Ministère des Mines, des Carrières et de l'Énergie (MMCE) E871 Société Nationale d'Électricité du (SONABEL) VOL. 11 Public Disclosure Authorized INTERCONNEXION À 225 000 VOLTS BOBO-DIOULASSO - OUAGADOUGOU Public Disclosure Authorized

~~~~~~~.- _ -. -< ~~4r' à- -k Public Disclosure Authorized -BOBO~ ~--o. -;- -Xet---^~<-. ANNEXE 10 -^--~ a ENQUÊTE SOCIO-ÉCONOMIQUE Public Disclosure Authorized

BURKINA FASO Décembre 2003 Maître d'ouvrage: SOCIÉTÉ NATIONALE D'ÉLECTRICITÉ DU BURKINA - SONABEL 01 BP54 - OUAGADOUGOU 01 BURKINA FASO

Financement de l'étude: AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT - AFD

Marché n°: 03 5/20031DJ

Consultant: SGTE CONSTRUCTION Parc Saint-Christophe 10 avenue de l'Entreprise - 95862 CERGY PONTOISE CEDEX FRANCE avec la collaboration de: * GÉONOMIE 12 Avenue Georges Dimitrov - BP147 - 69512 VAULX-EN-VELIN CEDEX FRANCE

* SAFKO ENVIRONNEMENT 09 BP808 - OUAGADOUGOU 09 BURKINA FASO

* INSTITUT GÉOGRAPHIQUE DU BURKINA - IGB 03 BP 7054 - OUAGADOUGOU 03 BURKINA FASO Table des matières 1 INTRODUCTION ...... 2 1.1 LES OBJECTIFS DE L'ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE. 2 1.2 LES METHODES UTILISEES. 3 1.2.1 L'élaboration des questionnaires d'enquête .3 1.2.2 L'échantillonnage et l'administrationdu questionnaire .3 1.2.3 La saisie et le traitement des données .4 2 GENERALITES SUR LE BURKINA FASO ...... 5 2.1 PRESENTATION ET DECOUPAGE ADMINISTRATIF .5 2.2 POPULATION ET CARACTERISTIQUES. 5 2.3 LES MIGRATIONS. 6 2.4 ACTIVITES HUMAINES .7 2.5 SITUATION ECONOMIQUE ET NIVEAU DE VIE .8 2.6 SANTE DE LA REPRODUCTION ET IST-SIDA .10 3 GENERALITES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA ZONE D'ETUDE ...... 10

3.1 PRESENTATION ET DECOUPAGE ADMINISTRATIF .il 3.2 LES RESSOURCES NATURELLES .il 3.3 LES CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES .12 3.3.1 La population.12 3.3.2 Les ethnies.13 3.3.3 La migration.13 3.3,4 La santé et l'éducation.14 3.3.5 Les ISTet le VIH-SIDA dans la zone d'étude.15 3.4 LES ACTIVITES ECONOMIQUES .16 3.4.1 L'agriculture.17 3.4.2 L'emploi salarié.17 3.4.3 L'auto-emploi non agricole.18 3.4.4 Le chômage et l'inactivité.18 3.5 NIVEAU DE VIE .18 3.5.1 Indices de pauvreté .18 3.5.2 Type d'habitat.19 3.5.3 Type et niveau de dépenses .20 3.5.4 Les biens détenus par les ménages .21 3.5.5 L'accès aux services sociaux .22 4 RESULTATS DES ENQUETES SOCIO-ECONOMIQUES ...... 24 4.1 LES PREOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES DES POPULATIONS .24 4.2 LES VALEURS CULTURELLES AFFECTEES PAR LE PROJET .25 4.2.1 Les pratiques traditionnellesou rituelles.25 4.2.2 Les activités récréatives.25 4.3 LES PERCEPTIONS DES IMPACTS DU PROJET ET LES MESURES D'ATTENUATION . 25 4.3.1 Les impacts potentiels du projet .25 2

4.3.1.1 Les impacts potentiels sur le milieu physique ...... 25 4.3.1.2 Les impacts potentiels sur la végétation et la biodiversité ...... 26 4.3.1.3 Les impacts potentiels sur la faune ...... 27 4.3.1.4 Les impacts potentiels sur l'habitat ...... 28 4.3.1.5 Les impacts potentiels sur la santé ...... 28 4.3.1.6 Les impacts socioculturels ...... 29 4.3.1.7 Les impacts commerciaux ...... 29 4.3.2 Les mesures potentielles d'atténuationet de compensation...... 30 4.3.2.1 Réduction des impacts physiques ...... 31 4.3.2.2 Réduction et compensation des impacts sur la végétation ...... 32 4.3.2.3 Réduction des impacts sur la faune ...... 33 4.3.2.4 Réduction et compensation des impacts sur l'habitat ...... 34 4.3.2.5 Réduction et compensation des impacts sur la santé ...... 35 4.3.2.6 Réduction et compensation des effets socioculturels ...... 37 4.3.2.7 Réduction-et compensation des effets commerciaux ...... 37 4.4 LES PERCEPTIONS DES POPULATIONS SUR LA GESTION ENVIRONNEMENTALE ...... 38 4.4.1 Les perceptions sur les responsabilités des institutions locales ...... 38 4.4.2 Les implications sur le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) ...... 39 5 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS . .4 6 BIBLIOGRAPHIE .43 7 ANNEXES.45 3

Liste des tableaux Tableau 1: Données sur les cas de Sida en 1994 et 1995 dans la ZE ...... 15 Tableau 2: Indicateurs d'accès aux services de santé dans les Provinces concernées par le projet ...... 22 Tableau 3: Les impacts potentiels du projet sur la faune ...... 27 Tableau 4: Les espaces commerciaux touchés par le projet ...... 30 Tableau 5: Les mesures potentielles pour compenser les pertes de végétation ...... 32 Tableau 6: Les mesures pour réduire les impacts sur la faune ...... 34 Tableau 7: Les mesures potentielles pour compenser les effets nuisibles sur la santé ...... 36 Tableau 8: Les mesures potentielles pour compenser les effets nuisibles sur les espaces de commerce ...... 38 Liste des annexes Annexe 1 : Rattachements administratifs des villages de la zone du projet ...... 45 Annexe 2: Structure (%) de la population des provinces traversées selon les principales ethnies ...... 47 Annexe 3: Tableau de répartition (%) des ménages selon les groupes socio-économiques ...... 47 Annexe 4: Caractéristiques de l'habitat dans les provinces de la ZE (% des ménages ayant des maisons avec ces caractéristiques) ...... : 48 Annexe 5: Désagrégation des résultats des enquêtes ...... 49 Annexe 6: Liste des responsables d'institutions rencontrées (enquêtes) ...... 59 Annexe 7: Questionnaire Ménages ...... 59 Annexe 8: Questionnaire Institutions ...... 59 Liste des abréviations CPI Cours Préparatoire, première année CSPS Centre de Santé et de Promotion Sociale EIE Etude d'Impact Environnementale IDH Indice de développement humain INSD Institut National de la Statistique et de la Démographie IST-SIDA Infections Sexuellement Transmissibles - Syndrome de l'Immuno Déficience Acquise Ni Route nationale N°1 (Ouagadougou Bobo-Dioulasso) OP Organisations paysanes PGES Plan de Gestion Environnemental et Social PIB Produit Intérieur Brut RAV Responsables Administratifs Villageois TDR Termes de références ZE Zone d'étude 2

1 Introduction La présente étude rentre dans le cadre de l'Etude d'Impact Environnementale (EIE) du projet d'interconnexion électrique Bobo Dioulasso - Ouagadougou. Dans les termes de références (TDR), à propos de cette étude, il est dit que: Les préoccupationsenvironnementales des populations de même que leurs valeurs culturelles doivent être prises en compte et présentées avec clarté. Des enquêtes et rencontres auprès des populations affectées par le projet,. des organisations environnementales, des autorités politiques locales (provinces, préfectures, mairies..) seront réalisées. En outre, il y est précisé que les enquêtes doivent concerner au moins vingt ménages par préfecture ou commune concernée par le projet. C'est à partir de ces indications, des conditions de l'ensemble de l'étude d'impact environnementale et sociale (saison pluvieuse, en particulier) et des données disponibles que nous avons défini les objectifs de l'étude et la méthode de travail.

1.1 Les objectifs de l'étude socio-économique L'étude socio-économique vise à identifier et estimer les éléments suivants: 1. Les préoccupations environnementales des populations, relativement au projet. 2. Les valeurs culturelles affectées par le projet. 3. Les perceptions des populations sur les impacts socio-économiques du projet et les mesures potentielles d'atténuation et de compensation. 4. Les perceptions des populations sur le Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES, voir annexe 11) et les responsabilités des institutions locales dans sa mise en oeuvre.

Les objectifs 1 et 2 se rapportent au passage ci-dessus cité des TDR. L'objectif 3 vise l'obtention de données pour compléter l'analyse des matrices d'impacts prévue dans la section 3 des TDR. L'objectif 4 se rapporte au PGES. L'explicitation de la composante sociale de l'environnement dans le PGES nous amène à intégrer les préoccupations dudit PGES dans la conduite des enquêtes socio-économiques (de la conception des questionnaires à l'exploitation des résultats). Dans l'optique de la politique de décentralisation en cours au Burkina Faso, les collectivités locales sont appelées à jouer un rôle important dans la conception et la mise en oeuvre des actions locales de développement. La connaissance de leurs attentes, en termes de responsabiisation locale, sera importante dans l'élaboration de ce PGES. Un Plan de Déplacements et de Compensations (PDC, voir annexe 9) sera également élaboré. Ainsi, les informations collectées auprès de la population sont plus proches de la réalité, évitent et corrigent les appréhensions et des idées reçues. Ce qui permet de mieux préciser et comprendre leurs attentes, mieux prévoir leurs réactions afin de formuler une stratégie d'ensemble appropriée dans la gestion environnementale et sociale du projet. 3

1.2 Les méthodes utilisées L'analyse socio-économique a été effectuée à travers une approche en trois étapes: - l'élaboration des questionnaires d'enquête, - la distribution des questionnaires auprès d'un échantillon de ménages et d'institutions, - la saisie, le traitement et l'analyse des données.

1.2.1 L'élaboration des questionnaires d'enquête Deux types de questionnaires ont été élaborés. Le premier questionnaire intitulé « questionnaire destiné aux ménages situés à proximité du tracé » s'est adressé aux ménages des localités choisies pour l'enquête. Le deuxième questionnaire intitulé « questionnaire destiné aux institutions » s'est adressé aux représentants d'institutions des mêmes localités, à savoir: - les préfectures, - les services de l'environnement et du cadre de vie, - les chefferies coutumières, - les organisations de producteurs, - les structures locales, en particulier celles chargées de la gestion de l'environnement.

La conception des questionnaires a suivi les étapes suivantes: - une recherche documentaire (Banque Mondiale, Ministère de l'Environnement, etc.), - des échanges directs avec les autres experts de l'étude notamment ceux chargés de l'élaboration des matrices d'impacts environnementaux, - des échanges avec les services chargés du projet de la SONABEL qui, en plus de leurs propres observations, nous ont fait parvenir celles de la Banque Mondiale.

Les questionnaires sont semi-structurés et combinent des questions ouvertes et fermées couvrant les aspects rappelés dans les objectifs. Les questionnaires sont présentés en fin de document.

1.2.2 L'échantillonnage et l'administration du questionnaire Afin de prendre en compte les impacts du tracé de la ligne sur l'environnement, il a été retenu de réaliser les enquêtes dans 5 localités. Concernant Ouagadougou (Province du Kadiogo), l'option de présenter la boucle dans un dossier à part nous a fait orienter l'enquête sur les préoccupations de la boucle et donc, disjoindre les résultats pour les présenter dans le dossier boucle. Les cinq provinces traversées par le projet ont été concernées par l'enquête. Il a été, en outre, privilégié un choix qui permettrait de recueillir les différentes sensibilités socio-culturels et socio-économiques. 4

Cela, tout en veillant à inclure des localités a priori les plus touchées et représentatives, soit au plan numérique, soit au plan thématique mais indépendamment de leur statut administratif: c'est ainsi que: - pour favoriser une expression socio-culturelle plurielle, il a été choisi Kokologho pour les Mossi, Tita pour les Gourounsi, Houndé pour les Bwaba et Pala-Koro pour les Bobo, - pour favoriser l'expression des diversités socio-économiques, il a été pris des petits villages comme Pala et Boro et des villes comme Houndé et Kokologho, - pour favoriser l'expression de la diversité thématique, il a été choisi Pâ/Boro (en raison du poste et d'un quartier touché), et Pala/Koro (pour les aspects paysagers et touristiques).

Le choix des sites a donc intégré ces considérations, tout en respectant le choix d'une ville, au moins, par province concernée: Kokologho pour le Boulkiemdé, Tita pour le Sanguié, Pâ et Boro pour Les Balé, Houndé pour le Tuy, et Pala et Koro pour le Houet. Dans chaque site, vingt cinq ménages sont échantillonnés de manière aléatoire dans le ou les quartiers traversés par le tracé du projet ou, le cas échéant, les plus proches. Après avoir listé les quartiers concernés et leurs ménages, 25 de ces derniers sont choisis proportionnellement à leur représentation dans chaque quartier. Le choix des ménages, à l'intérieur de chaque quartier, est aléatoire. Dans chaque site, les représentants d'institutions présentes parmi celles listées ci-dessus sont systématiquement rencontrés. Les rencontres ont surtout concerné les chefs de villages, les préfets, les responsables locaux des services de l'environnement, les responsables des organisations de producteurs. Les enquêtes dans chaque site sont menées par deux enquêteurs (niveau BEPC au moins) localement recrutés. Ils sont formés et encadrés par un superviseur (niveau Bac plus 2 plus une expérience d'enquêteur), recruté à Ouagadougou. Celui de Pala/Koro est originaire de Koro. Les superviseurs ont reçu une formation préalable sur les outils et les méthodes d'enquête, donnée par des experts en socio-économie et environnement.

1.2.3 La saisie et le traitement des données Les données collectées ont été saisies dans le Logiciel EPI INFO et traitées dans le logiciel SPSS qui offre un bon environnement de gestion des données. La saisie et les corrections des données ont été assurées par un cabinet privé. Les résultats de l'enquête et leur analyse sont présentés dans le Chapitre 4. L'exploitation des résultats s'appuie sur les méthodes et indicateurs de la statistique descriptive. Le présent rapport, outre l'introduction, ci-dessus, et les annexes, en fin de document, est présenté en 4 grandes parties: - les généralités socio-économiques de l'ensemble du Burkina Faso, - les généralités socio-économiques de la zone de l'étude, - les résultats des enquêtes qui constituent l'essentiel du document, - les conclusions et quelques recommandations. 5

2 Généralités sur le Burkina Faso

Compte tenu de l'envergure géographique et de l'importance nationale du projet, les aspects administratifs, démographiques, économiques et sociaux (éducation et santé notamment) de l'ensemble du pays sont sommairement présentés. 2.1 Présentationet découpage administratif Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé couvrant une superficie de 274 000 km2. Il est limité au nord et à l'ouest par le Mali, à l'est par le Niger, au sud par la Côte-d'Ivoire, le Togo et le Bénin. Le découpage administratif comporte: - les villages au nombre de 8 228, - les départements au nombre de 350, - les provinces au nombre de 45, - les communes rurales et urbaines au nombre de 52 dont 33 de plein exercice, - les régions au nombre de 13.

Les villages sont administrés par des responsables administratifs villageois (RAV), les départements par des préfets, les provinces par des hauts commissaires, les communes par des maires, les régions par des gouverneurs. La création des 13 régions ( passage de 10 à 13) est récente et les gouverneurs ne sont pas encore nommés. En 1984, le territoire national a été divisé en trente provinces mais à partir d'avril 1996, le nombre de provinces a été porté à quarante cinq. Les chefs-lieux des provinces sont des communes urbaines dont seulement 33 sont considérées comme de plein exercice, c'est-à-dire ayant au moins 10 000 habitants et un budget d'au moins 15 millions de FCFA.

