August/ September 2020

Floret. The cortege consisted of He met General Montbrun, the The exchange of five carriages, which were escorted commander of the outpost of the Count Metternich by fifty Jägers. They passed the French . On the road near house of Count Harrach at Bruck Gönyü they came under gun fire with the French to arrive at Altenburg on 19th. from an Austrian battery from the First Secretary Here they got a message from left side of the Danube. The General Paul Davidovich, the carriages left the main road to go Claude Dodun. commandant of Komorn, that the on smaller roads. Nevertheless, arrival of the French agent is still two shots hit them, one went Ferdi Irmfried Wöber uncertain. For that reason they through the wheel of Metternich's turned back to Vienna on the carriage, the other passed two feet On the evening of 17 June evening of the same day. On 26 above the roof of it. On 28 June Avy, a staff officer, came to June, Colonel Avy came with news they arrived at the house of Baron Metternich with a message from to Metternich again to be on the Zichy at Ács. The following day Marshal Berthier, that he was to 28th at Ács, one of the places the exchange between Dodun and go next morning to the place declared neutral for twentyfour Metternich should happen and where the exchange was to be hours. With daybreak on 27th they Montbrun sent to Komorn for made. Metternich left the house left Vienna and arrived at Raab further information. General next day. He was escorted by the early in the morning on the 28th. Davidovich replied that Dodun attache of the Parisian Embassy, After some hour's rest they would not be at the outpost within Prince Paul Esterhazy, Count Mier continued to Ács, escorted of fifty two or three days. Colonel Avy and the Counsellor of the Legation dragoons. with the escort went back to Raab

In this issue The exchange of Count Metternich. 1 Jérôme et la campagne de 1809. 3 ’s poplar. 7 Französisches Militär und Kaiser Napoleon in Kittsee. 9 An Accumulation of Advantages. 13 „nicht ohne ein glänzendes Vor- bild zu geben“ Kärnten 1809. 17 La propagande napoléonienne. 24

Vineyard before the construction of the Fortress Sandberg and point of exchange. on 30th via Böny, to avoid another confrontation with the Austrian battery. On the morning of 1 July Colonel Avy was informed by Prince Eugene Beauharnais, that Dodun had reached Komorn, and would be at Ács by the afternoon at two o'clock. They arrived again at Ács at seven o'clock in the morning, but the house of Baron Zichy, the former headquarter of General Louis-Pierre Montbrun, was empty. Dodun has left the house the evening before. Now an Austrian officer of the staff arrived with an escort, and informed Metternich and Colonel Avy that the exchange should happen on an outpost of Montbrun's cavalry, on the demarcation line. They went to this point just outside Uj-Szöny (todays Komárom) which is appr. 10 kms east of Ács. Now the exchange could go on. Dodun joined the French corps and Metternich the Austrian. There- after Metternich met Archduke Joseph at Komorn (todays Komarno) on the left side of the Maps without the Fortress Sandberg Danube and went back to Ernst- The military measurement 026 above and with the Fortress below. brunn near Vienna to meet Kaiser 01D 1782-1785 (Comorra Col. X. Franz on 6 July. Dodun went Sect. 15) is shown on page 1. immediately back to Vienna. The See also „Komárom látképe a Today there is nothing left of the exact transfer point of Dodun and homokhegyröl - L. Rohbock)” on vineyard and the hill as well. The Metternich was on the demarcation the series Hunfalvy János, Roh- fortification was only half the size line in front of Uj-Szöny on the bock Lajos: Magyarország és at that time. Now one can see the right side of the Danube. This Erdély eredeti képekben 1-3 kötet fortification in the finished size point was described by Viceroy (Darmstadt) 1858-60. and is open for visitors. ! Beauharnais and Baron Louis The Sandberg Fortress was Lejeune, and was only 2 km expanded during the reign of outside the town on a hill called Emperor Franz. Workers had to Sandberg. Two drawings are now remove 10.000 square meters of in the hands of the Jokái Mor earth, which was subsequently library in Komárom which show applied on the roofs of the the existence of this vineyard buildings. 3000 stonemasons were before the building of the Fortress employed in the construction. Sandberg and the second during the construction. Castle of Baron Zichy in Ács.

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 2 Jérôme et la Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie (1784-1860), 1809, François-Joseph Kinson, Musée de l'Armée, campagne de 1809. Hôtel National des Invalides, Paris, France Jacques-Olivier Boudon

Jérôme, dernier frère de Napoléon, est roi de Westphalie depuis à peine deux ans quand débute la campagne d’Autriche. Agé de 25 ans, il a une double expérience militaire, amorcée dans la marine, poursuivie sur terre à l’occasion de la campagne de 1806-1807 ; Napoléon l’avait alors chargé de la conquête de la Silésie, objectif atteint au terme d’une série de longs sièges. Il eut aussi, à partir de 1807, à commander l’armée de Westphalie, constituée en fonction des demandes de Napoléon. C’est fort de cette expérience, modeste, mais réelle, qu’il se voit confier un rôle défensif dans la campagne de 1809, avec le commandement du 10e corps.

Jérôme à la tête du 10e corps Les troupes qui protègent le nord de l’Allemagne sont organisées selon trois ensemble. Une partie est réunie au sein du 10e corps placé sous les ordres du roi Jérôme depuis le mois d’avril. Il comprend environ 20 000 hommes, effectif incluant sa propre armée (12500 soldats), les troupes hollandaises commandées par le général Gratien, ainsi que les garnisons des places fortes de Stettin et Custrin. Avec cette force, Jérôme a ordre de maintenir la tranquillité depuis Hambourg Jérôme en avril s’adjoindre au 10e position stratégique en Bohême jusqu’au Main. corps. Enfin le roi de Saxe a à sa pour attaquer l’Allemagne du nord Un second ensemble est formé disposition une troupe d’environ avec le concours de princes déchus par corps commandé par le duc de 3000 hommes, commandée par le de cette région, en l’occurrence le Valmy, dit Corps d’observation de colonel Thielmann, auxquels duc de Brunswick et l’électeur de l’Elbe ; stationné à Hanau, il Jérôme pouvait avoir également Hesse, dépossédés au profit du roi comprend 18 000 hommes, mais recours. Le roi de Westphalie, de Westphalie. Guillaume-Frédéric il échappe à la tutelle de Jérôme. même s’il n’a pas autorité immé- de Brunswick-Oëls, né en 1771, Le duc de Valmy a reçu l’instruction diate sur toutes les troupes station- dernier fils du duc de Brunswick, de ne répondre qu’aux ordres de nées dans la partie septentrionale avait refusé de reconnaître l’incor- Napoléon. « Le corps de Hanau de l’Allemagne, peut en devenir poration du duché dans le n’est pas sous vos ordres, et le duc l’élément fédérateur en cas de Royaume de Westphalie. Il profite de Valmy ne peut en détacher un difficulté. Tel est donc l’état des de la campagne de 1809 pour seul homme sans mon ordre », forces lorsque s’ouvre un nouveau tenter de reprendre son fief. Il a écrit Napoléon à Jérôme. front dans la campagne de 1809. pour ce faire obtenu l’accord de Il pourrait toutefois, en vertu des Les Autrichiens ont en effet l’Autriche qui l’a autorisé à recommandations adressées à décidé de s’appuyer sur leur armer, à ses frais, un corps de

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 3 enlever ses Freyberg, l’autre, commandé par courriers, ses le duc de Brunswick, prenant une recrues, ses route plus au sud, en direction de magasins, son la Franconie, par Hof, avec la artillerie, en un mot, possibilité de repasser à tout prendre ou détruire moment, en cas de menace, en tout ce qui lui Bohême. Ce changement de direc- appartient ». tion s’explique assez aisément par Les autrichiens le fait qu’au moment où le duc de poursuivent leur Brunswick et le général Am-End progression en entraient en Saxe, un autre corps direction de Leipzig autrichien, commandée par le et bousculent général Radiwowitz, et fort de Thielmann qui se 8000 hommes, pénétrait en retire à nouveau. Haute-Franconie et occupait Les forces Bayreuth, menaçant la route allant combinées du duc de Mayence à Ratisbonne et par- de Brunswick et du tant la ligne d’opérations des général Am-End se Français. Le 26 juin, le corps de portent alors vers la Radiwowitz est en effet à Nurem- Saale, quand elles berg. Le lendemain, Napoléon se ont connaissance de décide à réagir, en appelant le l’arrivée des troupes général Junot, autrement dit le duc de Jérôme. Le roi de d’Abrantès, à la tête de la Réserve Westphalie a en de l’armée d’Allemagne, essen- 2000 hommes. Il les recrute, à effet appris le 15 juin l’entrée tiellement composée des forces partir du mois d’avril, en Bohême, des autri-chiens à Dresde et jusqu’alors commandées par le mais aussi en Silésie, bien que le décidé aussitôt de se porter à leur duc de Valmy, mais sans que soit roi de Prusse s’y soit opposé. rencontre. Il fait partir sa garde en clairement établi l’état de ses Cette légion, composée de 1200 direction de Sondershausen et relations avec le 10e corps. fantassins et 500 cavaliers, arbore donne des ordres au général D’emblée, Junot propose à Jérôme des uniformes noirs, d’où son nom d’Albignac et au général Gratien une combinaison de leurs efforts. de « légion noire ». De son côté, de le rejoindre. Jérôme lui-même Il annonce son intention de se le duc de Hesse avait également se met en route le 18 juin. « Le porter sur Bayreuth. « Le but prin- levé une légion de 650 hommes 21, tout ce que j’avais pu cipal de mon mouvement est (500 fantassins, et 150 cavaliers). rassembler de troupes, montant à d’empêcher ce corps d’interrompre Le 17 mai, la légion du duc de onze mille hommes, était réuni », les communications de la Grande Brunswick pénètre en territoire écrit-il dans un rapport adressé à Armée », écrit-il au roi de West- saxon, provoquant l’émoi chez le Napoléon. Le 22, le général phalie, en exposant son plan pour roi qui s’affole, croit qu’il s’agit d’Albignac est sur la Saale vaincre les Autrichiens. De son de Prussiens et demande aide et bloquant l’avancée des troupes côté, Jérôme qui avait annoncé assistance à Napoléon, mais aussi ennemies. Trois jours plus tard, il son retour dans son royaume, à son voisin, le roi de Westphalie. les contraint à abandonner poursuit sa marche contre les Parallèlement un corps autrichien, Leipzig. Jérôme y entre pour sa Autrichiens et se présente devant commandé par le général Am- part le lendemain. Le 27 le Chemnitz le 6 juillet. Il est à Hof, Ende, composé de deux bataillons, général d’Albignac livre bataille où il espère retrouver Junot, le 10 se dirige également vers la Saxe. près de Wadheim, emportant la juillet. Mais le duc d’Abrantès a Les deux corps font leur jonction, victoire. Le 30, l’armée de West- été contraint, par manque de le 10 juin, à Dippoldiswalde. Le phalie est à Dresde, Jérôme troupes, à revoir ses objectifs, lendemain ils occupent Dresde faisant son entrée le 1er juillet à 9 laissant Jérôme avec son corps de sans combat, le colonel Thielmann heures du matin. Mais il ne 11 000 hommes seul face aux 20 ayant préféré se replier sur Leipzig, s’attarde pas en Saxe, prétextant à 25 000 Autrichiens. Jérôme devant la disproportion des forces. l’état de son royaume pour y décide donc le 12 de se retirer en Le duc de Brunschwick lance alors retourner : « les troubles toujours direction de Schleitz. Il y apprend une proclamation aux habitants de renaissants de mon royaume et le le lendemain la nouvelle de la son duché, appelant à combattre mauvais état de mes finances m’y victoire de Wagram et décide de pour la liberté et invitant ses com- rappellent ». A cette date pourtant poursuivre sa route en direction patriotes à avoir recours à la petite l’armée ennemie n’est pas encore du nord, pour retrouver ses Etats guerre. « Vous pouvez intercepter défaite. Elle s’est divisée en deux au plus vite. Le 16 il couche à les communications de l’ennemi, groupes, l’un se dirigeant vers Weimar où le duc donne une

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 4 grande réception en son honneur. évolué. Mais force est de constater regardent, et, pardieu ! ayez assez Le 17 il est à Erfurt, préoccupé qu’à aucun moment, Jérôme n’a d’esprit pour écrire et parler par les nouvelles qu’il a reçues sérieusement envisagé de pénétrer convenablement ! ». La semonce sur la menace d’un débarquement en Bohême ou même seulement est sévère. Mais Jérôme n’est pas anglais. Le danger autrichien lui d’en assurer la couverture, en au bout de ses peines. Quelques paraissant écarté par la signature restant en Saxe. Son action mili- jours plus tard, il reçoit en effet de l’armistice de Znaïm, il prend taire est essentiellement guidée une nouvelle missive de Napoléon la décision de ramener le gros de par le souci de protéger son qui mérite d’être longuement citée ses troupes en Westphalie pour royaume, mais nullement par tant elle comprend une critique en pourvoir contrer une éventuelle l’intérêt général de la Grande règle de l’attitude militaire de attaque anglaise, se contentant de Armée. Jérôme, dans le présent comme renvoyer les soldats de Thielmann C’est ce refus d’obéissance qui dans le passé. « Vous avez com- à Dresde et de laisser Gratien à irrite particulièrement Napoléon mandé un vaisseau de guerre ; Erfurt. Le 20, il est à Cassel d’où qui, en deux lettres particulière- vous avez abandonné la mer et il dirige un corps de 5000 hommes, ment senties –que la commission votre amiral sans ordres ; vous confié au général Reubel, vers le de correspondance du Second avez fait des suppositions, sans Hanovre. Empire ne publie du reste pas-, que moi ou mon ministre en remet son jeune frère à sa place , ayons été dupes. Mais un vaisseau La dérobade de Jérôme en le tançant vertement. « Vous était peu de chose, et j’ai voulu faites la guerre comme un satrape, ignorer ce fait. Je vois que vous En fait, en la circonstance, Jérôme lui écrit-il le 17 juillet. Est-ce de persistez dans le même système ; a agi selon son bon vouloir, sans moi, bon Dieu ! que vous avez vous croyez faire prendre le change, se préoccuper des ordres reçus. Le appris cela ? De moi qui, avec vous ne trompez personne. Vous 28 juin, Berthier lui avait en effet une armée de 200 000 hommes, avez été constamment dans cette donné l’ordre de passer en suis à la tête de mes tirailleurs, ne campagne où l’ennemi n’était pas. Bohême avec le 10e corps. Le 4 permettant pas même à Champa- Vous dites que la retraite du duc juillet, Napoléon lui rappelle qu’il gny de me suivre et le laissant à d’Abrantès sur le Danube vous a lui a déjà demandé d’entrer en Bo- Munich ou à Vienne ? », allusion forcé à prendre position à Schleitz hême, avec 3000 Saxons, 12 000 directe au fait que Jérôme s’est et à quitter l’offensive ; la retraite hommes de ses troupes et 8000 fait accompagner non seulement du duc d’Abrantès a été occasion- soldats du duc d’Abrantès. Certes, de son ministre des relations née par vos ridicules manœuvres. il lui recommande d’attendre extérieures, mais aussi de l’ense- Si, comme je vous l’avais ordonné, l’issue de la bataille de Wagram, mble du corps diplomatique en vous vous étiez porté sur votre mais son intention est bien de le poste à Cassel. droite pour vous réunir au duc voir se porter sur Prague, où il Finalement Napoléon lui reproche d’Abrantès ; si, après avoir chassé pourrait être rejoint par les Bava- de ne pas être un chef de guerre. l’ennemi de Bayreuth, vous eussiez rois du duc de Dantzig, ce qui « Qu’est-il arrivé ? Qu’on est marché sur Dresde, cela ne fût pas porterait son armée à 50 000 mécontent de vous, que Kienmayer, arrivé. Si, au lieu de rester trois ou hommes. Et Napoléon ajoute : avec 12 000 hommes, s’est moqué quatre jours dans le même endroit, « Je pense que le bon moyen de de vous, de vos ridicules préten- au lieu d’être plus lent et plus réprimer les désordres chez vous, tions, vous a dérobé ses mouve- irrésolu que les Autrichiens eux- c’est d’entrer en pays ennemi », ments et est allé tomber sur Junot. mêmes, vous eussiez marché avec répondant ainsi à Jérôme qui avait Cela ne fût pas arrivé, si vous la vivacité et l’ardeur qui convien- justifié son retour par les menaces aviez été à votre avant-garde et si nent à votre âge, l’ennemi ne vous d’insurrection pesant sur son vous aviez de là dirigé votre armée. eût pas masqué et dérobé ses royaume. Dix jours plus tard, alors Vous auriez connu son mouve- mouvements. Voilà pour la pre- que l’armistice de Znaïm vient ment ; vous l’auriez poursuivi, mière observation ; voici pour la d’être signé, Napoléon demande à soit en entrant en Bohême, soit en seconde. Vous étiez à Schleitz, Jérôme de se concentrer à Dresde le suivant en queue ». Et, se mo- lorsque vous avez appris la nou- avec son corps d’armée et de se quant de ses manières, Napoléon velle de mes grandes victoires, et tenir prêt à passer en Bohême si assène : « Cessez d’être ridicule ; vous ajoutez que, dès lors, vous les négociations de paix n’aboutis- renvoyez le corps diplomatique à n’aviez pas à craindre que l’enne- saient pas. « Surtout ne quittez Cassel ; n’ayez aucuns bagages, mi vous attaquât. Mais vous pas Dresde ; reportez-y votre aucun train ; n’ayez pas d’autre deviez craindre qu’il n’attaquât quartier général ». Or au même table que la vôtre. Faites la guerre Junot, vous deviez craindre qu’il moment, le roi de Westphalie a comme un jeune soldat qui a ne tombât sur moi ; et 25 000 décidé de rentrer dans ses Etats. besoin de gloire et de réputation, hommes de plus ou de moins dans Certes, comme toute correspon- et tâchez de mériter le rang où une bataille sont-ils de peu d’impor- dance, elle parvient avec un vous êtes arrivé, l’estime de la tance ? Vous aviez à craindre que certain retard. Les événements ont France et de l’Europe qui vous ce corps ne réoccupât Dresde ; au

