UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers

Département d’Ecologie et Environnement

Laboratoire d’Ecologie et Gestion des Ecosystèmes Naturels

MASTER

Filière : Sciences biologiques

Spécialité : ECOLOGIE VEGETALE ET ENVIRONNEMENT

Thème

Etude d’un inventaire floristique de la région de Féllaoucène (Wilaya de Tlemcen)

Par: CHAFI Abdellaziz

Soutenu le 25 Septembre 2016 Devant le jury composé de :

M. BENABADJI N. Professeur Président Université de Tlemcen

M. ABOURA R. M.C.A Encadreur Université de Tlemcen

M. MERZOUK A. Professeur Examinateur Université de Tlemcen

Dédicaces Je dédie ce travail à :

La mémoire de mes chers parents MOHAMMED et KHADIDJA que je ne pourrai oublier.

Ma femme FATIHA pour ses sacrifices et ses encouragements durant toutes mes études.

Mes enfants AMINE, NADIR, YASSINE, HAROUNE, ABDENNOUR, et IKHLAS.

Mes frères et mes sœurs.

Mes amis NOUREDDINE, RACHID, IBRAHIM, AHMED,ABDELKADER ,ABDELMALEK,SAID, MOHAMMED, et tous les étudiants de ma promotion.

Tous ceux qui m’ont apporté d’aide de près ou de loin.

Abdelaziz CHAFI Remerciement

Avant tout je remercie Dieu tout puissant, le Clément et le Miséricordieux pour toute sa bonté. Il m’a donné la force, les moyens et le courage pour terminer ce travail.

Au terme de ce travail il m’est très agréable de remercier :

M. ABOURA Réda; Maitre de conférences à l’Université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen qui m’a fait l’honneur d’accepter la direction de cette thèse, ses conseils, ses orientations… qui ont été pour moi un solide appui et un réconfort à tout moments.

M. BENABADJI Noury;Professeur à l’Université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen;pour avoir accepter de présider le jury, qu’il trouve ici toute ma sympathie.

M. MERZOUK A; Professeur à l’Université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen; pour ses encouragements, ses aides, ses conseils avisés, et d’avoir bien voulu faire partie de ce honorable jury, trouvez ici l’expression de ma reconnaissance.

M. BABALI Brahim, Maitre-Assistant, B à l’Université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen;trouvez ici Monsieur, ma reconnaissance et ma gratitude pour m’avoir aidé, orienté, et conseillé au cours des sorties sur terrain de cette thèse.

Mme. DALI YOUSSEF Majda, Maitre-Assistant, A à l’Université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen; qui m’a fait profiter de ses connaissances pratiques lors de la réalisation de ce travail, pour sa disponibilité de son temps précieux, ses encouragements, ses aides, ses conseils avisés, trouvez ici madame, l’expression de ma reconnaissance et mon estime.

M.DAHMANI Rachid; Titulaire d’un Master académique , à l’Université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen; pour ses encouragements, ses aides concernant les sorties sur terrain , ses conseils avisés, trouvez ici l’expression de ma reconnaissance.

M.GUADI Sidi Mohammed ; Ingénieur d’état à La circonscription des forêts de ,M. bendiab Mohammed ; T S à La circonscription des forêts de pour m’avoir fourni les données des incendies dans la région de Féllaoussène et m’ont aidé à réaliser la sortie sur terrain .

Que toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce manuscrit.

SOMMAIRE Introduction générale ...... 1

Chapitre I. Milieu Physique et Bioclimatologie...... 4 1.1. Généralités………………………………………………...... 4 I.2. Présentation de la zone d’étude…………………..………………………………..5 I.2.1. Situation géographique …………..………………………………………5 I.2.2. Aspects Bioclimatologie ………………………………………………...7 I.2.3. Aspects géologiques, pédologiques, Hydrogéologie et relief….………15 I.2.3.1. Aspects géologiques ………………………………………………………….15 I.2.3.2. Aspects pédologiques……………………………………………….17 I.2.3.3. Hydrogéologie ……………………………………………………………….17 I.2.3.4. Relief …………………………………………………………………………17 I.2.4. Aspects floristiques……………………………………………..………19 I.3. conclusions………………………………………………………………………..20 Chapitre II. Diversité floristique...... 22 II.1. Introduction………………………………………….…………………………..22 II.2. Présentation des stations d’étude………………………….…………………….22 II.3. Caractérisation floristique des stations d’études………………………….……..24 II.3.1. Echantillonnage et choix des stations…………………………………24 II.3.2. Composition systématique ………………………………...…………..25 II.3.3. Caractérisation biologique…………………………..…………………28 II.3.4. Caractérisation morphologiques…………………………………...…..30 II.3.5.Caractérisation phytogéographique…………………………………31 II.4. Conclusion……………………….………………………………………………43 Chapitre III.Action Anthropique………………………….………………………..……45 II.5.1. Introduction…………………………………………………………… ...……45 II.5.2. L’évolution de la population…………………………………………………..45 II.5.3.Le pâturage et le surpâturage…………………………………………………..47 II.5.4. Les Incendie…………………….……………………………………………..48 II.5.5. Conclusion……………………………………………………………………..50 IV. Conclusion Générale et Perspectives……………………………..……………………52 V. Références Bibliographiques………………………...…………………………………56

Liste des figures Figure n°1: Carte de localisation de la zone d’étude (Patw ,2015)………………………...…6 Figures n°2: Variations mensuelles des précipitations station de Ghazaouet……..…………..9 Figures n°3: Variations saisonnières des précipitations ……………………….....…………10 Figures n°4: Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen………………...……...11 Figure n°5 : Quotient pluviothermique d’Emberger…………………………………………13 Figure n°6 : Carte géologique de la région de Tlemcen (Source : A.N.A.T)………………..15 Figure n° 7 : Carte de présentation des stations d’étude (Google earth, (2015)…………….24

Figure n°8: Répartition des pourcentages des familles de la Station de djebel…...…………26

Figure n°9: Répartition des pourcentages des familles de la Station Dar chafaa ………….27

Figure n°10: Répartition des pourcentages des types biologiques de la Station Dar chafaa

( Féllaoucène)…………………………………………………………………………………30

Figure n°11: Répartition des pourcentages des types biologiques de la Station de Djebel Féllaoucène…………………………………………………………………………………...30

Figure n°12: Répartition des pourcentages des types Morphologiques (stations d’études)…31

Figure n°13: Répartition des types biogéographiques en pourcentages de la station Dar chafaa (Féllaoucène)………………………………………………………………………….34

Figure n°14: Répartition des types biogéographiques en pourcentages de la station de Djebel Féllaoucène…………………………………………………………………………………...34

Figure n°15: Evolution de la population de la zone d’étude (1987-1998-2008)………..…...46

Liste des tableaux Tableau n°1: Données géographiques des stations météorologiques…………...………….…7 Tableau n°2: Tableau « A » n°2: Données climatiques de Guazaouet (ancienne période 1913-1938)……………………………………..…………………………………………….8 Tableau n°3 : Tableau « B » n°3 : Données climatiques de station de Ghazaouet (nouvelle période 1986-2011)…………………………………………...…………………...………….8 Tableau n°4 : Régime saisonniers des précipitations de la station de Ghazaouet (ancienne période 1913-1938)…………………………………………………………………………….9 Tableau n°5 : Régime saisonniers des précipitations de la station de Ghazaouet (nouvelle période 1986-2011)…………………………………………………………………………9 Tableau n°6 : Le quotient pluviométrique « Q2 » d’Embergerde la station de Ghazaouet (ancienne période 1913-1938)……………………………………………………….……….12 Tableau n°7 : Le quotient pluviométrique « Q2 » d’Embergerde la station de Ghazaouet (nouvelle période 1986-2011)…………………………………………….………….……12 Tableau n°8 : Répartition selon le critère d’altitude…………………………………………18 Tableau n°9 : Répartition selon les critères de la pente……………………………………...19 Tableau n°10 : Le nombre d’espèces et le pourcentage des familles des taxons recensées dans les deux stations………………………………………………………...……………….25 Tableau n° 11: Le nombre d’espèces et le pourcentage des types biologiques (Stations d’études)………………………………………………………………………………………29 Tableau n° 12: Le nombre d’espèces et le pourcentage des types Morphologiques (Stationsd’études)…………………………………..…………………………………………… …….31 Tableau n° 13: Le nombre d’espèces et le pourcentage des types Biogéographique (Stationsd’études)……………………………………………………………………………32 Tableur n°14: Inventaire exhaustive de la flore de la station de Dar chafaa(Féllaoucéne)……………………………………………………………………….....35 Tableur n°15: Inventaire exhaustive de la flore de la station de Djebel Féllaoucéne…...…..38 Tableau n°16 : Evolution de la population de la région d’étude (1987-1998-2008)………...46 Tableau n°17: Bilan des incendies durant les 11 dernières années (de 2005 au 2015) par superficies et par commune. « Source : Circonscription Des Forets Ghazaouet »…...………48

Liste des photos Photo n°01 :Monts de Fellaoucène (Tlemcen)……...……………………………………….18 Photo n° 02 : Matorral de Dar chafaa (vue générale). (Photos : Chafi,. 2015)………….23 Photo n° 03 : Matorral de Djebel Féllaoucène (vue générale). (Photos : Chafi,. 2015)….23Photon°04: Quercus Suber, (Photos : Chafi,. 2015)………………………….27 Photo n°05 : ArbutusUnedo(Photos : Chafi,. 2015)…………………………….………..27 photo°06 : CistusLadaniferus(Photos : Chafi,. 2015)…………………………...……….28 Photo°07 : Le cortège floristique de la zone d’étude(station de djebel Féllaoucène) est constitué par des reliques forestières (Quercus Suber), (Photos : Chafi,. 2015)……………43

Photo n° 08: L’élevage bovin dans la station Djebel Féllaoucène. (Photos : Chafi,. 2015)....47 Photo n° 09 : L’élevage ovin dans la station Dar chafaa en 2016. (Photos : Chafi,. 2016)….48Photo n° 10 : les différents cistes « A : Cistusladaniferus, B : Cistusvillosus C : Cistusmonespeliensis ». (Photos : Chafi,. 2015)……………………………………….49 Photo n° 11: les incendies dans la zone d’étude « A: Djebel Féllaoucène ; B : Dar chafaa » (Photos : Chafi,. 2015)……………………………………………………………………...50 Photo n° 12 : les différentes éspèces des rejeter de souche « A : Thuya, B : Lentisque, C : Doum». (Photos : Chafi,. 2016)……………………………………………………………50

Introduction générale

Introduction générale

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Introduction générale

Introduction générale Dans un contexte mondial de préservation de la biodiversité, l’étude de la flore et de la végétation du bassin méditerranéen présente un grand intérêt, vu sa grande richesse liée à l’hétérogénéité du facteur historique, paléogéographique, paléo climatique, écologique et géologique qui la caractérisent, La relation sol-végétation a aussi attiré l’attention de beaucoup chercheurs, comme : Killian (1954), Ruellan (1959, 1963, 1966, 1970), Servant et Servat (1966), Halitim(1973, 1985, 1988), Pouget (1973, 1980), Boukhris et Lossaint (1975) et Servant (1975) . (Aboura, 2006),ainsi qu’à l’impact séculaire de la pression anthropique (Quezel et al. 1980), c’est une zone « Hot-spot » de biodiversité (Myers et al. 2000,Mittermeier et al. 2004). Sachant qu’à l’instar des autres écosystèmes mondiaux, les écosystèmes méditerranéens sont les plus vulnérables (Kadik, 1987), soumis à des pressions environnementales fortes et de différentes natures : des contraintes pédoclimatiques (sols calcaire ou siliceux, pauvres et peu développés, xéricité récurrente associé à des températures élevées…), sont dans son ensemble soumis à une pression humaine importante. En contexte méditerranéen et en réponse à ces contraintes, la plupart des forêts méditerranéennes représente des systèmes non équilibrés, en général bien adaptés dans l'espace et dans le temps à diverses contraintes « conditions pédoclimatiques », et donc aux modifications de dynamique ou de structure et d'architecture des peuplements qu'ils peuvent engendrer (Barbero et Quézel, 1989). La flore du bassin méditerranéen est unanimement considérée comme étant d’une exceptionnelle diversité, et mérite à ce titre, une considération particulière pour sa conservation. Le littoral Algérien comme celui du Maghreb, est dans son ensemble soumis à une pression humaine importante, plus intense que dans le reste du pays. La végétation de la région de l’ouest d’Algérie (Oranie) présente un bon exemple d’étude de la phyto-diversité. Les monts des Traras, font partie du domaine méditerranéen, elles sont constituées par des écosystèmes naturels très diversifiés et très liés aux différents facteurs pédoclimatiques et anthropiques, on retrouve des formations végétales de type forêt ou pré- forêt « matorral », occupé par des espèces ligneuses présentant des caractéristiques spécifiques aux contraintes déjà évoquées.