2.2 Populationet caractéristiques Sur le plan démographique, le Burkina Faso comptait 7,7 millions d'habitants en 1985, 10,3 millions en 1996, soit un accroissement annuel moyen de 2,37%. A ce rythme de croissance, la population atteindrait 12,7 millions en 2005. La population est jeune. Les moins de 15 ans représentent 48% de la population selon le recensement général de la population de décembre 1996. Le graphique ci-après donne la structure par âge et par sexe de la population. 6

60 -

50-

40

30-

20 -

10

0

Structure de la population (RGPH, 1996)

On note que les femmes constituent 52% de la population. De même, les moins de 14 ans et les plus de 65 ans, c'est-à-dire les personnes peu ou pas actives, constituent environ 52% de la population. Les Mossi constituent une population migrante d'agriculteurs qui s'installent dans de nombreuses régions du Burkina Faso. Ils constituent souvent un deuxième village à côté de celui des autochtones (ex.: Boro à côté de Pâ). Dans d'autres cas, ils occupent simplement un quartier différent. Les Peuls constituent la deuxième ethnie du Burkina Faso numériquement parlant. Ce sont des éleveurs qui du fait des années de sécheresse ont migré vers la moitié sud du pays avec leur bétail pour s'installer près des points d'eau permanents. Certaines ethnies (Bwaba et Gourounsi) occupent des aires géographiques précises mais d'autres sont disséminées dans tout le pays (Yarsé, dans tout le pays Mossi, Dioula, dans le sud- ouest, les centres urbains et les gros villages).

2.3 Les migrations Le migrant se définit comme toute personne âgée de 10 ans ou plus, ayant résidé à un moment quelconque dans une localité autre que celle de sa résidence actuelle pendant au moins une période de six mois (INSD, 2000)1. Le Burkina Faso est traditionnellement un pays de main d'oeuvre pour les pays voisins, notamment la Côte-d'Ivoire. Ces traditions migratoires sont importantes. On distingue la migration interne entre régions du Burkina et la migration internationale entre le Burkina et le reste du monde. Les résultats de l'enquête prioritaire montrent que les migrants sont le fait de la population active (81,1% ont moins de 50 ans) et que 28% de la population résidente de 10 ans et plus a effectué au moins une migration. Au niveau interne, les zones de départ des migrants sont: le centre, le nord, le centre-ouest et l'est. Les principales destinations sont indiquées dans le graphique suivant.

INSD, 2000. Analyse des résultats de l'enquête prioritaire sur les conditions de vie des ménages en 1998. 7

Indéterminé

- 1XLOuest, u Ouest, Sud

Principales destinations des migrations internes

Les rapports de masculinité des migrants internes sont de 42 à 64 hommes pour 100 femmes. Ces phénomènes migratoires internes ne sont pas neutres vis-à-vis des questions environnementales et de développement. Dans le document "Education en matière de population, le livre du professeur" (1995) il est dit que (p.21): « les migrations constituent un problème de population au Burkina, au regard de toutes les conséquences néfastes qu'elles engendrent: dégradation de l'environnement, perte de la population active, perte économique. » Si ces migrations peuvent contribuer à équilibrer la répartition spatiale de la population, elle « constituent cependant un facteur de dégradation du milieu bio-écologique lorsqu'elles se font de manière anarchique, » constate en outre le document "Politique nationale de Population" (2000) du Conseil National de la Population. Au niveau international, les destinations sont principalement la Côte-d'Ivoire (80% des migrants venant de l'étranger), le Ghana (7,4%), le Mali (3,4%). Les rapports de masculinité des migrants internationaux sont inversés en faveur des hommes (2 hommes pour 1 femme). Toutes les régions sont concernées par les migrations.

2.4 Activités humaines Le secteur agricole contribue pour plus de 30% au Produit Intérieur Brut (PIB), assure plus de 50% des exportations totales et emploie plus de 85% de la population active du pays. Cependant, la performance de l'agriculture et la sécurité alimentaire des populations reposent principalement sur les ressources naturelles. On observe des fluctuations inter-annuelles de la part de l'agriculture dans le PIB, allant de 32% en 1990 à 44% en 1992, (PNUD, 1998). Ces fluctuations reflètent en grande partie la variabilité au niveau des ressources naturelles notamment la pluviométrie. Les performances du secteur primaire et, partant, celles de l'économie, dépendent de la maîtrise des ressources en eau ou de leurs effets dépressifs sur la production agro-pastorale. Le coût élevé des facteurs de production notamment l'énergie, l'enclavement, les problèmes de santé, etc. sont également des freins à l'essor économique. 8

Après l'agriculture, l'élevage est la première activité secondaire pour la majorité des Burkinabè. Selon l'Enquête Nationale de Statistique Agricole, seulement 3% des Burkinabè ont l'élevage comme activité principale en saison des pluies. Le revenu monétaire annuel d'élevage est évalué à 9 473 FCFA par tête. Cette contribution de l'élevage au revenu monétaire est de 28%.

La production céréalière est essentiellement auto-consommée. Le revenu monétaire annuel des cultures de rente est évalué à 13 465 FCFA par tête. Cette contribution des cultures de rente au revenu monétaire est de 39,8% est détaillée sur le graphique ci-dessous.

o Arachide o Niébé

o Coton o Sésame

/ o~~~~Autres

Contribution spécifique des cultures de rente au revenu monétaire

2.5 Situation économique et niveau de vie Le Burkina Faso est classé parmi les pays les plus pauvres du monde: pays pauvre très endettés (PPTE), pays à faible revenu (PNB par habitant inférieur à 755 dollars en 2000) et à faible développement humain (IDH inférieur à 0,5). Selon cet indicateur qui "mesure le niveau atteint par un pays en termes d'espérance de vie, d'instruction et de revenu réel corrigé"2, le Burkina Faso a été classé 173ème sur 175 par le PNUD en 2003. Ces 5 dernières années, le pays a régulièrement été classé parmi les 3 derniers, selon le même indicateur, par le PNUD, sauf en 2002, où il était classé 169ème sur 173 classés. L'économie du Burkina Faso repose principalement sur l'agriculture et l'élevage. Depuis 1991, des mesures de réformes économiques sont mises en oeuvre dans le cadre du Programme d'Ajustement Structurel. De même, en 1994, est intervenue la dévaluation du Franc CFA avec des effets positifs notamment sur les secteurs de l'exportation. L'effet combiné des mesures de politiques économiques et des effets de la dévaluation s'est traduit par un taux de croissance moyen du PIB qui a été de l'ordre de 5% pour la période 1995-1998, contre 1,5% pour les 3 précédentes années.

2 PNUD, Rapport mondial sur le développement humain 2002 9

L'Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), à travers l'enquête prioritaire menée en 1993-1994, a estimé un seuil de pauvreté absolue de 41 099 FCFA de dépenses par adulte et par an avec une étendue de la pauvreté de 44,5% pour l'ensemble du Burkina Faso. En 1998, une deuxième enquête prioritaire a été menée par l'INSD. Le seuil absolu de pauvreté est établi pour 1998 à 72 690 FCFA de dépenses par adulte et par an avec une étendue de la pauvreté de 45,3%. La 3ème enquête (2003) a montré une légère augmentation (46,4%). On note donc une légère aggravation de la pauvreté entre 1994 et 2003. Un plan stratégique de réduction de la pauvreté est en cours avec des effets positifs à terme sur l'état de santé de la population.

Le taux d'alphabétisation est estimé à 18,9% des Burkinabè de plus de 15 ans soit 12% en milieu rural et 50% en milieu urbain. Le taux d'alphabétisation des plus pauvres est de 6,5% contre 43,8% pour les plus riches (INSD,1996). Le taux net de scolarisation primaire est de 33,7% avec 27,49% en zone rurale et 68,48% en zone urbaine. Quand au taux net de scolarisation secondaire, il s'élève à 11,2% soit 5,05% en zone rurale et 35,51 % en milieu urbain. Pour le niveau universitaire (scolarisation tertiaire) le taux net de scolarisation est de 0,9% et ne concerne seulement que les non pauvres et les riches. Ces éléments (alphabétisation et scolarisation faibles) seraient les principaux déterminants de la position du pays en matière d'IDH.

L'accès à l'eau potable est un important facteur de santé donc de mieux être et de productivité. Il y a, en la matière, une amélioration croissante: au total, 67% de la population en 1991, 72% en 1992 et 93% en 1995 ont accès à l'eau potable.

Selon l'INSD (1996) un ménage moyen au Burkina Faso est composé de 7 à 8 personnes et son revenu annuel moyen monétaire et non monétaire est estimé à plus de 500 000 FCFA soit près de 70 000 FCFA par tête. Le revenu non monétaire est la valeur des biens auto-consommés et représente plus de la moitié du revenu global moyen. Le revenu monétaire annuel par tête est estimé à près de 34 000 FCFA. Les céréales sont de loin la première activité agricole des exploitations Burkinabé. Le revenu qu'elles génèrent (7 500 FCFA par tête ) représente la principale source de revenu global de la majorité des Burkinabè. Cependant ces céréales sont auto-consommées et leur contribution au revenu monétaire est faible, estimée à un peu plus de 22%. En ce qui concerne le contexte social, les maladies endémiques notamment le SIDA, le paludisme, les maladies d'origine hydriques, les affections des voies respiratoires, la récurrence des épidémies notamment celle de méningite, de même que l'augmentation des prix des produits pharmaceutiques constituent des préoccupations fondamentales. Les efforts de promotion de médicaments essentiels génériques sont réels mais sont quelque fois en deçà des attentes des populations à cause de l'étendue et la profondeur de la pauvreté dans certaines couches sociales. 10

2.6 Santé de la reproductionet IST-SIDA Dans ce domaine, les femmes sont, au Burkina et dans les pays pauvres en général, culturellement et économiquement des victimes réelles et potentielles. Au Burkina Faso, l'accès aux méthodes modernes de contraception est faible: 66% des femmes en connaissaient une en 1997. La prévalence de la contraception était de seulement 4%. Ces chiffres sont certainement dépassés de nos jours mais ils révèlent l'importance du retard qui doit être comblé par le pays en la matière. Concernant particulièrement le SIDA, dans le document Politique Nationale de Population (2000) il est dit: « la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) et du SIDA constitue aujourd'hui une menace très sérieuse pour la population entière et surtout pour la jeunesse. » En 1999, le taux de prévalence est d'environ 7,17% dont 50% concerne les jeunes de 20 à 39 ans et 60%, les personnes de sexe masculin. Le Burkina se classerait en deuxième position en Afrique Occidentale, derrière la Côte-d'Ivoire et devant le Ghana et le Togo. Les statistiques de 1999 sont données dans l'encadré ci-dessous.

Encadré: Données (1999) sur le SIDA au Burkina Faso

Personnes vivant Orphelins Décès dus au % Femmes (15-24 ans) % Hommes (15-24 ans) avec le VIH du SIDA SIDA vivants avec le VIH vivants avec le VIH 350 000 320 000 43 000 4,07 à 7,51 1,28 à 3,33 Source: Agence Française de Développement (2001)

En 2001 on dénombrait dans les services de santé, 1063 cas médicalement avérés de SIDA. En 1994 déjà, 64% des prostituées, 25% des malades de tuberculose et 23% des porteurs d'autres MST étaient contaminés par le VIH. De même, 11 % des femmes enceintes à Bobo-Dioulasso et 7% à Ouagadougou étaient séropositives.

3 Généralités socio-économiques de la zone d'étude La zone du projet comprend six provinces : le Boulkiemdé, le Sanguié, les Balé, le Tuy, le Houet et le Kadiogo. En dehors du Sanguié (dont le nom viendrait d'une colline), toutes ces provinces doivent leur nom à des rivières (Houet et Kadiogo) et à des cours d'eau (Tuy et Balé qui sont, en fait, les appellations régionales différentes d'un seul et même cours d'eau). Cette section présente les généralités socio-économiques de ces six provinces. Les données seront présentées par province pour cause de manque ou d'insuffisance de statistiques au niveau départemental ou villageois. il

3.1 Présentationet découpage administratif La zone d'étude couvre une superficie d'environ 2 720 km2, soit pratiquement 1 % du territoire national. Un tableau en fin de document donne les rattachements administratifs des villages concernés par le projet. Une soixantaine de villages et villages-centres, répartis en quinze départements sont concemés par le projet. Parallèlement à l'administration officielle, centralisée, décrite au paragraphe 2.1, il existe une administration traditionnelle, partenaire incontournable de la mobilisation sociale. Il s'agit de la chefferie coutumière organisée comme suit, par localité et par niveau hiérarchique: le chef de village et les chefs de quartiers, le chef de terre qui est généralement le garant des rites et sacrifices. Dans certaines localités existent, en plus, un chef des jeunes. L'organisation régionale, supra-villageoise des étendues des compétences de ces chefs ne coïncide pas avec les découpages administratifs modernes ce qui rend son approche complexe. A côté de la chefferie traditionnelle, il existe d'autres centres d'intérêts qui sont les organisations de la société civile et politique. Dans pratiquement tous les départements, voire villages, il existe des organisations à vocations culturelles ou de développement, des groupements d'intérêts, etc. qui ont une influence réelle sur les populations locales. Ces organisations peuvent avoir un caractère local mais parfois, elles sont nationales, regroupant des ressortissants quel que soit leur lieu de résidence sur le sol national. Ces organisations à caractère nationale, disposent parfois d'une expertise insoupçonnée et leur poids dépend bien souvent du poids national de leurs dirigeants. Ces considérations sont incontournables dans la gestion environnementale et sociale du projet, notamment dans la définition des stratégies de communication.

3.2 Les ressources naturelles D'une manière classique, en milieu traditionnel, la terre appartient à la communauté villageoise à travers un chef de terres, différent du chef de village. Le chef de terres est également le détenteur des rites sacrificiels et le garant de l'intégrité des sites sacrés ou apparentés. En l'absence d'interférences de l'autorité moderne, c'est lui qui "possède" et distribue les terres aux nouveaux arrivants ou à tout nouveau demandeur. Cette cession de première main concerne des terres vierges et est, en général, totale (terre et tout patrimoine qui s'y trouverait, à commencer par les arbres) et sans restriction autre que le respect de certaines dispositions coutumières. La terre ainsi "donnée" devient une propriété familiale, cessible (cession de seconde main) et transmissible de père en fils. Les cessions de seconde main concement des terres non vierges. Elles peuvent aussi être totales mais elles sont en général restrictives, précaires et non cessibles: - restrictive parce qu'il s'agit d'un don d'usage à des fins agricoles en général. Les biens qui s'y trouvent, à commencer par les arbres, appartiennent au propriétaire de la terre et non à l'exploitant, 12

- précaire parce que ce don d'usage peut être retiré à tout moment par le propriétaire. C'est pour ces raisons que l'amélioration durable de ces terres par des fumures ou des reboisements est pratiquement inexistante, - le caractère non cessible découle des deux premiers.

De nos jours, ce schéma classique est altéré par le fait que des relations marchandes s'y sont insinuées depuis quelques décennies. Ainsi, certaines autorités coutumières sont devenus des spéculateurs terriens, accordant aux plus offrants des droits de jouissance sur les terres. Cette situation est favorisée par l'insuffisance de terrains d'habitation en milieu urbain et périurbain, et de bonnes terres agricoles en milieu rural.

L'exercice du droit coutumier, bien que reconnu de fait, est source de deux types de conflits, pouvant se superposer ou s'imbriquer, et pouvant interférer avec le présent projet: - conflits internes aux coutumes, entre propriétaires coutumiers: les limites géographiques de compétences des chefs de terres sont bien souvent floues et par conséquent très disputées. Il en est de même de l'antériorité de la propriété coutumière, - conflits avec l'exercice du droit moderne qui confie à l'Etat la propriété de toute la terre avec comme condition normale de jouissance, la possession d'un titre. Par exemple, un titre de jouissance moderne peut être régulièrement accordé à une personne, alors que le droit traditionnel de jouissance est accordé à une autre.

Le projet traverse des zones de civilisations différentes et dans la gestion des espaces, se superposent le droit moderne unique et des droits coutumiers divers, et diversement altérés par la "marchandisation" de la terre.

3.3 Les caractéristiquessocio-démographiques

3.3.1 La population

La caractéristique majeure de la population des provinces traversées est sa jeunesse, à l'image de celle de l'ensemble du pays. La tranche des 0-14 ans représente près de la moitié de la population, allant de 45% (au Tuy) à 49% (au Boulkiemdé). En dehors du Houet et du Kadiodo, il y a plus d'enfants de 0-14 ans qu'il y a d'actifs de 15 à 64 ans (INSD, 1996). Les personnes dépendantes, moins de 14 ans et plus de 65 ans, constituent entre 48% (Houet) à 54% (Sanguié) de la population dans la zone d'étude. En tenant compte que les personnes de la tranche 15-64 ans peuvent être des scolaires, on peut noter que la charge pesant sur chaque actif apportant un revenu est forte. 13

3.3.2 Les ethnies Sur l'aire d'étude, se retrouvent successivement: - de Bobo-Dioulasso à Koumbia : une population autochtone majoritairement constituée de Bobo, et des migrants Mossi et Peuls. - de Houndé à Boromo : une population autochtone, majoritairement constituée de Bwa ou Bwaba, des migrants Mossi (devenus majoritaires en certaines localités) et Peuls. - de Boromo à : une population autochtone, majoritairement constituée de Gourounsi, des migrants Mossi et Peuls. - de Sabou à Ouagadougou : une population autochtone, majoritairement constituée de Mossi, des migrants Peuls et des commerçants Yarsé.

