Théâtre Vidy-Lausanne Av. E.-Jaques-Dalcroze 5 1007 Lausanne Directeur Vincent Baudriller

Location 021 619 45 45 ou www.vidy.ch

Théâtre De janvier Vidy-Lausanne à mai 2014

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Vidy_13-14_couv_hiver_OK_IRL.indd II-III 25.10.13 11:30 Nous vous invitons à découvrir la deuxième partie de cette programmation 13-14, élaborée par René Zahnd et Thierry Tordjman, jusqu’en mai 2014. Vous pouvez, dès le 1er novembre 2013, acquérir vos bil- lets pour les spectacles proposés.

Le nouveau directeur, Vincent Baudriller, qui a rejoint le Théâtre Vidy-Lausanne le 1er septembre dernier, prépare la saison prochaine avec toute l’équipe du Théâtre. Des prémices de cette nouvelle direction artistique vous seront présentées dès la mi-mai 2014, avec plusieurs spectacles, de théâtre et de danse, de Suisse et d’ailleurs. Au théâtre pour 16 francs Avec la carte de réduction Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014 2ème partie de saison de janvier à mai 2013

Main sponsor : www.richardmille.com

Presse et communication Théâtre Vidy-Lausanne Sarah Turin/ Av. E.-Jaques-Dalcroze 5 Marie-Odile Cornaz 1007 Lausanne Tél. 021 619 45 21/74 Tél. 021 619 45 45 [email protected] Vidy-L www.vidy.ch [email protected] Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014 Sommaire De janvier à mai

Du 8 janvier Dogugaeshi au 2 février 2014 de Basil Twist Salle René Gonzalez Genre : Théâtre d’objets

Du 21 janvier Immortels au 2 février 2014 de Nasser Djemaï Salle Charles Apothéloz Mise en scène : Nasser Djemaï

Du 4 François d’Assise au 23 février 2014 d’après Joseph Delteil Chapiteau Vidy-L Mise en scène : Adel Hakim

Du 11 VieLLeicht au 22 février 2014 de Mélissa Von Vépy Salle René Gonzalez Genre : Théâtre vertical

Du 12 Cinématique au 19 février 2014 par la Compagnie Adrien M/Claire B Salle Charles Apothéloz Genre : Jonglage numérique

Du 4 Richard III au 14 mars 2014 de Salle Charles Apothéloz Mise en scène : Laurent Fréchuret Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014 Sommaire De janvier à mai

Du 5 Bourlinguer au 23 mars 2014 d’après Blaise Cendrars La Passerelle Adaptation et mise en scène : Darius Peyamiras

Du 11 Misterioso-119 au 30 mars 2014 de Koffi Kwahulé Salle René Gonzalez Mise en scène : Cédric Dorier

Journal de ma nouvelle oreille Du 11 de et avec Isabelle Fruchart au 22 mars 2014 Adaptation et mise en scène : Chapiteau Vidy-L

Du 18 Seule la mer au 23 mars 2014 d’Amos Oz Salle Charles Apothéloz Mise en scène : Denis Maillefer

Du 3 De nos jours au 11 avril 2014 [ Notes On The Circus ] Salle Charles Apothéloz un spectacle d’Ivan Mosjoukine

Du 29 avril au 18 mai 2014 Les demeurées de Jeanne Benameur La Passerelle Mise en scène : Didier Carrier Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014 Sommaire De janvier à mai

Les 4 Goldfish et 5 mai 2014 par la compagnie Inbal Pinto & Avshalom Pollak Chapiteau Vidy-L Chorégraphie : Inbal Pinto et Avshalom Pollak

Du 6 Kouta au 10 mai 2014 d’après la trilogie de Massa Makan Diabaté Salle Charles Apothéloz Mise en scène : Hassane Kassi Kouyaté

Du 7 au 31 mai 2014 Galilée, le mécano Salle René Gonzalez de Francesco Niccolini, Marco Paolini et Michela Signori Mise en scène : Charles Tordjman

Du 21 au 31 mai 2014 A vous la nuit La Passerelle de et avec Habib Dembélé Texte et mise en scène : Habib Dembélé Dogugaeshi 16 de Basil Twist

Du 8 janvier au 2 février 2014 Salle René Gonzalez

© DR Dogugaeshi Du 8 janvier Salle René Gonzalez de Basil Twist au 2 février 2014 16

Mise en scène : Avec : Basil Twist Kate Brehm Musique : David Ojala Yumiko Tanaka Jessica Scott Vidéo : Basil Twist Peter Flaherty Lumière : Andrew Hill Son : Durée : Greg Duffin 1h Age conseillé : dès 10 ans Genre : théâtre d’objets

Mercredi 08.01. 19h30 Jeudi 09.01. 19h30 Vendredi 10.01. 19h30 Samedi 11.01. 19h30 Dimanche 12.01. 18h30 Lundi 13.01. relâche Mardi 14.01. 19h30 Mercredi 15.01. 19h30 Jeudi 16.01. 19h30 Vendredi 17.01. 19h30 Samedi 18.01. 19h30 Dimanche 19.01. 18h30 Lundi 20.01. relâche Mardi 21.01. 19h30 Mercredi 22.01. 19h30 Jeudi 23.01. 19h30 Vendredi 24.01. 19h00 Samedi 25.01. 19h30 Dimanche 26.01. 18h30 Production : Lundi 27.01. relâche Tandem Otter Productions Mardi 28.01. 19h30 Coproduction : Mercredi 29.01. 19h30 Japan Society – New York Jeudi 30.01. 19h30 Avec le soutien de : Vendredi 31.01. 19h00 Doris Duke Performing Artist Award Samedi 01.02. 19h30 Dimanche 02.02. 17h00 Création à New York en 2004 Dogugaeshi Du 8 janvier Salle René Gonzalez de Basil Twist au 2 février 2014 16

Présentation Avec « Dogugaeshi », Basil Twist déroule un paysage d’images et d’émotions à la fois intime, abstrait et contemporain. L’artiste a été influencé par l’exceptionnelle tradition de la technique scénique appelée dogugaeshi et sa rencontre avec le gardien de cette forme d’art qui fut un jour populaire. Cette pièce d’une heure mêle des compositions originales de shamisen interprétées en direct par la musicienne virtuose Yumiko Tanaka et les marionnettes si caractéristiques de Basil Twist avec des projections vidéo de Peter Flaherty, des jeux de lumière créés par Andrew Hill et le son de Greg Duffin.

Basil Twist Sans être un enfant de la balle, Basil Twist a grandi à San Fransisco à l’ombre d’une mère qui dirigeait un théâtre de marionnettes et qui était elle-même fille d’un innovateur du genre dans les années 30-40. Ce grand-père, chef d’un orchestre big-band, avait intégré à son ensemble des musiciens-marionnettes qu’il faisait jouer avec les interprètes. Enfant, Basil Twist fabriquait ses propres poupées jusqu’au jour où, suffocant dans ce cocon d’animation familiale, il décide d’aller respirer un autre air, d’abord à Big Apple, ensuite en France. Puis, il retourne à New York, riche d’un style de son cru : des marionnettes qu’il modèle, qu’il crée et auxquelles il donne beaucoup d’élégance et une grande âme. Son coup de maître sera son spectacle intitulé « Symphonie fantastique », basé sur l’œuvre éponyme de Berlioz, qui se déroule dans un réservoir © Klaus Lucka d’eau. Cette invitation à écouter la musique avec les yeux déroule un concert dont les rythmes et les harmonies sont exécutés par des formes manipulées par le marionnettiste. Ainsi, des plumes, des éléments abstraits multicolores de différentes textures, des bulles d’air, des jeux de miroir et de lumière et des projections se font l’écho visuel des mouvements de la symphonie sous la baguette magique de Basil Twist. Une magie qui se poursuivra avec bonheur dans des veines différentes, mais toujours trempant dans la grande musique : « Le spectacle de marionnettes de Maître Pierre » sera interprété avec l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, et « Hansel et Gretel » avec le Houston Grand Opera, « La belle au bois dormant » de Respighi. Par la grâce de ce marionnettiste des temps modernes, ces matériaux ordinaires que sont les fils de fer, les ficelles, le bois et les bouts de tissus participent aux vibrantes émotions d’illustres œuvres musicales.

Irène Mosalli, « L’Orient le jour » Immortels 17 de Nasser Djemaï

Du 21 janvier au 2 février 2014 Salle Charles Apothéloz

© Reuters Immortels Du 21 janvier Salle de Nasser Djemaï au 2 février 2014 Charles Apothéloz 17

Texte et mise en scène : Avec : Nasser Djemaï Clémence Azincourt Dramaturge : Brice Carrois Natacha Diet Florent Dorin Assistant Etienne Durot à la mise en scène : Jean-Christophe Legendre Manuel Ulloa Colonia Marion Lubat Chorégraphe : Julie Roux Manuel Chabanis Manipulateur d’objets : Luis Enrique Gomez Bastias Vidéo : Durée : Olivier Garouste environ 1h45 Lumière : Age conseillé : Renaud Lagier dès 14 ans Musique : Genre : Alexandre Meyer théâtre Frédéric Minière Costumes : Marion Mercier Régie générale : François Dupont Décor : Michel Gueldry Construction décor : Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne

Production : Mardi 21.01. 19h00 Théâtre Vidy-Lausanne Mercredi 22.01. 19h00 MC2 : Grenoble Jeudi 23.01. 19h00 Compagnie Nasser Djemaï Vendredi 24.01. 20h30 Avec la participation artistique du Jeune Théâtre national Samedi 25.01. 19h00 et de l’Ecole supérieure d’art dramatique de Montpellier Dimanche 26.01. relâche Lundi 27.01. relâche Résidence de création au domaine d’O – Mardi 28.01. 19h00 domaine départemental d’art et de culture Mercredi 29.01. 19h00 Jeudi 30.01. 19h00 Avec le soutien du : Vendredi 31.01. 20h30 Théâtre Nanterre – Amandiers Samedi 01.02. 19h00 Dimanche 02.02. 18h30 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 21 janvier 2014 Immortels Du 21 janvier Salle de Nasser Djemaï au 2 février 2014 Charles Apothéloz 17

Présentation Ce projet d’écriture me donne la chance de retravailler sur un par- cours initiatique : suivre la reconstruction d’un jeune homme, saisir sa transformation depuis sa destruction et assister, tout au long de son parcours, à son envol, sa libération.

Joachim 19 ans, vient de perdre son frère Samuel dans un acci- dent; plusieurs zones d’ombre planent autour des circonstances de cette mort. Pour connaître toute la vérité, il décide d’intégrer le groupe d’amis de Samuel. Un groupe de jeunes très impliqués po- litiquement et marqués par les crises économiques qui secouent actuellement l’Europe. Les personnages interrogent l’héritage des adultes et leur avenir incertain. Or certains membres de ce groupe, de cette meute, n’acceptent pas Joachim mais le fantôme de Sa- muel, jusqu’à pousser notre héros dans son aveuglement pour le confondre complètement avec son frère disparu. Un monde traversé par des ombres du passé, une quête initiatique, entre le songe et la réalité, au cours de laquelle Joachim va découvrir le vrai visage de son frère.

Cette aventure artistique est dans ma tête, car elle regorge de complexités et de défis à plusieurs titres. D’abord, cette période de flottement dans la construction d’une jeune personne, est truffée de questions, de paradoxes et d’incompréhensions. Autant dire une matière théâtrale très riche… Ensuite, bien qu’il existe chez eux une grande part de vulnérabilité, de fragilité, il n’en demeure pas moins ce sentiment incroyable d’immortalité, d’éternité, voire d’invincibilité. D’autre part, nous vivons une époque où nous avons de plus en plus affaire à des deuils difficiles. Avec l’appau- vrissement des rites funéraires, la mort n’apparaît plus comme un événement qui rythme la vie de la communauté, mais seulement comme un drame individuel.

