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Environnement à Batna

Les oueds de la ville en chantier

L’enveloppe financière octroyée à ce projet est de 1 milliard 500 millions de DA. Sa réalisation aura des retombées bénéfiques sur l’environnement et le tissu social. En plus des importants postes de travail qu’il créera pour les jeunes chômeurs qui meublent la ville, il permettra au chef-lieu de mieux respirer.

Le chantier des travaux de réalisation de la couverture des cours d’eau qui traversent la ville de Batna, confié à l’entreprise publique Cosider Canalisations s’est installé à Parc-à-Fourrage et les premiers travaux sont engagés. “Le marché obtenu par Cosider est en cours d’approbation par le comité national des marchés… Certes, le rythme est encore timide mais, une fois le contrat obtenu, les travaux de réalisation de la couverture des oueds qui traversent la ville de Batna iront prendre leur véritable rythme de croisière… Ce n’est qu’une affaire de jours”, se confie le directeur de l’hydraulique de la wilaya. Ce projet de couverture des oueds de la ville de Batna, rappelons-le, a été inauguré par le président de la République lors de sa dernière visite dans la wilaya de Batna, le mois de septembre 2007. Les travaux de ce projet devraient en principe démarrer une semaine après son inauguration, mais pour plusieurs raisons, maladie du directeur de l’hydraulique et couacs techniques, le projet a accusé un contretemps. La couverture des oueds de la ville s’étend sur une distance de 3 kilomètres 600 mètres linéaires et traverse le chef-lieu de wilaya, sous forme d’un “L”, de l’est au nord. Il prend naissance au niveau du réservoir de l’entonnoir de l’oued, à Parc-à-Fourrage, et s’allonge jusqu’à Oued Khourzi, à la sortie nord de la ville de Batna. Toute cette distance sera couverte, ce qui permettra au chef-lieu de gagner énormément d’espace qui pourrait être exploité pour la création d’un grand jardin public, à moins qu’il ne sera pas transformé, bêtement, en bâti. Ce projet débarrassera, également, la ville de Batna de ses plaies purulentes, qui constituent une véritable menace contre l’environnement et la santé du citoyen, spécialement les riverains. L’enveloppe financière octroyée à ce projet est de 1 milliard 500 millions de DA. La réalisation de ce grand chantier aura des retombées bénéfiques en matières écologiques et sociales. En plus des postes importants de travail qu’il créera pour les jeunes chômeurs qui meublent la ville, il permettra au chef-lieu de mieux respirer. De plus, on nous apprend que d’autres ouvrages de protection contre les eaux d’inondation ont été déjà engagés dans les villes et villages de T’kout, , Ouled Salam, Lambèse, Djariat (commune de Gousbat), , Oued El-Mâ, El-Madher, Touffana (Ouled Fadhel), Foum-Toub. Ces villes et villages qui souffrent des inondations répétitives, subissent de grands dégâts. À Touffana, le projet est pour un montant financier de 250 millions de DA et les travaux en cours ont atteint un taux de réalisation de 50%. À Foum-Toub, la facture est de 60 millions de DA. À , l’investissement coûte 250 millions et les travaux de réalisation ont atteint 40%. Ces projets de construction de centres contre les inondations se poursuivent à un rythme appréciable, si nous nous confions aux dires du directeur de l’hydraulique. Le même interlocuteur nous signale que dans le cadre des programmes de 2008, le complément du système du barrage Béni Haroun, se rapportant à la connexion des eaux d’alimentation, est en phase d’étude et de réalisation. Le montant de l’enveloppe de ce projet est arrêté à un milliard de DA. Les villes et villages bénéficiaires de ce projet sont les communes d’, Arris, Aïn Touta, , et Batna.

B. Boumaïla