Le graphique suivant (Source: Enquête Prioritaire N°2, 1998) donne la structure de la population selon les ethnies dans la zone d'étude. La présence d'un grand nombre d'ethnies (non toutes citées) justifie l'importance relative de la composante « autres ».

% 60 E 50 40 30 20 l f-D - - l

Groupes ethniques de la zone ditu(

Dans le détail par province (voir en fin de document), on remarquera la forte population Mossi (immigrée) dans le Tuy (près de 80%) et dans les Balé (près de 30%). Les plus grandes diversités ethniques se trouvent dans les plus grandes villes. Les Balé semble être une province relativement équilibrée: les 4 plus grands groupes sont représentés à des taux allant de 15 à 29%, contre 6 à 38% pour le Houet, 2 à 82% pour le Kadiogo et moins de 2 à 91% pour le Sanguié. Au regard des ces données, on peut noter l'importance numérique des populations immigrées dans la zone d'étude.

3.3.3 La migration Dans le 2ème Programme d'Action en Matière de Population 2001-2005, il est dit (p. 17) 14

« la non maîtrise des migrations et de leurs effets constituent un handicap pour l'aménagement du territoireet la bonne gestion des établissements humains et des ressources naturelles (forêts, eau, terres). Elle tient à la faible connaissance de ces phénomènes dans un contexte où on observe une coexistence entre les régions peu peuplées mais bien dotées en potentialités agro-sylvo-pastorales, et les régions densément peuplées mais dégradées et pauvres. » La zone d'étude incarne parfaitement la problématique soulevée dans cette citation que vient compliquer la crise ivoirienne.

Au moins deux défis, pour le projet, sont directement liés à cette migration: - la participation à la lutte contre la pauvreté, élément clé de la précarité des conditions de vie des populations, - la gestion rationnelle des ressources naturelles (forêts, eau, terres, pâturages, etc.).

L'examen des flux migratoires nationaux décrits précédemment (§2.3) montre que l'aire de l'étude est une zone de destination migratoire interne. Les cas du Tuy et, dans une moindre mesure, des Balé, sont symptomatiques, comme le montre la structure des populations (voir en fin de document). Les Mossis, qui sont traditionnellement du Centre (Kadiogo et Boulkiemdé), représentent près de 80% de la population du Tuy et près de 30% de celles des Balé. La recherche de terres cultivables explique les départs vers ces provinces où les sols sont généralement plus fertiles. Cette caractéristique migratoire de la zone d'étude a des incidences spécifiques sur la gestion sociale du projet. En effet, l'immigration rompt l'équilibre qui s'était établi de génération en génération entre les autochtones et leurs ressources naturelles, et accroît de façon significative et brutale la pression sur les ressources naturelles. Outre ces considérations quantitatives, les relations avec les ressources naturelles ne sont pas les mêmes entre les autochtones et les immigrants. Ces derniers présentent moins d'aptitudes (connaissance du milieu) et d'attitudes (attachement au milieu) favorables à une utilisation durable desdites ressources.

3.3.4 La santé et l'éducation Les niveaux d'éducation et de santé de la population selon l'Enquête Prioritaire N°2 sur les conditions de vie des ménages (1998) sont présentés sur le graphique suivant. 15

Suudie2eeclwpeinre t -S-ie î- 2- -W -p a Zone d'étude S-nd-ire2--cJen -leînnpLei o Kadiogo

SL'ondairph cl cabés esompisi l

a Secx daire ler incomplerdele u

Primaire =

PnsIre incompI ela

Anaiphh .beie...... ______... ______., __ __

Miirbudiie

0 10 20 30 40 50 60 70 B0 90

Les d sTaux de morbidité et niveau d'instruction

L'analphabétisme est la caractéristique principale des populations avec, dans les détails, des taux variant de p de de 96% au Tuy à 57% au Kadiogo. La population ayant accompli le cycle primaire varie de moins de 2% au Sanguié à il1% dans les Balé. Concernant la morbidité, le taux variee de pluées3% dans les Balé à 16% au Sanguié.

3.3.5 Les IST et le VIH-SIDA dans la zone d'étude Les données sur le SIDA, même au niveau des provinces du Burkina sont très parcellaires et incomplètes. Il en va de même pour les provinces concernées par le projet. Dans l'Annuaire Statistique de la Santé (2001), seules les régions de Bobo-Dioulasso, de et de Ouagadougou figurent dans le tableau de données relatives au SIDA. Sur les 1 063 cas médicalement avérés de SIDA pour tout le pays en 2001, la région de Bobo Dioulasso comptait 224 cas, soit 21%, Ouagadougou 469 cas (44% du total) et 52 cas pour Koudougou (5% du total).

C'est dire que, selon cette source, la zone du projet concentre environ 70% des cas de SIDA médicalement répertoriés au Burkina en 2001. La tranche d'âge la plus touchée est celle des 15- 49 ans, ce qui correspond à la population très active.

Le tableau 1 donne les valeurs de 1994 et 1995 pour certaines autres provinces.

Tableau 1: Données sur les cas de Sida en 1994 et 1995 dans la zone d'étude

Nombre de cas 1994 Nombre de cas 1995 3 Province Masculin | Féminin | Total Masculin Féminin | Total

3 Il s'agit de l'ancien découpage en 30 provinces; le Houet d'alors englobait le Tuy et le Mouhoun d'alors, les Balé 16

Nombre de cas 1994 Nombre de cas 1995 3 Province Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Houet (et Tuy) 204 171 375 59 66 125 Mouhoun (et 15 18 33 14 25 49

Balé) ______Boulkiemdé 110 19 129 110 42 152 Sanguié 31 26 57 30 21 51 Source CNLS, 1997

Ces statistiques concernent les cas enregistrés dans les centres médicaux et sanitaires. Elles sont, de ce fait, partielles. Elles rendent cependant compte de l'ampleur du fléau et des besoins de précautions relatives à la gestion de ce risque au cours des travaux de la réalisation du projet. En tenant compte du taux global de séropositivité de plus de 7%, de la tranche d'age, du sexe des personnes les plus concernées et de la mobilité de la main d'oeuvre pendant les travaux de réalisation du projet, des risques de contamination existent.

Des recommandations particulières, relatives à une stratégie d'information, de sensibilisation et de communication, seront formulées dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), pour la gestion des risques liés au SIDA.

Certaines mesures méritent d'ores et déjà d'être rappelées, par exemple: - limiter les mouvements importants de main d'oeuvre en recrutant la main d'oeuvre non qualifiée strictement dans les villages traversés, - sensibiliser la main d'oeuvre qualifiée de l'entreprise chargée des travaux, - imposer des normes sociales ou une prime sociale à l'entreprise chargée des travaux.

3.4 Les activités économiques Le graphique suivant visualise la répartition des ménages selon les groupes socio-économiques (les principales sources de revenu). Cette répartition permet d'apprécier les activités à la base des revenus et du bien-être des ménages. 17

Chefsde menages iactifs

Chômeurs

Aidesfamilmux bénévoleset apprentis

Agriculteursvrvriers

Agriculteursde coton

Independants ou employeurs nonagricoles

Salariésdu privénon structuré

Salariésdu privé structuré

Salariésdu public

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

Groupes socioéconomiques de la zone d'étude

L'agriculture représente près de 70% des sources de revenu, tandis que le salariat ne représente que moins de 17%. Les inactifs et les chômeurs représentent 5% et les indépendants ou employeurs, environ 10%. Le détail par provinces est donné en fin de document.

3.4.1 L'agriculture

C'est la principale source de revenu de la majorité des ménages de la zone du projet en dehors des provinces du Houet et du Kadiogo qui abritent les deux principales villes du pays. Les activités agricoles généralement associées à l'élevage se décomposent en cultures vivrières et en culture cotonnière. La culture du coton est marginale au Boulkiemdé et au Sanguié (5%). En revanche au Tuy et dans les Balé le coton est la principale source de revenu pour respectivement 76% et 43% des ménages. Dans les provinces abritant les grands centres urbains, l'agriculture est également présente et apporte le revenu principal dans 46% des ménages au Houet (25% pour l'agriculture cotonnière, 21% pour l'agriculture vivrière) et dans 20% des ménages au Kadiogo (essentiellement de l'agriculture vivrière).

3.4.2 L'emploi salarié

L'emploi salarié dans les secteurs publics et privés constitue la principale source de revenu pour: - 13% des ménages au Boulkiemdé, - 04% au Sanguié, - 17% dans les Balé, - 02% au Tuy, 18

- 22% dans le Houet, - 42% dans le Kadiogo.

Ces taux sont faibles et l'influence des grandes villes explique les taux relativement élevés dans les provinces du Houet et du Kadiogo.

3.4.3 L'auto-emploi non agricole L'auto-emploi non agricole à travers le commerce, l'artisanat et l'industrie est également une source de revenu de plusieurs ménages. Son exercice semble cependant lié à la concentration urbaine qui crée un marché suffisant pour permettre d'en faire une principale source de revenu. C'est dans les provinces abritant les grands centres urbains que la proportion des ménages qui fait de l'auto-emploi une source principale de revenu, est importante: soit 23% des ménages dans le Houet et 24%, dans le Kadiogo.

3.4.4 Le chômage et l'inactivité Les taux des ménages dont le chef est chômeur varient de 0% dans les Balé à plus de 5% dans le Kadiogo. Les proportions des chefs de ménages inactifs varient de 0% dans le Tuy à plus de 7% dans le Kadiogo. Le chômage et l'inactivité semblent être un phénomène des grands centres urbains localisés au Houet et au Kadiogo. 3.5 Niveau de vie

3.5.1 Indices de pauvreté Le niveau de pauvreté dans les provinces traversées est décrit grâce aux indices FGT (Foster Greer et Torbecke). Il s'agit de la classe des indices P4,,, en particulier P0 qui mesure l'incidence de la pauvreté, de Pi qui mesure la profondeur de la pauvreté et de P2 qui mesure la sévérité de la pauvreté (graphique suivant). Ces indices de pauvreté sont calculés, pour 1998, en utilisant un seuil monétaire national de pauvreté de 72 690 FCFA/tête/an.

p1 q = Z-Y, Avec: i = 1 individu le plus pauvre, i = n = I'individu le plus riche n = taille de la population, q = nombre de pauvres Z Ligne de pauvreté absolue, Yi = Mesure du niveau de vie de l'individu i. 19

60-

40~ ] fl OncidenceO: 40 O Profondeur 30- O Sévérité 20- loi

Indices de pauvreté

En terme d'incidence de la pauvreté (Po), la province du Boulkiemdé est la plus pauvre des provinces traversées avec plus de 52% de sa population. Ce taux représente la part de la population ayant une dépense annuelle par tête inférieure au seuil de pauvreté (72 690 FCFA). Viennent ensuite les provinces du Sanguié et du Tuy qui ont des incidences inférieures à la moyenne nationale, et les provinces des Balé, du Houet et enfin, du Kadiogo avec la plus faible incidence (moins de 15%).

La faible incidence de la pauvreté dans le Houet et le Kadiogo est liée aux villes de Bobo- Dioulasso et de Ouagadougou. En terme de profondeur (Pi) et de sévérité (P2), l'ordre décroissant de pauvreté est le suivant: Boulkiemdé, Tuy, Sanguié, Balé, Houet et Kadiogo. L'importance de la pauvreté dans ces régions milite en faveur de l'emploi effectif de la main d'oeuvre locale pendant les travaux de réalisation du projet. De même l'accès à l'électricité devrait aussi permettre le développement des centres urbains et des activités génératrices de revenu.

3.5.2 Type d'habitat

Deux types d'habitats sont présents dans la zone d'étude : l'habitat moderne dans les villes ou sur le bord de la route, et l'habitat traditionnel, épars, au milieu des champs ou regroupé dans les villages. L'habitat traditionnel varie suivant l'ethnie. Dans les villes ou sur les bords des routes, les maisons sont rectangulaires, souvent en banco (briques de terre sèche). Elles comportent une ou plusieurs pièces avec des fenêtres constituées d'ouvertures pourvues ou non de persiennes. Dans l'ensemble, elles sont dépourvues de vitres. 20

Les villages sont constitués de nombreuses concessions regroupées en plusieurs quartiers. La forme des concessions varie selon l'ethnie. Chez les Mossi , les Gourounsi et les Peuls, les concessions sont formées de plusieurs cases rondes dépourvues de fenêtre et munies d'un toit conique en paille, et d'une grande case rectangulaire dépourvue également de fenêtres et couverte d'un toit en terre. Les différentes cases sont reliées entre elles par un mur délimitant la concession. Chez les Bwaba et les Bobo, les concessions sont formées de plusieurs cases rectangulaires en banco avec un toit en terre. En fin de document, les caractéristiques de l'habitat sont données dans les provinces traversées par le projet. En dehors du Houet et du Kadiogo, les maisons sont individuelles et de type traditionnel (36 à 72%) avec des murs en banco (87 à 95%). Les toits et les matériaux du sol sont généralement en terre battue.

Dans le choix et les ajustements du tracé de la ligne, la priorité a été donnée aux zones rurales, tout au plus, aux zones périurbaines. Les habitations situées dans l'emprise des 60 m, sont de type traditionnel, construites en banco avec des toitures en paille ou en terre battue comme du reste, les matériaux du sol.

3.5.3 Type et niveau de dépenses Les dépenses moyennes par tête de même que les structures des dépenses en terme alimentaire et non alimentaire sont données dans le graphique suivant (Source: Enquête Prioritaire N°2).

°/%des a Dépenses dépenses alimentaires totales 80' a Dépenses non alimentaires

20 __l- w L 5 l

Parts respectives des dépenses alimentaires et non alimentaires

C'est seulement dans les provinces du Houet et du Kadiogo que la composante non alimentaire est supérieure à la composante alimentaire. 21

Au Sanguié on atteint, pour la composante alimentaire, un taux record de près de 65% des dépenses totales. Cette forte part des dépenses alimentaires traduit effectivement la pauvreté et le faible niveau de vie des ménages.

3.5.4 Les biens détenus par les ménages Le graphique suivant (Sources: Enquête Prioritaire N°2) présente le pourcentage de ménages possédant certains biens dans les provinces de la zone d'étude. Le pourcentage de ménages possédant des immeubles ou des villas est faible variant de 0% (Sanguié) à 7% (Kadiogo). Le taux de possession de terrain loti varie cependant de 11% au Sanguié à 20% dans le Houet. L'écart entre la possession de terrains lotis et la possession de villas et d'immeubles traduit très probablement la pauvreté des ménages, limitant l'investissement sur ces parcelles.

En ce qui concerne les biens meubles, les plus répandus sont le vélo, la radio, la moto. Pour l'équipement agricole, les provinces les plus équipées sont cotonnières, notamment le Tuy et les Balé.

F ngo %

Radl 0

Moto /-«,< ;wb«.£ » W +3ra 3 X r

Charrette

Immeuble

O 10 20 30 0 50 60 70 80 % des m'nages Biens d-tenus par les m-nages de la zone d'tue

Quant aux équipements électroménagers, les provinces abritant les centres urbains sont les plus équipés mais avec un taux maximal de 28% pour les téléviseurs au Kadiogo. 22

3.5.5 L'accès aux services sociaux Les services sociaux qui retiendront notre attention sont l'éducation et la santé. L'accès à l'éducation sera apprécié par les taux bruts d'admission au CPI et de scolarisation au primaire (voir graphique suivant; Source: MEBA, 2002). Le taux brut de scolarisation au primaire mesure le rapport entre la population scolarisée au primaire et la population des enfants de 7 à 12 ans. Le taux d'admission au CPI mesure le rapport entre le nombre de nouvelles admissions au CPI (redoublants non compris) et la population des enfants âgés de 7 ans.

Filles

Ensemble

Garons - Taux brut, admission CPI 0 10 20 30 40 50 60 Taux bruts de scolarisation et dÔadmission au CPI dans l;

Parmi les provinces traversées, les plus faiblement scolarisées sont le Tuy et les Balé tandis que les plus fortement scolarisées sont celles qui abritent les grands centres urbains, le Houet, le Boulkiemdé et le Kadiogo. Et comme dans l'ensemble du pays, les taux de scolarisation des filles sont plus faibles que ceux des garçons dans toutes les provinces concernées par le projet. L'accès aux services de santé sera apprécié à travers la disponibilité des infrastructures et leur taux de fréquentation.

Le nombre d'habitants par CSPS, le rayon d'action moyen théorique des CSPS et les taux de fréquentation sont donnés dans le tableau 2.

