Définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon & Propositions d’aménagements

REGLEMENT DE LA CONSULTATION (RC)

Date limite de réception des offres :

le Vendredi 24 avril 2020 à 18h00 (Fuseau horaire de Paris)

Marché public de prestations intellectuelles sous forme d’une procédure adaptée

Marché N°2020-35 (Ordonnance n°2015-899 du 23/07/2015 et décret n°2016-360 du 25/03/2016)

MARCHE 2020-35

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Parc naturel régional du Haut- Maison du Parc du Haut-Jura 29 le Village 39310 LAJOUX Tél : 03 84 34 12 30 Fax : 03 84 41 24 01 Mail : [email protected]

Personne représentant le pouvoir adjudicateur Monsieur Jean Gabriel NAST, Président du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura

Ordonnateur Monsieur Jean Gabriel NAST, Président du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura

Objet du marché Le Parc naturel régional du Haut-Jura souhaite la définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon, définir les orientations de gestion nécessaires au bon fonctionnement du bassin et l’étude avant projet sur le secteur pré- identifié de Villard-Saint-Sauveur.

Rédacteur Monsieur Romain BELLIER (Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura)

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Sommaire

1 Dispositions générales ...... 4 1.1 Procédure ...... 4 1.2 Forme du marché ...... 4 1.3 Sous-traitance ...... 4 2 Durée du contrat ou délai d'exécution ...... 4 3 Documents constitutifs du marché ...... 5 3.1 Contenu du dossier de consultation ...... 5 3.2 Modifications de détail au dossier de consultation ...... 5 4 Retrait du dossier de consultation ...... 5 4.1 Retrait du dossier de consultation des entreprises (DCE) ...... 5 4.2 Question des candidats à propos du cahier des charges ...... 5 5 Contenu du dossier du candidat...... 6 5.1 Les conditions de participation ...... 6 5.2 Dossier de candidature ...... 6 5.3 Offre du candidat : les pièces obligatoires ...... 7 6 Modalités de remise de l’offre ...... 8 6.1 Remarques générales ...... 8 6.2 Sous format électronique ...... 8 7 Critères de jugement des offres ...... 8 7.1 Principe général ...... 8 7.2 Sélection des offres ...... 9 7.2.1 Critère n°1 : Valeur technique des prestations (60 points) ...... 9 7.2.2 Prix des prestations ...... 9 7.2.3 Note finale (100 points) ...... 9 7.3 Vérification des offres ...... 10 7.3.1 Offre anormalement basse ...... 10 7.3.2 Procédure infructueuse ...... 10 7.4 Négociation ...... 10 8 Visite du site 10 9 Procédures de recours ...... 10

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1 DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1.1 Procédure

La présente consultation est passée selon la procédure adaptée (MAPA) en application de l’article 42 de l’ordonnance n°2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics et de l’article 27 du décret n°2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics. Il s'agit d'un marché de prestation intellectuelle. Lieu d’exécution : bassin versant du Tacon (Jura,39) Codes CPV : ▪ 74230000-0 : services d’ingénierie ; ▪ 74233000-1 : services divers d’ingénierie ; ▪ 74231130-7 : services de conseil en matière d’infrastructure ; ▪ 74231100-8 : services de conseil en génie civil ; ▪ 74231800-5 : services de conseil et de consultation en ingénierie ; ▪ 74262100-4 : services de conduite de chantier.

1.2 Forme du marché

Le présent marché est un marché public comportant une tranche ferme en application de l’article 77 du décret n°2016-360 du 25 mars 2016.

1.3 Sous-traitance

Conformément à l’article 62 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics et aux articles 133 à 137 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics, le titulaire de marché a le droit de sous-traiter une partie des prestations prévues. Il ne peut en aucun cas sous-traiter l’intégralité des prestations. Le titulaire a obligation de déclarer et de faire accepter le sous-traitant par le pouvoir adjudicateur ; il doit également obtenir l’agrément des conditions de paiement de ce sous- traitant par le pouvoir adjudicateur.

2 DURÉE DU CONTRAT OU DÉLAI D’EXÉCUTION

Le délai d'exécution des prestations est laissé à l'initiative du candidat qui devra les préciser à l'acte d'engagement, mais ne pourra excéder 12 mois. Le marché débute à compter de la date de notification du marché. Bien évidemment, en raison des circonstances exceptionnelles que nous connaissons, les délais sont adaptés en fonction des conditions des travails.

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3 DOCUMENTS CONSTITUTIFS DU MARCHÉ

3.1 Contenu du dossier de consultation

Le dossier de consultation du présent marché contient les pièces suivantes : ▪ L’avis d’appel public à la concurrence (A.A.P.C.) envoyé à la concurrence ; ▪ Le présent règlement de consultation (R.C.) ; ▪ Les pièces du projet de marché : L’Acte d'Engagement (A.E.) ; Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (C.C.A.P.) ; Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.). ▪ Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de rendre contractuel tout ou partie de l'offre technique du titulaire.

3.2 Modifications de détail au dossier de consultation

Le maître d’ouvrage se réserve le droit d’apporter, au plus tard 15 jours avant la date limite fixée pour la remise des offres, des modifications de détail au dossier de consultation. Les candidats devront alors répondre sur la base du dossier modifié sans pouvoir élever aucune réclamation à ce sujet. La date limite de remise des offres peut être repoussée sur simple courrier ou courriel. Si, pendant l’étude du dossier par les candidats, la date limite fixée pour la remise des offres est reportée, la disposition précédente est applicable en fonction de cette nouvelle date.

4 RETRAIT DU DOSSIER DE CONSULTATION

4.1 Retrait du dossier de consultation des entreprises (DCE)

Les soumissionnaires peuvent retirer l’intégralité du dossier de consultation des entreprises par voie dématérialisée, en le téléchargeant depuis la plate-forme : https://www.marchesonline.com/

4.2 Question des candidats à propos du cahier des charges

Pour obtenir tous les renseignements d'ordre administratif et technique qui leur seraient nécessaires au cours de leur étude, les candidats devront poser leurs questions au plus tard 10 jours avant la date limite de remise des offres. La personne habilitée à donner les renseignements est : Romain BELLIER Chargé de mission Grand cycle de l’eau Haute Vallée de l’Ain et de l’Orbe - Secteur Bienne-Orbe-Saine Parc naturel régional du Haut-Jura Téléphone : 03 84 34 12 51 / Mail : [email protected]

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5 CONTENU DU DOSSIER DU CANDIDAT

5.1 Les conditions de participation

Le candidat doit produire un dossier complet comprenant les pièces mentionnées ci-dessous, datées et signées d’une personne ayant le pouvoir d’engager la société candidate. Les candidatures doivent être recevables conformément aux articles 45, 47 à 50 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics et 48 à 54 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics, ainsi que de l’arrêté du 29 mars 2016 fixant la liste des renseignements et des documents pouvant être demandés aux candidats aux marchés publics.

5.2 Dossier de candidature

Les candidats doivent transmettre : ▪ La lettre de candidature (formulaire DC1), dûment complétée, datée et signée par la personne ayant reçu délégation ; ▪ La déclaration du candidat (formulaire DC2), dûment complétée, datée et signée par la personne ayant reçu délégation ; ▪ Une déclaration sur l’honneur du candidat, prévue à l’article 48-1-1 du décret n° 2016- 360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics, dûment datée, paraphée et signée avec le nom, la qualité du signataire et le cachet de la société attestant que le candidat n’entre dans aucun cas mentionné aux articles 45 et 48 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics ; ▪ Si le candidat est en redressement judiciaire ou fait l'objet d'une procédure équivalente régie par un droit étranger, la copie du ou des jugements prononcés à cet effet ; ▪ Un dossier de références de prestations analogues réalisées au cours des trois dernières années exclusivement ou en cours de réalisation au marché qui met en évidence l’expérience du candidat sur les marchés de même type. Le candidat indiquera une liste de références significatives avec les noms, adresses, et numéros de téléphone et courriels d’interlocuteurs chez leurs clients que le Parc pourra contacter pour plus d’informations ; ▪ Une présentation des moyens matériels et humains de la société mis à disposition pour l’exécution de la prestation. En particulier, le candidat indique le titre d'études et professionnel du responsable de la prestation objet du marché, avec ses certificats de qualification professionnelle. La capacité du candidat peut être justifiée par tout moyen, notamment par des certificats d'identité professionnelle ou des références attestant de la compétence de l'opérateur économique à réaliser la prestation pour laquelle il se porte candidat ; ▪ Toute autre pièce que le candidat estimera nécessaire pour appuyer sa candidature et justifier de ses capacités économiques, techniques et financières, dans la limite des articles 50 à 54 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics et de l’arrêté du 29 mars 2016 fixant la liste des renseignements et des documents pouvant être demandés aux candidats aux marchés publics.

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Si le candidat demande que soient prises en compte les capacités professionnelles et techniques d’autres opérateurs économiques, il devra produire pour ces opérateurs les mêmes documents que ceux qui lui sont exigés par le pouvoir adjudicateur ainsi qu’un engagement écrit de ces opérateurs. Au vu des seuls renseignements relatifs aux candidatures, celles qui ne peuvent être admises en application des dispositions de l’article 55 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics sont éliminées. Les candidats non retenus en sont informés conformément aux articles 55 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics et 99 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics.

5.3 Offre du candidat : les pièces obligatoires

Les candidats doivent transmettre également : ▪ L’acte d’engagement signé avec le cachet de la société, le nom lisible du signataire et sa qualité, avec un justificatif de délégation de signature, par la personne habilitée à engager l’entreprise si la personne engageant la société ne figure pas sur le Kbis et les références bancaires avec le cachet de la société. Les candidats préciseront dans l’acte d’engagement s’ils renoncent à percevoir l’avance forfaitaire ; ▪ Le CCTP, et le CCAP, signés ; ▪ Le mémoire technique détaillé des dispositions que la société se propose d’adopter pour l’exécution des prestations afin d’atteindre les objectifs fixés pour le présent marché. Ces documents devront permettre de comprendre toutes les justifications et observations de l’entreprise concernant notamment : Une présentation précise de la composition de l’équipe constituée afin de mener à bien la mission et dont les compétences devront porter sur le fonctionnement des rivières torrentielles, l’aménagement de cours d'eau et le dimensionnement d’ouvrages hydraulique. Le mémoire présentera les noms, les références et les qualifications des intervenants. Ces justifications ne doivent pas se limiter à la simple énumération d’une liste d’études réalisées et il est demandé au candidat de réellement mettre en exergue le retour d’expérience dont il dispose à la lumière d’opérations similaires ; La méthodologie déployée, le mode opératoire, les moyens, les outils que l’équipe chargée de la mission se propose de mettre en œuvre ; Toute pièce permettant d’apprécier la qualité de l’offre par rapport aux critères de jugement énoncés ci-après ; La justification de manière claire et détaillée les prix proposés notamment au regard de l’évaluation des temps passés par les différents intervenants pour chacune des phases. ▪ Un RIP ou un RIB original dont le libellé devra être en correspondance avec celui figurant à l’acte d’engagement.

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6 MODLITÉS DE REMISE DE L’OFFRE

6.1 Remarques générales

La date limite de réception des plis (candidature et offre) est fixée au Vendredi 24 avril 2020, à 18h00. Attention, cette date limite correspond à la réception des plis par le maître d’ouvrage, et non au délai limite d’envoi du pli par le candidat. Tout pli reçu après cette date sera retourné au candidat, sans avoir été ouvert. L’entreprise transmet sa candidature et offre en une seule fois. En cas d’envoi par le candidat de plusieurs plis, seul le dernier pli sera retenu. Les autres plis précédemment déposés par le candidat lui seront retournés sans être ouverts. L’offre doit être entièrement rédigée en langue française. Il est rappelé que le ou les signataires doivent être habilités à engager le candidat. Le délai de validité des offres est fixé à 180 jours à compter de la date limite indiquée pour la réception des offres.

6.2 Sous format électronique

Les réponses doivent être exclusivement déposées sur la plateforme de dématérialisation DEMATIS : http://www.e-marchespublics.com/ Les candidats souhaitant postuler doivent se conformer aux indications définies sur ce site. Aucune autre voie de transmission des offres ne sera acceptée.

7 CRITÈRES DE JUGEMENT DES OFFRES

7.1 Principe général

Le maître d’ouvrage veillera à respecter les grands principes de la commande publique que sont la liberté d’accès à la commande publique, l’égalité de traitement des candidats et la transparence des procédures. L’examen des offres est effectué par la commission d’analyse des offres, installée par le Parc. Avant l’examen, une analyse préalable des offres sera confiée au service GEMAPI du Parc. L’examen des offres, en tant que tel, se décompose en deux phases, précisées par les articles 59 et 62 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016. Ainsi, après avoir vérifié « que les offres qui n’ont pas été éliminées en application de l’article 43 sont régulières, acceptables et appropriées », il est procédé au classement des offres qui n’ont pas été rejetées par ordre décroissant en appliquant les critères d’attribution choisis, et présentés ci-après. L’offre économiquement la plus avantageuse ne se confond pas avec l’offre au prix le plus bas. Les critères de sélection choisis, ainsi que leurs modalités de mise en œuvre, devront permettre d’apprécier la performance globale du marché public. Une attention particulière sera portée à la qualité des prestations fournies, ainsi qu’au respect des modalités d’exécution du marché.

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7.2 Sélection des offres

Les critères d'attribution des marchés, permettant de sélectionner l’offre économiquement la plus avantageuse, sont pondérés selon 2 critères principaux : ▪ La valeur technique des prestations, appréciée au vue du contenu des éléments du mémoire technique et de toutes les pièces fournies ; ▪ Le prix des prestations

Pour les besoins de l’analyse, la méthode dite de « la pondération par points » sera utilisée, soit une note sur 100 points maximum.

7.2.1 Critère n°1 : Valeur technique des prestations (60 points)

- Le critère n°1 « valeur technique des prestations » est noté sur 60 points. Les notes seront établies, selon les sous-critères ci-dessous, et fonction des éléments fournis dans le contenu du mémoire technique et les pièces fournies par le candidat pour appuyer son offre.

Cohérence de la méthodologie employée au regard du cahier des charges 25 points

Adéquation des moyens humains affectés au marché 15 points (composition des équipes, compétence du personnel, ...) Qualité du matériel technique et informatique proposé par le candidat 10 points Niveau de précision et forme des résultats…

Délais d’exécution proposée, cohérence du calendrier… 10 points L’attribution du nombre de points pour chaque paramètre est fonction de la qualité de l’argumentaire et des renseignements fournis dans le mémoire.

