Montage Une anthologie (1913-2018)

Sous la direction de Bertrand Bacqué, Lucrezia Lippi, Serge Margel et Olivier Zuchuat

Genève, 2018

SOMMAIRE

AVAN T!PROPOS [ 15 ] Jean Perret

INTRODUCTION [ 19 ] Bertrand Bacqué, Lucrezia Lippi, Serge Margel et Olivier Zuchuat

1913. Epes Winthrop Sargent LE CUT!BACK [ 29 ]

1916. Hugo Münsterberg LA MÉMOIRE ET L’IMAGINATION [ 31 ]

1918. Victor Oscar Freeburg LA CONSTRUCTION DE L’INTRIGUE [ 41 ]

1922. Lev Koulechov LA BANNIÈRE DU CINÉMATOGRAPHE [ 43 ]

1922. Dziga Vertov NOUS. VARIANTE DU MANIFESTE [ 56 ]

1923. Sergueï Eisenstein LE MONTAGE DES ATTRACTIONS [ 61 ]

1923. Dziga Vertov KINOKS. RÉVOLUTION [ 66 ]

1924. Fernand Léger NOTES PRÉPARATOIRES POUR LE BALLET MÉCANIQUE [ 80 ]

1925. Juan Arroy LA MONTEUSE [ 85 ]

1926. Vsevolod Poudovkine L’OBSERVATEUR EXTÉRIEUR [ 87 ]

1926. Dziga Vertov LE CINÉ!ŒIL [ 91 ]

1927. Jack Conrad LE MONTAGE DES FILMS [ 96 ]

! 1927. André Levinson POUR UNE POÉTIQUE DU FILM [ 101 ]

1928. Luis Buñuel "#DÉCOUPAGE#$ OU SEGMENTATION CINÉGRAPHIQUE [ 106 ]

1928. Grigori Alexandro!, Sergueï Eisenstein, Vsevolod Poudovkine L’AVENIR DU FILM SONORE [ 110 ]

1929. Sergueï Eisenstein HORS!CADRE [ 113 ]

1929. Abel Gance LE CINÉMA DE DEMAIN [ 117 ]

1930. Béla Balázs LE MONTAGE [ 119 ]

1930. Sergueï Eisenstein MÉTHODE DE MONTAGE [ 123 ]

1937. Anne Bauchens LE MONTAGE [ 135 ]

1939. Sergueï Eisenstein LE MONTAGE 1938 [ 145 ]

1940. Sergueï Eisenstein MONTAGE VERTICAL [ 150 ]

1946. André Berthomieu ESSAI DE GRAMMAIRE CINÉMATOGRAPHIQUE [ 156 ]

1947. Jean Epstein TISSU VISUEL [ 161 ]

1949. Jean Epstein LE DÉLIRE D’UNE MACHINE [ 165 ]

1950. André Bazin ORSON WELLES [ 169 ]

1951. Isidore Isou TRAITÉ DE BAVE ET D’ÉTERNITÉ [ 176 ]

1952. Isidore Isou ESTHÉTIQUE DU CINÉMA [ 179 ]

1953. Karel Reisz MONTAGE ET FILM SONORE – QUI MONTE UN FILM#? [ 183 ]

" 1953. Karel Reisz MONTAGE ET FILM SONORE – L’APPORT DU MONTAGE [ 187 ]

