm 0 0 1 3 Cosmop 0 0 1 3 End 0 0 1 3 End.N.A 1 2 1 3 End .Mar 0 2 1 3 Eur.Méd 5 10 0 0 Eur.Mérid.N.A. 1 2 0 0 Euras 1 2 0 0 Euras.Af.Sept 1 2 0 0 Eur-Asie-Subcosmop 1 2 0 0 Ibér. Nord. Af. 1 2 0 0 Ibero-Maur 3 5 3 0 Iran-Tour-Eur 1 2 0 0 Macar.-Méd.-Irano-Tour 1 2 0 0 Macar-Méd 1 2 2 5

57 Analyse floristique

Macar–Med-Ethiopie 1 2 0 0 Madere ,W .Med 1 2 0 0 Méd 21 37 12 30 Méd.Atl 1 2 2 5 Méd.-Irano-Tour 1 2 2 5 Paléo trop 1 2 1 3 Paléo-subtrop 1 2 1 3 Sah-Sind.Méd 0 0 1 3 Sub.cosmop 1 2 1 3 Surcumed 1 2 2 5 W.Méd 1 2 4 10

58 Analyse floristique

Paléo-subtrop Sub.cosmop Circum méd Calbe Med 2% 2% « Bouhlou 1 » 4% 2% W.Méd Atl. - Méd. Méd.-Irano-Tour Surcumed Canar. Méd. 2% 2% 2% Paléo trop 2% 2% End.N.A 2% 2% End .Mar Méd.Atl 2%Eur.Mérid.N.A. 2% 2% Eur.Méd Euras.Af.Sept 10% 2% Euras 2% Méd 37% Eur-Asie- Subcosmop 2% Ibér. Ibero-MaurNord. Af. 5% 2% Madere ,W Macar.-Méd.-Irano- .Med Macar–Med-Ethiopie Macar-Méd Tour Iran-Tour-Eur 2% 2% 2% 2% 2%

« Bouhlou 2 » Circum méd Calbe Med Sub.cosmop Canar. Méd. 5% Surcumed 5% 3% 3% Cosm 5% W.Méd Sah-Sind.Méd 3% Cosmop 10% End 3% 3% 3% Paléo-subtrop End.N.A 3% 3% Paléo trop End .Mar 3% 3%

Méd.-Irano-Tour 5% Méd Macar-Méd 30% 5% Méd.Atl 5%

Fig. 16 : Répartition des espèces selon les types biogéographiques

59 Analyse floristique

V.2.4. Etude systématique : répartition par familles Les résultats bruts sont consignés dans les tableaux 14 et 15. Aussi l’interprétation des résultats s’est faite essentiellement à l’aide du tableau 19 et de la figure 17.

Tab. 19 : Pourcentages des familles Station « Bouhlou 1 » Station « Bouhlou 2 »

Familles Nbre % Nbre % d’esp. d’esp.

Aizoacées 1 2 1 2

Amaranthacées 3 6 1 2

Anacardiacées 0 0 2 5 Apiacées 2 3 3 7

Apocynacées 0 0 1 2 Aracées 1 2 1 2 Astéracées 11 20 7 18

Boraginacées 0 0 1 2 Brassicacées 2 3 2 5 Caryophyllacées 2 3 4 10 Cistacées 2 3 0 0 Convolvulacées 1 3 1 2 Cupressacées 2 4 0 0 Euphorbiacées 1 2 0 0 Fabacées 3 6 2 5 Gentianacées 1 2 0 0 Iridacées 1 2 0 0 Lamiacées 2 3 3 8 Liliacées 3 6 3 8 Oléacées 1 2 0 0 Orobanchacées 1 2 0 0 Papavéracées 1 2 0 0 Plantaginacées 2 3 2 5 Plumbaginacées 1 2 0 0 Poacées 7 13 5 13 Rhamnacées 1 2 1 2 Solanacées 1 2 1 2 Zygophyllacées 1 2 0 0

60 Analyse floristique

Plumbaginacées Aizoacées 2% Solanacées « Bouhlou 1 » 2% 2% Zygophyllacées Plantaginacées Rhamnacées 2% Amaranthacées Apiacées 3% 2% 6% 3% Aracées Papavéracées 2% 2% Poacées Orobanchacées 13% 2% Astéracées 20%

Oléacées 2% Liliacées Fabacées 6% 6% Brassicacées Lamiacées 3% 3% Iridacées Caryophyllacées 2% Cistacées 3% Gentianacées Convolvulacées 3% 2% 3% Euphorbiacées Cupressacées 2% 4%

« Bouhlou 2 » Amaranthacées 2% Aizoacées Rhamnacées Solanacées 2% Anacardiacées 2% 2% Apiacées 5% 7% Poacées 13% Apocynacées Plantaginacées 2% 5% Aracées Liliacées 2% 8% Astéracées 18% Lamiacées 8%

Caryophyllacées 10%

Boraginacées Fabacées Brassicacées 2% 5% 5% Convolvulacées 2%

Fig. 17 : Répartition des espèces par familles

61 Analyse floristique

Conclusion L’étude floristique des peuplements à Noaea mucronata montre une dominance de l’espèce Noaea mucronata accompagnée d’un cortège floristique très diversifié.