7.2.2 Prix des prestations

Le critère n° 2 « prix des prestations » est noté sur 40 points. Le prix considéré est celui qui résulte des montants de rémunération provisoire indiqués dans l’acte d’engagement. Les points sont calculés proportionnellement au montant de l’offre la moins-disante grâce à la formule suivante : 퐦퐨퐧퐭퐚퐧퐭 퐝퐞 퐥′퐨퐟퐟퐫퐞 퐥퐚 퐦퐨퐢퐧퐬 퐝퐢퐬퐚퐧퐭퐞 퐍퐨퐭퐞 퐝퐮 퐜퐚퐧퐝퐢퐝퐚퐭 퐂 = ퟒퟎ ∗ 퐦퐨퐧퐭퐚퐧퐭 퐝퐞 퐥′퐨퐟퐟퐫퐞 퐝퐮 퐜퐚퐧퐝퐢퐝퐚퐭 퐂

L’attribution du nombre de points pour chaque paramètre est fonction de la qualité de l’argumentaire et des renseignements fournis dans le mémoire remis par le candidat.

7.2.3 Note finale (100 points)

La note finale du candidat sera donnée sur 100 et sera obtenue en additionnant la note des critères 1 et 2.

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7.3 Vérification des offres

7.3.1 Offre anormalement basse

Conformément à l’article 53 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics et 60 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics, il pourra être demandé au candidat de compléter ou de préciser son offre, notamment si celle- ci apparaît anormalement basse, c’est-à-dire inférieure de 40 % au moins par rapport à la moyenne des offres hors taxes (HT) (hors offre la plus et la moins élevée).

7.3.2 Procédure infructueuse

Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de déclarer la procédure infructueuse ou sans suite.

7.4 Négociation

Conformément à l’article 27 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics, le Parc se réserve le droit d’engager toutes négociations avec les candidats, après première analyse des offres.

8 VISITE DU SITE

Cette visite n’a pas de caractère obligatoire. A cet effet, elle n’entrera pas dans les critères de jugement des offres. Toutefois, le maître d’ouvrage se tient à disposition des entreprises pour organiser une visite de site. L’entreprise qui souhaite alors se déplacer sur site devra contacter le Parc afin de fixer un rendez-vous : Romain BELLIER Chargé de mission Grand cycle de l’eau Haute Vallée de l’Ain et de l’Orbe - Secteur Bienne-Orbe-Saine Parc naturel régional du Haut-Jura Téléphone : 03 84 34 12 51 / Mail : [email protected]

9 PROCÉDURES DE RECOURS

Le tribunal territorialement compétent est :

Tribunal administratif de Besançon 30, rue Charles Nodier 25044 Besançon Cedex 3 Téléphone : 03 81 82 60 00 Courriel : [email protected]

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Définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon & Propositions d’aménagements

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P)

Marché public de prestations intellectuelles sous forme d’une procédure adaptée

Marché N°2020-35

(Ordonnance n°2015-899 du 23/07/2015 et décret n°2016-360 du 25/03/2016)

Parc naturel régional du Haut-Jura Maison du Parc du Haut-Jura 29 le Village 39310 LAJOUX Tél : 03 84 34 12 30 Fax : 03 84 41 24 01 Mail : [email protected]

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Personne représentant le pouvoir adjudicateur Monsieur Jean Gabriel NAST, Président du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura

Ordonnateur Monsieur Jean Gabriel NAST, Président du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura

Objet du marché Le Parc naturel régional du Haut-Jura souhaite la définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon, définir les orientations de gestion nécessaires au bon fonctionnement du bassin et l’étude avant-projet sur le secteur pré- identifié de Villard-Saint-Sauveur.

Rédacteur Monsieur Romain BELLIER (Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura)

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Table des matières

1 Cadre général du marché ...... 5 1.1 Le cadre général d’intervention ...... 5 1.2 Historique de la structuration du service GEMAPI du PNR du Haut-Jura ...... 6 1.3 Caractérisation succincte de la Haute-Vallée de l’Ain ...... 6 1.4 Le bassin versant de la Bienne ...... 7 ➢ Localisation du bassin ...... 7 ➢ Réseau hydrographique ...... 8 ➢ Régimes hydrologiques ...... 10 2 Maître d’ouvrage ...... 11 3 Objet du marché ...... 11 4 Contexte de l’étude ...... 12 5 Objectifs de l’étude ...... 14 6 Délimitation de la zone d’étude : le bassin versant du Tacon ...... 15 7 Définition des éléments de mission ...... 17 7.1 Contenu de la mission...... 17 7.2 Assistance à l’acquisition de données complémentaires (E.C) ...... 17 8 Déroulement de la Phase 1 : Etudes préliminaires ...... 18 8.1 Données disponibles ...... 18 8.2 Intégration des données du LIDAR (Light Detection and ranging) ...... 19 8.3 Reconnaissance cartographique ...... 20 8.4 Reconnaissances de terrain ...... 20 8.5 Identification des enjeux socioéconomiques ...... Erreur ! Signet non défini. 8.6 La détermination des styles fluviaux ...... 21 8.7 Définition des périmétres ...... 21 ➢ Pour le style rectiligne à forte pente ...... 22 ➢ Pour le style à bancs alternés ou en tresses ...... 23 ➢ Construction d’un modèle hydraulique pour les zones à enjeux ...... 27 8.8 Détermination des espaces de fonctionnement ...... 29 ➢ Détermination de l’espace de fonctionnement optimal ...... 29 ➢ Détermination de l’espace de fonctionnement nécessaire ...... 29 9 Déroulement de la Phase 2 : Elaboration des scénarios & Concertation sur l’E.B.F...... 30 10 Déroulement de la phase 3 : Secteur pré-identifié de Villard-Saint-Sauveur ...... 31 11 Modalités pratiques d’exécution ...... 32 11.1 Suivi et pilotage de l’étude ...... 32 11.2 Durée du marché et calendrier prévisionnel ...... 32 11.3 Modalités de rendu des documents ...... 32 ➢ Pour la détermination de l’E.B.F ...... 32 ➢ Pour l’ensemble de l’étude ...... 33 ➢ Pour le modèle hydraulique pour les zones à enjeux ...... 34

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➢ Propriété intellectuelle ...... 34 12 Annexes 35

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1 Cadre général du marché

1.1 Le cadre général d’intervention

La compétence GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) figure au titre des compétences obligatoires des établissements publics de coopération intercommunale depuis le 1er janvier 2018. Ces derniers peuvent exercer, transférer ou déléguer la compétence, en tout ou partie, aux syndicats mixtes qui assurent les missions d’aménagement hydraulique et de gestion des milieux aquatiques à l’échelle des bassins versants.

Figure 1 : Gouvernance de la GEMAPI à l’échelle du bassin versant de la rivière d’Ain

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Sur la vallée de l’Ain, le territoire est très important : la surface du bassin versant est similaire à un département français (3 800 km²) ! Pour répondre aux multiples enjeux existants, deux syndicats mixtes sont aujourd’hui compétents pour préserver et restaurer les milieux humides mais aussi au sujet de la gestion du risque inondation : ▪ Le syndicat mixte du Parc Naturel du Haut Jura sur l’Ain Médian et affluents ainsi que la Valouse ; ▪ Le Syndicat de la rivière d’Ain aval et affluents (SR3A) sur l’Ain à l’aval de Coiselet. A noter que la Communauté de Communes Jura reste compétente sur son territoire d’intervention.

1.2 Historique de la structuration du service GEMAPI du PNR du Haut- Jura

Le Parc Naturel Régional du Haut-Jura œuvre depuis de nombreuses années sur son territoire historique, par l’intermédiaire de travaux visant la reconquête des milieux mais aussi avec le portage d’opérations d’amélioration de la qualité de l’eau. En 1995, il a notamment été le premier porteur d’un contrat de rivière sur la Région Franche-Comté et a mené ensuite différents contrats spécifiques sur les toxiques et la continuité écologique. La structure a, en tout état de cause, pu acquérir une forte expertise avec de nombreuses actions ayant permis d’améliorer le fonctionnement des hydrosystèmes et de mettre en valeur le patrimoine naturel. C’est pour ces raisons que, depuis le 1er janvier 2019, la quasi-totalité des Communautés de Communes du bassin versant de la Haute Vallée de l’Ain ont confié l’exercice du bloc de compétences GEMAPI.

1.3 Caractérisation succincte de la Haute-Vallée de l’Ain

Le Bassin versant de la Haute Vallée de l’Ain se situe majoritairement en Région Bourgogne Franche-Comté, quasi exclusivement sur le Département du Jura (225 communes). Il se caractérise par trois bassins principaux : ▪ La rivière d’Ain depuis sa source jusqu’à la confluence avec la Valouse (600 km de cours d’eau) ; ▪ La Valouse (125 km de cours d’eau) ; ▪ La Bienne (250 km de cours d’eau). D’une façon générale, le bassin versant est influencé par : ▪ Une population majoritairement rurale, avec une densité relativement faible (90 000 habitants pour une superficie d’environ 2 000 km²) ; ▪ Une prédominance des forêts et de l’agriculture (majoritairement les prairies pâturées) ; ▪ Un climat de type continental à caractère montagnard, avec un gradient altitudinal marqué (relief compris entre 300 et 1600 m d’altitude) ;

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▪ Une vocation touristique forte, que ce soit en saison hivernale pour les activités liées à la neige, ou en saison estivale pour toutes les activités de pleine nature, liées notamment à la présence de nombreux lacs remarquables.

1.4 Le bassin versant de la Bienne

➢ Localisation du bassin

La Bienne prend sa source près des Rousses à 1100 m d’altitude et conflue dans l’Ain au droit du lac de Coiselet après un parcours de 62 km. En amont du lac de Coiselet, la Bienne draine un bassin versant géographique de 730 km², de 45 km de long et de largeur comprise entre 15 et 23 km. La Bienne draine le plateau calcaire jurassien, qui se caractérise par des circulations d’eau souterraines importantes (écoulement karstique), avec de nombreuses résurgences.

Figure 2 : Bassin versant topographique de la Bienne

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A l’amont de Saint Claude, les caractéristiques de la Bienne en font une rivière de montagne s’apparentant à un torrent de montagne. Flanquée à l’Est comme à l’Ouest de reliefs très accentués, elle entaille profondément le massif plissé jurassien jusqu’à Saint Claude (environ 400 m d’altitude) ou elle reçoit le Tacon. Elle poursuit son cours plus calmement en traçant de nombreux méandres avant de confondre ses eaux avec celles de l’Ain dans la retenue du Coiselet. Le Tacon, son principal affluent, parcourt une combe longue et profonde (entre 1020 et 420 m d’altitude) avant de recevoir le Flumen, natif de plusieurs résurgences alimentées par une série de pertes affectant les écoulements superficiels des plateaux supérieurs. La rareté des circulations d’eaux superficielles sur les plateaux est en effet une des caractéristiques du massif jurassien. La perméabilité des calcaires engendre un drainage souterrain très actif à l’origine du relief karstique typique : cirques, reculées, grottes, dollines. La Bienne parcourt le massif jurassien à travers une vallée encaissée ; à partir de Morez, elle se resserre et les versants deviennent extrêmement raides, voir des falaises. Les gorges entaillent les plis hauts-jurassiens jusqu’à la ville de Saint Claude où la vallée s’élargit à nouveau. De à Valfin-lès-Saint-Claude, les gorges de la Bienne ont été creusées dans un synclinal en suivant le sens des plis jurassiens en direction du sud-ouest ; à partir de Valfin, la Bienne bifurque vers le sud et coupe l’anticlinal des côtes de la Bienne avant de suivre le sens du synclinal de de la cascade de la Vouivre à Saint Claude. L’encaissement des vallées, l’opposition de versants plus ou moins abrupts, le contraste entre la haute et la basse vallée, la nature des calcaires, la présence d’anciennes vallées glaciaires et des plateaux occasionnent une grande diversité de milieux naturels.

➢ Réseau hydrographique

Le bassin versant de la Bienne a une organisation hydrographique complexe.

• La prise en compte du relief Son relief implique une réponse hydrologique rapide sur le haut du bassin versant en lien avec des pentes importantes. Le relief implique aussi la prise en compte des précipitations sous forme de neige sur les reliefs. En effet, ces précipitations solides influencent la réponse hydrologique du bassin. En période hivernale, les précipitations sont stockées sous forme solide sur le relief. En effet, environ 30% de la superficie du bassin versant de la Bienne a une altitude supérieure à 1000 m. Ce volume « mort » n’est donc pas directement injecté dans le réseau hydrographique. La température est donc un paramètre influençant sur la réponse hydrologique du bassin versant. Suivant où se situe l’iso 0°C, les précipitations tombant sous forme liquide et/ou solide influence nettement l’hydrologie de la Bienne.

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C’est notamment lors du printemps que ce volume stocké sur les sommets réintègre, lors de la fonte, le réseau hydrographique. Le bassin versant de la Bienne est donc qualifié de pluvio-nival, avec la survenance de crues importantes lors d’épisodes conjuguant des fortes précipitations et la fonte des neiges.

• Les caractéristiques karstiques du bassin versant. Les travaux de Robert le Pennec ont permis d’identifier et qualifier, suite à de nombreux traçages et études, le réseau karstique du bassin versant. Il s’avère que le réseau souterrain sur le bassin est très développé et influence nettement sa réponse hydrologique. En effet, le réseau karstique influence le temps de réponse du bassin. Dans le fonctionnement hydrologique du bassin, il faut donc prendre en compte le temps et le taux de remplissage de ce réseau. Le karst va en effet jouer le rôle d’éponge en stockant une partie des précipitations tombant sur le bassin. Il est difficile de quantifier ce taux de remplissage mais il est évident que la réponse hydrologique ne sera pas la même lorsque le réseau karstique est plein ou sec. D’autre part, ce réseau souterrain s’organise en perte et en résurgence. Lors de ces travaux, Robert le Pennec a identifié ces principales pertes ainsi que les principales résurgences sur le bassin. La prise en compte de la localisation de ces pertes et apports est nécessaire à la compréhension de l’organisation du complexe hydrologique.

