République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE de Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers

Département : Ecologie et Environnement

MEMOIRE

Présenté par

BOUGUIMA Nabahat

En vue de l’obtention du

Diplôme de MASTER

En Ecologie

Thème

CONTRIBUTION A L’ETUDE FLORISTIQUE D’UNE ZONE SITUEE A DJBEL FELLAOUCEN ET ELLABORATION D’UN EPIDERMOTHEQUE DE REFFERENCE

Soutenu le 04/07/2018, devant le jury composé de :

Présidente Mme. Sari Ali Amel M.C.A Université de Tlemcen

Encadreur Mme. Benmansour Bouchra Salima M.A. A Université de Tlemcen

Examinateur Mr. Mahboubi Ahmed M.A. A Université de Tlemcen

Année universitaire 2017-2018

المساهمة في دراسة النباتات للمنطقة الواقعة في جبل فالوسين وتطوير بؤرة بشرية مرجعية. الملخص: الهدف من هذا العمل هو إنتقاء شامل لنباتات منطقة تقع في جبل فالوسن و تطوير بشرة مرجعية. هذه األخيرة تقع في جبال تراراس في شمال غرب الجزائر. تحليل النباتات الحظ وجود 26 نوع من النباتات تنتمي إلى 62 عائلة. هذا التحليل النباتي يظهر غلبة النباتات البذرية ، أي النباتات العشبية السنوية. للبشرة المرجعية ، يتم تقديمها في شكل صور في قسم النتيجة والمحادثة. الكلمات المرجعية: إنتقاء نباتي، نباتات، جبل فالوسن، بشرة، شبه جاف.

Contribution à l’étude floristique d’une zone située à Djebel Fellaoucene et élaboration d’un épidermothèque de référence. Résumé : L’objectif de ce travail est de réaliser un inventaire floristique d’une station située à djebel Fellaoucene ainsi que l’élaboration d’un épidermothèque de référence. Cette dernière est localisée dans les monts des Traras au nord-ouest algérien. L’analyse de la flore à relever la présence de 62 espèces végétales appartenant à 26 familles. Cette analyse floristique montre la prédominance des Thérophytes c’est à dire les herbacés annuelles. Pour ce qui est de l’épidermothèque de référence, il est présenté sous forme de photos dans la partie Résultat et discussion. Mots clés : inventaire floristique, végétation, Djebel Fellaoucene, épidermothèque, semi-aride. Contribution to the floristic study of an area located in Djebel Fellaoucene and development of a reference epidermothèque. Summary: The objective of this work is to carry out a floristic inventory of a station located in Jebel Fellaoucene as well as the development of a reference epidermothèque. The latter Is located in the mountains of Traras in northwestern . The analysis of the flora to note the presence of 62 plant species belonging to 26 families. This floristic analysis shows the predominance of Therophytes, The annual herbaceous plants. For the reference epidermis library, it is presented as photos in the Result and Discussion section. Key words: floristic inventory, vegetation, Jebel Fellaoucene, épidermothéque, semi-arid.

Remerciements

Je tiens tout d’abord à remercier Dieu Le Tout Puissant et Miséricordieux de m’avoir donné la force et la patience d’accomplir ce modeste travail. Bien sûr, la personne que je souhaite remercier en premier lieu est Madame BENMANSOUR Bouchra Salima., Maître Assistante -A- au Département d’Ecologie et Environnement pour sa disponibilité à juger ce travail ainsi que ses conseils, ses encouragements qui m’ont permis de réaliser ce travail. Mes remerciements vont à Madame SARI ALI Amel, Maître de Conférences à la Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, des Sciences de la Terre et de l’Univers, de l’UNIVERSITE ABOU-BAKR BELKAID DE TLEMCEN d’avoir accepté de me faire l’honneur de présider le Jury. Mes remerciements vont à Monsieur MAHBOUBI Ahmed, Maitre- assistant -A- à la Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Science de la Terre et de l’Univers, de l’UNIVERSITE ABOU-BAKR BELKAID DE TLEMCEN pour avoir accepté d’examiner ce travail. Je remercie aussi Monsieur BABA ALI Brahim, Maître Assistant -B- au Département d’Ecologie et Environnement, pour ses conseils et son aide dans L’IDENTIFICATION DES ESPECES. A toute ma famille de MASTER, durant tout notre Cycle de Formation. Enfin tous ceux qui m’ont soutenu durant ce travail directement ou indirectement, par leur amitié et leur sympathie.

Dédicace Au nom d’Allah Le Plus Grand, le merci Lui revient de m’avoir guidée vers le droit chemin, de m’avoir aidée tout long de mes années d’études, Il m’a donnée la force, les moyens et le courage pour terminer ce travail. Tout d’abord je tiens à remercier mes très chers parents « HALIMA» et «FETHI» qui ont le droit de recevoir mes chaleureux remerciements, pour le courage et le sacrifice qu’ils ont consentis pendant la durée de mes études en leurs souhaitant une longue vie pleine de joie et de santé.

A mon très cher mari « Mustapha » : Tes sacrifices, ton soutien moral et matériel m’ont permis de réussir mes études, je t’exprime tout mon amour et toute ma gratitude pour m’avoir encouragée, que Dieu les protègent car sans eux je n’aurais jamais arrivée à ce niveau. A mon petit ange, mon bébé « SOUHIL » que j’aime énormément. A ma très chère sœur « LAMIA » et son mari et ma chère nièce «NIHEL» A ma très chère sœur « MERIEM », et à mon cher et seul frère « Mohammed » que j’aime plus que tous. Je tiens à remercier Ma Belle-Mère et Mon Beau Père pour leur soutien et leurs encouragements. A mes belles sœurs et mes beaux-frères, Surtout mon beau-frère « ZAKI » qui mon aide beaucoup.

A tous mes amis (es), pour leur solidarité envers moi.

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Données géographiques de la station météorologique de Zenata ...... 11 Tableau 2 : Valeurs des températures maximales et minimales en °C pendant la période 2010-2017 dans la région de Tlemcen (Station Zenata). (www.infoclimat .fr)...... 12 Tableau 3 : Valeurs de température moyenne en (°C) mensuelle de la station Zenata de la période 2010-2017. (www.infoclimat.fr) ...... 13 Tableau 4 : Moyennes des températures minimales du mois le plus froid et maximales du mois le plus chaud de la période 2010-2017. (www.infoclimat.fr) ...... 14 Tableau 5 : Amplitude thermique et type de climat...... 14 Tableau 06: Précipitations moyennes mensuelles et annuelles en (mm) de la station de Zenata pour la période 2010-2017. (www.infoclimat .fr)...... 15 Tableau 07: Régime saisonnier de la station de Zenata ...... 16 Tableau 08: Précipitations et températures moyennes mensuelles pendant la période 2010-2017 ...... 17

Tableau 09 : Valeurs de Q2 et étage bioclimatique de la zone d’étude...... 18 Tableau 10: Tbleau phytogeographique de la zone d’étude ...... 26 Tableau 11 : Composition en famille, genre et espèce de la végétation de djebel Fellaoucene...... 29 Tableau 12 : Pourcentage des types biologiques : ...... 33 Tableau 13 : Indice de perturbation de station de djebel Fellaoucene ...... 35 Tableau 14 : Pourcentage de type morphologique de la station d’étude ..... 35 Tableau 15 : Répartition des types biogéographiques ...... 38

LISTES DES FIGURES

Figure 1: Situation générale des monts de Traras. (Medjahdi,2010) ...... 07 Figure 2: Représentation des trois zones des Monts des Traras...... 07 Figure 3: Situation géographique de djebel Fellaoucene…………………...08 Figure 4: Variations mensuelles des températures pour la période (2010- 2017) pour la station de Zenata ...... 13 Figure 05: Courbe des variations moyennes mensuelles des précipitations de la station de Zenata pour la période (2010-2017) ...... 15 Figure 06: Représentation graphique du régime saisonnier de la zone d’étude...... 16 Figure 07: Courbe ombrothermique de Bagnouls et Gaussen de la station de Zenata (2010-2017)...... 18 Figure 08 : Climagramme pluviométrique d’emberger (2010-2017)...... 19 Figure 09 : Carte de localisation géographique de la station de djebel Fellaoucene……………...23 Figure 10 : Courbe aire minimale / aire - espèce……………………………25 Figure 11: Préparation d’un épidermothéque de référence...... 27 Figure 12: Pourcentage des familles de la station (Djebel Fellaoucene) ...... 31 Figure 13: Classification des types biologiques de Raunkiaer (1904) ...... 33 Figure 14 : Type biologique de la station d’étude ...... 34 Figure 15 : Type morphologique de la station d’étude ...... 36 Figure 16 : Taux de recouvrement de la station d’étude...... 36 Figure 17 : Type Biogéographique de la station d’étude...... 39 Figure 18 : Photographies des épidermothèque de références (Photos originales) ……………………………………………………………………57