La caractérisation floristique des espèces montre une dominance des thérophytes (en moyenne 49%) pour les deux stations . Ce qui rejoint les résultats des types morphologiques pour les deux stations les herbacés sont nettement dominants par rapport aux ligneux vivaces.

62

Chapitre VI ______Morphométrie

63 Morphométrie

Introduction

VI.1. Méthodologie

VI.2. Résultats des mesures morphométriques

VI.3. Interprétation

 Corrélations et régressions

Conclusion

64 Morphométrie

Introduction

L’objet le plus classique de la biométrie est de permettre de distinguer, soit différentes espèces entre elles, soit à l'intérieur d'une même espèce, des sous-espèces ou groupements raciaux, en fonction des variations de certains paramètres morphologiques liés ou non aux conditions écologiques (Barnabé, 1973). Cette approche nous permet de savoir comment les paramètres étudiés sont reliés entre eux par le biais de corrélation.

IV.1. Méthodologie Les mesures effectuées ont été prises le 01/05/2017 à l'aide d'un ruban métrique pour 10 individus choisis au hasard par placette, soit 30 individus pour chaque station et ce afin de chercher d’éventuelles corrélations entre les variables morphologiques des individus appartenant à l’espèce Noaea mucronata. Certains caractères comme la taille ou le nombre de feuilles ou de fleurs étaient difficiles voire impossible à mesurer. Nous nous sommes donc limités à mesurer les variables distinctives suivantes:  Hauteur des touffes (cm) ;  Diamètre des touffes (cm) ;  Circonférence (cm) ;  Tour de la tige principale (cm) ;  Longueur des tiges (cm) ;  Longueur des épines (cm).

Les données obtenues ont été analysées grâce au logiciel Minitab 16.

VI.2. Résultats des mesures morphométriques Les résultats des mesures obtenues sont portés sur les tableaux ci-dessous (Tab. 20 à 25 ).

65 Morphométrie

Tab. 20 : Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata station « Bouhlou 1 » Placette « 1 » Variables Hauteur Diamètre Longueur Tour de la Longueur des touffes des touffes des tiges tige Circonférence des (cm) (cm) (cm) principale (cm) épines Individus (cm) (cm) 1 51 61 33 3,5 82 2,5 2 53 66 34 5 133 2 3 69 85 45 5,5 103 1,9 4 33 34 33 4 65 3 5 51 55 39 7 72 3,2 6 48 77 48 4 147 2,7 7 53 74 47 5 122 2,8 8 47 60 43 9 141 2 9 39 42 30 5 90 2 10 49 70 44 6,3 142 3,4

Tab.21 : Résultats des mesures morphométries de Noaea mucronata station « Bouhlou1 » Placette « 2 » Hauteur des Diamètre Longueur Tour de la Longueur Variables touffes (cm) des des tiges tige Circonférence des touffes (cm) principale (cm) épines (cm) (cm) (cm) Individus 1 51 58 38 4 155 2 2 58 58 42 6,4 60 3,8 3 72 86 51 3,5 185 2,5 4 69 82 37 1,8 160 2 5 43 67 29 6 125 3 6 52 68 44 5 114 2,3 7 80 92 75 8 155 1,5 8 50 40,5 32 4,5 56 2,8 9 63 80 50 7 160 2,2 10 62 78 43 8 111 2,4

66 Morphométrie

Tab. 22 : Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata Station « Bouhlou 1 » Placette « 3 » Hauteur des Diamètre Longueur Tour de la Circonférence Longueur Variables touffes (cm) des des tiges tige (cm) des touffes (cm) principale épines (cm) (cm) (cm) Individus 1 55 64 33 7 145 2 2 60 78 48 7 140 2,3 3 55 80 47 5 216 1,5 4 50 55 39 11 98 2 5 53 52 52 5 109 1,7 6 55 60 39 2 170 2,4 7 43 58 41 4 144 1,9 8 45 56 51 3,5 112 2 9 61 97 41 3 165 3 10 75 116 60 10 310 2

Tab.23 : Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata station « Bouhlou 2 » Placette « 1 » Variables Hauteur des Diamètre Longueur Tour de la Circonférence Longueur touffes (cm) des des tiges tige (cm) des touffes (cm) principale épines (cm) (cm) (cm) Individus 1 41 48 30,5 3 98 1,6 2 44 34 27 4 36 2,5 3 30 34 28 1 61 1,8 4 60 73 35 3,8 150 2 5 46 47 37 2,5 95 1,9 6 51 55 39 5 103 2,1 7 44 56 25 5 140 2,3 8 52 70 44 6 160 2 9 52 71 40 5 145 1 10 53 79 50 7 199 2,3

67 Morphométrie

Tab. 24 Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata station « Bouhlou 2 » Placette « 2» Variables Hauteur des Diamètre Longueur Tour de la Longueur touffes (cm) des des tiges tige Circonférence des touffes (cm) principale (cm) épines Individus (cm) (cm) (cm) 1 46 57 48 7 163 2,3 2 62 88 42 4 170 2,1 3 48 39 37 5 92 1,7 4 54 66 46 4 155 2,5 5 42 56 33 5,5 128 2,5 6 44 45 33 4 78 2 7 51 63 36 6 140 1,5 8 47 49 35 4 83 1,2 9 42 64 41 6 155 2 10 41 62 34 3,5 148 1,4