Figure 3 : Les 14 bassins versants de la haute vallée de la Bienne, Robert le Pennec, "Délimitation du bassin versant »

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➢ Régimes hydrologiques

Au niveau de , le bassin versant s’étend sur une surface de 650 km². Son débit a été observé durant une période de 42 ans (1971-2012). A ce niveau, le module de la rivière est de 30,0 m³/s. La Bienne présente des fluctuations saisonnières de débit pas trop importantes. Les hautes eaux se déroulent de l’automne au début du printemps et se caractérisent par des débits mensuels moyens de 30 à 44,2 m³/s d’octobre à mai inclus. On peut y distinguer deux maximas ; le premier en décembre, le second, correspondant à la fonte des neiges, au printemps, en mars et en avril. Les basses eaux ont lieu en été, de juin à septembre, avec une baisse de débit moyen mensuel allant jusqu’au niveau de 11,1 m³/s au mois. Mais au- delà de ce rythme saisonnier, il existe des fluctuations beaucoup plus amples sur de plus courtes périodes, comme en témoignent de fortes crues périodiques et des étiages très déprimés.

Figure 4 : Station hydrologique à Jeurre pour un bassin versant de 650 km² (1971-2012).Source : Banque Hydro

En résumé : Affluent de l’Ain (sous affluent du Rhône) ; Longueur 62 km pour un bassin versant de 730 km² ; Calcaire karstifié plissé et montagnard, comportement hydraulique assez réactif ; Régime hydrologique est de type pluvio-nival océanique ; Un bassin versant très arrosé : plus de 2000 mm d'eau chaque année en tête de bassin ; Débits contrastés et intenses : module à Jeurre1 de 29.40 m3/s alors que les débits extrêmes sont : QVCN3 = 0.97 m3/s (aoû. 1992), QMNA = 1.77 m3/s (sep. 1989), Qj = 680.0 m3/s (fev. 1990), Qix = 822.0 m3/s (dec. 1991).

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2 Maître d’ouvrage

Le maître d’ouvrage est : Parc naturel régional du Haut-Jura Organisme public Maison du Parc du Haut-Jura 29 le Village / 39310 LAJOUX Tel : 03 8 434 12 30 Fax : 03 84 41 24 01 [email protected] www.parc-haut-jura.fr

Représenté par son Président, Monsieur Jean Gabriel NAST.

3 Objet du marché

Le Parc naturel régional du Haut-Jura souhaite la définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon, définir les orientations de gestion nécessaires au bon fonctionnement du bassin et l’étude avant projet sur le secteur pré- identifié de Villard-Saint-Sauveur. Ce cahier des charges est à destination des bureaux d’étude spécialisés pour la restauration hydromorphologique des rivières.

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4 Contexte de l’étude

Les rivières et cours d’eau sont des milieux complexes qui ont besoin d’espace pour pérenniser leurs processus dynamiques. Un bon fonctionnement hydromorphologique des cours d’eau est le gage d’une eau en qualité et en quantité suffisantes, d’une biodiversité riche et d’un risque d’inondation diminué. Certaines interventions anthropiques sur le lit majeur des cours d’eau peuvent induire des dysfonctionnements qui altèrent leur richesse écologique et économique (ressource en eau, gisement de matériaux, paysages, biodiversité, etc.), voire qui mettent en danger des infrastructures publiques, des habitations ou des activités économiques durant les phases d’inondations. Ces interventions (barrages, digues, enrochements, recalibrage et urbanisation) ont progressivement contraint les cours d'eau en limitant leur mobilité dans le lit majeur. Or le blocage de cette mobilité latérale entraine une dégradation des processus de régénération des habitats et de recharge sédimentaire et plus généralement du fonctionnement de l’hydro- système. La diversité et la surface des habitats favorables aux espèces diminuent et les risques d’inondations augmentent. Les cours d’eau ont subis et subissent encore des modifications qui ont eu ou auront des impacts sur leur bon fonctionnement. La mission d’expertise réalisée par N.LANDON (avec la collaboration de J-P. BRAVARD & N.LEMEHAUTE) dans les années 2000 a permis d’apporter une vision globale des sources et transits sédimentaires du bassin de la Bienne.

Figure 5 : Synthèse des principaux résultats concernant les zones d’érosions en contact avec le réseau hydrographique

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Le bassin versant du Tacon est le plus gros producteur de sédiments et représente 70 % des apports en amont du barrage d’Etables. Le volume de la charge en transit s’est réduit depuis le début du siècle notemment du fait de la diminution des apports venant des égrevines. La production minimale annuelle était de l’ordre de 25 000 m3 pour le bassin en amont de Saint- Claude dans les années 1930-1950, alors que dans les années 2000 elle fut estimée à environ 14 000 m3. Cette diminution des apports a des origines multiples, anthropiques ou non, allant de la simple végétalisation naturelle de versants jusqu’aux plantations et protections de berges sur les égrevines. A titre d’exemple, deux égrevines sur le Tacon inférieur, au lieu-dit le Maréchet (sur la commune de Villard-Saint-Sauveur) été déconnectées du cours d’eau par des gabions posés au printemps 1990. D’ailleurs, Mr Landon a spécifié dans l’étude qu’il serait probablement « une erreur à long terme que de chercher à contrôler systématiquement l’érosion car le maintien durable du profil en long et de la ligne d’eau passe par le maitien de l’érosion et du transport solide ». Malheureusement sur les 20 dernières années, beaucoup d’aménagements furent réalisés sur le Tacon pour protéger les berges dans les zones à risques mais aussi dans des zones plus isolées, pour limiter les apports sédimentaires dans Saint-Claude. Ces travaux ont eu des conséquences importantes sur le fonctionnement de la rivière (zone d’érosion, incision, etc.…). Suite à la crue du 28/07/2019 (plus de 150 mm de précipitations en moins de 12h) au niveau des communes de Saint-Claude et Villard-Saint-Sauveur, de nombreuses protections de berges endommagées et glissements de terrain furent signalés, mettant en évidence un réel besoin de définir un espace de bon fonctionnement du Tacon. L’orientation fondamentale 6-A du SDAGE Rhône Méditerranée 2016-2021 préconise de restaurer ou préserver un espace de bon fonctionnement pour atteindre le bon état écologique des cours d’eau. Elle vise aussi à optimiser le développement des différents usages, pour l’actuel et pour le futur, et faire en sorte qu’aucun d’entre eux ne s’exerce au détriment des autres. Identifier et préserver un EBF, c’est définir un espace dans lequel pourront se dérouler sans contraintes les phénomènes résultant des principales fonctions de l’hydrosystème. Il s’agit des fonctions liées à la morphologie (par exemple la mobilité latérale, l’érosion/le dépôt des matériaux alluvionnaires, la respiration du profil en long, la diversité et le renouvellement des habitats aquatiques, humides et terrestres, etc.), l’ hydraulique (inondabilité dans les zones d’expansion de crue, connectivité des milieux annexes, etc.), la biologie (support de biodiversité, etc.), l’hydrogéologie (relations nappe/rivière, autoépuration, etc.) et la biogéochimie (rôle tampon des milieux rivulaires, etc.). La définition de l’E.B.F. permettra d’engager un travail de concertation pour tendre vers l’« espace concerté » à travers la comparaison de scénarios. Cette « espace concerté » ne pourra être plus petit que l’« espace nécessaire » sans risque sur l’atteinte des objectifs.

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5 Objectifs de l’étude

Les objectifs de l’opération sont multiples et visent à : • définir les espaces de bon fonctionnement des cours d’eau ; • définir les orientations de gestion nécessaires à la restauration de ces espaces et à la prévention des inondations ; • restaurer la dynamique naturelle pour limiter les interventions (maîtrise des dépenses publiques) ; • améliorer la dynamique sédimentaire et les recharges sédimentaires naturelles. Cette étude permettra de comprendre de manière plus précise le fonctionnement sédimentaire actuel. Sur le terrain, on relève des zones de dépôts sédimentaires importantes en aval du bassin versant et des zones déficitaires en amont. Les zones d’apports potentiels (sur le Tacon, le Flumen et le Grosdar) devront être identifiées ainsi que les actions à mettre en place pour réactiver ces apports. En effet, sans ces apports, beaucoup de secteurs du Tacon souffrent d’un déficit de matériaux (dalle marneuse visible). Ce diagnostic servira aussi à hiérarchiser les actions pour la reconquête de l’E.B.F. L’espace de bon fonctionnement et l’apport sédimentaire des zones amont furent très fortement contraints dans le passé. L’enjeu est clairement de restaurer de ce bon fonctionnement (lit majeur). L’étude devra intégrer les différentes définitions du concept de mobilité, telles que citées dans la législation. Elle devra également s’intéresser aux définitions plus actuelles des concepts d’espace de bon fonctionnement et d’espace à réserver aux cours d’eau. Elle devra donc tenir compte de la réglementation, de la dynamique des cours d’eau et de leur potentiel de mobilité, ainsi que des acquis scientifiques les plus récents se rapportant aux besoins vitaux en termes d’espaces fonctionnels pour les différentes espèces inféodées aux milieux aquatiques. En outre, cette étude permettra de : • Garantir la fonctionnalité hydraulique, biologique et sédimentaire des cours d’eau ainsi que paysagères ; • Garantir à la population des solutions durables pour la protection des biens et des personnes.

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6 Délimitation de la zone d’étude : le bassin versant du Tacon

Le projet est localisé sur le bassin versant du Tacon, affluant principal de la Bienne en rive gauche. Le tacon conflue avec la Bienne au niveau de Saint-Claude. L’ensemble du Tacon s’inscrit dans le massif montagneux du Jura. Principal affluent de la rive gauche de la Bienne et affluent indirect de l’Ain, il prend sa source à 1023 m d’altitude, plus exactement à « la Fourche » située à environ à 2.5 km du village des Bouchoux dans la combe de Léary. D’une longueur de 17.36 km, il draine un bassin versant de 164 km².

Figure 6 : Localisation du bassin versant du Tacon Les principaux villages traversés sont : , , Coyrière, de Villard-Saint- Sauveur, avant d’arriver, dans l’agglomération industrielle de Saint-Claude, où il va confluer avec la Bienne. L’hydrographie du bassin est conditionnée par la disposition structurale du relief. Le Tacon est un cours d’eau torrentiel (avec une pente en moyenne de 3.73%) donc le débit se gonfle surtout au printemps lors de la fonte des neiges. Sa puissance érosive est alors décuplée. Ainsi, par creusement du lit et sapement des berges, la rivière s’encaisse entre deux versants en pente forte. Taillés dans des alluvions meubles, ceux-ci sont le siège de nombreux glissements de terrains provoqués par l’appel du vide et le ruissellement.

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Ces derniers peuvent se présenter sous forme de sapements de berges, d’écroulements, éboulements, égrevines, glissements de terrains qui sont parfois directement ou non la cause d’inondations et de situations de risques en général. Le principal affluent de la Bienne, connaît, dans une moindre mesure le même régime hydrologique que la Bienne. Les maximas intervenant au même période, c’est-à-dire en Mars / Avril avec l’impact de la fonte des neiges et en novembre / Décembre, lors des périodes les plus humides.

Figure 7 : Station hydrologique du Tacon à St Claude pour un bv de 164 km² (source : BanqueHydro)

------L’expertise hydromorphologique sera réalisée sur l’intégralité du bassin versant du Tacon. Le linéaire total est d’environ 63 km pour l’ensemble de l’étude. Cela permettra d’avoir une meilleure compréhension du système, notamment sur le transit sédimentaire actuel. Cependant les secteurs à enjeux (basse vallée urbanisée) représentent environ 6 km. Ces linéaires commencent généralement à la sortie des gorges ou des résurgences karstiques (Flumen, bief des Foules, gorge de Coiserette,etc…) et feront l’objet d’une attention particulière pour la définition de l’espace de bon fonctionnement et les aménagements à mettre en œuvre. Tout ce secteur à enjeux correspond au secteur balayé par le LIDAR (cf. cartographie du paragraphe 8.2). ------

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7 Définition des éléments de mission

7.1 Contenu de la mission

Pour la méthodologie générale, il est attendu que le bureau d’étude se base sur le document méthodologique de référence suivant : Guide technique du SDAGE, délimiter l’espace de bon fonctionnement des cours d’eau. (Décembre 2016, Bassin Rhône-Méditerranée-Corse). La mission est divisée en 3 phases : • Phase 1 : Les études préliminaires ; • Phase 2 : Elaboration des scénarios & Concertation sur l’E.B.F ; • Phase 3 : Définition des aménagements et Étude Avant-projet (AVP) sur le secteur pré- identifié de Villard-Saint-Sauveur. Les méthodes, de la plus simple à la plus complexe, sont à adapter en fonction des enjeux présents. Néanmoins, on peut dégager deux grands secteurs. Il sera attendu de la part du prestataire la réalisation d’une méthode « rapide » pour les secteurs sans enjeux (gorges ou zones de plateaux) et la mise en œuvre d’une méthode « détaillée » sur la basse vallée ou lorsque des ouvrages et/ou biens privés sont présents. Point de vigilance : Les caractéristiques du bassin font que l’érosion en bas de vallée peut impacter des biens situés plus haut sur les versants. Même si la méthode rapide est appliquée sur ces secteurs « sans enjeux », il est demandé de porter une attention particulière sur ces zones, notamment sur les solutions à envisager.

7.2 Assistance à l’acquisition de données complémentaires (E.C)

Le prestataire sera chargé de la définition des études complémentaires nécessaires à la réalisation de sa mission et validées par le maitre d’ouvrage. Le maître d’ouvrage fera réaliser, à ses frais, les prestations correspondantes par l’intermédiaire des procédures de marchés publics adéquates. Le prestataire déterminera la nature des prestations à réaliser et en estimera les coûts. Il aura en charge la rédaction des cahiers des charges correspondants et assurera la mission d’assistance au maître d’ouvrage pour le suivi des prestations puis l'interprétation et l’exploitation des données ainsi collectées. L’assistance au maître d’ouvrage pour l’acquisition de données qui ne nécessitent pas de cahier des charges est comprise dans le forfait de la mission globale du maître d’oeuvre.

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8 Déroulement de la Phase 1 : Etudes préliminaires

Pour rappel, la méthodologie générale se basera sur le document suivant : Guide technique du SDAGE, délimiter l’espace de bon fonctionnement des cours d’eau. Décembre 2016, Bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Le présent CCTP se base sur cette méthodologie et ne précise que certains points spécifiques.

8.1 Données disponibles

Les documents ci-dessous seront mis à disposition du bureau d’études. Il est demandé au prestataire de faire preuve d’esprit critique dans la prise en compte des documents fournis, lui permettant de corriger les éventuelles erreurs et d’adapter en conséquence les informations extraites.