LISTE DES PHOTOS

Photo 01 : Originale de la station Djebel Fellaoucene...... 22

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE : ...... 01 CHAPITRE I: ANALYSE BUBLIOGRAPHIQUE 1- Végétation Méditerranéenne ...... 03 2- Végétation en Algérie ...... 04 3- Végétation à Tlemcen ...... 04 CHAPITRE II: ETUDE DU MILIEU PHYSIQUE

1- Les monts des Traras : ...... 0Erreur ! Signet non défini. 1.1 Situation géographique : ...... 0Erreur ! Signet non défini. 2- Djebel Fellaoucene : ...... 08 2.1 Localisation géographique : ...... 08 2.2 Géologie : ...... 08 2.3 Hdrographie : ...... 09 CHAPITRE III: SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

Introduction ...... 11 1- Facteurs climatiques ...... 12 1.1 Température ...... 12 1.1.1 Température moyenne mensuelle ...... 12 1.1.2 Température moyenne annuelle ...... 14 1.1.3 Maxima du mois le plus chaud et le minima du mois le plus froid ...... 14 1.1.4 Amplitude thermique ...... 14 1.2 Précipitation ...... 15 1.2.1 Régime mensuelle ...... 15 1.2.2 Régime saisonnier ...... 16 2- Synthèse bioclimatique ...... 16 2.1 Diagrammes Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen ...... 16 2.2 Le quotient pluviothermique d’emberger: ...... 17 Conclusion ...... 20

CHAPITRE VI: MATERIEL ET METHODE

1- Matériel de travail ...... 21 1.1 Sur terrain ...... 21 1.2 Au niveau du laboratoire ...... 21

2- Méthode de travail ...... 21 2.1 Sur le terrain ...... 21 2.2 Choix de station ...... 22 2.3 Méthode d’échantillonnage sur le terrain ...... 23 2.3.1 Etude du tapis végétal ...... 23 2.3.1.1 Surface aire minimale d'échantillonnage………………………………………………..24 2.4 Méthode utilisé au laboratoire ...... 25

2.4.1 Préparation de l’épidermothéque de référence ...... 25 CHAPITRE V: RESULTAT ET DISCUSSION

1- Résultat de l’inventaire floristique ...... 26 1.2 Composition systématique ...... 32 1.3 Caractère biologique ...………………………………………………………………………………32 1.3.1 Type Biologique ...... 32 1.4 Indice de perturbation ...... 35 1.5 Caractère morphologique ...... 35 1.6 Recouvrement global :...... 36 1.7 Caractère biogéographique ...... 37 Conclusion : ...... 40 2- Résultat d’épidermothéque de référence : ...... 41 CONCLUSION GENERALE : ...... 58 REFFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE : ...... 59

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La végétation est le résultat de l’interaction qui existe entre le climat, le sol ainsi que l’action anthropique. Il en résulte, dans le cas de la flore méditerranéenne, une diversité biologique de première importance. En effet, Quézel et al. (1980), mentionne que l’étude de la flore et de la végétation du bassin méditerranéen présente un grand intérêt vu sa grande richesse liée à l’hétérogénéité de facteurs historique, paléo climatique, écologique et géologique qui les caractérisent, ainsi qu’à l’impact de la pression anthropique.

Les forêts méditerranéennes constituent un milieu naturel fragile déjà profondément perturbé par les utilisations multiples. Les agressions qu’elles ont subies ont cependant considérablement varié en fréquence et en intensité au cours des âges en fonction de la démographie humaine, ce qui a déterminé des phases de progression ou régression de leurs surfaces (Quézel et Barbero 1990).

En Algérie, la forêt possède un caractère particulièrement important car elle constitue un élément essentiel de l’équilibre écologique et socio-économique des régions rurales en particulier, et du pays en général. C’est la raison pour laquelle notre pays montre un intérêt très poussé pour protéger les forêts contre l’érosion, la désertification, ainsi que l’amélioration des activités agricoles et pastorales, et la protection de l’environnement en général.

La région de Tlemcen est caractérisée par un climat de type méditerranéen, avec un couvert végétal impressionnant et qui présente un exemple d’étude très intéressante pour toute étude de la dynamique naturelle de ses écosystèmes.

Les monts des Traras, important massif du littoral oranais (Nord-Ouest algérien), offre des conditions particulièrement favorables pour le développement d’une végétation luxuriante riche en taxons endémiques et/ou rares.

Pour caractériser la flore, nous avons utilisé des travaux floristiques relatifs à l’Algérie, aux régions voisines et des travaux généraux de phytogéographie. Parmi ceux-ci on peut citer : Barry et celles (1972,1973) ; Barry et al. (1976) ; Guinochet et Vilmorin (1973,1975) ; Lemée (1967) ; Ozenda (1977) ; Polunin, Huxley (1967) ; Quézel et Santa (1962.1963).

11 INTRODUCTION GENERALE

Le but de cette analyse floristique est l’étude du cortège floristique d’une zone située à Djebel Fellaoucene ainsi que l’élaboration d’un épidermothèque de référence de la végétation sur le lieu même.

Pour mieux cerner les objectifs de notre étude, nous avons jugé bien de structurer le travail en 05 chapitres :

 Synthèse bibliographique.  Etude du milieu physique.  Etude bioclimatique.  Matériel et méthode.  Résultats et discussion.

2 INTRODUCTION GENERALE

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CHAPITRE I : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

La végétation permet de caractériser l’état d’un écosystème et engendre ses modifications naturelles ou provoquées car elle est la meilleure résultante du climat et des sols.

Ozenda (1982) définit la végétation comme un ensemble de plantes réunies dans une même station par suite d’exigences écologiques. En effet, dans une station se présente les plantes ayant des caractéristiques écologiques identiques ou voisines (pH, salinité, hygrométrie …). Celles-ci représentent le mode de regroupement des taxons et expliquent les affinités qui existent entre-elles.

1- Végétation Méditerranéenne Les forêts méditerranéennes possèdent une valeur patrimoniale très élevée. Elles constituent des réserves importantes de diversité génétique qu’il convient de conserver au mieux dans l’optique d’une gestion durable de ce patrimoine biologiques et ces ressources potentielles (Quézel et Médail 2003).

Les paysages méditerranéens offrent un modèle d’étude de l’évolution de la flore et de la végétation. De ce fait, la variabilité de ces paysages mais aussi leurs différences restent très remarquables (Quézel 2000).

Selon Quézel et al. (1980), l’étude et la préservation de la biodiversité du bassin méditerranéen présente un grand intérêt pour sa grande richesse liée à l’hétérogénéité de facteurs historiques, paléogéographiques, écologiques et géologiques qui le caractérisent, ainsi que l’impact sécuritaire anthropique.

Selon Kadi Hanifi (2003) la flore du bassin méditerranéen est unanimement considérée comme étant d’une exceptionnelle diversité et mérite à ce titre une considération particulière pour sa conservation.

Avec le peu d’information donnée ci-dessus, on peut dire que l'histoire de la forêt méditerranéenne est actuellement assez bien connue. La région méditerranéenne est considérée comme région privilégiée dans sa diversité floristique et son endémisme (Quézel 1983), et les phytogéographes sont tout à fait capables de définir, sur le pourtour méditerranéen, l’extension potentielle des essences majeures, (Quézel et al. 1991)

3 CHAPITRE I : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

2- Végétation en Algérie La forêt algérienne appartient aux forêts méditerranéennes, avec ses diversités biologiques.

L'Algérie comme tous les pays méditerranéens, est concerné et menacé par la régression des ressources pastorales et forestières (Bestaoui 2001).

L’Algérie du Nord est soumise à des fortes pressions exercées par l’homme et son troupeau qui ont engendré une sévère dégradation des sols et de la couverture végétale (Benabadji et Bouazza 2000) ; (Mazour et Morsli 2004). Les facteurs anthropozoïques jouent un rôle actuel majeur dans l’organisation des structures de végétation, en effet, un accroissement extrêmement rapide des populations, surtout rurales, a déterminé une transformation radicale de l’utilisation du milieu par l’homme et ses troupeaux. La déforestation, la dématorralisation, les coupes anarchiques, les mises en cultures incontrôlées, le surpâturage excessif généralisé, ont profondément perturbé les équilibres écologiques qui existaient encore il y a une vingtaine d’années (Barbero et al. 1990).

Les forêts algériennes couvrent 3,7 millions d’hectares dont 61,5 % se situent au Nord et 36,5 % occupent quelques massifs des hautes plaines. Le Sud algérien ne recèle que 2 % environ de formations forestières.

En Algérie beaucoup d’investigations ont été réalisées sur la flore ; on peut citer les travaux de Flahault (1906), Maire (1926), Quézel et Santa (1963).

3- Végétation à Tlemcen Les monts de Tlemcen font partie du patrimoine forestier national algérien. Ces derniers offrent un modèle d’étude très intéressant pour la diversité des paysages et la remarquable répartition de la couverture végétale conditionnée par un nombre important de facteurs écologiques (Thinthoin 1948).

