Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

APPROBATION JANVIER 2011

AVRIL 2010

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 1

Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

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SOMMAIRE

I. L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 7 A. Le territoire dans son ensemble...... 7 1. Situation géographique de l’agglomération nancéienne ...... 7 3. Les grandes caractéristiques environnementales de la commune ...... 8 a) la Climatologie ...... 8 b) La Topographie générale de l’agglomération nancéienne ...... 9 c) Géologie ...... 10 d) Nature des sols ...... 11 e) Hydrologie ...... 15 B. Occupation biophysique du sol ...... 18 1. Patrimoine bâti ...... 18 a) Développement urbain de l’agglomération nancéienne ...... 18 b) Développement urbain de la commune de Saulxures-lès-Nancy ...... 19 c) Les Sites remarquables de Saulxures-lès-nancy ...... 19 2. Le patrimoine naturel ...... 23 a) les espaces naturels ...... 23 b) Des espaces agricoles ...... 27 c) La Flore ...... 28 d) La faune ...... 28 3. Les Paysages ...... 29 C. Risques et qualité de l’environnement ...... 31 1. Les risques ...... 31 a) Les risques naturels ...... 31 D. Arrêtés de Catastrophe Naturelle ...... 34 a) Les risques technologiques ...... 35 2. Qualités environnementales ...... 37 a) Qualité de l’air ...... 38 b) Nuisances sonores ...... 40 c) Déchets ...... 40 d) Eau potable ...... 42 e) Assainissement ...... 43 II. DIAGNOSTIC ...... 45 A. Fonctionnement urbain ...... 45 1. Structure de l’urbanisation ...... 45 2. Déplacement ...... 45 a) Réseaux routiers et ferrés ...... 46 b) Transports en commun ...... 48 c) Stationnement ...... 48 d) Les pistes cyclables ...... 48 e) Randonnées ...... 49 3. Grandes Emprises ...... 51 a) Equipements communaux ...... 51 b) Equipements d’agglomération ...... 52 B. Projets urbains ...... 53 C. Habitat et population ...... 53 D. Emploi et sites d’activités ...... 62

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III. JUSTIFICATION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE 65

A. JUSTIFICATION DU PARTI D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME 65 1) S’inscrire dans le processus d’urbanisation des Plaines Rive Droite 2) Assurer une attractivité résidentielle diversifiée 3) Promouvoir un rapprochement entre les secteurs résidentiels des Pâquis et le village centre 4) Préserver et valoriser le patrimoine paysager

B. JUSTIFICATION DES OREINTATIONS PARTICULIERES D’AMENAGEMENT 72

C. INTEGRATION DU P.L.U. DANS L’ORDRE JURIDIQUE 78

1) La prise en compte des normes supra-communales 78 a) Le Schéma de Cohérence territoriale b) Le cinquième Programme Local de l’Habitat de l’Agglomération c) Les principes de l’article L.121-1 du code de l’urbanisme d) Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux e) Les annexes et les servitudes d’utilité publique 2) L’exposé des motifs de la délimitation des zones et des règles qui y sont applicables ainsi que des changements apportés par la révision

D. LES INCIDENCES DU P.L.U. SUR LES ESPACES NATURELS ET URBAINS 101

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SOMMAIRE DES ILLUSTRATIONS CARTOGRAPHIQUES ET DES TABLEAUX

Schéma de localisation de la commune dans l'agglomération ...... 7 Relief topographique de l'agglomération ...... 9 Profils géologiques constatés sur l'agglomération ...... 12 Cartographie des formations géologiques du Grand Nancy ...... 14 Cartographie des formations superficielles du Grand Nancy ...... 15 Cartographie des formations superficielles du Grand Nancy ...... 15 Les espaces verts et le patrimoine ...... 26 Structuration et occupation des sols ...... 44 Les voiries principales ...... 47 Les grands équipements ...... 50 Taille des ménages ...... 56 Evolution des CSP ...... 57 Taille des logements, type et statut d'occupation des logements ...... 59 Provenance des actifs ...... 62

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I. L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

A. Le territoire dans son ensemble

1. Situation géographique de l’agglomération nancéienne

Forte de 256 000 habitants, la Communauté Urbaine du Grand Nancy s’est construite au croisement de deux couloirs d’échanges que sont l’A 31 permettant de relier la mer du Nord à la méditerranée, tandis que l’axe est-ouest, matérialisé par la Nationale 4 relie Paris à Strasbourg.

Le département de Meurthe-et-Moselle, d’une superficie de 5 246 km², qui prend place au cœur de la Lorraine, est bordé par les départements de la Moselle à l’est, de la Meuse à l’ouest et des Vosges au sud et a pour chef lieu Nancy, qui se situe le long de la Meurthe en amont de sa confluence avec la Moselle.

Depuis 1955, les communes proches de Nancy se sont organisées en un district urbain devenu communauté urbaine du Grand Nancy. Cet établissement de coopération intercommunale regroupe 20 communes dont les territoires ont des caractéristiques géographiques et physiques communes.

Positionnement de la commune par rapport à l’agglomération nancéienne

Saulxures s’inscrit dans cet ensemble, elle se situe en seconde couronne de l’agglomération, en rive droite de la Meurthe à 6 km à l’Est de la ville centre. Elle jouxte les communes d’Art-sur-Meurthe au Sud, à l’Ouest et au Nord. A l’Est, son territoire est limitrophe de ceux de et de qui sont hors agglomération nancéienne et se rattachent respectivement à la communauté de communes du Sel et du Vermois et du Grand Couronné.

La transition avec les territoires communaux voisins se caractérise par une continuité paysagère. Toutefois la délimitation du territoire de Saulxures avec les communes du Nord au Sud est définie par des forêts soulignant les confins du finage.

Le territoire de la Communauté Urbaine du Grand Nancy couvre une superficie de plus de 140 km².

La commune de Saulxures-lès-Nancy représente 7,05 km², cela la situe dans les surfaces

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 7 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation moyennes des communes de l’agglomération.

2. Le positionnement de commune au regard des infrastructures routières de l’agglomération

La desserte de Saulxures-lès-Nancy se trouve à la convergence d’un réseau de voirie en phase de densification, elle est desservie par un réseau de voirie d’échelle d’agglomération qui assure :

- un accès direct vers les infrastructures autoroutières du Sud de l’agglomération ainsi que les secteurs économiques de la Porte Verte de l’Est de l’agglomération via la RD 674 (ex-liaison A 330 RD 2bis RN 74) ; - un accès vers les secteurs de développement des Rives de Meurthe soit par le centre d’Essey les Nancy, soit plus directement par l’avenue de Brigachtal (liaison Nancy / Saint Max./ Essey).

Par ailleurs dès sa mise en œuvre, la nouvelle voie de la Vallée de l’Amezule permettra d’assurer la fonctionnalité du grand contournement Est de l’agglomération. Située dans la continuité de la RD 674 (ex-liaison A 330 RD 2bis RN 74), elle établira depuis l’A 330 le bouclage vers l’A 31 via Bouxières-aux-Dames.

Dans une dimension communale, le réseau de voirie permet des relations avec la commune de Art sur Meurthe par la Route de Bosserville et de la commune de Tomblaine par la RD2, voirie qui représente l’axe historique support du développement de la commune.

3. Les grandes caractéristiques environnementales de la commune

a) La Climatologie

La commune de Saulxures lès Nancy est soumise au climat lorrain, climat océanique à influence continentale. Il est caractérisé par des étés chauds mais peu ensoleillés et des hivers froids et gris.

La température moyenne relevée à la station météorologique toute proche de Nancy Tomblaine Essey, est relativement basse (9, 6°C), le nombre d e jours/an de gel est de 80.

La pluviosité reste assez abondante, elle se situe entre 700 et 800 mm/an et se répartit équitablement sur l'année.

Les brouillards fréquents (70 jours/an en moyenne) contribuent à une humidité atmosphérique significative. Les vents dominant sont orientés Sud Ouest (doux) et Nord Est (frais).

A l’échelle de l’agglomération la configuration du relief de côte que l’on trouve dans l’agglomération met en évidence des différences climatiques en fonction de l’exposition des revers de côtes. Les pentes bien ensoleillées, chaudes et relativement sèches, orientées Est et Sud bénéficient d’un climat d’abri. Les pentes tournées vers le nord sont nettement moins ensoleillées, plus fraîches et plus humides, conditions moins propices à la mise en culture et à l’urbanisation. Sur l’agglomération, les fronts de côtes sont majoritairement orientés est et sud.

Le territoire de Saulxures par sa configuration topographique relativement plane ne présente pas de différence climatique notable.

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b) La Topographie générale de l’agglomération nancéienne

L’agglomération implantée au contact de la dépression centrale Lorraine (plaines agricoles du Vermois, du Xaulnois et du Xaintois) et des côtes de Moselle couronnées par le massif de la forêt de Haye (12 000 hectares), le Grand Nancy occupe un site caractérisé par la percée de la Meurthe au travers de l’obstacle naturel du relief.

S’étageant de plus de 400 mètres sur le plateau, à 200 mètres au niveau de la Meurthe, le relief nancéien est marqué par le front de côte qui forme un amphithéâtre ouvert en direction du Sud/Sud-est.

Topographie de l’agglomération nancéienne

Le site primitif de Nancy s’inscrit plus précisément entre le lit de la Meurthe et la ligne d’escarpement des « côtes de Moselle » qui surplombe le site urbain du fait de l’important

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 9 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation dénivelé. On peut ainsi distinguer trois entités topographiques :

- à l’Ouest, se trouve le plateau calcaire de la forêt de Haye. Il culmine à une altitude située entre 350 et 450 mètres. Au Nord-Est ; le plateau de Malzéville, qui a une altitude maximale de 380 mètres, est une butte témoin détachée du massif du Grand Couronné. Il est séparé du plateau de la forêt de Haye par la vallée de la Meurthe.

- les coteaux marquent la transition entre la vallée de la Meurthe et le plateau. Du fait de la nature des roches calcaires des coteaux, le front de côte est plus abrupt que le talus.

- la vallée de la Meurthe prend place au pied des côtes de Moselle. Cette vallée, peu encaissée en amont, traverse de larges plaines au Sud-est de l’agglomération. Au Nord, la vallée se rétrécie et s’encaisse entre les coteaux de Maxéville et de Malzéville. L’altitude de la vallée varie entre 200 au niveau de la Meurthe et 250 mètres au pied des coteaux.

La commune de Saulxures-lès-Nancy s’inscrit dans les vastes paysages définis par les plaines en rive droite de la Meurthe.

D’un point de vue topographique, la commune de Saulxures-lès-Nancy est implantée au bord de la « cuvette » nancéienne.

L’examen des courbes topographiques sur le ban communal révèle une évolution progressive des altitudes d’Est en Ouest (216 m à 230 m) avec un point bas (209 m) situé dans le parc de l’Etang des Sœurs.

En matière de perception, les lignes topographiques douces offrent de grandes perspectives visuelles sur les paysages lointains, la butte Sainte Geneviève, le plateau de Malzéville, constituent des repères paysagers.

c) La géologie

Données générales sur l’agglomération nancéienne

Le fond de vallée de la Meurthe est constitué d’alluvions qui reposent sur des formations gréseuses et marneuses.

Les plaines du Sud-est et de l’Est de l’agglomération nancéienne sont de nature principalement argileuse.

Le coteau possède différentes couches qui se superposent : les argiles qui constituent sa base sont surmontées d’une couche ferrugineuse qui se situe elle-même sous une couche calcaire.

Enfin, le plateau est recouvert d’une épaisse couche de calcaires variant de 100 mètres à plus de 130 mètres selon les endroits. Ses couches de matériaux calcaires ont fait l’objet d’exploitation sous forme de carrières au Nord de l’agglomération.

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Sur le secteur de Saulxures-lès-Nancy

Sur le ban communal de Saulxures, se trouve une faille géologique, d’orientation Nord-Est/Sud- ouest située au Sud-est de la RD2bis.

En rive Nord-Ouest de cette faille, se trouve la présence d’une poche d’Argile à Promicroceras : marne grise (LIAS) de Calcaire à Prodactylioceras : Calcaire roux (LIAS), et des marnes à Amalthées (LIAS).

En rive Sud-est de cette faille se trouve des marnes grises (LIAS), de Calcaires roux (LIAS) et de marnes Amalthées (LIAS).

Le substratum des parties urbanisées de part et d’autres de la RD2bis par des calcaires roux et des marnes grises, de même que le secteur d’habitat pavillonnaire des Grands Pâquis.

Des couches superficielles limono-sableuses se trouvent en limite Est et Nord-Ouest de la commune.

d) La nature des sols

L’agglomération nancéienne est un espace très urbanisé, peu de terrains ont encore des profils pédologiques « naturels ». La nature de ces sols varie principalement en fonction de la composition des sous sols et des conditions « topo climatiques ». Quatre types de sols « naturels » se distinguent sur l’agglomération :

- Les sols du plateau calcaire du massif forestier de Haye qui sont recouverts d’une formation superficielle d’argile appelée Terra Fusca,

- Les sols humides du talus des coteaux qui sont composés d’un sous sol argileux et recouverts par une quantité de colluvions calcaires plus ou moins importantes (dépôts de bas de pente, relativement fins, formés d'éléments arrachés aux versants). Ils sont riches, et par conséquent, très favorables à l’exploitation arboricole,

- Les sols des plaines du Sud et Sud-ouest de nature plus ou moins argileuses. Il s’agit de terrains offrant des potentialités agricoles notables propices aux cultures céréalières et prairiales,

- Les sols de la vallée « naturelle » de la Meurthe (situés entre les communes de Laneuville- devant-Nancy et Art-sur-Meurthe) qui sont très riches par les apports en alluvions fertiles de la Meurthe. Etant situés sur la nappe phréatique alluviale, ils sont également très humides et sont propices aux cultures prairiales. La commune de Saulxures lès Nancy se trouve à la frange Est de ce secteur.

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e) L’hydrologie

Eaux souterraines de l’agglomération

Trois aquifères (nappes phréatiques) sont constatées sur le territoire de l’agglomération nancéienne et parmi eux, deux sont soumis à une vulnérabilité notable face aux pollutions engendrées par l’activité humaine :

- L’aquifère des calcaires du Dogger, situé au niveau du plateau calcaire de l’ouest de l’agglomération, est le plus sensible aux problèmes de pollution. Ce phénomène s’explique par l’absence de filtration des eaux par le calcaire.

- La vallée renferme l’aquifère des alluvions de la Meurthe. Sa composition en sables et graviers, le rend perméable et donc vulnérable.

- Le troisième aquifère est celui des grès du trias inférieur. Il se situe sur les territoires de plaines de l’agglomération. Cette nappe phréatique est captive (c’est-à-dire isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable) et très profonde, ce qui la rend moins sensible à d’éventuelles pollutions.

Le territoire de Saulxures-lès-Nancy, du fait d’une localisation dans la plaine de l’Est, est concerné par l’aquifère des grès du trias inférieur auxquelles les principes de gestion fixés par le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) s’appliquent.

Les objectifs généraux de ce document sont :

- la sauvegarde des réserves d’alimentation en eau potable,

- le maintien, et si possible l’accroissement de l’efficacité de la protection des captages existants tant que des ressources de substitution ne sont pas disponibles en quantité et qualité avec leur protection sur le tronçon de l’aval de Nancy,

- l’information, au droit de chaque champ captant, de la vulnérabilité des captages aux pollutions accidentelles, ainsi que la nécessité de prévoir des parades (en intégrant les prises d’eaux directes de Nancy).

Les prescriptions du SDAGE ont pour but de maintenir la possibilité d’utiliser l’eau des zones en affleurement pour l’eau potable par simple désinfection, neutralisation et parfois déferrisation.

Eaux superficielles

Dans l’agglomération nancéienne

L’agglomération fait partie du bassin hydraulique de la région Rhin-Meuse. La Meurthe constitue le patrimoine hydrologique principal de l’agglomération, de même que le canal de la Marne au Rhin, contribuant à la structuration du structurant du territoire.

Depuis les années 1980, la Meurthe a fait l’objet, dans sa traversée de l’agglomération, d’importants travaux d’aménagement et de recalibrage visant à maîtriser les risques d’inondations. Dès la réalisation de la première tranche des travaux, le niveau de crue à baissé de plus d’un mètre.

Outre ces grands cours d’eau, la topographie de l’agglomération, encerclée de relief de côte, implique la présence de nombreux cours d’eau secondaires ou ruisseaux qui descendent les

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 15 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation dénivelés principalement à l’Ouest et au nord-est. Aujourd’hui, un nombre important d’entre eux est néanmoins busé et enfoui.

Sur les zones de coteaux, le ruissellement de surface est quasiment absent car l’eau s’écoule depuis le haut des plateaux par infiltration et réapparaît sur la pente à la faveur d’une couche imperméable mêlant marnes et argiles.

Les objectifs de qualité des cours d’eau sont fixés pour satisfaire des usages de l’eau parfois exigeants (baignade, production d’eau potable,…) et pour maintenir un fonctionnement biologique équilibré.

Le SDAGE Rhin-Meuse approuvé le 27 novembre 2009

Le bassin Rhin-Meuse couvre environ 6% du territoire national et comprend 3 267 communes réparties entre 8 départements et 3 régions, pour une population de 4 175 000 habitants. Le bassin Rhin-Meuse n’a pas de façade maritime, mais est ouvert sur la Mer du Nord dans son contexte international. Ce bassin comporte deux districts au sens de la directive cadre sur l’eau, tous les deux inscrits dans un contexte international. Deux SDAGE ont donc été élaborés pour la partie française : un pour le Rhin et un autre pour la Meuse. Ces SDAGE s’intègrent dans un plan de gestion international propre au bassin versant de chacun de ces deux fleuves et définis de manière commune entre l’ensemble des pays riverains dans le cadre des travaux des commissions internationales existantes. Le district Meuse, dans sa partie française, a une superficie de 7 820 km² et compte une population, à dominante rurale, de 470 000 habitants. Avec un parcours de plaine, la Meuse est sujette à des inondations fréquentes et parfois catastrophiques dans son cours aval. Le district Rhin dans sa partie française occupe une superficie de 23 600 km² avec une population de 3 705 000 habitants et une forte activité industrielle et aussi agricole (culture du maïs). Il fait partie d’un district international qui s’étend à 9 pays, depuis sa source dans les Alpes jusqu’à l’embouchure en Mer du Nord. Il se décompose en deux sous-bassins : Moselle-Sarre pour la partie lorraine et Rhin supérieur dans la partie alsacienne. Les ressources en eau sont abondantes, autant pour les eaux souterraines qui couvrent la plus grande part des besoins que pour les eaux de surface.

Parmi les principaux enjeux :

 la restauration des équilibres écologiques, notamment pour permettre au saumon de remonter jusqu’en amont du Rhin et de lui assurer des zones d’habitats et de frayères ;  la réduction des pollutions chimiques qui constituent un danger pour notre santé ;  la recherche d’un meilleur équilibre entre les usages et le renouvellement naturel dans les zones menacées ;  la maîtrise des pollutions diffuses par les nitrates et les phytosanitaires et la reconquête des aires d’alimentation des captages dégradés ;  l’aménagement du territoire dans des conditions plus respectueuses des fonctionnements naturels des milieux, notamment au regard des risques liés aux inondations ;  la mise en place d’une véritable gestion commune avec les pays voisins.

Les réponses du SDAGE sur ces enjeux se retrouvent à la fois dans les dispositions qui s’imposeront dès 2010 aux décisions administratives dans le domaine de l’eau et dans les actions à mettre en place qui sont décrites dans le Programme de mesures.

Les réponses aux enjeux sont ainsi faites à travers 6 volets spécifiques du SDAGE :

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 Eau, nature et biodiversité ;  Eau et pollution ;  Eau et santé ;  Eau et rareté ;  Eau et aménagement du territoire ;  Eau et gouvernance.

Le recouvrement entre ces diverses problématiques conduit à ce que, sur un sujet donné, des réponses croisées doivent souvent être apportées. Il n’est ainsi pas possible de citer ici de manière détaillée toutes les réponses correspondant à chacun des grands enjeux. On peut néanmoins, à titre d’illustration, souligner que :

 au niveau international, un « plan de gestion faîtier », commun à l’ensemble des États riverains, se superpose aux obligations du SDAGE national français (et de chacun des plans de gestion nationaux d’une façon générale). Cela a notamment imposé des contraintes ou des ambitions supplémentaires pour la coordination des objectifs des masses d’eau aux frontières et d’amont en aval, ainsi que pour la réduction des substances ;  deux passes à poissons seront aménagées sur le Rhin pour permettre le retour du saumon à l’amont de Strasbourg ;  un effort particulier est demandé pour reconquérir d’ici 2015 une bonne qualité de l’eau dans toutes les aires d’alimentation des captages aujourd’hui dégradés ;  des économies d’eau et l’élaboration obligatoire d’un SAGE sont prévues dans le secteur du sud de la nappe des Grès vosgiens où subsiste un important déséquilibre quantitatif ;  un plan d’action en deux phases pour résoudre les problèmes posés par la présence de chlorures pour l’alimentation en eau dans la vallée de la Moselle et retrouver à terme une qualité proche de l’état naturel.

Sur un plan d’ensemble, on pourra également retenir l’objectif de reconquête du bon état écologique, d’ici 2015, de 68 % des eaux de surface en cumul pour les deux districts Rhin et Meuse (contre un quart des eaux en bon état actuellement), traduisant un niveau d'ambition parfaitement cohérent avec les objectifs exprimés dans le cadre de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement.

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Dans la commune de Saulxures

D’un point de vue hydrographique, le territoire communal est traversé d’Est en Ouest par le ruisseau du Prarupt constituant l’exutoire d’un bassin versant important. Son cours est régulé dans sa partie aval par un ouvrage hydraulique communautaire implanté dans le parc de l’Etang des Sœurs.

Cet ouvrage est constitué par d’un bassin d’orage d’une superficie de 30 000 m².

Ce secteur dit des Etangs constitue le principal patrimoine hydrologique de surface de Saulxures. La vocation de ce secteur reste aujourd’hui conditionnée par son caractère inondable.

Dans le cadre des travaux de réalisation de la RD 674 (ex liaison A330/RD2bis /RN74), des dispositions portant sur la réhabilitation et la restauration de milieux humides spécifiques ont été engagées.

Le territoire communal n’est couvert par aucun périmètre concernant la protection des captages.

B. Occupation biophysique du sol

1. Le patrimoine bâti

a) Le développement urbain de l’agglomération nancéienne

La ville de Nancy a connu sa première grande phase d'expansion planifiée avec la réalisation de la Ville Neuve au début du XVIIe siècle. À cette époque, Nancy comptait 18 000 habitants et les communes alentours dont Saulxures lès Nancy restaient des villages pour la plupart de moins de 80 habitants.

Il faudra ensuite attendre la fin du XIXe siècle pour que Nancy connaisse à nouveau une période de forte croissance, à la fois démographique (création de quartiers résidentiels à l’ouest de la ville) et économique (développement des industries entre Meurthe et canal).

A la fin de la seconde guerre mondiale, une première vague d’urbanisation va atteindre les communes périphériques de la première couronne. De grands ensembles s’implantent dans les espaces nancéiens encore disponibles, mais aussi dans les banlieues (les Provinces à , la Californie à Jarville, la ZUP à Vandœuvre-lès-Nancy...), car il faut répondre à l'augmentation de la population. Parallèlement, des opérations de rénovation urbaine (Saint-Sébastien, place Thiers) sont réalisées pour pallier l'obsolescence d'un cadre bâti en voie de dégradation.

