La Vie De Gauguin

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La Vie De Gauguin I-'KMMK CARAÏBE AUX TOFRNKSO^ Collection Bakwin, New York ( 1889-1890). Cette peinture, que l'on appelle quelquefois La Nouvelle Ève, fut exécutée en Bretagne. Elle symbolise admirablement la puis- sante attraction qu'exercèrent sur Gauguin les pays exotiques, ces édens barbares. (Photo Galerie Charpentier.) PAPEETE (TAHITI). Ce paysage n'est pas sans mélancolie. Mais les îles du Plaisir ne sont-elles pas aussi les îles de la peur) .4 la nuit tombante, dans les cases des indigènes, s'allument les petites veilleuses destinées à écarter les mauvais esprits, les tupapaus. (Photo L. Gauthier.) LA VIE DE GAUOUF,N- AUTOPORTRAIT A L'AURKOLK. National Gallery of Art, Washington (1880). Dans ce portrait-charge, peint en Ihetagnc, Gauguin a accentué son profil d'Inca. Le peint) e croyait, fil effet, descendre les Incas. @ Librairie Hachette, 1961 Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. IMAGES DE LA VIE DE GAUGUIN Au commencement était Flora Tristan, cette femme de feu, à qui Paul Gauguin, son petit-fils, ne fut pas sans ressembler. La vie de Flora fut extrêmement mouvementée. S'étant vouée à la cause des ouvriers, elle entreprit une tournée de propagande révolution- naire à travers la France. Elle ne put l'achever. Épuisée, elle mourut à Bordeaux (1844). Gauguin, au terme de sa vie, devait pareillement consacrer ses dernières forces à la défense des indigènes des Marquises. FLORA TKISTAX. B. N. Estampes. Collection Lamelle. (Photo Hachette.) PORTRAIT DE GAUGUIN ENFANT (1849), PAR JULES I,AURE. Peu après qu'ait été exécuté ce portrait, la famille Gauguin s'embarquait pour le Pérou. La destinée de Paul Gauguin commen- çait. De son séjour au Pérou, il devait conserver une pressante nostalgie pour les terres lointaines. (Photo Hachette.) PORTRAIT D'ALINE GAUGUIN, mère de l'artiste, brossé par Gauguin d'après une photographie. Collection Walter Geiser, Bâle. (Photo Bulloz.) LE TEMPS DE L'OPULENCE PORTRAIT DE METTE, PAR GAUGUIN, Galerie Nationale, Oslo (1884). Mette ni devait jamais pardonner à son mari dt lui avoir préféré la peinture. Sa conduiti fut souvent d'une extrême dureté. Ce dramt conjugal marqua profondément le peintre METTE GAUGUIN ET SES ENFANTS DANS LE JARDIN DU PAVILLON DE LA RUE CARCEI,. Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague. Après avoir été marin, dans les dernières années du Second Empire, à bord de navires de commerce puis d'un bateau de guerre, Gauguin, en 1871, entra chez un agent de change. Il spécula à la Bourse pour son compte et gagna beaucoup d'argent. Il avait épousé une belle Danoise, Mette-Sophie Gad et, dans les derniers temps de cette période dorée, vivait dans un pavillon avec grand jardin, rue Carcel, à Vaugirard. Mais le démon de la peinture était en lui. Il abandonna tout. Sa vie, dès lors, ne fut plus que misère et aventures. La Bourse de Paris, à l'époque de Gauguin, connut une activité fiévreuse qui fut brusquement interrompue, en 1882, par le fameux krach de l'Union Générale. (Collection Georges Sirot.) CLOVIS, PAR GAUGUIN. Ce /»< «» des lui à Paris des mois d'atroce dénuement. (Photo Galerie uiary avec LA FAMILLE SCHUFFENECKER. Photographie prise rue Boulard. Claude-Émile Schuffenecker (à l'arrière-plan) fut un des amis très dévoués de Gauguin. Le peintre prit souvent asile chez lui. Devant Schuffenecker, sa femme (à droite) et leurs deux enfants. (Collection Jeanne Schuffenecker.) Photographie de Gauguin entre ses deux enfants, Aline et Emil, faite à Copen- hague en 1891, avant le départ pour Tahiti. Le peintre ne devait plus revoir sa famille. En 1897, la mort d Aline fut pour lui un coup terrible. A partir de ce moment, il cessa toutes relations épistolaires avec sa femme. Peu de temps après, il tentait de se tuer. (Photo Hervochon.) Paul et Mette Gauguin à Copenhague. (Collection Maurice Malingue.) BRETAGNE « J'aime la Bretagne, disait Gauguin. J'y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j'entends le ton sourd, mat et puissant que je cherche en peinture. » La Bretagne fut pour lui une grande inspiratrice. A dater de 1886, il y fit de nombreux séjours, à Pont-Aven d'abord, dans l'auberge de Marie-Jeanne Gloanec, puis au Pouldu. De nombreux peintres se groupèrent autour de lui, parmi lesquels Émile Bernard, Charles Laval, Meyer de Haan, Filliger... Vase « cloisonné » exécuté par Gauguin en 1886, deux ans avant la naissance officielle du « cloisonnisme ». Musée d'Art et d'Histoire de Bruxelles. (Photo A.C.L.) . Les peintres de l'auberge Gloanec. Pont-Aven était le rendez-vous de quantité d'artistes français ou étran- 1 gers. Dans ce milieu, Gauguin s'af- firma rapidement comme un maître. (Collection Jeanne Schuffenecker.) Photographie de la sœur d'Êmile Bernard, Madeleine, en costume de Bretonne, à Pont- Aven, en 1888. Madeleine Bernard fut, en quelque sorte, la « muse » du groupe d'artistes dont Gauguin était le chef. Celui-ci brossa d'elle un portrait, qui appartient aujourd'hui au musée de Grenoble. (Collection Michel-Ange Bernard.) ÉMUE BERNARD, PAR TOULOUSE-LAUTREC (1886). Artiste très précoce, Bernard avait dix-huit ans lorsqu'il rencontra pour la première fois Gauguin, à Pont-Aven. (Document Michel-Ange Bernard.) En 1887, Gauguin partit avec Charles Laval pour Panama, PANAMA où il croyait trouver un paradis. Le voyage, qui se poursuivit . à la Martinique, fut désastreux. Mais il ne découragea pas pour autant Gauguin, qui continua à parer les contrées lointaines de tous les prestiges. L'isthme de Panama, durant les travaux de percement du canal interocéanique. Gauguin, pour subsister, dut s'engager comme terrassier. Les conditions d'existence étaient extrêmement rudes, le climat meurtrier. (Collection Georges Sirot.) Autoportrait de Charles Laval. (Ancienne collection Émile Bernard.) VAN GOGH PEIGNANT SES TOURNESOLS, PAR GAUGUIN (Arles, 1888). Les quelques semaines que Gauguin passa en Arles auprès de Van Gogh et qui se terminèrent par le « drame de l'oreille coupée », sont un des moments les plus extraordinaires de toute l'histoire de la peinture moderne. En voyant le tableau peint par son ami, Van Gogh s'écria : « C'est bien moi, mais moi devenu fou ! » Collection V. W. Van Gogh, Laren. (Photo Musées Municipaux d'Amsterdam.) BUSTE DE JACOB MEYER DE HAAN, PAR GAUGUIN. Collection Mme Millet (1889- 1890). C'est une bien curieuse physionomie que celle de ce Meyer de Haan, nain et bossu, qui fut au Pouldu l'un des compa- gnons les plus fidèles de Gauguin. (Photo Jean-Pierre Leloir.) L'ATELIER RANSON. De droite à gauche : France Ranson, Paul Ranson et Paul Sérusier. (Collection Michel Ranson.) LES NABIS En 1888, Gauguin avait conduit Paul Sérusier dans le Bois d'Amour de Pont-Aven et lui avait fait peindre un petit paysage sur le couvercle d'une boîte à cigares. Ce paysage, Le Talisman, fut à l'origine du mouvement des Nabis (Sérusier, Maurice Denis, Bonnard, Vuillard, Paul Ranson, K.