Les Monts de Tlemcen offrent un paysage botanique excentrique et très diversifié, lié aux circonstances du climat, du sol et du relief depuis le littoral jusqu’à la steppe.

4 CHAPITRE I : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Selon Bouchenaki et Bouayad (2007) on dénombre près de 56 Familles, 269 Genres/Espèces, avec 47 Astéracées, 29 Fabacées, 18 Lamiacées, 18 Poacées, 16 Liliacées et 12 Cistacées.

Les forêts des Monts de Tlemcen ont connu une dégradation continue : le surpâturage, les incendies et les défrichements ont favorisé une dynamique régressive de cette végétation (Bestaoui 2007).

Plus récemment encore, Bouazza et Benabadji (2010) ont mentionné que Tlemcen est l’une des régions les plus riches en biodiversité végétale combinée à un endémisme élevé ayant subi une action anthropique très importante et relativement récente. En effet, l'accroissement progressif de la population et de son cheptel a créé un besoin qui va augmenter la destruction le couvert végétal, conduisant impérativement à la constitution de pelouses éphémères où dominent les espèces toxiques et/ou épineuses non palatables telle que Calycotome spinosa, Urginea maritima, Ulex boivinii, Asphodelus microcarpus, Echium vulgare et Atractylis humilis (Bouazza et Benabadji 2000).

Malgré la forte pression anthropozoogéne, la région reste forestière par excellence même si la végétation se présente sous forme de matorrals à différentes étapes de la dégradation (Letreuch-Belaroussi 2002).

Conserver la biodiversité végétale dans cette région, dans l'état actuel des choses, pose donc un sérieux défi aux gestionnaires des milieux naturels.

Parmi les travaux qui ont contribué à ce genre de recherche, on peut citer à titre d’exemple ceux de Benabadji (1995), Bouazza (1995), Dahmani (1997), Hasnaoui (2008), Merzouk (2010) et Stambouli (2010) ainsi que d’autres ouvrages. Tous ces auteurs constatent et affirment l’évolution régressive des formations végétales.

Pour ce qui est de l’élaboration d’un épidermothèque de référence, plusieurs méthodes de préparation des épidermothèque sont indiquées telles que celles de Steawart (1965) in Benhalima (1983), Launois (1976), Butet (1985) et Chara (1987). Dans la région de Tlemcen, plusieurs travaux été réalisés ; nous citerons à titre d’exemple ceux de Doumandji et al. (1993), Mesli (2007) et Hassani (2013).

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CHAPITRE II : ETUDE DU MILIEU PHISIQUE

1. Monts des Traras 1.1 Situation géographique

Le massif des Traras forme une chaîne côtière dans le prolongement occidental de l'Atlas tellien. Dans le tell oranais, ces monts représentent, une chaine montagneuse dont l'accès est difficile. La région du Tell, dans son ensemble, est prise limitée par l’Atlas Saharien au sud et côte méditerranéenne au Nord.

Le massif des Traras se situe sur la marge Nord occidentale de Tlemcen et de l’Algérie, Il inclut la chaîne des Traras et la chaîne des Fellaoucene. La région, s’allonge du Nord au sud avec une longitude de 1°05’à 2°30’ Ouest et une latitude de 35°à 35°20’ Nord.

Les monts des Traras culminent à 1081 m au Djebel Fellaoucene et ont des altitudes moyennes de 600 à 800 m. Ils sont limités géographiquement par :  À l’Ouest par Oued Kiss ;  À l’Est par le bassin de la Tafna ;  Au Nord par La mer méditerranée ;  Au Nord-Est par les monts de Sabaa Chioukh ;  Au Sud par les monts de Tlemcen.

Ces monts sont caractérisés par une façade maritime de 70 km de long et s’enfoncent sur 5 km à l’intérieur du continent. Ils sont subdivisés en trois zones :  Traras occidentaux : regroupant les communes de Marsa Ben M'Hidi, M 'Sirda Fouaga et .  Traras centraux : qui comptent Djebel Fellaoucène, , , Dar Yaghmouracene, , et Ain Kebira.  Traras orientaux : dont , Beni Khaled, et Aïn Fetah, et deux communes de la wilaya d'Aïn Témouchent : Oulhaça El Gheraba et Sidi Ouriache.

6 CHAPITRE II : ETUDE DU MILIEU PHISIQUE

Figure 01 : Situation générale des Monts des Traras (MEDJAHDI ,2010).

Figure 2 : Représentation des trois zones des monts des Traras.

7 CHAPITRE II : ETUDE DU MILIEU PHISIQUE

2. Djebel Fellaoucene 2.1 Localisation géographique Djebel Fellaoucene fait partie de la chaine montagneuse des Traras centraux, dans la partie de Nord de la wilaya de Tlemcen. Djebel Fellaoucene est limitée par :  À l’Ouest par Nedroma ;  À l’Est par Zenata et Ouled Riah ;  Au Nord par Beni Oursous ;  Au Sud par Aîn Fettah.

N

Djebel Fellaoucene

Figure 03 : Situation géographique de djebel Fellaoucene.

2.2 Géologie Djebel Fellaoucene fait partie de la zone méridionale des Traras centraux. On peut y distinguer un certain nombre de formation géologiques : - permo Trias : C’est une série de détritique pourprée recouvrant le primaire plissé par l’éruption de Nedroma durant la phase hercynienne. Ce sont des sédiments grossiers parfois riches en gypse.

8 CHAPITRE II : ETUDE DU MILIEU PHISIQUE

- lias supérieur : Il correspond à une formation massive de calcaire ou de dolomies. La dolomitisation est parfois secondaire dans cette zone. L’épaisseur de cet ensemble peut dépasser 200 m. - Domérien : C’est un ensemble marneux à quelques gisements d’ammonites. Ce sont des calcaires argileux noduleux de couleur gris verdâtre et à inter lits marneux. -Toarcien : Ce sont les calcaires argileux de teinte rouge brique à gris verdâtre. - Bajocien : Ce sont des affleurements de calcaires sombres à nombreux silex noirs épais de 20 à 50 m. - Callovien inférieur : Ce des marnes jaunes ou ocres claires riches en ammonites. - Kimméridgien : Dans la région, les affleurements jurassiques les plus orientaux du Fellaoucene présente des faciès particuliers riches en calcaires. - Miocène : Des sédiments de teinte ocre plus ou moins argileux occupent la partie sommitale de la série. - Pliocène continental : C’est un ensemble pouvant rassembler des dépôts conglomérés, des calcaires lacustres, des sables rubéfiés à Hélix. Leur sont associés des Basaltes de couleur noir. - Quaternaire : Il correspond à des terrasses de l’Oued Tafna avec ses affluents. - Eboulis : Ce sont des dépôts issus des phénomènes d’éboulement des pentes liées à l’érosion. La région referme donc une diversité de sédiment (calcaires, sable, argile et des affleurements basaltiques).

2.3 Hydrographie L’élément le plus important est la région de l’Oued Tafna qui couvre une superficie de 7165 km². Dans cette région, il joue le rôle récepteur aussi bien des cours d’eaux que des oueds voisins.

On peut y rencontrer plusieurs autres oueds qui en font une richesse hydrique de la région ; Parmi eux on peut citer : Oued Boukiou alimenté par une multitude de petites sources.

Un autre Oued moins important, l’Oued Taddaght traverse le centre de la Commune de Fellaoucene, D’autre cours d’eau tel que l’Oued Romana et les chaabats d’El Goréa et El Guerba, situé au Sud, n’occupent pas une place importante.

9 CHAPITRE II : ETUDE DU MILIEU PHISIQUE

Nous pouvons citer également la nappe secondaire d’Oued Boukiou dessinée à l’irrigation de la vallée de Boukiou. D’autre part, on peut mentionner la présence d’un forage.

Les retenues collinaires sont présentes dans toute la région, seulement compte tenu de la sécheresse, le volume actuel en eau est pratiquement nul. On y dénote trois retenus (Oued Dienne, Oued Zailou et d’Oued Taddaght).

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CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

Introduction

Le climat est un facteur très important du milieu naturel, il agit directement comme facteur écologique (Ghennou 2014).

L’étude du climat est une étape indispensable dans toute étude du fonctionnement des écosystèmes écologiques (Aime 1991).

Selon Aidoud (1983) le climat méditerranéen est caractérisé par un été sec et chaud, et une période pluvieuse correspondant aux saisons relativement froides allant de l’automne au printemps.

Le climat méditerranéen est un climat de transition entre la zone tempérée et la zone tropicale avec un été très chaud et très sec, tempéré seulement en bordure de la mer, l’hiver est très frais et plus humide (Benabadji et Bouazza 2000).

Selon Seltzer (1946) à l’ouest algérien et plus précisément dans la région de Tlemcen, notamment les monts des Traras, la saison estivale sèche et chaude dure environ 06 mois ; le semestre hivernal est pluvieux et à tendance froide « climat semi-aride ».