Tab.25 : Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata station « Bouhlou 2 » Placette « 3 » Variables Hauteur des Diamètre Longueur Tour de la Circonférence Longueur touffes (cm) des des tiges tige (cm) des touffes (cm) principale épines Individus (cm) (cm) (cm) 1 57 59 48 5 143 2,3 2 36 41 32 2 63 2,1 3 50 48 43 4 98 1,3 4 33 37 38 4,5 69 1,5 5 33 58 29 2 106 1,5 6 38 41 36 6 66 2,3 7 67 52 39 3,8 125 1,2 8 50 45 41 4,5 135 2,4 9 54 64 43 4,5 130 3,3 10 51 74 52 3,5 102 1,7

Dans le tableau 26 sont consignées les moyennes des mesures des variables des individus ainsi que leur écarts types.

68 Morphométrie

Tab . 26 : Moyennes des mesures des variables et écarts types de chaque station d’étude Variables Hauteur des Diamètre Longueur Tour de la Circonférence Longueur des touffes (cm des touffes des tiges tige (cm) épines (cm) ) (cm) (cm) principale (cm) Mo Ecart Mo Ecart Mo Ecart Mo Ecart Moy. Ecart Moy. Ecart y. type y.(c type y. type y. type (cm) Type (cm) type (cm m) (cm (c Stations ) ) m) « Bouhlou 49,3 9,42 62 15,6 39,6 6,63 5,4 1,64 109,7 31,14 2,55 0,55 1 » P1 « Bouhlou 60 11,4 62 15 44 12,93 5,4 2,02 128,1 43,53 2,43 0,63 1 » P2 « Bouhlou 55,2 9,02 72 21,1 45,1 7,96 5,7 2,93 160,9 62,70 2,08 0,41 1 » P3 « Bouhlou 47,3 8,26 57 16,1 35,6 8,03 4,2 1,75 118,7 49,08 1,95 0,42 2 » P1 « Bouhlou 47,7 6,51 59 13,5 38,5 5,44 4,9 1,2 131,2 34,49 1,92 0,45 2 » P2 « Bouhlou 46,9 11,4 52 11,7 6,93 40,1 4 1,24 103,7 29,79 1,96 0,64 2 » P3

VI.3. Interprétation

La valeur la plus élevée de la hauteur moyenne des touffes, caractérise les individus de la station de « Bouhlou 1 » avec 60 cm, alors que les touffes de la station « Bouhlou 2 » présentent une hauteur moyenne de 47,3cm.

Les plus grands diamètres moyens se rencontrent chez les individus de « Bouhlou 1 » (72 cm). Les diamètres moyens des individus de la station « Bouhlou 2 » sont de l’ordre de 55,83cm.

Les corrélations les plus significatives des deux stations sont portées dans le tableau 27 ci-dessous :

69 Morphométrie

Tab.27 : Corrélation les plus significatives au sein de chaque station d’étude

Stations Corrélation Y R2 (%)

« Bouhlou1 Hauteur des touffes / diamètre Y= 17,07+0,5165X R=73,08 P1 » des touffes « Bouhlou1 Hauteur des touffes / diamètre Y=18,91+0,5791X R=63 P2 » des touffes « Bouhlou1 Hauteur des touffes / Longueur Y=28,06+0,7243X R=67,1 P2 » des tiges « Bouhlou1 Hauteur des touffes / diamètre Y=28,16+0,3777X R=77,9 P3 » des touffes « Bouhlou1 Hauteur des touffes / Y= 36,95+0,1134X R=62 P3 » circonférence « Bouhlou2 Hauteur des touffes / diamètre Y=23,28+0,4237X R=68,6 P1 » des touffes « Bouhlou2 Hauteur des touffes /Tour de la Y=33,71+ 3,214X R=46,7 P1 » tige principales « Bouhlou2 Hauteur des touffes / Y=16,88+0,285X R=56,9 P1 » circonférence

Il n’y a pas de différence significative entre les individus des stations étudiées. D’une manière générale, il est difficile d’expliquer tous ces résultats car il n’y a pas eu de récurrence de l’échantillonnage. L’idéal aurait été de répéter mensuellement les mesures.

VI.2.1.Correlation et régression

Les corrélations établies entre les différentes variables nous montrent théoriquement l’existence de trois catégories : des corrélations hautement significatives, des corrélations significatives et des corrélations non significatives.

Les corrélations significatives à « Bouhlou 1 » sont celles existant entre les variables : Hauteur des touffes / Diamètre des touffes (R=73,08%) et Hauteur des touffes / Longueur des

70 Morphométrie tiges (R=67,1%) et Hauteur des touffes / Circonférence (R= 62%). Une corrélation positive suggère que lorsque les valeurs observées pour une variable augmentent, les valeurs observées pour l’autre augmentent proportionnellement (Photo n° 6).

Pour la station de « Bouhlou 2 » il y a une corrélation significative entre les paramètres : Hauteur des touffes /Diamètre des touffes (R= 68,8%) et Hauteur des touffes / Circonférence (R=56,9%), aussi une corrélation peu significative entre la Hauteur des touffes / Tour de la tige principale (R=46,7%) (Photos n°7 et 8).