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 5 lieu de cela, vous dissolvez votre corps , et vous vous contentez de Jérome Bonaparte avec son épouse Katharina von Württemberg (1783-1835) déclarer que le corps de Kien- Peinture, 1810, de François Kinson. Versailles, Château et Trianons. mayer est dissous ; enfin vous vous sauvez honteusement, et vous déshonorez vos armes et votre jeune réputation.. (…) Je suis fâché pour vous que vous montriez dans la guerre aussi peu de talent et même de bon sens. Il y a loin du métier de soldat au métier de courtisan. J’avais à peine votre âge que j’avais conquis toute l’Italie et battu des armées autri- chiennes trois fois plus nombreu- ses que moi. Mais je n’avais pas de flatteurs, pas de corps diploma- tique à ma suite ; je faisais la guerre en soldat ; on ne la fait point différemment. Je ne me prétendais ni frère de l’Empereur, ni roi ; je faisais tout ce qu’il fallait pour battre l’ennemi. (…) Quant à l’avenir, je ne veux point vous déshonorer en vous ôtant le commandement ; mais je ne veux pas non plus, par de sottes condes- cendances de famille, exposer la gloire de mes armes. Un vaisseau de plus ou de moins était peu de chose ; 20 000 hommes plus ou moins bien employés peuvent changer le destin de l’Europe. Si donc vous voulez continuer comme vous avez commencé, à être entouré par des hommes qui n’ont pas fait la guerre, comme les d’Albignac, les Reubell, les celle d’un grand frère, presque un de ligne. La ville est canonnée par Fürstenstein, n’avoir aucun homme père, qui s’aperçoit que son pro- l’artillerie du duc et conquise, non de conseil, faire des romans, ne tégé ne lui ressemble pas, qu’il ne sans une résistance de quelques pas exécuter mes ordres, vous pou- réagit pas comme lui. Jérôme n’en heures de la part de la population. vez rester dans votre sérail. a cependant pas fini avec la guerre. Vellingerode est blessé et fait pri- Sachez bien que, soldat, je n’ai En effet, si le général Kienmayer sonnier en même temps que tous point de frère et que vous ne me fait repasser ses troupes en Bohê- ses officiers. Trois cents West- cacherez pas les vrais motifs de me, à l’issue du délai prévu par phaliens de son régiment accep- votre conduite sous des prétextes l’armistice de Znaïm, le duc de tent de passer dans la légion du frivoles et ridicules. Pour ne point Brunswick continue pour sa part duc de Brunswick. Ce dernier vous exposer à de pareils résultats, le combat, avec l’espoir de soulever poursuit sa route et arrive à Bruns- je verrai avec plaisir que vous ses Etats. Le 25 juillet, la légion wick le 31 juillet. L’accueil qui lui fassiez passer vos troupes sous le noire est à Leipzig. A l’annonce est réservé manque toutefois d’en- commandement du duc d’Abrantès. de son arrivée, les troupes du thousiasme. Venu du Hanovre, où Vous êtes un jeune homme gâté, général Gratien, alors à Erfurt, et il avait été envoyé pour contrer quoique plein de belles qualités celle du colonel Thielmann à une éventuelle offensive anglaise, naturelles ; je crains fort qu’il n’y Dresde, se mettent en route pour le général Reubel, à la tête de ait rien à attendre de vous». aller intercepter le duc de Bruns- 3000 hommes, a fait mouvement Quelle charge ! Elle exprime au- wick. Mais ce dernier poursuit sa vers Brunswick et arrive aux tant le mécontentement, pour ne route. Le 29 il est devant Halber- abords de la ville au matin du 1er pas dire la colère de Napoléon à stadt où il surprend le comte de août. Sans attendre, le duc s’est l’égard de son frère, en même Vellingerode, venu prendre posi- porté à sa rencontre et tend une temps qu’une très grande déception, tion sur place avec le 5e régiment embuscade aux troupes de Reubel

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 6 qui sont contraintes de se retirer. main et rétablit l’ordre dans son cet Etat nouveau et que la paix Il parvient toutefois à rejoindre pays, après plusieurs mois qui se prépare lui donnera des Gratien et Thielmann à Wolfen- particulièrement troublés. Sa bases inébranlables ». L’annonce büttel. Les troupes westphaliennes femme rentre elle-même au mois de la signature de la paix de comptent désormais près de d’août. Mais il a perdu le comman- Vienne le 14 octobre 1809 laisse 10 000 hommes face aux 2500 dement du 10e corps d’armée, penser à Jérôme qu’il pourra soldats de Brunswick. Sans espoir attribué à Junot le 13 août. Il ne mieux attendrir son frère mainte- d’un quelconque débarquement conserve donc que le comman- nant qu’il en a fini avec la guerre. anglais, le duc décide de gagner dement des seules troupes west- Il sollicite donc l’autorisation de l’embouchure de la Weser pour phaliennes, ce qui accroît son venir le voir à Paris, ce à quoi embarquer ses hommes. Malgré dépit. Il lui faut donc regagner la Napoléon consent. Le roi de West- la menace des Westphaliens, il confiance de Napoléon, en parti- phalie prend donc la route de la parvient sans encombres au port culier parce qu’il souhaite obtenir capitale de l’Empire le 1er novem- de Elsfleth d’où il peut faire partir une remise de sommes dues bre 1809. La reine l’y rejoindra ses troupes et ses prisonniers, chaque année à la France. quelques jours plus tard. Les rela- parmi lesquels Meyronnet, grand En octobre, il dresse un tableau tions entre les deux frères s’améli- maréchal du palais. Ils passent sombre de l’état de son royaume. orent, mais l’affaire de 1809 ensuite à Heligoland avant d’être « La misère est portée à un tel annonce la défection de Jérôme envoyés à Guernesey. Le duc de point dans le royaume (personne en 1812 et contribue à forger Brunswick est pour sa part accu- ne pouvant être payé), que si chez Napoléon l’idée que le sys- eilli en Angleterre. Il meurt en Votre Majesté ne vient à son tème dynastique qu’il a mis en juin 1815 à la bataille des Quatre- secours, il ne peut aller encore place, en s’appuyant sur ses frères, Bras. Les Anglais restèrent donc deux mois, comme j’ai déjà eu souffre de quelques défauts. attentifs à tout ce qui déroulait l’honneur de l’annoncer à Votre ! dans le nord de l’Allemagne. Majesté. Les troupes ne sont plus Pourtant ce n’est pas dans cette entièrement soldées, et si je région qu’ils avaient l’intention n’avais eu la faculté de les mettre Napoleon’s poplar de débarquer, mais à Walcheren dans les villes hanséatiques et in Bratislava. où ils provoquent la surprise en dans le Hanovre, je serais hors débarquant le 29 juillet, menaçant d’état de les nourrir ». Le constat Matej Čapo Anvers et indirectement Paris. est amer, après à peine deux ans Quant au général Reubel, il avait de gouvernement et l’on sent chez At the beginning of the 19th cen- promis à ses hommes de les laisser Jérôme un dépit certain. « Malgré tury, Europe was marked by the piller Brunswick. Y ayant finale- tous les soins que je porte à mon , which also ment renoncé, il ne trouva rien de administration, je vois qu’il est affected the territory of present- mieux que de demander une com- impossible de la soutenir plus day Slovakia. In 1809, the right pensation financière pour lui- longtemps, et je prie Votre Majesté bank of the Danube in Pressburg même et ses hommes à Jérôme. de me permettre de me retirer en (today’s Bratislava) became a C’en est trop pour le roi qui, après France ». Mais aussitôt, il se secondary battlefield during the les nombreuses réprimandes re- reprend, assure son frère de sa War of the Fifth Coalition. çues de la part son frère, se décide soumission. « Tout m’impose Defenders of Pressburg success- à destituer Reubel le 5 août, consi- l’obligation d’être, jusqu’au fully withstood the efforts of the dérant qu’il a « oublié tous ses dernier souffle de ma vie, lié à Grande Armée to conquer the city devoirs de général et de citoyen, votre système politique, à celui for a month and a half. However, déshonoré nos armes par la suppo- que vous avez créé pour votre Napoleon’s victories at Deutsch- sition que nos troupes pouvaient famille et pour la France ». Mais Wagram and Znaim (today’s avoir besoin d’être encouragées il revendique une certaine indépen- Znojmo) decided upon the fate of par l’appât de piller leurs concito- dance dans la gestion intérieure the city. Based on the Armistice yens, et exposé enfin une de nos de son pays. De son côté, Beugnot of Znaim, Pressburg became a principales villes, qu’il avait ordre considère que les épreuves subies part of the French demarcation de protéger et qui s’est bien con- par le royaume peuvent contribuer line until the conclusion of the duite, à un traitement que l’enne- à lui donner une assise. « Je dois peace treaty. Due to lengthy peace mi lui-même ne lui avait pas fait des remerciements à Votre Excel- negotiations, the occupation of éprouver ». Reubell repart aux lence, écrit-il à Reinhard, pour the city lasted four months. The Etats-Unis avec sa femme l’obligeante bonté qu’elle a eue unwillingness of the Austrian side américaine. Il ne rentre en France de me donner des nouvelles de to accept the uncompromising qu’en 1818 pour reprendre du l’état de la Westphalie à une épo- French demands and concerns service dans l’armée de Louis que où il était un sujet d’inqui- about new war conflicts made XVIII. En réagissant ainsi, étude ; il faut espérer que cette Napoleon inspect the occupied Jérôme reprend les choses en épreuve aura contribué à affermir Hungarian territory. As part of his

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 7 qjourney to Raab (today’s Győr), spread around this period, accor- Napoleon visited Pressburg on 31 ding to which he not only delivered August 1809 by crossing the a speech here, but also promoted Danube’s bank on the present-day officers, and people would go as Petržalka’s side. He inspected the far as to assume that he also had Castle and the camp of the allied breakfast in the grass. Saxon troops. After taking a short Every citizen was familiar with rest at the foot of the hill called the Napoleon’s oak. The tree was Eselberg (today’s Somársky so famous that lovers met under vrch), he returned to the right it, mothers brought their children bank of the Danube. According to there and teachers their pupils. the legend, he was supposed to Even Hitler looked at Bratislava stop here for a while and observe from under the branches of the the city from under the crown of a Napoleon’s oak in the corres- large poplar. The tree, which ponding pose with binoculars in stood in today’s Tyršovo nábrežie front of his eyes, as evidenced by (Tyršovo embankment) near the the pictures taken at that time, quay of the former Propeler ship, when he visited the occupied right later became known as the bank after the Munich agreement. Napoleon’s poplar. The tree must Our French professor also knew have been rather old already in this historical tree. [...] I recall Ivan Žabota – Napoleon on the 1809, which is evidenced by the with deep emotion how passiona- Petržalka’s bank of the Danube. [Ján fact that in the 1920s, the trunk tely he verified his pedagogical Čomaj, Petržalka – Engerau – Ligetfalu had a diameter of about 2.5 mts. talent on us under the crown of (Bratislava: Albert Marenčin – The circumference of the trunk Vydavateľstvo PT, 2008), 125.] this unique botanical specimen …” must have been approximately 7.8 In 1935, a report was published in meters. According to the Preß- the press that the Napoleon’s burger Zeitung newspaper from poplar was uprooted. Despite the 1927, the state of health of the efforts to save it, the tree gradually poplar, which had been damaged rotted away. As can be proved by by many storms, was poor. a photograph from the private According to Klima, the chief city collection of Anton Šmotlák Jr., gardener, the lifetime of the hol- only the torso of the tree stood on low tree could have been exten- its original location in July 1955. ded by sealing it. However, there In 1958, in the “Critical Camera” was a lack of financial resources. section of the Večerník news- A sum of 7,000 Kčs was needed, paper, a question was asked as to and which was eventually obtained how long the Petržalka’s bank in 1928. The Monuments Board would have to tolerate the cement made a contribution of 1,000 Kčs. filling and the iron hoop of the The poplar’s trunk was reinforced former Napoleon’s poplar. Shortly Napoleon’s poplar. with an iron hoop from the out- afterwards, another report was [Ján Čomaj, Petržalka – Engerau – side. Bohuslav Chňoupek recor- published in the same newspapers Ligetfalu (Bratislava: Albert Marenčin – ded an interesting memory of the in the “Echoes” section that an Vydavateľstvo PT, 2008), 12.] Napoleon’s poplar in his book, improvement was made in this but he mistakenly described it as matter, when on 17 June 1958, the an oak tree: “We spent our child- cement filling and the iron hoop hood playing under the tree, were definitively removed as part teasing each other in its shadow of the “Z” action. In this context, and placing bets on how many of it can be stated that it is possible us, eight or ten, could hug it. to find incorrect information in That’s why I knew every wrinkle the literature that the removal in its old bark, every screw in the took place in the 1960s or even iron hoop that tightened it, even 1970s. the cement patches that filled its hollow inside. [...] It is not known In 2017, the Napoleon’s oak was whether he [Napoleon – author’s symbolically planted in Tyršovo Napoleon’s poplar captured on old note] remarked something under nábrežie, but not on its original postcard [author’s collection]. the oak during his memorable location. visit. Over the years, a legend !

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 8 Wien zu gelangen. Am 12. Mai Infanterie der napoleonischen Französisches tagte eine Grenzkommission des Division Lassalle entlang der Militär und Kaiser Komitats Wieselburg im Markt Donau über Hainburg und Kitt- Kittsee. Ein Kundschafter berich- see nach Engerau. Dort stießen Napoleon in der tete, daß eine feindliche Kavallerie sie bei der Schanze auf die Batail- Marktgemeinde mit 250 bis 300 Mann in Regels- lone der Infanterieregimenter brunn eingerückt war. Gyulai und Ducca sowie nieder- Kittsee 1809. Da die Reiterei friedfertig gen österreichische Landwehr. Gegen Osten zog, nahm man an, daß die Abend kam es zu lebhaftem Kar- Hermann Klezath Truppen weiter in das Königreich tätschenfeuer. Nachdem einige fran- Ungarn und als erstes in die zösische Soldaten getötet und etwa Zahlreiche Feldzüge des franzö- Grundherrschaft Kittsee vordrin- 100 verletzt waren, darunter vier sischen Feldherrn Napoleon gen würden. Vorsorglich erbat der Offiziere, zogen sich die Fran- Bonaparte in Europa führten Kittseer Verwalter Morenich von zosen nach Wolfsthal zurück. Am nach dem „Vierten Koalitions- der Domänendirektion Instruktio- 2. Juni zog französische Infanterie krieg“ unter Federführung des nen über zu treffende Vorkehrun- in drei Kolonnen über Berg auf der inzwischen französischen gen. Mit einem Manifest vom 15. Kittseer Allee gegen Engerau. Es Kaisers Napoleon I. am 12. Juli Mai forderte Napoleon Ungarn folgten heftige Gefechte. Obwohl 1806 zur Bildung des Rhein- vergebens zur Proklamation der Engerau in Brand geriet, kam es bundes. Sechzehn deutsche nationalen Unabhängigkeit auf am folgenden Tag zu weiteren Fürsten traten aus dem Verband sich von der Habsburger Monar- Kämpfen an der Schanze. Gleich- des Römisch Deutschen Reiches chie zu trennen. Der ungarische zeitig attackierten französische aus und anerkannten die franzö- Landtag hingegen unterstützte Truppen Preßburg mit Bomben. sische Oberherrschaft. Das Heilige die Politik des Wiener Hofes und Ein schwer verwundeter österrei- Römische Reich Deutscher Nation stellte den Ungarn ein Rekruten- chischer Obrist, der lediglich ein war damit beendet und am 6. kontingent. Vereinzelt vorgescho- langes blutiges Hemd am Leibe August 1806 legte Kaiser Franz bene und zwischen Preßburg und trug, wurde im Kittseer Schloß II. die Krone des Heiligen Römi- dem Neusiedler See herum strei- eingeliefert. Nach medizinischer schen Reiches nieder. fende kleinere französische Kom- Versorgung erhielt er drei Leinen- Da die Habsburger den Franzosen mandos ließen die Zivilbevölke- hemden. Darüber hinaus schnei- nicht trauten, rüsteten sie das rung unbehelligt und wichen feind- derte die Kittseer Jüdin Sara österreichische Heer auf und lichen Berührungen weitgehend Schlesinger für 72 fl 20 kr zehn restaurierten die einst von Prinz aus. Da die französischen Militärs Hemden. Eugen errichtete „Alte Schanze“ den Übertritt der österreichischen Um die Straßen von Wien nach zur Verteidigung der nieder- Truppen bei Preßburg für denkbar Preßburg weiträumig unter Kon- österreichischen Grenze von der hielten, stießen französische Vor- trolle zu halten, besetzten franzö- Donau bis Parndorf. Mit dem Ziel, trupps zum Markt Kittsee vor. sische Truppen vom 2. bis zum Napoleon in Europa endgültig in Am 17. Mai marschierte die fran- 8. Juni Wieselburg, Ödenburg, Grenzen zu weisen, erklärte die zösische 4. Kompanie des ersten Güns und Steinamanger. Nach Konferenz österreichischer Staats- Bataillons des Davoustischen einem Gefecht bei Körmend zwi- männer und der Außenminister Armee Corps frühmorgens in schen kampferprobten Franzosen Wenzel Lothar Metternich Frank- Kittsee ein. Ein annektierte unter Eugen Beauharnais und not- reich am 9. April 1809 den Krieg. das Schloß und andere herrschaft- dürftig ausgebildeten ungarisch- Die größte jemals aufgestellte liche Gebäude als Quartiere für österreichischen Truppen unter österreichische Armee sollte die Offiziere. Die in der Schloß- Erzherzog Johann, überschritt Napoleon zum Rückzug aus allee kampierenden gemeinen Napoleon mit seinem Hauptheer Deutschland zwingen und seine Soldaten waren sehr vermessen die Donau. Expansion in Zentraleuropa sowie und forderten vom Verwalter sogar Am Abend des 3. Juni schlugen in Südbayern, Italien und Tirol Leinenwäsche. Danach lag den der Platzkommandant General beenden. Während französische Franzosen daran, die Straßen und Lahsal und ein hessischer Haupt- Truppen entlang der Donau von Wege bei Berg sowie die Land- mann der französischen 4. Kompa- Regensburg über Oberösterreich straße von Wien nach Preßburg nie des ersten Bataillons des bis zur Linie Hainburg-Neusied- weiträumig unter Kontrolle zu Davoustischen Armee Corps mit ler See vordrangen, lagerten die halten. Dabei spielte das Kittseer Gefolge ihr Lager im Kittseer von Erzherzog Johann angeführten Schloß eine strategische Rolle. Schloß auf. Mit seinen Unterge- österreichischen Truppen am lin- Nach der am 21. und 22. Mai im benen genoß der General die ken Donauufer bei Preßburg. Die Marchfeld verlorenen Schlacht Weinvorräte in vollen Zügen und Franzosen rechneten mit einem gegen Erzherzog Karl, führte ließ vor seinem Abzug auch Wein Übersetzen der erzherzoglichen Marschall Davoust am 28. Mai in sein neues Domizil in Wolfsthal Armee bei Preßburg, um nach 14.000 Mann Kavallerie und transportieren. Das bei Bauern

