LE VILLAGE DE LUPIAC Lupiac aurait été édifié et fortifié par le Comte Odon de Lomagne en 1090 et devint alors l'un des plus anciens castelnaux de la Gascogne. La fortification comprenait un château aujourd'hui disparu, mais qui occupait vraisemblablement l'emplacement de la place centrale actuelle, et une vaste enceinte de forme ovale dont il subsiste encore des traces.

Au XV° siècle, la baronnie de Lupiac passe dans les possessions de Jean V, Comte d'Armagnac. Au début du XVI° siècle, on sait que Lupiac était une place de guerre importante, grâce notamment à son enceinte, ses fossés, ainsi que des portes armées de herses et de tours crénelées. En 1754, Lupiac était le siège d'un archiprêtré et possédait sur son territoire dix églises et quatre chapelles domestiques.

Durant la Révolution, en 1789, Lupiac fut chef-lieu de canton. Plusieurs églises furent vendues et démolies pour en récupérer les pierres ; la grande tour carrée qui s'élevait sur la place et servait de prison fut démolie. Au début du XX è siècle, Lupiac était une cité active. On pouvait y retrouver tous les corps de métiers nécessaires à cette époque (maréchal ferrant, tonnelier, docteur, cordonnier, charpentier, coiffeur, épicier,...).

Aujourd'hui, village de 300 habitants, Lupiac vous accueille autour de sa statue équestre de d'Artagnan, inaugurée le 9 août 2015, et de son cœur historique bordé de maisons à colombages.

Mais LUPIAC est surtout connu comme village de naissance du mousquetaire : D’ ARTAGNAN Voici une présentation du village.

2/Le moulin Construit en 1726, le moulin est la propriété de la famille Lamothe d’Isaut. Vendu par adjudication en 1891, il est alors acquis par les époux Dartugue pour 480 francs. Jean marie Dartugue et son fils Jean Baptiste sont alors les derniers meuniers de ce moulin. C’est en 1910 que la commune de Lupiac l’achète et restaure la toiture, malheureusement une tempête abat les ailes dans les années 1980, elles ne seront pas remplacées pour des raisons de sécurité. Une nouvelle restauration de la toiture a été réalisée en 2006 par un charpentier- amoulageur avec les techniques ancestrales.

3/La croix du parvis de l’église En 1826, sous l'administration de la cure de LUPIAC par l'abbé GELAS, une "mission *" fut organisée. Mme de LAVARDAC, veuve POME, voulant matérialiser l'enseignement donné au cours de cette mission, offrit cette croix. C'est à M. BUGAT, forgeron à LUPIAC, qu'en fut confiée la réalisation. Elle présente les symboles de la crucifixion et de la descente de la croix : le marteau, le clou, la tenaille, la couronne d'épines, le coq (symbole du reniement de Pierre) et l'échelle utilisée pour descendre le Christ de la croix. *Après la révolution de 1789 furent organisées des "missions", prédications extraordinaires souvent confiées à des ecclésiastiques spécialisés : les missionnaires. La mission était un acte pastoral essentiel de reconquête et d'affirmation pour une Eglise catholique en reconstruction.

4/La maison du festival Tendez l’oreille, …une musique au loin ! Cela provient du local expo photo- vidéo, rue Féart. N’hésitez pas à entrer et découvrez des images du Festival d’Artagnan qui a lieu chaque année en août. Une centaine de photos représentant les scènes cultes des éditions précédentes ainsi qu’un film de quelques minutes vous plongent au temps de d’Artagnan et des mousquetaires.

6/La fermette du XVIIe siècle Se dresse depuis peu, sur la place du foirail, une petite fermette du XVII siècle aux tons ocres et colombages. Bâtie par les bénévoles de l’association d’Artagnan chez d’Artagnan, elle est composée de bois provenant de Lupiac et de torchis en terre et paille de blé. Aucun outil moderne n’a été utilisé pour cette construction. Elle est habitée par une jeune fermière que vous aurez peut-être la chance d’apercevoir par la fenêtre : il lui arrive de faire cuire son pain dans le four en terre crue situé dans la cuisine ;