• Etude Landon & Bravard sur les sources et transit sédimentaires du bassin versant de la Bienne (CNRS, 2000)

• Modèle Numérique de Terrain (MNT) issu du LIDAR (Cf. paragraphe 8.2)

• Topographie du tacon complète sur les secteurs à enjeux en cours (Cf. annexe)

• Modélisation hydraulique et caractérisation des zones inondables sur le secteur Saint-Claude (jusqu’au pont de Rochefort) (ANTEAGROUP, 2018)

• Etude hydrologique du bassin versant de la Bienne (ANTEAGROUP, 2017)

• Etude hydraulique du bassin versant de la Bienne (focus sur les zones à enjeux du Tacon sur la partie aval), attention l’étude ne prends pas en compte le bv du Grosdar, Flumen et l’amont Tacon (ANTEAGROUP, 2018)

• Etude hydraulique Bienne tacon 1995

• Contrat de rivère BV Bienne (les zones de travaux à cibler sur le tacon figurent dans ce document, ainsi que les fiches de suivis des zones de travaux contrat Bienne (stabilisation des égrevines, enrochements divers, etc…)

• Fonds de carte et orthophotos historiques et actuelles (cadastre, limites communales, réseau hydrographique, cartes géologiques, etc.). Le bureau veillera à recueillir les données historiques du territoire (cadastre napoléonien, plans de travaux, etc.), y compris concernant les crues (repères de crues existants, points de débordement, etc.).

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8.2 Intégration des données du LIDAR (Light Detection and ranging)

L’ensemble des livrables est fourni dans le système géodésique suivant : Lambert 93 - IGN69. Valeur Paramètres nominale Précision altimétrique 10 cm (écart-type) Précision planimétrique 25 cm (écart-type) Densité 25 points / moyenne de m² points Densité de

points sol 4 points / après m² classification

Figure 8 : Dalles LIDAR disponibles sur le Tacon Les semis de points sont découpés en dalles de 500m x 500m. Les pièces suivantes sont disponibles : • Tableau d'assemblage : fichier Autocad géoréférencé indiquant le numéro des dalles (Semis de points, MNT et MNS). Formats DWG et PDF • Semis Brut : Les Semis de points classés sont géoréférencés et triés en 2 classes : sol (classe 2) et sursol (classe 1). La classe sol comprend les éléments modelant le TN (TN « nu », TN sous végétation…). La classe sursol comprend tous les points non classifiés en sol. Format LAS 1.2 • MNT Grille à 1 m : Le MNT est une grille régulière générée par interpolation à partir des points « sol ». En cas d’absence de points « sol » (rivière, maison…) la grille est calculée à partir des points sol les plus proches. Formats ASC et XYZ • MNS Grille à 1 m : Le MNS est une grille régulière générée à partir des points les plus hauts des semis sol et sursol. Formats ASC et XYZ

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8.3 Reconnaissance cartographique

Le prestataire devra réaliser une reconnaissance cartographique et photo-interprétation sur l’ensemble du linéaire de cours d’eau à étudier. Il s’attachera notamment à : • Recenser les ouvrages d’art et points caractéristiques du cours d’eau pouvant avoir une incidence sur les conditions d’écoulement, selon le référentiel des obstacles à l’écoulement des eaux ; • Identifier les repères de crues si possible (niveau de plus hautes eaux, laisses de crues) ; • Localiser les zones d’érosion et de divagation du cours d’eau, les champs d’inondation naturels, etc. Cette étape inclue l’identification des lits majeurs et mineurs. • Synthétiser l’occupation des sols à proximité. Inventaire hiérarchisé des enjeux socioéconomiques locaux en prévision de la définition de l’espace de bon fonctionnement et de l’espace minimal à réserver aux cours d’eau. • Réaliser une analyse diachronique pour étudier l’évolution du cours d’eau et de son BV, comprendre le lien avec les aménagements, les dates approximatives de ces aménagements, et mettre en évidence l’état de référence. Beaucoup de documents sont disponibles sur les aménagements des anciens contrats (cf. bibliographie disponible).

8.4 Reconnaissances de terrain

Une journée en commun avec le maitre d’ouvrage permettra de bien cerner la zone d’étude et les enjeux ainsi que les attentes en termes d’aménagements possibles. Le prestataire devra réaliser un diagnostic de terrain sur l’ensemble du linéaire que le maître d’ouvrage estime à 63 km de cours d’eau. Cela permettra d’avoir une meilleure compréhension du système, notamment sur le transit sédimentaire actuel. Cependant les secteurs à enjeux (basse vallée urbanisée) représentent environ 6 km. Ces linéaires commencent généralement à la sortie des gorges ou des résurgences karstiques (Flumen, bief des Foules, gorge de Coiserette,etc…) et feront l’objet d’une attention particulière pour la définition de l’espace de bon fonctionnement et les aménagements à mettre en œuvre. Le BE détaillera sa méthodologie et les critères qui seront observés lors de ce travail de terrain pour caractériser l’état global hydromorphologique des cours d’eau prospectés. Un focus particulier est attendu sur le lit majeur (les aménagements anthropiques seront localisés) et les apports potentiels des versants.

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8.5 La détermination des styles fluviaux

Il faudra affiner la méthode probablement par tronçon car le bassin versant du Tacon présente : • des secteurs de type 1 : cours d’eau rectiligne, à forte pente. Il s’agit de cours d’eau à forte pente et des torrents de montagne dominés par une granulométrie grossière. Ce style correspond à des têtes de bassins versants, le tracé est subrectiligne, les lignes d’eau s’écoulant suivant la ligne de plus grande pente du relief. Généralement, le cours d’eau incise le substratum géologique ou subit les apports sédimentaires latéraux, permettant l’apparition de chutes d’eau dans un lit pavé. Ces lits torrentiels de type 1 font transiter les matériaux. Ils sont généralement plutôt encaissés. • des secteurs de type 2 : Cours d’eau à bancs alternés (sur la basse vallée). Ces cours d’eau sont dominés par un charriage important et grossier qui provoque l’apparition de dépôts sédimentaires sous forme de bancs latéraux alternés ou au milieu d’un chenal principal. La bande active correspondante est relativement rectiligne et contient un chenal d’étiage généralement unique et sinueux.

8.6 Définition des périmétres

Suivant le style fluvial, les méthodologies varient. Le principe de délimitation des périmètres suppose d’avoir préalablement choisi un style fluvial de référence. Il y a deux périmètres principaux à définir : • un périmètre morphologique ; • un périmètre hydraulique. Les autres fonctions (biologique, hydrogéologique, biogéochimique) sont en grande partie soutenues par les premières et sont approchées selon leur contexte. La méthode simplifiée ou détaillée sera à apprécier en fonction des cours d’eau, néanmoins il apparait nécéssaire d’utiliser une métode détaillée pour la basse vallée. Une journée en commun avec le maitre d’ouvrage permettra de bien cerner la zone d’étude et les enjeux ainsi que les attentes en termes d’aménagements possibles. Le prestataire devra réaliser un diagnostic de terrain sur l’ensemble du linéaire que le maître d’ouvrage estime à 63 km de cours d’eau. Le BE détaillera sa méthodologie et les critères qui seront observés lors de ce travail de terrain pour caractériser l’état global hydromorphologique des cours d’eau prospectés. Un focus particulier est attendu sur le lit majeur (les aménagements anthropiques seront localisés) et les apports potentiels des versants.

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➢ Pour le style rectiligne à forte pente

~ Périmètre morphologique optimal

Pour ce style, qui correspond aux torrents de montagne, le périmètre optimal permet la respiration naturelle du torrent, et les connexions latérales avec les versants et zones d'alimentation, ainsi que la régulation sur le cône de déjection.

La délimitation se fait en fonction des séquences composant le bassin versant torrentiel : • bassin de réception : ensemble des zones de production des sédiments (ravines, zones de glissement, etc.) • lit torrentiel : lit et ensemble des versants potentiellement en interaction avec le lit du torrent (y compris zones de glissement) ; • cône de déjection : zone d’écoulement, de dépôt et de divagation pour un événement exceptionnel (eau, charriage, lave torrentielle le cas échéant).

Deux niveaux de précision pour la détermination du périmètre morphologique optimal sont proposés, avec une méthode simplifiée et détaillée. Le choix de la méthode dépendra de la sensibilité des résultats et du degré de robustesse souhaitée au regard des enjeux présents.

Méthode simplifiée : • Bassin de réception : si la délimitation de la zone de production est délicate, on retiendra l’ensemble du bassin versant ; • Lit torrentiel : lit et versants raides de l’encaissant, ou zone tampon ; • Cône de déjection : ensemble du cône, ou partie active si elle est évidente à distinguer dans la topographie. Aléa correspondant à un événement exceptionnel (en l’absence d’aménagements) si connu (par un PPRn par exemple) ; • Données : SCAN25, orthophoto, RGE alti 5 m.

Méthode détaillée : • Analyse morphologique de l'ensemble du bassin versant ; • Analyse du fonctionnement morphologique du cône : structure des pentes, estimation des volumes produits par le bassin versant et déposés sur le cône etc. ; • Analyse historique des événements sur le cône de déjection (photos aériennes, base de données RTM).

~ Périmètre hydraulique optimal

Sur ces cours d’eau, où le transport des sédiments (charriage ou lave torrentielle) conditionne le fonctionnement hydraulique, le périmètre hydraulique optimal est compris ou égal au périmètre morphologique optimal. Ce périmètre ne nécessite donc pas d’être étudié spécifiquement.

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~ Périmètre morphologique nécessaire

Seule la partie sur le cône de déjection fait l’objet d’une délimitation de l’espace morphologique nécessaire. Dans le bassin de réception et le lit torrentiel, l’espace nécessaire est confondu avec l’espace optimal.Sur le cône de déjection, une réduction de l’espace optimal peut être envisagée sans altération majeure du fonctionnement. L’espace nécessaire alors délimité prend en compte l’espace à respecter sur le cône de déjection pour l’écoulement ou le stockage d’un événement majeur.La différence entre espace optimal et espace nécessaire est donc une différence de rareté de l’événement à considérer : exceptionnel (> 100 ans) pour l’espace optimal, majeur (50 à 100 ans) pour l’espace nécessaire.

Méthode simplifiée : • aléa correspondant à un événement majeur si connu (par un PPRn par exemple).

Méthode détaillée : • analyse morphologique de l'ensemble du bassin versant ; • analyse du fonctionnement morphologique du cône : structure des pentes, estimation des volumes produits par le bassin versant et déposés sur le cône etc. ; • analyse historique des événements sur le cône de déjection (photos aériennes, base de données RTM). Cette méthode détaillée peut être facilement appliquée si des études traitant ces sujets ont déjà été réalisées. Compte tenu du grand nombre de torrents aménagés sur leur cône de déjection, il paraît difficile de ne considérer aucun rôle des ouvrages existants (cela reviendrait au périmètre optimal). Il est ainsi proposé de prendre en compte la situation actuelle, mais en intégrant l’ensemble des risques de défaillance des ouvrages (brèches et ruptures, saturation de plages de dépôts amont, embâcles...) pour l’événement considéré (de période de retour 50 à 100 ans).

~ Périmètre hydraulique nécessaire

Sur ces cours d’eau, où le transport des sédiments (charriage ou lave torrentielle) conditionne le fonctionnement hydraulique, le périmètre hydraulique nécessaire est compris ou égal au périmètre morphologique nécessaire. Ce périmètre ne nécessite donc pas d’être étudié spécifiquement.

➢ Pour le style à bancs alternés ou en tresses

~ Périmètre morphologique optimal

Le périmètre morphologique optimal comprend deux composantes : • la mobilité historique du lit actif ; • les zones de régulation particulières du transport solide. La mobilité historique de la bande active est déterminée par une analyse portant sur une période incluant une crue majeure, réputée être d’une période de retour supérieure ou égale à 100 ans. Ce critère

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permet d’inclure la mobilité consécutive à un événement extrême, notamment pour les cours d’eau méditerranéens et alpins ou préalpins. Ce périmètre est déterminé tout d’abord par une analyse diachronique réalisée sur la base de photographies aériennes. Dans le cas où la couverture de photographies aériennes ne couvre pas une période avec une crue majeure, l'analyse du cadastre napoléonienou des cartes d'Etat-Major, ou encore des archives de travaux ou de dégâts liés aux crues peut apporter des informations. En dernier recours, une analyse des formes du relief par approche hydrogéomorphologique (méthode HGM, par stéréoscopie ou en utilisant un MNT) peut être employée. Les relevés LIDAR mettent fréquemment en évidence, pour ce type de cours d’eau, la présence d’anciens chenaux. Cependant, ces relevés ne donnent aucune indication sur l’âge de ces chenaux, qui peuvent s’avérer très anciens et non représentatifs des processus géomorphologiques actuels. L’analyse historique est donc primordiale pour délimiter ce périmètre. Dans le cas d’un endiguement très ancien, antérieur aux sources de données citées plus haut, on recherchera des tronçons non endigués, ou endigués plus récemment, possédant un fonctionnement morphologique et hydraulique similaire, pour approcher la largeur du périmètre morphologique optimal. Les zones de régulation du transport solide peuvent également être déterminées à l’appui d’une analyse diachronique, notamment du fait que la mobilité lors d’événements majeurs peut refléter cette fonction. Toutefois, on complétera l’approche par une analyse morphodynamique, visant à comprendre les mécanismes de fonctionnement morphologique et à évaluer l’importance de ces zones dans le fonctionnement sédimentaire global du cours d’eau.

~ Périmètre hydraulique optimal

Le périmètre morphologique optimal est déterminé comme l’espace permettant la continuité longitudinale et latérale au niveau sédimentaire sur le long terme, incluant les zones de régulation. Cet espace peut donc être, à plus ou moins long terme, potentiellement mobilisé par les écoulements de crue (lit mineur ou chenaux secondaires). Le périmètre hydraulique optimal englobe donc au minimum le périmètre morphologique optimal.

L’objectif est de délimiter la zone inondable par les crues rares ou exceptionnelles.