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 9 einquartierte Fußvolk behandelten walter eine halbgedeckte Kalesche in Sicherheit, weil das Gebäude die Hauswirte äußerst schroff für seine Exkursionen. Die vor- durch einen Graben umgeben und und ungestüm. Sie verlangten von handene grundherrschaftliche dessen eine Seite vom Schloß her Ihnen verköstigt zu werden und Kalesche war diesen Anforderun- bedeckt, die gegenüberliegende mindestens jeden zweiten Tag gen nicht gewachsen, so daß der Seite durch einen steilen Erdauf- eine Fleischmahlzeit. Unzucht mit Pfarrer seine zur Verfügung wurf ausgestattet ist. Im Interesse Bediensteten war an der Tages- stellen mußte. Als der General der Erhöhung der Widerstands- ordnung. Während sich die Kaval- nach Ungarisch Altenburg verzog, fähigkeit des Schlosses, könnte lerie gegenüber der Bevölkerung mußte der Verwalter die erheblich der in seinen Hof führende Damm nachsichtig verhielt, setzte mit beschädigte Kutsche zurückholen eingeschnitten werden. In die der nachfolgenden französischen und für 50 Gulden reparieren Mauern des Erdgeschosses könnte Infanterie im Markt Kittsee eine lassen. Als bekannt wurde, daß der man Schießscharten schneiden.“ Zeit voller Pein und Entbehrungen Divisionsgeneral Graf v. Hudin Der Bericht über eine mögliche für die Untertanen ein. Viehdieb- mit Gefolge am 13. Juni im Kitt- Verstärkung des Kittseer Schlosses stähle, Plünderungen und Schika- seer Schloß eintreffen würde, be- zur Abwehr feindlicher Angriffe, nen waren an der Tagesordnung. fanden sich lediglich einige Eimer die vom Neusiedler See ausgehen Während die Marktgemeinde die Tafelwein im Keller. Haushalt- könnten, erregte die Aufmerksam- Heerführer und die französischen gegenstände waren vor dem An- keit der französischen Heerfüh- und italienischen Soldaten des marsch der Franzosen in Sicherheit rung und führte zu einer weiteren Davoustischen Armeekorps be- gebracht worden. Zur Sicherstel- gründlicheren Untersuchung köstigte, lieferten Bauern zwangs- lung einer standesgemäßen Ver- durch Oberst Blein am 19. Juni: weise Brotgetreide, Hafer und Heu sorgung des Divisionsgenerals, „Das Schloß ist durch Eck- nach Wien. Da sie keine geeigne- des einquartierten Brigadiers basteien versehen und auf jeder ten Fuhrwerke besaßen, mieteten sowie der Stabsoffiziere, bat der Seite mit einer 130 m langen, mit sie Lastwägen samt Fuhrleuten Schloßpfleger das Hofkelleramt Ziegeln bedeckten Schanze um- auf Kosten der Gemeindekasse. um Zustellung von Getränken geben. Die innere Seite [escarpe] Bereits am 9. Juni hatten franzö- sowie Porzellangeschirr wie zwei derselben sei 8 m hoch, die äußere sische Soldaten etwa 170 Schafe Kaffeekannen, zwei Milchkannen (contrescarpe), welche von der und Lämmer sowie das gesamte und 20 Kaffeeschalen sowie eine inneren durch einen Graben Schweizerei- und Kleinvieh nebst kupferne Fisch- und eine Fleisch- getrennt sei, vor allem auf der Seite einer Partie Ochsen von den kasserolle nebst Bestecken für zum Tor niedriger. Der Oberteil Weiden getrieben und getötet. zwölf Personen und vier großen der inneren Schanze (terreplein) Den Verwalter Morenich und den Tischtüchern sowie drei oder vier sei ziemlich eng, doch weit genug, Fiscal forderten sie auf, weitere Dutzend Servietten. Fürst Nikolaus um darauf in Form einer Brüstungs- Lebensmittel zu beschaffen. Zum II. Esterházy weilte in Pest und mauer ein- oder zweistufige Schieß- Leidwesen des Ziegelmachers, ordnete an, das Gewünschte und stände anzubringen, […] darüber funktionierten die Besatzer die 7 Eimer weißen Tafelwein, 3 ½ hinaus könne auf jeder Eckbastei Ziegelöfen um zu einer Feld- Eimer roten Wein, 1 Eimer Obst- eine Kanone aufgestellt werden. bäckerei. Ihre Pferde stellten die most und 27 Flaschen Tokayer ins Ein Bataillon könne das auf diese Franzosen auf der Schloßallee ab Kittseer Schloss zu liefern. Zur Weise befestigte Schloß solange und ließen sie auf dem angrenzen- Planung der Verteidigungs- halten, als in die Mauer keine den Gerstenfeld weiden. Täglich möglichkeiten, vermaß Leutnant Bresche geschlagen würde. Die kam es zu Gewalttätigkeiten. Gérard vom Ingenieurkorps am Eingangsbrücke sei eine solide Besonders bösartig war der im 14. Juni die Straßenenge und Mauerarbeit, der Abbruch würde Naszvádyschen Haus einquartierte berichtete: eine zu große Arbeit darstellen, zu Dragonerkapitän Levrie, der dem „Hier bei Berg wendet sich der ihrer Deckung wäre eher ein halb- Dreißiger 700 Gulden abnahm. Bergzug senkrecht gegen die kreisförmiges Verteidigungswerk Als der Kapitän eines Tages von Donau und eröffnet eine weite (Lunette oder Demi Lunette) Raab zurückkam, stellte er seine Ebene. Hier liegen die Gemeinde vorzuschlagen. Dieses könnte Pferde, mangels einer Scheune, in und das Schloß Kittsee. bereits außerhalb des Grabens den einem Wirtshaus unter dem Kruzi- Letztgenanntes liegt unweit der Gebäuden der Schloßwache ange- fix ab. Die Gäste vertrieb er und Preßburger Straße und etwa 2 km schlossen, mit Schießscharten machte es sich bequem. Als ihn vom Beginn der Straßenenge versehen und mit einem Erdwerk der Wirt bat, die Pferde bei seiner entfernt. Der Feind, der in der verbunden werden.“ Einheit einzustellen, bedrohte er Straßenenge den Durchgang In seiner Skizze dominierte ein ihn mit einer Pistole. Unter Andro- versucht, braucht sich also vor Punkt über dem Schloß: hung, drei Kompanien Dragoner der Beschießung aus dem Schloß Es handelt sich um einen Punkt im Markt einmarschieren zu lassen, nicht zu fürchten. Wenn die Fran- gegenüber der vom Tor nach links forderte der im Schloß einquar- zosen dennoch eine Wache ins stehenden Winkelbastei. Er liegt tierte General Debrou vom Ver- Schloß setzen wollten, wäre sie

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 10 Kittsee - Köpcsény ren die Inneneinrichtung des Schlosses sowie die zugehörigen Gebäude. Nach der Schlacht bei Znaim an der Thaya akzeptierte Napoleon den vom österreichischen Feldherrn Erzherzog Karl, aus dem Hause Habsburg-Lothringen, ange- botenen Waffenstillstand, der am 12. Juli in Kraft trat. Eisenstadt wurde das Hauptquartier des französischen Heerführers Eugen Beauharnais, dem Stiefsohn . Die be- setzten Komitate grenzte Napoleon zum Osten hin mit einer Demarka- tionslinie ab. Die französische Auto- rität verpflichtete die Güter der be- troffenen Gespanschaften zur sofor- tigen Zahlung einer außerordentli- chen Kriegssteuer. Im August began- nen in Ungarisch Altenburg (Mag- yaróvár) Friedensverhandlungen über den Abschluß des Fünften Koalitionskrieges. Während der Ver- handlungen in Ungarisch Altenburg diente die Kittseer Poststation als eines der Zentren für allgemeine Kommunikation. Französische Offi- ziere logierten in der Poststation, lähmten die üblichen Postdiensteten neben einem tiefen Steinbruch, lange Belagerung aushalten. Die und ließen ihre Pferde versorgen. wohin man beinahe unbeobachtet gewölbten Teile des Schlosses Ab Mitte August begannen die gelangen kann; er soll mit einem (welche sich auf der Zeichnung Franzosen ihre Streitkräfte Zug pfeilförmigen Verteidigungswerk unter dem Dach der inneren um Zug aus dem nordungari- (Fléche) befestigt werden. Seine Schanze, auf zwei Seiten neben schen Grenzraum abzuziehen. Verbindung mit den Gebäuden dem Tor befinden) ermöglichen Während einer Reise von Preßburg der Schloßwache soll durch die die Lagerung der Versorgung und nach Raab traf Kaiser Napoleon mit Beibehaltung eines Teils der Munition und die Unterbringung einigen Generalen am Morgen des Mauer des sich diesen anschlie- der Truppen.“ Nach Schätzung 30. August im Kittseer Schloß ein. ßenden, ansonsten abzureißenden des Obersten wären die beschrie- Während seine Generalität ab viertel Getreidespeichers und Pferde- benen Maßnahmen mit 500 Mann vor zehn Uhr gemeinsam frühstückte, stalls, gesichert werden. Der und einer Pionierdivision in acht speiste Napoleon allein in einem ab- Oberst hielt auch den Abbruch der Tagen zu erledigen. Die französi- gesonderten Zimmer. Danach beiden Gebäude, die sich innerhalb sche Armee schüttete die Basteien besichtigte er die Befestigung und des Grabens auf den beiden Seiten mit Erdreich an und errichtete auf die Verschanzung des Schlosses. des Tores der inneren Seite der den 514 Quadratklafter großen Dabei unterhielt er sich mit dem Ver- Schanze anlehnen, für notwendig: Flächen an den Basteien jeweils walter Ignatz Morenich über allge- „Die so angeordnete und ausgerü- vier Batterien und verfüllte den meine Dinge. So auch über dessen stete Festung, könnte sich dann Schloßgraben im Bereich des Gehalt. Anschließend reiste der gegen einen Feind ohne Belage- Zuganges an der Schloßbrücke Kaiser mit seinem Stab weiter rungsartillerie gut verteidigen, mit Erde auf 160 Klafter Länge, nach Raab. Napoleons Leibgarde wenn die vorgeschlagenen Vertei- 5 Schuh Breite und 3 Klafter Tiefe. hatte der Untertanenschaft heftig digungseinrichtungen mit einem Obwohl die „Stipschitz Husaren“ zugesetzt und sie aus ihren durch eine Palisade gedeckten der ungarischen k. k. Armee mobi- Häusern vertrieben. Deshalb fleh- Gang oder mit einer am Boden lisiert waren, litt die Marktgemein- ten sie, daß der Kriegsherr nicht des Grabens auf der rechten Seite de Kittsee wider Erwarten keine nochmals in Kittsee erscheine und aufgestellten Palisade ergänzt unmittelbaren Kampfhandlungen sie nicht ins Verderben zwinge. wären. Die Festung könnte dem- der Franzosen. Die Häuser im Markt Obwohl Waffenstillstand herrschte, nach mit einem, ihre Stärke auch Kittsee, insbesondere des Schlosses, weilte der Brigadegeneral Poinsol ausnützenden Befehlshaber an blieben nahezu erhalten. Allerdings noch mit einer kleinen Garde im der Spitze sogar eine 10-12 Tage ruinierten die französischen Invaso- Schloß. Als dieser den für Marschall

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 11 Rentkasse später 98 Gulden samt Güter sowie Pferde und Wagen. 2 Gulden Botenlohn bezahlte. Die Kosten für die Instandsetzung Nach dem Friedensschluß des Schlosses wurden mit 20.333 zwischen Österreich und Frank- Gulden 7⅚ Kreuzer veranschlagt. reich vom 14. Oktober 1809 Aufgrund der Liquidität des Majo- räumte Brigadegeneral Poinsol mit rats, genehmigte das Hofbauamt seinem Gefolge das Schloß am lediglich 12.377 Gulden 43 ⅚ 18. Oktober 1809. Er nahm vor- Kreuzer für die Baumaßnahmen. gekochte Speisen, 5 Flaschen Die Marktgemeinde Kittsee mit Raki, 20 Halbe ordinären Wein seinen 102 Sessionen resp. ca. und 9 Säcke Hafer mit auf den 1.700 Einwohnern, meldete fol- Weg. Wie von den Franzosen gende Schäden: 27.190 Gulden angeordnet, wies Fürst Nikolaus in den Feldern, 26.941 Gulden II. Esterházy im Oktober 1809 43 Kreuzer an Häusern, 14.110 seinen Verwalter in Kittsee an, die Gulden 42 Kreuzer für Aufwände Bauplan des Kittseer Schlosses Mitte außerordentlichen Kriegssteuern durch Beschlagnahmungen, des 18. Jhs. einzukassieren. Die französischen 8.576 Gulden 42 Kreuzer für ge- Besatzer hatten die Grundherr- waltsam entwendete Güter und schaft am 24. Oktober noch nicht 10.575 Gulden 47 Kreuzer für ge- verlassen, als grundherrschaftliche waltsam entrissene Pferde und Beamte damit begannen, die Wagen, insgesamt 84.394 Gulden Schuldigkeit der Untertanen einzu- 52 Kreuzer. Durchschnittlich erlitt fordern. Diese wehrten sich vehe- jeder Bauer Schäden in Höhe von ment und verweigerten auch die 827 Gulden. Insgesamt lieferten Urbarial-Feldarbeiten. Als die die Kittseer Bauern den Franzo- Beamten am 31. Oktober abermals sen 14.290 Pfund Rindfleisch á versuchten, die ausständigen Ge- 16 Kreuzer von eigenem Zugvieh fälle von Haus zu Haus einzu- sowie Bier- und Brantwein für kassieren, nahmen sie im Markt Skizze eines französischen Ingenieurs 2.659 Gulden 12 Kreuzer. Hinzu des Kittseer Schlosses um 1809. Kittsee lediglich 2 Gulden Haus- kamen 4.203 Portionen Brot, 649 zins ein. Das Esterházysche Hof- Metzen Hafer und 5.069 Portionen und Hauptzahlamt benötigte Heu, welche die Marktrichter diese Gelder dringend und forderte Georg Birt und Josef Paal teil- Davout bevorrateten Rum konsu- den Grenadiergardehauptmann weise von anderen Gütern kauften. miert hatte, kam der Verwalter in Pavlovszky auf, die Gelder mit Neben üppiger Verpflegung ver- eine gefährliche Lage. allen Mitteln einzutreiben. langten französische Offiziere Als sich Morenich am 3. Oktober Am 20. November 1809 verließen auch Kleidung. Der Schuhmacher- weigerte, den Rumvorrat wieder die letzten französischen Streit- meister Hierschl Neubauer fer- aufzufrischen, sandte der General kräfte den nordungarischen Grenz- tigte für Offiziere zwanzig Paar den Schloßdiener Ulrich mit zwei raum. Abgesehen von den Bundschuhe für 135 Gulden und Adjutanten zum Haus des Verwal- beschriebenen lokalen Gescheh- für die Platzkommandanten zwei ters und ließ dessen Keller durch- nissen und den an Österreich ge- paar gewalkte Stiefel für 32 Gul- suchen. Als sie keine Vorräte vor- stellten Rekruten, blieb die Grund- den. Als der Verwalter General fanden, versetzte einer dem Schloß- herrschaft Kittsee von kriegeri- Debrou bat, den noch offenen diener einige Hiebe, während der schen Kampfhandlungen ver- Betrag von 117 Gulden zu be- andere drohte, den Verwalter schont. Vielmehr profitierte Ungarn zahlen, lehnte dieser ab. Er habe gefangen zu nehmen, wenn er bis am Verkauf von Agrarprodukten Kittsee bereits mit seiner Verkö- zum Abend keinen Rum herbei- an die Armeen. Nach Abzug der stigung verschont und außerdem geschafft hätte. Wie angedroht, Franzosen, zogen das Rentamt dem Ort eine große Erleichterung erschienen vier Dragoner im Haus der Grundherrschaft Kittsee und durch Ausquartierungen des des Verwalters, um ihn abzuholen. die Gemeinde Kittsee Bilanz über Militärs verschafft. Glücklicherweise konnte More- die von den Besatzern angerichte- Die Maurergesellen, welche die nich vier Flaschen Arak aus ten Schäden. Die Grundherrschaft Ziegelöfen auf Anordnung der Preßburg beschaffen, womit er Kittsee, mit seinen fünf Gemeinden, Franzosen umgebaut hatten, ver- die betrunkenen Dragoner bezifferte die Schäden mit 334.875 langten von der Rentkasse erfolg- besänftigte. Als dem General der Gulden 96 Kreuzer. Diese Summe los den ihnen versprochenen Tag- Arak zum Abendessen gereicht beinhaltete Beschädigungen eines lohn von 1 Gulden auszuzahlen. wurde, war ihm dieser nicht gut Großteils der Feldfrüchte und zahl- genug. Er kaufte selbst zwölf reicher Häuser, Beschlagnahmun- ! Flaschen Rum, für welche die gen und mit Gewalt entwendete