7/L’arbre de la liberté Un peu d'histoire… La foi révolutionnaire de 1789 s'exprime dès le début par des symboles. Ce symbolisme est tant l'½uvre de la bourgeoisie que du peuple très attaché à la tradition de l'arbre planté pour commémorer un événement important. L'arbre évoque la renaissance continuelle, la croissance, la force, la puissance et la beauté. Ainsi dès 1789 des chênes, mais aussi des tilleuls des ormes ou des peupliers, sont plantés partout en : "On voit dans toutes les communes des arbres magnifiques élever leurs têtes et défier les tyrans : le nombre de ces arbres monte à plus de soixante mille car les plus petits hameaux en sont ornés…" Abbé Grégoire – rapport à la Convention, 1794. L'arbre de la liberté est aussi appelé "arbre de la nation" ou "arbre de la fraternité". A LUPIAC, 3 arbres furent plantés en 1848 pour commémorer les trois révolutions : 1789, 1830 (les 3 glorieuses et la monarchie de juillet) et 1848 (février, fin de la monarchie de juillet et proclamation de la 2ème république). Aujourd'hui seul celui-ci a survécu.

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LE MUSÉE D'ARTAGNAN Il est situé au centre du village dans l’ ancienne chapelle, ND de la pitié.

SON HISTOIRE

D'Artagnan héros légendaire du plus célèbre roman de cape et d'épée "Les Trois Mousquetaires", a bel et bien existé. Pour créer son personnage, Alexandre Dumas s'est inspiré de l'œuvre d'un romancier du siècle de Louis XIV, Gatien Courtils de Sandras qui en 1700 a publié les « Mémoires de Monsieur d'Artagnan ». Dans ces mémoires l'auteur a mis en scène de façon très romancée la vie d'un authentique Cadet de Gascogne, capitaine-lieutenant de la première Compagnie des Mousquetaires du roi Louis XIV : Charles de Batz Castelmore d'Artagnan. Né de père Gascon.... Le père de notre héros s'allie à la branche des , un des lignages les plus importants de Gascogne. Cette noble famille descend des anciens comtes de Fezensac. Et c'est au château d'Artagnan, tout près de Vic en Bigorre qu'a lieu le 6 février 1608 le mariage des nobles jeunes gens. Jean de Montesquiou d'Artagnan, ancien officier aux gardes françaises, accorde en effet ce jour là la main de sa fille Françoise de Montesquiou au sire Bertrand de Batz- Castelmore, seigneur de La Plagne. De cette union naissent sept enfants, trois filles : Claude, Henrye et Jeanne. Puis quatre garçons : Paul, Arnaud, Jean et ... Charles de Batz de Castelmore, seigneur de La Plagne, comte d'Artagnan.

Oui c'est bien là notre cadet de Gascogne dont le monde entier connaît les prouesses ! Voilà notre héros... Le 7ème enfant des Batz Castelmore ! D'Artagnan !

De son véritable nom Charles de Batz Castelmore, il voit le jour vers l'an 1613 au château de ses ancêtres à Castelmore dans le petit village de Lupiac. A peine âgé d'environ 17 ans, notre Cadet de Gascogne se rend à Paris. Après son entrée chez les Mousquetaires en 1644, le cardinal Mazarin chargea d'Artagnan, pendant la Fronde, d'un certain nombre de missions demandant toute discrétion. Des liens de confiance et d'estime réciproques, déjà noués au temps de la Fronde, se confirmèrent entre le Roi Louis XIV et d'Artagnan. Son caractère franc, courageux et fidèle plaisait au jeune souverain qui avait une confiance absolue en lui. La place de d'Artagnan était désormais auprès du Roi Louis XIV. Charles de Batz Castelmore, d'Artagnan, meurt le 25 juin 1673 à Maastricht aux Pays Bas.

Pour tout savoir sur la véritable histoire de d'ARTAGNAN, nous vous invitons à consulter ce site : Visitez le site SA ROUTE

Itinéraires équestres transnationaux sous l'égide de d'Artagnan. Cinq routes au départ de Lupiac, en cours de balisage. Chemins praticables à pied, à cheval et à VTT.

D'Artagnan est sans doute le Français le plus connu au monde. Il véhicule à travers les récits qu'en ont donnés les romanciers, en particulier Alexandre Dumas, et aussi à travers les nombreux films utilisant son personnage, une image de panache, de bravoure et de séduction. Cette image est bâtie sur des valeurs de coopération et de solidarité, sur la valeur ajoutée du groupe vis à vis de l'individu. Cavalier émérite, d'Artagnan, né à Lupiac dans le et mort au siège de Maastricht (Pays-Bas), a parcouru l'Europe à cheval au service du roi Louis XIV.