Les corrélations entre les autres paramètres sont non significatives avec R˃40%.

Photo n° 6 : Touffe de Noaea mucronata station « Bouhlou 1 »

71 Morphométrie

Photo n°7 : Touffe de Noaea mucronata station « Bouhlou 2 »

Photo n° 8 : Touffe de Noaea mucronata de faible hauteur « Bouhlou 2 »

Afin de pouvoir interpréter plus facilement ces résultats des droites d’ajustement ont été faites (Fig. 18-23).

72 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes(cm) = 17,07 + 0,5165 Diamètre des touffes(cm)

70 S 5,11487 R carré 73,8 % R carré (ajust) 70,6 %

)

m

c 60

(

s

e

f

f

u

o

t

s 50

e

d

r

u

e

t

u

a 40

H

30 30 40 50 60 70 80 90 Diamètre des touffes(cm)

Droite d'ajustement Hauteur des touffes(cm) = 20,61 + 0,7245 Longueur des tiges(cm)

70 S 8,60245 R carré 26,0 % R carré (ajust) 16,8 %

)

m

c 60

(

s

e

f

f

u

o

t

s 50

e

d

r

u

e

t

u

a 40

H

30 30 35 40 45 50 Longueur des tiges(cm)

Fig.18 : Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata station « Bouhlou 1 » Placette 1

73 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 18,91 + 0,5791 Diamètre des touffes (cm)

80 S 7,37155 R carré 63,0 % R carré (ajust) 58,4 %

)

m

c

( 70

s

e

f

f

u

o

t

s 60

e

d

r

u

e

t

u

a 50

H

40 40 50 60 70 80 90 Diamètre des touffes (cm)

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 28,06 + 0,7243 Longueur des tiges(cm)

S 6,95083 80 R carré 67,1 % R carré (ajust) 63,0 %

)

m

c

(

s 70

e

f

f

u

o

t

s

e 60

d

r

u

e

t

u

a 50

H

40 30 40 50 60 70 80 Longueur des tiges(cm)

74 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 42,35 + 0,1378 Circonférence (cm)

80 S 10,3213 R carré 27,5 % R carré (ajust) 18,5 %

)

m

c

( 70

s

e

f

f

u

o

t

s 60

e

d

r

u

e

t

u

a 50

H

40 50 75 100 125 150 175 200 Circonférence (cm)

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 82,58 - 9,218 Longueur des épines (cm)

80 S 10,4060 R carré 26,3 % R carré (ajust) 17,1 %

)

m

c

( 70

s

e

f

f

u

o

t

s 60

e

d

r

u

e

t

u

a 50

H

40 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 Longueur des épines (cm)

Fig. 19 : Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata station « Bouhlou 1 » Placette 2

75 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 28,16 + 0,3777 Diamètre des touffes (cm)

75 S 4,49865 R carré 77,9 % R carré (ajust) 75,2 % 70

)

m

c

( 65

s

e

f

f

u

o 60

t

s

e d 55

r

u

e t 50

u

a

H 45

40 50 60 70 80 90 100 110 120 Diamètre des touffes (cm)

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 31,91 + 0,5164 Longueur des tiges(cm)

75 S 8,52476 R carré 20,8 % R carré (ajust) 10,8 % 70

)

m

c

( 65

s

e

f

f

u

o 60

t

s

e d 55

r

u

e t 50

u

a

H 45

40 30 35 40 45 50 55 60 Longueur des tiges(cm)

76 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 36,95 + 0,1134 Circonférence (cm)

75 S 5,90171 R carré 62,0 % R carré (ajust) 57,3 % 70

)

m

c

( 65

s

e

f

f

u

o 60

t

s

e

d 55

r

u

e t 50

u

a

H 45

40 100 150 200 250 300 Circonférence (cm)

Fig. 20 : Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata station « Bouhlou 1 » Placette 3

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 23,28 + 0,4237 Diamètre des touffes (cm)

60 S 4,90608 R carré 68,6 % R carré (ajust) 64,7 %

) 55

m

c

(

s

e 50

f

f

u

o

t

45

s

e

d

r

u 40

e

t

u

a

H 35

30

30 40 50 60 70 80 Diamètre des touffes (cm)

77 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 24,53 + 0,6406 Longueur des tiges(cm)

60 S 6,85166 R carré 38,8 % R carré (ajust) 31,2 %

) 55

m

c

(

s

e 50

f

f

u

o

t

45

s

e

d

r

u 40

e

t

u

a

H 35

30

25 30 35 40 45 50 Longueur des tiges (cm)

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 33,71 + 3,214 Tour de la tige principale (cm)

60 S 6,39750 R carré 46,7 % R carré (ajust) 40,0 %

) 55

m

c

(

s

e 50

f

f

u

o

t

45

s

e

d

r u 40

e

t

u

a

H 35

30

1 2 3 4 5 6 7 Tour de la tige principale (cm)

78 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 33,74 + 0,1142 Circonférence (cm)

60 S 6,43401 R carré 46,1 % R carré (ajust) 39,3 %

) 55

m

c

(

s

e 50

f

f

u

o

t

45

s

e

d

r

u 40

e

t

u

a

H 35

30

50 75 100 125 150 175 200 Circonférence (cm)

Fig. 21 : Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata station « Bouhlou 2 » Placette 1