Plusieurs données pourront être utilisées en fonction de leur disponibilité : • PPRi : enveloppe de la crue de référence, mais adaptée en tenant compte du retrait des infrastructures et de leurs effets sur les crues (digues, remblais...). En général, l’extension de la crue la plus importante traitée dans un PPRi (parfois une crue exceptionnelle plus forte que la crue de référence) est peu différente de l’extension de la zone inondable des plus fortes crues en l’absence d’aménagements, car ces aménagements sont dépassés et submergés pour un tel niveau de crue. Par ailleurs, on privilégiera le recours aux cartographies des scénarios intégrant l’effacement des ouvrages quand ces dernières ont été établies dans le cadre du PPRi de la zone étudiée;

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• TRI (cartographie des risques): enveloppe de la crue moyenne au sens de la Directive Inondation (événement de période de retour de 100 à 300 ans), adaptée également vis- à-vis des infrastructures. La limite de la crue du scénario extrême (période de retour au moins égal à 1000 ans) peut donner des indications sur l’extension de la zone inondable en l’absence d’aménagements ; • AZI : enveloppe de la plus grande crue cartographiée (adaptée également vis-à-vis des infrastructures, avec la même logique que l’exploitation des données issues de PPRi), ou entité « lit majeur » si réalisation par la méthode HGM (hydrogéomorphologie) ; • espaces de mobilité au sens du guide 1998 : couche EMAX (espace de mobilité maximal) car déterminé comme enveloppe des alluvions modernes ; • à défaut, couche «fond de vallée» (avec une vérification de sa représentativité sur le secteur d’étude).

L’adaptation du périmètre, pour ne pas tenir compte des effets des infrastructures, nécessite la réalisation d’une analyse préalable. Cette analyse permettra également une bonne compréhension du fonctionnement hydraulique de la zone inondable, avec :

• l’appréhension de la morphologie de la plaine inondable : forme en toit ou non, limites de terrasses, pente générale de la plaine, influence d’un affluent (cône de déjection)... (scan 25, RGE Alti à 5 m, toute topographie dont relevés LIDAR et photogrammétries); • l’inventaire et la qualification des digues et remblais présents (bases et études digues, scan 25, RGE Alti à 5 m, toute topographie dont relevés LIDAR et photogrammétries, réseaux des voies de communication, reconnaissance de terrain, zones blanches paraissant non cohérentes avec la morphologie de la plaine dans les PPRi, etc.).

~ Périmètre morphologique nécessaire

Le périmètre morphologique nécessaire correspond au lit actif augmenté d’une marge permettant une certaine diversité des habitats et une meilleure continuité latérale. Le lit actif (ou bande active) est défini comme suit : emprise des chenaux en eau et des bancs de galets non végétalisés (Bravard et Petit, 1997). C’est la surface du lit fréquemment mobilisée par les écoulements, au sein de laquelle s’exercent des processus d’érosions et de dépôts empêchant la fixation d’une végétation pérenne. Si l’évaluation du lit actif à un instant donné s’avère souvent sans ambiguïté, l’évaluation de la majoration permettant une certaine diversité des habitats et une meilleure continuité latérale est plus incertaine.En outre, la largeur du lit actif à un instant donné est directement dépendante de l’historique des crues récentes. Ainsi, une crue majeure récente pourra conduire à une dilatation du lit actif. A contrario, l’absence de crues importantes au cours des dernières décennies pourra conduire à une contraction de la bande active par rapport à la période antérieure. En pratique, on recherchera, pour un tronçon géomorphologiquement homogène non soumis à l’influence d’aménagements, la plus grande largeur historique de lit actif, englobant des zones de végétation non temporaires, hors zone de régulation particulière. Cette largeur peut être aussi

25 appréhendée comme la largeur de mobilité du lit actif à l’échelle de quelques décennies. Ce périmètre est donc déterminé tout d’abord par analyse diachronique de photographies aériennes. Il est possible de retenir comme ordre de grandeur une largeur du périmètre morphologique nécessaire correspondant à 1,5 à 2 fois la largeur du lit actif. Ce lit actif est alors considéré comme représentatif d’un fonctionnement « courant » – hors influence d’une crue majeure. Cette largeur sera de fait contenue dans le périmètre morphologique optimal.Ce périmètre morphologique nécessaire est une bande, qui n’a pas lieu d’être implantée précisément en plan. Le paramètre déterminant est la largeur de cette bande. Dans le cas d’un endiguement très ancien, antérieur aux sources de données citées plus haut, on recherchera des tronçons non endigués, ou endigués plus récemment, possédant un fonctionnement morphologique et hydraulique similaire, pour approcher la largeur du périmètre morphologique nécessaire.Les zones de régulation du transport solide, identifiées lors de la délimitation de l’espace de fonctionnement optimal, peuvent être intégrées à l’espace nécessaire si l’analyse morphologique montre qu’elles ont, pour le fonctionnement global du cours d’eau, une importance majeure.

~ Périmètre hydraulique nécessaire

La méthode simplifiée correspondra à une analyse morphologique du lit majeur (sur la base de LIDAR, MNTtype RGE de l'IGN ou à défaut par stéréoscopie) et identification des axes d'écoulement : • bords extérieurs du lit majeur en cas de plaine en toit ; • terrasses intermédiaires ; • anciens chenaux...

Cette démarche trouve une certaine similitude avec la méthode HGM.Il est possible d'utiliser des couches d'aléas des PPRi(ou des cartographies des TRI, pour une crue moyenne), mais avec précaution. Il est préférable d'utiliser les cartes de vitesses d'écoulement croisées avec les cartes de hauteur d’inondation. Une analyse critique est dans tous les cas requise, notamment pour "retirer" les éléments artificiels et leur influence (remblais, digues, etc.). Le lien avec le périmètre morphologique nécessaire doit être fait : ces deux périmètres doivent être cohérents, et sauf cas particuliers, le périmètre hydraulique nécessaire recouvre ou correspond au minimum au périmètre morphologique nécessaire.

En complément au besoin, une méthode détaillée peut être mise en œuvre : elle consiste, sur la base de levés topographiques, en la construction et l’exploitation de modèles hydrauliques 1D ou 2D (en fonction de la morphologie de la plaine) pour extraction des hauteurs et vitesses de la crue de référence (crue centennale).

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➢ Construction d’un modèle hydraulique pour les zones à enjeux

~ Secteurs concernées

Les zones inondables pour différences occurrences de crues sont déjà identifiées sur la partie basse du Tacon (confluence jusqu’à l’aval du Pont de Rochefort). Les résultats seront mis à disposition (topographie, zones concernées, hauteurs, vitesses). En revanche la modélisation hydraulique en amont de cette zone n’est pas réalisée (amont du pont de Rochefort à l’amont du secteur du Martinet (cf. carte annexe). Si le prestataire estime nécéssaire « de reprendre à zéro » ce secteur pour l’intérer au modèle global, alors le maitre d’ouvrage mettera à disposition les relévés topographiques de ce secteur. Ce choix devra être justifié et chiffré séparement pour la bonne compréhension de l’offre.

Figure 9 : Secteur déjà modélisé par IRH en 2017 et exemple de rendu disponible

~ Intégration des données Lidar dans le modèle hydraulique

Il s’agit d’intégrer le MNT (Modèle Numérique de Terrain) et le MNE (Modèle Numérique d’Élévation) du Lidar au futur modèle. Le bureau d’étude explicitera la méthode qu’il compte employer afin notamment de corriger les points erronés du Lidar et déterminer le choix du maillage non structuré. Le profil en long sera exploité à partir du Lidar. Les profils en travers et les relevés des ouvrages hydrauliques sont en cours de réalisation (cf.annexe)

~ Analyse hydrologique par bassin versant

L’objectif de cette analyse est de comprendre le fonctionnement des bassins versants en crue, et d’analyser et caractériser les événements historiques. Cette analyse est déjà disponible sur la Bienne (réalisée en 2017). L’étude hydrologique sur le bassin versant de la Bienne a permis : • d’estimer les débits de pointe de crues de référence en différents points du bassin versant via des méthodes statistiques et des données existantes ;

27

• de construire un modèle pluie-débit du bassin versant dans sa totalité, permettant de retrouver les débits et volumes mesurés pour trois évènements de référence, et valider ainsi la capacité du modèle à estimer un débit en tout point par rapport à une pluie donnée ; • d’estimer l’occurrence des 3 crues historiques sur les différents points du bassin versant.

~ Modélisation hydraulique

Cette modélisation a pour objectif principal de définir une enveloppe des inondations potentielles pour plusieurs événements hydro-météorologiques définis. Le modèle hydraulique devra permettre : • De reconstituer des crues connues ; • De simuler des crues de période de retour définie ; • De simuler l’impact d’aménagements de digues et de rupture de berges ; • D’intégrer des champs d’expansion de crue ; • D’élaborer des cartes d’aléa d’inondations. Le prestataire mettra en œuvre un modèle hydraulique numérique permettant de simuler les crues. Il décrira le fonctionnement hydraulique du cours d'eau en crue. Suivant la morphologie du lit, le modèle local pourra être un simple modèle filaire ou un modèle bidimensionnel type Saint-Venant pour analyser des conditions hydrauliques plus complexes comme la surélévation locale de la ligne d’eau, orientation du courant, vitesse de courant. Le Bureau d’études explicitera le modèle hydraulique qu’il compte employer et les résultats qu’il sera en mesure de fournir. Le modèle mis en œuvre permettra de prendre en compte l’ensemble des phénomènes hydrométéorologiques conditionnant les écoulements en lit mineur et en lit majeur, et les inondations. Le modèle devra permettre : • D’établir des cartes d’aléa, avec l’identification des zones à risques vis‐à‐vis des paramètres de hauteurs d’inondation et de vitesses moyennes d’écoulement dans le lit majeur ; • D’intégrer des champs d’expansion de crue ou de zones humides ; • De simuler plusieurs scénarios d’aménagement sur les protections de berges ou ouvrages : rehaussement, déplacement, arasement…

~ Simulations

Cette étape comprend la création d’une série de 5 simulations établissant le risque d’inondation du territoire, sur l’ensemble de la zone à enjeux de la basse vallée, et ce pour tous les événements hydrométéorologiques de référence (10, 20, 30, 50, 100 ans). Pour ces séries de simulation, les résultats présenteront au minimum : • Les hauteurs d’eau ;

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• Les vitesses d’écoulement. À partir des simulations réalisées (selon scénarios retenus avec le maître d’ouvrage), le bureau d’étude éditera un atlas cartographique des zones inondables, et ce pour : • Tous les événements hydrométéorologiques de référence (10, 20, 30, 50, 100 ans). • Tous les cours d’eau définis (zone à enjeux) 8.7 Détermination des espaces de fonctionnement

La méthode amène à définir 2 espaces : • l’espace de fonctionnement optimal correspond à l’espace laissé au cours d’eau pour la réalisation de ses fonctions écologiques la plus proche possible de la situation de référence. • l’espace de fonctionnement nécessaire du cours d’eau sera déterminé à partir de l’espace minimal nécessaire à l’expression durable de ses fonctions écologiques pour soutenir les services que ce cours d’eau peut apporter.

➢ Détermination de l’espace de fonctionnement optimal

L’espace de fonctionnement optimal est construit en agrégeant les deux périmètres de fonctionnement morphologique et hydraulique optimaux, en identifiant au sein de cet espace ce qui relève de chacun des périmètres morphologique et hydraulique. L’espace de fonctionnement optimal correspond à l’espace laissé au cours d’eau pour la réalisation de ses fonctions écologiques la plus proche possible de la situation de référence.

➢ Détermination de l’espace de fonctionnement nécessaire

L’espace de fonctionnement nécessaire est défini en 2 étapes : les périmètres morphologique et hydraulique nécessaires sont d’abord délimités et agrégés. Le périmètre de l’espace de fonctionnement nécessaire est ensuite défini en intégrant les éléments de contexte concernant la biologie, l’hydrogéologie et la biogéochimie. De la même manière que pour l’espace de fonctionnement optimal, l’espace de fonctionnement nécessaire est cartographié sans perdre l’information des différents éléments le composant : périmètres hydraulique, morphologique et les éléments de contextes biologique, hydrogéologique et biogéochimique. L’EBF résultant est présenté cartographiquement sans perdre l’information des différents périmètres le composant.

Le prestataire proposera des modes de représentation (styles, nombre de jeux de cartes, annotations…) permettant à la fois une bonne visualisation de l’espace de fonctionnement nécessaire global, de ses composantes, et de la justification du tracé global par rapport à ces différentes composantes.

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9 Déroulement de la Phase 2 : Elaboration des scénarios & Concertation sur l’E.B.F.

Pour rappel, la méthodologie générale se basera sur le document suivant : Guide technique du SDAGE, délimiter l’espace de bon fonctionnement des cours d’eau. Décembre 2016, Bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Le présent CCTP se base sur cette méthodologie et ne précise que certains points spécifiques. L’objectif est d’identifier, hiérarchiser et chiffrer des orientations de gestion nécessaires à la restauration de ces espaces et à la prévention des inondations à l’échelles du bassin versant. Il est demandé au bureau d’étude d’avoir une vision la plus globale possible et de bien prendre en compte les problèmatiques sédimentaires, pour tendre vers une « gestion » naturelle. Le prestataire aura un travail itératif permettant d'intégrer des aménagements complémentaires ou des interventions permettant l'atteinte des objectifs. Cette méthodologie permettra au maître d'ouvrage et au comité de pilotage de se positionner sur les contraintes acceptables pour la réalisation de l'opération compte tenu des bénéfices attendus. L’élaboration des scénarios d’EBF permet au comité de pilotage d’envisager une ou plusieurs alternatives pour le choix final de l’EBF, en fonction des objectifs hydrauliques, écologiques et socio-économiques, et des outils réglementaires en place. Cette phase inclue donc la proposition d’espace concerté (2 à 3 scénarios) dans les secteurs à enjeux, avec différentes niveaux d’ambitions. Le prestataire n'a pas vocation à se limiter sur les propositions. Il devra être ambitieux dans la restauration des milieux. Par exemple : • le scénario 1 présente un EBF qui se limite à l’espace de fonctionnement nécessaire ; • le scénario 2 est un compromis entre un espace de fonctionnement nécessaire et un espace optimal ; • le scénario 3 est un scénario où la largeur de l’EBF s’approche de celle de l’espace optimal. L’analyse multicritères, où les avantages et les inconvénients de chaque scénario sont évalués dans une approche qualitative, permet de comparer différents scénarios d’EBF. L’ensemble des fonctions écologiques étudiées doit être pris en compte, y compris les fonctions issues des contextes biologiques, hydrogéologiques et biogéochimiques. Un ordre de grandeur macroéconomique, avec des coûts globaux, aidera à comparer les différents scénarios du point de vue des coûts et des bénéfices globaux et à choisir un périmètre. Les résultats de cette phase devront être présentés de manière pédagogique et compréhensible par l'ensemble des membres du COPIL.