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 12 Napoleon’s personal qualities as a process of formation: two of the An Accumulation commander and superior tactical five principal army corps were of Advantages: performance supply much of the new, having neither trained nor explanation for this dramatic fought together before, the cavalry French Army triumph against daunting odds, but reserve was not yet formed, and Cohesion and other characteristics of the army the Imperial Guard had not are equally important ingredients arrived, so there was no handy Command in 1809. in the French success. In central reserve (especially of consonance with the theme of the artillery). Additionally, many John H. Gill panel, therefore, this paper will persons and things were in short examine the command and control supply: engineer officers, medical The French army that fought of the Army of Germany, investi- officers, artillery draft horses, against Austria in 1809 is generally gating its structural/organizational, pioneer tools, and a host of other considered to have been an procedural, and psychological items, human, animal, and institution in decline, no longer the qualities as compared to those of material, were lacking for the first army of Austerlitz and Jena. its foe to deepen our understanding month or so of the war. Napoleon had indeed dissolved the of the 1809 war and specifically its If all of this made for a grim old Grande Armée in October opening campaign. picture, the French, however, 1808 and committed many of its enjoyed two crucial advantages, veterans to the Spanish adventure An Organizational Advantage especially vis-à-vis their later that year. Thousands of Habsburg opponents. First, experienced troops and comman- Organizationally, the Army of almost twenty years of near- ders were thus embroiled in the Germany suffered from several constant warfare had created a Iberian Peninsula when war inherent deficiencies that were deep reservoir of experience erupted with Austria in April 1809, compounded by the unanticipated among the senior and mid-grade and the Emperor had to hammer speed with which the war came. In officers. They were comfortable together a new army in haste, the first place, the brand new army with the army’s norms and knew bolstering a relatively small core had never functioned as an the general outlines of its standard of veterans with numerous operational entity and, because the procedures from long experience; conscripts and major contingents war opened earlier than the French they might need reminding, but from his German allies. had hoped, the headquarters and did not require retraining to meet a Numerically inferior to the enemy, administrative apparatus had to be fairly high standard of performance. not yet in its prescribed positions, assembled on the fly. Napoleon In particular, they were completely and lacking key items of equipment was in Paris, the chief of staff, comfortable with the army corps as well as many senior leaders, this Marshal Alexander Berthier, was structure. They had been exercising new “Army of Germany” was far in Strasbourg, and the staff’s and fighting within this framework from ready when the Austrians senior officers and junior functio- under Napoleon for four years, and invaded Bavaria on 10 April. naries were still en route to the thus fell into common practices Napoleon had hoped that theater of operations. There was no with relative ease. Second, if the hostilities would not begin until time to work the kinks out of the general level of competence and late April or perhaps May, so his system or familiarize commanders familiarity with the Emperor’s army was unprepared when the and staffs with one another before military system was high, the Austrians moved sooner than the army was plunged into rapid degree of “unit cohesion” among expected. Moreover, the Austrian maneuvers and violent engage- some of the Army of Germany’s army of 1809 was considerably ments. Basic necessities were major sub-elements was extra- improved as compared to the absent as officers arrived without ordinary. The most significant of Habsburg forces the French had their equipment and horses, critical these was the 3rd Corps of Marshal faced in 1805 and now marched requirements for battlefield Louis Nicholas Davout, a force of under the orders of the Archduke communications in the early 55,000 men that comprised nearly Charles, a skilled and competent nineteenth century. Even Napoleon one-third of the Army of Germany. commander. Nonetheless, within had to borrow horses from the King Not only had Davout commanded two weeks, Napoleon and his ad of Bavaria and escorts from the 3rd Corps since its creation on the hoc “Army of Germany” King of Württemberg, as his Channel coast in the summer of completely reversed the tide of the officers cadged mounts from 1805, there had been few changes war, evicted Charles from Bavaria French cavalry regiments or pur- in either its order of battle or its with a loss of more than 44,000 chased them from eager entrepre- senior leadership since its establish- men, and were sitting around their neurs at exorbitant prices. Second, ment. Of the fifteen infantry regi- campfires beneath the walls of many of the army’s subordinate ments in the three original divisions Vienna only one month after the components were only partially of the corps, twelve had served Austrians had opened the conflict. assembled and were still in the together in the same divisions for

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 13 almost four years, including exten- independence implied in this alien order of battle undermined any sive combat and campaigning arrangement. Requiring constant hope of establishing coherent through the wars of 1805, 1806, guidance and prodding from working relationships within com- and 1807. Even the other three Charles, they were, as one eminent mands, while leaving subordinate “newer” regiments had each been Austrian historian remarks, ‘mere leaders uncertain and confused. with its division for two years. overseers’ rather than true leaders Furthermore, the three division or commanders of whom one could Procedures Promising and commanders were not only expect initiative and enterprise. Pernicious soldiers of long experience and The absence of long-standing superior talent, they had all held permanent army corps also meant The French also enjoyed a signi- their commands at least through that subordinate divisions and ficant advantage in staff proce- the campaigns of 1806 and 1807; brigades of the Austrian army had dures and routine practices. two had led their divisions through to be thrown together immediately Having served under Berthier as the 1805 war as well. Similarly, prior to the war. Where most chief of staff since at least 1805 (if the three heavy cavalry divisions French regiments had served not before), subordinate comman- had not changed their composi- together in the same divisions and ders and staffs were generally tions since 1805, so the regiments brigades for a minimum of two familiar with headquarters’ expec- all knew one another. There was years, the constituent pieces of the tations in terms of reporting and also considerable continuity Austrian formations only came communications, even if details among the units of the large together in assembly areas along might vary slightly from campaign Bavarian and Württemberg the monarchy’s borders during to campaign. Although this war contingents. Even in the newly March 1809. Habsburg comman- saw large German contingents formed 4th Corps, the regiments ders compounded this lack of integrated into principal combat within its divisions had served familiarity by repeatedly abusing operations for the first time, together on campaign for at least the corps system that Charles had Napoleon’s practice of appointing twenty-four months and in some labored to impose on his dubious French commanders (with their cases as many as forty-four months. subordinates. Indeed Charles was associated staffs) to all foreign The officers and men of these units among the worst offenders. On 19 formations and imposing knew their commanders and each April, for example, as he arrayed standardized reporting formats other thoroughly; with long- the army for what was thought to meant that these forces could be standing bonds of loyalty, mutual be a decisive engagement with incorporated into the Army of trust, and expectation, they could Davout’s isolated corps, he Germany with little difficulty. Two rely on time-tested habits of formal attached bits and pieces of three practical details are particularly and informal co-operation to support other corps to Prince Johann noteworthy and significant in the them in combat. The significance Liechtenstein’s I Reserve Corps early stage of the war. First, the of these long associations for unit while detaching eighty per cent of French had established a very efficiency, cohesion, and battlefield Liechtenstein’s own troops. This effective system of couriers that performance cannot be overesti- trend continued, so that by 22 not only connected formations to mated. The Austrian army, its April, none of Liechtenstein’s one another within Germany, but various reforms and improvements original units were under his also allowed messages to pass notwithstanding, showed poorly in orders. At least Liechtenstein had expeditiously back to Strasbourg comparison. Where the French troops to lead. On the afternoon of where they could be transferred to were comfortable in the corps 21 April, Prince Friedrich Franz the optical telegraph system. system and only had to adjust to von Hohenzollern, commanding As a result, news of the Austrian the particular circumstances of III Corps, found his troops gradually invasion traveled the 400 kilometers April 1809, the Austrians were stripped away so that he was left to from the Inn to Strasbourg in decidedly uneasy in what was for direct a mere four squadrons of approximately thirty-three hours them a new dispensation. Austrian cavalry, perhaps 500 men instead despite passing through several forces had never campaigned under of the 13,000 nominally under his headquarters en route. Second, the a corps command structure and orders. The same may be observed French and German generals had no time to train or familiarize at the micro level. communicated with one another themselves with its requirements Among innumerable examples, the on operational issues as a matter of as it was only introduced in February brigadier charged with defending routine. Rather than passing 1809, two months before the first Regensburg on 23 April was given messages only to or through army Habsburg soldier crossed the two regiments from two different headquarters, they regularly ex- border into Bavaria. Accustomed brigades for this task while both of changed information directly with to detailed instructions from army his own regiments marched off neighboring commands on their headquarters, the newly designated under other commanders. Though own initiative. Adherence to this corps commanders experienced not debilitating, such voluntary norm proved especially beneficial great difficulty coping with the deviations from the prescribed during the opening days of the war

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 14 when Berthier was the de facto were by no means incompetent, stance, trying to defend the Inn army commander in lieu of the but their command routines were River in early May, made a com- absent Napoleon. torpid, lacking the urgency and plete farrago of his wing of the This is not to suggest that French determination evident on the army, eventually sending orders and German staff work proceeded French side. Orders (known as for subordinates to attack with with some sort of flawless “dispositions”) tended to be troops that had been detached days precision. The history of the 1809 laboriously long and painfully earlier while forgetting some war offers as many instances of the pedantic, specifying a level of brigades entirely. The most friction of war as any other detail far beyond what should have egregious example, however, of campaign. Errors were especially been required from army head- command negligence and a stupe- common during the first week of quarters and often necessitating fying lack of enterprise on the part the conflict, when Berthier served lengthy commanders’ meetings of the staff occurred between 20 as interim, on the spot commander where the “dispositions” would be and 22 April in Bavaria. Hiller as well as chief of staff for the read aloud and discussed in depth. with nearly half the army had been distant Emperor (hurrying to the Such methodical procedures were in direct contact with army head- theater of war). In addition to perhaps tolerable in static situa- quarters, but suffered a severe authoring a number of operational tions, but they collapsed during the defeat on 20 April and was pushed mistakes that left the army divided fluid operations that prevailed in away from the main body during and unarticulated, Berthier also April 1809. At least twice, the following two days. By 22 April, committed “technical” staff errors ponderous “dispositions” were out Napoleon had inflicted 8,000 casual- that indicate his unfamiliar of date before the ink was dry and ties on Hiller’s wing and sent it responsibilities as commander had to be recalled and redrafted reeling back ninety kilometers in were detracting from the meticu- almost as soon as they were confusion. Charles and his staff, lous care he usually applied to his issued. In another example, the however, remained blissfully chief of staff functions. These “disposition” written during the unaware of this catastrophe and no mistakes fall into two broad night between the first and second one thought to send staff officers categories. First, he repeatedly days at Wagram, took so long to in search of Hiller even though disrupted the chain of command, prepare and deliver that key headquarters had received no sending orders to subordinate subordinate commands could not messages from him for two days. leaders without informing their execute their attacks according to Habsburg headquarters continued superiors. The potential for mis- the plan’s timetable. Compounding with deliberate planning for its own understanding, even disaster, made the plodding routine of standard offensive and only learned of this more than a minor detail. procedures in the Habsburg host Hiller’s fiasco when Napoleon Second, his correspondence during was an alarmingly high level of appeared on the Austrian flank at this period is replete with impre- slipshod command and staff work. the head of 65,000 men. cision and contradiction, lax staff This manifested itself in several Finally, Austrian practices in work indicating that his mind was ways, perhaps most noticeably in communications also compare ill-equipped to cope with the the frequency with which units poorly with those of their French manifold tasks he faced in the were forgotten on the battlefield. adversaries. Where the French absence of his imperial master. Regiments and battalions were passed word of the Austrian These lapses at army headquarters repeatedly left without orders advance through several head- leave the reader ‘swimming in during retreats or defensive battles quarters over a distance of 400 incoherence’ as one modern so that they had to be rescued at kilometers in thirty-three hours as observer notes. Fortunately for the last moment or had to fend for we have seen, sluggish procedures Napoleon, the high level of themselves in desperate circum- on the Austrian often delayed criti- dedication and professionalism stances; one battalion (Major John cal intelligence. In one case, it took among the subordinate Allied O’Brien’s of Kerpen Infantry No. almost three days for an important commanders and staffs combined 49) was forgotten twice! This was report to reach Charles even though with Austrian lassitude to provide also a common problem with the the originator was within seventy a barely adequate margin for error. Austrian army in the Italian theatre. kilometers of army headquarters. Applying his customary vigor, the A similar cavalier attitude towards Likewise, the success of the Austrian Emperor was able to redeem military details was evident in the invasion depended on close coordi- Berthier’s blunders and set the way some generals jumbled the nation between Charles with the campaign on a new trajectory orders of battle in their commands, main body south of the Danube within two days of his arrival in detaching and attaching, assigning and two detached corps advancing Bavaria. The Austrians could not and reassigning units so often that north of the river. Yet no effort was match this level of staff professio- they lost track of which of their made to establish a reliable courier nalism, especially once Napoleon subordinates was responsible for system before hostilities opened so was on the scene to energize the which regiments or sub-units. that four to five days were consumed entire apparatus. Austrian staffs FML Johann von Hiller, for in- in passing information between the

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 15 two halves of the army, when this can be accomplished by troops predecessors in the Grande Armée might have been accomplished steeled by long experience of of 1805 and 1806. Numerically within twenty-four to thirty hours. danger, in whom a proud record of inferior, untried as an army, not yet victories has instilled a noble assembled, and caught by surprise, “Activity! Activity! Speed!” principle of placing the highest it entered the war with several demands on themselves. As a potentially fatal disadvantages. At Beyond the mechanical practici- concept alone it is unbelievable. the same time, it was superior to its lities of courier systems, staff foe in a number of key areas. procedures, and organizational Victory, not cautious adherence to Certainly Napoleon’s unique arrangements, it is important to meticulously written orders, was qualities as a strategist and recall that these were human the measure of success. Imbued commander were chief among institutions, created, occupied, and with this spirit of independent these, and the French, along with operated by very real officers and intrepidity and with complete faith their German (and Italian) allies men suceptible to all the vagaries in their imperial master, French continued to dominate the tactical of emotion. On the French side, officers could be entrusted with arena, especially in the sort of this meant that the army benefitted brief orders that specified their dispersed, free-for-all fighting that from the tremendous confidence missions, Napoleon’s intentions, characterized the opening the men had in themselves and and the general operational con- campaign. Undergirding these their leaders, Napoleon above all. text. The details of execution were better known factors, however, “Everyone viewed these prepara- left up to the subordinate. Orders were distinct superiorities in tions for war with pleasure,” were spare and simple, starting organization, unit cohesion, remarked one junior officer, “We with the phrase ‘it is the intention command practices and staff were quite disposed to open the of the Emperor’ to state Napoleon’s procedures. Infused with ball at any time, too bad for those general goals, sketch in the confidence inspired by a tradition who could not keep the measure.” requisite situational details, and of victory and propelled by a drive Moreover, these men understood outline what was expected of the to respond to Napoleon’s that they were expected to take the subordinate commander. They leadership, this accumulation of initiative and to operate with a were also freighted with Napoleon's large and small advantages minimum of guidance. No oppor- own tremendous will and energy. sufficed to give France a decisive tunity was to be missed, no exertion The drive and decision still speak edge. Viewed from a different left untried. In the words of one across the years: “Activity! angle, they provided Napoleon young French staff officer, this Activity! Speed! I rely upon with a considerable margin for enterprising spirit manifested itself you!” Or consider instructions error. Wielding a confident, in a “manner of regarding nothing such as “pursue the enemy with reliable, flexible instrument, he as impossible” and a “limitless your sword in his back and could recover from mistakes, confidence in success.” A post-war announce to the Emperor by eve- whether his own or those Austrian assessment offered: “He ning that you have taken from the committed by Berthier in his who has the opportunity to observe enemy his parks, his baggage, and absence. The Austrian margin for the eager, restless and anxious his wounded…keep St. Germain’s error was far thinner. The Austrian striving of everyone without excep- brigade of cuirassiers at hand to army had indeed improved and tion, from first to last, from highest spread terror among the cavalry of showed itself a more durable force to lowest, how each endeavours to the enemy’s rear guard.” One of than in earlier conflicts, but it do everything that is at all possible, the most famous lines came in the remained cumbersome and slow, indeed to deduce what is not pre-dawn hours of 22 April as subject to fraying quickly when specifically stated, to exceed that Napoleon prepared to attack the stressed. Even in set-piece which is expected, he who Austrian flank at Eggmühl: charac- situations such as Aspern and observes this must share the full teristic vivacity: “I am determined Wagram, it proved incapable of conviction that no sovereign in all to exterminate Prince Charles’s acting as an articulated, coherent Europe can be considered better army today or tomorrow at the entity, while the French Army served, more closely obeyed or latest”. The contrast with the pedan- retained its lively agility, more wholly satisfied than tic Austrian style of drafting “dispo- maneuvering at the latter battle Napoleon.” And Carl von Clause- sitions” could hardly be more stark. along a twenty-two kilometer witz assessed Napoleon’s officers firing line “like a regiment and men in this way: Concluding Observations responding to the voice of its One has to have seen the commander,” in the words of one steadfastness of one of the forces The French Army of Germany that admiring officer. This margin for trained and led by Bonaparte in met the invading Habsburg host in error proved decisive and helped the course of his conquests—seen southern Bavaria in April 1809 had Napoleon achieve victory in this them under fierce and unrelenting declined from the peak of martial his last triumphant war. fire—to get some sense of what prowess attained by its famous !

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 16 Die Habsburgermonarchie wollte führung beschränkte sich aber „…..nicht ohne ein denn auch dem französischen ohnedies im Wesentlichen auf die glänzendes Vorbild Nationalismus österreichischen habsburgischen Erblande und die Patriotismus entgegensetzen. Das Länder der böhmischen Krone. zu geben“ mochte zwar so aussehen, als ob Ungarn wurde davon nicht erfasst Kärnten 1809. konservative gegen fortschrittliche (man wollte schließlich nicht in Kräfte antreten würden. Doch es den Fehler Josef II. verfallen); Manfried Rauchensteiner war wohl auch schon klar gewor- Galizien wurde kaum erfasst, weil den, dass sich der Bonapartismus wohl zu Recht befürchtet wurde, Dieser Artikel wird erstmals nicht einfach auf Fortschrittlichkeit dass sich das von Napoleon so veröffentlicht. reduzieren ließ. Wieder, wie schon geförderte Polentum als so attraktiv in den Feldzügen der vorangegan- erweisen würde, dass mit Auswir- genen Kriege, wurde Österreich kungen auf das österreichische Erster Teil Träger und Hauptvertreter eines Polen gerechnet wurde; und ganz Gegenprogramms, das durchaus im Süden der Monarchie galt Dass es 1809 Krieg geben würde, attraktiv sein konnte. Dass sich ohnedies anderes. Also wurde stand seit dem Dezember, ja dabei auch die alte Reichsidee insgesamt bedacht und im Sinne eigentlich schon seit August 1808 eine Art Heimstätte schuf, wurde echter Reformen vorgegangen. fest. Denn an der Fortsetzung der eher geduldet, als dass dieses Und die Reform des Wehrwesens, Franzosenkriege war seit 1806 Moment besondere Unterstützung die Erzherzog Carl beginnen bzw. gearbeitet worden. Und es kann am Wiener Hof gefunden hätte. eigentlich fortsetzen sollte, war zumindest gemutmaßt werden, Wohl aber hatte sich – so wie es nur eine davon, und sie wurde dass gerade die neue der neue Kaisertitel ausdrückte – tatsächlich bewerkstelligt. Denn Selbständigkeit, die Österreich die Gesamtheit der habsburgischen jegliche Anstrengung, einen neuen nach dem Ende des Römisch- Länder ein Ziel gesetzt: Überleben. Krieg zu entfesseln, wurde obsolet, Deutschen Reichs erlangte, einen Stadion und seine Mitstreiter wenn es kein entsprechendes ganz wesentlichen Impuls für schafften vor allem eines: Sie militärisches Instrument gab. Jetzt diesen zunächst ja nur gedachten heizten den österreichischen griff die von Carl gewollte radikale Krieg darstellte. Das würde kein Patriotismus regelrecht an. Und Dienstzeitverkürzung von „lebens- Reichskrieg mehr sein, nichts, wo dieser Patriotismus stieß auf große länglich“ auf 10, 12 und 14 Jahre. dann abermals der römisch- Resonanz. Dabei wurde nicht auf Mehr noch: Carl, der nunmehr deutsche Kaiser Franz oder ein die Vereinheitlichung geschaut, den Titel eines Generalissimus Reichsgeneralfeldmarschall sondern getrachtet, die regionalen führte, entließ 1806 und 1807 die Erzherzog Carl ebenso gegen das und nationalen Traditionen der konskribierten Jahrgänge in die Frankreich Napoleons wie gegen Völker der Habsburgermonarchie Reserve und begann bei gleich- die formal noch immer zum zu identifizieren, zu pflegen und zeitig niedrigerem Stand der prä- Reich gehörenden Reichsfürsten zu nutzen. Und Kaiser Franz sent dienenden Mannschaften ankämpfen musste. Es würde ein machte diesen Kurs relativ bereit- damit, ein Reserveheer aufzu- österreichischer Krieg sein. Der willig mit - er gab ihn allerdings bauen. Damit schonte er in beson- seit 1805 leitende Minister, nicht vor. Vielleicht, weil ihm derer Weise den Etat. Denn 1805 Johann Philipp Graf Stadion, war Stadion begreiflich gemacht hatte, hatte auch eine Finanzkatastrophe denn wohl auch mit Vorbedacht in dass man die Mitwirkung der nach sich gezogen. Und die Krieg- sein Amt gebracht worden. Denn Stände und Länder brauchte, führung wie auch die dann eins- hätte man den Ausgleich mit den wollte man auch nur die wichtig- etzende Phase der Wiederaufrü- Franzosen und ein Zurückstecken sten Maßnahmen setzen, um die stung wurde letztlich über die gegenüber Napoleon gewollt, von Helmut Rumpler so genannte Notenpresse finanziert. Doch es hätten sich wohl andere angeboten. vertikale Ausrichtung der Habs- gab sehr wohl so etwas wie eine Stadion war aber nicht nur Leiter burgermonarchie zu verstärken. Kriegskonjunktur, und es sollte der Außenpolitik der Monarchie, Damit sich nicht das Schauspiel auch nicht übersehen werden, sondern fast mehr noch Motor der wiederholte, das man schon zur dass Österreich – was nicht voraus- Innenpolitik geworden. Das ging Genüge kannte und sich wieder zusehen gewesen war - an der umso leichter, als dieses politische komplette Reichsteile von der Kontinentalsperre gewaltig ver- Feld nicht ausreichend besetzt war. gemeinsamen Politik und letztlich diente. Doch auch „moral Für Stadion aber war die Sache auch von einem gemeinsam zu rearmament“ kostete Geld. Alles, klar: Nur eine Reform der Innen- führenden Krieg abmeldeten, was von Beispielen „heroischer politik konnte die Voraussetzungen konnte man nicht mit Zentralisie- Pflichterfüllung“ zeugen konnte, für eine aktive Außenpolitik rungstendenzen über sie herfallen. wurde gefördert, und auch die schaffen, die mehr war als ein Was hier in Gang gesetzt wurde, Zensur gelockert. 1806 wurde von Reagieren auf die französischen die Adaptierung eines patriotischen 1629 Buchtiteln, um deren Freigabe Maßnahmen und Schritte. Programms zum Zweck der Krieg- für den Verkauf angesucht wurde,