LE PETIT PATRIMOINE

LA CROIX DU MOULIN

En 1812, sous l'administration de la cure de Lupiac par l'abbé Gélas, une "mission*" fut organisée. Durant une semaine, le curé de , MM. Blagnan et Boyer en furent les prédicateurs. En souvenir de cette mission, M. Mathieu Labric finança cette croix en pierre de taille, installée à côté du moulin à l'extrémité du Faubourg Saint Jacques.

LA CROIX DE L'EGLISE

En 1826, sous l'administration de la cure de Lupiac par l'abbé Gélas, une "mission *" fut organisée. Durant une semaine, l'abbé Dupin et MM. Cluzet, Dubosc et Mothe en furent les prédicateurs. Mme de Lavardac, veuve Pome, voulant matérialiser l'enseignement donné au cours de cette mission, offrit cette croix. C'est à M. Bugat, forgeron à Lupiac, qu'en fut confiée la réalisation. Elle présente les symboles de la crucifixion et de la descente de la croix: le marteau, le clou, la tenaille, la couronne d'épines, le coq (symbole du reniement de Pierre) et l'échelle utilisée pour descendre le Christ de la croix.

*Après la révolution de 1789 furent organisées des "missions", prédications extraordinaires souvent confiées à des ecclésiastiques spécialisés: les missionnaires. La mission était un acte pastoral essentiel de reconquête et d'affirmation pour une Eglise catholique en reconstruction.

LA CHAPELLE DE PUJOS

L'église Sainte Madeleine, bâtie sur un petit tumulus, près de l'ancien château de Pujos, est ancienne sans pouvoir donner la date précise de sa construction ; elle a un chevet plat. Au nord on peut apercevoir une fenêtre meurtrière (aveuglée), il devait y en avoir plusieurs. La nef de droite est de construction récente, dalles funéraires de famille de Pardheillan. Portail gothique moderne abrité par un porche rustique. Cette famille de Pardheillan, habitait au CHATEAU DE GIGNAN, sur la commune de LUPIAC, non loin de BELMONT. J’ai lu, sur un recueil rédigé par Pierre DUBOS de LUPIAC que ce château était ….. « le berceau de la famille de Pardeilhan, en particulier le Croisé Bernard de Pardeilhan qui a participé aux croisades avec le roi Saint Louis dont le portrait figure à la salle des illustres à la Mairie d’. »

LA CHAPELLE DE CAHUZERES

L'église Saint André est l'exemple même de nos petites églises rurales ; élevée sur un mamelon, elle est en partie construite en brique crue. Elle montre l'attachement de la population de ce hameau à son église, où on célèbre encore des obsèques. Tableau du Christ en croix avec Saint François d'Assise et la Vierge Marie. Tableau de St André.

L'EGLISE SAINT BARTHELEMY au coeur du village.

C'est à la suite d'une visite pastorale de Monseigneur Lacroix d'Azolette le 4 juillet 1846, que fut décidée la construction de la nouvelle église, sur l'emplacement de l'ancienne devenue trop petite et en mauvais état. L'architecte, sculpteur et peintre fut Mr Duran de . La première pierre fut posée le 29 juin 1847 par M de Lamothe d'Izaut, maire de la commune à l'époque. De l'ancienne église il reste le portail gothique qui se trouve au nord. La piéta du XVI° siècle en bois de tilleul provient de la chapelle Saint-Jacques, actuel bureau d'accueil de l'Office de Tourisme. Eglise à trois nefs, intéressante par son architecture, son arc triomphal, et l'ornementation de son sanctuaire. Vitraux représentant St André, St Barthélemy, St Orens et St Michel. On remarque le clocher en belles pierres d'Angoulême.

Voici un carnet de visite publié sur internet ; une visite très… reposante. Lupiac (Gers)

Lupiac, petit village gersois tranquille, est l'un des castelnau les plus anciens de Gascogne

La place centrale est bordée de galeries couvertes

L'église date de 1849. Elle a remplacé un édifice plus ancien dont il ne reste plus trace.

Une piéta en bois orne l'église

Un village tranquille ....