Banque De Tunisie
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A o û t S O M M A I R E LA SITUATION ECONOMIQUE DE LA TUNISIE 11 LA SITUATION MONETAIRE, FINANCIERE ET DES CHANGES EN 2001 27 EVOLUTION DE LA LIQUIDITE BANCAIRE ET DE LA SITUATION D’EQUILIBRE MONETAIRE 37 LA SITUATION DES BANQUES DE DEPÔTS 43 I • Evolution des emplois I I • Evolution des Ressources III • Refinancement IV • Exploitation des Banques de Dépôts LA SITUATION DES BANQUES DE DEVELOPPEMENT 55 RAPPORT D'ACTIVITE 2001 63 ANNEXES 83 BILANS ET ETATS DE RÉSULTAT DES BANQUES DE DEPÔTS 86 BILANS ET ETATS DE RÉSULTAT DES AUTRES MEMBRES 118 RÉSEAUX DES BANQUES DE DÉPÔTS 122 BILANS ET ETATS DE RÉSULTAT DES BANQUES DE DEVELOPPEMENT 146 LA POPULATION BANCAIRE 158 LES MEMBRES ADHÉRENTS LES BANQUES DE DÉPÔTS ■ BANQUE NATIONALE AGRICOLE ■ SOCIETE TUNISIENNE DE BANQUE ■ BANQUE INTERNATIONALE ARABE DE TUNISIE ■ UNION INTERNATIONALE DE BANQUES ■ BANQUE DU SUD ■ BANQUE DE TUNISIE ■ BANQUE DE L'HABITAT ■ UNION BANCAIRE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE ■ AMEN BANK ■ ARAB TUNISIAN BANK ■ BANQUE FRANCO-TUNISIENNE ■ CITI BANK TUNIS BRANCH ONSHORE ■ BANQUE TUNISIENNE DE SOLIDARITÉ ■ ARAB BANKING CORPORATION AUTRE MEMBRE ■ NORTH AFRICA INTERNATIONAL BANK LES BANQUES DE DÉVELOPPEMENT ■ BANQUE TUNISO-KOWEITIENNE DE DEVELOPPEMENT ■ SOCIETE TUNISO-SAOUDIENNE D'INVESTISSEMENT ET DE DEVELOPPEMENT ■ BANQUE TUNISO-QATARIE D'INVESTISSEMENT ■ BANQUE DE LA TUNISIE ET DES EMIRATS D'INVESTISSEMENT ■ BANQUE ARABE TUNISO-LIBYENNE DE DEVELOPPEMENT ET DE COMMERCE EXTERIEUR LE CONSEIL DE L’A•P•B•T BANQUE DE TUNISIE BANQUE NATIONALE AGRICOLE BANQUE INTERNATIONALE ARABE DE TUNISIE BANQUE DE L’HABITAT SOCIETE TUNISIENNE DE BANQUE BANQUE TUNISO-QATARIE D’INVESTISSEMENT LE BUREAU DE L’A•P•B•T Président : M. Faouzi BELKAHIA Président Directeur Général de la BT Vice - Présidents : M. Férid BEN TANFOUS Président Directeur Général de la BNA M. Béchir TRABELSI Président Directeur Général de la STUSID Trésorier : M. Férid BEN TANFOUS Délégué Général : M. Mohamed Abderraouf BEN GHEZALA LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA TUNISIE Association Professionnelle des Banques de Tunisie LA SITUATION ECONOMIQUE DE LA TUNISIE L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL L’année 2001 a été marquée par deux événements majeurs de portée différente. Sur le plan européen, l’événement a été plutôt positif. Il a intéressé l’achèvement du processus de la construction de l’Union Monétaire Européenne (UME) et ce, à travers la concrétisation de l’introduction de l’Euro-fiduciaire à partir du 1er Janvier 2002. Cette édification de la monnaie unique est de nature à renforcer et à compléter les avantages déjà apparus depuis le lancement de l’Euro-scriptural. Quant au deuxième événement, de caractère universel, il a concerné le processus de ralentissement généralisé de l’activité économique. En effet, les signes de décélération amorcés dés le second semestre 2000 dans certaines économies, se sont poursuivis à un rythme soutenu tout au long des trois premiers trimestres de l’année 2001, dans la plupart des régions du monde. Ce renversement rapide de la tendance qui a suivi les années de croissance ayant caractérisé particulièrement les Etats-Unis, s’est accentué d’une façon singulière après les attentats du 11 Septembre 2001. Il en est résulté un effet de domino qui s’est exercé de façon synchronisée sur le reste des économies. Cette propagation sur les principales régions s’est du reste conjuguée avec notamment les trois phénomènes suivants : - L’ampleur des conséquences de la bulle financière liée aux valeurs technologiques, qui est d’abord apparue aux Etats-Unis avant de se répandre en Europe et en Asie. Par ailleurs, l’érosion des bénéfices issus des Flux d’investissements étrangers directs réalisés par les investisseurs étrangers aux Etats-Unis suite au tassement de l’activité de ce pays, a entraîné une contraction des investissements dans les pays d’origine desdits investisseurs. Situation Economique de la Tunisie Rapport Annuel 2001 11 Association Professionnelle des Banques de Tunisie - Le ralentissement de l’activité économique des Etats-Unis s’est répercuté sur le volume des échanges pesant ainsi sur le dynamisme des autres économies. - La psychose des événements du 11 Septembre a ébranlé la confiance de l’ensemble des entrepreneurs et des consommateurs dans le monde, touchant sérieusement l’activité de nombreux secteurs. Certaines activités comme les services financiers et le transport aérien ont même marqué un arrêt singulier. Le nouveau constat que peut dégager l’importance du choc issu de la mauvaise conjoncture a révélé que les effets de transmission n’ont pas été véhiculés uniquement à travers le ralentissement des échanges commerciaux mais par la