Avec un sujet aussi grave, je compte aussi m’amuser, me per- mettre de développer une galerie de personnages tous aussi pas- sionnants les uns que les autres et qui accompagneront le héros dans sa quête.

« Immortels » me provoque des envies de magie, d’illusions, de virtuosités… Autant de pistes passionnantes à explorer, autant de prétextes poétiques, une ouverture vers une frontière infinie entre l’adolescence et le monde adulte, un trou béant où toute la folie et la démesure ont encore leur place.

Nasser Djemaï Immortels Du 21 janvier Salle de Nasser Djemaï au 2 février 2014 Charles Apothéloz 17

Nasser Djemaï Diplômé de l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne et de la Birmingham School of Speech and Drama en Grande Bretagne, il se perfectionne à la British Academy of Dramatic Combat.

Nasser Djemaï a acquis une expérience théâtrale européenne. Il a été dirigé par Hettie McDonald et Frank McGuiness dans « The Storm » d’Alexandre Ostrovski au Théâtre Almeida à Londres. Depuis son retour à Paris, il poursuit sa formation d’acteur auprès de metteurs en scène comme Joël Jouanneau, Philippe Adrien, Alain Françon. Il a travaillé avec plusieurs metteurs en scène dont Daniel Benoin, René Loyon et Robert Cantarella.

Auteur et interprète de deux spectacles : « Une étoile pour Noël ou © Luc Jennepin l’ignominie de la bonté », « Les vipères se parfument au jasmin » il est lauréat du prix Sony Labou Tansi des lycéens théâtre francophone 2006-2007 pour « Une étoile pour Noël ». Il a tourné avec « Invisibles », son dernier spectacle en tant qu’auteur et metteur en scène qui a été créé en novembre 2011 à la MC2 de Grenoble.

Ses textes sont publiés aux éditions Actes-Sud Papiers. François d’Assise 18 d’après Joseph Delteil

Du 4 au 23 février 2014 Chapiteau Vidy-L

© Claire Besse François d’Assise Du 4 d’après Joseph Delteil au 23 février 2014 Chapiteau Vidy-L 18

Mise en scène : Avec : Adel Hakim Robert Bouvier Adaptation : Robert Bouvier Adel Hakim Assistante à la Durée : mise en scène : 1h25 Nathalie Jeannet Age conseillé : Scénographie : dès 14 ans Yves Collet Genre : En collaboration avec : théâtre Michel Bruguière Création lumière : Ludovic Buter Création son : Christophe Bollmann Direction technique : Bernard Colomb

Mardi 04.02. 20h30 Mercredi 05.02. 20h30 Jeudi 06.02. 20h30 Vendredi 07.02. 19h00 Samedi 08.02. 20h30 Dimanche 09.02. 17h00 Lundi 10.02. relâche Mardi 11.02. 20h30 Mercredi 12.02. 20h30 Jeudi 13.02. 20h30 Vendredi 14.02. 19h00 Samedi 15.02. 20h30 Dimanche 16.02. 17h00 Coproduction : Lundi 17.02. relâche Compagnie du Passage – Neuchâtel Mardi 18.02. 20h30 Théâtre Vidy-Lausanne Mercredi 19.02. 20h30 Théâtre St-Gervais – Genève Jeudi 20.02. 20h30 Centre culturel suisse – Paris Vendredi 21.02. 19h00 Théâtre des Quartiers d’Ivry Samedi 22.02. 20h30 Dimanche 23.02. 17h00 Création au Théâtre St-Gervais en mars 1994 François d’Assise Du 4 d’après Joseph Delteil au 23 février 2014 Chapiteau Vidy-L 18

Présentation Un spectacle qui donne corps et âme aux mots jubilatoires et sensuels de Joseph Delteil. Ici pas de prêche ni de message juste un moment de vie, fou et joyeux, entre coups de foudre et révoltes, un hymne à la liberté, l’histoire d’un homme, tour à tour poète, guerrier, philosophe, amoureux, un « françoisier qui ensainte les hommes ».

Extraits « Robert Bouvier prête à François une naïveté d’appétit, de presse d’allégresse, une réjouissante et presque barbare piété. L’acteur rend bien cette ivresse aux pieds nus qui vous écarquille le nez, cette frénésie de nature qui ouvre dans la prose de Delteil des abîmes parfois douloureux, toujours délicats auxquels on cède en fermant les yeux. Drôle de saint, plus enclin à jouir sans peur (des mots) qu’à s’agenouiller! Bouvier est très juste, très marmouset du Bon Dieu et assez animal quand il interpelle les moissons, quand il sanctifie son corps et s’amuse de sa propre nudité. »

Frédéric Ferney, Le Figaro

« Il avait le pied terreux, l’oeil plein de feu et la silhouette aussi élancée que vagabonde. L’acteur a souhaité mordre de nouveau à pleines dents dans cette prose aussi voluptueuse que juteuse. Histoire sans doute de retrouver cet état de grâce que connaissent parfois les comédiens lorsqu’ils sont traversés par une parole poétique. »

Alexandre Demidof, Le Temps François d’Assise Du 4 d’après Joseph Delteil au 23 février 2014 Chapiteau Vidy-L 18

Adel Hakim Né au Caire, docteur en philosophie, diplômé d’HEC, licencié en mathématiques, Adel Hakim s’est formé avec Ariane Mnouchkine et John Strasberg. Il crée en 1984 le Théâtre de la Balance avec Elisabeth Chailloux, avec qui il dirige le Théâtre des Quartiers d’Ivry depuis 1992. Il joue, écrit « Corps, naissances, exécuteur 14, Oum » d’après Sélim Nassib, texte français de « La Toison d’or » et signe des mises en scène aussi bien en France qu’à l’étranger. Parmi les auteurs qu’il a abordés, citons notamment Marivaux, Tennessee Williams, Racine, Eschyle, Nathalie Sarraute, Baudelaire, Botho Strauss, Joseph Delteil, Sénèque, Pirandello, Koltès, Tarjeï Vesaas, Beckett, Shakespeare, Roland Fichet et Calderón. Il dirige en outre régulièrement des stages sur le thème « Tragédie et modernité ». Ses dernières mises en © DR scène : « Les jumeaux vénitiens » de Goldoni, « le 11 septembre de Salvador Allende » d’Oscar Castro, «I q et Ox » de Jean- Claude Grumberg, « Ce soir on improvise » de Luigi Pirandello, « Les principes de la foi » de Benjamin Galemiri, « Mesure pour mesure » de Shakespeare, « La cagnotte » d’Eugène Labiche, « La Rosa Blanca » de B. Traven. VieLLeicht 19 de Mélissa Von Vépy

Du 11 au 22 février 2014 Salle René Gonzalez

© Christophe Raynaud de Lage VieLLeicht Du 11 Salle de Mélissa Von Vépy au 22 février 2014 René Gonzalez 19

Conception et interprétation : Avec : Mélissa Von Vépy Mélissa Von Vépy Collaborations artistiques : Sumako Koseki Pierre Meunier Son : Durée : Jean-Damien Ratel 50 minutes Lumière : Age conseillé : Xavier Lazarini tout public Réalisation scénographie : Genre : Neil Price théâtre vertical Costume : Catherine Sardi Régie générale et lumière : Sabine Charreire Régie son et plateau : Julien Chérault Olivier Pot

Production : Happés – théâtre vertical Coproduction : Théâtre Vidy-Lausanne La Verrerie d’Alès – Pôle national cirque Languedoc-Roussillon Le Carré – Les Colonnes, Scène conventionnée Saint-Médard-en-Jalles/Blanquefort Théâtre Jean Lurçat – Scène nationale d’Aubusson Les Migrateurs – Associés pour les arts du cirque à Strasbourg Mardi 11.02. 19h30 La Filature – Scène nationale Mulhouse Mercredi 12.02. 19h30 Avec le soutien de : Jeudi 13.02. 19h30 Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – Scène nationale Vendredi 14.02. 19h30 La Passerelle – Scène nationale de Gap Samedi 15.02. 19h30 Le Conseil régional Languedoc-Roussillon Dimanche 16.02. relâche Le Ministère de la culture et de la communication – DGCA et Lundi 17.02. relâche DRAC Languedoc-Roussillon Mardi 18.02. 19h30 Remerciements à : Mercredi 19.02. 19h30 Dominique Grand, Mathilde Arsenault et Sandrine Leblond Jeudi 20.02. 19h30 Vendredi 21.02. 19h30 Création au Théâtre de Hautepierre/ Les Migrateurs à Samedi 22.02. 19h30 Strasbourg le 16 septembre 2013 VieLLeicht Du 11 Salle de Mélissa Von Vépy au 22 février 2014 René Gonzalez 19

Présentation VieLLeicht est basé sur l’impossible « hybride », qui suggère un rêve merveilleux, celui de la disparition de nos pesanteurs : entièrement dénué de gravité physique et d’états d’âme, le pantin vole. Danse sublime, d’une intériorité transparente, sans affect. Il ne s’anime qu’en ces instants de grâce, instants si peu accessibles à nous autres êtres réfléchis, responsables, volontaires et que nous ne cessons de rechercher.

Mélissa Von Vépy Née à Genève en 1979, Mélissa Von Vépy, après une formation au Centre national des arts du cirque (1994-1999), développe sa recherche autour de l’aérien lié au théâtre et à la danse.

Conceptrice et interprète de ses pièces, elle poursuit une exploration singulière des dimensions physiques et intérieures de la gravité. (« VieLLeicht », « Miroir, Miroir », « Dans la gueule du ciel », « Croc », « En suspens », « I look up, I look down »…)

En dehors de ses créations dans le cadre de Happés théâtre vertical, elle travaille auprès de metteurs en scène et chorégraphes comme Guy Alloucherie, Carlotta Ikéda, Sumako Koseki, Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot. © DR Cinématique 20 par la Compagnie Adrien M/Claire B

Du 12 au 19 février 2014 Salle Charles Apothéloz

© Les Subsistances Cinématique Du 12 Salle de la Compagnie Adrien M/Claire B au 19 février 2014 Charles Apothéloz 20

Conception et interprétation : Durée : Adrien Mondot environ 70 minutes Danse : Age conseillé : Akiko Kakjihara dès 10 ans Satchie Noro Genre : (en alternance) jonglage numérique Création son/musique : Laurent Buisson Christophe Sartori Création lumière : Jérémy Chartier Elsa Revol Dramaturge : Charlotte Farcet

Production : Compagnie Adrien M/Claire B Hexagone, Scène nationale de Meylan La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée El mediator, scène conventionnée musiques actuelles et arts numériques de Perpignan [ars]numerica, centre européen du Pays de Montbéliard Les Subsistances, laboratoire international de création artistique de Lyon Le Théâtre de Création – Ville de Grenoble Centre des arts, Enghien-les-Bains Manège, Mons/CECN Ministère de la culture et de la communication/DICREAM DRAC Rhône-Alpes Conseil régional Rhône-Alpes Mercredi 12.02. 19h00 Conseil général d’Isère – Ville de Grenoble Jeudi 13.02. 19h00 Vendredi 14.02. 20h30 La compagnie Adrien M/Claire B est conventionnée par Samedi 15.02. 19h00 la DRAC Rhône-Alpes, par la région Rhône-Alpes et Dimanche 16.02. 17h30 soutenue par la Ville de Lyon. Lundi 17.02. relâche Mardi 18.02. 19h00 Création à l’Hexagone – Scène nationale de Mercredi 19.02. 19h00 Meylan en 2010 Cinématique Du 12 Salle de la Compagnie Adrien M/Claire B au 19 février 2014 Charles Apothéloz 20