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Introduction générale

Les facteurs pédoclimatiques et anthropiques, qu’a connue les monts des trarras, ont perturbé profondément la végétation naturelle, entraînant chez les végétaux d’importants phénomènes de stress hydrique et d’adaptation. Il ya un l’envahissement progressif de ces milieux par des groupements végétaux dominés surtout par des toxiques et/ou des épineuses. L’analyse de la richesse floristique des différents groupements, de leurs caractères biologiques et chronologiques permettrait de mettre en évidence leur originalité floristique, leur état de conservation et, par conséquent, leur valeur patrimoniale (Dahmani, 1997). Le but de cette étude est d’illustrer la composition spécifique et l’écologie de la zone d’étude par une approche phyto- dynamique. En outre, les caractères adaptés expliquant la répartition des espèces rencontrées dans cette zone. Pour mieux cerner les caractéristiques des formations végétales, l’étude réalisée est basée essentiellement sur l’analyse des inventaires exhaustives dans les monts des Trarras (Djebel Féllaoucène); qui est caractérisé par un dénombrement des espèces avec une identification de leurs types biologiques, morphologiques, biogéographique, et de leurs caractères floristiques. En effet, la bonne installation et la bonne distribution des espèces au niveau de la zone d’étude montrent qu’il y a une adaptation de cette essence aux conditions environnementales. Mais trois questions restent à poser : - Est ce qu’il y a une différence du cortège floristique entre les deux stations étudiées ? - Qu’elles sont les espèces qui s’individualisent entre les deux stations dans la zone d’étude ? - Comment Les facteurs écologiques (géographiques, floristiques, pédologiques, climatiques et anthropiques) affectent la richesse et la diversité floristique? Notre travail est réparti en trois (03) volets : _ Milieu physique et bioclimatologie. _ Diversité floristique. _ Action anthropique.

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

Chapitre I : Milieu physique et bioclimatologie

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

I.1. Généralité : Le monde méditerranéen représente un véritable puzzle, tant par son modèle fragmenté et hétérogène { l’extrême que par sa géologie, qui est certainement l’une des plus complexes du monde. (Quézel et Médail, 2003). L’histoire de la forêt méditerranéenne est actuellement assez bien connue et les phytogéographes sont tout à fait capables de définir, sur le pourtour méditerranéen, l’extension potentielle des essences majeures (Quézel et al., 1991). L’un des caractères majeurs des forêts méditerranéennes, vis-à-vis des forêts européennes, réside dans leur richesse en espèces arborescentes, constitutives ou associées. L’ensemble des forêts soumises au bioclimat méditerranéen est subdivisé en plusieurs ensembles bioclimatiques en fonction : de la valeur des précipitations annuelles, du coefficient pluviothermique d’Emberger (1930-b, 1955) et la durée de la sécheresse estivale (Daget, 1977) qui représente un phénomène régulier (stress climatique) mais variable selon ces types bioclimatiques et les étages de végétation (Quézel, 1974-1981). L’Afrique du Nord qui ne constitue qu’une partie du monde méditerranéen (environ 15 %) ne possède pas, actuellement, de bilan précis relatif au nombre des espèces végétales existantes ( entre 5000 à 5300). (Quézel, 2000). Les formations forestières nord-africaines peuvent prendre l’aspect de belles futaies régulières quand elles sont en bon état. Elles se présentent souvent, hélas, sous l’aspect de broussailles, de maquis et garrigue qui en dérivent par dégradation. Les forêts algériennes couvrent 3,7 millions d’hectares dont 61,5 % se situent au Nord et 36,5 % occupent quelques massifs des hautes plaines. Le Sud algérien ne recèle que 2 % environ de formations forestières (Babali,2014).

En 1962, Quézel et Santa ont estimé la flore algérienne à 3139 espèces dont 700 sont endémiques. Les arbres les plus spectaculaires du Sahara sont le Cyprès de Deprez (Cupressus dupreziana) qu’on trouve en particulier dans la vallée de Tamrirt et le Pistachier de l’Atlas (Pistaciaatlantica) dont il reste quelques éléments au Hoggar. Il faut noter également l’Arganier dans la région de Tindouf et l’Olivier de Laperrine (Olealaperrini) fréquent au Tassili. La région de Tlemcen fait partie du paysage d’Afrique du Nord où la notion « climax » est plutôt théorique (Dahmani-Megrerouche, 1997) vu l’état instable dans lequel se trouvent les stations d’études.

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

La comparaison des spectres biologiques dans la région de Tlemcen montre l’importance des Thérophytes qui confirment sans doute la thérophytisation annoncées par plusieurs auteurs (Barberoet al., 1995). Malgré la forte pression anthropozoogène, la région reste forestière par excellence même si la végétation se présente sous forme de matorrals à différentes étapes de la dégradation (Letreuch-Belaroussi., 2002). I.2. Présentation de la zone d’étude I.2.1. Situation géographique La présente étude a pour cadre les monts des Trarras, qui constitue un patrimoine naturel important par la richesse biologique de ses habitats. S’étendant sur un linéaire de 73 Km à l’extrême des limites de la wilaya de Tlemcen, représente 6% du cordon littoral du pays, ce qui le laisse relativement difficilement accessible, apparait comme un arc montagneux amygdaloïde ceinturé de dépressions périphériques et encastré entre la méditerranée, par sa partie concave, la vallée du Kiss à l’Ouest, la vallée de la tafna à l’Est et celle de son affluent oued Mouilah au sud par sa partie convexe. (Thinthoin, 1960).Ce massif est composé essentiellement de calcaire, de marnes et de calcaires marneux. (Anonyme, 2003). Les stations d’étude sont situées au niveau de djebel Féllaoucène ;( N : 35° 01’ 02’’ ; W : 001° 40’ 40’’) située au sud des monts des trarras à 56Km au sud-ouest de la ville de Tlemcen. Il est limité à l’Est par la commune de Féllaoucène, à l’ouest par Nedroma, au Nord par la commune d’Ain kebira et au sud par la commune d’Ain Fettah. (Figure n°1).

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

Figure n°1: Carte de localisation de la zone d’étude (Patw ,2015).

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

I.2.2. Aspects Bioclimatiques Le climat de la région de Tlemcen est du type méditerranéen et il est caractérisé par une sécheresse estivale marquée et une période hivernale pluvieuse particulière. Selon Seltzer, (1946) dans l’ouest algérien et plus précisément sur la région de Tlemcen et notamment les monts des Trarras la saison estivale sèche et chaude dure environ 06 mois, le semestre hivernal est pluvieux et à tendance froide « climat semi-aride ».  Choix de la station de référence En Afrique du Nord et en particulier en Oranie, où les précipitations sontprincipalement irrégulières d’une année à l’autre, il fallait une durée d’observation minimale d’environ 25ans pour avoir des résultats vraisemblables, cela nous permettra de comparer les résultats de l’ancienne période(1913-1938)de(Seltzer, 1946); (Tableau n° 2) et les résultats de la nouvelle période (1986 -2011)de l’ O.N.M., 2011) (Tableau n°3). Le réseau météorologique doit être représentatif. Dans un souci de bien cerner les influences climatiques zonales sur les conditions locales ; nous avons choisi la station météorologique qui se trouvent à la proximité des stations étudiés. Tableau 1: Données géographiques de la station météorologique de Ghazaouet Station Latitude Longitude Altitude Wilaya Ghazaouet 35° 06`N 1° 52`W 04 m Tlemcen

 Paramètres climatiques: A. Précipitations L’étude des tableaux : 2 et 3 met en évidence l’irrégularité de la répartition des précipitations au niveau de la zone d’étude. On note une relative abondance des précipitations durant l’ancienne période, la quantité des pluies reçue oscille à 410 mm. On remarque une nette diminution de la quantité des pluies durant la nouvelle période, qui oscille à 369.20 mm.

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

Tableau « A » n°2: Données climatiques de Guazaouet (ancienne période 1913- 1938). Stations Moyennes mensuelles des précipitations et des températures P. Annuel le (mm)

T moy. Annuel le (°C) J F M A M J Jt At S O N D Ghazaouet P 58 44 45 39 31 10 1 1 19 42 59 61 410 (Littoral) (mm) T(°C) 11.4 11.8 12.9 15.05 17.40 20.60 33.4 24.2 22.1 18.70 15.20 12.35 17.94 5 5 0 0 5 5

Tableau « B » n°3 : Données climatiques de station de Ghazaouet (nouvelle période 1986- 2011). Stations Moyennes mensuelles des précipitations et des températures P. Annuel le (mm)

T moy. Annuel le (°C) J F M A M J Jt At S O N D Ghazaouet P 45,72 49,68 44,23 29,48 27,21 4,82 0,826 5,21 18,7 39,61 66,09 37,6 369,20 (Littoral) 2 T 13,4 13,58 14,92 16,49 19,15 22,46 25,31 26,0 23,45 20,41 16,77 14,3 18, 86 1 8

La saison la moins arrosée s’étale de Juin à Août pour les deux périodes, nous pouvons constater que le mois les plus pluvieux est celui de Novembre (66.09 mm) en nouvelle période. Pour l’ancienne période le mois le plus pluvieux: Décembre (61 mm). (Figures 2).

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

Ghazaouet 70 60

50

40 AP 30 P(mm) NP 20 10 0 J F M A M J Jt At S O N D

Figures n°2: Variations mensuelles des précipitations station de Ghazaouet. B. Régime saisonniers Pour aider les traitements des données climatiques, un découpage en saisons des précipitations annuelles est nécessaire. Le premier à avoir défini cette notion c’est Musset (in Chaabane, 1993). Elle consiste à calculer la somme des précipitations par saison et à effectuer les classements des stations par ordre de précipitation décroissant en désignant chaque saison par l’initiale P, H, E et A, désignant respectivement Printemps, Hiver, Eté et Automne.

Crs: coefficient relatif saisonnier de Musset. Ps: précipitations saisonnières. Pa: précipitation annuelles. Tableau n°4 : Régime saisonniers des précipitations de la station de Ghazaouet(ancienne période 1913-1938). Stations Régime saisonniers des précipitations

Hiver Printemps Eté Automne Types Ps Crs Ps Crs Ps Crs Ps Crs Ghazaouet 163 1,75 115 1,23 12 0.13 120 1,29 HAPE (Littoral) Tableau n°5 : Régime saisonniers des précipitations de la station de Ghazaouet (nouvelle période 1986-2011). Stations Régime saisonniers des précipitations

Hiver Printemps Eté Automne Types Ps Crs Ps Crs Ps Crs Ps Crs Ghazaouet 133,02 1,44 100,92 1,09 10,85 0,117 124,4 1,34 HAPE (Littoral)

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

Les résultats sont dans les tableaux (4 et 5), nous remarquons que la station de Ghazaouet présente un régime saisonnier de type HAPE pendant les deux périodes, avec une tranche pluviométrique saisonnière essentiellement hivernale puis Automnale. (Figures n°3). Ghazaouet 200

150

100 AP P(mm) NP 50

0 Hiver Printemps Eté Automne

Figures n°3: Variations saisonnières des précipitations

D. Synthèse bioclimatique : Emberger, (1955) et Bagnouls& Gaussen, (1953), établissent cette synthèse bioclimatique, dans laquelle ils ont combiné les différents paramètres climatiques afin de déterminer l’impact du climat sur la végétation. En effet cette synthèse est basée sur la détermination de : A. Diagrammesombrothermiques de Bagnouls et Gaussen, (1953). B. Le quotient pluviométrique « Q2 » d’Emberger, (1955). C. D.1. Diagramme Ombrothermique (Bagnouls et Gaussen ; 1953): Bagnouls et Gaussen (1953) ont établi un diagramme qui permet de dégager la durée de la période sèche en s’appuyant sur la comparaison des moyennes mensuelles des températures en °C avec celles des précipitations en mm ; on admettant que le mois est sec lorsque « P ≤ 2T ». P : précipitations moyennes mensuelles. T : températures moyennes mensuelles. Le climat est sec lorsque la courbe des températures est au-dessus de celle des précipitations et humide dans le cas contraire. Celle-ci dure entre 4 et 6 mois coïncidant avec la période estivale, englobant parfois, une partie du Printemps et une partie de l’Automne.(Figures n°4). Ce diagramme climatique montre ainsi la durée de la période défavorable à la croissance des végétaux et présente une signification écologique précise (Labat, 1985).