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 29,96 + 0,3012 Diamètre des touffes (cm)

65 S 5,39072 R carré 39,2 % R carré (ajust) 31,6 %

) 60

m

c

(

s

e

f

f 55

u

o

t

s

e

d

50

r

u

e

t

u

a

H 45

40 40 50 60 70 80 90 Diamètre des touffes (cm)

79 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 27,11 + 0,5347 Longueur des tiges(cm)

65 S 6,18369 R carré 19,9 % R carré (ajust) 9,9 %

) 60

m

c

(

s

e

f

f 55

u

o

t

s

e

d

50

r

u

e

t

u

a

H 45

40 35 40 45 50 Longueur des tiges(cm)

Fig. 22 : Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata station « Bouhlou 2 » Placette 2

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 23,77 + 0,4457 Diamètre des touffes (cm)

70 S 10,7794 R carré 21,0 % R carré (ajust) 11,1 %

)

m

c 60

(

s

e

f

f

u

o

t

50

s

e

d

r

u

e

t

u 40

a

H

30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 Diamètre des touffes (cm)

80 Morphométrie

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 5,48 + 1,033 Longueur des tiges (cm)

70 S 9,45472 R carré 39,2 % R carré (ajust) 31,6 %

)

m

c 60

(

s

e

f

f

u

o

t

50

s

e

d

r

u

e

t

u 40

a

H

30 30 35 40 45 50 55 Longueur des tiges (cm)

Droite d'ajustement Hauteur des touffes (cm) = 16,88 + 0,2895 Circonférence (cm)

70 S 7,96153 R carré 56,9 % R carré (ajust) 51,5 %

)

m

c 60

(

s

e

f

f

u

o

t

50

s

e

d

r

u

e

t

u 40

a

H

30 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 Circonférence (cm)

Fig. 23: Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata station « Bouhlou 2 » Placette 3

81 Morphométrie

Conclusion Ce chapitre nous a permis de mettre en évidence les différences morphologiques intra stationnelles de Noaea mucronata, à l’aide de plusieurs variables cependant il ne nous a pas été possible de mettre en évidence les différences morphologiques inter stationnelles, car il aurait fallu terminer l’étude de la morphométrie jusqu’à la fin du cycle de vie de cette amaranthacées ; ceci fera donc l’objet d’une étude dans le futur proche.

82

Conclusion générale ______

83 Conclusion générale

Conclusion générale

L’objectif de cette étude a été d’étudier les peuplements à Noaea mucronata de la région de Bouhlou (Tlemcen) d’un point de vue bio écologique.

Au terme de ce travail, nous nous devons de résumer les principales conclusions auxquelles nous avons abouti.

Dans le premier chapitre intitulé biologie de Noaea mucronata, a été étudié dans un premier temps la présentation de l’espèce et dans un deuxième temps quelque caractères biologiques et botaniques liés à cette espèce.

Le chapitre II comprend une description du milieu physique dans lequel se développe cette espèce, englobant la géologie, la géomorphologie et l’hydrologie.

Le chapitre III comprend une analyse pédologique du sol traduisant la plasticité écologique de Noaea mucronata que l’on retrouve sur des textures à savoir limono-sableuse et sablo-limoneuse à « Bouhlou 1 » et sablo-limoneuse et sableuse à « Bouhlou 2 ». Ces sols sont caractérisés par des conductivités faibles ainsi que par des pH constamment basiques.

Le chapitre IV traite de la bioclimatologie : les peuplements de Noaea mucronata se situent dans des stations appartenant à l’étage semi –aride inférieur à hiver tempéré.

Pour le chapitre V intitulé analyse floristique, la distribution des types biologiques montre une dominance des thérophytes donc une dégradation déjà avancée.

D’un point de vue morphométrique, les touffes présentes à « Bouhlou 1 » sont plus développées que celles présentes à « Bouhlou 2 ». Malheureusement on n’a pu terminer tout le cycle de développement de l’espèce afin de voir les différences entre les deux stations mais aussi les différences de son évolution dans le temps.

84 Morphométrie

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94 Morphométrie

Index ______

95

Index Liste des figures

Numéro Titre Page 01 Noaea mucrona 09 02 Noaea mucronata en fleur 10 03 Carte de la situation géographique de la région d’étude 16 04 Croquis morphologique de la zone de la moyenne Tafna 20

05 Précipitations moyennes mensuelles et annuelles de la station 26 d’étude durant les 2 périodes AP (1913-1938) et NP (2000- 2016). 06 Régimes saisonniers des précipitations de la station 27 météorologique de référence

07 Moyennes mensuelles des températures de la station 28 météorologique 08 Abaque pour le calcul de l’indice d’aridité de De Martonne. 31 09 Diagrammes Ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen 33 (Ancienne Période 1913 – 1938).