Tableau 2: Indicateurs d'accès aux services de santé dans les provinces concernées par le projet

Provinces Districts Nombre de CSPS5. Rayon d'action moyen Taux de fréquentation théorique (Km) Boulkiemdé Koudougou 40 5,75 18,15

5 CSPS = Centre de Santé et de Promotion Sociale 23

Provinces Districts Nombre de CSPS5 Rayon d'action moyen Taux de fréquentation théorique (Km) 13 6,19 23,53 Sanguié Réo 27 7,81 17,80 Balé Boromo 24 7,81 28,97 Tuy Houndé 18 9,12 33,81 Houet Secteur 22 31 2,45 24,29 Secteur 15 14 10,50 32,25 Dandé 19 7,69 23,37 Kadiogo Kossodo 7 2,50 44,06 Paul VI il 3,98 43,90 Pissy 21 1,70 41,59 Secteur 30 23 4,61 46,47 Norme nationale < 10 Km Source: DEP-Santé, 2002. Annuaire Statistique de la Santé, année 2001

Seule la province du Kadiogo présente des taux de fréquentation des services sanitaires excédant 40%. En général, à peine 30% de la population fréquentent les services sanitaires.

Pendant que le rayon d'action des CSPS est généralement conforme à la norme (<10 Km) dans la plupart des districts des provinces concernées par le projet, le nombre d'habitants par CSPS présente beaucoup de disparités (voir graphique suivant).

25000 ------

15000- . 10000 j " A 10000

Nombre d'habitants par CSPS 24

Sur les 12 districts concernés, seuls 4 ont des taux de fréquentations de leurs CSPS conformes à la norme nationale qui est de 10 000 habitants par CSPS.

4 Résultats des enquêtes socio-économiques Dans cette section, les résultats de l'enquête sont présentés. Une autre partie des résultats se trouve en fin de document. Nous donnons une synthèse des préoccupations environnementales, puis décrivons les perceptions des impacts, des mesures de réduction et de compensation. L'exploitation de ces conclusions devrait tenir compte du fait que le niveau de connaissance de ce type de projet est généralement faible, même au niveau des responsables d'institutions. En dehors de Kokologho qui a déjà une expérience en la matière, avec la ligne à 90 000 volts qui va de Ouagadougou à Koudougou, les autres localités n'ont aucune expérience de ce type de projet.

4.1 Les préoccupations environnementales des populations Aussi bien le milieu humain que le milieu biophysique font l'objet de préoccupations diverses et variées au niveau des populations et de leurs responsables locaux. D'autres détails de ces appréciations sont décrits plus loin. Sur le milieu bâti, plus de 60% des répondants craignent le déplacement ou la destruction de maisons. Concernant la santé, les accidents pendant les travaux constituent la première préoccupations tant au niveau des ménages que des représentants d'institutions. Ces derniers redoutent, en plus, la propagation des maladies pendant les travaux et le SIDA est explicitement mentionné. Peu de ménages et de représentants d'institutions signalent le passage du tracé du projet par des espaces à usages récréo-culturels. En revanche plus de la moitié de ceux qui déclarent que le tracé passe par des espaces culturels affirment que le projet pourrait remettre en cause la pratique de ces activités.

Sur le milieu physique, l'augmentation de l'érosion est le principal impact évoqué par un quart des ménages et un tiers des représentants d'institutions. Concernant les impacts sur le milieu biologique, près d'un tiers des répondants redoutent les pertes de forêts, d'arbres isolés et la destruction d'espèces végétales protégées. L'impact sur la faune est, quant à lui, jugé négligeable à cause de la proximité avec la Ni et des habitations qui ont éloigné la faune. Seuls les risques de percussions de la future ligne par les oiseaux sont cités. 25

4.2 Les valeurs culturelles affectées par le projet.

4.2.1 Les pratiques traditionnelles ou rituelles Les résultats indiquent que près de 30% des ménages et 35% des représentants d'institutions estiment que le projet passe par des espaces réservés à des pratiques traditionnelles ou rituelles. Parmi ceux-ci, près de 80% des ménages et plus de 40% des représentants d'institutions pensent que le passage du projet à ces endroits peut remettre en cause lesdites pratiques.

4.2.2 Les activités récréatives Les résultats de l'enquête indiquent que près de 20% des ménages et plus de 10% des représentants d'institutions estiment que le projet passe sur des espaces réservés à des activités récréo-culturelles. Parmi ceux-ci, plus des trois quarts des ménages et la moitié des représentants d'institutions pensent que cela peut remettre en cause ces activités. Les ménages décrivant ces effets sont localisés à Kokologho, à Pâ et à Pala-Koro. Les représentants d'institutions ayant signalés ces effets se situent à Kokologho et à Pâ. Ces effets culturels potentiels signalés sont confirmés ou infirmés dans le PGES..

4.3 Les perceptions des impacts du projet et les mesures d'atténuation Dans cette section, les perceptions des populations (ménages et représentants d'institutions) sont décrites. Les impacts potentiels, les mesures d'atténuation et de compensation sont présentés tels qu'ils sont perçus par les ménages et les représentants d'institutions.

4.3.1 Les impacts potentiels du projet

4.3.1.1 Les impacts potentiels sur le milieu physique Les résultats du graphique suivant décrivent l'appréciation des impacts potentiels sur le milieu physique par les ménages et les représentants d'institutions. On note que 46% des ménages ne perçoivent aucun effet sur le milieu physique, contre 52% pour les représentants d'institutions. 26

60 a Néant

50 M~~~~~~~~~~~~Augmentation de 40- = l XL l'érosion o Pollution des eaux 30-

20- F oal Pollution de l'air

10- a Ne sait pas

Ménages Institutions

Impacts potentiels sur le milieu physique

- Les impacts cités sont les suivants, par ordre décroissant: - l'augmentation de l'érosion, - la pollution des eaux, - la pollution de l'air.

Certains répondants (10%) au niveau des ménages et des représentants d'institutions (4%) sont sans avis sur la question.

4.3.1.2 Les impacts potentiels sur la végétation et la biodiversité Les appréhensions des répondants sur les impacts potentiels du projet sur la végétation et la biodiversité sont données sur le graphique suivant. 27

o Néant 60- 50- mDéfrichage et perte de forêts 40- o Défrichage et pertes d'arbres isolés % 30- o Destruction d'espèces 20- rares * Destruction d'espèces 10_ protégées (:*zLIq.170 Ne sait pas Ménages Institutions

Impacts perçus sur la végétation

Les impacts les plus cités sont les mêmes pour les ménages et les représentants d'institutions: perte de forêts et d'arbres conservés, destruction d'espèces rares. Environ 1 répondant sur 5 (ménage et représentant d'institution) estime néanmoins que le projet n'a pas d'effet sur la végétation.

4.3.1.3 Les impacts potentiels sur la faune Les perceptions des répondants sur des impacts sur la faune sont données dans le tableau 3. Chez les ménages, plus de 40% des réponses ne signalent aucun impact. Ce taux est de près de 50% pour les représentants d'institutions. Majoritairement, les répondants considèrent qu'il n'y a aucun impact. Il y a certains impacts potentiels sur la faune qui ressortent néanmoins des réponses: le plus cité est la migration définitive de certaines espèces, pour les ménages, et la destruction des habitats de la faune, pour les représentants d'institutions. En deuxième lieu, les ménages citent les pertes d'espèces rares 6 tandis que les représentants d'institutions mentionnent trois effets qui sont la migration définitive de certaines espèces, les 7 pertes d'espèces rares et les risques de percussion de la future ligne par les oiseaux8.

Le troisième impact cité est la destruction des habitats de la faune, pour les ménages, et les pertes d'espèces protégées pour les représentants d'institutions.

Tableau 3: Les impacts potentiels du projet sur la faune

6 Les espèces citées sont: les antilopes, les biches, les éléphants, les lièvres, les perdrix, les pintades sauvages, les lions, les singes 7 Les espèces citées sont: les éléphants, les biches, les lièvres, les pintades sauvages 8 Les oiseaux cités sont: les charognards, les pigeons verts, les tourterelles. 28

Impacts potentiels Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Néant 51 40,8 il 47,8 Destructions des habitats de la faune 16 12,8 9 39,1 Migration définitive de certaines espèces 33 26,4 4 17,4 Pertes d'espèces rares 17 13,6 4 17,4 Pertes d'espèces protégées 12 9,6 3 13,0 Percussions d'oiseaux 9 7,2 4 17,4 Autres 2 1,6 0 0 Ne sait pas 4 3,2 0 0 Total (effectifs de base) 125 - 23 - N = Nombre % = Pourcentage

4.3.1.4 Les impacts potentiels sur l'habitat Les impacts attendus sur l'habitat par les répondants sont donnés dans le graphique suivant. Chez les ménages, aucun impact n'est attendu dans près de 20% des réponses. Ce taux tombe à 10% pour les représentants d'institutions. De telles réponses sont normales et caractéristiques des zones où le tracé du projet passe hors agglomération.

0/0 70- ~~~~~~~~~~aNéant 60- / = N" 50- *a Destructionq de maisons surplombées par le projet a Déplacements de 30- z S | - t concessions 20- :[ ]1 R ci4o Autres 10 * Ne sait pas

Ménages Institutions

Impacts possibles perçus sur l'habitat

Tous les répondants (ménages et représentants d'institutions) redoutent principalement les destructions de maisons et les déplacements de concessions.

4.3.1.5 Les impacts potentiels sur la santé Les appréciations des répondants sur les impacts potentiels du projet sur la santé sont données sur le graphique suivant. 29

a Néant

% 60 * Accidents pendant les travaux 50- a Nuisance sonore 40 30r o Pollution des eaux et de l'air 20f * Propagations de maladies 10 l * Il pendant les travaux Il L'acc'es à l'électricité 0 = - améliore la sante Ménages Institutions a SIDA, cas sociaux

Impacts potentiels perçus sur la santé a Ne sait pas

Le niveau de perception des effets sur la santé est assez disparate dans la population. En effet, alors qu'une majorité décrit des impacts très probables, il y a plus du quart des réponses des ménages et près du tiers des représentants d'institutions qui estiment qu'il n'y aucun effet potentiel sur la santé. Le premier impact (le plus cité) est le même pour les ménages et les représentants d'institutions: les accidents pendant les travaux. Le deuxième impact, concerne la propagation de maladies pendant les travaux chez les représentants d'institution. Le cas du SIDA est explicitement mentionné par un représentant d'institution. Un impact positif, l'amélioration de la santé due à l'accès à l'électricité, a été cité par les ménages.

4.3.1.6 Les impacts socio-culturels Les enquêtes font ressortir que des espaces de pratique traditionnelle ou rituelle et les espaces récréatifs sont touchés par le tracé de la ligne. Les espaces de fétiches seraient les plus touchés, suivis des cimetières, des espaces où des "esprits seraient présents" et, enfin, les lieux de culte. C'est surtout à Kokologho que les espaces de pratiques traditionnelles touchés sont les plus cités. Concernant les espaces récréatifs, ce sont les aires de sport qui seraient les plus touchées, suivies des aires de rassemblement et des aires de danse. Les aires de sport touchées sont signalées à Kokologho, Pâ et à Pala-Koro. Les aires de rassemblement sont signalées exclusivement à Kokologho, et les aires de danse, à Kokologho et à Pâ.

4.3.1.7 Les impacts commerciaux Le tableau 4 décrit les espaces commerciaux potentiellement touchés: il s'agit de marchés généraux, de bétail et de dolo9 , signalés à Kokologho et à Pâ.

9 Bière locale fabriquée à base de sorgho 30

Tableau 4: Les espaces commerciaux touchés par le projet

Types d'espaces Répartition des ménages Total Kokologho Tita Pa Houndé Bobo N % N % N % N % N % N % Aire de marché - commerce 20 80,0 0 0 1 4,0 0 O 0 0 37 16,8 Marché à bétail 10 40,0 O O 4 16,0 O O O O 14 11,2 Marché de coton 0 0 0 0 I 4,0 0 0 0 0 I 0,8 Marché de dolo 2 8,0 0 0 00 0 0 0 0 2 1,6 Ne sait pas 1 4,0 0 0 0 0 0 0 1 0,8 Total (effectifs de base) 25 - 25 - 25 - 25 - 25 - 125 - N = Nombre %= Pourcentage

Les ménages formulent également des attentes commerciales par rapport au projet (voir graphique suivant). Les activités commerciales qui seraient créées ou activées sont les suivantes - la restauration, - la vente de boissons, - le commerce divers, - la vente de volaille, - la vente de fruits et légumes.

100- Restauration 90- 80 * Vente de boissons - Dolo 70 o Vente de volaille 60- % 50 coLe commerce divers 40 a Vente de fruits et légumes 30- 20 ci Soudure 10- a Vente de gravillon

Kokologho Pa Bobo o Ne sait pas

Types d'activités pouvant être créées ou activées par le projet

4.3.2 Les mesures potentielles d'atténuation et de compensation. Dans cette section, il est présenté les mesures préconisées par les ménages et les représentants d'institutions pour réduire et compenser les divers impacts du projet. Ces mesures doivent être exploitées en tenant compte du niveau de connaissance faible du projet, de ses sources d'impacts et des moyens techniques mis en place pour leur réduction. 31

4.3.2.1 Réduction des impacts physiques Le graphique suivant présente les mesures proposées par les ménages et les représentants d'institutions pour réduire l'érosion. La mesure dominante au niveau des ménages est la confection des diguettes anti-érosives. Cette mesure est également préconisée au niveau des représentants d'institutions. L'option de ne pas couper les arbres, citée en premier lieu par les représentants d'institutions et en second lieu par les ménages, reflète la faible connaissance des exigences du projet par les répondants.

o Néant

25 a Passer par les terrains plats

20 o Ne pas couper les arbres a En cas de coupe, 15 -racines préserver les % a~~~~~~~~~~~~~~~Faire des diguettes anti- 10 érosives o Diminuer la hauteur des 5 arbres

5 11 _ _ t a Eloigner du site Ménages Représentants o Replanter les arbres d'institutions * Ne sait pas Mesures proposées pour réduire l'érosion

Les travaux de construction se traduisent par des déchets solides et liquides qui peuvent contribuer à polluer le sol, l'eau ou l'air. Trois principales mesures sont préconisées par les populations pour y faire face (graphique suivant): - recueillir et traiter les déchets liquides, - ramassage des déchets solides des travaux, - fixer des normes ou règles à l'entreprise. o Néant

35-.1 a Ramassage des déchets solides des travaux 30- - Recueillir et traiter les déchets 25y' liquides e Fixer des normes ou règles à 20- l'entreprise mSuivi sanitaire 15- 10-v1 a Bon entretien des installations 5_ m Creuser des forages

Ménages Représentants o Prévenir les populations d'institutions a A vous de voir

Mesures proposées pour réduire la polllution a Ne sait pas 32

4.3.2.2 Réduction et compensation des impacts sur la végétation Les principales mesures préconisées par les populations (voir graphique suivant) pour réduire les impacts négatifs sur la végétation sont: - épargner les espèces rares ou protégées, - passer par les terrains dénudés, - élaguer régulièrement.

L'option ne pas couper les arbres, largement citée, traduit le faible niveau d'information des populations sur les exigence du projet. Il faut noter que des ménages et des représentants d'institutions ne préconisent aucune mesure.

o Néant

* Passer par les terrains dénudés

3 5 - o Ne pas couper les arbres 30- 2.c a Epargner les espèces rares ou 25 - ~~~~~~~~~~~~~~protégées * Elagage régulier

15 20-l aoCouper à moitié

à Réduire la bande à 20 mètres

5 | -l l | h a° Reboisement * Sensibiliser Ménages Institutions a Ne sait pas

Mesures de réduction des impacts sur la végétation

Face à des coupes inévitables d'arbres, deux principales mesures sont préconisées par les populations pour compenser les pertes: replanter ce qui a été coupé et rémunérer par hectare ou par arbre. Ces mesures rejoignent celles généralement adoptées par la Banque Mondiale pour les compensations. En général les rémunérations s'adressent aux cas d'arbres isolés, vergers ou plantations privées tandis que la replantation concerne les formations naturelles et les forêts communautaires. Comme on peut le noter dans le tableau 5, près de 6% des ménages laissent l'initiative de la compensation à la SONABEL.

Tableau 5: Les mesures potentielles pour compenser les pertes de végétation

Mesures potentielles Répartition des répondants 33

Ménages Représentants d'institutions N % N % Néant 12 9,6 0 0 Rémunérer par hectare ou par arbre 32 25,6 6 26,1 Replanter ce qui a été coupé 40 32,0 10 43,5 A proposer par la SONABEL 7 5,6 0 0 Ne sait pas 6 4,8 1 4,3

Total (effectifs de base) 125 _ 23 _ N = Nombre % = Pourcentage

En cas de compensations financières, les destinations proposées des fonds sont présentées dans le graphique suivant.

