RAPPORT MONDIAL | 2011 EXTRAITS EN FRANÇAIS ÉVÉNEMENTS DE 2010 Rapport Mondial 2011 Événements De 2010

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

RAPPORT MONDIAL | 2011 EXTRAITS EN FRANÇAIS ÉVÉNEMENTS DE 2010 Rapport Mondial 2011 Événements De 2010 HUMAN RIGHTS WATCH RAPPORT MONDIAL | 2011 EXTRAITS EN FRANÇAIS ÉVÉNEMENTS DE 2010 Rapport mondial 2011 Événements de 2010 Extraits en français L’inaction face aux abus Les risques du dialogue et de la coopération avec les gouvernements qui violent les droits humains ........................................................................................................1 par Kenneth Roth Qui fait l’actualité ? L’évolution du paysage médiatique, un défi pour les ONG ......................................18 par Carroll Bogert Les écoles transformées en champs de bataille Protéger les élèves, les enseignants et les écoles contre les attaques ................... 28 par Zama Coursen-Neff et Bede Sheppard afrique ............................................................................................................ 41 Burundi .................................................................................................................42 Côte d’Ivoire ......................................................................................................... 48 Guinée ...................................................................................................................55 République démocratique du Congo ..................................................................... 60 Rwanda ................................................................................................................ 66 Tchad .................................................................................................................... 71 asie ....................................................................................................................77 Birmanie ................................................................................................................79 Chine .................................................................................................................... 84 europe/asie centrale.............................................................................95 Russie .................................................................................................................. 96 Union européenne ...............................................................................................102 moyen orient/afrique du nord ..................................................... 119 Algérie ................................................................................................................120 Israël/Territoires palestiniens occupés ................................................................124 Liban ................................................................................................................... 132 Maroc et Sahara occidental ................................................................................. 139 Syrie....................................................................................................................146 Tunisie ..................................................................................................................151 états-unis .................................................................................................... 157 L’inaction face aux abus Les risques du dialogue et de la coopération avec les gouvernements qui violent les droits humains Par Kenneth Roth Dans son Rapport mondial de l’an passé, Human Rights Watch mettait en évidence l’intensification des attaques perpétrées par certains gouvernements répressifs contre des militants, des organisations et des institutions de défense des droits humains. Cette année, nous nous penchons sur un autre aspect de ce problème : l’incapacité de nombreux gouvernements qui clament leur attachement aux droits humains à défendre les personnes et les organisations qui font l’objet de ces attaques, et à faire preuve de fermeté face aux gouvernements répressifs. La décision de tel ou tel gouvernement de porter atteinte aux droits humains s’appuie souvent sur une certaine logique. Par exemple, le refus d’accorder une plus grande liberté aux citoyens est fréquemment lié à la crainte que ceux-ci soient tentés de former des alliances pour exprimer leurs revendications et menacer ainsi la mainmise du gouvernement sur le pouvoir. De