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 17 „nur“ mehr 179 verboten. Stadion kämpften um ihren Katholizis- Möglichkeit zur Begrenzung von bediente sich eines gebürtigen mus. Er war nicht wirklich gefähr- Kriegen nahm. Und Carl ging Mainzers, der sich einen sehr det gewesen, ebensowenig wie immer davon aus, dass ein Krieg guten Namen als Militärdiplomat der Katholizismus der Tiroler zeitlich und kräftemäßig zu begren- und ebenso als Schriftsteller und durch die von den neuen bayer- zen sei und nur so lange zu führen Lustspielautor gemacht hatte, ischen Herren geforderte Pocken- wäre, bis ein günstiger Frieden Oberst August Ernst von Steigen- impfung, doch der Atheismus der erlangt werden konnte. Mehr als tesch, um auch im deutschsprachi- Napoleonischen Soldaten stieß zwei Jahre hatte sich der Erz- gen Raum die Unterstützung der auf schroffe Ablehnung. herzog Generalissimus denn auch Zeitungen und Buchhändler zu Nationaler Hass und religiöse bemüht, die reguläre Armee, jene bekommen. Cotta, der größte Stärke ergaben gerade in Spanien der Linientruppen, zu reformieren. deutsche Zeitungsmann seiner eine brisante Mischung, aus der Die Soldaten, die Gemeinen, sollten Zeit, ließ sich gewinnen, die dann die spanische Volkserhebung, rücksichtsvoll und menschlich be- österreichische Politik zu unter- die erste sogenannte Guerilla handelt werden. Und den Offizieren stützen. Die „Wiener Zeitung“ entstand. Der österreichische wurde Bildung verordnet. 1806 wurde zeitweilig zum meistgele- Botschafter in Paris, Clemens und in den Folgejahren erschienen senen Blatt in Deutschland. Lothar Metternich, zog daraus die „Beiträge zum practischen Es hätte sehr wohl noch weitere Schlüsse, die für Johann Philipp Unterricht im Felde für die Offi- Möglichkeiten gegeben, die Bereit- Stadion in Wien – wie er selbst ziere der österreichischen Armee“. schaft der Bevölkerung zur Über- schrieb – „Geldes wert“ waren. Jedes Bataillon bekam ein Exem- nahme von Lasten zu steigern, Metternich folgerte aus dem plar, dieser formal als Verschluss- etwa durch die Aufhebung der französischen Vorgehen gegen sache gehandhabten Broschüre. Grundherrschaft, ein Vorschlag, der Spanien, dass sich seit Robbes- 474 Exemplare wurden verteilt. u. a. von Erzherzog Rainer, einem pierre nichts geändert hätte. Dieser Man konnte die Arbeiten – sofern Bruder des Kaisers kam. Doch so hätte den Krieg den Schlössern, man zu den berechtigten Lesern weit wollte man doch nicht gehen. Napoleon Krieg den Mächten ange- gehörte – auch verbilligt privat Letztlich war auch zu wenig Zeit kündigt „die Tyrannei ist dieselbe, beziehen. Das war für die Subaltern- vorhanden, um alles entsprechend nur die Gefahr ist größer“. Und: offiziere. Die Stabsoffiziere und gründlich durchzudenken, „Es gibt kein dauerhaftes Bündnis die Generalität bekamen die geschweige denn, dass es in die mit einem Regime, das zu den „Grundsätze der Kriegskunst“ Tat umzusetzen war. Es gab ja nur Phrasen und zu dem Ziel von 1793 sowie die „Grundsätze der Strate- drei Friedensjahre, und dann war zurückkehrt, das alles umstürzt, gie“ zur Verfügung gestellt. Über schon wieder Krieg. Prinzipien, Übereinkünfte und deren Verbreitung können aber Nationalkrieg, oder, wie man Autorität der Geschichte“. Auch bestenfalls Vermutungen ange- vielleicht auch in Anlehnung an Erzherzog Carl las Metternichs stellt werden, doch wird wohl die Sowjetunion im Zweiten Bericht und schrieb daraufhin anzunehmen sein, dass sie nicht Weltkrieg sagen könnte: Den seinem kaiserlichen Bruder förm- sehr häufig gelesen wurden. großen vaterländische Krieg 1809. lich: „Euer Majestät können die Ebenso wie die 1808 ins Leben Als er entfesselt werden sollte, Pläne Napoleons nicht mißkennen. gerufene Österreichische Militäri- ging man mit einer zumindest Es kann keine Frage mehr sein, sche Zeitschrift, die ja auch primär nach außen gezeigten Entschlossen- was er wolle – er will alles“. den Zweck verfolgte, das militäri- heit in den Konflikt. Zunächst galt Österreich hätte nur die Wahl sche Wissen und die Bildung der es, nach Verbündeten Ausschau zu zwischen Unterjochung und Auf- Offiziere zu heben. Dem Erzherzog halten, und dann darum, den Krieg lösung oder einem „Nationalkrieg“. gelang es aber, 25 Generäle in den im rechten Augenblick zu begin- Stadion befürchtete ihn bereits für Ruhestand zu schicken. Letztlich nen. Dabei wurde sehr wohl ange- den Spätsommer 1808. Carl wollte biss sich der Erzherzog an dieser nommen, eine noch nie da ihn notfalls auch führen, allerdings für die k.k. Armee natürlich beson- gewesene Chance zu haben, primär mit der regulären Armee, ders wichtigen Personengruppe Napoleon zu besiegen und damit nicht mit einer Landwehr, so wie die Zähne aus. 1807 gab es 422 den Kampf ums Überleben zu das sein Bruder Johann propagierte Generäle, darunter 6 Feldmar- gewinnen. 1808 schickte Napo- Denn Carl hatte eine beträchtliche schälle, 25 Feldzeugmeister oder leon 50.000 Mann nach Spanien Aversion gegen das Instrument der Generäle der Kavallerie, 121 Feld- und noch zusätzliche Truppen Volksbewaffnung, obwohl er sich marschallleutnants und 162 General- nach Portugal. Die Spanier letztlich den Argumenten, die für majore. Das Durchschnittsalter der kämpften nicht nur um ihre eine derartige Verstärkung der Generalität war 63 Jahre, und wahr- Dynastie und gegen den König regulären Armee sprachen, nicht scheinlich trifft die von Gunther Joseph Bonaparte, sie kämpften entziehen konnte. Doch für ihn Rothenberg getroffene Feststellung um ihre wirtschaftliche Existenz, war jegliche Form der levée en auf viele von ihnen zu, dass sie die wegen der Blockade Englands masse – wie immer sie heißen weder die intellektuelle Fähigkeit schwer gelitten hatte, und sie mochte – ein Instrument, das die hatten, die in rascher Folge einge-

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 18 führten Neuerungen zu begreifen, war schon seit längerem mit der und Barone rissen sich darum, die noch den Willen, Abschied von Volksbewaffnung worden. Nach Führung der Landwehrregimenter, ihrem erworbenen Kriegsbild zu 1805 hatte die Sache aber insofern - bataillone und - kompanien in nehmen. Es hätte daher sicherlich einen anderen Aspekt bekommen, den Provinzen und Kreisen zu einer längeren Zeit bedurft, um als es nicht nur darum ging, ganz übernehmen. In Wien bezeichne- die vollständige Umsetzung der einfach eine Art Heeresvermeh- ten sich die Aristokraten selbst als Reform zu gewährleisten. Und rung vorzunehmen und einen „Patriotenpartei“, die Stände began- dass die Landwehr und das mit besseren Landsturm zu schaffen. nen Mittel flüssig zu machen, die ihr Hand in Hand gehende Kon- Vielmehr war es die akute Finanz- sie „ihrer“ jeweiligen Landwehr zept des Volkskrieges die Defizite not, die weitere Schritte zur Volks- zufließen ließen. Das war dann ausgleichen konnte, bezweifelte bewaffnung tunlich sein ließ. auch der Augenblick, um in Ungarn der Generalissimus zutiefst. Menschen statt Kanonen; Dilet- eine patriotische Bewegung auszu- Die Landwehr war jedoch das tanten statt „Profis“ – könnte man lösen. Der Landtag in Pressburg, beredteste Zeugnis für die vertikale überspitzt formulieren. Doch bei der vom Palatin Erzherzog Josef Neuordnung Österreichs. Am 9. entsprechender Opferbereitschaft entsprechend eingestimmt worden Juni 1808 erfolgte der Aufruf zur ließ sich natürlich auch die Volks- war, bewilligte 20.000 Rekruten Bildung der Landwehr. 150 Batail- bewaffnung nutzbringend verwen- und erklärte sich bereit, die ade- lone zu durchschnittlich 1000 den. Die reguläre Armee sollte auf lige Insurrektion für die nächsten Mann sollten aufgestellt werden, einen Friedensstand von 150.000 drei Jahre in der Höhe von 60.000 wären also 150.000 Mann gewesen, Mann herabgesetzt und dafür eine Mann zu stellen. Dass davon prak- die zur regulären Armee hinzutre- Nationalmiliz aufgestellt werden. tisch nur die 20.000 Rekruten ins ten – allerdings nur in den konskri- Schließlich träumte man von Gewicht fielen, weil die adelige bierten Provinzen der Erblande 400.000 Mann. Allerdings halten Insurrektion schwerlich als milit- sowie Böhmens und Mährens - die häufig im Zusammenhang mit ärisches Instrument anzusehen alle dienstpflichtigen Männer zwi- dem Krieg 1809 genannten Zahlen war, unausgebildet, schlecht und schen 18 und 45 Jahren angehören, der Überprüfung nicht stand. Da uneinheitlich bewaffnet wie sie ausgenommen „Hausväter“ sowie parallel zur Landwehr sehr wohl war, spielte dabei ebensowenig alle, die bereits für die Reserve- auch an die Aufstellung von Frei- eine Rolle, wie gelegentlich auch bataillone des stehenden Heeres willigen Bataillonen gegangen öffentlich über die Landwehr erfasst worden waren; wohl aber wurde, für die teilweise auf die räsoniert wurde. Der an keinerlei sollten auch jene in der Landwehr identen Personen und Personen- Bedingungen geknüpfte Beschluss dienen, die wegen zu geringer gruppen zurückgegriffen wurde, des Pressburger Landtags war das Körpergröße und körperlicher entzog die eine Hand der Land- alles übertönende Signal. Und der Mängel für das Heer nicht tauglich wehr, was die andere zu geben Mechanismus, mit dem das alles waren. Auch alle Studierenden bereit war. Ja, meistens fehlten in Gang gesetzt wurde, war der und einzigen Söhne waren für die dann gerade jene Männer, die in gleiche wie schon früher: Die Landwehr vorgesehen. Nur Schlüsselfunktionen eingesetzt Kaiserin Maria Ludovica wurde Beamte, Geistliche und – was werden sollten und als Korsett in Ungarn zur Königin gekrönt; besonders auffiel – Adelige waren gedacht waren. Doch noch sind sie war jung und hübsch – und von der Verpflichtung zum Dienst wir nicht so weit. Stadion und schon ging es. Wie vorher bei in der Landwehr ausgenommen. Erzherzog Johann, der wohl der Maria Theresia und später bei der Organisation und Ausbildung Motor der Landwehrbewegung Kaiserin Elisabeth. Das alles blieb waren eine Angelegenheit der war, hatten sich im Frühsommer natürlich nicht verborgen, ja wurde Kreisbehörden, also nicht des 1808 durchgesetzt. Dem unmittel- sogar durch eine gezielte Propa- Kriegsministeriums. bar vorangegangen war die Ab- ganda mittels der von dem fähigen Die Finanzierung bis zur Über- setzung der spanischen Bourbonen; Journalisten Johann Michael nahme in den Armee-Verpflegs- das hatte auch Kaiser Franz und Armbruster herausgegebenen stand im Zuge der Kriegserklärung den zaudernden Carl zustimmen „Vaterländischen Blätter für den war Angelegenheit der Länder. lassen. Und jetzt und unvermittelt österreichischen Kaiserstaat“ auch Daher war diese Form der Volks- setzte ein Druck auf den Adel ein, im Napoleonischen Deutschland bewaffnung auch gleichbedeutend dem der nicht widerstehen konnte, verbreitet. Doch wäre es unsinnig, damit, dass die Länder, in denen denn in allen Provinzen des die Idee der Volksbewaffnung es zur Aufstellung der Landwehr Reichs, in denen die Landwehr lediglich isoliert sehen zu wollen. kam, sehr wohl von „ihrer“ Land- aufgestellt werden sollte, standen Sie war Teil des Gegenpro- wehr sprechen konnten, der Wiener, an der Spitze der Organisation gramms, das immer mehr Gestalt der Niederösterreichischen, der jeweils ein Landeschef und ein annahm und beim Aufbau der Steirischen, Kärntner usw. Land- Erzherzog. Schließlich gab es Gegenmacht half, die dann auch wehr. Damit erfuhr auch das Mili- einen regelrechten Dammbruch, mehr und mehr sichtbar wurde. tär einen markanten Nationali- und Angehörige der Hocharisto- Denn die Nationalisierung des sierungsschub. Experimentiert kratie und erst recht die Freiherrn Krieges machte Emotionen frei,