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

L’analyse des différents diagrammes permet de visualiser une période pluvieuse qui s’étend généralement d’octobre à la fin d’avril et une période sèche qui s'étend de 6 à 7 mois pour le reste de l’année(Figures n°4). Les mois de juin, juillet et août demeurent les mois les plus secs pour les deux périodes.

Figures n°4: Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen.

D.2. Quotient pluviométrique d’Emberger « Q2 » Le quotient pluviothermique(Q2) d’Emberger, (1952) a été établi pour la région méditerranéenne et il est défini par la formule suivante:

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

P: pluviosité moyenne annuelle. M: moyenne des maximas du mois le plus chaud (T+273°K). m: moyenne des minimas du mois le plus froid (T+273°K). Ce quotient permet de localiser les stations d’étude parmi les étages la végétation tracés sur un climagrammepluviothermique. (Tableaux : 2 et 3) Le quotient d’Emberger calculé montre que la station de Ghazaouet appartient à l’étage bioclimatique Subhumide inferieur pour l’Ancienne période et à l’étage Semi-aride pour la Nouvelle période (Figure n°6). La carte bioclimatique de Tlemcen 1980 (Figure n°5) montre que le bioclimat de la zone d’étudeest semi-aride doux.

Tableau n°6 : Le quotient pluviométrique « Q2 » d’Embergerde la station de Ghazaouet (ancienne période 1913-1938).

Q2 M (°C) m (°C) 72.91 29 7

Tableau n°7 : Le quotient pluviométrique « Q2 » d’Embergerde la station de Ghazaouet (nouvelle période 1986-2011).

Q2 M (°C) m (°C) 48.02 29,69 8,23

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie

Figure n°5 : Quotient pluviothermique d’Emberger de la station de Ghazaouet.

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E. Les vents: Les vents d'Ouest et Nord-Ouest sont chargés de pluie et sont les plus fréquents durant toute l'année sauf en été où ils sont substitués par les vents desséchants ou sirocco du Sud et même du Sud-ouest. Le taux de fréquence global varie de 57% à 68% pour Tlemcen. Le vent chaud et sec (Sirocco) est aussi défavorable à la végétation de la région d’étude. Il est plus fréquent à l'Est (30j/an) qu'à l'Ouest (15j/an) de notre région. Lorsqu'il souffle au moment où la végétation est en plaine activité, il cause des dégâts plus ou moins importants notamment sur les plantes jeunes (échaudage) (Anonyme, 1988). Le sirocco est aussi responsable des directions Sud, mais avec des faibles fréquences d’apparition, il apparait surtout en période de transition du printemps à l’été ou de l’été à l’automne. Il est rare en hiver et très rare en décembre. Les vents du sud n’ont pas une influence significative sur la végétation de la zone d’étude, mais les vents d’Ouest surtout les vents de Nord (brise de mer) provoquent des changements physionomiques remarquables. Médjahdi (2001). I.2.3. Aspects géologiques, pédologiques, Hydrogéologie et relief: I.2.3.1. Aspects géologiques En Afrique du Nord et notamment dans la région de Tlemcen, les travaux de (Boudy ,1948 ; Clair, 1973 ; Benest ,1985 ; Bouabdellah, 1991 ; Benest et al., 1999) décrivent les formations géologiques d’âge Jurassique supérieur et au Crétacé inferieur principalement formées de carbonates. (Par des assises sédimentaires) (Figure n°7). Les crêtes du littoral (monts des Trarras) sont constituées par des grès bruns intercalés de calcaires bleus du jurassique supérieur donnant des reliefs abrupts, reposant sur des schistes et argiles oxfordiens qui donnent des pentes régulières et sur des calcaires liasiques durs donnant à nouveau des reliefs abrupts, vers les vallées importantes ou les plaines. Ces reliefs se terminent par des pédiments pliocènes donnant des pentes adoucies se raccordant aux terrains horizontaux des vallées ou des plaines (Durand, 1968). Au Nord du Féllaoucène, les massifs du Primaire (schistes et quartzites) donnent des reliefs abrupts, et aussi les massifs du Basalte. Au Nord-Ouest de Nédroma, on trouve les massifs du Miocène sur relief jeune, qui sont constitués de marnes et d'argiles qui provoquent par endroits des glissements et des ravines très profondes et nombreuses; et les massifs du Primaire (schistes et quartzites). Au Nord-est du Féllaoucène, les terrains d'âge Miocène en mélange avec les massifs de basalte et de crétacé. (Figure n°7).

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Figure n°6 : Carte géologique de la région de Tlemcen (Source : A.N.A.T)

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I.2.3.2. Aspects pédologiques Les sols les plus communs sur le littoral et sublittoral (monts des trarras) restent les sols calci-magnésiques sur les marnes calcaires ou les calcaires fissurés (Kadik, 1987) : Les sols calcaires humifères : ces sols sont riches en matières organiques; leur évolution est faite au dépend d’anciens sols marécageux. Ces derniers se trouvent en grande parties à l’Ouest de Nedrouma et sur la bande littorale de Rachgoun. (Durand, 1954). Les sols calciques : ils sont situés au Sud et à l’Est des monts des Trarras. Ils se sont formés aux dépens des pédiments caillouteux des montagnes voisines et donnent des sols peu profonds. Les sols décalcifiés : ces sols occupent les pentes argileuses des montagnes Jurassiques et les dépôts marneux bordent les coulées volcaniques. Pour ce qui est des formations volcano-sédimentaires, elles ne se rencontrent qu’en petits lambeaux dans les environs de . En forte pente ils peuvent être sujets aux glissements de terrain s'ils présentent un horizon solonetzique. Ils sont souvent associés à la roche- mère (dc + rm), formée de calcaire dur, et se développent alors aux dépens des argiles de décalcification qui s'accumulent dans les fentes de ces roches. Les sols en équilibres : caractérisés par une faible épaisseur, mais aussi par une dureté de la roche mère. Les sols insaturés : ces sols se sont développés avec les schistes et les quartzites primaires. I.2.3.3. Hydrogéologie : Les formations géologiques, à affleurement argilo-marneuse du Miocène, ainsi décrites ne sont guère favorables à l’accumulation des eaux souterraines. Hormis, quelques aquifères limités à des ‘’poches ’’ d’eau souterraine dans les massif calcaire de Féllaoucène et Tedjra et en dehors des nappes d’inféroflux emmagasinées dans les formations du quaternaires, le massif des « Trarra » est considéré comme une zone ‘‘sèche’’. I.2.3.4. Relief : Le Massif montagneux « Trarra», est caractérisé par l’omniprésence de la chaîne montagneuse des Trarra, un relief abrupt et côtier, qui est la continuité des Beni Znassen (Maroc) et s’étend jusqu’à l’embouchure de la Tafna. C’est une chaîne de petite montagne, peu élevée avec des altitudes moyennes oscillantes entre le niveau de la mer et le point culminant de 1136 m au niveau de djebel Féllaoucène(photo n °1), surplombant la ville de Nédroma.

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photo n°1 :Monts de Féllaoucène (Tlemcen)  Classification selon l’indice altimétrique La caractérisation du relief fait intervenir le critère de l’altitude, délimité comme suit: - Altitude inférieure à 400 mètres ; - Altitude comprise entre 400 et 800 mètres ; - Altitude comprise entre 800 et 1200 mètres ; - Altitude supérieure à 1200 mètres.

Tableau n°8: Répartition selon le critère d’altitude Commune Superficie % Superficie % Superficie % Superficie % Total 0 – 400 400 – 800 800 - 1200 > 1200 Ain Kebira 17,4 25,55 36,58 53,71 14,12 20,73 - - 68,10 Féllaoucène 71,44 95,89 3,06 4,10 - - - - 74,50 Ain Fetah 48,69 62,34 29,41 37,65 - - - - 78,10  Classification selon les pentes : Le massif se caractérise par des différentes classes de pentes illustrent bien la topographie générale de la région d’étude, ainsi quatre classes de pentes ont été retenues pour caractériser le relief à savoir : - Classe 1 : Pente comprise entre 3 et 12,5% cette classe représente le relief vallonné, composé de plateaux ou de bas piémonts de collines. Cette classe occupe 29,85 % de surface

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Chapitre I: Milieu Physique et Bioclimatologie du massif montagneux, et caractérise principalement la topographie des communes de Tient, Ain Kébira, Oulhaça, Sehala et Tessala. - Classe 2 : Pente comprise entre 12,5 et 25% cette classe est faiblement représentée, avec 3,85 % de la zone d’étude ; elle se localise surtout au niveau des Trarras(Tableau n°5) centraux (Fellaoucene, Ain Fettah, SebaaChioukh) et les environs du pic du Tessala, au niveau d’Ain El Berd. Ce sont généralement des terrains de parcours et de plantations forestières. Tableau n°9 : Répartition selon les critères de la pente Commune Superficie % Superficie % Superficie % Superficie % Total < 3% 3-12,5% 12,5-25% >25% Ain Kebira 15,72 23,08 31,94 46,9 17,29 25,38 3,15 4,62 68,10

Fellaoucène 34,39 46,16 36 48.32 3,68 4,93 4,93 0,57 74,5

Ain Fetah 40,16 51,42 26,91 34,45 6,53 8,36 4,5 5,76 78,10

I.2.4. Aspects floristiques La végétation de Tlemcen présente un bon exemple d’étude de la diversité végétale et surtout une intéressante synthèse de la dynamique naturelle des écosystèmes, depuis le littoral jusqu'à la steppe (Stambouliet al., 2009). Tlemcen est l’une des régions les plus riches en biodiversité végétale combinée à un endémisme élevé. Mais cette région a subi une action anthropique très importante et relativement récente (Bouazzaet al., 2010). Les Monts de Trarras présentent aussi une grande diversité de formations végétales, on trouve des formations forestières à Pin (Pinus halepensis Mill.), à Chêne liège (Quercus suber L. arbutusunedo L.), des formations pré-forestières et des matorrals à Pistacialentiscus L.et Thuya, (Tetraclinisarticulata (Vahi) Link) des maquis et des garrigues à (Pistacialentiscus L Myrtuscommunis M., cistusladaniferus L.) ainsi qu'un certain nombre de formations mixtes et des matorrals dominés par le Doum ou Palmier nain (Chamaerops humilis L), le Diss (Ampelodesmosmauritanicum (Poir. Dur. &Shinz.)), ou de buissons de la famille des Fabacées, des lamiaceés et des cistacées (calycotumspinosa ; calycotomintermidia ; les Genie, Cistusmonspeliensis l., Cistuslibanotis L., Lavanduladentata L., Lavandularnultifida L.) ; dans l'ensemble, le décor végétal dépend des conditions édapho- climatiques et de la pression anthropique.