même, le refus par certains chefs d’État autoritaires d’allouer des ressources aux populations défavorisées est fréquemment basé sur la crainte que cela puisse compromettre leur capacité à s’enrichir et à enrichir leurs amis. Les pressions internationales peuvent toutefois changer la donne. Qu’il s’agisse d’exposer ou de condamner les exactions, de subordonner l’octroi d’une aide militaire ou budgétaire à l’élimination de celles-ci, d’imposer des sanctions ciblées visant les personnes responsables des exactions, voire d’exiger la poursuite en justice et la condamnation de ces individus, les pressions publiques accroissent, pour ceux qui les perpétuent, le coût des atteintes aux droits humains. Ces pressions permettent en effet de diminuer le risque de l’oppression, car elles signalent clairement que les exactions ne peuvent se poursuivre sans engendrer un coût pour leurs auteurs. Tous les gouvernements ont pour devoir d’exercer ce type de pressions. L’engagement en faveur des droits humains nécessite non seulement que l’on prenne leur défense au niveau national mais aussi que l’on emploie tous les outils disponibles adaptés pour convaincre d’autres gouvernements de les respecter tout autant. Bien sûr, aucun gouvernement répressif n’aime être soumis à de telles pressions externes. Aujourd’hui, nombre d’entre eux résistent vigoureusement à ces pressions, espérant dissuader d’autres gouvernements d’adopter ou de perpétuer une telle démarche. Cette réaction n’a rien de surprenant. Il est toutefois décevant de constater que de nombreux gouvernements, face à cette réaction, cessent d’exercer des pres- sions publiques. Par ailleurs, il est préoccupant de remarquer que les gouvernements janvier 2011 · human rights watch · 1 sur lesquels on aurait pu compter pour exercer de telles pressions propices au respect des droits humains puissent y renoncer, acceptant les raisonnements et subterfuges des gouvernements répressifs. Au lieu de s’engager à exercer des pressions publiques pour défendre les droits humains, ils préfèrent adopter une démarche plus indulgente s’appuyant par exemple sur un « dialogue » privé ou une « coopération ». En soi, une stratégie de promotion des droits humains basée sur le dialogue et la coopération n’a rien de mauvais. Persuader un gouvernement par le dialogue à coopé- rer véritablement aux efforts d’amélioration de son bilan en matière de droits humains est un des objectifs clés du plaidoyer des droits humains. Une démarche coopérative tombe sous le sens pour les gouvernements manifestement soucieux de respecter les droits humains mais qui ne disposent pas des ressources ou des compétences tech- niques nécessaires à la concrétisation d’un tel engagement. Cette démarche peut aussi être utile pour permettre à un gouvernement de sauver la face, par exemple lorsque ce- lui-ci est disposé à mettre un terme à ses exactions tout en donnant l’impression d’agir de son propre chef. En effet, c’est souvent dans ce genre de circonstances que Human Rights Watch noue un dialogue discret avec certains gouvernements. Toutefois, lorsque le non-respect des droits humains est dû à une absence manifeste de volonté politique, les pressions publiques s’imposent pour modifier l’analyse coût-bé- néfice à l’origine de la décision d’un gouvernement de réprimer au lieu de respecter ces droits. Dans de tels cas, la quête de dialogue et de coopération devient une mascarade conçue davantage pour apaiser les personnes qui critiquent l’inaction face aux abus que pour permettre un réel changement. Il s’agit d’un moyen de détourner l’attention du fait qu’aucune mesure significative n’est prise pour mettre fin aux abus. En outre, le refus d’exercer des pressions nuit à l’efficacité du dialogue et de la coopération car les gouvernements répressifs savent qu’en feignant une participation, ils ne s’attireront aucun ennui. Parmi les exemples récents de cette regrettable stratégie, citons la réaction mitigée de l’ASEAN à la répression birmane, la déférence des Nations Unies envers les atrocités commises au Sri Lanka, l’attitude obséquieuse de l’Union européenne à l’égard de l’Ouzbékistan et du Turkménistan, la clémence des pays occidentaux face à certains dirigeants africains répressifs qu’ils soutiennent, tels que Paul Kagame au Rwanda et Meles Zenawi en Éthiopie, la faiblesse de la politique des États-Unis vis-à-vis de l’Arabie saoudite, l’indulgence de l’Inde à l’égard de la Birmanie et du Sri Lanka, et la lâcheté manifestée de manière quasi-universelle face aux