A cette première phase d'urbanisation de la périphérie de l’agglomération a succédé, dès la fin des années 1960, une forte activité de développement de secteurs résidentiels pavillonnaires (Clairieu à Villers-lès-Nancy, les Ensanges à Tomblaine, le Nid à Malzéville, les grands Pâquis à Saulxures). On voit ainsi s'organiser de vaste zone d’habitat individuel qui progressivement, s'étendra aux communes en deuxième couronne de la ville centre telles que , Pulnoy, , etc.

À partir des années 1980, le centre-ville de Nancy fait l’objet d’opérations de réhabilitation et son tissu économique, en reconversion, s'implante en marge de l'agglomération.

On assiste ainsi à une spécialisation accrue de l’espace où les activités économiques et commerciales s’implantent en périphérie, à proximité des grands axes routiers. Par ailleurs, alors que l’on observe une baisse démographique dans les communes de la première couronne du

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 18 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Grand Nancy, la ville centre de Nancy voit sa population croître sensiblement.

b) Le développement urbain de la commune de Saulxures-lès-Nancy

La commune de Saulxures présente deux zones d’urbanisation parfaitement identifiable. Elles sont constituées par le centre bourg, formées de secteurs résidentiels développés progressivement autour du noyau ancien et les secteurs pavillonnaires du Sud de la commune.

L’articulation entre ces deux entités urbaines s’organise autour des espaces ouverts du parc des Etangs, et plus fonctionnellement par le secteur industriel de la route de Bosserville.

Cette structure urbaine longtemps bipolaire a été sensiblement modifiée avec l’implantation du secteur d’activités de la ZAC de la Solère à l’extrême Est de son territoire.

Le développement urbain de la commune a été partiellement dicté par la proximité de l’aérodrome Nancy / Essey et son faisceau de contraintes, ainsi que par la présence des anciens sites militaires du 7ème RHC qui ont constitue un frein à son développement sur le secteur des Plaines Rive Droite.

c) Les Sites remarquables de Saulxures-lès-Nancy

Illustrations photographiques des principaux sites remarquables à insérer

La présence d’un patrimoine historique

A l’extrême Est du village centre se trouvent le château de Saulxures et son vaste parc. Ce domaine privé se révèle dans la commune surtout par les murs et frondaisons de son parc. Patrimoine de qualité, il est partiellement classé Monument historique et fait l’objet de protections qui engendrent des servitudes sur son environnement direct (Rayon de 500 m)

Le domaine du château s’étend sur 8 ha. Le château se compose d'un corps central à deux niveaux d'habitation, il est flanqué de deux bâtiments en retour sur la cour d'entrée. Ces deux bâtiments sont à usage de dépendances. La composition du parc est faite sur les principes du jardin à l'Anglaise.

Des éléments intérieurs sont classés Monument historique par arrêté en date du 5/12/79; des parties du château (façades, toitures du bâtiment principal et des communs, terrasse) sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en date du 5/12/79.

Cela concerne :

- le classement du petit salon et de la chambre bleue au rez-de-chaussée avec leur décor de lambris, - l’inscription des façades et des toitures du corps de bâtiment principal et des communs, de la terrasse sur parc avec son décor de vases et des deux perrons.

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Rappels concernant ce classement

Cette loi du 2 mai 1930 (article L. 341-1 à L. 341-22 du code de l'environnement) a pour objet la protection des monuments naturels et des sites à caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque.

Les sites inscrits ont pour objet de la sauvegarde de formations naturelles, de paysages, d'ensembles bâtis et leur préservation contre toute atteinte grave (destruction, altération, banalisation…). Cette mesure entraîne pour les maîtres d'ouvrages l'obligation d'informer l'administration de tout projet de travaux de nature à modifier l'état ou l'aspect du site. Le classement est un degré supérieur de protection. Il fait obligation de maintenir pérennes les qualités qui font l'identité du site (espace bâti ou naturel).

La présence de sites archéologiques

La région de Nancy n’a pas encore fait l’objet d’une prospection archéologique systématique. Concernant plus particulièrement la commune de Saulxures-les-Nancy, il existe à ce jour plusieurs sites recensés avec précisions :

- la Route de Grosrouves entre Saulxures-lès-Nancy et Lenoncourt : époque préhistorique, - le secteur du Domaine des Tilleuls : époque protohistorique, - le Chemin des Romains : époque gallo-romaine, - la Maison Bazin : époque médiévale, - le Château de Saulxures et l’Eglise : époque moderne et contemporaine.

Par ailleurs, d’autres découvertes archéologiques (monnaie, pointes de flèches) isolées ont été mises à jour sur le territoire communal.

Rappels concernant les zones à contraintes archéologiques

Des zones à contraintes archéologiques sont définies à l’emplacement de l’extension reconnue des sites, inscrits à l’inventaire archéologique informatisé pour la région Lorraine.

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Ces zones sont directement soumises, en tant que site archéologique attesté, à la réglementation archéologique en vigueur. Toutefois ces zones à contraintes archéologiques définies ne présentent aucun caractère restrictif quant à la présence archéologique sur le territoire communal.

La réglementation archéologique s’applique à tous les sites ou vestiges archéologiques non encore recensés qui viendraient à être découverts à l’occasion d’opérations archéologiques ou de trouvailles fortuites.

Sur ces sites, les demandes d’autorisations d’occupation et d’utilisation du sol sont soumises pour avis à la Direction Régionale des Affaires Culturelles.

Néanmoins, cette liste ne peut être considérée comme exhaustive du fait de l’existence de sites potentiels pouvant être signalés par divers indices (grottes, abris sous roches, anomalies phytographiques, certains lieux dits…), et toute découverte doit être signalée au service régional de l’archéologie lorraine. La destruction éventuelle de vestiges est soumise à des sanctions pénales.

De plus les demandes d’autorisation de construire dans certains secteurs délimités ou concernant des projets de plus de 3 000 m² seront transmises pour instruction au Conservateur régional de l’archéologie.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 21 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Les entités naturelles

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 22 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

2. Le patrimoine naturel

a) Les espaces naturels

Les grandes entités naturelles de l’agglomération

Le patrimoine naturel du Grand Nancy est composé de grandes entités paysagères qui résultent de sa situation topographique mais également d’éléments historiques de son développement.

 Les secteurs non urbanisés de coteaux occupés par des zones de vergers, de jardins plus ou moins valorisés. Ces secteurs font l’objet d’une politique de valorisation au niveau communautaire en réponse à l’un des objectifs de la Charte d’environnement signée en 1997 (la protection et la valorisation de la trame verte de l’agglomération).

 Le patrimoine forestier du massif de Haye qui représente une vaste emprise (10 000 ha) sur les communes de l’ouest (Maxéville, Laxou, Villers-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy et Ludres).

Le patrimoine forestier du Grand Nancy est également constitué des différents espaces boisés sur ses territoires de l’Est et du Sud de l’agglomération.

Au Nord, le plateau de Malzéville avec les bois de l’Hôpital et de ainsi que la butte Sainte Geneviève participent également de manière significative au patrimoine forestier de l’agglomération.

Les plus importants d’entre eux se trouvent sur les territoires de Saulxures avec les Bois Lacour, et le Bois de Saulxures, mais aussi de Pulnoy (Bois de Pulnoy), Art sur Meurthe (Bois de la Fraise, Bois d’Essey, Bois de la Brulée, etc.) ou encore de Fléville (Bois du Frahaut, des Sapins, des Fourneaux, etc.)

 Les secteurs naturels de plaines principalement situés à l’Est, qui font l’objet d’une exploitation agricole et concernent largement le territoire de Saulxures;

 Les secteurs des berges « naturelles » et d’expansion des crues de la Meurthe situées sur les territoires de Laneuveville, Art-sur-Meurthe et Tomblaine.

Certains de ces secteurs font l’objet de procédures nationales voire européennes de protection et de valorisation :

La charte forestière de territoire sur le massif de Haye.

Cette charte s’étend sur près de 42 000 ha incluant tout le massif boisé du plateau de Haye (plus de 10 000 ha dont 60% sont en forêt domaniale) et les territoires limitrophes agricoles.

L’enjeu est de mettre en valeur 4 fonctions principales de cette forêt périurbaines à savoir, ses fonctions de production, d’accueil du public, de sa contribution à des définitions des grands paysages et à sa fonction écologique.

Les objectifs sont de :

- développer les pôles de loisirs et les liens qui existent entre eux, - rendre la forêt accueillante, - renforcer les liens entre la forêt et les usagers, - reconstituer la forêt de manière durable.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 23 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Une ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique)

Une ZNIEFF de type I est présente sur les territoires de Malzéville, , , Lay Saint Christophe, Saint Max et s’étendant sur 546 ha.

La zone de type I couvre un territoire correspondant à une ou plusieurs unités écologiques homogènes. Cette zone abrite obligatoirement au moins une espèce ou un habitat caractéristique, remarquable ou rare, justifiant le périmètre.

Cet espace a été classé en 1984 pour ses pelouses (environ 270 ha) et en 1987 pour les parties forestières (environ 270 ha).

Seules stations de Primula Vulgaris et ses hybrides actuellement connues. Cette subatlantique est d'ailleurs accompagnée d'autres espèces subatlantiques.

On note la présence d’espèce remarquable Fumana procumbens (plante protégée en Lorraine) typique des pelouses les plus sèches et une colonie hétérotopique de Calluna Vulgaris, avec la présence de calluna halleriana, plante protégée en Lorraine (Fond de roncière possédant d'autres espèces remarquables), espèce acidophile caractérisant un type rare de pelouse décalcifiée, habitat rarissime en Lorraine.

Une partie de ce territoire est classé en site Natura 2000 sur les communes de Dommartemont, Eulmont, Lay Saint Christophe, Saint Max s’étendant sur 439 ha. Ce classement repose pour la partie forestière sur une hêtraie-chênaie mésoxérophile sur calcaires et une chênaie pédonculée de fond de vallon calcicole. Et pour la pelouse, la classification repose sur une pelouse mésophile à brome érigé accueillant 143 espèces recensées dont 8 espèces rares et protégées.

Ce classement est aussi justifié par les pelouses en continuum sur 242 ha, soit une situation unique pour la Lorraine où la taille moyenne des pelouses calcicoles est de l’ordre de 20 ha. Cette dimension exceptionnelle se traduit par une diversité floristique non égalées.

Ce plateau accueille une grande biodiversité (avifaune, entomofaune, herpétofaune) grâce à la présence des micro-habitats variés. Au total (pelouse+forêt), on peut estimer la richesse biologique à 250/300 espèces. Ce site figure parmi les 15 pelouses les plus remarquables de Lorraine sur les 124 recensées.

Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales qui s'y attachent.

Les sites naturels, qui seront finalement retenus dans le réseau Natura 2000, feront l'objet d'orientations de gestion. Celles-ci seront concrétisées dans des documents d'objectifs (DOCOB) établis en concertation avec les partenaires locaux. Les documents d'objectifs permettront notamment d'évaluer les moyens nouveaux éventuellement nécessaires pour assurer les opérations d'entretien jugées favorables au maintien des habitats d'intérêt communautaire et habitats d'espèces d'intérêt communautaire.

En mettant en avant les principes de gestion partenariale et de fixation d'un cadre négocié, cette démarche s'inscrit dans les principes du développement durable.

Une autre ZNIEFF de type I est présente sur Maxéville. L’intérêt de ces deux sites dans le bois est représenté par la présence d’une hêtraie calcicole avec des affleurements rocheux. Ce vallon représente un vallon le plus méridional en accueillant une station de l’Asplénium viride, dit la Dorais verte, espèce de fougère protégée en région lorraine. Cette station est due à la présence

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 24 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation de rochers ou parois rocheuses calcaires ombragés.

Des sites inscrits et classés de grandes tailles

La Loi du 2 mai 1930 (article L. 341-1 à L. 341-22 du code de l'environnement) a pour objet la protection des monuments naturels et des sites à caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque.

Les sites inscrits ont pour objet la sauvegarde de formations naturelles, de paysages, d'ensembles bâtis et leur préservation contre toute atteinte grave (destruction, altération, banalisation…). Cette mesure entraîne pour les maîtres d'ouvrage l'obligation d'informer l'administration de tout projet de travaux de nature à modifier l'état ou l'aspect du site. Le classement est un degré supérieur de protection. Il fait obligation de maintenir pérennes les qualités qui font l'identité du site (espace bâti ou naturel).

L’agglomération possède un certain nombre de sites remarquables :

- camp romain de César ou d’Affrique sur Ludres, et réparti sur 16 ha, - le château de Fléville, son parc et son vallon Nord réparti sur 300 ha, - le vallon de la et chevalements de puits de sel sur Art-sur-Meurthe et Varangéville répartis sur 645 ha, - le parc de Montaigu à Laneuveville-devant-Nancy devant Nancy et Jarville réparti sur 14 ha, - le château de Saulxures-lès-Nancy réparti sur 8 ha servitudes de protection des sites, servitudes de protection des sites et monuments naturels, le château et son parc : site inscrit le 28 janvier 1970, - les quatre parcs urbains de Nancy dont la Pépinière.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 25 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

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Les principales composantes naturelles de la commune de Saulxures

Saulxures-lès-Nancy n’accueille pas, sur son territoire, de site naturel remarquable d’intérêt national. Néanmoins, son patrimoine naturel est important et diversifié.

La commune de Saulxures-lès-Nancy présente un profil encore fortement marqué par la présence d’importants espaces naturels et terres agricoles.

La partie urbanisée couvre environ 20 % du ban communal. En revanche ce sont plus de 570 ha qui sont occupés par des terres agricoles et la forêt.

Cette situation confère encore sous certains angles, une image rurale à la commune et offre proche de l’hyper centre de l’agglomération un environnement naturel de plus en plus prisé.

Les principales composantes naturelles sont essentiellement constituées par :

- les franges Nord Est des secteurs des plaines de Meurthe, constituées de prairies et de terres agricoles ces espaces amenées à évoluer progressivement dans le cadre de la démarche d’urbanisation des Plaines Rive Droite, - les vastes espaces agricoles formant au Sud Est un arc paysager, - les espaces boisés dont les 200 hectares soulignent les limites Est du ban communal et marquent les territoires des communes d’Art-sur-Meurthe et de Pulnoy.

A ce titre, les forêts communales de Saulxures-lès-Nancy et d’Essey-lès-Nancy sont grevées d’une servitude de bois et forêts de protection soumis au régime forestier.

Les espaces forestiers de l’Est de la commune se trouvent partiellement sous la contrainte des servitudes générées par l’exploitation des gisements salifères.

b) Les espaces agricoles

Globalement la Communauté Urbaine du Grand Nancy compte près de 37 exploitations agricoles en activité (source : étude de Chambre d’agriculture, 1999) Le diagnostic de l’agriculture sur la Communauté Urbaine du Grand Nancy révèle des entreprises agricoles aux caractéristiques similaires à celles des exploitations du département avec une Surface Agricole Utile (SAU) de 111 ha pour les exploitations à temps complet.

La majeure partie des exploitations subsistant sur l’agglomération nancéienne est localisée sur les communes situées au Sud-est de l’agglomération à savoir, Laneuveville-devant-Nancy, Fléville, Art-sur-Meurthe, Seichamps et Saulxures-lès-Nancy.

Les espaces agricoles de Saulxures comprenant les terres arables et les prairies couvrent près de 50% du territoire, les 370 ha de terrains agricoles et vergers marquent l’environnement saulxurois

La commune de Saulxures-lès-Nancy accueillait en 1999, 4 exploitations en polycultures/élevage dont une exploitation avait son chef d’exploitation en double actif et deux exploitations avec une activité de diverse tourné vers les activités équestres, complémentairement Saulxures est doté par la Communauté urbaine d’un parcours équestre développé sur le Parc des Etangs. Ces quatre exploitations agricoles encore en activité sont implantées sur le village centre.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 27 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

La localisation de ces activités implique une nécessaire cohabitation avec des usages plus urbains de la commune.

Cette spécificité ouvre la question de la pérennité d’une agriculture périurbaine sur l’Est de l’agglomération.

c) La Flore

La présence de l’agriculture sur la commune contribue à l’entretien des espaces de prairies et de pelouses, et participe au maintien d’une flore diversifiée.

Cette diversification varie suivant un gradient hydrique et trophique, le territoire de Saulxures accueille des prairies de fauche mésohygrophiles, autour du parc Des Etangs.

Ces Prairies se caractérisent par une végétation herbacée composée d’un tapis de plantes à port graminéen plus ou moins dense.

La hauteur de cette végétation varie beaucoup selon les saisons mais reste comprise entre quelques centimètres à plusieurs décimètres ce qui offre une image de « pelouse »

Le parc des Etangs, espaces de loisirs comprenant un ouvrage hydraulique aménagé par la Communauté urbaine, a permis de restaurer divers milieux humides dont une mare et d’une prairie humide. Les prairies de fauche mésophile concerne également les secteurs de la commune aux lieux dits « Havlotte », « Les Etangs », « les Tarpes », « Grands Vannes » ses secteurs se situent dans les zones les plus hautes de la vallée alluviale et où les inondations sont absentes.

En ce qui concerne les massifs forestiers des bois et forêts de Saulxures, c’est la hêtraie neutrophile qui est la plus commune.

La chênaie-charmaie exigeant des sols plus ou moins hydromorphes se rencontre au Sud Est de la commune (forêts de Bois la cour, La Fourasse et l’Epine).

Par ailleurs, les pratiques sylvicoles et de valorisation économique de la forêt visent à favoriser le développement des chênaies.

Une autre caractéristique est la faible représentativité d’espèces calcicoles. Néanmoins, en termes de flore, la présence de Narcissus pseudo-narcissus (Jonquille), espèce d’intérêt patrimonial au bois Lacour est à noter.

d) La faune

D’un point de vue ornithologique, la commune accueille en plus des espèces communes, 8 espèces d’oiseaux comme le pouillot siffleur, le rouge queue à font blanc, la sterne pierregarin.

Au niveau herpétologie, 9 espèces sont recensées, dont le triton alpestre, le triton crêté, le triton tacheté (espèces vulnérables) dont le biotope a fait l’objet de préservations et d’aménagements spécifiques de la part de l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre de la RD 674, les tritons palmés et ponctués sont des espèces à surveiller.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 28 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

3. Les Paysages

Photo aérienne de l’agglomération

La structure des grands paysages de l’agglomération

La diversité du relief de l’agglomération, de l’occupation des sols et des utilisations de l’espace sont des facteurs naturels et anthropiques qui concourent à la variété et à la richesse des paysages sur l’agglomération.

La situation topographique générale s’apparentant à un amphithéâtre, permet de distinguer de grandes entités paysagères souvent caractéristiques de plusieurs ensembles de communes. D’Ouest en est, le Grand Nancy offre ainsi une succession variée de grands paysages.

Tout d’abord, le plateau couvert par la forêt de Haye (12 000 hectares) offre un paysage à dominante naturelle et boisée. Il s’étend sur les communes de Maxéville, Laxou, Villers-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, et Ludres et forme, lorsque l’on vient de , un écrin vert autour de l’agglomération.

Par la suite, le Plateau laisse place aux dénivelés des communes de coteaux, de l’Ouest du territoire communautaire. Ces pentes sont occupées par le triptyque traditionnel et fonctionnel lorrain (espaces boisés, jardins ou vergers et pacages) qui s’organise autour des villages anciens. Cette composition favorise des paysages communs, à dominante naturelle et arbustive, sur les communes de Laxou, Villers-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, Houdemont et Ludres. Au nord- est, les communes de Malzéville, Essey-Lès-Nancy ont également constitué d’importants secteurs de coteaux qui offrent des paysages similaires.

La vallée de la Meurthe est également un élément de structuration qui unit fortement les territoires traversés mais qui, en même temps, offre des paysages diversifiés, marqués par des séquences urbaines ou sauvages.

Ainsi, entre Maxéville et Tomblaine, le cours de la rivière a fait l’objet d’aménagements et d’opérations de recalibrage qui ont permis l’urbanisation d’anciens secteurs inondables et, notamment à Nancy, la reconquête de l’ensemble du secteur Meurthe-canal. Les paysages offerts y sont principalement urbains avec, selon les endroits, une proximité plus ou moins forte entre la rivière et les quartiers. Au sud de l’agglomération, les paysages sont essentiellement sauvages et préservés par les zones d’expansion des crues localisées sur les communes plus rurales de Art- sur-Meurthe et de Laneuveville-devant-Nancy. Ces espaces font le plus souvent l’objet d’une exploitation agricole, compatible avec les risques d’inondations.

Les territoires du Sud et de l‘Est de l’agglomération sont donc encore marqués par des paysages agricoles très ouverts ponctuées de petits espaces boisés interstitiels.

Même si certaines communes connaissent, depuis quelques années, une progression significative de leurs espaces urbanisés, ces terres agricoles qui assurent la continuité de la ceinture verte de l’agglomération sont ponctuées de petits espaces boisés interstitiels.

L’ensemble et la diversité des espaces verts de l’agglomération contribuent à la structuration paysagère du territoire par le maintien d’un développement équilibré entre les espaces construits et les espaces naturels.

Un programme d’actions définies dans le cadre du « Plan Paysage » qui doit être élaboré par la communauté urbaine du Grand Nancy participera à la préservation de ses qualités environnementales.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 29 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

La commune de Saulxures présente une diversité dans ses paysages et espaces naturels. Elle s’inscrit dans les vastes paysages des Plaines Rive Droite, qui par des lignes topographiques douces offrent des ouvertures visuelles sur les paysages les plus lointains.

A l’échelle de la commune, on distingue :

Des secteurs de verger, caractéristique paysagère forte sur son flanc Ouest, situés en cœur des secteurs urbanisés, souvent visibles depuis l’espace public. Leur présence permet d’affirmer un caractère résidentiel attaché à une image villageoise.

Des espaces verts urbains comme le secteur de loisirs Le parc des l’Etangs permet depuis la rue de Tomblaine des échappées visuelles sur les secteurs d’habitat des Grands Pâquis, et au-delà, sur les espaces boisés du Sud de l’agglomération. Par ailleurs, en terme urbain, le parc de l’Etang des Sœurs constitue une coupure verte, support potentiel d’aménagement permettant de renforcer les liaisons piétonnes entre le centre de Saulxures-les-Nancy et le secteur Ouest d’habitat pavillonnaire.

Les grands paysages visibles depuis les espaces urbanisés de la commune

La Butte Sainte-Geneviève, le Pain de Sucre et les contreforts du Plateau de Malzéville constituent dans le grand paysage des repères visibles depuis les espaces urbanisés.

Vers l’Est, le paysage essentiellement modelé par la vallée de la Meurthe est constitué de zones de cultures, de secteurs boisés et au-delà des Plaines de Meurthe. Depuis le centre de la commune de nombreuses « fenêtres » urbaines offrent des perspectives sur ces paysages.

Les réflexions menées dans le cadre de la démarche d’aménagement de l’ouverture du site des Plaines Rive Droite à l’urbanisation, intègre la volonté de préserver ses qualités et diversités paysagères.

Ainsi, il existe une servitude relative à la protection des bois et forêts soumis au régime forestier pour la forêt communale de Saulxures-les-Nancy par arrêté de soumission du 7 avril 1959 ; forêt communale d’Essey-Lès-Nancy.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 30 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

C. Les risques et la qualité de l’environnement

1. Les risques

Les communes de l’agglomération sont soumises à un certain nombre de risques naturels et technologiques.

