Schéma Départemental De Coopération Intercommunale 29
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PREFET DE LA CORSE-DU-SUD DIRECTION DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DES COLLECTIVITES LOCALES Bureau du contrôle de légalité et de l’intercommunalité Affaire suivie par Christelle COURCOUX et Jessica AVOLIO SCHEMA DEPARTEMENTAL DE COOPERATION INTERCOMMUNALE DE LA CORSE-DU-SUD Préfecture de la Corse-du-Sud – Palais Lantivy – Cours Napoléon – 20188 Ajaccio cedex 9 – Standard : 04.95.11.12.13 Télécopie : 04.95.11.10.28 – Adresse électronique : [email protected] - www.corse-du-sud.gouv.fr - @Prefet2A SOMMAIRE I – LE CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE 3 1 - DISPOSITIONS RELATIVES À L ’ÉLABORATION DU SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE (SDCI) 3 2 - LA COMPOSITION DE LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE 4 3 - LA MISE EN ŒUVRE DU SCHÉMA DÉPARTEMENTAL 5 4 – LES RÈGLES DE REPRÉSENTATION AU SEIN DES EPCI À FISCALITÉ PROPRE 5 II – ANALYSE TERRITORIALE 7 1 - GÉNÉRALITÉS 7 2 - POPULATION 7 III - L’ETAT DES LIEUX DE L’INTERCOMMUNALITE DANS LE DEPARTEMENT DE LA CORSE- DU-SUD AU 31 DECEMBRE 2016 9 1 - ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE À FISCALITÉ PROPRE 9 2 - LES AUTRES INTERCOMMUNALITÉS (SIVOM, SIVU, SYNDICATS MIXTES ) AU 31 MARS 2016 12 IV – LE SCHEMA DEPARTEMENTAL DE COOPERATION INTERCOMMUNALE 20 1 - COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L’OUEST CORSE 21 2- COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU PAYS AJACCIEN 28 3- COMMUNAUTE DE COMMUNES DES DEUX VALLEES 33 4- COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA PIEVE DE L’ORNANO ET DU TARAVU 41 5 - COMMUNAUTE DE COMMUNES DU SARTENAIS-VALINCO ET DU TARAVU 48 6- COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L’ALTA-ROCCA 54 7 – LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU SUD CORSE 63 CONCLUSION 69 2 I – LE CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE 1 - Dispositions relatives à l’élaboration du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) La loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) publiée au Journal officiel du 8 août 2015 prévoit l’adoption d’un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) et marque une nouvelle étape dans le développement de l’intercommunalité. Calendrier d’élaboration du schéma départemental de coopération intercommunale Avis des communes, EPCI et syndicats mixtes concernés Le projet a été adressé pour avis aux conseils municipaux des communes et aux organes délibérants des EPCI et des syndicats mixtes concernés par les propositions de modification de la situation existante, lesquels ont disposé d’un délai de deux mois pour se prononcer. A défaut, leur avis a été réputé favorable. Avis de la CDCI Le projet de schéma, ainsi que les avis émis par les communes et les EPCI concernés ont été transmis pour avis à la commission départementale de la coopération intercommunale qui, à compter de cette transmission a disposé d’un délai de trois mois pour se prononcer. Dans le cadre de son pouvoir de modifier, les membres de la CDCI ont été amenés à se prononcer sur 5 amendements. Arrêté préfectoral Le schéma est arrêté par le préfet, au plus tard le 30 mars 2016. L’arrêté fait l’objet d’une insertion dans au moins une publication locale diffusée dans le département. Le contenu du schéma départemental de coopération intercommunale Le schéma peut proposer la création, la fusion d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, ainsi que la modification de leurs périmètres. Il peut également proposer la suppression, la modification du périmètre, ainsi que la fusion de syndicats de communes ou de syndicats mixtes. Le schéma doit prendre en compte les orientations suivantes : 1° la constitution d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre regroupant au moins 15000 habitants ; toutefois, ce seuil est adapté, sans pouvoir être inférieur à 5 000 habitants pour les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ainsi que pour les projets d'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre sous les réserves strictes suivantes : a) la densité démographique est inférieure à la moitié de la densité nationale, au sein d'un département dont la densité démographique est inférieure à la densité nationale ; le seuil démographique applicable est alors déterminé en pondérant le nombre de 15 000 habitants par le rapport entre la densité démographique du département auquel appartiennent la majorité des communes du périmètre et la densité nationale ; b) la densité démographique est inférieure à 30 % de la densité nationale ; 3 c) comprenant une moitié au moins de communes situées dans une zone de montagne délimitée en application de