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 19 die dem Kabinettskrieg fremd brachte daher auch nicht gleich aus Paris nach Wien gerufene Bot- waren. Und man war nach 1805 die gewünschte Entspannung, schafter Graf Clemens Metternich, sehr wohl dabei, das Undenkbare denn Stadion wollte von den ein gewichtiges Wort zu sprechen zu denken, nämlich wieder Krieg Briten einen einmaligen Kredit gehabt, der vehement für den Krieg zu beginnen. Der Krieg war – um von 2 Millionen Pfund und dann eintrat und meinte, Napoleon mit Michel Foucault zu sprechen monatlich 400.000 bis 500.000 würde nur 206.000 Mann gegen – nicht länger Bedingung der Exi- Pfund an Subsidien. Die Briten Österreich aufbieten können, da- stenz der Gesellschaft und der bedauerten, der Staatsschatz sei von die Hälfte Rheinbundtruppen. politischen Verhältnisse, sondern wegen Spanien bereits erschöpft. Man sprach von der Ablenkung Bedingung ihres Überlebens in Erst später sagten sie Subsidien- durch Spanien, machte sich aber ihren politischen Verhältnissen. zahlungen von monatlich 250.000 vor allem Hoffnungen, Preußen Der Entschluss, 1809 loszus- Pfund zu, doch da war schon würde im entscheidenden Augen- chlagen kam aber wieder auf eine Krieg. Am 8. Dezember 1808 blick an die Seite Österreichs sehr habsburgisch-österreichische begann eine wochenlange Kon- treten, die süddeutschen Staaten Weise zustande: Der Finanz- ferenz über die Frage Krieg oder könnten zum Abfall von Napo- minister, Graf O’Donnel, erklärte Frieden. Am 23. fiel die Entschei- leon bewogen werden usw. Nichts sich Ende 1808 nicht mehr in der dung. Stadion hatte sich für den dergleichen sollte eintreffen. Lage, die nach der Heeresreduk- Krieg ausgesprochen und den Napoleon war über alles infor- tion ohnedies bescheidenen zögernden Kaiser schließlich in miert. Was bei Hof vorging, Rüstungen für weitere sechs diesem Sinn beeinflusst. Erzherzog berichtete Carl Heinrich Graf von Monate zu finanzieren. War dann Carl wollte zwar weder den Krieg Sickingen dem französischen Bot- nicht Krieg, mussten die Truppen noch setzte er besondere Hoffnun- schafter Andréossy. Der Marchese abermals schlagartig reduziert gen in die Landwehr. Seine erste Federigo Manfredini wusste über werden. Das war der Moment, wo Reaktion auf den Wunsch nach alles Bescheid, was im Palais Erz- nochmals nach Verbündeten Aus- raschem Kriegsbeginn bestand herzog Alberts von Sachsen- schau gehalten wurde. Doch es daher auch nur in der kurzen Teschens und vor allem von Erzher- sah nicht gut aus. Die Briten Mitteilung: Nur die Unmöglich- zog Carl gesprochen wurde. Ein waren nur schwer als Bündnis- keit, den Krieg zu vermeiden, jüngerer, namentlich nicht bekann- partner zu gewinnen, da sie den dürfe Österreich veranlassen, ihn ter Offizier, ergänzte die Informa- Frieden von Preßburg nicht ver- zu beginnen“. Doch er zog schließ- tionen aus den militärischen gessen hatten, der unter anderem lich mit. Was er dann wollte und Kreisen. Der französische Bot- zur Folge gehabt hatte, dass briti- was sein weiteres Handeln be- schafter wurde auch von einigen sche Subsidien dazu verwendet stimmte, war das Führen einer Handelsherren informiert, dass worden waren, um Frankreich die „kraftvollen Defensive“. Was das der Krieg im März 1809 beginnen geforderten Reparationszahlungen sollte, konnte aber eigentlich nie- würde. Mitte Februar meldete der zu leisten. Das hatte zwar geholfen, mandem klar sein: Einen Krieg französische Botschafter, dass die die österreichische Staatsschuld entfesseln und ihn so rasch wie Truppen Marschbefehl für den 15. nicht weiter ansteigen zu lassen, möglich auf das Gebiet des März bekommen hätten. Dann doch England hegte in dem Zu- Feindes zu führen – das war eines; reiste Andréossy ab. Der an seiner sammenhang sicherlich keine aber einen angriffsweisen Krieg Stelle agierende französische besonders freundschaftlichen als „kraftvolle Defensive“ führen Geschäftsträger, Marquis Dodun, Gefühle. Es war auch registriert zu wollen, war eigentlich ein Un- berichtete noch von der Verschie- worden, dass gerade in diesem ding. Und zumindest nachträglich bung des Angriffstermin auf den Jahr 1808 Österreich dem Druck meinte Carl festhalten zu müssen: 10. April. Doch da hatte Napoleon Napoleons hatte nachgeben „Für Österreich lag weder in den bereits reagiert. Der große National- müssen und Anstalten machte, allgemeinen Verhältnissen, noch krieg begann, aber der Kaiser der den Handel mit Großbritannien in dem Zustand der beiderseitigen Franzosen war keinesfalls über- über Fiume und Triest zu unter- Streitkräfte eine Wahrscheinlich- rascht worden, wahrscheinlich nicht binden. Auch Österreich sollte keit des Erfolges.“Wozu also? einmal dadurch, dass er Österreich sich verstärkt an der Kontinental- Damit war man wieder beim Pro- ohne Verbündete vorfand. Er sah sperre beteiligen. Und auch wenn blem des nationalen Einigungs- wieder ein klares Ziel vor sich und das letztlich nur eine Art Umleitung kriegs angelangt: Das Vielvölker- ging von der schon mehrfach be- bedeutete, wurde es von London reich hatte noch keine erklärten währten Abfolge aus, die dann als als unfreundlicher Akte gesehen. gemeinsamen Ziele, es war auch eine Art Dogma für erfolgreiche Der Tiefpunkt war erreicht, als nicht auf gemeinsame Anstren- Kriegführung in die Geschichte Österreich die diplomatischen gungen hin ausgereichtet gewe- eingehen sollte: Zuerst zertrüm- Beziehungen unterbrach und den sen, doch die Möglichkeit im mere man die feindliche Haupt- Botschafter Fürst Starhemberg Krieg zusammenzufinden, be- macht, dann besetze man die feind- aus London abberief. Eine neuer- stand durchaus. Bei der Entschei- liche Hauptstadt und schließlich liche Annäherung an England dung für den Krieg hatte auch der

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 20 diktiere man den Frieden. Es Generalstabswerk „Kriege unter besagen hatte. Jedenfalls hatten sollte nicht ganz leicht werden! der Regierung des Kaisers Franz. die rigorosen Aushebungen, die Der Aufmarsch der Österreicher Krieg 1809“ schreibt von Fehlent- Landwehr sowie die vielen frei- erfolgte in Böhmen und Inner- scheidung und macht dafür den willigen Meldungen diesen Ge- österreich, ein wenig außerhalb Erzherzog Johann verantwortlich. samtstand zur Folge, der weit der permanent zu überblickenden Der hatte zumindest seinen Ein- höher lag als 1805. Und an der Räume, allerdings auch abseits fluss genutzt, um die vornehmlich Spitze stand das habsburgische der guten Straßen. Der Grund an Tiroler Interessen orientierte Haus soweit es marschfähig war dafür lag in der Absicht, näher an Änderung zu erreichen. Doch außer oder zumindest nominell etwas Preußen heranzukommen, um es ihm haben wohl eine ganze Reihe hergab. Den Oberbefehl übertrug vielleicht doch noch zur Teilnahme von Leuten eine Rolle gespielt, Kaiser Franz I. seinem Bruder am Krieg zu bewegen. Vergeblich. nicht zuletzt jene Offiziere, die Erz- Erzherzog Carl und übernahm ihn Der Finanzminister aber verlangte, herzog Carl berieten und erklärte erst Mitte Juli 1809 persönlich. dass der Krieg so rasch wie mög- Gegner des Generalquartier- Die Armee von Innerösterreich lich aus Österreich fort und auf meisters Mayer waren, nämlich befehligte Erzherzog Johann. Das feindliches Territorium geführt der Generaladjutant des Erzher- 5. Armeekorps stand unter dem werden sollte, um die Kosten zu zogs, General Karl Graf Grünne Befehl des Erzherzogs Ludwig; minimieren Es sollte aber nicht und der ebenfalls in der Adjutantur das 7. Korps in Polen bekam nur die Hauptarmee nach Bayern des Erzherzogs tätige FZM Baron Erzherzog Ferdinand d’Este; Erz- in Marsch gesetzt, sondern auch Maximilian von Wimpffen. Der herzog Maximilian d’Este wurde ein Korps in Galizien konzentriert Disput um den Aufmarschplan zum Feldartilleriedirektor gemacht werden, da sich Russland auf die war damit aber noch lange nicht und ihm schließlich die Verteidi- Seite Napoleons gestellt hatte. beendet. Drei Wochen vor dem gung Wiens übertragen; Erzher- Außerdem sollte – was allerdings gedachten Feldzugsbeginn wurde zog Anton Viktor, als Hoch- und der Generalquartiermeister des Mayer von Heldensfeld abgelöst Deutschmeister Nachfolger von österreichischen Heeres, Anton und durch den farblosen Oberst Erzherzog Carl, war Oberstzeug- Mayer von Heldensfeld nicht vor- Johann Prochaska ersetzt. meister. Um die inneren Angele- gesehen hatte – auch eine kleine Anschließend wurde auch der Auf- genheiten sollte sich Erzherzog Armee von Innerösterreich aus marsch der Hauptarmee abgeän- Rainer kümmern, und der General nach Italien vorrücken. Das war dert. Die Armee wurde ins Donau- der Kavallerie Erzherzog Josef nicht unumstritten Mayer arbeitete tal zurückverlegt, wofür es einen befehligte die ungarische adelige seinen Operationsplan in der plausiblen Grund gab: Preußen war Insurrektion. Das war aber nun ersten Februarhälfte aus. Er hätte als Bündnispartner nicht zu gewin- nicht nur so zu werten, dass irgend- gerne alle disponiblen Kräfte bei nen gewesen, also hatte es auch welche Agnaten des Herrscher- der Hauptarmee versammelt. Für keinen Sinn, möglichst weit nach hauses ein nominelles Kommando Kärnten und Krain sah er nur ein Norden zu rücken und das franzö- führen sollten. Die Hauptarmee Armeekorps, das IX. vor, das zu- sische Korps des Marschalls und die beiden separat operier- sammen mit dem in Salzburg und Davout an der Vereinigung mit den enden Heereskörper in Italien und Tirol einrückenden VIII. Armee- Truppen der Rheinbundfürsten Galizien waren jeweils Erzher- korps die Hauptarmee nach Süden und der französischen Haupt- zögen unterstellt, denen wohl absichern sollte. Eine Vorrückung armee hindern zu wollen. Doch bewusst war, was dann Erzherzog aus Tirol und Innerösterreich schien nach dem alten Grundsatz: ordre Carl auch seinem Bruder Johann Mayer erst opportun, sofern die – contreordre entstand disordre. schrieb: Es geht um das Schicksal französische Hauptmacht im Der Feldzugsbeginn musste um des Hauses. Obendrein und nicht Donautal geschlagen worden war. drei Wochen auf die zweite April- außer Acht zu lassen war, dass diese Drei Tage später, am 8. Februar, woche verschoben werden, und Art der Befehlsführung auch ein bekam der Generalquartiermeister somit gab man den Franzosen Signal an die Untertanen war: Das seinen Operationsplan von Erzher- unerwartet viel Zeit, sich auf den Herrscherhaus verknüpfte sein zog Carl im Wesentlichen bestä- neuen Krieg gegen Österreich vor- Schicksal mit dem des Reiches tigt zurück. Allerdings hatte es eine zubereiten. Dennoch: Österreichs und seiner Völker. wichtige Änderung gegeben: Das Streitmacht schien imponierend. Der Einsatz des Erzhauses war VIII. Armeekorps sollte nicht nach Die k.k. Armee stellte 360.000 von langer Hand vorbereitet wor- Salzburg, sondern nach Klagen- Mann ins Feld, davon 190.000 den, denn Erzherzog Johann, bei- furt kommen und somit die Armee Mann bei der Hauptarmee an der spielsweise, waren schon im Okto- von Innerösterreich annähernd Donau und hatte an noch nicht ber 1808 die bei den Polizeidirek- doppelt so stark werden lassen ausgebildeter Mannschaft weitere tionen Innerösterreichs neu ein- wie ursprünglich geplant. Sogar – wohl nur geschätzte - 300.000 gerichteten Kundschaftsbüros das der habsburgischen Hof- und Mann zur Verfügung, rund die unterstellt worden, damit man Dynastiegeschichtsschreibung in Hälfte davon Landwehrtruppen, möglichst viel über die Truppen besonderer Weise verpflichtete was freilich noch nicht viel zu des Vizekönigs von Italien,

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 21 Eugène Beauharnais, in Erfahrung Armee von Innerösterreich, lon), Hieronymus Graf Lodron (2. brachte. Johann wusste um die Vor- Oberst Laval Graf Nugent. Seiner Villacher Bataillon). Nicht alles bereitungen zur Erhebung Tirols Herkunft nach Ire, militärisch war reibungslos gegangen, denn und hatte auch schon ab dem durchaus versiert; kein Genie. Die der Bezirkskommissar Joseph Frei- Jänner 1809 darauf gedrungen, Armee von Innerösterreich setzte herr von Aichelburg und zwei die innerösterreichischen Länder sich also aus zwei Armeekorps Offiziere des Villacher Kreises und die wenigen Österreich verblie- zusammen, dem 8. unter dem Feld- hatten beispielsweise im Oktober benen Küstenregionen nicht bloß marschallleutnant (FML) Johann 1808 gleich wieder um ihre Ent- zu schützen; er wollte regelrecht Gabriel Marquis du Chasteler de lassung aus der Landwehr ange- Krieg führen – angreifen. Am 15. Courcelles, der aus dem Hennegau ucht, weil ihnen die für sie vorge- Februar legte er ein wohl von stammte, und dem 9. Armeekorps sehenen Oberleutnantsstellen zu seinem Generalquartiermeister unter dem Banus von Kroatien, gering waren. Sie wollten Haupt- ausgearbeitetes Memoire vor. FML Ignaz Graf Gyulai. Das leute und Kompaniekomman- „Italien ist der Zweck, der mir VIII. Korps zählte in zwei Divisio- danten werden, obwohl sie keiner- vorgesetzt ist“, hieß es darin. „In nen 24.500 Mann Infanterie und lei militärische Erfahrung hatten. Kärnten werden die Streitkräfte 2000 Reiter; das IX. Korps hatte Im Jänner wurde ihnen der Austritt sich sammeln, gleich fähig, nach in drei Divisonen 22.200 Mann tatsächlich genehmigt, wobei vor Tirol durch das Drau- und Gailtal Infanterie und ebenfalls rund versammelter Mannschaft ein oder nach Italien durch die Ponteb- 2000 Reiter. Nun wurden auf die Tagesbefehl verlesen wurde, der ba und den Predil einzubrechen… Armee aber auch 34.600 Mann besagte, die drei Herren hätten Den Feind schlagen, das Venetia- Landwehr und Reservetruppen ihre Stellung nicht als Auszeich- nische und Tirol räumen, bis an gezählt, also alles, was es an Steiri- nung verstanden und zu schätzen die Etsch vorgehen, Südtirol halten, scher, Kärntner, Krainer und gewusst, daher würden sie als die Straße des Brenners öffnen und Küstenländischer Landwehr gab, dauerhaft unwürdig erklärt sichern. Was dann zu geschehen die Triestiener und Adelsberger werden, eine Stellung innerhalb hat, ist bis dahin lang noch Zeit zu genauso wie die Klagenfurter, der Landwehr zu bekleiden. bestimmen“. Villacher, Grazer, Marburger und Die Kärntner Bevölkerung hatte Am selben 15. Februar trat Erzher- Cillier Landwehrbataillone, und gegen die Einreihung zur Land- zog Johann sein Kommando an. Er das fettete die Gesamtzahl gewal- wehr keinen nennenswerten Wider- hat sich nachträglich wohl nicht tig auf, ja verdoppelte sie fast. stand geleistet. Nur in Bleiburg dazu geäußert, ob er sich um die Folglich wurde die Armee von und in Kappel am Krapfeld waren Befehlsführung gerissen hat, doch Innerösterreich mit rund 80.000 die Bauern ausfallend geworden. es war eigentlich eine Selbstver- Mann angegeben, einer Streitmacht Jedenfalls war die Bereitschaft, ständlichkeit, dass er ein hohes also, die durchaus zu Hoffnungen sich bei der Landwehr einreihen zu Kommando übernahm, in diesem berechtigte. Kärnten, das seit 1. lassen, weit größer als die, sich in Fall das über die zweitwichtigste August 1804 kein selbständig ver- die Aushebung zur regulären Streitmacht der Habsburgermonar- waltetes Land mehr war, sondern Armee zu fügen. Das gewisse Zö- chie im Nationalkrieg 1809. Da dem Gubernium in Graz unterstand, gern, sich mit dem Militärdienst an- Johann an der Aufstellung der hatte wenigstens bei der Landwehr zufreunden, sollte durch freiwillige Landwehr maßgeblich beteiligt wieder seine Eigenständigkeit Meldungen kompensiert werden, gewesen war und alle Hoffnung erreicht und stellte fünf Bataillone. so in Klagenfurt, wo Bestrebungen in sie setzte, er außerdem beim Allerdings mussten gleich wieder im Gang waren, aus Gymnasiasten geplanten Aufstand in Tirol eine ein paar Tausend heimgeschickt eine eigene Kompanie zu bilden. wesentliche Rolle spielen sollte, wurden, da sie unbewaffnet und Kaum formiert, mussten die jun- war es eigentlich nur logisch, dass nicht ausgerüstet waren, und offen- gen Herren aber auch schon wie- er ins Feld rückte. Militärisch war bar auch nichts vorhanden war, um der über Intervention ihres Gymna- er weitgehend unerfahren. Und die Defizite auszugleichen. sialpräfekten entlassen werden. die wenigen Monate, die er als Auch in Kärnten hatten sich Aristo- Auch die Aufstellung eines Knap- 18jähriger ein eigenständiges ho- kraten, die zumindest eine gewisse penbataillons scheiterte an Einsprü- hes Kommando innegehabt hatte, Kriegserfahrung hatten, als Kom- chen. Wohl aber erhielt Anton endeten im Dezember 1800 mit mandanten der Landwehr- Graf von Triangi von Erzherzog der Schlacht von Hohenlinden bataillone gemeldet, mehr sogar, Johann den Auftrag, aus geflüch- und einem Desaster. Aber – und als dann Bataillone aufgestellt teten Tirolern in Kärnten ein Frei- das sollte ja letztlich ausschlag- wurden: Ferdinand Reichsgraf willigen Bataillon zu bilden. gebend sein – auch und besonders von Ursenbeck-Massimo (1. Kla- Unter den Geflohenen war auch Johann sollte ja nicht das operative genfurter Bataillon), Anton von der Schützenhauptmann Martin Geschäft erledigen, sondern prä- Leiß (2. Klagenfurter Bataillon), Teimer. Die Kärntner Landwehr sent sein. Der Mann, auf den es Douglas Graf von Dietrichstein ging am 1. März 1809 an ihre militärisch weit mehr ankam, war (3. Klagenfurter Bataillon), Johann Musterplätze ab, angeblich, um der Generalquartiermeister der Graf Sardagna (1. Villacher Batail- an einer zweiwöchigen Übung