-X. Roussel, Ibels...), qui reconnurent Gauguin comme maître. « Ce que fut Manet pour la génération de 1870, devait écrire plus tard Maurice Denis, Gauguin le fut pour celle de 1890. » LES AMITIÉS LITTÉRAIRES Le départ de Gauguin pour l'Océanie en 1891 n'eût sans doute pas été pos- sible sans les nombreuses amitiés qu'il se créa dans les milieux litté- raires. Adopté par les poètes et cri- tiques du symbolisme, il fut sacré par eux chef du symbolisme pictural. Photographie d'Octave Mirbeau. Écrivain plein de fougue, Mirbeau publia en 1891 deux articles chaleureux sur Gauguin, qui contribuèrent largement à « lancer » le peintre. (Photographie Henri Manuel, collection Georges Sirot.) Photographie de Jean Moréas. En sep- tembre 1886, Moréas avait publié dans Le Figaro, le « Manifeste du Symbolisme ». (Photo Maunoury, collect. Georges Sirot.) Photographie de Stéphane Mallarmé. Ce fut lui qui dirigea Gauguin vers Mirbeau. Il intervint d'ailleurs directement auprès de Mirbeau. Gauguin remercia le poète en exécutant de lui un portrait à l'eau-forte. (Photographie Nadar.) ,ES MORICE, PAR BAUD BOVY. Écri- rès doué, mais qui gaspilla ses dons, e tint une grande place dans la vie :uguin, à qui il devait par la suite rer un livre fervent. (Photo Giraudon). Photographie de Mette et de ses enfants. « Moi, je ne cours pas le monde comme une folle », disait Mette. Elle resta à Copenhague, élevant ses cinq enfants (de gauche à droite) Clovis, Pola, Aline, Jean et Emil. (Collection Maurice Malingue.) Photo de Gauguin dite au bonnet d'astrakan (1890-1891). (Collection Jeanne Schuffenecker.) TÉHURA, bois sculpté de Gauguin. Collection Agnès Hue de Monfreid. (Photo André Vick.) TAHITI Le premier séjour à Tahiti (1891-1893) fut marqué pour Gauguin par bien des souffrances. Marié, à la mode du pays, avec une jeune vahiné, Téhura, il sut pénétrer profondément l'âme indigène. Il retourna en Europe, mais n'eut bientôt plus que le désir de terminer ses jours dans le Pacifique. Il repartit en 1895, cette fois, sans désir de retour. NOA NOA, bois gravé de Gauguin. Musée de la France d'Outre-mer. (Archives photographiques.) PAYSAGE DE TAHITI, PAR GAUGUIN. Manuscrit-de Noa Noa. Musée du Louvre, cabinet des Dessins. (Photo Hachette.) Paysage de Tahiti. (Photo Gauthier.) AUTOPORTRAIT DE GEORGES-DANIEL DE MONFREID. Musée d'Art Moderne de Paris. Monfreid fut le grand ami de Gau- guin durant la période océanienne. Il s'efforça, autant qu'il lui fut possible, d'alléger les soucis de l'artiste, s'entremettant pour vendre ses toiles, se chargeant de maintes démarches. (Archives photographiques.) AREAREA (JOYEUSETÉS), PAR GAUGUIN (1892). La Plupart des toiles d'Océanie portent des titres en tahitien. Ceux-ci ne contribuèrent pas peu à décontenancer le public de l'époque. Arearea est entré au musée du Louvre en 1961.
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