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L’accroissement progressif de la population et de son cheptel a crée un besoin qui a augmenté la destruction du couvert végétal, conduisant impérativement à la constitution de pelouses éphémères où dominent les espèces toxiques et/ou épineuses non palatables telle que (Centaureaparviflora, Calycotomespinosa, Urgineamaritima, Ulexboivinii, Asphodelusmicrocarpus, Echiumvulgare et Atractylis humilis) (Bouazzaet al., 2000, 2010). Malgré la forte pression anthropozoogène, la région reste forestière par excellence même si la végétation se présente sous forme de matorrals à différentes étapes de la dégradation (Letreuch-Belaroussi , 2002). I.3. conclusion. La région de Tlemcen fait partie du paysage d’Afrique du Nord, ouverte au Nord par une côte sur la Méditerranée. Le relief de cette zone est diversifié, avec une chaîne de montagnes au Nord «les Monts des Trarras» à 1136m d’altitude ( Djebel Féllaoucène), ensuite au milieu les plaines telliennes à vocation agricole à une altitude moyenne de 200 à 400m. D’un point de vue climatique, on observe une évolution du climat vers une aridification pratiquement pour les stations d’étude. La lecture de la carte bioclimatique de Tlemcen en 1980, montre que le bioclimat semi-aride domine dans la wilaya sauf en haute altitude où le subhumide comme laforêt de Hafir. La zoned’étude présente des sols multiples et variés du Nord au Sud, s’encartant dans les sols zonaux (sols méditerranéens). À ce propos, Duchauffour (1977) précise que les roches mères des sols des climats chauds sont riches en fer alors que les sols tempérés des régions méditerranéennes sont riche en sols fersialitiques. Cette variété des sols a engendré une diversité des formations forestières dans la zone d’étude, il s’agit des formations à Pinus halepensis, Quercus ilex; Quercus suber, Tetraclinisarticulata, Juniperusoxycedrus ;Pistacialentiscus...

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Chapitre II: Diversité floristique

Chapitre II : Diversité Floristique

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II.1.Introduction La biodiversité végétale méditerranéenne est produite, pour beaucoup, d’une utilisation traditionnelle et harmonieuse du milieu par l’homme (Quézel et al., 1999). Malgré les incessantes agressions qu’elles ont subies depuis un millénaire, les forêts méditerranéennes offrent encore par endroits, un développement appréciable. La végétation de la zone d'étude présente un bon exemple d'étude de la diversité végétale. Elle est très variée et comprend un très grand nombre d'espèces Les études établies sur la végétation de la forêt algérienne témoignent que son patrimoine végétal est très riche et diversifié (Benabadji, et al., 1996 ; Bouazza et al., 2001). Dahmani (1997) signale que l'analyse de la richesse floristique des différents groupements, de leurs caractères biologiques et chronologiques permettrait de mettre en évidence leur originalité floristique, leur état de conservation et, par conséquent, leur valeur patrimoniale. Les études floristiques des milieux ont fait l’objet de nombreux travaux dans le bassin méditerranéen. En Algérie citons à titre d’exemple : Quézelet al.,( 1999), Bendaanoun (1981), Aidoud (1983), Chaabane (1993), Benabadji et al., (2000, 2004). Dans cette partie nous entamons une étude de la flore inventoriée dans les différentes stations du point de vue biologique, morphologique, systématique et phytogène II.2. Présentation des stations d’étude  Situation géographique :  Station 01 : Féllaoucène (Dar chafaa) Située dans les massifs des Trarras, « forêt de Dar chafaa» ;( N : 35° 00’ 48’’ ; W : 001° 38.’ 35’’) située à une altitude inferieure entre 400 et 500m avec une superficie de 12héctares. Elle se trouvé dans la commune de Ain Fettah, daira de Féllaoucène, 45 Kilomètre du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen, elle est éloigné d'environ 25 à 30 km de la mer. Exposé au Sud et au nord. (Photo n° 02).  Station 02 : Féllaoucène (Djebel Féllaoucène) Située dans les massifs des Trarras, « forêt de Djebel Féllaoucène» ;( N : 35° 01’ 20’’ ; W : 001° 40.’ 40’’) située à une altitude inferieure entre 700 et1136m (sommet de Djebel Féllaoucène) avec une superficie de 20 héctars. Elle se trouve dans la daira de Féllaoucène, commune de Ain Kébira, 50 Kilomètre du chef-lieu de de la wilaya de Tlemcen, et est éloigné d'environ 20 à 25 km de la mer. (Figure n° 8).  La végétation ces deux stations est assez variée et caractérisée par des groupements thermo- xérophiles de l’Oranie dominés parbuissons de la famille des Fabacées le (par ex Calycotum

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Chapitre II: Diversité floristique intermidia,et divers Genêts), Pistachier lentisque, Chamaerops humilis...avec un taux de recouvrement de 50 à 70 %. Le substrat est siliceux d’âge géologique primaire.

Photon° 02 :Matorral de Dar chafaa (vue générale). (Photos : Chafi,. 2015).

Photo n° 03 : Matorral de Djebel Féllaoucène (vue générale). (Photos : Chafi,. 2015). 12

Chapitre II: Diversité floristique

Figure n° 7: Carte de présentation des stations d’étude (Google earth, 2015). II.3. Caractérisation floristique des stations d’études II.3.1. Echantillonnage et choix des stations: Le choix des deux stations a été guidé par la bonne représentation du tapis végétal dans divers endroits : matorral et forêt dans la région de Féllaoucène. Selon Ellenberg (1956), la station dépend impérativement de l’homogénéité de la couverture végétale dans le but d’éviter les zones de transition. Dagnelie P. (1970) et Guinochet M. (1973) définissent l’échantillonnage comme étant l’ensemble des opérations qui ont pour objet de prélever, dans une population, des individus devant constituer l’échantillon. L’échantillonnage est la seul méthode permettant les études de phénomènes à grande étendue, tels que la végétation, le sol et éventuellement leurs relations. Pour mieux cerner les caractéristiques des formations végétales, l’étude réalisée est basée essentiellement sur l’analyse des inventaires exhaustive dans lesdeux stations d’étude (Tableaux n°10 et 11) ; qui est caractérisée par un dénombrement des espèces avec une identification de leurs types biologiques, morphologiques, biogéographique, et de leurs caractères floristiques et morphologiques.

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II.3.2. Composition systématique : Le tableau (n°10) et les (Figures n°09etn°10), montrent la distribution des familles botaniques au niveau de chaque station. Tableau n°10 :Le nombre d’espèces et le pourcentagedes familles des taxons recensées dans les deux stations Station Station Famille Féllaoucène (Dar chafaa) djebel Féllaoucène

Nombre d’espèce % famille Nombre d’espèce % famille Renonculacées 4 3 - Lamiacées 9 6,76 6 3,84 Liliacées 15 11,27 5 3,03 Poacées 4 3 14 8,48 Fabacées 11 8,27 23 13,93 Scrofulariacées 4 3 Apiacées 7 5,27 6 3,84 Aristolochiacées 2 1,50 1 0,60 Rubiacées 3 1,81 Astéracées 16 12 ,03 26 15,75 Borraginacées 4 3 3 1,81 Convolvulacées 3 2,25 Brassicacées 7 5,27 Polypodiacées 3 1,8 Oléacées 3 2,25 Linacées 3 2,25 Orchidacées 6 4,51 4 2,42 Résédacées 3 2,25 Rhamnacées 3 2,25 Malvacées 4 2,42 Cistacées 3 2,25 5 3,03 Les autres Familles 32 50

La station djebelFéllaoucène comporte 156 espèces les Astéracées dominent avec 15,75% suivies des Fabacées avec (13,93%), les Poacées avec (8.48%); la station de Dar chafaacomporte 133 espèces, la famille desAstéracées estdominante avec (12,03 %) suivies par les liliacées avec (11,27%) les Fabacées 11 espèces (8.27%), les lamiacées avec 09 espèces (6.76%), (Tableau n°10). Les familles des Fumariacées, Rosacées, Résédacées présentent un faible pourcentage pour l’ensemble des stations. Les familles des Lamiacées et des Orchidées présentent

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Chapitre II: Diversité floristique respectivement un pourcentage de (10,6%) et (6,93%) dans la zone d'étude mais occupant de grands espaces dans nos stations, elles sont réparties en fonction des facteurs favorables du milieu. Les autres familles sont parfois mono-génériques et mono-spécifiques mais l’intérêt pour la biodiversité est important dans la zone d’étude. Ces familles comprennent un grand nombre d'espèces avec des épines et /ou des substances toxiques ou feuilles velues grossières, ce qui les rend résistantes à des facteurs climatiques cruels aussi et ne la végétation sont pas utilisées par le bétail. Les animaux choisissent les espèces et, par conséquent, imposent à la biomasse consommable offerte une action sélective importante. (Bouazza, 1990) ces résultatssont identiques aux résultats des études antérieures, sur les massifs detrarras. L’étude des inventaires exhaustifs de des deux stations nous montrer que la station de Djebel Féllaoucène comporte une couverture végétale très diversifiée (156 espèces) (Tableau n°11) par rapport à la station de Dar chafaa (133 espèces) (Tableau n°10) ;le changement du substrat du sol dans la station de Djebel Féllaoucène comprend des variétés qui poussent sur les hautes altitudes,aussi, le substrat siliceux permet l’installation de plusieurs espèces en particulier Quercus Suber, Arbutus Unedo,Cistus Ladaniferus. (Figure n°9)

Figure n°8: Répartition despourcentagesdes familles de la Station de djebel Féllaoucène

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Figure n°9: Répartition des pourcentages des familles de la Station Dar chafaa(Féllaoucène).

photon°04:Quercus Suber, (Photos : Chafi,. 2015).

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Photon°05 :ArbutusUnedo(Photos : Chafi,. 2015).

, Photo°06 : CistusLadaniferus(Photos : Chafi,. 2015).

II.3.3. Caractérisation biologique: Depuis le premier système de classification, purement descriptif, basé sur l'observation de la capacité d'une plante à fleurir et fructifier une ou plusieurs années successives, la plupart des auteurs ont tenté d'intégrer les variables écologiques dans les systèmes de classification proposés parGrisebach (1872) et Ozenda (1977),toutefois, la classification la plus utilisée est celle de (Raunkiaer, 1904, 1934).Elle est de nature morphologique. Rappelons qu'elle prend en compte la position, par rapport au sol, des bourgeons de rénovation du végétal et permet de reconnaître, en ce qui concerne les végétaux vasculaires, les 5 principaux types biologiques suivants:Phanérophytes, Chamaephytes, Hémicryptophytes, Géophytes, Thérophytes. Cette classification a été depuis élargie à l'ensemble du Règne végétal (Braun- Blanquet, 1953). D'autre part, diverses catégories ont été définies à l'intérieur d'un même type (Godronet al.,1968).

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Le tableau n°11 montre que la répartition des types biologiques dans les formations végétales entre les deux stations n’est pas homogène : Tableau n° 11:Le nombre d’espèces et lepourcentage des types biologiques (Stations d’étude). Types biologique Station Dar chafaa(Féllaoucène) Station Dj Féllaoucène Nombre d’espèce % Nombre d’espèce % Thérophytes 57 42 ,85 74 47,43

Chamaephytes 22 16,54 24 15,38

Hémicryptophyes 16 12,03 26 16,66

Géophytes 28 21,05 17 10,89

Phanérophytes 10 7,51 15 9,61

Les Thérophytes présentent un taux très élevé avec un pourcentage entre 42 et47,43% et dominent les deux stations. Ce phénomène est lié aux surpâturages fréquents et surtout à des cultures riveraines. (Figure n° 11 et 12). Les Hémicryptophytes aussi sont bien représentées dans la station de djebelFéllaoucène, ceci peut être expliqué par la haute altitude et la richesse du sol en matière organique. (Barbero et al., 1989).(Figure n°11). Les Géophytes sont bien représentées dans la station de Dar chafaa féllaoucène avec 21,05%(Figure n°11), qui d’ailleurs constituent un bon refuge; Parmi ces espèces citons quelques unes : Dipcadi serotinum , Scilla obtusifolia , Iris sisyrinchium. Les Chamephytes sont mieux adaptées à la sécheresse plus que les Phanérophytes ; elles sont plus xérophiles, et généralement, elles produisent beaucoup de graines. (BenabadjietBouazza, 2002).(Figure n° 11 et 12).Cette répartition va dans le même sens que celle de Floret et al., (1990) en accord avec Raunkiaer, (1934), et qui considèrent les Chamaephytes comme étant mieux adaptées aux basses températures et à l’aridité. Malgré la faible présence de ces Phanérophytes ; elles dominent parfois par leur phyto- masse dans la station dedjebelFéllaoucène avec 9,61% (Figure n°12), et sont essentiellement représentées par les espèces de l’ordre dePistacio-Rhamnetalia alaterni, qui dominent : Quercuscoccifera; Oleaeuropaea;Phillyrea angustifolia; Tetraclinis articulata; et Pinus halepellsis L. Ce pourcentagedes phanérophytes nous a permis de confirmer la dégradation du tapis végétal. Ceci peut être expliqué par le défrichement, et la sur-utilisation du bois. 18

Chapitre II: Diversité floristique

Figure n°10: Répartition des pourcentages des types biologiques de la Station de Dar chafaa ( Féllaoucène)

Figure n°11: Répartition des pourcentages des types biologiques de la Station de DjebelFéllaoucène.