La station climatologique qui peut nous informer sur le climat de notre zone d’étude et celle de Zenata. Il s’agit de la station la plus proche de notre lieu d’étude située à Djebel Fellaoucene. Les moyennes sont calculées sur une période de 07 ans allant de 2010 à 2017.

Tableau 1 : Données géographiques de la station météorologique de Zenata.

Station Latitude Longitude Altitude Wilaya météorologique Zenata 35°1’00’’N 1°27’25’’W 246,1 m Tlemcen

11 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

1- Facteurs climatiques 1.1 Température La température est un facteur très important qui conditionne la croissance et la répartition des espèces. Elle agit de plusieurs manières sur le végétal par la température minimale, la température maximale et l’amplitude thermique.

Selon Emberger (1955) La vie végétale se déroule entre deux pôles thermiques, la moyenne des minimas du mois le plus froid (m) et la moyenne des maximas du mois le plus chaud (M).

Les températures sont enregistrées régulièrement dans les stations météorologiques chaque jour à l’aide de différents thermomètres à maximum et minimum. Les météorologues montrent la T° maximale et la T° minimale de la journée. A la fin de chaque mois on a une série de température maximum et minimale, les deux composantes permettent le calcul des moyennes mensuelles.

1.1.1 Température moyenne mensuelle Le tableau 2 montre les valeurs des températures maximums et minimums pour la station de Zenata pour une période de 8 ans. Tableau 2 : Valeurs des températures maximales et minimales en °C pendant la période 2010-2017 dans la région de Tlemcen (Station Zenata). (www.infoclimat .fr). Mois J F M A M J J A S O N D Années 2010 M°C 17,2 19,3 19,8 22,7 25,3 28,5 33,0 33,9 30,4 25,4 20,1 19,0 m°C 8,4 9,4 9,5 10,8 12,4 15,7 20,7 21,3 18,5 13,3 10,2 8,6 (M+m)/2 12,8 14,3 14,7 16,8 18,9 22,1 26,9 27,6 24,5 19,4 15,1 13,8 2011 M°C 16,8 17,2 20,1 24,6 26,6 30,7 32,9 34,3 30,4 26,5 21,0 17,4 m°C 6,5 5,5 7,8 11,9 14,9 16,8 19,9 21,0 17,6 13,0 10,2 5,5 (M+m)/2 11,6 11,4 13,9 18,3 20,7 23,8 26,4 27,7 24,0 19,8 15,6 11,4 2012 M°C 16,2 14,4 18,5 20,7 28,1 31,9 33,3 36,7 30,9 26,3 19,8 18,0 m°C 3,6 3,1 7,2 9,4 13,0 18,7 20,2 21,6 17,9 15,3 12,4 7,0 (M+m)/2 9,9 8,7 12,8 15,1 20,6 25,3 26,7 29,1 24,5 20,8 16,0 12,5 2013 M°C 16,6 16,1 19,9 20,6 24,0 27,9 30,9 33,4 29,9 28,8 20,3 17,1 m°C 6,9 5,6 9,2 10,0 11,1 13,1 18,8 19,7 17,4 14,6 8,3 6,3 (M+m)/2 11,7 10,9 14,6 15,4 17,6 20,5 24,9 26,5 23,7 21,7 14,3 11,7 2014 M°C 17,3 18,3 18,9 24,6 26,4 29,6 32,2 33,7 31,3 28,9 21,9 16,9

12 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

m°C 7,5 7,3 7,3 10,1 12,3 15,9 18,1 19,5 18,5 14,8 12,0 6,8 (M+m)/2 12,4 12,8 13,1 17,4 19,4 22,7 25,1 26,6 24,9 21,9 16,9 11,9 2015 M°C 16,5 15,1 20,7 23,7 28,8 30,4 36,1 34,2 30,2 27,6 22,1 20,5 m°C 4,9 7,2 6,6 11,0 13,2 16,0 20,4 21,8 17,1 15,0 8,6 6,2 (M+m)/2 10,7 11,1 13,7 17,4 21,0 23,2 28,3 28,0 23,7 21,3 15,4 13,4 2016 M°C 20,1 18,9 19,1 22,6 26,1 31,5 33,7 33,3 31,6 28,4 21,4 17,2 m°C 8,0 8,7 7,3 10,2 12,8 16,6 19,8 20,0 17,7 15,2 9,9 8,7 (M+m)/2 14,0 13,8 13,2 16,4 19,5 24,1 26,8 26,7 24,6 21,8 15,7 13,0 2017 M°C 15,4 19,0 21,8 24,1 27,3 31,6 34,3 34,3 30,9 28,3 22,7 17,1 m°C 4,4 8,3 8,3 9,7 14,1 19,0 19,7 21,1 16,8 13,6 7,5 6,7 (M+m)/2 10,0 13,7 15,1 16,9 20,7 25,3 27,0 27,7 23,8 21,0 15,5 12,3

Ci-dessous, le tableau qui illustre les moyennes des températures sur 08 ans.

Tableau 3 : Valeurs de température moyenne en (°C) mensuelle de la station Zenata de la période 2010-2017. (www.infoclimat.fr)

Mois J F M A M J J A S O N D

Zenata 2010 – 13,3 13,8 15,9 19,1 22,6 26,7 30,3 31,4 27,6 23,9 17,8 14,2 2017 T (°C)

Les résultats obtenus montrent que durant les 8 années traitées, le mois le plus froid est celui de janvier avec une moyenne mensuelle égale à 11,6°C, par contre le mois le plus chaud est le mois d’Aout avec une moyenne mensuelle 27,5°C.

T°C 40

30 C

° 20 T 10 T°C 0 J F M A M J J A S O N D MOIS

Figure 4 : Variations mensuelles des températures pour la période (2010-2017) pour la station de Zenata

13 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

1.1.2 Température moyenne annuelle La température moyenne annuelle est égale à 21,3°C. 1.1.3 Maxima du mois le plus chaud et le minima du mois le plus froid Tableau 4 : Moyennes des températures minimales du mois le plus froid et maximales du mois le plus chaud de la période 2010-2017. (www.infoclimat.fr) Mois J F M A M J J A S O N D M 17,0 17,3 19,9 22,9 26,6 30,3 33,3 34,2 30,7 27,5 21,2 17,9 M 6,3 6,9 7,9 10,4 12,9 16,5 19,7 20,8 17,7 14,4 9,9 6,9

Pour la région d’étude, la température minimale du mois le plus froid « m » est égale à 6,3°C correspondant au mois de Janvier, et la température maximale du mois le plus chaud « M » est de 34,2C°correspondant au mois d’Aout.

1.1.4 Amplitude thermique L’amplitude thermique représente la différence entre la température du mois le plus chaud et la température du mois le plus froid.

D’après Debrach (1953) quatre types de climat peuvent être distingués à partir de M et m.  M-m < 15°C climat insulaire.  15°C < M-m < 25°C climat littoral.  25°C 35°C climat continental. Où : M : Moyenne des températures maximales du mois le plus chaud en °C. m : Moyenne des températures minimales du mois le plus froid en °C.

Tableau 5 : Amplitude thermique et type de climat. Amplitude Type de Station Période M M thermique climat Climat semi Zenata 2010 – 2017 34,2C° 6,3°C 27,9 continental

14 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

Partant de cette classification, et on se base sur le calcul du tableau 05, on peut conclure que notre station est soumise à un climat de type Semi continental.

1.2 Précipitation La pluie est un facteur déterminent pour connaitre le type de climat. Selon Djebalii (1978), ce facteur conditionne la répartition de la végétation ainsi que la dégradation des milieux naturels par l’érosion hydrique.

1.2.1 Régime mensuelle Le tableau 06 illustre les quantités moyennes mensuelles et annuelles de pluie en mm dans la station de Zenata durant la période 2010-2017.

Tableau 06 : Précipitations moyennes mensuelles et annuelles en (mm) de la station de Zenata pour la période 2010-2017. (www.infoclimat .fr).

Mois P. J F M A M J J A S O N D / Période annuelle

2010- 2017 Station 53,0 33,9 31,1 26,6 20,4 11,6 2,5 5,0 11,9 26,9 34,9 48,2 306 mm Zenata P (mm)

P (mm) 60 50 40 30

P (mm) P 20 P (mm) 10 0 J F M A M J J A S O N D

Mois

Figure 05 : Courbe des variations moyennes mensuelles des précipitations de la station de Zenata pour la période (2010-2017).

15 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

Selon les données récentes, la moyenne annuelle des précipitations dans la station de Zenata pour la période allant de 2010 à 2017 est 306 mm, les valeurs des moyennes mensuelles montrent que le mois de janvier est le mois le plus arrosé avec 53,0 mm, alors que le mois le plus sec est celui de juillet avec 2,5 mm seulement.