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 22 teilzunehmen. Das hatte auch wurde - wie erwähnt - wieder immer wieder schriftliche Meldun- seine Logik, denn die Landwehr nach Hause geschickt, da es für gen erstattet werden. Für die Offi- war bis dahin weitgehend unge- sie keine Gewehre gab; verblieben ziere kamen noch militärische Min- übt. Bestenfalls hatte jeder Mann somit rund 4000 Kärntner Land- destkenntnisse dazu. Zum Schluss vier „ärarische“ Schuss abge- wehrmänner. Wie ihre Bewaffnung war sogar über physische Gebre- geben. Mehr Munition war nicht und Uniformierung ausgesehen chen hinweggesehen worden, so- vorhanden gewesen. Erzherzog hat, ist wohl kaum genau feststell- fern sich nur überhaupt jemand Johann schob die Schuld an der bar. Unter Zugrundelegung der in meldete. Am 3. April weithte der schlechten Organisation und man- Salzburg festgestellten Verhältnisse Fürstbischof von Gurk, Franz II. gelnden Ausbildung auf den für dürfte es aber eine recht bunte Be- Xaver Altgraf von Salm-Reiffer- Innerösterreich zuständigen Grafen waffnung gegeben haben, und uni- scheid, die Fahnen. Dann mar- Saurau und meinte, das in seiner form war auch sehr wenig. Die schierten die Landwehrbataillone „Feldzugserzählung“ über das Jahr Landwehrmänner dürften oft nur auf dem Neuen Platz in Klagen- 1809 umso mehr hervorheben zu ihre Zivilkleidung getragen haben, furt auf und defilieren vor dem sollen, da andere Teile der Vorberei- irgendeine Joppe, Hut, Leibel, Kommandanten des 8. Armee- tungen, für die Feldzeugmeister Hose, Strümpfe und die eigenen korps, FZM Chasteler und dem (FZM) Baron Kerpen zuständig ge- Schuhe, letzteres besonders pro- Kommandanten der 3. Landwehr- wesen war, klaglos funktionierten. blematisch, da sie nicht für lange brigade, Generalmajor Franz Ritter In Kärnten war man bei der Auf- Tragzeiten und vor allem lange Fenner von Fenneberg. Anschlie- stellung der Landwehr also sehr Märsche geeignet waren. Gerade ßend rückten sie nach Tirol ab. viel weniger engagiert gewesen in Kärnten mit seiner florierenden Statt ihnen wurde die Steirische als etwa in Wien, wo die sechs Textilindustrie und seiner berühm- Landwehr dem 8. Armeekorps Landwehrbataillone seit dem Herbst ten Lodenmanufaktur hätte es eigent- zugeteilt und füllte dessen Stände 1808 praktisch jedes Wochenende lich keinen Mangel an Beklei- auf. Die Grazer, Brucker und geübt hatten und sich tatsächlich dungssorten geben sollen, doch der Judenburger Landwehr hatte sich, als hoch motiviert und militärisch Loden ging hauptsächlich in die wieder ausgenommen jene Teile, durchaus verwendbar zeigten. Militärgrenze, und die Moros in die zu den Reserveanstalten ab- Wäre es also zulässig, den vaterlän- Viktring kamen wohl auch kaum kommandiert wurden, in Klagen- dischen Krieg des Jahres 1809 als nach, die für die reguläre Armee furt zu konzentrieren. Das machte einen Waffengang der Bildungs- bestellten Uniformstoffe zu liefern. natürlich insofern Sinn, als der mili- bürger zu bezeichnen? Die Bil- Letztlich war alles eine Frage des tärische Einsatz von Menschen in dungsbürger waren wohl auch die Geldes. Als absolut positiv zu ihrer engeren Heimat ja immer auch ersten Adressaten der „Vaterlän- werten war aber sicherlich, dass dazu verleitete, sich - wie das dann dischen Blätter“. Sie waren es, die die Landwehr männer einer ärztli- Gottfried Seume so plastisch aus- den Fortgang des Aufstands in chen Untersuchung zugeführt drückte - „seitwärts in die Büsche“ Spanien verfolgten, die sich von wurden, für viele wahrscheinlich zu schlagen; oder aber mathema- der deutschen Frühromantik ange- das erste Mal, dass sie auf alle tisch und positiv ausgedrückt: Die sprochen fühlten und denen am möglichen Gebrechen hin angese- Tapferkeit wächst mit dem Quadrat ehesten eine Art historischer Mis- hen wurden. Und tatsächlich der Entfernung von zu Hause. Das sion einleuchtete. Für die ländli- stellte man relativ viele Erkrankung galt auch 1809. Die beiden Armee- che Bevölkerung galt anderes. Da fest, darunter - besonders auffal- korps, denen die Innerösterreichi- galt die Bindung an die Grund- lend - viele Hodenbrüche. Doch sche Landwehr zugeteilt wurde, herrschaft und vor allem eine auch meistens hieß es wohl auch in hatten ihren Aufmarsch im Wesent- von den Franzosen immer wieder diesen Fällen: „tauglich“ zum lichen schon Mitte März beendet. hervorgehobene bedingungslose Dienst in der Landwehr. Ob die Das 8. Korps (Chasteler) versam- Treue gegenüber dem Herrscher- Innerösterreichische Landwehr melte sich im Raum Villach; das haus. Diese gefühlsmäßigen Fak- auch außerhalb des Landes verwen- 9. Armeekorps (Gyulai) in Laibach, toren zählten denn auch weit mehr, det werden durfte, wurde zwar Präwald und Občina, reichte also als dass Verweise auf den Bellizis- überlegt, doch bald erübrigte die bis in den Raum Triest. Wie gene- mus des Kaisers der Franzosen Frage: Alle fünf Kärntner Batail- rell in der Armee war der große An- und die Schattenseiten der franzö- lone (allerdings um die zu den teil von Soldaten aus der Militär- sischen Herrschaft den kriegeri- Reservetruppen abkommandierten grenze auffallend. Sie stellten zumin- schen Sinn angesponrt hätten. Kompanien reduziert, folglich nur dest ein Drittel, manchmal auch die Doch das Kriegführen war dann etwas über 3000) gingen nach Hälfte der Soldaten und würden, so eine eigene Sache. Die Kärnt- Tirol ab. Es herrschte Mangel an das war voraussehbar, wohl wieder ner Landwehr war in fünf Batail- Chargen, Unteroffizieren und an den Brennpunkten eingesetzt lone gegliedert, drei Klagenfurter besonders an Offizieren. Für werden. ! und zwei Villacher Bataillone, erstere galt das Schreiben und das und wurde mit insgesamt 5573 Lesen als wichtiges Kriterium - Der zweite Teil folgt in der Mann angegeben. Ein Fünftel denn schließlich mussten ja auch nächsten Ausgabe.

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 23 générations: Soldats, vous êtes nus, Bulletins », créés sous l’Empire, Un grand merci pour cet article, mal nourris. [...] Je vais vous con- retracent de façon succincte les que j'ai reçu de Frank Grognet duire dans les plus fertiles plaines batailles et mettent en avant les de l’ABN. du monde. De riches provinces, capacités militaires de Napoléon de grandes villes seront en votre et de son armée. Y être cité nom- pouvoir, vous y trouverez honneur, mément, ou l’être par l’inter- La propagande gloire et richesse. médiaire de son régiment, est un napoléonienne. Ces victoires d’une armée en hail- honneur recherché, voire jalousé. lons qui doit, à l’origine, n’avoir Dictés directement par l’Empereur, Ce qu’il convient de qualifier de qu’un rôle de diversion au profit les « Bulletins » sont transmis au « Culte de Napoléon » s’est forgé de l’Armée du Rhin, mettront à journal Le Moniteur dont les artic- en premier lieu au feu des genoux l’Empire autrichien. Elles les sont par la suite repris par les campagnes militaires dont les serviront également de socle à l’in- autres journaux. Ces « Bulletins » récits exaltent son génie et la stallation de la légende napoléon- doivent expliquer aux soldats les grandeur de l’Armée. Très rapid- ienne. En effet, dès les premiers opérations auxquelles ils ont parti- ement, Bonaparte a compris succès, le général a compris l’inté- cipé. Le but n’est pas de refaire l’intérêt d’utiliser ses victoires rêt de travailler l’opinion publique point par point l’évolution tactique pour bâtir son personnage et afin d’apparaître comme l’homme de l’engagement, mais de générer développer son influence. Devenu providentiel. Mais comment faire un sentiment de fierté d’avoir con- Empereur, la propagande conti- connaître dans la France entière crétisé le chef-d’œuvre militaire nue d’accompagner son action. ces exploits extraordinaires ? Pour de leur maître. Cette fierté fait Au même titre qu’il a instauré une ce faire, des gravures illustrant ses d’eux de parfaites caisses de économie et une politique prouesses militaires envahissent le résonance du génie de leur chef. dirigées, Napoléon impose de la pays. Il fonde, le 20 Juillet 1797, sorte la direction que doit prendre le journal « Le courrier de l’Armée Mais les « Bulletins » doivent la vie intellectuelle des Français d’Italie » puis, le 10 août, « La également renforcer le moral des au travers des arts, de la culture France vue de l’Italie », dont les civils. Pas un Français ne doit et de l’information. Cette diffusions à grands tirages vont échapper à la lecture des victoires propagande va toucher toutes les inonder le territoire. Bonaparte y de l’Empereur. Ils sont lus dans strates de la population française. travaille son image. Il se magnifie, les lycées, dans les théâtres, dans exaltant son énergie au travail, son le moindre village de l’Empire. Association Belge Napoléonienne génie militaire et politique, dans Leur diffusion fait l’objet d’une un style qui n’est pas sans rappe- véritable mise en scène orchestrée L’envol de l’Aigle ler certains héros de l’histoire anti- par le ministère de l’Intérieur. Napoléon a usé et abusé de ses que. Les grands thèmes du mythe victoires militaires pour susciter napoléonien sont déjà en place. Leur arrivée, nous dit un préfet, l’admiration des Français. C’est En Italie, il est fêté comme le devra être annoncée par les sons en Italie qu’il fait ses premières héros de la Révolution. Pendant de cloche. Le maire en donne armes dans le domaine de la propa- qu’il fait l’apprentissage du pou- immédiatement lecture devant la gande. Elle trouvera un relais sous voir et de la renommée à Milan, population qui se l’entend répétée l’Empire dans les fameux capitale de la nouvelle fédération le dimanche suivant lors de «Bulletins de la Grande Armée». de la République Cisalpine qu’il l’office par le curé. Et le préfet de vient de créer, il fait fi des injon- terminer ainsi : Les citoyens sont La première campagne d’Italie ctions du Directoire. Mais que invités à ne considérer comme permet au Général Vendémiaire peut faire ce dernier contre le seul certains que les faits annoncés de quitter son anonymat1. C’est homme dont les exploits servent par les bulletins déjà publiés et à au cours de cette campagne qu’é- encore, pour un temps, sa gloire ? ne donner foi aucune aux merge ce qu’il convient d’appeler Cet appareil de propagande suivra nouvelles hasardées que la « la guerre de propagande » au dorénavant le général dans toutes malveillance ou l’oisiveté peuvent sens actuel du terme, ainsi que la ses campagnes, de l’Égypte colporter. naissance de la légende politique jusqu’en Belgique. napoléonienne. Ce qui revient en Enfin, ces « Bulletins » sont mémoire au souvenir de cette épo- également destinés à imposer à la Les « Bulletins » de la Grande que est certainement cet étonnant postérité le souvenir de Armée appel au pillage que le jeune géné- l’Histoire,tel que souhaité par Ce ral aurait déclamé à ses troupes en Véritable organe de propagande serait une erreur de sous-estimer guenilles et qui marquera tant de de l’armée et de son chef, les « l’impact qu’ont eu ces « Bulletins

1 Bien que, dès 1793, des gravures circulaient déjà, honorant le héros de Toulon.

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 24 l’Empereur2. » sur la population Jusqu’en 1814, le moral des Fran- représentations qui doivent con- française. Tant que les armées çais reste bon. Avec l’invasion du duire à une quasi-déification. impériales sont victorieuses sur territoire, la magie n’opère plus. Le Bonaparte au Pont d’Arcole, les champs de bataille européens, La trop longue opération de mani- peint par Gros, représente encore les Français y puisent un senti- pulation des esprits, proche de le héros de la Révolution. Le jeune ment de fierté que l’expression l’endoctrinement, menée tout au général, cheveux aux vents, bran- populaire « menteur comme un long du règne, n’y est certaine- dissant le drapeau de la quatrième Bulletin » ne semble pas troubler. ment pas étrangère. demi-brigade d’infanterie de ligne, La manipulation des bulletins Une culture dirigée marche à la tête de ses hommes, décidé à en finir avec ces damnés Ces « Bulletins », rédigés sous la Très tôt Napoléon comprend Autrichiens. dictée de l’Empereur, annoncent l’utilité de l’art comme média aussi bien les victoires que les pour cultiver son personnage de Durant les trois jours qu’a duré la défaites, même si celles-ci sont héros populaire. Par ce biais, déjà bataille, le général ne démérite annoncées parfois de façon traditionnellement utilisé par les pas. En ce sens, le tableau retran- prématurée. Il ne s’agit pas tant souverains de l’Ancien Régime, il scrit parfaitement son courage et de mentir aux Français que de trouve le moyen de façonner son sa détermination. Mais ce qu’il ne manipuler la vérité afin de cacher histoire et de bâtir son image ou, montre pas, en revanche, est le fait l’ampleur des réalités. Les récits tout au moins, celle dont il veut que le pont n’a jamais été franchi ne sont nullement objectifs et les que son peuple ait connaissance. par les troupes françaises et qu’as- pertes françaises généralement sailli par les feux ennemis, le géné- revues à la baisse pour l’opinion Pour relayer cette image encore ral est tombé dans le canal qu’en- publique. Les manipulations fragile, il lui faut s’appuyer sur les jambe le pont. La toile reste une répondent à différentes attentes. œuvres picturales, les publications œuvre qui impose, bien avant l’ère journalières, poétiques ou théâtra- moderne, le pouvoir de l’image. Les « Bulletins » doivent bien les, expurgées de tout élément évidemment mettre en avant les perturbateur. Déjà à cette époque, les gravures exploits militaires de l’Empereur, de la traversée du pont s’arra- qui ne manquent certes pas au L’épée et le pinceau chent, faisant de l’ancien Général cours de ses nombreuses Vendémiaire le héros de la France. campagnes. Mais son image doit Dans un premier temps, Napoléon passer avant celle d’autres est confronté au classicisme À l’issue de la seconde campagne officiers. Ainsi le bulletin du 15 auquel sont habitués les artistes. d’Italie, le Premier Consul dira à octobre 1806 relatant la victoire C’est la raison pour laquelle cette David : « Peignez-moi calme, sur d’Iéna laisse-t-il dans l’ombre propagande par l’image est longue un cheval fougueux », pour com- l’exploit de Davout à Auerstaedt à se mettre en place. Les premières mémorer le Bonaparte franchis- qui a mis en déroute une armée œuvres représentent Napoléon sant le Grand-Saint-Bernard. La saxonne trois fois plus sous les traits de héros mytholo- référence aux illustres prédéces- nombreuse. Ils peuvent aussi giques. Cet art, qu’il qualifie lui- seurs y apparait clairement au bas passer sous silence certains même de trop allégo-rique, de l’œuvre : Charlemagne et événements dont l’impact pourrait demeure difficilement compréhen- Hannibal. sible, pour ne pas dire hermétique, s’avérer négatif, en ne mettant à Avec le Bonaparte visitant les l’avant que les succès. En 1805, pour la majorité des Français. pestiférés de Jaffa transparaît par exemple, la victoire Aidé par Dominique Vivant véritablement pour la première d’Austerlitz supplante le désastre Denon, directeur des Musées, de Trafalgar. Ou encore l’annonce fois, l’aspiration divine. Gros Napoléon instaure un véritable art représente le Général Bonaparte, de la victoire d’Eylau qui se garde d’État, un mécénat à la gloire du bien de décrire les conditions ému, touchant les écrouelles de régime impérial. Faisant appel à ses malheureux soldats frappés réelles de la bataille. des artistes en vue qu’il paye bien, par la peste lors du siège de Jaffa, Avec les premières défaites, les « il s’immisce au plus profond des pendant la campagne d’Égypte. Bulletins » deviennent plus œuvres, va jusqu’à commenter et laconiques. La raison de la défaite imposer aux artistes les scènes Par cette œuvre, l’auteur lui de Leipzig en 1813 serait due, devant être peintes, mais égale- approprie les qualités vertueuses nous dit le « Bulletin », à la faute ment comment celles-ci doivent des rois de France qui, dit-on, d’un caporal qui aurait fait sauter être organisées. La sublimation du avaient le pouvoir de guérir par le un pont prématurément. héros suit une évolution dans ses simple toucher.

2 Jean Tulard l’a fait remarquer en écrivant : Il serait dangereux d’écrire l’histoire militaire à parr des « Bullens ». Napoléon ne s’y raconte pas, il s’y drape pour ses contemporains et pour la postérité.

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 25 À la remise des Aigles, peinte par l’Empereur demande que l’on L’Empereur à l’école David, Napoléon devient le gendre secoure tous les blessés, qu’ils des Césars, dans une scène aux soient français ou russes. Ce travail de l’esprit pour être inspirations antiques. En 1804, il Un soldat russe, reconnaissant, efficace doit débuter très tôt chez devient un élu de Dieu, dont la s’agenouille devant son cheval. les jeunes Français. Une première consécration est donnée par la organisation des écoles élémen- cérémonie du Sacre. La Républi- Il s’agit d’amener le citoyen à un taires a d’ailleurs poussé les que s’efface devant la Monarchie état de communion et de dévoue- parents à retirer leurs enfants des de droit divin. C’est tel un Dieu ment avec le chef de l’État. écoles publiques pour les placer que le représente le peintre Mau- Mieux, il convient de convertir et dans des établissements privés. Le zaine, gravant le Code Civil sur de faire naître une foi totale en sa 10 mai 1806, l’Empereur con- les tables de Loi. Ces mêmes lois personne, en cet individu qui ne sacre le monopole de l’enseigne- qu’il imposera à l’Europe. « peut plus rien avoir de commun ment public en réservant le droit L’Empire romain imposait ses lois avec le simple mortel et qui de- d’enseigner à l’Université aux peuples vaincus, dira-t-il, pour- vient légendaire. En glorifiant son impériale3. armée, c’est lui-même qu’il magni- quoi la France n’en ferait pas Les efforts les plus significatifs fie. Il est donc nécessaire de lui autant ? » portent sur l’école secondaire et rendre également hommage, le supérieure qui doivent constituer Mais si Napoléon s’est attaché à cas échéant jusqu’au sacrifice la Nation en fournissant des cette grandeur, il n’en délaisse pas ultime. Le dévouement de l’armée cadres inféodés au régime et à pour autant ses rapports avec le est d’autant plus amplifié que le l’Empereur, à l’armée et à l’admi- peuple. soldat de base ressent que son chef nistration. Une discipline toute partage ses risques en allant au militaire ne règne-t-elle pas dans Un « Dieu » à visage humain combat. Il subit également ses les lycées ? épreuves lors de la retraite de Cette propagande, dont l’unique Russie. Ce côté si humain le rend Une large place est faite à l’édu- objet vise la gloire d’un seul insaisissable. Ce grand héros est cation civique et morale. Mais homme, s’emploie également à capable de pleurer sur le sort de l’Empire s’appuie également sur faire naître des liens entre ses hommes. l’Église pour inculquer ses va- l’homme d’État, d’apparence leurs. Les membres du clergé sont inaccessible, et la population à L’Empire tient aux victoires du amenés à répandre ce que l’on va laquelle il reste attaché. maître. A une époque où la vie appeler le catéchisme impérial. économique et sociale est C’est une fois de plus dans le rythmée au son des canons de Le catéchisme impérial cadre de l’armée que l’Empereur l’hôtel des Invalides, toute fausse est perçu comme un homme note comporte des risques. Les L’Empire voudra exploiter, plus proche de ses soldats. Par eux, il images sont là pour rappeler et encore que la monarchie d’An- fait le lien avec la population dont entretenir la gloire qui peut, pour cien Régime, le clergé et le senti- ils sont issus. Les tournées de un temps, faire défaut. Mais le ment religieux des Français. Les bivouac, illustrées par le tableau seul juge demeure l’opinion du hommes d’Église, attachés au ré- Napoléon au bivouac, la veille de peuple. gime par un serment de fidélité, la bataille de Wagram d’Adolf doivent constituer des agents de Roehn, sont fréquentes. Napoléon Napoléon et les Français l’État au cœur des villes et villa- s’adresse à ses hommes de façon ges, confortant la légitimité du familière. Ce n’est pas tant Comme nous l’avons écrit régime. l’armée que l’ensemble des précédemment, en 1799 le Français qu’il faut convaincre du pouvoir était à prendre, mais Astreints à prier pour le salut de caractère d’un homme qui encore fallait-il le conserver. Pour l’Empereur, ils ont pour tâche, commence à être présenté sous y parvenir il fallait amener les outre la lecture des exploits mili- une image détestable par les Français à reconnaître en taires de l’armée, de faire accepter Alliés. Bonaparte l’homme providentiel. à la population, comme devoirs En introduisant sa propagande au religieux, le respect des lois et de Napoléon sur le champ de cœur de la vie de tous les jours, la politique impériale qui, de plus bataille d’Eylau, tableau peint par Napoléon entreprend une en plus, fait peser sur la population le baron Gros, nous donne un manipulation des esprits vers une le poids de l’impôt et de la con- aperçu de cette humanité. pensée dirigée, unique, qui touche scription.Achevé dès septembre Regardant autour de lui et ne les Français à tous les stades de 1803, par l’Abbé d’Astor, neveu voyant que mort et désolation, leur vie. de Portalis, adopté par décret en