II.3.4. Caractérisation morphologiques: D’un point de vue morphologique, la végétation des stations d’étude est marquée par une nette différence entre les herbacées annuelles et les herbacées vivaces (Figure n°13). Nos recherches ont révélé la dominance des espèces herbacées annuelles (42,10%) sur lesespèces ligneuses pour la station deDar chafaa ; pour la station de

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Chapitre II: Diversité floristique djebelFéllaoucèneherbacées annuelles dominant par48, 71% vienne ensuit les ligneux vivaces avec 35,89%. (Tableau n° 12).Ces résultatssont semblables à celles de la plupart des recherches réalisées au Laboratoire d’Ecologie et de Gestion des Ecosystèmes Naturels. Ceci est justifié par le fait que cette végétation est très soumise à la pression humaine. La forte présentation des Thérophytes confirme l'augmentation du pourcentage des herbacées annuelles dans la zone d'étude. A se sujet (Romane In Dahmani, 1997)met en évidence l'existence d'une bonne corrélation entre les types biologiques et de nombreux caractères phéno-morphologiques. Tableau n° 12:Le nombre d’espèces et le pourcentage des types Morphologiques (Stations d’études). Station Darchafaa Station Djebel Féllaoucène (Féllaoucène)

Types Morphologiques Nombre % Nombre d’espèce % d’espèce Herbacées annuels 56 42,10 76 48,71

Herbacées vivaces 45 33,83 41 25

Ligneux vivaces 32 24,06 39 35,89

Figure n°12: Répartition des pourcentages des types Morphologiques (stations d’études).

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II.3.5. Caractérisation phytogéographique L’étude phytogéographique constitue également un véritable modèle pour interpréter les phénomènes de régression (Olivier et al., 1995). Pour (Quézel, 1991), une étude phytogéographique constitue une base essentielle à toute tentative de conservation de la biodiversité. La phytogéographie étudie la répartition des espèces végétales à la surface du globeselon Lacoste etal (1969). Les raisons pour lesquelles une espèce ne dépasse pas les limites de son aire géographique peuvent être variées : le climat, le sol, l’histoire ou l'isolement par des obstacles naturels. La flore inventoriée dans la région d'étude nous montre la présence des divers éléments biogéographiques(Tableau n°13), avec une dominance des espèces méditerranéennes, 35 ,59%, viennent ensuite les espèces de l'Ouest Méditerranéen avec 12,03% et les Euro- Méditerranéenne avec4 ,51 % pour la première station(Figure n°14).La deuxième station présente unpourcentage des espèces méditerranéennes qui égale à 30 ,76% suivie par les espèces de l'Ouest Méditerranéen avec14 ,10%(Figure n°15),Quezel,.(2000) explique l’importance de la diversité biogéographique de l’Afriqueméditerranéenne par les modifications climatiques durement subies dans cette région depuisle Miocène entraînant des migrations d’une flore tropicale.Ruellan , (1970) soulignequ’une étude phytogéographique constitue une base essentielle à toute tentative deconservation de la biodiversité. Tableau n° 13:Le nombre d’espèces et le pourcentage des types Biogéographiques (stations d’étude). Station Dar chafaa Station DjebelFéllaoucène (Féllaoucène)

Type Biogéographique Nombre d’espèce % Nombre d’espèce %

Méd. 50 37,59 48 30,76 W. Méd. 16 12,03 22 14,10 Cosmop. 2 1,50 7 4,48 Circum Méd. 5 3,75 10 6,41 Euras. 5 3,75 8 5,12 Paléo –Temp. 2 1,50 5 3,20 Eur- Méd. 6 4,51 11 7,05 Macar – Méd. 2 1,50 - - Méd – Atl. 2 1,50 - - Macar-Méd.-Ethiope-Inde 1 0,75 - - Sub-Cosmop. 2 1,50 2 1,28 N A 1 0,75 - -

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End. 1 0,75 2 1,28 Atl Méd 5 3,75 1 0,65 Méd-Irano Tour. - 2 1,28 Paléo – SubTrop. 4 3 Or Maroc 1 0,75 - - End- N.A. 2 1,50 1 0,65 Ibero-Mar. 2 1,50 N. Trop. 1 0,75 1 3,5 Macar Méd. 3 1 0,65 Ibér. Maurit. Malte 1 0,75 1 0,65 Ibéro-Maur. 5 3,75 13 8,33 Canaries.Eur.Mérid.N.A. - - 1 0,65 Madére w Méd - - 1 0,65 Madère Eur.-Méd. 1 0,75 - - Corse, Sardaigne, Sicile 1 - - Can. Méd. 2 1,50 - - End .Alg. Mar. 1 0,75 - - Eur. - 1 3,54 Atl circum- Med - 1 3,5, Alg. Mar. 2 1,50 - - Euras. Af. Sept. - - 1 0,65 Irano – TourEur. - 1 3,54 Madère, W. Méd. 1 0,75 1 3,54 Méd. Ethiopie 1 0,75 - - Esp. N.A. 1 0,75 - - Esp., Ital., Crète, Balkans 1 0,75 1 0,65 N.A.-Sicile 1 0,75 2 1,28 Euras. N.A. Trip. 1 0,75 - - Ibér. Nord. Af• 1 0,75 1 0,65 Ibéro-Mar - - 2 1,28 A. N. Majorque - - 1 0,65 Eur. mérid. (sauf France) - - 1 0,65 N.A. Sub Med - - 1 0,65 Ibéro.Nord.Af - - 1 0,65 Euyméd - - 1 0,65 lbér. N. A. Sicile -- - 2 1,28 Eur As - - 1 3,54

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Figure n°13: Répartition des types biogéographiques en pourcentages de la station Dar chafaa (Féllaoucène).

Figure n°14: Répartition des types biogéographiques en pourcentages de la station de Djebel Féllaoucène.

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Chapitre II: Diversité floristique

Tableau n°14:Inventaire exhaustive de la flore de la station de Dar chafaa (Féllaoucène) N° Taxons Famille T. Bio T.Mor T. Biogéographique 1. Acanthus molis Acanthacées HE HV Méd. 2. Adonis aestivalis Renonculacées TH HA EURAS. 3. Adonis dentata Renonculacées TH HA Méd. 4. Ajuga iva Lamiacées HE HV Méd. 5. Allium subhirsitum Liliacées GE HV Méd. Ethiopie 6. Ampelodesma Poacées CH LV W. Méd mauritanicum 7. Anagallis arvensis Primulacées TH HA Sub. cosmop. 8. Anagyris foetida Fabacées CH LV Méd. 9. Anthericum liliago Liliacées GE HV Atl. Méd. 10. Anthyllis tetraphyla Fabacées TH HA Méd. 11. Anthyllis vulneraria Fabacées TH HA Eur.-Méd. 12. Antirrhinum majus Scrofulariacées HE HV Eur. Méd. 13. Apium nodiflorum Apiacées HE HV N. Trop. 14. Arisarum vulgare Aracées GE HV Circum-Méd. 15. Aristolochia baetica Aristolochiacées GE HV IbéRo-MAR 16. Aristolochia longa Aristolochiacées GE HV Méd. 17. Asparagus acutifolius Liliacées GE HV Méd. 18. Asparagus albus Liliacées GE HV W. Méd. 19. Asparagus stipularis Liliacées GE HV Macar.-Méd. 20. Asperula hursuta Rubiacées TH HA W Méd. 21. Asphodelus microcarpu Liliacées GE HV Canar.Méd. 22. Bellardia trixago Scrofulariacées TH HA Méd. 23. Bellis annua Astéracées TH HA Circumméd. 24. Borago officinalis Borraginacées TH HA W. Méd. 25. Brachypodium Poacées GE HV Circum-méd. ramosum 26. Bromus rubens Poacées TH HA Paléo-subtrop. 27. Bryonia dioica Cucurbitacées GE HV Euras. 28. Calendula suffruticosa Astéracées HE HV Esp. N.A. 29. Calycotome villosa Fabacées CH LV Méd. subsp. intermedia 30. Catananche lutea Astéracées TH HA Méd. 31. Centaurea pullata Astéracées TH HA Méd. 32. Ceratonia siliqua Fabacées PH LV Méd. 33. Cerinthe major Borraginacées TH HA Méd. 34. Ceterach officinarum Polypodiacées HE HV Euras. tempo 35. Chamaerops humilis palmacées CH LV W. Méd.! 36. Cheilanthes acrostica Polypodiacées HE HV Paléo-subtrop.

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Chapitre II: Diversité floristique

37. Chrysanthemum Astéracées TH HA Méd. coronarium 38. Cistus monespeliensis Cistacées CH LV Méd. 39. Cistus villosus Cistacées CH LV Méd. 40. Cladanthus arabicus Astéracées TH HA Méd. 41. Clematis cirrhosa Renonculacées CH LV Méd. 42. Convolvulus Convolvulacées TH HA Ibéro.-Mar. valentinus 43. Convolvulus Convolvulacées TH HA Macar-Méd. althaeoides 44. Cordylocarpus Brassicacées TH HA End.-Alg.-Mar. muricatus 45. Coronilla juncea L.ssp. Fabacées CH LV Méd. eu-juncea Maire 46. Cosentinia vellea Polypodiacées HE HV Paléo-subtrop. 47. Crataegus monogyna Rosacées PH LV Eur. Méd. 48. Cuscuta nivea Convolvulacées TH HA Cosm. 49. Cynoglossum Borraginacées TH HA Méd. cheirifolium 50. Daphne gnidium Thymelaeacées CH LV Méd. 51. Dipcadi serotinum Liliacées GE HV Méd. 52. Echinops strigosus Astéracées TH HA Ibér. Nord. Af· 53. Echium vulgare Borraginacées TH HA Méd. 54. Ephedra fragilis Ephedracées PH LV Macar.-Méd. 55. Eruca vesicaria Brassicacées TH HA Méd. 56. Eryngium dichotomun Apiacées HE HV W. Méd. 57. Eryngium Apiacées HE HV W. Méd. tricuspidatum 58. Eryngium triquetrum Apiacées HE HV N.A.-Sicile 59. Fedia cornucopiae Valérianacées TH HA Méd. 60. Ferula communis Apiacées HE HV Méd. 61. Fritillaria messanensis Liliacées GE HV Esp., Ital., Crète, Balkans 62. Fumana thymifolia Cistacées CH LV Euras. Ai. sept. 63. Fumaria capreolata Fumariacées TH HA Méd. 64. Gagea Durieui Liliacées GE HV End. Alg.-Mar. 65. Galactites duriaei Astéracées TH HA Ibéro-Mar. 66. Geranium robertianum Géraniacées HE HV Cosm. 67. Gladiolus segetum Iridacées GE HV Méd. 68. Glaucium corniculatum Papavéracées TH HA Méd. 69. Hedypnois Astéracées TH HA Méd. rhagadioloides 70. Helianthemum Cistacées CH LV Ibéro-Maur. violaceum 71. Iris sisyrinchium Iridacées GE HV Paléosubtrop. 72. Jasminum fruticans Oléacées CH LV Méd.