1.2.2 Régime saisonnier La notion de régime saisonnier a été évoquée pour la première fois par Musset in Chaâbane (1993) Csr = Ps X4 / Pa Tableau 07 : Régime saisonnier de la station de Zenata

Répartition saisonnière des pluies (mm) Hiver (H) Printemps (P) Eté (E) Automne (A) Précipitations Type de Station Ps Ps Ps Ps annuelles Crs Crs Crs Crs régime (mm) (mm) (mm (mm) (mm)

)

Zenata 135,1 1,77 78,1 1,02 19,1 0,25 73,7 0,96 HPAE 306 (2010-2017)

Ps : précipitations saisonnières. Pa : précipitations annuelles. Crs : coefficient relatif saisonnier de Musset

P(mm) 160 140 120 100 80 P(mm) 60 40 20 0 H P E A

Figure 06 : Représentation graphique du régime saisonnier de la zone d’étude.

16 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

La répartition saisonnière des précipitations pour la période 2010-2017 montre que l’hiver est la saison la plus pluvieuse (135,1 mm), et que l’été correspond à la saison la plus sèche (19,1 mm).

La distribution des précipitations saisonnières dans la station de Zenata est de type HPAE.

2- Synthèse bioclimatique 2.1 Diagrammes Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen On utilise les diagrammes ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen (1953). Ces diagrammes représentent sur un même graphique, les courbes de pluies et de températures en °C. Le diagramme ombrothermique est un digramme qui permet de délimiter la durée de la période sèche ou P < 2T.  P : Précipitations moyennes mensuelles.  T : Température moyenne mensuelle.

Tableau 08 : précipitations et températures moyennes mensuelles pendant la période (2010 – 2017)

Mois J F M A M J J A S O N D

P 53,0 33,9 31,1 26,6 20,4 11,6 2,5 5,0 11,9 26,9 34,9 48,2 (mm)

T (°C) 11,6 12,1 13,9 16,7 19,8 23,4 26,5 27,5 24,2 21,0 15,6 12,5

Suite aux données issues de la station de Zenata de la période (2010-2017), le diagramme ombrothermique est représenté dans la figure suivante.

17 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

100 50 90 45 80 40 70 35 60 30 P(mm) 50 25 40 20 T(°C) 30 15 20 10 10 5 0 0 J F M A M J J A S O N D

Figure 07 : Courbe ombrothermique de Bagnouls et Gaussen de la station de Zenata (2010-2017).

L’examen du digramme ombrothermique montre que la période sèche s’étale sur 07 mois allant du mois de Mars jusqu’au mois de Novembre.

2.2 Le quotient pluviothermique d’emberger : Emberger (1930,1955) a proposé l’indice suivant pour les climats de la région méditerranée. 2 2 Q2 = 2000p / M - m  P : Moyenne de précipitation annuelle (mm).  M : moyenne des maximas du mois le plus chaud. (T+273°K).  m : moyenne des minima du mois le plus froid. (T°C+273°K).

Tableau 09 : les valeurs de Q2 et étage bioclimatique de la zone d’étude.

Station Période M m P (mm) Q2 Zenata 2010 – 2017 34,2°C 6,3°C 306 mm 37,39

18 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

Djebel Fellaoucene Figure 08 : Climagramme pluviométrique d’emberger (2010-2017).

Ce climagramme nous permet de déterminer les étages bioclimatiques et les variantes thermiques. Ainsi, notre zone d’étude est classée dans l’étage bioclimatique Semi-Aride à hiver tempéré.

19 CHAPITRE III : SYNTHESE BIOCLIMATIQUE

Conclusion

Cette étude bioclimatique nous a permis de définir le climat de notre zone d’étude.

La station de Zenata est soumise à un climat de type Semi-Aride.

Le climat de la région de Djebel Fellaoucene est de type méditerranéen, caractérisé par des étages bioclimatiques Semi-Aride à un Hiver Tempéré.

Les précipitations sont faibles et ne dépassent pas 500mm/an. La région est caractérisée par un régime saisonnier de type HPAE, montrant que la saison la plus pluvieuse est l’hiver et l’été correspond à la saison la plus sèche.

Le mois le plus froid est celui de Janvier, par contre le mois le plus chaud est celui d’Aout.

20

CHAPITRE IV : MATERIEL ET METHODE

1- Matériel de travail 1.1 Sur terrain Pour effectuer un bon échantillonnage il est nécessaire de disposer de :  Un carnet de notes pour mentionner toutes les observations et les informations concernant les espèces dans leur environnement.  Un sécateur pour couper les végétaux.  Des sachets  En plastique portant la date et le lieu de capture, sont utilisées pour stoker les différentes espèces végétales.  Un appareil photo.

1.2 Au niveau du laboratoire Il faut avoir :  Microscope.  Lames et lamelles.  Des boites de pétries.  De l’eau distillée.  Eau de Javel.  Alcool à plusieurs concentrations (75%, 96%, 100%).  Baume de canada.  Des étiquettes.  Des pinces souples.

2- Méthode de travail 2.1 Sur le terrain La récolte des espèces végétales sur le terrain est la prospection qui vise à connaitre la flore de la région d’étude.

Le but de ce travail est de faire un inventaire floristique afin de ramasser le maximum d’espèce possible.

21 CHAPITRE IV : MATERIEL ET METHODE

2.2 Choix de station Notre station d’étude se trouve dans les monts des Traras reliée par la route national N°35 avec une exposition 35°2’34,71’’N et 1°31’48,04’’O, elle représente une pente d’environ 15 à 20%, une altitude approximative de 680 m et un taux de recouvrement du sol de 60 à 70%.

Photo 01 : originale de la station Djebel Fellaoucene.

22 CHAPITRE IV : MATERIEL ET METHODE

Figure 09 : carte de localisation géographique de la station de Djebel Fellaoucene (Google earth).

2.3 Méthode d’échantillonnage 2.3.1 Etude du tapis végétal Afin d échantillonner la végétation de la station nous avons utilisé la surface minimale d’échantillonnage. Ozenda (1982) signale que la valeur de l’aire minimale s’apprécie assez facilement, elle est sensiblement constante pour les divers relevés d’un groupement déterminée mais varie beaucoup d’un groupement a l’autre. Ce travail d’inventaire de terrain a été réalisé durant le mois d’Avril, la période propice pour le développement de la végétation.

23 CHAPITRE IV : MATERIEL ET METHODE

Les espèces rencontrées ont été identifiée en utilisant la flore de (Quézel et Santa 1962), en présence de Monsieur Baba Ali enseignant à l’université de Tlemcen, département d’écologie et environnement. On a ensuite établi leur type biologique, morphologique et biogéographique, en plus du taux de recouvrement de chaque espèce qui a été fait sur place au sein de la station. La détermination des types biologique a été réalisée selon la méthode de Raunkiaer (1905). 2.3.1.1 Surface minimale d’échantillonnage L’aire minimale varie en fonction du nombre d’espèce annuelle au moment de l’exécution des relevées et par conséquent aléas des précipitations et des conditions d’exploitations (Djebalii 1984). Benabid (1984) précise que l’aire minimale est de l’ordre de 50 à 100 m² pour les formations à matorral néanmoins Djebalii (1984) a utilisé 100m² pour l’ensemble de la steppe. Sur cette base on constate que les auteurs s’accordent à utiliser une aire minimale comprise entre 50 à 100m². Le calcul de l’aire minimale se fait de la manière suivante : - Choisir une faible surface et faire la liste de toutes les espèces qu’elle contient. - Cette surface sera multipliée par 2 tous en rajoutant les espèces nouvellement apparues. - Cette opération se répète jusqu’au moment où toutes les espèces représentatives de la station figurant sur la liste (1+2+…+n).

4

16

64

32

COURBE AIRE MINIMALE

24 CHAPITRE IV : MATERIEL ET METHODE

70

60

50

40 NOMBRE D'ESPÈCEENOMBRE 30

20

10

0 0 20 40 60 80 100 120 140 SURFACE EN M²

Figure 10 : courbe aire minimale / aire-espèce

2.4 Méthode utilisée au laboratoire Au laboratoire de recherche nous avons réalisé un épidermothèque de référence de chaque espèce recensée et cela suivant un protocole qu’a adoptée Mr Doumandji, spécialiste dans ce domaine.

2.4.1 Préparation de l’épidermothèque de référence La préparation d’épidermothèque de référence se fait directement à partir du végétal frais récolté sur le terrain. Les techniques d’obtention des épidermes sont nombreuses ; la méthode utilisée dérive de celle-ci :  Laisser le végétal dans l’eau pendant 24 heures,  Gratter avec une lame l’épiderme de la plante, pour l’élimination de la chlorophylle,  Mettre les fragments dans l’eau distillée,  Baigner les fragments dans l’eau de javel pendant 5 minutes,  Rincer à l’eau distillée pendant 10 minutes pour éliminer l’excès d’eau de Javel,  Faire passer les épidermes à différents bains d’alcool (75%, 95%, 100%), afin de les déshydrater,  Placer les épidermes obtenus sur une lame tout en les recouvrant d’une à deux goûtes de baume de canada ou (liquide de Faure) et recouvrir le tout d’une lamelle,  Placer la lame sur une plaque chauffante pour éviter les formations des bulles d’air et la fixation de la lamelle sur la lame,

25 CHAPITRE IV : MATERIEL ET METHODE

 Noter la date et le lieu de récolte sur la lame,  L’observation en microscope photonique. Cette méthode est simple et ne fait appel à aucune coloration.