Mouvement de Effondrement Nombre total de risques Communes Inondations Barrage Industriel TMD terrain minier majeurs par communes

Art-sur-Meurthe 1 1 1 3 Dommartement 1 1 Essey-les-Nancy 1 1 1 3 Fléville-devant-Nancy 1 1 2 1 1 2 Houdemont 1 1 2 Jarville-La-Malgrange 1 1 1 3 Laneuveville-devant- 1 1 1 1 1 5 Nancy Laxou 1 1 2 Malzéville 1 1 1 1 4 Maxéville 1 1 1 1 1 5 Nancy 1 1 1 1 1 1 6 Pulnoy 1 1 2 Saulxures-lès-Nancy 1 1 Seichamps 1 1 1 3 Tomblaine 1 1 1 3 Vandœuvre-lès-Nancy 1 1 2 Villers-lès-Nancy 1 1 0 Total 7 12 3 8 4 16 50

a) Les risques naturels

Sur l’agglomération nancéienne

La diversité des sites rencontrés sur la communauté urbaine du Grand Nancy expose la population à divers risques naturels.

La présence de coteaux calcaires à l'ouest de l'agglomération et en ce qui concerne le Plateau de Malzéville pose des problèmes de glissements de terrains, de chutes de pierres, de coulées de boues et d'effondrements ou d'affaissements ayant des conséquences matérielles ou humaines plus ou moins graves. Ce phénomène d'instabilité des sols est aggravé par la présence d'anciennes exploitations minières à flanc de coteaux.

Par ailleurs, la base du talus du coteau, la vallée de la Meurthe et les plaines du sud-ouest de l'agglomération ont une composition géologique argileuse pouvant gonfler et se tasser sous l'effet de l'eau ou, au contraire, de la sécheresse. Dans les deux cas, ceci peut avoir des conséquences pour les constructions.

Enfin, la présence de la Meurthe implique des problèmes d'inondabilité de la vallée. L'agglomération nancéienne est vulnérable face à ce risque majeur du fait de l'intense urbanisation

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 31 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation du lit mineur et majeur de la Meurthe mais de grands travaux d’aménagement ont été entrepris pour limiter au maximum ces risques d’inondation. D'autre part, l'imperméabilisation du sol (bâtiments, voiries, parkings, etc.) limite l'infiltration des pluies et accentue le ruissellement, ce qui occasionne la saturation et le refoulement du réseau d'assainissement des eaux pluviales.

L’agglomération également est soumise au risque de rupture du barrage-réservoir de Pierre- Percée. Le risque barrage est un événement accidentel se produisant sur un ouvrage appelé « grand barrage », comportant à la fois un réservoir d'une capacité égale ou supérieure à 15 millions de m³ et une digue d'une hauteur d'au moins 20 mètres.

La manifestation du risque barrage est la rupture de digue. Cette rupture, qu'elle soit partielle ou total, entraînerait le déferlement d'une onde de submersion, plus ou moins importante, provoquant en aval une inondation.

Sa fonction à l'origine est de sauvegarder le potentiel de production de la centrale nucléaire de CATTENOM en Moselle. En outre le barrage permet également le soutien des étiages de la Meurthe lorsque son débit devient inférieur à 7 m³/s à Damelevières. Le tracé de l'onde de submersion a été approuvé par le Comité Technique Permanent des barrages lors de sa séance du 23 juin 2000.

9 communes de l’agglomération sont concernées par la zone d’inondation spécifique. Cette zone est en aval de la zone de proximité immédiate qui s'arrête en un point où l'élévation du niveau des eaux est de l'ordre de celui des plus fortes crues connues.

L’agglomération est aussi concernée par les risques miniers. Ce phénomène peut se traduire par un affaissement ou un effondrement.

L'affaissement est un tassement de terrain caractérisé par la formation d'une cuvette en surface alors que l'effondrement est un phénomène brutal généralement accompagné de secousses sismiques et de fractures ouvertes en périphérie de la zone effondrée.

Lorsqu'il y a ruine de l'édifice souterrain elle va progressivement se répercuter en surface. Les terrains vont s'affaisser ou s'effondrer pour retrouver une nouvelle assise.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 32 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Sur l’agglomération, on recense :

- Arrêté préfectoral du 19 mars 1991 délimitant un périmètre de risques d'affaissements dus à la dissolution du sel à Laneuveville-devant-Nancy (Arrêté Préfectoral du 19 mars 1991), - exploitation du sel par dissolution en cours à Art-sur-Meurthe, Laneuveville-devant-Nancy, Saulxures-les-Nancy, - anciens sondages d'exploitation par dissolution réalisés au toit du sel à Art-sur-Meurthe, Laneuveville-devant-Nancy, Tomblaine, - communes concernées par des zones d'aléas miniers (données fin 2004) à NANCY et MAXEVILLE (liste non définitive études en cours).

Sur la commune de Saulxures-lès-Nancy

La commune de Saulxures-lès-Nancy est concernée par 2 types de risques naturels : les inondations et les mouvements de terrain.

Dans le porter à connaissance, il est fait référence aux inondations qui ont affecté le territoire communal de Saulxures-les-Nancy.

Depuis, les travaux réalisés par la Communauté Urbaine du Grand Nancy ont permis de remédier à ses difficultés par :

- l’ouvrage hydraulique du parc des l’Etangs, - un recalibrage partiel des réseaux d’assainissement.

Les périodes de sécheresse sont sans doute susceptibles de provoquer des mouvements de terrain retrait/gonflements.

A ce titre, la commune a fait l’objet d’arrêtés interministériels reconnaissant l’état de catastrophe naturelle :

 le 24 décembre 1992 pour les dommages dus aux mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols pour la période d’août 1989 à décembre 1991,

 le 19 décembre 1997 pour les dommages dus aux mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols pour la période de janvier 1992 à septembre 1996,

 le 22 octobre 1998 les dommages dus aux mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols pour la période d’octobre 1996 à mars 1998;

La commune de Saulxures-lès-Nancy est concernée par les aléas de retrait et gonflement des argiles d’après la cartographie départementale au 1/50 000ème du BRGM. Si ce phénomène ne met guère en danger la sécurité physique des citoyens, il est en revanche fort couteux au titre de l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles. Il s’agit également d’un aléa particulier en ce qu’il ne conduit jamais à une interdiction de construire, mais à des recommandations applicables principalement aux projets nouveaux. .

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 33 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

D. Les arrêtés de Catastrophe Naturelle

La commune de Saulxures a fait l’objet de divers arrêtés interministériels en matière de risques

Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Inondation - Par une crue (débordement de cours 08/12/1982 31/12/1982 04/02/1983 06/02/1983 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée 08/12/1982 31/12/1982 04/02/1983 06/02/1983 de boue Inondation - Par une crue (débordement de cours 18/08/1986 18/08/1986 11/12/1986 09/01/1987 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée 18/08/1986 18/08/1986 11/12/1986 09/01/1987 de boue Inondation - Par une crue (débordement de cours 11/06/1988 11/06/1988 24/08/1988 14/09/1988 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée 11/06/1988 11/06/1988 24/08/1988 14/09/1988 de boue Mouvement de terrain - 01/08/1989 31/12/1991 24/12/1992 16/01/1993 Tassements différentiels Mouvement de terrain - 01/01/1992 30/09/1996 19/09/1997 11/10/1997 Tassements différentiels Séisme 13/04/1992 13/04/1992 18/05/1993 12/06/1993 Inondation - Par une crue (débordement de cours 30/07/1993 30/07/1993 05/01/1994 21/01/1994 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée 30/07/1993 30/07/1993 05/01/1994 21/01/1994 de boue Mouvement de terrain - 01/10/1996 31/03/1998 22/10/1998 13/11/1998 Tassements différentiels Mouvement de terrain - 01/04/1998 30/11/1998 22/06/1999 14/07/1999 Tassements différentiels Mouvement de terrain 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 Inondation - Par une crue (débordement de cours 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 de boue

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 34 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Mouvement de terrain - 01/07/2003 30/09/2003 25/08/2004 26/08/2004 Tassements différentiels

Par ailleurs, la commune est concernée par des servitudes concernant les mines et carrières liées aux concessions de sel de Lenoncourt, Art-sur-Meurthe et Jarville et dont les limites forment un arc Sud-est situé en limite du territoire communal.

a) Les risques technologiques

Sur le territoire de l’agglomération nancéienne

La prévention des risques industriels se fait à travers la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Le territoire du Grand Nancy compte en revanche un certain nombre d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Ce sont des installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité du voisinage, la santé, la sécurité, la salubrité publique, la protection de la nature et de l’environnement, la conservation des sites et des monuments.

Certaines installations présentent de tels risques et conséquences qu’elles sont classées sous la forme des ICPE sous AS (Autorisation et Servitudes). Ce sont les installations dites SEVESO. Elles sont régies par la directive 2003/105 du 16 décembre 2003, concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, modifiant la Directive SEVESO II. Leur réglementation spécifique vaut servitude d’utilité publique.

L'exploitant d'une entreprise classée SEVESO 2 SEUIL HAUT doit, au titre de la réglementation, élaborer un plan d'urgence interne lui permettant d'intervenir le plus rapidement et efficacement possible sur tout incident ou accident afin d'éviter qu'il dégénère en accident majeur. Il doit également mettre en place un Système de Gestion de la Sécurité (SGS) de telle sorte que son organisation même contribue à la réduction des risques ainsi qu’un Plan d’Opération Interne (POI). Il doit fournir toutes les informations nécessaires à la maitrise de l’urbanisation et à la mise en place d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI). Il doit enfin revoir régulièrement ses études de dangers en fonction des modifications de son usine.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 35 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

On recense : - le centre GDF à Cerville pour du stockage souterrain de gaz référencé sous le code minier, - l’entreprise SEVEAL à Ludres pour des produits phytosanitaires référencée sous le seuil AS.

Un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) a été élaboré en 2006 pour les installations de Storengy. Un autre a été approuvé le 13 septembre 2010 pour l’entreprise SEVEAL.

L'élaboration de PPRT pour les établissements SEVESO 2 seuil haut 1 prévoyant, entre autres :

- la délimitation de zones où les constructions sont interdites ou subordonnées à des prescriptions, - l'expropriation de secteurs à risques importants d'accident et présentant un danger très grave pour la vie humaine, - l'instauration d'un droit de délaissement ; le coût étant supporté par l'Etat, la collectivité et l'industriel (code de l'environnement art. L515-16), - l'application des mesures aux constructions existantes, - l'extension des mesures (études de danger) pour le transport de matières dangereuses en lien direct avec les établissements SEVESO 2.

Les obligations réglementaires des établissements classés SEVESO SEUIL BAS sont définies par l'arrêté du mai 2000 qui prévoit en particulier la mise en œuvre par l'industriel d'une Politique de Prévention des Accidents Majeurs (PPAM) et informer le public et son personnel.

L’usine Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy, stockant de l’ammoniac, est concernée.

Au niveau des risques industriels, ce site de la Madeleine est soumis à un périmètre de SEVESO 2 qui instaure une distance d’isolement autour de ces installations de 110 m correspondant à un périmètre de sécurité relatif au stockage de l’ammoniac.

Dans le but de minimiser les risques relatifs à ces installations, la loi 76-663 du 19 juillet 1976 modifiée par la loi n° 87-565 du 22 juillet 1987 dé finit des procédures relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter l'exploitation de ces installations.

Une installation peut être :

- non classée, - classée et soumise à déclaration en préfecture (installation assez dangereuse), - classée et soumise à autorisation en préfecture (installation plus dangereuse).

Cette classification s’opère pour chaque établissement en fonction de différents critères : activités, procédés de fabrication, nature et quantité des produits élaborés, stockés.

Sur le territoire de la communauté urbaine, sont ainsi soumis au régime des ICPE le CHU de Brabois, les centres de recherche, les stations services, les établissements stockant en quantité notable des produits inflammables, etc.

On dénombre aussi :

- des centres de stockage de déchets industriels : Solvay, Novacarb, - un établissement présentant un risque majeur (entrepôt FM à Ludres), - un silo à Nancy (Les grands Moulins).

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 36 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Par ailleurs, l'approvisionnement en produits courants indispensables au fonctionnement d'entreprises du Grand Nancy ou hors de l'agglomération (carburant, gaz...) nécessite d'être transité à l'intérieur du tissu urbain nancéien. Ce transit s’effectue par le réseau routier (A31, A330...), ferré (ligne Paris-Strasbourg) ou fluvial (canal de la Marne au Rhin). Le risque de transport de matières dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces matières. Les principaux dangers sont :

- l’explosion avec des risques de traumatisme directs ou par onde de choc, - l’incendie avec des risques de brûlures et asphyxie, - la dispersion dans l’air, l’eau et le sol de produits dangereux avec risque d’intoxication par inhalation, par ingestion ou par contact.

Ce sont des risques technologiques. On en fait cependant un cas particulier car les enjeux varient en fonction de l’endroit où se développe l’accident.

Il est important de connaître :

- les risques liés au TDM : flux, itinéraires, points noirs. - les points sensibles : points de captage d’eau, zones d’habitat, établissements scolaires et hospitaliers.

Le transport des matières dangereuses est soumis à l’arrêté du 1er juin 2001 relatif au transport des marchandises dangereuses par la route, dit « arrêté ADR ».

La loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels (suite à l’explosion de l’usine AZF de Toulouse) complète les dispositifs réglementaires dans le domaine de la prévention et de la réparation des dommages.

Elle vise à développer davantage la conscience du risque au sein de la population, à mieux maîtriser l’urbanisation dans les zones à risques et à mieux prévenir le danger. Elle complète les dispositifs législatifs existants en donnant la primauté à la prévention. Elle instaure notamment les PPRT (Plans de Prévention des Risques Technologiques). Ils détermineront autour des sites SEVESO les zones inconstructibles et celles où seront imposés des travaux de protection.

Sur le territoire de Saulxures

La commune de Saulxures-lès-Nancy n’est pas directement concernée par les nuisances des sites SEVESO de l’agglomération.

Par contre, une servitude de protection existe relative au stockage souterrain de gaz dans les formations naturelles liée au stockage souterrain de gaz de Cerville, décret du 8 décembre 1972.

La commune est aussi concernée par 17 ICPE (dépôts de chaux, installation de réfrigération, exploitation agricole, dépôt de gaz, acétylène, propane, liquide inflammables).

2. La qualité environnementale

Lutter contre les nuisances et les atteintes à la santé constitue l’un des 12 axes de progrès définis dans le cadre de l’élaboration de l’Agenda 21 du Grand Nancy. Comme toute agglomération de taille moyenne, les nuisances et pollutions constatées sur le Grand Nancy résultent des inconvénients de l’urbain et de l’évolution des modes de vie. Saulxures s’inscrit dans cette

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 37 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation démarche.

a) La qualité de l’air

La qualité de l’air est évaluée en comparant les concentrations de polluants mesurés dans l’air ambiant avec les valeurs de référence issues des différentes réglementations existantes. En Europe, la directive n°96/62/CE du 27 septembre 199 6 a défini le cadre de l’évaluation et de la gestion de la qualité de l’air. La se dote de la Loi n°96-1236 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (30 décembre 1996).

Le plan régional pour la qualité de l’air (PRQA) en Lorraine, approuvé en 2001, fixe des orientations sur cinq ans portant notamment sur :

 l’organisation de la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé humaine et les milieux par un pôle sanitaire,  la maîtrise des pollutions atmosphériques dues aux sources fixes (essentiellement la production d’énergie, la chimie et la parachimie, la sidérurgie et les traitements de surface),  la maîtrise des émissions dues aux sources mobiles principalement en milieu urbain,  des actions de communication et d’information.

Il implique ainsi les réseaux de mesure, les médecins, les services sanitaires et associations, les préfectures de département, les services régionaux (principalement Drire et Drass) pour la métrologie et le suivi sanitaire.

Un plan de protection de l’atmosphère (PPA) concerne Nancy. Dans le cadre de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996, ce plan fait partie des mesures de planification visant à stabiliser et/ou réduire les émissions de polluants.

Les plans de protection de l’atmosphère (PPA) introduits par la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (1996) ont principalement pour but de ramener la concentration des polluants dans l’atmosphère à des niveaux inférieurs aux valeurs limites fixées à l’annexe I du décret modifié n° 98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l’air. La réalisation de ces plans permettra de répondre aux exigences de l’article 8 de la directive européenne n° 96/62/CEE du 27 septembre 1996 concer nant l’évaluation et la gestion de la qualité de l’air ambiant. Le suivi de ces plans fait l’objet, à ce titre, d’une attention particulière de la part de la Commission européenne.

Le code de l’environnement prévoyait que l’ensemble des agglomérations de plus de 250 000 habitants serait couvert par ces plans de protection de l’atmosphère, soit 26 plans, avant le 30 juin 1998. La parution tardive du décret d’application (2001) ne saurait justifier plus de retard dans l’élaboration des plans.

Le PPA, approuvé par arrêté préfectoral, liste les mesures concrètes et précises pour maîtriser et réduire les émissions atmosphériques des sources fixes et mobiles dans l’agglomération ou la zone concernée. L’élaboration de ces PPA, sous l’égide des DRIRE, suppose notamment : l’établissement d’une concertation ouverte avec tous les acteurs intéressés par la pollution atmosphérique ; la connaissance de l’état de qualité de l’air et de ses évolutions prévisibles ; l’évaluation de l’impact des mesures déjà mises en œuvre le cas échéant ; une articulation pertinente entre les différents outils de planification de la loi sur l’air (plan régional de la qualité de l’air, plan de déplacement urbain).

La qualité de l’air sur le territoire de la communauté urbaine du Grand Nancy est mesurée par l’association AIRLOR qui effectue des relevés en milieux urbains et périurbains.

L’agglomération dispose de 5 stations de mesure : Fléville, Tomblaine, Nancy Poincaré, Nancy

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Kennedy, Nancy Brabois.

L’indice ATMO, qui mesure la pollution atmosphérique moyenne quotidienne, permet de disposer d’une information synthétique sur la qualité de l’air. D’après le rapport d’activité 2003 d’AIRLOR, l’étude de cet indice fait ressortir que la qualité de l’air a tendance à être stable sur l’agglomération.

L’évolution de l’indice ATMO est en grande partie dépendante de l’évolution des conditions météorologiques. Il est par conséquent difficile de dégager des conclusions sur les 4 exercices. Il est toutefois intéressant de noter que l’indice le plus fréquemment rencontré (près de 70% du temps en moyenne depuis l’année 2000) est celui qualifié de «bon». Par contre, les indices qualifiés de « à médiocre» ont tendance à prendre le pas sur les «très-bon», phénomène lié aux épisodes caniculaires que nous avons connus en été 2003.

Evolution de l'indice ATMO sur l'agglomération nancéienne 80 70 60 2003 50 2004 %40 2006 30 2008 20 10 0 Très bon Bon Moyen à Mauvais Très Pas médiocre mauvais d'indice Qualité de l'air

Source : Rapport d’activités 2008 d’AIRLOR. Bilan de la Qualité de l’air.

Les indices en 2004 sont majoritairement qualifiés de bon à très bon (de 1 à 4), avec une amélioration de la situation par rapport à 2003 : on obtient en effet 83% des indices qualifiés de bon à très bon en 2004 contre 66% en 2003, et 10% des indices qualifiés de moyen en 2004 contre 18% en 2003.

Ce constat est essentiellement dû à un été 2004 très médiocre pour la saison, d’où une production limitée en ozone, polluant essentiellement à l’origine des indices de qualité d’air en cette période de l’année.

On ne dénombre pas d’industrie occasionnant des rejets atmosphériques polluants majeurs dans l’atmosphère sur l’agglomération nancéienne. La pollution constatée sur le territoire communautaire est causée principalement par la circulation automobile et les installations de chauffage des bâtiments. Néanmoins, certaines entreprises rejettent des polluants.

De par ces caractéristiques, agglomération construite dans une cuvette d’altitude moyenne de 210 mètres, son centre est implanté dans un secteur plutôt défavorable à une bonne dispersion des masses d’air.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 39 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

b) Les nuisances sonores

La lutte contre les nuisances sonores fait partie des objectifs fixés dans le cadre de la mission développement durable menée par la communauté urbaine du Grand Nancy qui doit établir pour le 30 juin 2007 une carte de bruit rassemblant les données qui permettent d’évaluer l’exposition au bruit dans l’environnement et prévoyant son évolution. Pour mi 2008, un plan de prévention du bruit dans l’environnement définissant les objectifs de prévention et qui recense les mesures prévues pour prévenir ou réduire les nuisances sonores, sera élaboré.

Intégrer la liste des infrastructures pouvant être bruyantes

Données sources : anciens POS, PAC de la DDE

niveau sonore au point de niveau sonore au point de Catégorie référence, en période diurne référence, en période nocturne dB (A) dB (A) 1 83 78 2 79 74 3 73 68 4 68 63 5 63 58

La classe 1 prévoit une bande de protection de 300 mètres de chaque côté de la voie, la classe 2, une bande de 250 mètres, la classe 3, une bande de protection de 100 mètres de chaque côté de la voie, la classe 4, une protection de 30 mètres de chaque côté de la voie et la classe 5, une bande de 10 mètres.

Lors de la construction de bâtiments nouveaux à proximité des voies existantes, des prescriptions d’isolement acoustique doivent être respectées par les constructeurs. L’objectif est de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour atteindre dans les logements un niveau de bruit de 35 dB(A) le jour et de 30 dB(A) la nuit.

La commune est concernée par l’arrêté préfectoral fixant le classement bruit de la RD 2 bis en classe 3 pour la RD 674 (ex liaison A330-RD2bis-RN74) et 4 pour la section avenue du Château. Ce classement est effectif depuis le 31 août 1998.

A l’extrémité Nord Ouest de son territoire, elle est concernée par le Plan d’Exposition au bruit des aéronefs de part la présence de l’aérodrome de Nancy-Essey.

c) La gestion des déchets

La collecte et le traitement des déchets sont assurés par la communauté urbaine du Grand Nancy. L’agglomération collecte et élimine 100 000 tonnes de déchets par an. L’opération de collecte est assurée par la RIMMA et NANCY ENERGIE à travers des contrats d’exploitation et de concession.

Une fois collectés, les « ecosacs » (contenant les déchets recyclables) sont dirigés vers le centre de tri de Ludres, ouvert début 2001, où l’on sépare les différents constituants que sont le carton, les briques alimentaires, les différents plastiques, les boîtes métalliques et aluminium. Ils sont alors mis en balles et stockés avant leur prise en charge par les repreneurs désignés par Eco- Emballages (société agréée par l'Etat et chargée de percevoir une taxe auprès des industriels et d'aider ainsi les collectivités locales sur les opérations de collecte sélective et de tri).

Les déchets non valorisables sont incinérés à l’usine de Ludres. Ouverte durant l’été 1995, elle

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 40 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation possède un haut niveau de performance : les fumées et les effluents liquides sont traités pour rejeter le moins de polluant possible dans l’environnement. L’incinération des ordures ménagères permet le chauffage de 4 000 logements à l’aide d’un système de récupération de chaleur. Cette usine d’incinération fait l’objet d’un chantier de modernisation pour améliorer le rendement de la combustion et diminuer les rejets de polluants dans l’environnement afin d’anticiper sur les futures directives européenne qui fixent des exigences nouvelles dans le domaine de la préservation de l’environnement.

L'incinération des déchets engendre deux sous-produits :

 Les mâchefers : leur tonnage représente près de 30 % du poids des ordures ménagères entrant. Les mâchefers de Ludres sont régulièrement définis comme valorisables et donc immédiatement réutilisables (confortement de carrières souterraines, sous couche routière…) ;

 Les résidus d'épuration des fumées d'incinération d'ordures ménagères (REFIOM) concentrent la majeure partie de la pollution contenue dans les déchets Ils représentent 2,6 % du tonnage des ordures ménagères entrant ; ces résidus sont transportés jusqu'à un centre d’enfouissement technique, analysés, traités chimiquement (selon les résultats de l'analyse), traités physiquement (transformés en blocs de béton) et enfouis sur le site.