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Chapitre II: Diversité floristique

73. Lavandula dentata Lamiacées CH LV W Méd. 74. Lavandula multifida Lamiacées CH LV Méd. 75. Linum decumbens Linacées TH HA W. Méd. 76. Linum strictum Linacées TH HA Méd. 77. Lycium europeum Solanacées CH LV Méd. 78. Mauranthemum Astéracées TH HA lbér. Maur. paludosum 79. Medicago minima Fabacées TH HA Eur.-Méd. 80. Micropus bombicinus Astéracées TH HA Euras. N.A. Trip. 81. Misopates orontium Scrofulariacées TH HA Méd. 82. Narcissus tazzeta Amaryllidacées GE HV Eur. Méd. 83. Olea europea Oléacées PH LV Méd. 84. Ophrys bombyliflora Orchidacées GE HV Méd. 85. Ophrys fusca Orchidacées GE HV Méd. 86. Ophrys lutea Orchidacées GE HV Méd. 87. Ophrys speculum Orchidacées GE HV Circumméd. 88. Ophrys tenthredinifera Orchidacées GE HV Circumméd. 89. Orchis italica Orchidacées GE HV Euras. 90. Orobanche ramosa Orobanchacées TH HA N Trop. 91. Pancratium foetidum Amaryllidacées GE HV End. N.A. 92. Phagnalon saxatile Astéracées CH LV W. Méd. 93. Phillyrea angustifolia Oléacées PH LV M éd. 94. Pistacia atlantica Anacardiacées PH LV End. N.A. 95. Pistacia lentiscus Anacardiacées PH LV Méd. 96. Plantago lagopus Plantaginacées TH HA Méd. 97. Prasium majus Lamiacées CH LV Méd. 98. Quercus coccifera Fagacées PH LV W. Méd. 99. Ranunculus gregarius Renonculacées TH HA Méd-Atl. 100. Reseda alba Résédacées TH HA Euras. 101. Rhamnus lycioides Rhamnacées CH LV W. Méd. 102. Rhus pentaphyla Rhamnacées PH LV W. Méd. 103. Ruta chalepensis Rutacées CH LV Méd. 104. Ruscus hypophyllum Liliacées GE HV Madère Eur.-Méd. 105. Salvia algeriensis Lamiacées TH HA Or. Maroc 106. Salvia verbinaca Lamiacées TH HA Méd. Atl. 107. Saxifraga globulifera Saxifragacées TH HA Ibéro-Maur. 108. Scandix pecten-veneris Apiacées TH HA Eur. Méd. 109. Scilla obtusifolia liliacées GE HV Corse, Sardaigne, Sicile 110. Scilla peruviana Liliacées GE HV Madère, W. Méd. 111. Scolymus hispanicus Astéracées TH HA Méd. 112. Scrophularia laevigata Scrofulariacées TH HA N.A. 113. Sedum album Crassulacées HE HV Euras

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Chapitre II: Diversité floristique

114. Selaginella denticulata Selaginellacées TH HA Atl.-Méd. 115. Senecio vulgaris Astéracées TH HA Subcosm 116. Sinapis alba Brassicacées TH HA Paléo-Temp. 117. Sinapis arvensis Brassicacées TH HA Paléo-Temp. 118. Smilax aspera Liliacées GE HV Macar-Méd.-Ethiope-Inde 119. Stachys ocymastrum Lamiacées TH HA W. Méd. 120. Succowia balearica Brassicacées TH HA W. Méd. 121. Tamus communis Liliacées TH HA Atl. Méd. 122. Tetraclinis articulata Cupressacées PH LV Ibér. Maurit. Malte 123. Tetragonolobus Fabacées TH HA Méd. purpureus 124. Teucrium polium Lamiacées CH LV Eur. Méd. 125. Thapsia garganica Apiacées HE HV Méd. 126. Trifolium stellatum Fabacées TH HA Méd. 127. Trifolium tomentosum Fabacées TH HA Méd. 128. Umbilicus rupestris Crassulacées HE HV Méd. Atl. 129. Urginea maritima Liliacées GE HV Canar. Méd 130. Valerianella discoidea Valérianacées TH HA Méd 131. Vella annua Brassicacées TH HA Méd 132. Withania frutescens Solanacées CH LV Ibéro-Mar. 133. Ziziphus lotus Rhamnacées CH LV Méd.

Tableau n°15:Inventaire exhaustive de la flore de la station de Djebel Féllaoucène N° Taxons Famille T. Bio T.Mor T. Biogéographique 1. Aegilops Triuncialis Poacées TH HA Méd.-Irano-Tour. 2. Alcea Rosea Malvacées HE HV Cosmop 3. Ammoides Verticilata Apiacées TH HA Méd. 4. Ampelodesma Mauritanicum Poacées CH LV W. Méd 5. Anacamptis Pyramidalis Orchidacées GE HV Eur. Méd. 6. Anacyclus Valentinus Astéracées TH HA Méd. 7. Anagyris Foetida Fabacées CH LV Méd. 8. Anagallis Arvensis Primulacées TH HA Sub. Cosmop. 9. Andryala Integrifolia Astéracées TH HA W. Méd 10. Arbutus Unedo Ericaées PH LV Méd. 11. Aristolochia Baetica Aristolochiacées GE HV Ibéro-Mar 12. Asparagus Acutifolius Liliacées GE HV Méd. 13. Asperula Hursuta Rubiacées TH HA W Méd. 14. Asteriscus Maritimus Astéracées HE HV Canaries, Eur. Mérid. A.N. 15. Astragalus Narbonensis Fabacées TH HA W. Méd. 16. Atractylis Cancellata Astéracées TH HA Circumméd. 17. Avena Sterilis Poacées TH HA Macar-Méd.-Irano-Tour

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18. Ballota Hirsuta Lamiacées HE HV Ibéro-Maur. 19. Brachyapium Dichotomum Apiacées TH HA Paléo-Subtrop. 20. Bellardia Trixago Scrofulariacées TH HA Méd. 21. Brachypodium Ramosum Poacées GE HV Circum-Méd. 22. Bromus Hordaceus Poacées TH HA Paléotemp. 23. Bromus Madritensis Poacées TH HA Eur.-Méd. 24. Bromus Rubens Poacées TH HA Paléo-Subtrop. 25. Calycotome Villosa Subsp. Fabacées CH LV Méd. Intermedia 26. Carthamus Lanatus Astéracées TH HA Eur. Méd. 27. Carduus Pycnocephalus Astéracées TH HA Euras. 28. Carex Sp. Cyperacées GE HV Circum- Méd 29. Catananche Caerulea Astéracées HE HV W. Méd. 30. Centaurea Calcitrapa Astéracées TH HA Euryméd. 31. Centaurea Sulphurea Astéracées TH HA Ibéro.-Maur. 32. Centaurea Sphaerocephala Astéracées TH HA Méd. 33. Centaurium Pulchellum Gentianacées TH HA Paléo-Temp. 34. Centaurium Umbillatum Gentianacées TH HA Eur. Méd. 35. Ceratonia Seliqua Fabacées PH LV Méd. 36. Carlina Gummifera Asteracées HE HV Méd. 37. Carlina Racemosa Astéracées HE HV Lbér. N. A. Sicile 38. Chamaerops Humilis Palmacées CH LV W. Méd. 39. Chenopodium Murale Chenopodiacées TH HA Cosm. 40. Cichorium Intybus Astéracées HE HV Cosm. 41. Cirsium Echinatum Astéracées HE HV W. Méd. 42. Cistus Ladaniferus Cistacées CH LV Ibéro-Maur. 43. Cistus Monespeliensis Cistacées CH LV Méd. 44. Cistus Villosus Cistacées CH LV Méd. 45. Cladanthus Arabicus Astéracées TH HA Méd. 46. Colutea Arborecens Fabacées CH LV Méd. 47. Convolvulus Althaeoides Convolvulacées TH HA Macar-Méd. 48. Crataegus Monogyna Rosacées PH LV Eur. Méd. 49. Cuscuta Nivea Convolvulacées TH HA Méd. 50. Cynoglossum Creticum Borraginacées TH HA Méd. 51. Dactyiis Glomerata Poacées GE HA Paléo-Temp. 52. Daphne Gnidium Thymelaeacées CH LV Méd. 53. Daucus Carota Apiacées HE HV Méd. 54. Echinops Strigosus Astéracées TH HA Ibér. Nord. Af. 55. Echium Italicum Borraginacées HE HV Méd. 56. Echium Vulgare Borraginacées TH HA Méd. 57. Erica Multiflora Ericaées CH LV Méd. 58. Erodium Moschatum Géraniacées TH HA Méd.

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59. Eryngium Dichotomun Apiacées HE HV W. Méd. 60. Eryngium Tricuspidatum Apiacées HE HV W. Méd. 61. Eryngium Triquetrum Apiacées HE HV N.A.-Sicile 62. Ferula Communis Apiacées HE HV Méd. 63. Festuca Clementei Poacées TH HA Ibér.-Maur.-Sicile 64. Filago Pyramidata Astéracées TH HA Méd. 65. Fritillaria Messanensis Liliacées GE HV Esp., Ital., Crète, Balkans 66. Fumana Thymifolia Cistacées CH LV Euras. Ai. Sept. 67. Galactites Duriaei Astéracées TH HA Ibéro-Mar. 68. Rubia Laevis Rubiacées TH HA A. N. Majorque 69. Genista Erioclada Fabacées CH LV End. 70. Genista Tricuspidata Fabacées CH LV End. N.A. 71. Gladiolus Segetum Iridacées GE HV Méd. 72. Globularia Alypum Globulariacées CH LV Méd. 73. Hedypnois Rhagadioloides Astéracées TH HA Méd. 74. Hedysarum Boveanum Fabacées TH HA W. Méd. 75. Helianthemum Cinereum Cistacées TH HA Eur.Mérid.(Sauf France) N.A. 76. Hordeum Murinum Poacées TH HA Circumbor 77. Hypericum Tomentosum Hypericacées HE HV W. Méd. 78. Inula Viscosa Astéracées HE HV Circumméd. 79. Juncus Maritimus Juncacées GE HV Subcosm. 80. Juniperus Oxycedrus Cupressacées PH LV Atl. Circum-Méd. 81. Lavandula Dentata Lamiacées CH LV W Méd. 82. Lavatera Trimestris Malvacées CH LV Méd. 83. Linum Strictum Linacées TH HA Méd. 84. Linum Suffruticosum Linacées CH LV W. Méd. 85. Linum Tenue Linacées TH HA End. Na 86. Lobularia Maritima Brassicacées HE HV Méd. 87. Lonicera Implexa Caprifoliacées PH LV Méd. 88. Lythrum Acutangulum Lythracées TH HA Ibéro-Maur. 89. Malva Hispanica L. Malvacées TH HA Ibéro-Maur. 90. Malva Sylvestris Malvacées TH HA Euras. 91. Marrubium Vulgare Lamiacées HE HV Cosm. 92. Medicago Minima Fabacées TH HA Eur.-Méd. 93. Medicago Orbicularis Fabacées TH HA Méd 94. Neslia Paniculata Brassicacées TH HA Paléo-Tempo 95. Nerium Oleander Apocynacées CH LV Méd. 96. Odontites Purperea Scrofulariacées HE HV Ibéro-Maur. 97. Olea Europea Oléacées PH LV Méd. 98. Ononis Pubescens Fabacées TH HA Méd.

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Chapitre II: Diversité floristique

99. Ononis Spinosa Fabacées CH LV Eur. As. 100. Ophrys Tenthredinifera Orchidacées GE HV Circumméd. 101. Orchis Olbiensis Reuter. Orchidacées GE HV Euras. 102. Orobanche Gracilis Orobanchacées TH HA W. Méd. 103. Oryzopsis Miliacea Poacées GE HV Méd.-Irano-Tour. 104. Osyris Quadripartita Santalaceae PH LV Ibéro-Maur. 105. Pallenis Spinosa Astéracées TH HA Eur. Méd 106. Paronychia Argentea Caryophyllacées TH HA Méd. 107. Phagnalon Saxatile Astéracées CH LV W. Méd. 108. Phalaris Canariensis Poacées TH HA Macar.-Méd. 109. Picris Glomerata Astéracées HE HV End. 110. Pinus Halipensis Pinacées PH LV Méd. 111. Pistacia Lentiscus Anacardiacées PH LV Méd. 112. Plantago Lagopus Plantaginacées TH HA Méd. 113. Plantago Psyllium Plantaginacées TH HA Sub.-Méd. 114. Pulicaria Odora Astéracées TH HA Circumméd. 115. Quercus Coccifera Fagacées PH LV W. Méd. 116. Quercus Ilex Fagacées PH LV M Ed. 117. Quercus Suber Fagacées PH LV W. Méd. 118. Reseda Alba Résédacées TH HA Euras. 119. Reseda Lutea Résédacées TH HA Eur. 120. Reseda Luteola Résédacées TH HA Euras. 121. Retama Monosperma Fabacées CH LV Ihéro-Maur. 122. Rhamnus Alaternus Rhamnacées PH LV Méd. 123. Rhamnus Lycioides Rhamnacées PH LV W. Méd. 124. Rosa Canina Rosacées CH LV Euras. 125. Rubia Peregrina Rubiacées TH HA Méd. Atl. 126. Rubus Ulmifolius Schott Rosacées CH LV Eur. Méd. 127. Satureja Calamintha Subsp. Lamiacées HE HV Euras. Nepeta Correct 128. Scabiosa Stellata Dipsacacées TH HA W Méd. 129. Scabiosa Semipapposa Dipsacacées TH HA Béro-Maur. 130. Scilla Peruviana Liliacées GE HV Madère, W. Méd. 131. Scolymus Hispanicus Astéracées TH HA Méd. 132. Scorpiurus Muricatus Fabacées TH HA Méd. 133. Sedum Album Crassulacées HE HV Euras. 134. Sedum Sediforme Crassulacées HE HV Méd. 135. Serapias Parviflora Orchidacées GE HV Circum- Méd 136. Serratula Flavescens Astéracées HE HV Sicile A.N. 137. Sinapis Arvensis Brassicacées TH HA Paléo-Temp. 138. Solanum Nigrum Solanacées TH HA Cosm. 139. Sonchus Asper Astéracées TH HA Cosm.