Note d’intention Une invitation au voyage, à la rêverie, au jeu. Cette part de rêve que chacun porte en soi depuis l’enfance peut ressurgir à chaque instant et venir bousculer les principes rationnels qui guident nos existences modernes. Un radeau à l’assaut des flots et commence alors le voyage, traversée des matières virtuelles comme autant de paysages. Lignes, points, lettres, objets numériques projetés sur des surfaces planes, tissent des espaces poétiques qui épousent les corps et le geste. L’imaginaire transforme l’opaque et l’aplat, pour révéler par la transparence et le mouvement la liberté, le désir et l’infini que chacun porte en soi. Plus que le cas particulier qu’est pour moi le jonglage, c’est finalement le mouvement sous toutes ses formes qui m’habite, peu importe que les objets et les corps soient réels ou virtuels... Expérimenter le mouvement comme étant le vecteur d’une émotion a été la ligne directrice de « Cinématique » qui s’est construit intuitivement autour de ces paysages « oni(numé)riques » : des corps évoluant avec des objets. Dans cette construction sinueuse j’ai choisi de me débarrasser, de tout ce qui ne me semblait pas essentiel. La scénographie, synthétisée en un immense espace des possibles, est retournée à sa plus simple expression : les deux pages blanches d’un livre ouvert qui reste à écrire. La tentation de la narration a été éprouvée pour finir déshabillée de tout élément concret avec comme désir profond et implacable de « tenter d’être un support d’imaginaire le plus vaste possible », laisser le spectateur plonger dans le spectacle à sa guise en somme. Parallèlement au jonglage, ces dernières années, j’ai développé un ensemble d’outils de création vidéo, baptisé eMotion (pour electronic Motion – mouvement électronique) basé sur mon expérience de la scène et du jonglage autour d’une problématique que je vois maintenant comme récurrente : comment déployer une infrastructure technologique qui mette en permanence l’humain au centre de la création ? Au delà de la fascination des images, il s’agit pour moi de me servir des immenses possibilités des outils d’aujourd’hui mais en leur insufflant de l’erreur, de la fragilité, peut-être de la poésie pour qu’enfin nous rentrions dans l’ère du spectacle post-numérique, où la technologie ne serait plus un prétexte.

Adrien Mondot Cinématique Du 12 Salle de la Compagnie Adrien M/Claire B au 19 février 2014 Charles Apothéloz 20

Adrien Mondot Adrien Mondot, fondateur de la compagnie Adrien M en 2004, est un artiste pluridisciplinaire, informaticien et jongleur dont le travail explore et interroge le mouvement se situant au point d’intersection entre l’art du jonglage et l’innovation informatique. Initialement chercheur en informatique, il travaille pendant trois années à l’Institut national de recherche en informatique et automatique de Grenoble où il s’applique à imaginer et concevoir de nouveaux outils de création graphique s’affranchissant de la réalité. Durant cette période, il développe également des programmes pour différentes structures culturelles gérant les problèmes d’anamorphoses complexes de projections d’images. Il découvre la danse en 2003 à l’invitation du chorégraphe Yvann Alexandre, participant à la création collective Oz. En créant © DR sa compagnie, il s’agit pour lui de mêler étroitement les arts numériques, sonores, le jonglage et le mouvement explorant les liens entre innovation technologique et création artistique. Avec ses spectacles, et s’appuyant sur les outils qu’il développe, il s’affranchit des règles de l’apesanteur et du temps, brouille les pistes, se joue d’un art du cirque et de l’informatique dans un jeu d’illusions magique, chorégraphique et poétique. Il multiplie aussi les collaborations, notamment avec Kitsou Dubois, Stéphanie Aubin, Ez3kiel et au sein de laboratoires de recherche indisciplinés qu’il organise régulièrement et qui lui permettent de nourrir ses réflexions et ses travaux de recherches. Il a également participé au dernier spectacle de Wajdi Mouawad, « Ciels », créé en 2009 en Avignon. Lauréat de Jeunes talents cirque en 2004 avec le projet « Convergence 1.0 », il a été soutenu par la SACD dans le cadre des « Numéros neufs » pour la création du numéro issu de reTime, « K r o n o s c o p ». A v e c « Cinématique », la compagnie Adrien M a remporté le Grand Prix du jury dans le cadre de la compétition internationale « Danse et nouvelles technologies » organisée par le festival Bains numériques à Enghien-les-Bains en juin 2009. Il rencontre Claire Bardainne en 2010 lors du Labo#5. En 2011, ils décident de s’associer et la compagnie devient Adrien M / Claire B. Les créations, toujours orientées par la recherche d’un numérique vivant, sont désormais composées à quatre mains. Ensemble ils conçoivent en août 2011 au Théâtre du peuple de Bussang la scénographie numérique de « Grand fracas » issu de rien (création collective dirigée par Pierre Guillois). Ils cosignent en septembre 2011 la création de l’exposition « XYZT, Les paysages abstraits » et du spectacle « Un point c’est tout » en décembre 2011 à l’Hexagone SN de Meylan. Cinématique Du 12 Salle de la Compagnie Adrien M/Claire B au 19 février 2014 Charles Apothéloz 20

La Compagnie Adrien M/ La compagnie Adrien M / Claire B travaille dans le champ des Claire B arts numériques et des arts vivants depuis 2004. Elle crée des formes allant du spectacle aux expositions associant le réel et le virtuel, avec comme spécificité le développement sur-mesure de ses propres outils informatiques. Elle met l’humain et le corps au centre des enjeux technologiques et artistiques, utilisant les outils d’aujourd’hui au service d’une poésie atemporelle, construisant et utilisant un langage visuel basé sur le jeu et le plaisir comme support d’imaginaire. Son projet artistique est actuellement porté par Adrien Mondot et Claire Bardainne. Richard III 21 de William Shakespeare

Du 4 au 14 mars 2014 Salle Charles Apothéloz

© DR Richard III Du 4 Salle de William Shakespeare au 14 mars 2014 Charles Apothéloz 21

Mise en scène : Avec : Laurent Fréchuret Jean-Claude Bolle-Reddat Dramaturge : Amaury de Crayencour Vanasay Khamphommala Thierry Gibault Scénographie : Pierre Hiessler Stéphanie Mathieu David Houri Lumière : Pauline Huruguen Eric Rossi Jessica Martin Costumes : Nine de Montrat Claire Risterucci Dominique Pinon Maquillage et perruques : Martine Schambacher Françoise Chaumayrac Son : François Chabrier Musique : Durée : Dominique Lentin 2h30 Bob Lipman Age conseillé : Directeur de production : dès 14 ans Slimane Mouhoub Genre : théâtre

Production : Théâtre de l’Incendie Coproduction : Le Préau – CDR de Basse-Normandie – Vire Théâtre de Sartrouville Yvelines – CDN Avec le soutien de : Théâtre de Villefranche sur Saône Avec la participation du : Mardi 04.03. 19h00 Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de Mercredi 05.03. 19h00 création contemporaine Jeudi 06.03. 19h00 Vendredi 07.03. 20h30 Samedi 08.03. 19h00 Avec la participation artistique du Jeune Théâtre national Dimanche 09.03. 17h30 Le Théâtre de l’Incendie est subventionné par le Ministère Lundi 10.03. relâche de la culture et de la communication, par la Ville de Saint- Mardi 11.03. 19h00 Étienne, le Conseil général de la Loire et la région Mercredi 12.03. 19h00 Rhône-Alpes Jeudi 13.03. 19h00 Vendredi 14.03. 20h30 Création au CDR de Tours le 21 janvier 2014 Richard III Du 4 Salle de William Shakespeare au 14 mars 2014 Charles Apothéloz 21

Note d’intention Une troupe de onze comédiens est rassemblée, éclectique, organique, fervente. Une horde théâtrale, en jeu et en mots : Dominique Pinon, Thierry Gibault, Nine de Montal. Une famille inquiète et inquiétante, cherchant dans ce labyrinthe de miroirs qu’est la langue shakespearienne, un jeu direct, presque brut, confectionnant voeux et sorts, bénédictions et malédictions, comme des armes pour contrer l’irrésistible ascension d’un monstre.

L’exploration de ce monument du théâtre mondial, de cette « Pièce/Personnage » sera construite à vue, en adresse publique, en dialogue avec les spectateurs, comme autant de sujets, de voyeurs, d’initiés… de victimes ? De complices ?

Une tragédie à bout de souffle, convoquant la présence dramatique pour donner corps au flux immémorial et fascinant du pouvoir, aux pulsions destructrices, tyranniques et, paradoxalement, aux pulsions de vie qui traversent l’homme.

Nous assistons à la métamorphose d’une réunion de famille en un champ de cadavres. Au coeur de ce clan en pleine putréfaction, Richard est l’outil, l’accélérateur de la fin d’un monde, d’une dynastie arrivée au terme de sa décadence. Il s’engagera jusqu’au bout de ce jeu dangereux, de ce rituel, et n’y survivra pas, lui non plus. Shakespeare nous raconte la mort d’une société toute entière, dans l’espace exigu et en ruine d’un appartement royal.

« Richard III » est un poème dangereux, un noeud de vipère à dénouer avec la langue. Un appel au jeu comme on dit un appel au meurtre. Une tragédie mêlée à une farce, traçant avec vertige l’un des plus beau portrait du mal jamais tenté par un dramaturge. Une pensée, un souffle, un cabaret monstrueux, une partition inépuisable, un matériau brûlant, à éprouver collectivement.

Laurent Fréchuret, janvier 2013 Richard III Du 4 Salle de William Shakespeare au 14 mars 2014 Charles Apothéloz 21

Laurent Fréchuret Laurent Fréchuret est né à Saint-Etienne. D’abord comédien, il fonde sa compagnie en 1994, le Théâtre de l’Incendie dont le projet sert « Le poème et les voix humaines ». Une aventure de mise en scène en compagnie de Beckett, Cioran, Burroughs, Genet, Copi, Bond, Carroll, Pasolini. Lecteur impénitent qui aime explorer la totalité d’une œuvre, il aime les auteurs inventeurs de mots, de mondes, et les troupes d’acteurs propices à mettre en œuvre le dialogue entre les auteurs dramatiques et les publics. Artiste en résidence au Théâtre de Villefranche-sur-Saône de 1998 à 2004, il a pu aussi expérimenter de façon concrète la relation au public lors de grands chantiers théâtraux, mêlées poétiques avec la population. Une relation qu’il se plaît à retrouver au Théâtre de Sartrouville qu’il dirige de 2004 à 2012. Pour lui, le © DR théâtre est un espace d’invention et de partage, un art collectif qui permet chaque fois de renouveler le dialogue public et d’inventer sur le plateau une petite démocratie autour d’un poète. Bourlinguer 22 de Blaise Cendrars

Du 5 au 23 mars 2014 La Passerelle

© DR Bourlinguer Du 5 de Blaise Cendrars au 23 mars 2014 La Passerelle 22

Adaptation et mise en scène : Avec : Darius Peyamiras Jean-Quentin Châtelain Texte : Blaise Cendrars (© Editions Denoël) Scénographie Durée : et costumes : environ 1h20 Gilles Lambert Age conseillé : Lumière : dès 12 ans Jonas Bühler Espace sonore : Genre : Michel Zürcher récit poétique Répétiteur : Thomas Lambert Construction décor : Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne

Mercredi 05.03. 20h00 Jeudi 06.03. 20h00 Vendredi 07.03. 20h00 Samedi 08.03. 20h00 Dimanche 09.03. 18h00 Lundi 10.03. relâche Mardi 11.03. 20h00 Mercredi 12.03. 20h00 Jeudi 13.03. 20h00 Vendredi 14.03 20h00 Samedi 15.03. 20h00 Coproduction : Dimanche 16.03. 18h00 Théâtre Vidy-Lausanne Lundi 17.03. relâche Le Poche Genève Mardi 18.03. 20h00 Compagnie Argos * Théâtre Mercredi 19.03. 20h00 Jeudi 20.03. 20h00 Avec le soutien de : Vendredi 21.03. 20h00 Fondation Leenaards Samedi 22.03. 20h00 Dimanche 23.03. 18h00 Création au Poche Genève le 10 février 2014 Bourlinguer Du 5 de Blaise Cendrars au 23 mars 2014 La Passerelle 22

Présentation J’avais envie de travailler à nouveau avec l’acteur Jean-Quentin Châtelain. Et j’avais comme intention première de traiter la thématique de la « marche » en tant que révélatrice de soi face au monde et en tant que source de méditation. J’ai lu de nombreux auteurs, de Walser à Roux et le texte de Cendrars « Gênes » m’a tout de suite frappé par l’adéquation à mon projet de départ : il y avait là une langue extraordinaire, envoûtante, musicale, écrite en spirale et dont le centre collait à la quête que je me proposais de traiter, à savoir la place de soi dans le monde, dans le carrousel de la vie, une réflexion sur l’aventure humaine. Ce texte fait partie d’un recueil « Bourlinguer » qui met en scène Cendrars lui-même dans différents ports européens, de Venise à Paris Port-de-Mer (sic). « Gênes » se passe à Naples d’abord, puis sur un bateau, puis à Gênes. Je ne prendrai que la première partie qui se passe à Naples et dont je ferai une adaptation.