consolidation de la mondialisation. En effet, le caractère universel conféré aux conjonctures résulte de la mondialisation industrielle et du commerce, à travers la multiplication des firmes internationales qui constituent une courroie de transmission des crises. Il résulte également de l’état de globalisation financière qui a été secouée par l’éclatement de la bulle financière provoquée par les valeurs technologiques au niveau du marché financier américain. Cette universalité d’effets, s’est conjuguée avec des facteurs communs défavorables ayant trait particulièrement aux séquelles du renchérissement du prix des produits énergétiques intervenu en 1999 et 2000, à la dépréciation prolongée de l’Euro pour l’économie européenne et aux ajustements intervenus au niveau de la production, dans le cadre de l’adaptation aux contraintes de la mondialisation. Ainsi dans ce contexte d’environnement défavorable, la croissance dans le monde est revenue d’un niveau record sur les dix dernières années de 4,7% en 2000 et à 2,5% en 2001. Ce recul a été enregistré particulièrement aux Etats-Unis, au Japon, dans la zone Euro, en Amérique Latine et dans les pays émergents. Le tableau ci-après illustre cette régression : 12 Rapport Annuel 2001 Situation Economique de la Tunisie Association Professionnelle des Banques de Tunisie EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS ECONOMIQUES ET FINANCIERS DANS LE MONDE Croissance du PIB Inflation Désignation (variation des prix à la Solde budgétaire Chômage (en % de la (en volume et en %) consommation en %) 1 (en % du PIB) populdation active) Pays 2000 2001 2000 2001 2000 2001 2000 2001 Total des pays développés 3,9 1,2 2,3 2,2 0,0 -1,2 5,9 6,0 dont : Etats-Unis 4,1 1,2 3,4 2,8 1,5 0,1 4,0 4,8 Japon 2,2 -0,4 -0,7 -0,7 -8,5 -8,5 4,7 5,0 Union-Européenne 3,4 1,7 2,3 2,4 1,1 -0,6 8,1 7,6 dont : Zone Euro 3,4 1,5 2,3 2,6 0,2 -1,3 8,9 8,4 Pays en développement 5,7 4,0 6,5 6,3 -3,8 -4,2 nd nd dont : Tunisie 4,7 4,9 2,9 1,9 -2,4 -3,3 15,6 15,0 Maroc 2,4 6,3 1,9 0,6 nd nd nd nd Afrique du Sud 3,4 2,2 5,3 5,7 nd nd nd nd Chili 4,4 2,8 3,8 3,6 -1,0 nd nd nd Argentine -0,8 -3,7 -0,9 -1,1 -1,8 nd nd nd (1) Base 100 en 1990 Source : Rapport annuel de la BCT 2001. n.d : non disponible (Perspectives économiques mondiales et s t a t i s t i q u e s financières internationales du FMI, Ministère du développement économique et INS pour les statistiques relatives à la Tunisie). Aux Etats Unis, après une moyenne supérieure à 4% au cours des quatre dernières années, la croissance a été ramenée à 1,2%. Certes, les signes précurseurs du ralentissement s’etaient déjà manifestés dès la fin de l’an 2000 mais ce ralentissement s’est accentué à partir du troisième tri m e s t re de l’année 2001 au point que certains analystes ont qualifié la situation de récession. La chute de la demande, notamment celle des ménages et du secteur productif serait à l’origine de cette forte décélération dans l’activité. Le ralentissement de la demande mondiale a dépeint quant à lui sur les exportations qui ont, à leur tour, régressé. Le recul de 9,9% des investissements réalisés par les entre p rises en 2000 à 3,7% en 2001, est par ailleurs dû principalement au renchérissement des prix des produits énergétiques, de l’effondrement des marchés financiers, notamment au niveau du secteur technologique et des effets du resserrement de la politique monétaire adoptée au cours des années précédentes (1999-2000). Situation Economique de la Tunisie Rapport Annuel 2001 13 Association Professionnelle des Banques de Tunisie Au Japon, la légère reprise amorcée en 1999 et 2000 après de longues années de récession provoquée par des crises financière et immobilière a été freinée par les effets défavorables de la conjoncture internationale. La fragilité du secteur financier et le retard enregistré dans la mise en œuvre des réformes structurelles ont de nouveau plongé, en 2001, l’économie japonaise dans une situation de récession . Ainsi la croissance a été négative de 0,4%, malgré une détérioration des finances publiques contre un accroissement de 2,2% en 2000. Cette évolution négative a résulté de la demande intérieure globale (-0,2% contre 1%) touchant l’ensemble des composantes et des exportations des biens et services (- 5,8% contre 12,1% en 2000). Dans la zone Euro, en raison des mêmes effets l’essoufflement de la demande intérieure globale a engendré un ralentissement dans le taux de croissance qui est reve nu, d’une année à l’autre, de 3,4% à 1,5%. Particulièrement en Allemagne le taux de croissance est ramené de 3% en 2000 à 0,6% en 2001. Ce ralentissement a été suscité par l’ensemble des facteurs de la demande intérieure mais également par la décélération dans le rythme des exportations dont le taux s’est élevé en 2001 à 4% contre 12,1% en 2000.