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Chapitre II: Diversité floristique

140. Stipa Tenacissima Poacées CH LV Ibér.-Maur. 141. Stipa Tortilis Poacées TH HA Cir·Cumméd. 142. Silybum Marianum Astéracées TH HA Cosm. 143. Tamus Communis Liliacées GE HV Atl. Méd. 144. Tetraclinis Articulata Cupressacées PH LV Ibér. Maurit. Malte 145. Teucrium Polium Lamiacées CH LV Eur. Méd. 146. Teucrium Pseudochamaepitys Lamiacées TH HA W Méd. 147. Torilis Arvensis Apiacées TH HA Paléo-Temp. 148. Trifolium Angustifolium Fabacées TH HA Méd. 149. Trifolium Compestre Fabacées TH HA Paléo-Temp. 150. Trifolium Stellatum Fabacées TH HA Méd. 151. Trifolium Tomentosum Fabacées TH HA Méd. 152. Trigonella Monspeliaca Fabacées TH HA Méd. 153. Ulex Parviflorus Fabacées CH LV W. Méd. 154. Urginea Maritima Liliacées GE HV Canar. Méd 155. Urospermum Picroides Astéracées TH HA Euryméd. 156. Vulpia Ciliata Poacées TH HA Méd.-Irano-Tour.

II.4. Conclusion : Dans notre étude, nous avons tenté de bien montrer la caractérisation biologique, morphologique, phytogéographique et la répartition des familles. Les Monts desTrarras et en particulier djebel de Féllaoucène, constituent un bon refuge pour de nombreuses espèces menacées citées dans la loi (2012)fixant la liste des espèces protégées en Algérie. La zone d’étude compte plus de 186 taxons, répartis en 55 familles et 151 genres. Les gymnospermes constituent un pourcentage faible dans le territoire étudié. Par contre, les angiospermes dominent largement et plus précisément les dicotylédones. Ces dernières dominent le paysage avec 78% suivies par les Monocotylédones avec 19%. Cette végétation est marquée actuellement par le type : Th. >Ch. >He. >Ge.> Ph. avec une prédominance des espèces de type biogéographique méditerranéen suivis par les éléments de Ouest-Méditerranéen puis les éléments Euro-asiatiques. L’inventaire floristique dévoile une régression et même la disparition de certains taxons. En effet, l'accroissement permanent et quasi exponentiel de la pression humaine peut laisser penser que certaines espèces non prises en compte ici, auraient pu y être.Le cortège floristique de la zoned’étude est constitué par des reliques forestières et des espèces de pelouses (Photo°07 ). Sa richesse est dominée par les Astéracées,

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Chapitre II: Diversité floristique les Fabacées, les Poacées, les Lamiacées et les Liliacées reconnues par leur résistance à la rigueur des conditions climatiques. Du point de vue morphologique ce sont les espèces herbacées annuelles qui dominent. Quézel P. (2000) signale qu’une des raisons susceptibles de rendre compte de cette richesse en région méditerranéenne est sans conteste sa richesse en Thérophytes.

Photo°07 : Le cortège floristique de la zone d’étude(station de djebel Féllaoucène) est constitué par des reliques forestières(Quercus Suber),(Photos : Chafi,. 2015).

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Chapitre III. Action Anthropique

Chapitre III: Action Anthropique

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Chapitre III. Action Anthropique

III.1. Introduction Les écosystèmes méditerranéens, à l’instar des autres écosystèmes mondiaux, sont les plus vulnérables en effet, l’agriculture et le pastoralisme, premières causes de déséquilibre de cette région sont une tradition millénaire.(Siba et derbel, 2013) Les actions anthropiques diverses et les changements climatiques globaux sont les principaux facteurs de la disparition d’environ 13 millions d’hectares de forêt chaque année (Bertrand., 2009) Ainsi les forêts méditerranéennes représentent une grande partie et constituent un milieu naturel fragile déjà profondément perturbé (Quézel et al., 1991). Les parties de l’extrême ouest algériens n’échappent pas à ce phénomène de dégradation des écosystèmes. Dans la région de Tlemcen et plus précisément dans la Daïra de Féllaoucène l’activité humaine agro-sylvo-pastorale sous l’action conjuguée des péjorations climatiques exercent un effet négatif sur toutes les structures végétales. En effet, l’agriculture et le pastoralisme, premières causes de déséquilibre de cette région sont de tradition. Loin d’avoir disparu de la civilisation contemporaine, l’exploitation irréfléchie, exagérée parfois, conduit à une dégradation massive de la Biodiversité. Dans notre région d’étude, la majorité des écosystèmes forestiers ont subi le plus de dommages du fait de l’homme. En plus des actions citées, le feu constitue le facteur primordial de régression. Il faut noter que des travaux de recherche phytosociologiques et phytoécologiques sont nécessaires pour la gestion et la réhabilitation et l’aménagement de la région ; un effort reste à faire dans ce domaine. Notre travail est une contribution à cet effort. III.2. L’évolution de la population Afin de comprendre l’effet de l’action de l’homme, qui affecte considérablement notre zone d’étude, nous avons jugé nécessaire d’étudier l’évolution de la population durant les dernières décennies. L’influence de la population sur le milieu naturel et sa répartition dans ce milieu sont des évidences. D’après Locatelli., (2000) une population trop importante (taux de croissance élevé) dégrade l’environnement et les moyens de sa production, comme les sols. Pour l'analyse de l'évolution démographique de la zone d’étude on se limite au trois (03) derniers RGPH (recensement général de la population et de l'habitat), à savoir 1987, 1998 et 2008. (Tableau n°16). Période 1987 /1998 : La population a connu, à l’échelle communale, un taux d’accroissement de 1, 8 %, par dispersion, la zone éparse a connu le plus faible taux d’accroissement (-23%) une taille de population de 1915 habitants en 1987 à 104 habitants en 1998. La période 1998 /2008 : Durant cette période, la population de la commune est passée de 7522 à 8754 habitants, soit un additionnel de 1232 habitants, exprimant un taux d’accroissement démographique de 1,5 %.

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Par ailleurs, au niveau de la zone éparse, on enregistre l’effet inverse avec un taux d’accroissement de 9,46 %. Ceci est expliqué par le retour de la population de cette zone éparse, encouragée par le programme conjugué de développement agricole renforcé par la construction d’habitat rural. Une pression démographique soumet le milieu à une exploitation excessive qui travaille à la fragilisation de l’écosystème. D’autre part, Froise et Jacque (1999) signalent que la population avec sa forte concentration au nivaux des communes a entraîné une urbanisation des écosystèmes forestiers et pré forestiers, une régression du tapis végétal et même une consommation de l’espace agricole. Tableau n°16 : Evolution de la population de la zone d’étude (1987-1998-2008). Commune Dispersion Population TAAM 1987 1998 2008 87/98 87/2008 98/2008 % % % Féllaoucène Féllaoucène 3819 6380 7358 4,7 3,1 1,43 AS AbdelKrim 425 222 446 -5,7 0,2 7,2 Zone éparse 1915 104 257 -23 -9,1 9,46 Total 6186 7522 8754 1,8 1,66 1,5

Source RGPH

8000

7000

6000

5000 1987 4000 1998 2008 3000

2000

1000

0 Fillaoucéne AS AbdelKrim Zone éparse

Figure n°15: Evolution de la population de la zone d’étude (1987-1998-2008).

III.3.Le pâturage et le surpâturage Le pâturage est une activité normale en forêt, parfois souhaitée, car le bétail participe au contrôle de la prolifération des strates arbustives et herbacées, hautement inflammables.

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Mais le parcours en formations forestières constitue aussi un facteur très dégradant par sonagressivité et les dégâts qu’il cause à la végétation et au sol. En effet, le pâturage constant produit généralement un tassement du sol,(Ayacheet Bouazza, 2008). Le Houerou (1995) définit le surpâturage comme un prélèvement d’une quantité de végétal supérieur à la production annuelle des parcours, une cause essentielle de la dégradation des écosystèmes naturels dans les zones arides et semi-arides d’Afrique du Nord. Le surpâturage est dû à l’accroissement du cheptel lié à une réduction de l’offre fourragère. La composition du tapis végétal riche en espèces palatables, joue un rôle primordial dans le choix du cheptel. A ce sujet, Bouazza (1990) souligne que les animaux choisissent les espèces et, par conséquent, imposent à la biomasse consommable offerte une action sélective importante. Le même auteur ajoute que ces ressources fourragères sont liées aux formations de Pin d’Alep, de Chêne vert, de Romarin et de Genévrier (Bouazza., 1995). Les parcours sont essentiellement constitués des matorrals dégradés et ouverts, complémentés par de buissons de la famille des Fabacées, le Lentisque, le Doum et les chaumes de céréales. Le pâturage est l’un des causes de la dégradation du tapis végétal et du sol avec une charge animale pour toute la zone d’étude. Nous remarquons que l’élevage bovins occupe le premier rang dans la station de djebel Féllaoucène et en deuxième rang les ovins et les caprins que pour la station dar chafaa on a marqué le contraire. (Photosn° 8).

Photo n° 08: L’élevage bovin dans la station Djebel Féllaoucène. (Photos : Chafi,. 2015).

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Photo n° 09: L’élevage ovin dans la station Dar chafaa en 2016. (Photos : Chafi,. 2016). III.4. Les Incendies : L'incendie n'est pas un phénomène récent et il a largement contribué à façonner le paysage végétal. Pendant des siècles, ce facteur principal de l’anthropisation (Quezel et Medail., 2003) a toujours été présent dans le paysage rural et a été utilisé pour des activités agricoles et pastorales, qui formaient des discontinuités entre les massifs forestiers. Les incendies de forêt ravagent plusieurs centaines de milliers d’hectares dans la région méditerranéenne (Pausas et Vallejov., 1999) . La région de Féllaoucène et ses environs subissent des incendies répétées dans diverses formations forestières, que leur impact s’est considérablement accru au cours de la dernière décennie, des hectares des taillis sont brûlés et risquent de ne pas régénérer avec ces fréquences importantes. (Tableau n°17).