COAux propri étaires des arbres Sû / - privés isolés 40 aill*A la communaut é 40 ,1 villageoise

3C OA une institution charg ée de replanter 2C

1 C - l _____ r_OAutres

oG Ne sait pas Ménages Institutions Destinations propos ées pour les fonds de compensation pour les pertes de v égétation

Pour les ménages, les destinations préconisées sont: les propriétaires des arbres isolés, les communautés villageoises et une institution chargée de replanter. Pour les représentants d'institutions, les préférences sont du même ordre avec, cependant, une différence de hiérarchisation aux 2ème et 3ème niveau de priorité. Les choix restent imprécis dans 16% des réponses des ménages et 4% dans les représentants d'institutions.

4.3.2.3 Réduction des impacts sur la faune Les mesures de réduction des effets négatifs du projet sur la faune sont, soit difficilement appréhendées, soit assez dispersées (tableau 6). Cette difficulté était plus ou moins attendue car le projet longe la Route Nationale No1 c'est-à-dire une zone déjà dénudée où la faune a déjà été éloignée par les activités humaines. 34

Dans 17% des réponses des ménages et dans 9% de celles des représentants d'institutions, aucune mesure de réduction des effets n'est envisagée. Et parmi les mesures envisagées, épargner les habitats des espèces rares ou protégées est la plus citée. La deuxième mesure, préconisée par les représentants d'institutions, est de passer par les terrains dénudés.

Comme dans les cas précédents, l'option ne pas couper les arbres apparaît et traduit le faible niveau d'information par rapport aux exigences de réalisation du projet.

Tableau 6: Les mesures pour réduire les impacts sur la faune

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions ~~~~~~~~~~~~~~~~~N%N Néant 21 16,8 2 8,7 Passer par les terrains dénudés 2 1,6 4 17,4 Ne pas couper les arbres 18 14,4 4 17,4 Epargner les habitats des espèces rares ou protégées 19 15,2 5 21,7 Autres 5 4,0 1 4,3 Ne sait pas 6 4,8 1 4,3 Total (effectifs de base) 125 - 23 - N = Nombre %= Pourcentage

4.3.2.4 Réduction et compensation des impacts sur l'habitat Les mesures de réduction préconisées par les populations pour réduire les impacts sur l'habitat sont données dans le graphique suivant. Une principale mesure, somme toute naturelle, émerge de l'ensemble, celle de contourner les maisons. La compatibilité du projet avec les maisons est admise dans 6% des réponses des ménages et dans 4% de celles des représentants d'institutions. 35

60- o Néant 50-1 . i* a Contourner les maisons o Ligne et maisons compatibles 40- o A l'initiative de la SONABEL % 30- * Réduire la bande à 20 mètres 20- 11 ciSo Sensibiliser la population .2 II Llc _ * Faire une ligne souterraine i0- z lclE = . - - f'lL o Ne sait pas

Ménages Institutions

Mesures proposées pour réduire les impacts sur l'habitat

Pour compenser les pertes de maisons, les principales mesures qui émergent sont (voir graphique suivant): - rémunérer par construction détruite (première mesure chez les représentants d'institutions et deuxième chez les ménages), - construire et reloger les propriétaires (première mesure chez ménages et deuxième chez les représentants d'institutions ), - en troisième lieu, on retrouve ceux qui sont indifférents entre rémunérer et reconstruire.

o Néant

35- a* Rémunérert par 30 I - construction détruite 25- _* 2_. 1 l Construirec et loger les 20- propriétaires 15- a1Rémunération ou 10 i reconstruction

i] -l 1~ - - _ m A l'initiative de la ( SONABEL Ménages Institutions e Ne sait pas Mesures proposées pour la compensation des pertes d'habitats

4.3.2.5 Réduction et compensation des impacts sur la santé Pour réduire les impacts du projet sur la santé des populations, la mesure la plus préconisée à la fois par les ménages et par les représentants d'institutions est la sensibilisation sur les dangers (voir graphique suivant). Un tel souhait de sensibilisation se traduit par la nécessité pour le projet de disposer d'une structure opérationnelle d'informations et de sensibilisation. Cette structure est particulièrement recommandée dans le cas de la gestion des risques liés à la propagations des IST et du VIH-SIDA. 36

En deuxième lieu, la mesure préconisée par les représentants d'institutions est d'imposer des normes à l'entreprise alors que les ménages proposent de baliser les chantiers.

En troisième position, la modération des vitesses est recommandée par les représentants d'institutions.

o Néant

70- |t * Modérer les vitesses

60- 1 = aé-.o Baliser les chantiers

40- l ci.o Sensibiliser sur les dangers

* Imposer des nonnes 20- . c _ c l - vérifiables à l'entreprise 10- . n l * l [ oa Eloigner lignes et logements 0- Ménages Institutions a Ne sait pas

Mesures proposées pour réduire les impacts sur la santé

Quant à la compensation des effets nuisibles sur la santé, deux principales mesures sont préconisées (tableau 7): la première est la prise en charge en cas de maladie et la deuxième, indirecte et de long terme, est de rendre l'électricité disponible pour les centres médicaux et sanitaires. La première mesure concerne particulièrement les accidents et les autres cas de maladies du personnel localement recruté.

La prise en charge en cas de maladie pourrait être spécifiée dans le contrat qui lierait la SONABEL à l'Entreprise.

Tableau 7: Les mesures potentielles pour compenser les effets nuisibles sur la santé

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Néant 28 22,4 2 8,7 37

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Prise en charge en cas de maladie 72 57,6 12 52,2 Rendre l'électricité disponible pour les formations 19 15,2 4 17,4 sanitaires

A proposer par la SONABEL 1 0,8 1 4,3 L'électricité contribue à la santé O O 1 4,3 Ne sait pas 4 3,2 O O Total (effectifs de base) 125 - 23 - N = Nombre % = Pourcentage

4.3.2.6 Réduction et compensation des effets socio-culturels Pour l'appréciation des mesures de réduction et de compensation des effets socio-culturels, la priorité a été donnée aux réponses « ménages ». Les liens directs, ethniques et affectifs à ces valeurs culturelles proviennent principalement des ménages.

Pour la réduction des effets nuisibles sur les espaces de pratiques traditionnelles ou rituelles, la principale mesure préconisée dans l'ensemble des régions est de contourner les sites. Quant aux compensations, la principale mesure préconisée est le dédommagement financier. Cette mesure est dominante dans toutes les régions traversées sauf à Pala-Koro où aucune mesure n'est perçue. Le déplacement des sites et des fétiches est seulement envisagé à Kokologho.

Au niveau des espaces récréatifs, deux principales mesures sont proposées: déplacer et contourner les sites. Le déplacement est envisagé uniquement à Kokologho tandis que le contournement est proposé à Kokologho, Pâ et Pala-Koro. Pour les compensations, la principale mesure préconisée est le dédommagement financier. Cette mesure est dominante à Kokologho et à Pâ. La seconde mesure consiste à rendre l'électricité disponible. Cette dernière mesure est uniquement envisagée à Kokologho. A Pala-Koro, la reconstruction du site ailleurs est la solution envisagée.

4.3.2.7 Réduction et compensation des effets commerciaux En considérant l'ensemble des zones enquêtées, deux mesures principales sont préconisées pour la réduction des effets nuisibles sur les espaces de commerce: contourner et déplacer les sites. Le déplacement des sites est envisagé uniquement à Kokologho tandis que le contournement est proposé à Kokologho et Pâ. 38

Quant aux compensations, deux principales mesures sont préconisées (tableau 8): dédommager financièrement et reconstruire le site ailleurs. La reconstruction du site ailleurs est exclusive à Kokologho tandis que le dédommagement financier est proposé à Kokologho et à Pâ.

Tableau 8: Les mesures potentielles pour compenser les effets nuisibles sur les espaces de commerce

Types d'espaces Répartition des ména es Total ho Tita Pa Houndé Bobo

__ ___N %% N% N % N % N % N % Aucune idée 0 0 0 0 1 50,0 0 0 0 0 1 5,26 Dédommager financièrement 9 52,9 0 0 1 50,0 0 0 0 0 10 52,63 Reconstruire le site ailleurs 7 41,2 O O O O O O O O 7 36,54 Ne sait pas 1 5,9 0 0 0 0 0 0 0 0 1 5,26

Total (effectifs de base) - 17 0 - 2 - 0 0- - 19 _ N = Nombre %= Pourcentage

4.4 Les perceptions des populations sur la gestion environnementale. Dans cette section il est présenté les perceptions des représentants d'institutions locales sur les responsabilités possibles que ces institutions pourraient jouer dans la gestion environnementale, et les implications éventuelles pour le Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES).

4.4.1 Les perceptions sur les responsabilités des institutions locales Dans les rôles des institutions locales dans la mise en oeuvre des mesures de réduction des impacts négatifs du projet, trois émergent des réponses des représentants d'institutions: - être consulté dans la conception des mesures, - être impliqué dans leur mise en oeuvre, - jouer un rôle dans le contrôle du respect des normes environnementales par les entreprises chargées des travaux.

Concernant les compensations, le graphique suivant donne les rôles des institutions locales dans leur mise en oeuvre. On note que les représentants d'institutions se montrent plus expansives. 39

/70 ci Néant 60- a Conception des mesures

40 o Mise en oeuvre 30- a Contrôle entreprises, respect 20 -des normes environnementales 10 a Arbitrage des conflits

- Éàtv t R ao Assister au paiement des

Rôles proposés pour les institutions locales dans les compensations

Par ordre décroissant des fréquences dans les réponses, on a: - être impliqué dans la mise en oeuvre, - être consulté dans la conception des mesures, - assister au paiement des compensations, - jouer un rôle dans le contrôle du respect des normes environnementales par les entreprises chargées des travaux, - contribuer à arbitrer les conflits, - gérer ou participer à la gestion des fonds de compensation destinés à la communauté, - aucun rôle, - protection de l'environnement.

Dans le cas d'une implication effective des institutions locales dans la mise en oeuvre des mesures, une évaluation globale et sélective de leurs capacités serait nécessaire. Les types d'institutions pouvant jouer un rôle dans la conception des mesures de réduction/compensation sont, par ordre décroissant: - les structures étatiques, - les structures paysannes, - aucune de ces structures, - les ONG, - les leaders coutumiers ou religieux.

4.4.2 Les implications sur le Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) La section précédente a montré que toutes les structures locales souhaitent jouer des rôles divers dans la conception et la mise en oeuvre des mesures nécessaires à la gestion environnementale du projet. 40

Ce rôle ne devrait pas être occulté dans le PGES car le succès des mesures ne peut être obtenu sans une bonne implication des structures. Toutefois, un examen attentif des capacités réelles des différentes catégories d'institutions s'avère nécessaire avant toute responsabilisation.

Les structures locales pourraient: - jouer un rôle consultatif dans la conception des mesures, - participer à certaines activités de contrôle, compte tenu de leur proximité, - participer au règlement de conflits éventuels, - participer à l'information et à la sensibilisation.

5 Conclusions et recommandations Dans le chapitre 3, l'analyse du niveau de vie des ménages de la zone d'étude a montré la prévalence d'une importante pauvreté qui frappe souvent plus de 50% de la population de certaines provinces (Boukiemdé, Sanguié). 41

Nous recommandons une exploitation accrue de la capacité du projet en terme de créations d'emplois et de revenus à court et à long terme. Ceci implique: - le recrutement effectif de la main d'oeuvre non qualifiée locale pendant les travaux de la construction du projet, - la sollicitation des prestataires locaux de services tant qu'ils répondent aux spécifications des services demandés, - l'électrification des grands centres urbains le long du projet pour stimuler les activités génératrices de revenus et les emplois subséquents qui en découlent, - la conception et l'application judicieuse d'un plan de réinstallation et de compensation.

La situation sanitaire, notamment celle relative aux IST et au VIH-SIDA n'est pas reluisante, non plus. L'envergure du projet permet d'envisager la gestion des risques avec l'appui de structures (privées ou publiques) locales, régionales et nationales: - l'analyse des résultats des enquêtes socio-économiques montre deux problèmes importants d'information: - le niveau d'information de la population sur le projet et son contenu est très faible, - un besoin de sensibilisation sur les mesures et les précautions pour réduire les effets négatifs potentiels, notamment dans le domaine de la santé.

Un tel besoin d'information et de sensibilisation se traduit par la nécessité pour le projet de disposer d'une structure opérationnelle d'informations et de sensibilisation. Cette structure aura deux pôles d'intérêts: - l'information sur le projet et ses implications, - l'information sur la gestion de ces implications, notamment celles relatives à la santé des populations, IST et VIH-SIDA, en particulier.

Les résultats des enquêtes montrent également que les populations expriment le besoin de voir certaines normes imposées à l'entreprise chargée de l'exécution des travaux. La sensibilisation sur les dangers du projet relatifs à la santé, les balisages stricts des chantiers, la collecte et le traitement des déchets solides et liquides sont soulignés par les populations.

Parmi les mesures de compensation, la prise en charge en cas de maladie, surtout du personnel local recruté pendant les travaux, devrait incomber, selon les populations et leurs responsables locaux, à l'entreprise. Cet élément doit être pris en compte dans les spécifications environnementales des contractants de la SONABEL.

Dans presque toutes les régions d'enquête, les réponses des ménages et des représentants d'institutions indiquent que des espaces culturels et cultuels (espaces de fétiches, cimetières, espaces où des esprits seraient présents, lieux de culte) seraient touchés par le tracé. 42

Une identification in situ, avec l'aide des populations, de ces sites, espaces culturels et commerciaux affectés, doit être faite au cours de l'étude socio-économique approfondie pour les besoins de réinstallation et de compensation.

Par ailleurs, les difficultés matérielles que vivent les populations et leur perception de la Puissance Publique les prédisposent à vouloir monnayer (parfois par résignation) les emplacements et les pratiques des rites sacrés, le dédommagement étant perçu comme un moindre mal.