10 Diagrammes Ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen 33 (Nouvelle Période 2000 – 2016).

11 Climagramme pluviothermique d’Emberger 34 12 Echelle d’interprétation de la salinité 41 13 Triangle textural 44 14 Répartition des espèces selon les types biologiques 55 15 Répartition des espèces selon les types morphologiques 56 16 Répartitions des espèces selon les types biogéographiques 59 17 Répartition des espèces par familles 61 18 Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata 73 station « Bouhlou 1 » Placette 1

19 Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata 75 station « Bouhlou 1 » Placette 2 20 Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata 76 station « Bouhlou 1 » Placette 3

Morphométrie

21 Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata 78 station « Bouhlou 2 » Placette 1

22 Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata 79 station « Bouhlou 2 » Placette 2 23 Résultats analytiques de la biométrie de Noaea mucronata 81 station « Bouhlou 2 » Placette 3

Liste des tableaux

Numéro Titre Page 01 Coordonnés géographiques de la station météorologique de 24 référence 02 Moyennes mensuelles et annuelles des précipitations 25 03 Régime pluviométrique saisonniers de la station de Maghnia 26 04 Températures moyennes mensuelles et annuelles de la station de 28 référence 05 Moyennes des températures maximales et minimales de la 29 station météorologique 06 Amplitude thermique de la station météorologique durant les 29 deux périodes 07 Indice de De Martonne de la station météorologique 30

08 Valeurs du Q2 d’Emberger et étages bioclimatiques 32

09 Echelle d’interprétation du pH. 40 10 Echelle d’interprétation des carbonates 41

11 Echelle d’estimation du pourcentage d’humus 42 12 Résultats des analyses physico-chimiques du sol de la station 42 « Bouhlou 1 » 13 Résultats des analyses physico-chimiques du sol de la station de 43 « Bouhlou 2 » 14 Caractérisation floristique Station « Bouhlou 1 » 50 15 Caractérisation floristique Station « Bouhlou 2 » 52 16 Pourcentage des types biologiques 54 17 Pourcentage des types morphologiques 56 18 Pourcentage des types biogéographiques 57

2 Morphométrie

19 Pourcentage des familles 60 20 Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata 65 station bouhlou « 1 » placette « 1 »

21 Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata 65 station bouhlou « 1 » placette « 2 »

22 Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata 66 Station Bouhlou « 1 » placette « 3 »

23 Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata 66 Station Bouhlou « 2 » placette « 1 »

24 Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata 67 Station Bouhlou « 2 » placette « 2»

25 Résultats des mesures morphométriques de Noaea mucronata 67 Station Bouhlou « 2 » placette « 3 »

26 Moyennes des mesures des variables et écarts types de chaque 69 station d’étude 27 Corrélations les plus significatives au sein de chaque station 70 d’étude

Liste des photos

Numéro Titre Page 01 Station de « Bouhlou 1 » 17 02 Vue satellitaire de la station « Bouhlou 1 » 18 03 Station « Bouhlou 2 » 18 04 Vue satellitaire de la station « Bouhlou 2 » 19 05 Sol limono-sableux de la station « Bouhlou 1 » 46 06 Touffe de Noaea mucronata station « Bouhlou 1 » 71 07 Touffe de Noaea mucronata station « Bouhlou 2 » 71 08 Touffe de Noaea mucronata de faible hauteur « Bouhlou 2 » 72

3 Morphométrie

Annexes ______

4

Résultats de l’analyse granulométrique station Bouhlou « 1 »

Organisme Université de Tlemcen Date 17/03/2017

Projet Analyse pédologique « Bouhlou 1 »

Désignation des (1) T1E2P échantillons (2) ------T1E2S (3) ------T1E3P Texture granulométrique

SABLE FIN LIMON ARGILE 10 100,00

9 90,00

8 80,00

7 70,00 3 6 60,00

5 50,00 1 4 40,00 2 3 30,00

20,00 2 10,00 1 0,00 0 100 1 0,01 0,0001 20 2 2 0, 0,0 0,0 0,00 0,0002

Tamisat à Tamisat à Argile % Limon % Sable % 80 micron 2 mm

Echantillon 58 38 4 24 72 N°1 Echantillon 31 19 5 16 79 N°2

EchantillonN°3 76 53 09 23 68

Résultats de l’analyse granulométrique station « Bouhlou 1 »

Organisme Université de Tlemcen Date 17/03/2017 Projet Analyse pédologique Désignation (1) T1E1S des (2) ------T1E1P échantillons

Texture granulométrique

SABLE FIN LIMON ARGILE 10 100,00

9 90,00

8 80,00

7 70,00

6 60,00 2 5 50,00

40,00 4 1 3 30,00 20,00 2 10,00 10 0,00 0 100 1 0,01 0,0001 20 2 2 0, 0,0 0,0 0,00 0,0002

Tamisat à Tamisat à 80 Argile % Limon % Sable % 2mm micron Echantillon 49 35 4 14 82 N°1 Echantillon 62 45 6 17 77 N°2

2

Résultats de l’analyse granulométrique station « Bouhlou 1 »

Organisme Université de Date 17/03/2017 Tlemcen Projet Analyse pédologique « Bouhlou 1»

Désignation des (1) T1E3S échantillons Texture Granulométrique

CAILLOUX GRAVIERSSableGROS fin SABLE LIMON ARGILE 10 100,00

9 90,00

8 80,00

7 70,00

6 60,00 1 5 50,00

4 40,00

3 30,00

20,00 2 10,00 10 0,00 0 100 1 0,01 0,0001 20 2 2 0, 0,0 0,0 0,00 0,0002

Tamisat à 2 mm Tamisat à 80 Argile Limon Sable micron % % % Echantillon N°1 62 45 9 23 68