CET recyclage 21% 13%

compostage 3% incinération 63%

Source : rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’élimination des déchets (exercice 2003).

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 41 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Un plan départemental d’élimination des déchets a été mis à l’enquête publique et approuvé en 2001 par arrêté préfectoral. Ce plan est opposable aux personnes morales de droit public.

Ce plan permet de fixer les grandes orientations de la gestion des déchets de Meurthe-et-Moselle pour les années à venir. Les objectifs qui sous-tendent ces grandes orientations se déclinent aussi bien en termes qualitatifs que quantitatifs. Ils permettent d’une part de répondre aux exigences réglementaires et, d’autre part, d’envisager l’évolution de l’organisation territoriale de la gestion des déchets pour le département de la Meurthe-et-Moselle.

Ce plan détermine différents objectifs comme :

- la réduction des déchets à la source (limitation des usages des sacs plastiques…), - développement des déchetteries, - résorption des décharges sauvages, - collecte des déchets ménagers spéciaux (collectes spécifiques, déchetteries…).

En ce qui concerne le tri sélectif par apport volontaire aux conteneurs, ont été collecté en 2008 : 5 510 tonnes de verre soit une progression de 1,4 % par rapport à 2007 et 6 531 tonnes de papier soit une progression de 2 % par rapport à 2007. Le verre est acheminé à l'usine de Giron court où, après élimination des indésirables (métal, porcelaine, ...) il est utilisé pour la fabrication de canettes. Le papier est transporté à Laneuveville où sont triées les différentes sortes de papier et carton avant envoi en papeterie, principalement à Golbey et Kaysersberg.

Pour les déchets encombrants (mobilier, gravats, déchets verts, bois, huiles, piles, ferraille…), neuf déchetteries ont été aménagées et réparties sur l’ensemble du territoire de la communauté urbaine. Sur place, des bennes sont mises à la disposition des usagers pour que la majorité des déchets triés puisse être recyclée. En 2008, 36 275 tonnes de déchets divers ont été collectés, soit une baisse de -3,3 % par rapport à 2007. Sur ce tonnage trié, la ferraille, le bois et les cartons sont recyclés, les végétaux sont compostés et les gravats sont enfouis dans les centres d’enfouissement technique de classe 2 (déchets ménagers).

d) L’eau potable

L’eau potable distribuée sur tout le territoire de la communauté urbaine du Grand Nancy est prélevée dans la Moselle à hauteur de Messein. Chaque jour, 120 000 m³ y sont puisés pour satisfaire les besoins de l’agglomération.

Par ailleurs, une réserve de 3,5 millions m³ a été aménagée à Richardménil pour pallier l’insuffisance éventuelle du débit de la Moselle et prévenir le cas échéant les risques de pollution.

L’eau est ensuite acheminée par aqueduc vers l’usine E. Imbeaux de Vandœuvre-lès-Nancy où elle subit de multiples traitements.

La direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS), qui effectue plus de 800 analyses annuelles tout au long du parcours effectué par l’eau, a mis en évidence que sur l’année 2003, l’eau était de bonne qualité bactériologique. A ces analyses, il faut ajouter les prélèvements faits par le Grand Nancy qui réalise plus de 200 analyses supplémentaires.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 42 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

La desserte en eau potable de la commune est assurée à partir du réservoir de la Justice situé sur le ban communal au lieu dit « Chemin du Haut des Vignes ». Ce réservoir est alimenté par l’intermédiaire du réservoir du Haut de Blémont situé à Heillecourt. La capacité théorique est de 1019 m3. Ce réseau alimente également une partie de Pulnoy et de Tomblaine, la commune de Art-sur-Meurthe et Bosserville et le syndicat intercommunal du Grand Couronné en alimentation de secours. L’alimentation par le réservoir de la Fallée est conservée en secours et les deux réseaux sont isolés. Le réservoir de la Justice fait l’objet d’une étude pour porter sa capacité à 2270 m3 en deux compartiments

Par ailleurs, un schéma directeur eau potable a été réalisé, plusieurs projets sont prévus impactant la commune :

- Le rétablissement d’une conduite de balance entre les deux réservoirs pour permettre, en cas de problème, d’assurer la distribution sur l’ensemble des réseaux desservis (Essey, Pulnoy, Saulxures, Seichamps, Tomblaine, Art-sur-Meurthe). - La réorganisation de la desserte des secteurs dépendant des réservoirs de la Fallée et de la Justice afin d’optimiser la distribution d’eau. - Suite à un problème de pression diagnostiqué en situation future, il propose l’amélioration de la desserte avec la mise en œuvre d’un poste de suppression rue de Lorraine à Saulxures.

e) L’assainissement

La Communauté Urbaine du Grand Nancy possède un réseau d’assainissement traitant séparément les eaux usées issues de l’activité humaine et les eaux pluviales résultant de l’imperméabilisation des sols.

Les eaux usées des communes de l’agglomération nancéienne sont acheminées vers les stations d’épuration de Maxéville grâce à 750 km de collecteurs (égouts).

Un schéma directeur relatif à l’assainissement des eaux usées et pluviales a été validé en 2008 et présenté en conseil communautaire en 2009. Il sera soumis à enquête publique au cours de l’année 2010.

Le réseau de la commune est de type unitaire à l’exception des lotissements récents qui sont traités en réseau séparatif ou pseudo-séparatif. Les eaux pluviales sont dirigées vers le ruisseau du Prarupt soit directement, soit par l’intermédiaire d’autres ruisseaux (ruisseau du Breuil, du vieux Moulin). Son tracé est dévié par un collecteur cadre vers le bassin de rétention EP « Les Etangs » d’une capacité de 17 000 m³. Des déversoirs d’orages acheminent vers ce bassin les eaux pluviales en provenance du lotissement des « Grands Paquis ».

Les eaux usées sont dirigées vers un collecteur avant d’être dirigées vers le réseau de Tomblaine;

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 43 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 44 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

II. DIAGNOSTIC

A. Le fonctionnement urbain

1. La structure de l’urbanisation

L’urbanisation de la commune se décompose en deux secteurs à vocation d’habitat et deux secteurs à vocation économique.

Les secteurs d’habitat de la commune sont composés :

 d’un noyau ancien où est encore perceptible une structure urbaine de type « village rue » organisé de part et d’autres de l’axe de la D2b (Grande Rue). Des exploitations agricoles et d’anciens corps de fermes contribuent par leurs volumes à souligner une identité villageoise. En périphérie Ouest, se sont développés en une dizaine de phases successives les secteurs d’habitat pavillonnaire formant aujourd’hui une zone résidentielle homogène dans ses morphologies urbaines;

 du quartier de l’hôtel de ville, situé en continuité de l’ancien centre et qui constitue depuis les années 80 le nouveau lieu de centralité de la commune. Ce quartier, à la convergence des zones résidentielles de la commune, propose des équipements publics (salle des fêtes, mairie, poste) et des commerces de proximité. Cette centralité est également marquée par l’unique opération de logements collectifs de statut social (150 logements).

Les zones résidentielles du sud situées à l’écart du centre, sur le site des « Grands Pâquis », (zone d’habitat de plus de 440 pavillons) correspondent à une étape de forte croissance urbaine des années 1970. La récente opération du « Domaine des Tilleuls » poursuit cette logique.

La commune comporte deux zones économiques

 A l’Est, la zone industrielle de la route de Bosserville développée dès les années 70, mêle habitat et activités. Ce secteur marque une rupture urbaine entre les zones pavillonnaires du sud et le village centre.

 A l’extrême Nord, s’est développé sur 5 hectares, le secteur de la ZAC de la Solère dont la commercialisation est maintenant achevée. Elle participe au développement coordonné des sites d’activités de l’Est de l’agglomération. Son inscription sera pleinement réalisée à l’occasion de la mise en œuvre de la démarche d’aménagement des Plaines Rive Droite.

2. Les déplacements

La Communauté Urbaine du Grand Nancy a élaboré un plan de déplacements urbains approuvé le 7 juillet 2000. Il définit sur le long terme l’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement sur tout le territoire du Grand Nancy. Ce plan est applicable jusqu'à sa révision et devrait être achevé à l’été 2006.

Le PDU vise en tout premier lieu à limiter les nuisances liées à l’utilisation de la voiture en ville. Par ailleurs ce document est destiné à mettre en cohérence l’organisation des différents modes de

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 45 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation déplacements.

Le projet en cours s’est fixé cinq objectifs majeurs :

 répondre à l’augmentation de la demande en déplacement,

 favoriser les modes de déplacements alternatifs,

 réaménager l’espace public pour les piétons,

 développer l’offre en transport en commun,

 intégrer les livraisons au fonctionnement du centre-ville pour favoriser de développement économique, commercial et culturel.

a) Les réseaux routiers et ferrés

Depuis 2002, un nouveau dispositif a été mis en place en ce qui concerne la compétence voirie sur l’ensemble de l’agglomération nancéienne. Cette compétence relève de la Communauté depuis 1999 mais désormais, le Grand Nancy ne confie plus ces missions aux communes : elle assume en direct l’entretien de la voirie, des espaces verts, le nettoiement mécanique, etc. Cette nouvelle organisation se traduit par l’intégration de 300 agents communaux dans les rangs des services de la Communauté Urbaine du Grand Nancy.

La RD 674 (ex liaison A330/RD2bis/RN74)

Cette infrastructure d’échelle d’agglomération assure tout à la fois le renforcement de l’accessibilité de la commune, l’établissement de liens directs avec l’hyper centre de l’agglomération et les communes périphériques.

Son rôle de contournement à l’échelle locale a permis un apaisement des trafics transitant par le centre de la commune.

La nouvelle voie de la vallée de l’Amezule

Le projet de la voie de la vallée de l'Amezule, située au Nord-Est de l'agglomération Nancéienne, permettra d’assurer la fonctionnalité du grand contournement Est de l’agglomération situé dans la continuité de la RD 674. Elle établira depuis l’A330 le bouclage vers l’A31 via la commune de Bouxières aux Dames.

Les travaux engagés par le Conseil général ont été suspendus se traduisant par la fin du chantier à l’échéance 2010/2012, ce qui constitue sans contexte un handicap pour les « migrants » vers le Nord.

L’axe de la D2b rue de Tomblaine/ Grande rue/avenue du Château a structuré historiquement le village. Depuis la mise en service de la RD 674, la voie a été recentrée sur un rôle de desserte inter quartiers. Il subsiste également une fonction intercommunale avec la desserte par Tomblaine et Pulnoy.

La mise en service de la RD 674 a permis de retrouver une certaine sérénité en matière de déplacements et de sécurité. La commune peut maintenant envisager des actions sur les espaces publics.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 46 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 47 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

De plus, des conflits d’usage subsistent sur la route de Bosserville. Principal lien entre le centre de la commune et le secteur des Grands Pâquis, cet axe dessert à la fois les secteurs résidentiels et la zone d’activités de la route de Bosserville. Cette voie a également une fonction de transit en accueillant une partie du trafic du RD2 à destination de Saulxures, Pulnoy, Essey ou Seichamps. Ce trafic représente aujourd’hui près de 700 véhicules/jour.

La superposition de ces trafics pose de manière croissante, des problèmes en termes de conflits d’usage et de sécurité.

Un projet de traitement de l’axe central (rue de Tomblaine/Grande Rue/ Avenue du Château) et de la Route de Bosserville, en termes paysagers (valorisation des équipements publics, traitement des entrées de la commune) et fonctionnels (itinéraire, organisation de stationnement, recalibrage des chaussées…) permettrait d’accompagner les différentes phases de renouvellement urbain.

b) Les transports en commun

La desserte en transports en commun est assurée par trois lignes qui irriguent les pôles d’urbanisation (les lignes 161, 141 et 130). Ces lignes offrent peu de liens inter-quartiers.

Ce faible maillage impose des longs parcours à pieds au sein même de la commune. Toutefois, une récente reconfiguration du réseau STAN permet d’assurer les liaisons Grands Pâquis / Saulxures-centre / Pulnoy.

c) Le stationnement

Le stationnement est un problème récurrent des grandes villes notamment dans leur hyper centre. Pour faire face à cette problématique, la communauté urbaine s’est dotée de nombreux parkings dont les 2/3 environ sont en ouvrage.

Les parkings relais doivent également jouer un rôle important en proposant aux usagers de laisser leur véhicule en périphérie puis de prendre le tramway pour se rendre dans le centre.

La problématique du stationnement se pose peu sur la commune.

L’armature de voirie et l’espace public offrent suffisamment de capacité en matière de stationnement.

Cependant, l’organisation du stationnement actuellement très confidentielle, du parc des Etangs demande à être examinée.

d) Les pistes cyclables

L’agglomération nancéienne s’est dotée d’un plan vélo en 1997 grâce auquel il existe aujourd’hui 110 km de pistes cyclables. Une partie de ces pistes permet d’assurer le maillage et la circulation des vélos dans l’hyper centre de Nancy.

La charte de l’environnement, signée en 1997 entre le Grand Nancy et le ministère de l’environnement, a notamment pour objectif de développer le réseau deux roues afin de redécouvrir des sites urbains et naturels et de relier les différents itinéraires existants.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 48 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Le réseau de pistes cyclables récemment complété avec l’itinéraire accompagnant la RD 674 sera prochainement améliorée avec le projet d’aménagement de la RD83. Par ailleurs, le réseau offre des possibilités de connexion d’une part dans le cadre de l’aménagement des Plaines Rive Droite et d’autre part avec les itinéraires existants et à venir et du Grand Couronné.

e) Les itinéraires de randonnées

La communauté urbaine du Grand Nancy a mis en place 160 km de chemins et de sentiers répartis en 27 itinéraires. Ces initiatives sont intervenues dans le cadre de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine, des espaces naturels, des vergers, des coteaux, des canaux… Le balisage de ces circuits permet de découvrir ces différents sites.

Le réseau d’itinéraires piétonniers de loisirs est, pour sa part, favorisé par la proximité de l’espace rural et des espaces boisés qui offrent un cadre propice à la promenade.

En termes fonctionnels, les cheminements inter-quartiers et entre les deux pôles urbains restent à valoriser.

Globalement, les circuits de randonnées pédestres s’inscrivent dans la boucle périphérique de l’agglomération.

Une continuité d’itinéraires existe vers Essey et le Plateau de Maxéville, à travers les Plaines Rive Droite, avec une possibilité d’utilisation par les cavaliers.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 49 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 50 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

3. Les grandes Emprises

a) Les équipements communaux

Globalement, les équipements communaux (sanitaires, sociaux, culturels, sportifs, scolaires) sont aujourd’hui suffisants pour répondre avec satisfaction aux besoins de la population.

La trame d’établissements scolaires est bien répartie sur la commune : trois établissements scolaires sont implantés sur la commune.

- le groupe CHEPFER couvre les secteurs du village centre et les lotissements du Nord-Est du territoire. Il se compose actuellement d’une classe de section maternelle et trois classes de primaires, - le groupe BARRES dessert les lotissements Ouest et propose deux sections maternelles et trois primaires, - le groupe GRANDS PAQUIS dessert les secteurs résidentiels du sud et se compose de deux sections maternelles et trois classes primaires.

Ne disposant d’aucune structure secondaire sur son territoire, l’enseignement du second degré est reporté sur des établissements périphériques à la commune : les élèves qui résident à Saulxures sont amenés à fréquenter, les établissements d’Essey, Tomblaine ou Pulnoy.

Les effectifs scolaires de Saulxures connaissent une baisse marquée en primaire (-17,3 % entre 2000 et 2008).

Les effectifs en maternelle s’inscrivent également dans cette tendance avec une baisse de 24,1% sur la même période.

Le maintien de l’effectif en maternelle s’explique en partie par l’accueil d’enfants des communes limitrophes (plus de 20 enfants résidant à Tomblaine sont recensés).

Nombre d’enfants Préélémentaire Elémentaire TOTAL 1997-1998 157 261 418 1998-1999 156 276 432 1999-2000 142 278 420 2000-2001 166 262 428 2001-2002 154 262 416 2002-2003 162 228 390 2004-2005 160 216 376 2005-2006 155 208 363 2006-2007 138 209 347 2007-2008 126 228 354

Dans l’ensemble, les équipements en place sont aujourd’hui largement suffisants et sont en mesure de répondre aux besoins de la population sur le court terme.

A plus longue échéance, l’évolution du profil de la population, notamment liée au phénomène de vieillissement, conduira la commune à s’interroger sur la poursuite de l’adaptation de l’offre. La création d’espaces associatifs dans le groupe scolaire des Grands Pâquis illustre une première phase d’adaptation.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 51 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Dans une hypothèse dynamique de croissance, les structures scolaires semblent être adaptées. Toutefois, se poseront les questions de la relocalisation de fonctions associatives implantées dans le groupe scolaire des Grands Pâquis et de la nécessité pour la commune de se doter d’un équipement socio-culturel.

La commune dispose aussi d’une crèche/halte-garderie.

Néanmoins, les besoins sont satisfaits par :

- un ensemble de loisirs regroupant de part et d’autres de la rue d’Essey sur le secteur Nord-Est de la commune, un stade de football, un terrain d’entraînement, des tennis couverts. Cet ensemble est complété par la structure sportive (terrain de sport et piste d’athlétisme) des anciens sites militaires du 7ème RHC.

- le Parc des Etangs qui offre un parcours équestre de qualité,

- un gymnase, et une bibliothèque sur le secteur mairie,

- une école de musique, et une maison des associations utilisant une partie des locaux du groupe scolaire pour le secteur des Grands Pâquis …

Il convient d’ajouter à cet ensemble de loisirs la structure privée de la ferme équestre située au cœur du village accueillant l’Association de cavaliers Saulxurois.

En terme socio-culturel, la commune n’est pas dotée d’un équipement spécifique, toutefois elle dispose d’un espace festif inclus dans les locaux de l’hôtel de ville d’une capacité d’accueil de 170 personnes et d’une salle de dimensions plus modestes (capacité d’accueil de 50 personnes) sur le secteur des Grands Pâquis

Face à ce manque, les manifestations les plus importantes sont pour partie organisées dans le gymnase qui reste une structure peu adaptée à cette fonction, ou sont reportées vers les équipements des communes périphériques.

b) Les équipements d’agglomération

L’offre en équipements de loisirs est confortée par la présence d’équipements intercommunaux comme :

- le complexe Léo Lagrange, équipement sportif et de loisir de Tomblaine, implanté en limite sud, - le parcours de santé de Pulnoy, - ou encore le parcours pédestre de « la Fourasse » aux marges Sud du secteur des Grands Pâquis.

Cette offre est également complétée par la proximité d’un équipement d’échelle d’agglomération, le Golf de Nancy-Pulnoy.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 52 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

B. Les projets urbains

La réalisation de l’opération de logements du secteur de la Sarrasine au cœur du village centre témoigne de la volonté de la commune de répondre aux exigences fixées par la loi SRU en matière d’habitat social. Cette opération d’une vingtaine de logements, essentiellement destinée aux personnes âgées, propose une diversification de l’habitat en apportant des réponses adaptées à des besoins spécifiques.

Mais, l’un des enjeux majeurs pour le développement de la commune est l’aménagement des Plaines Rive Droite. L’ouverture à l’urbanisation de ces espaces stratégiques de plus de 150 hectares, complétés par les 20 hectares des anciens secteurs militaires, offre pour les 5 communes riveraines des perspectives importantes d’aménagements. La partie Nord du territoire de Saulxures est directement concernée par cette démarche. Dans le cadre de cette réflexion, le recours à la mixité urbaine souhaitée ne serait-ce qu’au niveau des franges avec les tissus urbains constitués des communes (confortation de l’habitat, renforcement des structures sportives et de loisirs, …) ne sauraient hypothéquer la vocation prioritaire des Plaines Rive Droite en matière économique.

Néanmoins, ce secteur de développement offre également à la commune des perspectives d’aménagement tant en matière de loisirs qu’en terme d’habitat.

Le projet d’habitat sur le secteur des Génoves, contigu aux zones résidentielles des Grands Pâquis, permettra le renforcement des secteurs d’habitat du Sud de la commune et apportera à moyen terme une réponse à une attractivité croissante des secteurs Est de l’agglomération.

Le domaine des Tilleuls au Sud de la commune est une des dernières opérations d’habitat. Composé de 27 parcelles, il devrait être complété par l’urbanisation des terrains situés en façade de la route de Bosserville, situé dans le prolongement du domaine des Tilleuls.

C. Habitat et population

Population

La Communauté Urbaine du Grand Nancy a connu une expansion importante de sa population dans les années 50 avec le « baby-boom ». Cette croissance a essentiellement profité aux communes de la périphérie même si Nancy, dans la période récente, renoue avec la croissance démographique. L’agglomération a connu durant les quinze dernières années, une faible augmentation globale de sa population, atteignant environ 260 000 habitants.

Au recensement de 2006, l’agglomération nancéienne comptait 258 525 habitants contre 253 067 en 1962. Au cours de cette période, on peut distinguer trois grandes :

- 1962-1975 correspond à une période d’exode urbain nancéien au profit des banlieues. La dépopulation de Nancy amorcée en 1962 est alors plus que compensée par l’expansion des communes périphériques de première couronne, - 1975-1982 correspond à une période de stabilisation globale de la population où les gains de la périphérie (communes de deuxième couronne de l’Est et du Sud) compensent tout juste la perte de population de la ville centre, - 1982-1999 est une période marquée par une reprise du dynamisme démographique de Nancy et par une croissance modérée mais régulière de l’ensemble de l’agglomération. - 1999-2006 est une période de stagnation de la population. Le solde naturel permet à la

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 53 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

population de rester stable et ce malgré une population qui continue de quitter l’agglomération.

Le Grand Nancy pourrait cependant connaître à l’horizon 2020 une érosion de sa population (- 300 habitants par an en moyenne entre 1999 et 2020). Ce repli, même limité, trouverait son origine principale dans l’impact du vieillissement de la population sur sa dynamique démographique ainsi que dans la poursuite probable de la périurbanisation.

La structure par âge du Grand Nancy présente toutes les caractéristiques propres aux villes étudiantes avec une sur représentation des classes d’âge de 16 à 29 ans. Avec ses 46 000 étudiants, l’agglomération nancéienne est le 5e pôle universitaire français, intégrant 10% des élèves ingénieurs formés en France.

Pourtant, le vieillissement de la population du Grand Nancy se poursuit et s’est traduit entre 1999 et 2006 par une réduction de la part de la population des jeunes enfants et de la population des 30-45 ans au profit de la population de plus de 45 ans.

Comme le montrent les projections de population à l’échelle de la Meurthe-et-Moselle Sud, ce phénomène devrait encore s’amplifier dans les années à venir, entraînant par la même une nouvelle réduction du mouvement naturel, principal moteur de la croissance démographique d’une zone structurellement déficitaire en terme de solde migratoire. La Communauté urbaine ne devrait pas échapper à cette tendance structurelle même si l’ampleur de ce vieillissement devrait être moins prononcée dans les communes disposant d’un parc locatif important.

Saulxures a multiplié sa population par 4 en 30 ans.

Evolution comparée des populations de Saulxures-lès-Nancy et du Grand Nancy depuis 1962 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 Grand Nancy 207 770 231 933 252 292 250 951 256 371 258 268 258 525 Saulxures 911 1 520 3 251 3 932 4 124 4 042 3 925

Entre 1962 et 1990 la population de Saulxures a été multipliée par 4,4. Cette forte croissance est liée au rythme de construction exceptionnel qu’a connu la commune.