1953. Karel Reisz LE MONTAGE!SÉQUENCE [ 190 ]

1953. Karel Reisz LE MONTAGE D’UN FILM. CONSTRUIRE UNE CONTINUITÉ CLAIRE : LA TRANSPARENCE [ 194 ]

1954. Abel Gance DÉPART VERS LA POLYVISION [ 206 ]

1956. Guy-Ernest Debord, Gil J. Wolman MODE D’EMPLOI DU DÉTOURNEMENT [ 208 ]

1956. Henri Colpi DÉGRADATION D’UN ART : LE MONTAGE [ 212 ]

1956. Jean-Luc Godard MONTAGE, MON BEAU SOUCI [ 217 ]

1958. André Bazin MONTAGE INTERDIT [ 220 ]

1958. André Bazin L’ÉVOLUTION DU LANGAGE CINÉMATOGRAPHIQUE [ 225 ]

1958. Orson Welles, avec André Bazin et Charles Bitsch ENTRETIENS AVEC ORSON WELLES [ 233 ]

1959. Roberto Rossellini, avec Fereydoun Hoveyda et ENTRETIEN AVEC ROBERTO ROSSELLINI [ 236 ]

1963. Stan Brakhage LE MOUVEMENT SIGNIFIÉ [ 239 ]

1963. Gregory Markopoulos VERS UNE NOUVELLE FORME DE NARRATION FILMIQUE [ 243 ]

1964. Stan Brakhage LETTRE DE BRAKHAGE : DE LA COLLURE [ 245 ]

1964. Sergueï Eisenstein FRAGMENTS EXPLOSIFS [ 250 ]

1964. Sergueï Eisenstein LA CENTRIFUGEUSE ET LE GRAAL [ 252 ]

# 1964. Alfred Hitchcock, avec Fletcher Markel DISCUSSION AVEC HITCHCOCK [ 256 ]

1966. Christian Metz LA GRANDE SYNTAGMATIQUE DU FILM NARRATIF [ 258 ]

1966. Dziga Vertov CE QU’EST LE CINÉ!ŒIL [ 265 ]

1969. Santiago Álvarez, avec Mario Jacob ENTRETIEN AVEC SANTIAGO ÁLVAREZ [ 269 ]

1969. Jacques Aumont LE CONCEPT DE MONTAGE [ 270 ]

1969. Jean Narboni, Sylvie Pierre, Jacques Rivette MONTAGE [ 279 ]

1972. Pier Paolo Pasolini OBSERVATIONS SUR LE PLAN!SÉQUENCE [ 306 ]

1972. Pier Paolo Pasolini THÉORIE DES RACCORDS [ 311 ]

1973. Artavazd Péléchian MONTAGE DISTANCIÉ, OU THÉORIE DE LA DISTANCE [ 316 ]

1975. NOTES SUR LE CINÉMATOGRAPHE [ 329 ]

1976. Rosalind Krauss PAUL SHARITS [ 332 ]

1978. Santiago Álvarez, avec Rodi Broullon, Gary Crowdus et Allan Francovich ENTRETIEN AVEC SANTIAGO ÁLVAREZ [ 337 ]

1978. Johan van der Keuken LA JUNGLE PLATE : 30 MINUTES DE MONTAGE [ 338 ]

1978. Peter Kubelka THÉORIE DU CINÉMA MÉTRIQUE [ 343 ]

1979. Andreï Tarkovski TEMPS, RYTHME ET MONTAGE [ 350 ]

1980. Harun Farocki QU’EST!CE QU’UNE SALLE DE MONTAGE [ 358 ]

1980. Johan van der Keuken LA VÉRITÉ 24 FOIS PAR SECONDE [ 361 ]

$% 1982. Johan van der Keuken D’UN AVION À HAUTE ALTITUDE [ 364 ]