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10 Déroulement de la phase 3 : Secteur pré-identifié de Villard- Saint-Sauveur

Après les phases préalables nécéssaire à l’étude globale, il est demandé sur ce secteur de développer ce projet au stade AVP. Ce document permet d’arrêter définitivement le contenu du projet à étudier au stade projet PRO. Il convient d’effectuer les tâches suivantes (liste non exhaustive) :

• La description précise des aménagements retenus avec l’appui de documents graphiques : cahier de plans du 1/25 000ème au 1/1 000ème, profils en long et en travers, schémas et coupes, dessins, perspectives ; • L’estimation détaillée du coût prévisionnel des travaux, en distinguant et en précisant très finement les différents volets opérationnels, avec mention de l’incertitude qui y est attachée compte tenu des bases d’estimation utilisées ; • La présentation des délais prévisionnels d’exécution des travaux ainsi que la période de réalisation des travaux. Ces derniers devront tenir compte des contraintes hydrauliques et écologiques, des modalités d’installation du chantier et de son accès et des mesures de protection de l’environnement ; • La proposition d’une décomposition en tranches de réalisation, en précisant les aléas normalement prévisibles ; • L’évaluation et la justification de la nécessité de réaliser une procédure particulière : déclaration d’intérêt général (DIG), déclaration d’Utilité Publique (DUP), etc. ; • Les modalités de suivi de l’opération.

Figure 9 : Secteur pré-identifié de Villard-Saint-Sauveur

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11 Modalités pratiques d’exécution

11.1 Suivi et pilotage de l’étude

Le pilotage du marché et de la mission sera assuré par le Parc. Le maître d’œuvre sera amené à participer à des rencontres locales nécessaires dans le cadre de la concertation mise en place par le Parc. Il devra fournir des supports didactiques présentant l’avancée de l’étude. Si des modifications sont à apporter à l’étude, le titulaire du présent marché s’engage à reprendre les documents selon les remarques du mandataire du marché. Le maître d'œuvre est tenu de rédiger l’ensemble des comptes rendus issus des réunions du comité de pilotage. Ces compte-rendu sont rédigés et communiqués au maître d'ouvrage, sur support papier et (ou) informatique, pour visa de celui-ci au plus tard cinq jours ouvrés après la réunion. Le maître d'ouvrage assurera la diffusion de ces comptes rendus (transmission électronique autorisée) auprès des intervenants présents ou concernés.

11.2 Durée du marché et calendrier prévisionnel

Le délai d'exécution des prestations est laissé à l'initiative du candidat qui devra les préciser à l'acte d'engagement, mais ne pourra excéder 12 mois. Le marché débute à compter de la date de notification du marché. Le maître d'ouvrage veillera à ce que les délais annoncés soient respectés par le titulaire. Le délai d'exécution de la mission du maître d'oeuvre pourra être suspendu ou prolongé si nécessaire, notamment pour les étapes de validation ou pour l'acquisition de données complémentaires manquantes. La suspension ou la prolongation du délai sera décidée par le maître d'ouvrage sur la base d'une demande argumentée du prestataire ou sur sa propre initiative. Bien évidemment, en raison des circonstances exceptionnelles que nous connaissons, les délais sont adaptés en fonction des conditions des travails.

11.3 Modalités de rendu des documents

➢ Pour la détermination de l’E.B.F

~ Modalités de représentation

L’échelle de rendu sera à adapter en fonction des besoins et des objectifs. En cas de périmètres trop petits, on pourra demander la réalisation de coupes types, avec mention de la largeur de

32 périmètres. Les valeurs de largeurs pourront seules être cartographiées (étiquettes le long des cours d’eau par exemple). Le prestataire proposera un mode de représentation des périmètres morphologiques qui donne plus d’importance à la largeur du périmètre qu’à l’implantation de ses limites. Pour la bonne compréhension de la démarche technique, et pour qu’elle soit bien valorisée lors de la démarche de concertation, notamment pour évaluer les bénéfices conservés ou perdus, il est demandé de reporter, cartographiquement, les hypothèses prises et les choix techniques réalisés.

~ Charte graphique

Pour harmoniser au sein du bassin Rhône-Méditerranée les productions cartographiques de l’EBF, la chartegraphique suivante sera respectée : • périmètre optimal : trait plein•périmètre nécessaire : pointillé•morphologie : Orange (RVB : 255-170-0) • hydraulique : Bleu (RVB : 0-92-230) • biologie : vert (RVB : 56-168-0) • hydrogéologie : violet (RVB : 169 – 0 – 230) • biogéochimie : jaune (RVB : 255 – 255 – 0) • enjeux : rouge (RVB : 255-0-0) D’autres spécificités seront à ajouter en fonction des besoins et pratiques du maître d’ouvrage.

~ Rendus

Ces spécifications seront à adapter en fonction des besoins du maître d’ouvrage. L’étude fera l’objet d’un rapport détaillé et illustré, comprenant les analyses réalisées aux différentes étapes et les justifications techniques des choix réalisés. Un atlas cartographique sera établi pour les périmètres morphologiques et hydrauliques, pour les contextes biologiques, hydrogéologiques et biogéochimiques, ainsi que pour l’EBF résultant. L’ensemble des données SIG sera transmise en format natif. L’ensemble des données collectées par le prestataire, notamment les données historiques, sera remis sous forme numérique (scans) au maître d’ouvrage.

➢ Pour l’ensemble de l’étude

Le rendu du dossier projet comprendra (liste non exhautive): ▪ Un mémoire technique, ses notes techniques associées et ses annexes ; ▪ Les plans, profils et coupes des aménagements ; ▪ Un support de type PowerPoint pour la présentation en réunions.

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Les rendus provisoires seront remis en format informatique (Word, PDF, PowerPoint, Qgis, etc.) 2 semaines avant les COPILS correspondant à la validation du rendu de l’élément de mission. Le maître d'ouvrage se chargera de la diffusion de ces fichiers aux membres du comité de pilotage ainsi que de la reprographie éventuelle. Le rendu définitif incorporera les rapports et documents intermédiaires listés pour le rendu provisoire, corrigés en fonction des demandes du maître d’ouvrage et du comité de pilotage, et sera édité et remis au maître d’ouvrage. Enfin, une clé USB sera fourni et contiendra le dossier final avec l'ensemble des fichiers constitutifs en formats d'origine et en format PDF imprimable en l’état, les textes, figures et toutes les données réunies pour l’étude et dans des versions réutilisables. Les couches géographiques seront restituées au format QGis, en projection Lambert 93. Les objets graphiques devront être organisés selon des « couches » thématiques, une couche ne comportant que des éléments du même type. Chaque couche géographique sera livrée accompagnée de sa fiche de métadonnée. Cette dernière devra être remplie sous forme d'un fichier au format XML, compatible avec la norme d'échange ISO 19139.

➢ Pour le modèle hydraulique pour les zones à enjeux

Cf. paragraphe 8.

➢ Propriété intellectuelle

Tous les documents produits en exécution du présent marché seront la propriété exclusive du maître d’ouvrage. Il en sera de même pour les documents que le maître d'ouvrage aura remis au titulaire. Le titulaire, son (ses) co-traitant(s) ne pourra (pourront) utiliser tout ou partie des résultats des prestations faisant l’objet du présent marché. Le titulaire devra tenir à la disposition du maître d'ouvrage et lui communiquer sur simple demande de sa part, à tout moment et pour n’importe quelle durée, tous les éléments qui auront servi à l’exécution des prestations réalisées dans le cadre du présent marché et cela pendant une période de 10 ans suivant la remise des éléments. Ceci comprend l’ensemble des données brutes, des analyses, des résultats et des outils utilisés pour y parvenir.

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12 Annexes

Topographie du tacon complète sur les secteurs à enjeux en cours

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Définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon & Propositions d’aménagements

CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES (C.C.A.P)

Marché public de prestations intellectuelles sous forme d’une procédure adaptée

Marché n° N°2020-35

(Ordonnance n°2015-899 du 23/07/2015 et décret n°2016-360 du 25/03/2016)

Marché 2020-35

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Parc naturel régional du Haut-Jura Maison du Parc du Haut-Jura 29 le Village 39310 LAJOUX Tél : 03 84 34 12 30 Fax : 03 84 41 24 01 Mail : [email protected]

Personne représentant le pouvoir adjudicateur Monsieur Jean Gabriel NAST, Président du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura

Ordonnateur Monsieur Jean Gabriel NAST, Président du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura

Objet du marché Le Parc naturel régional du Haut-Jura souhaite la définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon, définir les orientations de gestion nécessaires au bon fonctionnement du bassin et l’étude avant projet sur le secteur pré- identifié de Villard-Saint-Sauveur.

Rédacteur Monsieur Romain BELLIER (Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura)

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Sommaire

1 Objet du marché ...... 5 1.1 Objet du marché ...... 5 1.2 Forme du marché ...... 5 1.3 Titulaire du marché ...... 5 1.4 Sous-traitance ...... 5 1.5 Conduite d’opération ...... 5 2 Pièces constitutives du marché ...... 6 2.1 Pièces particulières ...... 6 2.2 Pièces générales ...... 6 2.3 Obligations de discrétion ...... 7 3 Règlement des comptes du titulaire ...... 7 3.1 Généralités ...... 7 3.2 Répartition des paiements ...... 8 3.3 Contenu des prix ...... 8 3.4 Acomptes ...... 8 3.5 Paiement pour solde ...... 8 3.6 Paiement des cotraitants et des sous-traitants ...... 8 4 Obligations du titulaire, délais, pénalités, réceptions ...... 9 4.1 Délais ...... 9 4.2 Pénalités pour retard ...... 9 4.3 Remise des rapports et autres productions du marché ...... 10 4.3.1 Rendus intermédiaires non définitifs (rapport minute, dossier provisoire, …) ..10 4.3.2 Rendus définitifs ...... 10 4.3.3 Opérations de vérification des documents ...... 11 5 Propriété intellectuelle ...... 11 6 Arrêt de l’exécution de la prestation ...... 12 7 Achèvement de la mission ...... 12 8 Résiliation du marché ...... 12 8.1 Résiliation du fait du maître d’ouvrage ...... 12 8.2 Résiliation aux torts du titulaire ou cas particulier ...... 12 9 Clauses diverses ...... 13 3

9.1 Conduite des prestations dans un groupement ...... 13 9.2 Saisie - arrêt ...... 13 9.3 Assurances ...... 13 9.3.1 Responsabilité...... 14 9.3.2 Assurance de responsabilité civile professionnelle ...... 14 10 Tribunal compétent en cas de litige ...... 14 11 Dérogations au CCAG PI ...... 15

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1 OBJET DU MARCHÉ

1.1 Objet du marché

Le présent marché concerne la définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon, définir les orientations de gestion nécessaires au bon fonctionnement du bassin et l’étude avant-projet sur le secteur pré-identifié de Villard-Saint-Sauveur (marché de prestations intellectuelles). Le contenu des prestations demandées est détaillé dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.).

1.2 Forme du marché

La présente consultation est lancée suivant la procédure adaptée de l’article 28 du Code des Marchés Publics. La consultation se décompose en un lot unique. Cette étude est un marché simple et fait l’objet d’un acte d’engagement (d’un marché).

1.3 Titulaire du marché

Les caractéristiques du titulaire sont précisées dans l’Acte d’Engagement.

1.4 Sous-traitance

Le maître d’œuvre peut sous-traiter l’exécution de certaines parties de son marché, sous réserve de l’acceptation du ou des sous-traitants par le maître de l’ouvrage et de l’agrément par lui des conditions de paiement de chaque sous-traitant. Les conditions de l’exercice de cette sous-traitance sont définies aux articles 3.6 et 12.2 du CCAG PI

1.5 Conduite d’opération

La conduite d’opération est assurée par le maître d’ouvrage, à savoir le Parc Naturel du Haut- Jura.

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2 PIÈCES CONSTITUTIVES DU MARCHÉ

2.1 Pièces particulières

▪ L’Acte d’Engagement (AE) dont l’exemplaire original conservé dans les archives de la Personne Publique fait seul foi, avec la dernière page signée, datée avec le tampon de l’entreprise et la mention souscrite « lu et approuvé » ; ▪ Le Règlement de la Consultation (RC) ▪ Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) dont l’exemplaire original conservé dans les archives de la Personne Publique fait seul foi, avec la dernière page signée, datée avec le tampon de l’entreprise et la mention souscrite « lu et approuvé » ; ▪ Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) et ses annexes dont l’exemplaire original conservé dans les archives de la Personne Publique fait seul foi, avec la dernière page signée, datée avec le tampon de l’entreprise et la mention souscrite « lu et approuvé » ; ▪ Le Mémoire justificatif dont l’exemplaire original conservé dans les archives de la Personne Publique fait seul foi, avec la dernière page signée, datée avec le tampon de l’entreprise et la mention souscrite « lu et approuvé ». Dans le mémoire, le candidat se justifie sur la réalisation des prestations qu’il s’engage à assurer, décrit l’équipe qui sera en charge de l’exécution du marché. En outre, le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de rendre contractuel tout ou partie de l'offre technique du titulaire. Les candidats devront mentionner toute information complémentaire en joignant toute documentation permettant d’éclairer le maître d’ouvrage dans sa sélection. Les pièces qui deviendront contractuelles en cours de marché, pendant la période de préparation ou la période d’exécution du chantier sont les suivantes : ▪ Le mémoire technique remis par le titulaire à l’appui de son offre ; ▪ Les ordres de services ; ▪ Les comptes rendus des réunions réalisés par le maître d’ouvrage.

2.2 Pièces générales

Les documents applicables sont ceux en vigueur au premier jour du mois d’établissement des prix tel que ce mois est défini à l'acte d'engagement. Les pièces suivantes sont incluses dans le marché mais ne sont pas physiquement fournies avec l’exemplaire du marché. ▪ L’Ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics ; ▪ Le Décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics ; ▪ La loi n°85-704 du 12 juillet 1985 et les décrets n°93-1268 et 93-1269 du 29 novembre 1993 et l’arrêté d’application du 21 décembre 1993 précisant les modalités techniques d’exécution des éléments de maîtrise d’œuvre confiés par des Maîtres d’ouvrages publics à des prestataires de droit privé ;

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▪ Le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) applicables aux marchés publics de prestations intellectuelles, approuvé par l’arrêté du 16 septembre 2009 ; ▪ Le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) applicables aux marchés publics de prestations intellectuelles ; ▪ Le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) applicables aux marchés publics de travaux ; ▪ Le Code du travail ; ▪ Les normes françaises et les normes applicables en en vertu d’accords internationaux.