Entre 1949 et 1990, c’est plus de 80 % du parc qui sort de terre et 50 % pour la seule période 1968 - 1982.

Le développement de la commune est, jusqu’à cette date, essentiellement dû à l’arrivée massive de population extérieure (solde migratoire de + 2,18 %).

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 54 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Saulxures

300

250

200 Saulxures-les-Nancy 1999 150

100

50 Nb de personnes pour 1000 habitants 1000 pour de personnes Nb Grand Nancy 1999

0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 et plus

âge

Mais un vieillissement de la population est constaté.

Cette tendance est marquée malgré un équilibre entre les moins de 20 ans et les plus de 60 ans.

Le ralentissement de la croissance démographique depuis les années 1980 et surtout 1990 est lié tout à la fois au vieillissement de la population en place et au départ des jeunes des foyers. Entre 1990 et 1999, le nombre de retraités a augmenté de 110 % et de 20,4 % entre 1999 et 2006. Cette orientation risque d’être maintenue vu le faible renouvellement de la population aujourd’hui (entre 1999 et 2006 les moins de 30 ans ont diminué de 11,9 % alors que les plus de 65 ans ont augmenté de près de 19,5 %).

25 % de la population a moins de 20 ans et une part égale a plus de 60 ans. A cet équilibre s’ajoute celui des classes d’âge de 35 à 75 ans. Les 55-75 ans sont fortement sur-représentés par rapport à la Communauté Urbaine.

Répartition par âge de la population 30

25

20

15

Part en% Part 10 Saulxures-lès-Nancy Grand Nancy 5

0 0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou plus âge

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 55 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Source : INSEE RGP 2006

La taille moyenne des ménages tend à diminuer.

La taille moyenne des ménages de Saulxures est supérieure à celle du Grand Nancy (2,5 personnes contre 2).

Peu de personnes vivent seules et 32,5 % des foyers sont constitués de 2 parents occupés ayant 1 ou 2 enfants. Toutefois, le nombre de ces familles est en baisse alors qu’augmente le nombre de couples sans enfant et le nombre de familles monoparentales.

Les retraités, pour leur part, représentent plus du quart (33,6 %) de la population de plus de 15 ans.

Taille des ménages 50 45 40 35 30 25

Part en% Part 20 Saulxures-lès-Nancy 15 Grand Nancy 10 5 0 1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes ou plus Titre de l'axe

Source : INSEE RGP 2006

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 56 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Caractéristiques sociales de la population : profil homogène

La population est plutôt constituée de classes moyennes présentant un profil social homogène.

Mais, la surreprésentation des retraités a des répercussions sur le profil social de la population puisque plus de 28 % du revenu fiscal de la commune est composé des retraites, pensions et rentes.

Néanmoins, Saulxures appartient aux communes dont les revenus de la population sont les plus élevés de la Communauté Urbaine.

L’industrie et la construction offrent à eux seuls plus de 40 % des emplois de la commune, notamment en raison de la présence de plusieurs établissements importants.

Actifs par catégories socio-professionnelles 60

50

40

30 Part en% Part 20

10

0 Agriculteurs Artisans, Cadres et Professions Employés Ouvriers exploitants commerçants, chefs professions intermédiaires d'entreprise intellectuelles Saulxures les Nancy supérieures Grand Nancy

Source : INSEE RGP 2006

Les professions intermédiaires et cadres sont les catégories les mieux représentées (suivies des ouvriers), bien que leur nombre ait fortement chuté entre 1990 et 1999. Cette baisse est davantage due à l’augmentation du nombre de retraités qu’au phénomène de diversification de la répartition des catégories socio-professionnelles.

En outre, on observe un rééquilibrage vers le tertiaire. Le développement de la Solère a conforté un rééquilibrage vers le tertiaire, avec l’implantation d’une société des parfums et de construction, tout en apportant des activités nouvelles dans le secteur du commerce de gros, du commerce de détail automobile ou de services aux entreprises. Cette diversification de l’activité a eu un fort impact sur l’évolution de la structure des emplois de la commune en rééquilibrant l’offre vers des emplois plus tertiaires (employés, professions intermédiaires, cadres).

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 57 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Habitat

Caractéristiques dans l’agglomération

Le parc de logements de la communauté urbaine comptait 134 282 logements en 2006, soit près de 5 446 logements de plus qu’en 1999.

Depuis 1968, le nombre de logements total a augmenté de 72,4 % et celui des résidences principales de 68 % alors que la population ne croissait dans le même temps que de 11 %, soit à un rythme cinq fois inférieur. Entre 1999 et 2006, le phénomène est encore plus marquant dans la mesure où la population est restée stable alors que le parc des résidences principales a augmenté 70 fois plus vite avec une augmentation de 7 % sur la même période.

Décohabitation et réduction de la taille des ménages contribuent à réduire l’impact de la croissance du parc de logements sur la croissance de la population. La taille moyenne des ménages a baissé d’un peu moins d’un habitant par logement depuis 1968.

Au 1er janvier 2003, le Grand Nancy concentre plus de la moitié du patrimoine locatif social du département, et environ un logement sur cinq dans le Grand Nancy est géré par les organismes HLM. 95 % de ces logements sont collectifs, et 63 % du parc est constitué de logements de type T3 ou T4. Il existe d’importantes disparités géographiques puisque six communes (Jarville, Laxou, Maxéville, Nancy, St Max et Vandœuvre-lès-Nancy) concentrent 81 % du parc de logements locatifs sociaux et les neuf grands quartiers d’habitat social, classés « quartiers prioritaires » rassemblent à eux seuls 56 % du parc. L’évolution du parc locatif social au sein du Grand Nancy est une des préoccupations fortes du 5e PLH.

Caractéristiques à Saulxures

Résidences principales selon l’époque d’achèvement 50 45 40 35 30 25 Saulxures-lès-Nancy

Part en% Part 20 15 Grand Nancy 10 5 0 Avant 1949 1949 - 1974 1975 - 1989 1990 -2003 Epoque d'achèvement

Source : INSEE RGP 2006

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 58 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Au 1er janvier 2009 Saulxures-lès-Nancy comptait 1611 résidences principales. Le parc de logements est très homogène dans sa typologie. Saulxures a été une des premières communes de l’Est de l’agglomération concernée par l’explosion des zones pavillonnaires.

Près d’un tiers des constructions a été réalisé au début des années 1970, notamment avec le lotissement des Grands Pâquis (250 logements).

Le rythme s’est ensuite progressivement ralenti. Ce développement autour d’opérations d’ensemble a abouti à la création de grandes entités résidentielles très homogènes dans leur forme urbaine.

Typologie et taille des logements

Dans l’agglomération

Parmi l’ensemble des résidences principales de la Communauté Urbaine, près de 70 % sont des logements collectifs et 30 % des maisons individuelles. Un peu plus de 40 % de ces logements sont occupés par leur propriétaire. Par ailleurs, sur les 60 % de logements en location, près de 40 % sont gérés par des organismes HLM.

Le Grand Nancy concentre en effet plus de la moitié du patrimoine locatif social du département. 95 % de ce patrimoine sont collectifs.

Il existe d’importantes disparités dans leur répartition au sein de l’agglomération puisque six communes (Jarville, Laxou, Maxéville, Nancy, Saint Max et Vandoeuvre) concentrent 81 % du parc de logements locatifs sociaux. L’évolution du parc locatif social au sein du Grand Nancy est une des préoccupations fortes du 5ème Programme Local de l'Habitat.

A Saulxures

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 59 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Les grandes composantes du parc de logement Autres Locatif social Collectif 2% 12% 12%

Locatif privé 9%

Résidences principales Propriétaires Individuel 98% occupants 88% 79%

parc total statut d'occupation typologie

La majorité des logements sont des logements individuels, de grande taille et occupés par leur propriétaire.

Aujourd’hui, près des 9/10ème du parc sont constitués de logements individuels. Les logements collectifs représentent à peine 12 % du parc et sont globalement beaucoup plus récents puisqu’il a fallu attendre les années 1980 pour voir apparaître du collectif.

Conséquence directe de cette composition du parc de logements, les propriétaires prédominent nettement (79 %). Les locataires pour leur part sont majoritairement représentés par des jeunes de moins de 30 ans.

Le développement essentiellement pavillonnaire de la commune a également entraîné un parc très homogène de grands logements : plus de 87 % des logements ont au moins quatre pièces. Au cours des années 1990, les programmes collectifs du centre ont permis de diversifier quelque peu le parc en introduisant des logements de taille plus petite (T2 et T3).

Le taux de vacance est faible. Il s’élève à peine à 1,3 % (contre 6,9 % pour la communauté urbaine). Elle correspond à une vacance de rotation, particulièrement faible. Cela est lié au profil même du parc : les logements pavillonnaires en accession à la propriété sont soumis à moins de rotation. Si entre 1990 et 1999, le taux de vacance a connu une baisse de plus de 8 %, suite à la réhabilitation d’une dizaine de logements construits avant 1949 (le nombre de logements vacants achevés avant 1949 passent de 13 à 3 entre 1990 et 1999). Entre 1999 et 2006 le rythme s’est ralenti avec une diminution de 1%.

La part de logements sociaux répondant aux critères de la loi SRU s’élève à 210 logements soit 13 % des résidences principales. Plusieurs bailleurs, représentant un parc de 182 logements, sont présents sur la commune : Batigère (secteur Baudelaire / Musset) ; Meurthe et Moselle Habitat (secteur Renoir / Monet) ; Présence Habitat (rue Victor Hugo).

Depuis le 1er janvier 2008, date à laquelle les statistiques de la DDEA sont arrêtées, la situation du parc social a évolué :

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 60 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

- 25 logements ont été livrés par MFL « Les Jardins sarrasine » ; - 60 logements sont en cours de réalisation par MFL sur le secteur des Génôves ;

Au titre de la loi SRU, la commune devra réaliser 112 logements sociaux pour atteindre un objectif de 20%.

Si les programmes de logements sociaux envisagés sur les secteurs de la Vahote et de la Tricoterie sont réalisés sans aucune nouvelle offre de logements privés, à moyen terme on peut estimer que le parc social représentera 19,9 % des résidences principales (contre 11,5 % actuellement)

La commune ne sera toujours pas en conformité avec les exigences de la loi SRU.

La réalisation de la ZAC « Cœur de Saulxures » sera l’occasion pour la commune d’atteindre confortablement l’objectif minimal de 20 % de logements sociaux.

Immobilier

Dans l’agglomération

Concernant le marché de l’ancien, l’ensemble des communes du Grand Nancy ont connu une forte progression des ventes entre 2004 et 2007. La hausse continue des prix de la dernière décennie dans un contexte économique favorable, et les perspectives de revente avec plus-value ont porté le volume des transactions à des niveaux très élevés.

Après une année 2007 record avec 5 710 transactions (portant le nombre de transactions 7 points au dessus de la moyenne des cinq dernières années), le marché de l’ancien est touché depuis 2008 par la crise. Le nombre de transaction a chuté de 28 % sur le Grand Nancy.

Les prix de ces transactions n’ont cessé de croître lors des 10 dernières années (logement individuel ancien : +50%, logement collectif ancien : +32%) même si la hausse des prix s’est ralentie au cours des 3 dernières années. Mais depuis 2008, on note une baisse des prix de vente de 9 % pour les appartements et de 5 % pour les maisons.

En 2007 avant la crise, un logement collectif ancien de type T4 qui se trouve à Nancy s’échangeait à une valeur de 148 168 euros tandis que le même logement situé dans le Grand Nancy hors ville centre se vendait 124 610 euros.

En revanche, le prix moyen d’une maison individuelle de type T4 était de 165 546 euros dans Nancy, contre 187 152 euros à l’extérieur de Nancy.

Concernant, les constructions neuves, les années 2004-2007 se sont caractérisées par un rythme important de construction et également par un volume record de ventes. Au cours de cette période, environ 600 logements ont été commercialisées annuellement contre 350/an précédemment. Après 4 années de hausse consécutives l’année 2008, marquée par la crise économique, enregistre une baisse importante du volume des ventes (225 logements contre 724 en 2007 soit une baisse de 69%).

En 2008, le prix moyen d’un appartement neuf de type T3 était sur le Grand Nancy de 166 000 euros.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 61 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

A Saulxures

La dynamique foncière et immobilière de la commune est modérée. Le nombre de transactions de terrains à bâtir à vocation habitat est très fortement corrélé à la réalisation de nouveaux lotissements (les ¾ des transactions sont réalisées en lotissements ou ZAC, moins d’1/4 en secteur diffus). Depuis 1992, 5 transactions annuelles, en moyenne, sont enregistrées, chiffre qui cache en réalité une forte activité en 1999 et 2000 (41 transactions sur ces années) liée à la commercialisation des lots du «Domaine des Tilleuls ». Depuis 2000 ce sont 82 logements qui ont été mis en chantier soit une moyenne de 10 logements/an.

Le marché de la revente en ancien est peu dynamique. En 2006, le taux de revente était de 2, 2 % contre 3,1 % pour le Grand Nancy.

Pour les pavillons T4 et T5, le prix moyen des transactions reste proche de celui de la Communauté Urbaine dans son ensemble. Pour les logements plus grands, le prix des transactions à Saulxures est 10 à 15 % moins élevé en moyenne que sur le Grand Nancy.

D. Emploi et sites d’activités

Dans l’agglomération

En 2006, la communauté urbaine compte 137 575 emplois (Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, Laxou et Ludres offrent 76 % des emplois) pour 119 250 actifs. En 2006, pour 100 actifs, les entreprises de la communauté urbaine offrent 115 emplois. Le développement économique de l’espace communautaire s’est traduit par une tertiarisation croissante de l’emploi et des activités (en 2006, 86 % des emplois sont dans le secteur tertiaire). Les secteurs d’activités à dominante publique (éducation, santé et action sociale, administration publique) et le commerce de détail sont les principaux secteurs pourvoyeurs d’emplois. Toutefois, compte-tenu de la spécificité nancéienne du poids des emplois dans le secteur des services à la population, le développement d’une « économie résidentielle » assise sur la création de revenus et la consommation caractérise de plus en plus le Grand Nancy.

Parallèlement, le nombre d'habitants s'accroît et la population active résidant dans le Grand Nancy est en recul depuis 1975. Le Grand Nancy est donc un pôle d'emploi dont l'aire urbaine s'étend et rayonne de plus en plus, ce qui contribue à renforcer les flux de migrations domicile-travail de la

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 62 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation périphérie vers l’agglomération centre.

Cette croissance de l’emploi a profité principalement aux communes de la première couronne nancéienne. Le mouvement de repli de l’emploi dans la ville centre amorcé à partir de 1975 s’est progressivement ralenti dans les années 90, atténuation qui semble perdurer depuis.

A Saulxures

Le tissu économique de la commune s’articule autour de deux secteurs :

 La zone d’activités de la Solère au nord de la commune.

Elle s’intègre dans l’ensemble des sites d’activités de l’Est de l’agglomération avec les ZAC des Longues Raies, de la Porte Verte, et Tronc qui Fume notamment. Créée en 1986, la zone d’activités de la Solère est desservie par la RD 83. Elle bénéficie avec l’ouverture de la RD 674 d’une accessibilité améliorée avec l’Ouest et le sud de l’agglomération.

Dédiée aux activités industrielles, artisanales ou de service, elle accueille une vingtaine d’établissements et près de 150 emplois. Le site s’inscrit aujourd’hui dans le périmètre des Plaines Rive Droite, secteur de développement futur de l’agglomération nancéienne. Le développement et le renforcement de la Solère s’inscrivent pleinement dans la démarche d’aménagement des Plaines Rive Droite.

 La zone artisanale de la route de Bosserville au sud de la commune

Créée en 1963 à l’Est de l’agglomération, ce site de 14 hectares fait partie de la première génération des sites d’activités.

Accessible principalement depuis la RD 2bis, le site s’est développé de part et d’autre de la route de Bosserville. Il accueille une dizaine d’entreprises essentiellement du secteur de la construction et de l’artisanat et près de 310 emplois. Elle apparaît isolée, sans réelles capacités d’extension et partiellement vieillissante. Son urbanisation mixant habitat et activités offre une image peu homogène du site.

En terme urbain, elle marque la discontinuité entre le centre village et les zones pavillonnaires du sud de la commune.

Globalement, les entreprises sont essentiellement tournées vers le service et le commerce mais les emplois se trouvent dans l’industrie et la construction.

Début 2007, 119 entreprises étaient recensées dans la commune. Les deux tiers appartenaient aux secteurs des services et des commerces et à peine un quart à l’industrie et à la construction. Ce sont toutefois ces deux derniers secteurs qui offrent à eux seuls plus de 40 % des emplois de la commune, notamment en raison de la présence de plusieurs établissements importants (Malora Simeuble, Compagnie Européenne des Parfums, GFE Société Nouvelle, …).

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 63 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Un commerce de proximité est présent mais il est fragilisé. Avec notamment des boulangeries, des pharmacies, des coiffeurs et un restaurant, Saulxures bénéficie d’une trame de commerces et services de proximité en centre village.

La présence, particulièrement proche, des grands sites commerciaux de l’Est de l’agglomération, de la Porte Verte de Pulnoy Essey, mais également une connexion rapide avec les grands pôles commerciaux du Sud de l’agglomération ne devraient pas remettre en cause la pérennité de ces commerces de proximité si l’on y prend garde.

Par ailleurs, la mise en service de la liaison RD 674, en captant une grande partie du flux de transit, amoindrit le potentiel de clientèle et risque de fragiliser le commerce local.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 64 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

III. JUSTIFICATIONS DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE

A. JUSTIFICATION DU PARTI D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME

Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable est décliné en quatre orientations principales qui répondent aux enjeux de développement durable de la commune.

La réponse à ces enjeux se traduit sur le territoire des orientations générales et complémentaires :

1) S’inscrire dans le processus d’urbanisation des Plaines Rive Droite

Le territoire communal s’inscrit dans le périmètre du projet « Perspectives Rive Droite » piloté par le Grand Nancy. Il couvre près de 200 hectares répartis sur 5 communes (Essey, Pulnoy, Saulxures, Seichamps et Tomblaine). Il offre pour ces communes des perspectives importantes de développement à moyen et long terme pour des activités économiques, l’habitat, les équipements et loisirs. Sur le territoire communal, il concerne notamment la ZAC de la Solère située au nord. Aujourd’hui entièrement saturée, son extension s’inscrira dans le projet d’aménagement des Plaines Rive Droite. Si la vocation dominante de ce site est l’économie, l’habitat y jouera un rôle important pour compléter le développement des communes riveraines et assurer les greffes et liens entre les communes. Les projets communaux devront s’intégrer dans un plan urbain et paysager global et garantir aux communes la diversité de l’habitat et de la mixité sociale. Par ailleurs, dans le cadre de cette démarche d’aménagement globale innovante dans ses approches multi partenariales, le Grand Nancy et les 5 communes riveraines dont Saulxures affirment une ambition en matière de développement durable.

• Une complémentarité avec les secteurs économiques de l’Est : l’extension de la zone d’activité de la Solère

 Réponse au diagnostic :

Créée en 1986, la zone d’activités de la Solère se situe à proximité du pôle commercial de la Porte Verte I et II. Dédiée aux activités industrielles, artisanales ou de service, elle accueille une vingtaine d’établissements et près de 150 emplois. Remarquablement desservie par la RD 83, et plus récemment par la RD 674, la zone économique de la Solère bénéficie d’une prise directe sur l’Ouest et le sud de l’agglomération, la voie de l’Amezule, permettra à terme via l’A 31, un lien vers les secteurs Nord du département Le site de la Solère est inscrit dans le périmètre des Plaines Rive Droite, prochain grand secteur de développement de l’agglomération nancéienne en matière économique. Dans ce cadre, un développement cohérent entre l’urbanisation des Plaines Rive Droite et le secteur de la Solère est recherché. Cette intégration harmonieuse devra porter sur les spécialités économiques à développer et non exclusivement sur l’organisation spatiale.

 Réponses réglementaires :

La possibilité d’étendre le site d’activités de la Solère est préservée à travers un classement en zone 3 AUX. Cette zone de réserve foncière ne permettra pas une urbanisation qu’à la condition qu’un projet global d’aménagement soit réalisé et que le PLU soit modifier pour en encadrer la réalisation.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 65 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

• Etendre le pôle sports / loisirs

 Réponse au diagnostic :

La reconversion du site militaire du 7ème RHC, partagé avec la commune de Tomblaine, est maintenant inscrite dans le cadre de la démarche d’aménagement des Plaines Rive Droite. En lien avec le centre de la commune, directement desservie par un ouvrage d’art largement dimensionné, ce secteur constitue pour la commune une opportunité pour renforcer son pôle de sports et loisirs. Le déploiement de ces équipements sportifs à l’Ouest de la RD 674 se fera dans une dimension globale liée au processus d’urbanisation des Plaines Rive Droite.

 Réponses réglementaires :

Les anciens terrains de sport du site militaire du 7ème RHC sont classés en zone 1 Ne au même titre que le stade municipal et le tennis club implanté de l’autre côté de la RD 674. Leur vocation respective est ainsi confortée.

• Conforter les secteurs résidentiels du Nord Ouest de la commune

 Réponse au diagnostic :

Le développement de l’habitat sur le secteur des Plaines Rive Droite vise à répondre aux objectifs de l’habitat définis à l’échelle de l’agglomération. Dans le cadre de cette démarche, c’est environ 20 hectares qui assureront le développement de secteur résidentiel au Nord Ouest de la commune. Le développement d’habitat sur ces secteurs de Saulxures s’intègre pleinement dans la démarche des Plaines Rive Droite, il permettra de consolider la politique communale de logement, participera au rééquilibrage du parc de logements aidés, et favorisera la promotion de la mixité résidentielle et sociale.

 Réponses réglementaires :

Le développement d’un secteur résidentiel destiné à l’habitation est pris en compte par un classement en zone 3 AU. Sont concernés les espaces situés entre la partie actuellement urbanisée de la commune et la continuité verte, ainsi que ceux compris entre la rue du Château et la limite communale entre Saulxures et Pulnoy. Cette zone de réserve foncière ne permettra pas une urbanisation qu’à la condition qu’un projet global d’aménagement en définisse plus précisément les conditions et que le PLU soit modifier pour en encadrer la réalisation.

• Définir par des coupures vertes une mise en relation des quartiers

 Réponse au diagnostic :

Initié par la démarche d’aménagement des Plaines Rive Droite, le principe visant à développer des espaces paysagers de transition entre secteurs résidentiels et zone d’activité est maintenant retenu. Ce principe d’aménagement paysager pourra également s’appliquer au traitement des interfaces communales. Ces coupures vertes permettront à la commune de développer des orientations d’aménagement notamment en matière de déplacements des piétons et cyclistes dans une perspective d’excellence environnementale en cohérence avec la démarche Plaines Rive Droite.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 66 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

 Réponses réglementaires :

La protection de terres agricoles par un classement en zone A de part et d’autre de la RD 674 répond au principe d’organisation d’un trame verte dans la démarche d’aménagement des Plaines Rive Droit. Les coupures vertes permettant des déplacements doux entre les quartiers existants et futurs devront faire l’objet d’orientations à l’occasion d’une future procédure de modification du PLU.

2) Assurer une attractivité résidentielle diversifiée

• Retour sur le projet d’habitat de la Sarrasine, la prise en compte du vieillissement et du handicap

 Réponse au diagnostic :

L’opération de logements « La Sarrasine » en centre village a déjà permis de diversifier l’offre de logements. A l’échelle de l’agglomération, ce projet a contribué à amorcer, autour des thématiques de la prise en charge du vieillissement et du handicap, le déploiement d’une véritable offre nouvelle en matière d’habitat adapté. Cette opération est complémentaire du projet de pôle gérontologique de la ZAC des Sables à Pulnoy, dotant le secteur Est de l’agglomération d’une structure médicalisée (EPHAD de 87 places) et de services spécifiques (centres de rencontres, espaces médicaux et para médicaux,…).