1983. Gilles Deleuze MONTAGE [ 366 ]

1984. François Musy, avec Alain Bergala LES MOUETTES DU PONT D’AUSTERLITZ. ENTRETIEN AVEC FRANÇOIS MUSY [ 376 ]

1985. Gilles Deleuze LA PENSÉE ET LE CINÉMA [ 381 ]

1985. Gilles Deleuze LES COMPOSANTES DE L’IMAGE [ 385 ]

1986. Johan van der Keuken EDDY’S BAKERY SHOP [ 392 ]

1986. Jean-François Naudon, avec Philippe Arnaud ENTRETIEN AVEC JEAN!FRANÇOIS NAUDON [ 395 ]

1988. David Bordwell VERS DES NORMES INTRINSÈQUES [ 401 ]

1991. Serge Daney MONTAGE OBLIGÉ [ 411 ]

1992. Walter Murch EN UN CLIN D’ŒIL. PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR DU MONTAGE [ 416 ]

1993. Thierry Kuntzel L’AUTRE FILM [ 425 ]

1993. BOURRAGE ET EMBALLEMENT CHEZ TRUFFAUT [ 427 ]

1994. Jean-Louis Comolli MONTAGE COMME MÉTAMORPHOSE [ 436 ]

1994. Frederick Wiseman LE MONTAGE, UNE CONVERSATION À QUATRE VOIX [ 441 ]

1996. Anne Baudry LES MAINS FRAGILES. JOURNAL DE BORD D’UNE MONTEUSE [ 447 ]

$$ 1996. Henri Colpi LETTRES À UN JEUNE MONTEUR [ 458 ]

1996. Jean-Luc Godard JLG/JLG AUTOPORTRAIT DE DÉCEMBRE [ 461 ]

1998. Giorgio Agamben LE CINÉMA DE GUY DEBORD [ 463 ]

1998. Jean-Luc Godard LE MONTAGE, LA SOLITUDE ET LA LIBERTÉ [ 470 ]

1998. Roberto Perpignani LE MONTAGE ENTRE DÉCOUVERTE ET RECHERCHE, AUTOBIOGRAPHIE ET RÉFLEXION [ 477 ]

1998. Jean-Daniel Pollet INTERACTION 1. AUTOUR DU DOCUMENTAIRE. LA RÉALITÉ EN QUESTION [ 482 ]

2000. Jacques Aumont CLAIR ET CONFUS. DU MÉLANGE D’IMAGES AU CINÉMA 'ET UN PEU EN PEINTURE( [ 483 ]

2003. Jacques Rancière LA PHRASE, L’IMAGE, L’HISTOIRE [ 497 ]

2003. Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, filmés par Pedro Costa OÙ GÎT VOTRE SOURIRE ENFOUI#? [ 509 ]

2004. Eduardo Escorel ENTRETIEN AVEC EDUARDO ESCOREL [ 512 ]

2004. Glauber Rocha ENTRETIEN AVEC GLAUBER ROCHA '1968( [ 513 ]

2005. Arnaud des Pallières, avec Emmanuel Marre et Cyril Neyrat "#IL FAUT QUE ÇA BATTE EN PERMANENCE.#$ ENTRETIEN AVEC ARNAUD DES PALLIÈRES [ 514 ]

2008. Geraldo Sarno ENTRETIEN AVEC GERALDO SARNO [ 525 ]

2009. Marie-José Mondzain TEMPS ET MONTAGE [ 526 ]

2010. Georges Didi-Huberman OUVRIR LES TEMPS, ARMER LES YEUX [ 533 ]

$& 2011. Bertrand Bonello À PRESQUE LA FIN DU MONTAGE… [ 540 ]

2018. Claire Atherton L’ART DU MONTAGE [ 543 ]

CONCLUSION [ 553 ] Bertrand Bacqué avec Lucrezia Lippi, Serge Margel et Olivier Zuchuat

INDEX DES NOMS PROPRES [ 562 ] INDEX DES FILMS [ 567 ]

Rhizome 1 LES PRÉDICATS DU MONTAGE

Rhizome 2 CONTINUITÉS ET RUPTURES ENTRE DEUX PLANS

Rhizome 3 LES TEMPS DU MONTAGE : RYTHME, FLUX, VITESSE

Rhizome 4 DE LA PLASTICITÉ À LA COMPOSITION

Rhizome 5 PUISSANCE DES HÉTÉROGÈNES

Rhizome 6 DES IMAGES ET DES SONS : JONCTIONS ET DISJONCTIONS

Rhizome 7 PRAXIS DU MONTAGE

Rhizome 8 DE LA COMPLEXITÉ DES RAPPORTS ENTRE DÉCOUPAGE, TOURNAGE ET MONTAGE

Rhizome 9 RÈGLES ET TRANSGRESSIONS

Rhizome 10 SENSATIONS, TENSIONS, ÉMOTIONS

$'