Pour obtenir une expression adéquate de la perception des populations sur ces sujets, les incompréhensions doivent être levées par des rencontres de concertations et d'informations. Cela, dans le prolongement de celles déjà organisées par la SONABEL dans trois localités, et de celles prévues dans le cadre de la présente étude d'impact environnementale et sociale. 43

6 Bibliographie

1. Agence Française de Développement (2001). La réduction du risque VIH/SIDA dans le projet et programmes financés par le Groupe de l'AFD. 27 p. 2. Banque Mondiale, Département de l'environnement, 1999. Manuel d'évaluation environnementale, Edition française; Vol. 3: Lignes directrices pour l'évaluation environnementale de projets énergétiques et industriels, 252 p. 3. Banque Mondiale, Département de l'environnement, 1999. Manuel d'évaluation environnementale, Edition française; Vol.1: Politique, procédures et questions intersectorielles, 286 p. 4. DEP-Santé, 2002. Annuaire Statistique de la Santé, année 2001 5. Institut National de la Statistique et de la Démographie, (1998a). Analyse des résultats de l'enquête prioritairesur les conditions de vie des ménages en 1998. Ministère de l'Économie et des Finances, Direction des statistiques générales. 6. Institut National de la Statistique et de la Démographie, (2000a). Analyse des résultats du recensement général de la population et de l'habitation de 1996, Volume I. Ministère de l'Économie et des Finances, Direction de la Démographie. 7. Institut National de la Statistique et de la Démographie, (2000b). Analyse des résultats du recensement générale de la population et de l'habitationde 1996, Volume IH.Ministère de l'Économie et des Finance, Direction de la Démographie. 8. Institut National de la Statistique et de la Démographie, (2000f). Recensement général de la population et de l'habitation de 1996 - Fichierdes villages du Burkina Faso. Ministère de l'Économie et des Finances. 9. MEBA, 2002. Statistiques éducatives 2001/2002 10. MEE/SG/DGH/ Gestion Intégrée des Ressources en Eau, 2001. État des lieux des ressources en eau du Burkina Faso et de leur cadre de gestion. Version finale; 252 p. 11. MEF/CONAPO, 2001. Deuxième programme d'action en matière de population 2001-2005. 12. MEF/CONAPO, 2000. Politique nationale de population, Révision n°l 13. MESSRS/DEMP, 1995. Education en matière de population, le livre du professeur, 339 p. 14. Programme des Nations Unies pour le développement, (1998). Rapport sur le développement humain durable. Burkina Faso. 15. Programme des Nations Unies pour le développement, (2001). Rapport sur le développement humain - La lutte contre le VIH-SIDA. Burkina Faso. 16. Programme des Nations Unies pour le développement, (2002). Rapport mondial sur le développement humain - Approfondir la démocratie dans un mondefragmenté. 17. SOGREAH, 2002. Interconnexion Bobo Dioulasso-Ouagadougou, Rapport final, Volume 5- Evaluation environnementale initiale; 78 p 18. TECSULT I. L., MITH/SG, PST-2, 2002. Étude d'évaluation environnementale et sociale du secteur des transports, Rapport final, 262 p 44 45

7 Annexes Annexe 1: Rattachements administratifs des villages de la zone du projet

N° Région (4 sur 13) Province (6 sur Département (15 sur Village (61 sur 8228) Site d'enquête

______45) 350) 1 Pala 2 Koro 3 Borodougou 4 Bobo Yégueresso 5 Houet Niamadougou 6 Kotédougou 7 Sorossarasso Pala 8 Bodialédaga Léna Koro 9 Yabasso 10 Makognadougou 11 Hauts Bassins Dougoumato2 12Dji 12 Koumbia Dj 13 Dougoumatol 14 Kongolekan 15 Koumbia 17 Tuy Dankari 18 Dombokuy 19 Houndé Kari Houndé 20 Soukourlaye 21 Houndé 22 Boni Boni 23 Pâ 24 Pâ Boro 25 Boucle du Balé Heredougou Pâ 26 Mouhoun Oasi Boro 27 Boromo Wahabou 28 Boromo 29 Centre Ouest Sanguié Zawara Baporo Tita 30 Poura carrefour 31 Nombamba 46

0 N Région (4 sur 13) Province (6 sur Département (15 sur Village (61 sur 8228) Site d'enquête

___ ~~~~45) 350) 32 Laba 33 Ifidié 34 Naponé 35 Pouni Tita 36 Villibongo 37 Koupèla 38 Kamsondé 39 Godin ou Godé 40 41 Ouezindougou 42 Gounghin 43 Sabou 44 Sabou Koulogozougou 45 46 Boulkiemdé Ronsin Kokologho 47 Bissiga 48 Tyalma 49 Nabodogo 50 Douré 51 Nipoui 52 Tatyou 53 Sakoensé 54 Kokologho Douré 55 Kokologho 56 Komki Ipala Tintilou Ouagadougo 57 Taonsogo uZagtouli et 58 Koudiéré Polesgo, dans Centre Kadiogo Tanghin Dassouri le cadre du 59 Tanghin Dassouri Dossier 60 Nimdi Boucle de 90 61 Ouagadougou Zagtouh kV 47

Annexe 2: Structure (%) de la population des provinces traversées selon les principales ethnies

Ethnies Provinces Boulkiemdé Sanguié Balé Tuy Houet Kadiogo Mossi 90,8 13,0 28,5 78,9 38,4 82,1 Dioula 1,7 o 0,3 0 6,4 0,7 Peulh 0,1 2,0 8,3 0,6 3,5 1,4 Bissa 0,2 0,l 0,7 o 1,6 2,5 Gourmantché 0,4 o o o o 1,1 Gourounsi 4,4 84,4 14,7 o 1,1 2,0 Bobo 0,4 o 25,7 15,6 21,9 0,8 Samo 0,5 o 2,9 o 4,5 1,7 Sénoufo 0,1 O 1,5 o 1,6 1,1 Lobi 0,001 0,2 0,6 o 1,4 0,1 Dagari 0,1 0,3 1,3 2,4 0,7 0,6 Goin 0,001 O O O 0,5 0,2 Autres 1,5 0,1 15,5 2,5 18,2 4,8 Total 100 100 100 100 100 100 Sources: INSD, 1996 Annexe 3: Tableau de répartition (%) des ménages selon les groupes socio-économiques.

Groupes Socio-Economiques Provinces Boulkiemdé Sanguié Balé Tfy Houet Kadiogo Moyenne Salariés du public 9,1 3,6 14,1 1,0 11,4 17,2 9,4 Salariés du privé structuré 1,3 0,4 0,8 o 2,7 6,3 1,9 Salariés du privé non structuré 2,9 0,4 1,7 0,7 7,6 18,6 5,3 Indépendants ou employeurs non 7,8 1,4 3,2 o 22,6 23,6 agricoles 9,8 Agriculteurs de coton O 5,0 42,8 76,3 25,1 0,1 24,9 Agriculteurs vivriers 72,9 87,2 34,6 17,9 21,2 19,9 42,3 Aides familiaux bénévoles et 1,2 1,0 0,8 2,8 1,4 1,4 apprentis 1,4 Chômeurs 1,1 0,4 o 1,4 2,9 5,5 1,9 Chefs de ménages inactifs 3,7 0,7 2,0 o 5,2 7,4 3,2 Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Sources: Enquête Prioritaire N°2 48

Annexe 4: Caractéristiques de l'habitat dans les provinces de la ZE (% des ménages ayant des maisons avec ces caractéristiques)

Caractéristiques Provinces Boulkiemdé Sanguié Balé Tu Houet Kadiogo Nature des maisons Immeuble à Appartements 0 0 0 0 0 0,7 Villa 2,8 0,4 0,7 0 3,3 8,7 Maison individuelle 45,9 24,1 42,8 25,5 47,3 54,4 Bâtiments à plusieurs logements 5,1 1,4 20,4 2,0 19,5 27,5 Maison traditionnelle 46,3 72,2 36,0 70,2 29,6 8,6 Autres 0 1,9 0 2,3 0,3 0,1 Matériaux des mûrs extérieurs Béton, Pierre, Parpaing 8,8 1,2 6,2 0,7 36,5 39,9 Briques cuites, compressées 3,3 1,5 0 2,4 1,9 1,5 Banco 86,8 94,8 87,6 95,2 59,8 56,8 Paille 1,2 2,6 5,0 1,8 0,6 0,7 Autres 0 0 1,3 0 1,2 1,2 Matériaux toiture Béton 0,4 0 0 0 0,6 0,8 Tôles 69,5 30,0 37,6 20,5 67,6 93,1 Tuile 0,3 0 0 0 0,2 0,3 Terres battues 14,8 61,3 50,6 61,6 19,8 0,3 Paille 14,9 7,9 6,3 17,9 11,7 5,1 Autres 0 0,8 5,5 0 0 0,4 Matériaux du sol Carreaux 0,6 0,4 0 0 2,7 6,0 Ciment 49,4 17,9 31,4 10,8 56,1 77,8 Terres battues/sable 48,8 80,5 69,0 89,2 40,3 16,1 Autres 1,2 1,2 0,6 0 0,9 0,2 Source: Enquête Prioritaire N°2, 1998 49

Annexe 5: Désagrégation des résultats des enquêtes

ler. Quelques valeurs culturelles affectées par le projet

Types de pratiques à caractère culturel Répartition des réponda ts Ménages Représentants d'institutions Oui Non Oui Non N % N % N % N % Passage du projet par des espaces réservés à des 36 29,3 87 70,7 7 35,0 13 65,0 pratiques traditionnelles ou rituelles

Possibilité de remise en cause de ces pratiques 28 77,8 8 22,2 3 42,9 4 57,1 traditionnelles si le projet y passe

Passage du projet par des espaces réservés à des 22 18,3 98 81,7 2 10,5 17 89,5 activités récréatives

Possibilité de remise en cause de ces activités 17 77,3 5 22,7 1 50,0 1 50,0 récréatives si le projet y passe .______N = Nombre %= Pourcentage

2e. Les impacts potentiels du projet sur le milieu physique

Impacts potentiels Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions

N % N % Néant 58 45,6 12 52,2 Augmentation de l'érosion 31 24,8 8 34,8 Pollution des eaux 9 7,2 4 17,4 Pollution de l'air 7 5,2 4 17,4 Ne sait pas 13 10,4 1 4,3

Total (effectifs de base) 125 - 23 - N = Nombre %= Pourcentage

3e. Les impacts potentiels du projet sur la végétation et la biodiversité

Impacts potentiels Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % 50

Impacts potentiels Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions

N ___ NN Néant 29 23,2 5 21,7 Défrichage et perte de forêts 42 33,6 12 52,2 Défrichage et pertes d'arbres isolés 38 30,4 7 30,4 Destruction d'espèces rares 33 26,4 6 26,1 Destruction d'espèces protégées 31 24,8 8 34,8 Ne sait pas 0 0 1 4,3

Total (effectifs de base) 125 - 23 N = Nombre %= Pourcentage

4e. Les impacts potentiels du projet sur les habitats

Impacts potentiels Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Néant 22 17,6 3 13,0 Destruction de maisons surplombées par le projet 34 27,2 15 65,2 Déplacements de concessions 76 60,8 il 47,8 Autres 3 2,4 0 0 Ne sait pas 4 3,2 0 0 Total (effectifs de base) 125 23 N = Nombre %= Pourcentage

5e. Les impacts potentiels du projet sur la santé des populations

Impacts potentiels Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % _%N Néant 32 25,6 7 30,4 Accidents pendant les travaux 57 45,6 12 52,2 Nuisance sonore 9 7,2 4 17,4 Pollution des eaux et de l'air 5 4,0 5 21,7 51

Impacts potentiels Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Propagations de maladies pendant les travaux il 8,8 8 34,8 L'accès à l'électricité améliore la santé 25 20,0 6 26,1 SIDA, cas sociaux 0 0 1 4,3 Ne sait pas 4 3,2 1 4,3 Total (effectifs de base) 125 23 N = Nombre %= Pourcentage

6e. Les types d'activités que les travaux de construction peuvent créer ou activer

Types d'activités Répartition des ménage Total Kokologho Tita Pa Houndé Bobo N % N % N % N % N % N % Restauration (mets locaux etc) 25 100,0 9 36,0 23 92,0 12 48,0 14 56,0 83 66,4 Vente de boissons - Dolo 25 100,0 2 8,0 21 84,0 2 8,0 7 28,0 57 45,6 Vente de volaille 24 96,0 3 12,0 6 24,0 2 8,0 4 16,0 39 31,2 Le commerce divers 20 80,0 2 8,0 9 36,0 16 64,0 6 24,0 53 42,4 Vente de fruits et légumes 1 4,0 0 0 0 0 1 4,0 4 16,0 6 4,8 Soudure 0 0 0 0 0 0 1 4,0 0 0 1 0,8 Vente de gravillon 0 0 0 0 0 0 0 0 1 4,0 1 0,8 Ne sait pas 0 0 0 0 0 0 2 8,0 0 0 2 1,6

Total (effectifs de base) 25- 25 25 - 25 25 - 125 N = Nombre %= Pourcentage

7e. Les mesures potentielles pour réduire les dégâts sur la végétation

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Néant 16 12,8 2 8,7 Passer par les terrains dénudés 10 8,0 6 26,1 Ne pas couper les arbres 35 28,0 6 26,1 Epargner les espèces rares ou protégées 34 27,2 7 30,4 52

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions

N % N _% Elagage régulier 17 13,6 2 8,7 Couper à moitié 1 0,8 0 0 Réduire la bande à 20 mètres 1 0,8 0 0 Reboisement 2 1,6 0 0 Sensibiliser 1 0,8 0 0 Ne sait pas 4 3,2 2 8,7

Total (effectifs de base) 125 - 23 N = Nombre %= Pourcentage

8e. Destination des fonds en cas de compensation financière des pertes de végétation

Destinations Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Aux propriétaires des arbres privés isolés 34 27,2 10 43,5 A la communauté villageoise 24 19,2 5 21,7 A une institution chargée de replanter 10 8,0 8 34,8 Autres 5 4,0 0 0 Ne sait pas 20 16,0 1 4,3 Total (effectifs de base) 125 23 N = Nombre %= Pourcentage

9e. Les mesures potentielles pour réduire les pertes d'habitats

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Néant 13 10,4 1 4,3 Contourner les maisons 44 35,2 13 56,5 Ligne et maisons compatibles 8 6,4 1 4,3 53

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % A l'initiative de la SONABEL 4 3,2 0 0 Réduire la bande à 20 mètres i 0,8 0 0 Sensibiliser la population 0 0 2 8,7 Faire une ligne souterraine 0 0 1 4,3 Ne sait pas 2 1,6 3 13,0 Total (effectifs de base) 125 - 23 _ N = Nombre % Pourcentage

10e. Les mesures potentielles pour compenser les pertes de maisons

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Néant 6 4,8 2 8,7 Rémunérer par construction détruite 30 24,0 8 34,8 Construire et loger les propriétaires 42 33,6 5 21,7 Rémunération ou reconstruction 13 10,4 2 8,7 A l'initiative de la SONABEL 4 3,2 0 0 Ne sait pas 2 1,6 3 13,0 Total (effectifs de base) 125 23 N = Nombre %= Pourcentage

lle. Les mesures potentielles pour réduire les impacts sur la santé

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Néant 22 17,6 0 0 Modérer les vitesses 5 4,0 5 21,7 Baliser les chantiers 13 10,4 4 17,4 Sensibiliser sur les dangers 77 61,6 14 60,9 54

Mesures potentielles Répartition des répondants Ménages Représentants d'institutions N % N % Imposer des normes vérifiables à l'entreprise il 8,8 6 26,1 Eloigner lignes et logements 1 0,8 1 4,3 Ne sait pas 7 5,6 0 0 Total (effectifs de base) 125 23 N = Nombre %= Pourcentage

12e. Les espaces de pratiques traditionnelles ou rituelles touchés par le projet

Types d'espaces Répartition de s ménages Total Kokolo ho Tita Pa Houndé Bobo N % N % N % N % N % N % Cimetières 20 80,0 0 0 0 0 1 4,0 0 0 21 16,8 Fétiches à honorer 18 72,0 1 4,0 4 16,0 0 0 6 24,0 29 23,2 Présence d'esprits à vénérer 3 12,0 0 0 0 0 0 0 2 8,0 5 4,0 Lieux de culte (prière) 'il 4,0 0 0 0 0 1 4,0 0 0 2 0,8 Total (effectifs de base) 25 25 25 25 25 125 1 N = Nombre % = Pourcentage

13e. Les espaces récréatifs touchés par le projet

Types d'espaces Répartition des ménages Total Kokologho Tita Pa Houndé Bobo N % N % N % |N % N % N % Aire de sport 17 68,0 0 0 2 8,0 O O 12 8,0 21 16,8 Aire de rassemblement 15 60,0 0 0 0 0 0 0 0 0 15 12,0 Aire de danse 13 52,0 0 O 1 4,0 O O O O 14 11,2 Ne sait pas 2 4,0 0 00 0 O O 1 4,0 3 2,4

Total (effectifs de base) 25 25 25 - 25 - 25 - 125 - N = Nombre %= Pourcentage 55

14e. Les mesures pour réduire les effets nuisibles sur les espaces de pratiques traditionnelles ou rituelles

Types d'espaces Répartition des ménage Total Kokologho Tita Pa Houndé Bobo N % N % N % N % N % N % Néant 1 5,6 0 0 00 0 0 0 0 0 1 3,7 Contourner les sites 10 55,6 0 0 2 50 1 100 2 50 15 55,6 Déplacer les sites 0 0 0 0 00 0 0 0 0 0 0 A vous de voir 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prévenir le village (Chefs) O O O O 1 25 O O O O 1 3,7 Non pertinent / non-réponses 5 27,8 0 0 1 25 0 0 1 25 7 25,9 Ne sait pas 2 11,1 0 0 0 0 0 0 1 25 3 11,1

Total (effectifs de base) 18 O0- 4 1-- 4 - 27 - N = Nombre %= Pourcentage

15e. Les mesures potentielles pour compenser les effets nuisibles sur les espaces de pratiques traditionnelles ou rituelles

Types d'espaces Répartition des ménage Total Kokologho Tita Pa Houndé Bobo N % N % N % N % N % N % Aucune idée 6 33,3 0 0 0 0 0 0 2 50,0 8 28,57 Dédommager financièrement 9 50,0 1 100 2 50,0 1 100 0 0 13 46,43 Déplacer le site et les fétiches 2 11,1 0 0 0 0 0 0 0 0 2 7,14 Contacter les vieux - Entente 1 5,6 0 0 0 0 0 0 0 0 I 3,57 Eviter compensation 0 0 0 0 1 25,0 0 0 0 0 I 3,57 A vous de voir - SONABEL 0 0 0 0 I 25,0 0 0 0 0 1 3,57 Ne sait pas 0 0 0 0 0 0 0 0 2 50,0 2 7,14