Blaise Cendrars écrit ce texte à l’âge de 61 ans et il se met en scène à 20 ans revenant sur les traces de son enfance napolitaine qu’il a passée de 1894 à 1896 (c’est-à-dire de sa septième à sa neuvième année) sur les hauteurs du Voméro, la colline qui surplombe la baie de Naples. Il y a donc coexistence de trois âges différents et cela induit une machine à souvenirs puissante. Ce retour donne lieu à une fulgurance d’écriture très inventive, passant de l’anecdote détaillée sur des personnages hauts en couleur de la vie napolitaine ou des souvenirs personnels étalés au long de la vie de Cendrars, à la réflexion la plus profonde sur le genre humain, en passant par des descriptions d’une grande force poétique. Lorsqu’il revient dans ce quartier qui abritait le « Palazzo Scalese », cette vaste maison entourée d’un jardin exotique dans laquelle il a vécu, Blaise Cendrars est en fuite. Il fuit son patron, avec lequel il a un grave contentieux, depuis le caravanserail de Téhéran – trois mois de poursuite mouvementée – puis échoue en septembre 1906 dans le lotissement du Voméro qu’il découvre transformé, proie à de nombreux projets immobiliers plus ou moins frauduleux ou contestables. Il est dans un sale état, crevé, perdu, à se demander qui il est. Et il s’enterre, comme Kim dans le livre de Kipling, pour retrouver ses forces, ses racines, sa lumière. Il choisi de le faire dans le clos Virgilii, jardin dans lequel se trouve le tombeau de Virgile, au sommet de la colline du Voméro, lieu de ses heures magiques passées en compagnie d’Elena ; « il ne fait pas bon revenir dans le paradis de son enfance qui est un paradis perdu, le paradis des amours Bourlinguer Du 5 de Blaise Cendrars au 23 mars 2014 La Passerelle 22

Présentation suite enfantines » écrit Cendrars. Et ce « clos Virgilii » est le lieu d’un drame : dans les arbres et buissons se cachent et nichent quantité d’oiseaux de toutes sortes, entre autres des perdrix ou des faisans, cibles de nombreux chasseurs. Et un dimanche, un jour « enveloppé de lumière jaune et de timbres ouatés », les balles fusent dans le jardin, Elena, son amour enfantine, s’écroule, touchée à mort par une balle perdue. Et le paradis s’écroule, le paradis est perdu. S’ensuit alors pour le petit Blaise une série d’événements qui le tiendront éloigné à tout jamais de sa maison, car son père connaît de sérieuses difficultés financières, sa mère a des crises de neurasthénie et lui-même doit bientôt rentrer au collège, en Suisse ou en Allemagne.

Ce récit, par ses différents aspects, est un voyage dans le Naples du début du siècle, rempli de sonorités, d’odeurs, de musique, de misère et de richesse. C’est un voyage intérieur, subjectif, donc véridique. Par la force de ses évocations, il nous parle de l’histoire des humains, du grand théâtre du monde.

Darius Peyamiras Bourlinguer Du 5 de Blaise Cendrars au 23 mars 2014 La Passerelle 22

Blaise Cendrars Blaise Cendrars naît le 1er septembre 1887 en Suisse. Ayant très tôt le goût de l’aventure, il abandonne ses études à seize ans pour courir le monde, à commencer par la Russie et l’Extrême- Orient. Ce voyage lui inspire « La prose du transsibérien », son ouvrage majeur, pierre angulaire de la poésie moderne. A travers une écriture syncopée, il se livre à une sorte de sténographie de ses sensations. Tour à tour démuni et millionnaire, il « brûle sa vie » avec une frénésie qu’il n’a de cesse de faire partager dans ses oeuvres. Mais la Première Guerre mondiale éclate bientôt : décidé à se battre bien que ses origines suisses le dispensent de tout engagement, il rejoint alors le corps de la Légion Étrangère. Le bras droit arraché par un obus lors des batailles, Cendrars n’en éprouve pas moins de fureur face à la vie, fasciné par la culture moderne © DR et ses prouesses techniques, ainsi que par les nouvelles contrées qu’il traverse – en particulier les terres désertiques d’Afrique. Retiré à Aix-en-Provence lors de la Seconde Guerre, c’est là qu’il rédige ses « romans-poèmes » largement autobiographiques.

Darius Peyamiras Né d’une mère suisse et d’un père iranien, Darius Peyamiras fait une formation en sciences naturelles à Lausanne. Puis il étudie au Conservatoire de Genève (ESAD) et obtient un diplôme de l’Institut d’études théâtrales de Paris.

Il est lauréat du premier Concours des Jeunes compagnies romandes, avec « L’Histoire dort » (1989) et il reçoit le prix du meilleur spectacle du Festival de Saint-Herblain (France), le prix du Syndicat de la Critique parisienne pour « Mars » (1992) et le Prix Jeune créateur en qualité de metteur en scène de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistique (1994). Misterioso-119 23 de Koffi Kwahulé

Du 11 au 30 mars 2014 Salle René Gonzalez

© DR Misterioso-119 Du 11 Salle de Koffi Kwahulé au 30 mars 2014 René Gonzalez 23

Mise en scène : Avec : Cédric Dorier Alexandra Camposampiero Assistante à la Camille Giacobino mise en scène : Nathalie Goussaud Christine-Laure Hirsig Marie-Aude Guignard Scénographie : Elima Héritier Adrien Moretti Garance La Fata Tiffany-Jane Madden Dramaturgie : Safi Martin Yé Denis Lavalou Anne Ottiger Lumière : Anne-Sophie Rohr Cettou Stéphane Gattoni Anne-Catherine Savoy Costumes : Rossier Severine Besson Christiane Sordet Maquillage et coiffures : Katrine Zingg Univers sonore : David Scrufari Durée : Chorégraphie : 1h35 Katy Hernan Age conseillé : Construction décor : dès 16 ans Ateliers du Théâtre Genre : Vidy-Lausanne comédie tragique

Mardi 11.03. 19h30 Mercredi 12.03. 19h30 Production déléguée : Jeudi 13.03. 19h30 Théâtre Vidy-Lausanne Vendredi 14.03. 19h30 Coproduction : Samedi 15.03. 19h30 La compagnie Les Célébrants Dimanche 16.03. relâche Théâtre du Grütli Lundi 17.03. relâche Avec le soutien de : Mardi 18.03. 19h30 Ville de Lausanne Mercredi 19.03. 19.30 Canton de Vaud Jeudi 20.03. 19.30 Loterie Romande Vaud Vendredi 21.03. 19.30 Loterie Romande Genève Samedi 22.03. 19.30 Fondation Leenaards Dimanche 23.03. 18.30 Fondation Sandoz Lundi 24.03. relâche Migros Vaud Mardi 25.03. 19.30 Fondation Ernst Goehner Mercredi 26.03. 19.30 Fondation Stanley Thomas Johnson Jeudi 27.03. 19.30 Corodis Vendredi 28.03. 19.30 Casino Barrière Samedi 29.03. 19.30 Dimanche 30.03. 18.30 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 11 mars 2014 Misterioso-119 Du 11 Salle de Koffi Kwahulé au 30 mars 201 René Gonzalez 23

Présentation Misterioso-119 de Koffi Kwahulé est une énigme théâtrale. Il y a d’abord dans mon désir du texte. L’auteur nous offre une partition composée de seize tableaux dont les multiples répliques ne sont pas distribuées. Que raconte-t-il ? Qui raconte quoi ? Dans quels méandres de la psyché humaine l’auteur veut- il nous conduire ? Plonger dans cet univers, c’est à la fois tenter de percer les ressorts secrets de l’écriture et construire sa propre orchestration. Une passionnante aventure commence. Une prison pour femmes. Une intervenante artistique y est envoyée pour monter avec les prisonnières un spectacle conceptuel avec «pom-pom girls» sur un texte d’une certaine Elena Hebrayova. Avant elle, deux autres intervenantes comédiennes, envoyées dans cette prison dans le même but, n’en sont jamais ressorties et n’ont jamais été retrouvées. Des considérations les plus dérisoires aux événements les plus tragiques, douze femmes dans un huis clos où se déchaînent les passions. Les mots fusent et les silences pèsent, scandés par une musique obsédante, Misterioso de Thelonius Monk, dont la source est un mystère. Tandis que la parole se libère et que complexes, fantasmes et frustrations de chacune s’expriment, les blessures saignent, les corps se rebiffent. Quelqu’un sera inévitablement sacrifié.

Cédric Dorier Misterioso-119 Du 11 Salle de Koffi Kwahulé au 30 mars 201 René Gonzalez 23

Koffi Kwahulé Auteur de plus d’une vingtaine de pièces, Koffi Kwahulé est inspiré dans son travail d’écriture par la rigueur et l’improvisation de la musique jazz. Elève de l’Institut national des arts d’Abidjan, le jeune ivoirien débarque en France afin de poursuivre sa formation théâtrale à l’Ecole nationale supérieure des arts et des techniques du théâtre. Docteur en arts du spectacle à la Sorbonne-Nouvelle, il publie sa première pièce « Cette vieille magie noire » en 1992, ce texte fait l’objet d’une mise en espace par le Ubu Theater de New York, l’année suivante. L’écriture forte de Koffi Kwahulé s’oppose à l’usage habituel de la parole. Par le biais de rythmes saccadés, d’un travail en profondeur sur la brutalité de l’oralité et d’une musicalité de la langue, les textes sont habités de l’intérieur par le jazz. Traduites dans plusieurs langues, ses pièces sont © DR jouées à travers le monde : en 2004, « Big Shoot » est monté par Michael Johnson-Chase au Lark Theater de New York : une seconde mise en scène du texte est proposée en France et à Montréal par Kristian Frédric en 2005. En 2006, l’auteur de théâtre publie son premier roman, « Babyface » qui reçoit de nombreux prix littéraires. En 2007, « Jaz » est présenté au Teatro Palladium de Rome par Daniela Giordano. Kristian Frédric, trouvant une naturelle complicité scénique avec le dramaturge, présente sa version de « Jaz » au Québec et en Suisse en 2010-2011. Nourri par des éléments hétérogènes qu’il emprunte aux continents africain et européen, Koffi Kwahulé additionne les cultures pour écrire un théâtre qui traverse les frontières et se place parmi les auteurs africains les plus représentés à l’international. Misterioso-119 Du 11 Salle de Koffi Kwahulé au 30 mars 2014 René Gonzalez 23

Cédric Dorier Né en 1976, Cédric Dorier est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Lausanne en 2001. Depuis, il a joué sous la direction de nombreux metteurs en scène parmi lesquels Philippe Sireuil, Marc Liebens, Hervé Loichemol, Philippe Morand, Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier, Philippe Mentha, Richard Vachoux, François Marin, Jean Liermier… Il aborde ainsi des auteurs aussi variés que Laplace, Mallarmé, Molière, Musil, N’Diaye, Piemme, Racine, Scimone, Shakespeare, Tchekhov, Voltaire, Walser ou Zahnd.