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Tableau n°17: Bilan des incendies durant les 11 dernières années (de 2005 au 2015) par superficies et par commune. « Source : Circonscription Des Forets Ghazaouet » Années Fillaoucéne (Ha) Ain Kebira (Ha) Ain Fettah (Ha) 2005 0 52,5 37 Thuya+ Maquis Thuya+ Maquis+ Broussaille 2006 0 0 0 2007 460 0 Maquis+ Broussailles 2008 0 0 0 2009 0 0 0 2010 25 4,5 15 Pin d'Alep+ Thuya+ Maquis broussailles 2011 0 1,5 0 broussailles 2012 6 118 0 Thuya+ Broussailles broussailles 2013 2 3,49 5 broussailles broussailles broussailles 2014 72 0 6 Maquis+ Broussailles broussailles 2015 821 2 15 Pin d'Alep +Broussailles broussailles broussailles Total 935,5 641,99 78 Moyenne 85,05 58,36 7,09

Ces feux jouent un rôle dans l’évolution régressive du tapis végétal dans la zone d’étude (photos.n° 10), où on peut observer actuellement l’installation des taxa chamaephytiques et thérophytiques indicatrices du passage du feu notamment les cistes (Cistus ladaniferus, C. villosus, C.monespeliensis …) et d’autres taxons caractérisés par une stratégie adaptatif « R » (avec une production de graines importantes). Par contre, certain taxons résistent à cette pression ; Ces formations rejettent vigoureusement et limitent ou compromettent la régénération des essences en l'absence d'interventions sylvicole (Amandier,. 2004); d’autres essences forestières régénèrent facilement et évoluent correctement après le feu ,d’après nos observations sur terrain, notamment le Thuya (Tetraclinis articulata), Lentisque (PistaciaLentiscus) , Doum(Chamaerops humilis),(photo.n° 10), le chêne vert (Quercus ilex) et des espèces auto-protégeais par leurs organes de soutien comme le liège de chêne liège (Quercus suber), le stipe de palmier nain et quelques poacées rhizomateuses.

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Chapitre III. Action Anthropique

Les effets du feux doivent être évalués en terme de régime de feu (Gill,. 1979) : type, intensité, fréquence et saison d’apparition des incendies et du contexte environnemental. Selon Trabaud (1989), des incendies trop fréquents transforment une forêt en broussaille. Le temps de cicatrisation des végétaux entre les incendies est un facteur important à prendre en considération dans toute évaluation des effets à long terme du feu sur la végétation.

A B C

photo n° 10 : les différents cistes « A : Cistus ladaniferus, B : Cistus villosus C : Cistus monespeliensis ». (Photos : Chafi,. 2015).

A B

Photo n° 11: les incendies dans la zone d’étude « A: Djebel Féllaoucène ; B : Dar chafaa »(Photos : Chafi,. 2015).

A B C

Photo n° 12 : les différentes espèces des rejeter de souche « A : Thuya, B : Lentisque, C : Doum». (Photos : Chafi,. 2016).

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Chapitre III. Action Anthropique

III.5. Conclusion : Les écosystèmes ont été fortement perturbés au cours des dernières décennies sous l’effet d’une longue histoire d’exploitation intensive des ressources naturelles (Le Houerou ., 1995). Les données ainsi recueillis montrent que les facteurs anthropiques sont déterminants quant à la biodiversité floristique. Le feu reste un facteur majeur incontrôlable, à l’échelle mondiale. Ses effets répétés conduisent à une dynamique régressive de la végétation. La région de Féllaoucène et celle de Djebel Féllaoucène en particulier, restent des garants d’une préservation rigoureuse du tapis végétale. En effet, il faut encourager l’extension de cette forêt pour conserver et préserver d’une part la végétation et d’autre part créer une dynamique progressive de cette végétation qui est à la limite de la rupture écologique (stress écologique).

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IV. Conclusion Générale et Perspectives

Conclusion Générale et Perspectives

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IV. Conclusion Générale et Perspectives

IV. Conclusion Générale et Perspectives Les relations entre la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes sont devenues un thème d’actualité en écologie. Les variations de nombreux facteurs écologiques d’une part, et leur combinaison d’autre part, déterminent la diversité des différentes formations forestières. Les perturbations écologiques spatio-temporelles d’origines différentes provoquent une perte de la biodiversité, une diminution des potentialités forestières et menacent le patrimoine phylogénétique de la région deFéllaoucène. Le climat joue un rôle majeur dans l’organisation des structures de végétation ; d’après les résultats obtenus de l’analyse des données climatiques, nous constatons une très grande variation des précipitations et des températures. Le climat est caractérisé par deux saisons pour la station météorologique ; l’une hivernale qui est courte et l’autre estivale qui est longue et sèche.La station située dans l’étage semi-aride, et caractérisé par un hiver tempéré et/ou chaud selon Le climagrammepluviot+hermiqued’Emberger. La présence de nombreuses espèces thermophiles qui illustrent le caractère chaud et qui vient confirmer les observations faites lors de l’étude climatique il s’agit du : Pistacialentiscus, Quercus coccifera, Oleaeuropea, Ceratoniasiliqua, Lavanduladentata, Erica multiflora, Globulariaalypum,et Pinus halepensis. L'inventaire floristique effectué a permis de recenser 186 espèces réparties en55 familles. La comparaison des familles montre l’importance des Astéracées, des Fabacées, et des Poacées, il est probable que les raisons de leur propagation est de sauvegarder leur capacité à résister à différents facteurs climatiques tels que la sécheresse et les facteurs anthropiques. Ces familles comprennent un grand nombre d'espèces avec des épines et /ou des substrats toxiques ou feuilles velues grossières, ce qui les rend résistantes à des facteurs climatiques extrêmes. Et ne sont pas utilisées par le bétail. Bouazza , (1990) souligne que les animaux choisissent les espèces et, par conséquent, imposent à la biomasse consommable offerte une action sélective importante. Les résultats obtenus par l’approche floristique de la zone d’étude appliquée dans les deux stations ont montré un changement dans la structure de la végétation dominante et un envahissement généralisé de ces formations par des espèces de type biologique thérophytique(47.43 %), les chameaphyte(16.54 %), etles Géophytes (21.05%).

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IV. Conclusion Générale et Perspectives

La proportion deces types biologiques augmente dans la zone d’étude dès qu’il y a une dégradation des milieux forestiers car ce type biologique semble être mieux adapté à la sécheresse estivale signalent Benabadji et Bouazza (2002). En effet, là où la pression anthropozoogène « surpâturage » est forte,les Géophytes, les espèces épineuses et/ou toxiques dominent la station dar chafaa. Le feu reste un facteur majeur incontrôlable, et ses effets répétés conduisent à une dynamique régressive de la végétation.Aussi les incendies, détruisent les sols. Le feu assure la destruction systématique du tapis végétal et ceci entraîne une forme de stérilisation du sol d’une manière momentanée. (Henaoui, 2013). L’étude des inventaires exhaustifs de la végétation des deux stations nous a montré que la station de Féllaoucène se compose d’une couverture végétale très diversifiée (156 espèces),quant à la station Dar chafaa nous notons la présence de133 espèces. Cette répartition est strictement liée aux circonstances du climat, du sol, du relief, de l’exposition et de la pression anthropozoogène. Le sous-bois dans cette station occupe le troisième ordre après les hémi- cryptophytes(14.75%)distribué particulièrement sur les fabacées, lamiacées, et les cistacées. Selon Borsali, (2013) l’ouverture des milieux par les incendies entraine une augmentation de la richesse floristique. Barberoet al.(1990 ), soulignent que les peuplements jeunes issus des colonisations récentes en zones ayant subi des perturbations répétées par le feu qui a pu par sa régularité, éliminer la quasi-totalité des espèces rejetant des souches, c'est en sous-bois que dominent les cistacées, fabacées, et lamiacées ; après incendies la résilience est nulle car l'écosystème est entièrement détruit mais la vitesse de cicatrisation du milieu est rapide car le temps de régénération pour retrouver les constituants initiaux du peuplement est court. La comparaison des types biologiques montre l’importance des thérophytes ce qui confirme une forte pression anthropique, Barberoet al., (1990) soulignent que la thérophytie comme étant une forme de résistance à la sécheresse. Quézel, (2000) indique qu’une forte température des milieux aridesconduità la thérophytisation stade de dégradation ultime.Ensuit les hémicryptophytes qui sont représentées par un pourcentage de 16.66% exigent en matière organique du sol.Barberoet al., (1989) soulignent qu’en effet l'abondance des hémicryptophytes s'explique par une richesse en matière organique en milieu forestier et par l'altitude. En fin, la faible présence des phanérophytes nous a permis de confirmer la dégradation du tapis végétal.

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IV. Conclusion Générale et Perspectives

Ceci peut être expliqué par le défrichement, la sur-utilisation du bois. Malgré la faible présence de ces Phanérophytes ; elles dominent par leur biomasse. La dégradation des groupements végétaux, en milieux semi-arides et dans les conditions actuelles d’exploitation par l’homme, se traduit partout par une évolution régressive permanente et continue. Au regard de l’accroissement des populations et de l’intensité des pressions anthropiques qui en résulte, l’aménagement, la protection et la conservation s’imposent plus que jamais, ceci doit être en étroite relation avec un aménagement sylco-agro-pastorale. A l’heure actuelle, la fragilité, et la vulnérabilité de ces écosystèmes doivent faire l’objet d’inquiétude. La biodiversité disparaît toutefois à un rythme alarmant dans le monde entier. Nos efforts consistent à réduire de façon significative la perte de biodiversité d’ici 2020. Il s’agit là d’un objectif ambitieux, qui ne peut être atteint que grâce aux efforts concertés et à la détermination de toutes les franges de la société. Des alliances doivent donc être conclues au niveau national entre les responsables politiques, les scientifiques, le public et les entreprises.

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IV. Références Bibliographiques

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جرد الغطاء النباتي لمنطقة فالوسه (والية تلمسان) .

الملخص :

حكشط ْزِ انذساست نجشد انغطبء انُببحٙ فٙ يُطقت فالٔسٍ ٔالٚت حهًسبٌ. حخًٛض ْزِ انًُطقت بخُٕع َببحٙ جذ ْبو، كًب حخضغ ْزِ انًُطقت حبنٛب نخغٛشاث يُبخٛت ٔأَشطت بششٚت يؤدٚت إنٗ إحالف نهبٛئت. قذ حى فٙ ْزِ انذساست انحصٕل ػهٗ َخبئج بصفت ػبيت بًب فٙ رنك انًظبْش انُببحٛت ٔ يظبْش ػهى األحٛبء يثال. حًج انذساست بطشٚقت انجشد انكهٙ نهُببحبث يًب أدٖ إنٗ فٓى ٔ يؼشفت يخخهف انؼٕايم انًؤثشة ػهٗ ًَٕ ٔ حٕصع األَٕاع انُببحٛت فٙ يُطقت فالٔسٍ. ْزا انًخضٌٔ يب ْٕ إال اسخًشاسٚت نؼذة أػًبل قبو بٓب يخخبش انبٛئت ٔإداسة انُظى اإلٚكٕنٕجٛت انطبٛؼٛت.

الكلمات المفتاحية : فالٔسٍ ، انغطبء انُببحٙ ، انجشدانكهٙ ، انخُٕع انحػ ، ، ٕ٘ٛهى األحٛبء انُببحٛت ،شبّ جبف، األَشطت انبششٚت.

INVENTAIRE FLORISTIQUE DE LA REGION DE FELLAOUCENE (WILAYA DE TLEMCEN) RESUME :

Cette étude est consacrée à l’inventaire du tapis végétal de la région de Féllaoucène (Tlemcen), cette dernière est caractérisée par une diversité floristique très importante. Actuellement, cette région est soumise à l’influence du changement climatique et les fortes pressions anthropozoogénes. Des résultats ont été obtenus sur cette étude en général, notamment les aspects botaniques et biologiques. La méthode inventaire exhaustive nous a permis de connaître les principaux facteurs qui influent sur le développement et la répartition des espèces végétales dans la région d’étude Cet inventaire est la continuité de différents travaux réalisés dans notre laboratoire d’Ecologie et Gestion des Ecosystèmes Naturels.

MOTS CLES : Féllaoucène, tapis végétal, inventaire Floristique exhaustive, biodiversité, Type biologique, semi-aride, anthropozoogénes.

INVENTORY OF PLANT COVER OF FELLAOUCENE AREA ( TLEMCEN AREA)

ABSTRACT:

This study is devoted to the inventory of the vegetation of the region of féllaoussène ; the latter is characterized by a very important diversity of flora. Currently, this region is subject to the influence of climate change and anthropozoogene pressure. Results have been obtained on this study in general, including botanical and biological aspects. inventory method has allowed us to understand the various factors that influence the development and distribution of plant species in the region of féllaoussène. This inventory is the continuity of other works done in our laboratory of Ecology and Natural Ecosystem Management.

KEYWORDS: Féllaoucène ,vegetation , Exhaustive inventory, biodiversity, biologic type, semi-arid, anthropozoogene .