 Réponses réglementaires :

L’opération de la Sarrasine est classée en zone UC qui permettra sa gestion et son évolution.

• Une urbanisation maîtrisée pour le secteur des Genoves et de la Vahotte

 Réponse au diagnostic :

Le domaine des Tilleuls au Sud et le clos des Saules au centre de la commune constitue une des dernières opérations d’habitat, elle sera complétée par la poursuite de l’urbanisation vers les secteurs des Génoves situés en façade de la route de Bosserville. Le site de la Vahotte constitue une des dents creuses de la commune qui fait l’objet d’un projet d’urbanisation en relation avec le parc des Etangs. Il se situe sur la rue de Tomblaine, face à l’école Barès. Une liaison piétonne et cyclable sera créée entre l’école et le parc via le site de la Vahotte. Ces deux projets participent au rééquilibrage du parc logements aidés maintenant souhaité par la commune.

 Réponses réglementaires :

Les espaces en cours d’urbanisation dans le secteur des Génoves sont classés en zone urbaine UC. Le site de la Vahotte est classé en zone à urbaniser 1 AUb. Les principes de son aménagement sont posés dans le « cahier des orientations particulières d’aménagement ». Afin d’assurer la réalisation de logement aidés dans le cadre de l’opération et en application de l’article L. 123-1 16é du Code de l’urbanisme, les opérations de constructions à usage d’habitation sont soumises à la condition de comprendre un minimum de 50 % de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’État.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 67 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

• Quelques réserves foncières au cœur du village Centre

 Réponse au diagnostic :

Trois réserves foncières situées au sein du tissu urbain existant participent également au développement des secteurs à urbaniser, avec une vocation essentiellement d’habitat. Ces trois sites sont nommés : les Hauts Jardins, le Village Nord et La Roseraie. Ces secteurs doivent être mis en lien grâce à un réseau de liaisons douces parcourant la commune. Ces trois sites représentent une superficie globale d’environ 5,6 hectares sur lesquels est engagée une mixité des typologies allant de l’individuel au petit collectif.

 Réponses réglementaires :

Ces trois réserves foncières ont fait l’objet d’une étude qui a permis de dégager les principes président à leur urbanisation. Classés en zone à urbaniser 1 AUa, le « cahier des orientations particulières d’aménagement » expose en outre leurs différents partis d’aménagements. Afin d’assurer la réalisation de logement aidés dans le cadre de l’opération et en application de l’article L. 123-1 16é du Code de l’urbanisme, les constructions à usage d’habitation sont soumise à la condition de comprendre un minimum de 25 % de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’État dans le secteur de la Roseraie.

• La requalification des espaces publics et grands axes de dessertes

 Réponse au diagnostic :

La mise en service de la RD 674 a permis de retrouver une certaine sérénité en matière de déplacements et de sécurité dans la traversée de la commune, des actions sur les espaces publics centraux peuvent maintenant être envisagés. Un projet de traitement des rues de Tomblaine, Grande Rue, Avenue du Château et de la Route de Bosserville, en termes paysagers (valorisation des équipements publics, traitement des entrées de la commune) et fonctionnel (sécurisation des déplacements, organisation de stationnement, recalibrage des chaussées, prise en compte du déplacement des piétons et cyclistes,…) permettrait d’accompagner les différentes phases de renouvellement urbain.

 Réponses réglementaires :

Si le PLU de permet pas d’apporter de réponse réglementaire à cette orientation, il ne prévoit pas de dispositions qui s’opposeraient la réalisation aux projets de requalification des espaces publics et de traitement des rues citées.

3) Promouvoir un rapprochement entre les secteurs résidentiels des Pâquis et le village centre

• Évolution du secteur d’activités de la route de Bosserville

 Réponse au diagnostic :

Créé en 1963 à l’Est de l’agglomération, ce site économique de 14 hectares fait partie de la première génération des sites d’activités. Accessible principalement depuis la RD 2bis, il s’est développé de part et d’autres de la route de Bosserville. Il accueille une dizaine d’entreprises essentiellement du secteur de la construction et de l’artisanat

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 68 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation et représente près de 260 emplois. En terme urbain, cette zone d’activités fonctionne aujourd’hui comme élément de rupture pincé entre espaces verts et secteurs résidentiels en extension. L’avenir du site d’activité de la route de Bosserville est à considérer face aux évolutions attendues sur le secteur des Plaines Rive Droite affichant une vocation dominante vers le développement économique. Elle apparaît isolée, sans réelles capacités d’extension et partiellement vieillissante et vacante. Son urbanisation mixant habitat et activités offre une image peu homogène du site. L’affirmation de son caractère résidentiel offre une réelle opportunité pour assurer une continuité urbaine entre le village centre et les Grands pâquis.

 Réponses réglementaires :

Le règlement d’urbanisme connait une importante évolution dans ce secteur désormais ouvert au renouvellement urbain. Les friches d’activités existantes sont prises en compte et leur classement en zone urbaine est exclu de la zone UX qui continue à couvrir les espaces où des entreprises sont encore installées.

Les terrains actuellement bâtis de maisons individuelles sont classés en zone UC. Une zone 2 AU assurera, à terme, une extension de l’urbanisation de la commune et permettra de faire émerger ce nouveau pôle d’attractivité de la commune à l’articulation entre les Grand Pâquis et le centre historique de la commune.

• Renforcer et développer la centralité de la commune

 Réponse au diagnostic :

Actuellement le pôle d’attractivité de Saulxures-lès-Nancy se situe sur la rue de Tomblaine. Il comprend quelques points de centralité tels que l’église, quelques commerces, la mairie, les collectifs face à la mairie, le gymnase, la Sarrasine et la ferme équestre.

Il est proposé de développer ce pôle d’attractivité et de faire évoluer le secteur d’activités de la route de Bosserville en intégrant des équipements d’intérêt communal et un projet à vocation d’habitat. Les équipements d’intérêt collectif situés du côté des parcelles Malora seront en relation avec l’urbanisation du secteur de la Tricoterie qui développera un espace résidentiel avec des typologies d’habitat diverses. Le développement d’équipements, de commerces, d’habitat permettra de renforcer la centralité de la commune au niveau de la route de Bosserville (aménagée avec un caractère plus urbain), d’intégrer davantage le parc des Etangs dans le pôle d’attractivité, et de relier le centre de Saulxures-lès-Nancy situé au nord, avec les lotissements des grands Pâquis situés au sud par un aménagement urbain de qualité.

 Réponses réglementaires :

Afin de répondre aux besoins générés par le développement de l’espace résidentiel de la Tricoterie, reclassé en zone UD, les parcelles de la Malora sont classée en zone UE destinée à accueillir les équipements d’intérêt collectif.

• Confirmer le rôle d’articulation urbaine du parc des Etangs

 Réponse au diagnostic :

Le parc des Etangs constitue une articulation verte, un lien paysager entre les principaux quartiers de la commune. Il est intégré également dans une trame verte reliant les espaces agricoles et les

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 69 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation espaces paysagers de la ZAC de Bois la dame. Ce parc géré par le Grand Nancy se caractérise par une mixité de fonction, il offre une infrastructure sportive originale avec un parcours équestre, et comporte un ouvrage hydraulique qui assure la régulation du ruisseau du Prarupt, l’ensemble est aménagé dans un esprit paysager renforçant les caractéristiques rurales de la commune. Cet ouvrage original contribue au rayonnement de la commune dans l’agglomération. D’accessibilité restreinte, la valorisation de ce secteur de loisirs passe par une redéfinition des accès avec une véritable entrée de parc, et l’organisation de secteurs de stationnements à proximité. L’aménagement des abords du parc préservés de toute urbanisation constitue un projet qui participera à l’affirmation d’une identité communale fondée sur la qualité environnementale. Le parc deviendra un élément fédérateur dans les itinéraires piétons et cyclistes puisqu’il reliera plusieurs sites par des cheminements doux. Le traitement de ce secteur participera également à la mise en valeur de la rue de Tomblaine et de l’entrée Sud de la commune.

 Réponses réglementaires :

Le parc des Etangs est classé en zone 1 N qui assure la pérennité de la protection de cet espace d’intérêt paysager. Ses accès existants sont préservés par la mise en œuvre de marges de recul. Le ruisseau du Prarupt est par ailleurs protégé de toute construction par la mise en œuvre d’une marge de recul de 10 m de part et d’autre de son lit.

• Traiter harmonieusement la transition vers Bois la Dame à Tomblaine

 Réponse au diagnostic :

Les secteurs du Bois de la Dame, une des principales réserve foncière de Tomblaine font l’objet depuis les années 90 d’une urbanisation progressive qui à terme permettront le développement de 800 logements. Le traitement de l’interface entre ce secteur d’urbanisation futur et les secteurs résidentiels actuels et futurs de Saulxures se fera grâce à une trame verte, un espace paysagé situé en continuité du parc des Etangs et des espaces agricoles. Cette liaison verte permettra également de connecter par des cheminements doux divers secteurs résidentiels et équipements comme le centre de loisirs Léo Lagrange.

 Réponses réglementaires :

La continuité de la trame verte qui traversera l’opération de Bois la Dame est assurée par le classement en zone 1 N du Parc des Etangs.

4) Préserver et valoriser le patrimoine paysager

• Définir les conditions pour une pérennisation et une diversification de l’agriculture

 Réponse au diagnostic :

Saulxures, à l’image des communes du Sud-Est de l’agglomération, avec trois exploitations agricoles intégrées dans son tissu urbain, a conservé une agriculture active. Elle contribue d’un point de vue paysager à la valorisation du territoire. L’ouverture de l’urbanisation du site des Plaines Rive Droite, l’aménagement de secteurs de loisirs

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 70 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation au Nord-Ouest de la commune, la valorisation du parc des Etangs, l’urbanisation du secteur des Génoves ouvrent le débat de la place d’une agriculture péri urbaine sur l’Est de l’agglomération. Le développement de l’activité équestre sur l’Est de l’agglomération et plus particulièrement sur Saulxures confirme l’évolution des pratiques agricoles aux franges de l’agglomération nancéienne.

 Réponses réglementaires :

Les espaces agricoles font l’objet d’un classement en zone A qui tient compte des grandes entités existantes. En outre, un soin particulier a été apporté au maintien des continuités entre les espaces de production et bâtiments existants dans le centre village.

• Établir une trame verte en densifiant le réseau d’itinéraires cyclables, piétonniers et équestres

 Réponse au diagnostic :

Récemment renforcé avec l’itinéraire cyclable accompagnant la RD 674, le réseau de pistes cyclables reste à compléter dans le cadre du développement du schéma cyclable communautaire. Il permettra d’établir d’une part des connexions avec les communes périphériques par le réseau Est, et d’autre part, des liaisons inter-quartiers. La commune dispose sur son territoire d’itinéraires de randonnées et de sentiers de promenades, toutefois les liaisons entre les différents secteurs de la commune restent à organiser et les relations vers le secteur du Grand Couronné restent à affirmer. Une continuité existe par ailleurs vers Essey et le Plateau de Malzéville, avec une possibilité d’utilisation par les cavaliers, à valoriser dans le cadre de l’aménagement des Plaines Rive Droite.

 Réponses réglementaires :

Si le PLU de permet pas d’apporter de réponse réglementaire immédiate à cette orientation, les principes qu’elle expose seront pris en compte à l’occasion des futures modifications du document d’urbanisme dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’aménagement des Plaines Rive Droite.

• Prendre en compte les valeurs paysagères

 Réponse au diagnostic :

Au-delà des paysages agricoles, la commune possède d’importants espaces boisés qui sont des éléments importants de son patrimoine naturel et paysager, ils assurent des transitions paysagères de qualité avec les communes de Art-sur-Meurthe, Pulnoy. L’ensemble de ces bois doit être protégé d’un point de vue réglementaire et maintenu dans leur vocation actuelle. De plus, deux entités paysagères correspondant à deux parcs - le parc des Etangs et le parc du Château - se démarquent sur le territoire de la commune. Ils sont à valoriser et à mettre en lien avec les autres espaces naturels et espaces urbains.

 Réponses réglementaires :

Les forêts communales de Saulxures et d’Essey qui marquent le paysage de la commune sont protégées au titre des EBC. Elles étaient déjà protégés dans le POS et cette protection est pérennisée avec les dispositions du PLU. Ces boisements ainsi que les deux parcs sont par ailleurs classés en zone naturelle 1 N.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 71 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

B. JUSTIFICATION DES OREINTATIONS PARTICULIERES D’AMENAGEMENT

Les orientations particulières d’aménagement du PLU de Saulxures-lès-Nancy ont été regroupées dans le document « Cahier des orientations particulières ». Elles découlent de la volonté communale de travailler à densifier le tissu urbain existant tout en en renforçant le maillage en liaisons vertes et en respectant les formes urbaines environnantes.

Un diagnostic détaillé des opportunités foncières et urbaines de densification du tissu constitué de la commune a été réalisée à l’occasion de l’élaboration du diagnostic du PLU. Cette étude s’est traduite par des enjeux urbains et des orientations particulières d’urbanismes concernant les sites de la « Roseraie », du Village Nord », des « Hauts Jardins » et de la « Vahotte ».

Le secteur Est est composé du noyau villageois et de lotissements pavillonnaires divers. De vastes espaces végétalisés séparent ces entités et pourraient être le support d’une urbanisation respectueuse de son environnement (valorisation du paysage proche, cheminement doux reliant le Nord au centre…).

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 72 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

L’urbanisation mesurée de ces sites permettra de proposer des formes d’habitat dont la diversité est désormais recherchée par la ville. Elle pourra s’accompagner de l’implantation de commerces de proximités, participant de l’animation urbaine des quartiers avoisinants.

 Le secteur de « la Roseraie » :

Ce secteur présente une emprise de 8 parcelles pour une superficie de près de 11 800 m². Il s’agit d’un espace non bâti enclavé par différentes entités construites mais ouvert sur les terrains agricoles. Site en attente de recomposition urbaine qui marque une entrée communale déstructurée. Le site présente une de géométrie régulière avec une légère pente de 2,5 % vers le Sud-Est.

Il présente une accessibilité de qualité et des largeurs de voies confortables depuis l’avenue du Château (lignes de bus 130 et 161 du réseau Stan) et la rue des Jardins Fleuris (gabarit de voirie de 7 m). Cependant, l’avenue du Château est un axe passant et il n’existe pas d’autre liaison claire avec le centre-village. Le projet d’aménagement devra prendre en compte tous les modes de déplacement.

Dans un objectif de valorisation patrimoniale, l’extrémité Est du site (le long de l’avenue) devra être aménagée en espace vert à protéger pour ne pas fermer la perspective sur le château depuis l’avenue. Ce principe est conforté par la mise en place d’une marge de recul minimum le long de l’avenue du Château sur le plan de zonage.

Enjeux et orientations :

Enjeux Orientations Un secteur en limite d’urbanisation. Qualifier une entrée de ville. Une co-visibilité directe avec le château. Contribuer à la valorisation d’éléments patrimoniaux. Des entités urbaines diverses. Aménager un espace d’articulation entre les différentes zones en limite du site.

 Le secteur du « Village Nord » :

Ce secteur présente une emprise de 19 parcelles pour une superficie de près de 20 800 m². Légèrement en pente, le site offre une perspective intéressante sur le clocher de l’église, repère qui annonce le centre-village. Il tire très peu parti de la présence de l’axe principal de la commune : un seul accès piéton (chemin de défruitement) perce le front urbain de la Grand Rue et mène aux vergers.

Il présente une accessibilité de qualité et des largeurs de voies confortables depuis la Grande Rue (lignes de bus 130 et 161 du réseau Stan) et la rue des Jardins Fleuris (gabarit de voirie de 7 m).

Cet ensemble foncier constitue une coupure verte très marquée dans le tissu historique qui reste, malgré ses dimensions, très peu visible depuis l’espace public.

Les constructions réalisées en cœur d’ilot devront permettre, par leur faible hauteur, la continuité visuelle entre la rue des Jardins Fleuris et le clocher de l’église.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 73 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Enjeux et orientations :

Enjeux Orientations Un espace de respiration dans le tissu Conserver l’ambiance d’un cœur vert et la urbain. perspective offerte sur le clocher de l’église. Une zone interstitielle entre deux entités Assurer une continuité des liaisons douces urbaines différentes. entre les secteurs de lotissements et le vieux village. Un site enclavé et peu visible depuis Compléter le réseau de voirie de la l’extérieur. commune (liaison Grand Rue / Jardins Fleuris). L’évolution du groupe scolaire Schepfer à Conserver la zone Est pour permettre un moyen ou long terme. projet d’ensemble dans une seconde phase. L’accessibilité aux commerces du centre- Offrir des places de stationnement à village. proximité de la Grand Rue.

 Le secteur des « Hauts Jardins » :

Ce secteur présente une emprise de 27 parcelles pour une superficie de près de 17 500 m². Le site correspond en grande partie à l’assiette foncière de l’entreprise Rulquin qui devrait être relocalisée à courte échéance dans la zone d’activité de la Solère.

Il présente une accessibilité de qualité depuis la rue des Jardins Fleuris (gabarit de voirie de 7 m). Dans le cadre d’une urbanisation de la zone 3AU, un lien direct avec la RD 83 est envisageable à long terme. Des espaces végétalisés au Nord peuvent servir de support à un réseau de cheminements doux ralliant le village.

C’est un site de transition entre différents secteurs d’habitat pavillonnaire présentant un important contraste en termes de densité et le futur site d’urbanisation des Plaines Rive Droite, marquée par un fort caractère rural. Il est nécessaire de prendre en compte les démarches urbaine et paysagère attendues sur les Plaines rive droite à l’occasion de l’urbanisation de ce secteur.

Enjeux et orientations :

Enjeux Orientations Les terrains d’urbanisation future (zones Prendre en compte les projets de Plaines 3AU). Rive Droite et désenclaver les zones 3AU. Les vergers de grande qualité paysagère. Mettre en valeur le paysage de proximité.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 74 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Schéma de synthèse des orientations d’aménagement pour le secteur Est de la commune :

1 6 le château la proximité du centre-village 2 l’école Chepfer 7 le clocher de l’église 3 l’exploitation agricole au Sud 8 les propriétés de plus grande surface (surface 4 l’environnement pavillonnaire moyenne d’une parcelle = 800 m²) 5 les espaces agricoles de transition avec Pulnoy 9 la zone d’aménagement différée des Plaines rive droite 10 les espaces de verger

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 75 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

 Le secteur de « la Vahotte » :

Ce secteur présente une emprise de 2 parcelles pour une superficie de près de 10 000 m². Le site présente une forte pente orientée nord-ouest / sud-est depuis la rue de Tomblaine et offre une perspective intéressante sur le parc des Etangs. Il présente une accessibilité de qualité depuis la rue des de Tomblaine (lignes de bus 130 et 161 du réseau Stan).

Dans un objectif de préservation de la perspective urbaine perceptible depuis la rue de Tomblaine, la continuité bâtie le long de la rue de Tomblaine doit être traitée avec l’intention de ne pas créé un front bâti linéaire. A cette fin, le schéma de principe d’aménagement prévoit un principe d’implantation non linéaire, permettant de réaliser des stationnements extérieurs nécessaires aux commerces, au sud du site. Ce principe est conforté par la mise en place d’une marge de recul minimum le long de l’avenue du Château sur le plan de zonage.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 76 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 77 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

C. INTEGRATION DU P.L.U. DANS L’ORDRE JURIDIQUE

1. La prise en compte des normes supra-communales

a) Le Schéma de Cohérence territoriale

En application de l’article L. 122-2 du Code de l’urbanisme, modifié par la loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003 : « dans les communes qui sont situées à moins de quinze kilomètres de la périphérie d’une agglomération de 50 000 habitants au sens du recensement générale de la population, […], et qui ne sont pas couvertes par un schéma de cohérence territoriale applicable, le plan local d’urbanisme ne peut être modifié ou révisé en vue d’ouvrir à l’urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle. […] ».

« Il peut être dérogé aux dispositions des deux alinéas précédents […], soit lorsque le périmètre d’un schéma de cohérence territoriale incluant la commune a été arrêté, avec l’accord de l’établissement public prévu à l’article L. 122-4 ».

Le périmètre de SCOT Sud Meurthe et Mosellan a été arrêté et son Syndicat mixte a été constitué. Le Syndicat mixte est donc compétent pour se prononcer sur les demandes de dérogation précitées. Sont soumis à dérogation, les ouvertures à l’urbanisation, c’est-à-dire le classement en zone urbaine (U) ou à urbaniser (AU) de terrains classés en zone naturelle (NB, NC ou ND) dans le document d‘urbanisme antérieur.

b) Le cinquième Programme Local de l’Habitat de l’Agglomération

La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales accentue la place du Programme Local de l’Habitat (PLH) comme document cadre de la politique locale de l’habitat.

Elle fait de l’existence d’un PLH adopté et conforme au nouveau contenu qu’elle définit, la condition de la délégation de compétence des aides à la pierre aux intercommunalités qu’elle désigne. C’est le contenu du programme d’actions, territorialisé, du PLH qui sert de base aux conventions de délégation de compétences (la convention ayant pour objectif de mettre en œuvre le PLH).

Le Grand Nancy a développé sur son territoire plusieurs générations de PLH. Elle met en œuvre actuellement son cinquième PLH qui a été approuvé en décembre 2002 et révisé en janvier 2005 pour tenir compte des récentes évolutions législatives (loi du 1er aout 2003 dite loi Borloo et la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales). Le 6ème PLH du Grand Nancy est en cours d’élaboration.

Les cinq grandes orientations suivantes de la politique de l’habitat sont fixées dans le 5ème PLH du Grand Nancy :

Orientation n°1 : promouvoir et développer une offre nouvelle pour répondre à l'ensemble des besoins.

Orientation n °2 : mettre en place une politique concertée de renouvellement du parc locatif social : vers une territorialisation de l'offre locative sociale et une nouvelle politique de peuplement.

Orientation n °3 : améliorer et amplifier la valorisation du parc privé existant.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 78 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

La mise en œuvre des OPAH thématiques et territorialisées sur le Grand Nancy doit se poursuivre. Les objectifs en matière de logements privés portent sur un total de 8 000 logements qui comprennent : - la production d’une offre de 1 400 logements privés à loyers maîtrisés dont 50% à loyers conventionnés à l’aide personnalisée au logement (APL), - la remise sur le marché locatif de 6 000 logements privés vacants depuis plus de 12 mois, - le traitement de 300 logements indignes (insalubrité, péril, risque, plomb), - le traitement des copropriétés en difficulté.

Orientation n °4 : apporter des réponses aux populations confrontées à des besoins spécifiques.

Orientation n °5 : promouvoir et animer la politique locale de l'habitat.

La prise en compte des objectifs en matière de réalisation de logements sociaux :

L’objectif triennal de la loi SRU sur la période 2008-2010 qui affichait la réalisation de 21 logements a été atteint. Cependant, pour répondre aux objectifs de la loi SRU il est nécessaire de produire 142 logements aidés au regard de l’évolution du nombre de résidences principales recensées sur le territoire de la commune.

Dans le cadre des engagements solidaires d’agglomération votés pour la période 2005-2010 dans le cadre de la territorialisation du 5ème Programme Local de l’Habitat (PLH), la Ville s’était engagée à produire 113 logements aidés.