atteintes toujours plus graves aux libertés fondamentales perpétrées par la Chine. Dans tous ces cas, pour les gouvernements qui renoncent à exercer des pressions publiques, c’est un peu comme s’ils fermaient les yeux sur la répression dans les pays concernés. Même les gouvernements qui répugnent d’une manière générale à user de pressions sont parfois prêts à en imposer dans leurs relations avec certains gouvernements parias – comme la Corée du Nord, l’Iran, le Soudan et le Zimbabwe – dont la politique, que ce soit sur le plan des droits humains ou d’autres sujets, est tellement scandaleuse qu’elle occulte d’autres intérêts. Il est regrettable que de nombreux gouvernements qui sont censés défendre les droits humains soient aujourd’hui peu enclins à faire usage de pres- sions publiques pour influer sur le
Recommended publications
  • Morocco and Western Sahara
    JANUARY 2012 COUNTRY SUMMARY Morocco and Western Sahara Responding to the pro-democracy Arab Spring movements and to pro-reform demonstrations in Morocco, King Mohammed VI proposed in June constitutional amendments with substantial human rights guarantees but few significant curbs on the monarch’s own powers. The electorate voted the amendments into law in July. The new constitution recognizes Amazigh, the Berber language, as an official language and prohibits torture, inhuman, and degrading treatment; arbitrary detention; and enforced disappearances. It also requires any person who is arrested to be informed “immediately” of the reason for his arrest, and to enjoy the presumption of innocence and the right to a fair trial. However at this writing the amendments had yet to transform Morocco’s decidedly mixed human rights performance. Freedom of Assembly, Association, and Expression Inspired by popular protests elsewhere in the region, Moroccans began marching on February 20 to demand sweeping political reforms. The marches—usually spearheaded by the youthful, loosely-organized February 20 Movement for Change and backed by other political and civil society forces, including the powerful Islamist Justice and Spirituality movement—sometimes exceeded 10,000 participants and were staged in several cities simultaneously. The police tolerated some of the protests, but on some occasions attacked and beat protesters severely. Some of the harshest police violence occurred at peaceful protests in Casablanca, Kenitra, and Rabat, the captial, during the weeks prior to the king’s much-anticipated speech in June outlining constitutional reforms. On May 29, security forces in the town of Safi beat Kamal Ammari, a 30-year old protester.
    [Show full text]
  • Cuaderno De Documentacion
    SECRETARIA DE ESTADO DE ECONOMÍA, MINISTERIO SECRETARÍA GENERAL DE POLÍTICA ECONÓMICA DE ECONOMÍA Y ECONOMÍA INTERNACIONAL Y HACIENDA SUBDIRECCIÓN GENERAL DE ECONOMÍA INTERNACIONAL CUADERNO DE DOCUMENTACION Número 94 ANEXO IV Alvaro Espina Vocal Asesor 12 Julio de 2011 ENTRE EL 1 Y EL 30 DE ABRIL DE 2011 (En sentido inverso) 1 Egypt’s Muslim Brotherhood selects hawkish leaders Noha El-Hennawy Sat, 30/04/2011 - 18:47 Photographed by Mohamed Abdel Ghany Prev Next Pause Play In its first meeting since 1995, the Muslim Brotherhood’s Shura Council on Saturday announced the leaders of its would-be political party and pledged not to run for more than half the parliamentary seats in Egypt’s upcoming parliamentary elections. The Muslim Brotherhood’s legislative body appointed Mohamed Morsy as president of the Freedom and Justice Party, Essam al-Erian as vice president and Saad al-Katatny as secretary general. Speaking to reporters in the backyard of the group’s new six-story headquarters on the hill of Moqattam, the appointees affirmed the independence of their political party from the mother organization - a plea constantly reiterated by observers and the group’s reformist voices. To prove the party’s autonomy, the Shura Council required the three leaders to relinquish their positions in the Guidance Bureau, the Muslim Brotherhood’s executive structure, according to a statement given out to journalists. The same document uses a vague language to envisage possible “coordination” between the party and the Muslim Brotherhood in a way that achieves “national interests.” 2 “Any party that ignores the coordination with the Muslim Brotherhood, given its historical role and geographical expansion, threatens its own chances,” Erian told reporters at a news conference after the Shura Council had adjourned its two-day meeting.