Parallèlement à son travail de comédien, il s’intéresse très tôt à la mise en scène. Assistant de Patrice Caurier et Moshe Leiser tant au théâtre qu’à l’opéra, il travaille également aux côtés de Olivier © Yann Amstutz Py, Philippe Sireuil et Jean-Yves Ruf.

Ressentant l’urgence de faire ses propres choix, Cédric Dorier crée la compagnie Les Célébrants en octobre 2005. Premier projet des Célébrants, «Moitié-Moitié » de Daniel Keene, dans lequel il interprète l’un des deux frères ennemis, réalisé en coproduction avec le Théâtre Complice à Montréal et la Compagnie Lézards qui bougent à Bayonne. En mai 2011, il met en scène « Titus Andronicus » de Shakespeare au Théâtre du Grütli à Genève, ainsi qu’une adaptation du conte des frères Grimm, « Hänsel et Gretel » de Denis Lavalou au Petit Théâtre de Lausanne pour Noël 2011 et en tournée suisse romande en 2012. En septembre 2012, il met en scène son premier opéra « La petite renarde rusée » de Leos Janacek avec l’Atelier Lyrique/HEMU, Conservatoire de Lausanne.

A titre de pédagogue, il propose dès 2006 des stages d’interprétation pour comédiens professionnels et pour apprentis- comédiens dans les trois écoles de formation de Suisse Romande. (Les Teintureries, école de théâtre – La Manufacture/ HETSR à Lausanne – Ecole de théâtre Serge Martin à Genève).

A l’automne 2013, il joue sous la direction de Denis Marleau dans « Les Femmes savantes » de Molière au Théâtre de Vidy-Lausanne et en tournée franco-belge. En mars 2014, il mettra en scène « Misterioso-119 » de Koffi Kwahulé avec douze comédiennes au Théâtre Vidy-Lausanne et au Théâtre du Grütli à Genève, puis en tournée suisse romande. Journal de ma nouvelle oreille 24 de et avec Isabelle Fruchart adaptation et mise en scène de Zabou Breitman

Du 11 au 22 mars 2014 Chapiteau Vidy-L

Isabelle Fruchard © DR Journal de ma nouvelle Du 11 oreille au 22 mars 2014 Chapiteau Vidy-L 24 de et avec Isabelle Fruchart adaptation, mise en scène et scéno- graphie de Zabou Breitman

Adaptation et mise en scène : Avec : Zabou Breitman Isabelle Fruchart Texte : Isabelle Fruchart Décor : Durée : Simon Stehlé 1h20 Conception sonore : Age conseillé : Laury Chanty dès 12 ans Lumière : Genre : André Diot monologue fleuri Costumes : Amina Rezig Assistante de production : Diane Derosier

Mardi 11.03. 20h30 Mercredi 12.03. 20h30 Production déléguée : Jeudi 13.03. 20h30 Théâtre Vidy-Lausanne Vendredi 14.03. 19h00 Coproduction : Samedi 15.03. 20h30 Dimanche 16.03. 17h00 Théâtre national de Nice Lundi 17.03. relâche Théâtre de Châtillon Mardi 18.03. 20h30 Théâtre Liberté Toulon Mercredi 19.03. 20h30 Diffusion : Jeudi 20.03. 20h30 Prima donna Vendredi 21.03. 19h00 Samedi 22.03. 20h30 Création au Théâtre du Chêne Noir le 6 juillet 2013 Journal de ma nouvelle Du 11 oreille au 22 mars 2014 Chapiteau Vidy-L 24 de et avec Isabelle Fruchart adaptation, mise en scène et scéno- graphie de Zabou Breitman

Présentation « Une voix parle et c’est la mienne. J’entends ma voix. En dolby stéréo à travers les micros. J’entends ma voix. Mais alors, avant, je ne m’entendais pas ? Je vais enfin pouvoir m’écouter. C’est la première chose que je me dis ».

Isabelle Fruchart

Qu’entend-on exactement ? Qu’entendent les autres ? Pourquoi entend-on mieux quand on ferme les yeux, sauf elle, qui entend tellement bien par les yeux ? Isabelle Fruchart a perdu subitement 70% d’audition à chaque oreille à l’âge de 14 ans. Pendant plus de 10 ans elle s’est accommodée, adaptée. Elle a triché, elle s’est menti. Elle a été sourde à sa surdité. Mais les frustrations, l’isolement, l’immense fatigue d’une concentration hors du commun pour entendre les autres, ont eu raison de sa force morale, elle finit par se faire diagnostiquer à 26 ans et appareiller ensuite à 37 ans grâce aux progrès du numérique. Ce journal suit pas à pas les sensations de sa nouvelle écoute du monde et d’elle-même. Elle nous livre la redécouverte des sons de la pluie, des paroles de chansons, des papiers qu’on froisse, des violons, des feuilletons radios, des chuchotements de l’amour, de l’eau sur la vaisselle, elle nous raconte ses progrès et ses déceptions, jour après jour, à travers les pages de son journal, le journal d’une comédienne qui réalise avec émerveillement toute la saveur du mot « audition ». Journal de ma nouvelle Du 11 oreille au 22 mars 2014 Chapiteau Vidy-L 24 de et avec Isabelle Fruchart adaptation, mise en scène et scénographie de Zabou Breitman

Isabelle Fruchart Née à Paris en plein choc pétrolier d’un père chef de choeur et d’une mère costumière, elle apprend dès l’enfance la musique en famille (sa soeur deviendra compositrice et ses frères contrebassiste et violoncelliste) la danse et le théâtre. Adolescente, elle rencontre en Pologne un reporter de guerre qui lui fait découvrir la réalité des pays de l’Est à la veille de la chute du mur. Elle sera dès lors toujours à l’affût de ce qui se passe « de l’autre côté des murs ». Plus tard, sa rencontre avec Alain Cuny la fait plonger dans « L’annonce faite à Marie » de Claudel et lui inspire son mémoire de DEA. Puis elle se consacre au spectacle et en 1997 crée la Compagnie Opaline avec laquelle elle joue aussi bien dans la rue, les bars et les théâtres : « Contes de l’envie d’elle et du désir de lui » d’Henri © Yan Duffas Gougaud, « Je t’embrasse pour la vie, lettres authentiques de 14- 18 », « Etoiles dans le ciel du matin » d’Alexandre Galine. Elle en coécrit certains : « Elle fait des rêves trop petits pour lui » (création collective à partir des rêves de la nuit) et « Choeur d’artichaut » (spectacle musical pour quatuor vocal a capella). Elle joue aussi sous la direction d’Antoine Campo (« La mise au monstre d’un nouveau monde » de Jean-Louis Bauer), Zakariya Gouram (« L’ours » de Tchekhov), Oleg Mokchanov (« Mademoiselle Julie » de Strinberg), Serge Sandor (« Les bas-fonds » de Gorki), Sophie Akrich (« Lettres à l’humanité » de José Pliya), Hélène Cinque (« Cymbeline » de Shakespeare au Théâtre du Soleil) et dernièrement Serge Noyelle dans « Le cirque Nono », en allemand. Elle signe et interprète « Divine devine », solo de magie mentale, sur scène et en close-up depuis 2008. Elle est collaboratrice à la mise en scène de Sophie Akrich pour « Terre Sainte » de Mohamed Kacimi au Théâtre de la Tempête, « Gare de l’Est » (spectacle sur les migrations d’Europe de l’Est créé à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration) et « L’échange » de Claudel à l’Archipel – scène nationale de Guadeloupe, ainsi que de Mireille Perrier pour « J’habite une blessure sacrée » d’après Jean Ziegler, créé dernièrement à la Maison des Métallos. Elle s’engage auprès de Valérie Thomas dans des performances qui interrogent le féminin : « Dix moi de chair, dix moi de chiffon » (tournée européenne produite par Médecins du monde) et « Hystéri(ka)baret ». « Le commandement de la louve », sa première pièce, est publiée aux Editions de l’Amandier. Journal de ma nouvelle Du 11 oreille au 22 mars 2014 Chapiteau Vidy-L 24 de et avec Isabelle Fruchart adaptation, mise en scène et scénographie de Zabou Breitman

Zabou Breitman Zabou Breitman est la fille du scénariste Jean-Claude Deret et de la comédienne québecoise Céline Léger. Elle fait une première apparition en tant que comedienne, toute petite fille en 1965, dans un episode de la série écrite par son père : «Thierry la Fronde» (saison 3 «Les Héros»).

Au théâtre, elle est de la distribution de plusieurs productions dont de 1987 à 1988 « George Dandin » de Molière, mise en scène de Roger Planchon, en 1990 « Popkins » de Murray Schisgal, mise en scène de Danièle Chutaux, en 1991 « Cuisine et dépendances » d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, mise en scène de Stéphan Meldegg, de 1994 à 1995 « Le Tartuffe » de Molière, mise en scène Jacques Weber, en 1997 « La jeune fille © Philippe Schafft et la mort » d’Ariel Dorfman, mise en scène de Daniel Benoin, en 1998 « Skylight » de David Hare, mise en scène de Bernard Murat, en 2000 « House and Garden » d’, en 2002 « Hilda » de Marie Ndiaye, mise en scène de Frédéric Bélier- Garcia, en 2003 « Anatole » d’Arthur Schnitzler, mise en scène deClaude Baqué, de 2007 à 2009 « Des gens » d’après Raymond Depardon avec Laurent Lafitte, en 2010-2012 «La compagnie des spectres » d’après Lydie Salvayre, mise en scène de Zabou Breitman, en 2011 « Jeux de scène » d’après Victor Haïm, jeu et mise en scène de Zabou Breitman pour la 25e cérémonie des Molières. Elle est également metteur en scène et réalisatice cinéma. En 2003, elle met en scène « L’Hiver sous la table » de Roland Topor, en 2006 « Blanc » d’Emmanuelle Marie, en 2007 « Des gens » d’après Raymond Depardon avec Laurent Lafitte, en 2010 « La médaille » d’après Lydie Salvayre, en 2010-2012 « La compagnie des spectres » d’après Lydie Salvayre. Au cinéma, elle réalise en 2001 « Se souvenir des belles choses », en 2006 « L’homme de sa vie », en 2008 « Je l’aimais » adapté du roman d’Anna Gavalda en 2010 « No et moi » adapté du roman de Delphine de Vigan. Elle est également actrice au cinéma et à la télévision.