Les exigences de réalisation de logements aidés sont prises en compte dans le document d’urbanisme à travers l’instauration de trois « secteurs de mixité sociale » sur les sites de « la Roseraie », de « la Vahotte » et du projet « Cœur de Saulxures ». Le règlement d’urbanisme prévoit, pour ces deux secteurs que la réalisation de constructions à usage d’habitation y est autorisée à la condition de comprendre un taux minimum de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’État. Soit, respectivement, 50 % pour « la Vahotte », classé en secteur 1 AUb, 25 % pour « la Roseraie », classé en secteur 1 AUa et 35 % pour le projet « Cœur de Saulxures » classé en zone 2 AU.

Ce dispositif complète les opérations qui ont été récemment réalisées ou qui sont en cours de réalisation et tend à faire entrer la commune dans le cadre des exigences du PLH.

c) Les principes de l’article L.121-1 du code de l’urbanisme

La révision du PLU de Saulxures-lès-Nancy a été conduite dans le souci d’une compatibilité avec les principes généraux édictés par l’article L.121-1 du code de l’urbanisme en matière de gestion équilibrée de l’espace entre les zones naturelles dans le respect des objectifs du développement durable, tenant compte de la diversité des fonctions urbaines et de la mixité sociale, de l’utilisation économe des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux.

En particulier, le document de planification permet de :

- Protéger les sites et paysages naturels et de prévenir les risques naturels reconnus par un classement en zone naturelle des secteurs concernés ; - Protéger les principales zones boisées avec l’inscription en espaces boisés classés ; - Promouvoir le renouvellement et la rénovation urbaine de la ville ; - Ouvrir à l’urbanisation dans une proportion cohérente avec les perspectives de développement de la commune, dans le souci de répondre à des besoins différenciés ; - Accompagner le développement urbain d’un développement de l’armature d’équipement.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 79 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

d) Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Le SDAGE du bassin Rhin Meuse a été approuvé par arrêté du Préfet coordinateur de bassin le 27 novembre 2009. Ce document est l'un des outils dont dispose chaque bassin hydrographique pour déployer sur son territoire une politique visant à assurer un bon état écologique des eaux d'ici à 2015 conformément aux objectifs fixés par la Directive Cadre Européenne sur l'Eau (DCE) du 23 octobre 2000. Les SDAGE fixent désormais des objectifs pour chaque masse d'eau (plans d'eau, cours d'eau, estuaires, eaux côtières, eaux souterraines). L'atteinte du « bon état » en 2015 est un des objectifs généraux, sauf exemptions (reports de délais, objectifs moins stricts) ou procédures particulières (masses d'eau artificielles ou fortement modifiées, projets répondant à des motifs d'intérêt général) dûment motivées dans le SDAGE.

Le contenu du SDAGE est organisé selon trois axes. En premier lieu, il définit les orientations permettant de satisfaire les grands principes d'une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau énumérés aux articles L. 211-1 et L. 430-1 du Code de l'environnement. Il fixe ensuite les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque masse d'eau du bassin. Pour réaliser ces objectifs environnementaux, il détermine enfin les aménagements et les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer la protection et l'amélioration de l'état des eaux et des milieux aquatiques.

Les objectifs stratégiques permettant d’atteindre le bon état des eaux en 2015, définis par le comité pour le bassin Rhin-Meuse, sont les suivants :

- bon état écologique pour 68% des eaux de surface (contre un quart des eaux en bon état actuellement) et pour 58% des eaux souterraines (50% actuellement), - protection de toutes les aires d’alimentation des captages pour l’eau potable menacés par les pollutions diffuses (une centaine de captages), - réduction de moitié des rejets de substances dangereuses les plus toxiques.

Le SDAGE a défini dix grandes orientations fondamentales de la politique de l'eau du bassin :

- Poursuivre la collaboration solidaire des pays ; - Protéger les eaux souterraines, réduire la pollution diffuse ; - Réduire les substances toxiques ; - Restaurer la qualité des eaux de surface ; - Assurer une alimentation en eau potable ; - Améliorer la fiabilité et les performances des ouvrages ; - Limiter les inondations par la prévention ; - Protéger les aquifères alluviaux ; - Renforcer la protection des zones humides et milieux remarquables ; - Intégrer la gestion de l’eau dans les aménagements et développement économique.

Le contenu de ces orientations est consultable sur l’internet à l’adresse : http://sdage.eau2015- rhin-meuse.fr/

Le SDAGE est le document de planification de la ressource en eau au sein du bassin. A ce titre, il a vocation à encadrer les choix de tous les acteurs du bassin dont les activités ou les aménagements ont un impact* sur la ressource en eau. Les acteurs publics (État, collectivités, établissements publics), notamment, ont un rôle crucial à assumer. Ils doivent assurer la cohérence entre leurs décisions et documents et les éléments pertinents du SDAGE. Les programmes et décisions administratives dans le domaine de l'eau doivent être compatibles, ou rendus compatibles avec les dispositions des SDAGE (article L. 212-1, point XI du Code de l'environnement). Moins contraignante que celle de conformité, la notion de « compatibilité »

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 80 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation implique, selon le juge administratif, une absence de contradiction ou de contrariété entre ces documents ou décisions et le contenu du SDAGE. La force des prescriptions des SDAGE dépend toutefois de la stricte prise en compte de l'objet que le législateur a assigné à ces schémas directeurs qui sont des documents de planification de la ressource en eau.

e) Les annexes et les servitudes d’utilité publique

Les articles R.123-13 et R.123-14 du code de l’Urbanisme précisent le contenu des annexes du PLU. Il s’agit notamment des servitudes d’utilité publique soumises aux dispositions de l’article L.126-1 ainsi que des bois ou forêts soumis au régime forestier.

 La liste des informations contenues dans les annexes :

• Le périmètre de la Zone d’Aménagement Concerté (Z.A.C.) de la Solère.

• Les périmètres à l’intérieur desquels s’applique le droit de préemption urbain défini par les articles L. 211-1 et suivant du Code de l’urbanisme, instauré par une délibération du conseil de communauté du Grand Nancy en date du 9 février 1996.

• Le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transport terrestre et ferroviaire dans lesquels des prescriptions d’isolement acoustique ont été édictées en application de l’article L.570-1 du code de l’environnement et des l’arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les protections à apporter le long de certaines infrastructures routières et ferroviaires.

• Les périmètres des lotissements dont les règles d’urbanisme ont été maintenues en application de l’article L. 315-2-1 alinéa 2.

• Les annexes sanitaires, c’est-à-dire les plans des réseaux de prélèvement et de distribution de l’eau potable, de collecte et de traitement des eaux usées et des eaux pluviales ainsi que leurs notices descriptives respectives. Ces annexes comportent également le zonage d’assainissement du Grand Nancy

• Le règlement local de la de publicité extérieure en vigueur.

 La liste et les plans des servitudes d’utilité publique :

La liste des servitudes d’utilité publique, accompagnée des planches graphiques, est annexée au PLU.

• A1 Les bois et forêts de protection soumis au régime forestier

Cette servitude concerne les forêts communales de Saulxures-lès-Nancy et de Essey-lès- Nancy.

• AC1 La protection des monuments historiques

Le Château de Saulxures a été classé et inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1979.

• AC2 La protection des monuments naturels et des sites

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 81 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Le château et son parc font l’objet d’une protection au titre des sites inscrits depuis 1970.

• I3 La canalisation de transport et de distribution de gaz

Cette servitude concerne les gazoducs Cerville-Art-sur-Meurthe, Cerville-Laneuveville, Blenod- Laneuveville et Cerville-Voisines.

• I4 Les canalisation de transport d’énergie électrique

Cette servitude concerne les lignes électriques 2x63 kv (Essey- 1 - Laneuveville).

• I6 Les autorisations de recherche ou d’exploitation des mines et carrières

Cette servitude concerne les concessions minières de Lenoncourt ainsi que son extension, de Jarville, de Art-sur-Meurthe et de Bosserville.

• I7 Servitude de stockage de gaz souterrain

Cette servitude concerne le stockage de gaz souterrain de Cerville

• PT1 La protection contre les perturbations électromagnétiques des faisceaux hertziens

L’objet de cette servitude concerne le centre radio-électrique de Nancy Aérodrome.

• PT2 La protection contre les obstacles

L’objet local de cette servitude concerne les liaisons hertziennes. Elle instaure une cote de hauteur au-dessus de laquelle aucun immeuble ne peut être érigé.

• T5 Servitude de dégagement pour les relations aériennes

Il s’agit d’une servitude aéronautique de dégagement relative à l’aérodrome de Nancy-Essey.

• T7 Servitude de dégagement pour les installations particulières des relations aériennes

Il s’agit d’une servitude aéronautique de dégagement relative aux aérodromes de Nancy- (cote 480 m NGF) ainsi que Toul-Rosières (427 m NGF).

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 82 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

2. L’exposé des motifs de la délimitation des zones et des règles qui y sont applicables ainsi que des changements apportés par la révision

Le plan de zonage du P.L.U., accompagné de son règlement d’urbanisme, fait application des orientations générales d’aménagement et d’urbanisme du P.A.D.D. La réglementation est aussi adaptée pour tenir compte des changements législatifs et réglementaires survenus depuis la dernière révision. Les paragraphes suivants exposent les divers changements apportés au document d’urbanisme antérieur.

 La prise en compte des risques sur le territoire :

 Aléas de retrait-gonflement des argiles :

La commune de Jarville-la-Malgrange est concernée par les aléas de retrait et gonflement des argiles d’après la cartographie départementale au 1/50 000ème du BRGM. Si ce phénomène ne met guère en danger la sécurité physique des citoyens, il est en revanche fort couteux au titre de l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles. Il s’agit également d’un aléa particulier en ce qu’il ne conduit jamais à une interdiction de construire, mais à des recommandations applicables principalement aux projets nouveaux.

Source : BRGM

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 83 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

 Aléas d’inondation :

Le territoire communal est traversé d’Est en Ouest par le ruisseau du Prarupt (affluent de la Meurthe) constituant l’exutoire d’un bassin versant important. Son cours est régulé dans sa partie aval par un bassin d’orage d’une superficie de 30 000 m², ouvrage hydraulique communautaire, implanté dans le parc de l’Etang.

 Risques liés à l’exploitation souterraine du sel :

Les conséquences de l’exploitation du sel par dissolution sur les terrains de surface imposent de fixer des distances de protection dites « zones d’influence » par rapport aux infrastructures de surface ainsi que des espaces urbanisés ou à urbaniser. La délimitation des zones urbaines ou à urbaniser s’effectue selon les principes suivants :

- les limites considérées ne doivent pas s’approcher à moins de 400 m d’un sondage d’exploitation existant ou déjà programmé ; - les limites étant ensuite définies, aucun nouveau sondage d’exploitation du sel ne sera implanté à moins de 400 m de distance.

Les zones affectant le territoire de Saulxures sont éloignées des parties urbanisées et ne concernent que de la zone naturelle 1 N boisée et partiellement de la zone agricole A.

Source : GEODERIS - DRIRE Lorraine

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 84 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

 Risques liés au stockage souterrain de gaz de Cerville-Velaine :

Par décret renouvelé le 25 mars 2003, Gaz de France a été autorisé à exploiter un stockage souterrain de gaz combustible (gaz naturel) dans la région de Cerville-Velaine-sous-Amance, d'une capacité de 1 500 millions de mètres cubes dans les formations géologiques constituées par les grés à Volzia.

Le stockage souterrain de Cerville-Velaine est un réservoir en nappe aquifère, équivalent géologique d'un gisement de gaz naturel, qui possède les propriétés nécessaires : une structure anticlinale suffisamment grande et homogène, un réservoir poreux et une couverture étanche et continue.

Le stockage souterrain de Cerville-Velaine comporte 54 puits, dont 38 puits d'exploitation et 16 puits de contrôle

Ce site est classé SEVESO 2, au titre des risques technologiques et il génère deux périmètres : un périmètre de stockage qui concerne partiellement l’Est du territoire Saulxures, classé en zones naturelle ou agricole et un périmètre de protection qui concerne la totalité du territoire de Saulxures.

Source : DRIRE Lorraine

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 85 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

 Les protections du patrimoine bâti :

Le château de Saulxures, classés et inscrits au titre de la protection des monuments historiques génère une aire (disque d’un rayon de 500 m) à l’intérieur de laquelle, les projets de travaux situés dans le champ de visibilité d'un édifice classé ou inscrit sont soumis à autorisation préalable de l'autorité administrative compétente, délivrée sur avis de l'architecte des Bâtiments de France (articles L. 621-31 et L. 621-32 du code du patrimoine).

Le permis de démolir s’y applique d’office et les travaux touchant les monuments eux-mêmes sont soumis à un régime d’autorisation strictement encadré.

 La protection des espaces verts :

Le dispositif de protection est assuré notamment par :

Les espaces verts protégés :

Le PLU de Saulxures prévoit la protection spécifique de certains cœurs d’îlots, repérés sur les plans de zonage. L’objectif de ce dispositif est de préserver des « respirations urbaines » en limitant les volumes qui peuvent y être construits (limitations de hauteur maximum des constructions et d’implantation).

Extrait du règlement de l’article 6 de la zone UC concernée :

« Lorsqu'une protection d’espace vert protégé est figurée au document graphique, les constructions doivent être implantées en totalité dans l'espace compris entre l'alignement des voies publiques ou de la limite de la voie privée ou de l'emplacement réservé qui s'y substitue le cas échéant et la protection d’espace vert protégé.

Au-delà de cet espace ne peuvent être autorisées que des dépendances ne dépassant pas 3,5 m de hauteur hors tout et 20 m² d'emprise au sol, les piscines d’une superficie inférieure à 50 m² ainsi que des modifications sans augmentation de volume portant sur les constructions existant à la date de révision du P.L.U. ».

Les espaces boisés classés (EBC) :

Les forêts communales de Saulxures et d’Essey qui marquent le paysage de la commune sont protégées au titre des EBC. Elles étaient déjà protégés dans le POS et cette protection est pérennisée avec les dispositions du PLU. Ainsi, la superficie d’EBC a été portée à 197 ha, contre 190 ha sous l’empire du POS.

Des ajustements concernant des espaces boisés privés situés dans la continuité de ce massif forestier ont été réalisés. Il s’agit notamment de supprimer la protection trop rigoureuse des EBC autour du château d’eau afin d’y permettre d’éventuels travaux d’extension. Il s’agit aussi de prendre en compte l’occupation actuelle des terrains aujourd’hui cultivés.

Les zones naturelles (N) :

Le classement en zone naturelle N assure la protection de portions du territoire à raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, esthétique ou écologique. Dans ces zones, la constructibilité est strictement limitée et encadrée. Une révision simplifiée ou une révision du document d’urbanisme est, en principe, nécessaire pour les déclasser.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 86 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Il a d’abord été procédé à un rééquilibrage de la répartition des espaces naturels entre la zone 1 N et la zone agricole A afin de respecter les espaces agricoles cohérents du territoire de la commune et des communes limitrophes.

Les différentes zones naturelles zone 1ND, 2DN, 3ND et 4ND du POS sont reclassées en zone naturelle 1 N.

Les espaces naturels protégés et présentant un intérêt biologique (un projet d’arrêté de biotope doit être approuvé par le Préfet) situés entre la partie urbanisée de la commune et la RD 674 sont classés en zone 1 N.

Les terrains militaires classés en zone UM dans le POS et occupés par des installations de sports sont classés dans le secteur 1 Ne, en pérennisant la destination.

Le Château et son parc font l’objet d’un classement en secteur 1 Na. La constructibilité de ce site, très limitée sous l’empire du POS et par ailleurs contrôlée par les services de l’Architecte des Bâtiments de France au titre de la protection des monuments historiques, n’a évoluée que pour permettre la réalisation d’aménagements limités en cohérence avec l’autorisation obtenue par son propriétaire en 2009 d’accueillir du public.

Le parc des Etangs ainsi que tous les espaces boisés domaniaux et non domaniaux qui participent du cadre de vie de la commune sont protégés par leur classement en zone 1 N.

 La protection des espaces agricoles :

Les espaces agricoles font l’objet d’un classement en zone A qui tient compte des grandes entités existantes. En outre, un soin particulier a été apporté au maintien des continuités entre les espaces de production et bâtiments existants dans le centre village.

 La compatibilité avec le Plan de Déplacements Urbains :

L’évolution de la rédaction des normes de stationnement dans le PLU de Saulxures-lès-Nancy est la conséquence de la double évolution du contexte réglementaire propre au document d’urbanisme et du plan de déplacements urbains approuvé par la Communauté Urbaine du Grand Nancy le 6 octobre 2006.

Les normes applicables au stationnement des vélos :

Suivant la nature et l'utilisation des constructions, des places de stationnement réservées aux vélos doivent être créées selon les normes suivantes : ▪ habitat : - individuel : pas de norme, - collectif : un emplacement pour 70 m² de SHON avec un minimum d’un emplacement par logement ; ▪ lieu de travail : un emplacement pour 5 salariés ; ▪ établissement scolaire et universitaire : - école primaire : un emplacement pour 8 à 12 élèves, - collège et lycée : un emplacement pour 3 à 5 élèves, - université : un emplacement pour 5 à 8 étudiants ; ▪ établissement recevant du public (salles de réunion, de spectacle, gymnase…) : un emplacement pour 10 personnes comptées dans l’effectif admissible ; ▪ hôtel : un emplacement pour 10 chambres,

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 87 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

▪ restaurant : un emplacement pour 25 m² de salle de restaurant ;

La superficie à prendre en compte pour le stationnement est de 1,5 m² par emplacement. La surface du local affecté au stationnement des vélos ne peut être inférieure à 3 m². Ces normes, déterminées pour les constructions neuves, pourront être adaptées pour les rénovations et changements d’usages intervenant dans le tissu bâti existant, en particulier en cas d’impossibilité physique ou architecturale.

Pour favoriser l’usage du vélo dans les déplacements quotidien, leur stationnement doit faire l’objet d’une attention particulière dans les documents d’urbanisme. Ceux-ci comprendront des dispositions afin de faciliter le stationnement des vélos selon les principes suivants : - un ou plusieurs locaux fermés doivent être aménagés pour le stationnement des vélos, en fonction de la destination des constructions, de leur ampleur et de la commodité des accès aux aires de stationnement ; - les locaux destinés aux stationnements des vélos doivent être aménagés de plain-pied, aisément accessible depuis la rue, clos, intégrés aux constructions et équipés de systèmes de fixation performants.

Les normes applicables au stationnement des véhicules automobiles :

Le PDU arrêté par la Communauté urbaine, dans la continuité du PDU de juillet 2000, détermine trois principes qui s’imposent directement au PLU (art. L. 123-1 du Code de l’urbanisme) :

« L’ajustement des normes de stationnement des voitures à la qualité de desserte en transports collectifs urbains a pour objectif de dissuader l’usage de la voiture dans les déplacements pendulaires (exemple domicile – travail) en : - limitant les possibilités de stationnement au lieu d’emploi, - favorisant le stationnement résidentiel, - développant l’offre des modes alternatifs à la voiture particulière. »

En plus d’être compatibles avec ces dispositions, le PLU doit respecter les prescriptions de l’article L. 121-1 du Code de l’urbanisme qui dispose que « les plans locaux d’urbanisme déterminent les conditions permettant d’assurer la maîtrise des besoins de déplacements et de la circulation automobile ».

Comme par le passé, les normes de stationnement peuvent être adaptées en fonction de la morphologie urbaine, de la position plus ou moins centrale de la zone concernée et de la qualité de la desserte par les transports en commun.

Les zones d’urbanisation nouvelle :

En vertu des dispositions du PDU, les aménageurs sont tenus à la production d’une notice présentant la prise en compte en terme de desserte multimodale et plus particulièrement d’accessibilité en transports en commun performant, de toute opération réalisée dans une zone ouverte à l’urbanisation par le PLU.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 88 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Normes de principe proposées en dehors des secteurs spécifiques de plafonnement ou de réduction :

Destinations Normes minima du PLU Habitat 1 pl./ 70 m² avec au moins 1 pl./lgt Bureau 2 pl./100 m² examen particuliers pour SHON > 500 m² Commerce shon<200 m² 2 pl./100 m² examen particuliers pour SHON > 200 m² Accueil du public (salle de réunion, 1 pl./ 10 personnes de l’effectif de spectacle…)* admissible Enseignement 1er degré : 1 pl./classe 2e degré : 2 pl./classe Hôtel 7 pl./10 chambres Restaurant 1 pl./10 m² de salle de restaurant Industrie 2 pl./100 m² Hôpital* 1 pl./250 m²

 La prise en compte du classement sonore des infrastructures de transport terrestre :

Les arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les mesures de protection acoustique à apporter le long de certaines infrastructures routières sont bien pris en compte par le PLU. Les périmètres qui en découlent sont reportés sur les planches annexes en vertu de l’article R.123-13 §13 du code de l’urbanisme. A l’intérieur de ces périmètres, des prescriptions particulières relatives à l’isolation phonique des constructions sont rendues obligatoires aux abords des infrastructures classées à grande circulation visées par les arrêtés préfectoraux.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 89 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

 La prise en compte du zonage d’assainissement du Grand Nancy :

Le zonage d'assainissement des eaux usées et des eaux pluviales du Grand Nancy a été approuvé par délibération du Conseil communautaire le 28 janvier 2010.

Ce document fait application de l'article L. 2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGTG) impose de découper le territoire communal en quatre zones : Les zones d'assainissement collectif où la collectivité est tenue d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées, Les zones relevant de l'assainissement non collectif où elle est tenue, afin de protéger la salubrité publique, d'assurer le contrôle des dispositifs d'assainissement individuels et, si elle le décide, leur entretien.

Le Grand Nancy, lors de la création du Service Public d'Assainissement Non Collectif par la délibération du 16 décembre 2005, a décidé de ne pas assurer l'entretien des dispositifs d'assainissement individuels, qui reste donc à la charge de l'usager.

Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales de ruissellement.

Les zones où il est nécessaire de prévoir les installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel, et si besoin, le traitement des eaux pluviales de ruissellement, lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement.

Le zonage d’assainissement est annexé au présent PLU et les règles prévues à l’article 4 des différentes zones du PLU ont été mises en compatibilités avec ses prescriptions.

 L’intégration des règlements d’urbanisme des ZAC :

Les règles d’urbanisme applicables dans le périmètre de la ZAC de la Solère étaient déjà prévues dans le POS de la Ville à travers le règlement d’urbanisme de la zone 4NA.

Les règles applicables à cette ZAC ont été pérennisées dans le PLU. Le périmètre de la ZAC est classé en zone UX dont les dispositions règlementent les espaces à destination d’activités de la commune.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 90 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

 L’évolution des emplacements réservés :

Tableau récapitulatif de l’évolution des emplacements réservés.

N° Destination Bénéficiaire Superficie Evolution

Elargissement du CUO n° 01 entre la 1 limite communale avec Essey-lès- CUGN* 2,69 ha Modifié Nancy et le CD 2bis

Accès piétons à la zone de loisirs à 2 Commune 228 m² Supprimé partir de la rue de Lorraine

3 Liaison A330/CD2bis/RN74 et Etat 7,5 ha Supprimé

Bretelle de raccordement A330/CD2bis/RN74 en CUO n° 01 3a CUGN --- Supprimé d’Essey-lès-Nancy à Saulxures-lès- Nancy Accès à la zone d’activités de 4 CUGN 0,58 ha Supprimé Pulnoy-Essey à partir de la liaison 3a

Réalisation d’un bassin de rétention 5 CUGN 3,18 ha Supprimé parc de l’Etang

Création d’une voirie de desserte à 6 Commune 479 m² Maintenu partir de la Grande Rue

Création d’une voirie de desserte à 7 Commune 363 m² Supprimé partir de la Grande Rue

Création d’une voirie de desserte à 8 Commune 415 m² Modifié partir de la rue des Jardins

Création d’une voirie de desserte à 9 Commune 430 m² Maintenu partir de la rue des Jardins *CUGN : Communauté Urbaine du Grand Nancy

L’emplacement réservé n° 1 est conservé car son obj et (l’élargissement de la rue du Château) n’a pas été réalisé.