    [Show full text]
  • Morocco Faces New Challenges
    Morocco Faces New Challenges Report submitted to the Committee against Torture as part of the fourth periodic review of Morocco. 14 October 2011 Alkarama – 2bis Chemin des Vignes – 1209 Geneva – Switzerland +41 22 734 10 06 – F +41 22 734 10 34 - Email: [email protected] – Url: www.alkarama.org Table of Contents TABLE OF CONTENTS ........................................................................................................................................ 2 1 INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 3 2 GENERAL CONTEXT ................................................................................................................................... 3 2.1 THE 20 FEBRUARY MOVEMENT ...................................................................................................................... 5 2.2 THE INSTITUTIONAL “N EW DEAL ” ................................................................................................................... 5 3 THE WEIGHT OF THE PAST ........................................................................................................................ 7 3.1 AN EXPERIMENT IN TRANSITIONAL JUSTICE IN THE INTEREST OF POLITICAL CONTINUITY ............................................. 7 3.2 A REVIEW OF THE TRANSITIONAL JUSTICE PROCESS ............................................................................................. 9 4 IS REFORM OF THE JUDICIAL SYSTEM IMPOSSIBLE? ...............................................................................
    [Show full text]
  • Torquemada Bulletin D’ Information Sur L’ « Antiterrorisme »
    Torquemada Bulletin d’ information sur l’ « antiterrorisme » n° 0 - 31 janvier 2009 - parution : selon nécessité contact : [email protected] Éditorial Sabotons l’antiterrorisme (page 2) La loi et l’ ordre Extraits d’ un procès antiterroriste de présumés membres de la « cellule française » du « GICM » (page 3) Qui sont les vrais terroristes ? Sur l’attentat de Karachi (mai 2002) (page 10) Provocateurs infiltrés Abdelkader Belliraj Kamel Bouchentouf (page 12) ÉDITORIAL Sabotons l’ antiterrorisme L’indignation générale provoquée par l’emploi spectaculairement abusif des procédures « antiterroristes » dans ce que tout le monde appelle aujourd’hui « l’affaire de Tarnac », et l’auto-organisation spontanée, en de nombreux et divers « groupes de soutien », d’individus ayant entendu siffler pour la première fois le vent du boulet de l’État, parce que s’étant senti concernés, d’une manière ou d’une autre, pour eux-mêmes ou pour leurs proches, par cette trouble étiquette forgée par quelque sociologue-policier : « ultra- gauche, mouvance anarcho-autonome », sont déjà une sorte de première victoire remportée sur le délire ultra-répressif de l’État moderne. On a pu voir ainsi, pour la première fois en France et à cette échelle, une campagne d’intoxication médiatique – nécessaire par définition à toute opération « antiterroriste » – se dégonfler comme une vulgaire baudruche, sous les yeux ébahis du « grand public ». Bien sûr, une telle victoire reste très incomplète, éphémère, plus apparente que réelle * ; et on n’oubliera pas non plus qu’elle n’a été acquise que par la sotte impatience d’une ministre de l’intérieur, qui peut-être a cru sincèrement, l’espace d’un instant, avoir attrapé Ben Laden qui se serait déguisé en Harry Potter ; mais c’est une victoire qui aussi a déjà commencé de se concrétiser, par le biais de cette campagne « d’agitation contre les lois antiterroristes » (dont le point culminant est la manifestation de Paris d’aujourd’hui) qui, sans nul doute, fera date dans l’histoire des luttes de notre époque.