3 « Il sera formé, sous le nom d’Université impériale, un corps chargé exclusivement de l’enseignement et de l’éducaon publiques dans tout l’Empire. ». (Loi du 10 mai 1806)

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 26 1806, le catéchisme impérial doit presse quotidienne, par la créa- la France et la première abdication. enseigner les obligations des tion d’une commission de censure, Mais de cette petite mort renaîtra chrétiens envers l’Empereur. On y est généralisée en 1810. Dans un mythe plus puissant, celui d’un trouve des thèmes tels que l’in- chaque journal sont imposés un homme trahi, martyr glorifié des égalité sociale et la misère qui ont rédacteur en chef et un censeur vainqueurs de la France. été voulues par Dieu. nommés par le gouvernement. Le Moniteur devient l’organe de presse La légende noire Napoléon dira lui-même qu’il ne officiel, source d’inspiration des voit pas « dans la religion le autres publications. Dès le jour où ses ambitions et ses mystère de l’incarnation, mais le succès ont commencé à s’afficher mystère de l’ordre social ». La La presse est dépolitisée et tenue en France et en Europe, Napoléon religion devient un instrument au sous l’entier contrôle de la police. a été la cible d’une contre propa- service du pouvoir, à la gloire Napoléon s’en explique devant le gande de la part de ses ennemis. d’un seul homme, qui va jusqu’à Conseil d’État le 11 avril 1809. Ainsi, dès la campagne d’Italie, instaurer, le 15 août, date anniver- De nombreux journaux sont inter- certaines gravures commencent à saire de sa naissance, la Saint dits. Les imprimeurs ont l’obliga- circuler, diabolisant la Révolution Napoléon. tion de ne rien imprimer de con- et son pourvoyeur. Dans une Ce catéchisme est d’autant plus traire au devoir envers le souve- Europe encore très attachée aux efficace qu’il bénéficie de l’appui rain et à l’intérêt de l’état. La for- valeurs religieuses, le jeune géné- d’une grande partie du clergé qui mation de l’opinion publique peut ral apparaît sous les traits d’un anté- est sorti de la Révolution divisé et se faire avec d’autant plus de faci- christ. Cette contre propagande affaibli. Soucieux de retrouver un lité que le caractère privé des publi- n’a toutefois que peu d’impact, rôle et de se réimplanter dans cer- cations donne aux journaux une par sa diffusion limitée mais égale- taines régions déchristianisées, le apparente autonomie que ne per- ment grâce à la présence d’esprit Pape Pie VII et l’Église suivent les met pas un journal gouverne- de Bonaparte qui, contrairement intentions impériales, même si cette mental. aux ordres du Directoire, refuse de marcher sur Rome. C’est surtout politique conduit à aggraver les C’est une même réorganisation conflits entre ces deux hommes. à la fin de l’Empire, alors que le qui secoue le milieu du théâtre. temps des crises offre un terreau Véritables auxiliaires du pouvoir, Sous le prétexte de refondre une favorable à la levée des esprits les membres du clergé contribuent activité, dont l’organisation contre l’usurpateur, que se déve- à créer et à répandre la légende anarchique entraîne de nombreu- loppe la légende noire, dont sub- impériale en se faisant le relais de ses faillites, l’Empereur en limite sisteront des éléments au cours du sa propagande. le nombre et en fixe le répertoire. XIXe siècle : celle de l’ogre corse. Notons toutefois que le catéchisme Ce contrôle s’étend à tous les Cette contre propagande est diffu- ne recueillera pas l’approbation milieux culturels : musique, archi- sée dans une population française de tous, notamment l’évêque de tecture (colonne Vendôme, Arc de qui, vers la fin de l’Empire, s’est Bordeaux, l’Ouest très catholique Triomphe), littérature... De l’école lassée des guerres répétées, de et la Belgique qui affirmeront leur à la littérature, le contrôle impé- moins en moins victorieuses et opposition. L’aggravation du con- rial permet de modeler les esprits. des levées de conscrits. flit entre le Pape et l’Empereur Commencé lors de la guerre affaiblira également le soutien Mais ici encore il faut nuancer : si d’Espagne, le détachement vis-à- d’une partie du clergé au fil des ans. le paysan est plus facile à convain- vis de l’Empereur ne fait que cre, il n’en est pas de même du s’accentuer après 1813. « C’est le notable. Or c’est sur lui que s’app- commencement de la fin », dira L’Aigle et la plume uie l’Empereur. C’est la défection Talleyrand ! des notables qui le conduira à l’exil. La presse représente l’autre La légende noire fait de l’Empereur terreau de la propagande populaire. Mais ce sont ces mêmes élites qui contribueront à redorer l’image un dévoreur de conscrits selon Les expériences en Italie et en l’expression consacrée. On le Égypte font prendre conscience à d’un Empire presque idéal dans une France monarchique morose. présente côtoyant la grande fau- Bonaparte de l’importance de l’ou- cheuse qui le suit sur son cheval, til de presse comme vecteur de la Le culte du héros Napoléon lui indiquant où elle propagande d’État. Mais encore doit frapper. faut-il briser toute opposition et Pendant quinze ans, Napoléon a contestation. Le tour de force est façonné l’esprit des Français, des Quelle est la réaction de la de réussir à museler la presse plus jeunes aux plus anciens, dans population à cette contre d’opposition en conservant à ce tous les domaines pouvant servir propagande ? La légende noire qu’il faut bien appeler la presse à magnifier son image. Le culte s’oppose à plus de quinze ans de d’État, un caractère légitime. La du héros dont il fait l’objet se propagande impériale ; elle ne censure, instaurée en 1803 pour la maintiendra jusqu’à l’invasion de parvient que temporairement à

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 27 éclipser la grandeur napoléonienne une Constitution garantissant la n’ont que trop goûté aux fastes de du cœur des Français et n’a qu’un propriété, des avantages pour la gloire pour se contenter d’une effet relatif dans la chute du régime. l’industrie, et ayant fait des Fran- France médiocre. Mais l’Angle- « Ce qui m’importe, c’est l’opinion çais une main d’œuvre docile, qui terre n’accepte pas ce retour et, du gros paysan » disait Napoléon. feront défection à la fin du régime, une nouvelle fois, soulève entraînant avec eux le reste de l’Europe contre l’Empereur. Il est vrai que la masse des Fran- l’opinion publique. çais est facile à manipuler. Après Vient alors Waterloo. Loin d’être le désastre russe, présenté comme La dernière victoire une fin, cette défaite scelle la un accident, Napoléon obtient du naissance du mythe tragique du pays les moyens de reconstituer Après son abdication, tout a été héros vaincu et contribue à faire l’armée de 1813. Le prestige des écrit sur Napoléon, en des termes perdurer à tout jamais l’image de troupes impériales est encore si violents à l’excès. L’ogre a été l’Empereur. Il lui reste à devenir important que Napoléon peut emmené par le diable dans son un martyr par la trahison des émettre des conditions drastiques île, réjouissait les partisans de la Anglais auxquels il s’est rendu. Je pour le recrutement au sein de la nouvelle monarchie. Mais cette viens comme Thémistocle, dira-t- Garde, élite parmi les élites, qui curée, paradoxalement, est béné- il, m’asseoir sur le foyer du attire beaucoup de jeunes gens fique à Napoléon. Alors qu’il peuple britannique ; je me mets ambitionnant de revêtir l’uni- aurait mieux valu pour les Bour- sous la protection de ses lois. forme d’un de ces corps. bons que s’efface le souvenir de l’Empereur, il n’en est rien et Abusé par Maitland, capitaine du En 1814, alors que le territoire est Napoléon est suffisamment habile Bellérophon, il ne fait qu’une envahi et que les réfractaires se pour exploiter cette maladresse. escale en Angleterre, à Plymouth, multiplient, l’Empereur lève quan- La chute de l’Empire a ouvert le où la foule se masse pour le voir, tité de Marie-Louise4 qui pallient marché français aux produits avant d’être conduit à Sainte- leur inexpérience par une rage de britanniques. Il en est inondé, Hélène. De son rocher, Napoléon vaincre au cri de Vive l’Empereur ! alors que le cocon protectionniste continue à façonner l’opinion. Si la ponction de la conscription du Blocus continental en avait pré- Dans son ultime œuvre, qui sera est sévère, elle s’exerce dans un servé l’Europe. S’ensuivent crise rédigée par Las Cases et publiée pays en pleine croissance. La popu- économique et chômage. Les Fran- en 1823 sous le titre Mémorial de lation française passe de 29,1 mil- çais se remettent à rêver de l’épo- Saint Hélène, il s’abandonne sur lions en 1800 à 29,5 en 1805 et que glorieuse de l’Empire où les lui et son règne. Cet ouvrage finit 30,3 millions en 1815. Les pertes salaires étaient élevés et le prix du d’achever ce mythe du martyr. Il pour le Consulat et l’Empire sont pain bas, en écartant plus ou moins y raconte ses souffrances, ses mau- estimées entre 840.000 et 970.000 inconsciemment les crises de vais traitements : « Chaque heure hommes dont un peu plus de 1810-1811. Les héros de la Grande qui passe, dira-t-il, me dépouille 600.000 Français. Au total c’est Armée, licenciés de l’armée royale, de ma peau de tyran ». Dès sa l’équivalent d’une année de se font les nouveaux propagandi- sortie, le Mémorial n’a que plus naissance qui a été perdue. stes et passent leur inactivité à de succès, tant la gloire de raconter les événements glorieux l’Empire tranche avec la médio- L’esprit des citoyens reflète des qu’ils ont vécus avec l’Empereur. crité de la France des Bourbons. ambiguïtés. « À bas la guerre, Vive En moins d’un an, jouant sur un l’Empereur » côtoie « Napoléon mécontentement et une nostalgie La mort de l’Empereur en 1821 peut faire la Paix, mais il ne le veut qu’il encourage, Napoléon, de son finira de consolider le mythe du pas ». En cette fin de règne, deux île, réussit à retourner l’opinion héros de la République qui, après images se superposent dans l’esprit publique. Elle contribue à susciter avoir conquis l’Europe, finit dans des Français : celle d’une France le retour du sauveur, même si la solitude d’un exil lointain. « Un envahie et celle d’une France glo- celui-ci est voué à l’échec. C’est mythe n’est populaire que s’il rieuse, rabâchée par la propagande le vol de l’Aigle de clocher en rappelle à l’homme sa condition impériale. Celle-ci n’empêchera clocher jusque la capitale désertée de mortel »5. « Vivant, Napoléon pas l’effondrement de l’opinion par la cour du roi. Les scènes de a marqué le monde, mort il le publique. Ce seront les notables, joie décrites dans maints ouvrages conquiert » écrira Chateaubriand. sur qui Napoléon s’est appuyé reflètent réellement l’état d’esprit depuis 1799, en leur accordant d’une partie des Français qui

4 Surnom donné aux 120.000 conscrits français des classes 1814 et 1815, appelés par le sénatus-consulte du 9 octobre 1813 de l’Impératrice régente Marie-Louise. Ce sénatus-consulte fait suite au courrier envoyé, depuis Dresde, le 27 septembre 1813, par l’Empereur Napoléon Ier durant la campagne de Saxe (Allemagne).

5 Jean Tulard. La légende napoléonienne.

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 28 Napoléon et la postérité l’Histoire du monde, mais peu Announcement d’entre eux ont laissé une trace Lors de la Restauration, les roman- indélébile et universelle. Car il ne Dear Friends tiques sont royalistes. Après 1823, suffit pas, pour passer à la posté- there are already plans on the ils se rallient à la légende. Le rité, avoir accompli en bien ou en way to organize a Napoleon Mémorial de Sainte-Hélène a, sans mal des choses hors du commun. Congress 2024 in Austria in the contestation possible, influencé ces Encore faut-il être revêtu de cette capital of Burgenland Eisenstadt. hommes qui marqueront le monde aura d’homme providentiel. Ce qui First contacts have shown littéraire et intellectuel du XIXe suppose que soient réunis plusieurs interest of the Esterhazy Privat siècle. C’est d’autant plus vrai que, éléments tant internes qu’externes Foundation and the Government élevés aux acclamations de l’Empe- aux personnes. À l’évidence, la of Burgenland. reur, certains ont vu leur père servir personne concernée doit jouir soit The time of June 30 to July 3 is Napoléon. Vivant, l’Empereur était de grandes capacités (intellectu- planned. déjà vénéré. Sa mort lui apporte elles, de travail, physiques…), l’apothéose. Au sens étymologique, soit, pour le moins, d’un grand Chers amis l’Empereur devient un Dieu. La charisme. Il n’est pas nécessaire monarchie est incapable de rési- qu’il soit en avance sur son temps, il est déjà prévu d’organiser un ster à cet élan bonapartiste qui mais il doit avoir pris conscience Congrès Napoléon 2024 en connaît sa consécration lorsque de toutes les avancées et tous les Autriche dans la capitale du Louis-Philippe, roi des Français, développements que lui permet le Burgenland Eisenstadt. organise le rapatriement des monde dans lequel il évolue. Une Les premiers contacts ont Cendres aux Invalides. autre caractéristique commune à montré l'intérêt de la Fondation Mis à part une courte période après chacune de ces personnes est la Esterhazy Privé et du la fin du Second Empire, l’Empe- constitution, de leur vivant, d’une Gouvernement du Burgenland. reur a toujours suscité sur la popu- véritable légende, la plus part du La date du 30 juin au 3 juillet est lation et les hommes d’État une temps voulue et façonnée par un prévue. fascination, en temps de crise outil de propagande à la mesure comme en temps de paix. de leurs ambitions. Enfin, s’avère nécessaire la transformation de Cette légende est d’autant plus forte qu’elle a traversé les fron- cette légende en mythe à leur mort. tières et conquis le cœur des C’est ce dernier qui les rend anciens alliés et des anciens enne- aujourd’hui immortel à nos yeux. mis. Cette influence aurait-elle été À ces capacités personnelles doi- aussi grande si l’Empereur avait vent impérativement s’associer des gagné toutes ses batailles, ou le événements extérieurs rendant mythe est-il lié au fait que le aléatoires la mythification. Encore destin ait rappelé aux yeux du faut-il, en effet, que le Temps lui- monde sa condition d’homme ? même permette l’ascension. C’est une époque de crise ou de troubles Conclusion profonds qui fournit le meilleur terreau. Le soutien apporté alors Napoléon Bonaparte aurait-il pu par le peuple, ou une partie de la être l’être d’exception qu’il a été population, est ici capital. Et c’est s’il avait vu le jour dans un autre souvent à l’appel du peuple, expri- pays, ou dans un autre temps ? Il mé directement ou indirectement, The 1809 International serait dangereux de considérer les voire même supposé, que se fon- Research Society essais sur ce qui se serait passé si dent les légitimités. … comme vérités premières, voire À l’heure où certains médias Organizing Committee: même comme simple probabilité. déforment la réalité historique et Ferdi Irmfried Wöber Le jeu de la complexité en Histoire, tendent à construire de nouveaux Honorary Secretary. que d’aucuns transposent aujour- mythes, il serait bon de tirer les Responsible for International d’hui dans la théorie du chaos, leçons de ce qui précède. Car si Communication. rend plus qu’hasardeuse toute de l’Histoire il paraît difficile de Contact: [email protected] tentative de supputation. Et s’il tirer des lois immuables, il ne faut fallait, dans le cas présent, quali- pas pour autant dénier toute Please send Your article to the address fier cette complexité il faudrait valeur prospective à cette science mentioned above. alors la rechercher à travers une ! © Die Autoren sind für ihre Artikel und Bilder particulière. inhaltlich selbst verantwortlich. autre notion, celle de l’homme © The authors are responsible providentiel. De grands person- for the contents of their articles and pictures. © Les auteurs sont responsables de leurs nages ont, de tout temps, traversé articles et images eux-mêmes.

THE 1809 INTERNATIONAL RESEARCH SOCIETY NEWSLETTER PAGE 29 Notizie da Italia Nord:

Programma In collaborazione tra La partecipazione della luglio-settembre 2020 la Delegazione Nord Delegazione e il Villesse (GO), venerdì Est Italia del Le programma delle Souvenir Napoléonien giornate sono in 24 luglio 2020 e l'associazione corso di definizione. I Blaudins di Villesse Maggiori informazioni Il Monumento al saranno fornite appena Passaggio dell'Isonzo, 15 agosto 2020 disponibili 1797 Ore 20,30 Presso Sala 251° Compleanno In tutti gli eventi sarà Civica di Palazzo dell'Imperatore necessario ottemperare Ghersiach, via Roma Ovunque voi siate, non alle disposizioni n.6, 34070 dimenticate di previste Villesse (GO) festeggiare! dalla normativa per Palmanova (UD) l'emergenza Covid 19 Presentazione del progetto per la sabato-domenica 6-7 Per esigenze ed realizzazione del settembre 2020 informazioni durante le monumento al giornate degli eventi, passaggio dell'Isonzo Rievocazione storica tel. dott. del 1797, nel corso multiepoca Paolo Foramitti: 349 dell'assemblea della organizzata dal 6398724 o 0432 Associazione I Blaudins Comune di Palmanova 511636

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