L’emplacement réservé n° 6 est maintenu. Son objet est de permettre la création d’une voirie de desserte de la zone à urbaniser du « Village nord » depuis la rue des Jardins fleuris.

L’emplacement réservé n° 8 prend le numéro 2. Son e mprise est modifiée afin de prendre en compte sa nouvelle destination : la création d’une voie verte de desserte du secteur du « Village

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 91 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation nord » depuis la rue des Jardins fleuris.

L’emplacement réservé n° 9 est maintenu. Son objet est de permettre la création d’une voirie de desserte de la zone à urbaniser du « Village nord » depuis la Grande Rue.

 Principes généraux de l’évolution du zonage et du règlement d’urbanisme :

Evolutions du zonage :

Le zonage du document d’urbanisme a été adapté à l’évolution du tissu urbain de la commune dans le respect d’un principe de limitation du fractionnement des zones et dans l’objectif d’en harmoniser la dénomination avec les autres PLU des communes du Grand Nancy qui en sont dotées.

• Evolution des zones urbaines :

La zone UA de centre-bourg est maintenue dans le zonage du PLU, au même titre que la zone UC.

Les emprises couvertes par la zone UB sont reclassées, par principe, en zone UC compte tenu des similitudes existantes dans les tissus urbains que réglementent ces deux zones. Une partie de la zone UB, non bâtie, au lit-dit « le Village nord » est classée en zone à urbaniser 1 AU.

La zone UD située en centre village, face à la mairie est conservée et étendue sur les emprises du secteur UAa.

Une zone UE est créée gérer les principaux équipements publics de la commune (mairie, écoles).

La zone UM est supprimée. Les terrains de sports militaires qu’elle recouvrait sont reclassés en zone naturelle 1 Ne permettant les constructions nécessaires aux équipements de sports et de loisirs.

La zone UX correspondant au secteur d’activités de la route de Bosserville est maintenue à l’exception des sites dont les locaux ne sont plus en activité. Il en va ainsi de la « Tricotterie » qui est classée en zone UDa afin d’y permettre une opération de logements. Les constructions à usage d’habitation existantes, de type pavillonnaire, ont été classées en zone UC. Les emprises du site « Malora » sont reclassés en zone UE afin de prendre en compte le projet de réalisation d’équipements d’intérêt collectif.

• Evolution des zones à urbaniser :

La zone à urbaniser 1 NA du Domaine des Tilleuls et des Génoves sont aujourd’hui urbanisées (ou en cours d’urbanisation) et sont reclassées en zone urbaine UC.

La zone 2 NA située entre la zone précédemment citée et les Grands Pâquis est classée en zone 2 AU de réserve foncière.

Les zones à urbaniser 1 NA du Clos du Moulin et de « Bellevue » sont urbanisées et reclassées en zone UC.

La zone 3 NA est classée pour partie en zone 2 AUX qui préfigure l’extension de la zone d’activités de la Solère, pour partie en zone agricole A afin de tenir compte de la trame verte prévue par le projet d’aménagement des Plaines Rive Droite et pour partie en zone 3 AU dans le cadre de

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 92 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation réserves foncière relatives à ce même projet.

Une partie de la zone 3 AU est classée en zone à urbaniser dans le secteur dit « les Hauts Jardins ».

Les emprises de la ZAC de la Solère qui étaient classées en zone 4 NA sont reclassées en zone UX.

• Evolution des zones naturelles et agricoles :

Les zones NC sont reclassées en zones agricoles A à l’exception de celles situées à l’est de la rue du Château qui sont classées en zone 3 AU de réserve foncière.

Une partie de zone NC située à l’est de la route de Bosserville est classée en zone 2 AU, de réserve foncière dans le cadre du projet qui vise à rééquilibrer la centralité de la commune entre le vieux village et les Grand Pâquis.

Une partie de la zone 1 ND au lieu-dit « Chalion Pré » est reclassée en zone A.

La zone 4 ND est classée en zone 1 N à l’exception des emprises situées au nord du chemin du Bois de Saint classées en zone agricole A

Les terrains cultivés au lieu-dit « les Génoves » passent de la zone 1 ND à la zone A.

Le parc des Etang classé en zone 2 ND est classé en zone 1 N. Une partie de cette zone 2 ND située le long de la rue de Tomblaine dite « la Vahotte », desservie par les réseaux est classée en zone à urbaniser 1 AU.

La zone 3 ND dite de « la Roseraie » est classée en zone urbaniser 1 AU.

La zone 2 ND longeant la RD 674 est classée pour partie en zone 1 N afin de protéger les espaces naturels sensible qui s’y trouvent et pour partie en 1 Ne sur le secteur où sont implantés les équipements de sports de la commune (terrain de grands jeux, tennis club).

Evolutions générales du règlement d’urbanisme :

L’évolution des principes des articles 1 et 2 du règlement de chaque zone relatifs aux occupations du sol interdites et à celles admises sous conditions est l’occasion de promouvoir la mixité urbaine.

Il est procédé à la prise en compte du zonage d’assainissement du Grand Nancy et mise en compatibilité des règles relatives aux adductions d’eau potable, assainissement et à la gestion des eaux pluviales.

Les règles d’implantation des constructions ont été harmonisées au regard des diverses formes urbaines rencontrées. Le recours à des dispositions graphiques permet à la fois de simplifier la rédaction du règlement d’urbanisme et de les rendre plus efficientes.

Dans chacune des différentes zones, la règle d’emprise au sol est supprimée au profit de règles de ratio entre la surface de l’unité foncière et la superficie minimum devant être aménagée en espace vert non imperméabilisé. La norme requise est adaptée selon la nature du tissu urbain de chaque zone. L’objectif de cette disposition est de garantir des possibilités techniques de gestion des eaux pluviales par l’infiltration. Les règles de hauteur des différentes zones prévoient des exceptions permettant l’installation de

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 93 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation dispositifs techniques nécessaires à la production d’énergie renouvelable.

Les normes relatives au stationnement des véhicules automobiles et des vélos prévues sont compatibles avec les dispositions du PDU de l’agglomération.

Le dépassement de COS n’étant plus possible, les dispositions relatives au COS sont supprimées. La gestion de la forme urbaine et des gabarits des constructions relève désormais des règles d’implantations et de hauteurs.

 La description du zonage du PLU :

• Les zones urbaines :

Zone UA :

Elle constitue une zone urbaine mixte qui peut mêler les fonctions d'habitat, de services, de commerces et d'activités. Elle est caractérisée par une entité urbaine d’une grande homogénéité en termes d'aspect et de volumétrie qui présentent de grandes qualités patrimoniales.

Seules des occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées au tissu urbain de la ville centre sont interdites. Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions répondent à la préoccupation de préservation de la morphologie urbaine visible depuis l’espace public. Des prescriptions graphiques imposent des implantations à l’alignement du domaine public. Elles imposent aussi de maintenir la cohérence des continuités bâties existantes caractéristiques. Ces dispositions impliquent de mettre en œuvre des règles d’implantations plus souples au-delà d’une bande de 25 m par rapport aux emprises publiques afin de permettre la construction d’annexes, de dépendances et d’abris de jardin.

Les règles de hauteur répondent à la même exigence que les prescriptions d’implantation des constructions. Il s’agit d’encadrer le volume constructible au plus près de la forme urbaine existante.

Les règles concernant l’aspect extérieur des constructions sont prévues pour assurer le respect de critères esthétiques qui caractérisent les constructions existantes du vieux village. Ainsi des dispositions limitent la pose des climatiseurs en saillie et des caissons apparents de volets roulant sur les façades visibles depuis le domaine public. Des prescriptions assurent une homogénéité concernant les percements, les enduits extérieurs et les pentes de toiture Des règles viennent encadrer la réalisation des clôtures afin d’en améliorer l’aspect esthétique.

Les règles de stationnement mises en place sont compatibles avec le PDU.

L’emprise au sol et le COS ont été supprimés au profit d’une superficie minimum de la surface de l’unité foncière devant être aménagée en espace vert non imperméabilisé adaptée à la morphologie du tissu urbain de la zone.

Zone UC :

Cette zone couvre les quartiers pavillonnaires qui forment les extensions plus ou moins récentes du vieux village. Seules des occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées au tissu urbain existant sont interdites.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions répondent, dans leur diversité, à la préoccupation de préservation de la morphologie des rues. Les règles ont été libéralisées afin de

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 94 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation prendre en compte les besoins d’extension des constructions dans ce tissu pavillonnaire et afin de permettre la mise en place de solutions techniques permettant des économies d’énergie (isolation, production d’énergie renouvelable). Une disposition permet de gérer les constructions annexes de faible gabarit ainsi que les piscines, compte tenu de leur nature.

Les règles de hauteur applicables établies selon leurs localisations respectives dans le tissu urbain et selon la morphologie des constructions existantes dans la zone et son voisinage immédiat. Les hauteurs maximum sont établies à la fois à l’égout de toiture et au faîtage. Elles permettent la réalisation de constructions en R+1 en tenant compte les besoins en termes de vides sanitaires et permettant l’aménagement de combles

Des règles viennent encadrer la réalisation des clôtures afin d’en améliorer l’aspect esthétique et leur insertion dans le tissu urbain.

Les règles de stationnement mises en place sont compatibles avec le PDU.

L’emprise au sol et le COS ont été supprimés au profit d’une superficie minimum de la surface de l’unité foncière devant être aménagée en espace vert non imperméabilisé adaptée à la morphologie du tissu urbain de la zone.

Zone UD :

Cette zone recouvre les entités d'habitat collectif de Saulxures caractérisées par un gabarit de construction plus important que celui des constructions du tissu pavillonnaire et des espaces libres en pied de parcelle, en rupture avec le tissu urbain traditionnel.

Seules des occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées au tissu urbain rencontré sont interdites, sans que ces restrictions ne remettent en cause les objectifs de mixité urbaine préconisés notamment par le PRU.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions répondent à la préoccupation de préservation de la morphologie existante. Des prescriptions graphiques imposent des implantations en retrait de marges de recul variant selon la typologie de la voirie rencontrée.

Les règles de hauteur applicables établies selon leurs localisations respectives dans le tissu urbain et selon la morphologie des constructions de logements collectifs existantes dans la zone et son voisinage immédiat au cœur du vieux village. Une exception est prévue dans le secteur UDa afin de permettre le renouvellement urbain du site de la « Tricotterie » et la réalisation de constructions d’habitat collectif sur 3 niveaux.

Une disposition spécifique vient limiter la possibilité de réalisation de constructions d’habitat collectif sous forme de « barres ».

Les règles de stationnement mises en place sont compatibles avec le PDU.

L’emprise au sol et le COS ont été supprimés au profit d’une superficie minimum de la surface de l’unité foncière devant être aménagée en espace vert non imperméabilisé adaptée à la morphologie du tissu urbain de la zone.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 95 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Zone UE :

Cette zone recouvre l'ensemble des secteurs comprenant des équipements collectifs qu'il s'agisse des bâtiments, scolaires, sanitaires, sportifs et culturels ... Ils correspondent le plus souvent à des unités foncières importantes constituant pour certaines d'entre elles de véritables îlots.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions répondent à la préoccupation de préservation de la morphologie existante. Des prescriptions graphiques imposent des implantations en retrait de marges de recul variant selon la typologie de la voirie rencontrée. Les règles de hauteur applicables établies selon leurs localisations respectives dans le tissu urbain et selon la morphologie des constructions existantes dans la zone et son voisinage immédiat.

Les règles de stationnement mises en place sont compatibles avec le PDU.

L’emprise au sol et le COS ont été supprimés au profit d’une superficie minimum de la surface de l’unité foncière devant être aménagée en espace vert non imperméabilisé adaptée à la morphologie du tissu urbain de la zone.

Zone UX :

Cette zone est destinée à l'accueil de l'ensemble des activités de type industriel, commercial et artisanal. Elle concerne le site d’activités de la Solère ainsi que celui de la route de Bosserville.

Seules des occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées au tissu urbain existant sont interdites. Il est laissé une possibilité limitée d’affecter des surfaces à de l’habitat si elles sont intégrées dans le volume de la construction à usage d’activité afin d’interdire la réalisation de constructions d’habitation de type pavillonnaire dans ces zones.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions répondent aux besoins spécifiques des constructions existantes et permettent leur extension en tenant compte des contraintes existantes.

Les règles de hauteur encadrent le volume constructible au plus près de la forme urbaine tolérée pour des constructions d’activités intégrées dans un tissu urbain constitué.

Les règles de stationnement mises en place sont compatibles avec le PDU.

La maîtrise de la densité urbaine contribuant à la qualité urbaine du site est assurée par l’emprise au sol maximum de 70 % complétée par une superficie minimum de la surface de l’unité foncière devant être aménagée en espace vert non imperméabilisé.

• Les zones à urbaniser :

Zone 1 AU :

Les zones 1 AU sont réparties dans les interstices du tissu urbain existant. Elles ont vocation en en assurer une densification respectueuse des constructions à usage d’habitation environnantes. Elles permettront de promouvoir une diversité des formes d’habitat. Elles concernent les secteurs dits de « la Vahotte », de « la Roseraie », du « Village nord » et « des Hauts jardins ».

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 96 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Seules des occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées au tissu urbain existant sont interdites. Ainsi, des surfaces commerciales adaptées à l’échelle des opérations de logement (commerces de proximité) peuvent être réalisées. Dans le respect du principe de mixité urbaine, elles participeront à l’animation urbaine des différents quartiers.

Les exigences de réalisation de logements aidés sont prises en compte dans le document d’urbanisme avec un taux minimum de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’État. Soit, respectivement, 50 % pour « la Vahotte », classé en secteur 1 AUb, et 25 % pour « la Roseraie », classé en secteur 1 AUa.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions répondent, dans leur diversité, à la préoccupation de préservation de la morphologie des rues. Les règles ont été libéralisées afin de prendre en compte les besoins d’extension des constructions dans ce tissu pavillonnaire et afin de permettre la mise en place de solutions techniques permettant des économies d’énergie (isolation, production d’énergie renouvelable). Une disposition permet de gérer les constructions annexes de faible gabarit ainsi que les piscines, compte tenu de leur nature.

Les règles de hauteur applicables établies selon leurs localisations respectives dans le tissu urbain et selon la morphologie des constructions existantes dans la zone et son voisinage immédiat. Les hauteurs maximum sont établies à la fois à l’égout de toiture et au faîtage. Elles permettent la réalisation de constructions en R+2 en tenant compte les besoins en termes de vides sanitaires et permettant l’aménagement de combles.

Des règles viennent encadrer la réalisation des clôtures afin d’en améliorer l’aspect esthétique et leur insertion dans le tissu urbain.

Les règles de stationnement mises en place sont compatibles avec le PDU.

L’emprise au sol et le COS ont été supprimés.

L’organisation de l’urbanisation de chacune de ces zones est encadrée par les prescriptions prévues dans le « Cahier des orientations particulières d’aménagement ».

Zone 2 AU :

Cette zone comprend des secteurs de la commune non équipés destinés à permettre l’extension de l’urbanisation à long terme. Une modification du PLU sera nécessaire pour ouvrir ce secteur à l’urbanisation, dès lors qu’un projet d’aménagement cohérent aura été élaboré.

Les exigences de réalisation de logements aidés sont prises en compte dans le document d’urbanisme avec un taux minimum de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’État. Soit 35 % pour le projet « Cœur de Saulxures » classé en zone 2 AU.

Zone 2 AUX :

Cette zone correspond à des secteurs non équipés de la commune destinés à permettre l’extension de l’urbanisation à long terme pour une vocation principale d’activité encadrée par le projet d’aménagement des Plaines Rive Droite. Cette zone n’est pas réglementée, si bien que son urbanisation nécessite que le PLU soit au préalable modifié pour définir un parti d’aménagement.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 97 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Zone 3 AU :

Il s’agit des secteurs de la commune non équipés destinés à permettre l’extension de l’urbanisation à long terme encadrée par le projet d’aménagement des Plaines Rive Droite. Cette zone n’est pas réglementée, si bien que son urbanisation nécessite que le PLU soit au préalable modifié pour définir un parti d’aménagement.

• Les zones agricoles :

Zone A :

Sont classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres. Les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole et aux services publics ou d'intérêt collectif sont seules autorisées en zone A.

• Les zones naturelles :

Zone 1 N :

Il s'agit d'une zone naturelle non équipée qui a vocation à protéger les boisements de la commune et les espaces n’ayant pas vocation à être urbanisés. Elle comprend un secteur 1 Na qui regroupe le Château de Saulxures et son parc ainsi qu’un secteur 1 Ne qui permet l’accueil d’installations légères de sport et de loisir.

Il est prévu en ce qui concerne les caractéristiques des terrains, dans les zones d’assainissement non collectif, que le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé qu’à condition que l’unité foncière présente une superficie minimale de terrain compatible avec les contraintes techniques relatives à la réalisation d’un dispositif d’assainissement non collectif conforme aux normes en vigueur.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions répondent à la nécessité de limiter la densité des constructions dans ces espaces naturels et tiennent compte des contrainte existantes : marges de recul par rapport par rapport au ruisseau du Prarupt.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 98 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

TABLEAU DES SUPERFICIES

Tableau de répartition des superficies des zones du PLU

Zones du PLU Surfaces en hectares Zones urbaines 136,79 UA 5,22 UC 105,74 UD 4,64 dont secteur UDa 0,71 UE 7,58 UX 12,40

Zones à urbaniser 54,17 1 AU 5,96 2 AU 12,80 2 AUX 10,51 3 AU 24,90

Zones agricoles 251,22 A 251,22

Zones naturelles 277,76 1 N 277,76 dont secteur 1 Na 14,11 dont secteur 1 Ne 19,95

Espaces Boisés Classés 186,76 Espaces verts protégés 2,02

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 99 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 100 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

D. LES INCIDENCES DU P.L.U. SUR LES ESPACES NATURELS ET URBAINS

Le décret n° 2001-260 du 27 mars 2001 relatif à la Loi Solidarité et Renouvellement Urbains du 21 novembre 2000 modifiant le code de l’urbanisme dispose que le rapport de présentation « analyse l’état initial de l’environnement (…) évalue les incidences prévisibles des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur (art. R.123.2 code de l’Urbanisme) ».

Par ailleurs, la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (art. L.121-1 du code de l’Urbanisme) donne pour objectif au plan local d’urbanisme de déterminer les conditions devant assurer « l’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement durable ».

 Les mesures prises pour la protection des espaces naturels

Saulxures est une commune qui dispose encore de vastes espaces naturels à la fois agricoles, forestiers et à usage récréatif qui participent à la qualité du cadre de vie. Le PLU à travers son règlement et son zonage assure la préservation de l’ensemble de ces espaces et tient compte de leur spécificité.

 Les mesures prises pour la protection des espaces urbains

Le règlement d’urbanisme promeut la protection et de mise en valeur de l’environnement bâti à travers les règles relatives aux constructions adaptées au tissu urbain inventorié par les diverses zones. Les règles de hauteur visent à harmoniser les façades tout en laissant certaines marges d’évolution du bâti. Les règles de raccordement tendent à une meilleure insertion des constructions dans le tissu ancien ou constitué.

 Les incidences du PLU sur la qualité de l’air

Aucun impact sur la qualité de l’air n’est prévisible considérant que le PLU ne modifie pas profondément l’urbanisme de la commune et qu’il met l’accent sur le renouvellement urbain. Les zones à urbaniser susceptibles de générer des déplacements supplémentaires en termes de flux de véhicules particuliers, source de pollution de l’air, sont ouvertes à l’intérieure de la partie actuellement urbanisée de la commune et desservie par le réseau de transports en commun.

Par ailleurs, le Grand Nancy, dans la continuité des préconisations du PDU, tient compte de la dimension des déplacements doux dans ses aménagements : continuité des pistes cyclables, volonté de développer les logiques de circulation piétonne. Le développement des transports en commun contribue à permettre des déplacements plus vertueux en termes de qualité de l’air.

 Les incidences du PLU sur la qualité de l’eau

Aucun impact sur la qualité de l’eau n’est prévisible considérant que le PLU ne modifie pas profondément l’urbanisme de la commune. Il ne génère pas non plus de prescriptions susceptibles d’affecter la qualité des eaux superficielles ou souterraines.

Les obligations réglementaires de traitement des eaux usées, qu’elles soient industrielles ou

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 101 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation ménagères, prévues par les règles sanitaires communautaires et relayées par les dispositions des articles 4 des différentes zones concourent à assurer une limitation de la pollution des sols et des eaux de surface.

En outre, le zonage répond aux prescriptions du schéma d’assainissement et ne permet pas d’urbanisation supplémentaire dans des secteurs présentant des contraintes ou des difficultés techniques de mise en œuvre de l’assainissement des eaux usées par un collecteur ou un dispositif de traitement individualisé.

Le PLU a par ailleurs pour seul incidence d’autoriser le recours aux techniques alternatives de gestion des eaux pluviales, dans le respect de la réglementation en vigueur, ce qui permet de mieux respecter le cycle naturel de l’eau.

 Les incidences du P.L.U. sur la réduction des nuisances sonores :

Le PLU intègre les prescriptions des arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les mesures de protection acoustique à apporter le long de certaines infrastructures routières et ferroviaires. Les périmètres qui en découlent sont reportés sur les planches annexes en vertu de l’article R.123-13 §13 du code de l’urbanisme. A l’intérieur de ces périmètres, des prescriptions particulières relatives à l’isolation phonique des constructions sont rendues obligatoires aux abords des infrastructures classées à grande circulation ainsi que des voies ferrées visées par les arrêtés préfectoraux.

 Les incidences du PLU sur la prévention des risques naturels prévisibles

La commune de Saulxures-lès-Nancy est concernée par des aléas faibles à moyen de retrait- gonflement des argiles.

Ce risque est pris en compte au stade de la conception des projets de construction dans les communes les plus affectées par le phénomène. Les exigences réglementaires peu contraignantes n’entraînent pas d’inconstructibilité. Des prescriptions constructives simples, et des recommandations pour une gestion de l’environnement proche de la maison sont établies afin de limiter les mouvements différentiels liés aux variations hydriques.

Plan Local d’Urbanisme Janvier 2011 102 Saulxures-lès-Nancy Rapport de présentation

INDEX DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ABF : Architecte des Bâtiments de France

ADUAN : Agence d’Urbanisme et de Développement de l’Aire Urbaine Nancéienne

AIRLOR : Association pour la surveillance et l’étude de la pollution atmosphérique en Lorraine

CUGN : Communauté Urbaine du Grand Nancy

EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale

ICPE : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

OPAH : Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat

OPAV : Opération Programmée d’Amélioration des Vergers

PDU : Plan des Déplacements Urbains

PLH : Programme Local de l’Habitat

PLU : Plan Local d’Urbanisme

POS : Plan d’Occupation des Sols

PPR : Plan de Prévention des Risques

PPRI : Plan de Prévention des Risques d’Inondations

SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SCOT : Schéma de COhérence Territoriale

SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme

SRU : Solidarité et Renouvellement Urbains (loi du 13 décembre 2000)

ZAC : Zone d’Aménagement Concerté

ZAD : Zone d’Aménagement Différé

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