l'article 3 de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne ou regroupant toutes les communes composant un territoire insulaire ; d) incluant la totalité d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 12 000 habitants issu d'une fusion intervenue entre le 1er janvier 2012 et la date de publication de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République. Pour l'application du présent 1°, la population à prendre en compte est la population municipale authentifiée par le plus récent décret publié en application de l'article 156 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité. La densité nationale est déterminée en divisant la somme des populations municipales des départements de métropole et d'outre-mer et des collectivités territoriales exerçant les compétences départementales par la somme des superficies de ces mêmes départements et collectivités territoriales. La densité démographique d'un département, d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ou d'un projet de périmètre d'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est déterminée en divisant la somme des populations municipales authentifiées des communes qui le composent par la somme des superficies de ces communes. 2° La cohérence spatiale des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre au regard notamment du périmètre des unités urbaines au sens de l'Institut national de la statistique et des études économiques, des bassins de vie et des schémas de cohérence territoriale ; 3° L'accroissement de la solidarité financière et de la solidarité territoriale ; 4° La réduction du nombre de syndicats de communes et de syndicats mixtes, en particulier par la suppression des doubles emplois entre des établissements publics de coopération intercommunale ou entre ceux-ci et des syndicats mixtes ; 5° Le transfert des compétences exercées par les syndicats de communes ou les syndicats mixtes à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ou à un autre syndicat exerçant les mêmes compétences conformément aux objectifs de rationalisation des périmètres des groupements existants et de renforcement de la solidarité territoriale ; 6° La rationalisation des structures compétentes en matière d'aménagement de l'espace, de protection de l'environnement et de respect des principes du développement durable ; 7° L'approfondissement de la coopération au sein des périmètres des pôles métropolitains et des pôles d'équilibre territoriaux et ruraux constitués en application des articles L. 5741-1 et L. 5741-4. 2 - La composition de la commission départementale de coopération intercommunale La commission est composée comme suit : - 40 % par des maires, des adjoints au maire ou des conseillers municipaux élus à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne par les maires, soit 16 sièges ; - 40 % par les représentants d’EPCI à fiscalité propre, élus à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne par le collège des présidents d’EPCI, soit 16 sièges ; - 5 % par des représentants des syndicats mixtes et des syndicats de communes, élus à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne par le collège des présidents de chacune de ces catégories de syndicats soit 2 sièges ; - 10 % par des représentants du conseil départemental, élus par celui-ci à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne soit 4 sièges ; - 5 % par des représentants de la collectivité territoriale de Corse dans la circonscription départementale, élus par celui-ci à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, soit 2 sièges. 4 La CDCI comprend ainsi au total 40 membres. La répartition des sièges a été définie entre les différents collèges par arrêté préfectoral n° 15-0424 du 6 juillet 2014 (joint en annexe). Conformément aux dispositions de l’article R. 5211-22 du code général des collectivités territoriales, et faisant suite au renouvellement général des conseils municipaux des 23 et 30 mars 2014, une nouvelle élection des représentants des communes, des EPCI et des syndicats mixtes au sein de la commission départementale de coopération intercommunale était imposée. Toutefois, en l’absence de candidature isolée, et du fait qu’une seule liste a été présentée par l’association départementale des maires de Corse-du-Sud, il n’a pas été nécessaire de procéder à cette élection, conformément aux dispositions de l’article L. 5211-43 du CGCT. 3 - La mise en œuvre du schéma départemental Le SDCI se compose de projets de création, modification du périmètre, ou de fusion d’EPCI à fiscalité propre (article 35 de la loi NOTRe), et de projets de création, de transformation, de fusion de syndicats de communes ou de syndicats mixtes (article 40 de la loi NOTRe). Une fois le schéma arrêté avant le 31 mars 2016,