    [Show full text]
  • Pieter Van Ostaeyen and Guy Van Vlierden
    Pieter Van Ostaeyen and Guy Van Vlierden www.kas.de Imprint Published by: Konrad-Adenauer-Stiftung e. V. 2021, Berlin Contact: Nauel Semaan Policy Advisor Counter-Terrorism Analysis and Consulting T +49 30 / 26 996-3879 [email protected] Images: p. 6 © picture alliance/dpa | Christophe Petit Tesson, p. 8 © 123map; p. 11 © picture alliance/dpa | Nicolas Maeterlinck, p. 25 © gettyimages/DIRK WAEM Design and typesetting: yellow too, Pasiek Horntrich GbR The print edition of this publication was climate-neutrally printed by Druckerei Kern GmbH, Bexbach, on FSC certified paper. Printed in Germany. Printed with financial support from the German Federal Government. The text of this publication is published under a Creative Commons license: “Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 international” (CC BY-SA 4.0), https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/legalcode. ISBN 978-3-95721-944-2 A country that has suffered badly and still needs to be vigilant Pieter Van Ostaeyen and Guy Van Vlierden 2 AT A GLANCE In 2020, it became clear that the danger emanating from terror organizations like the Islamic State (IS) and al-Qaeda has not been eliminated. Instead, there is talk of a new outbreak of jihadist terrorism. This paper is part of the “Jihadist Terrorism in Europe” series, in which renowned experts analyze the current state of the jihadist threat in various countries, as well as the related counter-terrorism strategies and the political debates. › In this paper, the authors, Guy Van Vlierden and Pieter Van Ostaeyen, look at Bel- gium as one of Europe’s hardest hit countries in the current wave of jihadist ter- rorism.
    [Show full text]
  • Rapport Mondial | 2012 Watch Événements De 2011
    HUMAN RIGHTS RAPPORT MONDIAL | 2012 WATCH ÉVÉNEMENTS DE 2011 Extraits en français Rapport mondial 2012 Événements de 2011 Extraits en français Abandonner les autocrates et soutenir les droits humains La nécessaire réponse internationale au Printemps arabe .......................................... 1 par Kenneth Roth L’Europe et sa propre crise des droits humains .........................16 par Benjamin Ward AFRIQUE .............................................................................................................25 Burundi ................................................................................................................ 26 Côte d’Ivoire .......................................................................................................... 31 Guinée ...................................................................................................................37 République démocratique du Congo ......................................................................42 Rwanda .................................................................................................................47 ASIE .................................................................................................................55 Chine .....................................................................................................................56 EUROPE/ASIE CENTRALE .............................................................................. 69 Union européenne .................................................................................................70
    [Show full text]
  • Le Maroc Devant De Nouveaux Défis
    Le Maroc devant de nouveaux défis Rapport soumis au Comité contre la torture dans le cadre de l’examen du quatrième rapport périodique du Maroc 14 octobre 2011 Alkarama – 2bis Chemin des Vignes – 1209 Geneva – Switzerland +41 22 734 10 06 – F +41 22 734 10 34 - Email: [email protected] – Url: www.alkarama.org Table des matières 1 INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 3 2 CONTEXTE GENERAL ................................................................................................................................. 3 2.1 LE MOUVEMENT DU 20 FEVRIER ..................................................................................................................... 5 2.2 LA « NOUVELLE DONNE » INSTITUTIONNELLE ..................................................................................................... 6 3 LE POIDS DU PASSE ................................................................................................................................... 8 3.1 UNE EXPERIENCE DE JUSTICE TRANSITIONNELLE AU SERVICE DE LA CONTINUITE POLITIQUE ........................................... 8 3.2 BILAN DE CETTE EXPERIENCE DE JUSTICE TRANSITIONNELLE .................................................................................... 9 4 L’IMPOSSIBLE REFORME DE L’INSTITUTION JUDICIAIRE ? ....................................................................... 11 4.1 LA REFORME DE LA JUSTICE : UN CHANTIER QUI S ’ETERNISE .................................................................................