AVANT-PROPOS

Comment donc penser le monde, le rêver, le questionner en des récits qui prennent pied dans les expériences de la vie, tel que vécu au quotidien le plus prosaïque comme dans ses dimensions symboliques et imaginaires en lien avec des exigences critiques et des allants poétiques!? La circulation tous azimuts de messages audiovisuels produit moins une arborescence de sens qu’un amalgame de "ux en un monde réduit à un village globalisé. Paysages de transit où l’on ne fait pas de halte. Les productions audiovisuelles, les #lms, les vidéos, toutes les con#gurations déclinées sur toutes les table$es accessibles et à venir sont engagées à faire vite : la consommation généralisée a pour objet la satisfaction de chaque consommateur, le supermarché de l’o&re répond à toute demande, elle-même con#gurée par les stratégies du marché. À parler du "ux, c’est de fragmentation et de laps de temps courts, très courts, qu’il convient de parler, qui a comme corollaire une accélération générale des modes de narration. À enchaînements continus d’images, récits précipités!! Les analystes du texte #lmique l’ont décrit de longue date : la suture des plans, outre qu’elle produit à terme une espèce de poisse audiovi- suelle, a pour fonction de rassurer les plans entre eux, de les réparer entre eux. Certes, il y a des heurts, des ellipses souvent brusques, des sautes!; cependant, c’est la transparence du récit en ses articulations diverses qui prime. Lissage des récits pour confort du spectateur!; les questions cruciales de la taille des plans et de leur couture, avec à la clé l’illusion de la continuité et l’impression de réalité, hantent de façon endémique les croyances en le cinéma. Ce sont les casques audiovisuels de la réalité virtuelle qui ouvrent dans des univers faits d’un seul tenant. Plus de coupes du tout, plus de hors-champ, c’est dans un monde continu que l’on a le sentiment de se mouvoir, saturé et lissé en une seule bande passante d’images. 'ant à la superposition de couches d’images de la réalité augmentée, elle pro- longe et densi#e paradoxalement les bandes passantes des images par e&et d’amoncellement d’informations de tous ordres. L’engagement du Département Cinéma / cinéma du réel de la HEAD – Genève est de penser le cinéma tant dans ses pratiques de réalisa- tion que dans ses approches théoriques!; il s’agit pour lui de reconsidérer

$( ce couple théorie / pratique, a#n d’en dégager des articulations échappées des catégories académiques. Par-delà les genres – documentaire – #ction – expérimental – animation et les classements thématiques – droits de l’homme, social, politique, divertissement, … , l’ambition de ce Départe- ment Cinéma consiste à favoriser créations d’écritures et ré"exion dans les risques pris à jouer d’hybridations entre catégories établies et à placer au cœur de son projet la notion d’essai1. Dès lors, le projet de recherche consacré aux textes de montage s’est imposé, le montage dont il a été a)rmé qu’il était «!la seule invention du cinéma!» (voir le titre de l’ouvrage de Jacques Aumont, Paris, Vrin, 2015). Le travail de longue haleine entrepris au sein du Département Cinéma s’est imposé comme une entreprise de montage périlleuse et passionnante, tant il s’agissait d’assembler sans précipitation un choix de textes pertinent. Les plans, au hasard, d’Alan Berliner, de Sergueï Dvorstevoy, de Robert Frank, et encore de Béla Tarr, sans oublier Lav Diaz et autres Alain Guiraudie et Bertrand Mandico, parmi tant d’autres réalisateurs d’hier et d’aujourd’hui, élaborent sur des modes très di&érents des architectures de pensée, qui procèdent du démontage incessant du monde et du montage opiniâtre de récits qui s’ingénient à le raconter. Ainsi, a#n de prendre la mesure de ses histoires jusque dans ses dimensions contemporaines, l’équipe scienti#que de ce$e anthologie a pris le parti de ce$e ivresse forti#ante qui est d’observer le cinéma en ses œuvres foisonnantes. En mémoire aussi le travail d’Aby Warburg, que Georges Didi-Huberman commentait lors d’une rencontre avec les étu- diantes et étudiants au ZKM de Karlsruhe, dans l’exposition Mnémosyne en 2011 : ces constructions par e&et de montage d’images comme clés de tableaux ouvrant sur l’histoire des hommes font partie du cursus de formation à la HEAD – Genève. Il ne pouvait donc être question de concevoir ce travail en dehors de l’essai. Si l’approche est strictement chronologique – a#n d’éviter un découpage par trop classique, les origines, le classicisme, les avant-gardes, etc., tout en évitant une approche téléologique et tout parcours unidi- mensionnel – il s’est agi d’inventer les cartes d’un territoire complexe et regorgeant de documents constitutifs du cinéma compris dans sa riche arborescence. Les rhizomes cassent la chronologie et sont les invitations à inventer chacun à sa guise son cheminement. Ces cartes géographiques