Total (effectifs de base) 18 I- - 4 - 1 4 - 28 N = Nombre %= Pourcentage 56

16e. Les mesures potentielles pour réduire les effets nuisibles sur les espaces récréatifs

Types d'espaces Répartition des ménages Total Kokolo ho Tita Pa Houndé Bobo N % N % N % N % N % N % Néant 0 0 0 0 1 50,0 0 0 0 0 1 4,55 Contourner les sites 4 21,1 0 0 1 50,0 0 0 1 100 6 27,27 Déplacer les sites 9 47,4 0 0 0 0 0 0 0 0 9 40,91 Entente avec la population 3 15,8 0 0 0 0 0 0 0 0 3 13,64 Moins d'inpacts possibles 1 5,3 0 0 0 0 0 0 0 0 1 4,55 Ne sait pas 3 15,8 0 0 00 0 0 0 0 3 13,64

Total (effectifs de base) 19 - 0 - 2 - 0 - 1 - 22 - N = Nombre %= Pourcentage

17e. Les mesures potentielles pour compenser les effets nuisibles sur les espaces récréatifs

Types d'espaces Répartition d s ménages Total Kokolo ho Tita Pa Houndé Bobo N % N % N % N % N % N % Aucune idée 2 10,5 0 0 0 0 0 0 0 2 9,09 Dédommager financièrement 8 42,1 0 0 .2 100 0 0 0 0 10 45,45 Rendre l'électricité disponible 8 42,1 0 0 0 0 0 0 0 0 8 36,36 Reconstruire le site ailleurs O O O O O O O O 1 100 1 4,55 Entente avec la population 1 5,3 0 0 0 0 0 0 0 0 1 4,55 Total (effectifs de base) 19 - 0 - 2 - O - i 22- N = Nombre %= Pourcentage

18e. Les mesures potentielles pour réduire les effets nuisibles sur les espaces de commerce

Types d'espaces Répartition des ménages Total Kokologho Tita Pa | Houndé Bobo N % N % N % N % N % N % Néant 1 5,9 0 00 O O O0 O 1 5,26 Contourner les sites 7 41,2 O O 3 100 0 O O O 10 52,63 Déplacer les sites 6 35,3 O O 0 O O 0 6 31,58 57

Entente avec la population 1 5,9 0 0 0 0 0 0 0 0 1 5,26 Reconstruire ailleurs 0 0 0 0 00 0 0 0 0 0 O Prévenir le chef - sensibilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Reloger les déplacés 1 5,9 0 0 0 0 0 0 0 0 1 5,26

Total (effectifs de base) 13 0 3 0 0 - 19 N = Nombre %= Pourcentage

19e. Rôles que les institutions locales pourraient jouer dans la mise en oeuvre des mesures de réduction des impacts négatifs

Rôles potentiels Types d'institutions Total Adm Envir Chefs OP Sociétés Autres N % N % N % N % N % N % N % Néant 0 0 0 0 O O 1 16,7 0 00 O 1 4,3 Etre consulté dans la 5 71,4 2 66,7 5 83,3 4 66,7 0 0 1 100 17 73,9 conception des mesures Etre impliqué dans la mise 4 57,1 2 66,7 3 50,0 4 66,7 0 0 0 0 13 56,5 en oeuvre

Jouer un rôle dans le 2 28,6 3 100 3 50,0 2 33,3 0 0 0 0 10 43,5 contrôle du respect des normes environnementales par les entreprises chargées des travaux

Faire des bénédictions 0 0 0 1 16,7 0 0 0 0 0 0 1 4,3 Sensibilisation 0 0 1 33,3 00 .0 0 0 0 0 0 1 4,3 Voir les forestiers 0 0 1 33,3 0 0 0 0 0 0 0 0 1 4,3 Ne sait pas 1 14,3 00 0 0 0 0 00 0 1 4,3 Total (effectifs de base) 7 - 3 - 6 - 6 0 23 N = Nombre %= Pourcentage

20e. Rôles que les institutions locales pourraient jouer dans la mise en oeuvre des mesures de compensation des impacts négatifs

Rôles potentiels Types d'institutions Total Adm Envir Chefs OP Sociétés Autres

* ______N % IN % IN1% |N|% |N % |N % |N 1% Néant 1 14,3 o O 233,3 O 3 13.0 58

Rôles potentiels Types d'institutions Total Adm Envir Chefs OP Sociétés Autres N % N % N % N % N % N % N % Etre consulté dans la 4 57,1 2 66,7 3 50,0 2 33,3 0 0 1 100 12 52,2 conception des mesures

Etre impliqué dans la mise 3 42,9 2 66,7 4 66,7 4 66,7 0 0 1 100 14 60,9 en oeuvre _ _ Jouer un rôle dans le 2 28,6 2 66,7 2 33,3 1 16,7 0 0 1 100 8 34,8 contrôle du respect des normes environnementales par les entreprises chargées des travaux

Contribuer à arbitrer les 2 28,6 1 33,3 2 33,3 2 33,3 0 0 0 0 8 34,8 conflits _

Assister au paiement des 4 57,1 1 33,3 3 50,0 2 33,3 0 0 0 0 10 43,5 compensations _____ Gérer ou participer à la 3 42,9 1 33,3 2 33,3 1 16,7 0 0 0 0 7 30,4 gestion des fonds de compensation destinée à la communauté _

Protection de 0 0 1 33,3 0 0 0 0 0 0 0 0 1 4,3 l'environnement

Total (effectifs de base) 7 - 3 - 6 O06- - 1 - 23 N = Nombre %= Pourcentage

21e. Les types d'institutions locales pouvant jouer un rôle dans la mise en oeuvre des mesures de réduction/compensation des impacts négatifs

Types d'institutions Types d'institutions Total Adrn Envir Chefs OP Sociétés Autres N % N % N % N % *N % N % N % Néant 1 14,3 1 33,3 3 50,0 2 33,3 0 0 0 0 7 30,4 Structures étatiques 5 71,4 2 66,7 2 33,3 3 50,0 0 0 1 100 13 56,5 Structures paysannes 3 42,9 1 33,3 2 33,3 2 33,3 0 0 0 0 8 34,8 ONG 1 14,3 1 33,3 0 0 1 16,7 0 0 1 100 4 17,4 Projets 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres (Chefferies, Religions) 2 28,6 0 0 2 33,3 0 0 0 0 0 0 4 17,4 Total (effectifs de base) 7 - 3- 6 - 6 - 0 - 1 23 - 59

Annexe 6: Liste des responsables d'institutions rencontrées (enquêtes) Localité Nom et prénoms Responsabilité Jean LENGANI Directeur des évaluations environnementales Honoré TOE Directeur générale de l'environnement Ouagadougou Tenga ROUAMBA Directeur des aménagements forestiers Sambou COULIBALI Secrétaire permanent du Conseil nationale pour l'environnement et le développement durable Jean Roger Sylvestre Chef de canton KABORE Adama BAMOUNI Chef de service environnement Jean Baptiste MODA Préfet Amidou KABRE Responsable d'organisation de producteur Bakary SANOU 1 Chef de village, Pala Bakary SANOU 2 Responsable du Comité villageois de gestion de terroir, CVGT Zézouma SANOU Responsable administratif villageois Chef de village Chef de village Koro Emmanuel SANOU Responsable administratif villageois Bakary SANOU Responsable du Groupement Badeya alladari Koudbi Ousmane KOAMA Responsable administratif villageois lita Mamadoug KOALA Chef de village Adama Banian KOALA Président Comité villageois de gestion de terroir Issa KOALA Responsable d'organisation paysanne Sieta BAYE Chef de village Cyrille BANHORO Chef de service environnement Pa Moussa ZERBO Préfet Laya KAYORO Responsable d'organisation des producteurs de coton Salion BARRY Responsable d'organisation de producteurs Kani BOYENI Chef de village Houndé Sibiri de Issa OUEDRAOGO Responsable administratif K. Julien ZONGO Chef de service environnement Loba BANI Responsable administratif

Annexe 7: Questionnaire Ménages et questionnaire Institutions Burkina Faso SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE Unité Progrès

DU BURKINA (SONABEL) 777q ;iO

Etude d'Impact Environnemental sur le Projet D'interconnexion Bobo Dioulasso - Ouagadougou

QUESTIONNAIRE DE L'ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE Dans le cadre de « l'Etude d'Impact Environnemental sur le Projet D'interconnexion Bobo Dioulasso

QUESTIONNAIRE DESTINE AUX INSTITUTIONS

I. IDENTIFICATION

N Questions Réponses Réponses Code

100 Numéro d'identification du questionnaire _ / / _

101 Nom de l'enquêteur:

102 Date:

103 Province:

104 Département

105 Commune

106 Village/secteur :_/_/_ 61

Il. GENERALITES SOCIO-ECONOMIQUES

No Questions Réponses Code Aller à 200 Nom et Prénoms du répondant

201 Sexe Masculin Féminin 2 202 Nature de l'institution Préfecture/Administration/Mairi e 1 Service environnement et cadre 2 de vie 3 Chefferie coutumière 4 Organisation de Producteurs 5 Société - Entreprise 6 Autre organisation 203 Responsabilité dans Préfet/RAV/Maire 1 l'institution Chef de service environnement 2 Chef de village 3 Responsable d'OP 4 Chef d'entreprise (société) 5 Autre 6 204 Domaines d'activités Administration 1 Coutumes ou religions 2 Protection de l'environnement 3 u_r_...... _.Aut r e 4 205 Nombre de membres par a) Hommes sexe (ou personnel de b) Femmes l'institution) 206 Etes-vous au courant Oui 1 qu'une ligne électrique Non 0 Haute Tension doit traverser votre localité ? 207 Quelle a été votre Radio 1 source d'information ? Télévision 2

lune mission de la SONABEL 3

[Des techniciens travaillant pour 4 le projet 5 En discussions au sein de la 6 population |Autre (préciser). 208 Savez-vous où doit |Oui i passer la ligne ? Non O

Mai 2003 Etude d'Impact du Projet d'Interconnexion Ouaga- Bobo f 62

III- ESTIMATION DES IMPACTS GENERAUX DU PROJET SUR L'ENVIRONNEMENT ET LES POPULATIONS

Al ler Questions Réponses Code

IMPACTS SUR LE MILIEU PHYSIQUE

300 Quels sont les a) Néant 0 | 304 impacts b) Augmentation de l'érosion 1 probables du projet sur le c) Pollution des eaux 2 milieu d) Pollution de l'air 3 physique ? e) Autres (préciser) ...... 4

301 Quelles mesures a) Néant 0 peut-on prendre b) Passer par les terrains plats 1 pour réduire l'érosion c) Ne pas couper les arbres 2 éventuelle ? d) En cas de coupe, préserver les racines 3 e) Faire des diguettes anti-érosives 4 f) Autres (préciser) ...... 5 302 Comment a) Néant O compenser b) Payer un forfait par hectare 1 l'érosion si elle est c) Si b), proposer un montant par hectare /____ inévitable? d) Autres(préciser) 2 303 Quelles mesures a) Néant 0 peut-on prendre b) Ramassage des déchets solides des 1 pour réduire la pollution travaux 2 éventuelle de c) Recueillir et traiter les déchets 3 l'eau et de liquides 4 l'air ? d) Fixer des normes ou règles à l'Entreprise e) Autres (préciser)...... IMPACTS SUR LA VEGETATION ET LA BIODIVERSITE

Mai 2003 Etude d'Impact du Projet d'Interconnexion Ouaga- Bobo 63

304 Quels sont les a) Néant O 308 impacts b) Défrichage et pertes de forêts 1 probables du projet sur la c) Défrichage et pertes d'arbres privés 2 végétation ? isolés 3 d) Destruction d'espèces rares 4 e) Destruction d'espèces protégées 5 f) Autres (préciser). g) Lister les espèces rares ou protégées menacées par la ligne. 305 Quelles mesures a) Néant 0 peut-on prendre b) Passer par les terrains dénudés 1 pour réduire les dégâts sur c) Ne pas couper les arbres 2 la végétation ? d) Epargner espèces rares ou protégées 3 e) Autres (préciser) ...... 4 306 Comment a) Néant O compenser les b) Rémunérer par hectare ou par arbre 1 pertes de

végétations si c) Si b), proposer un montant par hectare /_ _ elles sont de forêt inévitables? d) Si b) proposer un montant par arbre

privé 2 e) Si b) proposer un montant par espèce 4 rare /protégée Replanter ce qui a été coupé g) Autres(préciser). 307 En cas de a) Ne sait pas O compensation b) Aux propriétaires des arbres privés 1 financière, indiquer la isolés 2 destination des c) A la communauté villageoise 3 fonds reçus d) A une institution chargée de replanter 4

(Nom= ....) e) Autres (préciser)...... IMPACTS SUR LA FAUNE

Mai 2003 : Etude d'Impact du Projet d'Interconnexion Ouaga- Bobo 64

308 Quels sont les a) Néant 0 310 limpacts b) Destruction des habitats (biotopes) de 1 probables du projet sur la la faune 2 faune ? c) Migration définitive de certaines 3 espèces 4 d) Pertes d'espèces rares 5 e) Pertes d'espèces protégées 6 f) Percussion d'oiseaux (espèces 7 = ...... )t g) Autres (préciser) ...... ,.l h) Lister les espèces rares ou protégées menacées par la ligne ......

309 Quelles mesures a) Néant 0 peut-on prendre b) Passer par les terrains dénudés 1 pour réduire les dégâts sur c) Ne pas couper les arbres 2 la faune ? d) Epargner les habitats des espèces rares 3 ou protégées 4 e) Autres (préciser) ...... , IMPACTS SUR L'HABITAT

310 Quels sont les a) Néant 0 313 impacts b) Destruction de maisons surplombées par 1 probables du projet sur la ligne 2 l'habitat ? c) Déplacements de concessions 3 d) Autres (prciser)é. 311 Quelles mesures a) Néant 0 peut-on prendre b) Contourner les maisons 1 pour réduire les impacts sur c) Maisons et ligne compatibles 2 l'habitat? d) Autres (préciser) 3 312 Comment a) Néant 0 compenser les b) Rémunérer par construction détruite 1 pertes de maisons si c) Construire et reloger les propriétaires 2 elles sont d) Réponses b) ou c). 3 inévitables? e) Autres (préciser).

Mai 2003 : Etude d'Impact du Projet d'Interconnexion Ouaga- Bobo 65

IMPACTS SUR LA SANTE DES POPULATIONS

313 Quels sont les a) Néant { 0 J 316 impacts b) Accidents pendant les travaux, 1 probables du projet sur la insécurité 2 santé des c) Nuisance sonore 3 populations ? d) Pollution des eaux et de l'air 4

e) Propagations de maladies pendant les 5 travaux 6 f) L'accès à l'électricité améliore la santé

g) Autres (préciser).

314 Quelles mesures a) Néant O peut-on prendre b) Modérer les vitesses 1 pour réduire les impacts sur c) Baliser les chantiers 2 la santé? d) Sensibiliser sur les dangers 3

e) Imposer des normes vérifiables à 4

l'entreprise 5 f) Autres (préciser).

315 Comment a) Néant 0 compenser les b) Prise en charge en cas de maladie 1 effets nuisibles sur c) Rendre l'électricité disponible à la 2 la santé ? population 3 d) Autres(préciser). IMPACTS SOCIO-CULTURELS

316 Le tracé de la ligne passe - Oui 1 t-il par des espaces Non 0 321 réservés à des pratiques traditionnelles ou rituelles

| 317 Si Oui à 316, préciser la a) Cimetière 1 nature de ces pratiques b) Fétiches à honorer 2 rituelles ? c) Présence d'esprits à 3 vénérer 4 d) Autres (préciser). 318 Si Oui à 316, le passage de Oui 1 la ligne à cet endroit peut- Non 0 il remettre en cause la réalisation de ces pratiques ? 319 Quelles mesures peut-on a) Néant 0 |prendre pour réduire ces b) Contourner les sites 1 |effets? effets? c) Autres (préciser).2

Mai 2003 : Etude d'Impact du Projet d'Interconnexion Ouaga- Bobo 66

320 Comment compenser la perte a) Aucune idée 0 d'un site culturel, si la b) Dédommager financièrement 1 ligne doit forcement y passer ? c) Si b) estimer un montant /_ _ d) Autres(préciser) ...... 2

321 Le tracé de la ligne passe - Oui 1 t-il par des espaces Non 0 326 réservés à des activités récréatives ?

322 Si Oui à 321, préciser la a) Aire de sport (lutte, 1 nature de ces activités football etc) 2 récréatives ? b) Aire de rassemblement 3 c) Aire de danse 4 d) Autres (préciser). 323 Si Oui à 321, le passage de Oui 1 la ligne à cet endroit peut- Non 0 il remettre en cause la réalisation de ces activités ? 324 Quelles mesures peut-on a) Néant 0 prendre pour réduire ces b) Contourner les sites 1 impacts? c) Autres (préciser)...... 2

325 Comment compenser la perte a) Aucune idée 0 d'un espace récréatif, si la b) Dédommager financièrement 1 ligne doit forcement y passer ? c) Si b) estimer un montant /_ _ d) Rendre l'électricité 2 disponible 3 e) Reconstruire le site 4 ailleurs f) Autres(préciser). IMPACTS SUR LES ECHANGES COMMERCIAUX

326 Le tracé de la ligne Oui 1 passe -t-il par des Non 0 331 espaces réservés à des activités commerciales .9 327 Si Oui à 326, préciser a) Aire de marché 1 la nature de ces b) Marché à bétail 2 activités c) Autres (préciser) ...... 3 commerciales ? 328 Si Oui à 326, le Oui passage de la ligne à Non 0 cet endroit peut-il remettre en cause la réalisation de ces activités ?