    [Show full text]
  • Contra España
    LACONTRA YIHAD ESPAÑA ORIGEN, EVOLUCIÓN Y FUTURO DE LA AMENAZA ISLAMISTA Grupo de Estudios Estratégicos LA YIHAD CONTRA ESPAÑA ORIGEN, EVOLUCIÓN Y FUTURO DE LA AMENAZA ISLAMISTA Grupo de Estudios Estratégicos ÍNDICE I PRÓLOGO. IGNACIO COSIDÓ 5 II. PRESENTACIÓN 9 LA LUCHA DE EUROPA CONTRA EL TERRORISMO ISLAMISTA 11 1. TRASFONDO 12 1.1. Las raíces islámicas de la amenaza para Europa 12 1.2. La historia política de la amenaza para Europa 15 2. LA YIHAD LLEGA A EUROPA 18 2.1. El establecimiento de las redes yihadistas de Europa 18 2.2. La violencia islamista se vuelve contra Europa - La “era de Al Qaeda”: 2000-2012 20 2.3. Más peligrosa que nunca: La era del Estado Islámico y la amenaza a la que hoy se enfrenta Europa 24 3. LA RESPUESTA DE EUROPA ANTE LA AMENAZA DEL ISLAM RADICAL 27 3.1. El desafío para Europa a la hora de entender la amenaza a la que se enfrenta 27 3.2. El desafío para Europa a la hora de implementar políticas eficaces en la lucha contra el terrorismo 30 ESPAÑA: HISTORIA, EVOLUCIÓN Y CARACTERÍSTICAS DEL YIHADISMO EN ESPAÑA 33 1. INTRODUCCIÓN 35 2. EL ORIGEN DEL YIHADISMO EN ESPAÑA: DESDE 1995 HASTA EL 11-M 36 2.1. Redes argelinas en España 37 2.2. Al Qaeda Central y España 38 2.3. Los complots terroristas contra intereses españoles 39 3. EVOLUCIÓN DEL YIHADISMO: DESDE MARZO 2004 HASTA DICIEMBRE DE 2013 41 3.1. Redes argelinas tras el 11-M 41 3.2. Las redes “iraquíes” en territorio español 42 3.3.
    [Show full text]
  • June 2013 Isbn: 978-1-62313-0206
    HUMAN RIGHTS “Just Sign Here” Unfair Trials Based on Confessions to the Police in Morocco WATCH “Just Sign Here” Unfair Trials Based on Confessions to the Police in Morocco Copyright © 2013 Human Rights Watch All rights reserved. Printed in the United States of America ISBN: 978-1-62313-0206 Cover design by Rafael Jimenez Human Rights Watch is dedicated to protecting the human rights of people around the world. We stand with victims and activists to prevent discrimination, to uphold political freedom, to protect people from inhumane conduct in wartime, and to bring offenders to justice. We investigate and expose human rights violations and hold abusers accountable. We challenge governments and those who hold power to end abusive practices and respect international human rights law. We enlist the public and the international community to support the cause of human rights for all. Human Rights Watch is an international organization with staff in more than 40 countries, and offices in Amsterdam, Beirut, Berlin, Brussels, Chicago, Geneva, Goma, Johannesburg, London, Los Angeles, Moscow, Nairobi, New York, Paris, San Francisco, Tokyo, Toronto, Tunis, Washington DC, and Zurich. For more information, please visit our website: http://www.hrw.org JUNE 2013 ISBN: 978-1-62313-0206 “Just Sign Here” Unfair Trials Based on Confessions to the Police in Morocco Summary ........................................................................................................................... 1 Recommendations .............................................................................................................
    [Show full text]
  • Morocco Battling Militants' Rise
    Morocco battling militants’ rise John Thorne • Last Updated: November 11. 2008 9:46PM UAE / November 11. 2008 5:46PM GMT Abdelkader Belliraj, accused of forming a radical Islamist cell, arrives at the courthouse. Rafael Marchante / Reuters RABAT // The trial resumes on Friday of Abdelkader Belliraj, 51, accused of having links to al Qa’eda and masterminding a plot to commit a string of political assassinations in Morocco. Mr Belliraj’s alleged gang is one of many rounded up by Moroccan police this year in anti-terrorist sweeps, which authorities said have dismantled more than 50 cells and arrested about 3,000 people since suicide bombings struck the commercial capital, Casablanca, in 2003. About 1,000 terrorist suspects are behind bars. Critics have said that Moroccan authorities exaggerate the country’s terrorist threat to win western support. But suicide bombings in recent years suggest that Morocco showcases the latest generation in al Qa’eda-inspired militancy – diffuse, decentralised, with local agendas but global relevance. Morocco’s anti-terrorism campaign kicked off after the 2003 Casablanca bombings. Authorities initially shied from citing al Qa’eda. But this year the government has accused Mr Belliraj and other suspects of ties to the group. “Al Qa’eda has decentralised and shown a remarkable capacity to adapt,” said Fernando Reinares, the director of the Programme on Global Terrorism at the Real Instituto Elcano in Madrid. After the September 11 attacks, the US-led assault on Afghanistan dislodged al Qa’eda and cost it in numbers, Mr Reinares said. The organisation has since adopted regional affiliates and relied on inspiring semi- autonomous cells to destabilise pro-Western countries like Morocco.