En 2003 elle reçoit le César de la meilleure première oeuvre pour « Se souvenir des belles choses », en 2004 le Molière du metteur en scène et le Molière du théâtre privé pour « L’hiver sous la table » de Roland Topor, en 2009 elle reçoit le Molière de l’adaptateur et le Molière du théâtre privé pour « Des gens » d’après Raymond Depardon et en 2010 elle reçoit le Globe de Cristal pour cette pièce. Seule la mer 25 d’Amoz Oz

Du 18 au 23 mars 2014 Salle Charles Apothéloz

© DR Seule la mer Du 18 Salle de Amos Oz au 23 mars 2014 Charles Apothéloz 25

Mise en scène : Avec : Denis Maillefer Jacqueline Corpataux Adaptation : Pierre Isaïe Duc Denis Maillefer Caroline Imhof Marie-Cécile Ouakil Cédric Leproust Assistante à la Joëlle Maillard mise en scène : Roberto Molo Emilie Bobillot Baptiste Morisod Scénographie : Léa Pohlhammer Yangalie Kohlbrenner Lumière : Laurent Junod Costumes : Isa Boucharlat Durée : Son : 2h15 Philippe de Rahm Age conseillé : Maquillages : dès 14 ans Leticia Rochaix Orhis Genre : Musique de création : théâtre Billie Bird Régisseur général : Hervé Jabveneau Administration et communication : Catherine Monney Médiation : Florence Proton

Coproductions : Théâtre en Flammes Théâtre Les Halles Sierre Théâtre Vidy-Lausanne Forum Meyrin Genève Théâtre Benno Besson Avec le soutiens de : Label + Théâtre Romand Mardi 18.03. 19h00 Etat de Vaud Mercredi 19.03. 19h00 Ville de Lausanne Jeudi 20.03. 19h00 Pro Helvetia Vendredi 21.03. 20h30 Loterie Romande Samedi 22.03. 19h00 Dimanche 23.03. 17h30 Création au Théâtre Bennon Besson le 13 février 2014 Seule la mer Du 18 Salle de Amos Oz au 23 mars 2014 Charles Apothéloz 25

Présentation A Tel-Aviv. Albert Danon est seul. Sa femme Nadia vient de mourir d’un cancer et son fils Rico est parti au Tibet. Bettine, une vieille amie, veuve elle aussi, s’inquiète pour Albert. Surtout lorsque Dita, la petite amie de Rico, emménage chez lui.

Amos Oz Auteur d’une oeuvre considérable, Amos Oz est unanimement considéré comme l’un des plus grands écrivains israéliens. Diplômé de littérature et de philosophie, il rejoint en 1957 le kibboutz Hulda. Après la guerre des Six Jours, il milite dans le mouvement anti-annexionniste et commence à publier. Quelques années plus tard, en 1978, Amos Oz co-fonde le mouvement La Paix maintenant en faveur de la fondation de deux états, palestinien et israélien. L’intellectuel signe également un grand nombre d’articles dans la presse où il réaffirme son engagement politique à gauche. Une partie de son oeuvre littéraire aborde la question du conflit israélo-palestinien et son combat contre les extrémismes. Ainsi, l’écrivain se distingue avec des essais comme « Comment guérir un fanatique » en 2006 ou « Aidez-nous à © DR divorcer ! » en 2004 mais également avec des romans engagés et quasi documentaires tels que « Les Voix d’Israël » paru en 1983 ou « La Boite noire », publié en 1994. Pourtant, son importance sur la scène politique nationale et internationale ne doit pas occulter la dimension intime et poétique de la prose d’Amos Oz qui signe avec des titres comme « Seule la mer » ou « Ailleurs peut-être » de véritables hommages au quotidien, à la fraternité et à la vie. Maniant aussi bien le récit épistolaire et intimiste avec « Tu seras mon couteau » que l’épopée familiale avec « Une histoire d’amour et de ténèbres », Amos Oz est incontestablement une grande figure de la littérature contemporaine. Seule la mer Du 18 Salle de Amos Ozl au 23 mars 2014 Charles Apothéloz 25

Denis Maillefer Denis Maillefer est né en 1965 à Pompaples (Vaud). Après des études de lettres, il passe par la section d’art dramatique du Conservatoire de Lausanne avant de monter sa première mise en scène, « Fool for love » de Sam Sheppard.

Il devient ensuite l’assistant de Patrice Chéreau à Paris. A son retour en Suisse il monte à Lausanne « Pourquoi n’as-tu rien dit, Desdémone » de Christine Bruckner, puis il met en scène notamment, « Jacques le Fataliste » de Diderot, « Roberto Zucco » de Koltès, « Léonce et Léna » de Büchner, « La Cerisaie » de Tchekhov, « Laurel et Hardy vont au paradis » d’après Paul Auster, « La supplication », de Svetlana Alexievitch, « Flon-Flon et Musette » d’après Elzbieta, « Le voyage en Suisse » et « On liquide » d’Antoine © Philippe Pache Jaccoud. Il a plus d’une trentaine de mises en scènes à son actif.

A l’opéra, il assiste Patrice Caurier et Moshe Leiser à quatre reprises. Il met en scène notamment « Les joyeuses commères de Windsor », de Nicolaï (1999).

Il a cofondé le Théâtre en Flammes avec le scénographe et plasticien Massimo Furlan. De nos jours [Notes on the Circus] 26 un specatcle de Ivan Mosjoukine

Du 3 au 11 avril 2014 Salle Charles Apothéloz

© DR De nos jours Du 3 Salle [Notes on the Circus] au 11 avril 2014 Charles Apothéloz 26 un spectacle de Ivan Mosjoukine

Conçu et réalisé par : Avec : Maroussia Diaz Verbèke Maroussia Diaz Verbèke Erwan Ha Kyoon Larcher Erwan Ha Kyoon Larcher Tsirihaka Harrivel Tsirihaka Harrivel Vimala Pons Vimala Pons Création lumière : Ivan Mosjoukine Avec les notes d’éclairage de : Durée : Elise Lahouassa 1h50 Constructeur : Age conseillé : dès 8 ans Stephan Duve Genre : Costumes et accessoires : cirque Marion Jouffre Chefs monteur : Manu Debuck Tim Van Der Steen Administration/production : Mathilde Ochs

Coproduction : La brèche – Centre Régional des arts du cirque de Basse Normandie à Cherbourg – Octeville ; L’Hippodrome – Scène nationale de Douai ; Parc de La Villette (EPPGHV) ; Les Subsistances à Lyon ; La Verrerie d’Alès – Pôle national des arts du Cirque ; Languedoc-Roussillon (PNC-LR) ; Cirque-Théâtre d’Elbeuf – Centre des arts du cirque de Haute-Normandie Soutiens, pour les résidences : La brèche – Centre régional des arts du cirque de Basse Normandie à Cherbourg – Octeville ; La Cascade – Maison des arts du clown et du cirque, Bourg-saint-Andéol ; Le Monfort, Paris ; L’Espace Périphérique – Parc de la Villette ; Ville de Paris ; Association de regards et mouvements ; Hostellerie de Pontempeyrat ; L’Hippodrome, Scène nationale de Douai ; Parc de La Villette (EPPGHV) ; Les Subistances, Lyon ; L’Agora, PNAC de Boulazac ; La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la- Jeudi 03.04. 19h00 Vallée ; LE CENTQUATRE, Paris. Vendredi 04.04. 20h30 Avec l’aide de : Samedi 05.04. 19h00 Jeunes Talents Cirque Europe 2009-2010, Dimanche 06.04. 17h30 opération financée avec le soutien de la Commission européenne Lundi 07.04. relâche Ministère de la culture et de la communication : DGCA et DRAC Ile-de-France – Ville de Paris Mardi 08.04. 19h00 Sous les couleurs de : Mercredi 09.04. 19h00 TSILO.COM Jeudi 10.04. 19h00 Vendredi 11.04. 20h30 Création aux Subsistances le 27 février 2012 De nos jours Du 3 Salle [Notes on the Circus] au 11 avril 2014 Charles Apothéloz 26 un spectacle de Ivan Mosjoukine

Présentation Un spectacle né du désir enflammé de faire parler le cirque. Celui d’écouter enfin ce que le corps agissant a à dire et ce que la tête pensante a à faire. Un spectacle qui ose sa forme. Un spectacle sous forme de notes. Un spectacle presque divertissant d’environ quatre-vingts notes sur le cirque. Un spectacle sur l’envers du décor, sur la hauteur, sur n’importe quoi, sur le karaoké, sur la chute des éléments, sur « il est encore temps de réagir! », sur l’oubli, sur le mariage… Un spectacle qui va de nouveauté en nouveauté, où il est question du temps qui passe, du temps qui ne passe pas, de réussir à dire ce qu’on pense, ou de réussir à dire ce qu’on ne pense pas, de faire tomber ses cheveux par inadvertance, de voir son sexe se lever vers le bas, il n’est pas question de rideaux noirs ou autres coulisses, mais bien de voir, voir, voir et revoir encore ces choses déjà vues, de la jongleuse et du lanceur de couteau, de l’équilibriste et de la danseuse de corde, qu’on avait l’impression de connaître mais qu’on avait jamais vu comme ça.

Maroussia Diaz Verbèke Monte dans les arbres – cherche quelque chose à faire dans cette grande maison – fait de la gymnastique avec beaucoup d’entrain - fait son premier spectacle sans s’en apercevoir dans le plus petit chapiteau du monde – bac S – entre à l’Ecole nationale de cirque de Rosny Sous Bois – travaille la corde volante et le fil souple – cherche à mêler les deux – trouve une première solution – continue au Centre national des arts du cirque – rencontre avec Vimala Pons + Tsirihaka Harrivel + Erwan Larcher = début des recherches avec Ivan Mosjoukine – parallèlement interprète pour Mathurin Bolze dans « Du goudron et des plumes » – création de « De nos jours (notes on the circus) » octobre 2011 – préfère plus que tout, chercher comment le cirque peut être un langage en soi.

Erwan Ha Kyoon Larcher Il se forme à l’équilibre au sol et au mât chinois au Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, sous la direction d’Alexandre Del Perugia. Désireux de se confronter d’avantage au théâtre, il suspend sa formation pour entrer au Conservatoire national supérieur d’art dramatique dans la classe de Nada Strancar. Il a joué dans « Viril », un film expérimental de cirque réalisé par Damien Manivel et avec la compagnie M.P.T.A de Mathurin Bolze « Du goudron et des plumes ». De nos jours Du 3 [Notes on the Circus] au 11 avril 2014 Salle 26 un spectacle de Ivan Mos- Charles Apothéloz joukine

Tsirihaka Harrivel Il joue de la musique, joue du théâtre, fait des sauts et joue au cirque. Il se forme dans plusieurs écoles dont le Centre national des arts du cirque où il rencontre Alexandre Del Perugia et le Conservatoire national supérieur d’art dramatique, il obtient un rôle avec la compagnie Les Hommes Penchés de Christophe Huysman (« Mâtitube ») - avec la compagnie M.P.T.A./Mathurin Bolze (« Du goudron et des plumes »). Il crée « CONTRE MOI », court métrage vivant sous le regard de Vimala Pons et le groupe de recherche artistique Ivan Mosjoukine et son premier spectacle « De nos jours (Notes On The Circus) ». Il prépare une nouvelle création avec Dominique Dupuy (« Actes sans parole »).