1. Voir le premier ouvrage conçu au Département Cinéma : Jeux sérieux. Cinéma et art contemporains transforment l’essai, HEAD – Genève/MAMCO, Genève, 2015.

$) aux arabesques et "èches sont les chemins de grandes randonnées. Ils guident et suggèrent mille digressions et passages obliques pour y satis- faire à s’y perdre ses déambulations intellectuelles. Ce livre dans sa complexion élaborée avec une inventivité inspirée #gure une approche du cinéma, qui donne la mesure des enjeux fonda- mentaux du récit cinématographique. Celui-ci dévoile des interrogations fertiles à l’endroit du monde dont il décline les dimensions historiques, imaginaires, utopiques. Le montage est une pensée en action, qui dispose des plans, de ces fragments d’espace et de temps forcément désaccordés, pour les assembler en des con#gurations à inventer. Le montage pense le cinéma et nous pense dans nos rapports au cinéma et partant au monde. «![…] toute une série d’opérations de pensée relèvent du montage!; des pro- cessus industriels!; l’arboriculture elle-même parle de taille et de gre&e. Il y a donc un enjeu général – non spéci#que – à reconnaître que le montage est une pensée en actes du monde. Il est le nom même de la capacité humaine à agir sur le monde!» (Jean-Louis Comolli et Vincent Sorel, Cinéma, mode d’emploi, De l’argentique au numérique, Paris, Verdier, 2015). Ce$e anthologie est ce territoire dont les cartes sont des ateliers à ciel ouvert. Y sont grandes ouvertes les boîtes à outils avec lesquelles le cinéma se fait encore et toujours l’architecte de nos connaissances jamais épuisées des réalités du monde. Un grand salut à Bertrand Bacqué, qui a piloté ce travail au sein du comité scienti#que dans lequel Olivier Zuchuat et Serge Margel ont assuré la continuité de ce travail exigeant, avec Lucrezia Lippi, jeune chercheuse dont l’excellence de la collaboration a assuré l’accomplissement de ce projet de longue haleine. Et ce$e entreprise prend toute sa dimen- sion grâce aux liens étroits qui nous lient au MAMCO, le Musée d’art moderne et contemporain de Genève. Saluons particulièrement le travail de Ho-Sook Kang, la graphiste, qui a su faire face à la complexité des enjeux posés par les rhizomes. Ensemble et avec des correspondantes et corres- pondants internationaux, ils ont réuni leurs compétences pour penser en un montage passionnant ce choix des textes, leurs contextualisations et leur mise dans l’espace d’une ré"exion résolument contemporaine du cinéma – telle qu’elle guide les engagements du Département Cinéma / cinéma du réel de la HEAD – Genève.

Jean Perret Responsable du Département Cinéma / cinéma du réel HEAD – Genève

$!