26 CHAPITRE IV : MATERIEL ET METHODE

Figure : Préparation d’une épidermothéque de référence

Figure 12: Préparation d’un épidermothéque de référence.

Figure 10 : Préparation d’un épidermothèque de référence.

27

CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

1- Résultat de l’inventaire floristique

Tableau 10 : Tableau phytogéographique de la zone d’étude

N° Familles Genre Espèce T.R T. B T.M T. Biog

01 Thapsia garganica 1% HE HV MED Apiacées

02 Torilis arvensis 2% TH HA PALEO-TEMP

03 Aracées Arisarum vulgare 10% GE HV CIRCUM-MED

04 Asparagacées Muscari comosum 2% GE HV MED

05 Anacyclus valentinus 10% HE HV MED

MED-SAH- 06 Artemisia herba alba 15% CH LV SIND

07 Calendula arvensis 45% TH HA SUB-MED

08 Catananche lutea 2% TH HA MED

09 Centaurea pullata 30% TH HA MED

Chrysanthemum 10 2% TH HA MED coronarium Astéracées Chrysanthemum 11 1% TH HA MED segetum

12 Echinops spinosus 2% HE HV S-MED-SAH

13 Filago pyramidata 2% TH HA MED

Leucanthemum 14 5% TH HA IBERO-MAUR paludosum Onopordum 15 2% HE HV IBERO-MAR macracanthum

16 Pallenis spinosa 5% HE HV EURO-MED

26 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

17 Picris sp 20% HE HV EURO-MED

18 Reichardia tingitana 5% TH HA MED

19 Scolymus hispanicus 2% HE HV MED

20 Sonchus asper 5% TH HA MED

21 Cynoglossum sp 10% HE HV MED

22 Borraginacées Echium plantagineum 30% HE HV MED

23 Nonea Medik 10% TH HA W- MED

Cordylocarpus END-ALG- 24 10% TH HA muricatus MAR

25 Eruca vesicaria 10% TH HA MED Brassicacées 26 Sinapis alba 5% TH HA PALEO-TEMP

27 Sinapis arvensis 20% TH HA PALEO-TEMP

28 Fedia cornucopiae 20% TH HA MED Caprifoliacées 29 Valerianella discoidea 1% TH HA MED Convolvulus 30 Convolvulacées 1% HE HV MACAR-MED althaeoides 31 Astraglus sp 1% TH HA MED

32 Calycotome intermedia 15-20% CH LV MED

33 Lotus ornithopodioides 2% TH HA MED Fabacées 34 Medicago sp 2% TH HA MED

35 Scorpiurus muricatus 2% TH HA MED

36 Trifolium tomentosum 2% TH HA MED

37 Fumariacées Fumaria officinalis 2% TH HA MED

38 Géraniacées Erodium moschatum 5% HE HV MED

39 Lamiacées Ballota hirsuta 10% HE HV IBERO-MAUR

27 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

40 Lavandula multifida 5% CH LV MED

41 Salvia verbenaca 15% HE HV MED-ATL

42 Teucrium polium 2% CH LV EUR-MED

43 Asparagus stipularis 2% GE HV MACAR-MED Asphodelus CANARD- 44 Liliacées 1% GE HV microcarpus MED 45 Urginea maritima 5% GE HV CAN-MED SAH-SUB- 46 Malvacées Malva sp 1% TH HA MED 47 Oléacées Olea europea 2% PH LV MED

48 Ombellifères Scandix sp 2% .TH HA EUR-MED Himanthoglossum 49 Orchidacées 1% GE HV MED longibracteatum 50 Orobranchacées Orobanche ramosa 1% TH HA N.TROP

51 Papavéracées Papaver hybridum 2% TH HA MED

52 Plantaginacées Plantago lagopus 10% TH HA MED

53 Hordeum murinum 2% TH HA CIRCUMBOR

54 Poacées Hordeum vulgare 40% TH HA CIRCUMBOR

55 Phleum sp 3% TH HA CIRCUMBOR

56 Primulacées Anagallis arvensis 2% TH HA SUBCOSMOP

57 Adonis aestivalis 2% TH HA EURAS

58 Renonculacées Delphinium Sp 2% TH HA EURAS

59 Nigella damascena 2% TH HA EUR-MED

60 Résédacées Réséda alba 1% TH HA EURAS

61 Rhamnacées Ziziphus lotus 10% PH LV MED

28 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

62 Solanacées Withania frutescens 5% PH LV IBERO-MAR

La légende : TR : Taux de recouvrement TB : Type biologique. TM : Type morphologique. T BIOG : Type biogéographique. TH: Thérophytes CH: Chamaephytes. PH: Phanérophytes. GE : Géophytes. HA : Herbacées annuelles. HV : Herbacées vivaces. LV : Ligneux vivaces. HE : Hémicryptophytes.

A Partir du relevé floristique, on remarque que les 62 espèces inventoriées se répartissent sur 26 familles dont 16 représentants la famille des Astéracées, 6 celles de Fabacées, 4 celle de Lamiacées, 3 celle de liliacées, Brassicacées, Poacées, Renonculacées, des Borraginacées et 2 des Apiacées, les espèces restantes évoquent chacune une famille.

1.2 Composition systématique :

Selon Bonin et al. (1983) La composition floristique reste le meilleur indicateur des conditions écologique. L’action humaine pourrait apparaitre à ce niveau comme un facteur de diversification des paysages végétaux et de leurs richesses floristiques. (Barbero et al. 1984).

Le relevé floristique réalisé dans la station d’étude permet de constater les grands types de strate de végétation notamment arborée, arbustive et herbacée.

Tableau 11 : composition en famille, genre et espèce de la végétation de djebel Fellaoucene. Familles Genres Espèces % Apiacées 2 2 3 Aracées 1 1 2 Asparagacées 1 1 2 Astéracées 15 16 26 Borraginacées 3 3 5 Brassicacées 3 4 6

29 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Caprifoliacées 2 2 3 Convolvulacées 1 1 2 Fabacées 6 6 10 Fumariacées 1 1 2 Géraniacées 1 1 2 Lamiacées 4 4 6 Liliacées 3 3 5 Malvacées 1 1 2 Oléacées 1 1 2 Ombellifères 1 1 2 Orchidacées 1 1 2 Orobranchacées 1 1 2 Papavéracées 1 1 2 Plantaginacées 1 1 2 Poacées 2 3 5 Primulacées 1 1 2 Renonculacées 3 3 5 Résédacées 1 1 2 Rhamnacées 1 1 2 Solanacées 1 1 2 Total 59 62

30 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Solanacées 2% Rhamnacées 2% Résédacées 2% Renonculacées 5% Primulacées 2% Poacées 5% Plantaginacées 2% Papavéracées 2% Orobranchacées 2% Orchidacées 2% Ombellifères 2% Oléacées 2% Malvacées 2% Liliacées 5% Lamiacées 6% Géraniacées 2% Fumariacées 2% Fabacées 10% Convolvulacées 2% Caprifoliacées 3% Brassicacées 6% Borraginacées 5% Astéracées 26% Asparagacées 2% Aracées 2% Apiacées 3%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

Figure 12 : Pourcentage des familles de la station (Djebel Fellaoucene)

L’analyse du cortège floristique effectuée dans la station d’étude nous permet de dire que la répartition entre les familles n’est pas homogène.

Le tableau 11 et la figure 11 nous montre que les familles les mieux représentées sont : Astéracées, Fabacées, Lamiacées, Poacées, Brassicacées et Liliacées avec des pourcentages comme suit : Astéracées 26%, Fabacées 10%, Brassicacées 6%, Lamiacées 6%, Liliacées 5%, Borraginacées 5%, Poacées 5%, Renonculacées 5%. Les autres familles sont faiblement représentées.