Vimala Pons Elle entre en 2004 au Conservatoire national supérieur d’art dramatique après quoi elle passe un an au Centre national des arts du cirque. Elle est particulièrement obsédée par le fait précis de faire tenir des objets en équilibre sur elle. Elle éprouve une certaine fascination pour les textes de Mr. Loyal. C’est avec Tsirihaka Harrivel, Maroussia Diaz et Erwan Larcher qu’elle commence ses recherches autour de l’écriture de cirque, en 2008. Cette même année, elle débute son travail avec Ivan Mosjoukine. Ce qui la pousse à s’interroger sur l’élaboration d’actes de cirques parlant et sur la prise de parole en tant qu’acte physique. Elle s’est trouvé par deux fois au théâtre avec Jean- Michel Rabeux pour « Le cauchemar » et « La nuit des rois » ainsi que dans la création de Jacques Rebotier « Les trois parques m’attendent dans le parking ». Elle a tourné avec , Benoit Jacquot, Franck Vestiel, Jacques Rivettes, Patricia Platner, Frédéric Choffat, Baya Kasmi, Bruno Podalydès et Alain Resnais. Les demeurées 27 de Jeanne Benameur

Du 29 avril au 18 mai 2014 La Passerelle

© DR Les demeurées Du 29 avril de Jeanne Benameur au 18 mai 2014 La Passerelle 27

Mise en scène : Avec : Didier Carrier Maria Perez Texte : Laurence Vielle Jeanne Benameur (© Edition Denoël) Scénographie : Florence Magni Durée : 1h30 Lumière : Age conseillé : Danielle Milovic dès 14 ans Musique et percussions : Genre : Béatrice Graf théâtre poétique et engagé Construction décor : Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne

Mardi 29.04. 20h00 Mercredi 30.04. 20h00 Jeudi 01.05. 20h00 Vendredi 02.05. 20h00 Samedi 03.05. 20h00 Dimanche 04.05. relâche Lundi 05.05. relâche Mardi 06.05. 20h00 Mercredi 07.05. 20h00 Jeudi 08.05. 20h00 Vendredi 09.05. 20h00 Samedi 10.05. 20h00 Dimanche 11.05. 18h00 Lundi 12.05. relâche Mardi 13.05. 20h00 Mercredi 14.05. 20h00 Coproduction : Jeudi 15.05. 20h00 Théâtre Vidy-Lausanne Vendredi 16.05. 20h00 Le Poche Genève Samedi 17.05. 20h00 Dimanche 18.05. 18h00 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 29 avril 2014 Les demeurées Du 29 avril de Jeanne Benameur au 18 mai 2014 La Passerelle 27

Note d’intention Dans « Les demeurées », même l’ignorance est une culture.

La Varienne, celle qui ne « vaut rien », déficiente mentale et sociale, représente la connaissance du Rien. Parfois, elle fait office de Sage millénaire.

A cette « école de la misère et de la vie », s’oppose l’école publique.

Sa fille Luce doit affronter le savoir prodigué par l’institutrice Solange, militante pure et acharnée contre l’analphabétisme.

Pourtant, l’enfant va broder, tisser un lien entre ces deux esprits.

Avec ce désir d’Art brut, accompagnées par les percussions peu conventionnelles de Béatrice Graff, les comédiennes Maria Perez et Laurence Vielle affronteront le destin d’une humanité en proie au rejet.

Comme dans un puits, un gouffre, on se cogne contre les parois d’un « ventre » obscur mais maternel.

L’innocence est belle, terrible et sauvage. L’instinct prend des couleurs poétiques et mystiques. C’est l’amour des gestes quotidiens, du simple et de l’écorchure, du labeur et du silence obtus.

Synopsis La mère, la Varienne, c’est l’idiote du village. La petite, c’est Luce. Quelque chose en elle s’est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d’amour. Invincible. L’école menace cette fusion. L’institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l’enfant à l’ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ? L’art de l’épure, quintessence d’émotion, tel est le secret des « Demeurées ». Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge. Les demeurées Du 29 avril de Jeanne Benameur au 18 mai 2014 La Passerelle 27

Jeanne Benameur Jeanne Benameur est une écrivaine française, née d’un père arabe et d’une mère italienne. Elle passe de l’Algérie à la France avec sa famille en raison des violences liées à la guerre. Ce n’est qu’à partir de 2000 qu’elle se consacre entièrement à l’écriture. Elle a publié pour la première fois en 1989 aux éditions Guy Chambelland des textes poétiques, puis chez divers éditeurs : d’abord chez Denoël en littérature générale, et, depuis 2006, chez Actes Sud. Pour la littérature jeunesse elle publie aux éditions Thierry Magnier. Elle a été également directrice de collection chez Actes Sud junior pour la collection « D’une seule voix » et chez Thierry Magnier pour « Photoroman » jusqu’en septembre 2013. Elle se distingue sur la scène littéraire avec « Les demeurées » © DR qui reçoit en 2001 le Prix Unicef. Puis, c’est le Prix du centre du Livre Poitou Charentes pour « Laver les ombres » en 2007 ; les prix Paroles d’encre, le prix du Rotary et le prix du Roman d’entreprise pour « Les insurrections singulières » en 2011. Et en 2013, « Profanes » reçoit Le Grand Prix RTL LIRE. Les demeurées Du 29 avril La Passerelle de Jeanne Benameur au 18 mai 2014 27

Didier Carrier Didier Carrier est comédien, marionnettiste et metteur en scène. Formé aux conservatoires d’art dramatique de Lyon et Genève et auprès de maîtres asiatiques (Nô japonais, Opéra de Pékin et Topeng balinais). Il commence sa carrière de comédien en 1988. Il joue, notamment, sous la direction de Philippe Mentha, Françoise Courvoisier, Anne Bisang, Daniel Wolf ou Hervé Loichemol ... Parmi les auteurs dont il interprète les textes, on trouve Racine, Corneille, Genet, Brecht, Wedekind, Shakespeare, Tchekov, Pirandello, Cohen, Muller, Marivaux, Diderot... Il a joué tant en France qu’en Suisse dans plusieurs dizaines de théâtres institutionnels et off. Parallèlement, il devient marionnettiste sous la direction de I. Niculescu, L. Berehoi ou G. Jutard. Il met en scène « Grandeur et misère du Troisième Reich » de B. Brecht, « Britannicus » de J. Racine, « Fables et contes » de J. de la Fontaine, « La vierge froide et autres racontards » de J. Riel, « Le musée du crime » de Maupassant, « La mort à vivre » d’Eugène, « Alice » de L. Carroll, représentés à Lyon, Paris et Genève Carouge. En tant que metteur en scène, il monte notamment « Arlequin clandestin » et « L’eau ça mouille ». En 2013, il crée « Sainte Jeanne des abbatoirs » de Bertold Brecht au Théâtre du Grütli. Goldfish 28 par la Compagnie Inbal Pinto & Avshalom Pollak

Les 4 et 5 mai 2014 Chapiteau Vidy-L

© Eyal Landesman Goldfish Les 4 par la Compagnie Inbal Pinto et 5 mai 2014 Chapiteau Vidy-L 28 & Avshalom Pollak

Chorégraphie, musique, Avec : design sonore Danseurs : et costumes : Noga Harmelin Inbal Pinto Ella Rothschild Avshalom Pollak Acteurs : Lumière : Zvi Fishzon Yoann Tivoli Yoseph Pollak

Durée : 50 minutes Age conseillé : dès 5 ans Genre : danse contemporaine, théâtre, pantomime, performance

Production : Inbal Pinto & Avshalom Pollak Dance Company

Spectacle présenté dans le cadre de Steps, festival de danse du pour-cent culturel Migros

Création au Maalot Cultural Hall (Israël) en 2012

Spectacle présenté dans la cadre de Steps, Festival de danse du Pour-cent culturel de Migros Dimanche 04.05. 18h00 Lundi 05.05. 19h00 Goldfish Les 4 par la Compagnie Inbal Pinto et 5 mai 2014 Chapiteau Vidy-L 28 & Avshalom Pollak

Présentation Goldfish commence dans un vestiaire. De là, nos quatres protagonistes emmènent le public pour une excursion dans un monde imaginaire. Un portemanteau fournit les costumes aux personnages hauts en couleur qui apparaissent successivement. Des univers pleins d’humour sont créés par un dialogue entre la danse et la pantomime. Inbal Pinto et Avshalom Pollak mettent en scène leurs miniatures avec un charme et une légèreté incroyables. Des scénettes de la vie quotidienne prennent des tournures inattendues, évoluant vers des histoires qui mènent une existence propre. Celles-ci sont transmises de manière si poétique et surprenante que le jeune public les accueille avec autant de compréhension que le public adulte. Goldfish Les 4 par la Compagnie Inbal Pinto et 5 mai 2014 Chapiteau Vidy-L 28 & Arshalom Pollak

Inbal Pinto et Inbal Pinto et Avshalom Pollak ont fondé Inbal Pinto & Avshalom Avshalom Pollak Pollak Dance Company en 1992 à Tel Aviv (Israël). Pinto et Pollak créent ensemble leurs productions en tant que chorégraphes, metteurs en scène et designers, danseuse et acteurs-danseurs. Leurs oeuvres sont très diffusées en Israël et sur les scènes internationales. Inbal Pinto & Avshalom Pollak Dance Company compte en tout douze danseurs/acteurs. Dans leurs pièces au caractère pluridisciplinaire, ils abordent des thèmes comme le souvenir, la nostalgie et la fantaisie. Leurs recherches portent sur le vaste monde de l’imaginaire. La compagnie est basée à Tel Aviv, au célèbre Centre de danse et de théâtre, Suzanne Dellal.

© Eyal Landesman Kouta 29 d’après la trilogie de Massa Makan Diabaté du 6 au 10 mai 2014 Salle Charles Apothéloz

© Elodie Houell Kouta du 6 Salle D’après la trilogie de Massa au 10 mai 2014 Charles Apothéloz 29 Makan Diabaté

Mise en scène : Avec : Hassane Kassi Kouyaté Kary Coulibaly Adaptation : Bakary Konaté René Zahnd Michel Sangaré Assistant à la Béno Sanvée mise en scène : Fily Traoré Mamadou Ouattara (distribution en cours) Lumière : Cyril Mulon Costumes : Anuncia Blas Durée : Eléments environ 1h30 scénographiques : Age conseillé : Papa Mahamoudou dès 12 ans Kouyaté Genre : Régie plateau : théâtre Bruno Dani Construction décor : Ateliers du Théâtre Vidy-­Lausanne

Production : Théâtre Vidy-­Lausanne Coproduction : Le Tarmac­ ‐ scène internationale francophone Compagnie Deux Temps Trois Mouvements Mardi 06.05. 19h00 Mercredi 07.05. 19h00 La trilogie de Massa Makan Diabaté est publiée Jeudi 08.05. 19h00 aux Editions Hatier Vendredi 09.05. 20h30 Samedi 10.05. 19h00 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 6 mai 2014 Kouta du 6 Salle D’après la trilogie de Massa au 10 mai 2014 Charles Apothéloz 29 Makan Diabaté

Présentation Une petite ville d’Afrique, à la veille des indépendances. C’est le décor imaginé par Massa Makan Diabaté pour une trilogie roma- nesque aussi truculente que pertinente. Avec ses histoires, ses personnages pittoresques, il saisit tout un monde en mutation. Pour transposer cet univers sur scène, Hassane Kassi Kouyaté a réuni une petite tribu d’acteurs du Burkina Faso et du Mali. Un spectacle donné en création au Tarmac en mai 2014 et qui s’annonce plein de vie et d’humour! Kouta du 6 Salle D’après la trilogie de Massa au 10 mai 2014 Charles Apothéloz 29 Makan Diabaté

Hassane Kassi Kouyaté Né au Burkina Faso d’une famille de griots, Hassane Kassi Kouyaté est conteur, comédien, musicien, danseur et metteur en scène ; son apprentissage est traditionnel. Il joue d’abord dans plusieurs compagnies africaines puis aborde le théâtre européen. Il est directeur artistique de la compagnie Deux Temps Trois Mouvements à Paris. Il donne des stages de formation d’acteurs dans différents continents (Europe, Afrique, Asie et Amérique Latine). Il est aussi directeur pédagogique de l’école de Théâtre de Naples. Il a mis en scène bon nombre de spectacles et a participé à dif- férentes créations en France, en Italie, en Suisse, en Allemagne, à l’Ile de la Réunion et au Sénégal. Il a joué dans plusieurs courts et longs-­métrages « Saharaou- © Elodie Houel nia » et « Lumière noire » de Med Hondo, « Histoire d’Orokia » de Jacques Oppenheim, « Le pari de Bintou » de Kristen Ribe- rholdt, « Sans souci » de Jean-­Michel Isabel, « Macadam tribu » de José Laplaine, « Saraka bô » de Denis Amar, « A neuf » de Hakim Salem. Il fait partie du comité de lecture des Francophonies en Limousin et est membre du conseil d’administration d’Ecriture Vagabonde. Galilée, le mécano 30 de Francesco Niccolini, Marco Paolini et Michela Signori