Mai 2003 : Etude d'Impact du Projet d'Interconnexion Ouaga- Bobo 67

329 Quelles mesures peut-on a) Néant prendre pour réduire b) Contourner les sites 1 ces impacts? c) Autres (préciser) ...... 2

330 Comment compenser la ,a) Aucune idée O perte d'un site b) Dédommager financièrement 1 commercial, si la ligne doit forcement y passer c) Si b) proposer un montant / |? d) Reconstruire le site ailleurs 2 e) Autres(préciser) ...... 3 331 Les travaux de 'Oui 1 construction peuvent- Non O 333 ils créer ou activer des marchés de certains' produits ? 332 Si Oui à 331, préciser a) Restauration 1 la nature de ces lb) Boissons 2 activités c) Vente volaille 3 commerciales ? d) Activités commerciales lors 4 des travaux je) Autres (préciser) ...... 5 AUTRES IMPACTS

333 Ya-t-il a) Néant O d'autres b) 1 impacts non signalés dans c) ... 2 les discussions

______précédentes ?

IV ROLES DES INSTITUTIONS DANS LA GESTION ENVIRONNEMENTALE N Questions Réponses Code Aller à

400 Quel rôle votre a) Néant Iinstitution pourrait b) Etre consulté dans la jouer dans la mise en oeuvre des mesures de conception des mesures 1 réduction des impacts c) Etre impliqué dans la mise en 2 négatifs ? oeuvre

(Réponses multiples) d) Jouer un rôle dans le contrôle du respect des normes 3 environnementales par les 4 entreprises chargées des travaux e) Autres (préciser).

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401 Quel rôle votre :a) Néant _ ib) Etre consulté dans la jouer dans la mise en oeuvre des mesures de conception des mesures 1 compensation des c) Etre impliqué dans la mise en 2 impacts négatifs ? oeuvrel

(Réponses multiples) d) Jouer un rôle dans le contrôle du respect des normes 3 environnementales par les 4 entreprises chargées des 5 travaux e) Contribuer à arbitrer les conflits 6 f) Assister au paiement des 7 compensations g) Gérer ou participer à la gestion des fonds de compensation destinée à la communauté h) Autres (préciser). 402 Quelles autres a) Néant _ institutions pourraient b) Structures étatiques (préciser jouer un rôle importante les noms) ...... 1 dans la mise en oeuvre lenos. des mesures de c) Structures paysannes (préciser réduction/compensation le!os. des impacts négatifs les noms) ...... 2 des impacts|négatifs ? id) ONG (préciser les noms) (Réponses multiples) ...... 3 e) Projets (préciser les 4 noms) 5 f) Autres (préciser).

Mai 2003 : Etude d'Impact du Projet d'Interconnexion Ouaga- Bobo Burkina Faso SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE Unité Progrès

DU BURKINA (SONABEL) .771 t--ie-

Etude d'Impact Environnemental sur le Projet D'interconnexion Bobo Dioulasso - Ouagadougou

QUESTIONNAIRE DE L'ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE Dans le cadre de « l'Etude d'Impact Environnemental sur le projet d'interconnexion Bobo Dioulasso -

QUESTIONNAIRE DESTINE AUX MENAGES SITUÉS A PROXIMITÉ DU TRACÉ

Compte tenu de la demande croissante en énergie électrique de la ville de Ouagadougou, une ligne électrique à 225 000 volts va être construite entre les villes de Bobo-Dioulasso et la capitale. Le tracé de cette ligne passe à proximité, ou sur, votre concession.

I. IDENTIFICATION

N |Questions ] N Questions Réponses Code

100 Numéro d'identification du questionnaire / / _ /

101 Nom de l'enquêteur: /_/___/_

102 Date: /_/_/_

103 Province:

104 ?Département :___

105 Commune : /_ /

106 Village/secteur :_/ _/ 53

II. GENERALITES SOCIO DEMOGRAPHIQUES

No Questions Réponses Code Aller à 200 Nom et Prénoms du répondant

201 Sexe Masculin 1 Féminin 2 202 Lieu de résidence Zone urbaine lotie Zone péri-urbaine non 2 lotie2 Zone rurale 203 Activités du chef de ménage Activité principale (Cf. Code')

204 Taille du ménage Hommes de plus de 15 ans Femmes de plus de 15 ans Enfants de 10 à 15 ans Enfants de moins de 10 ans

205 Connaissez-vous le tracé de O 1 la ligne électrique qui doit Nuo 0 traverser votre localité ? 500 206 Si oui à 205, êtes-vous Oui 1 concerné par ce projet Non 0 500

207 Si oui à 206, à quel niveau Concession 0 Champs 1 (Réponses multiples) Arbres fruitiers touchés 2 Autre 3

III. LES IMPACTS DU PROJET SUR L' HABITAT

Questions Réponses Code Aller

300 Avez-vous Oui 1 des Non 0 400 construction s concernées par le tracé de la ligne ?

Agriculture = I , Elevage = 2, Maraîchage = 3 Commerce 4, Artisanat = 5 , Inactif 6, Sans activité = 7 , Pèche = 8, Vente bois/charbon =9, Dolo = 10, Autres transformations (soumbala, gateaux etc...)= 11, Autre = 12

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301 Si oui, a) Cases rondes en banco avec toit en paille donner le (type Tl) / / nombre de maisons par b) Maison rectangulaire en banco avec toit en / / type ? terre (type T2) / / c) Maison rectangulaire en banco avec toit en NB : Mettre tôles (type T3) / / zéro si il n d) Maison rectangulaire en banco crépis en ciment %y pas de avec toit en tôles (type T4) / / maison de ce type e) Maison rectangulaire en banco amélioré avec toit en tôles (type T5) / / f) Maison rectangulaire en matériaux définitifs avec toit en tôles (type T6) / / g) Maison rectangulaire en matériaux définitifs / / avec toit en dale (type T7) h) Autre (préciser). 302 Avez-vous Oui _ des greniers Non 0 concernées par le tracé de la ligne ? 303 Si oui, quel / / nombre

304 Nombre de a) Nombre de latrines /_/__ latrines, b) Nombre d étables / /

étables, __ abris c) Nombre d'abris pour animaux / / animaux et d) Nombre d'autres constructions (préciser) ...... / / autres concernés

IV LES IMPACTS DU PROJET SUR L 'AGRICULTURE Le tracé de la ligne passe sur vos cultures. Même si après sa mise en place vous pouvez jouir à nouveau des terres, les arbres devront, par mesure de sécurité, être coupés sur une bande large de 30 m. De plus, une piste large de 2 à 3 m, le long de la ligne sera créée et préservée.

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N Questions Réponses Code Aller à

400 Avez-vous des Oui 1 champs Non 0 402 concernés par le tracé ? 401 Si oui, sur a) Culture principale pratiquée (Cf. code2 ) quelle / / longueur ? _

402 Avez-vous des Oui 1 arbres isolés Non 0 500i concernés par le tracé ? 403 Si oui a) Espèce principale (Cf. code@) b) Nombre / /

. ~~~~~~~~~~/_/-

V LES IMPACTS GENERAUX DU PROJET SUR L 'ENVIRONNEMENT ET LES POPULATIONS

N 0 Questions Réponses Code Allr

IMPACTS SUR LE MILIEU PHYSIQUE

500 Quels sont les a) Néant 0 504 impacts b) Augmentation de l'érosion 1 probables du projet sur le c) Pollution des eaux 2 milieu d) Pollution de l'air 3 physique? e) Autres (préciser) 4

501 Quelles mesures a) Néant O peut-on prendre b) Passer par les terrains plats 1 pour réduire l'érosion c) Ne pas couper les arbres 2 éventuelle ? d) En cas de coupe, préserver les racines 3 e) Faire des diguettes anti-érosives 4 f) Autres (préciser) 5

2 Code cultures: I=Sorgho, 2=Mil, 3=Arachide, 4=maïs , 5=coton, 6=Fonio, 7=riz, 8=Niébé, 9=Patate, 1O=Igname, Il =Voandzou, 12=Sésame, 13=Cultures maraîchères

3Tecke = 1, Anacardier =2, Ronier =3, Palmier=4, Manguier=5, Baobab=6, Néré=7, Karité=8, Tamarinier=9, Raisinier=10, Eucalyptus=l 1, Goyavier=12, Citronier=13, Oranger=14, Papayer=15, Bananier=16

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502 Comment a) Néant 0 compenser b) Payer un forfait par hectare 1 l'érosion si elle est c) Si b), proposer un montant par hectare /_ / inévitable? d) Autres(préciser) 2 503 Quelles mesures a) Néant 0 peut-on prendre b) Ramassage des déchets solides des 1 pour réduire la pollution travaux 2 éventuelle de c) Recueillir et traiter les déchets 3 l'eau et de liquides 4 l'air ? d) Fixer des normes ou règles à l'Entreprise e) Autres (préciser))...... IMPACTS SUR LA VEGETATION ET LA BIODIVERSITE

504 Quels sont les a) Néant 0 508 impacts b) Défrichage et pertes de forêts 1 probables du projet sur la c) Défrichage et pertes d'arbres privés 2 végétation ? isolés 3 d) Destruction d'espèces rares 4 e) Destruction d'espèces protégées 5 f) Autres (préciser) 6 g) Lister les espèces rares ou protégées menacées par la lignei.

505 Quelles mesures a) Néant o peut-on prendre b) Passer par les terrains dénudés 1 pour réduire les dégâts sur c) Ne pas couper les arbres 2 la végétation ? d) Epargner espèces rares ou protégées 3 e) Elagage régulier 4 f) Autres (préciser) ...... 5 506 Comment a) Néant 0 compenser les b) Rémunérer par hectare ou par arbre 1 pertes de végétations si c) Si b), proposer un montant par hectare /_ / elles sont de forêt inévitables? d) Si b) proposer un montant par arbre /_ /

privé 2 e) Si b) proposer un montant par espèce 3 rare /protégée f) Replanter ce qui a été coupé g) Autres(préciser).

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507 En cas de a) Ne sait pas o compensation b) Aux propriétaires des arbres privés 1 lfinancière, indiquer la isolés 2 destination des c) A la communauté villageoise 3 fonds reçus d) A une institution chargée de replanter 4

(Nom=.... ) e) Autres (préciser) IMPACTS SUR LA FAUNE

508 Quels sont les a) Néant ° 510i impacts b) Destruction des habitats (biotopes) de 1 probables du projet sur la la faune 2 faune ? c) Migration définitive de certaines 3 espèces 4 d) Pertes d'espèces rares 5 e) Pertes d'espèces protégées 6 f) Percussion d'oiseaux (espèces

g) Autres (préciser) ...... 8 h) Lister les espèces rares, protégées ou menacées par la ligne.

509 Quelles mesures a) Néant O peut-on prendre b) Passer par les terrains dénudés 1 pour réduire les dégâts sur c) Ne pas couper les arbres 2 la faune ? d) Epargner les habitats des espèces rares 3 ou protégées 4

_____ ~e) Autres (préciser)ciser IMPACTS SUR LES HABITATS

510 Quels sont les a) Néant 0 513 impacts b) Destruction de maisons surplombées par 1 probables du projet sur les la ligne 2 habitats ? c) Déplacements de concessions 3 d) Autres (préciser). 511 lQuelles mesures a) Néant 0 peut-on prendre b) Contourner les maisons 1 pour réduire les impacts sur c) Maisons et ligne compatibles 2 l'habitat? d) Autres (préciser) 3

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512 Comment a) Néant l compenser les b) Rémunérer par construction détruite 1 pertes de maisons si c) Construire et loger les propriétaires 2 elles sont d) Réponses b) ou c) 3 inévitables? e) Autres(préciser) 4 IMPACTS SUR LA SANTE DES POPULATIONS

513 iQuels sont les a) Néant 0 impacts b) Accidents pendant les travaux, 1 probables du projet sur la insécurité 2 santé des c) Nuisance sonore 3 populations ? d) Pollution des eaux et de l'air 4

e) Propagations de maladies pendant les 5 travaux 6 f) Effet électromagnétique sur le corps 7 humain g) L'accès à l'électricité améliore la santé h) Autres (préciser). 514 Quelles mesures a) Néant 0 peut-on prendre b) Modérer les vitesses 1 pour réduire les impacts sur c) Baliser les chantiers 2 la santé? d) Sensibiliser sur les dangers 3 e) Imposer des normes vérifiables à 4 l'entreprise 5 f) Autres (préciser). 515 Comment a) Néant O compenser les b) Prise en charge en cas de maladie 1 effets nuisibles sur c) Rendre l'électricité disponible pour les la santé ? formations sanitaires 2 d) Autres(préciser) ...... 3 IMPACTS SOCIO-CULTURELS

516 Le tracé de la ligne passe - Oui 1 t-il par des espaces Non 0 521 réservés à des pratiques traditionnelles ou rituelles ? 517 Si Oui à 516, préciser la a) Cimetière 1 nature de ces pratiques b) Fétiches à honorer 2 rituelles ? c) Présence d'esprits à 3 vénérer 4 d) Autres (préciser) .

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518 Si Oui à 516, le passage de Oui 1 la ligne à cet endroit peut- Non 0 il remettre en cause la réalisation de ces pratiques ? 519 Quelles mesures peut-on a) Néant 0 prendre pour réduire ces b) Contourner les sites 1 effets? c) Autres (préciser) ...... 2

520 Comment compenser la perte a) Aucune idée 0 d'un site culturel, si la b) Dédommager financièrement 1 ligne doit forcement y passer ? c) Si b) proposer un montant /_ / d) Autres(préciser) ...... 2 521 Le tracé de la ligne passe - Oui i t-il par des espaces Non 0 526 réservés à des activités récréatives ?

522 Si Oui à 521, préciser la a) Aire de sport (lutte, i nature de ces activités football etc) 2 récréatives ? b) Aire de rassemblement 3 c) Aire de danse 4 d) Autres (préciser). 523 Si Oui à 521, le passage de Oui 1 la ligne à cet endroit peut- Non 0 il remettre en cause la réalisation de ces activités ? 524 Quelles mesures peut-on a) Néant 0 prendre pour réduire ces b) Contourner les sites 1 impacts? c) Autres (préciser)...... 2

525 Comment compenser la perte a) Aucune idée O d'un espace récréatif, si la b) Dédommager financièrement 1 ligne doit forcement y passer ? c) Si b) proposer un montant /_ / d) Rendre l'électricité 2 disponible 3 e) Reconstruire le site 4 ailleurs f) Autres(préciser) IMPACTS SUR LES ECHANGES COMMERCIAUX

526 Le tracé de la ligne [Oui 1 passe -t-il par des jNon 0 531 espaces réservés à des activités commerciales

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527 Si Oui à 526, préciser la) Aire de marché 1 la nature de ces b) Marché à bétail 2 activités c) Autres (préciser) 3 commerciales ? 528 Si Oui à 526, le Oui 1 passage de la ligne à 'Non 0 cet endroit peut-il remettre en cause la réalisation de ces activités ? 529 Quelles mesures peut-on a) Néant O prendre pour réduire b) Contourner les sites 1 ces impacts? l c) Autres (préciser) 2

530 Comment compenser la !a) Aucune idée O perte d'un site b) Dédommager financièrement 1 commercial, si la ligne doit forcement y passer,c. Si b) proposer un montant /_ / ? |d) Reconstruire le site ailleurs 2 e) Autres(préciser) 3 531 Les travaux de Oui 1 construction peuvent- Non 0 533 l ils créer ou activer ; des marchés de certains| produits ? 532 Si Oui à 531, préciser la) Restauration 1 la nature de ces lb) Boissons 2 activités c) Vente volaille 3 commerciales ? d) Activités commerciales lors 4 des travaux e) Autres (préciser)...... j..5 AUTRES IMPACTS

533 Ya-t-il a) Néant 0 d'autres b) 1 impacts non signalés dans c) 2 les discussions _ précédentes ? _ __X__

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