31 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

1.3 Caractère biologique : 1.3.1 Type Biologique : Parmi les principaux types biologiques définis par (Raunkiaer 1904), on peut décrire les catégories suivantes :  Phanérophytes : (phanéros= visible, phyton = plante) Plantes vivaces principalement arborés et arbrisseaux, les bourgeons pérennes situes sur les tiges aériennes dressés et ligneuse, à une hauteur de plus de 25cm au-dessus du sol. On peut les subdiviser en :  Macro-Phanérophytes : plus de 30m ;  Mésophanérophytes : qui peuvent arriver à 30 cm et plus ;  Microphanérophytes : chez les quels la hauteur peut atteindre 2 à 8 m ;  Nanophanérophytes : avec une hauteur inferieure à 2m.  Chamaephytes : (Chamai =terre) Herbe vivace et sous arbrisseaux dont les bourgeons hibernants sont à moins de 25 cm au-dessus du sol sur des pousses aériennes courtes grimpantes ou érigée, mais vivaces. Ces bourgeons peuvent jouir d’un certain abri.  Hémicryptophytes : (crypto = caché) Plantes vivaces à rosette de feuilles étalées sur le sol. Les bourgeons pérennants sont ici au ras du sol (l’appareil aérien de ces végétaux est donc fragile et fugace –pas de présence de lignine). Ou dans la bouche superficielle du sol la partie aérienne est herbacées et disparait à la mauvaise saison.  Géophytes : Plante à organes vivaces. Ces végétaux ayant une partie aérienne particulièrement fragile et fugace, passant la mauvaise saison à l’aide de balles tubercules ou rhizomes en jouis sous terre. Elles sont très communes dans les régions tempérées.  Thérophytes : (théros = été) Plantes qui germent après l'hiver et font leurs graines avec un cycle de moins de 12 mois. On peut distinguer :  Annuelles d'été sous appareil végétatif l'hiver.  Annuelles d'hiver avec appareil végétatif l'hiver

32 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

1 : PHANEROPHYTES 2 : CHAMAEPHYTES 3 : GEOPHYTES : (3a à bulbe, 3b à rhizome et 3c à tubercule) 4 : THEROPHYTES 5 : HEMICRYPTOPHYTES

Figure 13 : classification des types biologiques de Raunkiaer (1904)

Tableau 12 : Pourcentage des types biologiques

Types biologique Nombre Pourcentage %

Phanérophytes 3 5

Chamaephytes 5 8

Hémicryptophytes 12 21

Géophytes 6 10

Thérophytes 36 58

Totales 62

33 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Figure 14 : Type biologique de la station d’étude

Dans une station d’étude, la présence de nombreux type biologique évoque automatiquement une richesse floristique importante.

Dans notre zone d’étude, la répartition des types biologiques dans les formations végétales reste hétérogène, l’organisation de la structure végétale de la zone d’étude est représentée schématiquement comme suit : TH > HE > GE > CH > PH L’analyse des types biologiques des espèces indique la prédominance des Thérophytes avec un taux très élevés variant de 58%, ce qui explique la forte influence de l’impact de l’homme sur le milieu.

Aidoud (1983) mentionne que dans les hauts plateaux algériens, l’augmentation des Thérophytes est en relation avec un gradient croissant d’aridité.

Les Hémicryptophytes avec 21% gardent une place particulièrement importante et occupent la deuxième position dans la station. Selon certains auteurs, la dominance des Hémicryptophytes constitue ensuite un obstacle pour l’installation des Phanérophytes.

34 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Pour Barbero et al. (1990) l’abondance des Hémicryptophytes traduit l’abondance de la matière organique dans un milieu forestier et par l’altitude. Viennent ensuite les Géophytes avec un pourcentage variant 10% et les Chamaephytes avec 8%. Les Chamaephytes sont mieux adaptées à la sècheresse plus que les Phanérophytes. (Bouazza, Benabadji 2002). Le faible pourcentage des Phanérophytes 5%, nous a permis de confirmer la dégradation du tapis végétale.

1.4 Indice de perturbation L’indice de perturbation (IP) est calculé selon Loisel et Gamila (1993), il nous a permis de quantifier la thèrophysation d’un milieu, il est donné par la relation : Nombre des Chamaephytes + Nombre des Thérophytes IP= Nombre total des espèces

Tableau 13 : indice de perturbation de station de djebel Fellaoucene

Nombre de Nombre de Indice de Station Nombre total Chamaephytes Thérophytes perturbation Djebel 5 36 62 66% Fellaoucene L’indice de perturbation IP de la zone d’étude Djebel Fellaoucene est de l’ordre de 66%, Ceci montre la forte pression anthropozoogéne (Défrichement, urbanisation, pâturage et incendie) que subissent les formations végétales, ainsi que l’importance de cet indice est proportionnelle de la dominance des thérophytes.

1.5 Caractère morphologique Tableau 14 : Pourcentage de type morphologique de la station d’étude

Types morphologique Nombre %

Herbacés annuelles 36 58

Herbacées vivaces 19 31

Ligneux vivaces 7 11

Totales 62

35 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Figure 15 : Type morphologique de la station d’étude

Les formations végétales de la station d’étude, du point de vue morphologique sont marquées par l’hétérogénéité entre les ligneux et les herbacés et entre les vivaces et les annuelles. Les espèces herbacées annuelle dominent largement dans notre zone avec un pourcentage de 58%, ensuite les herbacés vivaces qui occupe la deuxième place avec 31% et enfin les ligneux vivaces avec 11%.

1.6 Recouvrement global : Godron, (1971) est définie le recouvrement des espèces végétales comme l’expression de pourcentage de la continuité du couvert végétal.

Les résultats des calculs des taux de recouvrement des espèces végétales évaluées dans la station d’étude sont regroupés dans la figure ci-dessous.

36 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

WITHANIA FRUTESCENS 5% ZIZIPHUS LOTUS 1% RÉSÉDA ALBA 1% NIGELLA DAMASCENA 2% DELPHINIUMSP 2% ADONIS AESTIVALIS 2% ANAGALLIS ARVENSIS 2% PHLEUM SP 3% HORDEUM VULGARE 40% HORDEUM MURINUM 2% PLANTAGO LAGOPUS 1% PAPAVER HYBRIDUM 2% OROBANCHE RAMOSA 1% HIMANTHOGLOSSUM … 1% SCANDIX SP 2% OLEA EUROPEA 2% MALVA SP 1% URGINEA MARITIMA 5% ASPHODELUS MICROCARPUS 1% ASPARAGUS STIPULARIS 2% TEUCRIUM POLIUM 2% SALVIA VERBENACA 15% LAVANDULA MULTIFIDA 5% BALLOTA HIRSUTA 10% ERODIUM MOSCHATUM 5% FUMARIA OFFICINALIS 2% TRIFOLIUM TOMENTOSUM 2% SCORPIURUS MURICATUS 2% MEDICAGO SP 2% LOTUS ORNITHOPODIOIDES 2% CALYCOTOME INTERMEDIA 15% ASTRAGLUS SP 1% CONVOLVULUS ALTHAEOIDES 1% VALERIANELLA DISCOIDEA 1% FEDIA CORNUCOPIAE 20% SINAPIS ARVENSIS 20% SINAPIS ALBA 5% ERUCA VESICARIA 10% CORDYLOCARPUS MURICATUS 10% NONEA MEDIK 10% ECHIUM PLANTAGINEUM 30% CYNOGLOSSUM SP 10% SONCHUS ASPER 5% SCOLYMUS HISPANICUS 2% REICHARDIA TINGITANA 5% PICRIS SP 20% PALLENIS SPINOSA 5% ONOPORDUM MACRACANTHUM 2% LEUCANTHEMUM PALUDOSUM 5% FILAGO PYRAMIDATA 2% ECHINOPS SPINOSUS 2% CHRYSANTHEMUM SEGETUM 1% CHRYSANTHEMUM CORONARIUM 2% CENTAUREA PULLATA 30% CATANANCHE LUTEA 2% CALENDULA ARVENSIS 45% ARTEMISIA HERBA ALBA 15% ANACYCLUS VALENTINUS 10% MUSCARI COMOSUM 2% ARISARUM VULGARE 10% TORILIS ARVENSIS 2% THAPSIA GARGANICA 1% 0% 5% 10%15%20%25%30%35%40%45%50%

Figure 16 : Taux de recouvrement de la Station de Djebel Fellaoucene

37 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

La figure montre que le taux de recouvrement varie d’une espèce à l’autre. Calendula arvensis est l’espèce la plus représentative dans la station d’étude assurent un recouvrement de 45%, ensuite l’espèce Hordeum vulgare avec un taux de recouvrement respectif de 40% et Echium plantagineum, Centrea pullata avec 30%. Mais il faut noter aussi la présence des espèces Peut représenter moins de 5% comme Teucrium polium, Sonchus asper, Thapsia garganica, Asphodelus microcarpus.

1.7 Caractère biogéographique La biogéographie est définie comme étant l’étude et la compréhension de la répartition des organismes vivants à la lumière des facteurs et processus présents et passés (Hengeveld 1990).

L’étude phytogéographique constitue également un véritable modèle pour interpréter les phénomènes de régression (Olivier et al. 1995).

Pour Quézel (1991), une étude phytogéographique constitue une base essentielle à toute tentative de conservation de la biodiversité.

L’analyse biogéographie des flores actuelles est successible de fournir de précieux renseignements sur les modalités de leur mise en place dans la région d’étude. La répartition des taxons inventoriés est établie à partir de la flore de l’Algérie de Quézel et Santa (1962-1963).