3

Résultats de l’analyse granulométrique station « Bouhlou 2 »

Organisme Université de Date 17/03/2017 Tlemcen Projet Analyse pédologique « Bouhlou 2 »

Désignation (1) T2E1S des (2) ------T2E1P échantillons Texture granulométrique

SABLE FIN LIMON ARGILE 10 100,00

9 90,00

8 80,00

7 70,00

6 60,00 2 5 50,00 1 4 40,00

3 30,00 20,00 2 10,00 10 0,00 0 100 1 0,01 0,0001 0, 0,0 0,0 0,00 0,0002 20 2 2

Tamisat à Tamisat à 80 Argile % Limon % Sable % 2mm micron Echantillon 56 37 3 12 85 N°1 Echantillon 72 59 9 21 70 N°2

4

Résultats de l’analyse granulométrique de la station « Bouhlou 2 »

Organisme Université de Tlemcen Date 17/03/2017 Projet Analyse pédologique « Bouhlou 2 »

Désignation (1) T2E2S des (2) ------T2E2P échantillons (3) ------T2E3S Analyse granulométrique

SABLE FIN LIMON ARGILE 10 100,00

9 90,00

8 80,00

7 70,00 2 6 60,00

5 50,00 3 4 40,00 1 3 30,00

20,00 2 10,00 1 0,00 0 100 1 0,01 0,0001 20 2 2 0, 0,0 0,0 0,00 0,0002

Tamisat à Tamisat à 80 Argile % Limon % Sable % 2mm micron Echantillon N° 1 17 12 2 4 94 Echantillon N° 2 85 61 16 21 63 Echantillon N° 3 27 18 3 7 90

5

Résultats de l’analyse granulométrique de la station de « Bouhlou 2 »

Organisme Université de Date 17/03/2017 Tlemcen Projet Analyse pédologique « Bouhlou 2 » Désignation (1) des T2E3P échantillons Texture granulométrique

Sable fin LIMON ARGILE 10 100,00

9 90,00

8 80,00

7 70,00

6 60,00 1 5 50,00

4 40,00

3 30,00

20,00 2 10,00 10 0,00 0 100 1 0,01 0,0001 20 2 2 0, 0,0 0,0 0,00 0,0002

Tamisat à Tamisat à 80 Argile % Limon % Sable % 2mm micron Echantillon 52 37 5 17 78 N°1

6

Sommaire

Introduction générale

Introduction générale……………………………………………………………………....01 Chapitre I Biologie de l’espèce I.1. Généralités…………………………………………………………………………… 06 I.1.1. Caractères généraux des Amaranthacées (Chénopodiacées)……………………. 06 I.1.2. Caractères généraux du genre Noaea……………………………………………..07 I.1.2.1. Position systématique……………………………………………………...... 07 I.1.3. Aire de répartition de l’espèce…………………………………………………... 07 I.2. Systématique de Noaea mucronata…………………………………………………….08 I.2.1.Classification……………………………………………………………………...08 I.2.2.Synonymes………………………………………………………………………...08 I.3. Organographie…………………………………………………………………………..08 I.3.1. Partie aérienne……………………………………………………………………..08 I.3.1.1. Tige et rameau………………………………………………………………..08 I.3.1.2. Feuilles……………………………………………………………………….10 I.3.1.3. Inflorescence……………………………………………………………….. .10 I.3.1.4. Fruit…………………………………………………………………………..11 I.3.1.5. Formule florale……………………………………………………………….11 I.3.2. Partie souterraine…………………………………………………………………. 11 I.4. Exigences pédoclimatiques……………………………………………………………..11 I.5. Intérêt de Noaea mucronata………………………………………………………….. 12 Conclusion…………………………………………………………………………………..13

Chapitre II Etude du milieu physique Introduction…………………………………………………………………………...... 16 II.1. Situation géographique…………………………………………………………………16 II.2. Etude à grande échelle………………………………………………………………….16 II.2.1. Choix des stations…………………………………………………………………….16 II.2.2. Description des stations………………………………………………………………17 II.3. Géologie………………………………………………………………………………...19 II.4. Géomorphologie………………………………………………………………………..19 II.5. Réseau hydrographique…………………………………………………………………20 Conclusion……………………………………………………………………………………21 Chapitre III Bioclimatologie

Introduction…………………………………………………………………………………..24

III.1. Méthodologie………………………………………………………………………..... 24

III. 2. Données climatiques…………………………………………………………………...25.

III.2.1. Précipitations………………………………………………………………….26

III.2.2. Températures………………………………………………………………….27

III. 3. Synthèse bioclimatique………………………………………………………………. 30

III.3.1. Indices climatiques…………………………………………………………….30

III.3.2. Diagrammes climatiques………………………………………………………32

Conclusion……………………………………………………………………………………35

2

Chapitre IV Pédologie Introduction…………………………………………………………………………….. ….. 38 IV.1. Matériel utilisé sur le terrain…………………………………………………………... 38 IV.2. Méthodologie………………………………………………………………………….. 38