    [Show full text]
  • Third Annual Report on the State of Human Rights in the Arab World
    CIHRS annreport cover2.pdf 29-03-11 16:26:19 A-PDF MERGER DEMO InstituteCairo for Human Rights Studies (CIHRS) Cairo Institute for Human Rights Studies e Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) is an independent regional non-governmental organization founded in 1993. It aims at promoting respect for the principles of human rights and democracy, analyzing the diculties facing the application of International Human Rights Law and disseminating Human Rights Culture in the Arab Region as well as engaging in dialogue between cultures in respect to the various International Human Rights treaties and Declarations. CIHRS seeks to C attain this objective through the developing, proposing and promoting M policies, legislations and Constitutional amendments. CIHRS works on Y human rights advocacy in national, regional and international human rights mechanisms, research and human rights education -both for youth Human Rights in the Region Arab CM and ongoing professional development for Human Rights Defenders. MY CIHRS is a major publisher of information, a magazine, an academic CY quarterly, and scores of books concerning human rights. CMY K A key part of CIHRS' mandate is to help shape the understanding of the most pressing human rights issues within the region and then to coordinate and mobilize the key players and NGOs from across the Arab world to work together to raise the public awareness about these issues and to reach solutions in line with the international human rights law. CIHRS enjoys consultative status with the United Nations ECOSOC, and observer status in the African Commission on Human and Peoples' Rights. CIHRS is also a member of the Euro-Mediterranean Human Rights Network (EMHRN) and the International Freedom of Expression Exchange (IFEX).
    [Show full text]
  • Fear of Forcible Return/Fear of Torture Or Other Ill-Treatment / Fear of Unfair Trial
    PUBLIC AI Index: EUR 41/007/2009 21 April 2009 UA 106/09 Fear of forcible return/Fear of torture or other ill-treatment / Fear of unfair trial SPAIN Ali Aarrass (m), Mohamed el Bay (m) Ali Aarrass and Mohamed el Bay are at imminent risk of being extradited to Morocco, where they would be at risk of incommunicado detention, torture and other ill-treatment as well as an unfair trial. The Spanish national criminal court (Audiencia Nacional) approved the extraditions in late 2008 and they must now receive final confirmation from the Council of Ministers. If the extraditions go ahead Spain will be violating its obligations under international human rights law, including the UN Convention against Torture. Ali Aarrass and Mohammed el Bay were arrested in the Spanish city of Melilla on 1 April 2008 on the basis of international arrest warrants requested by Morocco on 28 March 2008. The Spanish national criminal court authorised the extradition of Ali Aarrass to Morocco on 21 November 2008. The decision was confirmed on appeal on 23 January 2009, on the assurance from the Moroccan government that Ali Aarrass would not be sentenced to the death penalty or life imprisonment without parole. Ali Aarrass had claimed that his joint Belgian-Moroccan nationality should bar his extradition to Morocco, but the court rejected this argument. According to Amnesty International’s knowledge, Ali Aarrass has appealed to the Constitutional Court, but this appeal does not have any suspensive effect on the extradition process. The extradition request is now awaiting final approval by the Council of Ministers, which may happen at any time.
    [Show full text]