Tableau 15 : Répartition des types biogéographiques

Pourcentage Types biogéographiques Signification Nombre % MED Méditerranéen 30 48 PALEO-TEMP Paléotempéré 3 5 IBERO-MAR Ibéro. Marocain 2 3 CIRCUM-MED Circum. Méditerranéen 1 2 Méditerranéen. Sahara. MED-SAH-SIND 2 3 Sindien EURAS Eurasiatique 3 5 SUB-MED Sub. Méditerranéen 1 2 IBERO-MAUR Ibéro.Mauritanien 2 3 EURO-MED Européen. Méditerranéen 5 8 MACAR-MED Macaronien. Méditerranéen 2 3 SUBCOSMOP Subcosmop 1 2

38 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

CAN-MED Canarien. Méditerranéen 2 3

MED-ATL Méditerranéen. Atlantique 1 2

N-TROP Nord. Tropical 1 2 Endémique. Algérien. END-ALG-MAR 1 2 Marocain CIRCUMBOR Circumbor 3 5 S-MED-SAH Sud. Méditerranéen. Sahara 1 2 W. MED Ouest. Méditerranéen 1 2

Total 62

Figure 17 : Type Biogéographique de la station d’étude. L’analyse de la figure 17 et le tableau 15 montrent la prédominance des espèces de type biogéographique méditerranéenne dans les zones d’étude avec un pourcentage de 48 %, viennent en seconde position les espèces Européennes méditerranéen avec 8%. Les éléments Paléotempérés avec 5%. Les restes représentent une faible participation mais contribuent à la diversité et à la richesse du potentiel phytogéographique de la zone d’étude.

39 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Conclusion Dans notre étude, nous avons montré la caractérisation biologique, morphologique, biogéographique et la composition floristique.  La zone d’étude compte 62 taxons, répartir en 26 familles, avec une prédominance des espèces de type biogéographique méditerranéen avec 48% suivis par les éléments Européennes méditerranéen avec 8%. Les autres éléments phytogéographiques sont très peu représentés.  Station de djebel Fellaoucene présente un taux de recouvrement assez élevé de 60 à 70% dominée par, Calendula arvensis, Hordeum vulgare, Centrea pullata.  Du point de vue floristique l’étude de la végétation dans la station à montre une composition assez variée, elle est formée surtout par des espèces appartenant aux familles Astéracées, Fabacées, Lamiacées, Poacées, Brassicacées et Liliacées.  Sur le plan biologique, nous avons observées la prédominance des Thérophytes ce qui témoigne une action anthropique. L’analyse donne une végétation de type : TH>HE>GE>CH>PH. Cette richesse en Thérophytes est une des raisons susceptibles de rendre compte de cette richesse en région méditerranéenne (Quézel 2000), viennent en deuxième position les Hémicryptophytes qui sont aussi bien représentées ; Ceci peut s’expliquer par la Haute altitude et la richesse du sol en matière organique, Ensuit les Géophytes, les Chamaephytes et Phanérophytes en dernière position.  Du point de vue morphologique, ce sont les espèces herbacées annuelles qui dominent.

40 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

2- Résultat d’épidermothèque de référence : La figure 17 présente quelques photographies de l’épidermothèque de référence élaborée.

Ziziphus lotus G : x40

Ballota hirsuta G : x40

Calendula arvensis G : x40

Withania frutescens G : x40

41 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Arisarum vulgare G : x40

Echium plantagineum G : x40

Nonea Medik G : x40

Anacyclus valentinus G: x40

42 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Centaurea pullata G : x40

Teucrium polium G : x40

Picris sp G : x40

Lotus ornithopodioides G : x40

43 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Sonchus asper G : x40

Cordylocarpus muricatus G : x40

Sinapis arvensis G : x40

Salvia verbenaca G : x40

44 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Erodium moschatum G : x40

Plantago lagopus G : x40

Scorpiurus muricatus G : x40

Medicago sp G : x40

45 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Adonis aestivalis G : x40

Catananche lutea G : x40

Réséda alba G : x40

Valerianella discoidea G : x40

46 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Anagallis arvensis G : x40

Trifolium tomentosum G : x40, x10

Malva Sp G : x40

Chrysanthemum coronarium G : x40

47 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Reichardia tingitana G : x40

Scolymus hispanicus G : x40

Cynoglossum Sp G : x40

48 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Eruca vesicaria G : x40

Asphodelus microcarpus G : x40

Hordeum vulgare G : x40

49 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Phleum Sp G : x40

Orobanche ramosa G : x40, x10

Urginea maritima G : x40

50 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Pallenis spinosa G : x40

Nigella damascena G : x40

Convolvulus althaeoides G : x40, x10

51 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Muscari cosmosum G : x40

Torilis arvensis G : x40

Scandix Sp G : x40, x10

52 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Fumaria officinalis G : x40

Lavandula multifida G : x40

Artemisia herba alba G : x40

53 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Olea europea G : x40

Leucanthemum paludosum G : x40

Himanthoglossum longibracteatum G : x40

54 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Calycotome intermedia G : x40

Delphinium Sp G : x40

Echinops spinosus G : x40

55 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Astragalus sp G : x40

Onopordum macracanthum G : x40

56 CHAPITRE V : RESULTAT ET DISCUSSION

Hordeum murinum sp G : x40

Sinapis alba sp G : x40

Figure 18 : Photographies des épidermothéque de références (Photos originales)

57

CONCLUSION GENERALE

TLEMCEN est l’une des régions les plus riches en biodiversité végétale, malgré l’influence des changements climatiques et les pressions anthropozoogéne.

De point de vue climatique, le climat de la station d’étude est de type méditerranéen.

En effet, la durée et l’intensité de la période sèche, le régime saisonnier, les valeurs de Q2 et le minima du mois le plus froid, nous ont permis de positionner la station sur le climagramme pluviothermique d’emberger sur l’étage semi-aride à hiver tempéré.

A partir de l’inventaire floristique de notre station d’étude, les résultats montre que les Astéracées et les Fabacées dominent le terrain suivi par les lamiacées, les Brassicacées, Liliacées, Borraginacées, Poacées et les Renonculacées.

De point de vue morphologique et biologique se sont les Thérophytes qui dominent largement la station, c’est-à-dire les herbacées annuelles, ce qui témoigne une action anthropique, suivi par les Hémicryptophytes ce qui explique la richesse du sol en matière organique et la haute altitude. (Barbero et al. 1989).

L’indice de perturbation reste élevé, ceci montre nettement la dégradation du tapis végétal.

Le tapis végétal de Djebel Fellaoucene est dominé par des espèces qui s’adaptent avec le milieu plus ou moins dégradé : Calendula arvensis, Hordeum vulgare, Echium plantagineum, Centrea pullata, Arisarum vulgare, Anacyclus valentinus, Picris Sp, Eruca vesicaria, Fedia cornucopiae, Artemisia herba alba.

L’analyse microscopique des épidermes nous a permis d’obtenir un petit album qu’on appelle épidermothèque de référence. Il nous permettra de différencier microscopiquement des espèces entre elles. Enfin, ce modeste travail peut dans l’avenir faire l’objet de travaux plus pointus notamment pour des études sur les relations sol végétation, ou encore une contribution à une étude de régime alimentaire de certains insectes par exemple.

58

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المساهمة في دراسة النباتات للمنطقة الواقعة في جبل فالوسن وتطوير بؤرة بشرية مرجعية. الملخص: الهدف من هذا العمل هو انتقاء شامل لنباتات منطقة تقع في جبل فالوسن و تطوير بشرة مرجعية. هذه األخيرة تقع في جبال تراراس في شمال غرب الجزائر. تحليل النباتات الحظ وجود 26 نوع من النباتات تنتمي إلى 62 عائلة. هذا التحليل النباتي يظهر غلبة النباتات البذرية، أي النباتات العشبية السنوية. للبشرة المرجعية ، يتم تقديمها في شكل صور في قسم النتيجة والمحادثة. الكلمات المرجعية: انتقاء نباتي، نباتات، جبل فالوسن، بشرة، شبه جاف.

Contribution à l’étude floristique d’une zone située à Djebel Fellaoucene et élaboration d’un épidermothéque de référence. Résumé : L’objectif de ce travail est de réaliser un inventaire floristique d’une station située à djebel Fellaoucene ainsi que l’élaboration d’un épidermothéque de référence. Cette dernière est localisée dans les monts des Traras au nord-ouest algérien. L’analyse de la flore à relever la présence de 62 espèces végétales appartenant à 26 familles. Cette analyse floristique montre la prédominance des Thérophytes c’est à dire les herbacés annuelles. Pour ce qui est de l’épidermothéque de référence, il est présenté sous forme de photos dans la partie Résultat et discussion. Mots clés : inventaire floristique, végétation, Djebel Fellaoucene, épidermothéque, semi-aride.

Contribution to the floristic study of an area located in Djebel Fellaoucene and development of a reference épidermothéque. Summary: The objective of this work is to carry out a floristic inventory of a station located in Jebel Fellaoucene as well as the development of a reference épidermothéque. The latter is located in the mountains of Traras in northwestern Algeria. The analysis of the flora to note the presence of 62 plant species belonging to 26 families. This floristic analysis shows the predominance of Therophytes, The annual herbaceous plants. For the reference epidermis library, it is presented as photos in the Result and Discussion section.

Key words: floristic inventory, vegetation, Djebel Fellaoucene, épidermothèque, semi-arid.