2.3 Obligations de discrétion

Conformément à l’article 7 du CCAG – PI, le titulaire qui, soit avant la notification du marché, soit au cours de son exécution, a reçu communication, à titre confidentiel, de renseignements, documents ou objets quelconques, est tenu de maintenir confidentielle cette communication. Ces renseignements, documents ou objets ne peuvent, sans autorisation, être communiqués à d'autres personnes que celles qui ont qualité pour en connaître. La personne publique s'engage à maintenir confidentielles les informations signalées comme telles, qu'elle aurait pu recevoir du titulaire ; si cet engagement n'est pas respecté, le titulaire peut prétendre à indemnité dans la mesure du préjudice subi. Le titulaire et la personne publique s'engagent, chacun pour sa part à ne pas divulguer toute information confidentielle en provenance de l'autre partie qui pourrait leur parvenir à l'occasion de l'exécution du marché.

3 RÈGLEMENT DES COMPTES DU TITULAIRE

3.1 Généralités

Les versements interviendront sur présentation d’un RIB et de factures mentionnant la référence suivante : Marché 20GA02- Etude Tacon

La facturation délivrée au paiement comportera : - la raison sociale et l’adresse du titulaire ; - le numéro de SIRET de la société ; - la désignation des prestations réalisées ; - le montant TTC ; - le taux de TVA.

Un étalement du paiement pourra être envisagé après rédaction d’une convention avec le prestataire retenu.

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Le paiement sera réalisé par mandat administratif dans un délai de 30 jours à compter de la réception des factures.

3.2 Répartition des paiements

L’acte d’engagement indique ce qui doit être réglé respectivement au prestataire et à ses sous- traitants.

3.3 Contenu des prix

Les prix du marché sont fermes pendant la totalité de l’exécution du marché. Les prix sont réputés comprendre toutes charges fiscales, parafiscales ou autres frappant obligatoirement les prestations.

3.4 Acomptes

Les prestations de service faisant l’objet du présent marché sont réglées par application du prix global et forfaitaire. Les prestations qui ont donné lieu à un commencement d’exécution du marché ouvrent droit à des acomptes. Le montant d’un acompte ne doit en aucun cas excéder la valeur des prestations auxquelles il se rapporte. L’intervalle entre deux acomptes ne peut excéder trois mois. Il appartient au titulaire, quand il fait une demande d’acompte, de présenter à la personne publique, pour chaque phase exécutée, le montant correspondant, la demande de l'acompte étant justifiée par la présentation d’un compte-rendu de l’avancement de l’étude et par la remise à la personne publique des documents demandés dans le(s) CCTP. Le total des acomptes ne pourra pas dépasser 80%. Le solde sera versé, sur présentation de la facture correspondante, lorsque les prestations seront entièrement terminées et acceptées par le maître d’ouvrage

3.5 Paiement pour solde

Après constatation de l'achèvement de sa mission dans les conditions prévues à l'article 5 du présent document, le titulaire adresse à la personne publique le projet de décompte correspondant aux prestations fournies, en précisant leurs prix évalués en prix de base et hors TVA. Ce projet de décompte est envoyé à la personne publique par lettre recommandée avec accusé de réception ou remis contre récépissé. Le montant du décompte est établi par la personne publique et correspond au montant des sommes dues au titulaire pour sa mission, diminué du montant cumulé des acomptes payés. Le délai global de paiement d’un marché public ne peut excéder 45 jours.

3.6 Paiement des cotraitants et des sous-traitants

Dans le cas d'un groupement solidaire, la signature du projet de décompte par le mandataire vaut acceptation par celui-ci de la somme à payer éventuellement à chacune des entreprises solidaires, compte tenu des modalités de répartition des paiements prévus dans le marché. 8

Pour les sous-traitants, le titulaire joint en double exemplaire à sa demande de paiement une attestation indiquant la somme à régler à chaque sous-traitant concerné ; cette somme inclut la TVA. Pour les sous-traitants d'une entreprise membre d’un groupement, l'acceptation de la somme à payer à chacun d'entre eux fait l'objet d'une attestation, jointe en double exemplaires à cette demande de paiement, signé par le cotraitant qui a conclu le contrat de sous-traitance et indiquant la somme à régler au sous-traitant concerné ; cette somme inclut la TVA. Si le cotraitant qui a conclu le contrat de sous-traitance n'est pas le mandataire, ce dernier doit également signer l'attestation.

4 OBLIGATIONS DU TITUILAIRE, DÉLAIS, PÉNALITÉS, RÉCEPTIONS

4.1 Délais

Les dispositions relatives aux durées d’exécution du présent marché figurent dans les CCTP. Le délai d’exécution part de la notification du marché. Ce délai pourra être prolongé dans les seules conditions prévues à l’article 15 du CCAG-PI. L’exécution du marché ne devra pas excéder le délai proposé par le titulaire et accepté par la personne publique.

4.2 Pénalités pour retard

En cas de retard, le Maître d’œuvre subit sur ses créances, des pénalités dont le montant par jour de retard est fixé dans le présent CCAP. Les pénalités sont soustraites du prix total du marché et retenues à l'occasion de l'acompte du maître d'œuvre qui suit le constat de manquement entraînant une pénalité. Les pénalités sont appliquées sans mise en demeure, sur simple constat du retard. La date prise en compte pour le retard est celle fixée à l’acte d’engagement. Par dérogation à l’article 14.1 du CCAG PI, en cas de retard dans le délai contractuel d’exécution, dans la remise des documents ou avis, le titulaire subit une pénalité journalière dont le montant est fixé à 50 € HT. Par dérogation à l’article 14.3 du CCAG PI, le titulaire n’est pas exonéré des pénalités dont le montant total ne dépasse pas 1 000 € H.T. pour l’ensemble du marché.

Le maître d'ouvrage peut toutefois décider de déduire des jours de retards ou annuler les pénalités dans les cas suivants : ▪ Lorsque le titulaire a besoin d'un document essentiel de la part d'un autre intervenant de l'opération, mais que ce dernier ne le lui remet pas dans les délais prévus par son propre marché ;

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▪ Lorsque le titulaire a besoin d'un avis ou d'un document essentiel de la part du maître d'ouvrage, mais que ce dernier ne le lui remet pas dans un délai suffisant pour que le délai prévu au présent article soit respecté.

4.3 Remise des rapports et autres productions du marché

Les conditions de remise des rapports et autres productions du marché (rapports d'expertise, pièces de marché, compte-rendu, etc.) seront précisées dans les ordres de service (nombre d'exemplaires, versions numériques, synthèses, etc.). L’ordre de service pourra également préciser la production de prestations intermédiaires non définitives (rapport minute, note de travail, etc.). A défaut de précisions dans l’ordre de service, ces prestations intermédiaires pourront être produites si elles sont jugées nécessaires au cours de l’exécution de la commande à la demande du maître d’ouvrage ou du titulaire. La remise des productions (rapports d’études, plans, etc.) devra faire l’objet d’une notification par écrit qui précisera : ▪ Le contenu des productions remises et notamment, dans le cas de productions partielles, le détail des parties rendues avec le pourcentage réalisé pour chacune de ces parties ; ▪ Le statut des versions si elles sont remises à titre provisoire ou définitif ; ▪ Dans le cas de rendus non définitifs, une demande de suspension justifiée des délais d’exécution pour tout ou partie de la prestation qui ne peut raisonnablement être poursuivie avant vérification du maître d’ouvrage. A défaut de cette demande, les délais d’exécution se poursuivent.

4.3.1 Rendus intermédiaires non définitifs (rapport minute, dossier provisoire, …)

Les rendus intermédiaires non définitifs seront remis pour vérification, en version numérique sur support physique ou dématérialisé. A la demande du maître d’ouvrage, la version numérique devra être remise en version modifiable (formats des fichiers originaux) et non modifiables (PDF, jpeg). Pour faciliter les opérations de vérification, le maître d’ouvrage demande un exemplaire papier des prestations, en complément de la version numérique.

4.3.2 Rendus définitifs

A défaut de précisions dans l’ordre de service, les productions du marché en version définitive remises pour vérification devront être fournies en trois exemplaires papier (comprenant des documents en couleurs si nécessaire), ainsi qu’un exemplaire numérique en version modifiable (formats des fichiers originaux) et non modifiable (PDF, etc.). D’autres pièces annexes nécessaires à la compréhension de l'étude pourront bien sûr être ajoutées au dossier. Les rapports produits feront l'objet d'une note de synthèse de 10 pages maximum. Cette note de synthèse sera à fournir en deux exemplaires papier ainsi que deux versions numériques modifiables et non modifiables sur support physique.

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Il est à noter que l’ensemble des documents devront être remis à l'adresse du maître d’ouvrage, sous un format acceptable par les équipements informatiques du SPM, et totalement exempt de virus. La remise des prestations en version définitive enclenche la phase ultime de vérification avant la prise de décision et la notification.

4.3.3 Opérations de vérification des documents

Le maître d’ouvrage dispose, en application de l’article 26.2 du CCAG PI, d’un délai de 2 mois pour procéder aux vérifications et notifier sa décision de réception, d’ajournement, de réception avec réfaction ou de rejet des documents d’études. Ce délai court à compter de la date de l’accusé de réception par le maître d’ouvrage du document d’étude à réceptionner. Si le maître d’ouvrage du marché ne notifie pas sa décision au titulaire dans le délai mentionné ci-dessus, les prestations sont considérées comme reçues, avec effet à compter de l’expiration du délai (article 27 deuxième alinéa du CCAG PI - acceptation tacite). En cas de rejet ou d’ajournement, le maître d’ouvrage dispose pour donner son avis, après présentation par le titulaire des documents modifiés, des mêmes délais que ceux indiqués ci- dessus. Les conditions d’ajournement, de réfaction et de rejet des prestations par le maître d’ouvrage sont précisées respectivement aux articles 27.2, 27.3 et 27.4 du CCAG PI. Dans le cas d’un marché comportant des prestations distinctes à exécuter, chaque prestation fait l’objet de vérifications et de décisions distinctes. Dans le délai de trente jours à compter de la notification du décompte général du marché l’entrepreneur titulaire transmet son mémoire en réclamation au représentant du maître d’ouvrage et en adresse copie au maître d’œuvre. Le mémoire reprend, sous peine de forclusion, les réclamations formulées antérieurement à la notification du décompte général qui n’ont pas fait l’objet d’un règlement définitif. Le délai d’instruction par le maître d’œuvre des mémoires en réclamation est de quinze jours à compter de la date de réception. Après avis du maître d’œuvre, le représentant du maître d’ouvrage notifie à l’entrepreneur titulaire sa décision motivée dans un délai de trente jours à compter de la date de réception du mémoire en réclamation.

5 PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Tous les documents produits en exécution du présent marché seront la propriété exclusive du maître d’ouvrage. Il en sera de même pour les documents que le maître d'ouvrage aura remis au titulaire. Le titulaire, son (ses) co-traitant(s) ne pourra (pourront) utiliser tout ou partie des résultats des prestations faisant l’objet du présent marché.

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Le titulaire devra tenir à la disposition du maître d'ouvrage et lui communiquer sur simple demande de sa part, à tout moment et pour n’importe quelle durée, tous les éléments qui auront servi à l’exécution des prestations réalisées dans le cadre du présent marché et cela pendant une période de 10 ans suivant la remise des éléments. Ceci comprend l’ensemble des données brutes, des analyses, des résultats et des outils utilisés pour y parvenir.

6 ARRÊT DE L’EXÉCUTION DE LA PRESTATION

Conformément aux articles 20 et 31.3 du CCAG PI, le maître d’ouvrage se réserve la possibilité d’arrêter l’exécution des prestations au terme de chacune des phases techniques, éléments de mission tels que définis dans le présent CCAP. La décision d’arrêter l’exécution des prestations ne donne lieu à aucune indemnité. L’arrêt de l’exécution des prestations entraîne la résiliation du marché.

7 ACHÈVEMENT DE LA MISSION

La mission du maître d’œuvre s’achève lorsque l’intégralité des phases du marché sont exécutées. L’achèvement de la mission pourra faire l’objet d’une décision établie sur demande du maître d’œuvre, par le maître d’ouvrage, constatant que le titulaire a rempli toutes ses obligations.

8 RÉSILIATION DU MARCHÉ

Il sera fait, le cas échéant, application des articles 29 à 36 inclus du CCAG PI avec les précisions suivantes :

8.1 Résiliation du fait du maître d’ouvrage

Conformément à l'article 33 du CCAG PI lorsque le maître d’ouvrage résilie le marché pour motif d’intérêt général, le titulaire a droit à une indemnité de résiliation, obtenue en appliquant un pourcentage de cinq pour cent (5 %) au montant initial hors taxes du marché, diminué du montant hors taxes non révisé des prestations reçues.

8.2 Résiliation aux torts du titulaire ou cas particulier

Le maître d’ouvrage peut faire procéder par un tiers à l’exécution des prestations prévues par le marché, aux frais et risques du titulaire, soit en cas d’inexécution par ce dernier d’une prestation qui, par sa nature, ne peut souffrir aucun retard, soit en cas de résiliation du marché prononcée pour faute du titulaire (article 36.1 du CCAG PI). L’augmentation des dépenses, par rapport aux prix du marché, résultant de l’exécution des prestations aux frais et risques du titulaire est à la charge du titulaire. La diminution des dépenses ne lui profite pas (article 36.4 du CCAG-P.I.).

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En cas de résiliation, l’évaluation des prestations déjà exécutées valablement se fera en appliquant l’ensemble des clauses du présent marché relatives au calcul de la rémunération du maître d’œuvre dans la mesure toutefois où l’état d’avancement des prestations permet de calculer en tout ou partie les diverses pénalités stipulées. Par dérogation à l’article 32 du CCAG-PI, le marché pourra être résilié dans le cas où le maître d’œuvre s’avérerait incapable de concevoir un projet pouvant faire l’objet de marchés de travaux traités dans les limites du seuil de tolérance fixé à l’article 12 du présent CCAP ou bien les études ou négociations permettant la dévolution des marchés dans la limite du coût prévisionnel. Le maître de l’ouvrage se réserve le droit de faire poursuivre la mission du maître d’œuvre par un autre prestataire sur les bases des documents établis par ce dernier. Dans le cas de résiliation, le maître d’œuvre, ou ses ayants droit, s’oblige à remettre au maître de l’ouvrage, tous documents en sa possession, nécessaires à la poursuite de la mission interrompue.