Du 7 mai au 31 mai 2014 Salle René Gonzalez

© Marci Caselli Nirmal Galilée, le mécano Du 7 Salle de Francesco Niccolini, au 31 mai 2014 René Gonzalez 30 Marco Paolini et Michela Signori

Mise en scène : Avec : Charles Tordjman Marco Paolini Texte : Francesco Niccolini Marco Paolini Michela Signori Durée : Traduction : 2h Daniela Almansi Age conseillé : Franceso Niccolini dès 14 ans Marco Paolini Genre : Collaboration artistique : théâtre Gabriela Ossola Scénographie : Vincent Tordjman Lumière : Christian Pinaud Musique : VICNET Console audio : Gabriele Turra Mercredi 07.05. 19h30 Jeudi 08.05. 19h30 Vendredi 09.05. 19h30 Samedi 10.05. 19h30 Dimanche 11.05. relâche Lundi 12.05. relâche Mardi 13.05. 19h30 Mercredi 14.05. 19h30 Jeudi 15.05. 19h30 Vendredi 16.05. 19h30 Samedi 17.05. 19h30 Dimanche 18.05. 18h30 Lundi 19.05. relâche Mardi 20.05. 19h30 Mercredi 21.05. 19h30 Jeudi 22.05. 19h30 Vendredi 23.05. 19h30 Coproduction : Samedi 24.05. 19h30 Théâtre Vidy-Lausanne Dimanche 25.05. 18h30 Jolefilm (Italie) Compagnie Fabbrica Lundi 26.05. relâche Avec le soutien de : Mardi 27.05. 19h30 Ministère de la culture et de la communication/DGCA Mercredi 28.05. 19h30 Remerciements à : Jeudi 29.05. 19h30 L’Institut culturel italien de Paris Vendredi 30.05. 19h30 Samedi 31.05. 19h30 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 7 mai 2014 Galilée, le mécano Du 7 Salle de Francesco Niccolini, au 31 mai 2014 René Gonzalez 30 Marco Paolini et Michela Signori

Présentation Etre génial dans des circonstances difficiles, cela peut être un problème, surtout pour les autres. C’est en partant de cette considération que se développe le travail d’approfondissement pétri de curiosité que Marco Paolini et Francesco Niccolini ont consacré à la figure de Galilée. Le père de la science moderne apparaît en effet aux yeux des contemporains comme un grand vulgarisateur de ses propres recherches, mais surtout comme un esprit resté ouvert au doute jusqu’à la fin, jusqu’à la vieillesse. Lorsqu’on parle de Galilée, on pense toujours à un vénérable vieillard : c’est probablement une question d’iconographie, mais cela pourrait aussi être dû au fait que, mentalement, le savant n’a jamais pris sa retraite. Au contraire, c’est après ses soixante ans qu’il a fait les découvertes les plus importantes. Galilée a vécu quatre cents ans avant nous, à une époque gouvernée par les certitudes et les rigidités de la pensée, mais aujourd’hui, des éléments de notre actualité nous poussent à nous confronter une nouvelle fois avec ce passé.

Marco Paolini Acteur, auteur et metteur en scène, Marco Paolini est né à Belluno en 1956. De 1970 à 1994, il a fait partie de plusieurs compagnies de théâtre. Avec le Teatro Settimo de Turin, il commence à raconter des histoires et c’est ainsi que naissent «Les albums», les premiers épisodes d’une longue biographie collective qui traverse l’histoire italienne des années soixante à nos jours. Connu du grand public grâce à son « Racconto del Vajont », il se distingue comme acteur et interprète de narrations au fort impact civil (« I-TIGI racconto per Ustica », « Parlamento chimico », « Il sergente », « Bhopal 2 dicembre 1984 », « U 238 », « Miserabili ») et pour sa capacité de raconter le changement de la société à travers les dialectes et la poésie développée dans le cycle des Bestiari. © Marco Caselli Nirmal Passionné de cartes géographiques, de trains et de voyages, il trace ses récits en prêtant une attention particulière au paysage, à sa transformation et à l’histoire (comme dans son travail consacré à Venise, « Il milione »). Artisan et dépositaire du métier de conteur d’histoires, il a su présenter cet art ancien au grand public grâce à des retransmissions en direct (dont récemment « Ausmerzen », « Vite indegne di essere vissute » et « ITIS Galileo », suivis par plus de 1 500 000 téléspectateurs). Il est actuellement en tournée avec son spectacle « ITIS Galileo ». Galilée, le mécano Du 7 Salle de Francesco Niccolini, au 31 mai 2014 René Gonzalez 30 Marco Paolini et Michela Signori

Charles Tordjman En 1972, il débute comme administrateur au Théâtre Populaire de Lorraine, dirigé par Jacques Kraemer. Dès l’année suivante, il partage avec celui-ci la direction du Théâtre. Il passe alors progressivement de la dramaturgie à l’écriture, puis à la mise en scène. Pour sa première mise en scène, il adapte « La punaise de Maïakovski » (1976). Après de nombreuses mises en scène, il devient directeur du Théâtre populaire de Lorraine en 1981. En 1992, il est nommé à la direction du Centre dramatique national de Nancy en Lorraine. Là, il continue d’affirmer son attachement au théâtre contemporain et sa volonté très marquée d’un théâtre de service public ouvert au plus grand nombre à travers de nombreuses créations. En 1996, Charles Tordjman

© DR crée le Festival Passages, consacré aux théâtres de l’Europe de l’Est. En 2004, il crée notamment « Daewoo » de François Bon, qui a depuis reçu le Molière du meilleur spectacle du théâtre public en région ainsi que le Prix de la critique décerné par le Syndicat français de la critique au titre du meilleur spectacle de la saison. En 2008, il a créé « Vers toi Terre promise », tragédie de Jean-Claude Grumberg. Il a monté ce spectacle dans la même mise en scène, le même décor, les mêmes lumières, avec des comédiens israéliens au Théâtre Caméri en Israël en mars 2009, avec le soutien de l’Institut français. Le spectacle a reçu le Grand Prix du syndicat de la critique pour la meilleure création d’une pièce en langue française. En octobre 2009, il créé « La fabbrica d’Ascanio Celestini » au Théâtre Vidy-Lausanne. A la fin de l’année 2009, Charles Tordjman quitte le CDN de Nancy et créé la compagnie Fabbrica. En mars 2010, il crée au Grand Théâtre de Luxembourg, « Flowers in the mirror » de Li JuChen avec la troupe de l’opéra de Chengdu de la province du Sichuan en Chine. En mai 2011, il installe à Metz le Festival Passages qui devient une structure indépendante. Il en demeure le directeur artistique. Il met en scène en 2012 au Théâtre Vidy-Lausanne, « Résumons- nous » d’après des textes d’Alexandre Vialatte qui sera présenté au Théâtre de la Commune en octobre 2013 avant de partir en tournée au cours de la saison 2013-2014. En octobre 2013, il créé au Théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence, « Un beau matin, Aladin », spectacle tout public d’après les contes des Mille et une nuits (dans le cadre de Marseille capitale européenne de la culture et suivi d’une tournée en France et à l’étranger). A vous la nuit 31 de et avec Habib Dembélé

Du 21 au 31 mai 2014 La Passerelle

© Christophe Gremigni A vous la nuit du 21 de et avec Habib Dembélé au 31 mai 2014 La Passerelle 31

Texte et mise en scène : Avec : Habib Dembélé Nana Coulibaly (chanteuse) Habib Dembélé Bakary Diarra (musicien) Remerciements à (sous réserve) Monique Blin

Durée : 1h Age conseillé : dès 10 ans Genre : théatre avec de la musique live

Mercredi 21.05. 20h00 Jeudi 22.05. 20h00 Vendredi 23.05. 20h00 Samedi 24.05. 20h00 Dimanche 25.05. 18h00 Lundi 26.05. relâche Mardi 27.05. 20h00 Mercredi 28.05. 20h00 Production : Jeudi 29.05. 20h00 Compagnie MIA Vendredi 30.05. 20h00 Samedi 31.05. 20h00 Création à Douai en 1999 A vous la nuit du 21 de et avec Habib Dembélé au 31 mai 2014 La Passerelle 31

Extrait Ils étaient amis pour être nés le même jour. Ils étaient amis pour avoir été des compagnons de ntomo. Ils étaient amis pour avoir franchi ensemble toutes les épreuves, toutes les étapes de la société à laquelle ils appartenaient. Ils étaient surtout amis par l’amour de l’un pour l’autre. Nobles gens qui m’écoutent à vous le jour et la nuit à vous les causeries nocturnes. L’amour est la seule chose au monde dont le partage grandit. Quand l’un d’entre eux avait la tête en ébullition, l’autre s’arrangeait à tenir la sienne froide, jusqu’à ce qu’ils retrouvent l’un et l’autre une tiédeur bienfaisante. Bonnes gens, un homme n’épouse pas un homme, mais un homme aime un homme. Au lieu de battre ton enfant pour qu’il évite de suivre son ami qui se comporte mal, apprend à son ami à se comporter bien. Au lieu de battre ta femme pour qu’elle évite de sortir avec un amant, prie dieu afin qu’elle n’ait plus d’amour pour ses amants voyez-vous Dieu a créé l’amour avant de créer l’amoureux. Ils ne s’étaient jamais endormis l’un avant l’autre, ils n’avaient jamais entrepris quoi que ce soit l’un sans l’avis de l’autre telle une personne et sa personnalité. Le souhait le plus profond de l’un était de mourir avant l’autre pour ne pas assister à ses funérailles. A vous la nuit du 21 de et avec Habib Dembélé au 31 mai 2014 La Passerelle 31

Habib Dembélé Né au Mali, Habib Dembélé crée la Compagnie Gouakoulou et monte la Compagnie Guimba national puis Le Mandenka Théâtre international. En 1983, il reçoit le prix du meilleur acteur du district de Bamako et en 1984, le prix de meilleur acteur du Mali. En 1986, il joue Wangrin dans « L’étrange destin de Wangrin » d’Amadou Hampaté Ba, puis il joue en 1987 dans « Hyène à jeun » de Massa Makan Diabaté. La même année, à la suite de la pièce de théâtre « Waari » qui a un immense succès populaire, Habib Dembélé est baptisé par la population « Guimba » de son rôle dans la pièce. En 1989, il continue avec un nouveau succès, « Férékégnakamibougou ». Habib Dembélé coadapte en 1998 la pièce « Antigone » de Sophocle publiée aux éditions La Dispute et en joue le rôle principal en alternance avec Sotigui Kouyaté. Cette © Christophe Gremigni même année il écrit deux pièces de théâtre, « Foura» et « 52 ». Son roman, « Sacré Kaba » et ses pièces de théâtre « Le chantier » et « A vous la nuit », toutes politiquement engagées seront éditées au Mali alors qu’il mène campagne en tant que candidat d’opposition pour la Présidence de la République. En Europe et dans le monde, on a pu le voir dans « La tragédie d’Hamlet » de Peter Brook crée en 2002, dans « Le Pont » de Laurent W. Water mis en scène par Sotigui Kouyaté en 2003 et dans « Tierno Bokar » mis en scène par Peter Brook en 2004, « Bab et Sane » de René Zahnd mis en scène par Jean-Yves Ruf au Théâtre Vidy Lausanne ou encore « The Island » d’Athol Fugard, mis en scène par Hassane Kouyaté.