IV.2.1. Méthode d’étude sur le terrain…………………………………………………….. 38

IV.2.2. Méthode d’étude au laboratoire…………………………………………………… 38

IV. 3. Analyses physiques……………………………………………………………………. 39

IV.4. Analyses chimiques……………………………………………………………………..40

IV.5. Résultats et interprétations……………………………………………………………...42

IV.5.1 Station de « Bouhlou 1 »……………………………………………………………45

IV.5.2 Station de « Bouhlou 2 »……………………………………………………………45

Conclusion……………………………………………………………………………………46 Chapitre V

Analyse floristique

Introduction…………………………………………………………………………………..49

V.1. Méthodologie……………………………………………………………………………49

V.2. Analyse floristique………………………………………………………………………49

V.2.1.Type biologique…………………………………………………………………....49

V.2.2. Type morphologique………………………………………………………………55 V.2.3. Type biogéographique…………………………………………………………...... 57 V.2.4. Etude systématique………………………………………………………………. 59 Conclusion…………………………………………………………………………………62

3

Chapitre VI

Morphométrie

Introduction…………………………………………………………………………………..65 VI.1. Méthodologie………………………………………………………………………. …65 VI.2. Interprétation………………………………………………………………………...... 69  Corrélations et régressions………………………………………………………..70

Conclusion…………………………………………………………………………………....81

Conclusion générale Conclusion générale………………………………………………………………………….82 Références bibliographiques………………………………………………………...... 84 Index……………………………………………………………………………………… ...90 Annexe……………………………………………………………………………………… 94

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الملخص

يهدف هذا البحث الى دراسة ايكولوجية لنبات Amaranthacées) Noaea mucronata) في منطقة بوحلو)تلمسان(. من بين االسباب التي دفعتنا الى دراسة هاته النبتة دون غيرها هو ندرة االعمال المنجزة عليها وايضا لنبين ان تواجدها ال يقتصر فقط في منطقة السهوب.bهذه الدراسة سمحت لنا بمعرفة معمقة للخصائص البيولوجية لنبات Noaea mucronata على مستوى محطتي الدراسة ببوحلو وكذا قدرتها على الصمود والتكيف مع التغيرات الالحيوية. تطرقنا، بعد تقديمنا لعائلة (Amaranthcées) التي ينتمي اليها نبات Noaea mucronata )نبتة ملحية(، الى دراسة الوسط الفيزيائي والمناخي الخاص بمحطتي البحث. اظهرت تحاليل التربة تنوعا كبيرا, اذ تتميزبوحلو 1 بتربة طمية رملية و رملية طمية في حين تتميز بوحلو 2 بتربة طمية رملية او رملية. ولقد عززت دراسة التنوع النباتي والدراسة المورفولوجية الجانب التجريبي لهذا البحث. النتائج المتحصل عليها سمحت لنا برؤية تاثيرلخصائص التربة الفيزيو كيميائية على نموهذا النوع من فصيلة(Amaranthacées). الكلمات المفتاحية: Noaea mucronata، النباتات الملحية، ايكولوجيا النبات، القياسات الحيوية، بوحلو.

Résumé Notre travail porte sur une contribution à l’étude phytoécologique de Noaea mucronata (Amaranthacées) dans la région de Bouhlou (Tlemcen). Nous avons choisi d’étudier cette espèce pour plusieurs raisons : les études la concernant sont limitées et pour également prouver que la présence de cette espèce végétale n’est pas spécifique à la steppe. Cette étude nous a permis de mieux connaitre les caractéristiques biologiques de Noaea mucronata au niveau de deux stations de la région de Bouhlou, ainsi que son aptitude à résister et s’adapter aux variations abiotiques. Après une présentation de la famille des Amaranthacées associée à celle de Noaea mucronata (halophyte), le milieu physique de la zone d’étude et son ambiance bioclimatique ont été étudiés. L’étude pédologique montre une grande diversité texturale limono-sableuse et sablo-limoneuse à « Bouhlou 1 » et sablo-limoneuse et sableuse à « Bouhlou 2 ». Une étude de la diversité biologique et morphométrique vient renforcer l’aspect expérimental de ce travail. Les résultats obtenus ont mis en évidence l’impact majeur des caractères physico-chimiques du sol sur la croissance de cette Amaranthacées. Mots clés : Noaea mucronata, Halophyte, Phytoécologie, Biométrie, Bouhlou. Abstract This work focuses on a contribution to a phytoecological study of Noaea mucronata (Amaranthaceae) in the region of Bouhlou (Tlemcen). This species has been chosen to be studied for some reasons such as the limited number of the previous researches, and also to prove that the presence of this plant species is not specific to the “steppe”. This study has broaden our knowledge and understanding of the biological characteristics of Noaea mucronata at the level of two stations in the region of Bouhlou, as well as its ability to resist and adapt itself to abiotic variations. After a charcterizing the family of Amaranthaceae associated to that of Noaea mucronata (halophyte), the physical environment of the study area and its bioclimatic ambience have been studied. The soil survey shows a great diversity: limono textural-sandy

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and sandy-loam soils to "Bouhlou 1" and sandy-loam soils and sandy to "Bouhlou 2". A part of this study related to the biological diversity and morphometric has strengthen the experimental aspect of this work. The results obtained have highlighte the major impact of the physicochemical characters of the ground on the growth of this Amaranthaceae.

Key words: Noaea mucronata, Halophyte, Phytoecology, Biometrics, Bouhlou.

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