9 CLAUSES DIVERSES

9.1 Conduite des prestations dans un groupement

La bonne exécution des prestations dépendant essentiellement des cotraitants désignés comme tels dans l’Acte d’Engagement et constituant le groupement titulaire du marché, les stipulations de l’article 3.5 du CCAG PI sont applicables. En conséquence, les articles du CCAG PI traitant de la « résiliation pour faute du titulaire » (article 32) et de la « résiliation pour évènements extérieurs au marché » (article 30) s’appliquent dès lors qu’un seul des cotraitants du groupement se trouve dans une/des situations prévues à ces articles.

9.2 Saisie - arrêt

Si le marché est conclu avec un groupement de cotraitants solidaires, le comptable assignataire du marché auprès duquel serait pratiquée la saisie-arrêt du chef d’un des cotraitants retiendra sur les prochains mandats de paiement émis au titre du marché l’intégralité de la somme pour sûreté de laquelle cette saisie-arrêt a été faite.

9.3 Assurances

Dans un délai de quinze (15) jours à compter de la notification du marché et avant tout commencement d’exécution, le maître d’œuvre (en la personne de chacune de ses composantes) doit justifier qu’il est titulaire d’une assurance couvrant les responsabilités découlant des principes dont s’inspirent les articles 1792 à 1792-2 et 2270 du code civil. Le maître d’œuvre devra fournir, avant notification du marché, une attestation de son assureur justifiant qu’il est à jour de ses cotisations et que sa police contient les garanties en rapport avec l’importance de l’opération.

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Il devra, s’il y a lieu, souscrire une police complémentaire si celle existante n’est pas considérée comme suffisante par le maître de l’ouvrage pour assurer la couverture des risques liés à cette opération. Il devra fournir une attestation semblable à l’appui de son projet de décompte final.

9.3.1 Responsabilité

D'une façon générale, le titulaire assume les risques et responsabilités découlant des lois, règlements et normes en vigueur. A ce titre, le titulaire répond notamment des responsabilités et garanties résultant des principes dont s'inspirent les articles 1792 et 1792-2 du Code Civil.

9.3.2 Assurance de responsabilité civile professionnelle

Les titulaires et leurs sous-traitants éventuels doivent être garantis par une police destinée à couvrir leur responsabilité civile autre que décennale en cas de préjudices causés à des tiers, y compris le maître de l'ouvrage, à la suite de tout dommage corporel, matériel et immatériel consécutif ou non, du fait de l'opération en cours de réalisation ou après sa réception. Leurs polices doivent apporter les minimums de garantie suivants : ▪ Dommages corporels : 4 500 000,00 € par sinistre, ▪ Dommages matériels et immatériels consécutifs ou non : 750 000,00 € par sinistre et par année. Pour justifier l'ensemble de ces garanties, les titulaires doivent fournir une attestation avant la notification du marché, émanant de leur compagnie d'assurance, ainsi que les attestations de leurs sous-traitants répondant aux mêmes conditions de garantie. Ils doivent adresser ces attestations au maître de l'ouvrage au cours du premier trimestre de chaque année, pendant toute la durée de leur mission. Sur simple demande du maître de l'ouvrage, les titulaires doivent justifier à tout moment du paiement de leurs primes ainsi que de celles de leurs sous- traitants.

10 TRIBUNAL COMPÉTENT EN CAS DE LITIGE

Tout litige relatif à l’exécution du présent marché sera porté devant le Tribunal administratif de Besançon : Tribunal administratif de Besançon 30, rue Charles Nodier 25044 Besançon Cedex 3 Téléphone : 03 81 82 60 00 Courriel : [email protected]

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11 DÉROGATIONS AU CCAG PI

L’article 2 du présent CCAP, relatif aux pièces contractuelles du marché, déroge à l’article 4.1 du CCAG PI. L’article 4.2 du présent CCAP, relatif aux pénalités de retard, dérogent à l’article 14.1 du CCAG PI. L’article 8.2 du présent CCAP, relatif à la résiliation du marché aux torts du titulaire ou cas particulier, déroge à l’article 32 du CCAG PI.

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Définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon & Propositions d’aménagements

ACTE D’ENGAGEMENT (AE)

Marché public de prestations intellectuelles sous forme d’une procédure adaptée

Marché N°2020-35

(Ordonnance n°2015-899 du 23/07/2015 et décret n°2016-360 du 25/03/2016)

Parc naturel régional du Haut-Jura Maison du Parc du Haut-Jura 29 le Village 39310 LAJOUX Tél : 03 84 34 12 30 Fax : 03 84 41 24 01

Mail : [email protected]

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Personne représentant le pouvoir adjudicateur Monsieur Jean Gabriel NAST, Président du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura

Ordonnateur Monsieur Jean Gabriel NAST, Président du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura

Objet du marché Le Parc naturel régional du Haut-Jura souhaite la définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon, définir les orientations de gestion nécessaires au bon fonctionnement du bassin et l’étude avant-projet sur le secteur pré- identifié de Villard-Saint-Sauveur.

Rédacteur Monsieur Romain BELLIER (Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional du Haut Jura)

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1 Objet de l’acte d’engagement

Objet du marché :

Définition d’un espace de bon fonctionnement sur le bassin versant du Tacon, définir les orientations de gestion nécessaires au bon fonctionnement du bassin et l’étude avant-projet sur le secteur pré-identifié de Villard-Saint-Sauveur. Le marché est un marché public sous forme d’une procédure adaptée en application de l’ordonnance n°2015-899 du 23/07/2015 et du décret n°2016-360 du 25/03/2016.

Nomenclature : Classification CPV : 71300000-1 – Services d’ingénierie

Cet acte d'engagement correspond : (Cocher les cases correspondantes)

À l’ensemble du marché ou de l’accord-cadre ; À l’offre de base. À la variante suivante : ......

2 Engagement du titulaire ou du groupement de titulaire

2.1 Identification et engagement du titulaire ou du groupement titulaire :

(Cocher les cases correspondantes) Après avoir pris connaissance des pièces constitutives du marché ou de l’accord-cadre suivantes : CCAP ...... CCAG ...... CCTP ...... Autres ......

Et conformément à leurs clauses,

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Le signataire

S’engage, sur la base de son offre et pour son propre compte ; Nom, prénom, qualité et adresse professionnelle du signataire :

M/Mme : ……………………………………………... Adresse : ………………………………………………. ……………………………………………………….. ………………………………………………………….

La société : ………………………………………….. Code NAF :……………………………………………. RCS :…………………………………………………. N° SIRET :……………………………………………..

Représentée TVA par :…………………………………….. intracommunautaire :…………………………… …………………………………………………...... ………………………………………………………….

Engage la société ……………………… sur la base de son offre ; Nom, prénom, qualité et adresse professionnelle du signataire :

M/Mme : ……………………………………………... Adresse : ………………………………………………. ……………………………………………………….. ………………………………………………………….

La société : ………………………………………….. Code NAF :……………………………………………. RCS :…………………………………………………. N° SIRET :……………………………………………..

Représentée TVA par :…………………………………….. intracommunautaire :…………………………… …………………………………………………...... ………………………………………………………….

L’ensemble des membres du groupement s’engagent, sur la base de l’offre du groupement ;

Nom, prénom, qualité et adresse professionnelle du signataire :

M/Mme : ……………………………………………... Adresse : ………………………………………………. ……………………………………………………….. ………………………………………………………….

La société : ………………………………………….. Code NAF :……………………………………………. RCS :…………………………………………………. N° SIRET :……………………………………………..

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Représentée TVA par :…………………………………….. intracommunautaire :…………………………… …………………………………………………...... ………………………………………………………….

Nom, prénom, qualité et adresse professionnelle du signataire :

M/Mme : ……………………………………………... Adresse : ………………………………………………. ……………………………………………………….. ………………………………………………………….

La société : ………………………………………….. Code NAF :……………………………………………. RCS :…………………………………………………. N° SIRET :……………………………………………..

Représentée TVA par :…………………………………….. intracommunautaire :…………………………… …………………………………………………...... ………………………………………………………….

Nom, prénom, qualité et adresse professionnelle du signataire :

M/Mme : ……………………………………………... Adresse : ………………………………………………. ……………………………………………………….. ………………………………………………………….

La société : ………………………………………….. Code NAF :……………………………………………. RCS :…………………………………………………. N° SIRET :……………………………………………..

Représentée TVA par :…………………………………….. intracommunautaire :…………………………… …………………………………………………...... ………………………………………………………….

Sans réserve, conformément aux conditions, clauses et prescriptions imposées par le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) et le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP), à exécuter la mission de maîtrise d’œuvre aux conditions particulières ci-après (article 3), qui constituent l’offre.

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2.2 Nature du groupement et, en cas de groupement conjoint, répartition des prestations :

(En cas de groupement d’opérateurs économiques)

Pour l’exécution du marché, le groupement d’opérateurs économiques est : (Cocher la case correspondante)

conjoint OU solidaire

(Les membres du groupement conjoint indiquent dans le tableau ci-dessous la répartition des prestations que chacun d’entre eux s’engage à réaliser)

Prestations exécutées par les membres Désignation des membres du groupement conjoint Montant HT du groupement conjoint Nature de la prestation de la prestation

2.3 Compte(s) à créditer :

(Joindre un ou des relevé(s) d’identité bancaire ou postal)

Ouvert au nom de : ...... Pour les prestations suivantes : ...... Domiciliation : ...... Code banque : _ _ _ _ _ Code guichet : _ _ _ _ _ N° de compte : ______Clé RIB : _ _ IBAN : ...... BIC : ...... Ouvert au nom de : ......

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Pour les prestations suivantes : ...... Domiciliation : ...... Code banque : _ _ _ _ _ Code guichet : _ _ _ _ _ N° de compte : ______Clé RIB : _ _ IBAN : ...... BIC : ......

Ouvert au nom de : ...... Pour les prestations suivantes : ...... Domiciliation : ...... Code banque : _ _ _ _ _ Code guichet : _ _ _ _ _ N° de compte : ______Clé RIB : _ _ IBAN : ...... BIC : ......

En cas de groupement solidaire, le paiement est effectué sur : ☐ un compte unique ouvert au nom des membres du groupement ou du mandataire : Ouvert au nom de : ...... Pour les prestations suivantes : ...... Domiciliation : ...... Code banque : _ _ _ _ _ Code guichet : _ _ _ _ _ N° de compte : ______Clé RIB : _ _ IBAN : ...... BIC : ......

☐ les comptes de chacun des membres du groupement suivant les répartitions indiquées en annexe du présent document.

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2.4 Avance (article 110 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016) :

Je renonce au bénéfice de l'avance : NON OUI (Cocher la case correspondante)

3 Rémunération des missions

3.1 Montant global du marché

L’évaluation de l’ensemble des prestations du présent marché, telle qu’elle résulte du détail estimatif est de :

Montant hors TVA €

Taux de la TVA : 20 % €

Montant TTC €

Montant (TTC) arrêté en lettres à :

(En cas de groupement, il est nécessaire de préciser la décomposition par membre)

3.2 Décomposition du marché par phase

• Phase 1 : Les études préliminaires

Montant hors TVA €

Taux de la TVA : 20 % € 8

Montant TTC €

• Phase 2 : Elaboration des scénarios & Concertation sur l’E.B.F ;

Montant hors TVA €

Taux de la TVA : 20 % €

Montant TTC €

• Phase 3 : Définition des aménagements et Étude Avant-projet (AVP) sur le secteur pré-identifié de Villard-Saint-Sauveur.

Montant hors TVA €

Taux de la TVA : 20 % €

Montant TTC €

3.3 Sous-traitance

Le titulaire du marché pourra sous-traiter l’exécution de certaines parties de son marché que dans les conditions d’agrément et d’acceptation par le maître de l’ouvrage, conformément à la Loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 modifiée, relative à la sous-traitance.

4 Délai d’exécution

Le délai d'exécution des prestations est laissé à l'initiative du candidat qui devra les préciser à l'acte d'engagement, mais ne pourra excéder 12 mois. Il commencera à courir à compter de la date de notification du marché.

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Le non-respect de ce délai est susceptible d’entraîner des pénalités de retard à la charge du titulaire.

Bien évidemment, en raison des circonstances exceptionnelles que nous connaissons, les délais sont adaptés en fonction des conditions des travails.

5 Signature du marché par le titulaire individuel ou, en cas groupement, le mandataire dûment habilité ou chaque membre du groupement.

5.1 Signature du marché par le titulaire individuel :

Nom, prénom et qualité Lieu et date de Signature du signataire (*) signature

(*) Le signataire doit avoir le pouvoir d’engager la personne qu’il représente.

5.2 Signature du marché l’accord-cadre en cas de groupement :

Les membres du groupement d’opérateurs économiques désignent le mandataire suivant (article 45 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016) : [Indiquer le nom commercial et la dénomination sociale du mandataire] ......

En cas de groupement conjoint, le mandataire du groupement est : (Cocher la case correspondant.)

conjoint OU solidaire

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Les membres du groupement ont donné mandat au mandataire, qui signe le présent acte d’engagement : (Cocher la ou les cases correspondantes.) Pour signer le présent acte d’engagement en leur nom et pour leur compte, pour les représenter vis-à-vis de l’acheteur et pour coordonner l’ensemble des prestations ; (joindre les pouvoirs en annexe du présent document.) Pour signer, en leur nom et pour leur compte, les modifications ultérieures du marché public ou de l’accord-cadre ; (joindre les pouvoirs en annexe du présent document.) Ont donné mandat au mandataire dans les conditions définies par les pouvoirs joints en annexe. Les membres du groupement, qui signent le présent acte d’engagement : (Cocher la case correspondante.) Donnent mandat au mandataire, qui l’accepte, pour les représenter vis-à-vis de l’acheteur et pour coordonner l’ensemble des prestations ; Donnent mandat au mandataire, qui l’accepte, pour signer, en leur nom et pour leur compte, les modifications ultérieures du marché ou de l’accord- cadre ; Donnent mandat au mandataire dans les conditions définies ci-dessous : (Donner des précisions sur l’étendue du mandat.)

Nom, prénom et qualité Lieu et date de Signature du signataire (*) signature

(*) Le signataire doit avoir le pouvoir d’engager la personne qu’il représente.

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Identification et signature de l’acheteur Nom, prénom, qualité du signataire du marché ou de l’accord-cadre : (Le signataire doit avoir le pouvoir d’engager la personne qu’il représente.)

A...... , le __ / __ / ____

Signature (Représentant de l’acheteur habilité à signer le marché)

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